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L'économie polynésienne crée 1000 emplois en un an

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L'économie polynésienne crée 1000 emplois en un an
PAPEETE, le 6 mars 2017 - L'institut de la statistique de la PolynĂ©sie française (ISPF) a publiĂ© son Point de conjoncture pour le troisiĂšme trimestre 2016. En septembre 2016, notre Ă©conomie Ă©tait en pleine reprise et avait créé 1000 emplois, grĂące Ă  une hausse du chiffre d'affaires des entreprises de 2%. Les secteurs qui embauchent : l’hĂŽtellerie, le commerce et les transports.

Le Point de conjoncture de l'ISPF, Te Avei'a, montre que la reprise Ă©conomique polynĂ©sienne commence Ă  se renforcer. Les chiffres concernent le troisiĂšme trimestre de l'annĂ©e derniĂšre, et s'arrĂȘtent donc en septembre 2016. Mais ils sont bons. Ainsi, l'Ă©conomie a créé 966 emplois salariĂ©s en un an, grĂące Ă  une reprise de l'activitĂ© des entreprises.

Les secteurs qui recrutent sont liĂ©s au tourisme, au commerce et aux transports. Ce qui a profitĂ© au secteur privĂ© est avant tout l'augmentation de 7% de la frĂ©quentation touristique en un an, pour dĂ©passer les 193 000 visiteurs. Les hĂŽtels, restaurants, prestataires touristiques et entreprises de transport en sont sortis gagnants, alors que des secteurs comme la construction (oĂč le gĂ©nie civil et les travaux publics compensent la chute du secteur bĂątiment) ou l’industrie restent Ă  la peine.

Toujours sinistré, d'autant que les exportations de perles et de poisson sont à la baisse, le secteur primaire continue de perdre des emplois. Enfin, la fonction publique continue de réduire la voilure avec 175 postes de moins dans les administrations publiques sur un an.

Au final, l'augmentation des embauche a profité au pouvoir d'achat des ménages, la masse salariale ayant augmenté de 1,8% en un an. Les importations qui leur sont destinées sont du coup en forte hausse. L'aide aux véhicules propres a aussi donné un coup d'accélérateur au secteur automobile. Les nouvelles immatriculations de voitures de tourisme (2 186) augmentent donc de 13 % sur un an... Les entreprises ont également repris leurs investissements. Ces deux facteurs ont permis au commerce de repartir à la hausse.

Les prix ont aussi continuĂ© leur baisse sur la pĂ©riode (-0,6%). "Les baisses les plus fortes concernent les articles d’habillement (- 6 %), les transports (- 4 %), le logement (- 2,1 %), tandis que les plus fortes hausses s’observent sur les produits alimentaires (+ 2,1 %), l’enseignement (+ 1,6 %), la santĂ© (+ 1,1 %), et l’hĂŽtellerie-restauration (+ 1 %)" note l'ISPF.

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Bora Bora : Ivre, il insulte et frappe un gendarme

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Bora Bora : Ivre, il insulte et frappe un gendarme
PAPEETE, le 6 mars 2017 - Alors que quatre gendarmes en civil tentaient de le calmer, un homme trĂšs alcoolisĂ© s’en Ă©tait physiquement pris Ă  l’un d’entre eux le 15 fĂ©vrier dernier en marge d'un repas trop arrosĂ© dans un hĂŽtel de Bora Bora. Il Ă©tait jugĂ© ce lundi en comparution immĂ©diate diffĂ©rĂ©e.


L’homme qui comparaissait ce lundi au tribunal de Papeete pour ces faits datant du 15 fĂ©vrier dernier, traiteur de profession, est bien connu des services de justice et ce, toujours pour le mĂȘme motif : l’alcool. Si son casier judiciaire fait Ă©tat de plusieurs condamnations Ă  des peines de prison avec sursis pour des conduites en Ă©tat d’ivresse ou sans permis, c’est nĂ©anmoins la premiĂšre fois qu’il Ă©tait jugĂ© pour des violences volontaires sur personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique.

Le jour des faits, dans un restaurant de Bora Bora, alors que quatre gendarmes en civil tentent avec une certaine bienveillance de le calmer, l’homme sous l’emprise de l’alcool, qui fait preuve d’une grande agitation et importune les clients, insulte l’un des militaires et lui administre quatre gifles.
Une patrouille de gendarmes appelés en renfort, en uniforme ceux-là, procédera à son interpellation et à son placement en cellule de dégrisement puis en garde à vue.

Le parquet a requis 3 mois de prison avec sursis Ă  son encontre. Si le tribunal a mis son jugement en dĂ©libĂ©rĂ© au 6 avril, il n’a pas manquĂ© de relever le caractĂšre pathologique d’un tel type de comportement.



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Papeete : Un SDF attrapé en flagrant délit de vol

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Papeete : Un SDF attrapé en flagrant délit de vol
PAPEETE, le 6 mars 2017 - Le sans domicile fixe a Ă©tĂ© pris la main dans le sac par la DSP alors qu’il Ă©tait en train de voler du matĂ©riel multimĂ©dia dans un vĂ©hicule restĂ© ouvert. MultirĂ©cidiviste, il a Ă©tĂ© condamnĂ© ce lundi en comparution immĂ©diate et reconduit en prison.

Au hasard d’une affaire qui peut sembler mineure, la justice croise souvent de rĂ©elles problĂ©matiques sociĂ©tales. En l’occurrence celle de la rĂ©insertion sociale suite Ă  une peine d’emprisonnement. C'est le cas pour ce sans domicile fixe jugĂ© ce lundi en comparution immĂ©diate et condamnĂ© une nouvelle fois pour vol, Ă  2 mois de prison ferme avec mandat de dĂ©pĂŽt.

Sans abri, sans famille ni ressources, SDF depuis qu'il a quittĂ© ses Australes pour rejoindre Tahiti il y a trois ans, le prĂ©venu dĂ©jĂ  condamnĂ© Ă  plusieurs peines de prison ferme enchaĂźne les sĂ©jours Ă  Nuutania quand il n'erre pas dans le dĂ©sƓuvrement le plus total du cĂŽtĂ© de la place de la CathĂ©drale Ă  Papeete. Mais comme l’a rappelĂ© le procureur de la RĂ©publique dans son rĂ©quisitoire, "un vol de matĂ©riel multimĂ©dia n’est pas un vol par nĂ©cessitĂ©".

Quant Ă  la victime, Ă  laquelle ses biens ont Ă©tĂ© restituĂ©s, gageons qu’à l’avenir, elle pensera Ă  fermer son vĂ©hicule. Cela aurait pu lui Ă©viter quelques dĂ©sagrĂ©ments.



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Raiatea : Terrifié par ses codétenus, il se fait la belle de la prison

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Raiatea : Terrifié par ses codétenus, il se fait la belle de la prison
PAPEETE, le 6 mars 2017 - Le jeune homme, 22 ans, visiblement trÚs fragile, s'était enfui du centre pénitentiaire de Uturoa par les toits, la semaine derniÚre, pour échapper à des codétenus qui le traitait "comme un esclave" depuis son incarcération, le 24 février dernier.


La cavale du fuyard n'aura durĂ© que quelques heures. Le temps pour les gendarmes de le retrouver cachĂ© et inquiet dans un fossĂ©, en bord de route, Ă  une centaine de mĂštres Ă  peine de la prison de Uturoa d'oĂč il venait de s'Ă©chapper. JugĂ© ce lundi en comparution immĂ©diate devant le tribunal correctionnel de Papeete, ce jeune dĂ©tenu de 22 ans a Ă©copĂ© de 2 mois prison ferme supplĂ©mentaires pour cette Ă©vasion express. Une peine qu'il ira purger, en complĂ©ment des 18 mois de prison ferme qui lui avait valu d'ĂȘtre Ă©crouĂ© sur son Ăźle, Ă  la maison d'arrĂȘt de Nuutania, Ă  Tahiti.

Presque un soulagement pour ce petit voleur multirĂ©cidiviste, qui s'Ă©tait fait la belle, selon ses dires, pour Ă©chapper Ă  la pression de ses codĂ©tenus : "J'ai eu peur des autres prisonniers, ils me font laver leur linge, m'empĂȘchent de m'asseoir, me traitent comme leur esclave". Depuis le box, c'est un garçon stressĂ© qui s'exprime devant les juges. Des traces de scarifications abĂźment ses bras, son cou. Il menace de se suicider. "Moi je veux faire ma peine, c'est tout, pas la bonniche. Je veux ĂȘtre tout seul dans une cage, tout seul, pas avec les autres. Ils sont grands et costauds, si je fais pas ce qu'ils disent, ils vont me taper".

"Une proie facile"

Le discours est sincĂšre et semble toucher les magistrats. D'autant plus que si le tribunal avait dĂ©cidĂ© de le placer en dĂ©tention Ă  Raiatea le 24 fĂ©vrier dernier, c'Ă©tait semble-t-il dans son intĂ©rĂȘt : "C'est un jeune homme qui vit dans un Ă©tat de nĂ©cessitĂ© absolue, qui vole pour manger, qui s'Ă©tait prĂ©sentĂ© Ă©dentĂ©, scarifiĂ© de partout Ă  l'audience foraine, et le tribunal avait considĂ©rĂ© que vu sa situation personnelle, l'incarcĂ©ration dans son environnement allait lui permettre de retrouver un bon Ă©tat d'hygiĂšne, de faire des activitĂ©s, de se remettre en selle", a dĂ©veloppĂ© le procureur de la RĂ©publique.

"C'est une proie facile, il n'a pas reçu une seule visite Ă  Uturoa, mĂȘme pas pour du linge, ses codĂ©tenus ont dĂ» sentir cet Ă©tat de fragilitĂ© et il a eu droit Ă  un bizutage", a plaidĂ© son avocate en demandant au tribunal de faire preuve de comprĂ©hension. "J'avais demandĂ© Ă  partir de Uturoa pour aller Ă  Nuutania mais je n'ai pas Ă©tĂ© entendu, c'est pour ça que je me suis Ă©chappĂ©", ajoutera le jeune homme. C'est dĂ©sormais chose faite, "Nuutania sera sĂ»rement mieux outillĂ©e pour le prendre en charge", a appelĂ© de ses vƓux le reprĂ©sentant du ministĂšre public.

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Le nombre de cas de dengue augmente

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Le nombre de cas de dengue augmente
PAPEETE, le 6 mars 2017. LE bureau de veille sanitaire indique ce lundi que "Le nombre de cas de dengue confirmĂ©s par les laboratoires a augmentĂ© et s’élĂšve Ă  43 (22 cas en semaine 7 et 21 cas en semaine 8)".

"Pendant cette période, les cas confirmés étaient localisés à Tahiti, Moorea et Raiatea. Parmi les 43 cas confirmés :

- 60,5 % étaient des enfants de moins de 15 ans

- 12 cas ont été sérotypés DENV-1

- 4 cas étaient hospitalisés

On observe une augmentation de l’activitĂ© de 65,3 % par rapport Ă  la quinzaine prĂ©cĂ©dente."

Comment lutter contre la dengue ?
- Ă©limination des gĂźtes larvaires en supprimant ou protĂ©geant toute zone de stagnation d’eau douce une fois par semaine

- utilisation de moyens de protection individuelle : répulsifs anti-moustiques, moustiquaires...

Pas de nouveaux cas de dengue de type 2
En PolynĂ©sie Française, la derniĂšre Ă©pidĂ©mie liĂ©e au sĂ©rotype 2 date de 1996, puis ce sĂ©rotype a ensuite circulĂ© jusqu’en 2000. Une grande partie de la population n’est donc pas immunisĂ©e contre le virus. La rĂ©introduction du virus au Fenua pourrait d’entraĂźner une Ă©pidĂ©mie.

La Polynésie française est actuellement à risque particulier d'introduction de la dengue de type 2 du fait :

- que la Nouvelle-Calédonie s'est déclarée en épidémie de DEN-1, DEN-2 et DEN-3

- de rencontres sportives internationales rassemblant des pays oĂč circule la dengue 2 (Salomon, Vanuatu, Palau, Australie, Samoa amĂ©ricaine et Fidji) ou la dengue 3 (Papouasie Nouvelle GuinĂ©e). Le diagnostic de 3 cas importĂ©s du Vanuatu au cours qualifications de la coupe du monde de football pour les jeunes de moins de 17 ans (11-24 fĂ©vrier) nous a placĂ© au niveau d’alerte 2. Aucun cas secondaire n’a pour l’heure Ă©tĂ© diagnostiquĂ©.

La Direction de la SantĂ© invite les personnes Ă  consulter rapidement un mĂ©decin en cas de fiĂšvre brutale supĂ©rieure Ă  38,5°C d’apparition brutale et de douleurs musculaires et articulaires. La consultation permettra de confirmer le diagnostic et de dĂ©clencher l’ensemble des mesures de lutte de terrain contre les moustiques porteurs du virus.

Le nombre de cas de leptospirose diminue
10 cas de leptospirose ont été déclarés durant les semaines 7 et 8. On note une diminution de 60 % par rapport à la quinzaine précédente.

Depuis janvier, la majorité des cas se trouve à Tahiti.

Recommandations

- protection des plaies avec un pansement imperméable

- limitation des contacts avec la boue et l’eau douce : porter des bottes, ne pas se baigner aux embouchures des riviùres

- dératisation et contrÎle des pullulations de rongeurs par la gestion des déchets

- consultation médicale en urgence dÚs les premiers signes.

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O-League : Central quitte la compétition avec les honneurs

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Central Sport s’impose 3 buts Ă  0, dans son dernier match face aux samoans de Lupe Ole Soaga au stade de Magenta. Un match maitrisĂ© de bout en bout par les hommes de Cyril Klosek, avec un doublĂ© de Castillo (28â€Č,34â€Č) et un but d’Estay (48â€Č). Malheureusement cela ne suffira pas pour assurer une qualification en demi-finale, car les calĂ©doniens de Magenta ont Ă©trillĂ© les papou de Madang (5-0). Les tahitiens ont donc quittĂ© la compĂ©tition et sont rentrĂ©s au Fenua ce vendredi, la tĂȘte haute et des Ă©toiles pleins les yeux. Retour sur ce dernier match, qu’ils ont jouĂ© comme une finale !
O-League : Central quitte la compétition avec les honneurs
Face Ă  des samoans au jeu trĂšs physique, les rouges et noirs ont fait parler leur football. Dans la continuitĂ© des matchs prĂ©cĂ©dents, ils se sont appuyĂ©s sur leur collectif, avec un jeu de passes courtes et une circulation de balle que l’aime tant voir sur la pelouse. La rotation effectuĂ©e par le staff a permise Ă  Sanchez, Taupotini, Taata et Tangis d’ĂȘtre titularisĂ©s dans le onze de dĂ©part.

DĂšs le dĂ©but du match, les centraliens ont le pied sur le ballon. Paama comme Ă  son habitude met le feu sur le cĂŽtĂ© droit, bien soutenu par Taata. Le numĂ©ro 9 dĂ©livre de nombreux centres Ă  destination de Hauata, Tangis et Castillo. C’est ce dernier, qui en vrai renard des surfaces, ouvre le score Ă  la demi-heure de jeu aprĂšs un cafouillage dans la surface. Le second but arrivera 5 minutes plus tard, toujours aprĂšs une bonne percĂ©e de Paama qui centre depuis la droite. Le chilien place une reprise de volĂ©e peu conventionnelle au coeur de la surface, qui trompe tout le monde et fini au fond des filets samoans. Les hommes de Lupe vont tout faire pour inverser la tendance, mais trouveront en face d’eux un milieu et une dĂ©fense centralienne intraitable pour protĂ©ger leur capitaine et gardien Tetuanui. D’ailleurs Ă  trop se projeter, les samoans se font surprendre au retour des vestiaires sur un contre menĂ© par Tangis et Estay, et conclu de fort belle maniĂšre par le chilien pour le but du 3-0.

Le carton rouge pour Central qui aurait pu tout changer.
20 minutes avant la fin du match, Lupe relance un long ballon sur son ailier Kouchaba qui prend toute la dĂ©fense Ă  revers, se retrouvant seul face au gardien centralien. Tetuanui n’a pas d’autre choix que de sortir de sa surface pour contrer le samoan qui frappe au but. TouchĂ© au niveau des mains, c’est un carton rouge Ă  l’encontre du capitaine que sort l’arbitre, synonyme d’expulsion.

Le jeune Halligan fait donc son entrĂ©e dans des conditions difficiles. Heureusement, le coup-franc qui a suivi n’aura rien donnĂ©. RĂ©duits Ă  10, les tahitiens vont commencĂ© Ă  subir le jeu, mais les samoans ne reviendront jamais au score. Ils perdront mĂȘme leur attaquant Tony, blessĂ©, et Ă©vacuĂ© par deux tahitiens. Un bel exemple de fair-play qui clĂŽture une magnifique rencontre entre frĂšres du pacifique.

Cyril Klosek : « C’était important que l’on finisse sur une bonne note ! »
« Nous voulions laisser une bonne image du club de Central Sport ici, en CalĂ©donie. Et ce soir avec cette victoire c’est chose faĂźte. Je n’ai pas fait tourner l’effectif pour faire plaisir aux joueurs, nous avons alignĂ©s ceux qui Ă©taient dans les meilleures dispositions physiques. Concernant le carton rouge du capitaine, c’est un fait de jeu qui fait partie du football. Cela a permis au jeune Halligan de participer Ă  la compĂ©tition.«

« L’équipe compte de trĂšs jeunes joueurs, et pour la plupart c’est leur premiĂšre compĂ©tition internationale. Je ne peux que les fĂ©liciter pour tout le travail accompli. Les gars se sont sĂ©rieusement investis, et nous nous sommes donnĂ©s les moyens pour y croire jusqu’au bout. Malheureusement Magenta a aussi assurĂ© son dernier match, et ils finissent premier de la poule A. »

« On a Ă©tĂ© capables de produire du jeu face aux trois adversaires, et personne ne nous a surclassĂ©. Maintenant la diffĂ©rence s’est faĂźte Ă  l’expĂ©rience, et cela nous montre tout le chemin qu’il nous reste Ă  parcourir. D’ou l’importance de participer Ă  cette O-league rĂ©guliĂšrement. »

« Je voulais remercier nos nombreux supporters qui ont fait le déplacement, ils nous ont motivés, et permis de nous dépasser. Merci du fond du coeur. »

Gaetan Sanchez : « On a tentĂ© d’écrire une page de l’Histoire de Central ! »
« Ce soir c’était notre finale. On voulait faire un bon rĂ©sultat pour garder une chance en cas de dĂ©faite de Magenta. Sur le terrain on a Ă©tĂ© solidaires et soudĂ©s. On Ă©tait confiant car nous savions que c’était une Ă©quipe physique, du coup notre objectif Ă©tait de les faire courir pour les fatiguer, et ça a payĂ©. »

« C’est la premiĂšre fois que je participe Ă  la O-League, et c’est aussi une premiĂšre pour Central, donc on est trĂšs satisfait du parcours. Le club Ă  une grande Histoire, et nous avons tenter d’en Ă©crire une page supplĂ©mentaire. Malheureusement ce ne sera pas pour cette fois, mais on tire un bilan plus que positif. En tout cas un grand merci au staff, aux prĂ©sidents et au club qui ont mis les moyens. Merci aussi aux supporters ainsi qu’à toute l’équipe pour cette belle aventure ! »

Si l’aventure ocĂ©anienne s’arrĂȘte pour Central Sport, qui reprend le chemin de la ligue 1 Vini dĂšs le 9 mars face Ă  l’As Pirae, la seconde Ă©quipe tahitienne, l’As Tefana fera son entrĂ©e dans la O-league au stade Pater ce samedi 11 mars face au Erakor Golden Star FC !

Suivez l'actualité sportive du Fenua sur www.sportstahiti.com.

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MichĂšle Pousset, premiĂšre restauratrice Ă  bĂ©nĂ©ficier de la Visite volontaire d’hygiĂšne

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MichĂšle Pousset, premiĂšre restauratrice Ă  bĂ©nĂ©ficier de la Visite volontaire d’hygiĂšne
PAPEETE, le 6 mars 2017. MichĂšle Pousset est entrĂ©e sur le marchĂ© du travail dĂšs ses 18 ans. En autodidacte, elle s'est toujours formĂ©e et n’a pas manquĂ© de saisir les opportunitĂ©s qui se prĂ©sentaient pour enrichir son expĂ©rience professionnelle.

Depuis trois ans, MichĂšle Pousset exploite le snack Ace CafĂ© Taravao et a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  bĂ©nĂ©ficier de la VVH - Visite Volontaire d’HygiĂšne (voir encadrĂ©).
Son parcours professionnel est riche de diffĂ©rentes expĂ©riences oĂč elle a toujours su faire preuve d’initiative et d’innovation.
DÚs ses 18 ans, elle occupe son premier emploi dans la société de transport de marchandises Ferry Transports, appartenant à Joe Bunton.

En 2000, Joe Bunton crĂ©e la SDM, une compagnie maritime, LĂ©on CĂ©ran-JĂ©rusalĂ©my se joint Ă  l'aventure. La compagnie obtiendra une licence d’exploitation pour un navire, le Moorea Ferry puis un deuxiĂšme, le Moorea Express, sur la ligne de Moorea.

L’entreprise devient la SociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement de Moorea et MichĂšle en devient la directrice commerciale et l’assistante du P-Dg dans le domaine administratif et financier. Elle a grimpĂ© les Ă©chelons petit Ă  petit. La compagnie compte 84 salariĂ©s.
Fin 2004, elle quitte son poste pour revenir sur la Presqu’üle oĂč elle dĂ©sire s’installer. Elle ouvre alors une boutique de meubles : Le Gazebo, dans un centre commercial Ă  Taravao. Malheureusement, avec la crise Ă©conomique, elle doit fermer.
Elle prend une pause et se laisse deux annĂ©es de "dĂ©stresse total". Mais elle ne reste pas sans activitĂ© : elle se met aux bijoux. "Cela me tenait Ă  cƓur de travailler l’or, les diamants, les perles
 Ce sont des matiĂšres nobles. J’ai laissĂ© aller ma fibre crĂ©ative."
Elle vend ses crĂ©ations lors de salons ou d’expositions. Elle en profite pour rester chez elle et prendre le temps de se retrouver.

Elle découvre la cuisine pour collectivité
MichĂšle Pousset, premiĂšre restauratrice Ă  bĂ©nĂ©ficier de la Visite volontaire d’hygiĂšne
En 2012 on lui propose de prendre la gĂ©rance d’une usine alimentaire Ă  Mataeia qui emploie 14 personnes sur trois sites diffĂ©rents : la cafĂ©tĂ©ria de l’UniversitĂ©, l’hĂŽpital de Taravao et l’usine de Mataiea.
Elle dĂ©couvre la cuisine pour collectivitĂ©. Et puis en 2014, la sociĂ©tĂ© Ace cherche un gĂ©rant pour un cafĂ© qui s’ouvre Ă  cĂŽtĂ© du magasin.
Plusieurs candidats se prĂ©sentent dont MichĂšle Pousset. C’est elle qui est choisie et grĂące au soutien financier de son frĂšre, elle se lance dans cette nouvelle aventure.
"C’était un petit cafĂ© excentrĂ© et peu frĂ©quentĂ© mais trĂšs bien Ă©quipĂ©, moderne et neuf. Il m’a fallu deux ans pour construire ma clientĂšle. Aujourd’hui on propose des plats, du poisson frais et des crevettes fraĂźches de Teahupoo, tous les jours. Nous avons Ă©largi la carte et j’ai rĂ©ussi Ă  faire en sorte que la structure soit exploitĂ©e au maximum de ses possibilitĂ©s."
Ce café est un snack mais propose également un service de traiteur pour quelques collectivités. MichÚle est allée chercher ces nouveaux marchés pour faire progresser son commerce et faire la différence sur un marché concurrentiel.

Pas question de laisser passer sa chance
Avec son grand sourire, MichĂšle Pousset raconte que pourtant elle n’avait pas de diplĂŽme quand elle est entrĂ©e sur le marchĂ© du travail.
A ses 19 ans, elle rĂ©ussit Ă  convaincre son patron de lui amĂ©nager son poste de travail pour qu’elle puisse finir le lycĂ©e et passer son bac.
RĂ©cemment quand elle a repris la gĂ©rance du cafĂ©, elle a passĂ© un diplĂŽme universitaire en management Ă  l’UniversitĂ© de PolynĂ©sie française. AprĂšs sa journĂ©e de travail, elle filait sur les bancs de la fac pour encore apprendre et s’amĂ©liorer.
Cette annĂ©e Ă  gĂ©rer famille, travail et Ă©tudes a Ă©tĂ© plutĂŽt difficile mais c’était "une belle expĂ©rience", selon MichĂšle, pour qui un bon management permet Ă  une sociĂ©tĂ© d’évoluer.
"Quand tu rĂ©ponds aux besoins de chaque employĂ©, que tu arrives Ă  adapter leur poste de travail Ă  leur personnalitĂ©, tu arrives Ă  tirer le meilleur de chacun d’eux. Tu vois les gens se transformer."
A 47 ans, elle veut continuer à progresser et à saisir toutes les opportunités qui se présentent à elle. Pas question de laisser passer sa chance.

La VVH : visite volontaire d’hygiùne
MichĂšle Pousset, premiĂšre restauratrice Ă  bĂ©nĂ©ficier de la Visite volontaire d’hygiĂšne
La visite volontaire d’hygiĂšne (VVH) permet de savoir si votre Ă©tablissement ou votre organisation rĂ©pond aux normes d’hygiĂšne.
A partir de 5 000 Fcfp (conditions de prise en charge sur www.ccism.pf, vous avez droit Ă  un accompagnement personnalisĂ© d’un expert en hygiĂšne.
Une visite est programmĂ©e Ă  votre Ă©tablissement Ă  l’issue de laquelle des recommandations vous sont faites et des axes d’amĂ©liorations vous sont proposĂ©s.
Cette visite vous permet d’obtenir des conseils et de vĂ©rifier si vos gestes et vos mĂ©thodes sont les bons. Les donnĂ©es restent confidentielles et vous n’ĂȘtes en aucun cas sanctionnĂ©.
Bien que son Ă©tablissement est inspectĂ© annuellement par les services de l’hygiĂšne, MichĂšle Pousset a profitĂ© de la VVH pour s’assurer que les normes d’hygiĂšne imposĂ©es Ă  son Ă©tablissement Ă©taient bien respectĂ©es. "C’est une chance car la VVH nous permet de faire un autocontrĂŽle et de bĂ©nĂ©ficier du savoir et de la rigueur d’un expert. Nous avons ainsi l’assurance d’avoir les bonnes pratiques."
L’objectif Ă©tant d’avoir les bons gestes pour obtenir l’aval de l’hygiĂšne. "La VVH nous aide Ă  nous mettre aux normes et Ă  avoir confiance en nos procĂ©dures."

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Thaïlande: la tortue avait avalé 915 piÚces de monnaie

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Thaïlande: la tortue avait avalé 915 piÚces de monnaie
Bangkok, Thaïlande | AFP | mardi 06/03/2017 - Elle avait avalé 915 piÚces, il a fallu 7 heures d'opération pour la sauver: pendant des années, Tirelire, une tortue thaïlandaise, a avalé la monnaie lancée dans sa mare par les visiteurs du parc et a failli en mourir.

Agée de 25 ans, elle a été envoyée, avec la carapace fracturée, il y a quelques jours dans une clinique de Bangkok quand les médecins ont découvert cinq kilos de piÚces coincés dans son ventre.
"Il y avait 915 piÚces dans son ventre, nous les avons enlevées une par une", a expliqué à l'AFP Nantrika Chansue, la vétérinaire responsable du centre de recherche aquatique de l'hÎpital Chulalongkorn.
"Tirelire va bien maintenant, mais elle devra rester au centre pendant deux semaines", a-t-elle ajouté, précisant que c'était la premiÚre fois que le centre avait à réaliser ce genre d'opération.
Tirelire vit depuis plus de 20 ans dans un petit parc de la province de Chonburi, Ă  deux heures au sud de Bangkok, et elle Ă©tait l'une des mascottes de ce parc oĂč les visiteurs venaient nombreux pour jeter des piĂšces.
"Une tortue peut vivre jusqu'à 80 ans et les gens disent que la personne qui jette une piÚce de monnaie dans l'étang de la tortue pourra vivre plus longtemps", explique Rungroj Thanawongnuvej, doyen de la Faculté des sciences vétérinaires de Chulalongkorn dans un communiqué.
Mais pour lui, c'est au contraire synonyme de mauvais karma "puisque cela nuit Ă  des animaux".

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Une routarde britannique victime de viols répétés en Australie

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Une routarde britannique victime de viols répétés en Australie
Sydney, Australie | AFP | mardi 06/03/2017 - Une jeune routarde britannique a Ă©tĂ© retenue contre son grĂ© pendant deux mois en Australie, subissant des viols rĂ©pĂ©tĂ©s avant d'ĂȘtre secourue lors d'un contrĂŽle de routine, a dĂ©clarĂ© mardi la police.

La police a arrĂȘtĂ© la victime par hasard lundi au volant du vĂ©hicule qu'elle conduisait prĂšs de Mitchell, aux fins fonds du Queensland, dans le nord-est de l'Australie. 
La jeune femme de 22 ans présentait des blessures au visage et était visiblement en état de détresse. Les policiers ont alors découvert un homme, également ùgé de 22 ans, caché à l'arriÚre du véhicule.
La victime "a été retenue contre son gré et victime d'agressions graves pendant plusieurs semaines", d'aprÚs la police.
La jeune femme et son agresseur présumé s'étaient rencontrés voici trois mois et avaient décidé d'entreprendre un périple ensemble mais leur relation a mal tourné. La victime a été retenue en otage entre le 2 janvier et le 5 mars.
L'homme a été inculpé de chefs multiples, y compris de viols, agressions, étranglements et privation de liberté. Il a été placé en détention provisoire.
"La victime a reçu des soins pour diverses blessures, dont des fractures au visage, des bleus et des coupures", a déclaré la police. 
L'Australie est une destination populaire auprÚs des routards. Environ 600.000 personnes sillonnent ses routes chaque année.
Parfois, les choses se passent mal, comme dans les années 1990, lorsque le tueur en série Ivan Milat avait assassiné sept jeunes autostoppeurs.
Ivan Milat a été condamné à sept peines de prison à perpétuité pour les meurtres de deux Britanniques, trois Allemands et deux Australiens.

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Nouvelle-Calédonie : disparition en mer d'un chercheur d'épaves

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Nouvelle-Calédonie : disparition en mer d'un chercheur d'épaves
Nouméa, France | AFP | mardi 06/03/2017 - Alain Conan, chasseur d'épaves qui a sorti de l'oubli le naufrage de l'explorateur Lapérouse en 1788 dans le Pacifique, a été porté disparu en mer en Nouvelle-Calédonie, ont annoncé mardi les secours en mer.
C'est l'Ă©pouse de cet homme de 72 ans qui a donnĂ© l'alerte lundi en milieu de journĂ©e, ne voyant pas revenir son mari parti seul le matin mĂȘme dans le lagon sud, Ă  bord d'une vedette.
L'embarcation a été localisée au mouillage non loin de la passe de Boulari. "Aucune trace de présence humaine n'a été détectée", a informé dans un communiqué le Centre de coordination des secours en mer (MRCC) de Nouméa, précisant que du matériel de plongée a été trouvé à bord.
Des moyens aériens et maritimes ont été déployés en vain. La probabilité de retrouver Alain Conan vivant s'amenuise, plus de 24 heures aprÚs sa disparition. Sa famille et ses amis ont également mobilisé des moyens et participent aux recherches.
Chef d'entreprise en retraite, M. Conan est connu pour le travail colossal qu'il a réalisé avec l'association Salomon, créée par lui en 1981, pour tenter d'élucider le mystÚre du naufrage en 1788 à Vanikoro aux ßles Salomon des deux frégates de Jean-François de Lapérouse, la Boussole et l'Astrolabe.

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Manfred Drechsler, le chocolatier de Ua pou

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Manfred Drechsler, le chocolatier de Ua pou
UA POU, le 7 mars 2017 - Installé au fond d'une vallée de Ua pou, Manfred Drechsler fabrique des chocolats. Originaire d'Allemagne de l'est, il a quitté sa terre natale en 1987 pour la Polynésie, le mur n'était toujours pas tombé. Il a vécu à Tahiti une petite dizaine d'années avant de gagner les Marquises. Il y a huit ans, il a planté des pieds de cacao. Celui qui a été pilote d'hélicoptÚre est devenu chocolatier.

Aujourd'hui, c'est Aranui. TĂŽt ce matin, le bateau a accostĂ© dans la baie de Hakahau Ă  Ua pou. Sur le quai, le manĂšge des fenwick a commencĂ© aussitĂŽt l'embarcation amarrĂ©e. L'Ă©vĂšnement est attendu sur l'Ăźle. Les petits commerces ont besoin de remplir leurs rayons, le centre artisanal se languit, de mĂȘme que les professionnels du tourisme qui comptent beaucoup sur les passagers pour s'occuper.

À Hakahau, les artisans s'affairent, les premiers visiteurs vont dĂ©barquer. Un buffet de fruits est en cours de composition : cocos, mangues, papayes, caramboles
 Des carrĂ©s colorĂ©s sont empilĂ©s au-dessus de grandes feuilles de bananiers. Une odeur sucrĂ©e se mĂȘle aux notes de trois musiciens. La scĂšne a du cachet.

"Amazing"

Les touristes dĂ©barquent. Il est Ă  peine 9 heures. Ils connaissent par cƓur le programme prĂ©vu sur l'Ăźle cathĂ©drale. Mais la rĂ©alitĂ© est au-delĂ  de ce qu'ils avaient imaginĂ©. "Amazing", rĂ©pĂštent-ils, sous le charme. Ils ne savent plus oĂč donner de la tĂȘte, leur regard passe du bleu des eaux, aux fruits orangĂ©s en passant par les fleurs enluminĂ©es des robes et chemises impeccablement repassĂ©es.

Repus, ils filent ensuite par paquets vers le pae pae du village. LĂ , un groupe d'artistes les attend. Ils chantent, dansent, frappent leurs instruments. Haka, danse de l'oiseau, tapa tapa. En coulisse, Manfred Drechsler attend son tour. Lui aussi fait partie du spectacle. C'est le chocolatier de l'Ăźle. La surprise que personne n'attend. La cerise sur le gĂąteau dĂ©jĂ  copieux des animations. À l'issue du show, il devient l'aimant de la situation.

Ses tablettes sont enveloppĂ©es dans une feuille d'aluminium. RangĂ©es dans une glaciĂšre, elles sont toutes adoptĂ©es ce jour d'Aranui. Tout va trĂšs vite. Il est l'heure d'aller manger. Les touristes doivent gagner les snacks. En dix minutes, tout est terminĂ©. Manfred jette un Ɠil dans sa glaciĂšre. Vide. Lui aussi doit partir, vite. Pour l'Ă©couter conter, il faut le retrouver chez lui. Au fond de la vallĂ©e d'Hakaetau. À prĂšs d'une heure en 4x4 d'Hakahau.

Manfred Drechsler vit sur les terres de sa compagne ThĂ©rĂšse, au pied du piton Pumaka. Il est nĂ© en 1953 en Allemagne de l'est. Il a grandi coupĂ© d'une partie du monde, "je ne connais pas toute ma famille. Il y a certains cousins que je n'ai mĂȘme jamais rencontrĂ©s". Avant mĂȘme que le mur ne tombe, il a quittĂ© son bout de ville et ses proches. "J'ai perdu une affaire", se rappelle-t-il. "Un spa."

En arrivant en PolynĂ©sie, il ne parlait ni l'anglais, ni le français. "Je ne savais pas non plus piloter les hĂ©licoptĂšres, mais j'ai appris. Je suis un autodidacte, je n'ai pas peur de travailler et j'ai plusieurs cordes Ă  mon arc." Au volant des engins Ă  pales, il a posĂ© des lignes haute tension sur Tahiti. Puis il a Ă©tĂ© pisciniste Ă  son compte, a travaillĂ© dans le bĂątiment


"On trouve tout sur internet, mais
"


AprĂšs une dizaine d'annĂ©es Ă  Tahiti, il est allĂ© aux Marquises, Ă  Ua pou exactement. "C'Ă©tait en novembre 1995", indique ThĂ©rĂšse, sa compagne. Un jour, il est tombĂ© sur un pied de cacaoyer. "Ça poussait bien et j'ai vu que personne n'en faisait rien ici". Pendant cinq ans, il a fait des tests. Il a plantĂ© des dizaines de pieds de trois espĂšces diffĂ©rentes. "Les plans donnent deux fois par an. Entre octobre et dĂ©cembre et entre mai et juillet on peut rĂ©colter des fĂšves." Il s'est mis Ă  Ă©tudier la fabrication du chocolat. "On trouve tout sur internet, mais ensuite, il faut le mettre en pratique et, lĂ , ça pose problĂšme. Il faut faire des tests, si on ne fait que copier, ça ne marche pas."

Les cabosses de cacao poussent directement sur le tronc de la plante. Elles contiennent des fÚves au sein desquelles se trouvent des amandes qui permettent la fabrication du chocolat. Les fÚves sont d'abord mises à fermenter, puis elles sont séchées au soleil. Sous les rayons, elles brunissent. Suivent les étapes de torréfaction, concassage, broyage. Manfred Drechsler a fabriqué son four et ses machines pour réaliser toutes les étapes nécessaires à la fabrication de ce qui est devenu son or noir.

"Je vends ma recette Ă  qui la veut"

Il n'en dit pas plus sur les Ă©tapes de fabrication ni sur sa recette. Il montre seulement ses cƓurs fourrĂ©s et ses rectangles pralinĂ©s. Il cache jalousement son laboratoire et sa machine. "Je vends ma recette Ă  qui la veut", annonce-t-il. En attendant, il Ă©coule sa production sur place. DĂ©pourvus de conservateurs, composĂ©s Ă  partir de matiĂšre premiĂšre 100% naturelle, ses chocolats ne peuvent pas voyager. Ils rĂ©galent les habitants de l'Ăźle et des visiteurs de Ua pou. Le bouche-Ă -oreille a passĂ© les frontiĂšres. Certains s'arrĂȘtent spĂ©cifiquement pour rencontrer Mandfred Drechsler.



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Sept élus polynésiens soutiennent Le Pen, 16 parrainages pour Temaru

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Sept élus polynésiens soutiennent Le Pen, 16 parrainages pour Temaru
PARIS, le 7 mars 2017. Le Conseil constitutionnel a publié ce mardi une nouvelle liste de parrainages en faveur des candidats à la Présidentielle 2017.

Oscar Temaru est désormais à 16 parrainages : sept viennent de Corse et neuf de Polynésie française.
Il a reçu les parrainages de Eliane TEVAHITUA, embre de l'assemblée de la Polynésie française
Jean-Marc RODRIGUEZ Maire de Poggio-di-Venaco (Haute-Corse)
Jean-Toussaint POLI Maire d'Ambiegna (Corse du Sud)
Valentina CROSS Membre de l'assemblée de la Polynésie française
Mareta MAPU Maire de Fangatau
Richard TUHEIAVA Membre de l'assemblée de la Polynésie française
Alain SANGUE Maire délégué Teva I Uta
Antony GEROS Membre de l'assemblée de la Polynésie française
Félix FAATAU Membre de l'assemblée de la Polynésie française
Tevahineheipua BRANDER Maire de Tureia
AchilleMARTINETTI Maire de Bocognano (Corse du Sud)
Paul LEONETTI Membre de l'assemblée de Corse
François BENEDETTI Maire de Lugo-di-Nazza (Haute-Corse)
Christian ANGELINI Maire d'Arro (Corse du Sud)
Simon VENTURINI Maire d'Alzi (Haute-Corse)
Jacqui DROLLET Maire délégué de Hitiaa O Te Ra


Au total, 22 élus polynésiens ont adressé leur parrainages : cinq soutiennent François Fillon, sept soutiennent Marine Le Pen et neuf ont adressé leur parrainage pour Oscar Temaru. A noter que Tearii Alpha a adressé un parrainage à Alain Juppé.


Le nombre de parrainages par candidat

Tous les parrainages

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Page enfant : Deux touristes veulent voir la lune, Space X leur propose un vol

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Page enfant : Deux touristes veulent voir la lune, Space X leur propose un vol
PAPEETE, le 8 mars 2017 - Une société américaine, Space X, a annoncé il y a une semaine qu'elle avait conclu un contrat avec deux touristes pour les envoyer dans l'espace faire le tour de la lune. Le vol, qui durerait huit jours, partirait fin 2018. Malgré les compétences de la société (elle travaille avec la Nasa), le vaisseau spatial baptisé Dragon 2 n'est pas encore au point. Aucune mission ne s'est approchée de notre satellite naturel depuis 40 ans.

Dans les annĂ©es 70, la lune faisait l'objet de toutes les convoitises. Les pays, et notamment les États-Unis et l'URSS (devenue la Russie), cherchaient Ă  s'en approcher, les hommes voulaient la fouler. L'engouement, au fil des ans, s'est Ă©moussĂ©. Depuis 40 ans, aucune mission n'a essayĂ© de s'approcher de notre satellite naturel.

Ces derniers jours l'annonce de Space X, une société américaine spécialisée dans les vols spatiaux, a changé la donne. Cette société a annoncé avoir conclu un contrat avec deux touristes pour les envoyer dans l'espace. Elle promet de les faire grimper dans un vaisseau spatial baptisé Dragon 2 qui leur permettrait d'atteindre la lune, de tourner autour d'elle puis de revenir. Le tout en huit jours de voyage. Le prix du billet n'a pas été dévoilé, le nom des touristes non plus et encore moins les termes du contrat.

Space X est une entreprise qui travaille dans le domaine de l'astronautique et du vol spatial. Elle a été fondée par un milliardaire, Elon Musk. Elle est, notamment, l'un des deux prestataires privés de la National aeronautics and space administration (Nasa) qui assure le transport de fret vers la Station spatiale internationale (ISS).

Des promesses de voyages spatiaux ont déjà été faites. Il y a dix ans, le milliardaire britannique Richard Branson voulait vendre des vols sur-orbitaux à des particuliers avec Virgin Galactic. Prix du billet : 100 000 euros (prÚs de 12 milliards de Fcfp). Personne n'est encore parti. Sept touristes ont toutefois déjà goûté l'aventure spatiale. Ils ont voyagé dans des vaisseaux à destination de la station spatiale internationale contre la modique somme de 20 à 40 millions de dollars (entre 22 et 44 milliards de Fcfp).

Malgré les compétences réelles de la société Space X, un certain nombre de spécialistes de l'espace crient à la propagande, ils parlent de "stratégie marketing", de "fantasmes". Le départ de Dragon 2 est annoncé pour fin 2018, des tests sont prévus courant 2017. Les touristes devront suivre un entraßnement adapté sur plusieurs mois s'ils veulent profiter de leur voyage. Affaire à suivre.

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Tea Time LittĂ©raire : l’occasion d’une rencontre avec Patrice Guirao et Al Dorsey

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Tea Time LittĂ©raire : l’occasion d’une rencontre avec Patrice Guirao et Al Dorsey
PAPEETE, le 7 mars 2017 - ÉvĂ©nement littĂ©raire. Le collectif de crĂ©ateurs rĂ©unis sous l’enseigne Shooting Star, en collaboration avec Au vent des Ăźles, lance un nouveau concept de rencontres : les « Tea Time LittĂ©raires ». Ambiance dĂ©contractĂ©e, dans un cadre pour le moins inattendu : rencontre avec Soumia Handachy.

La boutique ÉlĂ©gancia, ponctuellement transformĂ©e en boutique Ă©phĂ©mĂšre, propose "une large palette de produits 100% Made in Fenua". Et Soumia Handachy d’ajouter : "l’auteur-Ă©crivain et le crĂ©ateur-designer ont un but commun, celui de communiquer et de partager des Ă©motions avec l’autre au travers de leur Ɠuvre". Suite Ă  un premier "Tea Time LittĂ©raire" avec Titaua PEU, autour de son roman noir Pina, qui a rĂ©uni un public curieux et participatif, "nous avons dĂ©cidĂ© de renouveler l’expĂ©rience et cette fois-ci avec un auteur homme, Patrice Guirao". Cet enfant du fenua devenu parolier et auteur de polars prĂ©sentera son univers « noir azur » et les coulisses des enquĂȘtes rocambolesques de son si attachant Al Dorsey, dit « Doudou », LE dĂ©tective de Tahiti.

Al Dorsey sous toutes les coutures

AprĂšs une trilogie de polars, une web sĂ©rie dĂ©tonante oĂč l’on croise une multitude de personnalitĂ©s, jusqu’à l’adaptation en sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e rĂ©vĂ©lĂ©e au FIFO et prochainement diffusĂ©e sur France TĂ©lĂ©visions, que reste-t-il Ă  dĂ©couvrir de l’univers surprenant créé de toute piĂšce par le pĂšre de l’enfant terrible, Patrice Guirao ? "Tout le monde connait Al Dorsey
 ou pas !" plaisante Soumia Handachy. "Ce deuxiĂšme Tea Time LittĂ©raire sera donc l’occasion de redĂ©couvrir sa saga, les coulisses de la scĂšne, les secrets des scĂ©narii, l’envers du dĂ©cor, sa vie d’auteur, d'entendre des extraits de ses Ɠuvres, de pouvoir intervenir et poser les questions que l'on souhaite directement Ă  l'auteur." Car s’il y a bien plus mystĂ©rieux que les enquĂȘtes de ce privĂ© trĂšs peu conventionnel, un brin peureux et un tantinet poisseux, c’est bien l’homme qui se cache derriĂšre la plume.

Pratique

Rendez-vous le jeudi 9 mars Ă  17h Ă  la Boutique ÉlĂ©gancia au Centre Vaima. Attention, nombre de place limité 


Le concept SHOOTING STAR

Des piĂšces uniques de joailliers au linge de maison et accessoires, en passant par des livres polynĂ©siens et des sculptures sur pierres locales, cet Ă©crin de raffinement et d’élĂ©gance n’a pas fini de vous surprendre.
Les exposants : Tahiti Glamour, ÉlĂ© Tahiti, Rania Akoury, Letizia B., Serge About, VdeB, Tarai Design, Au vent des Ăźles.
Contact : 87 73 30 45 / 87 23 03 57
Facebook : Shooting star tahiti

En savoir plus sur Al Dorsey

DĂ©couvrez l’univers Al Dorsey :
Et la page Facebook

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Les aires marines éducatives, une préoccupation quotidienne pour les élÚves de Hakaetau à Ua pou

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Les aires marines éducatives, une préoccupation quotidienne pour les élÚves de Hakaetau à Ua pou
UA POU, Le 7 mars 2017 - Aux Marquises, un concept est nĂ© en 2014, celui des aires marines Ă©ducatives. Depuis, Ă  Ua pou, les Ă©lĂšves s'investissent toujours pour protĂ©ger leur environnement. Reportage dans la vallĂ©e de Hakaetau avec Pierre Tahiatohuipokao, enseignant d'une classe de primaire multi-niveaux (CP, CE1 et CE2). Dans quelques semaines il emmĂšnera ses Ă©lĂšves au Chili et Ă  l'Île de PĂąques pour partager l'expĂ©rience.

Qu'est-ce qu'une aire marin Ă©ducative, que faites-vous pour elle tous les jours? "On apprend la nutrition, le mode de vie, la reproduction, les dĂ©placements des poissons" rĂ©pĂštent Ă  l'unisson les Ă©lĂšves de la classe de Pierre Tahiatohuipokao. "On va voir les poissons dans la baie, on a mĂȘme vu une murĂšne un jour. On a mis un drapeau pour que les pĂȘcheurs n'aillent pas pĂȘcher."

Dans la vallĂ©e de Hakaetau, Ă  Ua pou, l'aire marine Ă©ducative n'est pas qu'un simple concept. C'est une sensibilisation concrĂšte au milieu, une prise de conscience globale du fonctionnement et des menaces qui pĂšsent, une rĂ©flexion autour des moyens Ă  mettre en Ɠuvre pour protĂ©ger en amont et en aval les eaux nourriciĂšres de l'Ăźle.

Un concept marquisien

Les aires marines éducatives sont nées aux Marquises en 2014. Une conférence de presse s'est tenue le 21 août de cette année pour présenter le concept. Six aires marines éducatives ont vu le jour à cette occasion, une dans chaque ßle de l'archipel. Il s'agit, selon l'agence française pour la biodiversité, "d'une zone maritime littorale gérée de maniÚre participative par une école ou un groupe d'élÚves". C'est "une démarche de gestion participative impliquant des élÚves autour d'un projet d'action citoyenne de protection et de gestion du milieu marin".

L'implication et les actions vont crescendo depuis le lancement. Pierre Tahiatohuipokao emmÚne ses élÚves dans la baie, certains plongent, d'autres apprennent à nager pour pouvoir enfiler masque et tuba. "Depuis quelques années, on voit que le stock de poissons s'épuisent. Les élÚves, il y a un an, ont assisté en direct ou presque au blanchiment des coraux qui a fait suite au dernier épisode El niño." Pour le professeur, 60% du corail est mort à ce moment-là.

Quand ils rentrent chez eux, en famille, le soir ou le week-end, ils pointent du doigt les Ă©carts aux rĂšgles Ă©tablies au niveau de l'aire marine Ă©ducative. Dans une moitiĂ© de la baie, la pĂȘche n'est pas autorisĂ©e. "Ils sont mes yeux, ils sont les premiers Ă  dire ce qui ne va pas."

Les sanctions aprĂšs la sensibilisation


Une nouvelle Ă©tape a Ă©tĂ© franchie il y a quelques semaines. La classe a rĂ©flĂ©chi aux sanctions possibles. "On a parlĂ© de Rapa et de la façon dont le conseil des sages gĂšrent les cas de non-respect au rahui, ils coupent l'Ă©lectricitĂ©, c'est une piste que nous avons retenu. Nous avons aussi pensĂ© confisquer les affaires de pĂȘche, donner une amende qu'il a fallu estimer. Tout cela a donnĂ© lieu Ă  de nombreuses discussions en classe ainsi qu'avec les pĂȘcheurs et les membres de la sociĂ©tĂ© civile." Les Ă©lĂšves vont faire part de leurs conclusions au conseil municipal.

Mais qui pour verbaliser? "Nous nous sommes arrĂȘtĂ©s sur une Ă©quipe composĂ©e de deux enfants, un gendarme ou mutoi, un reprĂ©sentant communal." BientĂŽt, la classe devrait faire une demande pour Ă©tendre la surface de l'aire marine Ă©ducative. Pierre Tahiatohuipokao parle par ailleurs de bouturage de corail.

Les Ă©lĂšves de la baie de la vallĂ©e Hakaetau on fait part de leurs travaux aux habitants de vallĂ©es proches. La sensibilisation fait partie du concept. "Les enfants parlent aux enfants Ă  cette occasion, ça leur permet de gagner en confiance et de prendre conscience que le projet a des rĂ©percussions ailleurs que sur la seule baie qu'ils voient." L'environnement est un tout. Dans cette optique, bientĂŽt, une dizaine d'Ă©lĂšves se rendra au Chili et Ă  l'Île de PĂąques.

Les aires marines éducatives, une préoccupation quotidienne pour les élÚves de Hakaetau à Ua pou

Les aires marines éducatives, une préoccupation quotidienne pour les élÚves de Hakaetau à Ua pou
"Tous les élÚves passent par Hakahau"

Jacob Kahia, responsable du Centre scolaire primaire de Hakahau espĂšre faire naĂźtre une nouvelle aire marine Ă©ducative Ă  Ua pou. AprĂšs Hakaetau, il aimerait en mettre une en place dans la baie de Hakahau. Les dĂ©marches ont commencĂ© et les validations sont en cours. Toutefois il reste Ă  dĂ©finir la zone et rĂ©aliser un Ă©tat des lieux de l'existant pour confirmer le projet. "J'aimerais qu'on fasse une aire Ă©ducative dans la baie de Hakahau car tous les Ă©lĂšves passent par-lĂ . Les enfants peuvent dĂ©buter leur scolaritĂ© dans les vallĂ©es, oĂč qu'ils soient, mais ils ont obligĂ© de venir Ă  Hakahau aprĂšs le CE2. C'est un dossier qui me tient Ă  cƓur car les Ă©lĂšves, impliquĂ©s dans la gestion d'une aire marine Ă©ducative, deviennent des relais. Ils dĂ©couvrent le milieu marin, y sont sensibilisĂ©s et cherchent ensuite Ă  la protĂ©ger Ă  l'Ă©cole et en famille. Ils font qu'on arrive Ă  ce que les enfants gĂšrent eux-mĂȘmes leur environnement."


Le concept prend racine ailleurs dans le monde

NĂ©es aux Marquises, les aires marines Ă©ducatives se dĂ©ploient maintenant dans les eaux mĂ©tropolitaines et dans les dĂ©partements d'outremer. À la fin de l'annĂ©e scolaire 2016-2017, huit initiatives pilotes devraient obtenir le label officiel aire marine Ă©ducative (en mĂ©tropole, Martinique, Guadeloupe, Ă  la RĂ©union et Ă  Mayotte). D'autres Ă©coles pourront ensuite s'inscrire en vue d'une labellisation au printemps 2018.

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L'hÎpital répond à une polémique sur les réseaux sociaux

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L'hÎpital répond à une polémique sur les réseaux sociaux
PAPEETE, le 07 mars 2017- Suite à une polémique sur les réseaux sociaux accusant l'hÎpital du Taaone d'avoir laissé deux personnes ùgées "à l'abandon" dans le hall d'entrée, la direction du CHPF a répondu ce mardi dans un communiqué de presse. Selon l'hÎpital, "les patients n'ont pas été mis en danger".

Le 1er mars un message sur les réseaux sociaux s'indignait de "l'abandon" dans le hall d'entrée de deux personnes ùgées alitées sur des brancards. Le message posté à 19h10 s'était répandu comme une trainée de poudre, suscitant l'indignation des internautes. "Deux personnes ùgées laissées à l'abandon depuis plusieurs heures dans le hall d'entrée à la vue de tous et dans une chaleur étouffante, sans surveillance du personnel du CHPf, leurs affaires posées sur les jambes de l'une d'elles", indiquait le post.

Le CHPF a tenu Ă  rĂ©pondre Ă  la polĂ©mique, ce mardi 7 mars, dans un communiquĂ© de presse indiquant que si la photo avait Ă©tĂ© publiĂ©e le mercredi 1er mars Ă  19h10, "la prĂ©sence de deux patients sur brancard a Ă©tĂ© signalĂ©e Ă  15 h 50 le mercredi, ils ont immĂ©diatement Ă©tĂ© placĂ©s sous surveillance d'un agent de sĂ©curitĂ©". Par ailleurs, le communiquĂ© prĂ©cise qu'un des patients Ă©tait accompagnĂ© par un membre de sa famille et "ils Ă©taient devant le comptoir d’accueil. L’hĂŽtesse prĂ©sente pouvait procĂ©der sans dĂ©lai Ă  l’appel des secours si cela s’avĂ©rait nĂ©cessaire", poursuit le communiquĂ©. "Si les images diffusĂ©es peuvent paraĂźtre inquiĂ©tantes, les patients n’ont pas Ă©tĂ© mis en danger", assure le Taaone.

La direction du CHPF indique, par ailleurs, que les retours Ă  domicile des patients "n’entrent pas dans les missions du CHPF et sont organisĂ©s avec le concours des pompiers, voire des polices municipales, des communes qui ont Ă©galement de fortes contraintes." Dans ce cas prĂ©cis, la direction du CHPF ajoute que "le retour Ă  domicile de ces patients, dont l’état de santĂ© ne nĂ©cessitait plus de soins hospitaliers, Ă©tait organisĂ© avec les pompiers de Pirae qui avaient dĂ» partir en opĂ©ration. Ils ont Ă©tĂ© rappelĂ©s et sont intervenus sans dĂ©lai."

De leur cĂŽtĂ©, les pompiers de Pirae expliquent avoir Ă©tĂ© appelĂ©s pour Ă©vacuer deux personnes Ă  leurs domiciles. deux vĂ©hicules ont Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©s, une fois sur place aprĂšs avoir attendu entre 15 et 20 minutes, les patients n'Ă©taient toujours pas arrivĂ©s. Ainsi les pompiers sont rentrĂ©s Ă  la caserne avant d'ĂȘtre mobilisĂ©s sur une intervention. Le retour des patients a dĂ» ĂȘtre mis en attente. Les pompiers de Pirae sont allĂ©s chercher les patients une fois leur intervention terminĂ©e.

La question du retour des patients à leur domicile est une réelle problématique. En effet, aujourd'hui il n'y a pas de dispositif pour prendre en charge le retour des patients. Ainsi, les pompiers municipaux, la police municipale et le CHPF s'organisent comme ils le peuvent pour assurer ce service qui ne fait pas partie de leurs missions, en attendant de trouver une solution viable et pérenne pour les patients.

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Cyclisme – La Ronde Tahitienne : Le VCT dĂ©veloppe le tourisme sportif

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Le prĂ©sident du VĂ©lo Club de Tahiti (VCT) BenoĂźt Rivals a conviĂ© les mĂ©dias pour une confĂ©rence de presse lundi aprĂšs midi Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de l’enseignement supĂ©rieur. Au programme, la prĂ©paration de la Ronde Tahitienne 2017 mais Ă©galement une nouveautĂ© concernant la Ronde Tahitienne 2018 avec une nouvelle formule proposĂ©e Ă  300 touristes amĂ©ricains, la croisiĂšre cycliste. Un Ă©vĂ©nement en partenariat avec Tahiti Infos.
Cyclisme – La Ronde Tahitienne : Le VCT dĂ©veloppe le tourisme sportif
Ă©galement Ă  l’honneur le 23 fĂ©vrier dernier, sĂ©lectionnĂ©e par le jury des TrophĂ©es du sport dans le Top 6 des Ă©vĂšnements prĂ©fĂ©rĂ©s du public. Depuis 2011, date de la premiĂšre Ă©dition, le VCT s’est illustrĂ© en innovant avec dynamisme et en proposant un Ă©vĂ©nement sportif aux multiples facettes.
 
Mais c’est quoi la Ronde Tahitienne ? Et bien c’est avant tout une course de vĂ©lo sur route, une cyclo-sportive, accessible Ă  des sportifs de diffĂ©rents niveaux grĂące Ă  trois distances proposĂ©es de 15, 55 et 110 km. Certes, le cadre technique de la fĂ©dĂ©ration tahitienne de cyclisme Ariitea Bernadino dit souvent « que le rĂ©seau routier n’a pas Ă©voluĂ© depuis 30 ans mais le nombre de voitures ne cesse d’augmenter » alertant les automobilistes sur les risques d’accidents mais le VCT a plus d’un tour dans son sac.
 
Cette annĂ©e encore, les illustres parrains que sont le journaliste de France TĂ©lĂ©visions Henri Sannier et la lĂ©gende du vĂ©lo Bernard Hinault seront de la partie. BenoĂźt Rivals a su convaincre ces personnalitĂ©s de venir soutenir l’évĂšnement Ă  Tahiti. Il s’est Ă©galement efforcĂ© de faire la promotion de l’évĂ©nement en attirant des journalistes de divers mĂ©dias spĂ©cialisĂ©s.
 
L’évĂ©nement 2017 comportera cette annĂ©e encore un volet social avec une main tendue vers les handicapĂ©s qui Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sents lors de l’édition 2016 mais qui cette annĂ©e prendront un dĂ©part symbolique. Mais la caractĂ©ristique majeure de cet Ă©vĂ©nement est d’allier sport et tourisme, avec des packages et surtout avec une grande nouveautĂ© annoncĂ©e pour l’édition 2018.
 
BenoĂźt Rivals sait aussi attirer les sponsors qui se bousculent pour cet Ă©vĂ©nement. A noter Ă©galement la production cette annĂ©e encore d’un t-shirt de la course particuliĂšrement rĂ©ussi, le dernier avait Ă©tĂ© Ă©lu plus beau maillot des cyclo-sportives 2016.

Cyclisme – La Ronde Tahitienne : Le VCT dĂ©veloppe le tourisme sportif
Une croisiĂšre cycliste dans les Ăźles
 
Lors de cette confĂ©rence de presse, de nombreuses personnalitĂ©s Ă©taient prĂ©sentes, notamment Nicole Sanquer-Fareata la Ministre de l’éducation, de la jeunesse et des sports, Nicole Bouteau la Ministre du Tourisme, Michel Monvoisin Pdg d’Air Tahiti Nui, Torea Colas le directeur marketing, le Pdg de la compagnie Windstar gĂ©rant le bateau Wind Spirit et bien sĂ»r Benoit Rivals le prĂ©sident du VCT.
 
Un partenariat a Ă©tĂ© entrepris avec la SociĂ©tĂ© Santana Adventures qui s’est chargĂ©e de vendre Ă  des touristes amĂ©ricains une croisiĂšre cycliste d’une semaine. Les Ăźles touchĂ©es seront Moorea, Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora avant de revenir Ă  Tahiti pour participer Ă  la Ronde Tahitienne 2018. Une ballade Ă  vĂ©lo est au programme de chaque Ăźle touchĂ©e pour permettre aux touristes de dĂ©couvrir la PolynĂ©sie Ă  travers le vĂ©lo, ses merveilles naturelles comme ses habitants accueillants.
 
Les 74 cabines de 2 personnes, soit 148 cyclistes, ont été vendues en 24H par la Société Santana Cuises, devant un tel succÚs une deuxiÚme semaine de croisiÚre a été proposée aprÚs la Ronde Tahitienne 2018 et cette fois-ci les places se sont vendues en deux heures. De toute évidence un créneau est à prendre au niveau du tourisme sportif.
 
Le sport-santĂ©-dĂ©couverte est en vogue. DĂ©couvrir la PolynĂ©sie tout en faisant du sport semble intĂ©resser la clientĂšle amĂ©ricaine. Il y aura donc environ 300 cyclistes supplĂ©mentaires lors de l’édition 2018, soit plus de 800 au total. Une Ă©quipe de France 2 devrait Ă©galement ĂȘtre de la partie afin de faire un reportage sur cette belle aventure. SB

Cyclisme – La Ronde Tahitienne : Le VCT dĂ©veloppe le tourisme sportif

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Délégation de service public : la fédération tahitienne de rugby renvoyée aux vestiaires

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Délégation de service public : la fédération tahitienne de rugby renvoyée aux vestiaires
PAPEETE, le 7 mars 2017 - La fĂ©dĂ©ration tahitienne de rugby (FTR), prĂ©sidĂ©e par Charles Tauzet, a demandĂ© l'annulation de l'attribution de la dĂ©lĂ©gation de service public Ă  la fĂ©dĂ©ration polynĂ©sienne de rugby de Apolosi Foliaki. Le tribunal administratif a rejetĂ© ce mardi sa requĂȘte.

Essai transformé pour la fédération polynésienne de rugby (FPR). La FPR de Apolosi Foliaki, président du rugby club de Pirae, garde la délégation de service public. Celle-ci lui a été attribuée en août 2016 par le gouvernement.

C'est cette décision qu'était venue contester la fédération tahitienne de rugby (FTR), présidée par Charles Tauzet. Depuis des années, la FTR recevait la délégation de service public. Mais aprÚs un différend entre les présidents des différents clubs, la fédération polynésienne (ex maohi) s'est créée. A son tour, elle a monté un dossier pour recevoir la DSP. AprÚs des mois de débats et la création d'une commission regroupant les cadres des fédérations concurrentes, le gouvernement a tranché. La FPR devient délégataire.

Au cours de cette annĂ©e de troubles et de tensions au sein du monde du rugby, la FTR a dĂ©posĂ© plusieurs requĂȘtes devant le tribunal administratif. La premiĂšre, enregistrĂ©e le 20 avril 2016, demande l'annulation d'un arrĂȘtĂ© qui retirait la prorogation de la DSP de la fĂ©dĂ©ration tahitienne de rugby accordĂ©e jusqu'au 15 fĂ©vrier. Le tribunal administratif a acceptĂ© cette requĂȘte. Cependant, l'annulation de cet arrĂȘtĂ© n'a pas de grande incidence sur le fond de l'histoire.

Deux autres requĂȘtes ont Ă©tĂ© formulĂ©es auprĂšs du tribunal administratif. L'une visait Ă  annuler le rejet de demande de renouvellement de sa dĂ©lĂ©gation de service public par la ministre de l’Education, de l’Enseignement supĂ©rieur, de la Jeunesse et des Sports. L'autre, avait pour objectif d'annuler l'attribution de la dĂ©lĂ©gation de service public Ă  la fĂ©dĂ©ration polynĂ©sienne de rugby, prĂ©sidĂ©e par Apolosi Foliaki. Dans ses conclusions, le rapporteur public a notĂ© : i["[
] il ressort des piĂšces du dossier que la fĂ©dĂ©ration polynĂ©sienne de rugby, issue d’une scission de la fĂ©dĂ©ration tahitienne de rugby, Ă©tait en concurrence avec cette derniĂšre ; qu’elle a prĂ©sentĂ© un bilan de ses actions du premier semestre 2016 et justifiĂ© de l’organisation de deux compĂ©titions, d’une rencontre amicale, de dix journĂ©es de rencontres sportives jeunes et fĂ©minines, d’un stage de perfectionnement pour les jeunes et de formations des arbitres et des officiels, tandis que la fĂ©dĂ©ration tahitienne de rugby n’a pas Ă©tĂ© en mesure de justifier des actions rĂ©alisĂ©es au cours de la pĂ©riode de quatre ans prĂ©cĂ©dant le renouvellement de la dĂ©lĂ©gation de service public [
]" ]i

Le tribunal administratif a rejetĂ© les deux derniĂšres requĂȘtes de la FTR. La dĂ©lĂ©gation de service public reste entre les mains de la FPR.

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Conférence sur la sécurité Outre-mer : les problÚmes de la Polynésie française trÚs peu évoqués

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Conférence sur la sécurité Outre-mer : les problÚmes de la Polynésie française trÚs peu évoqués
PARIS, le 07/03/2017 - Le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e, Marcel Tuihani a participĂ© ce lundi 6 mars au ministĂšre des Outre-mer Ă  la confĂ©rence nationale sur la sĂ©curitĂ© outremer, en prĂ©sence du Premier ministre Bernard Cazeneuve et de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts. Il s’agissait de faire le bilan du plan sĂ©curitĂ© Outre-mer lancĂ© en juin dernier par l'ancienne ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'IntĂ©rieur. La confĂ©rence rĂ©unissait les reprĂ©sentants de l'État, les Ă©lus ultramarins et des responsables associatifs. Elle devait permettre "d'Ă©changer sur les initiatives qui sont menĂ©es dans les territoires ultramarins", selon le communiquĂ© du gouvernement.

Marcel Tuihani se rĂ©jouit d’avoir Ă©tĂ© invitĂ© mais regrette que l’organisation de la confĂ©rence n’ait pas davantage permis aux reprĂ©sentants des Outre-mer de s’exprimer, ni d’échanger, sur les problĂ©matiques qui leur sont propres, en particulier pour dĂ©gager des perspectives de solutions.
En ce qui concerne la PolynĂ©sie française, les rĂ©centes donnĂ©es statistiques ont en particulier mis en avant la forte progression de la dĂ©linquance et des violences intrafamiliales. Ces problĂ©matiques qui caractĂ©risent l’insĂ©curitĂ© en PolynĂ©sie française n’ont malheureusement pas pu ĂȘtre abordĂ©es.

Le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e rappelle qu’en raison de problĂšmes sociaux en Guadeloupe et en Martinique, le gouvernement central a dĂ©cidĂ©, l’annĂ©e derniĂšre, de retirer un escadron tout entier soit 79 gendarmes mobiles de la PolynĂ©sie française. Par ailleurs, lors de la cĂ©lĂ©bration de la Sainte-GeneviĂšve en janvier 2017, le colonel Pierre Caudrelier, lui-mĂȘme, indiquait que "l’action de la gendarmerie a atteint ses limites, comme en attestent certains indicateurs de l’annĂ©e 2016". Le colonel n’a pas cachĂ© son pessimisme pour l’avenir de la PolynĂ©sie française.

Compte tenu des enjeux en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Outre-mer notamment en ce qui concerne la dĂ©linquance, cette confĂ©rence Ă©tait l’occasion de mettre Ă  plat l’ensemble des moyens qui devront ĂȘtre mis en Ɠuvre par l’ensemble des acteurs locaux et nationaux.

RST : le ministùre des Outremers confirme bien une mission de l’IGAS

En ce qui concerne le financement du RST, Marcel Tuihani a tenu Ă  profiter de sa prĂ©sence Rue Oudinot pour clarifier la rĂ©cente confusion nĂ©e des propos tenus par "la ministre des Outre-mer" selon l’État et le Pays. La veille de son dĂ©part, Madame Ericka Bareigts a indiquĂ© qu’elle avait proposĂ© au prĂ©sident Edouard Fritch, "l’assistance de techniciens de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales (IGAS) afin d’accompagner le Pays pour entrer dans les rĂ©formes". Elle prĂ©cisait Ă©galement lors de cette confĂ©rence de presse, que le versement du reliquat de 2016 de la contribution de l’État au financement du RĂ©gime de solidaritĂ© de la PolynĂ©sie française "dĂ©pendra de la mise en place des rĂ©formes sur lesquelles le Pays s’était engagĂ©".

Le Haut-commissariat de la RĂ©publique ayant indiquĂ© qu’il s’agissait en rĂ©alitĂ© d’une mission de l’ANAP (Agence Nationale d'Appui Ă  la Performance des Ă©tablissements de santĂ© et mĂ©dico-sociaux), Marcel Tuihani a donc posĂ© la question au directeur de cabinet de la ministre des Outre-mer. Monsieur François Ravier a confirmĂ© qu’il s’agit bien d’une mission de l’IGAS, et que celle-ci est demandĂ©e par le ministĂšre de l’Économie et des Finances Ă  Bercy. Le Directeur de cabinet a toutefois prĂ©cisĂ© qu’aucun calendrier n’avait encore Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© pour la venue de cette mission de l’IGAS en PolynĂ©sie française. L’absence de calendrier pourrait ĂȘtre de nature Ă  remettre en cause le versement prochain de la troisiĂšme et derniĂšre annuitĂ© du triennal prĂ©vue en 2017 pour un montant de 1,4 milliard de francs.

Pour mĂ©moire, la convention État/Pays signĂ©e en 2014 prĂ©voit le soutien de l‘État sur une pĂ©riode de trois ans, 2015, 2016, 2017 pour une dotation globale de 4,2 milliards. Chaque annuitĂ© est versĂ©e en deux fois, en juin et en novembre. Le reliquat de la seconde annuitĂ©, celle de novembre 2016, d’un montant de 350 millions de francs, n’a toujours pas Ă©tĂ© versĂ©. La ministre avait expliquĂ© avant son dĂ©part de Papeete, que son versement et celle de la troisiĂšme annuitĂ© de 2017 d’un montant de 1,4 milliard de francs, Ă©taient conditionnĂ©s au respect des engagements pris par le pays en 2014.


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La ministre de l’Education participe à la remise des prix de l’Eco-quiz

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La ministre de l’Education participe à la remise des prix de l’Eco-quiz
PAPEARI, le 07/03/2017 - La ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata, a participĂ©, mardi, Ă  la cĂ©rĂ©monie de remise des prix du concours Eco-quiz. OrganisĂ© par Fedescol, en partenariat avec la DGEE, le Vice-Rectorat et l’ESPE, et grĂące au soutien financier de Fenua Ma et de l’Ademe, l’Eco-quiz est un quiz sur le dĂ©veloppement durable, accessible 24h/24h, en ligne, et rĂ©servĂ© aux Ă©lĂšves des Ă©tablissements scolaires engagĂ©s dans la dĂ©marche Eco-Ă©cole.

Ce concours, divisĂ©s en cinq Ă©pisodes de jeu, d’une semaine chacun, comprenant dix questions par semaine, s’est dĂ©roulĂ© du 9 janvier au 10 fĂ©vrier, avec la participation d’une vingtaine d’établissements scolaires de toute la PolynĂ©sie française.

L’objectif de cet Eco-Quiz Ă©tait de renforcer la sensibilisation d’un maximum d’élĂšves au dĂ©veloppement durable par le biais du jeu, et de leur permettre, par le biais d’outils numĂ©riques, de prolonger le temps des apprentissages hors-Ă©coles, et sensibiliser ainsi plus largement parents, familles et amis dans les quartiers. Il a permis Ă©galement de dĂ©velopper les capacitĂ©s de recherche des Ă©lĂšves, tout en s’amusant, puisqu’ils pouvaient rejouer autant qu’ils le souhaitaient pour amĂ©liorer leur score.

Aujourd’hui 51 Ă©coles et Ă©tablissements scolaires sont engagĂ©s dans la dĂ©marche Eco-Ecole (9 il y a 4 ans). Si les rĂ©sultats au sein de ces Ă©tablissements sont trĂšs encourageants, cela ne reprĂ©sente que 22% des Ă©tablissements de PolynĂ©sie. Pourtant, la nĂ©cessitĂ© de mieux gĂ©rer les dĂ©chets, d’économiser l’eau et l’énergie, de promouvoir une alimentation Ă©quilibrĂ©e, de respecter l’environnement et l’humain, dans sa diversitĂ©, est de plus en plus reconnue. Toutes ces thĂ©matiques donnent la possibilitĂ© de travailler de maniĂšre transversale au sein des Ă©tablissements scolaires et dans les quartiers.

A l’issue des cinq semaines de jeu, une « JournĂ©e des Finalistes » Ă©tait organisĂ©e ce mardi. En tout, 250 Ă©lĂšves environ, des diffĂ©rents Ă©tablissements, ont ainsi Ă©tĂ© rassemblĂ©s pour une journĂ©e festive et rĂ©crĂ©ative au Motu Ovini, Ă  Papeari, au cours de laquelle de nombreux lots ont Ă©tĂ© attribuĂ©s, rĂ©compensant notamment les Ă©lĂšves et les classes totalisant les meilleurs scores, mais Ă©galement les Ă©tablissements les plus impliquĂ©s.

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