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Les agents des services du Pays en mission à Ua Huka et Ua Pou

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Les agents des services du Pays en mission à Ua Huka et Ua Pou
MARQUISES, le 07/03/2017 - Les agents des services du Pays basés à Taiohae, île de Nuku Hiva, étaient en tournée du 27 février au 3 mars dans les deux autres îles du groupe nord de l’archipel, à savoir, Ua Huka (lundi et mardi) et Ua Pou (mercredi, jeudi et vendredi). La délégation était composée de 2 agents de la circonscription des îles Marquises, des subdivisionnaires de la direction des affaires sociales, de la direction des affaires foncières, du service de l’urbanisme, du service de l’hygiène, à laquelle s’est joint le responsable de l’antenne de la caisse de prévoyance sociale.

Les services ont tenu une permanence pour recevoir les doléances des habitants, afin de mettre à jour diverses formalités administratives et se sont également déplacés dans les vallées. Ces missions de proximité permettent d’informer, de faciliter les démarches et le traitement de dossiers. Ce qui permet d’éviter le déplacement des administrés, soit sur l’île de Nuku Hiva, soit sur l’île de Tahiti. Les préoccupations premières des administrés concernent principalement les aides aux logements, l’accès aux dispositifs d’aide à l’emploi, les dispositifs d’aides économiques, et les dossiers de la CPS (RST…).

Depuis l’année dernière, ces tournées sont programmées à raison d’au moins une par semestre. La même opération est programmée du 20 au 25 mars pour les îles de Fatu Hiva, Tahuata et Hiva Oa dans le groupe sud de l’archipel. Le Tavana Hau du Pays, Bernard Chimin, a, également, programmé deux tournées dans l’archipel, une fin juin - début juillet et la seconde fin novembre - début décembre. Ces déplacements du tavana hau du Pays se feront également avec le tavana hau de l’Etat basé à Taiohae.

Les maires des îles visitées apprécient particulièrement ce type de tournées, ces déplacements étant l’occasion pour les particuliers de rencontrer les services du Pays. Les prochaines tournées groupe nord et groupe sud sont programmées pour le mois d’octobre.

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Appel à projets "Bouger plus et manger équilibré"

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Appel à projets
PAPEETE, le 07/03/2017 - La promotion de la santé et la lutte contre le surpoids se renforcent au travers de l’appel à projets commun "bouger plus & manger équilibré" qui se renouvelle en 2017.

Dans un contexte où 70 % des adultes et 34 % des enfants de 7 à 9 ans sont en surpoids en Polynésie française et que le Pays en a fait une priorité d’action, la Caisse de prévoyance sociale, le contrat de ville et le ministère de la Santé poursuivent le dispositif d’appel à projets "bouger plus & manger équilibré" lancée dans sa première édition en 2016.

La reconduction de cet appel à projets correspond à la volonté partagée de ces trois partenaires d’avoir une action cohérente autour de la lutte contre le surpoids et de structurer un réseau de porteurs de projets locaux au plus près de la population. Cet appel à projets vise à soutenir des projets mettant en avant une alimentation saine et équilibrée et une pratique d’activité physique régulière. Les porteurs de projets peuvent être des associations, des fédérations sportives mais également des communes.

La 1ère édition de l’appel à projets commun avait été lancée en juin 2016. Sur les 52 projets déposés, 31 avaient pu être sélectionnés selon des critères définis par un comité technique d’experts. De nombreuses associations, fédérations et communes à Tahiti et dans les îles s’étaient mobilisées en proposant des actions variées dans 6 îles de 3 archipels. Les projets retenus avaient ciblé le sport ou la nutrition, mais près de la moitié intégraient les 2 axes. Les projets avaient en outre permis d’atteindre toutes les tranches d’âge : des enfants et adolescents, des adultes mais également des personnes âgées et des femmes enceintes.

Pour l’année 2017, une enveloppe financière globale d’environ 30 millions Fcfp (10 millions du Contrat de ville et 20 millions de la CPS) est dédiée à cet appel à projets sur l’ensemble de la Polynésie française, dont un montant de 20 millions Fcfp pour les actions se déroulant dans le périmètre de l’agglomération de Mahina à Papara et à Moorea. La subvention peut aller jusqu’à 90% du coût total du projet.

Les porteurs de projets peuvent télécharger le dossier de demande de financement sur les sites internet www.cps.pf. Ils doivent renvoyer le dossier complet avant le 18 avril à midi :

- Pour les projets dans la zone du contrat de ville, auprès des référents communaux dont les coordonnées sont disponibles dans le règlement

- Pour les projets hors zone du contrat de ville, auprès du service prévention des risques professionnels et santé à la CPS.

Dates à retenir

• Mise en ligne des dossiers de demande sur les sites internet de la CPS et du Contrat de Ville : 7 mars 2017
• Date limite de dépôt des demandes de projets : 18 avril 2017 à midi
• Validation en Comités : mai 2017
• Mise en œuvre des projets : dès le 1er juin 2017 au 31 décembre 2017

Contacts :

Contrat de ville : Solenn MONIOT, Chargée de mission - Syndicat Mixte en charge du Contrat de ville de l'agglomération de Papeete au 40.50.11.48

Caisse de prévoyance Sociale : Tekura YP SEUNG Chef du service prévention des risques professionnels et santé – Caisse de Prévoyance Sociale au 40.41.68.10.

Direction de la Santé : Marjorie BOURGES, Responsable du Bureau des maladies liées au mode de vie – Département des programmes de prévention – Direction de la Santé au 40.48.82.00


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Naja Charreard, une femme au service des vahine

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Naja Charreard, une femme au service des vahine
PAPEETE, le 7 mars 2017 - Cette infirmière à la retraite a pris les rênes du club Soroptimist International de Polynésie française à la fin de l'année 2016. Engagée depuis des années auprès des autres, elle a fait de l'éducation une de ses priorités. Elle entend mener diverses actions dans ce sens au cours de son mandat.

"Sa fibre de femme"
a parlé. Infirmière de profession, Naja Charreard a toujours été soucieuse des autres. Arrivée en 2001 en Polynésie française, elle découvre le club Soroptimist international quelques années plus tard par le biais d'une amie. "Cette amie m'a invitée plusieurs fois a participé à des événements du club, se souvient Naja Charreard. J'ai été très touchée par le discours de la présidente de l'époque sur les problèmes que subissaient les enfants et les femmes ainsi que la manière dont le club essayait de lutter contre…"

Très prise par ses obligations professionnelles et associatives, la maman n'ose pas s'engager tout de suite. Elle préfère prendre son temps et réfléchir. A force de côtoyer le club et ses membres, elle fait son choix. En 2005, Naja Charreard devient une Soroptimist.

"Une de nos missions est d'apporter de l'aide aux mamans et aux familles. Nos missions sont parfois de faire comprendre quelle est la psychologie de l'enfant : comment lui parler, l'accompagner… J'avais envie de transmettre et d'aider tout ce que j'avais appris. J'ai vu des violences horribles. Ce sont des choses qui m'ont touchées…", confie Naja Charreard.

DE MEMBRE À PRÉSIDENTE
Au fil du temps, l'engagement de la Polynésienne d'adoption devient de plus en plus intense. De membre, elle devient directrice des programmes. Au-delà de ses missions de Soroptimist, elle gère aussi l'organisation des différentes manifestations. Des liens sont créés avec les différents acteurs locaux pour travailler main dans la main. Naja Charreard voit toujours plus loin pour l'association… Jusqu'à en prendre la tête.

Depuis les débuts de son engagement, Naja Charreard n'a pas changé de cap. Son cheval de bataille est l'éducation qu'elle qualifie de "dénominateur commun". Pour cette mère de deux enfants, ce n'est que par l'éducation que les femmes, en Polynésie comme ailleurs, peuvent se sortir de la misère dans laquelle elles sont parfois plongées.

"Il y a un jour où j'étais chez le médecin et j'étais assise à côté d'une jeune femme. Elle ne savait pas remplir le formulaire qu'on lui avait donné… Elle n'osait pas demander mais je l'ai aidée. Je me suis dit qu'à l'époque où nous étions, ce n'était pas tolérable ! Bien sûr, nous n'avons pas à juger de la vie des uns et des autres. C'est un simple constat que je fais : j'ai eu de la chance et j'ai toujours été bien entourée. C'est cette chance là que je veux partager…"

Naja Charreard remonte ses petites lunettes rectangulaires sur le haut de son nez. Elle affirme ses convictions d'une voix douce. Son engagement est ancré à l'intérieur. Moteur de son leitmotiv, il est la raison pour laquelle l'ancienne directrice des soins ne baisse pas les bras, malgré les difficultés.

C'est d'ailleurs ce qu'elle encourage à faire les personnes qu'elle côtoie avec le club. "Les femmes doivent se ressaisir et là, on pourra y arriver. Il faut se battre, même si on essaie de les y empêcher. Nous sommes des battantes."

Naja Charreard sera a présidente du club Soroptimist International jusqu'en 2018. Cette dernière et les autres femmes membres du club espèrent agrandir leur champ d'action et accueillir plus de Soroptimist.

Concert pour la femme
En partenariat avec le Conservatoire artistique de la Polynésie française, le club Soroptimist International de Polynésie française organise son 6ème concert pour la femme à l'occasion de la journée de la femme du 8 mars.
Le concert se déroulera le vendredi 10 mars à 19h15 à la salle polyvalente de la mairie de Pirae. Les billets sont en vente au CAPF et sur place dès 18 heures. Le tarif est de 2000 francs et les fonds récoltés iront aux sinistrés.

Les qualités essentielles pour devenir une Soroptimist
Voici quelques conseils, et qualités à avoir, pour devenir membre du club Soroptimist, selon sa présidente :
- l'amitié
- ne pas juger, ne pas être juge
- avoir toujours ses trois mots importants à l'esprit : comprendre, défendre et entreprendre
- s'engager
- se sentir responsable

Pratique : L'adhésion au club coûte 30 000 francs l'année. Contact : najacharreard@gmail.com ou ecv@mail.pf


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Entretien avec le Général Luc du PERRON de REVEL, Commandant le service militaire adapté

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Entretien avec le Général Luc du PERRON de REVEL, Commandant le service militaire adapté
PAPEETE, le 07/03/2017 - M. René BIDAL, Haut-Commissaire de la République s’est entretenu, ce mardi matin, avec le Général Luc de PERRON de REVEL, Commandant le service militaire adapté, en mission du 26 février au 8 mars 2017.

Implanté en Polynésie française depuis 1989, le régiment du Service militaire adapté est placé sous l’autorité conjointe des Ministères des Outre-mer et de la défense.

Il se compose aujourd’hui :
– d’un État-major situé à Arue ;
– d’une compagnie de commandement de formation professionnelle et de logistique à Arue ;
– de trois compagnies de formation professionnelle situées à Arue, à Hiva Oa (aux Marquises) et à Tubuai (aux Australes).
Les volontaires du RSMA se répartissent en deux catégories :
– les "volontaires techniciens" (132), recrutés parmi les jeunes possédant au minimum un CAP, qui signent un contrat d’un an renouvelable quatre fois et qui sont affectés dans des fonctions administratives ou de soutien et acquièrent une première expérience professionnelle.
– les "volontaires stagiaires" (504), recrutés parmi les jeunes hommes et femmes ne possédant pas de diplôme, qui signent un contrat d’une durée de 6, 10 ou 12 mois pour acquérir une formation professionnelle directement exploitable sur le marché de l’emploi local.

Le RSMA rassemble 700 militaires.
– 53 % des recrutements des jeunes volontaires du service militaire adapté qui proviennent de quartiers relevant du contrat de ville ;
– 80 % des jeunes volontaires du service militaire adapté qui sont sans diplôme ;
– plus de 30 % d’illettrés parmi les jeunes volontaires recrutés ;
– plus de 30 % de femmes ;
– plus de 12 % d’une classe d’âge, au travers de ses effectifs recrutés ;
– 95 % de réussite au certificat de formation générale ;
– 80 % de taux d’insertion professionnelle, soit le plus élevé des Outre-mer.

Les missions du RSMA-Pf :
– faciliter l’insertion des jeunes gens et jeunes filles par une formation professionnelle adaptée dispensée dans un cadre militaire ;
– participer au développement des archipels et aux plans de secours, d’aide au service public, de protection et de défense.
A cet égard, les jeunes polynésiens engagés se sont fait remarquer de nos concitoyens lors des graves intempéries qui ont affecté le territoire en janvier dernier.

Les projets de filières du RSMA-Pf s’inscrivent dans la politique de relance du Pays et sont proposées et validées lors d’un conseil de perfectionnement annuel co-présidé par le représentant de l’État et le président de la Polynésie française.

Les filières déjà existantes vont de "conducteur tous transports" à "électricien du bâtiment" ou "agent de restauration" en passant par "agent de prévention et de sécurité". Le RSMA forme aujourd’hui à 19 métiers différents. Si la capacité maximum d’accueil est aujourd’hui atteinte, le contenu des différentes filières s’adapte en permanence au besoin du marché du travail local (ouverture de la filière "spa" en novembre 2016, par exemple).

Perspectives 2017 :
– Ouverture d’une filière "lagon" orientée dans le secteur marin à Tubuai en avril 2017 ;
– Effort particulier pour les jeunes issus des archipels éloignés (plus de 35 % de la promotion) ou résidant dans les quartiers du "contrat de ville" (près de 40 % de la promotion) ;
– Mise en place d’un projet de poursuite de la formation professionnelle par le biais d’une mobilité en métropole.
Présent dans certains archipels éloignés (Marquises et Australes), le RSMA contribue au maintien d’une population jeune et active dans ces zones isolées.


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Une journée mère-fille ce mercredi au collège Maco Tevane

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Une journée mère-fille ce mercredi au collège Maco Tevane
PAPEETE, le 07/03/2017 - À l’occasion de la Journée internationale des femmes, la Délégation à la famille et à la condition féminine, en partenariat avec le Collège Maco Tevane, organise, ce mercredi, à Taunoa, une journée mère-fille au sein de cet établissement scolaire.

Lors de cette journée, diverses activités seront proposées, comme l’initiation au ukulélé ou la zumba, ainsi que quatre ateliers sur les thèmes : ma généalogie, mon avenir, ma santé, ma culture. L’objectif est de rassembler des acteurs clés afin qu’ils se mobilisent autour de la réussite de l’adolescent et du citoyen. Ce projet, initié en 2016, n’a pas pour vocation d’attirer un très large public, comme les événements précédents, mais bien de cibler des élèves en particulier, afin de s’assurer d’une diffusion adaptée des messages d’égalité et d’équité aux jeunes générations.

Cet événement en plus d’être fédérateur, devra permettre aux jeunes filles d’avoir une meilleure approche de leur place dans leurs familles, à l’école et surtout dans la société de demain.

Mobilisation des femmes de l’administration pour la course la Tahitienne

En outre, toujours à l’occasion de la Journée internationale des femmes, la Délégation à la Famille et à la Condition Féminine, en partenariat avec le groupe de travail "Administration active" prévoit une forte mobilisation des agents féminins de l’administration à la course la Tahitienne, le samedi 11 mars, à la mairie de Pirae.

Organisée chaque année à la même période, la course, dont les fonds reversés lors des inscriptions sont destinés à la lutte contre le cancer des femmes et leur mieux vivre, fédère autour d’un mouvement solidaire non seulement les femmes, mais aussi les hommes et les enfants. A travers ce projet d’administration active, c’est un groupe de travail soudé qui sera mobilisé pour soutenir les femmes atteinte de cancer en Polynésie française. L’objectif fixé est de 500 participantes de l’administration minimum.

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Marine Le Pen "est la seule qui a un programme pour la Polynésie"

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Marine Le Pen
PAPEETE, le 07/03/2017 - La représentante Tahoeraa, Gilda Vaiho-Faatoa a porté son parrainage en faveur de Marine Le Pen. Pour l'heure, la présidente du Front National n'est pas loin des 500 parrainages nécessaire pour entrer dans la course des Présidentielles. L'élue orange assure tout de même soutenir Marine Le Pen, et non le Front National. Même si elle n'écarte pas l'idée de voter pour le candidat des Républicains, si celui-ci n'est pas François Fillon.

Pourquoi avez-vous donné votre parrainage à Marine Le Pen ?
"Parmi tous les candidats de droite que nous avons, c'est la seule qui a un programme pour la Polynésie française. Notamment, sur le retour des conventions entre l'État et la Polynésie française. Elle revient sur la DGDE, qu'elle fixe à 18 milliards. Elle pense aussi à la prise en charge des victimes des essais nucléaires. Elle trouve scandaleux que l'État ne reconnaisse pas, et ne fasse pas d'efforts concernant la prise en charge des victimes. Elle soutient le programme de reconstruction et de réhabilitation des établissements scolaires."

Est-ce un choix personnel ?
"Je n'engage pas le parti pour lequel je suis dévouée. Là, c'est l'élue qui parraine une autre élue. C'est la deuxième fois que Marine Le Pen se présente, mais c'est la première fois que les enjeux sont importants pour la Polynésie française. Je trouve que nous avons un rôle à jouer, puisqu'elle nous interpelle et c'est l'une des seuls parmi les candidats de droite qui nous a tendu la main. Il y a des affaires qui sont en cours de traitement par la justice la concernant, mais on va laisser la justice faire son travail."

D'autres élus du Tahoeraa Huiraatira ont parrainé également Marine Le Pen. Qu'en pense votre président ?
"Avant que je décide de donner mon parrainage à Marine Le Pen, j'en avais discuté avec mon président de parti. Il m'a expliquée que j'étais libre et qu'il comprenait mon choix, mais qu'il ne pouvait pas engager le Tahoeraa avec moi. Et je suis contente d'apprendre que d'autres tāvana ont apporté leur parrainage à Marine Le Pen. Je trouve que c'est une décision courageuse, malgré les critiques. Il faut peut-être rappeler que Marine Le Pen a sorti son père du parti, le fondateur même du Front National. Donc, c'est une femme qui a des idées bien arrêtées et qui ne se laisse pas influencer par ses relations familiales."

Que pensez-vous de la candidature de François Fillon ?
"Il nous a fait beaucoup de torts lors des dernières Primaires et jusqu'à aujourd'hui. Il nous a complètement dénigrés. À aucun moment il nous a remerciés pour les voix que nous lui avions apportées au second tour des Primaires. Donc, s'il est capable de négliger des gens qui ont voté pour lui aux Primaires, qu'est-ce que ça sera quand il sera président ?"

Pour le moment, le Tahoeraa Huiraatira n'a pris aucune décision. Mais on entend le nom de François Baroin. S'il cela s'avère correct, est-ce que votre parti pourrait le soutenir ?
"Il faut que ce soit un autre candidat que François Fillon. À ce moment-là, je pense que nous resterons Républicains."

Et vous pensez que François Baroin ira dans le même sens que Marine Le Pen ?

"François Baroin a une belle histoire avec la Polynésie française, et surtout avec le Tahoeraa Huiraatira. Il faut rappeler que c'est un "Chiraquien". Et, il ne faut pas oublier que lorsque nous nous sommes engagés avec Nicolas Sarkozy, aux Primaires, François Barouin faisait partie de l'équipe de cohésion entre le Tahoeraa et Sarkozy. Donc, je trouve qu'il ferait un meilleur candidat que Fillon."

Et si la droite confirme la candidature de François Fillon, votre vote ira pour Marine Le Pen ?
"Ah oui, le voterai pour Marine Le Pen. Je préfère mille fois donner ma voix à quelqu'un qui pensera aux Polynésiens et qui a un programme pour tous les Polynésiens, que d'apporter ma voix à une personne qui dénigre complètement les Polynésiens."


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"Te Toto", le film réalisé par LPG Prod's, retenu en compétition en Nouvelle-Zélande

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PAPEETE, le 7 mars 2017 - Sélectionné par le dernier Festival international du film documentaire océanien, le court-métrage "Te Toto", réalisé par l'atelier LPG Prod's, a été également retenu en compétition pour le Native Slam et le Māoriland Film Festival, qui ont lieu en Nouvelle-Zélande, à partir du 12 mars. Une belle récompense pour les élèves du lycée Paul Gauguin qui sensibilisent les jeunes au don du sang grâce à l'histoire de deux frères polynésiens qui s'entre-déchirent...


D'abord diffusé en prime time sur Tahiti Nui Télévision et sur Polynésie 1ère lors de la Journée mondiale du don du sang, puis retenu cette année pour la 8e Nuit du court-métrage océanien dans le cadre du Festival international du film documentaire océanien (Fifo), "Te Toto" est dorénavant en compétition en Nouvelle-Zélande. Visible sur YouTube, le film, réalisé par l'atelier LPG Prod's, participera en effet au Native Slam, du 12 au 14 mars prochains, ainsi qu'à la 4e édition du Māoriland Film Festival, du 15 au 19 mars, deux événements concomitants qui se tiennent à Ōtaki, une ville située sur l'île du Nord. Ces rendez-vous audiovisuels annuels célèbrent le cinéma indigène, avec des histoires prenant leurs racines notamment à Aotearoa et dans le Pacifique. Plus spécifique, le Native Slam est la réunion de 17 réalisateurs venant de 17 pays différents, qui formeront cinq équipes réparties aux quatre coins de l'île afin de produire chacune un court-métrage, en l'espace de seulement 72 heures.

Le professeur de l'atelier LPG Prod's, Jérôme Schmitt, part jeudi soir rejoindre "le pays du long nuage blanc". Il explique : "Avec l'accord de la ministre de l'Éducation et du proviseur de l'établissement, avec récupération de mes heures, et grâce au sponsoring d'Air Tahiti Nui, je vais participer à ces événements pour défendre la culture polynésienne, faire rayonner le lycée Paul Gauguin dans le Pacifique et créer du réseau pour les futurs films de LPG Prod's." L'enseignant précise par ailleurs : "J'aimerais ensuite organiser un échange culturel - et probablement un voyage - entre les élèves des mondes maori et ma'ohi à travers la production audiovisuelle." Conscient de cette opportunité, il confie en outre : "Je vais surtout apprendre, en partageant cette expérience unique avec deux réalisateurs professionnels, Erin Lau de Hawaii et Ryan Alexander Lloyd de Nouvelle-Zélande, qui nous accueillent à Blenheim, notre lieu de tournage (au nord de l'île du Sud)."

Des sujets de société actuels
"Te Toto" ("le lien du sang") relate l'histoire deux frères, dont l'un est fa'a'amu ("adopté"), qui se déchirent sur un atoll des Tuamotu, alors que les parents sont à Papeete. Ta'aroa dénigre Manuarii et lui reproche de vouloir lui voler sa terre et de ne pas être de "son" sang. À la suite d'un accident tragique dans un parc à poissons, la fratrie va devoir se rapprocher. L'aide d'un ancien médecin, navigateur arrivé la veille, suffira-t-elle à sauver le jeune homme exsangue ? Une vingtaine d'élèves du lycée Paul Gauguin et huit adultes, dont l'équipe de Blackstone Productions pour le cadrage et le son, ainsi que Bernhard Walzl, du vice-rectorat, directeur de la photographie, ont participé à cette riche aventure. Le tournage s'est déroulé en plusieurs phases : une semaine sur un motu à Moorea, une demi-journée au Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), mais aussi deux jours à Tikehau, avec un petit groupe.

Après avoir évoqué notamment les dangers liés au paka avec "AzimuT" (1er prix au Festival de Grasse) et ceux d'Internet avec "Social Wild Web", parmi de nombreuses autres productions traitant de sujets de société forts et récompensées par des prix locaux et nationaux, LPG Prod's poursuit sa lancée depuis 2010 avec ce nouvel opus poignant et bien ficelé. L'atelier du lycée Paul Gauguin travaille actuellement sur plusieurs projets : un documentaire consacré à l'obésité et un court-métrage sur la violence scolaire. En attendant de les découvrir, n'oubliez pas que vous pouvez devenir, vous aussi, un héros et sauver des vies. La prochaine Journée mondiale du don du sang se tiendra le 14 juin, n'hésitez pas à faire un acte citoyen.


Les prix de LPG Prod’s

Pour la seule année 2014, LPG Prod’s a reçu quatre récompenses pour ses différentes productions : "Mario écolo", 1er prix au concours national "Je suis éco sportif" et 2e prix au Festival Tapaora ; "AzimuT", 1er prix au Festival de Grasse ; "Whale Watcher", Clap de bronze au concours "Je filme le métier qui me plaît".
En 2015, "Global impact" a obtenu le 3e prix au concours "Je suis éco sportif" et "Social Wild Web" a reçu le 2e prix au concours Tapaora. Le Vini Film Festival on TNTV a attribué le Prix Fa'aitoito pour "The Movie" et le Prix du Public et des internautes pour "À l'avenir". Par ailleurs, "Social Wild Web" a remporté le Prix de la meilleure actrice et le 2e Prix pour la fiction au T-Tahiti Film Festival 2016. La même année, le Festival Tapaora a récompensé "Rima Tu'u" du Prix du meilleur documentaire, puis "Social Wild Web" a gagné le 2e Prix du meilleur court métrage.

Vous aussi, devenez un héros !

Chaque année, la Polynésie française a besoin de :
- 500 poches de plaquettes (péremption de 5 jours)
- 6 000 poches de concentré de globules rouges (péremption de 42 jours)
- 1 500 poches de plasma (péremption d'un an)

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Présidentielle : les élus expliquent leurs parrainages

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Présidentielle : les élus expliquent leurs parrainages
PAPEETE, le 7 mars 2017. Vingt-deux parrainages polynésiens ont déjà été validés par le Conseil constitutionnel: cinq élus soutiennent François Fillon, sept soutiennent Marine Le Pen et neuf ont adressé leur parrainage pour Oscar Temaru. Les cinq élus orange qui soutiennent la candidate du Front national expliquent leur soutien par un "choix personnel" et non par une consigne de parti.

Les candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 17 mars pour réunir 500 parrainages d’élus. Nouveauté cette année, les soutiens sont désormais rendus publics. Depuis le 1er mars, le Conseil constitutionnel publie au fur et à mesure la liste des soutiens validés. Une nouvelle liste a été publiée ce mardi.

Cette nouvelle publication a permis de découvrir les premiers parrainages polynésiens. Au total, 22 élus polynésiens ont adressé leurs parrainages : cinq soutiennent François Fillon, sept soutiennent Marine Le Pen et neuf ont adressé leur parrainage pour Oscar Temaru. A noter que Tearii Alpha, maire de Teva i Uta, a adressé un parrainage à Alain Juppé, qui affichait ce mardi 242 parrainages à son compteur alors qu'il a confirmé lundi qu'il ne se présenterait. Le ministre du développement des ressources primaires reste donc fidèle à l'homme dont il était le représentant officiel lors de la campagne pour la primaire de la droite.

Un "choix personnel" au Tahoeraa
En fin de semaine dernière, la représentante Tahoeraa Huiraatira Sandra Levy Agami avait expliqué sur les réseaux sociaux pourquoi elle parrainait Marine Le Pen. Comme elle quatre autres élus orange ont apporté leur soutien à la présidente du Front national. Les élus que nous avons pu contacter ce mardi mettent tous en avant un "choix personnel" et réfutent une consigne de parti. "J'ai donné mon parrainage à Marine Le Pen parce qu'elle en avait fait la demande auprès des maires, afin qu'elle puisse avoir les 500 voix requises", explique Gérard Parker, maire délégué Tahoera'a de Teahupo'o. " Mais ce choix ne définit en aucun cas mon vote pour ces présidentielles. Normalement, avec le Tahoeraa nous sommes de droite, mais rien n'a été encore décidé. Nous ne nous sommes pas encore réunis pour décider pour qui nous voterons lors de ces élections."

Officiellement il n’y a donc pas d’accord entre le Tahoeraa et le Front National que ce soit pour les parrainages ou pour la consigne de vote à la présidentielle. Concernant l'élection des 23 avril et 7 mai, tout semble encore possible du côté du parti du tumu fe'i assure la représentante Gilda Vaiho Faatoa, qui n'exclut pas un vote pour François Baroin si celui-ci venait à se présenter. L'ancien ministre de l'Outre-mer de 2005 à 2007 sous la présidence de Jacques Chirac est en effet appelé à la rescousse par des élus sarkozystes depuis plusieurs semaines. Mais pour le moment, le sénateur-maire de Troyes n'est candidat à rien.

Deux autres élus ont également apporté leur soutien à Marine Le Pen. Il s'agit des élus Tapura : Igino Teagai, maire de Tatakoto, et Raymond Tekurio, tavana de Hikueru. Contacté Igino Teagai assure : "Dans son programme, Marine Le Pen indique qu'elle va aider les personnes qui ont subi le nucléaire de Moruroa et qu'elle va réaliser des projets pour la Polynésie et les Tuamotu. Aux Tuamotu, les cancers, liés au nucléaire, c'est un problème. C'est la seule qui nous apporte du bien pour la Polynésie."

Parmi les cinq soutiens à François Fillon, quatre viennent de Bora Bora. Maire et maires délégués ont apporté leur soutien à l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. La maire de Manihi Mireille Haoatai est la cinquième voix pour le candidat des Républicains. Pour le moment, le Tapura Huiraatira annonce qu'il soutient toujours François Fillon dans la course à la présidentielle, tant qu'il est le candidat de la droite.

16 parrainages pour Oscar Temaru
Oscar Temaru, candidat à la présidentielle, affiche ce mardi 16 parrainages : sept viennent d'élus corses et neuf de Polynésie. Parmi les parrainages polynésiens : on retrouve bien sûr les noms de ses collègues UPLD à l'APF comme Eliane Tevahitua , Valentina Cross, Richard Tuheiava, Jacqui Drollet et Tony Géros. On trouve aussi Mareta Mapu, maire de Fangatau, et Tevahineheipua Brander, maire de Tureia. Les deux parrainages plus surprenants sont ceux d'Alain Sangue, maire délégué de Papeari, et de Félix Faatau, représentant Tapura à l'assemblée et frère du ministre de l'Equipement Luc Faatau. Sans détours, l'élu de Papeari, aujourd'hui Tapura, explique les raisons de son parrainage pour Oscar Temaru : "D'abord, c'est un personnage politique de la Polynésie. Il y a eu une consigne du Tapura qui a été donnée, mais bien après mon dépôt", rappelle-t-il. "Ce parrainage est un choix personnel et c'est une dette que j'avais envers Oscar. Aujourd'hui, ma dette est soldée. J'avais une dette car il m'a permis de participer aux élections territoriales en 2013 avec le Tavini. Vu ce qui se passe au niveau national, je ne sais pas quelle sera la décision du Tapura sur leur soutien envers Monsieur Fillon. Mon choix est purement personnel, Oscar Temaru est un Polynésien. Et si ça avait été Edouard Fritch ou Gaston Flosse ou n'importe qui, je pense que je les aurais soutenus également parce que ce sont des Polynésiens."
Pour Félix Faatau, ce parrainage c'est une histoire de "famille" et c'est juste pour le parrainage. "J'ai décidé de donner mon parrainage à Oscar Temaru, tout d'abord parce qu'il fait partie de ma famille, et il me l'a demandé. Mais il sait que je ne voterai jamais pour lui, puisque je suis du Tapura Huiraatira. Nous voterons pour le candidat de droite."

En dehors de la Polynésie, tous les parrainages pour le maire de Faa'a proviennent de Corse. Pour ses parrains corses, "Oscar Temaru est le seul candidat à l’élection présidentielle capable de porter notre message, de défendre nos valeurs communes et de permettre l’émancipation des peuples et des nations sans état", nous explique Jean-Marc Rodriguez, maire de Poggio di Venaco. "Seule l’indépendance peut permettre à nos nations respectives de renaître loin du centralisme et du jacobinisme français et de retrouver leurs essors culturel et économique."


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Tripots clandestins : Une famille entière à la barre du tribunal

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Tripots clandestins : Une famille entière à la barre du tribunal
PAPEETE, le 7 mars 2017 - Huit prévenus dont trois femmes étaient jugés ce mardi pour avoir, entre 2007 et 2012, tenu plusieurs maisons de jeux et de hasard entre Papeete et Punaauia et au sein desquelles le public était librement admis. De la prison avec sursis et de lourdes peines d'amende ont été requises.


C'est une affaire de famille, une affaire de jeux et d'argent qui a débuté en décembre 2010 à la faveur d'une perquisition effectuée dans une maison de Papeete et s'est achevée en août 2012 par une seconde perquisition, menée cette fois-ci dans une fare du PK 11 à Punaauia. A ces deux occasions, les services de police avaient mis à jour un réseau bien organisé dans lequel chacun, de croupier à banquier, jouait un rôle bien défini. Il y a tout d'abord Mme A. Cette retraitée de l’Education nationale dont les revenus légaux mensuels s’élevaient pourtant à plus de 720 000 Francs et qui semble aujourd’hui être la principale organisatrice de ces cercles de jeux qui ont, sur toutes ces années, brassé des millions de francs.

Si Mme A. s'est défendue aujourd'hui à la barre en invoquant "une sévère addiction aux jeux", il apparaît surtout qu'elle s'est considérablement enrichie via ces tripots clandestins. La première perquisition avait permis de découvrir qu'elle était détentrice de sept comptes bancaires pour un solde total avoisinant les 19 millions de francs. Avec des traces de nombreux dépôts importants d'espèces. Son ex-concubin, Charles T., est lui aussi considéré comme l'un des principaux animateurs de ces cercles de jeux clandestins. Les deux fils de Mme A., tous deux déjà connus des services de police et de justice, et sa belle-fille, soupçonnée d'être la banquière de cette organisation, complètent la photo de famille.

Pas que des rencontres entre passionnés de poker

Les trois autres prévenus du dossier, dont deux étaient d'anciens employés de casino, comparaissaient pour avoir, en échange de modiques rétributions quotidiennes comprises entre 3000 et 8000 francs, exercé les fonctions de croupier, serveur ou vigile.

Précisant qu'il ne croyait pas vraiment à la "version édulcorée" selon laquelle toute cette affaire relevait seulement de rencontres amicales entre passionnés de poker, le procureur a requis 3 ans de prison avec sursis contre Mme A. et son ex-compagnon Charles T., ainsi que des amendes de 15 et 10 millions de francs. Une peine de 6 mois de prison avec sursis a été demandée à l'encontre de Kevin B., l'un des fils de Mme A. S'agissant des autres protagonistes, le ministère public a requis des peines d'amende dont la plus lourde se monte à 2 millions de francs. La décision sera rendue le 7 mai.

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Crash d'Air Moorea : Le juge Fragnoli a clôturé son instruction

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Crash d'Air Moorea : Le juge Fragnoli a clôturé son instruction
PAPEETE, le 7 mars 2017 - Près de dix ans après le drame, la dernière étape procédurale a été franchie ouvrant la voie au procès au pénal dans l'affaire de cette catastrophe aérienne qui avait fait vingt morts, le 9 août 2007, au décollage de l'aéroport de Temae.


Le juge d'instruction Thierry Fragnoli a officiellement signé la clôture de l'instruction dans le douloureux dossier du crash d'Air Moorea. Selon nos informations, le magistrat en charge du règlement de l'affaire a signé lundi une ordonnance de non-lieu partiel et de renvoi des protagonistes du dossier devant le tribunal correctionnel, dossier en cours de transmission au parquet et aux avocats des mis en examen et des parties civiles.
Cette nouvelle étape qui rend désormais certaine l'organisation prochaine d'un procès au pénal intervient un peu plus d'un an après la communication au juge, par le parquet de Papeete, de son réquisitoire définitif.

Dans ce document d'une centaine de pages, le procureur de la République José Thorel demandait le renvoi devant le tribunal correctionnel des neuf personnes physiques et morales mises en examen pour homicide involontaire.

Des réquisitions que Thierry Fragnoli n'aurait pas suivies aveuglément. Selon nos informations, figurent en effet dans l'ordonnance rendue par le juge des observations allant dans le sens d'un non-lieu partiel pour trois des mis en cause, et six demandes de renvoi devant le tribunal correctionnel pour les autres. Les conclusions du magistrat aux fins de non-lieu partiel ne concerneraient pas les dirigeants de la compagnie aérienne.

L'usure d'un câble

En octobre 2015, José Thorel avait requis le renvoi devant le tribunal correctionnel, pour homicide involontaire, de sept responsables d’Air Moorea à l'époque, du service d’Etat de l’Aviation civile en Polynésie, et du Groupement pour la sécurité de l’aviation civile : Freddy Chanseau, Jacques Gobin, Guy Yeung, Jean-Pierre Tinomano, Stéphane Loisel, Didier Quemeneur et Andriamanonjisoa Ratzimbasafy. Le renvoi devant le tribunal correctionnel, en tant que personnes morales, de la société Air Moorea et du Groupement pour la sécurité de l’aviation civile avait aussi été requis. Tous sont présumés innocents.

Cette catastrophe aérienne avait coûté la vie au pilote de l’appareil et à ses dix-neuf passagers, le 9 août 2007, en raison d’une défaillance technique d'un câble de gouverne imputable à un défaut de maintenance de l’avion, selon les experts aéronautiques du très sérieux bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). L'accident s'était produit en phase ascensionnelle au décollage de l'aéroport de Temae. La question de l'entretien, de l'usure et de la rupture de ce câble à cabrer est l'élément central de ce dossier, contesté par la défense.

Le réquisitoire définitif du parquet avait fait état de "défauts de rigueur dans la mise en œuvre des procédures de maintenance" des avions d’Air Moorea et d'"une grande désinvolture au regard du respect des règles de sécurité élémentaires", selon les témoignages recueillis au cours de la procédure et retenus par le ministère public.

Rappelons que le juge d'instruction ne se prononce pas sur la culpabilité mais sur le caractère suffisant des charges pesant sur les personnes mises en examen. Son dossier et ses conclusions doivent maintenant être communiqués au parquet et les parties et leurs avocats avisés. Il y a près de 140 parties civiles dans ce dossier.

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Vaireva Taumihau, une concierge aux clefs d'or

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Vaireva Taumihau, une concierge aux clefs d'or
PAPEETE, le 07 mars 2017 - A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous mettons à l'honneur aujourd'hui Vaireva Taumihau. A 23 ans, elle est la première concierge polynésienne à recevoir la distinction des clefs d'or. Beaucoup de professionnels rêvent de décrocher cette récompense.

Dans le hall de l'Intercontinental de Faa'a, une jolie Polynésienne brune, tirée à quatre épingles, deux fleurs de tipanie piquées à l'oreille gauche accueille les touristes, un grand sourire aux lèvres. Habillée tout en noir, perchée sur des talons, Vaireva Taumihau est concierge. Du haut de ses 23 ans, elle vient de se voir décerner la plus haute distinction existant dans sa profession : les clefs d'or.

Après son baccalauréat électrotechnique, Vaireva Taumihau a comme projet d'aller étudier à Hawaii, mais une formation en middle management la convainc de rester à Tahiti. Cet apprentissage dédié au secteur touristique se déroule en alternance sur deux ans. "Nous étions plus de 150 personnes candidats pour cette formation mais seulement 12 ont été retenus. J'ai été prise et c'est là que tout a commencé." Vaireva se lance dans l'aventure de l'alternance à l'InterContinental en tant que concierge. "J'ai beaucoup appris pendant cette formation. Puis mon chef concierge Teiva Milz, le premier clefs d'or de Polynésie, m'a formée et m'a transmis tout ce qu'il connaissait."

"Un challenge personnel"
À l'issue de ces deux ans de formation, Vaireva obtient un contrat en tant que concierge. Elle a trouvé sa vocation. "Je suis de nature timide. Faire ce métier était donc un challenge personnel que je souhaitais relever. C'est aussi un métier où il n'y a pas vraiment de routine. Les journées ne se ressemblent pas, le contact avec la clientèle est important et le fait de devoir parler anglais me plait bien aussi", explique la jolie brune.

Vaireva est impatiente de pouvoir arborer les clefs croisées sur son col noir. En effet, Vaireva est la première femme polynésienne à obtenir les clefs d'or, la plus haute distinction de la conciergerie. Ces clefs d'or sont une reconnaissance internationale difficile à décrocher. C'est une référence au sein de la conciergerie, c'est ce qui attire les grands hôtels et les touristes. Pour pouvoir dérocher les clefs d'or, il faut trouver trois concierges clefs d'or qui acceptent de parrainer le candidat, mais aussi présenter un dossier de connaissances et surtout avoir des recommandations clients. "Le métier de concierge c'est un peu le cœur de l'hôtel. Les clients se réfèrent toujours au concierge avant leur arrivée. Nous nous occupons de tous types de clients et bien évidemment des VIP. Notre travail est de connaître, reconnaître les clients réguliers. Le concierge est aussi un confident, c'est la première personne sur qui le client va compter", raconte la jeune femme passionnée.

C'est l'exemple de Teiva Milz, premier polynésien à obtenir les clefs d'or qui l'a poussée à tenter à son tour cette distinction d'excellence. "A chaque fois que je vois mon chef concierge revenir des réunions internationales clefs d'or, il arrive avec une nouvelle énergie et des idées. Les clefs d'or c'est comme une famille, c'est ce qui m'a attirée."

Vendredi soir, Vaireva recevra les "clés d'or". Elle sera aux côtés de Sophie Jourdan, de l'Intercontinental Bora Bora, qui a aussi reçu la précieuse distinction.

Pour ses clefs d'or, Vaireva a réussi à décrocher deux parrainages en Polynésie celui de Teiva Milz, le chef concierge de l'interContinental de Tahiti et Yumi Refalo, la chef concierge de l'InterContinental Moorea, ainsi que celui de son parrain suppléant, Philippe Lesigne, chef concierge à L'InterContinental Paris-Le Grand.

Mais ce n'est pas parce qu'elle a atteint son objectif que Vaireva va se reposer sur ses lauriers. Au contraire. "Nous avons encore deux ans d'approbation. Nous avons à faire nos preuves pour montrer que nous méritons cette distinction. Ce n'est que le début de ma carrière, ensuite je dois mériter ces clefs tous les jours, c'est un investissement professionnel et personnel."


Cinq clefs d'Or en Polynésie
Aujourd'hui, il existe un peu plus de 3 700 clefs d'or dans le monde dont cinq en Polynésie. Quatre travaillent pour le groupe InterContinental, le cinquième pour l'hôtel Saint Regis à Bora Bora. Seuls deux Polynésiens sont clefs d'or : Teiva Milz et Vaireva Taumihau.

"Je compte rester à l'InterContinental parce que je suis ici aujourd'hui grâce à eux. Ce sont eux qui m'ont donné cette opportunité. Mon but est de faire grandir cette famille de clefs d'or au sein de nos hôtels et de la Polynésie" explique la jeune femme.

"J'ai dû mal à réaliser que je suis la première femme polynésienne clefs d'or. C'est énorme. Je n'arrive pas encore à faire retomber la pression, peut-être qu'après la cérémonie officielle ça passera ? Être la première femme polynésienne clefs d'or c'est une grande chose" lâche-t-elle les yeux pétillants d'émotion. Mais pour elle, le plus important ce sont ses clients et faire connaître sa profession. Elle veut aussi se poser en exemple pour la jeunesse d'aujourd'hui, "Je veux montrer qu'on peut réussir en tant que Polynésien. J'aime l'idée de montrer qu'on peut obtenir de grandes distinctions d'excellence métropolitaines et internationales même quand on vient d'une petite île au milieu du Pacifique."



Un an de préparation
Vaireva Taumihau, une concierge aux clefs d'or
Pour décrocher les clés d'or, Vaireva s'est préparée pendant un an, juste après avoir eu son premier enfant. "C'était assez stressant. Il m'a quand même fallu une année de préparation. J'ai pu réviser pendant mon congé maternité. Quand j'ai repris le service, j'ai eu le soutien de mon premier parrain, qui m'a aidée et m'a donné des conseils pour monter mon dossier. Mon deuxième parrain m'a été d'une grande aide. Avoir une présence et un modèle féminin m'a fait beaucoup de bien, parce qu'ici je suis la seule femme", explique la jeune clefs d'or.

La concierge a été soutenue par ses proches. "Mon conjoint m'a poussée jusqu'au bout, parfois ça a été difficile. Je faisais ça pour mon fils aussi, ça m'a aidé à tenir. C'est une fierté d'avoir ces clefs, je suis allée jusqu'au bout pour eux. En plus, ça va me permettre de découvrir le monde avec les réunions internationales. Ces clefs m'ont aussi donné de nouvelles perspectives professionnelles" dit-elle en souriant.


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Miriama Bonno aux commandes du Musée de Tahiti et des îles

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Miriama Bonno aux commandes du Musée de Tahiti et des îles
PAPEETE, le 7 mars 2017 - Conseillère technique au ministère de la Culture et présidente du Fifo, Miriama Bonno devrait remplacer prochainement Manouche Lehartel à la direction du Musée de Tahiti et des îles. "Un honneur et un gros défi", a confié la jeune femme, très impliquée dans le monde culturel local depuis de nombreuses années.

Miriama Bono s'apprête à prendre les commandes du Musée de Tahiti et des îles-Te Fare Manaha, une information révélée par nos confrères de Radio 1. Les élus de la Commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) ont rendu ce jour un avis unanime en faveur de cette nomination. Une décision qui devrait être validée par le conseil des ministres dans les prochains jours. Jointe par téléphone, l'actuelle conseillère technique auprès du ministre de la Culture explique "ne pas avoir posé de candidature mais répondu favorablement à une proposition de son ministre, Heremoana Maamaatuaiahutapu."

Sa formation d'architecte et ses nombreuses attaches culturelles donnent en effet à la jeune femme le profil adéquat pour suivre notamment les grands chantiers prévus au Musée de Tahiti et des îles. Elle confie : "Si ma nomination est entérinée, outre la supervision des travaux de rénovation de l'établissement, je serai en charge de la communication des événements importants". Elle devrait mener également l'ambitieux "projet de centre culturel en Polynésie", qui doit démarrer en 2018 et voir le jour en 2020.

Un parcours au service de la culture
Miriama Bono quittera "à la fin du mois" le poste qu'elle a occupé au ministère pendant presque trois ans et devrait être la nouvelle directrice de Te Fare Manaha "d'ici le début du mois d'avril". Elle succédera à Manouche Lehartel, qui avait été la première à occuper ces fonctions et qui avait accepté d'en assurer l'intérim en début d'année, après le départ de Théano Jaillet, qui a intégré pour sa part une formation à l’Institut national du patrimoine à Paris. Artiste peintre, la Polynésienne est très impliquée dans la culture au fenua.

Après avoir été la déléguée générale du Festival international du film documentaire océanien (Fifo) pendant quatre ans, elle en a pris la présidence l'année dernière, après Walles Kotra. Cette nomination est pour elle "un honneur et un gros défi". Elle ajoute : "J'aime mettre en valeur notre patrimoine à tous, j'ai un grand respect pour notre culture. J'ai déjà noué des relations avec l'équipe du Musée de Tahiti et des îles, que je connais et que j'apprécie." Nous lui souhaitons une pleine réussite dans ses projets.

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Pour les parrains corses, Temaru est "Le seul candidat de la décolonisation"

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Pour les parrains corses, Temaru est
PAPEETE, le 7 mars 2017. Oscar Temaru, candidat à la présidentielle, affiche ce mardi 16 parrainages validés par le Conseil constitutionnel : sept viennent d'élus corses et neuf de Polynésie. Pour les élus corses, Oscar Temaru est le seul candidat à l’élection présidentielle capable de porter notre message", explique Jean-Marc Rodriguez, maire de Poggio di Venaco.

En dehors de la Polynésie, tous les parrainages pour le maire de Faa'a proviennent de Corse.
On compte ainsi Jean-Marc Rodriguez, maire de Poggio-di-Venaco (Haute-Corse) et militant de Corsica Libera, Jean-Toussaint Poli, maire d'Ambiegna (Corse du Sud), Paul Leonetti, membre de l'assemblée de Corse, François Benedetti, maire de Lugo-di-Nazza (Haute-Corse) et militant de Corsica Libera, Christian Angelini, maire d'Arro (Corse du Sud) et Simon Venturini, maire d'Alzi (Haute-Corse).

Pour les parrains corses, Oscar Temaru partage un combat identique. "Issus de la lutte de libération nationale, Jean Guy Talamoni, actuel président de l’Assemblée de Corse et moi-même menons, à l’instar d'Oscar Temaru, un combat démocratique contre un Etat colonisateur et jacobin", souligne Jean-Marc Rodriguez, maire en Haute-Corse et aussi militant de Corsica Libera. "Un Etat français sourd à toutes revendications, y compris celles émanant d’un processus démocratique, votées à la quasi-unanimité par une représentation politique élue par le peuple corse. (...) Vous êtes logés à la même enseigne ! Car si la Polynésie française dispose du statut d'autonomie, elle reste fortement soumise aux décisions de l'Etat central. La Polynésie ne dispose toujours pas de compétences propres dans de nombreux domaines tels que le droit civil et pénal, la justice, la défense et l'éducation."

Pour Jean-Marc Rodriguez, "Seule l’indépendance peut permettre à nos nations respectives de renaître loin du centralisme et du jacobinisme français et de retrouver leurs essors culturel et économique". "Oscar Temaru est le seul candidat à l’élection présidentielle capable de porter notre message, de défendre nos valeurs communes et de permettre l’émancipation des peuples et des nations sans état. Le seul candidat de la décolonisation", conclut-il.

Jean-Toussaint Poli, militant de Corsica libera, syndicaliste et secrétaire national du syndicat des travailleurs Corse et maire de Ambiegna en Corse du Sud, met en avant les points communs qu'il a avec le leader indépendantiste : "nous avons une histoire politique commune et nous sommes fiers de nos culture et de nos identité". "Il peut être le porte-parole de tous les territoires et régions francais, des populations insoumises au jacobinisme, des peuples sans Etat qui aspirent à plus d’autonomie ou à plus d’indépendance."

Parmi les parrainages polynésiens : on retrouve bien sûr les noms de ses collègues UPLD à l'APF comme Eliane Tevahitua , Valentina Cross, Richard Tuheiava, Jacqui Drollet et Tony Géros. On trouve aussi Mareta Mapu, maire de Fangatau, et Tevahineheipua Brander, maire de Tureia.

Les deux parrainages plus surprenants sont ceux d'Alain Sangue, maire délégué de Papeari, et de Félix Faatau, représentant Tapura à l'assemblée et frère du ministre de l'Equipement Luc Faatau. Sans détours, l'élu de Papeari, aujourd'hui Tapura, explique les raisons de son parrainage pour Oscar Temaru : "D'abord, c'est un personnage politique de la Polynésie. Il y a eu une consigne du Tapura qui a été donnée, mais bien après mon dépôt", rappelle-t-il. "Ce parrainage est un choix personnel et c'est une dette que j'avais envers Oscar. Aujourd'hui, ma dette est soldée. J'avais une dette car il m'a permis de participer aux élections territoriales en 2013 avec le Tavini. Vu ce qui se passe au niveau national, je ne sais pas quelle sera la décision du Tapura sur leur soutien envers Monsieur Fillon. Mon choix est purement personnel, Oscar Temaru est un Polynésien. Et si ça avait été Edouard Fritch ou Gaston Flosse ou n'importe qui, je pense que je les aurais soutenus également parce que ce sont des Polynésiens."
Pour Félix Faatau, ce parrainage c'est une histoire de "famille" et c'est juste pour le parrainage. "J'ai décidé de donner mon parrainage à Oscar Temaru, tout d'abord parce qu'il fait partie de ma famille, et il me l'a demandé. Mais il sait que je ne voterai jamais pour lui, puisque je suis du Tapura Huiraatira. Nous voterons pour le candidat de droite."



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Salaires : les inégalités hommes-femmes ont la vie dure

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Salaires : les inégalités hommes-femmes ont la vie dure
PAPEETE, le 7 mars 2017. En Polynésie, les écarts de revenus persistent entre les hommes et les femmes, même s'ils se comblent progressivement. Aujourd'hui, un tane gagne 4.5% de plus qu'une vahine.

Les écarts de revenus entre hommes et femmes sont toujours d'actualité en 2017. Certes, les écarts se comblent, mais lentement. "La rémunération moyenne des femmes est de 317 000 Fcfp (en équivalent temps plein) contre 331 400 Fcfp pour les hommes", note l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF). Malgré tout cet écart se tend à diminuer : il est de 4.5 % en 2015 contre 5.6 en 2010.

Les disparités sont en réalité fortes entre le secteur public et le secteur privé d'une part mais aussi entre les secteurs d'activité. "L’écart entre hommes et femmes diminue dans le privé (+ 10,2 % en 2015) mais s’accroît dans le secteur public au profit des femmes (4,2%)", relève l'ISPF. "Dans le primaire et l’industrie, l’écart de rémunération au profit des hommes est de 13 % et 14 % respectivement alors qu’il est de 18 % dans le commerce et de 5 % dans le transport et l’entreposage."

Revenu mensuel moyen par unité de consommation Source : ISPF

En février, l'Institut de la statistique de la Polynésie française a publié les premiers résultats de son étude sur le budget des ménages. On y apprenait ainsi que lorsque le chef de famille est une femme le revenu moyen du ménage est inférieur de 21% (voir graphique ci-contre). L'écart le plus important est sur la zone urbaine de Tahiti où il atteint 38 %. Si on regarde les chiffres archipel par archipel, il n'y a qu'une seule zone qui se détache : les Tuamotu-Gambier, où le revenu obtenu par les femmes est supérieur à celui des hommes.


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Manfred Drechsler, le chocolatier de Ua pou

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Manfred Drechsler, le chocolatier de Ua pou
UA POU, le 7 mars 2017 - Installé au fond d'une vallée de Ua pou, Manfred Drechsler fabrique des chocolats. Originaire d'Allemagne de l'est, il a quitté sa terre natale en 1987 pour la Polynésie, le mur n'était toujours pas tombé. Il a vécu à Tahiti une petite dizaine d'années avant de gagner les Marquises. Il y a huit ans, il a planté des pieds de cacao. Celui qui a été pilote d'hélicoptère est devenu chocolatier.

Aujourd'hui, c'est Aranui. Tôt ce matin, le bateau a accosté dans la baie de Hakahau à Ua pou. Sur le quai, le manège des fenwick a commencé aussitôt l'embarcation amarrée. L'évènement est attendu sur l'île. Les petits commerces ont besoin de remplir leurs rayons, le centre artisanal se languit, de même que les professionnels du tourisme qui comptent beaucoup sur les passagers pour s'occuper.

À Hakahau, les artisans s'affairent, les premiers visiteurs vont débarquer. Un buffet de fruits est en cours de composition : cocos, mangues, papayes, caramboles… Des carrés colorés sont empilés au-dessus de grandes feuilles de bananiers. Une odeur sucrée se mêle aux notes de trois musiciens. La scène a du cachet.

"Amazing"

Les touristes débarquent. Il est à peine 9 heures. Ils connaissent par cœur le programme prévu sur l'île cathédrale. Mais la réalité est au-delà de ce qu'ils avaient imaginé. "Amazing", répètent-ils, sous le charme. Ils ne savent plus où donner de la tête, leur regard passe du bleu des eaux, aux fruits orangés en passant par les fleurs enluminées des robes et chemises impeccablement repassées.

Repus, ils filent ensuite par paquets vers le pae pae du village. Là, un groupe d'artistes les attend. Ils chantent, dansent, frappent leurs instruments. Haka, danse de l'oiseau, tapa tapa. En coulisse, Manfred Drechsler attend son tour. Lui aussi fait partie du spectacle. C'est le chocolatier de l'île. La surprise que personne n'attend. La cerise sur le gâteau déjà copieux des animations. À l'issue du show, il devient l'aimant de la situation.

Ses tablettes sont enveloppées dans une feuille d'aluminium. Rangées dans une glacière, elles sont toutes adoptées ce jour d'Aranui. Tout va très vite. Il est l'heure d'aller manger. Les touristes doivent gagner les snacks. En dix minutes, tout est terminé. Manfred jette un œil dans sa glacière. Vide. Lui aussi doit partir, vite. Pour l'écouter conter, il faut le retrouver chez lui. Au fond de la vallée d'Hakaetau. À près d'une heure en 4x4 d'Hakahau.

Manfred Drechsler vit sur les terres de sa compagne Thérèse, au pied du piton Pumaka. Il est né en 1953 en Allemagne de l'est. Il a grandi coupé d'une partie du monde, "je ne connais pas toute ma famille. Il y a certains cousins que je n'ai jamais rencontrés". Avant même que le mur ne tombe, il a quitté son bout de ville et ses proches. "J'ai perdu une affaire", se rappelle-t-il. "Un spa."

En arrivant en Polynésie, il ne parlait ni l'anglais, ni le français. "Je ne savais pas non plus piloter les hélicoptères, mais j'ai appris. Je suis un autodidacte, je n'ai pas peur de travailler et j'ai plusieurs cordes à mon arc." Au volant des engins à pales, il a posé des lignes haute tension sur Tahiti. Puis il a été pisciniste à son compte, a travaillé dans le bâtiment…

"On trouve tout sur internet, mais…"


Après une dizaine d'années à Tahiti, il est allé aux Marquises, à Ua pou exactement. "C'était en novembre 1995", indique Thérèse, sa compagne. Un jour, il est tombé sur un pied de cacaoyer. "Ça poussait bien et j'ai vu que personne n'en faisait rien ici". Pendant cinq ans, il a fait des tests. Il a planté des dizaines de pieds de trois espèces différentes. "Les plans donnent deux fois par an. Entre octobre et décembre et entre mai et juillet on peut récolter des fèves." Il s'est mis à étudier la fabrication du chocolat. "On trouve tout sur internet, mais ensuite, il faut le mettre en pratique et, là, ça pose problème. Il faut faire des tests, si on ne fait que copier, ça ne marche pas."

Les cabosses de cacao poussent directement sur le tronc de la plante. Elles contiennent des fèves au sein desquelles se trouvent des amandes qui permettent la fabrication du chocolat. Les fèves sont d'abord mises à fermenter, puis elles sont séchées au soleil. Sous les rayons, elles brunissent. Suivent les étapes de torréfaction, concassage, broyage. Manfred Drechsler a fabriqué son four et ses machines pour réaliser toutes les étapes nécessaires à la fabrication de ce qui est devenu son or noir.

"Je vends ma recette à qui la veut"

Il n'en dit pas plus sur les étapes de fabrication ni sur sa recette. Il montre seulement ses cœurs fourrés et ses rectangles pralinés. Il cache jalousement son laboratoire et sa machine. "Je vends ma recette à qui la veut", annonce-t-il. En attendant, il écoule sa production sur place. Dépourvus de conservateurs, composés à partir de matière première 100% naturelle, ses chocolats ne peuvent pas voyager. Ils régalent les habitants de l'île et des visiteurs de Ua pou. Le bouche-à-oreille a passé les frontières. Certains s'arrêtent spécifiquement pour rencontrer Mandfred Drechsler.



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Sinistrés de Paea : Jean-Christophe Bouissou met en cause la commune

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Sinistrés de Paea : Jean-Christophe Bouissou met en cause la commune
PAPEETE, le 07 mars 2017 -Jean Christophe Bouissou, le ministre du Logement s’est rendu mardi après midi à Paea auprès de la famille sinistrée dans le quartier Cadousteau afin de trouver au plus vite une solution.

L’histoire de Mareva Moerai et d’Amo Tutururei a révélé un dysfonctionnement majeur dans le système d’aide aux sinistrés. La situation de cette famille que nous avions relayée dans notre journal de mardi a interpellé le ministre du Logement. Ainsi Jean-Christophe Bouissou et ses conseillers se sont rendus dans le quartier Cadousteau, auprès d’une famille sinistrée de Paea laissée pour compte par le Pays et la commune dont les médias avaient relayé l’histoire.

Le ministre du logement Jean Christophe Bouissou accompagné du service de l’OPH a découvert qu’environ 55 dossiers de personnes sinistrées de la commune de Paea n’étaient pas remontés jusqu’à leurs services. Ainsi le représentant de l’OPH sur place a indiqué « Nous venons de réalisés que seuls trois dossiers sur 58 ont été identifiés par nos services. C’est totalement incroyable. Il faudra faire vite parce qu’on est sur la fin des commissions d’aide aux sinistrés. On ne peut pas laisser les familles comme ça surtout quand on voit les observations qui sont portées sur le listing de la commune. L’OPH a téléphoné à toutes les communes qui ont été sinistrées suite aux intempéries et nous n’avons pas eu le même retour sur Paea que nous avons eu sur d’autres communes. »

Le ministre du Logement Jean-Christophe Bouissou s’est dit passablement agacé de la situation, lors de la visite, il n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à l’ordre l’adjointe au maire, « je ne comprends pas que nous apprenions ce genre de cas par la presse, c’est parfaitement anormal que ce genre de situation n’ai pas été recensée. Dans ce genre de situation, il ne faut pas attendre. »

Sinistrés de Paea : Jean-Christophe Bouissou met en cause la commune
Ainsi le ministre a ouvertement reproché à la commune de ne pas avoir fait remonter les dossiers aux services du Pays concernés, « de toutes les communes que nous avons traité, la seule dans cette situation et avec des cas aussi importants est la commune de Paea, ce n’est pas normal » s’est insurgé le ministre.
De son côté la deuxième adjointe au maire de Paea, Rita Huuti, s’insurge contre ces accusations, « nous avons fait ce que nous avons pu. Les familles ont été recensées. Je ne peux pas accepter ce que dit le ministre, nous nous sommes mobilisés pour les familles sinistrées et avons tout de suite été sur le terrain recenser les familles dans le besoin. Nous avons fait ce que nous avions à faire. » Par ailleurs elle dénonce de son côté le manque de clarté dans la communication du Pays, « personne ne nous a dit que c’était à nous les communes de faire remonter les dossiers. La preuve si trois dossiers ont été traités par l’OPH c’est parce que ces personnes ont fait les choses correctement », a indiqué la représentante de la commune.

Loin de toutes ces considérations, Mareva Moerai espère juste recevoir un peu d’aide afin d’arrêter de dormir sous son chapiteau et pouvoir reprendre son activité d’agricultrice et de guérisseuse le plus rapidement possible. « Nous voulons juste un peu d’aide pour qu’on puisse retravailler le plus vite possible. Depuis le mois de janvier je n’ai rien gagné parce tout a été détruit, nos champs ont été inondés et nos animaux se sont noyés. Nous ne demandons pas un palais, mais juste de quoi nous permettre de reconstruire notre fare » déclare-t-elle en regardant les ruines de son fare.

« Je pense qu’aujourd’hui il faut considérer ce qu’il vient de se passer et faire en sorte que la municipalité et le pays puissent encore mieux travailler en concorde pour éviter ce genre de situations à l’avenir», a conclu le ministre.

Jean Christophe Bouissou "les attestations sont restées ici, dans la commune"
Sinistrés de Paea : Jean-Christophe Bouissou met en cause la commune
Comment se fait-il qu’une famille entière se retrouve aussi démunie, sans aide de quiconque ?
Nous avons traité près de 1000 dossiers et nous découvrons aujourd’hui qu’il en reste encore. C’est la première commune où je découvre une situation comme celle-ci. Là où ça me fait mal, et ça me fait mal au niveau du Pays, c’est que nous avons un système qui nous semblait infaillible et nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation avec des familles sinistrées qui ne sont pas recensées. J’essaie de comprendre où est-ce que l’alerte n’a pas été donnée, pour que l’on remédie à ce genre de situation.

Pourquoi être venu aujourd’hui ?
Je suis venu pour faire un constat, je suis venu aussi pour voir quelles solutions nous pouvons apporter à cette famille, j’ai demandé à l’OPH dès ce matin de trouver un logement quelque part si possible dans la commune de Paea et nous avons un logement qui s’est libéré récemment et qui peut servir à accueillir la famille, parce qu’il y a quand même des enfants qui ont été dispatchés dans d’autres familles, que la maman et le papa souhaiteraient pouvoir récupérer. Nous allons faire en sorte de pouvoir les loger, les sécuriser pendant le temps nécessaire à la construction d’un fare OPH.

D’où est venu ce dysfonctionnement ?
Je viens de rencontrer le voisin qui lui aussi a été sinistré, les eaux ont coulé dans leur logement, il m’a montré une attestation de la municipalité, sauf que cette attestation n’a jamais été transmise au niveau du Pays. J’ai l’impression que les attestations sont restées ici, dans la commune. Il faut quand même que l’on dise très clairement les choses si on veut éviter demain qu’il y ait une situation similaire. Dès aujourd’hui, les services sont ici, nous allons procéder au recensement, les besoins en matériaux. On s’aperçoit que les affaires sociales étaient intervenues sur un sinistre précédent pour les aider avec des équipements intérieurs, nous allons parfaire tout cela et terminer un travail qui aurait dû être réalisé depuis déjà quelque temps.

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Beach soccer – Focus sur Teiva Izal, un sportif au mental hors-norme

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Teiva Izal est connu du grand public pour avoir été un des meilleurs seniors en course à pied au niveau local, sur moyenne et longue distance comme lors des raids nature. En ce début d’année, il est revenu vers son autre sport de prédilection, le football ou plus exactement le beach soccer. Il nous a ouvert les portes de son domicile à Mahina.
Beach soccer – Focus sur Teiva Izal, un sportif au mental hors-norme
Teiva Izal est un passionné de sport. Il a été longtemps le meilleur sénior tahitien en course à pied, autant sur courte distance que sur moyenne distance, voire en marathon. Il a été parfois éclipsé par le vétéran Georges Richmond qui a continué à s’imposer au scratch jusqu’à la cinquantaine. Il est désormais éclipsé par Cédric Wane ou par le junior qui monte Samuel Aragaw.
 
Teiva Izal n’en reste pas moins un coureur acharné et attachant, tombant dans les bras de ses adversaires à chaque arrivée, même s’il est connu aussi pour son fort tempérament. Comme il le reconnaît lui même, il a toujours eu tendance à être « hyper-actif », le sport étant pour lui un besoin vital.
 
On se souvient de la déconvenue des Tiki Toa au Japon avec deux défaites cinglantes en match amical à la clé. Certes, Jonathan Torohia, le gardien aux gants d’or était absent comme le buteur Raimana Li Fung Kuee mais Angelo Schirinzi, qui pilote le groupe à distance, s’était fait entendre, les nouvelles recrues n’étant apparemment pas encore assez expérimentées.

Beach soccer – Focus sur Teiva Izal, un sportif au mental hors-norme
Teiva Izal a vécu le début de l’aventure Tiki Toa
 
Teiva Izal a débuté le football à 11 jeune à l’as Vénus, il a ensuite fait partie de nombreuses sélections de Tahiti U14, U17, U20, participant à divers déplacements à l’étranger. Il est ensuite passé au beach soccer et il a contribué à la qualification des Tiki Toa pour la première Coupe du monde en 2011, avant de quitter le groupe pour se lancer dans la course à pied, un sport individuel.
 
Suite à l’appel fin 2016 de Naea Bennett et Teva Zaveroni, il tente à nouveau de regagner sa place au sein du groupe. A 33 ans, ce n’est pas évident de reprendre l’entrainement intensif quotidien nécessaire à la participation à la Coupe du monde prévue aux Bahamas en mai 2017. Mais le mental c’est son truc. Il dégage une volonté et une force de caractère hors norme.
 
Il a rajouté une corde supplémentaire à son arc : grâce à Cédric Wane, athlète végan passionné de nutrition, il s’est mis lui aussi à contrôler sa nutrition, ce qui lui apporte un gain d’énergie et une augmentation des performances. Il ne roule pas sur l’or et mène sa petite famille comme il le peut en vendant des fruits en gros. Il a le cœur sur la main et aime son Pays.
 
Il est également titulaire d’un brevet d’éducateur sportif. Il faut savoir que lors des Coupes du monde, on n’accepte pas les joueurs-entraineurs comme Teva ou Naea, une place est donc à pourvoir pour le poste d’entraineur également. On devrait être fixés prochainement, tant au niveau de la liste des 12 joueurs titulaires que sur celle composant la délégation qui devrait être menée par Vairani Davio. SB / FTF

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Le nouveau Hine magazine est en vente

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Les taxis jaunes ont nettement moins d'accidents que les plus sombres

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Les taxis jaunes ont nettement moins d'accidents que les plus sombres
Washington, Etats-Unis | AFP | mardi 07/03/2017 - Les taxis jaunes ont nettement moins d'accidents que ceux de couleur plus sombre, selon une étude effectuée à Singapour qui, estiment ses auteurs, pourrait aider à sauver des vies.
Ces résultats "devraient jouer un rôle majeur pour déterminer le choix des couleurs des véhicules de transport public", jugent ces chercheurs dont l'étude est publiée dans la dernière édition lundi des Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Cette étude a révélé que les taxis jaunes de Singapour avaient 9% de risques de moins d'être impliqués dans un accrochage ou un accident grave que ceux de couleur plus sombre.
Bien que cela paraisse une évidence, aucune étude scientifique n'avait été jusqu'alors effectuée pour déterminer que les véhicules foncés étaient plus dangereux.
La flotte de la plus grande compagnie de taxis de Singapour se compose de voitures de différentes couleurs, claire et sombre, précisent les auteurs.
Ils ont comparé les registres d'accidents de plus de 4.000 taxis jaunes et de 14.500 autres de couleur bleu foncé pendant 36 mois.
Pour s'assurer qu'il n'y avait pas de différences importantes dans les aptitudes de conduite des chauffeurs, les chercheurs ont analysé leurs antécédents professionnels et en ont choisi 3.341 au hasard.
Au cours d'une carrière de 40 ans, un chauffeur qui conduisait un taxi de couleur sombre a eu en moyenne trois accidents de plus -34 contre 31- que ceux au volant d'un véhicule de couleur plus vive.
Les auteur ont calculé que cette compagnie singapourienne de taxis avec ses 16.700 voitures, pourrait éviter 900 accidents par an si toutes les voitures de sa flotte étaient jaunes.
Partant de l'hypothèse que le coût moyen pour réparer un taxi accidenté s'élève à l'équivalent de 700 dollars et mobilise le véhicule pendant au moins six jours, peindre toutes les voitures en jaune pourrait permettre une économie annuelle de 1,4 million de dollars.
Chicago a apparemment donné le ton en 1907 pour les taxis jaunes quand John Hertz a créé sa compagnie, la "Yellow Cab Compagny".
Il avait fait peindre sa flotte de taxis puis ses camions jaune vif car une étude avait démontré que "le jaune est la couleur la plus facile à repérer de loin".
Les taxis jaunes sont très fréquents dans de nombreuses villes, et notamment à New York où ils sont emblématiques.
Avant cela, presque tous les taxis sillonnant les rues des villes étaient noirs.

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