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1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté

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La quatrième journée de compétition des championnats du monde de va’a marathon s’est déroulée ce vendredi à Pirae. Tahiti a terminé en beauté en s’adjugeant 3 médailles d’or en open homme V6, vétéran femme V1 et para va’a, portant ainsi le total des médailles d’or à 10 sur un total de 15 catégories. La Polynésie française remporte largement ces 1ers championnats du monde devant la Nouvelle Zélande et l’Australie.
1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté
Le départ de la catégorie reine open homme V6 a été donné ce vendredi matin à 10H sous une pluie battante. La sélection de Tahiti, composée de l’équipe B de Shell Va’a, a pris un bon départ se plaçant d’emblée dans le peloton de tête. Au niveau du tombeau du roi Pomare, c’est la Californie qui mène la course, suivie par la Nouvelle Zélande. Tahiti est seulement à cinq mètres derrière en 3e position.
 
Au niveau de la bouée située au large d’Arue, symbolisant le début de la première « descente » avec houle favorable, c’est la Californie qui vire en tête, talonnée par la Nouvelle Zélande et Tahiti. Tahiti va alors faire parler son expérience dans cette partie « surf » en s’emparant de la tête de course. On trouve en deuxième position la Californie, la Nouvelle Zélande alors que la Nouvelle Calédonie et Hawai’i sont au combat.
 
Les pirogues doivent réaliser trois tours pour un total de 27 km. Au moment d’entamer la deuxième remontée contre le vent, Tahiti est devant mais son avance n’est pas excessive. La Calédonie est désormais au combat avec la Nouvelle Zélande, Hawai’i ayant perdu un peu de terrain. On trouve ensuite Rapa Nui et le team France, respectivement en 6e et 7e position.

1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté
Tahiti prend le large au 3e tour
 
Lors de la 2e « descente », le team Tahiti est toujours en tête, la Californie, reste au contact à une cinquantaine de mètres derrière. La Nouvelle Zélande semble bien calée en 3e position. Au moment de rentrer pour la deuxième fois dans la passe du Taaone, le team Hawai’i subit un problème de balancier et doit laisser filer la Nouvelle Calédonie, Rapa Nui et le team France, avant de pouvoir répartir.
 
Dans le dernier tour, c’est au tour de la Nouvelle Zélande de faire les frais de ces conditions climatiques difficiles, la pirogue chavire et ses occupants ne parviendront pas à aller plus loin. Même sentence pour le Canada qui ne parvient pas à terminer la course. Tahiti accélère au 3e tour et s’impose finalement avec plus de 2’ d’avance sur la Californie, arrivent ensuite la Nouvelle Calédonie, Hawai’i et Rapa Nui.

1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté
Marguerite Temaiana et Patrick Viriamu au top
 
Dans la catégorie vétéran femme, Marguerite Temaiana ne laissera aucune chance à ses adversaires en s’imposant avec plus de 4’ d’avance sur Serena Hunter des îles Cook. Ce résultat n’est pas surprenant, au vu de la 2e place au scratch obtenue par Marguerite lors du Te Aito Vahine de la semaine dernière. Marguerite offre ainsi sa 9e médaille d’or à Tahiti juste avant l’arrivée des para va’a.
 
Le multiple champion du monde de para va’a Patrick Viriamu termine lui aussi avec une très large avance sur ses poursuivants Wayne Trott et Glenn Pyne. La partie « océan » a été supprimée pour les trois dernières catégories, pour raisons de sécurité. Visiblement heureux, notre rameur para va’a de Tubuai offre sa 10e médaille d’or à Tahiti. Il avait lui aussi obtenu un excellent résultat lors du Te Aito, en terminant 6e avec les vétérans.
 
La catégorie junior femme V1 voit la victoire de la Néozélandaise Marama Elkington, la Tahitienne Tutia Tetuaapua, 4e, rate le podium suite à un chavirage. C’est la seule catégorie dans laquelle Tahiti n’a pas été récompensée par une médaille. C’est par un festival d’émotions et de couleurs que s’est achevée cette dernière journée de compétition marquée par des conditions climatiques aussi difficiles que spectaculaires. SB

1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté
Roland Tere, capitaine de la sélection V6 :
 
Ton analyse de la course ?
 
« Cela a été dur au départ, on était en train de se « chercher » puis on s’est « trouvés » aux alentours du 2e tour quand les Californiens sont revenus sur nous. On s’est relativement économisés au 1er et 2e tour, on savais qu’au 3e tour il fallait creuser l’écart pour qu’il n’y ait plus personne derrière. »
 
Vous avez pu faire valoir vos qualités dans le surf ?
 
« Voilà, on a bien surfé, bien géré. On prenait un peu d’eau, surtout à la sortie vers l’océan, c’est ce qui rendait un peu plus difficile les premières minutes dans le surf mais il a fallu faire avec, c’était pareil pour tout le monde. »
 
Satisfaits de cette médaille d’or ?
 
« C’est une grande satisfaction, surtout que cela se déroule chez nous. 1ers championnats du monde, on est premiers chez nous, cela restera longtemps dans les annales. C’est aussi quelque chose qui manquait au palmarès de Shell Va’a. On a pu réaliser ça aujourd’hui. C’est une victoire que l’on doit aussi au staff, à l’entreprise Shell et à notre patron Albert Moux. »
 
Un dernier mot ?
 
« Je remercie toute la Polynésie qui a pu nous suivre dans les médias, je remercie ma famille, celle des rameurs et je passe un coucou à mon île de Tubuai et à mes parents qui nous ont surement regardés. » Propos recueillis par SB

1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté

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1ers Championnats du monde de va’a marathon : Tahiti termine en beauté

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Japon et UE proches d'un accord de libre-échange (commissaire)

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Japon et UE proches d'un accord de libre-échange (commissaire)
Tokyo, Japon | AFP | samedi 01/07/2017 - Le Japon et l'Union européenne sont près de parvenir, après des années de négociations, à un ambitieux accord de libre-échange à contre-courant des tendances protectionnistes des Etats-Unis, a affirmé à Tokyo la commissaire européenne au Commerce.

"Nous y sommes presque", a lancé tard dans la soirée de samedi Cecilia Malmström peu avant de reprendre l'avion à l'issue de deux jours de consultations décisives menées aux côtés du commissaire à l'Agriculture Phil Hogan, dans des négociations officiellement entamées fin mars 2013.

"Je suis bien convaincue que nos dirigeants pourront s'entendre sur un projet et lui donner leur bénédiction lorsqu'il se verront le 6 juillet, en marge du sommet du G20 en Allemagne, a déclaré à quelques journalistes la commissaire suédoise. L'objectif est de parvenir à un accord final "d'ici à la fin de l'automne".

"Le projet que nous espérons conclure la semaine prochaine abolira presque tous les droits de douane entre nous et ceci représente beaucoup d'argent, des milliards en fait", a-t-elle précisé, disant espérer un triplement des exportations agricoles de l'Europe vers le Japon et une hausse d'un tiers des exportations totales vers ce pays.

- Questions 'sensibles' -

Cet ensemble à présenter dans quelques jours concernerait l'accès des produits de chacun au marché de l'autre, tandis que sur certaines questions techniques, sur la protection des investissements et le règlement des différends, Japon et Union européenne comptent prendre plus de temps après les vacances d'été, a expliqué Mme Malmström.

Les discussions achoppaient notamment sur les taxes très élevées appliquées sur les fromages importés des pays de l'Union, d'un côté, et les droits de douane imposés en Europe sur les voitures en provenance du Japon, de l'autre. Sur ces questions "sensibles" de barrières tarifaires, une entente n'est "pas encore tout à fait là", a tempéré la commissaire en réponse à une question.

Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida a de son côté décrit des pourparlers "très durs".

"Il y a eu des progrès significatifs mais il reste encore des questions importantes que les deux parties doivent régler", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il se rendrait peut-être à Bruxelles pour tenter d'y parvenir.

Un accord enverrait "un signal fort au reste du monde sur le fait que l'Union européenne et le Japon croient dans le libre-échange et pensent qu'on ne devrait pas construire des murs ou accroître le protectionnisme", a dit Mme Malmström. Elle faisait allusion à la politique du président américain Donald Trump qui consiste selon elle à dire "vous perdez et je gagne".

M. Trump a retiré cette année les Etats-Unis de l'accord transpacifique (TPP) conclu entre 12 pays.

- 'Portes closes' -

Le Jefta (Japan-EU free trade agreement) couvrirait près d'un tiers du produit intérieur brut mondial et 36,8% des échanges commerciaux. Si l'UE est le troisième client commercial du Japon, ce dernier n'arrive qu'en sixième position pour le Vieux Continent qui cherche, via cet accord, à doper ses exportations vers l'Archipel.

Contrairement au TPP ou au Ceta, l'accord entre l'UE et le Canada signé dans la douleur il y a huit mois, le Jefta a pour l'heure avancé dans l'ombre.

Mais des voix ont commencé à s'élever depuis l'intensification des pourparlers. Greenpeace, qui a rendu publiques des centaines de pages du projet, a ainsi dénoncé des négociations "derrière des portes closes". "Le Jefta va pourtant affecter la vie quotidienne de plus de 630 millions de citoyens européens et japonais", a déploré l'organisation, évoquant "une menace pour nos droits démocratiques, notre santé et l'environnement".

uh-bur/bds

© Agence France-Presse

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Turquie: un chien mélomane nouvelle star des réseaux sociaux

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Turquie: un chien mélomane nouvelle star des réseaux sociaux
Istanbul, Turquie | AFP | vendredi 30/06/2017 - Un chien errant vraisemblablement mélomane est devenu la nouvelle star des réseaux sociaux cette semaine après la diffusion d'une vidéo le montrant s'inviter sur scène pendant un concert de musique classique en Turquie.

La scène se déroule la semaine dernière près d'Izmir, dans l'ouest de la Turquie : alors que l'Orchestre de chambre de Vienne dirigé par le Suédois Ola Rudner joue la quatrième symphonie de Mendelssohn, le chien monte sur scène, l'air absorbé par les notes.

Il déambule quelques instants d'un pas de sénateur sur scène, avant de se lover aux pieds d'un violoniste qui ne parvient pas à réprimer un sourire. A cette vue, des éclats de rire fusent du public, puis des applaudissements retentissent.

La vidéo de la scène, qui s'est déroulée lors du festival international d'Izmir, s'est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux en Turquie puis dans le monde, alors que les chiens et chats des rues sont globalement traités avec respect par les Turcs.

"Le moment le plus mignon de la musique classique", a commenté sur Twitter Fazil Say, pianiste turc de renommée mondiale qui s'est produit lors du festival.

sjw/gkg/ezz/pjl

© Agence France-Presse

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Visite de courtoisie du To’ohitu de l’Académie Tahitienne – Fare Vāna’a

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Visite de courtoisie du To’ohitu de l’Académie Tahitienne – Fare Vāna’a
PAPEETE, le 01/07/2017 - Le ministre de la Culture, de l’environnement, de l’artisanat, de l’énergie et des mines, en charge de la promotion des langues et de la communication, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu, vendredi, la nouvelle directrice du Fare Vāna’a, Flora Aurima-Devatine, qui a été élue le vendredi 23 juin, en assemblée plénière, à ce poste.

Le ministre a réitéré son engagement à conduire une politique linguistique qui défend, protège et valorise les langues polynésiennes de notre pays. Cette visite de courtoisie a évidement été l’occasion, pour Madame Devatine, de présenter le nouveau bureau directeur, qui comprend les membres suivants : Etienne Chimin, nouveau chancelier, Winston Pukoki, secrétaire, Johanna Nouveau, qui reste trésorière, Mehao Huri, trésorier suppléant, Virginia Teriimana, secrétaire suppléante, et Yvette Temauri.

Les académiciens sont par ailleurs toujours aussi émus de s’adresser au ministre, portrait fidèle d’un des pères fondateurs du Fare Vāna’a.


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Hommage à Alberic Riveta

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Hommage à Alberic Riveta
PAPEETE, le 01/07/2017 - Honneurs militaires rendus à l’arrivée sur le fenua du corps d’Albéric RIVETA, chasseur parachutiste commando décédé lors de l’opération militaire Aquila au Mali.

M. René BIDAL, Haut-Commissaire de la République, était aux côtés du Président du Pays et de l’Amiral COMSUP, pour la cérémonie d’hommage qui a été rendue, vendredi soir sur la base aérienne, à Albéric RIVETA, chasseur parachutiste commando du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, décédé lors de l’opération Aquila au Mali.

Les autorités civiles et militaires qui étaient présentes ont partagé avec la famille et les proches, un moment de recueillement chargé d’émotion et de respect à ce jeune soldat polynésien, mort pour la France, auquel les honneurs militaires ont ensuite été rendus. Il est chevalier de la Légion d’Honneur et décoré de la médaille militaire.



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Mahina : attention aux méduses

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Mahina : attention aux méduses
MAHINA, le 1/07/2017 - Le Maire de la Ville de Mahina, Damas Teuira informe les usagers de la présence de méduses à la Pointe Vénus.

Les méduses seraient de retour à Mahina. Un panneau a été installé à la Pointe Vénus pour avertir les familles en cette période scolaire. D'ailleurs, une surveillance de la zone est effectuée par les sapeurs pompiers, présents sur le site tous les jours de la semaine de 9 heures à 16 heures.

Les parents et les familles sont invités à ne pas laisser les enfants sans surveillance et de prendre des précautions lors de vos sorties à la plage.

En cas de nécessité, le centre de secours de Mahina est joignable au 18 ou au 40 45 18 18, 7j/7, 24h/24h.

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Un mort sur la route ce samedi

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Un mort sur la route ce samedi
TAIARAPU, le 1/07/2017 - Accident mortel de la circulation routière à Taiarapu Ouest.

Le 01 juillet 2017 à 13h50 au PK 5.500 à Toahotu commune de Taiarapu Ouest, une conductrice circulant en direction de Teahupoo s'endort au volant de son véhicule et percute sur le bord de la chaussée un piéton effectuant un jogging.

La victime âgée de 53 ans est évacuée et décède à l’hôpital de Taravao.

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Perliculture : la nouvelle réglementation validée dans les grandes lignes

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Perliculture : la nouvelle réglementation validée dans les grandes lignes
PAPEETE, 2 juillet 2017 - Le 13 décembre dernier, l’Assemblée de la Polynésie française adoptait une loi relative à la réforme réglementaire dans le secteur de la perliculture. Saisie par un commerçant, le Conseil d’Etat a rendu une décision le 28 juin dernier dans laquelle il valide l’essentiel de la loi.

La loi relative à la réforme réglementaire dans le secteur de la perliculture sera promulguée avant le 10 juillet. Bien qu’elle ait été validée par le conseil d’Etat, 4 articles de cette loi ont été rejetés. Ainsi, les articles concernant les artisans bijoutiers ont été déclarés illégaux et seront, de ce fait, retirés de la loi.
La loi du Pays adoptée le 13 décembre dernier à l’Assemblée de la Polynésie française, relative à la réforme règlementaire dans le secteur de la perliculture, a été attaquée par la société Pearly Investissements, par une requête et deux mémoires en réplique, enregistrés les 23 janvier, 19 avril et 30 mai 2017, au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat.

Par décision du 28 juin dernier, le Conseil d’Etat précise que les articles LP 73, ainsi que les articles LP 109, LP 110 et LP 116 en tant qu’ils s’appliquent aux détaillants bijoutiers de produits perliers, sont déclarés illégaux et ne peuvent être promulgués.
La Polynésie française prend acte de cette décision, comme l’a expliqué Tearii Alpha, ministre en charge du développement des ressources primaires, ce vendredi lors d’une conférence de presse. Cette décision de Paris ne fait cependant pas obstacle à la promulgation de la loi du Pays pour les parties qui ne sont pas annulées. La promulgation interviendra dans les 10 prochains jours et le Gouvernement prendra rapidement les arrêtés en Conseil des ministres pour permettre sa mise en œuvre dans le courant du mois de juillet.

A la demande du maire de Papeete, une autre loi devra réglementer les ventes à la sauvette autour du marché, le démarchage organisé sur un produit de qualité. Comme l’a indiqué vendredi le ministre, le Pays ne souhaite pas fermer l’activité des artisans bijoutiers mais cherche à organiser le secteur de la perle au niveau local. L’idée n’est pas d’arrêter la libre organisation du commerce mais de donner quelques règles d’organisation pour que ce produit ne soit pas bradé "aux bords des routes" en Polynésie. Le pays souhaite encourager les professionnels de la perliculture à se réorganiser.
L’objectif principal de la réglementation nouvelle est de trouver les moyens de revaloriser l’image et de remonter le cours moyen de la perle de culture de Tahiti, d’aller vers une meilleure professionnalisation et organisation interne du secteur, gage de réussite de la profession, avec également la mise en place de nouvelles règles de gestion de la ressource, et notamment, la création d’un quota de production global ramené au niveau individuel, sur la base notamment de normes environnementales et sanitaires, de bonnes pratiques de production et de commercialisation.

Tearii Alpha, Ministre du développement des ressources primaires
"Il ne faut pas s’alarmer lorsque le Conseil d’Etat retoque une partie des lois de Pays qui sont proposées par la Polynésie. A propos de loi de réorganisation de la filière perlicole, c’est une loi de Pays avec plusieurs dizaines d’articles qui ont été adoptés par l’Assemblée de Polynésie. La partie contestée ne concernait que les artisans bijoutiers, donc une partie de la filière qui utilise le produit pour une commercialisation essentiellement locale. Tout l’esprit de la loi était de maîtriser la traçabilité du nucléus jusqu’à la perle produite pour l’export. Cette loi, qui sera promulguée dans les prochains jours, était attendue par les producteurs et les négociants avec des simplifications dans le processus d’export, notamment la maîtrise de la couche nacrière qui n’est plus une obligation à l’export mais, surtout, une traçabilité entre la quantité de nucléus vendu aux fermiers et un droit à produire par hectares d’exploitation perlicole. Ensuite, les négociants auront une obligation de transparence dans les stocks de perles achetées par les négociants. Nous sommes satisfaits que cette loi de Pays n’ait pas été retoquée dans sa globalité puisque c’est le fruit de plusieurs mois de travail. A partir de la notification officielle de la décision du Conseil d’Etat, nous allons préparer les arrêtés d’application et les soumettre à l’adoption du Conseil des ministres courant juillet. Nous organiserons alors un grand plan de vulgarisation de cette loi ainsi que des visites dans les îles perlicoles pour expliquer le nouvel esprit de l’organisation de cette filière. L’objectif est de laisser les professionnels se charger de la commercialisation et de la promotion du produit. Il nous faut juste chercher à organiser les lagons pour éviter une surcharge des lagons puisque tout le monde a accepté la mise en place de quotas, de surface maximum par lagon, par archipel, pour éviter une catastrophe environnementale".

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En Afrique du Sud, une grand-mère marathonienne de 85 ans affole les chronos

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En Afrique du Sud, une grand-mère marathonienne de 85 ans affole les chronos
Johannesburg, Afrique du Sud | AFP | lundi 02/07/2017 - D'une foulée alerte, casquette vissée sur d'impeccables cheveux blancs, Deirdre Larkin s'élance pour 8 kilomètres d'entraînement dans les faubourgs de Johannesburg. A 85 ans, cette ex-pianiste de concert venue sur le tard à la course à pied boucle le semi-marathon en à peine deux heures.
"Avant mes 78 ans, la dernière fois que j'avais couru, c'était au lycée et j'étais vraiment nulle", raconte-t-elle à l'AFP devant les 500 médailles qui recouvrent le mur d'une petite pièce exclusivement dédiée à ses exploits sportifs.
A côté des distinctions, quelques coupures de presse et des diplômes glanés dans diverses courses confirment la notoriété naissante de cette grand-mère marathonienne. Selfies avec des enfants, encouragements d'autres coureurs: Deirdre est devenue une attraction des courses sur lesquelles elle s'aligne.
"Les gens, quand ils me doublent - car il y en a quand même beaucoup qui me doublent - me saluent! Ils me disent +hé, c'est vous qu'on a vue à la télévision+. Mais on ne parle pas longtemps car on doit garder notre souffle", a expliqué Deirdre Larkin à l'AFP après un 10 km couru à Pretoria début juin.
"C'est très inspirant de voir quelqu'un de si vieux courir comme ça. J'espère courir et être en forme jusqu'à mes 90 ans!", s'amuse Andisiwe Matshoba, un trentenaire qui a disputé la même course. 
Rien ne prédestinait pourtant cette pianiste britannique, arrivée en Afrique du Sud en 1970, à collectionner les breloques.
Au début des années 2000, son médecin lui diagnostique de l'ostéoporose contre laquelle médicaments, injections et même yoga n'ont aucun effet.
 

- Routine d'athlète -

 
En 2010, un de ses quatre enfants revient brièvement vivre avec elle dans sa maison de Randburg, un quartier des classes moyennes de Johannesburg.
"Mon fils courait trois fois par semaine. Je me suis dit que j'allais l'accompagner. Au début, je courais trois foulées et je m'arrêtais pour marcher trois pas", se souvient-elle. 
En sept ans, ses progrès sont fulgurants: en avril dernier, elle a même été invitée à une course à Genève, "un merveilleux souvenir avec 10 km le long du lac Léman".
Il faut dire que Deirdre s'impose une routine digne d'un athlète de haut niveau: pas de sucre, pas de sel, pas de café et un réveil chaque matin à 5h pour aller s'entraîner.
Résultat, elle a bouclé l'an dernier 65 courses dont plusieurs semi-marathons. Avec à la clé un record du monde dans la catégorie des plus de 80 ans sur les 21 kilomètres, en 2h05. 
"A chaque fois que je finis une course, je n'arrive pas à croire que je l'ai fait. Mais le lendemain, mon corps est là pour me le rappeler!", assure Deirdre Larkin, l'oeil pétillant. 
"Mon sang circule plus vite dans mes veines, je sens tous mes muscles, je ne pouvais pas imaginer que j'en avais autant. Je me sens en vie, j'ai bien plus d'énergie", poursuit-elle d'une voix aussi rapide que sa foulée.
Une fois la matinée terminée, Deirdre ne fait pas la sieste pour autant. Tous les après-midis, elle se rend au volant de sa petite voiture jaune dans un lycée privé du nord de la ville pour donner des cours de piano.
 

- 'L'âge n'est qu'un chiffre' -

 
Toujours chaussée de ses Nike rose et bleues, elle a à peine troqué son short pour un pantalon qu'on la retrouve, baguette à la main, battant la mesure aux côtés d'une élève. Directive, elle ne laisse passer aucune erreur mais sait féliciter son élève du jour pour ses progrès.
"Après les leçons, je suis épuisée. Mais quand je vois Deirdre, cela me rappelle que je peux accomplir ce que je veux dans la vie, car elle défie le destin", s'enthousiasme son élève Vuyo Tshwele, 17 ans, entre deux gammes.
"C'est une sacrée inspiration pour moi, ça prouve que l'âge n'est qu'un chiffre. La plupart des gens pensent qu'ils sont trop vieux pour faire plein de choses et elle, à 85 ans, elle court plus vite que des gens de mon âge", ajoute l'adolescente.
Au total, une trentaine d'élèves passent chaque semaine devant ses yeux experts pour améliorer leurs arpèges.
En septembre, Deirdre Larkin fêtera ses 86 ans. Pas question pour autant d'envisager de ralentir la cadence.
"Je peux imaginer une vie sans courir. Mais ce serait comme une mort lente. Je continuerai de courir tant que je le pourrai. Même sur une seule jambe, je suis sûre que je pourrai y arriver".

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Pékin furieux après une "provocation" des Etats-Unis en mer

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Pékin furieux après une
Pékin, Chine | AFP | lundi 02/07/2017 - Les présidents chinois et américain se sont parlés lundi au téléphone, dans un climat tendu par le passage quelques heures plus tôt d'un navire de guerre des Etats-Unis près d'une île contrôlée par Pékin en mer de Chine méridionale.
Xi Jinping et Donald Trump ont évoqué la dénucléarisation de la Corée du Nord, l'amélioration des liens commerciaux, mais pas cet incident maritime, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Les relations bilatérales sino-américaines s'étaient réchauffées depuis une rencontre entre les deux dirigeants en avril. Mais elles ont viré à l'aigre ces derniers jours suite à plusieurs initiatives de Washington qui ont provoqué la colère de Pékin.
Après une manoeuvre maritime réalisée dimanche par l'US Navy, le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé "une grave provocation politique et militaire". 
Le USS Stethem s'est approché à moins de 12 milles nautiques de l'île Triton (appelée "Zhongjian" par Pékin) dans l'archipel des Paracels, contestant de facto la souveraineté chinoise sur ce territoire également revendiqué par le Vietnam. L'île est administrée par la Chine depuis plusieurs décennies.
"La partie chinoise appelle avec force la partie américaine à cesser immédiatement ce genre d'opérations provocatrices qui violent la souveraineté et menacent la sécurité de la Chine", a réagi le porte-parole de la diplomatie chinoise Lu Kang.
La Chine continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre sa souveraineté et sa sécurité nationales, a-t-il ajouté.
Il s'agissait de la deuxième opération américaine destinée à contester les revendications de Pékin dans cette zone maritime depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. La première avait eu lieu le 25 mai, dans l'archipel des Spratleys plus au sud.
 

- 'Facteurs négatifs' -

 
Le geste de Washington, juste avant la conversation téléphonique Trump-Xi prévue à l'avance, semble confirmer le raidissement des relations entre les deux puissances, après les efforts de rapprochement exprimés en avril lors du sommet de Mar-a-Lago en Floride entre les deux hommes.
L'administration américaine a donné jeudi son feu vert à la vente de 1,1 milliard d'euros d'armes à Taïwan, que la Chine considère comme une de ses provinces et n'a pas renoncé à reconquérir.
Une décision que Xi Jinping a évoqué lundi lors de sa conversation avec Donald Trump, déplorant que la relation bilatérale était désormais assombrie par des "facteurs négatifs", selon un communiqué de la diplomatie chinoise.
Washington avait également annoncé jeudi des sanctions contre une banque chinoise, la Bank of Dandong, accusée d'avoir facilité des transactions au profit d'entreprises liées au développement de missiles balistiques nord-coréens. 
Jeudi toujours, le département d'Etat américain avait fait part de son inquiétude pour le respect des libertés à Hong Kong, 20 ans après la rétrocession de la ville à la Chine. 
La diplomatie américaine a également placé la semaine dernière la Chine sur sa liste noire du trafic d'êtres humains, au même rang que la Syrie, la Corée du Nord ou le Venezuela.
 

- Une zone disputée -

 
Quelques heures après la manoeuvre américaine en mer de Chine méridionale, M. Trump s'est entretenu séparémment avec le président chinois et le Premier ministre japonais Shinzo Abe --deux conversations dont l'organisation était déjà prévue.
"Le président Trump a évoqué la menace croissante posée par le programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord" lors de son appel avec M. Xi, a précisé la Maison Blanche.
Le président américain, qui avait violemment critiqué la Chine durant sa campagne électorale, a également "réitéré sa détermination à obtenir des relations commerciales plus équilibrées avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis", selon la même source.
Le communiqué de la Maison Blanche ne fait aucune mention du navire de guerre américain, mais précise que les deux hommes se rencontreront lors du sommet du G20 organisé à Hambourg (Allemagne) cette semaine.
Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et administre plusieurs îles de la zone. Des pays riverains (le Vietnam et les Philippines notamment) ont des revendications rivales et contrôlent également plusieurs îlots et récifs dans cette zone stratégique pour le commerce mondial.
La Chine est soupçonnée par Washington de chercher à établir par la force ses revendications, en construisant des installations militaires dans les archipels des Paracels et Spratleys. 

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N-Calédonie : un lycéen agresse son professeur au couteau en plein cours

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N-Calédonie : un lycéen agresse son professeur au couteau en plein cours
Nouméa, France | AFP | lundi 02/07/2017 - Un élève de 16 ans a agressé au couteau son professeur de mathématiques, le blessant à une cuisse, lors d'un cours dans un lycée professionnel de Nouméa, a-t-on appris lundi auprès du proviseur, confirmant une information du quotidien Les nouvelles calédoniennes.
Les faits se sont produits vendredi alors que l'enseignant reprochait à cet élève en CAP de menuiserie de ne pas travailler et inscrivait un mot dans son cahier de correspondance pour en informer ses parents.
"L'élève est sorti puis est revenu quelques minutes après en furie, en brandissant un petit couteau à steak. Il a agressé le professeur, qui a été blessé légèrement à la cuisse", a déclaré à l'AFP Michel Lehouillier, proviseur de cet établissement de 850 élèves, situé dans un quartier sensible. Il a précisé que l'auteur des violences était "un élève plutôt bon dont le geste apparaît complètement inattendu et imprévisible".
"L'équipe enseignante et les élèves qui ont assisté à la scène sont en état de choc. Une cellule psychologique a été mise en place", a également indiqué M.Lehouillier. Lundi, le vice-recteur de Nouvelle-Calédonie s'est rendu dans l'établissement et s'est entretenu avec les enseignants.
Une intersyndicale, regroupant toutes les organisations représentatives de l'enseignement, a annoncé une action le 10 juillet sous la forme d'une journée de grève ou d'un débrayage, dans les établissements professionnels.
Jointe au téléphone par l'AFP, Fabienne Kadooka de la SFA-CGC a dénoncé "des agressions de plus en plus violentes signalées en particulier dans les sections professionnelles".

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Comment choisir les activités pour ses enfants pendant les vacances

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Comment choisir les activités pour ses enfants pendant les vacances
PAPEETE, le 3 juillet 2017. C'est parti pour cinq semaines de congés pour les enfants, entre centres de vacances ou activités en famille, voici quelques idées pour occuper les plus jeunes et quelques astuces pour ne pas voir son budget flamber.

Des activités gratuites ou presque
Comment choisir les activités pour ses enfants pendant les vacances
Pour les bourses plus modestes, de nombreuses activités gratuites peuvent aussi être mises en place pour vos enfants. Hormis les journées à la plage ou les randonnées en forêt, voici quelques idées qui rendront le sourire à votre portefeuille.

A la recherche d'un trésor
Si votre enfant est curieux ou à l'âme d'un Indiana Jones, partez à la recherche des trésors cachés en Polynésie. Pour les débusquer, pas besoin de boussole, mais un smartphone équipé d'un GPS sera indispensable. Devenez ainsi membre de la communauté internet des « géocacheurs » qui planquent des objets un peu partout dans le monde pour qu’ils soient recherchés par d’autres joueurs.
Envie de tester ? Prenez votre téléphone pour accéder à l’une des applications de « geocaching » (www.geocaching.com, www.mides.fr), repérez le trésor le plus proche de chez vous et analysez les indices.
En Polynésie, des trésors se cachent aux Jardins de Paofai, au cimetière de l'Uranie, à la croix de la Mission, dans la vallée de Fautaua, aux jardins de Vaipahi... Les géocaches permettent ainsi de découvrir ou redécouvrir des nouveaux lieux. Cherchez des géocaches est une activité idéale à pratiquer en famille.

Des livres à dévorer
De nombreux livres, bandes dessinées, romans et ouvrages jeunesse seront à disposition de vos enfants aux médiathèques de Papeete et de Paea et à la bibliothèque de Nuku Hiva.

Jardinez !
Jardiner est une occasion pour apprendre comment semer ou planter, mais c'est aussi l'occasion d'observer la petite faune, une activité qui fascine les plus jeunes. Suivez avec eux le parcours des fourmis et profitez-en pour leur expliquer le fonctionnement des fourmilières. Hissez-les sur vos épaules afin qu’ils accrochent quelques nichoirs accueillants pour les oiseaux.
Confiez-leur un mini-espace, où ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Un mètre carré au jardin, ou un grand pot sur le balcon pour ceux qui n'ont pas de jardin.

Des idées sur le web
N'hésitez pas à taper les mots "activités gratuites pour enfants" dans un moteur de recherche sur internet. De nombreux sites proposent des idées d'activités selon les tranches d'âge des enfants.

Jardins de Paofai
Il y a des classiques qui font toujours plaisir aux enfants, les jardins de Paofai en font partie.

Une journée dans les arbres
Comment choisir les activités pour ses enfants pendant les vacances
Au Rainbow Park à Pirae
En haut de la route du Belvédère à Pirae, Manutea vous accueille au Rainbow Park. Prévoyez d'y passer une bonne partie de la journée. Les plus petits pourront découvrir de nombreux animaux (lapins, chèvres, paons, chevaux…). Depuis avril, plusieurs parcours d'accrobranche ont été installés et sont accessibles à partir de 3 ans.
Tout a été prévu pour passer une bonne journée en famille. Il y a des tables et des barbecues sont à disposition, avec de quoi les allumer. En revanche, il n'y a pas de buvette sur place, alors apportez votre pique-nique.

Pratique
Sur la route du Belvédère, à Pirae
Heures d'ouverture : de 10 à 17 heures.
Il est préférable d'appeler à l'avance surtout si vous souhaitez un emplacement privilégié
Facebook : Rainbow Park Tahiti

Au Tiki Parc Moorea !
Le Tiki Parc Moorea propose plusieurs parcours d'accrobranches. Un parcours est ouvert pour les enfants de 3 à 7 ans. C'est la piste Tamarii. Les petits aventuriers pourront faire comme les grands et s'équiper d'un petit baudrier. Les parents pourront suivre à côté tout au long du parcours.
Trois autres parcours s'adressent aux plus grands : iti, nui et aito. Le parcours iti propose, entre autres, deux tyroliennes de 40 mètres. Le parcours Nui est équipé de deux tyroliennes de plus de 100 mètres. De quoi se donner des frissons. Le parcours aito s'adresse aux plus sportifs qui devront s'aider de leur force pour évoluer dans le parcours.


Pratique
Sur la route des ananas à Moorea, près du ranch Opunohu.
Ouvert de 8 à 15 heures
Téléphone : 89 40 00 39
Facebook : Tiki Parc Moorea
Réservations conseillées


Les activités de la Maison de la culture
La Maison de la Culture donne rendez-vous aux enfants de 3 à 15 ans du 3 au 21 juillet. Il reste encore des places. Voici un zoom sur les nouvelles activités proposées pour ces vacances.

Tressage (Les trois semaines) avec Marie Ruaud
De 9 à 11 ans
Un atelier dans lequel les enfants apprendront à fabriquer divers objets grâce au tressage.

Autour du mouvement et du son (Les trois semaines) avec Sylvie Urban
De 6 à 9 ans
Afin de permettre à l’enfant d’exprimer sa sensibilité par les sons, les mouvements, la relaxation et de petites mises en scène. Cet atelier est très tourné vers la musique, les enfants auront accès à quantité d’instruments venus de tous pays.

Fabrication de jeux et maquettes en bois (Semaines 2 et 3) avec Lutin des îles
De 7 à 10 ans et à partir de 11 ans
Un atelier qui parlera aux enfants qui aiment construire des objets de leurs mains : Au programme et selon les âges, fabrication d’un parcours de billes, d’une pirogue à voile traditionnelle et d’un terrain de beach soccer miniature.

Tarifs :
5 680 Fcfp la semaine pour 1 atelier / 4 540 Fcfp le 2e enfant dans le même atelier pour 4 jours + 600 Fcfp pour le déjeuner par jour
7 100 Fcfp la semaine pour 1 atelier / 5 675 Fcfp le 2e enfant dans le même atelier pour 5 jours + 600 Fcfp pour le déjeuner par jour

Renseignements au 40 544 536 / karen.tangue@maisondelaculture.pf
Légende (ateliers créatifs, éveil musical…)
La Maison de la culture propose de nombreux ateliers variés pendant ces vacances

Centre de vacances : les aides pour vos enfants
Les vacances ont commencé mais il est encore temps d'inscrire vos enfants dans un centre de vacances. Quelles sont les démarches à effectuer pour obtenir des aides ? Nos explications.

Les aides de la CPS
La CPS accorde des bourses et demi-bourses de vacances aux enfants de familles relevant du Régime des salariés bénéficiaires du complément familial désirant participer aux différentes activités de plein air : centres de vacances avec hébergement (camp/colonie), centres de loisirs sans hébergement (CLSH). Attention dans ce cas, la prise en charge est limitée aux périodes de vacances scolaires d’au moins deux semaines arrêtées selon le calendrier scolaire officiel.
La CPS verse ainsi par enfant par jour pour un centre de vacances avec hébergement 2 000 Fcfp et 1 500 Fcfp pour un CLSH. Pour une demi-bourse, ces sommes sont divisées par deux (voir tableau ci-contre).

Régime des non-salariés et RST
Pour les enfants dont les parents sont au régime des non-salariés ou au Régime de solidarité territorial, il existe une aide de 2000 Fcfp pour un centre de vacances avec hébergement et de 1 500 par jour pour un CLSH.
Attention si vous êtes au RST, vérifiez bien que vos droits sont ouverts sinon l'inscription de votre enfant ne sera pas prise en charge.
Il existe aussi des aides pour le transport aérien si nécessaire.

Les inscriptions
Que vous soyez au RNS, au RST ou au RGS, il faut vous adresser directement au centre de vacances pour vous inscrire. Vous n'avez pas à vous adresser à la CPS ou à la Direction des affaires sociales (ci-dessous, vous trouverez la liste des organismes agréés par la Direction de la Jeunesse et des sports).
L'organisme transmettra directement à la CPS ou à la Direction des affaires sociales afin d'en obtenir la prise en charge.


Quels organismes ?
Pour que 'l'inscription de votre enfant soit prise en charge, il faut que le centre de vacances soit organisé par un organisme qui a été agréé. Nous avons listé ci-contre les principaux organisateurs de centre. Vous trouverez également sur notre site internet la liste complète des centres de vacances organisés et les dates. A noter qu'il n'y a pas d'aide pour les colonies organisées à l'étranger.

Quel âge ?
Les centres de vacances accueillent les enfants à partir de l'âge de 3 ans.


Télécharger la liste des centres de vacances agréés

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Centre de vacances : les aides pour vos enfants

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Centre de vacances : les aides pour vos enfants
PAPEETE, le 3 juillet 2017. Les vacances ont commencé mais il est encore temps d'inscrire vos enfants dans un centre de vacances. Quelles sont les démarches à effectuer ? Quelles aides existent ? Nos explications.

Les aides de la CPS
La CPS accorde des bourses et demi-bourses de vacances aux enfants de familles relevant du Régime des salariés bénéficiaires du complément familial désirant participer aux différentes activités de plein air : centres de vacances avec hébergement (camp/colonie), centres de loisirs sans hébergement (CLSH). Attention dans ce cas, la prise en charge est limitée aux périodes de vacances scolaires d’au moins deux semaines arrêtées selon le calendrier scolaire officiel.
La CPS verse ainsi par enfant par jour pour un centre de vacances avec hébergement 2 000 Fcfp et 1 500 Fcfp pour un CLSH. Pour une demi-bourse, ces sommes sont divisées par deux (voir tableau ci-contre).

Régime des non-salariés et RST
Pour les enfants dont les parents sont au régime des non-salariés ou au Régime de solidarité territorial, il existe une aide de 2000 Fcfp pour un centre de vacances avec hébergement et de 1 500 par jour pour un CLSH.
Attention si vous êtes au RST, vérifiez bien que vos droits sont ouverts sinon l'inscription de votre enfant ne sera pas prise en charge.
Il existe aussi des aides pour le transport aérien si nécessaire.

Les inscriptions
Que vous soyez au RNS, au RST ou au RGS, il faut vous adresser directement au centre de vacances pour vous inscrire. Vous n'avez pas à vous adresser à la CPS ou à la Direction des affaires sociales (ci-dessous, vous trouverez la liste des organismes agréés par la Direction de la Jeunesse et des sports).
L'organisme transmettra directement à la CPS ou à la Direction des affaires sociales afin d'en obtenir la prise en charge.


Quels organismes ?
Pour que l'inscription de votre enfant soit prise en charge, il faut que le centre de vacances soit organisé par un organisme qui a été agréé. Nous avons listé ci-contre les principaux organisateurs de centre. Vous trouverez également sur notre site internet la liste complète des centres de vacances organisés et les dates. A noter qu'il n'y a pas d'aide pour les colonies organisées à l'étranger.

Quel âge ?
Les centres de vacances accueillent les enfants à partir de l'âge de 3 ans.

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Centre de vacances : les aides pour vos enfants
Des aides particulières existent aussi pour les enfants placés sous assistance éducative.

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Concours de la catégorie A de la fonction publique communale : les inscriptions sont ouvertes

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Concours de la catégorie A de la fonction publique communale : les inscriptions sont ouvertes
PAPEETE, le 3 juillet 2017. Les inscriptions au concours de la catégorie A de la fonction publique communale, en interne et externe, sont officiellement ouvertes depuis ce lundi.

Depuis ce lundi, vous pouvez soit vous rendre au Centre de gestion et de formation (CGF) pour retirer un dossier, soit vous préinscrire en vous rendant sur le site du CGF (www.cgf.pf dans la rubrique « Les concours / Examens professionnels ».

Pour le retrait d’un dossier, le CGF vous accueillera de 7h30 à 11h30 jusqu’au 24 juillet. La date limite d’envoi postal est fixée au lundi 31 juillet à 12 heures. Les épreuves d’admissibilité (écrits) sont prévues le mercredi 20 septembre uniquement sur Tahiti.

Les épreuves orales d'admission se dérouleront à partir du 18 décembre.

Peuvent prétendre au concours les agents ayant effectué, au minimum, quatre ans de service dans une fonction publique (en interne) ou les personnes titulaires d’une licence ou d’un diplôme équivalent (en externe).

Les candidats disposeront dans une notice explicative disponible sur le site internet du CGF, de toute information nécessaire sur les conditions d'inscription au concours, les modalités pratiques de son déroulement et la nature et le programme des épreuves.

Le CGF se situe à Mama’o – Papeete, avenue Georges Clémenceau, dans l’immeuble Ia Orana, 3e étage (au-dessus de la Clinique Mama’o).


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Véronique Fournier et son Îlot bulles

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Véronique Fournier et son Îlot bulles
PAPEETE, 3 juillet 2017 - Chez Véronique Fournier, entreprendre est un état d’esprit et une façon de vivre. Après avoir géré un commerce d’articles de mode, elle a créé L’îlot Bulles, une entreprise de savonnerie artisanale. Et elle s’éclate !

Quand on parvient à allier passion et travail alors la vie semble simplifiée. Véronique Fournier a trouvé sa passion et en a fait son travail ! Cette ancienne gérante d’un commerce d’articles de mode s’est lancée dans la création et la fabrication de savons artisanaux il y a quatre ans. Tout a commencé par le besoin de soulager son mari qui avait des problèmes de peaux, puis la distribution de savons s’est élargie aux amis, aux proches et est rapidement devenu une petite fabrique. L’îlot Bulles est aujourd’hui une société qui a fidélisé de nombreux clients. "Faire un savon est très facile mais stabiliser la recette, avoir un produit qui mousse, qui hydrate et qui soit bien dur, c’est beaucoup de travail", explique-t-elle. Elle a donc passé plusieurs années à essayer des recettes, faires des tests, jusqu’à trouver le mélange idéal. "Chaque huile a ses propriétés, il faut les connaitre et savoir doser".

Frangipanier, coco, ananas, tiare, tamanu… Sa gamme de base se compose d’une quinzaine de savons aux parfums et aux propriétés différentes. Un petit nouveau vient d’entrer dans sa vitrine : le savon à la bière. Cette création a eu un succès fou sur le salon Made in fenua et Véronique a remporté le Fenua d’argent. Ce prix lui a permis d’obtenir une aide financière pour faire de la publicité, et il lui a surtout apporté une grande notoriété. Une telle récompense est aussi un gage de qualité pour les clients. Recevoir le Fenua d’argent a encouragé Véronique à faire encore mieux et à continuer d’innover.

Véronique Fournier et son Îlot bulles
Quand elle lance L’îlot Bulles en 2014, elle sait qu’elle prend un risque et son entourage n’y croit pas vraiment. Mais entreprendre est dans la culture familiale : "Nous sommes trois enfants et nous avons tous les trois créé notre entreprise. Ça doit venir de notre mère ! Elle était fonctionnaire d’État mais aimait monter des sociétés et prendre des risques". Et puis c’est le bon moment estime-t-elle. Ses deux grands enfants sont partis, elle est seule avec son mari et donc libre de pouvoir tenter l’aventure : "Il était temps de me reconvertir dans un métier qui me passionnait !"

Pendant plusieurs années, la vie du foyer est assurée par le salaire de son mari car si les savons plaisent, les clients sont encore trop peu nombreux. Aujourd’hui, la savonnerie artisanale marche de mieux en mieux et Véronique parvient enfin à faire quelques bénéfices. Elle aime tellement voir ses clients satisfaits et certains soulagés de problèmes de peau, qu’elle n’envisage pas un instant de faire autre chose. "Financièrement c’est parfois difficile mais je n’ai jamais eu envie d’arrêter. J’ai confiance dans mes produits. Entreprendre demande beaucoup de patience, les résultats ne sont pas immédiats. Mais c’est aussi la liberté, l’indépendance. On fait nos propres choix et tout est possible. Et je m’éclate !"

Sa gamme s’est considérablement élargie : désormais elle propose aussi des shampoings solides, de la lessive, du déodorant, des "chantilly" de beurre de karité, et elle travaille actuellement sur une recette de dentifrice. "J’ai plein d’idées et je veux faire encore plein de choses !"

Un village artisanal pour le Heiva i Tahiti

Du 6 au 22 juillet, la CCISM en partenariat avec la Maison de la culture propose aux visiteurs la troisième édition du Village Heiva i Tahiti. Une dizaine d’exposants seront présents durant les soirées du Heiva i Tahiti, sur la place To’ata. Des animations sont également prévues avec des ateliers de tressage, de fabrication de couronnes, une initiation à la fabrication de tapa, des concerts… Véronique Fournier présentera les produits de L’îlot Bulles dont deux nouveautés : le savon « Piña colada », spécial « été à Tahiti » au parfum coco, ananas, coloré au curcuma et les lotions barres au beurre de karité, parfum ananas. Un village où il fera bon flâner pour profiter de la douceur des soirées, que vous alliez ou non assister au concours de chant et de danse.

• Les 6, 7, 8, 13, 14, 15, 19, 21 et 22 juillet, de 16 h 30 à 22 heures, place To’ata.

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Food and Cooklab Tahiti : les ateliers "conserves" sont lancés

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Food and Cooklab Tahiti : les ateliers
PAPEETE, 3 juillet 2017 - Audrey Lachaud est à l'initiative de Food and Cooklab Tahiti. Un projet qui vise à diffuser des techniques de conservation et de transformation mais aussi à mettre en lumière les exploitants agricoles grâce au tourisme. Les bases de cette initiative sociale et solidaire ont été posées.

"Je suis partie des producteurs", indique Audrey Lachaud à propos de son initiative Food and Cooklab Tahiti, "j'ai cherché à évaluer leurs besoins, à voir comment valoriser leurs produits, comment mettre en place une activité à valeur ajoutée sans perdre de vue les aspects sociaux et solidaires". Des aspects qui lui sont chers.

Fille d'agricultrice, Audrey Lachaud a toujours vu ses parents faire de la conserve de fruits, légumes mais aussi de viande comme le canard. "Je viens du sud-ouest", précise-t-elle. En Polynésie où elle est désormais installée, elle a été étonnée de ne pas trouver trace de ces techniques. "C'est pourtant un bon moyen de faire durer dans le temps des produits de qualité et de manger des produits frais toute l'année", insiste-t-elle : "une étude du ministère de l’agriculture en France a montré que sur 21 000 exploitations qui faisaient de la transformation, la moitié doublait son chiffre d’affaires avec cette activité."

Audrey Lachaud a d'abord imaginé un projet de conserverie mobile, elle monté La Ruche qui dit oui! (voir encadré) et a finalement donné naissance au Food and Cooklab Tahiti. Un projet qui entend diffuser des techniques de conserverie, mettre à disposition un espace commun où réaliser ses conserves et faire connaître le savoir et savoir-faire des exploitants agricoles qui le souhaitent en proposant des offres touristiques culinaires.

Pour pouvoir diffuser les techniques de conserverie, Audrey Lachaud a pris du temps pour les maîtriser. Elle a suivi une formation délivrée par le centre technique de la conservation des produits agricoles (CTCPA) de Auch (France). Elle a animé un premier atelier le 5 juin pour commencer à tester son offre auprès des exploitants. "Avant d'aménager un espace dédié, de l'équiper avec des outils appropriés et coûteux, je vérifie que la demande est bien là."

En parallèle, elle a terrain pour accueillir son espace de transformation et conservation. "Il est situé sur la route des ananas à Moorea, non loin du lycée agricole. On va y aménager un container qui sera ouvert aux exploitants pour faire de la conserve, des produits secs ou fumés. L'idée est de valoriser les fruits et légumes mais aussi la viande comme le cochon, le poisson, les plats. Certains supportent très bien la conserve et gardent toute leur saveur comme le pua chou." La structure n'existe pas encore, elle est à l'étude. Un architecte planche sur le projet.

Revenus supplémentaires
Food and Cooklab Tahiti : les ateliers
Audrey Lachaud va en plus apporter une dimension touristique à son projet. "Du tourisme culinaire", précise-t-elle. "L’idée ne sera pas de donner des cours de cuisine dans un endroit informel mais de vivre une expérience avec des gens doués pour ça, des gens qui ont envie de partager ce qu’ils font. J’imagine une rencontre avec les producteurs, les produits. Il faudra dans tous les cas une connexion directe avec les producteurs."

Autant d'activités qui devraient apporter un revenu supplémentaire aux personnes volontaires et impliquées. "Pour l’instant on en est à valider les prototypes, on va faire des premiers tests d’expériences culinaires touristiques dans les semaines qui viennent."

Le projet Food and Cooklab s'inscrit dans l'esprit de projets collaboratifs. Il entend formaliser des modèles de structures et projets diffusables ailleurs en Polynésie mais aussi dans d'autres territoires tropicaux. À terme Audrey Lachaud, veut mettre en place une plateforme pour partager les expériences et donner des idées à d’autres producteurs du Pacifique notamment.

Contacts
Facebook : Food and Cooklab Tahiti

350 clients à la Ruche qui dit oui!

La ruche qui dit oui ! à Tahiti a organisé sa première vente le 1er avril 2016. Depuis, les producteurs (ils sont onze à proposer des fruits et légumes, du fromage, des viennoiseries, du pain…) livrent les consommateurs (350 personnes ont déjà commandé) tous les vendredis après-midi au parc Paofai. Derrière ce projet se cache : Maheata hutia, technicienne agricole et Audrey Lachaud, professeure d'éducation socioculturelle.
manuatefenua@gmail.com
Tél.: 87 21 46 00
Facebook : La ruche qui dit oui, à Tahiti


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Concours de pêche à Huahine

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Concours de pêche à Huahine
HUAHINE, le 3 juillet 2017. Un concours de pêche a eu lieu samedi à Huahine dans le lagon. Il y avait 15 inscrits le matin à 8 heures et 9 participants à la fin du concours à 16 heures.

Le premier prix avec 21,95 kg a été remporté par Gérard Panai de Parea. Le deuxième prix avec 16,45 kg a été gagné par Vaiti Flohr de Parea. Enfin, c'est Jean-Marc Noho de Fitii qui a remporté le troisième prix avec 16,25 kg.




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Association 193 : 53 053 signatures pour un référendum local

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Association 193 : 53 053 signatures pour un référendum local
PAPEETE, le 3 juillet 2017. L'association 193 a annoncé qu'elle comptait 53 053 signatures à sa pétition pour demander un référendum local.

A l'occasion de la commémoration des 51 ans du 1er essai nucléaire en Polynésie française le 2 juillet 1966, l'association 193 a organisé une marche pacifique à la presqu'île. Jeudi, les membres de l'association étaient à Tautira. Vendredi, ils se sont rendus à Taravao avant de prendre la direction de Teahupo'o samedi. Dimanche matin, une messe à l'intention des "malades et défunts liés aux essais nucléaires à la paroisse Christ-Roi de Pamatai Faa'a" était organisée.

Dimanche soir, l'association 193 a assisté à la commémoration des 51 ans du 1er essai nucléaire en Polynésie française. A cette occasion, elle a souligné qu'elle comptait 53 053 signatures à sa pétition pour demander un référendum local.
Le 2 juillet 1966, la Polynésie entrait dans l’ère nucléaire avec le premier essai Aldébaran tiré depuis Moruroa. Cinquante ans après, l'association 193 demande un référendum sur les essais nucléaires pour provoquer un débat sur la question.

Pour rappel, fin janvier, l’association 193 a créé une Cellule d’accompagnement et de réparation des victimes liées aux essais nucléaires (Carven) chargée de faciliter, à travers la Polynésie, la constitution de dossiers de demandes d'indemnisation sous l'égide de la loi Morin.

L'association 193 a été créée fin 2014. Elle tient son nom du nombre d'essais nucléaires (atmosphériques, de sécurité et souterrains) réalisés sur les atolls de Moruroa et Fangataufa entre 1966 et 1996.


Association 193 : 53 053 signatures pour un référendum local

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Un baleineau s'échoue sur une plage de Rimatara

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Un baleineau s'échoue sur une plage de Rimatara
RIMATARA, le 3 juillet 2017 - L'animal de 4 m 20 de long, découvert dimanche, a été enterré sur place.

Les militaires de la brigade de gendarmerie locale ont découvert un baleineau échoué sur la plage de Teavaroa, à Mutuaura commune de Rimatara, dimanche aux alentours de 10 h 30.

Le secrétaire général de la mairie de Rimatara a été informé de cette découverte ainsi que le représentant local de l'association Mata Tohora, pour la protection des mammifères marins de Polynésie.

L'animal mesurait 4 m 20 de long. Le baleineau a été enterré sur la plage à 13 h 30 avec l'aide d'un engin communal.

Un baleineau s'échoue sur une plage de Rimatara

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Essais nucléaires : le Conseil d'Etat entérine la présomption de causalité

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Essais nucléaires : le Conseil d'Etat entérine la présomption de causalité
PARIS, le 3 juillet 2017. Le Conseil d'Etat, dans un avis du 28 juin, pose comme quasi irréfragable, c’est-à-dire qui ne peut être récusée, la présomption de causalité entre l'exposition aux rayonnements ionisants due aux essais nucléaires et la survenance de la maladie.

Le 13 avril, la cour administrative d'appel de Bordeaux avait saisi le Conseil d'Etat car elle devait statuer sur l'appel formé par un ancien travailleur du nucléaire contre la décision du tribunal qui administratif de Bordeaux qui avait rejeté sa demande d'indemnisation.

La cour administrative d'appel de Bordeaux avait saisi le Conseil d'Etat car la loi Morin modifiée lors de l'examen du projet de loi sur l'égalité réelle outre-mer est entrée en vigueur le 28 février.

Les magistrats de Bordeaux voulaient notamment savoir si les modifications apportaient "une présomption irréfragable de causalité entre l'exposition aux rayonnements ionisants due aux essais nucléaires et la survenance de la maladie".

Le 28 juin, le Conseil d'Etat a rendu son avis et permet aux magistrats d'y voir plus clair.
Le Conseil d'Etat précise ainsi : "Lorsqu'une demande a fait l'objet d'une décision de rejet par le ministre de la Défense ou par le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires avant l'entrée en vigueur de la présente loi, le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires réexamine la demande s'il estime que l'entrée en vigueur de la présente loi est susceptible de justifier l'abrogation de la précédente décision. Il en informe l'intéressé ou ses ayants droit s'il est décédé qui confirment leur réclamation et, le cas échéant, l'actualisent.
Dans les mêmes conditions, le demandeur ou ses ayants droit s'il est décédé peuvent également présenter une nouvelle demande d'indemnisation, dans un délai de douze mois à compter de l'entrée en vigueur de la présente loi."


APPLICABLE DES LE 1ER MARS
Les magistrats de Bordeaux se demandaient aussi si la loi du 28 février 2017 s'appliquait "aux instances en cours à la date de son entrée en vigueur". La plus haute des juridictions de l'ordre administratif a répondu oui dans cet avis. Les modifications, contenues dans la loi promulguée le 28 février, s'appliquent dès sa publication au Journal officiel le 1er mars, et sont donc "applicables dès cette date aux différentes instances".
Les magistrats de Bordeaux voulaient aussi savoir si le juge devait "se borner à renvoyer la victime devant le Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires pour la fixation du montant de son indemnisation". Le Conseil d'Etat souligne que le "législateur a confié au comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen) la mission de réexaminer l'ensemble des demandes d'indemnisation ayant fait l'objet d'une décision de rejet de la part du ministre ou du comité, s'il estime que l'entrée en vigueur de cette loi est susceptible de justifier l'abrogation de la précédente décision et, d'autre part, que les victimes ou leurs ayants droit peuvent, dans les douze mois à compter de l'entrée en vigueur de cette loi, présenter au Civen une nouvelle demande d'indemnisation."

Le Conseil d'Etat précise également comment les juges doivent se prononcer face à une demande antérieure et postérieure au 28 février : " il appartient au juge du plein contentieux, saisi d'un litige relatif à une décision intervenue après réexamen d'une ancienne demande d'indemnisation ou en réponse à une demande postérieure à l'entrée en vigueur de la loi du 28 février 2017, de statuer en faisant application des dispositions de la loi du 5 janvier 2010 dans leur rédaction issue de la loi du 28 février 2017 et, s'il juge illégale la décision contestée, de fixer le montant de l'indemnité due au demandeur, sous réserve que ce dernier ait présenté des conclusions indemnitaires chiffrées, le cas échéant, après que le juge l'a invité à régulariser sa demande sur ce point. En revanche, il résulte des dispositions rappelées ci-dessus de la loi du 28 février 2017 que le législateur a entendu que, lorsque le juge statue sur une décision antérieure à leur entrée en vigueur, il se borne, s'il juge, après avoir invité les parties à débattre des conséquences de l'application de la loi précitée, qu'elle est illégale, à l'annuler et à renvoyer au Civen le soin de réexaminer la demande".

UNE CAUSALITE QUASI IRREFRAGABLE
Autre point important mis en avant par le Conseil d'Etat la juridiction entérine la présomption de causalité et en fait une notion quasi irréfragable, qui ne peut être récusée. "Dès lors qu'un demandeur satisfait aux conditions de temps, de lieu et de pathologie (…), il bénéficie de la présomption de causalité entre l'exposition aux rayonnements ionisants due aux essais nucléaires français et la survenance de sa maladie". Le Conseil d'Etat précise ainsi que "Cette présomption ne peut être renversée que si l'administration établit que la pathologie de l'intéressé résulte exclusivement d'une cause étrangère à l'exposition aux rayonnements ionisants due aux essais nucléaires, en particulier parce qu'il n'a subi aucune exposition à de tels rayonnements."
Une précision importante quand on sait que jusqu'alors, malgré la loi Morin de 2010 sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires réalisés entre 1960 et 1996, et malgré diverses modifications apportées en 2013, 98 % des dossiers de demande d'indemnisation ont été rejetés, notamment au motif que le risque d’un lien entre la maladie et les impacts des essais serait inférieur à 1%, "risque négligeable".







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