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En 2017 les Doctoriales s'ouvrent à tous les doctorants de Polynésie

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En 2017 les Doctoriales s'ouvrent à tous les doctorants de Polynésie
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Pour la première fois de leur existence (c'est la 9ème édition), les Doctoriales n'invitent plus seulement les doctorants de l'université de Polynésie (UPF) à présenter leurs travaux de recherche. L'événement s'ouvre à tous les doctorants de Polynésie. Cela permet, notamment, aux étudiants du centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) de participer.

Ce ne sont plus les Doctoriales de l'UPF mais les Doctoriales de Polynésie française qui donnent la parole aux doctorants. En effet, l'événement est désormais ouvert à tous les doctorants effectuant leurs travaux en Polynésie et plus seulement à ceux qui sont inscrits à l'université. D'après Alban Gabillon, directeur de l'école doctorale du Pacifique, "cela ouvre la porte aux étudiants du Criobe".

Créer des ponts entre les chercheurs et le grand public

Co-organisé par l'école doctorale du Pacifique, l'université de Polynésie française (UPF) et l'association des doctorants de Tahiti (DocTa), en partenariat avec EDT, le pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu et Robert Wan, cet événement fête sa 9ème édition. Comme les années précédentes, il vise à "valoriser la qualité des travaux", "créer une dynamique interdisciplinaire", "permettre la rencontre entre le monde de la recherche et les entreprises".

Pour les doctorants c'est "un bon exercice, car les chercheurs ont souvent à s'exprimer et présenter leurs travaux", indique Alban Gabillon. Maeata White, doctorante en 2ème année ajoute : "cela permet de partager les connaissances accumulées, et notamment avec le grand public et les décideurs concernés".

Sa thèse s'intitule Internet très haut débit et développement économique dans les petit pays insulaires. Elle est en deuxième année et a, l'an passé, présenté un poster. Cette année, elle aura une présentation orale à faire. Ce travail particulier l'a aidée à affiner encore sa compréhension du sujet qu'elle traite.

Les doctorants, ils sont 43 (36 de l'UPF, un de l'université de Nouvelle-Calédonie, un de l'université de Limoges et cinq du Criobe), s'expriment en fonction de l'avancée de leurs recherches. Les premières années ont un poster et une présentation de 5 minutes, les 2ème années et plus ont une communication orale de 15 minutes à réaliser.

370 000 Fcfp de prix

Un jury composé de treize personnes du monde de la recherche, d'entreprises privées, d'institut public décerne ensuite les prix : celui de la meilleure présentation orale (200 000 Fcfp), celui de la thèse offrant la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle (100 000 Fcfp) et enfin celui du meilleur poster (70 000 Fcfp).

En 2017 les Doctoriales s'ouvrent à tous les doctorants de Polynésie
Pratique

La manifestation est gratuite et ouverte à tous.
Elle se tiendra du 2 au 4 mai à l'université de Polynésie française, amphi A3, bâtiment A.
Tél. : 40 80 39 36
Ecole-doctorale@upf.pf
La remise des prix aura lieu le 4 mai à partir de 15 heures.
Programme sur le site de l'université.

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Accord de l’Elysée : les bémols du CESC

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Accord de l’Elysée : les bémols du CESC
PAPEETE, le 26 avril 2017. Le CESC a rendu son avis ce mercredi sur l’accord de l’Elysée. Il a mis en avant que si cet "Accord peut ouvrir des perspectives pour le développement de la Polynésie française, il mérite d’être complété par des chiffres".


Suite à la visite du président de la République François Hollande le 22 février 2016, la rédaction de l’Accord de Papeete, aujourd’hui appelé Accord de l’Elysée a été enclenchée. Cet accord a été signé le 17 mars dernier, à près d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle. Pour le Conseil économique, social et culturel (CESC), ce calendrier est "contraint". La quatrième institution du Pays "regrette que l’Accord pour le développement de la Polynésie française n’ait pas donné lieu à une large consultation des institutions et de toutes les composantes de la société polynésienne".

Alors qu’un nouveau président de la République sera élu le 7 mai prochain, le CESC s’interroge sur les suites qui seront données à cet Accord. "Une hypothèque sérieuse pèse sur le devenir et la pérennité des engagements de ce ‘nouveau pacte républicain fondateur’ ou à tout le moins, sur les conditions de sa mise en œuvre".

Ce qui inquiète en particulier les représentants de la société civile est le fait que sur "les 60 mesures (mentionnées dans l’Accord), seules 20 mesures sont ‘sécurisées’ et ‘actées’". "Certains engagements n’ont pour l’instant reçu aucune traduction dans des dispositifs de programmation budgétaire et financière", soulignent-ils.

Indemnisations des victimes des essais nucléaires
Cet accord débute par la question du fait nucléaire qu'il faut "assumer" et "reconnaître". Lors de sa visite, François Hollande avait reconnu les "conséquences des essais nucléaires". Depuis, la loi pour l’égalité réelle a supprimé la notion de "risque négligeable" de la loi Morin. Dans l’Accord de Papeete, il est précisé que "les expérimentations nucléaires ont eu des conséquences sanitaires sur la population polynésienne et sur les travailleurs du CEP". "Ces conséquences doivent être indemnisées par l’État", précise le texte. Pour le CESC, ces indications ne sont pas suffisantes et "appellent encore des interrogations, notamment concernant les conditions d’indemnisation des victimes, mais également de leurs ayants-droits ou encore des familles des victimes décédées". Pour le CESC, cette "reconnaissance du fait nucléaire doit se traduire par une véritable politique de réparation".


Pour la première fois, l’État s’engage dans cet Accord à initier "une démarche conjointe (avec le Pays) afin de déterminer le montant des prestations servies par la Caisse de prévoyance sociale aux victimes des essais nucléaires". Le CESC relève que les "principes, conditions et modalités de cette ‘démarche conjointe’ restent encore à définir". Le CESC enjoint donc "les autorités publiques de la Polynésie française et de l’Etat à améliorer le dialogue et à se mobiliser de concert pour favoriser le remboursement par l’État des prestations servies par la CPS aux victimes des essais nucléaires".

Plus largement, le CESC note que cet Accord constitue un "nouveau pacte républicain fondateur" entre la Polynésie française et l’État. Un accord qui n’est "pas sans rappeler le pacte de progrès de 1992". Vingt-cinq ans plus tard, le CESC recommande qu’un "bilan et un diagnostic complet de la situation économique et sociale soient établis".
Pour conclure, le CESC souligne que cet Accord est une "étape décisive" mais que les "déclarations et engagements qu’il contient devront nécessairement se traduire par une série de dispositifs budgétaires, réglementaires, voire légaux, qui mobiliseront des moyens importants et qui restent à définir".

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Exposition : l’histoire des goélettes amarrée à la mairie de Papeete

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Exposition : l’histoire des goélettes amarrée à la mairie de Papeete
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Ouverte au public depuis mardi, l’exposition "Les goélettes de 1789 à nos jours" qui se tient à la mairie de Papeete jusqu’au 19 mai mérite véritablement un coup d’œil. Que l’on soit nostalgique ou non de ce type de navigation, il a fait véritablement partie du patrimoine polynésien jusqu’à il y a encore peu. Il s’agit d’une exposition, interactive, utilisant des supports divers : objets, photographies, iconographies, fonds sonores, filmographies. L’entrée sera libre pour le grand public et organisée pour les scolaires.


À l’occasion des 127 ans de la commune, le bureau de la documentation et des archives a répondu aux attentes du tavana, Michel Buillard, particulièrement intéressé par les goélettes en raison de son histoire personnelle. Il s’est longtemps promené dans la salle d’exposition entre les panneaux sur lesquels étaient accrochées de très nombreuses photographies mises à disposition par des partenaires du public et du privé avant de s’attarder sur celle du Haupeaiterai ("La paix dans le ciel") qui a appartenu à son père, charpentier de marine. Son enfance et sa prime adolescence, Michel Buillard les a passées à bord de cette goélette avant que son père ne lui demande de prendre sa suite alors qu’il n’avait que treize ans. Une proposition qu’il a déclinée sans regrets nous a-t-il confié.

Exposition : l’histoire des goélettes amarrée à la mairie de Papeete
Vaihere Tehei, commissaire de l’exposition, a dit s’être inspirée d’un excellent travail de collecte d’informations, de visuels, de témoignages effectué par Jean-Louis Saquet, concrétisé par une publication intitulée "Tahiti 1850-1975, le temps des goélettes". Elle lance un appel à la population, mais aussi à tous les Polynésiens pour apprécier et partager :
- les images de certaines goélettes aujourd’hui disparues du paysage local et dont on ne connaît pas vraiment l'histoire, ni celles des hommes d’ailleurs, notamment ceux qui les ont construites, commandées ou entretenues pour qu’elles puissent desservir des îles éloignées et les relier entre elles ;
- les objets authentiques ou des copies qui rappellent une période pas si éloignée, qui pour certains est encore bien imprégnée dans leurs esprits et pour d’autres complètement inconnue ;
- les panneaux historiques sur la ville et certains bateaux (goélettes, cotres, caboteurs...) qui ont permis les échanges inter-îles…

Infos pratiques
Exposition : l’histoire des goélettes amarrée à la mairie de Papeete
Jusqu'au 19 mai
Mairie de Papeete, salle du conseil municipal (2e étage)
De 8 à 16 heures
Contact : 40 415 778 / www.ville-papeete.pf

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Pony Pony Run Run en concert au fenua

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Pony Pony Run Run en concert au fenua
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Le groupe français d'électro-dance et de pop-rock est actuellement en tournée dans toute la France pour présenter son nouvel album "Voyage voyage". Pony Pony Run Run se produira en concert à Moorea, Bora Bora, puis Tahiti.


Formé en 2005 par deux frères originaires d'Angers, Gaëtan et Amaël Réchin Lê Ky-Huong, respectivement chanteur/guitariste et bassiste, Pony Pony Run Run (PPRR) a été révélé au grand public dès la sortie de son premier album "You Need Pony Pony Run Run" (2009), porté notamment par le succès de l’hymne synth-pop "Hey You". Fort de ses nombreux concerts aux quatre coins du globe et de plusieurs récompenses (une Victoire de la musique, un NRJ Music Award et un MTV Award), son deuxième opus éponyme, réalisé en 2012, a encore séduit ses nombreux fans.

La formation est de retour sur le devant de la scène avec "Voyage voyage", dans les bacs depuis le 4 mars 2016. Influencé par les groupes britanniques des années 1980, mais avec une touche de disco à la française et de soft rock, PPRR nous offre ici des mélodies pop, majoritairement positives. Bien loin du hit eighties de Desireless, auquel on pense irrémédiablement, le titre fait référence aux nombreux voyages de Gaëtan (Groenland, Japon, Belize, Chine, Australie, Islande, Laos, Malaisie, Etats-Unis, Mexique) où il a composé en avion ou dans des hôtels, sur ordinateur ou sur carnet. Ce troisième album marque un nouveau départ dans la carrière de PPRR, qui n'a désormais qu'une seule envie : "remonter sur scène".


Infos pratiques
Samedi 29 avril, à 20 heures
Sofitel Moorea Ia Ora
Tarifs : 2 000 Fcfp (prévente) ; 2 500 Fcfp (sur place)

Jeudi 4 mai, à 18h30
Maikai Bora Bora
Tarif : 1 000 Fcfp

Samedi 6 mai, à 18h30
Le Méridien Tahiti
Pepena en 1ere partie dans une ambiance pop électrique
Tarif : 3 000 Fcfp

Billets en vente dans les établissements partenaires et dans les magasins Bose Store au Centre Vaima et iStore au Pacific Plaza

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"Gaston Flosse soutient Marine Le Pen pour sauver sa tête" (Temaru)

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FAAA, 26 avril 2017 - Oscar Temaru a accusé Gaston Flosse de mener campagne pour l’élection de Marine Le Pen à des fins uniquement personnelles. "Il soutient Marine Le Pen et le Front national pour sauver sa tête des condamnations qu’il a en en cours et à venir" a affirmé le leader souverainiste, mercredi lors d’une conférence de presse.

Pour soutenir ses accusations, Oscar Temaru a évoqué une "source plus que sûre", mercredi matin, sans révéler de nom. Mais il s'agirait d'un "cadre du Tahoera’a Huiraartira qui a pris ses distances". Selon cette révélation que le leader souverainiste aurait obtenue en début d’année, Gaston Flosse aurait "passé un accord" avec Marine Le Pen pour être affranchi des diverses condamnations pénales, financières et civiles qui pèsent sur son sort actuellement. "Nous savons très bien que le président de la République peut… absoudre – je préfère utiliser ce mot – M. Flosse de ses condamnations et le rendre éligible à nouveau", a défendu Oscar Temaru mercredi matin lors d’une conférence de presse. "C’est la promesse qu’il y a eu entre Marine Le Pen et M. Gaston Flosse. (…) Il soutient Marine Le Pen et le Front national pour sauver sa tête des condamnations qu’il a en en cours et à venir", a accusé le leader souverainiste.

Contacté au sujet de ces accusations, mercredi, le représentant local du Front national, Eric Minardi, n’a pas souhaité donner suite à notre demande. Moetai Brotherson, proche d’Oscar Temaru, avait déjà fait plusieurs allusions concernant ce prétendu pacte entre Flosse et Le Pen, lors d’un débat télévisé organisé à l’occasion de la publication des résultats du premier tour de la présidentielle, dimanche sur Polynésie 1ere. Aucun démenti n’a été fait depuis.

Ce qui est en jeu

Pour l’instant, selon l’analyse du parquet général de Papeete, condamné à 2 ans d’inéligibilité le 5 mars 2016 pour détournement de fonds publics dans l’affaire du Service d’études et de documentation (SED), Gaston Flosse pourrait devoir accomplir cette peine après avoir purgé celle de 3 ans qu’il exécute jusqu’au 23 juillet 2017, suite à sa condamnation définitive dans une autre affaire de détournements (emplois fictifs). François Quinquis, son avocat, estime au contraire que les deux peines d’inéligibilité s’exécutent en parallèle et se confondent depuis mars 2016. C’est à la faveur de cet avis que le fin pénaliste a convaincu Gaston Flosse de ne pas se pourvoir en cassation.

Mais au fond, l’analyse du ministère public est synonyme, pour le président de Tahoera’a Huiraatira, de disqualification aux élections territoriales d’avril 2018, puisque inéligible jusqu'en juillet 2019, tandis que selon son conseil le vieux lion retrouverait la plénitude de ses droits civils et civiques dès le 4 mars prochain, à quelques semaines du premier tour de scrutin de cette importante élection locale. Cette question capitale, dans une matière assez discutable, devra bien être tranchée en justice avant les prochaines territoriales. Confusion ou cumul des peines ? L’issue est juridiquement très incertaine. Finalement tout pourrait dépendre du renouvellement politique qui sera consécutif à la présidentielle de 2017. Le pari que fait le vieux routard de la politique serait donc, selon l’analyse accusatrice soutenue par Oscar Temaru, qu’élue à la présidence de la République le 7 mai prochain, Marine Le Pen n’agisse d’une manière ou d’une autre en influençant la justice dans l’intérêt d'un Gaston Flosse qui n'aura pas ménagé ses efforts pour la soutenir en Polynésie.

Et cela serait utile à plus d’un titre pour le leader autonomiste. Gaston Flosse est condamné définitivement depuis le 25 avril 2017 dans une affaire de gestion de fait (emplois cabinet) à rembourser, solidairement avec 21 complices, la somme de 231,5 millions Fcfp de débets au budget du Pays. Son avocat a annoncé, mardi, avoir engagé un recours gracieux auprès du ministère du Budget à Bercy. La réponse n’est pas attendue avant plusieurs semaines. Et d’ici là, le nouveau locataire de l’Elysée aura pris ses fonctions.

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Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique

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La deuxième journée de compétition du Teahupo’o Tahiti Challenge s’est déroulée ce mardi dans des conditions de surf magnifiques. Le swell était au rendez-vous et les bodyboardeurs locaux ont montré l’étendue de leur talent même si plusieurs têtes d’affiche se sont faites sortir. Le bilan reste très positif pour la discipline grâce à cette journée de compétition épique. 6 Tahitiens sont encore en lice.
Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique
Le Teahupo’o Tahiti Challenge est la deuxième étape du circuit professionnel de bodyboard. Elle a fait sa réapparition en 2016 après 13 ans d’absence. Nul doute que la journée de compétition de ce mardi restera dans les annales du bodyboard de compétition puisque le spot de Teahupo’o a proposé des conditions de vagues exceptionnelles pour du bodyboard de compétition.
 
La journée a débuté par les séries du round 2 de repêchages, des séries en format 1 contre 1 éliminatoires. La journée n’avait pourtant pas trop mal commencé avec la qualification pour le round 3 de Hitoti Henry, celle de Manea Fabisch, de Nicolas Poilvet, puis celle d’Angelo Faraire. Le clan tahitien a dû faire face par la suite à une série d’éliminations face à une concurrence étrangère de grande qualité.
 
Dans la série 6, le premier à sortir fut Raitahi Sham Koua (10.73), il fut suivi par Tumuria Taerea (11.47), puis du free rider Alvino Tupuai qui ne prendra pas de vagues à score (4.43). L’hécatombe continue avec la sortie prématurée du finaliste de l’édition 2016 Cédric Estall qui ne score que 4.83, sorti par Lewy Finnegan. Le round 2 se termine malgré tout par la qualification de Julien Miremont (10.60) et Nai Oliver (14.17).

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique
Le round 3 tourne à l’avantage des étrangers
 
Après une matinée de compétition qui s’est déroulée dans des conditions de vague exceptionnelles, avec même quelques bombes de 5-6 mètres, le plan d’eau s’est quelque peu agité mais la houle a continué d’offrir de magnifiques vagues de 3-4 mètres tout au long de l’après midi. Le round 3 s’est également fait sur un format 1 contre 1 en élimination directe, avec des séries de 25 minutes chacune.
 
Excellente performance du rider de Sapinus Nicolas Poilvet qui se qualifie pour le round 4 en sortant le Hawaiien Tanner Mc Daniel grâce à un total sur deux vagues de 15.50 contre 15.20. Malheureusement, dans la série suivante, Tahurai Henry, free rider émérite, ambassadeur ATN et figure emblématique de la discipline n’arrive pas à prendre de vagues à score, il s’incline avec un total de 5.37 contre 18.60 pour le Brésilien Dudu Pedra.
 
Julien Miremont se retrouve confronté ensuite à un autre Tahitien, Manea Fabisch, il s’impose grâce à un total de 13.17 contre 12.77 et gagne sa qualification pour le round 4. Les vagues continuent de sourire aux étrangers avec le membre de la water patrol Nai Oliver qui ne totalise que 3.40 contre l’excellent Alex Uranga qui s’offre un total 16.17.

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique
Elimination de Angelo Faraire, un des meilleurs Tahitiens
 
La dernière claque de la journée sera reçue lors de la dernière série de la journée, la série 9. Angelo prend la première vague d’une belle série, il ne parvient pas à sortir et se retrouve derrière le récif, contraint de se faire ramener par les water patrol. Le jeune prodige Hawaiien Patrick Orr, 19 ans, s’élance sur la vague suivante, une bombe tubulaire qu’il maitrise à la perfection, obtenant 9.50 sur 10. Avant même le retour d’Angelo, il prend une deuxième bombe notée 8.33 pour un total de 17.83.
 
Angelo s’accroche et finit par prendre une excellente vague notée à plus de 8 points mais c’est trop tard, il s’incline grâce à un total honorable de 15.07. Angelo Faraire avait été quart de finaliste à Hawai’i lors de la première étape du championnat et était un des meilleurs espoirs du clan tahitien. Il est au même titre que Tahurai Henry une des figures emblématiques du bodyboard tahitien, aussi à l’aise en très gros free surf qu’en compétition.
 
La tête de série Nicolas Richard, le Tahitien d’adoption Ryan Gallina, Thibault Casabianca et Hitoti Henry sont toujours en lice au round 3. Les Tahitiens déjà qualifiés pour le round 4 sont Nicolas Poilvet et Julien Miremont. Il reste donc 6 Tahitiens encore en lice pour permettre à Tahiti de remporter cette compétition à laquelle participe l’élite mondiale de la discipline.

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique
Le bilan est déjà positif
 
Subir l’élimination dans de telles conditions de vagues de ténors tels qu’Alvino Tupuai, Tahurai Henry ou encore Angelo Faraire peut paraître frustrant mais il ne faut pas oublier les qualités techniques et athlétiques exceptionnelles des riders étrangers professionnels. Cette journée de compétition historique est bénéfique pour le bodyboard et l’avenir de l’APB qui possède des moyens limités et qui cherche à se développer à travers de nouveaux sponsorings.
 
L’image de Tahiti à l’international en ressort grandie, grâce à la qualité des vagues mais également grâce à l’excellente ambiance lors de la compétition. Les Tahitiens ont perdu avec fair-play à l’image de Tahurai Henry qui a levé le bras pendant sa série lors de la bombe prise par Dudu Pedra ou à l’image d’Angelo Faraire qui malgré sa déception, a pris la défaite avec le sourire en congratulant son jeune adversaire Patrick Orr.
 
Cette compétition proposée par l’association des bodyboardeurs professionnels est soutenue par la fédération tahitienne de surf et le club Tahiti Iti, elle est appuyée par le Ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports, et soutenue par de nombreux sponsors locaux comme l’Opt, Tntv, Air Tahiti Nui, l’Ijspf…L’équipe des water patrol menée par Manoa Drollet, Erich Tehotu a assuré la sécurité. La compétition a fait l’objet d’une diffusion live-web de qualité proposée par Tntv et Karim Mahdjouba, animée cette année avec brio par Hinatea Boosie et Heiarii Billard. SB

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique
Remerciements : Dumé Guerin de Tahiti iti Surf School, Mikaël Vautor de Teahupo’o Taxi Boat, Apb, la fédération Tahitienne de surf, Julien de JBS Pictures, Hugo Tauru, Tahurai Henry et Max Wasna.

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Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge : Une journée de compétition historique

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Foncier : Le CESC retoque les projets de loi du Pays

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Foncier : Le CESC retoque les projets de loi du Pays
PAPEETE, le 26 avril 2017. Le CESC a examiné ce mercredi matin deux projets de loi du Pays visant à réduire les litiges en matière de foncier. Il s'est dit défavorable au projet de loi sur la transcription et sur la profession de médiateur foncier.

Pour régler et diminuer les litiges fonciers, le gouvernement a préparé un projet de loi du Pays pour réglementer la profession de médiateur foncier, en définissant une déontologie et le montant maximum du tarif des prestations. Le CESC a souligné ce mercredi que l’encadrement de cette profession "apparaît, au premier abord, répondre à une réelle nécessité". Cependant, les représentants de la société civile ont souligné que "le dispositif juridique sur lequel repose ce projet de loi du Pays présente un caractère prématuré et lacunaire. Certaines interrogations demeurent en suspens (caractère ou non obligatoire de la médiation, son insertion par rapport au cadre judiciaire mais également à la suppression de la Commission obligatoire en matière foncière, son coût et les conditions de prise en charge par l’aide juridictionnelle".
Le gouvernement a aussi préparé un projet de loi du Pays pour réglementer l’activité d’agent de transcription des décisions judiciaires de droits immobiliers.

Selon le gouvernement, "de nombreuses décisions judiciaires ne sont pas transcrites ou sont transcrites dans un délai de plusieurs années, voire plusieurs dizaines d’années après leur prononcé". Par conséquence, un "grand nombre de décisions judiciaires ne sont pas transcrites, engendrant de fait une insécurité alarmante quant au manque de fiabilité des transactions immobilières", souligne le gouvernement. C’est pourquoi il souhaite réglementer cette profession afin "d’assurer la protection des usagers". Une carte professionnelle devrait ainsi délivrée à "l’issue d’une enquête administrative" précise le projet de loi du Pays. Le CESC a émis ce mercredi un avis défavorable au projet de loi du Pays. Selon la quatrième institution du Pays, "les formalités de constitution d’un dossier à transcrire doivent être assurées par la division Recettes et conservation des hypothèques de la Direction des affaires foncières". Le CESC estime qu’il "appartient à ce service, puisqu’il est destinataire de toutes les décisions judiciaires rendues sur les droits réels immobiliers, d’assurer la constitution de ces dossiers". Il recommande donc que le "Pays dote la DAF, et plus particulièrement la Recette et conservation des hypothèques, des moyens humains nécessaires à l’accomplissement de cette mission".

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Le Retex Club : s'unir pour mieux répondre aux urgences

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Le Retex Club : s'unir pour mieux répondre aux urgences
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Les professionnels de la gestion de crise dans le privé, le public et même l'armée ont inauguré le Retex Club ce mercredi matin. Leur objectif est de mieux collaborer et de se coordonner en cas de crise majeure, que ce soit une attaque informatique, une calamité naturelle ou toute catastrophe impactant plusieurs secteurs de notre société.

L'un des intervenants de la première matinale du Retex Club, qui a eu lieu ce mercredi 26 avril dans les locaux des services informatiques du Pays, nous explique que les 40 personnes présentes sont "des professionnels et des cadres de la gestion de crise, de tous les secteurs. Ce sont des gens qui peuvent intervenir en cas de crise, qu'elle soit d'origine informatique, sanitaire, climatique… Je vois une partie de ceux qui étaient à CyberFenua, il y a le transport maritime et aérien, les banques et assurances, là c'est la sécurité civile et publique, la direction de l’Équipement, les services d'assistance aux personnes, les médias, l'industrie télécoms, les infrastructures, la santé, le secteur hospitalier… On a vraiment tout les référents clés pour répondre à une crise."

Cette belle salle des habitués aux QG de crise s'est réunie pour la fondation de ce club informel baptisé Retex Club. Dès le départ on y explique que le but est de créer un réseau de référents qui puisse intervenir de façon efficace en temps de crise, et partager leurs expérience en temps normal pour se préparer. "Le jour où il se passera quelque chose, on se connaîtra et on connaîtra les possibilités d'intervention des uns et des autres." Tout un programme.

Tous les acteurs-clés étaient présents

Le Retex Club : s'unir pour mieux répondre aux urgences
Le plan pour l'instant est de réunir ces référents tous les trois mois, sur des sujets différents. Ce matin les participants ont fait le bilan de l'exercice CyberFenua où tous les professionnels se sont exercés à répondre à une attaque informatique de grande ampleur. La prochaine réunion se consacrera aux inondations de 2017, avec les retours d'expérience du terrain et ce qu'ils ont appris de cette crise. Ensuite ce sera une réunion sur le "Facteur humain", puis sur la "Communication de crise" et enfin sur les "Télécommunications".

Ces réunions informelles visent surtout à mettre les professionnels en contact, entretenir le réseau Retex et à apprendre des retours d'expérience des autres acteurs. Si tous les acteurs clés étaient représentés, l'objectif est maintenant d'étendre ce réseau et de monter à 80 référents à la prochaine matinée.

Plus de communication entre les secteurs

Ce mercredi matin était donc consacré à l'exercice CyberFenua, qui avait, en janvier dernier réuni pour la première fois les acteurs publics et privé de la gestion de crise du Fenua, ce qui avait enclenché toute cette dynamique. Une des retombées très pratique de cette expérience rassemblant des professionnels jusqu'ici isolés a été l'apparition de polices d'assurance dédiées au risque informatique, une problématique que les assureurs connaissaient mal jusqu'alors.

Tous ces experts ont aussi décidé de mettre en place une petite infrastructure virtuelle pour communiquer entre eux, en particulier via les plate-formes Slack (qui a déjà remplacé l'e-mail dans la Silicon Valley) et GitHub (qui servait à la base au développement de logiciels mais est désormais appliqué à la gestion de projet).

Cette infrastructure mettra quelque mois à être pleinement opérationnelle, mais elle permettra aux référents de discuter librement et surtout "d'ouvrir des tickets" pour signaler les problèmes, qui seront remontés automatiquement aux autres référents concernés jusqu'aux services du Pays et de l'Etat. Par exemple un opérateur télécoms dont une infrastructure est tombée ouvrira un ticket sur GitHub, qui sera vu par tous les acteurs concernés et remontera jusqu'à la Sécurité Civile qui pourra juger de l'impact du problème sur les usagers ou les services publics. Ces derniers peuvent répondre au ticket avec plus d'informations ou des solutions. Ces tickets seront tout de même sectorisés et un acteur de la santé par exemple pourra voir ce qu'il se passe dans le secteur télécoms mais pas y poster ses problèmes.

Karl Tefaatau, l'organisateur de cette première réunion du Retex Club, explique l'urgence de cette initiative : "on pouvait continuer à se regarder dans le blanc des yeux, mais là l'idée c'était juste d'agir. Il n'y a pas de formalisme particulier, c'est juste un lieu de rencontre entre professionnels et managers de la crise."


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Pirae relance son "budget participatif"

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Pirae relance son
PIRAE, le 26/04/2017 - La municipalité octroie 5 % de son budget d'investissement à cette opération, ce qui pourrait représenter une enveloppe de 20 millions de francs. Le budget participatif consiste donc à financer des projets imaginés par des associations ou des habitants de Pirae. Mais la particularité du budget participatif est que c'est la population qui choisit les meilleurs projets. Des idées qui doivent avoir un intérêt général avant tout.

L'an dernier, dix projets ont été retenus pour la première édition du "budget participatif", dont deux ont été retirés à la demande des associations porteuses de ces projets.

Si les appels d'offres ont bien été lancés, le premier chantier devrait démarrer la semaine prochaine à Hamuta, avec l'aménagement d'un abribus dans le quartier Walker, ce qui représente une enveloppe globale de 500 000 francs. S'en suivra l'aménagement d'un point d'apport volontaire sélectif à Fautaua Val, en mai. Il y a aussi l'aménagement d'un parcours santé au Belvédère, un bibliobox à la mairie de Pirae ou encore l'aménagement d'un terrain sportif à Maracana. Bref, les projets de l'an dernier devront être finalisés avant la fin de l'année.

Alors que cela n'est pas encore terminé, la commune de Pirae lance la 2ème édition de cette opération populaire. "Il faut être un peu plus rapide dans la transmission des dossiers ou dans la rédaction des projets. On peut le faire pour être un peu plus réactif dans les attentes de la population", explique Abel Temarii, 2ème adjoint au maire.

"À un moment donné, les gens se posent des questions à savoir si cela va vraiment se faire ou pas. Donc, les élus doivent informer la population parce que nous sommes assujettis à un parcours administratif qui est lent. On ne peut pas faire plus vite que la musique", poursuit-il.

Il faut savoir que le budget participatif représente 5 % du budget d'investissement de la commune. Une enveloppe qui est mise en place pour financer les projets imaginés par "les personnes morales et physiques", c'est-à-dire les associations ou les particuliers. Mais attention ces projets doivent avoir un intérêt général et ils doivent être mis en place sur des terrains communaux.

Ensuite, ces projets seront exposés dans les locaux de la mairie afin que les habitants de Pirae puissent voter pour les projets qui les intéressent. "Il faut que le porteur de projet fasse la promotion de son projet pour que la population le valide", indique Abel Temarii. "Nous, on a l'habitude que ce soit les dirigeants qui mettent en place des projets. Or, aujourd'hui, on donne le pouvoir moral et physique de venir déposer des projets qui ont un intérêt dans leur quartier ou dans leur zone."

Cependant, le budget est limité, donc mieux vaut éviter les grands projets. "Si, par exemple, une association culturelle vient avec un projet de mise en place d'un centre culturel ou d'un espace de jeunesse, c'est qu'il y a une demande. Si ce projet dépasse les frontières du budget participatif, il va falloir étudier la faisabilité avec les pouvoirs publics (Etat et Pays)", conclut Abel Temarii.

Les porteurs de projets ont donc jusqu'au 23 juin pour déposer leurs dossiers. Les services de la ville étudieront par la suite la faisabilité technique, juridique et financière de ces projets. Et du 11 septembre au 3 novembre, les habitants de Pirae pourront élire leurs projets favoris.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter Jérémy Caisson, chargé du suivi de projet "Ta ville, ton projet", au 40 50 80 80.

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Première compétition avec un prize money pour nos escrimeurs

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Première compétition avec un prize money pour nos escrimeurs
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Dimanche dernier une quarantaine d'escrimeurs se sont affrontés à Arue lors du 1er Tournoi de la Banque de Polynésie. Il a été remporté par Bruno Sanchez au Fleuret et par Gabriel Egretaud à l'épée.

Le premier Tournoi de la Banque de Polynésie a eu lieu dimanche dernier, le 23 avril, à Arue. Il était organisé par l'Escrime Tiki Club et opposait toutes les catégories d'âge (de 14 ans aux vétérans) en mixte. L'idée a été rassembleuse puisque plus de 40 participants aux fleuret et à l'épée ont participé, attirés entre autre par un prize money de 10 000 Fcfp pour les vainqueurs de chaque catégorie, et de 5000 Fcfp pour les deuxièmes. C'est la première fois qu'une compétition polynésienne d'escrime propose de tels lots, et les vainqueurs se sont donc partagés 30 000 francs de dotation totale.

Pour les meilleurs escrimeurs du territoire, cette compétition faisait aussi office de préparation aux Océanias de Nouméa d'octobre 2017, et nos futurs représentants ont logiquement occupé le haut du classement. Le résumé de la journée par l'organisation : "Jérémie Shan Sei Fan, qui prépare son déplacement pour les Océanias, s'est retrouvé en finale au fleuret avec Bruno Sanchez, qui a eu beaucoup de mal à s'imposer. Finalement l'expérience a parlé. A l'épée, Gabriel Egretaud a brillamment pris le dessus sur Bruno Sanchez en finale, lui aussi sera du déplacement à Nouméa."

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Emmanuel Macron, candidat préféré d’Oscar Temaru...

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Emmanuel Macron, candidat préféré d’Oscar Temaru...
FAAA, 26 avril 2017 - Le leader souverainiste a réitéré officiellement l’appel du Tavini Huiraatira à l’abstention, pour le second tour de l’élection présidentielle, le 6 mai prochain en Polynésie. Des deux candidats en lice il avoue cependant sa préférence pour Emmanuel Macron.

Après s’être félicité du taux d’abstention de 61 % observé le 23 avril, tandis que son parti appelait au boycott de l’élection présidentielle, Oscar Temaru a promis un raz-de-marée bleu en faveur des trois candidats souverainistes aux législatives de juin.

Face au duel Le Pen – Macron, du second tour de la présidentielle, le leader souverainiste a estimé que le candidat de centre gauche partait favori. "Je rappelle juste la déclaration faire par Emmanuel Macron lors de sa visite au gouvernement algérien, lorsqu’il avait dit que la colonisation est un crime contre l’humanité. Ça m’a fait chaud au cœur cette déclaration", a-t-il déclaré, mercredi en marge de la conférence de presse organisée au siège du Tavini Huiraatira à Faa’a.

A la question "Préfèreriez-vous que ce soit Emmanuel Macron qui soit élu à la présidence de la République le 7 mai prochain ?", Oscar Temaru a répondu "Personnellement, oui !".

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OPH : Moana Blanchard nommé directeur

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OPH : Moana Blanchard nommé directeur
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Après que Vaiani Garbutt ait posé sa démission de son poste de directrice de l' OPH, mardi après-midi, le ministre du Logement a révélé, mercredi, la nomination de Moana Blanchard à la tête de l'office polynésien de l'Habitat.

Le ministre du Logement Jean-Christophe Bouissou a révélé mercredi le nom du successeur de Vaiani Garbutt à la direction de l'office polynésien de l'Habitat. C'est Moana Blanchard, un des proches du ministre qui prendra les rênes de l'OPH.

Moana Blanchard a été Directeur général de la Société d'équipement de Tahiti et des Iles (SETIL), pendant de nombreuses années. "Il a eu à conduire des opérations de constructions de logements sociaux et c'est quelqu'un qui connait le secteur", a indiqué le ministre. Moana Blanchard est également un ancien cadre de Rautahi et il a également été Président du Cconseil d'Administration de l'OPT.

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Une bande dessinée pour la protection de nos ressources marines

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Une bande dessinée pour la protection de nos ressources marines
AUSTRALES, le 26/04/2017 - Pour mieux sensibiliser les habitants de l'archipel des Australes, au projet d'aire marine protégée porté par l'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae, rien de mieux que de faire passer le message au travers d'une bande dessinée. Cette BD a donc été réalisée par Benjamin Bécue, en partenariat avec l’association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae, Te Ora Naho – Fédération des Associations de Protection de l’Environnement et Pew Polynésie. Des dessins avec des messages bien explicites sur la protection de nos ressources.

L'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae continue son combat pour son projet d'aire marine protégée aux Australes. Plusieurs rencontres sont ainsi organisées avec les habitants de l'archipel, depuis le mois d'octobre, pour leur informer de l'utilité de ce projet. Sur Tahiti, des rencontres sont mises en place dans des "fare 'āmuira'a".

Et pour tenter de toucher un plus large public, une bande dessinée a été illustrée, en partenariat avec l’association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae, Te Ora Naho – Fédération des Associations de Protection de l’Environnement et Pew Polynésie.

Ce sont plusieurs dessins qui décrivent la vie dans nos lagons, avec des ressources marines qui sont encore disponibles pour nourrir les habitants. Mais cette BD alerte également les lecteurs sur les probables difficultés que nous pourrions rencontrer si nos océans venaient à se vider, à cause de la surpêche.

Et les habitants des Australes en sont conscients. L'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae met en place des projections auprès du public. Et "lors de l'arrivée de Hokule'a, nous avions distribué des bandes dessinées aux personnes qui étaient intéressées. Et justement, les enfants étaient très intéressés parce que c'est une bande dessinée qui est facile à lire. Donc on a donné gratuitement", explique Solange Opeta, vice-présidente de l'association Rāhui Nui nō Tuha’a Pae.

Pour rappel, le combat de cette association est de protéger une surface d'un million de km² tout autour de l'archipel. "Nos thoniers locaux ne sont pas concernés puisqu'ils n'ont pas les bateaux adéquats. Notre crainte ce sont les pêcheurs étrangers", rajoute Solange Opeta.

Un projet qui a du mal à passer auprès des décideurs politiques du pays, puisque le gouvernement opterait plus pour une aire marine gérée, afin de ne pas fermer complètement les zones de pêche aux locaux. "Mais ce n'est pas notre objectif", raconte la vice-présidente de Rāhui Nui nō Tuha'a Pae.

Hormis les projections du film relatant ce projet d'aire marine protégée et la bande dessinée, une pétition circule également sur internet pour soutenir le souhait des habitants de l'archipel le plus au sud de la Polynésie française.

Plus d'informations, sur la page facebook de l'association Rāhui Nui nō Tuha'a Pae.


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Compte rendu du Conseil des ministres du 26 avril

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Schéma directeur d’aménagement du numérique de la Polynésie française

Dans sa séance du 21 mars dernier, le Conseil économique social et culturel de la Polynésie française a émis un avis favorable au projet de délibération portant approbation du Schéma directeur d’aménagement du numérique (SDAN) de la Polynésie française.

Ce document construit par l’ensemble des parties prenantes, dans un esprit d’écoute et d’intégration, avec l’appui du haut-commissariat de la République en Polynésie française et de la Caisse des dépôts, est un document stratégique de long terme. Il fixe les ambitions numériques pour la Polynésie française, autour des quatre axes : un territoire connecté et doté d’un socle et d’une gouvernance de transformation digitale, un territoire plus solidaire pour ses habitants et ses entreprises, la réussite de la modernisation de l’administration et des services publics locaux et un territoire plus fort économiquement et plus innovant.

La précision des recommandations émises par le CESC attestent de l’implication des forces vives de Polynésie française dans la démarche de transition numérique engagée par le Pays. Ces observations seront intégrées au programme de travail de mise en œuvre du SDAN afin que des réponses concrètes soient apportées, notamment en matière d’évaluation des besoins budgétaires et de mobilisation des financements. Le projet de SDAN prévoit d’ores et déjà des propositions d’actions immédiates qui permettront de lever les premières interrogations.

Enfin, le numérique étant un sujet transversal aux impacts multiples, l’esprit de concertation qui a prévalu lors de la rédaction du SDAN sera préservé et accru afin d’offrir à tous les acteurs l’opportunité de participer et d’apprécier la réalisation de cette feuille de route, transmise à l’Assemblée de la Polynésie française.


Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aides. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité.
Le second instaure une aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
Afin d’accompagner trois sociétés sollicitant l’une de ces deux aides, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 2 234 000 Fcfp.
Depuis le début de l’année,
- 48 070 590 Fcfp ont été attribués à 40 entreprises au titre de l’AEPE et
- 50 093 500 Fcfp ont été attribués à 35 entreprises au titre de l’ACPR
Soit un montant global de 98 164 090 Fcfp attribués au profit de 75 entreprises.


Ouverture de quotas spécifiques d’importation de fleurs coupées pour la Fête des mères 2017

Les membres de la commission des fleurs coupées, lors de la réunion du 14 mars dernier, ont pris connaissance des prévisions de production de fleurs locales. Il a été constaté en particulier une offre insuffisante de roses (200 douzaines), et une baisse significative des récoltes d’alpinia ou « opuhi » (15 000 tiges au lieu de 19 000 tiges en 2016) et d’orchidées (13 400 tiges contre 19 000 tiges en 2016), selon les chiffres établis par le service du développement rural.

Les importations de fleurs coupées pour la Fête des mères, alloués aux fleuristes patentés exploitant un magasin régulièrement approvisionné, sont également en baisse ces dernières années. En tenant compte des demandes formulées par les fleuristes patentés référencés en tant qu’importateurs, le Conseil des ministres a décidé d’allouer, pour laF des mères 2017, un quota global de 13 875 tiges de fleurs, soit une baisse de 3% par rapport au quota alloué en 2016 (14 365 tiges de fleurs).


Quotas d’importation de viande de porc


Lors de la réunion de la commission de la viande de porc du mardi 28 février dernier, dans les locaux du Service du développement rural (SDR), les membres de cette commission ont pris connaissance de la situation de la filière porcine sur présentation d’un rapport technique établi par le SDR.

Ainsi, sur le second semestre 2016, 24 élevages ont fourni l’abattoir pour un effectif de 6084 porcs sur Tahiti. D’autre part, le prix de la viande est stable et s’établit autour de 600 Fcfp/kg.

Après examen des propositions faites par les membres de la commission de la viande de porc, le Conseil des ministres a décidé d’ouvrir un quota d’importation de 1170 tonnes de viande de porc, ainsi qu’un quota de 400 porcelets pour le premier semestre 2017 : 570 tonnes et 250 porcelets pour la société Charcuterie du Pacifique, 600 tonnes et 150 porcelets pour la société Salaisons de Tahiti.


Commercialisation de la farine de froment conditionnée en sacs de plus de 2kg importée dans le cadre d’un appel d’offres


Suite à l’appel d’offres de farine panifiable conditionnée en sacs de plus de 2 kg dépouillé le 20 février dernier, le Conseil des ministres a décidé que la commercialisation de la farine s’effectuera sur la base des prix de gros maximaux suivants :
- 19,30 Fcfp/kg pour l’ensemble des boulangers de la Polynésie française ;
- 19,30 Fcfp/kg pour les autres utilisateurs ou revendeurs des îles autres que Tahiti et Moorea ;
- 19,30 Fcfp/kg pour les navires exerçant une activité commerciale dite de « vente à l’aventure » ;
- 23,30 Fcfp/kg pour les reventes « à l’aventure » ou pour les commerces des îles.

Il est rappelé que cette farine de froment panifiable d’appel d’offres est destiné uniquement à la fabrication des pains à prix règlementés définis par l’arrêté du Conseil des ministres du 8 juillet 1996 modifié relatif à la commercialisation du pain en Polynésie française.


Mise en place d’hélistations pour les hôpitaux de Taravao et Moorea

Afin de mener à bien la réalisation d’hélistations sur les hôpitaux périphériques de Taravao et Moorea, la Polynésie française a décidé de confier par voie conventionnelle le 3 novembre dernier, à l’établissement public Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), la réalisation d’ études jusqu’à la consultation et aux choix des entreprises.
La phase d’études touchant à sa fin, il convient de poursuivre l’opération en confiant à TNAD la seconde partie du projet correspondant aux études d’exécution, l’attribution des marchés de travaux et le suivi de l’exécution des travaux jusqu’à la réception des hélistations. L’enveloppe financière globale de l’opération de mise en place d’hélistations sur les hôpitaux de Taravao et Moorea s’élève à 70 millions Fcfp. Le maître d’ouvrage délégué (TNAD) pourrait démarrer les travaux dès le mois de mai.


Aménagement de la déviation routière de Piki Vehine à Nuku Hiva

La Direction de l’Equipement envisage de dévier la route de Piki Vehine située sur la commune de Taiohae, île de Nuku Hiva, archipel des Marquises, afin de contourner le site culturel abritant un marae et le tombeau du roi.
Un accès direct depuis la nouvelle route vers le tombeau du roi et le marae sera ainsi créé et la voie actuelle deviendra piétonnière. Le Conseil des ministres a ordonné l’ouverture des enquêtes préalables à la déclaration d’utilité publique du projet.


Aménagement de la route entre le village d’Atuona et l’aérodrome à Hiva Oa

Hiva Oa, la plus grande île du Sud des Marquises, a son aérodrome situé sur le mont Aimoa à plus de 450 mètres d’altitude. Un chemin en terre relie l’aérodrome avec le village de Taaoa en passant par le village principal de Atuona. L’utilisation fréquente de cette piste a nécessité sa réfection afin de permettre aux usagers de circuler de façon plus sécurisante.
La route réalisée est d’environ 12 km de longueur et représente une superficie d’environ 171 000 m². Le coût de la réalisation des travaux routiers est estimé à 319 millions Fcfp.


Aménagement de la darse d’Omoa à Fatu Hiva

Le débarcadère d’Omoa, sur l’île de Fatu Hiva, est situé à l’aval d’une petite vallée drainée par un cours d’eau non pérenne qui débouche dans la rade. Lors d’épisodes pluvieux importants, les apports terrigènes du cours d’eau entraînent le colmatage progressif de la rade empêchant à terme l’exploitation de la darse.
Afin de remédier à cette situation, il est prévu un réaménagement du cours d’eau en envisageant la réalisation de plusieurs travaux. Dans le cadre de ces travaux, le Conseil des ministres a pris un arrêté portant déclaration d’utilité publique l’aménagement de la darse d’Omoa.


Education : présentation du rapport de performance 2015-2016

La Charte de l’Education, approuvée par la loi du Pays du 29 août 2011, puis actualisée par la délibération du 7 juillet 2016, fixe les mesures essentielles que la politique éducative doit mettre en œuvre pour progresser. Elles sont associées et promeuvent la finalité même du projet éducatif d’« une école pour tous, une école performante, une école ouverte. »

La politique éducative s’attache à la réussite de tous et s’engage à trouver les voies les plus adaptées aux particularités de la Polynésie française pour lutter contre des « iniquités » à la fois sociales et géographiques. La Charte de l’Education prévoit qu’un rapport de performance soit rendu pour être présenté, tous les ans, en Conseil des ministres et, tous les deux ans, à l’Assemblée de la Polynésie française.

Un premier rapport nommé « Rapport de performance 2011-2015 » a été approuvé, en même temps que la « Charte de l’éducation actualisée », par le Conseil des ministres en sa séance du 18 mai 2016. Ces textes ont fait l’objet d’une adoption à l’Assemblée de la Polynésie française le 7 juillet 2016.

Un second rapport, nommé « Rapport de performance 2015-2016 », a été présenté en Conseil des ministres. Il a été rédigé à partir des indicateurs qui figurent dans la « Charte de l’éducation actualisée » et servira à la rédaction du rapport bisannuel (2015-2017) qui devra être présenté à l’Assemblée de la Polynésie française, conformément aux dispositions règlementaires en vigueur.

Ce rapport s’appuie sur la structure de la Charte de l’éducation actualisée, à savoir :

- le programme 140 : enseignement scolaire public du premier degré ;
- le programme 141 : enseignement scolaire public du second degré ;
- le programme 214 : soutien de la politique de l’éducation ;
- le programme 230 : vie de l’élève.

Chaque programme est décliné par des objectifs qui sont traduits en actions et renseignés par des indicateurs. Ceux-ci sont analysés et expliqués. Les résultats scolaires et les actions évaluées au cours de l’année scolaire 2015-2016 montrent une avancée significative dans la déclinaison de la politique éducative. L’ensemble de ces analyses et explications permet, à présent, de réguler la mise en œuvre des actions de la politique éducative du Pays pour atteindre les objectifs fixés qui figurent dans les contrats d’objectifs des 1er et 2nd degrés.

Les réussites sont certaines, et cette dynamique positive conforte l’ambition du gouvernement. Dans un même temps, elles ne masquent pas les défis qui doivent encore être relevés, avec notamment la lutte contre le décrochage scolaire. Le Rapport de performance 2015-2016 témoigne également d’une évolution du système d’information de l’éducation en Polynésie française.

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TEP : réflexion autour du rachat des parts de la SA EDT-Engie

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TEP : réflexion autour du rachat des parts de la SA EDT-Engie
PAPEETE, 26 avril 2017 - Le Plan de Transition Energétique de la Polynésie française, adopté fin 2015, prévoit dans sa mesure 17, plusieurs mesures assurant l’indépendance et la sécurisation des missions de la SEML Transport d’Energie électrique en Polynésie (TEP). L’un des moyens envisagés est la prohibition de la détention d’une partie de son capital par des entreprises assurant des activités de production ou de distribution. La scission entre la TEP et les producteurs distributeurs concerne la SA Electricité De Tahiti (EDT) et sa filiale, la SA CODER Marama Nui.

La loi de Pays assurant cette indépendance, prévue au sein du projet de Code de l’énergie, n’a pas encore été adoptée, cependant EDT comme le Pays ont exprimé leur volonté de procéder à cette cession sans attendre la mise en place d’un cadre réglementaire.

Le Conseil des ministres a donc confié au ministre en charge de l’Energie, Heremoana Maamaatuaiahutapu, le soin de trouver un acheteur pour ces actions. Des discussions sont d’ores et déjà en cours avec la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi qu’avec la SAS Océanienne de Capital Investissement, sans qu’à ce stade aucun accord n’ait été trouvé.

Les discussions continueront, l’objectif affiché par le Pays étant la signature d’un compromis de vente dans les mois qui viennent.

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Dans la vague à 360 degrés avec Matahi Drollet (vidéo)

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Dans la vague à 360 degrés avec Matahi Drollet (vidéo)
TEAHUPO'O, le 26 avril 2017. Une célèbre marque de caméra sportive a mis en ligne une vidéo à 360 degrés tournée à Teahupo'o. Dans la vague, Matahi Drollet et Anthony Walsh.

En faisant bouger votre souris, vous pouvez explorer le spot. Tous à l'eau !


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"La Folie douce" : l'Ibiza des cimes déferle à Tahiti et Moorea !

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PUNAAUIA, le 27 avril 2017 - Ça bouge au fenua ! Après avoir fait venir des grands noms de l'électro, et notamment Bob Sinclar le 7 avril dernier, Synergence Events continue de nous surprendre en invitant "La Folie douce" sous les cocotiers. Véritable phénomène mondial, le club d'altitude le plus branché débarque à Tahiti et Moorea pour deux événements festifs : le 5 mai au Blue Banana et le 7 mai au Sofitel Moorea.


Ski, neige, champagne, la fête à 2 500 mètres d'altitude… La Folie douce, vous connaissez ? Nightclubbers et autres bringueurs, vous allez adorer. Innovée en 1981, à Val d’Isère, dans les Alpes, La Folie douce (d)étonne. En plein air, sur fond de shows hauts en couleur qui réinventent le cabaret moderne, elle invite toutes les générations à mixer les plaisirs d’une cuisine généreuse avec les joies du clubbing. DJs, chanteurs, danseurs, performers, musiciens et meneurs de revue vous entraînent dans des spectacles étourdissants et exceptionnels, uniques en leur genre. En créant la Folie Douce, Luc Reversade a bousculé et dépoussiéré les codes de l’entertainment en montagne. Né en hiver et exploité chaque saison sur les sites de Val d’Isère, Val Thorens, Méribel, Saint Gervais et l’Alpe d’Huez, ce concept festif s'est développé "tout schuss" et ne fait plus seulement vibrer les sommets alpins.

La Folie douce performe aujourd'hui au Festival de Cannes, à Deauville, au Grand Palais à Paris, mais fait aussi voyager sa philosophie au-delà des frontières françaises : à Pékin, Istanbul, Londres, Odessa… Désormais, c'est l'heure pour Tahiti et Moorea d'accueillir l'Ibiza des cimes. Après avoir invité notamment Bob Sinclar, Joachim Garraud ou encore Synapson, Synergence Events a convié le staff artistique de la Folie douce. Gérant de la société événementielle, Florian Sodoyer précise qui seront les convives du public polynésien : "Il y aura le directeur artistique, kely starlight, qui est aussi performer vocal, le DJ résident, Hugo Reynard, et un guitariste électronique, également saxophoniste, Dave Aro. La Folie douce est une très belle marque, qui fait parler d’elle dans le monde entier. Venez plonger dans l'univers de folie du nouvel eldorado des clubbers et vivre une expérience unique !"

Vendredi 5 mai, vivez au Blue Banana une ambiance énergisante et fédératrice, avec un programme musical allant de la deep house à des styles plus électro. Puis rendez-vous dimanche 7 mai au Sofitel Moorea pour une "pool party" animée. Les DJs locaux Mr olSon et Temae Records assureront le warm-up. Florian Sodoyer informe par ailleurs que "ces deux événements VIP ne seront accessibles qu’à 300 personnes environ par date". Réveillez-vous fêtards du fenua et partagez ces grains de folie. The show must go on !


Infos pratiques
Vendredi 5 mai, de 18 heures à 1 heure (300 places)
Blue Banana
Dimanche 7 mai, de 11 à 18 heures (Pool Party - 250 places)
Sofitel Moorea Ia Ora Beach Resort
Tarif : 3 000 Fcfp
Billets en vente dans les espaces Millésime Tahiti (Lotus Puna / Centre vaima / Arue)

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Moana Blanchard nouveau directeur général de l'OPH

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Moana Blanchard nouveau directeur général de l'OPH
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Après que Vaiani Garbutt a posé sa démission de son poste de directrice de l'Office polynésien de l'habitat, mardi après-midi, le ministre du logement a révélé, hier, la nomination de Moana Blanchard à la tête de l'institution.

Le ministre du logement Jean-Christophe Bouissou a révélé hier le nom du successeur de Vaiani Garbutt à la direction de l'Office polynésien de l'habitat (OPH). C'est Moana Blanchard, un des proches du ministre, qui prendra les rênes de l'OPH. "Nous avons pris acte ce matin de la démission de la directrice, qui était déjà dans une procédure qui allait aboutir sur ces mêmes conclusions et la nomination de Moana Blanchard comme directeur par intérim", a indiqué le ministre lors d'un point presse.

"J'ai toujours travaillé avec les gens sur place. Mais lorsque des problèmes se posent, je suis dans l'obligation de prendre des décisions. Là, nous avons des objectifs à réaliser pour une population très vulnérable qui est dans l'attente que les pouvoir publics assument ces questions de construction de logements. Je dois donc avoir les coudées franches et travailler avec des gens qui vont dans le même objectif", a ajouté le ministre.

"J'ai été nommée en mars 2016 et j'ai eu la chance d'être titularisée en juin 2016. La seule réponse qui me vient ce sont les bons résultats de l'OPH réalisés l'année dernière qui valident mes compétences. Ces résultats ont permis d'instaurer une dynamique positive au sein de l'OPH, ce qui n'était plus le cas depuis plusieurs années déjà" explique de son côté Vaiani Garbutt. Vaiani Garbutt, directrice de l'OPH depuis un an, a posé sa démission mardi après-midi alors qu'elle était convoquée par le ministre du Logement pour un entretien préalable à licenciement, comme l'avaient révélé nos confrères de TNTV. Elle a préféré prendre les devants en démissionnant avant même l'entretien.

"J'ai bien apprécié ce peu de temps de collaboration mais il revient de ma responsabilité de voir que les ressources humaines à ma disposition conviennent aux objectifs que je dois atteindre. Tout ce que je souhaite, c'est que l'OPH soit en ordre de marche pour atteindre les objectifs de réalisation de construction comme j'ai eu l'occasion par le passé de mener. Je connais bien le secteur, je connais le profil des personnes qui peuvent travailler pour atteindre ces objectifs. Lorsque je vois que certains profils ne sont pas tout ce qui est souhaité, je n'hésite pas à prendre mes responsabilités", a conclu le ministre.

"On ne peut pas parler de désaccord, mais plutôt une incompatibilité. On le voit bien, dès qu'il y a un changement de ministère, il y a un changement de chef d'établissement, je ne suis pas la première à faire l'objet de ce type de traitement. Il voulait mettre à ce poste un de ses proches. Depuis 2004, il y a une instabilité politique qui entraîne une instabilité managériale. C'est dommage parce elle provoque de grave dysfonctionnements au sein de l'office" regrette l'ancienne directrice générale de l'OPH.

"Les chiffres parlent pour moi"
"J'ai beaucoup apprécié de travailler à l'OPH parce que cela demande une vocation sociale, on travaille pour des famille modestes. C'est une vocation économique parce que, l'an dernier, on a pratiquement doublé la construction. Les chiffres parlent pour moi. Après, les déclarations du ministre n'engagent que lui. Une chose est sûre, les chiffres parlent pour moi" souligne Vaiani Garbutt.

Son successeur, Moana Blanchard a été directeur général de la Société d'équipement de Tahiti et des îles (Setil) pendant de nombreuses années. "Il a eu à conduire des opérations de constructions de logements sociaux et c'est quelqu'un qui connaît le secteur", a indiqué le ministre. Moana Blanchard est également un ancien cadre de Rautahi et il a également été président du conseil d'administration de l'Office des postes et télécommunication (OPT).

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Deux hélistations pour Taravao et Moorea

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Deux hélistations pour Taravao et Moorea
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Le conseil des ministres a décidé de valider le projet de mise en place d'hélistations pour les hôpitaux de Taravao et de Moorea. Les travaux devraient commencer dès le mois de mai.

Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, a indiqué hier que le conseil des ministres a validé la mise en place d'hélistations pour les hôpitaux de Taravao et de Moorea. "Nous souhaitons que les hôpitaux périphériques puissent bénéficier d'infrastructures d'hélistations afin de permettre le transport rapide de nos malades entre ces hôpitaux et l'hôpital du Taaone."

Le 3 novembre dernier, le gouvernement a chargé l’établissement public Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD) de réaliser des études, jusqu’à la consultation et aux choix des entreprises, afin de mener à bien la réalisation de ces hélistations. " Nous avons décidé donc de financer la réalisation des travaux confiés en termes de maîtrise d'ouvrage à TNAD qui devra réaliser à compter du mois de mai des travaux nécessaire à la réglementation de ces hélistations", a annoncé Jean-Christophe Bouissou.

"La phase d’études touchant à sa fin, il convient de poursuivre l’opération en confiant à TNAD la seconde partie du projet correspondant aux études d’exécution, l’attribution des marchés de travaux et le suivi de l’exécution des travaux jusqu’à la réception des hélistations", précise par ailleurs le communiqué de presse. Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs révélé que l’enveloppe financière globale de l’opération de mise en place d’hélistations sur les hôpitaux de Taravao et Moorea s’élève à 70 millions de francs. Enfin, comme l'a indiqué le ministre du Logement, TNAD, le maître d’ouvrage délégué, devrait démarrer les travaux dès le mois de mai.

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Rugby : Pirae large vainqueur, Punaauia de justesse...

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Ce samedi 22 avril avait lieu la 6ème journée du championnat de Tahiti, au stade de Fataua. Le premier match de la soirée à vu le RC Pirae largement s’imposer sur le RC Taravao (71 à 12), tandis que dans le second match, Punaauia RC battait de justesse le club de la capitale, Papeete (15 à 13). Les détails de la soirée
Rugby : Pirae large vainqueur, Punaauia de justesse...
A 18h15, le premier match était arbitré par Teiva TEIHOTUA assisté de Jules NGPAO et Herenui ARIIOEHAU (Délégués : Jimmy MARA et Laurent TARDIEU (Faa’a Rugby))

RC Pirae :

11 essais : Christopher GUILAIN (x4), Nicolas VIVIEN (x3) Damien GELES (x2), Makalea FOLIAKI, Mahutarii TANOA
8 transformations : Christopher GUILAIN (x8)
RC Taravao :

2 essais : Alexandre KAPIKURA, Andrew VANAA
1 transformation : Andrew VANAA
A 20h00, le second match était arbitré par Christophe CLAVERE, assisté de Jules NG PAO et Mickael CLAVERY (Délégués : Jimmy MARA et Laurent TARDIEU (Faa’a Rugby))

Punaauia RC :

2 essais: Rehia BROTHERS, WONG SUNG Pan Choun
1 transformation : Tehotuarii TEHURITAUA
1 pénalité : Tehotuarii TEHURITAUA
Papeete RC

1 essai : Roberto REVA
1 transformation : Anthony HOURTAL
2 pénalités : Anthony HOURTAL (x2)
4 cartons jaunes : Pierre AUFRERE, Tevita VIMAHI, Philippe IDJERI, Marc DAGUIN
Le Classement Général :


Marqueurs d’essais :

Christopher GUILAIN (RC Pirae) : 9 essais
Damien GELES (RC Pirae) : 8 essais
Roberto REVA (Papeete RC), 6 essais
Marqueurs de points :

Christopher GUILAIN (RC Pirae) 113 points
Terai TAUTU (Faa’a Rugby) 45 points
Teva MAREA (Faa’a Rugby) 40 points / Damien GELES (RC Pirae) : 40 points
La prochaine journée se tiendra le samedi 29 avril, avec à 19h00 au stade de la Fautaua : RC Pirae vs Papeete RC, et à 15h00 au terrain de Taravao : RC Taravao vs Faa’a Rugby.

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