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Office religieux en hommage à Albéric Riveta

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Office religieux en hommage à Albéric Riveta
PAPEETE, le 3 juillet 2017. Un office religieux a été rendu en hommage à Albéric Riveta, chasseur parachutiste commando.

René Bidal, haut-commissaire de la République, était accompagné de Marcel Tuihani, président de l’Assemblée, de Madame Tea Frogier, ministre du Travail, et du contre-amiral Denis Bertrand, commandant supérieur des forces armées en Polynésie, à l’office religieux rendu à Albéric Riveta au temple protestant de Paea. La famille et les proches étaient réunis autour d’Albéric Riveta pour l’accompagner dans ce moment d’intercession religieuse et de recueillement.

Le soldat de 1ère classe Albéric Riveta, du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, a été retrouvé en arrêt cardio respiratoire le 17 juin lors d'un saut en opération au Mali.

Albéric Riveta, 23 ans, célibataire et sans enfants, s'était engagé pour cinq ans en octobre 2016 en tant qu'engagé volontaire de l'armée de terre. Le ministère de la Défense avait rendu hommage à un soldat de grande valeur, manifestant en permanence un grand professionnalisme et une volonté de servir. Il avait obtenu tout récemment son certificat pratique "combat débarqué", le 21 avril 2017, et avait été projeté avec sa compagnie en mai dernier en République de Côte d'Ivoire au sein du 43e bataillon d'infanterie de marine dans des opérations de lutte contre les groupes terroristes.


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1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL

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Les championnats du monde de va’a marathon auront été une grande première. Peu d’événement sportifs peuvent se targuer d’avoir pu attirer 32 pays pour une discipline typiquement polynésienne. Pour Jean Chicou, président du comité organisateur, le bilan est très positif et de bon augure pour les championnats du monde de va’a vitesse qui se dérouleront à Pirae en juin 2018.
1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL
 
Ces premiers championnats du monde auront été une grande première. Peu d’évènements sportifs peuvent se targuer d’avoir attiré autant de pays étrangers pour une discipline spécifiquement polynésienne, le va’a marathon. L’action du comité organisateur local (COL) est le fruit d’une synergie entre le Pays, la mairie de Pirae et la fédération tahitienne de va’a, sous l’égide de la fédération internationale de va’a et sa présidente Lara Collins.
 
Le COL est présidé par Jean Chicou et dirigé par Noelline Parker, sans oublier Reynald Temarii, le conseiller spécial, qui a fait souffler un vent de renouveau dans le va’a en le connectant avec le reste du monde. On a pu assister pour la première fois à des courses de va’a marathon entre de multiples nations, chaque pirogue représentant un pays. La course Moloka’i Hoe à Hawai’i et celle d’Hawaiki Nui Va’a aux îles sous le vent ont été un tremplin pour la discipline.

1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL
Le spectacle d’échanges entre les pays aura été des plus vivifiants pour la Polynésie qui, rappelons le, est à plus de 5 000 km de tout continent. L’événement a su également garder son âme polynésienne emprunte de fraternité à travers l’inclusion des nombreux bénévoles issus des quartiers défavorisés de Pirae ou encore de la place de choix réservée au para va’a. Hinatea Bernadino qui demande aux bénévoles de venir sur la photo en disant « venez, elle est pour nous cette victoire » en est un exemple.
 
Le bilan sportif est excellent avec 10 médailles d’or pour Tahiti sur 15 disciplines récompensées. La « fan zone » et la plage du Taaone auront été le théâtre de scènes inédites de partage et d’émotion. La cérémonie d’ouverture à la mairie de Pirae aura eu une forte dimension culturelle. Le monde du va’a sera entré dans une autre dimension avec moins de bateaux sur l’eau, moins d’alcool, moins de risques encourus et plus de sport, plus de partage, plus de contrôles anti dopage et plus de culture. SB

1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL
Parole à Jean Chicou :
 
Nous avons eu des conditions météo des plus variées ?
 
« La météo a été très belle au départ, elle s’est alourdie ensuite, cela nous a gênés un peu mais c’est ça les courses en haute mer, c’est la mer qui décide. Le calme plat n’est pas bon non plus, les gens préfèrent avoir une mer formée. Vendredi, c’était un peu plus corsé, cela a pu nous donner un peu toutes les conditions, des vents de travers, de face. Ce qui est sûr, c’est que les rameurs préfèrent avoir un temps comme ça plutôt qu’un temps trop calme. »
 
La rencontre avec ces 32 pays ?
 
« Ce sont les retours qui m’intéressent. Le bilan est extrêmement favorable, tout d’abord parce qu’ils sont venus. Ils s’étaient inscrits, on ne savait pas s’ils allaient venir or ils sont tous venus. On leur a proposé quelque chose que le monde du va’a n’avait pas l’habitude de proposer. On a fait un événement pour montrer à tous ces pays qu’on pouvait faire quelque chose d’extraordinaire et ils nous remercient tous.
 
« Il y avait aussi la qualité du spectacle sportif. On a vu des équipages se battre, des gens de Singapour, du Canada, d’Italie... Ce fut une grande fraternité entre 33 pays, cela ouvre des portes extraordinaires. Il y aura ensuite une série de reportages que les médias étrangers feront chez eux. On se projette déjà sur 2018 et les championnats du monde de vitesse. »
 
Comment avez-vous pu faire venir tous ces pays ?
 
« On y a travaillé pendant deux ans et demi. Pour les pays que l’on connaissait bien, on ne s’est pas déplacés, pour les pays où il n’y avait qu’un embryon de va’a, on est allé les voir. On est allé en Asie, en Europe, en Afrique, on les a motivés, on a discuté avec eux. C’est comme ça qu’ils ont pu nous faire confiance. Ce fut un travail de très longue haleine. On a bien sûr beaucoup travaillé avec la fédération internationale. C’est quand même elle qui est le chef suprême du monde du va’a. On s’est un peu substitué à elle car ses moyens sont très faibles. Tahiti-va’a, va’a-Tahiti on veut que les gens sachent que le va’a vient de Tahiti, on y est arrivé, on y arrive. »

1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL
Quel est le but ultime de tout ça ?
 
« Le but ultime, c’est la reconnaissance du va’a en tant que source touristique, source économique, source d’activité sportive, avec le mot Tahiti derrière. Je donne un exemple, sur la fan zone, je crois qu’ils ont vendu 400 ou 500 rames. A 25 000 xpf la rame cela fait presque 13 millions de chiffre d’affaire. Ils ont vendu des pirogues, on a des moniteurs…des centaines de personnes sont venues et ont dépensé chacune des centaines de milliers de francs. C’est important pour nous et ce ne sont que les prémices de ce que l’on attend pour l’année prochaine puisqu’on attend ici 3 000 personnes. Economiquement, c’est quelque chose de très intéressant. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci à l’ensemble des parties prenantes. Merci à l’ensemble des athlètes qui ont fait l’effort de venir. Merci à l’équipe, Noelline, Reynald qui sont là depuis deux ans et qui ont monté le projet. Merci aux bénévoles, on en a environ 250, ce sont des jeunes de quartier qui ont été mobilisés du matin 5H au soir 23H et qui ont accompli leur tâche avec enthousiasme. Cela fait plaisir car on voulait mettre en avant le côté solidaire et social et là on a réussi, car ils ont tous le sourire. Ils veulent tous revenir l’année prochaine. » Propos recueillis par SB
 

1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL

1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL

1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL

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1ers championnats du monde de va’a marathon : Le bilan avec le président du COL

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Arue : vente de légumes bio à la mairie

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Arue : vente de légumes bio à la mairie
ARUE, le 3 juillet 2017. Une vente de produits maraîchers des jardins partagés de Erima est organisée mardi 4 juillet à 14h dans les jardins de la mairie de Arue.

Plusieurs légumes (salade, concombre, tomate) et des semis et plants (courgette, piment, aubergine, etc.) seront proposés à la vente par les producteurs directement aux consommateurs.

Rappelons que cette opération est possible grâce au projet des « jardins partagés de Arue » initié en 2012 par le service social de la commune de Arue.
Un projet d’insertion et de cohésion familiale destiné aux familles des quartiers prioritaires de la commune pour permettre :
- l’amélioration des repas en y introduisant la consommation de légumes
- de compléter les revenus des familles et de participer à l’insertion
- de développer la dynamique de quartier et de voisinage
- de partager le savoir et développer l’entraide. Ce projet est soutenu par le Contrat de Ville et la Ville de Arue.

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Mort d'un agent : Takaroa devra verser 3 millions

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Mort d'un agent : Takaroa devra verser 3 millions
PAPEETE, le 3 juillet 2017. Le tribunal administratif de Papeete a condamné la commune de Takaroa à verser 3,1 millions de Fcfp à la famille d’un agent de la commune, décédé en service il y a trois ans.

Le 30 juin 2014, un agent de la mairie de Takaroa décédait en service. Agent technique, il s'occupait plus spécialement des travaux électriques. Alors qu’il procédait à des branchements électriques sur un poteau bordant la place communale, l'agent, qui avait été intégré à la fonction publique communale la même année, avait été électrocuté et trouvé aux alentours de 11h30 inanimé accroché à son harnais de sécurité.
Il est décédé à 15 heures le même jour des suites de cet accident de service.

Sa veuve, à qui une pension de réversion et une rente d’accident du travail ont été accordées, ainsi que ses enfants, y compris l’enfant de sa veuve né d’une première union, et ses petits-enfants, ont demandé lors de l'audience mi-juin devant le tribunal administratif de condamner la commune de Takaroa à leur verser une somme totale de 21,4 millions de Fcfp au titre des souffrances endurées par l'agent communal et au titre du préjudice moral qu’ils estiment avoir subi du fait du décès de leur mari, père et grand-père.

Le tribunal administratif dans sa décision, rendue publique vendredi dernier, revient sur les circonstances du drame. "Il résulte de l’instruction que la commune de Takaroa n’a commis aucune faute ayant concouru au décès de M. Tehamaga, les requérants sont en droit de prétendre à l’indemnisation par l’employeur des souffrances endurées par son agent et de leur propre préjudice", précise la juridiction. Cet accident "résulte pour partie d’une erreur ou d’une maladresse de l'intéressé, qui n’a pas coupé le courant avant de réaliser les branchements des projecteurs. L’accident doit ainsi être regardé comme partiellement imputable à une faute commise par lui. Il sera donc fait une juste appréciation de la part de responsabilité incombant à la commune en lui faisant supporter la moitié des conséquences dommageables de l’accident."

Le tribunal administratif a donc décidé de condamner la commune de Takaroa à verser 1.5 million de Fcfp à la veuve de cet agent communal, et 388 000 Fcfp à chacun des quatre enfants.

Concernant l'indemnisation demandée par les petits-enfants, le tribunal administratif souligne qu'il "ne résulte pas de l’instruction que les petits- enfants, compte tenu soit de leur jeune âge, soit de l’absence de proximité établie avec (l'agent) ait subi un tel préjudice."

Contacté, le tavana de Takaroa, Teapehu Teahe, s'est dit favorable à la décision prise par le tribunal administratif. Jointe ce lundi, l'avocate de la famille, Me Nougaro, n'avait pas encore eu de contact avec la famille de l'agent. Celle-ci dispose de trois mois pour faire appel de la décision du tribunal administratif.

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Le CESC imagine la Polynésie dans 40 ans

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Le CESC imagine la Polynésie dans 40 ans
PAPEETE, le 3 juillet - Le CESC fête ses 40 ans, et en profite pour regarder de l'avant. Une conférence publique sera organisée le 11 juillet sur le thème "Quelle Polynésie en 2050 ?" L'avenir social, politique et économique du fenua sera évoqué avec des personnalités de la société civile et des représentants des équivalents du CESC de toute la France, dont ses Outre-mer.

Le Conseil économique et social (CES) a été créé le 12 juillet 1977, pour être déclaré troisième institution du Pays le 6 septembre 1984. Le nom définitif de cette assemblée de représentants de la société civile ne sera décidé qu'en 1996, pour devenir le Conseil économique, social et culturel (CESC).

Depuis il est devenu incontournable. Cette institution, financièrement autonome, a un rôle bien défini dans notre démocratie. Elle donne obligatoirement son avis sur toutes les lois de Pays à caractère économique ou sociale, elle peut être consultée de façon facultative pour les autres lois du Pays ou délibérations, ou sur tout autre sujet concernant la vie économie, sociale et culturelle de notre Territoire.

Le CESC imagine la Polynésie dans 40 ans
Le CESC produit également régulièrement des rapports et analyses sur des sujets très divers, de la gestion de notre espace maritime au développement numérique de la Polynésie. Le président de l'institution, Winiki Sage, admet que les recommandations du Conseil ne sont pas toujours suivies d'effets, mais il assure que l'influence du CESC est bénéfique dans son ensemble : "Nous traitons pratiquement tous les dossiers importants. Quand on parle de la PSG nous avions publié de nombreux articles dessus. En parlant du nucléaire, il y a 12 ans le CESC sortait déjà un dossier… On aimerait que tous nos dossiers et avis soient suivis d'effets, mais nous n'avons pas non plus l'ambition de dire que nos rapports sont les meilleurs. Mais nous essayons de toujours dire notre opinion, et ça a souvent compté. Par exemple sur tout ce qui est extraction, le gouvernement a largement utilisé les travaux du CESC."

Quand on lui dit que le CESC agit en Polynésie comme le Sénat en métropole, il assure que c'est une ambition de son institution : "J'aimerais bien que notre rôle soit plus important, on voit bien à chaque élection que des gens ne se déplacent plus, pour diverses raisons. On voit que notre système politique, notre démocratie même, a atteint des limites. J'ai pour ambition de dire qu'ici c'est le lieu parfait pour avoir une tribune large, transversale et sans étiquette, où on peut aborder les sujets de fond qui doivent nous permettre de nous projeter plus loin que le temps politique."

LA POLYNÉSIE EN 2050

Justement, pour fêter cet anniversaire un grand événement public est organisé le mardi 11 juillet à l'hôtel Méridien à Punaauia, sur le thème "Quelle Polynésie en 2050". La conférence sera constituée de trois tables rondes abordant notre avenir dans la France après la reconnaissance du fait nucléaire, notre intégration régionale, notre développement économique et enfin l'évolution de notre société dans les décennies à venir. Pour nous apporter une perspective différente, l’ensemble des présidents des Conseils économiques, sociaux et environnementaux des régions de France et d’Outre-mer a été convié pour l'anniversaire et participera à la conférence.

Ces débats et ateliers sont ouverts à tous et gratuits, il suffit de s'inscrire sur le site CESC.pf. "Nous souhaitons une Polynésie qui est capable de se réformer et d'imaginer un développement dans lequel tout le monde est inclus, où il y vraiment l'Homme en son cœur" assure Winiki Sage. "Une société basée sur nos vraies valeurs, familiales. (…) J'aimerais bien que notamment les étudiants viennent assister aux conférences, comme toutes les personnes qui s'impliquent dans la vie collective, les associations… L'idée est que l'on doit se poser les bonnes questions. Nous n'avons pas prétention en une journée d'apporter les réponses, mais au moins d'ouvrir les débats."


Le programme de la conférence "Quelle Polynésie en 2050 ?"
Le mardi 11 juillet 2017

7h30 : Accueil des invités, Hôtel Méridien, Punaauia,

8h00 : Ouverture de la conférence par Mlle Pauline SILLINGER (animatrice / modérateur),

8h10 : Allocutions protocolaires :

9h15 : Table ronde 1 : "Le fait nucléaire : de la reconnaissance de à l’acceptation"

Réalités historiques, impacts et enjeux : les impacts sanitaires, environnementaux, sociologiques et culturels… "On n’efface pas le passé, on le dépasse. Il faut alors poser des actes".

11h00 : Table ronde 2 : "La Polynésie française et son environnement régional : un océan d’opportunités contraintes"

Géopolitique et connectivité régionale ; comment la Polynésie française peut-elle créer les conditions d'un développement économique régional qui lui soit favorable ; les enjeux de « la route de la soie » ; les enjeux de la "connectivité" ; quel modèle de développement économique pour le Polynésie française ? ; les enjeux de l'économie bleue.

12h30 : Pause-déjeuner

14h00 : Table ronde 3 : "Quelle Polynésie, quelle société polynésienne en 2050 ?"

La société Polynésienne en 2050 : les enjeux démographiques, segmentation des classes, les métiers, les valeurs sociales et culturelles… Comment créer une société Polynésienne harmonieuse, soucieuse de ses spécificités sociales, culturelles et géographiques ?

16h30 : Restitution synthétique des travaux de la conférence

16h45 : Interventions des Présidents des CESER de France « les ressentis de la conférence »

16h45 : Allocution de clôture du Président du CESC, Winiki Sage


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Charte de l'éducation : les recours du Tahoera'a rejetés

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Charte de l'éducation : les recours du Tahoera'a rejetés
PAPEETE, le 3 juillet 2017. Le tribunal administratif a rejeté vendredi les requêtes demandant l'annulation de la charte de l'éducation et de la convention décennale.

En septembre et en janvier, le Tahoera'a Huira'atira avait déposé deux recours pour demander l'annulation de la charte de l'éducation et de la convention décennale devant le tribunal administratif.
Le premier recours avait été déposé par l'ancien ministre de l'Éducation de Gaston Flosse, Michel Leboucher, pour contester la charte de l'éducation actualisée. Le second a été déposé début janvier par Gilda Vaiho et Michel Leboucher. Ce recours en annulation concerne cette fois-ci la convention de l'éducation signée en octobre dernier par Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l'Éducation nationale et le président du Pays, Édouard Fritch, laquelle s'appuie sur la charte de l'éducation actualisée.
Le tribunal administratif a rejeté vendredi ces deux requêtes.

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Poursuivi jusque sur la RDO, un homme rossé pour son portable

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Poursuivi jusque sur la RDO, un homme rossé pour son portable
FAA'A, le 3 juillet 2017 - Les faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi. Les agresseurs étaient deux. Mais un seul a été interpellé. Le piéton avait attiré l'attention des voleurs parce qu'il s'éclairait à la lumière de son téléphone en l'absence d'éclairage public, vers l'échangeur de Puurai.


Rentrer chez soi en déambulant de nuit le long de la RDO comporte des risques. La circulation, tout d'abord, et les mauvaises rencontres. Un piéton en a fait l'amère expérience dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Deux individus lui ont sauté dessus pour lui dérober son téléphone portable. L'homme avait attiré l'attention sur lui… à cause de la lampe de son appareil qu'il utilisait pour trouver son chemin en l'absence d'éclairage public. Déterminés, les deux voleurs l'ont poursuivi jusque sur les voies rapides par lesquelles il pensait leur échapper, du côté de l'échangeur de Puurai. Le malheureux s'est fait rattraper alors qu'il se trouvait sur le terre-plein central.

Rossé, jeté et traîné par terre, il a été blessé aux jambes et plus particulièrement aux genoux. Une incapacité totale de travail de 6 jours lui a été délivrée. Abandonné sur place, et malgré ses appels à l'aide, aucun automobiliste ne s'est arrêté pour lui porter assistance. C'est une patrouille de gendarmerie qui passait par là qui lui portera finalement secours et interpellera dans la foulée l'un des deux suspects en possession du téléphone volé. Son complice court toujours.

"Je veux pas aller en prison"

Placé en détention provisoire en attendant son procès ce lundi en comparution immédiate, le voleur tombé dans les filets des gendarmes a reconnu les faits. Tout en les minimisant. Agé de 19 ans à peine, il a écopé de 8 mois de prison avec sursis sous réserve d'effectuer 140 heures de travail d'intérêt général. Le jeune homme, en pleurs tel un enfant quand le procureur de la République a requis à son encontre une peine autrement plus lourde de 18 mois de prison ferme, a supplié les magistrats de ne pas l'envoyer en prison.

"C'est un jeune majeur, livré à lui-même, accroc au pakalolo et qui subit l'influence des mauvaises fréquentations de son quartier", a plaidé son avocate Me Hayoun, rappelant que son client n'avait pas encore fait l'objet de peines alternatives à la détention. Le jeune homme avait été sanctionné deux fois en 2016, déjà pour des faits de vols, par la justice des mineurs. C'était son premier rendez-vous devant le tribunal des "grands". "Il était arrogant quand je l'ai rencontré ce week-end après son interpellation, ça l'a conduit à Nuutania en attendant le procès. Je vous jure qu'il a changé depuis qu'il a touché du doigt, ne serait-ce que pour une nuit, la réalité de la détention. On a voulu lui voler ses affaires, les rats il les a vus, ça l'a traumatisé, il m'a juré qu'on ne l'y reprendrait plus".

Le tribunal a tenu compte de ce contexte en prononçant une peine de prison avec sursis assortie d'un travail d'intérêt général. Mais il a aussi prévenu : "C'est le dernier avertissement, s'il y a une fois suivante vous risquerez certainement d'aller en prison". La nuit de l'agression, et avant de croiser la route de l'homme au téléphone, le jeune à la dérive avait prévu d'accompagner son complice pour commettre des cambriolages quartier Saint-Hilaire. Le procureur de la République avait justifié la lourdeur de ses réquisitions par la rareté des vols avec violence commis sur la voie publique en Polynésie française : "Il faut faire en sorte que cela demeure minoritaire et cela doit donc être sévèrement réprimé".

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Oscar Temaru : "nous sommes en pleine néocolonisation"

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Oscar Temaru :
PAPEETE, 3 juillet 2017 - Alors que le Tavini Huiraatira fait circuler une pétition pour que les essais nucléaires, dont on a fêté le 51e anniversaire du premier tir le 2 juillet dernier, soient reconnus par l’Etat français au titre de "crimes contre l’humanité", nous avons rencontré le père du parti indépendantiste.

En août 2016, lors de son 132e synode, l’Eglise protestante Ma’ohi exprimait sa volonté de poursuivre l’Etat français devant l’Organisation des Nations-Unies (ONU) pour son implication dans les essais nucléaires au titre de "crimes contre l’humanité". Désormais, c’est le Tavini qui lui emboîte le pas avec le lancement d’une pétition qui a déjà dépassé lundi les 1350 signatures. Selon certains membres du parti, le Tavini a tout à fait conscience que cette initiative relève, en grande partie, d'un acte de communication puisque le cas de la Polynésie française ne correspond pas aux normes du droit international en terme de "crime contre l'Humanité." L'idée étant, en fait, de présenter la pétition à la prochaine assemblée générale de l'ONU qui aura lieu le 12 septembre à New York. Dans ce document, le parti indépendantiste exhorte donc "la France et la Communauté internationale à entreprendre une démarche de vérité et de justice auprès de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU et de la Cour Pénale internationale".

Comme l’explique Oscar Temaru, "nous avons choisi de lancer cette pétition car nous pensons que c’est le moment pour y aller. Nous avons des preuves tangibles que ces essais, qui avaient été décidés par la France de manière inadmissible, sans informer la population, sans éducation préalable, relèvent de crimes contre l’humanité". Pour lancer cette pétition, le Tavini Huiraatira a choisi la date du 29 juin en référence au 29 juin 1880, le jour durant lequel le fils et le successeur de la reine Pomare avait cédé Tahiti ainsi que les autres îles et archipels de la Polynésie à la République française qui en avait alors fait une nouvelle colonie. "Nous avons donc choisi cette date car elle marque le premier jour de la colonisation". A l’aide des moyens technologiques qui n’existaient pas à l’époque des essais nucléaires, la pétition, comme l’indique Oscar Temaru, circulera prochainement dans le Pacifique ainsi qu’à l’international.

néocolonialisme
Le terme de "crime contre l’humanité", contesté par les adversaires politiques du Tavini qui estiment qu’il est surdimensionné, est, pour Oscar Temaru, bien approprié : "Nos opposants ne cessent de nous reprocher l’emploi de ce terme. Le cas du jeune américain dernièrement décédé suite aux blessures qu’on lui avait infligées en Corée du Nord lors de sa captivité, m’a particulièrement interpellé. Son avocat a, lui aussi, employé la notion de crime contre l’humanité. Alors, je pose la question : combien de victimes supplémentaires, mortes contaminées, faudra-t-il pour employer ce terme ? Combien de familles devront-elles encore souffrir ?" Rappelons ici que c’est la Cour Pénale internationale qui est en capacité de juger, outre les génocides et les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité. Cependant, elle ne peut juger que des individus et ce, sur des faits postérieurs à 2002.

Pour mémoire, le 17 mai 2013, l’ONU a adopté une résolution plaçant la Polynésie française sur la liste des 16 territoires à décoloniser, affirmant ainsi le droit inaliénable de la population à l’autodétermination et à l’indépendance. L’Etat français, qui n’avait pas pris part au vote, a, depuis, contesté cette décision. Se référant au positionnement d’Emmanuel Macron qui avait déclaré, le 15 février 2017 à Alger que : "La colonisation fait partie de l’Histoire française, qu’elle constitue un vrai crime contre l’Humanité", Oscar Temaru évoque un néocolonialisme : "La colonisation, en elle-même, constituait déjà un crime contre l’humanité mais le fait que l’Etat français ne veuille pas reconnaître la réinscription de notre Pays sur la liste des territoires à décoloniser constitue une nouvelle forme de colonialisme. Alors qu’en 2016, l’ONU, via une résolution, a rappelé à la France notre droit de souveraineté sur toutes les ressources aériennes, terriennes et maritimes, l’Etat français ne bouge pas. Ce qui est inacceptable. A propos du nouveau Président, Emmanuel Macron, nous attendons qu’il se mette en phase avec ses déclarations. Car nous n’acceptons pas ce que l’on est en train de nous faire subir et nous ne nous laisserons pas faire après des décennies de lutte".

Crimes contre l'humanité : ce que dit la loi

En matière de droit international, l'on dénombre deux juridictions compétentes. La Cour Pénale Internationale (CPI) qui est en capacité de juger les crimes de guerre, les crimes d'agression, les génocides et les crimes contre l'humanité. La CPI, dont le siège se situe à La Haye, peut exercer ses compétences sur des critères strictes. Ainsi, elle ne peut pas être saisie par un Etat et les faits qui lui sont présentés doivent être postérieurs à 2002. Elle peut, cependant, intervenir en cas de défaillance d'un Etat.
L'autre juridiction est la Cour Internationale de Justice qui est l'organe judiciaire principal de l'ONU. Sa mission contentieuse est de régler, conformément au droit international, les différends d'ordre juridique uniquement soumis par un Etat parti, c’est-à-dire l'un des 193 Etats membres de l'ONU.


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La plus vaste collection Hello Kitty du monde détenue par un ex-policier

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La plus vaste collection Hello Kitty du monde détenue par un ex-policier
Yotsukaido, Japon | AFP | lundi 03/07/2017 - Un policier japonais à la retraite fait des jaloux parmi les petites filles du monde entier: il est l'heureux propriétaire de la plus vaste collection de Hello Kitty au monde.
Après avoir passé sa vie à pourchasser les criminels, Masao Gunji, 67 ans, se consacre désormais à collectionner les objets à l'effigie du célèbre personnage rose bonbon. Il en possède désormais plus de 5.000, d'une valeur totale estimée à 30 millions de yens (234.000 euros), ce qui lui vaut depuis novembre 2016 de figurer au Livre Guinness des records. 
"Kitty, c'est un peu comme l'amour de ma vie", assure-t-il dans la maison de Yotsukaido, dans la banlieue de Tokyo, qu'il a construite spécialement pour héberger ses trésors et qui attire de nombreux touristes. 
Créée par la firme nippone Sanrio, Hello Kitty est apparue pour la première fois au Japon en 1974. Le personnage s'est imposé comme un succès commercial planétaire avec des centaines produits dérivés, du pyjama à la trousse d'écolier.  
Sanrio avait créé l'émoi auprès des fans du personnage blanc et rose dans le monde entier en révélant en 2014 que, malgré ses moustaches et ses oreilles pointues, Hello Kitty n'était pas une chatonne (kitten en anglais) comme on pouvait le croire, mais "une petite fille joyeuse et heureuse avec un coeur en or". 

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La dengue fait une onzième victime en Nouvelle-Calédonie

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La dengue fait une onzième victime en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | mardi 03/07/2017 - L'épidémie de dengue en cours depuis janvier en Nouvelle-Calédonie a fait une onzième victime alors que la maladie continue de circuler en dépit de la saison fraiche, ont annoncé mardi les autorités.    
Un homme âgé de 54 ans est décédé mardi matin à l'hôpital où il se trouvait en réanimation depuis deux jours, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.   
En dépit du rafraichissement des températures dans cet archipel du Pacifique sud, une dizaine de cas de cette maladie, transmise par le moustique Aedes Aegypti, sont signalés chaque jour.    
"Ce sont des cas biologiquement confirmés par notre réseau sentinelle, qui est représentatif mais partiel", a déclaré à la presse Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la Dass, estimant le nombre réel de cas quatre à cinq fois supérieur.      
"La saison fraîche a ralenti l'épidémie mais ne l'a pas arrêtée. C'est ce qui nous inquiète parce que c'est maintenant ou jamais qu'on peut la stopper", a-t-il ajouté, redoutant une reprise intense de la dengue avec l'été.       
Trois des quatre sérotypes de la dengue sont actuellement présents en Nouvelle-Calédonie. Depuis janvier, 4.267 cas ont été recensés et 11 personnes, dont un bébé de six mois, sont décédées après avoir contracté la maladie, qui engendre principalement fièvre et douleurs articulaires.       
Une étude est en cours pour tenter d'identifier les raisons de la virulence de cette épidémie, caractérisée par un taux élevé de patients hospitalisés de 13%.    
Le gouvernement local a réitéré ses appels à la vigilance pour lutter contre le développement de gîtes larvaires et pour se protéger contre les piqûres moustiques avec des répulsifs.    

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N-Calédonie: protocole d'accord et fin de grève à la Société Le Nickel

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N-Calédonie: protocole d'accord et fin de grève à la Société Le Nickel
Nouméa, France | AFP | mardi 03/07/2017 - Le Syndicat général des travailleurs de l'industrie de Nouvelle-Calédonie a annoncé mardi la signature d'un accord avec la direction de la Société Le Nickel après une grève de 5 jours, mais a exprimé ses inquiétudes sur l'avenir de l'entreprise.
Le SGTINC, deuxième force syndicale de cette filiale du groupe Eramet, a fait grève du 26 au 30 juin avant de parvenir à un protocole d'accord lundi soir.
"La direction s'est engagée à plus de communication et de transparence sur les sujets essentiels à l'entreprise tels que le plan minier, les investissements, la sous-traitance ou les réductions de coût", a déclaré à la presse Germain Djawari, secrétaire général adjoint du SGTINC.
Il a précisé qu'un calendrier de réunions avait été établi. L'accord porte également sur le cas de deux salariés qui ont été licenciés et pour lesquels "une transaction" et "une réintégration future" ont été conclues.
M. Djawari a toutefois fait part de ses vives inquiétudes sur l'avenir de la SLN, qui perd actuellement 20 millions d'euros par mois en raison de la chute des prix du nickel.
"Le Plan de performance 2018 (lancé début 2016, ndlr) prévoit 300 suppressions d'emplois, mais on pense que ce sera plus sévère avec peut-être 500 postes concernés", a déclaré le syndicaliste, déplorant que les efforts "portent surtout sur les ouvriers et les agents de maitrise et pas trop la direction".
Premier employeur privé du Caillou, la société métallurgique a perdu 140 millions d'euros l'an dernier. Une avance de 325 millions d'euros d'Eramet et un prêt de l'Etat de 200 millions doivent lui permettre de faire face jusqu'en 2018.
Parallèlement, le coût de production de la livre de nickel doit être ramené à 4,5 dollars fin 2017 contre 6 en 2015.
Le SGTINC a affirmé mardi que "la SLN ne serait pas au rendez-vous des 4,5 dollars comme il est prévu" et que les avances en trésorerie seraient insuffisantes.
Chargé de la communication de la SLN, Olivier Béligon a confirmé que l'entreprise avait "acté la volonté de renforcer l'échange avec les partenaires sociaux". Il a toutefois souligné qu'il "était urgent de se remettre au travail", cette grève ayant fait perdre "plusieurs centaines de tonnes de production".

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Un vol d'AirAsia se pose en Australie après avoir probablement percuté un oiseau

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Un vol d'AirAsia se pose en Australie après avoir probablement percuté un oiseau
Sydney, Australie | AFP | mardi 03/07/2017 - Un vol AirAsia à destination de la Malaisie a été contraint de se poser peu après son décollage d'Australie après avoir vraisemblablement heurté un oiseau, a annoncé mardi la compagnie malaisienne.
Des passagers paniqués ont rapporté que le moteur droit du vol D7 207 avait semblé exploser lundi soir peu après le décollage de l'appareil de l'aéroport international de Gold Coast, sur la côte Est de l'Australie.
L'avion, qui transportait 345 passagers et 14 membres d'équipage, a été dérouté sur Brisbane un peu plus au nord, où il s'est posé sans problème, a indiqué AirAsia.
"Les restes de deux oiseaux ont été retrouvés sur la piste de décollage", a précisé la compagnie à bas coût, ajoutant que le moteur droit avait vraisemblablement été percuté par un oiseau.
Tim Joga, un passager, a confié au Sydney Morning Herald que l'avion s'était mis à vibrer peu après le décollage.
"L'avion s'est mis à trembler puis il y a eu plusieurs fortes détonations et beaucoup de lumière", a-t-il dit. "J'ai vu de la lumière orange passer par les fenêtres."
Il s'agit du second incident en deux semaines pour la compagnie aérienne.
Un avion d'AirAsia à destination de la Malaisie avait été contraint de rentrer en Australie le 25 juin en raison de problèmes techniques, un passager racontant que l'appareil avait été "secoué comme une machine à laver".
Le vol de la compagnie malaisienne à bas coûts à destination de Kuala Lumpur avait connu des difficultés environ une heure et demie après son décollage de Perth. 
L'Airbus A330 avait rebroussé chemin et atterri sans encombres à l'aéroport de Perth qui a fait état de "problèmes techniques".  
La compagnie s'était bornée à dire que "l'équipage prenait des mesures préventives pour vérifier l'appareil".
AirAsia avait subi son premier accident mortel en décembre 2014, lorsqu'un appareil s'était abîmé par gros temps au large de l'Indonésie avec 162 personnes à bord.

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Calédonie: consultation pour l’autodétermination "au plus tard en novembre 2018"

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Calédonie: consultation pour l’autodétermination
Paris, France | AFP | mardi 04/07/2017 - "S'il n'est pas saisi d’ici mai prochain par le Congrès", le gouvernement organisera la consultation pour l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie "au plus tard en novembre 2018", a confirmé mardi le Premier ministre Édouard Philippe dans sa déclaration de politique générale.
Se disant "honoré de reprendre le flambeau de Michel Rocard et de quelques autres après lui", le Premier ministre a souligné que "cette mandature sera celle de l’aboutissement de l'Accord de Nouméa signé il y a 20 ans".
"S’il n’est pas saisi d’ici mai prochain par le Congrès, le gouvernement, comme le prévoit la Constitution, organisera la consultation pour l’accession à la souveraineté au plus tard en novembre 2018", a-t-il dit.
Au terme des vingt années du processus de décolonisation progressif de l'accord de Nouméa (1998), les Calédoniens devront alors se prononcer pour ou contre l'indépendance.      
"L’État jouera pleinement son rôle d’acteur et de garant de ce processus, pour conforter le +destin commun+ inscrit dans le préambule de l'Accord. C’est un engagement personnel que je prends ici", a déclaré M. Philippe.
Il a salué plus largement les Outre-mer. 
"La France est partout dans le monde grâce à ses Outre-mer. Sur tous les continents et dans tous les océans du globe. Voilà une richesse. Voilà une chance. Voilà aussi un défi", a-t-il insisté.
Il a évoqué les prochaines "assises de l'outre-mer", promesses de campagne d'Emmanuel Macron, qui "seront l’occasion, pour l’ensemble du gouvernement, d’être à l’écoute des attentes de chaque territoire et de concevoir ensemble les plans de convergence prévus par la loi pour l’égalité réelle Outre-mer", adoptée au parlement en février dernier.   
Édouard Philippe a également salué, sans le nommer, dès le début de son intervention, le député de Guyane Lenaïck Adam (République en Marche).
"Un jeune homme de Saint-Laurent-du-Maroni, un des benjamins de cette Assemblée, qui sera peut-être une de ces grandes figures que la Guyane offre parfois à notre pays", a-t-il souligné, et qui a bénéficié d'une "politique publique audacieuse" pour se retrouver aujourd'hui au sein de la représentation nationale.
Âgé de 25 ans, Lenaïck Adam fait partie du groupe Bushinengue : des descendants directs d'esclaves africains échappés de l'ex-Guyane hollandaise au 18e siècle et établis de part et d'autre du fleuve frontière, le Maroni. 
Ce diplômé de Sciences Po, directeur depuis février d’une entreprise de transport fluvial, a fait partie de l’une des promotions du dispositif "Les cordées de la réussite" qui depuis 2008 favorise l'égalité des chances afin de mener des études supérieures.
Enfin, le Premier ministre a aussi cité la Guyane et Mayotte en évoquant la pression migratoire "qui s'exerce aux frontières", annonçant pour "la semaine prochaine" des mesures pour réformer le système de l'asile et lutter contre l'immigration irrégulière. 

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Etudiants : comment réussir son installation en métropole

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Etudiants : comment réussir son installation en métropole
PAPEETE, le 4 juillet 2017. La Fédération des associations des étudiants de Polynésie française a listé une série de conseils pour faciliter l'installation des étudiants en métropole.

Tout juste diplômés du baccalauréat, de nombreux jeunes Polynésiens se préparent à effectuer leur rentrée en métropole. La fédération des associations des étudiants de Polynésie française a listé une série de documents incontournables à avoir pour préparer son installation . Les étudiants devront s'amer de photocopies de justificatif d'identité et de photo d'identité originale.

Pour les premières démarches d'installation, il faudra justifier d'un pied-à-terre dans l'Hexagone… Pas facile quand on débarque justement. La FAEPF conseille donc de se munir d'une attestation d'hébergement signée par un proche déjà sur place. "L'attestation d'hébergement signée par ton hébergeur temporaire fait partie de ta valise administrative générale, à préparer soigneusement avant ton départ", conseille la FAEPF aux étudiants. Un original devra être fourni pour certaines des démarches, alors préparez-en plusieurs et conserver les bien dans votre valise. La FAEPF a mis en ligne un exemplaire d'attestation d'hébergement pour faciliter la tâche des étudiants.
Et après être arrivé, c'est le paiement du premier loyer qui pointera le bout de son nez. "Il existe des partenariats entre certaines banques du fenua et celles de l'Hexagone", souligne la FAEPF. "Cela permet notamment de faciliter les transactions". Avant de partir, les étudiants devront donc se renseigner auprès de leur banque.

Etudiants : comment réussir son installation en métropole
Les étudiants déjà sur place ont beaucoup de bons conseils pour les nouveaux arrivants. Il ne faut donc pas hésiter à les contacter. La FAEPF explique qu'il est ainsi possible d'obtenir un allégement voire une exonération de la taxe d'habitation, sous conditions de revenu. Pour cela, il faut remplir une déclaration de revenus au nom de l'étudiant.
Il existe des AEPF dans les plus grandes villes de France (Lyon, Angers, Strasbourg, Toulouse,, Montpellier, Bordeaux, Paris...). Ses associations ont pour but d'aider les étudiants polynésiens en particulier dans leurs diverses démarches administratives et de favoriser leur épanouissement individuel. Ces associations sont là pour accompagner les étudiants toute l'année notamment en cas de coup dur ou de blues.

Les étudiants immatriculés directement à la Sécurité sociale
C’est un casse-tête qui a enfin été résolu l’an dernier. Jusqu’en 2016 les étudiants polynésiens qui partaient poursuivre leur cursus universitaires dans l’Hexagone rencontraient les pires difficultés administratives pour se faire inscrire à la Sécurité sociale, l’équivalent de la CPS, afin d’être couvert en cas de maladie.
En juin 2016, l’Insee s’est engagé à ce que cette immatriculation soit rapide, sous réserve que les dossiers transmis soient complets. Les étudiants du Pacifique pourront ainsi effectuer leur démarche d’inscription universitaire, à la sécurité sociale, d’accès au logement...exactement dans les mêmes conditions que tout autre étudiant français.

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Le Paul Gauguin fera un voyage à Fidji en 2019

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Le Paul Gauguin fera un voyage à Fidji en 2019
PAPEETE, le 4 juillet 2017. La compagnie de croisière Paul Gauguin Cruises à annoncer qu'elle retournerait à Fidji en 2019 et proposerait un itinéraires depuis Tahiti.


La compagnie Paul Gauguin a annoncé ce mardi que le navire Paul Gauguin effectuera deux voyages à Fidji en 2019.

Le premier voyage partira le 7 septembre 2019. Il durera 13 nuits. Les croisiéristes iront ensuite à Moorea, Taha'a et Bora Bora avant de prendre la direction de Aitutaki (Îles Cook), puis de Vava'u (Tonga); Savusavu, Suva, Beqa Island et Lautoka (Fidji). L'itinéraire inverse de 12 nuits partira le 21 septembre 2019 et s'arrêtera dans les mêmes ports, à l'exception de l'île de Beqa.

Le Gauguin proposera aussi en 2019 ses croisières habituelles : Tahiti et les îles de la société en 7 nuits; Îles de la Société et Tuamotu en dix nuits ; les Îles Cook et les Îles de la Société en 11 nuits et les Marquises, les Tuamotu et les îles de la Société en 14 nuits. L'itinéraire pour les îles de la Société et les Tahiti Iti prévu en 2018 sera également reconduit en 2019.

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La Communauté du Pacifique, acteur clé du développement des états et territoires

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La Communauté du Pacifique, acteur clé du développement des états et territoires
NOUMEA, le 4 juillet 2017 - L’organisation fête ses 70 printemps cette année. Depuis ses débuts, elle vient en aide aux pays et territoires du Pacifique pour leur permettre d’être acteur de leur propre développement.

Un lagon bleu turquoise et une plage de sable blanc, bordé par des cocotiers dont les palmes se balancent au rythme du vent. La baie de l’Anse Vata, quartier chic de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, est surtout connue pour ces nombreux restaurants et sa promenade où joggeurs et touristes de passage défilent chaque jour. Pourtant, c’est aussi là que l'aide au développement de nombreux Etats et territoires du Pacifique se joue chaque jour.

En face de la plage, un bâtiment en forme de pirogue renversée s’élève. A l’intérieur se trouve les bureaux de la Communauté du Pacifique (CPS). « Nous utilisons encore l’acronyme CPS, mais maintenant c’est la Communauté du Pacifique », détaille Cameron Diver, directeur adjoint de la CPS. Les pays membres viennent autant du nord du Pacifique que du sud. 26 pays sont membres de la CPS aujourd’hui. « Il y a toujours les membres fondateurs : Australie, Nouvelle-Zélande, France et États-Unis. (NDLR : les Pays-Bas et l’Angleterre se sont retirés). L’objectif premier était de favoriser la coopération régionale pour améliorer le développement des populations des territoires du Pacifique…»

AUTONOMIE ET RESILIENCE
La Communauté du Pacifique, acteur clé du développement des états et territoires
70 ans après la création de la CPS, en 1947, sa mission première n’a pas changé. La communauté travaille avec différentes organisations non-gouvernementales et accompagnent les services techniques des pays et territoires du Pacifique. « Nous n’intervenons pas si un pays ne nous le demande pas. Il faut que la démarche vienne du pays ou du territoire pour que nos équipes leur viennent en aide… », explique Cameron Diver, le directeur adjoint de la CPS.

La CPS agit sur tous les fronts en suivant une approche multisectorielle. Santé, éducation, culture, environnement, sciences : tous les thèmes sont étudiés afin d’apporter une réponse, et si possible, une solution, au pays qui sollicite l’appui technique de la CPS. Il peut s’agir de standardiser les normes de qualification dans les différents pays ou encore d’apporter une assistance aux pays pour qu’ils remplissent leurs obligations en matière de respect des droits de l’Homme et d’égalité.

« L’objectif est de contribuer à l’autonomie et la résilience des communautés du Pacifique. Nous n’avons qu’un seul souhait, c’est qu’une organisation comme la nôtre n’est plus de travail… Mais ce n’est pas pour demain », ajoute le directeur adjoint. Compte tenu du nombre et de la taille des états et territoires membres de la CPS, l’organisation aura toujours du travail. « Il y aura toujours des petits états vulnérables au choc extérieur », commente Cameron Diver.

Au fil de ses 70 années d’existence, l’accompagnement de la CPS a évolué. Tout comme les enjeux du Pacifique et les hommes qui en font partie. Mais la CPS a une constance : bâtir des projets qui bénéficient à l’ensemble de ses pays membres.

"La plus ancienne organisation du Pacifique toujours en fonctionnement"
- 1947 : création de la Communauté du Pacifique Sud
- 1949 : Installation du siège de la CPS à Nouméa dans les anciens bâtiments de l’armée américaine
- 1995 : installation dans les locaux actuels. La CPS emploie aujourd’hui 600 personnes et a des bureaux décentralisés en Mélanésie (Port-Vila et Honiara) et en Micronésie, à Pohnpei.

Tous les deux ans, la CPS réunit tous les états membres pour une conférence de deux jours à son siège. Elle aura lieu cette année à Nouméa les 27 et 28 juillet.

La CPS en Polynésie
En 2016, la CPS a travaillé sur quelques projets en Polynésie française :

- Projet Integre : actions de gestion intégrée des zones côtières mises en œuvre sur le lagon de Raiatea-Taha’a, à la presqu’île de Tahiti et à Moorea.

- Projet RESCCUE : restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique avec la réalisation d’une étude concernant les effets anticipés du changement climatique sur les sites pilotes des Gambier et de Moorea

- Projets liés à la pêche, à l’aquaculture et aux écosystèmes marins

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Quelques idées reçues sur la pêche hauturière en Polynésie française

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Quelques idées reçues sur la pêche hauturière en Polynésie française
PAPEETE, 4 juillet 2017 - La pêche en Polynésie française est un sujet propice aux affirmations en tous genres. Techniques de pêche dites écologiques, quotas présumés, bataille de chiffres, de nombreuses approximations circulent lors des débats ou dans les médias.

Les faits sont importants dans le contexte de la création de la grande Aire Marine Gérée annoncée par le gouvernement et au vue du projet de développement de la pêche industrielle aux Marquises. Jérôme Petit, Directeur de Pew Polynésie, propose une analyse référencée point par point pour essayer d’y voir plus clair.

FAUX - Les stocks halieutiques sont gérés au niveau international
Quelques idées reçues sur la pêche hauturière en Polynésie française
On entend souvent localement que les stocks de poissons pélagiques du Pacifique ou de Polynésie française sont en bonne santé car ils sont gérés durablement au niveau international. C’est malheureusement faux. Les Pays du Pacifique tentent en effet de prendre des mesures collectives pour gérer les stocks de thons au sein de deux commissions thonières, les commissions WCPFC et IATTC. Mais les timides décisions qui y sont prises sont rarement à la hauteur des enjeux, car il y a toujours quelques pays pour bloquer les négociations. Les lobbies industriels sont très influents en arrière fond. Les ONG comme Pew qui mettent le doigt sur les problèmes de ressource sont souvent diabolisées et attaquées par de véritables campagnes de désinformation. Pendant ce temps, la plupart des stocks de thon sont surpêchés dans le Pacifique selon la CPS (voir graphique) : Le thon blanc (germon) et le thon jaune (yellow fin) ont perdu environ 60% de leur population naturelle. Le thon obèse (big eye), celui qui est visé aux Marquises, a perdu 84% de son stock. Il est officiellement considéré comme menacé, classé dans la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) dans la même catégorie de vulnérabilité que le panda et l’éléphant d’Afrique. Enfin, le thon rouge du Pacifique (bluefin), a perdu 97% de sa population naturelle et frôle l’extinction. Les habitants des îles sont les premières victimes de cette véritable "privatisation des océans" ou encore de cet accaparement des ressources naturelles par la pêche industrielle.

FAUX - Le problème de la surpêche vient des eaux internationales
On entend souvent dans les débats que le problème de surpêche vient des eaux internationales qui sont surexploitées, que les pays du Pacifique ne peuvent rien y faire et qu’il faut concentrer les efforts de conservation en haute mer. Il est vrai que les eaux internationales sont intensément pêchées, notamment à la frontière des îles Marquises, ou les bateaux internationaux profitent de l’effet de débordement des poissons marquisiens vers l’extérieur. Mais au niveau mondial, seuls 12% des prises sont prélevés dans les eaux internationales, bien que celles-ci recouvrent les deux tiers des océans. La grande majorité des poissons (88%) sont donc pêchés dans les Zones Economiques Exclusives (ZEE) car ces eaux proches des côtes sont plus riches en nutriments et plus productives. Ainsi, même si la pêche dans les eaux internationales doit être mieux gérer, on ne peut pas traiter le problème de surexploitation des stocks du le Pacifique sans prendre des mesures efficaces dans les eaux territoriales de chaque pays.

DISCUTABLE - La Polynésie française n’est pas responsable du problème de surpêche
Quelques idées reçues sur la pêche hauturière en Polynésie française
On entend souvent que la Polynésie française n’est pas responsable du problème de surpêche, car les prises polynésiennes, avec 60 thoniers actifs, ne représentent qu’une infime part du thon pêché dans le Pacifique. En effet la Polynésie ne pêche que 6 000 tonnes de thonidés par an en moyenne sur les 2,6 millions de tonnes pêchées dans la Pacifique ; une goutte d’eau dans l’océan. Mais une analyse plus fine par espèce semble nécessaire. La grande majorité des thonidés pêchés dans le Pacifique est en réalité de la bonite (voir graphique). C’est cette espèce qui est ciblée par les bateaux usines (les senneurs) munis de leurs DCP dérivants. La bonite n’est heureusement pas encore menacée par la surpêche car elle a une maturité sexuelle précoce (elle est souvent appelée le "rat de l’océan") ; il est donc difficile de la surexploiter. Par contre, si on prend l’exemple du thon germon, la Polynésie pêche environ 3 500 tonnes sur les 80 000 tonnes prélevées dans le Pacifique, soit plus de 4%. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est la somme des prises de chaque pays du Pacifique qui fait que cette espèce est surpêchée aujourd’hui. Chaque pays a donc sa part de responsabilité face au problème de surpêche, même si celle de la Polynésie française n’est clairement pas la plus importante.

FAUX - La Polynésie française pêche moins que ses quotas disponibles
On entend souvent dans les médias que la Polynésie française n’atteint pas ses quotas de pêche, que le Pays aurait un quota de 12 milles tonnes, ou que notre stock serait "sous-exploité". C’est encore une contre-vérité. La Polynésie française n’est pas assujettie à des quotas de pêche. Le Pays est protégé par une clause de sauvegarde qui défend les pêcheries des petits pays insulaires en développement (article 30). Les armateurs polynésiens peuvent donc pêcher autant qu’ils veulent pour l’instant. Mais les dernières recommandations non contraignantes de la commission thonière WCPFC, qui concernent aussi la Polynésie, étaient de : 1) réduire l’effort de pêche de 36% pour le thon obèse, 2) réduire rapidement l’effort de pêche du germon et 3) ne pas augmenter l’effort de pêche pour le thon jaune. Les pêcheries des grandes nations de pêche comme la Chine, la Corée ou les USA, quant à elles, sont limitées par des quotas contraignants et peuvent difficilement se développer d’avantage. Pour continuer à accroître leur production, les armateurs de ces pays créent généralement des partenariats avec des armateurs insulaires des pays non soumis aux quotas ; ils investissent dans des bateaux, rachètent les productions, et peuvent ainsi continuer à vider les océans en contournant les limitations.

DISCUTABLE - La pêche palangrière est une pêche écologique
Quelques idées reçues sur la pêche hauturière en Polynésie française
On entend souvent que la pêche à la palangre (à l’hameçon) est une pêche écologique. En effet, cette technique ne cible que des individus matures, qui ont généralement eu le temps de se reproduire avant d’être capturés. Elle est donc beaucoup plus respectueuse pour les stocks que la pêche au filet maillant moins sélective. Cependant, on ne peut pas pour autant considérer que la palangre est une pêche écologique. Selon la CPS, la palangre est responsable des deux tiers de la surexploitation du thon obèse dans le Pacifique (voir la figure 3) et de 95% de la pêche du thon germon. Elle reste donc la technique de pêche qui a l’impact le plus important sur les stocks de thon (hors bonite) du Pacifique. On entend aussi souvent localement que la pêche à la palangre est automatiquement certifiée par un label de pêche durable de type MSC. C’est faux. La production de certaines espèces, comme le germon et le thon jaune, peut être certifiée, mais seulement si l’effort de pêche est jugé durable. Par contre, la production du thon obèse, même à la palangre, ne peut pas être certifiée car cette espèce est déjà surexploitée.

FAUX - Les Aires Marines Protégés ne fonctionnent pas pour les stocks migrateurs
Quelques idées reçues sur la pêche hauturière en Polynésie française
On entend souvent que les réserves marines ne fonctionnent pas pour les poissons pélagiques car ceux-ci se déplacent sur de longues distances ; ils peuvent donc quitter les zones protégées et être capturés à l’extérieur. Il existe certes relativement peu de données sur les bénéfices écologiques des grandes réserves au niveau international, car celles-ci n’ont été établies que très récemment ; la plus ancienne a seulement 10 ans. Mais la science semble aujourd’hui unanime pour décréter que les grandes réserves sont efficaces pour préserver durablement les stocks pélagiques. C’est d’ailleurs pour cette raison que tous les pays du monde se sont engagés à protéger une partie de leur océan dans le cadre de l’ONU et que les experts de l’UICN recommandent la protection stricte de 30% des habitats marins de la planète. Plusieurs articles scientifiques montrent que certains poissons pélagiques (comme le thon jaune et la bonite) ne sont pas si mobiles et peuvent être protégés efficacement par une réserve (voir graphique). D’autres études montrent que les réserves peuvent aider les poissons à arriver à maturité sexuelle et à se reproduire avant d’être capturés. Enfin, une étude récente a montré que les réserves les plus efficaces étaient celles qui sont strictement protégée, bien surveillées et de grande surface. Malgré ces données, une poignée de scientifiques remettent encore en question les bénéfices des grandes réserves pour les stocks halieutiques. Certains d’entre eux sont financés par des lobbies de pêche industrielle pour bloquer les mesures de conservation. Cela étant, face à l’urgence écologique de l’état des stocks halieutiques dans le Pacifique, il semble important de rappeler le concept du "principe de précaution" formulé en 1992 dans la Déclaration de Rio : "En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l'absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l'environnement".


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Des gendarmes caillassés à Huahine, trois hommes écroués

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Des gendarmes caillassés à Huahine, trois hommes écroués
PAPEETE, le 4 juillet 2017 - L'incident s'est produit samedi dernier alors que les militaires intervenaient pour ramener le calme au sein d'un groupe d'individus alcoolisés.


Une patrouille de gendarmerie a eu maille à partir, samedi dernier en fin d'après-midi à Huahine, avec plusieurs individus fortement alcoolisés. Deux gendarmes ont été légèrement blessés et se sont vus délivrer respectivement 3 et 5 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Le premier a reçu un coup de pied au visage porté par l'un des individus qu'il tentait de maîtriser, au sol, en vue de son interpellation pour des violences présumées commises un peu plus tôt sur une jeune femme. Ivre, l'homme avait préalablement copieusement insulté les militaires, les menaçant même avec une pierre. Un second individu s'en est pris dans le même temps aux forces de l'ordre, une patrouille de trois gendarmes de la brigade locale, provoquant l'appel de renforts.

Comparution immédiate

Arrivée sur les lieux, dans le district de Parea, la seconde patrouille ne sera pas vraiment bien accueillie elle non plus. Pendant qu'ils prenaient en charge les deux premiers rebelles, finalement interpellés, les gendarmes ont essuyé des jets de pierres lancées par la famille qui assistait à la scène. Un second gendarme a été légèrement blessé, touché au bras.

La patrouille s'est retirée pour éviter que la situation ne s'envenime encore plus, avant de procéder à plusieurs interpellations, le lendemain, pour ces violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique. Cinq personnes ont été interpellées. Trois d'entre-elles, des jeunes hommes âgés de 20 à 30 ans, ont été déférées au parquet de Papeete lundi soir à l'issue de leur garde à vue. Ils ont été placés en détention provisoire en attendant leur jugement en comparution immédiate prévu jeudi.

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Rocky Gobrait chante pour les détenus de Nuutania

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Rocky Gobrait chante pour les détenus de Nuutania
FAA'A, le 4 juillet 2017 - Parmi les très nombreuses scènes de Polynésie sur lesquelles le sosie d'Elvis Presley s'est produit, manquait celle du centre pénitentiaire de Faa'a. C'est fait.


Rocky Gobrait, répondant à l'invitation du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip), est venu faire partager samedi dernier sa passion pour Elvis aux personnes détenues de Nuutania. Eclectique, il a élargi son répertoire pour l'occasion en interprétant avec brio des succès des Dire Straits et autres Queen au quartier des hommes tout d'abord, puis à la maison d'arrêt des femmes par la suite.

Généreux comme à son habitude, Rocky a donné le meilleur de lui-même. Il est en forme. C'est de bonne augure avant son déplacement à Las Vegas où cette année encore, Rocky Gobrait sera présent pour la finale du concours du meilleur sosie d'Elvis Presley.

A la maison d'arrêt des femmes
Rocky Gobrait chante pour les détenus de Nuutania

Rocky Gobrait chante pour les détenus de Nuutania

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Les Protestants fêtent les 500 ans de la Réforme

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Les Protestants fêtent les 500 ans de la Réforme
PAPEETE, le 4 juillet 2017. L’Église protestante Mäòhi fêtera du 28 au 31 octobre les 500 ans de la Réforme. Elle attend près de 10 000 personnes pendant ces quatre jours de célébrations.


Le 31 octobre 1517, le moine augustin Martin Luther placardait ses "95 thèses" sur la porte de l’église du château de Wittenberg (Allemagne) pour condamner les indulgences dont l’Eglise de l’époque usait et abusait. Ce geste, considéré comme le point de départ de la Réforme protestante, va changer le cours de l’histoire des chrétiens. Martin Luther propose ainsi une réforme de l’Eglise en indiquant une autre manière de croire et une autre manière de gagner son salut.

Pour le pasteur Taaroanui Taarii a Maraea, c’est un premier acte de « contestation ». Le président de l'Eglise protestante Mäòhi souligne que cette « célébration ne sera pas juste une commémoration historique. Il s’agit pour nous de voir quelle est l’intégration du protestantisme au sein de la population polynésienne". Il poursuit : "L’Église protestante Mäòhi a marqué l’histoire de notre pays depuis des décennies par ses protestations contre certaines décisions. Nous avons dénoncé les injustices commises à l’égard de notre peuple et de notre pays. »
On se souvient ainsi l'an dernier que lors de la clôture du 132e synode, l'Eglise protestante Ma'ohi a annoncé que considérant "l'ensemble (des) actes graves et fautifs (...) qui pourraient être qualifiés de crime contre l'humanité, le conseil supérieur envisage de poursuivre l'Etat français devant l'Organisation des Nations unies". Le haut-commissaire commentait alors le lendemain : "L’outrance est toujours mauvaise conseillère".

Le pasteur Taaroanui Taarii a Maraea ajoute : « Nous avons subi toutes les critiques possibles de cette attitude alors que le fond même de notre philosophie est que tout ce qui menace la vie dans notre pays nous regarde. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder les choses faites par les hommes politiques et les puissances économiques. C’est une responsabilité de chrétiens. C’est la responsabilité de l’Église. La réforme avait cette pensée de justice. »
L'Eglise protestante attend près de 10 000 personnes entre le 28 et le 31 octobre prochain pour célébrer la naissance du mouvement initié par le réformateur Martin Luther. En 2015, le synode a chargé les mouvements de jeunesse d’organiser cette grande célébration. Environ 150 jeunes se sont donc mobilisés pour organiser ces quatre jours, qui seront marqués par des activités culturelles, es animations, des débats bibliques et aussi des conférences sur « l’impact de la Réforme ». Dans les îles, les paroisses organiseront aussi des événements pour célébrer ce 500e anniversaire.
En attendant l'Eglise protestante a rendez-vous pour son synode du 23 au 30 juillet à Teahupo'o.

Programme
Les temps forts

28 octobre
Au stade Pater à Pirae
A partir de 14h30
16 heures : cérémonie officielle d’ouverture
18 heures : soirée culturelle : chants traditionnels

29 octobre :
Stade Fautaua à Pirae
9 heures : culte
13 heures : ouverture du tuāro'i
18h30 : soirée animations musicales culturelles

Lundi 30 octobre
Stade Fautaua et au stade Pater à Pirae et à Aorai Tini Hau
8 heures : démarrage des activités Heiva popaa-maohi-courses de pirogue
En parallèle de 5 à 13 heures : marathon de la réforme (entre Teahupo’o et Faa’a et Tautira et Pirae, 71 et 60 jeunes se relaieront pour relier les communes à raison d’un kilomètre parcouru par chaque participant).
18h30 : soirée animations musicales culturelles

31 octobre :
Stade Paper à Pirae
11 heures : cérémonie de clôture officielle

Plus d’infos
Facebook : Vivre la Réforme à Maòhinui

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