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Nuit de Gala du Conservatoire : l'ovation pour près de 800 artistes !

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Nuit de Gala du Conservatoire : l'ovation pour près de 800 artistes !
PAPEETE, le 12/06/2017 - Les quelques 800 élèves enfants, adolescents et adultes de Te Fare Upa Rau ont comblé le grand public de bonheur en recevant une ovation, samedi soir, place To'ata à l'occasion de la grande nuit de gala de l'établissement.

Des petites princesses et des petits princes de quatre ans aux danseurs confirmés, toutes et tous ont apporté leur pierre à un édifice construit sur la beauté, la discipline et l'amour de la culture.

Les tableaux de danse - dont un haka remarqué par les élèves avancés - se sont succédés entre les 'orero, les ensembles instrumentaux et les chants traditionnels. Avec un invité classique, l’ensemble instrumental de 17 jeunes batteurs jouant de la caisses claire très applaudis.

Le spectacle avait débuté par la remise de diplômes aux cinq élèves lauréats de l’année, ainsi que par un hommage à Lucien Mama, agent du CAPF décédé il y a un an.

Prochain défi pour les équipes du Conservatoire artistique : la production, chaque samedi de juillet, du spectacle des 55 ans de la troupe TEMAEVA de Coco Hotahota sur le Marae Arahurahu.


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Tahiti Fashion Week : la mode et la création célébrées durant trois jours dès mercredi

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Tahiti Fashion Week : la mode et la création célébrées durant trois jours dès mercredi
PAPEETE, le 12 juin 2017 - La quatrième édition de la Tahiti Fashion Week se déroulera les 14, 15 et 16 juin, dans les jardins de l'assemblée de la Polynésie française. Cet événement dédié à la mode et à la création mettra en avant la culture locale et le talent des artistes pendant trois jours, avec un concours de mannequins au programme.


La mode et les créateurs seront de nouveau à l'honneur du 14 au 16 juin prochains lors de la Tahiti Fashion Week. Ce rendez-vous devenu incontournable permet de mettre en lumière nos richesses culturelles, le savoir-faire de nos artisans et de nos artistes locaux, mais aussi de créer des rencontres uniques entre les professionnels du monde de la beauté. "Un événement unique qui a pour vocation de fédérer et de promouvoir la culture polynésienne", explique le comité organisateur. Le grand public pourra ainsi assister, dans les jardins de l'assemblée de la Polynésie française, à des prestations aux couleurs de la mode polynésienne qui surfe entre origines, culture mā'ohi et ressources naturelles : perles de Tahiti, nacres, monoï, tissus paréo, tapa, tressages…

Agnès Genefort, responsable des créateurs, confie : "Ouvertes à tous, ces journées contribuent à révéler des inconnus en leur donnant de la visibilité lors des défilés et une légitimité. Souvent, ce sont ceux qui ont le plus de choses à exprimer, car ils ont soif de reconnaissance. Beaucoup de Polynésiens ont de l'or dans les mains, mais il faut parfois qu'ils parviennent à dépasser les barrières et qu'ils aient davantage confiance en eux. Les professionnels sont aussi là pour les aider et les conseiller." Les talents d'ici et d'ailleurs ont en outre la chance de s'exprimer librement et de produire des pièces qui ne sont pas forcément réalisées dans un but commercial.

Les journées "Moana" auront lieu les 14 et 15 juin et mettront en avant les créateurs, puis la soirée "Poerava" se tiendra le 16 juin et sera marquée par le concours de mannequins, organisé en partenariat avec l'agence Brave Model Management. Douze mannequins ont été sélectionnées par Alberto V, le directeur artistique. À l'instar de la gagnante 2016, Heitiarii Wan, qui fait ses premiers pas dans le métier depuis plusieurs mois déjà, l'une de ces jeunes femmes sera choisie par Bruno Pauletta, le directeur de l'agence italienne, et s'envolera pour Milan pour des essais photos. Avec, peut-être, un contrat à la clé. "Grâce au soutien du gouvernement et de nos partenaires privés, nous offrons intégralement les shows au public. Notre objectif est de rendre la mode visible au plus grand nombre", précise encore Alberto.

Les mannequins en lice
Tahiti Fashion Week : la mode et la création célébrées durant trois jours dès mercredi
Anaiva, 1,74 m
Anavai, 1,77 m
Atika, 1,70 m
Elizabeth, 1,71 m
Heiitimoe, 1,76 m
Hina, 1,70 m
Marie, 1,76 m
Malia, 1,80 m
Maraea, 1,70 m
Louanne, 1,77 m
Materita, 1,75 m
Victoria, 1,78 m

Les passages des créateurs
Tahiti Fashion Week : la mode et la création célébrées durant trois jours dès mercredi
. Mercredi 14 juin (entrée gratuite)
Heia Tapu Design + Lycée Pro St-Joseph
Maaki + Hiro Ou Wen
Tish + Miki Miki Black Pearl
Matira Création + Batik Tahiti
Steeve L. Tahiti
Gaëlle f. + Fenua Pop! + Miel.A
Tahitian Move
Frédéric Missir + Just Tahiti
Waanih + Miliani Créations

. Jeudi 15 juin (entrée gratuite)
Moemoea + Boho’s Pearl
Fenua by Freddy + Miliani Créations
Batik Tahiti + Matira Création
Natuarai
Steeve L. Tahiti + Frédéric Missir
Singulier + Ana Banana
Moya-B + Hererany Pearl Shell
Tahiti Glamour + Elé + Serge About

. Vendredi 16 juin (sur invitation)
Passage de tenues en matières végétales et diverses
Karl Wan
Tahitian Move
KDCO
Nel’s
TAV (îles Cook)
Just Tahiti
Rereata FlyingCloud
Raimana Cowan (New York)
Anna Sui (New York)
Passage final : annonce de la gagnante du concours de mannequins Brave Model Management

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Ice : le groupe de touristes polynésiens retenu à Los Angeles arrive mercredi matin

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Ice : le groupe de touristes polynésiens retenu à Los Angeles arrive mercredi matin
PAPEETE, 12 juin 2017 - Le groupe des 10 touristes polynésiens victimes de l'arrestation de leur guide à Los Angeles, samedi soir, dans le cadre d'une affaire de trafic d'ice est attendu à Faa'a mercredi matin.

Ils ont entre 18 et 25 ans et découvraient les Etats-Unis lors d'un séjour organisé. Dans la nuit de samedi à dimanche, ce groupe de 10 personnes a été retenu pour être entendu par la police, au moment d'embarquer pour le voyage retour vers Tahiti.

Leur guide touristique, Yannick Mai, est soupçonné par la justice américaine de participer à un trafic d'ice entre les Etats-Unis et Tahiti. Depuis le début de l’année, des chiens renifleurs contrôlent aléatoirement les bagages des voyageurs en cours d’embarquement. Et c’est lors d’un de ces contrôles inopinés que la Transportation security administration (TSA) aurait découvert la présence de méthamphétamine dans les bagages du groupe de Tahitiens, samedi soir. "J’ai entendu parler de 2 kg", a annoncé Christopher Kozely, le consul honoraire des Etats-Unis en Polynésie française. "Il y aurait plusieurs pochettes de la taille d’un poing".

Selon les informations relayées par la presse locale, dimanche, au moment d’embarquer sur leur vol Air France pour revenir au fenua, leur organisateur s’est fait arrêter par la police aux frontières après que les chiens de la STA aient flairé des stupéfiants dans ses bagages.

Yannick Mai, ses deux filles et son assistante de même que le groupe de dix touristes ont tous été débarqués pour être entendus pendant plusieurs heures par la police aux frontières. Mis hors de cause les 10 touristes polynésiens ont été relâchés dans la nuit. "Ils n’avaient pas de carte de crédit. Lorsqu’ils ont été relâchés par la police, vers 2 heures du matin, ils ne savaient pas où aller. Ils ont dormi par terre dans les couloirs de l’aéroport", informe Christopher Kozely.

Tôt dimanche matin, le consul honoraire des Etats-Unis en Polynésie française a été contacté par la mère d’un des membres du groupe de Tahitiens. En collaboration avec la compagnie Air France, un hébergement a été organisé pour les 10 voyageurs victimes de cette affaire. Et ce, jusqu'à ce qu'ils puissent embarqués pour Tahiti. Le groupe est attendu sur le vol Air France de 5 heures, mercredi matin.

L’organisateur du voyage, Yannick Mai, soupçonné d’être à l’origine de ce trafic a été interpellé sur le sol américain, puis incarcéré samedi, de même que son assistante et l'une de ses filles. Tous trois pourraient être jugés aux Etats-Unis d’ici 3 mois et risquent jusqu’à 10 ans de prison.

"La seule chose que j’espère, c’est que la fille soit relâchée, si elle n’a rien à voir avec l’affaire". Selon Christopher Kozely, Yannick Mai serait titulaire de la double nationalité, franco-américaine. Si tel est le cas, "ce sera un problème pour lui", estime le consul US en Polynésie. "Il n’a aucune chance d’être extradé en tant que citoyen Français".

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Des postes de cadres sont à pourvoir dans la fonction publique communale

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Des postes de cadres sont à pourvoir dans la fonction publique communale
PAPEETE, le 12/06/2017 - À partir du 3 juillet, vous pourrez vous inscrire au concours catégorie A mis en place par le Centre de gestion et de formation (CGF). Il concernera les personnes ayant au minimum une licence en poche. En externe, 42 postes sont vacants (30 en spécialité administrative et 12 en technique). Pour le concours en interne, 28 postes seront disponibles, dont 20 en spécialité administrative et 8 en technique.

Le Centre de gestion et de formation (CGF) prépare un concours en catégorie A (externe et interne) cette année, avec une épreuve d'admissibilité (écrit) qui se tiendra le mercredi 20 septembre 2017.

Le concours de catégorie A correspond à des postes de cadres dans la fonction publique communale (Directeur général des services, directeur des ressources humaines,…), et il est ouvert aux candidats ayant au minimum une licence en poche.

En ce qui concerne le concours externe, 42 postes sont disponibles (30 en spécialité administrative et 12 en technique). Pour le concours interne, 28 postes sont mis en concours (20 en spécialité administrative et 8 en technique).

"Les candidats qui auront réussi l'écrit passeront l'oral qui se déroulera à partir du 18 décembre", précise Jones Temeharo, responsable service emploi/concours au (CGF).

Les inscriptions au concours seront ouvertes à compter du 3 juillet. Il vous suffira de vous rendre au CGF "pour récupérer un dossier à l'accueil, de 7h30 à 11h30, du lundi au vendredi." Vous pourrez aussi envoyer un courrier au président du CGF, "avec une enveloppe pour que nous puissions lui renvoyer le dossier d'inscription par voie postale". Dernière option, via le site du CGF pour une pré-inscription. "Le candidat va devoir, chez lui, imprimer son dossier d'inscription et ensuite nous le renvoyer avec toutes les pièces qui ont été demandées, par voie postale. On ne peut pas par mail ou par fax, ça ne marche pas", informe Jones Temeharo.

Enfin, une fois le concours terminé, les lauréats devront postuler aux offres d'emploi publiées sur le site du CGF : "Chez nous, ça ne se passe pas comme dans la fonction publique du Pays et de l’État. Il ne s'agit pas d'un recrutement automatique. Donc, il y a quand même une démarche active, où tu vas devoir postuler à des offres de catégorie A. Alors qu'au Pays, tu seras recruté directement, c'est un poste en fonction du mérite. Après, tu peux te retrouver aux Marquises ou autre part, sans que tu ais le choix. Alors que pour la fonction publique communale, tu attends une offre d'emploi du CGF et ensuite tu choisis le poste qui te plaira", conclut Jones Temeharo.

L'an prochain, le Centre de gestion et de formation devrait ouvrir un autre concours, mais en catégorie B cette fois-ci, avec un baccalauréat minimum en poche.



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Le ministre du Logement déménage

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Le ministère du Logement, de l’aménagement et de l’urbanisme charge du numérique, a déménagé au 4ème étage du bâtiment A2, rue du commandant Destremeau, à Papeete.

A compter de ce lundi 12 juin, les contacts téléphoniques et fax sont les suivants : Tél : 40 46 82 50 / Fax : 40 46 82 51.

Email : secretariat@logement.min.gov.pf

Adresse postale : BP 2551, 98713 Papeete – Tahiti, Polynésie française.

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"Je suis en colère parce qu'on a utilisé mes enfants pour faire passer de la drogue"

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PAPEETE, le 12 juin 2017 - Dix jeunes polynésiens sont bloqués depuis samedi soir à Los Angeles car leur guide, son assistante et une des filles ont été arrêtés avec de la drogue dans leur bagages. Les dix jeunes, mis hors de cause, devraient rentrer ce mercredi matin. Leurs familles ne décolèrent pas.

Les questions et l'inquiétude ont laissé place à la colère pour une maman dont le fils a failli ne pas revenir des Etats-Unis. Parti pour un voyage de 8 jours avec des cousins et des amis aux Etats-Unis, ce dernier est passé par les services d'un charter pour organiser le séjour.

Samedi soir, les 13 personnes du groupe embarquent à l'aéroport de Los Angeles. Mais avant que l'avion ne quitte le tarmac, les bagages sont retirés de l'appareil. Quelques minutes plus tard, l'organisateur de ce voyage, son associé et le reste du groupe sont débarqués. Dans certaines des valises, les chiens de la Transportation security administration (TSA) auraient retrouvé de la drogue. Selon l'agent consulaire des Etats-Unis, Christopher Kozely, il y aurait environ deux kilos d'ice.

UN GESTE SOLIDAIRE D'AIR FRANCE
"Mon fils, mes neveux et mes nièces qui faisaient partie du voyage ont été interrogés un bon moment, témoigne une maman, en relation avec ses enfants par internet. Ensuite, mis hors de cause, ils ont été relâchés par les autorités. Mais ils étaient dans l'aéroport, seuls, sans aucun sou en poche car ils ne souhaitaient pas rentrer au fenua avec de l'argent liquide… Ils ne savaient pas vraiment quoi faire." Le voyage de rêve vire au cauchemar.

Quelques heures plus tard, une solution d'hébergement leur est proposée par la compagnie Air France. Les nuits d'hôtel et le billet retour vers Tahiti sont pris en charge pour ces 10 personnes. "Nous avons décidé de faire un geste par solidarité et générosité, confirme le directeur régional d'Air France, Alexandre Herbet. La responsabilité de la compagnie n'est pas du tout engagée mais, alertés de la situation, nous nous sommes dits que nous ne pouvions pas laisser ces jeunes ainsi…"

Du côté des familles, cette nouvelle est un soulagement. Après plusieurs heures d'inquiétudes et de questionnements, elles n'attendent plus qu'une chose : retrouver leurs enfants. "Je suis contente de les savoir à l'abris, avec un endroit où dormir. C'est le plus important. La compagnie aérienne et l'agent consulaire de Polynésie française nous ont beaucoup aidés pour la prise en charge de nos enfants", continue cette maman.

Les jeunes polynésiens qui ont été très choqués se remettent doucement de leurs émotions. Les parents, eux, ne cachent pas leur colère. "Là, on se dit que ça aurait pu être bien pire. Que ce serait-il passé s'ils avaient demandé à nos enfants de prendre des paquets sans qu'eux ne se doutent de rien? On se sent vraiment trahi… Je suis en colère car ils se sont servis de nos enfants pour faire passer de la drogue. Je n'ai pas à juger de leurs actes mais j'éprouve beaucoup de colère à l'égard de l'organisateur car il n'a pas à utiliser les autres pour de la drogue …"

Les jeunes devraient rentrer ce mercredi matin au fenua par un avion Air France. L’organisateur du voyage, Yannick Mai, soupçonné d’être à l’origine de ce trafic a été interpellé sur le sol américain, puis incarcéré samedi, de même que son assistante et l'une de ses filles.

Tous trois pourraient être jugés aux Etats-Unis d’ici 3 mois et risquent jusqu’à 10 ans de prison. "La seule chose que j’espère, c’est que la fille soit relâchée, si elle n’a rien à voir avec l’affaire", avance Christopher Kozely. Selon l’agent consulaire des Etats-Unis en Polynésie, Yannick Mai serait titulaire de la double nationalité, franco-américaine. Si tel est le cas, "ce sera un problème pour lui", estime le consul US. "Il n’a aucune chance d’être extradé en tant que citoyen Français".

Passage interdit aux Etats-Unis
Pour les Polynésiens arrêtés aux Etats-Unis ce week-end en possession d'ice, le risque encouru est très gros. Pénalement, d'abord. La peine risque d'être lourde, qu'ils soient jugés en France ou aux Etats-Unis, si le principal protagoniste des faits possède la double nationalité. Christopher Kozely, agent consulaire des Etats-Unis en Polynésie française, se souvient notamment d'un cas similaire. Cette fois-ci, Hawaii était le théâtre des faits. Un Polynésien avait été pris avec de l'ice sur lui il y a plusieurs années. "Cinq ans après nous n'avons toujours pas de nouvelles…", remarque Christopher Kozely.

Mais c'est aussi une peine à vie qu'il risque. L'entrée aux Etats-Unis et le simple passage sur le sol de ce pays leur sera interdit. Une interdiction qui pourrait être à vie. "Ils peuvent faire une demande de visa au bout d'un certain temps, via ce que l'on appelle une demande de pétition auprès du département de la Justice du pays mais le dossier à faire est très lourd. De plus, bien souvent, cette demande est tout simplement refusée.Ou alors, il faut parfois attendre longtemps avant que son dossier ne soit accepté. Ce n'est vraiment pas simple. On connaît tous le problème pour les gens polynésiens qui ne peuvent pas transiter par les Etats-Unis…", détaille l'agent consulaire des Etats-Unis en Polynésie française, avant d'ajouter : "Les gens devraient réfléchir…"

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Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve

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Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve
PAPEETE, le 12/06/2017 - La structure même du site n'a pas changé, c'est plutôt son contenu qui a évolué. Parmi les nouveautés, on retrouve la rubrique scientifique, où l'internaute pourra retrouver l'étymologie d'un mot. Autre fonctionnalité nouvelle et pas des moindres, le dictionnaire français-tahitien. Un dispositif qui était très attendu par les utilisateurs. C'est désormais possible, même si le travail des linguistes n'est pas encore terminé.

Le site du Fare Vāna'a a été relooké, avec une nouvelle couleur. Possibilité également pour l'internaute de télécharger les polices de caractères tahitiennes. Si on retrouve des rubriques qui existaient déjà sur le site, "on a rajouté une rubrique scientifique qui est liée au dictionnaire", explique Jacques Vernaudon, enseignant et chercheur en linguistique océanienne à l’Université de Polynésie française. "Par exemple, vous avez dans le dictionnaire des liens vers le Polynesian Lexicon Online, ce qui permet d'offrir les étymologies des mots. La structure même du site n'a pas changé fondamentalement, c'est plutôt son contenu qui a évolué et son look."

Autre nouveauté, le dictionnaire français-tahitien, mais le travail d'intégration des données n'est pas terminé, puisqu'il faut "d'abord un travail de conversion, puis de relecture à l'œil humain. Dans un premier temps, c'était d'assurer le contenu du dictionnaire tahitien-français. Là, on travaille sur la base de données et on a pu générer la recherche inverse du français vers le tahitien, mais à partir de ce contenu-là. C'est-à-dire qu'il y a certaines entrées qui sont déjà disponibles dans le dictionnaire papier français-tahitien, mais que l'on ne trouve pas encore en ligne", assure le linguiste.

Et le plus dur est de trouver la signification qui correspondrait au mieux aux recherches des internautes, surtout si on se retrouve avec une vingtaine de mots traduits pour un seul terme. Et de ce côté-là, les professionnels de la langue continuent leur travail de recherches. "Je cite un exemple extrême, tu tapes le mot "pirogue", il y a plusieurs mots en tahitien pour dire pirogue (…). Pareil si tu tapes le mot "mer", tu vas trouver une quarantaine de mots, puisque le polynésien est un peuple de l'océan. Ça veut dire que quelqu'un qui cherche le mot "mer" n'aura pas qu'un seul mot. Quand on a pour un mot en français, plusieurs mots en tahitien qui lui sont proposés. On essaye de faire remonter en haut de la liste, le mot le plus fréquent même si ce n'est pas dans l'ordre alphabétique. C'est un travail qui n'est pas encore terminé parce qu'il faut le faire sur tout le dictionnaire", raconte Jacques Vernaudon.

Ce sont donc environ 14 000 entrées principales qui ont été saisies, en tahitien-français. Elles comportent "des sous-entrées. Par exemple pour le mot "fare", les sous-entrées sont fare ma'i, fare rata... Il y en a un peu moins en français-tahitien. L'académie tahitienne va bientôt publier un dictionnaire tahitien-français nouvelle version, ils en sont à 20 000 mots."

Le premier dictionnaire en ligne version tahitien-français a été mis en place en 2013. Depuis, il ne cesse d'évoluer. Plusieurs objectifs sont ainsi mis en exergue par le Fare Vāna'a : "favoriser la diffusion des travaux de l’Académie tahitienne auprès du public et des jeunes générations, faciliter le travail lexicographique, et solliciter des contributions scientifiques".


Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve

Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve

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Boxe Pro – Ceinture RBO : Cédric Bellais vainqueur aux points

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La foule n’a pas fait le déplacement à la salle Maco Nena pour le combat de Cédric Bellais qui combattait pour une ceinture RBO (Royal Boxing Organisation). Opposé à un Hollandais d’origine africaine, Cédric Bellais va dominer les débats pour remporter son combat aux points en allant au terme des 12 rounds.
Boxe Pro – Ceinture RBO : Cédric Bellais vainqueur aux points
La soirée a démarré par des combats amateur proposés par la Fédération Polynésienne de Boxe qui, au même moment, organisait une soirée de boxe à Taha’a. Quatre combats étaient proposés au public.
 
En Boxe éducative, Ismael Punu de Central Olympic va faire match nul face à Aroarii Teriitahi (Ah Min BC). Lucas Wimere (Ah Min BC) a surpris un Teiki Huuti (Tefana Boxing) un peu émoussé, Lucas s’impose aux points. En -75kg, Hokini Commings (Te Ui no Manotahi) a dominé Teahu Faufau de Central Olympic). Enfin Aroarii Kong Fou (Tefana Boxing) et Toriki Tepakou (Ah Min BC) font match nul.
 
Le clou de la soirée allait opposer, en 12 rounds de 3 minutes, Cédric Bellais à Farouk Dakou pour une ceinture Royal Boxing Organisation. Le combat démarrait par un round d’observation où les deux protagonistes se jaugeaient, Cédric plaçant, tout de même d’entrée, quelques accélérations qui faisaient mouche.
 
Dès le 2e round, Cédric commençait à prendre l’ascendant sur son adversaire qui avait une garde hermétique. Avançant continuellement, Cédric dominait l’ensemble des reprises. A l’annonce des scores, 117-111, 117-111, 120-108, c’est donc à l’unanimité des juges que Cédric Bellais remporte le combat et décroche la ceinture RBO.
 
Cédric Bellais :
 
« Je suis très content après cette victoire. Mais ce n’est pas évident de gérer l’organisation du combat, les entraînements et le combat de ce soir. Concernant le combat, je voulais faire les 12 rounds ce soir car je n’ai pas trop l’occasion de boxer car je n’ai plus de sparring partner. Du coup, je voulais aller au bout des 12 rounds. Mon prochain objectif, c’est la défense du titre et pourquoi pas aller chercher la ceinture de champion du monde RBO. »
 
Christophe Herrement (juge arbitre du combat)
 
« Je suis content du combat qui s’est bien déroulé. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu Cédric boxer. Il a toujours cette puissance, il faut qu’il arrive à varier ces accélérations. Mais il gagne largement et logiquement. Pour ma part, je suis content car j’avais le même pointage que le juge mexicain et apparemment on est d’accord sur les mêmes rounds. »
 
Le prochain rendez-vous de la Fédération Polynésienne de Boxe aura lieu le 30 Juin 2017 à la mairie de Punaauia. Pure Nena / Sport Tahiti

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Va’a – Air Tahiti Race : Kévin Céran-Jérusalémy est prêt pour les championnats du monde

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Kévin Céran Jérusalémy a l’air d’être au top de sa forme. Le Aito a remporté la première édition de la Air Tahiti Race ce samedi matin. Le départ a été donné sur le rivage de Vaitupa, à Faa’a. Le soleil et le petit surf ont rendu le parcours de 21 kilomètres difficile à gérer pour les rameurs.
Va’a – Air Tahiti Race : Kévin Céran-Jérusalémy est prêt pour les championnats du monde
 
Ils étaient plus de 120 à s’élancer au départ en direction de la passe de Papeete. Pas de détachement significatif dans le lagon. On a toutefois remarqué les accélérations à tour de rôle de Hikutini Chevalier, de Kévin Kouider et de Tupuria King.
 
Le Néozélandais était arrivé au Fenua la veille et n’a pas souhaité attendre trop longtemps avant de se mesurer aux aito locaux puisqu’il a les championnats du monde et le Te Aito en ligne de mire.
 
Dès la sortie de la passe de Papeete, Kévin Céran Jérusalémy a mis les bouchées doubles pour creuser l’écart avec Manutea Millon et Paiateuira Tamaitahio. À la passe de Taapuna, il a une centaine de mètres d’avance sur le reste des compétiteurs. À l’arrivée à Vaitupa, Kévin est seul. Cette victoire lui permet de se conforter dans sa position de favori pour le Te Aito 2017. Sport Tahiti

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Rugby – Championnat de Polynésie : Faa’a et Pirae en finale

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La fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki a proposé samedi soir les deux demi finales du championnat de Polynésie de rugby à XV. Au terme des deux rencontres opposant Faa’a à Papeete et Pirae à Punaauia, Faa’a et Pirae ont pu s’imposer. Les deux équipes se rencontreront le samedi 17 juin pour tenter de remporter le titre de champion 2017.
Rugby – Championnat de Polynésie : Faa’a et Pirae en finale
Ces demi finales du championnat de Polynésie font suite à une phase qualificative qui a comporté 10 journées de compétition auxquelles ont participé le Faa’a RC, le RC Pirae, le Punaauia RC, le Papeete RC et le RC Taravao. Les deux clubs vainqueurs, Le RC Faa’a et le RC Pirae s’affronteront le samedi 17 juin prochain à Fautaua pour tenter de remporter le titre de champion 2017.
 
Les deux demi finales ont été très accrochées mais ce sont bien les deux favoris, ceux qui ont dominé la phase qualificative, qui accèderont à la finale. Dans le premier match Faa’a contre Papeete, à la surprise générale, c’est Papeete qui a mieux démarré le match pour mener au score 8 à 3 à la mi temps. En seconde période, le niveau de jeu de Papeete a baissé d’un cran ce qui a permis à Faa’a de revenir dans le match pour finalement s’imposer 22-8.
 
Dans la deuxième demi finale, les joueurs de Punaauia et de Pirae se sont neutralisés en première mi temps. On a pu constater beaucoup d’envie du côté de Pirae mais également beaucoup de maladresse. A la mi temps, les deux équipes étaient à égalité 3-3. En deuxième période, les deux équipes ne se départagent toujours pas, il faudra attendre la dernière minute pour que le club de Pirae inscrive l’essai de la victoire grâce à son capitaine Loris Peytavit. Pirae s’impose finalement 13-6. SB

Rugby – Championnat de Polynésie : Faa’a et Pirae en finale
Parole à Teiki Dubois
Manager du RC Pirae et président de la commission sportive de la FPR
 
Quelques mots sur la finale de samedi prochain ?
 
« Faa’a a été invaincu lors de la phase qualificative. Par rapport au jeu proposé lors des demi finales, Faa’a part favori. Pirae se qualifie pour sa 8e finale consécutive et reste le triple tenant du titre. Malgré cela, cela va être très difficile d’aller chercher Faa’a cette saison, qui a proposé le jeu le plus complet, le plus attrayant et le plus convaincant. La vitesse de Faa’a sera opposée à la grande mêlée du club de Pirae. »
 
Quelques mots sur l’action fédérale ?
 
« La fédération poursuit son travail de développement en ayant proposé des compétitions jeunes, sénior et vétéran, en ayant organisé également un stage de développement à Raiatea. Nous avons commencé à mettre en place une sélection féminine de Tahiti qui dispute un championnat jeune et féminin, afin de préparer au mieux les Mini Jeux du Pacifique Sud. Après la finale du championnat, la fédération va reprendre les entrainement de la sélection de rugby à XV en vue des Océania, qui se dérouleront au mois d’août. »
 
Où en est-on du litige avec la fédération tahitienne de rugby ?
 
« Il y a toujours un imbroglio qui existe car la fédération tahitienne continue de communiquer comme si elle était la fédération délégataire, elle n’a toujours pas changé de nom. Elle est en train de préparer une sélection alors qu’une loi du Pays le lui interdit, en toute impunité pour le moment. Cette fédération est toujours inscrite à l’international grâce à l’appui du président du COPF. Les choses vont changer car nous préparons une convention avec la fédération française de rugby qui va permettre de mettre de l’ordre au niveau international avant les Océania à XV 2017. » Propos recueillis par SB

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Trois nouveaux académiciens pour le Fare Vãna'a

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Trois nouveaux académiciens pour le Fare Vãna'a
PAPEETE, le 09 juin 2017 - Vendredi, le fare vãna'a a reçu officiellement ses trois nouveaux académiciens. La cérémonie s'est déroulée au CESC en présence de Marcel Tuihani, président de l'assemblée de Polynésie française et du ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.

L'académie Tahitienne est à nouveau au complet. Depuis vendredi la Fare Vãna'a compte à nouveau vingt académiciens.
Patricia Tuhoe, Charles Tetaria et Emma Faua-Tufariua sont rentrés dans le cercle des immortels le 31 mars 2017. Elus parmi vingt-sept candidatures, chiffre record de candidatures depuis la création de l’Académie tahitienne en 1974, ils auront pour mission d'œuvrer à la préservation et à l'évolution de la langue tahitienne.

Ainsi, Patricia Tuhoe va remplacer Duro Raapoto, disparu le 7 mai 2014. Charles Tetaria remplacera, quant à lui, Patua Coulin, dit māmā Vaetua, disparue le 17 mars 2016, et enfin Emma Faua-Tufariua va remplacer John Doom disparu le 26 décembre 2016.

Comme le veut la coutume chacun des nouveaux académiciens à récité un ’ōrero. Ce rite officialise leur intégration au sein de l’Académie, c'est un moyen de démontrer leur aisance à manier la langue tahitienne.

Monseigneur Hubert Coppenrath, également présent à cette occasion, a quant à lui évoqué les dernières publications de l’Académie et surtout la réédition du Fa’atoro parau a te Fare Vāna’a de 1999, en format poche cette fois-ci, dans laquelle des nouveaux mots ont été intégrés.

Patricia Tuhoe
Trois nouveaux académiciens pour le Fare Vãna'a
Patricia Tuhoe a été élue pour remplacer Duro Raapoto.

C'était important pour vous de parler de votre île ?
C'est une fierté j'ai grandi au Tuamotu, parlé la langue poa motu parce que mes parents ne parlaient pas le français. J'ai grandi dans cette culture po'o motu et oui c'est une fierté pour moi de parler de mon île parce que c'est grâce à cela que je parle le Tahitien, que j'essaie de maitriser le tahitien, même si j'ai encore énormément de choses à apprendre, je suis heureuse de parler de mon île.

Tu es académicienne aujourd'hui parmi les immortels, qu'est-ce que cela représente ?
Cela représente une joue, mais le plus important c'est de travailler, de promouvoir la langue tahitienne et surtout ce qui me rend heureuse c'est que je bénéficie de l'aide des anciens qui ont œuvré pendant plusieurs années à l'académie. Je continue à apprendre le Tahitien, parce qu'on n'a jamais fini d'apprendre une langue. Je suis contente d'apporte ma petite pierre pour améliorer la langue. Mon vœu le plus cher c'est de motiver nos jeunes, qui sont l'avenir de notre fenua, à parler le tahitien et à en être fiers.

Qu'est-ce qui t'a motivé à présenter ta candidature ?
Je ne mentirai pas en disant que j'ai été un peu forcée à présenter ma candidature. On m'avait déjà fait la demande quand je travaillais encore. J'avais toujours refusé parce que je ne me sens pas tout à fait au même niveau que les académiciens Si j'ai accepté cette année c'était pour faire plaisir et ce n'était pas du tout dans l'espoir d'être retenue. Maintenant que je siège à l'académie, je veux surtout apporter ma pierre à l'édifice. Je veux travailler pour l'académie, je veux travailler pour ma langue polynésienne.

Charles Tetaria, un médecin à l'académie
Trois nouveaux académiciens pour le Fare Vãna'a
Charles Tetaria est médecin à la retraite. Son souci de la langue est apparu quand il exerçait et se trouvait confronté à des patients incapables de nommer leur maladie et leur traitement. C'est comme ça qu'il se met à élaborer un lexique médical français-tahitien.

Que pensez-vous apporter à l'académie ?
Il faut que le Polynésien sache ce qu'est sa maladie. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Le polynésien à l'hôpital ne sait pas quelle maladie il a, quelle procédure il a subie, quel traitement leur a été donné. Ils sont dans le noir complet. Le travail auquel je me suis attelé est de créer un lexique Français Tahitien, Tahitien Français. La médecine traditionnelle c'est le travail de l'académie que je veux bien poursuivre. Pour moi le plus important c'est le lexique médical qui n'existe pas. Pour moi c'est ça l'urgence.

Pourquoi vous être présenté ?
Mon souci c'était de faire ce lexique médical. Je suis allé voir une académicienne, cela fait de nombreuses années que nous travaillons ensemble. Quand ils ont lancé l'appel à candidature, elle m'a proposé de poser ma candidature, mais je ne m'attendais pas à être choisi.

Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Celle élection me permet de faire véritable ce que je voulais faire. Lorsque j'ai commencé mon lexique médical, j'avais peur que l'académie refuse mon travail, il me fallait les inclure. J'avais peur du fait que ce soit une initiative personnelle, mon travail ne soit pas accepté. Maintenant que je fais partie de l'académie, cela va changer. Cette intégration est en quelque sorte une reconnaissance de mon travail.

Emma Faua-Tufariua
Trois nouveaux académiciens pour le Fare Vãna'a
Emma Faua-Tufariua a consacré sa vie à un ministère de l'Église protestante maohi en tant que femme de pasteur, en tant que membre de la commission des femmes et en tant qu'enseignante à l'école pastorale. Elle a beaucoup œuvré dans la formation des pasteurs de l'église et surtout dans les études biblique et le Nouveau Testament et à sa traduction.

Cette journée a une saveur particulière ?
Oui, c'est l'officialisation de notre entrée dans l'académie Tahitienne. Ça a l'air d'une grande institution, mais c'est un lieu où il travailler, réfléchir, faire des recherches, améliorer la langue tahitienne pour qu'elle puisse être utilisée par tous, qu'elle puisse traduire, exprimer ce qui se dit dans le monde actuel. Il y a du vocabulaire qui existe en français pour lequel il faut trouver l'équivalent en langue tahitienne.

Il y a des désaccords entre l'Église protestante maohi et le fare Vãna'a, cela ne vous met-il pas en difficulté ?
Je pense qu'il ne faut pas en faire une opposition. Aujourd'hui je dois faire des efforts pour m'adapter à la graphique du Fare Vãna'a. J'ai moi-même à jongler avec leurs deux graphiques. Mais je pense qu'il faut arriver à concilier, trouver un compromis entre les deux graphiques. C'est l'usage de la langue qui va faire qu'une graphique va être adoptée plus facilement qu'une autre.

Qu'est-ce qui t'a motivé à déposer ta candidature ?
A côté des appels au niveau des membres de l'académie. En plus de ces invitations, je pense que c'est mon amour pour les langues. Quand j'étais étudiante, je suis tombée amoureuse de l'anglais et puis j'ai découvert les langues bibliques, le contact a aussi été facile. J'ai cet amour des langues et je pense que je peux apporter quelque chose pour les travaux de l'académie tahitienne.
Immortels, nous sommes tous humains. Il faudra bien accepter un jour le fait que nous devrons partir si on parle d'immortalité il faut surtout viser cela pour la langue. C'est la langue qui doit continuer à être utilisée et c'est elle qui doit être immortelle. Nous ne sommes que des instruments qui participent à l'immortalité de la langue.


Les Missions de l'académie tahitienne en sept points :
Trois nouveaux académiciens pour le Fare Vãna'a
L'académie tahitienne a plusieurs missions. Tout d'abord le fare vãna'a se doit de sauvegarder et d'enrichir la langue, et notamment :
-de normaliser le vocabulaire, la grammaire et l'orthographe,
-en étudier les origines, l'évolution et la parenté avec d'autres langues parlées dans le Pacifique,
-favoriser la publication d'ouvrages rédigés en langue tahitienne et la traduction en langue tahitienne de la littérature mondiale,
-faire de la langue tahitienne un outil de recherche pour tous ceux qui s'intéressent au folklore à l'ethnologie, à l'archéologie, à l'histoire et d'une manière plus générale à tous les aspects de la science concernant le Pacifique,
-rendre à la langue tahitienne les lettres de noblesse que lui a valu une tradition séculaire,
-promouvoir l'enseignement généralisé de la langue tahitienne,
-veiller à l'utilisation correcte de la langue tahitienne dans toutes les formes d'expression (chants, publicité, etc...).

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Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve

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Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve
PAPEETE, 12 juin 2017 - À l’occasion de l’intronisation de ses trois nouveaux membres le vendredi 9 juin, l’Académie Tahitienne a lancé officiellement son nouveau site internet : www.farevanaa.pf. Parmi les nouveautés, le dictionnaire en ligne offre la possibilité d’une recherche du français vers le tahitien.

Cette fonctionnalité qui était très attendue par les utilisateurs est désormais disponible grâce à la conversion du contenu du dictionnaire papier tahitien-français sous la forme d’une base de données. Le travail de structuration de la base se poursuit avec l’aide de l’Université de la Polynésie française et d’une société d’informatique.

Avec l’aide financière du ministère de la Culture, le site du Fare Vāna’a a été reloocké : nouvelles couleurs, nouveau design, mise à jour des contenus… avec une visualisation adaptable à différents terminaux de lecture : écran d’ordinateur, tablette, smartphone.

Il offre aussi de nouvelles fonctionnalités, en particulier pour son dictionnaire en ligne. Alors que l’ancien site, créé en 2003, offrait déjà la possibilité d’une recherche du tahitien vers le français, la nouvelle version permet également une recherche dans le sens inverse, du français vers le tahitien. On peut aussi rechercher toutes les occurrences d’un mot dans tout le dictionnaire.

Sous certains articles, des liens directs vers un autre site hébergé par l’université d’Auckland, le Polynesian Lexicon Online, ont été saisis. Ces liens renseignent sur l’étymologie des mots tahitiens en proto-polynésien, la protolangue commune de toutes les langues polynésiennes, et indique les mots contemporains issus du même étymon dans les autres langues de la grande Polynésie.

La recherche français-tahitien peut offrir quelques surprises, car la plupart du temps, la correspondance d’une langue à l’autre ne donne pas une et une seule traduction. Si l’on tape "pirogue" par exemple en français, on ne trouve pas moins de 38 traductions possibles en tahitien ! Ce qui n’est finalement pas surprenant pour la langue d’un peuple de l’Océan. Mais pour faciliter le choix des usagers non locuteurs, le terme le plus courant ou le plus générique est remonté en début de liste des résultats, même si ce n’est pas l’ordre alphabétique. Donc pour "pirogue", le mot va’a s’affichera en premier dans la liste des résultats. Néanmoins, ce travail, qui ne peut se faire qu’à l’œil humain, n’est pas achevé et se poursuit.

La base de données sous-jacente au dictionnaire en ligne résulte de la conversion de l’édition de 1999 du dictionnaire papier tahitien-français grâce à l’aide d’un linguiste de l’université de Melbourne, Nick Thieberger. Cette base doit désormais s’enrichir des nouvelles entrées régulièrement validées pour l’Académie Tahitienne. Le dictionnaire en ligne est donc en perpétuelle évolution. Parmi les améliorations à venir, il est aussi prévu que les entrées soient progressivement sonorisées.

Avec son nouveau site, l’Académie espère favoriser la diffusion de ses travaux lexicographiques, surtout auprès du jeune public féru de nouvelles technologies, et participer ainsi à la vitalité du tahitien.

Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve

Le site internet du Fare Vāna'a fait peau neuve

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Les vahine de Miss Tahiti 2017, nouvelles ambassadrices de la perle

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Les vahine de Miss Tahiti 2017, nouvelles ambassadrices de la perle
PAPEETE, le 12 juin 2017 - Les douze prétendantes au titre de Miss Tahiti 2017 ont visité, cet après-midi, le Musée de la Perle. L'établissement de Robert Wan a remis à chaque jeune femme un certificat d'ambassadrice de la perle et un joli bracelet bijou.


C'était la dernière sortie officielle des candidates en lice pour le titre de Miss Tahiti 2017. Après une initiation à la Cosmetic Academy, un passage à la Maison de James Norman Hall, une découverte culinaire à la Villa Thaï, une participation à la Color Fun Run, une session au golf de Temae, des cours de make-up avec Liérac… c'est au Musée de la Perle de Robert Wan, à Papeete, qu'elles avaient rendez-vous cet après-midi. En effet, celui qu'on surnomme "l'empereur de la perle" est à l'honneur cette année au travers de ses créations qui font briller le fenua depuis 1973. Les jeunes femmes ont ainsi découvert l'établissement situé sur le front de mer et pu plonger dans la merveilleuse histoire de ces joyaux de la mer polynésiens créés par l'huître aux lèvres noires (margaritifera de Pinctada).

Après avoir écouté attentivement les explications de leurs hôtes, les prétendantes ont dû remplir un questionnaire où il leur était demandé le nom de la célèbre nacre produisant la perle de Tahiti, les principaux critères d'évaluation, l'archipel où sont produites les perles de culture de M. Wan, l'accréditation qui a donné toute sa valeur à la perle noire en 1976 et enfin leur représentation personnelle de la perle de Robert Wan. Chacune a pu ainsi recevoir un certificat d'ambassadrice de la perle. Et, surprise, un bracelet bijou avec une perle et une nacre leur a été également offert.

Prochaine étape pour les vahine purotu : le grand oral, prévu le 19 juillet. L'élection de Miss Tahiti se déroulera ensuite le 23 juin, dans les jardins de la mairie de Papeete, dans une ambiance "Belle époque" et viendra sacrée la reine de beauté 2017 qui succédera à Vaea Ferrand.


Les vahine de Miss Tahiti 2017, nouvelles ambassadrices de la perle

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Assises : Battu à mort sur fond de sexe et d'alcool

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Assises : Battu à mort sur fond de sexe et d'alcool
PAPEETE, le 12 juin 2017 - C'est un dernier dossier de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner qui clôture aujourd'hui la deuxième session de la cour d'assises. L'accusé, 22 ans, avait battu à mort en 2015 à Raiatea un autre homme qui vivait au sein du domicile familial, sur fond de sexe et d'alcool.


Le dimanche 15 août, à 4h20 du matin, les gendarmes de Raiatea sont appelés suite à la découverte d’un cadavre gisant dans une servitude. Les pompiers et les urgentistes sont déjà sur place mais il leur est impossible de pratiquer un massage cardiaque car le corps a été si violemment battu que la cage thoracique du défunt est réduite en miettes.

L’enquête établira que la victime, âgée de 37 ans, était hébergée depuis environ deux ans chez un couple qui avait lui-même adopté plusieurs enfants. Dont l’accusé, Brett. Entendu à l'époque, ce dernier avait expliqué que ce jour-là, après avoir dormi, il avait rejoint son frère, deux amis mineurs de ce dernier ainsi que la victime afin de boire ensemble "de la bière et du whisky".

Au cours de la soirée, l’accusé se serait fait faire une fellation par la victime. Ils se seraient ensuite séparés avant que Brett ne regagne le domicile et rejoigne sa chambre. Ce dernier aurait alors "entendu un bruit", puis serait sorti de la maison et aurait vu la victime "prête à se battre". Cette dernière lui aurait aussi lancé une bouteille de pastis au visage.

Une colère "incontrôlable"

Une attitude qui aurait déclenché une colère incontrôlable chez l’accusé qui l’a roué de coups, provoquant son décès. Une immense violence révélée par l’autopsie qui attestera de multiples fractures de la rate, du foie, du crâne, de nombreux hématomes ainsi que de plaies béantes. Détenu à Nuutania depuis août 2015, l’accusé a constamment changé de version ce lundi à son procès aux assises. Se retranchant derrière une mémoire défaillante, l’homme a expliqué qu’il n’avait pas vraiment de souvenir quant à la cause réelle de son emportement.

"J’étais énervé, j’ai psychoté, j’ai perdu le contrôle", a-t-il apporté comme explication. L’avocat général a bien tenté de faire parler l’accusé pour en savoir plus, mais en vain. Alors que certains détails lui revenaient de manière précise, d’autres semblaient tout simplement avoir disparu de sa mémoire. L’homme, consommateur régulier de pakalolo et d’alcool, a eu un parcours de vie marqué par des échecs scolaires puis professionnels à répétition. La victime, pour laquelle aucun membre de la famille n’a souhaité se constituer partie civile, n’était pas représentée à l'audience. Les jurés devaient rendre leur délibéré le concernant dans la soirée.

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"Trop c'est trop ! ", le chauffard alcoolique part 15 mois en prison

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PAPEETE, le 12 juin 2017 - Un automobiliste de 24 ans a écopé d'une lourde peine de prison ferme avec maintien en détention, ce lundi en comparution immédiate. Ivre, sans permis ni assurance, il avait provoqué un énième accident le 15 avril dernier. En récidive de récidive, il en était à son sixième passage au tribunal pour des délits routiers.


Placé à Nuutania depuis vendredi dernier sur décision du juge des libertés et de la détention, un automobiliste de 24 ans s'est vu infliger 15 mois de prison ferme avec exécution immédiate de la peine, ce lundi en comparution immédiate. Il a été reconduit dans sa cellule dès la fin l'audience en milieu d'après-midi. Le jeune homme avait été interpellé par les policiers de la DSP, le 15 avril dernier, suite à un carambolage qu'il avait provoqué en coupant la route d'un second véhicule au carrefour de l'avenue Prince Hinoi et de la rue des Remparts, à Papeete. L'automobiliste avait 1,5 gramme gramme d'alcool dans le sang, "près du double du taux légal autorisé" a insisté le procureur de la République Hervé Leroy.

Sans assurance, ni permis de conduire –il ne l'a jamais passé- ce jeune maçon de profession se sachant menacé de prison à cause de son casier judiciaire chargé avait aussi tenté d'abuser les policiers en se faisant passer pour son cousin germain. Une usurpation d'identité sur laquelle les enquêteurs lèveront le voile un peu plus tard et pour laquelle il a aussi été condamné aujourd'hui.

Un échec total

C'est la sixième fois en trois ans que le chauffard comparaissait devant le tribunal correctionnel pour des délits routiers, des conduites sans permis, sans assurance et en état d'ivresse en récidive. Sa dernière condamnation en date, en novembre 2016, lui avait déjà valu un séjour de 4 mois ferme à Nuutania. Il en était sorti en janvier de cette année, deux mois seulement avant son accident du 15 avril dernier. Le chauffard était en outre sous le coup d'une mise à l'épreuve d'une durée de 2 ans, délai pendant lequel il était supposé… passer son permis de conduire, régler ses innombrables amendes impayées au Trésor public, suivre des soins pour ses problèmes avec l'alcool. Rien de tout cela n'a été fait. "A part aller en prison, vous n'avez pas fait grand-chose (…) vous ne respectez pas les sanctions, vous aggravez votre cas, vous vous êtes mis dans une situation dont il va vous être difficile de sortir…", a bien tenté de sermonner la présidente du tribunal.

"La peine doit avoir un sens, l'aménagement de peine du crédit, là c'est un échec total", a fustigé le représentant du ministère public, rappelant la longue litanie des amendes, sursis et autres sursis avec mise à l'épreuve déjà tentés auprès du prévenu. "Il n'y a malheureusement plus que la prison ferme, devant la mauvaise volonté de l'intéressé pour s'en sortir. Je dois aussi me préoccuper de la sécurité des usagers de la route. Je requiers 8 mois de prison ferme plus 3 mois de prison ferme pour l'usurpation d'identité et 38 000 francs d'amende".

Après un rapide délibéré, le tribunal est finalement allé au-delà de la proposition du parquet en condamnant le jeune automobiliste à un total de 15 mois ferme : "Trop, c'est trop. Le tribunal a considéré qu'on ne pouvait pas continuer à vous laisser circuler impunément de la sorte, entre la Presqu'île et Papeete". Le prévenu n'a jamais été condamné pour autre chose que des délits routiers.


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A 70 ans le patron d'Océa vend son entreprise

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A 70 ans le patron d'Océa vend son entreprise
PAPEETE, le 12 juin 2017 - Une petite entreprise polynésienne vient de connaître une succession douce. Océa, spécialiste des eaux de consommation et des eaux de rejet, est racheté un entrepreneur métropolitain, celui qui a construit la station d'épuration de Papeete.

C'est l'histoire commune d'un patron qui part à la retraite et revend son activité. Un moment déterminant pour la survie de l'entreprise, qui agite les salariés : un concurrent ne risque-t-il pas d'acheter l'activité et de chercher des "synergies" pour réduire les coûts ? Un novice dans le métier sera-t-il à la hauteur ? Un jeune repreneur avec de nouvelles idées et une nouvelle énergie va-t-il réussir à garantir des années de travail à ses salariés et un service de qualité à ses clients ?

Dans le cas d'Océa, tout semble se passer au mieux vu l'ambiance détendue qui égaie les bureaux de cette petite PME polynésienne basée au centre commercial du Lotus. Ces industriels de l'eau boivent du petit lait depuis qu'ils ont découvert le palmarès de leur nouveau propriétaire : en 20 ans il a monté un vrai empire du traitement de l'eau potable et du retraitement des eaux usées en métropole. Il s'agit de Loïc Darcel, président d'Aqualter. Il a même un nom en Polynésie pour avoir construit la toute nouvelle usine de traitement des eaux usées de Papeete.

Pour les salariés, c'est une promesse de développement important pour le futur. L'appui d'un groupe français qui a la Caisse des dépôts et consignations comme principal actionnaire et une expertise à toute épreuve dans les même métiers va leur permettre de passer à la vitesse supérieure face à leurs concurrents. La nomination d'un ancien de la boite pour gérer l'entreprise polynésienne après le départ du fondateur est particulièrement rassurante. Mais finalement le plus rassuré c'est Richard Danglot, le fondateur lui-même, qui peut enfin arrêter de travailler à 70 ans et passer le flambeau en toute confiance.





A 70 ans le patron d'Océa vend son entreprise
Richard Danglot, fondateur d'Océa
"Je voulais que l'entreprise reste dans une structure familiale"


Tu as créé ton entreprise en 1983, peux-tu nous raconter cette aventure ?
Je suis arrivé en Polynésie du Gabon, et j'ai commencé à m'occuper de la climatisation puis de l'électricité à l'hôpital Jean-Prince. La personne avec qui je faisais ça a décidé de continuer seul, j'ai alors commencé à travailler avec Pierre Mony, qui m'a donné pas mal de travail. En 1983 j'ai créé Océa et on a continué sur cette lancée. En 2001 on a commencé à se diversifier sur les installations de traitement des eaux de consommation et des eaux de rejet, qui aujourd'hui représentent l'essentiel de l'activité.
Ça a très bien marché pendant longtemps, mais il y a eu de grosses baisses. La première ça a été le Taui, en 2004. On n'avait plus de travail, tout était bloqué. Ensuite, avec le décès de ma femme en 2004 ça a été un deuxième coup dur la même année. Je me suis un peu repris, puis en 2006 j'ai rencontré ma femme actuelle, et j'ai commencé à arrêter de travailler. En 2008, j'ai commencé à ne plus du tout m'occuper de l'entreprise et à confier toute la gestion à ma comptable… Mais avec plus personne derrière, avec ceux que j'avais laissés pour encadrer qui n'encadraient plus vraiment, le chiffre a encore plongé. J'ai dû revenir. Mais aujourd'hui l'entreprise va bien.

À 70 ans tu prends ta retraite, que vont devenir tes 14 employés ?
Ils ont déjà retrouvé un travail (rire) ! En la personne de Loïc Darcel qui est arrivé au bon moment pour pouvoir reprendre la boite. J'avais eu des propositions de rachat de la part de la Polynésienne des Eaux et Cegelec, mais je n'étais pas très chaud, je préférais que ça reste une structure familiale et préserver la concurrence pour nos clients. Je pense que Loïc est dans le même esprit, donc je suis heureux que ce soit lui qui reprenne.

As-tu des conseils à donner aux jeunes créateurs d'entreprise, avec tes 30 ans d'expérience ?
Pas vraiment… Je pense que tout le monde peut créer son entreprise, il suffit d'avoir vraiment envie de le faire. Au final, ça vaut le coup tant qu'on a l'envie. Pour moi ça n'a plus marché que quand j'ai cessé d'avoir envie, et quand on baisse les bras c'est très difficile de revenir.





A 70 ans le patron d'Océa vend son entreprise
Loïc Darcel, repreneur d'Océa, président de Aqualter
"Nous voulons prendre racine en Polynésie"


Pouvez-vous vous présenter ?
Alors je fais le même métier de Richard. J'ai 9 ans de moins, donc j'ai commencé plus récemment… j'ai créé mon entreprise en 1996, je sortais d'un grand groupe de gestion de l'eau, la Saur, pour lequel j'avais travaillé au siège à Paris et en Afrique. J'avais envie de gérer ma propre entreprise et j'ai démarré en rachetant une petite entreprise moribonde, en métropole, dans le Vars. Ses activités ressemblaient à celles d'Océa aujourd'hui. Pendant quelques années ça a été un peu compliqué puis peu à peu ça s'est redressé.
Les banques nous ont alors faits confiance et j'ai pu racheter d'autres entreprises, en 2001 puis en 2002. Cette dernière était plus grosse, c'était le premier constructeur indépendant français de stations d'épuration, et là on a franchi un cap. Le siège du groupe est passé à Chartres, on construisait beaucoup de stations d'épuration. Nos clients nous demandaient si on ne pouvait pas également répondre aux appels d'offres pour leur entretien, donc on a commencé à faire ça. A ce moment le marché en France était très porteur car il y avait beaucoup d'investissements dans le traitement des eaux pour répondre aux législations européennes.
En 2010, j'ai proposé à la Caisse des dépôts et consignations de reprendre une de ses entreprises qui faisait de la distribution d'eau potable. On a commencé à construire des usines d'eaux potables et à les entretenir aussi. Donc maintenant on peut tout construire et gérer, à la fois pour l'eau potable et pour le traitement des eaux usées. Après avoir construit des centaines d'installations, aujourd'hui la société a pris le virage de l'exploitation. Nous sommes 230 personnes, pour un chiffre d'affaires de 6 milliards de francs pacifiques par an.

Pour vous Océa ne représente pas grand-chose, pourquoi faire tout ce chemin pour racheter cette petite entreprise ?
Et bien comme notre stratégie en métropole a bien marché, on essaie de se développer à l'international. Tahiti ce n'est pas vraiment de l'international, mais c'est quand même loin… Et le hasard joue aussi. Il y a six ans, j'ai reçu un coup de téléphone d'un bureau d'étude d'ici qui m'a dit qu'ils allaient construire la station d'épuration de Papeete en conception-construction-maintenance. Ils ne faisaient que la conception. On a répondu avec eux, et on a gagné, donc c'est nous qui avons construit la station de Papeete !
Elle a été réceptionnée en septembre 2016, et depuis on exploite cette station, nous avons créé pour l'occasion Aqualter Polynésie. Maintenant que nous avons cette station qui est la plus grande de Polynésie, l'idée est de prendre racine. Avec cette vitrine et le savoir-faire d'Aqualter, nous aurons quelque chose d'intéressant à proposer. La meilleure solution pour s'implanter était de reprendre une société et j'ai entendu parler d'Océa, qui a une très bonne réputation et faisait aussi de l'eau potable en plus des eaux usées. C'est comme ça que notre activité à Tahiti passe de trois à vingt salariés !


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Agriculture durable : l'aquaponie fait des émules à Tahiti

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Agriculture durable :  l'aquaponie fait des émules à Tahiti
HITIA'A, le 12 juin 2017 - Teanuanua a créé sa première ferme aquaponique à Tahiti il y a 5 ans, après de longues années d'études, d'essais et d'erreurs. Cette technique inspirée de la permaculture, de l'hydroponie et de l'aquaculture permet d'élever des poissons et de faire pousser des plantes sans engrais ni pesticides. Il partage désormais ses connaissances et techniques avec les agriculteurs et amateurs intéressés.

Teanuanua est le spécialiste local de l'aquaponie, un mélange d'aquaculture et d'hydroponie. Après trois ans d'études de biologie en Australie, puis cinq ans pour apprendre sur le tas en créant ses premières installations aquaponiques, il a désormais toute une ferme opérationnelle et multiplie les installations chez les particuliers et les profossiels.

Il partage également ses connaissances avec la prochaine génération. Justement, il vient de terminer une formation de cinq semaines, où 9 stagiaires ont acquis toutes les techniques de l'aquaponie. Ils ont assisté à l'évolution des culture, ont fait les semis, les transferts des plantes, assisté à toute la production en plein champ (agriculture bio) et en hors-sol (hydroponie)…

Ces stagiaires sont divisés entre les agriculteurs professionnels qui rêvent de reconversion, les aspirants agriculteurs qui veulent partir sur un bon pied et des particuliers bricoleurs à la main verte qui créent de petites installations artisanales. Tous sont d'accord sur une chose après avoir terminé : le chemin est semé d’embûches, mais il en vaut la peine. Car le système a un rendement particulièrement élevé tout en ne produisant que de la nourriture bio. Un agriculteur nous le confirme : "l'aquaponie, c'est clairement une solution d'avenir."


Agriculture durable :  l'aquaponie fait des émules à Tahiti

Agriculture durable :  l'aquaponie fait des émules à Tahiti
Teanuanua Teriipaia-Rentier
"Cette unité produit quarante salades bio à la semaine"

Tu es le fondateur d'une entreprise spécialiste de l'aquaponie ?

L'entreprise s'appelle Rima Ninamu, la main bleue. Nous installons des unité aquaponiques construites sur mesure, prêtes à l'emploi. Nous faisons aussi de la formation. L'aquaponie c'est le mariage entre l'aquaculture, l'élevage de poissons, et la culture hors-sol, l'hydroponie. Une fois mariés ça fait un joli enfant qui s’appelle aquaponie !

Nous sommes dans ton installation, tu peux nous la présenter ?
Là nous avons environ 320 poissons dans les deux bacs. On les nourrit quotidiennement avec des aliments riches en protéines. Il y a un filtre qui permet de capturer les éléments solides en suspension dans l'eau, puis il y a un filtre très important, un filtre biologique qui contient les bactéries responsables du cycle de l'azote. Elles convertissent l’ammoniaque toxique contenu dans les déchets de poissons en nitrites, et ces nitrites sont convertis en nitrates. Les plantes utilisent ces nitrates comme nourriture pour alimenter leur croissance. Toute l'eau filtrée alimente la culture hydroponique et le champ bio à côté, et la nourrit avec ces nutriments. On utilise aussi un lombri-compost. C'est une boite à compost où les lombrics se nourrissent de déchets verts, ce qui permet de créer un engrais naturel liquide appelé "worm tea" qui est riche en oligo-éléments, en potassium, en phosphore et encore en nitrates. Ça nourrit aussi les bactéries, c'est un des meilleurs engrais qui existe, et c'est gratuit ! Là il y a 160 salades alimentées par le double de poissons. Et en complément, on peut même manger nos poissons !

Quel est l'intérêt de ce système par rapport à une culture dans le sol classique ?
L'intérêt c'est une plus grande productivité avec un rendement plus élevé. Là les salades poussent trois semaines en nurcerie et quatre semaines en croissance. Donc en sept semaines, les graines de salades sont devenues des salades prêtes à la vente. En conventionnel il faudrait 10 à 12 semaines selon les variétés, avec les pesticides et engrais chimiques qui vont avec. Cette unité-là produit à peu près quarante salades bio à la semaine.

Combien ça coûte de créer une installation aquaponique ?
Une unité varie de 90 000 francs pour une petite installation prête à l'emploi, et jusqu'à plusieurs centaines de milliers de francs, ça dépend de l'objectif de production. On dimensionne avec le nombre de légumes que tu veux par semaines.

Comment gérez-vous les ravageurs et les maladies sans pesticides ?
Pour les ravageurs on utilise essentiellement du savon soir et de l'huile essentielle d'oranges douces. Après, on varie les cultures pour éviter une densité importante d'une même culture, ça évite d'attirer des grosses populations de ravageurs. C'est une approche plus "permaculture" de la gestion des ravageurs, parce que l'aquaponie c'est de la permaculture, on utilise des acteurs vivants pour faire pousser les plantes. Les bonnes bactéries utilisées pour le cycle de l'azote aident aussi à lutter contre les bactéries pathogènes qui attaquent les plantes. En utilisant ces bactéries on crée un système plus stable, et il y a moins de place pour les mauvaises bactéries.

Il y a aussi un champ biologique ici.
Effectivement, là on fait du plein champ qu'on arrose avec l'eau des poissons et le lombri-compost. Il n'y a aucun engrais ou pesticides chimiques. On a là aussi l'approche permaculture, avec des plate-bandes florales pour recruter ou éloigner les insectes. Le mot-clé c'est "diversité", on alterne les cultures, par exemple on ne met pas que des tomates, là il y a aussi des poivrons, du choux, des oignons blancs, des courgettes des aubergines, du basilique… Ça créer un système plus stable, qui n'attire pas de grandes populations d'un seul type de ravageur. Il y a une vraie complémentarité entre tous ces acteurs vivants. Là par exemple pour lutter contre l'aleurode, qui ravage les tomates, on utilise des œillets d'Inde, ces petites fleurs oranges.


Agriculture durable :  l'aquaponie fait des émules à Tahiti
Ken Lin, agriculteur à Taravao
"Je pense que d'ici quelques années il n'y aura plus d'agriculture conventionnelle"
Pourquoi participer à cette formation sur l'aquaponie ?

Je travaille dans la ferme familiale, c'est de l'agriculture conventionnelle. Aujourd'hui j'aimerai me tourner vers quelque chose de beaucoup plus propre. Les gens font beaucoup plus attention à ce qu'ils mangent, la demande augmente pour l'agriculture biologique ou raisonnée… Alors autant commencer à changer dès maintenant. En plus de ça, nous voulons aussi faire plus attention à nous, à nos travailleurs qui traitent. On essaie de les protéger au maximum, les former aux dosages. Mais ce sera plus simple sans aucun pesticide…

Est-ce que ces connaissances sur l'aquaponie vont être rentabilisées ?
Et bien, avec l'aquaponie, mais aussi avec l'agriculture bio et la permaculture, on est sur une meilleure gestion du travail, la production et les prix de vente sont plus élevées. Et bien sûr on fera des économies sur les produits de traitement, parce qu'on n'en utilisera plus, ou alors ce seront des produits certifiés bio utilisés au cas par cas.

Tu crois que ce sera la meilleure solution au long terme ?
Je pense que d'ici quelques années il n'y aura plus d'agriculture conventionnelle, c'est presque sur. Mais je pense qu'il faudra au moins cinq à dix ans pour convertir une exploitation comme la notre à ces nouvelles techniques, donc je préfère commencer jeune. Là j'ai 22 ans, mais j'espère que d'ici ma trentaine j'aurai réussi et j'aurai quelque chose de mieux pour l'avenir.

Agriculture durable :  l'aquaponie fait des émules à Tahiti
Remarque : L'aquaponie ne doit pas être confondue avec l'aqua-poney, un sport récemment créé en France.

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Opération crowdfunding pour une classe Montessori 3-6 ans

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Opération crowdfunding pour une classe Montessori 3-6 ans
PAPEETE, le 12 juin 2017 - Née en avril 2016, l’association Montessori Polynésie a déjà plusieurs réalisations à son actif et notamment la projection du documentaire Le Maître est l’enfant et l’organisation d’ateliers en avril. Elle espère désormais pouvoir ouvrir une classe pour les enfants de 3 à 6 ans ainsi qu’un espace de formation et de sensibilisation pour les adultes la rentrée 2017-2018.

Le projet d’ouverture de classe est l’un des grands projets de l’association Montessori Polynésie. Il est en passe de voir le jour. Les membres de l’association espèrent recevoir les premiers enfants à la rentrée 2017-2018.

Dans un premier temps, c’est une "ambiance" (classes) pour les 3 à 6 ans qui devrait voir le jour. Puis, si l’école remporte le succès escompté, des ambiances pour les 0 à 3 ans et les 6 à 9 ans sont prévues. "En parallèle, nous espérons aussi pouvoir monter un espace de formation et de sensibilisation pour les adultes", précise Poerani Ebb, présidente de l’association.

L’association a déjà trouvé un local à Faa’a (Oremu) et une équipe pédagogique est sur le qui-vive mais, pour ouvrir la classe il faut encore aménager le local en question et acheter le matériel adapté. "Ce qui coûte le plus cher".

6 millions de Fcfp

Un budget d’un peu plus de 6 millions de Fcfp a été établi pour démarrer. Budget qui fait encore défaut, faute de subventions. "Nous sommes conscients de la difficulté de collecter la totalité de cette somme en si peu de temps mais nous voulons tout de même y croire", indique les membres de l’association sur le site de crowfunding qu’ils ont sollicité pour organiser une campagne de financement participatif.

Les fonds récoltés serviront à l’achat du matériel pédagogique et l’aménagement du local comme annoncé mais aussi à la participation des billets d’avion pour l’éducatrice choisie.

Un projet à visée sociale

La scolarité en classe Montessori a un coût (60 000 Fcfp par mois), car les classes appartiennent à un établissement dit hors contrat. "Mais nous tenons à ce que l’école reste accessible au plus grand nombre. Aussi, nous réserverons cinq places à des familles de milieu social difficile", indique Poerani Ebb. Pour ces familles, la scolarité ne coûtera rien.

La pédagogie Montessori repose sur des principes comme : la liberté, l’autodiscipline, le respect du rythme de chacun, l‘apprentissage par l’expérience, l’activité individuelle, le bilinguisme ou bien encore l’action en périphérie. "Il est plus profitable d’agir sur son environnement plutôt que sur l’enfant lui-même", explicite Poerani Ebb.

Autant de principes sur lesquels s’appuie Poerani Ebb pour faire grandir son enfant ainsi que ceux dont les parents suivront le mouvement. "Notre association est là pour faire le lien entre les experts internationaux et les Polynésiens qui s’intéressent à la pédagogie Montessori. Nous pensons avoir entre les mains un outil pour lutter contre l’illettrisme et le décrochage scolaire."

D’ici quelques mois l’association Montessori Polynésie entend s’affilier à l’association Montessori international (AMI) créée par Maria Montessori elle-même en 1929. "Cette affiliation apportera une garantie et une certification de qualité", explique Poerani Ebb. La signature est prévue en septembre 2017 en présence de l’expert de la méthode et la marraine de l’association Irène Fafalios.

Pratique

Pour participer à la levée de fonds, rendez-vous sur le site Ulele.
Des dons entre 11 et 220 euros (1 300 à 26 000 Fcfp).

Contacts

Tél. : 87 71 73 20
associationmontesdsoripolynesie@gmail.com
Facebook : Association Montessori Polynésie

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Casinos: les employés de l'Australien Crown inculpés en Chine

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Casinos: les employés de l'Australien Crown inculpés en Chine
Sydney, Australie | AFP | mardi 12/06/2017 - Tous les employés du géant australien des jeux d'argent Crown Resorts, qui avaient été arrêtés en octobre en Chine, ont été inculpés pour avoir fait la promotion des jeux d'argent dans ce pays, a annoncé le groupe dans un communiqué.
Le conglomérat du milliardaire australien James Packer ne précise pas dans ce texte envoyé à la Bourse de Sydney le nombre d'employés inculpés.
Mais il avait auparavant fait état de l'arrestation de 18 employés, dont celle d'un dirigeant chargé d'attirer en Australie les fortunes chinoises.
"Tous les employés arrêtés en Chine, y compris ceux qui ont été libérés sous caution, ont désormais été inculpés pour des infractions liées à la promotion des paris et ils ont été renvoyés devant le tribunal de district de Baoshan", indique Crown.
"L'affaire étant désormais devant le tribunal, nous ne ferons pas davantage de commentaire", ajoute le groupe.
Trois Australiens figuraient parmi les personnes arrêtées, y compris Jason O'Connor, vice-président d'une division de Crown, nommée VIP International.
Ils sont soupçonnés d'avoir organisé des voyages à l'étranger pour de richissimes parieurs chinois.
Les paris sont illégaux en Chine, à l'exception de Macao, et les casinos ne sont pas autorisés à démarcher ouvertement dans ce pays.
Le groupe Crown -détenu à 53% par James Packer- compte des casinos dans le monde entier mais a engagé un vaste programme de restructuration pour se désengager de Macao.
Il a notamment soldé en mai sa participation dans la coentreprise majoritaire dans Studio City, un casino géant ouvert en octobre 2015 dans l'ex-colonie portugaise en présence de Leonardo DiCaprio, Martin Scorsese et Robert De Niro.
Le groupe australien, qui tente de limiter son endettement, avait remisé au placard en décembre un projet de casino à Las Vegas.

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A Florence, un Allemand a développé l'art... du repas à l'oeil

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A Florence, un Allemand a développé l'art... du repas à l'oeil
Rome, Italie | AFP | mardi 13/06/2017 - La police de Florence se casse les dents depuis quelques semaines sur un "resquilleur en série" qui a réussi à déjeuner à l'oeil dans de nombreux établissements de qualité de la capitale toscane.
Quand on lui présente l'addition, cet SDF de 38 ans, qui présente bien et parle au moins trois langues, se contente de répondre "Les Italiens paieront, je suis Allemand" et de tourner les talons, rapporte mardi le quotidien Corriere della Sera.
Au Caffè Giacosa, un établissement historique du centre de Florence, il a juste laissé un petit mot: "L'Eglise catholique a payé". Il a affiché la même nonchalance après avoir bu quelques whiskies au Bar Palazzo Vecchio et avalé une entrecôte arrosée de Chianti dans un restaurant prestigieux de la région.
Les policiers l'ont pincé et sermonné plusieurs fois, mais semblent impuissants: pris isolément, aucun de ses méfaits n'est suffisant pour l'enfermer, et d'éventuelles poursuites judiciaires restent incertaines.
En effet, la plus haute cour du pays a annulé l'an dernier la condamnation à de la prison d'un SDF pour avoir volé du fromage et de la charcuterie d'une valeur de 4,07 euros, estimant que le vol de petites quantités de nourriture pour combattre la faim n'était pas un délit.
Reste à savoir si le goût de cet Allemand pour les mets raffinés de la cuisine toscane entrent dans la catégorie des "besoins immédiats et essentiels" évoqués par les juges.

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