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Portrait « Va’a' » : Kyle Taraufau, « Cette année, je veux être constant »

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Kyle Taraufau est déjà bien connu dans le monde du Va’a. Le boy de Tautira, membre de l’équipe Air Tahiti Va’a a remporté la course de va’a ho’e, le Taaroa Race 2017. Il revient sur sa course et nous parle de ses objectifs de la saison.
Portrait « Va’a' » : Kyle Taraufau, « Cette année, je veux être constant »
Ia orana Kyle, qu’est-ce que tu peux nous dire de ta course à tête reposée ?

« La course était très stratégique, c’était calme, il y avait du vent, il y avait aussi les grands noms du va’a. Il ne fallait surtout pas faire le lièvre et partir trop vite au début. En plus, je venais juste de reprendre la compétition je ne savais pas quel serait mon état de forme physique. Maintenant, la victoire, c’est un point positif. Ça motive pour le reste de la saison. »

Quel est ton objectif de cette saison ?

« L’objectif, c’est de rester toujours dans le top, être constant. Mon objectif principal, c’est de faire le Te Aito et essayer de bien marcher. Avec le Super Aito, ce sont les grandes courses de l’année. Je suis arrivé 7ème l’année dernière et en 2015, 3ème au général. Cette année Je vais tenter de faire mieux »

Comment ça va se passer pour toi au niveau de la préparation ?

« Je vais essayer de maintenir la même préparation. Je vais pousser un peu plus avant les grandes échéances. Je vais faire des exercices plus intensifs avec de plus longues séquences de rames. »

Est-ce que les championnats du monde rentrent dans tes objectifs de la saison ?

« On a des objectifs en V6, donc on va d’abord voir les priorités en club. Je pense qu’on va plus se consacrer aux courses locales comme la Hawaiki Nui. Mais ce serait une belle opportunité, parce que c’est chez nous et que c’est la première édition de longue distance. Si je peux, je le ferai, mais ça va être difficile. C’est le lendemain du Te Aito, il y aura des courses pendant cinq semaines d’affilée pendant cette période. »

Tu as des remerciements ?

« J’aimerais remercier toutes les personnes qui me soutiennent, ma famille, mes sponsors, Fai Va’a, Huahine Rame, Tahitian Spartan ou encore SRI Taravao. »

Retrouvez tous les portraits de sportifs sur Sportstahiti.com.

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Séisme près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée

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Séisme près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée
Sydney, Australie | AFP | dimanche 05/03/2017 - Un séisme de magnitude 6,5 s'est produit lundi au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé l'institut américain de géophysique USGS, mais il n'a pas entraîné le lancement d'une alerte au tsunami dans le Pacifique.
Le séisme a eu lieu à une profondeur de 28 kilomètres, non loin de l'île de New Britain, la principale île de l'archipel Bismarck, qui fait partie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a indiqué l'USGS.
Il s'est produit à environ 450 kilomètres de la capitale du pays, Port Moresby, selon cette source.
Le Centre d'alerte aux tsunamis pour le Pacifique, installé à Hawaï, a exclu la possibilité d'un tsunami important: "Sur la base de toutes les données disponibles, un tsunami destructeur à l'échelle du Pacifique n'est pas attendu", a indiqué ce centre.
L'île de New Britain (Nouvelle-Bretagne), avec une population d'environ 500.000 habitants, se trouve sur la plaque Pacifique-Australie qui fait partie de la Ceinture de feu du Pacifique, zone à forte activité sismique et volcanique en raison des frictions entre plaques tectoniques.

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Pyongyang tire une salve de missiles, trois tombent près du Japon

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Pyongyang tire une salve de missiles, trois tombent près du Japon
Séoul, Corée du Sud | AFP | lundi 06/03/2017 - La Corée du Nord a tiré lundi une salve de quatre missiles balistiques, dont trois ont fini leur course près du Japon, une "provocation" intolérable pour Tokyo et un nouveau défi pour le président américain Donald Trump.

Ces tirs sont-ils une réponse aux exercices militaires annuels conjoints entamés par Séoul et Washington la semaine dernière, manoeuvres qui ne manquent jamais de provoquer la colère d'un régime doté de l'arme nucléaire ? Pyongyang avait en tout cas menacé ses ennemis de représailles "sans merci".
Le Nord ambitionne de mettre au point un missile intercontinental balistique (ICBM) capable de porter le feu nucléaire sur le continent américain, mais Donald Trump a promis que cela ne se produirait pas.
D'après Séoul, Pyongyang a tiré quatre missiles en mer Orientale (mer du Japon).
Les engins ont parcouru un millier de kilomètres, atteignant une altitude de 260 kilomètres, a indiqué un porte-parole de l'état-major interarmées sud-coréen, jugeant improbable qu'il s'agisse d'ICBM.
Les condamnations, dans la région et ailleurs, n'ont pas tardé.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré que trois missiles étaient tombés dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, qui s'étend jusqu'à 200 milles nautiques (370 kilomètres) de ses côtes.
Si le Nord multiplie les tirs de missiles, c'est seulement la seconde fois que ses engins s'abîment dans la ZEE japonaise.
 

- 'Conséquences épouvantables' -

 
"Les tirs répétés de la Corée du Nord sont un acte de provocation pour notre sécurité", a déclaré M. Abe, parlant de "nouveau degré de menace". "Nous ne pouvons en aucun cas tolérer cela".
A Séoul, le président par intérim Hwang Kyo-Ahn a également jugé que les provocations nord-coréennes représentaient "une menace immédiate et réelle".
"Considérant la brutalité et l'imprudence témoignées par les dirigeants de la Corée du Nord avec le meurtre de Kim Jong-Nam, les conséquences de la détention de l'arme nucléaire par le Nord seront épouvantables et inimaginables", a dit M. Hwang. 
Séoul accuse Pyongyang d'avoir orchestré l'assassinat du demi-frère de Kim Jong-Un, empoisonné le 13 février à l'aéroport de Kuala Lumpur par un puissant agent neurotoxique.
M. Hwang a appelé au déploiement "rapide" du bouclier antimissile américain THAAD, projet annoncé l'année dernière par Séoul et Washington et qui suscite la colère de Pékin.
A Washington, le département d'Etat a "condamné fermement" ces lancements, promettant d'utiliser "toute la gamme" possible de moyens "contre cette menace croissante".
Le nouveau secrétaire d'Etat Rex Tillerson doit se rendre prochainement au Japon, en Chine et en Corée du Sud. Pyongyang "tente de faire savoir dès le début du mandat de Trump que la Corée du Nord ne sera pas malmenée par son administration", estime Kim Yong-Hyun, de l'Université Dongguk.
Les résolutions de l'ONU interdisent au Nord tout programme nucléaire ou balistique. Mais six volées de sanctions n'ont pas persuadé Pyongyang d'abandonner ses ambitions militaires.
 

- 'Gros, gros problème' -

 
Il y a trois ans, l'ancien président Barack Obama avait ordonné au Pentagone de multiplier les cyber-attaques contre la Corée du Nord pour tenter de saboter ses tirs de missiles, avant ou pendant le lancement, a rapporté le New York Times ce week-end. Plusieurs tests ont échoué peu après le lancement.
Les derniers engins tirés ne sont probablement pas nouveaux, a estimé Kim Dong-Yup, analyste à l'Université Kyungnam. "S'ils testaient des nouveaux missiles, ils n'en tireraient pas quatre d'un coup. Il est très vraisemblable qu'ils aient tiré un engin existant en représailles aux exercices américano-coréens".
Donald Trump avait parlé de la Corée du Nord comme d'un "gros, gros problème", promettant de lui répondre "fortement".
La Corée du Sud et les Etats-Unis ont lancé mercredi dernier leurs manoeuvres militaires conjointes annuelles, perçues par Pyongyang comme la répétition générale d'une invasion de son territoire. Séoul comme Washington assurent qu'ils sont purement défensifs.
A peine l'exercice Foal Eagle était-il sur les rails que l'armée nord-coréenne avait menacé les forces ennemies de "contre-mesures nucléaires sans merci".
L'année dernière, le Nord avait tiré sept missiles en signe de protestation contre ces exercices.
Le mois dernier, la Chine, principal allié et protecteur diplomatique de Pyongyang, a annoncé qu'elle cesserait d'importer du charbon de Corée du Nord jusqu'à la fin 2017, privant ainsi son alliée d'une source cruciale de devises.
Pékin a déclaré rester opposé aux tirs de missiles de son allié mais s'est également dit préoccupé par les exercices militaires conjoints, appelant les parties "à la retenue".

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Un vol autour du monde 100% femmes pour Air India

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Un vol autour du monde 100% femmes pour Air India
New Delhi, Inde | AFP | lundi 06/03/2017 - La compagnie aérienne nationale indienne a revendiqué lundi le premier vol ayant fait le tour du globe en ne recourant qu'à des salariées femmes.
Un Boeing 777 d'Air India a voyagé la semaine dernière de Delhi à San Francisco, puis en sens inverse, avec un équipage 100% féminin.
"Toutes les personnes impliquées dans les opérations du vol - des pilotes aux guichetières d'enregistrement jusqu'à l'équipage en cabine - provenaient de notre staff féminin", a déclaré à l'AFP le porte-parole d'Air India G P Rao.
Même les agents de la tour de contrôle lors du retour de l'avion le 3 mars étaient des femmes, a-t-il ajouté.
Air India a saisi le livre Guinness des records pour essayer d'homologuer sa performance.
La compagnie aérienne opérera plusieurs autres vols uniquement féminins cette semaine à l'occasion de la Journée de la Femme.
L'année dernière, le transporteur public avait effectué un vol de 17h sans escale avec déjà un équipage uniquement féminin, une première en la matière.

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"Nous avons toujours cru que l'entreprise allait se relever"

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PAPEETE, le 6 mars 2017 - La SARL Marc Tapeta, entreprise spécialisée dans l'assainissement depuis plus de 20 ans, a mis aux enchères tout son matériel suite à sa liquidation judiciaire les 25 et 26 février derniers. Cette vente a signé la fin d'une longue période de tumultes financiers pour la société. Pour ses employés et cadres, des années de travail s'envolent, ne restent plus que les souvenirs. La SARL Tapeta est une des victimes de la crise qui sévit dans le secteur du bâtiment travaux publics et génie civil depuis 10 ans.

Une page se tourne pour Jérôme Conquet et les salariés de la SARL Marc Tapeta. Les 25 et 26 février derniers, ils ont mis un point définitif à l'histoire commencée il y a plus de 20 ans. "Je suis arrivé dans l'entreprise de Marc Tapeta en 1998. Celle-ci avait été créée quatre ans plutôt. Elle marchait bien. L'activité principale était l'assainissement, l'eau potable et le génie civil, il y avait très peu d'entreprises dans ce secteur à l'époque", raconte Jérôme Conquet, directeur adjoint de la SARL Marc Tapeta.

Dans cette période faste en Polynésie française, les appels d'offres sont nombreux. L'entreprise Tapeta remporte les marchés de Bora Bora, Moorea ou encore Punaauia. La société monte en puissance et connaît son âge d'or en 2008. "Cela marchait très bien. A l'époque, nous avions le choix: soit limiter le développement et rester petit; soit grossir, investir et embaucher…", expose le bras droit de Marc Tapeta du bout des lèvres.

Les cadres de l'entreprise choisissent la seconde option. L'entreprise achète des machines. 30 puis 50, 80 et 100 : le nombre d'employés grimpe en quelques années. L'économie semble sure. Le patron a confiance en l'avenir. A partir de 2008, le ciel s'assombrit en Polynésie française.

UNE CRISE DIFFICILE, LA CONCURRENCE S'ENDURCIT
La crise arrive. Les marchés se font de plus en plus en rares. Pour faire face, de nombreuses sociétés se diversifient. Sur l'échiquier de l'assainissement, là où l'entreprise de Marc Tapeta était seule, beaucoup avancent leur pion. "Nous avons vu beaucoup de grosses entreprises se lancer dans cette activité. Comme nous étions spécialisés là-dedans, que nous avions investi et formé notre personnel, nous ne pouvions pas nous lancer dans une autre activité… Cela a peut-être été notre tort", analyse Jérôme Conquet avec le recul.

Les professionnels du milieu le savent : les périodes difficiles sont courantes, il suffit d'attendre de se serrer la ceinture et tout devrait rentrer dans l'ordre. "Nous avons toujours cru que l'entreprise allait se relever. Les anciens le disaient : il y a toujours eu des périodes difficiles. Là, on nous promettait plein de belles choses." Les promesses resteront des promesses. Marc Tapeta, le patron, alimente la trésorerie avec ses deniers personnels pour payer les traites et les employés. Malgré cet effort, la situation ne s'améliore toujours pas.

"NOUS AVONS TOUT TENTÉ POUR LA SAUVER!"
Les cadres activent d'autres solutions. Les salaires des cadres baissent de manière importante entre 2009 et 2013. Les contrats à durée déterminée ne sont pas renouvelés. Les départs en retraite ne sont pas remplacés. Cela ne suffira pas. Quelques mois plus tard, l'entreprise est en cessation de paiement. Une procédure de redressement judicaire est lancée. L'entreprise est placée sous observation pendant un an et demi. "Là, nous avons pu voir que l'entreprise était viable car nous arrivions à faire du chiffre et à payer les gars. Ensuite, nous avons commencé un plan de continuation, où les dettes s'étalaient sur 10 ans. Mais c'est à partir de ce moment là que nous n'arrivions plus à payer, à nouveau."

Dans un ultime sursaut, les marins encore sur le navire abandonnent leurs salaires. "Je suis de Mataiea, j'habite juste à côté de l'entreprise. Cette société, c'est comme ma famille. Je l'ai vu grandir et évoluer. J'ai beaucoup de souvenirs dedans. Je me serais sacrifié pour elle. Nous avons tout tenté pour la sauver! Nous avons abandonné nos salaires pour aider l'entreprise, c'est normal", soupire Etienne, conducteur de chantier à la SARL Tapeta depuis le début.

Cette période aura duré un an et demi. En octobre 2016, les dirigeants ont pris la décision de liquider l'entreprise. C'était en octobre 2016. " Jérôme a fait de son mieux, c'est certain, confirme Jean-Jacques, employé depuis 2007. Mais à la fin, quand ils sont venus nous dire que ça n'allait pas, que la société ne pouvait pas honorer nos salaires, nous avons décidé d'arrêter de travailler, on ne pouvait plus continuer comme ça. Nous avons tous des prêts et des familles."

En novembre, le licenciement économique des employés intervient. Là encore, la société ne dispose d'aucuns fonds pour les payer. Une seule solution : la vente aux enchères. Celle-ci a été organisée les 25 et 26 février. En deux jours, Jérôme Conquet et les salariés ont vu partir 22 ans de travail et d'investissements. Petit et gros matériels ont trouvé preneurs. Cela devrait pouvoir permettre de payer les 15 salariés restés jusqu'au bout.

Cette vente, qui s'est déroulée sur les terres de l'entreprise, a signé l'épilogue de plusieurs années de doutes, de rebondissements et de faux espoirs. "Voir cette vente aux enchères, ça m'a vraiment fait mal au cœur… Aujourd'hui, même si c'est un peu la galère, on arrive quand même à boucler les fins de mois. Je vais à la pêche le samedi, je fais des petits boulots. J'ai encore une famille à nourrir et mon dernier, un fils de 16 ans, à la maison…", témoigne Etienne, la gorge serrée. Après ces quelques heures où les prix étaient débattus, les employés de l'entreprise Tapeta sont rentrés chez eux, les mains vides, la tête pleine de souvenirs et le cœur gros.

En quelques chiffres
- 400 : le nombre d'employés embauchés en tout par l'entreprise tout au long de son activité
- 100 : le nombre d'employés de l'entreprise au plus fort de son activité
- 700 : en millions de francs, le chiffre d'affaires de l'entreprise à le meilleure période
- 70 : en millions de francs, le chiffre d'affaires de l'entreprise à la fin

2015 : une croissance du chiffre d'affaires mais pas des emplois
Selon l'Institut statistique en Polynésie française (ISPF), le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) est un secteur très important dans l’économie du territoire puisqu’il contribue pour environ 5 % au produit intérieur brut (PIB).

Dans un rapport publié en décembre 2016, l'ISPF a noté que, en 2015 comme en 2014, le chiffre d’affaires du secteur a progressé significativement mais sans impact fort sur l’emploi salarié. Cette croissance du chiffre d’affaires est soutenue par une demande publique (Pays, État et communes) qui compense la baisse de la demande privée. L‘activité du gros œuvre porte l’essentiel de la hausse du chiffre d’affaires. Le génie civil y contribue également et atteint un montant jamais encore réalisé.

"C'est triste car il y a une perte de savoir-faire"
Heirani Nouveau, directeur régional d'Interoutes, président de la Chambre des métiers du génie civil et travaux publics (CSMGCTP) et assesseur au tribunal de commerce de Papeete, analyse la situation du secteur.

Êtes-vous triste de voir une entreprise comme celle-ci disparaître aujourd'hui?

Tout à fait. Bien que nous ayons été concurrents sur certains chantiers, c'est très triste. C'est d'abord un drame humain car cela concerne des emplois donc des familles. De plus, dans une entreprise comme celle de Tapeta où il y a des gens comme Jérôme Conquet (NDLR : le directeur adjoint), des conducteurs de travaux… tout le monde possède un vrai savoir-faire! Par exemple, une partie de leur métier est de poser des tuyaux mais on ne pose pas des tuyaux n'importe comment, il y a des normes à respecter ! Là, c'est triste car il y a une perte de savoir-faire. En tant que président de la chambre, je trouve ça très inquiétant…

Ce qui vient d'arriver à la SARL Tapeta est-il symptomatique de la situation du secteur aujourd'hui?

La Polynésie traverse une crise depuis bientôt 10 ou 12 ans. Cela a impacté un grand nombre d'entreprises et certaines ont mis la clef sous la porte. Ce qui arrive à Tapeta, ça ne reflète pas forcément une situation qui date d'aujourd'hui. Les causes sont bien antérieures. En période de crise, les entreprises qui s'en sortent sont celles qui sont suffisamment capitalisées. Si vous avez suffisamment de capitaux propres, vous arrivez à vous en sortir car dans ces cas-là, personne ne peut compter sur les banques. Celles qui pourront s'en sortir, ce n'est pas forcément celles qui ont le plus de marchés.

Y-a-t-il des entreprises qui se portent bien sur le territoire à l'heure actuelle?


Entre 2013 et 2015, les gouvernements ont essayé de relancer la commande publique sur des secteurs qui pouvaient être très rapidement mobilisés. Ce secteur est le routier. C'est lui qui pouvait le plus rapidement redémarrer. Nous avons bénéficié d'une commande publique beaucoup plus importante que dans le secteur du bâtiment. Cependant, le secteur qui crée le plus d'emploi est celui du bâtiment. Ce secteur du logement, avec les différentes opérations qui doivent sortir, devrait reprendre bientôt la main sur le secteur routier. Je suis assez confiant dans le relèvement de l'économie mais ce ne sera pas pour tout de suite, pas avant les prochaines élections nationales comme territoriales. Je pense aussi qu'un brin d'optimisme est nécessaire.

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Quand le mythe s’effrite…

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Quand le mythe s’effrite…
PAPEETE, le 6 mars 2017 - Première femme à écrire un roman en Polynésie, Chantal T. Spitz signe L’Île des rêves écrasés en 1991, réédité en 2003 par les éditions Au vent des îles. Salué comme un « événement » à une époque de renaissance culturelle, ce premier roman est un véritable pavé lancé dans les eaux turquoise des représentations polynésiennes, avec un style littéraire viscéral. Et écrit dans une encre noire de colère…

Avec son écriture au rythme inspiré par l’oralité, Chantal T. Spitz révèle un roman où s’exprime une langue poétique, réflexive, imprégnée de mots tahitiens, dans un français au souffle puissant. Si son écriture a la réputation d’être corrosive, c’est pourtant à une complexe et subtile histoire d’amour que nous convie l’auteur. Et qui, tel un pied de nez à Gauguin, tente d’apporter des éclairages au triptyque "D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? ".

"Nous nous sommes alors soumis à ces frères étrangers, lointaines branches ballotées pendant des mois sur cet océan qu’ils ne comprenaient pas, échoués par hasard sur nos rivages et qui prenaient racine sur la terre ma’ohi."

Un roman à la croisée des cultures

Comme le souligne Jean-Marius Raapoto dans sa préface de L’Île des rêves écrasés, Chantal T. Spitz s’évertue à sensibiliser les consciences polynésiennes à travers l’écriture "afin de permettre au monde d’hier de se rapprocher de celui de demain", tout en rappelant "qu’une néo-culture née du syncrétisme des valeurs de la tradition et de la modernité" est bien le seul échappatoire à la question cruciale qu’est la définition de l’identité polynésienne contemporaine. Ce qui suscita d’ailleurs une polémique virulente à l’encontre de l’auteur lors de la parution initiale du livre.

"La douleur de Ta’aroa est aujourd’hui notre douleur, Peuple de ma Terre, Peuple de mes entrailles, Peuple ma’ohi, Ma’ohi d’aujourd’hui. Voici que je ne vous connais pas."

Fille adultérine de l’anglais Charles Williams et de Toofa, Emere passe une enfance à deux vitesses, entre deux cultures. En tant que métisse, elle porte le fardeau des erreurs de sa mère sur la conscience, elle qui a transgressé la loi du peuple, elle qui a aimé l’envahisseur. Et bafouée la loi de la terre, sacrée, fondamentale. C’est pourquoi, lorsqu’elle s’éprend et décide de vivre avec Tematua, fils de Ruahine l’île sacrée, une possible réconciliation pointe entre les cultures qui s’enrichissent mutuellement.

De leur union naissent plusieurs enfants, Eritapeta, Terii et Tetiare, qui seront à leur tour tiraillés par les aléas de l’amour, le désir ardent et les porosités interculturelles qui bousculent les équilibres établis. Et lorsque des problèmes terriens se rajoutent aux péripéties sentimentales, "la symphonie des lendemains qui chantent étouffe l’écho du maintenant qui s’étire"…

Une référence incontournable

Si les propos de Chantal T. Spitz semblaient radicaux il y a vingt-cinq ans, le mouvement de renouveau culturel n’a pas cessé de souffler sur la société polynésienne, prenant un tournant d’autant plus engagé depuis quelques années. L’Île des rêves écrasés retrouve donc un nouveau souffle, encore plus d’actualité aujourd’hui. Ou du moins, plus socialement accepté et reconnu. Un livre où le lyrisme vient supplanter la prose quand elle est insuffisante pour transcrire les sentiments ou l’expression de l’âme polynésienne, pétrie de mythes célestes et de revendications identitaires puissantes.

"Comme l’a pressenti Tematua avec l’intelligence de son cœur, le temps s’emballe, bouleversant les esprits, installant insidieusement dans les cœurs la honte du monde ma’ohi et l’administration des pâles reflets du monde de l’étranger."

Chantal T. Spitz signe donc une saga familiale sur plusieurs générations, où l’amour l’emporte malgré les transgressions, signe que le syncrétisme entre les cultures est finalement, peut-être, possible…

Une auteure engagée

Tour à tour institutrice, conseillère pédagogique et conseillère technique au ministère de la Culture, aujourd’hui retraitée, Chantal T. Spitz s’évertue depuis de nombreuses années à briser le mythe né d’un néo-colonialisme insidieux, fait de réécriture de l’histoire et de perpétuation d’une image collective qui fige les Tahitiens dans une caricature de "bons sauvages". Engagée sur le front culturel, indépendantiste, elle participe également au mouvement anti-nucléaire né après les premiers essais français de 1966. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, on ne peut ignorer son talent littéraire et la force des sujets qu’elle dénonce. Si le lecteur ressort bouleversé de ces lectures, il ne peut en ressortir inchangé.
Sa bibliographie n’a cessé de s’enrichir depuis : Elles, Terre d’enfance, roman à deux encres (2011), Hombo, transcription d’une biographie (2012) et plus récemment, son premier recueil de nouvelles incandescentes Cartes postales (2015), lauréat du prix Popaï 2016. Par ailleurs, Elle participe à l’aventure littéraire de l’Association Littérama’ohi qui édite des ouvrages à plusieurs mains, en français et en tahitien, et qui s’attache à faire vivre l’écrit pour mieux se souvenir, se rappeler de la culture d’antan tout en la confrontant à réalité moderne.

Pratique

Plus d’informations sur l’auteur et sa bibliographie :
Interview vidéo pour Île en Île :



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La culture à l'honneur au collège de Afareaitu

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La culture à l'honneur au collège de Afareaitu
MOOREA, le 06/03/2017 - L'établissement a célébré sa journée polynésienne vendredi dernier. Les collégiens ont profité de cet évènement pour démontrer, à travers différentes activités, leurs connaissances sur la culture polynésienne.

Le collège de Afareaitu a organisé, vendredi dernier, sa journée polynésienne.

Les enseignants, le personnel administratif ainsi que l’ensemble des élèves de l’établissement ont participé avec fierté à cet évènement, placé sous le signe de la culture et des langues polynésiennes.

Après la cérémonie du Kava, la journée s’est poursuivie avec l’organisation de plusieurs activités culturelles.

Au programme : fabrication de couronnes (coquillages, fleurs…), percussions traditionnelles, tressage (feuilles de cocotiers, pandanus,…) ou encore les "tū'aro mā'ohi" (sports traditionnels).

Les activités, qui avaient été préparées dans le cadre des cours de reo mā’ohi, étaient animées en langue tahitienne par les collégiens. Ces derniers ont partagé leurs connaissances culturelles qu’ils ont acquises aussi bien, en classe qu'au sein de leurs familles. Un savoir-faire qu'ils ont parfaitement reproduit durant les ateliers notamment, comme celui du tressage de pandanus, où les collégiens originaires de Mai'ao, ont effectué avec brio cette tâche.

Pour les professeurs de reo mā'ohi, cette journée culturelle est nécessaire pour ces jeunes adolescents.

"Beaucoup d’élèves ont des difficultés avec les langues polynésiennes, ils mélangent souvent le français et le tahitien. Il faut qu’ils parlent leur langue, et qu’ils s’approprient leur culture. D’où, l’importance de cette journée. C’est un événement de partages et d’échanges", explique Vaitiare Cruvellier, professeur de reo mā’ohi.

Les organisateurs ont aussi profité de cette occasion pour mobiliser les matahiapo de l'île, afin qu’ils transmettent leurs connaissances sur les légendes de l’ile sœur.

Cette journée très enrichissante s’est terminée autour d’un grand mā'a Tahiti.


La culture à l'honneur au collège de Afareaitu

La culture à l'honneur au collège de Afareaitu

La culture à l'honneur au collège de Afareaitu

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Assemblée générale de la SOP-Manu le 18 mars

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La Société d’Ornithologie de Polynésie « Manu » tiendra son Assemblée Générale Ordinaire annuelle le samedi 18 mars 2017 de 14h à 18h dans la salle de l’Extension de la mairie de Punaauia.

L’ordre du jour sera le suivant :
1. Bilan moral de l'exercice 2016
2. Bilan financier de l'exercice 2016
3. Présentation du budget prévisionnel et des projets de l'exercice en cours
4. Questions diverses

Un petit cocktail clôturera la réunion, comme de bien entendu !

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V1, Sup, Kayak, prone – Ari’i Hoe no Papeete : Tutearii Hoatua devant Steeve Teihotaata

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La 14e édition de la course Ari’i Hoe no Papeete s’est déroulée samedi. Il s’agissait pour les V1, les kayaks, les Sup et les quelques paddle prone de réaliser un aller-retour de 21 km entre les Jardins de Paofai de Papeete et une bouée située devant le Pearl Beach Resort d’Arue. C’est le Super Aito 2016 Tutearii Hoatua qui s’est imposé en V1, Georges Cronstead en Sup, Jonathan Savigny en kayak, et Charles Taie en prone.
V1, Sup, Kayak, prone – Ari’i Hoe no Papeete : Tutearii Hoatua devant Steeve Teihotaata
La course Ari’i Hoe no Papeete fait désormais partie des courses incontournables de la saison sportive. Elle est organisée par le club Papeete Va’a-Kayak et son président Charles Villierme, qui est également le président de la fédération tahitienne de kayak. La catégorie la plus représentée a été le va’a avec 51 participants, vient ensuite le Sup avec 32 participants, le kayak avec 20 participants et le prone paddle avec 4 participants.
 
Malgré les efforts de l’organisation, on constate une faible participation chez les femmes avec 11 participantes seulement sur le total des quatre catégories. Seulement 2 en Va’a, 5 en Sup, 3 en prone et 1 en kayak. Certaines ont déploré sur les réseaux sociaux leur faible voire leur absence de représentativité médiatique suite à la course.
 
En V1, c’est le junior gagnant du Super Aito 2016 qui s’est imposé. On se rappelle qu’il avait pu coiffer au poteau Steeve Teihotaata et Kevin Céran-Jérusalémy suite à un accrochage entre les deux ténors à quelques dizaines de mètres de l’arrivée du Super Aito. Le message est désormais clair, il faudra compter le rameur de Tautira. Il termine à la première place devant Steeve Teihotaata, Paia Tamaititahio et Kyle Taraufau, le vainqueur de la Taaroa Race du week end dernier.

V1, Sup, Kayak, prone – Ari’i Hoe no Papeete : Tutearii Hoatua devant Steeve Teihotaata
Beau geste du « King » Georges
 
En Sup, c’est le « king » Georges Cronsteadt qui termine premier devant son frère Johann Cronsteadt et Manatea Bopp du Pont. Le double champion de Polynésie 2015 et 2016 arrive 4e devant le waterman Tamarua Cowan, Tevai Maroaunui, Lorenzo Bennett et Taaroa Dubois qui s’essaie lui aussi au Sup. Chez les femmes, c’est Teanatea Tetoe qui s’impose devant Puatea Ellis et Hina Yiou qui fait son retour à la compétition après avoir fait l’impasse sur la saison 2016 en raison de sa grossesse.
 
A noter la victoire de Heilani Cronsteadt en prone, le femme de Georges Cronsteadt, devant la jeune Maimiti Maraetefau et Hinatea Danielou alors que chez les hommes Charles taie s’impose devant Erwin Taeatua, Terehau Anania et le Sup surfeur Teiki Conti. Enfin en kayak, c’est le rameur de Bora Bora Jonathan Savigny qui monte sur la première marche du podium, suivi par l’ambassadeur ATN Hiromana Florès et par Moehau Paie, le rameur de Hinaraurea.
 
Beau geste du grand champion Georges Cronsteadt qui a offert son prix au dernier arrivé du Sup, montrant ainsi qu’en dehors des résultats il ne faut pas oublier l’aspect humain et convivial de ces courses.

V1, Sup, Kayak, prone – Ari’i Hoe no Papeete : Tutearii Hoatua devant Steeve Teihotaata
Le résumé de la course V1 avec Sport Tahiti :
 
« En va’a, la course a bien débuté pour Charles Teinauri qui a réussi à s’extraire du paquet au niveau de la zone industrielle de Papeete, mais il était suivi de près par Manutea Millon et Kévin Céran Jérusalémy. Derrière, se trouvaient les mastodontes : Steeve Teihotaata, Damas Ami et Hititua Taerea, qui apparemment s’économisaient. »
 
« Au demi-tour, en face du Tahiti Pearl Beach de Arue, Hititua Taerea a pris la tête, avec un cap plus direct longeant le récif tandis que Steeve Teihotaata et Tutearii Hoatua allaient plus au large pour profiter du surf. À l’entrée de la passe de Papeete, Tutearii et Steeve prirent les devants, Tutearii arriva finalement premier conservant son avance jusqu’à l’arrivée. »
 
Tutearii Hoatua au micro de Sports Tahiti :
 
« La course n’a pas été facile, j’ai essayé de bien m’économiser pour ne pas être trop fatigué à la fin de la course. J’ai bien senti que ça chauffait, mais j’ai supporté la douleur. Vers la fin, dans la rade de Papeete, j’ai vu que Steeve était derrière et qu’il voulait me rattraper, mais j’ai redoublé d’efforts, tout était dans la tête. »

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Rugby – Focus : Teiva Jacquelain intégrera Grenoble, club du Top 14

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La bonne nouvelle est tombée pendant le week end, Teiva Jacquelain a signé un contrat professionnel de deux ans avec le club de Grenoble, un club du Top 14. Le jeune Tahitien, qui aura 23 ans le 22 avril prochain, est issu du club de Pirae. Il est en France depuis 2015 et était depuis intégré au pôle espoir du RC Toulon. Il entre désormais dans une autre dimension.
Rugby – Focus : Teiva Jacquelain intégrera Grenoble, club du Top 14
Jusqu’en 2015, Teiva Jacquelain faisait les beaux jours du Rugby Club de Pirae, présidé par Apolosi Foliaki. Sa particularité était d’évoluer également en athlétisme avec son cousin Makalea Foliaki, au sein du club de Central. Un entraînement qui lui a permis de travailler, en plus de sa puissance naturelle, sa rapidité et son explosivité. Il décidait ensuite de partir en métropole pour tenter une carrière de rugbyman professionnel.
 
Il avait pu être intégré au pôle espoir du RC Toulon, le club du Top 14 plusieurs fois champion d’Europe, ce qui fut déjà une excellente opportunité pour le jeune Teiva. Il avait pu ainsi disputer plusieurs matchs contre des clubs du top 14, réussissant même à marquer un essai.
 
Teiva Jacquelain a fait partie de la sélection de 18 nominés des Trophées du sport 2017, choisi par le service des sports de Tahiti Infos en fonction de ses qualités humaines et sportives. Il avait d’ailleurs accepté de participer et de fournir les éléments nécessaires à la préparation de son portrait, malgré son planning serré.
 
Il avait déclaré à cette occasion : « Mon objectif est de signer un contrat professionnel en fin de saison, ce qui serait le début d’une nouvelle aventure. Je remercie toutes les personnes qui m’ont entraîné, aidé, soutenu, qui m’ont appris. J’ai pu grandir grâce à eux et ils font partie de mes succès. Merci à ma famille et merci pour cette nomination auprès de grands champions. »

Rugby – Focus : Teiva Jacquelain intégrera Grenoble, club du Top 14
Il quittera Toulon pour Grenoble
 
Selon le ‘blog non officiel sur le RC Toulon’, « Un joueur des Espoirs du Rugby Club Toulonnais va quitter le club Varois à l’issue de la saison afin de rejoindre un club du Top 14. En effet, l’ailier Polynésien du RC Toulon, Teiva Jacquelain, s’est engagé en faveur du FC Grenoble pour les deux prochaines saisons. »
 
« Le joueur de 22 ans est barré à Toulon par de nombreux joueurs tels que Bryan Habana, Drew Mitchell, James O’Connor, Josua Tuisova, Ben Barba ou encore Alesana Tuilagi, sans oublier les arrivées prochaines de Semi Radradra, Chris Ashton et Filipo Nakosi. Avant de rejoindre l’Isère dès cet été, Teiva Jacquelain terminera la saison actuelle avec les Espoirs du Rugby Club Toulonnais. »
 
Grenoble est actuellement 13e au classement du Top 14, un classement mené par La Rochelle, Clermont et Castres.
 
Avec son gabarit de 1,80 pour 94 kg, ce « beau bébé » polynésien avait tous les atouts pour devenir professionnel : adroit, puissant et rapide. Et ce n’est pas tout, selon l’Equipe.fr « Le jeune ailier polynésien était également sur les tablettes de la Section Paloise et de la fédération française de rugby qui l’aurait bien vu évoluer en rugby à 7. »
 
Il avait en effet réalisé un stage de détection à Marcoussis sous la supervision du staff de l’équipe de France de rugby à VII et de Thierry Janecek, dirigeant de l’équipe nationale. Le stage avait été apparemment concluant. On rappelle à ce sujet que François Tardieu, fils de Laurent Tardieu le président du club de Faa’a, avait également participé à ce stage de détection. François Tardieu évolue avec les espoirs du club d’Agen.
 
Verra-t-on un jour un Tahitien évoluer en équipe de France ? L’espoir est permis. SB

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Le nouveau câble Tahiti-Samoa s'appellera Manatua

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Le nouveau câble Tahiti-Samoa s'appellera Manatua
PAPEETE, le 6 mars 2017 - Le projet de câble sous-marin international négocié entre la Polynésie françiase, la Nouvelle-Zélande, les îles Cook et les Samoa est enfin officialisé. Le financement et l'appel d'offre pour sa construction devraient être finalisés cette année. Le câble a également été baptisé Manatua.

Manatua signifie "l'esprit du large" dans les langues de Tahiti et des îles Cook. Dans ces deux pays et à Niue, aux Samoa et pour les Maori, "tua" signifie aussi "le dos" ou "derrière". Manatua pourrait alors être interprété comme "le dos du pouvoir". C'est donc un nom empli de sens qu'ont choisi les dirigeants de quatre pays du Pacifique pour le nouveau câble sous-marin qui les reliera. Il connectera Tahiti aux îles Cook puis se prolongera vers Niue et les Samoa. Le nom, l'itinéraire provisoire et le budget de l'opération ont été révélés ce weekend : Manatua coûtera 6 milliards de francs pacifique, à répartir entre les quatre pays participants et les éventuels bailleurs de fonds internationaux (la Asian Development Bank était citée au début du projet mais plus dans les derniers communiqués).

Pour officialiser ces décisions, une réunion diplomatique au sommet s'est déroulée ce samedi à Auckland entre les dirigeants des quatre pays du tracé, plus la Nouvelle-Zélande qui est la puissance tutélaire de Niue. Du beau monde : "Cette rencontre au sommet a notamment rassemblé le ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Murray McCully, les premiers ministres de Samoa, Tuilaepa Sailele Malielegaoi, et des îles Cook, Henry Puna, ainsi que le Président de la Polynésie française, Édouard Fritch. Niue a également suivi la réunion par téléphone" explique un communiqué de presse du Président de la Polynésie française.

Notons que le tracé retenu, Tahiti-Cook-Niue-Samoa, n'inclut plus Tokelau contrairement aux premières négociations. Tokelau est un autre atoll sous souveraineté néo-zélandaise comptant 1337 habitants en 2014. Niue, qui devrait être desservi, compte de son côté 1612 habitants.

La Présidence explique que pour "sceller cette volonté de participer à ce projet de câble sous-marin, un traité international intergouvernemental sera signé dans un premier temps entre les quatre pays polynésiens impliqués dans le projet. Ensuite, les opérateurs de télécommunications désignés par chacun des quatre pays se mettront ensemble pour mettre en œuvre le projet par le lancement d’un appel d'offres international de construction et de maintenance du câble. L'ensemble de ce processus sera réalisé cette année."

Au niveau de la Polynésie française, outre l'aspect diplomatique, c'est la création d'une redondance pour le câble Honotua qui est la priorité : "Manatua est indispensable pour sécuriser les télécommunications entre la Polynésie et le monde."

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18 étudiants certifiés au suivi des récifs coralliens

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18 étudiants certifiés au suivi des récifs coralliens
PAPEETE, le 6 mars 2017. Dans le cadre de leur formation en écologie (module écosystèmes marins, coordonné par le professeur Nabila Gartner-Mazouni, les étudiants de l’université de Polynésie française inscrits en Licence 3ème année SVT (Sciences de la vie et de la terre) ont pu bénéficier d’un programme de formation Reef Check.


Reef Check Polynésie, coordonné par l’association Te mana o te moana, a pour objectif d’impliquer des bénévoles motivés dans le suivi des récifs coralliens, un écosystème riche et vital pour de nombreuses populations insulaires et un réservoir unique de biodiversité. Les données collectées sont ensuite envoyées à Reef Check international et servent d’appui aux programmes de recherche scientifique et à la gestion des zones marines.

18 étudiants certifiés Reef Check
Les étudiants ont ainsi participé dans le cadre de leur enseignement à des séances pratiques et théoriques animées par le biologiste marin Matthieu Petit visant notamment à leur donner les outils nécessaires à l’évaluation de l’état de santé des coraux et au recensement de diverses espèces de poissons ou d’invertébrés. Ils ont ainsi parcouru le lagon de Punaauia pour compter poissons papillons, mérous ou bénitiers, constater le blanchissement des coraux ou mesurer le recouvrement corallien. A l’issue de cette formation, 18 étudiants ont été certifiés Reef Check Ecodiver Indo-Pacifique, une qualification reconnue à l’international, et pourront s’ils le souhaitent s’investir dans le réseau polynésien pour contribuer à une meilleure connaissance des récifs coralliens de Polynésie. Cette initiative inédite en Polynésie a été rendue possible grâce à un partenariat entre l’université de Polynésie française, l’association Te mana o te moana et Reef Check International.

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Un schéma directeur de l’aquaculture attendu dans un an

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Un schéma directeur de l’aquaculture attendu dans un an
PAPEETE, le 6 mars 2017. Le Pays lancera prochainement une consultation pour l’élaboration du schéma directeur de l’aquaculture de Polynésie française dont le coût sera co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD).

Le schéma devra être mis en place avec le concours de toutes les parties prenantes du secteur aquacole polynésien. Dans le but de rédiger les termes de référence de l’étude, l’AFD apporte son appui au Pays et a missionné un expert en pêche et en aquaculture qui a effectué un séjour de 15 jours afin de rencontrer un maximum d’acteurs de la filière. Le ministre du Développement des Ressources primaires, des affaires foncières et de la valorisation du domaine, Tearii Alpha, a rencontré, vendredi après-midi, dans l'ancienne salle du gouvernement, le directeur de l’AFD, Thierry Paulais accompagné de l’expert François Henry et de Pauline Baumgartner, pour faire un point sur l’avancement de ce dossier.

Une restitution des premiers éléments récoltés par l’expert a été organisée auprès d’une assemblée d’une quarantaine de personnes rencontrées lors de sa mission. Des explications sur les objectifs et la méthode d’élaboration du schéma directeur de l’aquaculture polynésienne ont été données. La présentation a ensuite porté sur les potentialités des différentes filières, par espèce, avec aussi une première appréciation de leur intérêt en termes de développement pour le Pays et leur faisabilité technico- économique.

Les modalités d’accompagnement du développement de ces filières en termes de renforcement des compétences publiques et privées, de gouvernance, telles que les mesures de biosécurité, de professionnalisation des acteurs privés, de gestion intégrée des espaces maritimes mais aussi de précautions environnementales ont été abordées. Ce schéma intégrera les filières existantes et celles en projet, bien sûr le projet aquacole de Hao ainsi que celui de la zone Biomarine de Faratea. Il s’inscrit dans un développement durable du secteur aquacole polynésien et devra permettre de déterminer les priorités et de donner une meilleure visibilité aux différents acteurs et aux différentes parties prenantes y compris les bailleurs de fonds et investisseurs.

Une première version des termes de références de l’étude sera soumise au Pays à la fin du mois d’avril, avec une consultation des parties prenantes jusqu’en fin juin, avant de lancer, avec l’AFD, un appel d’offres en juillet. Le début des travaux d’élaboration devrait être effectif courant octobre 2017 pour un résultat attendu à la fin du premier trimestre 2018.

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Le vice-président rencontre la CCISM : les projets pour 2017

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Le vice-président rencontre la CCISM : les projets pour 2017
PAPEETE, le 6 mars 2017. Le vice-président, Teva Rohfritsch, a rencontré vendredi dernier, à la vice-présidence, le président de la Chambre de commerce, de l’industrie, des services et des métiers (CCISM), Stéphane Chin Loy, le directeur général, André Bihannic, le premier vice-président, Clet Wong et la trésorière, Christine Temarii, afin d’évoquer les projets en cours.

Concernant le volet économique, cette réunion a été l’occasion de faire un point sur les entreprises sinistrées suite aux intempéries, recensées auprès du guichet unique qui avait été mis en place à la demande des partenaires économiques. Des rencontres régulières entre le Vice-Président et la CCISM sont par ailleurs prévues tout au long de l’année, notamment dans le cadre d’ateliers, conférences et forum économiques.

En effet, la CCISM continue d’occuper un rôle important dans l’accompagnement des porteurs de projet, afin de les guider dans leurs démarches et de les assister au montage de dossiers de financement. Les travaux de création de la plateforme Initiative Polynésie, menés conjointement par la Vice-Présidence et la CCISM, devraient aboutir à une mise en place effective au premier semestre 2017. Ce nouvel outil d’accompagnement et de financement des entreprises en Polynésie française, s’intégre bien entre les offres de microcrédits proposées par l'Association pour le Droit à l'Initiative Economique (ADIE) et celles destinées aux très petites et moyennes entreprises proposées par la Société de Financement du Développement de la Polynésie française (Sofidep).

Au sujet du volet numérique, le Pays et la CCISM sont partenaires du Tahiti Digital Festival, qui se déroulera du 16 au 18 mars. Cet événement est une première en Polynésie française et dans le Pacifique insulaire, avec la présence de nombreux intervenants extérieurs de grande qualité sur des univers très différents mais tous issus du numérique comme : Intelligence Artificielle (IA), humanoïdes, exosquelettes, drones, big data, objets connectés (IoT), arts numériques, réalité virtuelle, réalité augmentée, maisons et voitures intelligentes, smart cities, boutiques connectées, bornes tactiles, m- paiements sans contact, explosion des usages mobiles, etc.

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Contentieux financiers : 89 % des décisions favorables à l'administration

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Contentieux financiers : 89 % des décisions favorables à l'administration
PAPEETE, le 6 mars 2017. Tribunal administratif et cour administrative d'appel prennent des décisions favorables ou partiellement favorables à 89 % pour l'administration. En 2016, cela a représenté 7,836 milliards de Fcfp de droits et pénalités confirmés par les juridictions de tous ordres.

La Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) vient de faire le bilan dans un rapport de l'année 2016, qui a été marquée par la "fin du cycle des contentieux de série sur la défiscalisation et des affaires de très forts enjeux". "En 2016, les requêtes des contribuables devant les juridictions de l’ordre administratif ou judiciaire continuent à être prépondérantes dans l’activité juridique de la DICP, en progressant de + 33 %, tous ordres de juridictions confondus", indique la DICP. "Plus spécifiquement, il baisse de - 9 % devant le tribunal administratif et progresse de + 146 % devant la cour administrative d’appel." Selon la DICP la progression du nombre d'affaires devant la juridiction de seconde instance indique qu'on est sur "la fin d'un cycle".

Selon la DICP, les contentieux de série en matière de défiscalisation relatifs aux délais de prescription en matière de crédits d’impôt pour investissements ou d’éligibilité au régime de défiscalisation métropolitain restent "prégnants dans l’activité de défense des intérêts de la Polynésie française".

L'année 2016 a été marquée par des affaires à "très forts enjeux financiers", relève la DICP. Le tribunal administratif de la Polynésie française a en effet confirmé le caractère illégal du droit d'accès forfaitaire à l'exploitation des réseaux et services de télécommunication (TECOM) et prononcé des décharges de droits de plusieurs milliards de Fcfp. La collectivité polynésienne a ainsi été condamnée à restituer 1,5 milliard Fcfp à l’OPT et la même somme à la SAS Vini au titre des droits d’accès forfaitaires à l’exploitation des réseaux et services de télécommunications irrégulièrement acquittés en 2009.

Après avoir passé en revue l'ensemble des décisions, la DICP constate que "Le taux des décisions favorables ou partiellement favorables à l’administration atteint un niveau de 89 %, toutes juridictions confondues, contre 56 % en 2015, lui permettant ainsi de revenir au niveau régulièrement observé pour les années antérieures". Mais si ce chiffre penche en faveur de la DICP, "la part des droits et pénalités confirmés par les juridictions administratives reste inversement proportionnelle au taux des décisions favorables ou partiellement à l’administration. Ce taux est de 48 % contre 46 % en 2015." "Ce taux dégradé s’explique essentiellement par les trois dossiers portant sur le contentieux de la TECOM dont les enjeux sont très importants (7,5 milliards de Fcfp)", analyse la DICP. "Pour autant, 7,836 milliards de Fcfp de droits et pénalités ont été confirmés par les juridictions de tous ordres pour 16,336 milliards de Fcfp de droits et pénalités contestés au global devant elles."
La Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) gère chaque année près de 70 milliards de recettes fiscale.

Centimes additionnels : le Conseil d'Etat doit trancher
La Direction des impôts et des contributions publiques fait le point sur le dossier des centimes additionnels perçus par la CCISM. "La DICP a géré la problématique portant sur les centimes additionnels à la CCISM après que ces derniers aient été déclarés dans un premier temps, illégaux par un arrêt de la cour administrative d’appel de Paris", indique la direction. "En même temps que cette décision générait un afflux de contentieux préalables de la part des contribuables, la défense de la Polynésie française, dans une autre affaire de même nature pendante, lui a permis d’obtenir un revirement de la jurisprudence initiale de la cour administrative d’appel de Paris. Une décision du Conseil d’Etat reste, en tout état de cause, attendue pour confirmer le débat juridique posé."

La lutte contre les fraudeurs
"La lutte contre l’économie souterraine est un volet important du plan de lutte contre la fraude de la DICP", note la Direction des impôts et des contributions publiques. "La recherche des activités occultes et des activités dissimulées s’appuie sur le recoupement d’informations qui permet de détecter les dissimulations mais aussi sur des actions inopinées sur le terrain (contrôles de patente notamment sur la voie publique ou dans les marchés et brocantes) ainsi qu’une surveillance des opérations commerciales effectuées au moyen des nouvelles technologies notamment Internet."
En 2016, 50 dossiers d’entreprises déclarées sous le régime fiscal de la "très petite entreprise" ont révélé des chiffres d’affaires très supérieurs aux limites fixées pour bénéficier de ce régime. "Leur contrôle a généré 88 millions de Fcfp de rappels en droits et pénalités. La DICP applique des sanctions lourdes en cas de dissimulation d’activité."
Les autorités judiciaires communiquent aussi à la DICP les éléments de nature à révéler des manquements aux obligations fiscales des justiciables poursuivis pour des activités illicites et potentiellement fiscalisables. "En 2015 et 2016, ce sont neuf affaires de ce type qui ont donné lieu à des rappels d’impôts parfois très importants", relève la DICP.




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"L'île de la grande solitude" : Isabelle Briand met encore en scène la Polynésie

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PAPEETE, le 6 mars 2017 - Après "Le Voyage de Poema", la navigatrice bretonne, qui écume actuellement la Polynésie, vient de sortir un troisième roman, "L'île de la grande solitude". Bien qu'il s'agisse d'une fiction, Isabelle Briand plonge encore le lecteur dans le délicieux cadre de nos îles.


Amélie, jeune Bretonne du XIXe siècle, ne savait pas qu’en embarquant sur un navire, en route pour les mers du Sud, en compagnie de jeunes femmes tahitiennes, sa vie prendrait un cap exceptionnel et dramatique. C’est une île, oubliée de tous dans l’immense Pacifique Sud, qui recueillera et tiendra captive la jeune fille et ses compagnes ainsi que plusieurs hommes, bandits et malfrats. Une grande complicité et un grand secret les unira toutes : île et femmes, pendant des générations, jusqu’au jour où, 150 ans plus tard, un jeune navigateur canadien venu du grand large découvrira un étonnant document qui bouleversera l’histoire de l’île. Pendant des siècles, Are Nui passa inaperçue, seuls les anciens Polynésiens la connaissaient. Un naufrage sur ses dangereux récifs bouleversa sa quiétude. C’est le récit de femmes courageuses unies dans le malheur, d’une culture forte qui a surmonté les obstacles. Enfin dévoilé, le secret de l’île réunira trois familles éloignées dans le temps et l’espace.

Depuis 35 ans, Isabelle Briand vit sur un voilier et sillonne les océans en quête d'aventure. Née à Nantes, elle a vécu et navigué de l’Afrique à l’Amérique du Sud, du Brésil au Mexique, des Antilles à l’Amérique du Nord et au Canada, de la côte Atlantique à la côte Pacifique. À bord de “Nanna” (déesse de la mythologie nordique), elle croise actuellement en Polynésie, "charmée par la beauté des paysages et la joie de vivre des habitants", qui lui ont inspiré deux de ses romans. À l'instar du "Voyage de Poema", qui met en scène une perle noire et une jeune métisse déracinée, sur fond de mythologie polynésienne, "L'île de la grande solitude" a également pour cadre les atolls du Pacifique. "L'action se déroule encore en Polynésie, dans le temps et l'espace, car l'île est imaginaire", confie Isabelle Briand. Et d'ajouter : "Mon style de vie motive mon écriture. La Polynésie, c'est le rêve de tout marin. J'ai envie de rendre hommage à cette culture fascinante, si mal connue en métropole."

Ses publications

. "L'île de la grande solitude" (éditions 5 sens)
. "Le Voyage de Poema" (éditions Flamingo)
. "Et vient le ressac" (éditions 5 sens)

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Le marché de Papeete célèbre la femme

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Le marché municipal de Papeete célèbre la femme ce mercredi 8 mars 2017.

Au programme de la journée : danses, chants, défilés de mode, orchestre, démonstrations...

Accueil à 9 heures par Mme Agnès Champs, conseillère municipale, sur le terrain situé face aux stands de vente de pareu.


Contact : 40 43 67 15


* - * - * - * - * - *


Accueil - Discours

Danse d’ouverture par le groupe de danse Mana Atua

Défilé de mode (robes mumu mama ruau)

Orchestre Ukulele / Trio femmes Marurai dit Paco

Démonstration de confection de paréo peint

Démonstration attache paréo (fille – garçon)

Prestation d’une danse paumotu (Mana Atua)

Démonstration de fabrication de monoi

Un chant par les mama secteur couronnes

Confection de couronnes

Défilé de mode (tenues de ville)

Atelier de tressage mère et enfant
(Lunettes - Popo - Moulin - Eventail)

Stand de manucure

Stand de tifaifai

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Sinistrés depuis le 22 janvier, ils vivent sous un chapiteau

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Sinistrés depuis le 22 janvier, ils vivent sous un chapiteau
PAEA, le 06/03/2017 - Ils ont tout perdu lors des intempéries du mois de janvier. Maison, fa'a'apu, animaux, tout a été emporté par les eaux. Depuis un mois et demi, Mareva et son mari vivent sous un chapiteau. Ils survivent grâce notamment à l'association Rima Taure'a de Tom Tefaaora. Une demande de dons a été lancée par l'association pour venir en aide non seulement à Mareva et son mari, mais aussi à tous les sinistrés qui se feront connaitre.

Un mois et demi après les fortes intempéries du 22 janvier, les sinistrés ont repris leurs habitudes. Certains ont obtenu des bons d'aide en matériaux de l'OPH, tandis que d'autres attendent leur nouveau fare OPH. Aujourd'hui, on dénombre quand même plus de 200 familles sinistrées par ces fortes pluies.

Cependant, une famille aurait été oubliée. Il s'agit de Mareva et son époux, ils vivent dans le quartier Cadousteau, PK 19,5 à Paea. Lors des intempéries du 22 janvier, ce couple d'agriculteurs a tout perdu. "Il a beaucoup plu ce fameux soir", se rappelle Mareva. "Notre fa'a'apu a pris l'eau. Mon mari m'avait appelée, mais il était déjà trop tard. Quand nous nous sommes retournés, il y a eu une énorme coulée de boue qui arrivait jusqu'à notre poitrine", poursuit-elle.

Des scènes apocalyptiques qui resteront à jamais gravées dans sa mémoire. "En fait c'est une voiture qui a été emportée par la coulée de boue à 1 000 mètres de là où nous habitons. La voiture a obstrué la rivière, et c'est de là que ça a débordé."

Leur maison a complètement été détruite, il ne reste plus rien non plus de leurs champs agricoles. "J'ai perdu aussi mes animaux, mes canetons, cochons et chats. J'avais une tarodière de 5 000 m² et une cressonnière", explique la mère de famille.

Depuis ce jour, les deux enfants du couple vivent avec leurs compagnons. "C'est mieux parce que c'est trop dangereux pour eux ici."
Mais Mareva et son mari vivent encore sur place. Ils ont donc monté un chapiteau pour y vivre. "Quand il pleut, nous ne dormons plus parce que ça mouille partout, et le vent est fort aussi. Avec mon mari, nous nous levons et nous allons nous réfugier dans la cuisine, parce que l'eau et la pluie soulèvent la bâche et nos matelas sont trempés."

Dans ce quartier, six autres familles ont été sinistrées, mais Mareva et son mari ont été les plus touchés. "On n'a plus les moyens de vivre", déplore-t-elle.

Mareva se souvient aussi du discours du ministre de l’Équipement quand il est passé chez elle. "Je lui ai demandé de l'aide pour retirer les cailloux qui se trouvent chez nous et dans notre fa'a'apu. Mais, il m'a répondu que ça ne le regardait pas et qu'il n'était là que pour la rivière". Choquée, la mère de famille ne comprend pas une telle réaction. "Ce n'est pas la rivière qui vote pour eux".

Même du côté de la mairie, les portes sembleraient être closes. "L'adjoint au maire est venu nous voir et il nous a dit qu'il n'avait pas les moyens", raconte-t-elle.

Et comme si cela ne suffisait pas, une personne de l'OPH leur aurait annoncé que leur terrain serait inscrit en zone rouge.

La nuit du 22 janvier aura donc marqué à vie cette famille. Une nuit où tout a basculé, mais heureusement que Mareva peut compter sur sa famille et ses amis.

En effet, elle a eu l'agréable surprise de recevoir, jeudi dernier, la visite de Tom Tefaaora, un ami et le président également de l'association Rima Taure'a. Une association qui aide aussi les jeunes de Papara.

Un moment émouvant pour Tom qui n'avait aucune idée de ce qui était arrivé à ses amis. "Je les connais bien parce qu'ils soignaient aussi ma mère au ra'au Tahiti".

Du coup, il a décidé de mettre en place une récolte de dons pour venir en aide à Mareva et son mari. "Cela fait partie des actions sociales de notre association", assure-t-il.

Tom et son association ont ainsi remis à Mareva des denrées alimentaires, des vêtements et un four. Ils en appellent aussi à la générosité des Polynésiens.

Mais cette action ne se limitera pas là, puisque Tom et son association travaillent en collaboration avec Ismaël Huukena, le nageur marquisien qui réalise des exploits à la nage. "Nous mettons en place des actions pour venir en aide aux sinistrés. Donc, il nage sur la côte Ouest, de commune en commune et les gens lui donnent des denrées alimentaires pour les sinistrés. Ils ont démarré vendredi dernier à Mahina et ils finissent ce lundi à Teahupoo."

Et toujours pour les sinistrés, l'association Rima Taure'a organise un bal hawaïen ce samedi à la salle Hotu Hau à Papara, de midi à 22 heures. Une partie des fonds récoltés sera "reversée aux sinistrés qui se manifesteront".


Sinistrés depuis le 22 janvier, ils vivent sous un chapiteau

Sinistrés depuis le 22 janvier, ils vivent sous un chapiteau

Sinistrés depuis le 22 janvier, ils vivent sous un chapiteau

INFOS PRATIQUES

Pour celles et ceux qui souhaiteraient aider les sinistrés, vous pouvez joindre Tom Tefaaora au 89 70 99 88.


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Gatronomie et philanthropie avec Patrick Lenôtre

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Gatronomie et philanthropie avec Patrick Lenôtre
MOOREA, le 6 mars 2017 - A l'occasion des soirées gastronomiques organisées ce weekend par le Sofitel de Moorea avec le chef cuisinier Patrick Lenôtre, l'hôtel a affiché ses ambitions pour son restaurant "K" : devenir le tout premier restaurant polynésien étoilé au Guide Michelin dès 2018. Le dîner a aussi permis de collecter plus de 500 000 francs pour les sinistrés des dernières intempéries.

Le chef Patrick Lenôtre était en Polynésie le weekend dernier pour mitonner trois repas exceptionnels au Sofitel Moorea Ia Ora Beach Resort. Il a été invité par son ancien apprenti, Guillaume Burlion, devenu aujourd'hui lui-aussi un chef étoilé, qui est aux fourneaux du restaurant K depuis deux ans.

Les bons palais de Tahiti et Moorea ne s'y sont pas trompés et sont venus nombreux goûter les plats d'un des cuisiniers français les plus célèbres au monde. La soirée la plus gastronomique était le dîner prestige du vendredi 3 mars (à 65 000 francs par personne tout de même), où une quinzaine de convives a pu déguster un menu de 4 plats mitonnés personnellement par les chefs. Le lendemain soir, la soirée de Gala (à 20 000 francs) a proposé un buffet façon Escoffier à 120 chanceux. Enfin, ce sont près de 300 personnes qui sont venues en famille à l'hôtel dimanche pour le brunch Patrick Lenôtre.

Gatronomie et philanthropie avec Patrick Lenôtre
Les bénéfices de l'événement seront reversés au Rotary Club Tahiti, qui collecte des fonds en faveur des sinistrés des dernières intempéries. Une belle somme, puisque ce sont entre 500 000 et 700 000 francs qui ont été collectés. Mehdi Mechhoure, le président du Rotary Club, nous explique que "cet argent est donné entièrement au Rotary Club, qui va le redistribuer aux sinistrés des dernières inondations. Nous allons donner une partie de la somme à deux, trois ou quatre familles, que les affaires sociales vont sélectionner. Le reste ira à la Croix Rouge, parce que c'est leur métier de savoir à qui il faut donner, ils se trompent très rarement. On leur a déjà fait un premier chèque, d'autres vont suivre. D'ici la fin du mois de mars, ce seront deux millions de francs pacifique que nous allons donner à la Croix Rouge." Le Rotary Club s'est mobilisé immédiatement après les intempéries, et a organisé plusieurs événements pour lever des fonds. Pour être plus réactif, le Rotary a aussi décidé de créer un fonds d'urgence de deux millions de francs qu'il pourra mobiliser immédiatement à la prochaine catastrophe.

UNE ÉTOILE AU MICHELIN EN 2018 ?

Au niveau culinaire, personne n'a été déçu car Patrick Lenôtre est venu les bras chargés d'ingrédients de haute qualité, souvent introuvables sur le territoire. Caviar Ossettra Petrossian, bœuf Wagyu, viande de cerf, foie gras, loups de mer, caille, caneton… La préparation était également exceptionnelle. Dans les cuisines avant le service, on pouvait apercevoir Patrick Lenôtre et Guillaume Burlion surveiller leurs sauces, gouter les plats pour les assaisonner comme il faut, mais aussi donner des conseils et montrer les gestes corrects aux commis et apprentis de l'hôtel… particulièrement attentifs.

Gatronomie et philanthropie avec Patrick Lenôtre
Si les équipes en cuisine étaient si avides de conseils du maître c'est que le restaurant haut de gamme de l'hôtel, "le K", a de grandes ambitions. Didier Lamoot, directeur régional du groupe Accor et directeur général du Sofitel Moorea nous en fait part : "nous sommes en chemin pour rendre notre restaurant Le K éligible au Guide Michelin. Nous espérons que ce sera le premier restaurant étoilé de Polynésie d'ici 2018, mais c'est le Guide Michelin qui décide… Nous essayons surtout de les convaincre d'inclure la Polynésie dans le Guide, car après tout nous sommes en France ! Le but c'est de mettre la Polynésie en valeur. Elle est aujourd'hui positionnée dans le monde comme une destination de grande qualité et chère. Donc derrière, il faut que le reste suive. En hébergement je pense que nous sommes au niveau, mais en restauration il faut faire venir des chefs internationaux. Patrick Lenôtre, c'est 7 étoiles au Michelin entre ses différents restaurants ! Et grâce à Guillaume Burlion, notre chef qui est lui-aussi étoilé et a été l'apprenti de Lenôtre, nous avons réussi à le faire venir entre ses différents périples entre Dubai, Singapour ou New York." L'hôtel compte bien continuer à organiser des soirées gastronomiques exceptionnelles, au rythme de deux fois par an.

Parole à : Patrick Lenôtre et Guillaume Burlion
Gatronomie et philanthropie avec Patrick Lenôtre
"Il y a beaucoup de bons produits en Polynésie, et surtout des produits qu'on ne trouve pas ailleurs"

Patrick Lenôtre : Je suis venu pour ces soirées, c'est une chose, mais je suis surtout venu voir Guillaume Burlion. C'est un apprenti qui est resté 15 ans dans mes cuisines dans les années 70 et 80. Il m'a demandé de venir l'épauler pour ces soirées exceptionnelles, et comme il est intelligent il m'a aussi demandé de voir où il en était. Et je suis très heureux de voir sa progression. Il n'en est pas à son premier restaurant, il a eu 5 diamants au New York Times, il a tenu des tables de l'équivalent trois étoiles aux États-Unis (NDLR : dans le système du Guide Michelin, le maximum possible est trois étoiles). J'ai 56 ans aujourd'hui, et j'ai une soixantaine d'anciens apprentis que je continue de suivre aujourd'hui. J'ai des contacts partout sur la planète où j'ai des 'enfants' qui travaillent et que je vais régulièrement épauler !

La moitié de mes anciens apprentis a décroché une étoile, mais je suis persuadé que s'ils écoutent et veulent se diriger vers la restauration gastronomique de haut niveau, ils rencontreront tous des étoiles… Si l'outil de travail est adéquat ! Dans les années 70 et 80, un restaurant au cadre moyen mais avec une cuisine au top était étoilé tout de suite. Mais aujourd'hui c'est un peu différent, il faut un établissement au critère de Michelin, et ils sont les seuls à décider quels sont leurs critères. Je suis ravi que Didier Lamoot, le directeur de l'hôtel, vise une étoile. Ici, mon apprenti sait très bien ce qu'il y a à faire. Ce que j'ai goûté avec lui au cours de mon séjour ici est largement au-dessus de l'étoile, mais maintenant il y a le reste. Il y a toute une enveloppe autour, de la salle de restaurant, la luminosité dans la salle, l'accès aux toilettes, l'accueil… C'est une continuité, l'harmonie doit aller jusqu'au bout. Mais le niveau de cuisine est là, le service est là, la carte des vins est très belle grâce à un garçon fantastique qui est sommelier ici, qui a des idées brillantes et des vins très intéressants qui surprennent… Donc pour avoir une étoile ici, il y a juste encore un petit peu de travail à faire sur quelques points comme l'architecture.

Guillaume Burlion, à propos de la cuisine du restaurant K : Il y a beaucoup de bons produits en Polynésie, et surtout des produits qu'on ne trouve pas ailleurs et qui s'adaptent très bien en cuisine. Donc je fais venir beaucoup de produits du monde entier, mais j'incorpore les produits locaux à ces produits-là. C'est vraiment le type de cuisine que je fais ici. Ca créer des goûts uniques, mais il s'agit surtout de s'adapter à l'endroit où on est. J'ai voyagé à travers le monde, et partout la cuisine est différente, il faut pouvoir faire avec ce qu'on a. Après il y a les bases. J'ai tout appris avec Patrick, c'est mon père spirituel, même si j'ai fait d'autres grandes maisons comme l'hôtel Crillon, pour voir ce qu'il s'y passe… Mais je reviens toujours vers Patrick parce que c'est son style de cuisine qui m'intéresse. Et de là j'ai pu développer aussi mon propre style.

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Edouard Fritch reçoit le général commandant le SMA

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Edouard Fritch reçoit le général commandant le SMA
PAPEETE, le 6 mars 2017. Le président du Pays Edouard Fritch a reçu, lundi, le général Luc du Perron de Revel, commandant le SMA (service militaire adapté), qui effectue une visite du Régiment du service militaire adapté en Polynésie française, du 26 février au 8 mars.

Aux côtés du vice-président Teva Rohfritsch, de la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, de la ministre du Travail, Tea Frogier, et de la ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, le président du Pays s’est entretenu avec le général sur le thème du SMA.

Edouard Fritch reçoit le général commandant le SMA
Le service militaire adapté de Polynésie française a vu le jour en 1989 avec la création d’un premier détachement aux Marquises. En 2013, il a pris le nom de RSMA (régiment du service militaire adapté) en Polynésie française. Cette formation militaire a un statut interministériel (ministères des Outre-mer et de la Défense) et dispose notamment, en Polynésie, de trois centres de formation situés à Arue, à Hiva Oa, aux Marquises, et à Tubuai, aux Australes. Le RSMA permet notamment de former des jeunes volontaires, parfois en difficulté scolaire, à des métiers leur permettant une véritable insertion professionnelle.

A l’issue de l’entretien, une photo de groupe a été prise avec les membres du gouvernement, réunis en pré-conseil des ministres à la Présidence, et des jeunes formés au SMA.

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