Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live

Le bébé panda né lundi au Japon se porte bien

$
0
0
Le bébé panda né lundi au Japon se porte bien
Tokyo, Japon | AFP | mardi 13/06/2017 - Le panda dont la naissance lundi a fait sensation et domine depuis lundi l'actualité au Japon semble en bonne santé, a rapporté mardi le zoo.
La maman Shin Shin, 11 ans pour 110 kg, placée à l'abri des regards et du bruit, tenait mardi constamment au chaud contre sa fourrure le minuscule nouveau-né, dont le poids était estimé à la naissance à 150 grammes.
"Il semble en bonne santé car nous entendons régulièrement ses petits cris", a déclaré le directeur du zoo, Yutaka Fukuda.
Les responsables du zoo ont indiqué qu'ils ne pouvaient toujours pas déterminer le sexe, ni mesurer le poids et la taille du panda, constamment contre sa mère. Ces ursidés au pelage noir et blanc naissent tout roses, sans fourrure avec un poids d'environ 100 grammes. Les employés du zoo s'efforcent de savoir s'il boit le lait de sa mère.
Une "panda mania" s'est en attendant emparée de Tokyo. Un grand magasin a décoré son toit de ballons en forme de panda et les petits pains et gâteaux aux couleurs de l'animal ou en forme de panda faisaient fureur près du zoo. Des rues du quartier étaient décorées de banderoles clamant "Joyeux anniversaire bébé panda".
Une enseigne de restaurants chinois, dont la principale salle se trouve près du parc d'Ueno, avait vu lundi son action gagner 38% en séance, sur des espoirs de voir la fréquentation bondir.
Le bébé, qui n'a pas encore de prénom, est le premier panda géant à naître dans ce zoo depuis cinq ans après la venue d'un autre petit de Shin Shin en 2012, une première à Ueno en 24 ans. Mais la joie avait alors été de courte durée: il était mort de pneumonie six jours après sa naissance. Le directeur du zoo de l'époque en avait fondu en larmes.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nelle-Calédonie: violences à Saint-Louis, un homme recherché s'est rendu

$
0
0
Nelle-Calédonie: violences à Saint-Louis, un homme recherché s'est rendu
Nouméa, France | AFP | lundi 12/06/2017 - L'un des deux derniers fugitifs recherchés dans le cadre de violences perpétrées contre les forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie entre fin octobre et janvier s'est rendu, a indiqué lundi le parquet de Nouméa.
"Pascal Gnibekan (...) activement recherché pour des tentatives de meurtre et d'assassinat en bande organisée, s'est constitué prisonnier mardi 6 juin", a déclaré dans un communiqué le procureur de la République Alexis Bouroz, précisant que l'homme avait été placé en détention.
Il a ajouté que cette reddition résultait "des nombreuses interventions de la gendarmerie au sein de la tribu de Saint-Louis (théâtre des troubles en banlieue de Nouméa, ndlr) et des efforts déployés auprès de sa famille par la mairie du Mont-Dore et les autorités coutumières". 
Alors qu'en tout trois hommes considérés comme "dangereux" étaient recherchés dans le cadre de ces enquêtes, un seul est désormais encore en cavale après l'arrestation en avril d'un premier fugitif.
M. Bouroz a également indiqué que le bilan des enquêtes diligentées s'établissait à ce jour "à 84 placements en garde à vue, 18 personnes incarcérées et 17 autres placées sous contrôle judiciaire". 
Les violences à Saint-Louis, communauté kanak de 1.400 habitants, avaient débuté après que William Decoiré, un évadé de prison de 23 ans, a été tué par un gendarme le 29 octobre 2016 alors qu'il fonçait sur un autre gendarme au volant d'une camionnette, lors d'un contrôle qui a dégénéré. 
Jusqu'à fin janvier, de graves troubles perpétrés par des jeunes cherchant vengeance se sont produit sporadiquement sur la route qui longe la tribu: jets de pierre, tirs sur les gendarmes et les automobilistes, entrave à la circulation, agressions.
Des incidents ont également eu lieu à Bangou, à environ 30 km au nord de Nouméa.
Une quinzaine de gendarmes et un automobiliste ont été blessés lors de ces heurts.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La hausse de la fréquentation hôtelière se poursuit en mars 2017

$
0
0
La hausse de la fréquentation hôtelière se poursuit en mars 2017
PAPEETE, 13 juin 2017 - Cette année, la fréquentation hôtelière a connu une hausse de 2,1 % en mars par rapport à la même période en 2016, selon les chiffres publiés ce mardi par l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF).

Après une année 2015 encourageante bouclée à 183 800 visiteurs (+1,8 % par rapport à 2014), en 2016, la Polynésie française a accueilli 192 495 touristes, soit une hausse de 4,7 % par rapport à l’année précédente. Cette amélioration de la fréquentation touristique semble se prolonger en 2016. Selon les chiffres publiés mardi par l'ISPF la fréquentation hôtelière a connu une hausse de 2,1 % en mars dernier par rapport à mars 2016. "Cette hausse s’explique principalement par l’accroissement du nombre de nuitées vendues vers le marché japonais (+ 29 %). Dans le même temps, les marchés métropolitain (+ 13 %), du Pacifique (+ 9 %) et domestique (+ 2 %) augmentent. Tous les autres marchés se contractent", constate l'Institut de la statistique dans son dernier point de conjoncture.

Le coefficient moyen de remplissage (CMR) hôtelier s’établit à 62,2 % en baisse de 0,6 point. Le revenu moyen par chambre louée (RMC) augmente de 9 % et s’établit à 34 451 Fcfp. Le revenu moyen par chambre disponible (RevPar) est en hausse de 8 % et atteint 21 443 Fcfp.
Au premier trimestre 2017, le CMR reste stable à 58,1 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Page enfant : 150 nouveaux mots dans les dicos !

$
0
0
Page enfant : 150 nouveaux mots dans les dicos !
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Chaque année les dictionnaires accueillent de nouveaux mots. Le Robert illustré qui sera mis à la vente le 15 juin et Le Petit Larousse illustré qui sort le 20 juin annoncent que le cru pour leur édition 2018 est augmenté de 150 termes. Il y a par exemple : "bisounours", "kawai", "spoiler", "like" ou encore "infobésité". Emmanuel Macron compte parmi les nouvelles personnalités.

Dans les éditions 2018 des deux principaux dictionnaires tu vas retrouver les "gougounes", ces tongs canadiennes, des verbes comme "liker", "googler", des mots comme "retweete", "burqa" ou "déradicaliser", des activités comme "le paddle" ou le "veloroute". Au total, ils sont 150 petits nouveaux à allonger la liste des mots et noms du Petit Larousse illustré et du Robert illustré.

Il y a aussi un certain nombre de personnalités comme Emmanuel Macron, Donald Trump, Theresa May ou bien encore Muriel Robin, Morgan Freeman et Aurélie Dupont.

Les nouveaux mots sont le reflet de l’évolution de la société. Ils traduisent des tendances culinaires et gastronomiques, ce sont des mots de la francophonie, des particularismes régionaux, des termes venus d’autres langues et parfois francisé, des mots familiers, de nouvelles personnalités….

Chez Larousse, on annonce au total 63 000 mots, 125 000 sens et 20 000 locutions. Une partie encyclopédique regroupe 28 000 noms propres, points de vue de culture générale, citations, proverbes, atlas, drapeaux ainsi qu’une chronologie universelle. Le Robert illustré a définit et présente, lui, 200 000 mots et personnalités, il analyse le sens, présente des expressions et locutions, l’étymologie, des synonymes…

Une langue vit, elle évolue. Au fil du temps elle s’enrichit de nouveaux mots, en perd d’autres. Le nombre de nouveaux mots étant bien supérieur au nombre de mots qui disparaissent. Les équipes du Robert ou du Larousse repèrent les mots qui sont en circulation et qui ne sont pas dans le dictionnaire. Ils les trouvent sur internet, dans les journaux ou à la télévison, dans la rue ou les cours d’école. Une liste de mots, d’expressions et de personnalités est établie.

Un jury se réunit ensuite pour lire cette liste. Il y a des correcteurs mais aussi des lexicographes (ceux qui écrivent le dictionnaire) ou des linguistes qui eux sont spécialistes des langues et des mots. Pendant la réunion ils débattent pour savoir quel mot doit intégrer la nouvelle version du dictionnaire.

Le jury, avant de laisser entrer un nouveau mot dans le dictionnaire, tient compte de deux critères importants. Le mot doit être populaire, c’est-à-dire utilisé par une grande majorité de personnes. Il faut aussi que le mot ne soit pas trop temporaire, qu’il ne soit pas lié à une activité ou à événement qui n’a lieu qu’une seule fois car il doit être utilisé pendant plusieurs années après son entrée.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Lancement de la 23e édition de la Taapuna Master

$
0
0
Lancement de la 23e édition de la Taapuna Master
PUNAAUIA, 13 juin 2017 - Le Taapuna Surf Club organise la 23e édition de la Taapuna Master de jeudi à dimanche sur la gauche de Taapuna à Punaauia.

La cérémonie d’ouverture aura lieu mercredi 14 juin à 14 h 30, dans la passe de Taapuna. La 23e édition de la compétition de glisse organisée par le Taapuna Surf Club est programmée du jeudi 15 au dimanche 18 juin prochains. Les conditions de houle prévoient 2 mètres de vagues de secteur sud-sud-ouest en moyenne.

La compétition s'ouvrira jeudi 15 avec la catégorie Open Bodyboard. La journée de vendredi s'intéressera à la catégorie Open Surf. Samedi et dimanche l'événement fera place aux épreuves masculines et féminines éliminatoires et finales des compétitions de surf, de bodyboard, de drop knee, de knee board.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L’R2rien : ils font leur première scène

$
0
0
L’R2rien : ils font leur première scène
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Une nouvelle compagnie de théâtre va présenter une nouvelle pièce. L’R2rien va jouer Terreur chez les Alberline. Écrite, mis en scène et jouée par des artistes du fenua, la pièce est drôle malgré les apparences. Elle est le résultat de presque dix mois de travail menés dans l’ombre. Dix mois qui ont permis aux amateurs, en plus de se découvrir une passion pour le théâtre, de fonder une famille.

Humour et complicité. C’est avec ces deux mots qu’une partie de L’R2rien a présenté la nouvelle compagnie et sa pièce, Terreur chez les Alberline. Le samedi 24 juin, onze acteurs monteront sur la scène du petit théâtre de la Maison de la culture pour en apporter la preuve. En attendant, la troupe est à l’œuvre.

Une pièce originale

L’aventure a commencé il y a bientôt un an avec Stéphane Lafaille. Passionné de théâtre, ce dernier a réactivité la section culturelle de l’Atacem du service de l’État de l’aviation civile en Polynésie française. "Je m’endors en pensant au théâtre, je rêve théâtre, le me lève théâtre. En métropole j’avais des compagnies d’amateurs et de professionnels, j’en ai monté une ici."

Très vite, le projet a suscité un intérêt. Une petite quinzaine d’apprentis comédiens se sont fait connaître. Stéphane Lafaille a pensé à monter un spectacle. "J’ai commencé à chercher des pièces mais on avait de très nombreux acteurs et le choix était trop restreint." Le metteur en scène a fait écrire une pièce originale pour la troupe.

Terreur chez les Alberline est signée Jean Tripailler, alias Quentin Delplanque, un auteur qui a l’habitude de travailler avec Stéphane Lafaille et qui n’en est pas à son coup d’essai. "Stéphane m’a demandé d’écrire une pièce drôle." L’humour "rapproche, le rire se partage en famille, je voulais quelque chose pour tout le monde", précise le metteur en scène qui ajoute avoir demandé "du théâtre dans le théâtre". Une situation qu’il affectionne particulièrement même si cela ne facilite pas la tâche des comédiens.

Mise en abyme

Les spectateurs suivront donc les péripéties de comédiens amateurs qui jouent une pièce sur scène. Une mise en abyme des aventures des vrais comédiens de l’R2rien. Pour Stéphane Lafaille, la différence entre le jeu de la scène et la vie qui passe est ténue. "Le théâtre ne s’arrête jamais il est là avant que les spectateurs n’arrivent et continuent une fois qu’ils sont partis", complète-t-il. D’ailleurs le jour J, "ne vous étonnez pas de trouver du monde sur la scène en arrivant dans la salle."

Si la pièce venait à trouver son public une autre représentation sera proposée fin octobre, à l’occasion d’Halloween. "Nous démarrons et, de ce fait, nous avançons prudemment", explique le metteur en scène en évoquant des questions de budget. Douze panneaux ont été fabriqués. En attendant, la troupe a répondu favorablement à une demande du lycée Gauguin et pourrait jouer sur la presqu’île si elle trouve une salle tout en réfléchissant à sa prochaine pièce.



L’R2rien : ils font leur première scène
Pratique

Le samedi 24 juin à 19h30 dans la salle du Petit théâtre de la Maison de la culture.
Tarif : 2 000 Fcfp
Billeterie en ligne u sru place
Tél. : 40 54 45 44
www.maisondelaculture.pf

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez s'envole vers les quarts de finale

$
0
0
La 5e étape du circuit professionnel de surf proposé par la world surf league se déroule actuellement à Fidji. Après un début de saison en demi teinte, Michel Bourez renoue avec la réussite à Fidji. Après avoir remporté sa série du round 1, il s’impose dans le round 3 puis dans le round 4, gagnant ainsi sa place en quart de finale. Il est ainsi assuré d’une 5e place au minimum.
Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez s'envole vers les quarts de finale
Michel Bourez est sur le circuit pro depuis 2009, soit pour la 9e année consécutive. Le championnat du monde regroupe les 34 meilleurs surfeurs de compétition, qui s’affrontent lors des 11 étapes que comporte le circuit en Australie, au Brésil, à Fidji, en Afrique du Sud, à Tahiti, en Californie, en France au Portugal et enfin à Hawai’i. Après une belle 6e place à l’issue du championnat 2016, il occupait la 23e place au classement général 2017 avant le Fidji Pro.
 
25e, 5e puis 13e lors des trois première étapes australiennes, il sort à nouveau au round 2 au Brésil pour obtenir sa deuxième 25e place de la saison, la plus mauvaise possible. Rappelons que Michel Bourez a gagné deux étapes du circuit dans sa carrière, toutes deux en 2014, la première en Australie et la deuxième au Brésil.
 
Michel Bourez débute la compétition en remportant sa série du round 1 face à Miguel Pupo et à Adrian Buchan grâce à deux vagues notées 9.53 et 9.17. Cette victoire le propulse directement au round 3, un round éliminatoire qui se joue en « un contre un » et où il est opposé au triple champion du monde Mick Fanning. Il parvient à mettre « combo » l’Australien grâce à une vague notée 7.00 et une autre notée 6.53.

Surf Pro – Fidji Pro : Michel Bourez s'envole vers les quarts de finale
Michel Bourez surfe à la perfection
 
Le round 3 voit la sortie de plusieurs têtes de série. John John Florence se fait éliminer par le « rookie » italien Léonardo Fioravanti, Jordy Smith se fait sortir par un autre nouveau sur le tour, le métropolitain Joan Duru, Kelly Slater se fait sortir par Connor O’Leary et Gabriel Medina se fait sortir par son compatriote Italo Fereira.
 
Au round 4, Michel Bourez rencontre justement Léonardo Fioravanti et Italo Fereira. C’est l’Italien qui commence fort avec une très belle vague notée 6.50. Notre « Spartan » prend ses premières vagues et ne prend la tête de la série que parce qu’il a deux bons scores, un 5.83 et un 4.50. Mais il continue à pousser et obtient finalement un excellent 9.00 grâce à un enchainement de « rollers backside » surpuissants.
 
Il s’impose finalement avec un total de 15.73 contre 10.77 pour l’Italien et 8.50 pour le Brésilien. Il évite ainsi le round 5 qui l’a bloqué tant de fois pour se qualifier directement pour les quarts de finale. Il est assuré d’une 5e place, ce qui lui permettra de remonter au classement général avant l’Afrique du Sud et Teahupo’o. Avec des quarts de finale privés de têtes de série, on peut même espérer un place en demi et pourquoi pas sa 3e victoire sur le world championship tour. SB 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le président Fritch visite trois chantiers en cours à Papeete et Pirae

$
0
0
Le président Fritch visite trois chantiers en cours à Papeete et Pirae
PAPEETE, 13 juin 2017 - Le président Edouard Fritch a visité mardi matin trois chantiers dans les communes de Pirae et Papeete.

Le Président, en compagnie du ministre de la Santé, a débuté ces visites, à Pirae, avec le chantier du lieu de recueillement œcuménique du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), destiné à l’ensemble des représentants des différents cultes et communautés religieuses, qui étaient présents pour l’occasion. Ce lieu sera notamment mis à disposition des patients, des familles et du personnel. Conçu et dessiné par l’architecte Dominique Touzeau, avec un coût total de 110 millions Fcfp, il pourra accueillir 55 personnes. L’édifice devrait être livré au mois d’octobre prochain.

Edouard Fritch a ensuite retrouvé la ministre de l’Education, avenue du Régent Paraita, à Papeete, afin de faire le point sur les travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer et sur la résidence Pape Ora. La résidence étudiante Van Bastolaer est située sur une parcelle affectée au ministère de l'Education de la jeunesse et des sports, en charge de l’enseignement supérieur. Le montant des travaux qui consistent en la réhabilitation de cet immeuble vieux de 30 ans sera de 500 millions Fcfp. Cette résidence étudiante comprendra 64 logements (50 T1 + 14 T2) dont un logement T2 affecté au gardien, des locaux destinés aux activités commerciales, ainsi qu’un foyer destiné aux résidents avec un jardinet. Un parking en sous-sol est également prévu. Les travaux ayant pris du retard, l’immeuble ne sera livré que vers le mois de novembre.

Enfin, le chef de l'exécutif polynésien a pu constater l’avancement des travaux de la résidence Pape Ora, dont le coût prévisionnel est estimé à 800 millions Fcfp. La résidence Pape Ora, qui répond aux critères de logements sociaux, comprendra 38 logements, répartis dans un bâtiment de 9 niveaux (R-1/R+7). Ces logements, allant du F2 au F4, devraient prochainement être livrés. Les acheteurs pourront bénéficier de l’aide à l’investissement des ménages mise en place par le Pays. En outre, deux locaux commerciaux situés au rez-de-chaussée, et un parking de 66 places sont également prévus. Ces travaux ont permis l’emploi direct d’environ 50 personnes pendant la durée des travaux avec également des dizaines d’emplois induits.

Edouard Fritch s’est dit satisfait de l’avancement de ces trois chantiers, et a notamment encouragé la mise en place de projets immobiliers similaires à celui la résidence Pape Ora, afin de répondre à un besoin et une demande constante en logements sociaux.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va’a V1 – Focus sur Hotu Poroi : « Mon objectif, c’est le Te Aito »

$
0
0
Va’a V1 – Focus sur Hotu Poroi : « Mon objectif, c’est le Te Aito »
Hotu Poroi, 20 ans, fait partie de la nouvelle génération de rameurs. Il vient tout juste de passer dans la cour des grands, dans la catégorie sénior. Cet athlète au fort potentiel avait remporté la Mata Are race en septembre dernier. Cette saison, il n’a participé qu’à trois courses mais il s’est fait remarquer en se hissant à la deuxième place de la « Anset Race » le 27 mai dernier. Sport Tahiti
 
Parole à Hotu Poroi :
 
Ta dernière bonne course, la Anset Race ?
 
« J’avais pris un bon départ. Puis j’ai maintenu mon coup de rame comme à l’entrainement. J’ai été surpris de voir que je prenais de l’avance mais je redoutais le retour des autres. Au retour, je me suis rendu compte que j’avais un peu trop donné dans la remontée alors que Yoann Cronsteadt était toujours frais. Il prenait toutes les vagues tandis que moi, j’étais fatigué. En tout cas, j’ai été content de ce bon résultat, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de podium. » 
 
Comment se déroule ta saison ?
 
« Et bien je dois avouer que le début de saison a été assez moyen. J’ai connu mieux. Cette saison, j’ai débuté avec mon nouveau club Enviropol, on a fait notre première course en février, le Marathon Polynésie 1e, mais on n’a pas fait le résultat espéré. On a terminé 11e sur 40. Je pense que c’était plus un problème de matériel parce qu’au niveau de l’effectif, on a ce qu’il faut. Personnellement, je n’ai fait que trois courses. Je viens juste de recevoir ma nouvelle pirogue, cela va me permettre de m’investir à fond dans la compétition. »
 
Tes objectifs ?
 
« Mon premier objectif, c’est le Te Aito. Je voudrais terminer dans le top 5. L’année dernière j’ai fini 13e du Te Aito sénior, je voudrais améliorer ce résultat. Mon rêve, ce serait de gagner toutes les courses de pirogue, que ce soit en individuel ou en équipe. Mais je pense que c’est le rêve de tous les rameurs. (rires) ». 

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Devenez "éco-ambassadeur" au Heiva

$
0
0
Devenez
PAPEETE, le 13 juin 2017 - La Maison de la culture qui organise le Heiva recrute des éco-ambassadeurs. Formés par fenua Ma, ils sillonneront le village du Heiva les soirs de concours pour sensibiliser le public au respect de la planète et au tri. En échange de quoi, ils pourront assister gratuitement à des spectacles.

Chaque année après les soirées de concours du Heiva la place To’ata se retrouve noyée sous les détritus. Les déchets des spectateurs et des troupes sont disséminés au quatre coins de la place. Pour changer les choses la Maison de la culture a pris deux mesures : recruter des éco-ambassadeurs et mettre à disposition des poubelles pour les déchets verts à proximité des coulisses.

"Nous avions déjà lancé un recrutement d’éco-ambassadeurs l’année dernière", indique Moerava Thomas de la Maison de la culture. Mais l’opération était restée confidentielle. Six volontaires s’étaient fait connaitre et avaient joué leur rôle sans impact remarquable sur la situation. Cette année, u nouveau recrutement existe, plus médiatisé.

Majeur, volontaire et sensible à l’environnement


Pour devenir éco-ambassadeur il faut être majeur, volontaire, sensible au respect de l’environnement et au tri. "Toutefois on n’est pas obligé de tout savoir avant de se présenter." Une formation assurée par Fenua Ma à l’attention du staff de la Maison de la culture est organisée le 20 juin sur le thème du recyclage, de la gestion des déchets verts. Les éco-ambassadeurs recrutés y sont invités.

Leur rôle consistera ensuite, les soirs de concours, à sillonner le village du Heiva en début de soirée. À savoir entre 18/19 heures et jusqu’à 20h30. "Disons jusqu’au début du premier groupe de chant." Ils devront renseigner le public sur la disposition des poubelles, le compostage des déchets et sur le tri des déchets : végétaux mais aussi tissu, canettes, papiers… Un stand tenu par Fenua Ma sera aussi ouvert certains soirs pour compléter l’information donnée. Cette année pour la première fois, des poubelles pour les déchets verts seront installées à To’ata.

Économiser la matière première


Mais pourquoi trier et donc recycler les déchets ? "Pour économiser la matière première", répond Fenua Ma. "Et donc pour préserver les ressources. Pour réduire le volume global des déchets à enfouir." Le syndicat spécialiste du tri en Polynésie précise en plus : "que fabriquer un nouvel objet à partir de matières issues du recyclage diminue les émissions de gaz à effet de serre. Enfin, le recyclage permet aux industriels de créer des emplois et stimule l’innovation."

Pour remercier les volontaires, la Maison de la culture offrira aux éco-ambassadeurs des entrées gratuites aux soirées de concours (hors lauréat).

Pratique

Pour devenir éco-ambassadeur contactez la Maison de la culture.
Tél. : 40 5 31 07 (Moerava)
Facebook : La Maison de la Culture Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Natation– Championnats de France Promo : Poerani Bertrand « J’ai prié pour ne pas être 4e »

$
0
0
Natation– Championnats de France Promo : Poerani Bertrand « J’ai prié pour ne pas être 4e »
Poerani Bertrand a réalisé une excellente performance le weekend du 3-4 juin dernier en remportant la médaille de bronze au 200 mètres brasse lors des championnats de France Promotionnels à Chalons-sur-Saône. Un bon résultat pour la jeune nageuse de l’Olympique de Pirae.
 
La jeune Tahitienne, membre de l’Olympique de Pirae, avait battu son propre record sur cette distance lors du Meeting Pearl Tour il y a trois mois. Elle réalisait ainsi un temps de 2’41’’01 qui lui aurait permis de prendre la première place aux championnats de France où elle a réalisé un temps de 2’42’’30 se plaçant ainsi à 26 centièmes de la première place. Poerani faisait partie des plus jeunes nageuses de sa catégorie. Sport Tahiti
 
Parole à Poerani Bertrand
 
Satisfaite de ce résultat ?
 
« Je suis très satisfaite de ce résultat, l’objectif premier était de faire un podium. Les courses étaient très serrées, toutes les filles se tenaient en 2 secondes. J’aurais pu faire première comme huitième. En finale du 200 mètres, on touche le mur à 4 et, à l’arrivée, je regarde le tableau en priant pour ne pas être 4e. »
 
Ton analyse de la compétition ?
 
« Le championnat promotionnel s’est bien passé en général. Sur 50m et 100m, je fais des bonnes séries mais je ne m’améliore pas en finale, sûrement à cause des conditions difficiles dues au décalage horaire et à l’absence d’entraîneur. Pour finir, le bilan reste très largement positif grâce à ce podium national sur une compétition toutes catégories. »
 
Ton prochain objectif ?
 
« Pour me préparer en vue des championnats de France minimes, je vais effectuer une première partie de la préparation à Tahiti. Le coach Clay et le préparateur physique Johann axent la préparation sur le 200 mètres. Merci à tous. »

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le président du Pays "confiant" pour le second tour

$
0
0
Le président du Pays
PAPEETE, le 13 juin 2017 - En marge de sa visite sur le chantier de la chapelle œcuménique du CHPF ce mardi matin, Edouard Fritch a livré son sentiment quant au second tour des législatives qui aura lieu ce samedi. Les trois candidats du Tapura Huira'atira sont en lice sur les trois circonscriptions.

Maina Sage, Nicole Sanquer et Patrick Howell sont les trois candidats du Tapura Huira'atira aux postes de députés sur les trois circonscriptions de Polynésie française. Sans trop de surprise, les trois se retrouvent au second tour des élections législatives ce samedi. Le chef de file du Tapura et président du Pays, Edouard Fritch, croit en la victoire de ses candidats.

Qu'attendez-vous du second tour des législatives?

J'attends trois députés qui vont être ensemble à Paris pour parler d'une même voix pour défendre l'accord de l'Elysée et les couleurs de la Polynésie française.

Avez-vous peur de ce qu'il peut se passer sur la troisième circonscription?


Nous avons toujours peur quand il s'agit d'élections, ce n'est jamais facile mais il faut se battre et nous sommes, je pense, en bonne position. Maintenant, cela va être un problème de report de voix des autres candidats. Quant à Vincent Dubois, sa décision le regarde. Je crois que les Polynésiens sont suffisamment murs aujourd'hui pour réfléchir et faire leurs choix tout seul. Je n'y crois plus à cette grande messe ou à ses engagements d'un homme qui peuvent entraîner le reste de la population. Je crois qu'on est assez mature aujourd'hui pour prendre des décisions qui vont avec le Pays.

Est-ce que les résultats du premier tour des législatives en métropole vous confortent?

Nous avons décidé d'intégrer la majorité présidentielle. Bien sûr, c'est une bonne chose. Effectivement, il va avoir une bonne majorité. Je ne sais pas ce qu'il va se produire ensuite mais je pense que Monsieur Macron aura sa majorité. S'il a besoin de trois autres députés, les miens iront compléter sa majorité.

Donc vous êtes confiant…
Bien sûr, je suis confiant…

Les enjeux de ce second tour des législatives
Ils étaient 27, ils ne sont plus que 6 : Maina Sage (circo 1), Moana Greig (circo 1), Nicole Sanquer (circo 2), Teura Iriti (circo 2), Patrick Howell (circo 3), Moetai Brotherson (circo 3). Le premier tour des élections législatives aura été une hécatombe pour les petits candidats. Ne figurent plus, dans l’offre proposée aux électeurs polynésiens, le 17 juin prochain pour le second tour des élections législatives, que des représentants des trois principaux partis politiques locaux. Six candidats se sont qualifiés samedi pour le second tour des élections législatives de Polynésie française, lors d’un scrutin marqué par un taux d’abstention de près de 58 % sur l’ensemble de la collectivité.
JPV

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouveau rebondissement pour les centimes additionnels

$
0
0
Nouveau rebondissement pour les centimes additionnels
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Les décisions de justice concernant les centimes additionnels destinés à la CCISM se suivent mais ne se ressemblent pas. Hier 19 entreprises ont vu leurs demandes de remboursement rejetées par le tribunal administratif alors que le Conseil d'État avait accordé un même remboursement à l'entreprise DB Tahiti.

Par communiqué de presse, le tribunal administratif de Papeete a dévoilé ce mardi 13 juin sa décision concernant 19 requêtes en demande de remboursements des centimes additionnels versés à Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM). C'est la délibération qui a instauré cet impôt, le 2 juin 1983, qui était contestée par entreprises : la commission permanente de l'assemblée qui avait décidé de cette mesure alors que notre statut, à l'époque comme aujourd'hui, prévoit que les lois fiscales ne pouvaient être votées qu'en session plénière… Sauf via une délégation de pouvoir. C'est en disputant cet argument que les décisions de justice de ces dernières années ont donné raison tantôt aux entreprises, tantôt au Pays.

Pour y voir plus clair nous avons interrogé une source judiciaire proche du dossier qui nous explique l'origine de ces revirements : "En fait il y a eu un couac, soit de la part de la Polynésie française, soit de la part de la cour d'appel. Mais c'est plus probablement la Polynésie qui lors de la première procédure n'avait pas fourni les documents nécessaires, dont le procès-verbal de 1983 où l'assemblée donne à la commission permanente la compétence de voter une loi fiscale par une procédure d'urgence… Cette erreur a été réparée dans une deuxième procédure, et c'est pour ça que la cour d'appel de Paris a fait volte-face et a rejeté la deuxième requête de DB Tahiti. Il faut encore que le Conseil d'État se prononce sur ce revirement, mais il est possible que DB Tahiti soit la seule entreprise à obtenir un remboursement."

DB Tahiti sera-t-elle la seule entreprise remboursée ?

Le dessous des cartes permet enfin de s'y retrouver dans cette affaire des centimes additionnels devenue très complexe. Il faut garder à l'esprit qu'il y a deux procédures en parallèle concernant DB Tahiti, le précurseur de cette affaire. L'entreprise a gagné la première, mais perdu la seconde dans un revirement de jurisprudence exceptionnel.

Souvenez-vous, en mars dernier nous publions un article intitulé "Les centimes additionnels de la CCISM définitivement illégaux", lorsque le Conseil d'État avait finalement donné raison à l'entreprise DB Tahiti. Elle était en procédure pour demander le remboursement des centimes additionnels à la contribution des patentes destinés à la CCISM depuis 2012, et a dû passer par toutes les juridictions compétentes pour obtenir gain de cause. Son avocat, maître Arcus Usang, expliquait alors que l'arrêté était définitif : "Il n'y a plus aucune voie de recours. Et cela concerne tous les patentés parce qu'une décision des juridictions administratives s'applique à tous." Voilà pour la première procédure.

Les services juridiques du Pays, eux, soutenaient au contraire que la décision du Conseil d'État avait été faite "sur la forme et non sur le fond" et ne s'appliquait qu'à DB Tahiti. Le Pays était en confiance après avoir gagné la deuxième procédure et retourné la jurisprudence de la cour d'appel, même si le Conseil d'Etat n'a pas encore modifié sa position.

Les entreprises ont tenté leur chance dans cette confusion, mais le président du tribunal administratif de Polynésie française leur oppose une fin de non-recevoir : "l'arrêté (de la cour administrative d'appel de Paris du 8 juillet 2016) invoqué (par les requérants) a été rendu dans un litige ayant un objet et des parties différentes des litiges qui (nous sont) soumis et en conséquence les sociétés ne sauraient s'en prévaloir pour demander la décharge des impositions en cause."

Le tribunal se range donc derrière la nouvelle jurisprudence de la cour administrative d'appel de Paris datant du 16 novembre 2016, qui cette fois avait considéré que la délibération de 1983 était bien légale. Mais cette nouvelle jurisprudence n'est donc pas passée au Conseil d'État, la plus haute autorité en matière de justice administrative. Il y a fort à parier que ce n'est pas la fin de ce long feuilleton judiciaire...

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Journée mondiale du donneur de sang c'est mercredi

$
0
0
La Journée mondiale du donneur de sang c'est mercredi
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Ce mercredi 14 juin, l'Organisation mondiale de la santé organise la journée mondiale du donneur de sang. Pour les Polynésiens qui souhaitent y participer, le centre de transfusion sanguine les attend au centre hospitalier à Pirae.

"Donner du sang. Donner maintenant. Donner souvent."
Le slogan de cette journée mondiale du donneur de sang 2017, organisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a un écho particulier en Polynésie française. Le Centre de transfusion sanguine (CTS), situé au centre hospitalier du Taaone, tourne toujours à flux tendu.

A l'occasion de cette journée spéciale, le centre espère recevoir de nombreux donneurs. "L'année dernière, cette journée avait été un véritable succès. Nous avions eu plus de 200 personnes qui étaient venues dans les locaux du CTS", confie le docteur Frédéric Beau. A l'heure actuelle, le centre de transfusion sanguine distribue une vingtaine de produits sanguins par jour. Pour être à l'équilibre, il faudrait le même nombre de donneurs par jour.

Les médecins du CTS misent beaucoup sur cette journée mondiale du donneur de sang pour alimenter leur stock, avant la période de pénurie. Chaque année, au mois de juillet, le nombre de dons est en chute libre. "C'est compliqué toute l'année pour nous mais il est vrai que ça l'est d'autant plus quand juillet et les vacances arrivent. Il y a moins de gens qui se présentent au centre et, lorsque nous allons faire des collectes à l'extérieur, il y a moins de personnes dans les entreprises." La journée organisée par l'OMS "tombe à point nommé". Pour ceux qui souhaitent y participer, rendez-vous au centre hospitalier de la Polynésie française, dans les locaux du centre de transfusion sanguine.

Où donner son sang?
- Le centre de transfusion sanguine se situe au 2ème étage de l'hôpital du Taaone. Ouvert du lundi au jeudi de 7h à 15h, et le vendredi de 7h à 14h.
Pour a journée mondiale du donneur de sang, le centre sera ouvert jusqu'à 17 heures.
- La prochaine collecte à l'extérieur aura lieu à la mairie de Papeete le 4 juillet prochain, de 8 heures à 11h30.
- Une collation est offerte à chaque donneur.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Wallis : c'était il y a 250 ans

$
0
0
Wallis : c'était il y a 250 ans
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Le navigateur anglais Samuel Wallis a aperçu la presqu'île de Tahiti en 1767, le 19 juin très exactement. Pour commémorer cette date, un ouvrage vient de paraître. Des conférences seront proposées à Tautira et à Papeete la semaine prochaine.

Peu de gens savent que Wallis est le premier européen à avoir fait escale à Tahiti. Dans les années 1 600 un Espagnol était bien passé aux Marquises et était peut-être passé dans les îles de la Société mais il n'en avait pas fait cas.

Malgré cela, les aventures du navigateur anglais n'ont pas marqué l'histoire comme celles de Bougainville qui passa en 1768 ou de Cook en 1769 (pour son premier voyage). "Certainement parce que Wallis n'a pas eu la même publicité", explique Corinne Raybaud."Même si le terme publicité n'est pas tout à fait approprié."

Avec Wallis découvre Tahiti il y a 250 ans, Corinne Raybaud "n'a pas la prétention d'être exhaustive" mais "de faire redécouvrir cet instant oublié d'histoire".

L'ouvrage raconte les premiers échanges entre les Européens et les Tahitiens. Samuel Wallis les a racontés dans son journal de bord, de même que Georges Robertson, le maître des manœuvres de Samuel Wallis. Dans son journal, le capitaine a décrit les comportements des Tahitiens, a raconté sa rencontre avec la cheffesse Purea, avec Tupaia. Corinne Raybaud s'est plongée dans ces textes et en a extrait les anecdotes et les éléments d'informations les plus éclairants.

Son livre se découpe en trois grands chapitres : l'expédition, l'arrivée à Tahiti et la fin du voyage. Eux-mêmes se découpent en sections courtes et accessibles au plus grand nombre. Sont abordés : le Dolphin, le contexte historique, les progrès scientifique, la traversée des Tuamotu, l'usage des jeunes filles, les relations "amoureuses" ou bien encore le troc des clous et ses limites.

6 jours avant de débarquer

Samuel Wallis est arrivé au large de Tahiti le 19 juin 1767 mais il n'a pas accosté tout de suite. "Il faut se remettre dans le contexte de l'époque, son bateau baptisé Le Dolphin était un trois-mâts qui n'avançait qu'à la voile. Il a mis du temps à trouver un endroit approprié où poser l'ancre." Il a mis six jours très exactement. "Il arrivait du détroit de Magellan, a zigzagué entre les atolls des Tuamotu, a aperçu Mehetia, puis la presqu'île, il est remonté vers Vairao, est repassé par l'est pour aller finalement s'installer à Matavai."

500 pirogues encerclent le Dolphin


Les deux premiers jours, Européens et Tahitiens "ont bataillé ferme", rapporte Corinne Raybaud. Lorsqu'ils sont arrivés en baie de Matavai, 500 pirogues ont encerclé Le Dolphin avec, à leur bord, quelque 4 000 personnes. "Les Tahitiens se sont approchés, malins et combatifs. Ils n'avaient pas peur des blancs, ils ont fait du troc. Ils ont aussi envoyé des pirogues avec des femmes nues ou quasiment nues pour faire diversion avant de déclencher une attaque, jetant des pierres en direction du grand navire." Les Européens ont répondu à coup de canon.

Le 26 juin, les premiers Européens ont mis pied à terre, une fois le calme revenu. Ils se sont mis en quête d'eau potable et de produits frais car l'équipage était très mal en point. Une trentaine de marins étaient alités, une vingtaine avait peine à assurer les manœuvres, l'état-major n'était pas mieux. Le capitaine a mis pied à terre après trois semaines d'escale. C'est d'ailleurs Tobias Furneaux qui fût le premier officier à mettre pied à terre, baptisant Tahiti l'île du roi George III, du nom du roi régnant à l'époque. "En fait, Samuel Wallis menait une expédition disons scientifique", précise Corinne Raybaud. "Il n'était pas là pour conquérir des territoires mais pour découvrir la Terra Australis Incognita."

À la recherche d'un continent imaginaire

La Terra Australis Incognita est un continent imaginaire qui est apparu sur les cartes européennes entre le XVème et le XVIIIème siècle. Elle a été introduite par Aristote. Lequel affirmait que de grandes masses continentales devaient exister dans l'hémisphère sud pour contrebalancer le poids de celles de l'hémisphère nord.

"À terre, de nouveaux affrontements ont eu lieu", poursuit Corine Raybaud à propos des premiers échanges entre Européens et Tahitiens. "En réponse, Wallis a envoyé des hommes détruire à coup de haches les pirogues des Tahitiens remontées sur la plage." Cette décision marqua la fin des hostilités. Le séjour de Wallis et ses hommes dura un mois au cours duquel il n'y eu plus aucun accrochage. "Les échanges furent cordiaux voire amicaux." Ils sont à découvrir dans l'ouvrage de Corinne Raybaud.





Wallis : c'était il y a 250 ans
Les rendez-vous à ne pas manquer

Corinne Raybaud qui signe Wallis découvre Tahiti il y a 250 ans aux éditions mémoire du Pacifique dédicacera son livre à la librairie Odyssey samedi 17 juin entre 9 heures et midi.
Elle animera deux conférences à l'école Rariarii Tane de Tautira le lundi 19 juin (là où est arrivé Wallis il y a 250 ans jour pour jour), mais aussi à la mairie de Papeete le 21 juin. Une conférence sera aussi proposée le samedi 24 juin au Tahiti Pearl resort à Arue suivi d'un dîner spectacle pensé pour l'occasion.
Une stèle devrait être posée sur la presqu'île.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une famille et deux couples expérimentent le Mana

$
0
0
Une famille et deux couples expérimentent le Mana
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Dans le cadre de sa campagne de communication pour vendre la destination à l'international, Tahiti Tourisme a lancé un jeux concours sur les réseaux sociaux. Les gagnants ont remporté un voyage de dix jours à Tahiti, ils seront filmés afin de partager leur expérience du Mana.

Le casting lancé par Tahiti tourisme pour remporter un séjour de 10 jours à Tahiti a eu du succès. En effet, plus de 400 candidats ont envoyés leurs vidéos. Les participants se sont pliés au jeu en démontrant leur motivation dans cette courte vidéo qu’ils devaient partager sur les réseaux sociaux. Le choix du jury s'est avéré tellement ardu qu'une nouvelle épreuve a dû être improvisée. Les candidats ont dû envoyer une vidéo dans les 48 heures pour expliquer pourquoi ils devaient être choisis pour le casting.

« Nous avons casté des couples et des familles de la vie réelle parce que nous voulons que les gens s’identifient aux expériences authentiques de vrais voyageurs et puissent s’imaginer trouver leur propre - Mana - à Tahiti Et Ses Îles », déclare Paul Sloan, Directeur Général de Tahiti Tourisme.

Ce casting 2017 a contribué à engendrer une visibilité croissante pour la destination. Les couples et familles sélectionnés seront filmés pendant leur séjour afin d'enregistrer leur expérience et leurs émotions sur le vif. Ainsi, un couple Brésilien, férus de sports nautiques a été sélectionné grâce à une vidéo pleine d'humour. Le deuxième couple sélectionné est originaire des Etats Unis, elle est blogueuse et lui dans le digital marketing et sauveteur en mer.

Toujours dans une démarche d’ouverture de la destination, Tahiti Tourisme souhaite mettre en avant une cible montante « la famille ». Pour se faire, un casting a été lancé à l’international en mars 2017 pour trouver une famille et lui faire vivre une expérience des « Îles du Mana ». La famille Gobbet, originaire du Zimbabwe, sera filmée tout au long de son périple et de ses découvertes pour la saison 2 de la série « Deux histoires, Un Mana ».

Stefania et Helder sont arrivés le 9 juin, tandis que la famille, Erin et Evan arriveront le 15 juin. Ils découvriront jour après jour, le programme qui leur est réservé par Tahiti Tourisme. C'est un "programme sur mesure pour une immersion totale et une expérimentation de l’ensemble des richesses de nos îles."

La campagne Embraced by mana présenté en début 2017 mettant en scène trois couples a permis d'améliorer la visibilité de a Polynésie à l'international. Ainsi, "par exemple pour la France cela représente 1 625 822 vues et pour l’Amérique du Sud, 2 046 566 vues sur les réseaux Facebook."





La Famille Gobbet du Zimbabwe
Une famille et deux couples expérimentent le Mana
La famille Gobbet est originaire du Zimbabwe, Derek et Debbie vivent maintenant en Angleterre avec leurs enfants, Sean et Kyla, et travaillent ensemble comme photographes professionnels. Ils aiment l’aventure et explorer hors des sentiers battus. "Nous n'avons jamais eu l'opportunité de voyager dans un endroit aussi fabuleusement extraordinaire que Tahiti Et Ses Îles - c'est vraiment une destination de rêve pour nous !"


Erin et Evan des Etats Unis
Une famille et deux couples expérimentent le Mana
Erin et Evan sont de jeunes mariés du sud de la Californie qui adorent sortir de leurs zones de confort. En tant que sauveteur en mer, Evan est à l’aise sur l'eau, tandis qu’Erin, une blogueuse professionnelle, est plus une aventurière terrestre. « Nous avons beaucoup parlé de partir un jour à Tahiti Et Ses Îles qui est en tête de notre liste, mais nous n'avons jamais pu le faire ! »


Stefania et Helder du Brésil
Une famille et deux couples expérimentent le Mana
Stefania, enquêtrice de scène de crime à Sao Paulo, au Brésil, et Helder, un professionnel du forage pétrolier en mer, aiment l'océan. Ils pratiquent le snorkeling depuis leur enfance et ont récemment appris à faire de la plongée sous-marine. « Nous sommes de véritables adeptes des activités nautiques. Nous choisissons fréquemment des destinations balnéaires, mais nous n'avons jamais été à Tahiti Et Ses Îles auparavant ! »


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

De moins en moins de cambriolages en Polynésie ?

$
0
0
De moins en moins de cambriolages en Polynésie ?
PAPEETE, le 13/06/2017 - À l'approche des vacances scolaires, la rédaction de Tahiti Infos s'est penchée sur les vols avec effractions. Un phénomène qui paraît de plus en plus fréquent en Polynésie, notamment au vu des publications dénonçant des vols sur les réseaux sociaux. Mais la réalité pourrait être différente, puisque le haut-commissariat note une baisse de 14,5 % par rapport à la même période de 2016. Nous nous sommes penchés sur la plupart des communes de l'agglomération de Papeete afin de connaitre le sentiment des brigades de police municipale.




À Punaauia

Avec plus de 28 000 habitants (recensement 2012), Punaauia enregistrerait, selon la direction de la police municipale, une augmentation des vols avec effraction. Les zones les plus touchées seraient les hauteurs de la commune. Mais aujourd'hui, le phénomène s'étendrait sur l'ensemble du territoire communal aujourd'hui.

Pour pallier ce fléau, la police municipale dispose de plusieurs dispositifs :
• L'opération "tranquillité vacances", qui consiste à remplir un formulaire en indiquant les dates de votre absence du foyer. Cela permettra aux patrouilles de police d'effectuer des rondes régulières dans votre quartier.
• Les rondes quotidiennes de la police municipale
• La vidéosurveillance
• Enfin, un nouveau dispositif verra le jour, il s'agit de la "participation citoyenne". "Il ne s'agit pas de remplacer le gendarme ou la police, mais vraiment d'être vigilant et de faire attention à ce qui n'est pas normal. Quand on voit des personnes étrangères, si on note des allées et venues avec des camionnettes remplies d'affaires, et que ce n'est pas normal parce qu'on sait que son voisin est absent, on peut le signaler. Une seule personne, un référent, pourra appeler les gendarmes ou la police, sinon on ne s'en sortirait pas", confie Annelyse Vii, directrice du service proximité à Punaauia. Deux secteurs pilotes ont été choisis pour lancer cette opération : le lotissement Tetavake, mais là il faudra attendre l'assemblée générale du syndicat du lotissement pour exposer le dispositif. Le second lieu où la "participation citoyenne" sera lancée, est une servitude sur la Pointe des pêcheurs, "parce que nous avons déjà nos référents qui vont aider les forces de l'ordre."

À Punaauia, trois secteurs sont réputés pour être sous haute surveillance : Outumaoro, Punavai et le "centre-ville" (de l'église Saint-Etienne jusqu'à Punavai).

Avec ses 42 agents, Temarii Teave, le chef de la brigade fait de son mieux pour couvrir l'ensemble du territoire communal.

À Papeete

La police municipale travaille en collaboration avec la DSP pour assurer la sécurité des administrés. Dans la capitale, l'opération "tranquillité vacances" est disponible afin de surveiller votre habitations durant votre absence.

Si les attroupements sont toujours importants aux alentours des boites de nuit ou des places publiques, les cambriolages seraient en diminution dans la capitale. Mais pas question de dormir sur leurs lauriers, les mūto'i restent vigilants et les patrouilles continuent.


À Pirae

Le cas de figure est le même qu'à Papeete puisque la police municipale travaille aussi avec la DSP.

Selon la chef de brigade par intérim, les vols avec effraction ont diminué, "grâce à une augmentation de nos effectifs", explique Monique Barsinas. Cinq nouveaux agents et trois médiateurs "vont faire de la proximité dans les alentours des commerces et des habitations."

Durant vos absences, le dispositif "tranquillité vacances" est disponible.

Les points "chauds" où le risque de vols est élevé, sont "le centre immeuble Terima, où il y a la banque, OPT… Il y a aussi le marché de Pirae et Aorai Tini Hau."

"Nous allons également mettre en place une médiation dans toute la commune pour rassurer la population".

À Mahina

"J'ai énormément de signalement de vols, surtout en hauteur", confie Jacques Teaotea, chef de la police municipale de Mahina.

Du coup, à Mahinarama, un collectif a vu le jour, et avec la police municipale, ils cherchent des solutions pour pallier à ce problème.

Selon le chef de la police municipale de Mahina, "les cambriolages se font plus en semaine parce que les gens ne sont pas là et en matinée."

Donc, là aussi, le dispositif "tranquillité vacances" est opérationnel. Mais le plus inquiétant est de géolocaliser les sentiers créés par les voleurs. "Le système d'opération de ces voleurs est qu'ils ne passent plus par la grande route. Il y a des sentiers qui ont été créés par ces personnes pour accéder directement aux résidences. Donc, nous avons proposé au collectif de travailler avec eux pour géolocaliser ces sentiers, afin qu'on soit plus rapide dans nos interventions. Ce sont des sentiers qui n'étaient pas connus par nos services", assure Jacques Teaotea.

Mais un autre projet est dans les cartons : il s'agit de la vidéosurveillance. "C'est un dossier qui est assez lourd et qui demande du temps pour la mise en place parce qu'il faut les autorisations du haut-commissariat. On travaille dessus parce que la volonté de tāvana est de faire de la vidéosurveillance dans toute la ville, aussi bien sur la plaine que sur les hauteurs."

Mahina compte actuellement 18 policiers

Les points chauds : Hauteurs (pour les vols), quartiers sociaux (pour les conflits). "On intervient beaucoup aussi sur la vente des produits illicites (Fareroi et Tuauru)."

À Moorea

Pas d'augmentation de vols avec effraction sur l'île soeur, mais "il y a beaucoup de jeunes sur la route. Nos équipes et nos médiateurs circulent partout en soirée pour sensibiliser notre jeunesse sur ces fléaux. Nous allons aussi dans les écoles avec la gendarmerie pour informer les élèves", indique Ronui Rota, l'adjoint du chef de la police municipale de Moorea.

Sur place, on compte deux brigades : une à Afareaitu et une à Papetoai. En plus de la gendarmerie à Paopao.

Les week-ends sont plus compliqués à gérer surtout si les habitants de Tahiti s'y rendent. "Nous ne sommes pas assez nombreux". En effet, avec un effectif de 26 mūto'i, pas évident d'être partout. Mais la police municipale fait de son mieux pour pallier aux différents fléaux, tels que l'alcool, les vols… Et pour les vacances scolaires, le dispositif "tranquillité vacances" est aussi mis en place.

Les points sensibles à Moorea sont : Haapiti et Vaiare.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Lions club de Papeete se réveille

$
0
0
Le Lions club de Papeete se réveille
PAPEETE, le 13 juin 2017 - Un nouveau président prend la tête du Lions Club de Papeete, et apporte un nouveau souffle à l'association philanthropique. Son principal objectif est d'abandonner l'image d'un club de "notables vieillissants" et de mettre en avant ses nombreuses initiatives de l'association pour aider la société civile.

Jeudi 8 juin, le Lions Club de Papeete organisait sa passation de pouvoir. "C'est avec émotion et une grande fierté que le Président Frédéric Baus a transmis le flambeau à Patrick Bagur. Le nouveau Président a fait retentir pour la première fois le son de la cloche du club de Papeete" relate la communication officielle du club.

Le nouveau président est membre du club depuis 2007. Dans son discours, il remercie ses aînés et fait l'éloge des valeurs du club, d'autant que son arrivée à la présidence coïncidait avec le centenaire de la fondation du premier Lions Club, créé en 1917 par Melvin Jones, à Chicago, dans l’Illinois aux États-Unis.

Il est tout de même lucide sur les problèmes auxquels fait face son association : "Nous devons nous défaire de l’image généralisée et usurpée d’un mouvement de notables vieillissants, aimant se réunir autour d’une bonne table, sous prétexte de réunions statutaires en se donnant bonne conscience. Et oui, c’est malheureusement l’image que reflète notre club dans notre citée. Nous devons inverser coûte que coûte cette fausse image."

Il compte y parvenir grâce à une communication améliorée des actions du club (voir encadrés), et aussi par une campagne de recrutement : "il nous incombera de réfléchir, ensemble, à différentes solutions afin de recruter de nouveaux membres et d’insuffler un nouvel élan à notre club de Papeete. J’aurai besoin de vous tous amis, Lionnes et Lions, pour y parvenir. Fixons-nous le challenge recrutement !"



Des tablettes pour les enfants hospitalisés
Le Lions club de Papeete se réveille

Samedi 10 juin à la clinique de Paofai, l'association les P'tits Doudous et le ministre de la Santé et des Solidarités ont accueilli les membres du Lions club pour une cérémonie officielle de remise de cinq tablettes iPad destinées aux enfants hospitalisés. Voici la description du projet :

"Au début de l'année 2017, le Lions Club de Papeete a été contacté par l'association 'Les p'tits Doudou' afin de lancer le projet 'Le héros, c'est toi' sur des tablettes iPad, pour les enfants hospitalisés. Une application spécifique a été développée pour accompagner et distraire l'enfant depuis la chambre jusqu'au bloc opératoire.

Tout commence avec la visite pré-opératoire où l'enfant personnalise son masque à oxygène avec des gommettes. Le jour de l'opération, le personnel lui remet un doudou qu'il conservera même en rentrant chez lui. Ces doudous sont fabriqués par des couturières bénévoles. Puis on confie une tablette IPad à l'enfant. Il commence à jouer. Il doit prendre en photo ses parents, choisir son propre avatar. Il y a aussi tous le personnel en photo. Cela facilite la séparation de l'enfant avec ses parents lors de l'entrée au bloc.

Pendant son parcours, il doit identifier des posters, objets et poissons répartis dans les couloirs. A chaque fois, il marque des points. Enfin, arrivé au bloc,, il lui reste un dernier défi, il faut gonfler un pompe et dépasser les 25 points et puis il finit par s'endormir. Les personnels utilisent les données de la tablette pour évaluer le niveau de stress de l'enfant et il peuvent ainsi adapter la prémédication. Le réveil est plus facile, et souvent, l'enfant veut rapidement poursuivre son jeu.

Les dernières publications scientifiques ont démontré l'efficacité de ce jeu, puisque désormais on peut se passer de prémédication médicamenteuse. Le parcours opératoire de l'enfant devient une distraction sous forme de jeu. Il arrive au bloc moins stressé. Ce dispositif est de plus en plus plébiscité par la communauté médicale."




La fondation du Lions Club International offre près d'un million de francs à une école sinistrée
Le Lions club de Papeete se réveille

Ce lundi 12 juin, une délégation du Lions club de Papeete était à l'école St Michel 2. Ils ont reçu un concert de remerciements (littéralement) pour le beau cadeau qui a été fait à l'école : un chèque de 944 450 francs qui a permis de renouveler l'ensemble du matériel musical de la classe CHAM (classe à horaires aménagés – Musique). Tous ces instruments avaient été perdus lors des intempéries de janvier 2017.

Pour la première fois, cette aide vient directement du siège de l'association philanthropique internationale, comme l'explique Frédéric Baus, ancien président du Lions club de Papeete : "Melvin Jones, le fondateur du Lions club international a dit « Il me semble que l'on ne va pas bien loin dans la vie si on ne commence pas par faire quelque chose pour quelqu'un d'autre ». Fort de cela, le Lions club de Papette a rempli un dossier d’aide à la reconstruction auprès du fond monétaire international de la fondation du Lions Club, la LCIF. La demande a été acceptée et le Club a été autorisé à financer du matériel ludique au profit de l’école St Michel 2. C’est la première fois que la LCIF débloque un financement en Polynésie française."

Pour remercier le club, les élèves ont offerts un concert utilisant les nouveaux instruments à une délégation de sept membres du club, et une plaque commémorative a été inaugurée par l'école.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nathalie Convert, une locavore polynésienne

$
0
0
Nathalie Convert, une locavore polynésienne
PAPEETE, le 13 juin 2017 - À 36 ans, Nathalie Convert a une ambition : structurer la filière agricole polynésienne, redynamiser fa'a'apu des îles Sous-le-Vent et promouvoir le "manger local". Sa société, la Compagnie agricole polynésienne, se veut un relais entre agriculteurs, professionnels et consommateurs. Portrait d'une femme au parcours atypique.

Nathalie Convert est une femme comme on en rencontre peu. Elle est assise sur une table haute d'un nouveau restaurant branché de Papeete. Coupe structurée, tenue branchée, quand on la voit, il est difficile de deviner qu'elle travaille avec le monde agricole. "En ce moment, je mange, je fais du sport et je travaille. Je travaille non-stop, sept jours sur sept : le matin, la journée, la nuit…" lâche-t-elle dans un éclat de rire.

Dynamique et pétillante, elle s'impose des challenges tous plus fous les uns que les autres. À 36 ans, elle a décidé de s'attaquer à un "mammouth", comme elle aime l'appeler : elle s'est donné pour mission de structurer la filière agricole en Polynésie et promouvoir le manger local.

Rien ne destinait Nathalie à se lancer dans l'agriculture. Après une licence de droit fiscal et immobilier, elle décide, en 2001, de rejoindre ses parents pour s'installer en Polynésie. "Même si j'ai grandi à Toulon, j'ai toujours vécu dans les deux cultures. Quand je suis rentrée en Polynésie, j'ai commencé par devenir professeure de français, puis j'ai passé le concours et je suis devenue institutrice aux Raromatai. Et j'en ai eu assez. J'ai passé le concours pour devenir directrice. J'ai été directrice de Taputapuatea, dans la baie de Faaroa, qui est une zone agricole riche. Au bout de cinq ans, j'en ai eu assez et je suis devenue formatrice au CFPA. Cela m'a permis de voir au quotidien les difficultés que rencontrent les agriculteurs à écouler leurs stocks. J'ai vu la disponibilité en terre, j'ai vu les ressources possibles et surtout les problèmes d'écoulement entre les professionnels et les agriculteurs. C'est de là qu'est née la CAP." Nathalie voit quotidiennement les agriculteurs de Raiatea peiner à écouler leurs stocks. Elle constate également que les professionnels de la restauration et de la distribution de Tahiti et Bora Bora rencontrent des difficultés d'approvisionnement. "Au début, ça me faisait sourire, mais au bout d'un moment, ça a commencé à m'agacer. Alors, plutôt que de rester les bras croisés à ne rien faire, j'ai commencé à élaborer mon projet de la Compagnie Agricole Polynésienne (CAP)."

Selon elle, la filière agricole du Pays a trop longtemps été délaissée. Elle raconte, avec une pointe d'agacement : "Les Raromatai sont le garde-manger de la Polynésie. Il faut réactiver tout ça. Nous avons des richesses extraordinaires. Le pire, c'est qu'en plus de ne pas les exploiter, nous importons exactement les mêmes produits ! Les fruits séchés qui viennent de l'étranger (mangue, papaye, banane, les chips de tarot et de patate douce) que l'on paye une fortune alors que le tarot est à la base de l'alimentation ici…"

Elle met cinq ans avant de mettre son projet à exécution, entre le démarchage des agriculteurs, la récolte des fonds pour les payer en cash et la recherche-développement, Nathalie lance enfin la CAP en juillet 2016. "Nous avons fait les essais jusqu'au mois d'octobre et à partir de là, nous avons commencé la commercialisation. Le but est de centraliser la production agricole des îles Sous-le-Vent et de proposer nos ressources agricoles sous de nouveaux formats. L'objectif étant de faciliter l'accès, l'écoulement et, in fine, organiser un petit peu la filière agricole de l'archipel."

Aujourd'hui, La CAP se place comme un relais pour des fruits et des légumes en vrac, mais aussi dans la filière de produits transformés et surgelés. Nathalie tient à faire redécouvrir les légumes locaux aux Polynésiens : chips, frites, purées... Elle se lance même dans les pâtes de légumes et ça marche… Un an après sa création, la CAP traite au minimum quatre tonnes de légumes et de fruits par semaine. Parfois, quand elle a beaucoup de commandes des collectivités, elle peut atteindre jusqu'à huit tonnes hebdomadaires. Son objectif, dans les mois à venir, serait d'atteindre les dix tonnes hebdomadaires.

Pour en arriver là, Nathalie a dû travailler dur. Pour lancer son entreprise, elle n'a eu recours qu'à des fonds propres. Elle a obtenu de l'aide du SDR (aujourd'hui direction de l'Agriculture) qui a mis à sa disposition un bâtiment avec des laboratoires. L'entrepreneure a aussi remporté des concours pour les jeunes entreprises. "J'ai refusé de prendre un prêt. Se lancer dans la filière agricole avec un crédit sur le dos, c'est suicidaire…" Son plus gros chantier a été de gagner la confiance des agriculteurs et de faire jouer ses connaissances pour toucher les professionnels. "Les agriculteurs me connaissaient et ils savaient bien que je n'étais pas du milieu. J'ai dû leur faire comprendre ce que je voulais. Beaucoup étaient désabusés. Ils ont vu plusieurs projets de coopératives et d'entreprises se monter et plier bagage rapidement. J'ai dû faire mes preuves. Je n'ai pas la main verte et je ne sais pas cultiver. En revanche, j'ai des contacts, je connais l'administration, j'ai l'imagination et je suis bonne pour créer, trouver des idées et réinventer la transformation des produits locaux. Je connais nos légumes, je les aime et je veux les partager."

En plus de racheter, Nathalie structure, oriente. Elle essaie de projeter. "Je me rends compte qu'il faut du matériel pour les agriculteurs donc, là, je vais en acheter pour les mettre à disposition, sous contrat. Je vais aussi mettre les agriculteurs sous contrats de production pour pouvoir essayer d'organiser la filière et de lisser les revenus." Ainsi, les agriculteurs qui travaillent régulièrement avec elle peuvent gagner entre 70 000 et 90 000 francs par semaine. Elle tient à privilégier les agriculteurs fiables. Elle les suit tous les jours et voit avec eux comment diversifier leur production en fonction des besoins de la CAP. "À chaque saison, j'essaie de trouver de nouvelles transformations pour pouvoir acheter les produits. Là, pendant un an, je vais continuer à suivre les agriculteurs, à vivre à leur rythme. Petit à petit, j'essaie de proposer pas mal de choses et de structurer la filière. J'essaie de structurer le ramassage, les plantations, tout simplement la production."

Les perspectives immédiates de la CAP sont l'extension sur l'ensemble des Raromatai. D'ici la fin de l'année, elle aimerait commencer à travailler avec les agriculteurs de Tahiti et sur le long terme organiser la filière avec les autres archipels, notamment les Marquises, les Australes et les Tuamotu.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Dix agents de police judiciaire adjoints en stage à Papeete

$
0
0
Dix agents de police judiciaire adjoints en stage à Papeete
PAPEETE, le 13/06/2017 - Dans la nuit de vendredi à samedi, dix agents de police judiciaire adjoint (Apja) ont suivi un stage pratique d’observation (SPA) en soirée avec la police municipale de Papeete. Les stagiaires n’avaient cependant ni le droit d’intervenir, ni celui d’interpeller.

Depuis le 20 mars 2017, dix-neuf stagiaires de la spécialité "Sécurité publique" suivent une formation proposée par le Centre de gestion et de formation (CGF) intitulée "Formation de professionnalisation à l’emploi d’agent de police municipale – Apja". C’est la cinquième promotion portée par l’institution depuis 2014. Les dix-neuf inscrits sont issus de Papara, Paea, Punaauia, Faa’a mais également de Makemo, Huahine, Taputapuatea et Maupiti.

Vendredi dernier, dix stagiaires d’agents de police judiciaire adjoint (Apja) ont suivi un stage pratique d’observation (SPA) en soirée avec la police municipale de Papeete. Intitulé "Papeete by night", ce SPA a pour objectif de permettre aux futurs Apja d’être en situation réelle mais aussi et surtout d’avoir une vision des pratiques et des différentes situations qu’ils pourront rencontrer lors de leur prise de fonction.

Parmi les missions établies de la soirée il y avait le "dégagement des attroupements", le "contrôle routier / taux d’alcoolémie" ou encore l’"intervention sur instruction, réquisition et initiative". En plus du contrôle des vidéos de surveillance et de la patrouille en véhicule, les Apja ont également eu l’occasion d’accompagner une brigade cynophile de la commune, la seule qui existe pour le moment en Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46290 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>