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Pas de consigne de vote chez Les Républicains de Nouvelle-Calédonie

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Pas de consigne de vote chez Les Républicains de Nouvelle-Calédonie
Paris, France | AFP | mardi 24/04/2017 - Les différents responsables des Républicains en Nouvelle-Calédonie n'ont pas de donné de consigne de vote pour le second tour de la présidentielle, après une percée historique du vote FN dimanche dernier, ont-ils indiqué mardi.

Dans l'archipel, le vote au premier tour a été marqué par une abstention massive des régions indépendantistes et kanakes et un score élevé pour Marine Le Pen, qui avec 29,09% des suffrages est arrivée juste derrière François Fillon (31,13%).
"Soutenir une candidate qui s'est toujours opposée à l'Accord de Nouméa (1998) (...) ou apporter notre soutien à un candidat dont les positions sur la Nouvelle-Calédonie sont floues (...) et qui a qualifié la colonisation de +crime contre l'humanité+, ce serait trahir notre histoire et nos convictions", a déclaré à la presse le sénateur Pierre Frogier (LR).
Le président du Rassemblement-Les Républicains a renvoyé dos à dos les deux finalistes, estimant qu'il "revient à chacun d'entre nous de réfléchir, en conscience, à ce qu'il y a de mieux pour notre avenir et celui de nos enfants".
Chef du groupe Les Républicains au Congrès, Sonia Backès a de son côté indiqué sur sa page Facebook qu'elle "ne donnait pas de consigne de vote", faisant "confiance aux Calédoniens pour déterminer lequel des deux candidats répondra le mieux aux enjeux qui nous attendent".
"Les Calédoniens savent ce qu'ils ont à faire, il n'y a rien à leur dire. Mais moi je ne voterai jamais Macron", a de son côté déclaré à l'AFP Harold Martin, élu LR au Congrès et candidat aux législatives non investi au niveau national.
Leader du MPC (Mouvement populaire calédonien, affilié à LR), Gaël Yanno a de son côté indiqué "qu'en tant que Calédonien avant tout et en (son) âme et conscience", il ne pouvait "suivre le choix d'un vote républicain" fait par sa formation en métropole.
La hausse de la délinquance, les divisions de la droite locale et l'approche du référendum d'autodétermination en 2018 ont favorisé le vote pour Marine Le Pen qui n'avait recueilli au premier tour en 2012 que 11,66% des voix. Le FN n'a aucun élu territorial en Nouvelle-Calédonie et y a mené une discrète campagne.
"En Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen pourrait approcher les 60% (au second tour)", a prédit dans Les Nouvelles-Calédoniennes, Bianca Hénin secrétaire fédérale du FN dans l'île.

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Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge 2017 : Belles conditions pour le début de la compétition

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La deuxième édition du Teahupo’o Tahiti Challenge a commencé ce lundi matin sur la célèbre vague du bout de la route. Les pros de la discipline sont présents pour cette deuxième étape du championnat du monde de bodyboard. Les locaux ont fait le spectacle lors du round 1 avec de bonnes prestations, notamment celles de Nicolas Richard, Tahurai Henry, Thibault Casabianca ou encore Ryan Gallina, qualifiés pour le round 3.
Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge 2017 : Belles conditions pour le début de la compétition
Le Teahupo’o Tahiti Challenge est une compétition de bodyboard internationale, elle est la deuxième étape du championnat du monde proposé par l’APB, l’association des bodyboardeurs professionnels. L’APB est l’équivalent de la WSL pour le surf même si elle possède moins de moyens que cette dernière. Cette épreuve avait fait son grand retour à Tahiti en 2016 après 13 années d’absence.
 
Rappelons que le bodyboard est une discipline très appréciée en Polynésie, notamment chez les jeunes. En début d’année, la projection du film indépendant « Ride in Peace » avait fait salle comble. Le bodyboard est une discipline proche du surf mais elle possède son identité propre, ses figures et ses icônes. Le Hawaiien Mike Stewart en est une, le Tahitien Nicolas Richard est un des plus anciens compétiteurs polynésiens.
 
La compétition, qui a débuté dans de belles conditions avec des vagues de 2-3 m, est soutenue par la fédération tahitienne de surf, le Tahiti Iti surf club, le Ministère de l’Education, de la jeunesse et des sports ainsi que par différents sponsors locaux tels que l’Opt, Tntv, Air Tahiti Nui, l’IJSPF…

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge 2017 : Belles conditions pour le début de la compétition
La compétition a débuté dans de belles vagues
 
Les Tahitiens avaient fait parler d’eux en 2016 à travers Angelo Faraire qui s’était hissé jusqu’en quart de finale lors de la première étape à Hawai’i ou encore à travers Cédric Estall qui avait pu se hisser jusqu’en finale du Teahupo’o Challenge. Les bodyboardeurs capables de rivaliser avec les bodyboardeurs étrangers sont nombreux. On citera Nicolas Richard, Cédric Estall, Angelo Faraire, Tahurai Henry, Thibault Casabianca, Manea Fabisch, Alvino Tupuai ou encore Julien Miremont…
 
12 séries de 3 compétiteurs ont composé le round 1, le premier de la série se qualifiant pour le round 3, les deux autres devant passer par le round 2 de repêchages. Les scores se calculent sur le total des deux meilleures vagues prises pendant la série, chacune étant notée sur 10 pour un total sur 20.
 
Les Tahitiens qui se sont illustrés en remportant leur série du round 1 sont Tahurai Henry (10.33), Thibault Casabianca (11.67) et Nicolas Richard (11.43), avec une mention spéciale pour Ryan Gallina qui réalise le 2e meilleur total de la journée avec 14.60 et se qualifie pour le round 3. Ryan est originaire de Hawai’i mais il réside à Tehaupo’o depuis une dizaine d’années et y a fondé une famille. Il avait délaissé le bodyboard pour le surf mais il n’a apparemment pas perdu la main. 

Bodyboard – Teahupo’o Tahiti Challenge 2017 : Belles conditions pour le début de la compétition
Les ténors de la discipline sont bien là
 
Les bodyboardeurs de renom sont bien là et la concurrence sera rude : Amaury Lavernhe, multiple champion du monde a remporté sa série, tout comme la légende Mike Stewart. Jared Houston gagne sa série également, le Sud-africain faisant son retour en compétition après une blessure à l’épaule l’ayant éloigné pendant de longs mois. Attention également à Jeff Hubbard, le tenant du titre, qui s’impose dans sa série.
 
Les Tahitiens devant passer par le round 2 sont Cédric Estall, Manea Fabisch, Raitahi Sham Koua, Oliver Nai, Taerea Tumuria, Hitoti Henry, Angelo Faraire, Nicolas Poilvet, Julien Miremont et Alvino Tupuai. Les conditions annoncées sont bonnes, la compétition devrait donc se poursuivre tout au long de la semaine pour s’achever ce week end si les conditions le permettent. La période d’attente est comprise entre le 22 avril et le 4 mai. SB

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Pirae : une randonnée pour redécouvrir le sentier du Belvédère

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Pirae : une randonnée pour redécouvrir le sentier du Belvédère
PIRAE, le 25/04/2017 - Dans le cadre du programme "Pirae, Ville du sport" mené par la commune en partenariat avec les associations sportives de Pirae, la fin avril sera placée sous le signe de la forme physique en pratiquant de la marche. L’Association Pirae Boxe propose une randonnée pédestre gratuite sur les hauteurs de Hamuta pour découvrir ou redécouvrir le sentier du Belvédère, ce samedi.

Le rendez-vous est fixé à ce samedi, avec un départ dans les jardins de la mairie à 06h30.

Trois étapes, trois parcours pour permettre à tous de pratiquer de la marche dans un cadre jovial, juste pour le plaisir de bouger. Que vous soyez un grand sportif ou avide d’une activité sportive dans un cadre naturel comme la montagne, cette randonnée peut vous intéresser, en plus c’est gratuit et ouvert à tous.

La première étape se fera sur 1,3 km environ (des jardins de la mairie à l’embranchement route du Belvédère (résidence 4 vents).

La deuxième étape représentera 4 km environ (des jardins de la mairie au champ agriculture BIO, route du Belvédère)

Et la troisième étape sur 6km environ (des jardins de la mairie au restaurant Le Belvédère).


Conditions de participation :

- Présentation d’un certificat médical (si licencié sportif présenter sa licence)

- Tenue de sport adéquate (chaussures de sport et casquette)

Renseignements et inscriptions :

Inscrivez-vous au bureau de permanence installé dans le hall de la mairie de Pirae de 09h00 à 13h00 avec un bénévole chargé de renseigner les personnes intéressées sur l’organisation.

Ou par téléphone auprès du Président de l’As Boxe Pirae, Mr Turerearii au 87 218 053.


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Décès de Madame Noma Wong : message de condoléances de la ministre du Tourisme

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PAPEETE, le 25/04/2017 - C'est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de Madame Noma Wong, grande dame du Tourisme aux îles Sous-le-Vent et plus particulièrement sur l'île de Raiatea.

Noma Wong a été l'une des pionnières du développement touristique à Raromatai en devenant la principale prestataire d'activités nautiques à Raiatea. Elle a su développer son entreprise mais aussi transmettre son savoir, son expérience, sa passion à de nombreux jeunes, convaincue que le développement touristique était une source d'emplois importante pour la jeunesse et les familles dans les îles.

Noma Wong a également été une cheville ouvrière du Comité du tourisme dès sa création participant notamment aux accueils des paquebots en escale à Uturoa. Elle est à l'origine des circuits touristiques lagonaires organisés depuis Uturoa vers le Marae de Taputapuatea, proposant sur le trajet la remontée de la rivière Faaroa et un arrêt sur le motu Iriru.

Le tourisme à Raiatea est en deuil. La Ministre du Tourisme Nicole Bouteau adresse ses plus sincères condoléances à sa famille ainsi qu'à ses proches.

Ia maitai to oe tereraa Noma.

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Présentation du championnat du monde scolaire de Beach Volley 2017

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Présentation du championnat du monde scolaire de Beach Volley 2017
PIRAE, le 25/04/2017 - La ministre de l’Education, en charge de la Jeunesse et des Sports, Nicole Sanquer-Fareata, a participé, mardi matin, à la présentation du championnat du monde scolaire de Beach Volley 2017, lors d’une conférence de presse organisée par l’Union de Sport Scolaire Polynésien (USSP), à l’Institut de la jeunesse et des sports (IJSPF).

C’est en octobre 2014 que l’International School Federation (ISF) a décidé de confier l’organisation des championnats du monde scolaire de Beach Volley 2017 à la Polynésie française. Un comité d’organisation a donc été créé, un an plus tôt, composé de professeurs du 1er degré et du 2nd degré, des associations sportives scolaires (USEP et CSSU), de la DGEE (Direction Générale de l’Education et de l’Enseignement) et de la Fédération Tahitienne de Volley avec le soutien de l’USSP.

Près de 300 jeunes polynésiens et adultes bénévoles seront mobilisés pour l’organisation de cet évènement. La 4ème édition de ces championnats ISF se déroulera du 27 mai au 3 juin dans les Jardins de Paofai ainsi que sur l’esplanade basse de Toata, à Papeete.

Des joueurs des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, du Chili, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Slovénie, de Lettonie, de Pologne, d’Israël, du Brésil et enfin de la Polynésie française, participeront à ce championnat. Au total, 47 équipes se rencontreront dans 6 catégories différentes, les moins de 14 ans, les moins de 16 ans et les moins de 18 ans, garçons et filles.

Les matchs se disputeront sur 4 terrains qui seront créés spécialement pour cet évènement, dont deux sur l'aire de beach soccer existant des jardins de Paofai, et deux terrains provisoires sur l'esplanade basse de Toata. Ces deux terrains annexes seront ensuite démontés et réimplantés sur le site de Aorai Tini Hau par l’IJSPF pour en faire une structure permanente de Beach soccer / Beach Volley. Des terrains d’entrainement et d’échauffement seront aménagés sur l’espace Willy Bambridge.

Deux villages ont été établis pour l’occasion : le Lycée hôtelier de Punaauia et le lycée Gauguin de Papeete où seront logées toutes les délégations. Afin d’en faire profiter toute la population de la Polynésie française mais également les familles des Pays participants, tous les matchs seront visibles, soit en direct, en streaming live ou en replay sur TNTV, partenaire officiel de l’évènement, et l’accès aux matchs sera gratuit.

La ministre en charge de la Jeunesse et des sports a souligné la volonté pour le Gouvernement de soutenir une telle manifestation car elle permet à la Polynésie française de rayonner au niveau international et représente une occasion de montrer le dynamisme du sport scolaire en Polynésie française.

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Commémoration de l'ANZAC Day

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 Commémoration de l'ANZAC Day
PAPEETE, le 25/04/2017 - Le Haut-Commissaire de la République, René Bidal a présidé la commémoration de l'ANZAC Day, organisée ce mardi 25 avril 2017, au cimetière de l'Uranie, par M. Éric MALMEZAC, Consul honoraire de Nouvelle-Zélande et par M. Marc SIU, Consul honoraire d'Australie, en présence de Mme Sandra HENDERSON, Consule générale adjointe d’Australie en Nouvelle Calédonie et des autorités de l’État et du Pays.

Historique de la cérémonie

L'ANZAC, "Australian and New Zealand Army Corps" (corps d'armée australien et néo-zélandais), désigne les troupes originaires d'Océanie ayant combattu durant la Première guerre mondiale.

Dans le cadre de la lutte contre l'empire ottoman (Turquie), allié de l'empire Austro-Hongrois et de l'Allemagne pendant la Première guerre mondiale, les forces alliées ont été chargées de s'emparer d'Istanbul.

Le 25 avril 1915, commence le débarquement de l'ANZAC à Gallipoli, sur un promontoire étroit couronné de fortifications, sous le feu nourri des armées turques. Les australiens parviennent à occuper le sommet de la première colline. Le général turc Kemal PACHA lance une contre-attaque victorieuse. Plus de 10 000 australiens et néo-zélandais furent tués au cours de cette bataille.

Les soldats de l'ANZAC étaient aux côtés de leurs camarades de combat du premier Bataillon du Pacifique pendant la Guerre de 14-18, ainsi que durant la seconde guerre mondiale, lors des combats d'Afrique du nord et d'Italie.



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Jacques Raynal rencontre une délégation du Centre hospitalier universitaire de Bordeaux

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Jacques Raynal rencontre une délégation du Centre hospitalier universitaire de Bordeaux
PAPEETE, le 25/04/2017 - Le docteur Jacques Raynal, ministre des Solidarités, en charge de la Santé, a reçu, lundi en fin de journée, une délégation menée par le Professeur Pierre Dubus, doyen de la faculté de médecine de Bordeaux, et Philippe Vigouroux, directeur général du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux.

Ils étaient accompagnés par le Professeur Philippe Morlat, président de la Commission médicale d’établissement et Jean Pierre Leroi, directeur des affaires médicales du CHU de Bordeaux. Cette rencontre a permis de faire le point sur la coopération avec l’Université de Bordeaux dans le domaine de la formation des étudiants en médecine et en particulier des stages des internes au CHPf et dans les structures de la Direction de la santé.

Il a été convenu de prolonger de six mois l’actuelle convention dans l’attente de la mise en application de la récente réforme des études médicales et pharmaceutiques en métropole. Par ailleurs, les bases d’une nouvelle convention prenant en compte ces changements ont été posées.


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Gestion de fait sous la présidence Flosse : le Conseil d'Etat rejette les ultimes pourvois

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Gestion de fait sous la présidence Flosse : le Conseil d'Etat rejette les ultimes pourvois
PARIS, 25 avril 2017 - La 6e chambre de la section du contentieux du Conseil d'Etat a rejeté mardi en dernier recours les 14 pourvois en cassation de Gaston Flosse dans l’affaire dite des emplois cabinet.

L'ancien président de la Polynésie française et 21 complices sont solidairement et définitivement condamnés à rembourser 231,5 millions Fcfp au Pays.

En rejetant les pourvois en cassation engagés par le vieux lion en novembre dernier, le Conseil d'Etat met un point final, mardi à Paris, à la procédure financière ouverte en 2006 au sujet des emplois cabinet de la présidence Flosse, comme l'ont révélé nos confrères de Polynésie 1ere, tôt dans la matinée.

L'affaire était suspendue à cette ultime décision depuis le rendu des arrêts définitifs de la cour des comptes, le 22 septembre dernier.

Dans les dossiers de cette procédure de gestion de fait, Gaston Flosse et 21 complices sont solidairement et définitivement condamnés à rembourser 231 509 642 Fcfp de débets au Pays, augmentés des intérêts de droit à compter du 23 février 2005. Des peines d'amende sont confirmées pour un montant total de 18,4 millions Fcfp, dont 11,6 millions Fcfp pour le seul Gaston Flosse.

Dans cette affaire, révélée dès avril 2006 par la Chambre territoriale des comptes (CTC), la justice financière reproche à Gaston Flosse, es-qualité président du gouvernement, d’avoir prélevé irrégulièrement des sommes dans le budget de la collectivité, de 1996 à 2004, pour financer le recrutement d'élus municipaux et de syndicalistes, en tant que personnels de cabinet. Ces derniers avaient en réalité été mis à la disposition de communes ou de syndicats pour une durée indéterminée, sans que ces dépenses n'aient été visées, et encore moins validées, par l'Assemblée territoriale. Et c'est à ce titre qu'elles ont été engagées irrégulièrement.

Risque sur le pactole du Ranelagh

Depuis maintenant près de 11 ans, il est question de 14 procédures reconnaissant la qualité de gestionnaire de fait à l’encontre de MM. Gaston Flosse, Michel Buillard, Gustave Heitaa, Edouard Fritch, Edwin Tere, René Temaharo, Heifara Parker, Thomas Moutame, Marcelin Lisan, Cyril Legayic, Bruno Sandras, Teotahi Faua, Bruno Taaroamea, Emile Brotherson, Hands Pifao, Robert Hitiaa, Marcelino Teata, Johanes Cridland, Gaston Bernardino, François Asen ainsi que Mmes Juliette Nuupure et Sylvia Wong Po. Aujourd'hui décédés, Victor Doom et Jacques Vii sont représentés dans la procédure par leurs héritiers.

> Lire : Le "volet financier" des emplois cabinet, qu’est-ce que c’est ?

En marge de cette procédure financière, la justice a opéré en 2010 une saisie conservatoire de 240 millions Fcfp correspondant au reliquat de la vente de l’hôtel particulier du 90, rue du Ranelagh, un bien immobilier détenu par Gaston Flosse dans le 16e arrondissement parisien. A la demande de l’agent judiciaire du Trésor national, ces sommes sont gardées à la disposition de la justice à Poitiers, pour garantir le paiement des débets.

Gaston Flosse court aujourd'hui un risque très important de voir ce petit pactole utilisé en totalité pour rembourser les caisses du Pays et acquitter les sanctions pécuniaires. En effet, la nature solidaire des condamnations financières laisse la possibilité au Trésor public de puiser les sommes dues sur toute personne condamnée, si elle est solvable. Charge à elle de se retourner ensuite contre ses complices pour obtenir le remboursement de leurs côte-parts des débets. La manière la plus simple pour le Trésor d'obtenir paiement des débets sera donc de se servir dans les sommes confisquées après la vente du Ranelagh.

> Lire aussi : Les dessous de la "reconnaissance d’utilité publique" dans l'affaire des emplois cabinet

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Rénovation du centre Bruat : Papeete s'enlève une verrue

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Rénovation du centre Bruat : Papeete s'enlève une verrue
PAPEETE, le 25 avril 2017 - Cet immeuble au rond-point Tahiti-Nui est pratiquement abandonné depuis une demi-douzaine d'années. Il a été racheté et est en train d'être rénové par la société Imagine Promotion, qui transformera son parking sauvage en espace végétalisé avec une terrasse pour un nouveau restaurant.

Rénovation du centre Bruat : Papeete s'enlève une verrue
Le Be Angel avait fait le bonheur des noctambules de Papeete à la fin des années 2000. Ouvert pendant trois ans, de 2006 à 2009, le night club avait fermé face à la crise, conjuguée à un changement des horaires d'ouverture des boites de nuit. Le local vide avait ensuite disparu dans un incendie, qui ne laissa qu'une carcasse noire sur le front de mer de la capital, au croisement de l'avenue Pouvanaa a Oopa et du boulevard Pomare, en plein quartier administratif. Une verrue qui défigure Papeete depuis de nombreuses années mais qui va enfin disparaître en 2017

Les travaux ont déjà commencé, comme l'ont vu les automobilistes qui passent par le Front de mer. Ils seront achevés en novembre. Tout est en train d'être nettoyé et il ne restera d'origine plus que le béton de l'immeuble et son escalier. Tout le reste, des vitres au système électrique en passant par l’enduis des murs, sera remplacé à neuf.

A la place de la ruine actuelle, l'immeuble retrouvera donc l'éclat de sa jeunesse dans le plus pur style moderniste des années 70. Les commerces installés au rez-de-chaussé, dont la banque, resteront en place. Ils seront rejoint par un restaurant présenté comme moyen-haut de gamme et une pléthore de bureaux qui hébergeront le siège d'Imagine Promotion, des avocats, des experts-comptables, une annexe de mairie et autres professionnels qui apprécient la proximité du tribunal et des épicentres du pouvoir politique.

L'immeuble s’appellera désormais "PK One Center"

Ce projet est inédit pour son entrepreneur, l'entreprise Imagine promotion, qui construit depuis 2003 des immeubles de logement en Polynésie. Elle a décidé de racheter l'immeuble l'année dernière et de le convertir en bureaux et commerces. Plus de boite de nuit, ni même un bar, pour une raison évidente : il a fallu un an pour naviguer le labyrinthe des autorisations administratives et pour convaincre de la validité du plan de rénovation. La mauvaise réputation de l'immeuble, dont l'incendie n'était que le dernier d'une série, n'a pas aidé...

Mais tout est maintenant réglé et les travaux ont commencé. L'immeuble change de nom : adieu le Centre Bruat, maeva au "PK One Center". Ce qui interpelle le plus dans les plans de l'entrepreneur est l'espace végétalisé qui remplacera le parking de cet immeuble. Yan Jambet, le directeur financier d'Imagine Promotion, nous explique qu'il manque encore une autorisation d'occupation de l'espace public pour cette partie du projet : "ce qu'on a pour l'instant c'est l'autorisation pour faire le chantier, mais pour l'occupation du domaine public nous avons déposé un dossier qui est en cours d'instruction à la direction de l'équipement. Notre objectif est vraiment d'enlever les parkings sauvages collés à l'immeuble, qui sont vraiment lunaires, d'autant qu'il y a le parking Jacques Chirac en face. Nous sommes d'ailleurs en train de négocier avec le Port autonome pour qu'il puisse rester ouvert plus tard que 20 heures pour le restaurant."




Rénovation du centre Bruat : Papeete s'enlève une verrue
Yan Jambet, directeur financier d'Imagine Promotion
"L'idée est que les gens qui traversent le parc Paofai puissent venir se poser ici"

"A la base c'était un centre commercial, et là ça deviendra plutôt un centre d'affaires et de commerce avec des bureaux au premier étage. Mais l'idée est quand même que les gens viennent, que les badauds puissent traverser le parc Paofai et venir se poser ici, d'autant que ce sera végétalisé devant.
Dans le PK One Center il y aura essentiellement des bureaux, principalement au premier étage. Les locataires intéressés peuvent d'ailleurs nous contacter. Au rez-de-chaussée, il y aura un restaurant ouvert le midi et le soir, avec une terrasse couverte à l'extérieur ; et les locataires que nous avons déjà qui vont rester, donc la banque, une agence immobilière, une entreprise de bâtiment, un centre laser d'esthétique et même l'Automobile Club qui délivre les permis internationaux et organise des courses. Malheureusement c'est compliqué de faire quelque chose sur le toit, malgré la vue magnifique, mais nous allons continuer de voir ce qu'on peut faire pour cet espace !"

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Près de 8000 croisiéristes attendus cette semaine

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Près de 8000 croisiéristes attendus cette semaine
PAPEETE, 25 avril 2017 - Trois paquebots et 7897 croisiéristes sont attendus entre mercredi et vendredi à Papeete. Les navires touristiques feront également escale à Bora Bora et Moorea.

L’imposant Emerald Princess ouvre la marche avec ses 3006 passagers et 1144 membres d’équipages embarqués. Il est attendu à Papeete en provenance de Bora Bora, ce mercredi pour une escale d’une journée. Il a prévu de se rendre à Moorea jeudi de 8 heures à 17 heures avant de quitter les eaux polynésiennes.

Il sera remplacé à quai jeudi, à Papeete, par le Radiance of the sea, un paquebot de moindre envergure affrété par la Royal caribbean international. Le navire prévoit une escale de 9 heures à minuit, au port de Papeete. Il transporte 2116 passagers et 883 membres d’équipage. Le paquebot sera vendredi à Moorea et samedi à Bora Bora, de 8 heures à 18 heures.

Le Solstice (Celebrity cruises) fera escale dans son sillage, vendredi à Papeete de 10 heures à minuit, avec ses 2775 passagers et 1500 équipiers. Il doit ensuite faire escale à Moorea samedi pour la journée, puis à Bora Bora dimanche, où il achèvera son séjour dans les îles de Polynésie française.

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Ronald Blaise, nouveau président du conseil d'administration de la CPS

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Ronald Blaise, nouveau président du conseil d'administration de la CPS
PAPEETE, le 25 avril 2017 - Le conseil d’administration de la Caisse de Prévoyance Sociale a élu, mardi matin, son nouveau président : Ronald Blaise.
Le directeur général de la société Tahitienne de Secteur Public (TSP), succède à Yves Laugrost, du syndicat A Tia i Mua, qui occupait le poste de président du conseil d’administration de la CPS depuis deux ans.

Le nouveau président, candidat des syndicats patronaux, a été élu à l'unanimité. Il était le seul à se présenter. Yves Laugrost quitte le conseil d'administration après avoir passé 15 ans à la caisse de prévoyance sociale.

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Géros dénonce les pratiques douteuses de Jacquie Graffe

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Géros dénonce les pratiques douteuses de Jacquie Graffe
PAEA, le 25/04/2017 - Selon le conseiller municipal UPLD de la commune de Paea, le maire inciterait l'ensemble de ses électeurs à aller voter, sinon "l'accès aux pièces nécessaires pour le renouvellement de leurs dossiers CPS, ne leur sera pas délivré". Une attitude que l'élu indépendantiste dénonce. Antony Géros appelle les électeurs à briser le silence en portant plainte, afin de faire cesser cela.

Et ce ne serait pas la première fois que des électeurs se sont plaints auprès d'Antony Géros. "Il y a une politique d'intimidation qui se met en place, et qui est menée par son maire et sa petite municipalité. Elle consiste à interdire aux administrés l'accès à des documents essentiels du renouvellement de leurs dossiers CPS. C'est du moins ce qu'ils nous ont déclarés lorsqu'ils sont venus nous avouer ce genre de situation, qui les oblige manifestement à aller voter au lieu de s'abstenir", déclare le conseiller UPLD.

S'il a souhaité médiatisé cette affaire, c'est avant tout pour faire bouger les choses et plus particulièrement pour appeler les électeurs à briser le silence, car "c'est un droit de pouvoir voter ou de ne pas aller voter".

Et c'est un reportage télévisé diffusé lundi soir par nos confrères de Tahiti Nui Télévision qui poussera l'élu indépendantiste à réagir. "C'est à l'occasion du documentaire qui est passé hier sur la distribution des cartes électorales dans la commune de Paea que je me lève. Je dis aux habitants de faire attention parce que l'agent municipal a le droit de distribuer les cartes d'électeurs. Il n'a, par contre, pas le droit de dire qu'il faut aller voter sinon l'accès aux pièces nécessaires pour le renouvellement de leurs dossiers CPS, ne leur sera pas délivré."

Selon Antony Géros, cinq personnes lui auraient dénoncé l'attitude de l'équipe municipale. Et "si tout le monde se tait, ces pratiques ne vont pas cesser", regrette-t-il. Pour l'élu indépendantiste, il faudrait que les électeurs brisent le silence en portant plainte, afin de faire cesser cela.

Malgré ces actes, l'élu se félicite des résultats obtenus sur Paea, où on dénombre 5 329 abstentionnistes. "Si les électeurs polynésiens se reconnaissent dans la nation mā'ohi, ils s'abstiendront volontiers. Mais, si leur cœur penche plus sur l'intimidation imposée par leur maire, eh bien ils iront voter. Mais en tous les cas, pour ceux qui ont un engagement politique et qui reconnaissent l'accession de ce pays à la souveraineté, comme le prône le Tavini Huiraatira, ils s'abstiendront tous au 2ème tour. Même s'ils craignent les possibles représailles de leur tāvana", conclut Antony Geros.

Pour le second tour, le Tavini Huiraatira ne changera pas de consigne de vote, ils appellent à l'abstention.

Enfin, malgré nos multiples tentatives, nous n'avons pu joindre le maire de Paea, qui est actuellement en déplacement à Raivavae, dans l'archipel des Australes. Il sera de retour vendredi, nous informe-t-on du côté de la mairie.

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Festival Hoho'a Nui - Vernissage expositions et soirée Belle époque

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Festival Hoho'a Nui - Vernissage expositions et soirée Belle époque
Sous l’égide du Gouvernement de la Polynésie française, Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la Culture, l’Association F16 et le Musée de Tahiti et des îles vous rappellent que le Festival Hoho’a Nui se poursuit dans un nouveau lieu dès aujourd’hui avec les espaces de la Maison de la Culture : la Salle Muriavai, l’esplanade basse de To’ata et le Paepae a Hiro.

Les expositions sont accessibles au public en entrée libre :

Salle Muriavai – Le public pourra admirer une trentaine d’œuvres à la Salle Muriavai sur le thème des « Polynésiens dans le monde, photos de voyage ». De l’Iran à la Chine en passant par l’Europe et l’Île de Pâques, chaque regard suscite l’émotion d’un voyage immobile et cependant fascinant. Retrouvez parmi eux Gregory Boissy, Brigitte Bourger, Cécile Flipo, Gérard Tsong – Gerts Tahiti, Médérick Guédon, Teava Magyari, Stéphane Mailion, Kika Moretti, Lucien Pesquié, Phong Hong-My, Pierre Lesage, Jalil Sekkaki et Sylvain Girardot.

Paepae a Hiro – Dans ce cadre féerique le public pourra contempler 6 plexiglas rétroéclairés, de véritables ode à la couleur ! C’est la puissance du regard qui impressionne ici, et la beauté des couleurs sublimées par la matière. Six grands formats, six points de vue parmi lesquels le lien se fait par la couleur bleue, avec Laurent Ballesta et Antoine Poupel, Gregory Boissy, Gabriel Maes, Sylvain Girardot et Ben Thouard.
Ce soir à partir de 18h00 aura lieu le vernissage de ces deux expositions, l’occasion de mettre en valeur de remarquables œuvres d’art ! (Attention l’entrée au vernissage se fait sur invitation)

Esplanade basse – Entre mer et ville de très grands formats vont habiller avec panache ce grand espace. Nombreux ont été les photographes intéressés par l’exercice, qui nous ont proposé des visages, paysages, expériences artistiques et moments inattendus. Vingt photos seront exposées, proposées par Antoine Poupel et Laurent Ballesta, Ben Thouard, Vincent Truchet, Brigitte Bourger, Cécile Flipo, Christian Coulombe, Damien Dufour, Bruno Hamon, Julien BS, Stéphane Maillion, Fabien Michenet, Pierre Lesage, Eric Raffis, Stéphane Sayeb, Jalil Sekkaki, Angélique Mordant, Sylvain Girardot, Tim McKenna, Lucien Pesquié.








Venez vous faire photographier dans un décor belle époque et repartez avec votre "fausse une" HINE magazine
Festival Hoho'a Nui - Vernissage expositions et soirée Belle époque
Par ailleurs mercredi 26 avril à 18h00 sera révélé au public des photos grands formats dans une ambiance « Belle époque ». Ainsi, après l’illumination des cubes, des photos anciennes sélectionnées par l’Agence de Diffusion de la Culture Polynésienne (ADCP) seront projetées sur grand écran, un défilé de robes d’antan sera offert au public par le groupe Ori i Tahiti, qui présentera également quelques danses.
Dans une ambiance musicale d’époque, le public pourra découvrir les coulisses d’un shooting photo avec le magazine Hine et y participer, se restaurer sur place et même danser sur une piste montée pour l’occasion à la belle étoile.
La soirée est libre d’accès et gratuite.

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Festival Hoho'a Nui - Antoine Poupel : "La photographie, c'est écrire ou dessiner avec la lumière"

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Festival Hoho'a Nui - Antoine Poupel :
PAPEETE, le 25 avril 2017 - Autre invité de marque aux côtés de Laurent Ballesta (lire notre édition d'hier), ce photographe professionnel est présenté comme l’un des "101 meilleurs artistes contemporains en France" par la revue Art Absolument et s'inscrit incontestablement dans le marché de l’art à l’international. Ancien pensionnaire à l’Académie de France à Rome, lauréat de la bourse de la villa Médicis, Antoine Poupel se confie sur ses relations entre la photographie et la peinture alors qu'il animera, vendredi, une conférence au Petit théâtre.


Pouvez-vous vous présenter au public polynésien ?
Je suis né au Havre en 1956. C’est dans cette ville chargée d’histoire que j’ai fait mes études, en particulier l’école des beaux-arts, où j’ai pu souvent montrer mon travail sous forme d’expositions.

Comment est née votre passion pour la photographie ?
J’ai commencé la photographie juste avant d’entrer à l’école des beaux-arts du Havre en 1976. J’ai senti une facilité naturelle à prendre des photographies, d’abord avec l’appareil de mon père. Puis pendant mes études, j’ai appris les différentes techniques permettant de créer. Le thème de mon diplôme était les relations entre la photographie et la peinture.

Qu'est-ce que vous préférez avant tout dans cet art ?
Revenons à l’étymologie de la photographie, "écrire ou dessiner avec la lumière" ; cela implique la notion d’auteur, et ouvre une grande liberté à ce médium. La photographie permet d’avoir un regard sur le monde et elle permet aussi de rencontrer de nombreuses personnes à travers des portraits, des travaux de commandes ou des projets plus personnels sur des thèmes choisis.

Quels thèmes allez-vous aborder lors de votre conférence vendredi ?
Un parcours de vie et d’images fait de rencontres et d’accidents. À travers de nombreux thèmes et voyages, je montrerai les possibilités photochimiques et d’intervention numérique lié à ce médium. Je présenterai aussi le travail réalisé pendant vingt-cinq ans avec les compagnies Zingaro (théâtre équestre, ndlr) et Crazy horse.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes et aux autres s'ils souhaitent se lancer dans cette voie ?
Qu’ils s’arment de volonté, de patience et d’ouverture au monde ; qu'ils soient à l’aise dans le relationnel, curieux, et surtout que ce soit d’abord une passion. Il leur faudra trouver des particularités, car tout le monde fait de la photographie et la technique n’est plus un problème ; par contre, il faut avoir ce qu’on appelle "un regard". Ce n’est pas parce qu’on a un stylo qu’on est écrivain, et ce n’est pas parce qu’on a un appareil photo qu’on est un auteur. La photographie n’est pas qu’une technique. Tout dépendra de l’ambition de chacun. On peut être heureux aussi en faisant de la photographie simplement comme amateur (celui qui aime) et non en professionnel. La vie décidera, et si on peut l’aider, c’est mieux.

"La religion et le surnaturel m’ont toujours fasciné et intéressé"
Festival Hoho'a Nui - Antoine Poupel :
Est-ce la première fois que vous venez en Polynésie ? À quoi vous attendez-vous et avez-vous projeté de réaliser des shootings photo dans nos îles ?
Oui, c’est la première fois que je viens en Polynésie française, je connais juste Hawaii. Je suis heureux de pouvoir découvrir, grâce à ce festival, cette région fantasmatique. Ayant beaucoup travaillé sur la danse, et les rituels, en particulier chamaniques, j’aimerais pouvoir réaliser quelques images en Polynésie. J’aime pouvoir essayer de capter votre culture et des énergies, que je pourrais retranscrire dans un travail artistique. Je pense bien sûr aux rituels chamaniques et au tamure, par exemple. La religion et le surnaturel m’ont toujours fasciné et intéressé. J’ai travaillé sur la religion catholique, les extases, les miracles. J’espère donc vos soutiens pour pouvoir m’introduire dans ces milieux qui peuvent être fermés à un "étranger" !

Quels sont les moments les plus marquants dans votre carrière ?
Le fait d’avoir gagné le concours pour être pensionnaire à l’Académie de France à Rome pendant un an en 1985 m’a aidé, ainsi qu’une bourse qui m’a amené au Mexique. L’Italie et le Mexique m’ont beaucoup inspirés. Depuis une quinzaine d’années, je travaille sur le Japon. Beaucoup de photographies et d’expositions ont lieu dans ce pays. D’ailleurs, la série "Saison 5" qui est présentée au festival est tirée d’une commande de Chanel Japon, pour une grande exposition au Nexus Hall de Ginza, à Tokyo. Un projet de portraits de personnalités au début des années 1990, m’a fait rencontrer deux personnes qui ont marqués ma carrière, Bartabas et Alain Bernardin. Cela fait maintenant vingt-cinq ans que je suis l’histoire de ces célèbres institutions, une histoire partagée de travail et d’amitiés.

Des anecdotes ?
Trop pour les écrire, mais il sera sûrement possible d’en parler avec le public pendant le festival.

Vos prochains projets ?
Un nouveau livre sur le Crazy Horse, et sur le cabaret Michou, mais ce ne sont que des projets éditoriaux qui attendent des confirmations. Et aussi quelques expositions, en France, en Belgique et en Allemagne, qui seront présentées cette année.

Un dernier mot ?
Je suis impatient de partager ma passion avec vous !

Infos pratiques
Festival Hoho'a Nui - Antoine Poupel :
Festival Hoho'a Nui (entrée libre)
Jusqu'au 30 avril
Espaces du Musée de Tahiti et des îles, de la Maison de la culture, de l'esplanade basse de To’ata et de l'Université de la Polynésie française
Contact : 40 544 544 (Maison de la culture) / 40 54 84 35 (Musée de Tahiti et des Îles) / 40 803 803 (Bibliothèque universitaire)
FB : HOHO’A NUI / www.maisondelaculture.pf

Conférence d’Antoine Poupel
Vendredi 28 avril, de 18 heures à 19h15
Petit théâtre

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Ronald Blaise : "Je crois que nous allons avoir une année un peu difficile"

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Ronald Blaise :
PAPEETE, le 25 avril 2017 -Mardi matin, Ronald Blaise a été élu président du conseil d'administration de la Caisse de Prévoyance Sociale.

Qu'est-ce qui vous motive à prendre ce rôle de président de la CPS ?
"Tout d'abord, j'ai été élu à l'unanimité. Je crois que c'est unique dans les annales de la CPS. Ensuite, je crois qu'aujourd'hui, étant donné les problèmes que la CPS rencontre, problèmes divers et variés, mais bien réels, il était important de constituer une équipe solide et de prendre à bras le corps tout ce qui pourrait nous sortir de cette ornière qui s'avère très difficile. Je crois que nous allons avoir une année un peu difficile."

Est-ce que vous serez monsieur PSG 2 ?
"Vous savez, le président de la CPS ne décide pas seul. Ce sont souvent des décisions collégiales. Dans le conseil d'administration, il y a des membres du gouvernement, des représentants des travailleurs, des représentants du patronat. Il est important que nous soyons tous solidaires et nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements de nos réunions. Il y en a eu beaucoup l'année dernière. Pour l'instant, nous n'avons pas encore trouvé de terrain d'entente. Je crois qu'il est important que nous utilisions les semaines et les mois à venir, afin de trouver une solution pérenne qui satisfera tout le
monde."

Votre prédécesseur indique que, finalement, le pouvoir du président de la CPS est quasiment nul, est-ce vrai selon vous ?
"C'est un vieux débat. Je me répète, mais je dis que les décisions sont prises de façon collégiale. Nous travaillons très étroitement avec le gouvernement et avec les partenaires
sociaux."

Quelle sera votre priorité ?
"La priorité c'est la protection sociale généralisée, la PSG. C'est clair, car c'est le devenir de la CPS. Ce sera le principal débat au sein de cet hémicycle."

Parlez-nous de vous. Qui êtes-vous ?
"Cela fait 25 ans que je suis en Polynésie française. Je suis actuellement directeur général de la Tahitienne de Secteur Public. Je suis également membre du Syndicat polynésien des entreprises et prestataires de services rattachés à la Confédération généralesdes petites et moyennes entreprises."

Vous étiez le seul candidat ?
"Pour la présidence du conseil administratif oui. Nous, la CGPME, avions un accord avec le Medef et j'ai présenté ma candidature qui a été retenue par l'ensemble des représentants."


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Hommage au policier Xavier Jugelé dans la cour de la DSP

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Hommage au policier Xavier Jugelé dans la cour de la DSP
PAPEETE, le 25 avril 2017 - En Polynésie française comme dans tous les territoires de la République, on a rendu solennellement hommage ce mardi au policier abattu par un terroriste jeudi 20 avril sur les Champs-Elysées à Paris.

Le haut-commissaire René Bidal s'est déplacé dans les locaux de la direction de la sécurité publique (DSP) où un hommage a été rendu à Xavier Jugelé, ce policier tué le jeudi 20 avril sur les Champs-Elysées à Paris lors d'une attaque revendiquée par l'organisation Etat islamique. Une minute de silence a été respectée dans la cour du commissariat de police en présence, également, de l'état-major de la gendarmerie et d'une délégation de magistrats de la cour d'appel et du tribunal de première instance de Papeete.

En métropole, la cérémonie, grave, a notamment été marquée par la dignité du discours prononcé par Etienne Cardiles, le compagnon de Xavier Jugelé. Déroulant la journée de jeudi, lors de laquelle Xavier Jugelé, 37 ans, a été tué, Etienne Cardiles a raconté être "rentré le soir sans toi, avec une douleur extrême et profonde qui s'apaisera peut-être un jour".

"Vous n'aurez pas ma haine"

"Cette douleur m'a donné le sentiment d'être plus proche que jamais de tes camarades qui souffrent, comme toi silencieusement, comme moi silencieusement. Pour ce qui me concerne, je souffre sans haine", a déclaré Etienne Cardiles, empruntant cette formule à Antoine Leiris dont la femme est morte lors de l'attentat du 13 novembre au Bataclan, le laissant seul avec un fils de 17 mois.
"Vous n'aurez pas ma haine", avait écrit Antoine Leiris après le carnage dans un message qui a fait le tour du monde.
"Lorsque sont parus les premiers messages informant les Parisiens qu'un événement grave était en cours sur les Champs-Elysées et qu'un policier avait perdu la vie, une petite voix m'a dit que c'était toi et elle m'a rappelé cette formule généreuse et guérisseuse: vous n'aurez pas ma haine", a raconté Etienne Cardiles.

"Cette haine, Xavier, je ne l'ai pas parce qu'elle ne te ressemble pas, parce qu'elle ne correspond en rien à ce qui faisait battre ton coeur, ni ce qui avait fait de toi un gendarme puis un gardien de la paix", a poursuivi son compagnon.
Il a décrit un policier mû par "l'intérêt général, le service des autres et la protection de tous" et dont "la tolérance, le dialogue et la tempérance étaient (les) meilleures armes" mais aussi un homme passionné de cinéma et de musique.
"Tu vas rester dans mon coeur pour toujours. Je t'aime. Restons tous dignes et veillons à la paix et gardons la paix", a-t-il conclu, avant le discours du président de la République François Hollande.


Revendications policières
Hommage au policier Xavier Jugelé dans la cour de la DSP
Une quarantaine de policiers ont manifesté après l'hommage rendu à leur collègue, ce mardi, devant le haut-commissariat. La manifestation était organisée par l'antenne locale du syndicat unité SGP police-Force ouvrière, en soutien de la manifestation nationale prévue ce mercredi en métropole "pour défendre le métier de policier". Les policiers locaux ont été reçus par René Bidal en milieu d'après-midi pour évoquer le recrutement, la prise en compte des risques psycho-sociaux du métier ou encore la suspension des vacations du service de jour et les difficultés rencontrées chaque jour dans l'exercice de leur mission.


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Le voyage continue pour Hokule’a

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Le voyage continue pour Hokule’a
PAPEETE, le 25 avril 2017 - La pirogue traditionnelle est arrivée en Polynésie début avril. Après les Marquises et Tahiti, elle est à Raiatea. Elle est arrivée mardi matin, l’équipage a été accueilli sur le marae Taputapuatea. D’ici quelques jours, elle mettra le cap sur Hawaii. Pendant ce temps-là, à Tahiti un autre équipage se prépare, celui de Faafaite. Cette dernière va convoyer Hokule’a. India Tabellini sera du voyage. Rencontre.

Elle prépare ce voyage depuis trois ans maintenant, depuis le passage de Hokule’a à Tahiti en 2014. India Tabellini va embarquer à bord de Faafaite pour accompagner la pirogue hawaiienne. Elle va aller la rencontre de sa culture et, ose-t-elle l’espérer, d’elle-même. "La navigation ça t’apprend la discipline, l’humilité, la vie en communauté, le respect. L’océan ça fait ressortir le vrai toi."

À quelques jours du départ, "on devrait partir entre le 6 et le 10 mai", glisse-t-elle, India Tabellini rassemble ses affaires. "Mais ce n’est pas le plus important. On se retrouve surtout entre membres d’équipage pour savoir pourquoi on part. Ensemble on ne réfléchit pas seulement à l’itinéraire mais aux motivations profondes qui nous poussent au départ." Elle précise que : "les réponses peuvent rester personnelles, on n’est pas obligé de les partager, mais c’est nous faut les avoir."

Au départ de Tahiti, Hokule’a, Hikianalia et Faafaite rejoindront directement Hawaii, sans escale. Ensuite, les trois pirogues traditionnelles tourneront dans l’archipel (Kahoolawe, Kalaupapa et Oahu) pour diffuser leurs messages et sensibiliser à la protection de l’environnement. "Ces pirogues issues du même constructeur visent toutes un objectif commun, même s’ils le poursuivent un peu différemment."

À savoir ? "Ils veulent connecter les Polynésiens à leur environnement, à leur culture. Ils veulent éveiller les consciences à ce propos. Les ancêtres vivaient en harmonie avec leur environnement, ils s’étaient bien rendu compte que sans lui on ne survit pas." Ce que les contemporains ont oublié.

"On allait à la mer 2 semaines par an"


India Tabellini est née à Moorea, mais elle a grandi en Italie, à Bologne. Une ville située loin de la mer. "Pendant longtemps ce milieu ne m’a pas attirée. On y a allait seulement deux semaines par an", se rappelle-t-elle. Mais c’était presque trop. "Pendant ces deux semaine je ne voulais pas être obligée d’aller à la plage."

À l’âge de 19 ans, après le lycée, "on termine à 19 ans en Italie", précise-t-elle, elle est revenue en Polynésie. "Je connaissais le territoire ‘en théorie’. Je n’étais revenue qu’une fois pour les vacances. J’ai été surprise par Papeete. C’était la ville, j’étais déçue, c’était trop européen. Mais ma famille est à Papeete, je ne pouvais pas aller vivre dans les îles ou dans les districts."

Pour découvrir sa culture, elle se met à la danse. "Ce n’était pas du tout pour moi". Une tatie lui parle de Faafaite mais sans pouvoir jamais lui présenter. "On ne trouvait pas d’occasion." Un soir, alors qu’elle assistait ennuyée à la parade de noël elle a aperçu la pirogue à quai, s’est approchée. Elle a rencontré la "famille" Faafaite qu’elle n’a plus quittée.

Faafaite, notre pirogue, est ouverte à tous

"Depuis je travaille, j’apprends, je me suis rendu compte qu’on n’était pas tout seul dans l’océan. J’ai beaucoup changé. Je crois aux messages portés, à l’éducation et à ce que tout cela pourra apporter : ouvrir les horizons." En Polynésie, on connait Hokule’a mieux que Faafaite, ce qui est dommage car notre pirogue a aussi à donner, elle est ouverte à tous.

En plus des navigations sur Faafaite, elle a été membre d’équipage 4 mois sur l’une des pirogues maories de la famille d’Hokule’a, sillonnant les Cook. "En fait, elles sont sept au total, dont la mère Hokule’a. Elles ont été fabriquées par un Allemand en Nouvelle-Zélande." Elle découvrira bientôt Hawaii. "J’ai eu des occasions de m’y rendre, en avion. Je voulais absolument y arriver par la mer car cela te donne un autre goût et des droits sur la destination. Si tu arrives de la bonne façon tu peux découvrir de nombreuses choses. Je sais qu’Hawaii, comme la Nouvelle-Zélande, a à me donner."

Avant de pouvoir poser le pied à terre, elle va pouvoir s’initier à la navigation sans instrument. "On part pour porter des messages", reprend India Tabellini, "mais aussi pour former des marins et un capitaine. Nous n’avons pas de pwo, capables de naviguer sans instrument, seulement avec les étoiles, les courants, les vents, les oiseaux et les poissons en Polynésie française." Trois Hawaiiens et un Tongiens seront à bord à l’aller pour partager leurs connaissances. Ils ne seront pas là au retour, qui sera comme un examen de passage pour les nouveaux formés. Verdict dans trois mois.

Le voyage continue pour Hokule’a

Le voyage continue pour Hokule’a
L’escale de Raiatea

Hokue’a est arrivée à Raiatea malgré la "fausse entrée". Elle est entrée une première fois sans autorisation à cause de la forte houle qui menaçait de faire échouer l’embarcation. Elle est ressortie, puis rentrée nouveau, sans encombre comme l'ont raconté les journalistes de Polynésie 1ère. L'équipage est allé sur le marae Taputapuatea, dignement accueilli et a rendu les pierres remises par le comité des sages de Taputapuatea, au début de son périple afin de protéger son voyage autour du monde. Le "Tapu" est levé et Hokule’a va pouvoir terminer en périple en rentrant chez elle à Hawaii.

Le voyage continue pour Hokule’a

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Dernière ligne droite pour Tapa ora, le concours du film lycéen

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Dernière ligne droite pour Tapa ora, le concours du film lycéen
PAPEETE, le 25 avril 2017 - Le Tapa ora, le concours du film lycéen, est en cours. La date de projection et de remise des prix aura lieu le 20 mai. D'ici là, la porte est ouverte. Les élèves qui souhaitent y participer peuvent toujours s'inscrire, écrire, mettre en scène et tourner leur film.

Co-organisé par le lycée Samuel Raapoto et le lycée de Papara, le festival du film lycéen, Tapa ora attend les films des jeunes auteurs. La onzième édition doit se clôturer le 20 mai et, d'ici là, toutes les œuvres qui entrent dans les critères du concours sont les bienvenues.

Critères

Sont acceptés, les films de 6 minutes 30 (maximum) tournés en Polynésie par des élèves de lycées polynésiens. "Ces élèves, encadrés ou non par un adulte, s'inscrivent au nom d'un établissement sachant que chaque établissement peut présenter autant de films qu'il le souhaite", précise l'organisateur Jacques Melix, professeur d'histoire au lycée Samuel Raapoto.

Il ajoute : "Les équipes, au nombre variable décidé au sein même de l'équipe, peuvent traiter n'importe quel thème, nous n'imposons rien." Cela peut être de la musique, de la danse, de la culture, de la politique, des réalités sociales contemporaines ou non, de la prévention…

"Le choix du mode de traitement n'est pas non plus imposé, nous prenons les documentaires comme les fictions. Ce qui nous intéresse c'est la créativité des auteurs plus que la forme, c'est le scénario, la fraîcheur, l'originalité."

Les films sont ensuite projetés lors d'un événement organisé pour l'occasion. Alors, le jury composé de professionnels de l'audiovisuel et de l'enseignement, fait son choix. Le gagnant du concours est annoncé ainsi que le coup de cœur s'il y en a un. La remise des prix est assortie de remarques et encouragements des membres du jury et du public s'il le souhaite.

Vaireia Hunot, référent pour le lycée hôtelier indique au passage : "cette année, nous avons contacté Jaques Navarro, Mareva Leu du Fifo, Marc Louvat producteur réalisateur à l'ICA, Valérie Louvat professeur d'arts, Thierry Delmas proviseur vie scolaire..."

Des films qui marquent


En dix années d'existence, le Tapa ora a surpris plus d'une fois ses organisateurs. "Une année nous avons reçu un film d'animation réalisé à partir de pâte à modelé", se rappelle Jacques Melix. "Une équipe de Gauguin a abordé le problème des réseaux sociaux et des dangers de ces réseaux, les élèves ont été approchés par la Direction générale de l'éducation et des enseignements qui a souhaité projeter le film aux élèves des établissements scolaires de Polynésie."

Il poursuit : "L'an dernier, une équipe du lycée Raapoto a traité de la violence faite aux femmes et a été, quant à elle, approchée par la gendarmerie qui a souhaité utiliser le film pour le projeter dans le cadre de leur programme de prévention." Il conclue : "À chaque édition, nous avons toujours au moins quatre ou cinq films vraiment intéressants", résume l'organisateur.


Dernière ligne droite pour Tapa ora, le concours du film lycéen
Pratique

La date de projection et de remise des prix aura lieu le 20 mai. Les équipes peuvent toujours envoyer leur film.
Les films ne doivent pas excéder 6 minutes 30, générique compris. Sans quoi ils ne sont pas retenus.
Le support DVD numérique est obligatoirement au format MPEG (lisible sur un lecteur DVD de salon).
Renseignements complémentaires aux adresses : lsr@lsr.dep.edu.pf ou direction@lycpapa.des.ensec.edu.pf.

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Page enfant : Le 1er mai, c'est la fête du travail ! Pourquoi ?

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Page enfant : Le 1er mai, c'est la fête du travail ! Pourquoi ?
PAPEETE, le 25 avril 2017 - Depuis 1947, en France, on ne travaille pas le 1er mai. On dit que c'est un jour chômé. On fête… le travail ! On s'offre aussi du muguet pour se porter bonheur, ce qui n'a pas de rapport avec le propos de la journée. Connais-tu l'origine de ces traditions? Sais-tu si, dans d'autres pays, le 1er mai est férié?

Partout en Europe (sauf en suisse et au Pays-Bas), on ne travaille pas le 1er mai pour… la fête du travail. Dans le monde, en Russie, au Japon, en Afrique du sud et en Amérique latine non plus on ne travaille pas.

Aux États-Unis, où la tradition est née, on parle plutôt de Labo Da que l'on organise le 1er lundi de septembre. Tout a commencé là-bas le 1er mai 1886. Une grève générale a été lancée à Chicago, elle a été suivie par 400 000 salariés qui réclamaient une journée de 8 heures de travail. Car un certain nombre d'entre eux travaillaient plus que huit heures par jour. Cette grève a paralysé le pays. La grève a duré 4 jours. Les grévistes ont obtenu gain de cause mais le mouvement a fait 10 morts.

En France, les premières revendications sont arrivées trois années plus tard. Toutefois la journée de 8 heures n'a été officialisée qu'en avril 1919. En 1920, le 1er mai est chômé, exceptionnellement.

Des manifestations ont eu lieu dans les années suivantes pour réclamer notamment la semaine à 40 heures et les congés payés. Les deux premières semaines de congés payés ont été acceptées en 1936. Il faudra attendre 1947, après la seconde guerre mondiale pour que le 1er mai devienne chômé et payé. C'est une interdiction légale de travail sans réduction de salaire.

Et le muguet dans tout ça?


On rend hommage à ses clochettes depuis l'Antiquité car le muguet est le symbole du printemps, signe et vie et d'avenir. Au Moyen Âge les jeunes hommes accrochaient un brin de muguet sur la porte de leur future fiancée comme un message d'attachement. La coutume qui consiste à offrir un brin de muguet n'a pas gagné la population tout de suite.

Un jour, le roi Charles IX (XVIème siècle) a vu sa mère Catherine de Médicis recevoir du muguet. Séduit par l'odeur, il a offert un brin aux dames de sa cour le 1er mai de l'année suivante. Puis, petit à petit, les clochettes blanches vont tomber dans l'oubli.

Le 1er mai 1900 les voilà qui reviennent. Les grands couturiers parisiens ont organisé une grande fête pendant laquelle toutes les femmes ont reçu quelques brins. La vente généralisée de la fleur a démarré en 1932 dans les rues de Nantes. La région nantaise étant l'une des principales productrices de la fleur.



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Lancement des travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer

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Lancement des travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer
PAPEETE, le 26 avril 2017 - Mercredi, le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et la ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, ont lancé les travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer.

Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et la ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, se sont rendus, mercredi matin, avenue du Régent Paraita, à Papeete, pour le lancement des travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer, en présence notamment du maire de la commune, Michel Buillard.


Lancement des travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer
Cette résidence est située sur une parcelle d’une superficie de 868 m2, affectée au ministère de l'Education de la jeunesse et des sports, en charge de l’enseignement supérieur, par un arrêté du 6 janvier dernier. La parcelle comprend notamment un bâtiment, dont la construction a été interrompue à la fin des années 80, bien que le gros-œuvre était terminé.

Lancement des travaux de la résidence étudiante Van Bastolaer
L’immeuble comprendra un parking en sous-sol, 64 logements (50 T1 + 14 T2) dont un logement T2 affecté au gardien, des locaux destinés aux activités commerciales, ainsi qu’un foyer destiné aux résidents avec un jardinet. Tous les logements comprennent des terrasses allant de 6 m2 à 36 m2. Le montant global de l’opération est de 500 millions Fcfp.

TNAD a mené des études pour ce projet en collaboration avec le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie, ce qui a permis de valider la solidité du gros-œuvre existant. Un diagnostic amiante a ainsi été réalisé et indique l’absence d’amiante dans le bâtiment. De même, la compatibilité de l’existant vis-à-vis des règles d’urbanisme en vigueur a été vérifiée.


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