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Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

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Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer
PIRAE, le 3 mars 2017. Tahiti Heritage et Vahineitaria vous font découvrir, quelques coins qui ont marqué la commune de Pirae de la fin du 19ème et aux années 70.

En 1767, à l’arrivée des Européens, Tahiti est divisée en grandes chefferies. Papeete et Pirae formaient le district de Pare qui avait pour chef Pomare 1er.

De 1865 à 1880, Pirae était essentiellement agricole. On y trouvait de grandes plantations de cannes à sucre et d’arbres fruitiers. La faillite de l’usine d’Atimaono provoqua l’arrachage des cannes à sucre. Celles-ci furent remplacées, ensuite, par des plantations de poivriers, puis d’agrumes. Malheureusement, toutes deux furent aussi des échecs.

De 1880 à 1960, de petits métiers permettaient aux habitants de vivre : agriculture, élevage, pêche, couture, un corbillard tiré par des chevaux, une limonaderie (La pétillante) qui employait des familles marquisiennes. Une seule école communale existait à Pirae.

En 1890, Papeete devint une commune française, Pirae restant un district dirigé par un chef. Ce n’est qu’en 1965 que Pirae deviendra une commune à part entière.

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

Les plantations de cannes à sucre du Taaone en 1840
Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer
La gravure représente plusieurs travailleurs dans une plantation de cannes à sucre à Taaone en 1840. Celui au premier plan au centre, uniquement vêtu d’un pagne, creuse le sol avec un outil en bois. Un peu plus loin sur la gauche, deux ouvriers travaillent entre les cannes. Au second plan à droite, se trouve un groupe de trois travailleurs dont l’un porte sur ses épaules un paquet de cannes à sucre. Derrière, on peut apercevoir deux maisons de style européen. Ce sont les bâtiments de la Sugarworks de M. Bicknell, qui avait installé une fabrique de sucre à Taaone à l’emplacement de Aorai Tinihau.

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

Le belvédère de Pirae dans les années 60 - 70
Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer
La route du Belvédère de Pirae est un agréable chemin de promenade très fréquenté par les promeneurs et les sportifs. Ce chemin est l’une des très rares promenades ombragées de Tahiti. Dans les années 60-70, l’accès était par contre bien plus délicat : « La route était à sens unique avec des horaires de montée et de descente : dans mes souvenirs, de H à H+20 : montée, puis 10 minutes d’attente, de H+30 à H + 50, descente puis de nouveau 10 minutes d’attente, cela étant signalé par de grands panneaux en bas et en haut de la route. Un après midi, ma femme et moi décidons d’aller prendre un pot au Belvédère et nous attendons sagement l’heure de la montée devant le panneau.

A l’heure dite, nous nous engageons sur la route et, au 2ème virage, une Ford Capri avec des marins que je connaissais de vue, déboule dans la descente ! Crash inévitable, et la Ford Capri de location des pauvres marins se retrouve explosée sur le bas côté, moteur sur la route et roues éclatées. Nous, nous n’avions pratiquement rien, car notre Audi 80 était un vrai tank! Heureusement pas de blessés mais l’explication des marins était savoureuse : « comme on a vu qu’on était en retard, on a foncé dans la descente! ». On les a ramené en ville ou on a bu un pot ensemble et notre escapade au Belvédère fut remise à un autre jour ! »

Tahiti d’antan : Pirae entre ciel et mer

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Le Marché de Pirae en 1969
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Le marché de Pirae a été construit en 1969. Dans le journal à l’époque on lisait :
« Pirae va avoir son marché municipal couvert. C’est au début du mois de janvier que seront lancés les appels d’offres pour la construction d’un marché municipal de 1400 m2 en bordure de la future avenue du Prince Hinoï, prolongée à côté du Taaone militaire. Il faudra environ douze mois pour terminer ce marché d’une conception aussi rationnelle qu’originale due à Rodolphe Weimann, architecte de la Setil, qui représentera, à l’échelle raisonnable de la commune, la surface couverte de l’actuel-marché de Papeete.

Edifié sur un terrain acheté à la famille Coppenrath, le marché de Pirae comprendra 33 étals de légumes, fruits, poisson, viande, charcuterie, deux chambres froides dont l’une pour le poisson et l’autre pour la viande, deux magasins de denrées complémentaires (épices, huile, savon) et un restaurant. »
Photos 9 et 10 Le marché de Pirae en 1969 avec au fond la cocoteraie. Photos Rodolphe Weimann

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Estelle Anania, la plus belle femme tatouée de France

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 Estelle Anania, la plus belle femme tatouée de France
PAPEETE, le 3 mars 2017. Estelle Anania a été élue ce vendredi "la plus belle femme tatouée de France".

Elles étaient 13 participantes à l'élection "Ink Girl – France" créée en 2016.

Quelques jours avant de partir, nous avions rencontré Estelle. Lire son portrait ici.

Estelle Anania a le corps tatoué à plus de 90%. Les dessins témoignent tous de moments forts, de rencontres, d'émotions, de réussites et de valeurs, ils sont de différents styles. "Il y a du polynésien moderne, du patutiki, le tatouage traditionnel marquisien et du japonais. Cela me distingue des autres et peut être un atout pour l'élection", glisse-t-elle au passage.

Elle a laissé entrer la première aiguille dans son corps à l'âge de 18 ans. "Sur le pied, c'était un lézard. C'est protecteur un lézard." Née en France d'un père paumotu, il est originaire d'Anaa, et d'une mère suisse, Estelle Anania a grandi en cultivant ses deux cultures. "On venait en Polynésie, le plus souvent à Fakarava, tous les ans. Je vivais en Europe mais je savais que je finirais un jour dans le Pacifique."


 Estelle Anania, la plus belle femme tatouée de France

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 4 et lundi 6 mars 2017

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Pharmacies de garde : Du samedi 4 et dimanche 5 mars 2017

- Papeete : Pharmacie PRINCE HINOI. Tél. 40 42 02 24
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie HEIRI. Tél. 40 82 23 23
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie TAMANU. Tél. 40 58 45 17
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 04 mars 2017 à partir de 12h30 au lundi 06 mars 2017 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BONDOUX Didier Tel. 40 82 92 33 - 89 79 87 33

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr VEYSSIERE Caroline Tel. 40 43 67 51 - 87 73 92 17

-Commune de Paea : Dr BOUTRY Bruno Tel. 40 53 27 53

-Commune de Papara : Dr FAYOLLE Florence Tel.40 43 30 33

-Taravao et la presqu’île : Dr GAUTHIER Nicolas Tel. 40 57 10 20

-Secteur de MOOREA : Dr BOUCHET Nicolas Tel. 40 56 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr SEMERARO Hugo Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr GRES Thomas Tel. 40 66 28 60

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 - 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00 le lendemain

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00 le lendemain

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 5 mars 2017
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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L'arrivée de l'évangile célébrée ce dimanche

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L'arrivée de l'évangile célébrée ce dimanche
PAPEETE, le 3 mars 2017. Les protestants célèbreront dans les différents districts ce dimanche 5 mars l'arrivée de l'Evangile.

"En cette année 2017, l'Eglise protestante Maohi accueille le Conseil pour la mission mondiale, représentée par le docteur Pasteur Peter Crunchley, ainsi que le secrétaire général du Pacific Conferences of churches, représenté par le pasteur François Pihaatae", indique l'Eglise protestante Maohi. "Le Conseil pour la mission mondiale est un partenariat d'Eflise chrétiennes dont 32 membres se sont engagés à partager leurs ressources au niveau mondial pour mener à bien la mission de Dieu localement. CMW a été créée en 1977 et intègre la London Missionary society (1795), le Commonwealth Missionary Society (1836) et le conseil presbytérien des missions (1847)."

A Mahina, 1er arrondissement
De 6 h 30 à 7 h 30 : accueil à Tefauroa, paroisse de Mahina
8 heures : Chants et culte
9 h 30 : discours des personnalités politiques, religieuses et autres invités
10 heures : répartition en trois grands groupes : école du dimanche (jeux divers), jeunesse (défilé) et adultes (tuaroi)
12 heures : déjeuner
13h30 : Présentation des trois groupes.


Programme du 7e arrondissement
Thème : Michée 6/8 Tu sais ce qui est bien
Organisateur : Le comité des femmes du 7e arrondissement
Lieu : salle Maco Nena
Horaires :
7h30 : accueil des paroisses
8h30 : accueil des invités et personnalités
9 heures : célébration du culte avec sainte cène
12-14 heures : performance pour les 5 paroisses

Programme paroisse de Maatea au 3e arrondissement
Thème : La prophétie de Vaita
Organisateur : Le 3e arrondissement
Lieu : temple de Maatea, Moorea
Horaires :
8 heures : ouverture sur une invitation à la médecine traditionnelle
9 heures : célébration du culte avec sainte cène
13-16 heures : déjeuner ma'a maohi

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Les élus marquisiens interpellent les trois sénateurs en visite au fenua

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Les élus marquisiens interpellent les trois sénateurs en visite au fenua
PAPEETE, le 3 mars 2017 - La délégation des sénateurs actuellement présente en Polynésie devait se rendre dans l'archipel des Marquises le 27 février. La visite a été annulée pour des raisons budgétaires. Cette décision passe mal auprès des élus de la Communauté de communes des îles Marquises.

Déçus et quelque peu en colères. Les élus de la communauté de communes des îles Marquises (Codim) regrettent que la délégation sénatoriale de la commission des lois ne soit pas venus jusqu'à eux. En visite au fenua jusqu'au 8 mars, ils ont pour mission de faire un état des lieux du fonctionnement de la justice en Polynésie française. Au départ, leur programme prévoyait un passage sur l'île de Ua Pou, dans l'archipel des Marquises le lundi 27 février.

Dans un courrier daté du 10 février, la sénatrice Lana Tetuanui annonçait au maire, Joseph Kaiha, que cette visite était annulée "en considération des contraintes budgétaires".

Dans une lettre ouverte publiée le 2 mars et signée de la main de Felix Barsinas, président de la Codim et maire de Tahuata, les élus ont fait part de leur regret. Ils ont souhaité interpellé les parlementaires: "Derrière la carte postale se cache pourtant une réalité moins réjouissante qu'il aurait été utile pour votre délégation de constater in situ, loin des sentiers balisés par le programme qui vous a été préparé. Vous auriez pu ainsi constater que les prix sont beaucoup plus élevés aux Marquises qu'à Tahiti, alors que le revenu moyen de la population y est beaucoup plus faible."

Le maire de Tahuata dénonce un i["déficit d'égalité réelle avec Papeete [qui] résulte de l'enclavement de notre archipel, dès lors que la quasi-totalité des politiques de développement du Pays est concentrée sur l'île de Tahiti."]i Il rappelle que c'est la raison pour laquelle la Codim a été créée.

Plus loin, Félix Barsinas, après avoir fait état du plan de développement économique des Marquises établi par la Codim, attire l'attention des parlementaires sur les compétences de la communauté de communes. Ses élus souhaitent en effet redéfinir les compétences mais le Pays s'y oppose. Le président continue : "Ces relents jacobins ne sont pas acceptables et témoignent d'un paradoxe institutionnel. En effet, si la Polynésie française est la collectivité territoriale la plus décentralisée de la République (hormis le cas spécifique de la Nouvelle-Calédonie), elle est au plan interne la plus centralisée. En l'état de la législation du Pays, la Codim est une coquille vide incapable d'agir et cantonnée à des études qu'elle a déjà réalisées. "

Le président de la Codim s'appuie notamment sur le rapport de la chambre territoriale des comptes publié cette semaine. Dans son observation, la CTC invite les élus de la Codim à redéfinir leurs compétences. Pour débloquer cette situation, le président, reprenant des articles de la constitution, présente quelques modifications qui pourraient débloquer la situation.

Les élus de la Codim espèrent que les sénateurs tiendront compte de leurs revendications dans leur rapport.

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Le premier Digital Festival Tahiti nous montre le futur

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Le premier Digital Festival Tahiti nous montre le futur
PAPEETE, le 3 mars 2017 - Organisé les 16, 17 et 18 mars à la CCISM, le premier Digital Festival Tahiti nous donnera un aperçu de ce que pourrait être la Polynésie de demain : drones, objets connectés, exosquelettes, création de logiciels et de jeux vidéo… Et le public pourra tout tester, de la réalité virtuelle aux robots humanoïdes contrôlés par l'intelligence artificielle !

Geeks et curieux de Tahiti, bloquez la date : du 16 au 18 mars prochains il faudra être au Digital Festival Tahiti. C'est une première, organisée par la CCISM, le ministère du Numérique, l'Organisation des professionnels du numérique (OPEN) et des sponsors privés. Ce festival veut nous faire rêver des technologies de demain. Sauf que le rêve est déjà en train de devenir réalité dans de nombreux secteurs... et que ce festival nous donnera l'occasion de nous mettre à la page !

DEMANDEZ LE PROGRAMME

Le grand public y trouvera largement son compte grâce à la vingtaine d'invités internationaux qui vont tous venir avec de beaux jouets à nous faire essayer. Des ateliers et stands permettront ainsi de tester un jeu de réalité virtuelle où on vole dans le ciel comme un aigle, un robot contrôlé par l'intelligence artificielle, un mur de graffitis virtuels, la réalité augmenté de Microsoft, des ateliers créatifs avec les équipes d'Ankama (qui dévoileront le premier épisode de la saison 3 de leur mythique série Wakfu), des drones aériens…

Ils donneront également des conférences publiques (il y a 90 places dans l'auditorium, donc si l'un des intervenants vous intéresse réservez une place, elles sont gratuites) se terminant par des échanges avec le public. Les journées de jeudi et samedi seront plutôt consacrées au grand public. Les entreprises s'intéresseront aux conférences et Workshops de vendredi organisés par l'OPEN sur les nouveaux métiers numériques, le développement durable à l'aide des technologies ou encore le commerce connecté.

Trois événements sont également organisés pendant le festival, qui devraient attirer beaucoup de jeunes talents polynésiens, d'autant qu'il y a de très beaux lots à gagner :
- Un hackathon international permettra à des équipes de développeurs, designers et porteurs de projets basées entre Tahiti, Paris et Montréal de créer des solutions numériques en 48 heures non-stop ;
- Un FabLab consacré aux vêtements connectés invite les couturiers locaux à venir créer des robes hyper high-tech avec des ingénieurs spécialisés et l'aide de scanners corporels, imprimantes 3D et électronique portative ;
- Le challenge Game Jam permettra au public de participer à la création d'un jeu vidéo en moins de 48h avec les élèves de Poly3D.

>> Le programme en détails et toutes les réservations pour les conférences sur www.digital-festival-tahiti.com

UN FESTIVAL ANNUEL

Le premier Digital Festival Tahiti nous montre le futur
Jean-Christophe Bouissou, ministre en charge du Numérique, se réjouit que le festival soit aussi dense : "nous espérons que ce festival deviendra un rendez-vous annuel. Il lui faut des moyens importants, apportés par le Pays et les entreprises du numérique, mais c'est important de le faire parce que les entreprises et nos sociétés sont en train d'intégrer le numérique dans tous les secteurs. Les professionnels rencontreront les experts mondiaux, nous aurons aussi des retour sur les investissements importants à faire en infrastructure et pourrons ne pas répéter les erreurs qu'ailleurs."

Une position appuyées par Teva Rohfritsch, vice-président et ministre des Réformes économiques : "Ce festival est porteur d'espoir. Nous travaillons beaucoup sur les infrastructures avec l'OPT, le déploiement de la fibre optique, la pose de nouveaux câbles sous-marins… mais ces infrastructures ne valent rien s'il n'y a pas du contenu à mettre sur le réseau. Donc je me réjouis que ce festival inclue autant d'ateliers et de défis numériques impliquant les jeunes."

Le festival sera aussi l'occasion d'annoncer le lancement de l'incubateur de start-up de la CCISM, d'autant que tous les porteurs de projets polynésiens devraient être présents à cet événement numérique unique dans l'agenda polynésien.




Les speakers qui organisent une conférence
Le premier Digital Festival Tahiti nous montre le futur
Rodolphe GELIN
Softbank Robotics
Chief Scientist Officer

Thibaut HUMBERT
Think&Go NFC - Ingenico Group
VP Sales Asie-Pacifique

Bertrand JONQUOIS
Mobile Marketing Association
Administrateur de la MMA France

Lionel GUILLAUME
44 Screens
Fondateur et CEO

Arnaud FAVAREILLE
ITECA
Fondateur & CEO

Anthony ZWIEBEL
Sen.se
Sales and Marketing Director

Pierre CHASSIGNEUX
Cartes Bancaires CB
Directeur des Projets et de la Gestion des Risques

Abderrahmane KHEDDAR
LIRMM & CNRS-AIST Joint Robotics Laboratory (JRL)
Directeur de Recherche au CNRS

Jean-François BARSOUM
IBM Recherche et Développement
Consultant délégué principal - villes intelligentes

Olivier PALMIERI
Ubisoft Montréal
Directeur de Jeu

Yaël ASSOULINE
ITECA
Directrice générale

Yannick VIOLIN
Nayade
Fondateur & CEO

Philippe TURP
Virtual Integrated Technology
Vice-président principal - Développement stratégique

Annick LAROCHE
UDesign Fashion
Fondatrice & CEO

Naomi GOLDAPPLE
Element A.I.
Directrice des programmes

Alain LACOUR
Lyra Network PayZen
Fondateur & CEO

Xavier HOUSSIN
Ankama
Character designer et Background artist

Fabrice NZINZI - NTAMAK
Ankama
Réalisateur de la saison 3 de la série WAKFU

Christian VANIZETTE
MakeSense
Co-fondateur

Stéphanie MUNDUBELTZ-GENDRON
L'Usine Digitale
Rédactrice en chef

Raitini REY
Matarai.com
CEO & Pilote de Drones


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Papeete : un rallye lecture sur le couronnement de Vaiana

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Papeete : un rallye lecture sur le couronnement de Vaiana
PAPEETE, le 3 mars 2017- Ce vendredi après-midi, les rues de la ville de Papeete se sont transformés en piste de rallye lecture. 120 enfants ont visité la ville de manière ludique autour du couronnement de Vaiana.

Ce ne sont pas moins de 120 enfants qui ont sillonné les rues du centre-ville de Papeete, ce vendredi 3 mars dans l'après-midi, sous un ciel couvert. Dans le cadre de son projet éducation local (PEL), la Ville de Papeete et l’association Agir Pour l’Insertion (API) y ont organisé un rallye lecture sur le thème du couronnement de Vaiana.

Il s’agissait, pour ces derniers, de retrouver les fleurs éparpillées dans les rues de la capitale. Pour y parvenir, les équipes avaient pour mission de réaliser des épreuves et résoudre des énigmes. Le parcours était jalonné d’ateliers, placés devant ou à l’intérieur des magasins et tenus par les animateurs périscolaires.

Avant le départ depuis la mairie de Papeete, les jeunes gens ont entonné avec ardeur plusieurs chants extraits du film « Vaiana », qui a constitué le fil conducteur de cette après-midi. La participation de nombreux partenaires est à souligner, dont les commerçants du centre-ville.

Les objectifs de ce rendez-vous sont de favoriser l’accès à la lecture, redonner le goût de la lecture et faire redécouvrir le fonds de livres mis à disposition des enfants dans les maisons de quartiers.


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Vinci Facilities veut gérer vos bâtiments

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Vinci Facilities veut gérer vos bâtiments
PAPEETE, le 3 mars 2017 - Une nouvelle entreprise vient d'être lancée en Polynésie, qui pèse déjà 1,5 milliards de francs de chiffre d'affaires et 90 salariés : Vinci Facilities. Toutes les activités de gestion et d'entretien des bâtiments de Cegelec sont transférées à la nouvelle entité.

300 personnes s'étaient déplacées ce jeudi 2 mars à l'Intercontinental de Faa'a pour la soirée de lancement de Vinci Facilities. Cette nouvelle entreprise émane de Cegelec, de qui elle hérite 90 salariés et 1,5 milliard de francs de chiffre d'affaires.

Philippe Conus, Brand Director de Vinci Facilities venu de métropole pour le lancement, nous présente cette entreprise multinationale : "Vinci Facilities est la marque de Vinci Energies dédiée à la maintenance technique des bâtiments et au facility management. Le Facility management, c'est prendre en charge l'ensemble de l'exploitation des bâtiments, des services techniques et des services aux occupants. Bâtiments administratifs, lycées, usines, tous les types de bâtiments sont concernés." Le plus gros client métropolitain de l'entreprise est le géant Thales et ses 45 buildings.

Thibaud Giraud, qui prend la tête de la structure locale, nous précise qu'en Polynésie "nous travaillons avec le centre hospitalier du Taaone, pour qui nous faisons beaucoup de choses. On prend soin du bâtiment, des occupants et de l'environnement. Sur le Territoire, nous avons plutôt une culture multi technique. Donc de la climatisation, de l'éclairage, de l'électricité, de la chaufferie industrielle, de l'informatique et télécoms avec Axians, et tout ce qui est levage et ascenseurs."

CRÉER DES ENTREPRISES LOCALES POUR ÊTRE AU PLUS PROCHE DE SES MARCHÉS

Nous voyons ainsi s'appliquer à la petite échelle polynésienne la stratégie globale de la multinationale française Vinci. Philippe Conus nous explique que "Vinci Energies a toujours eu une organisation très décentralisée avec des entreprises au plus proches du terrain, qui ont chacune un patron au contact de ses clients. Ces structures sont beaucoup plus réactives, par exemple pour acheter un équipement, c'est le patron local qui décide. Nous refusons la structure pyramidale où tout est imposé de Paris."

En Polynésie, les activités de Vinci Facilities représenteront la moitié du Chiffre d'affaires de Cegelec. Et le nouveau patron, Thibaud Giraud, compte bien continuer de faire croitre son entreprise en innovant : "La marque Vinci Facilities nous offre de nouvelles technologies et de nouveaux outils que nous amenons de métropole. Ça peut être des portails d'intervention très interactifs pour les clients, des technologies qui permettent de situer les techniciens dans l'espace et donc de tracer l'historique d'un équipement spécifique. On parle aussi de l'internet des objets, de QR code identifiant chaque machine, de maquette numérique du bâtiment… Et nous sommes également sur les sujets énergétiques, où nous essayons de baisser la consommation énergétique des bâtiments sans coûts, ou avec des investissements rapidement rentabilisés."

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Succession d’accidents pour des citoyens ordinaires au tribunal

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Succession d’accidents pour des citoyens ordinaires au tribunal
PAPEETE, le 3 mars 2017 - L’audience correctionnelle traitant des infractions liées à la circulation routière s'est tenue ce vendredi. De manière assez surprenante, les auteurs de ces infractions ont, pour la plupart, relevé d’une certaine forme de malchance.

Bien souvent, les affaires relatives aux infractions routières font état de conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants. En ce sens, l’audience de ce vendredi a fait figure d’exception.

Inconnu des services de police ou de justice, le premier homme qui s’avance à la barre est un père de famille sans histoires. En remontant la file des voitures à Punaauia, ce motocycliste avait percuté une vieille dame qui traversait sur sa chaise roulante le passage piéton du PK 18. Cette dernière avait été éjectée sur la chaussée avec 45 jours d’ITT à la clé. L’homme est donc poursuivi pour violences involontaires. Puisque le conducteur n’a, à proprement parler, pas enfreint le code de la route –il roulait aux alentours de 30 km/h- le procureur n’a pu que lui rappeler qu’en deux roues, "nous sommes tous des délinquants potentiels, vous auriez pu la tuer monsieur !". Outre une peine de 5 mois de prison avec sursis et une amende de 30 000 francs, l’homme s'est vu imposer un aménagement de son permis de conduire qui lui permettra tout de même de prendre la route deux heures par jour. Indulgent, le tribunal lui avait même suggéré de solliciter 30 minutes supplémentaires d’autorisation quotidienne de circuler. Comme l’a fait remarquer le ministère public : "On ne sait jamais, avec les embouteillages…".

Des conducteurs "maladroits"

L’affaire qui s’ensuit est représentative de l’implacabilité de l'application de la loi. Alors qu’il vient d’aller chercher son petit-fils à l’école et qu’il se dirige vers son domicile à Faa’a, un vieux monsieur, probablement extenué par sa journée qui a commencé à 5 h, s’endort au volant, se déporte et percute un motocycliste de 22 ans. Le jeune homme, qui a tout de même subi une dissection de l’isthme aortique, est très grièvement blessé. L’on ignore encore s’il retrouvera l’usage de ses jambes. Mais à l’étude du profil de la victime, l’on s’aperçoit que le motocycliste n’avait ni permis, ni assurance. Dans une logique qui semble assez cruelle mais ne relève en fait que de l’application stricte de la loi, le tribunal décidera donc de condamner le conducteur de la voiture à une suspension de permis de conduire de 6 mois, mais condamnera aussi le jeune homme pourtant grièvement blessé et victime dans l'affaire à une peine d'amende de 20 000 francs.

La femme qui s’avance pour la comparution suivante est émue aux larmes. Et l’on peut la comprendre tant elle a dû avoir la peur de sa vie. Elle aussi avait pour habitude de récupérer ses petits-enfants à l’école. Mais, en ce jour de novembre au PK 18 à Papenoo, alors qu’elle est sur le chemin du retour avec ses petits-fils installés à l'arrière de la voiture, la malheureuse est prise d’un malaise lié à son diabète et perd connaissance. Le véhicule est projeté contre une barrière de protection avant de rebondir plusieurs fois sur la route et l’un des deux enfants, âgé de 5 ans, est violemment éjecté du pick-up, projeté sur la chaussée. Vision cauchemardesque pour la grand-mère. Le petit s’en sortira miraculeusement. Rappelant qu’une voiture est considérée comme "une arme par destination", le tribunal condamnera la grand-mère à trois mois de prison avec sursis et trois mois de suspension de permis.

A l’évocation de cette succession d’affaires impliquant des citoyens ordinaires, sans casier judiciaire, insérés dans la vie professionnelle, le procureur de la République aura cette phrase : "Les conducteurs maladroits amputeraient presque sur la lutte contre la délinquance routière". Tout est dit.



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Une subvention de l'Etat de 23.9 millions de Fcfp pour Tahiti va'a 2018

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Une subvention de l'Etat de 23.9 millions de Fcfp pour Tahiti va'a 2018
PAPEETE, le 3 mars 2017. Dans le cadre d’un appel à projets 2017 pour développer des équipements sportifs Outre-mer, porté par les ministères de la ville, de la jeunesse et des sports et celui des Outre-mer, l’association « Tahiti Va’a 2018 », qui représente le comité d’organisation local des championnats du monde 2017 et 2018 de Va’a, vient de se voir attribuer, sur la proposition du haut-commissaire, une subvention de 23.866.348 FCFP.

"Cette enveloppe déléguée par le Centre National de Développement du Sport (CNDS) lui permettra de renforcer les capacités d’accueil des personnes à mobilité réduite. Seront ainsi financés l’installation de deux plans d'eau, l’acquisition de matériels, de bateaux, de balises bouées et de pontons adaptés aux athlètes handicapés", indique le haut-commissaire René Bidal dans un communiqué. "Ces crédits d’investissements s’ajoutent à ceux du CNDS déjà perçus par l’association le 30 novembre 2016, à hauteur de 29.832.936 FCFP. C’est la première fois que le CNDS intervient en Polynésie française pour financer des investissements. Cette contribution de l’Etat à des grands évènements sportifs internationaux, illustre son soutien à cette discipline phare, le Va’a, qui concourt au rayonnement de la Polynésie française. Les autres dossiers de création ou de réhabilitation d’infrastructures sportives en Polynésie seront examinés par le CNDS courant, 2017."

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Comment la légende VHILS a réalisé une vahine… au marteau-piqueur !

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Comment la légende VHILS a réalisé une vahine… au marteau-piqueur !
PAPEETE, le 3 mars 2017 - Depuis trois ans, grâce à l'équipe du Festival Ono'u, le visage gris pâle de la ville de Papeete se colore, devenant le support privilégié de performances réalisées par des artistes urbains. Après Marko93, c'est VHILS qui a été invité à œuvrer, cette fois sur le mur du lycée La Mennais. Ce boss du "scratching", à la fois graffeur, graveur et sculpteur, a réalisé un superbe portrait de vahine au marteau-piqueur, un outil pour le moins insolite !


"Je travaille les murs pour révéler les entrailles de la ville, en les creusant. Sculpter la ville, tout comme la ville nous sculpte, et comme nous la sculptons aussi", explique l'artiste portugais. Dans le cadre des résidences d'artistes "Urban Tiare" (Tahiti International Art Residency Experience), VHILS a été invité par l'équipe du Festival Ono'u, qui nous offre ainsi offre l'opportunité de découvrir et suivre en action les plus grands noms de l'art urbain contemporain en Polynésie française. Après Marko93, le spécialiste de la fluorescence et du "light painting", qui a réalisé fin janvier de magnifiques félins près du marché de Papeete, c'est donc une autre pointure qui a laissé son empreinte au fenua.

Comment la légende VHILS a réalisé une vahine… au marteau-piqueur !
Depuis mardi dernier, les élèves du lycée La Mennais suivent en effet l'évolution d'une gigantesque œuvre sur le mur situé devant l'établissement : une superbe vahine, avec une fleur d'hibiscus et des motifs de tatouages, en hommage à la Polynésie. . Ils ne s'imaginent peut-être pas que l'artiste fait partie du top 10 des stars mondiales du street art. Maître du "scratching" ("frotter, gratter"), VHILS est même le seul sur la planète à faire d'aussi grands portraits en utilisant des outils inhabituels, tels le marteau, le burin ou le marteau-piqueur. C'est uniquement ce dernier qu'il a utilisé, le mur étant suffisamment "solide et de "qualité, sans être friable". Il a ainsi achevé, hier soir, un joli portrait d'une Polynésienne inspiré de deux modèles d'antan, grâce à une technique bien à lui. Il a ensuite enchaîné en réalisant, tard dans la nuit, un autre portrait local, sur deux portes en bois cette fois, destiné à "agrandir la collection du Musée du street art à Tahiti.

Il commence le graff à l'âge de dix ans
Comment la légende VHILS a réalisé une vahine… au marteau-piqueur !
Pour son visage géant, qui a des airs de la Reine Pomare, l'artiste originaire de Lisbonne a tout d'abord "dessiné une esquisse sur ordinateur", puis a étudié "l'angle de vue" qu'ont les piétons et automobilistes lorsqu'ils passent par la rue Dumont d'Urville et tournent vers La Mennais. Avec une vitesse d'exécution incroyable, il lui aura seulement fallu "un peu plus de deux heures" pour exécuter le graffitti, avec l'aide de son assistant Tiago Silva, un artiste qui est aussi le manager de son autre studio à Hong Kong. Pendant trois jours, il a ensuite fait du "pointillisme moderne, en piquant la surface plus ou moins fort, selon les formes et expressions souhaitées, donnant par ailleurs des profondeurs, des intensités et des reliefs différents". Sa valeur ajoutée est en effet d'extraire de la matière, afin de "rendre visible la matière invisible". Une véritable performance artistique doublée d'un effort physique considérable, puisqu'il s'agit de "tenir le marteau-piqueur à l'horizontale, ce qui est très éprouvant". D'une précision incroyable et d'une douceur infinie, le résultat est bluffant d'esthétisme !

Comment la légende VHILS a réalisé une vahine… au marteau-piqueur !
Ce jeune prodige du street art, âgé seulement de 29 ans, commence à graffer clandestinement alors qu'il n'a que dix ans, avant de passer au marquage systématique ("bombing") des trains dans tout le Portugal. Alexandre Farto s'installe ensuite à Londres pour étudier au Central Martins College, où il cherche une nouvelle façon de faire progresser sa trajectoire artistique. Bientôt repéré par l'illustre Banksy, il réalise alors la série "Scratching the surface" dans plusieurs grandes capitales mondiales. Aujourd'hui graffeur, graveur et sculpteur, il est reconnu au même titre que Banksy, Os Gemeos, JR, Shepard Fairey… et sa cote artistique ne cesse de grimper. Alors qu'il a très vite adopté le rythme local, VHILS a confié "être heureux de son séjour à Tahiti et de découvrir une nouvelle culture". Il profite également de son séjour pour se rendre dans les îles, et notamment à Moorea. Merci l'artiste, et à bientôt !

Comment la légende VHILS a réalisé une vahine… au marteau-piqueur !
Rencontrez l'artiste ce soir au Musée du Street Art de Tahiti

Tous les passionnés de street art seront comblés : l'équipe Ono'u propose ce soir, de 17 à 19 heures, une occasion unique de rencontrer au fenua l'artiste portugais, l'une des plus grandes figures mondiales de l'art contemporain urbain. Le public pourra échanger avec VHILS et découvrir ses dernières performances au musée du street art.

Performances, rencontres et projections vidéos inédites de son travail à travers le monde seront également diffusées.

Entrée gratuite & une boisson offerte.

Le nombre de places étant limité, merci de confirmer votre participation par mail à tahitifestivalonou@gmail.com ou par téléphone au 40 81 30 31.

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Vigilance orange pour fortes pluies sur La Société et les Marquises

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Vigilance orange pour fortes pluies sur La Société et les Marquises
PAPEETE, le 3 mars 2017. La vigilance est actuellement orange pour les fortes pluies sur les zones : Iles du Vent, Iles sous le vent, Marquises Sud et Marquises Nord. La vigilance est jaune pour vent violent sur les Marquises. La vigilance est jaune pour les orages sur les zones : Iles du Vent, Iles Sous-le-Vent, Tuamotu Est, Tuamotu Nord Est, Marquises Sud, Marquises Nord.

Voici les dernières prévisions de Météo France.


ILES SOUS LE VENT :

Après les fortes averses et grains orageux en début de soirée, le ciel reste très nuageux par nuages élevés qui vont se dissiper dès l'aube de samedi pour une journée de samedi et celle de dimanche bien ensoleillées.
Vent faiblissant de secteur Est cette nuit, s'orientant à l'Est Sud-Est faible à modéré samedi, au secteur Est dimanche.
Mer peu agitée à agitée. Houle longue de Sud Sud-Ouest d'1 mètre/1 mètre 50.

TAHITI ET MOOREA :

Après les averses orageuses de fin de journée, le ciel reste très nuageux par nuages élevés se dissipant en fin de nuit, annonçant les journée de samedi et de dimanche bien ensoleillées avec les nuages habituels de relief à la mi journée pouvant occasionner quelques averses sur les côtes au vent et sur les sommets. Températures extrêmes prévues : 26 et 33 degrés Celsius.
Vent faiblissant de secteur Est cette nuit, s'orientant à l'Est Sud-Est faible à modéré samedi, au secteur Est dimanche.
Mer peu agitée à agitée. Houle longue de Sud Sud-Ouest d'1 mètre/1 mètre 50.

MARQUISES :

Le temps est perturbé jusqu'à dimanche soir avec des passages d'averses et de grains orageux, parfois de forte intensité entrecoupés de périodes d'accalmie. De forts cumuls de pluie sont alors à craindre.
Vent d'Est Nord Est faible à modéré samedi, de Nord Est dimanche avec des rafales pouvant dépasser les 80 kilomètres/heure sous grains.
Mer peu agitée à agitée. Petites houles de secteur Sud et de Nord.

TUAMOTU ET GAMBIER :

Le ciel se charge sur le quart Nord-Est de l'archipel ces deux jours et des averses parfois orageuses sont attendues. Ailleurs, le soleil prédomine, avec un ciel peu à passagèrement nuageux.
Vent de secteur Est généralement modéré. Rafales à 50/70 kilomètres/heure sous grains sur le quart Nord-Est.
Mer généralement agitée. Houle longue de Sud Sud-Ouest autour d'1 mètre 50.

AUSTRALES :

Cette nuit jusqu'à dimanche soir, ciel nuageux par nuages élevés au Nord avec quelques averses isolées. A Rapa, les nuages restent nombreux et des averses sont attendues, plus fréquentes dimanche après midi, accompagnées parfois de grains.
Vent faible à modéré samedi, de secteur Est dimanche. Rafales à 60 kilomètres/heure sous grains.
Mer peu agitée à agitée. Houle longue de Sud Sud-Ouest d'1 mètre 50/2 mètres.

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Ua pou ambassadeur polynésien d’un projet sur la francophonie

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Ua pou ambassadeur polynésien d’un projet sur la francophonie
UA POU, le 4 mars 2017 - Depuis cette rentrée de janvier, une classe de 3ème du collège de Ua pou participe à un grand projet international sur la francophonie : Francoplanète. Le projet, mis en place par le ministère de l’éducation de l’Ontario (Canada) et la commission scolaire de Windsor, veut favoriser les échanges inter-établissements. Sont concernées : des classes du Canada, du Rwanda, de Haïti et de Polynésie.

Francoplanète c’est un projet qui fait se rencontrer, virtuellement, des élèves de quatre régions du monde : le Rwanda (collège Saint-André de Kigali), Haïti (collège Elim de Gonaïves), le Canada (école secondaire catholique Pain Court, London et Windsor, Ontario) et la Polynésie française (collège Terre des hommes de Ua pou). Le point commun de toutes ces régions ? La langue française.

Reconnaître la francophonie planétaire

"L’ambition principale est d’amener les élèves à reconnaître qu’il y a une francophonie planétaire avec de multiples variantes. Nous souhaitons qu’ils y adhèrent et qu’ainsi, ils trouvent des raisons de trouver une fierté à être francophone", résume Philippe Porée-Kurrer directeur des éditions Sivori (Toronto, Canada). Le projet étant mené en collaboration par les éditions Sivori et le Conseil scolaire catholique Providence.

Francoplanète veut que les élèves "prennent conscience de l’universalité de la culture d’expression française", qu’ils en découvrent "les différentes facettes et en tirent fierté", qu’ils "en fassent la promotion auprès des autres élèves des écoles des pays respectifs", qu’ils "renforcent les expériences d’apprentissage en contextes culturels mondiaux", qu’ils "promeuvent le curriculum ontarien" et, pour les pays participants, qu'ils "connaissent la culture franco-ontarienne et ses représentants".

Concrètement, le projet tient sur 18 semaines, de janvier à mai 2017. Pendant cette période, les classes de Polynésie, du Rwanda et d’Haïti sont mises en relation avec une classe du Canada. Les élèves de chaque classe travaillent sur des thèmes définis au préalable : musique, sport, mode, littérature, théâtre/ cinéma, cuisine. Les classes sont divisées en trois groupes qui ont chacun deux thèmes.

Questionnement et réalisation

À Ua pou, la classe de 3ème participe à Francoplanète grâce à son professeur de lettres modernes, Philippe Peigné. Enseignant depuis trois ans au collège, il veut donner la possibilité à ses élèves de "questionner les lycéens canadiens sur leur culture" et, qu’ils "écrivent des articles, fassent des reportages et réalisent des montages-vidéos". Car, pour les élèves, tel est l'objectif concret et mesurable.

Depuis janvier et jusqu’au 15 mars, chaque classe doit produire du contenu à l’attention de sa classe correspondante. Les travaux s’effectuent sur les heures de cours du professeur engagé. Sur les thèmes attribués, les élèves mettent en forme leurs propres connaissances et font d’appel à des référents de leur territoire pour compléter et valider celles-ci. Ils enverront leur contenu et recevront en échange celui de leur classe correspondante à partir de laquelle ils feront leurs reportages qui paraîtront dans un magazine créé pour l’occasion.


Francoplanète en est, pour cette année scolaire 2016-2017, à son coup d’essai. "Le choix des destinations s’est surtout fait avec le concours du hasard des relations", admet Philippe Porée-Kurrer qui espère pourvoir reconduire l’opération. "J’aspire à étendre ce projet pilote à tout l’Ontario et à la Colombie-Britannique l’an prochain. Il faudra alors faire jouer plus que le hasard. Quoi qu’il en soit je souhaite que la Polynésie et l’Afrique participent sur une plus grande échelle."

Ua pou ambassadeur polynésien d’un projet sur la francophonie
"Je veux seulement montrer, donner la possibilité aux élèves de faire des choix"

Mis en relation avec l’équipe organisatrice, Philippe Peigné, professeur de lettres modernes au collège de Ua pou, a accepté le challenge Francoplanète. Il s’explique : "Ce projet est une ouverture sur le monde, sur l’autre, et qui, via les échanges, oblige à une présentation de soi. Francoplanète met en contact les élèves avec ce qui n’est pas eux. Or, tu ne peux pas t’ouvrir aux autres si tu ne te connais pas. Il y a une intersubjectivité qui se met en place, différentes de celles qui existent sur les réseaux sociaux. On n’est pas là pour montrer comment on est beau mais pour voir comment l’autre est beau. Francoplanète pourra par ailleurs, je l’espère, jouer sur un certain empêchement de penser. Il conforte d’autres actions menées dans un souci d’ouverture, comme l’organisation du salon du livre sur Ua pou fin 2016. Si l’ouverture au monde est nécessaire ? Voilà une question que je me suis beaucoup posée. Je ne veux rien imposer, je veux seulement montrer, donner la possibilité aux élèves de faire des choix, leurs choix, notamment en terme d’orientation." Ces onze dernières années, aucun élève de Ua pou n’a obtenu de baccalauréat général.

Quelques retombées attendues

Les organisateurs et enseignants impliqués ont plusieurs attentes. Francoplanète doit, notamment :

- multiplier les occasions d’apprentissage expérientiel et favoriser le développement de compétences mondiales ;

- renforcer les compétences numériques car l’expérience ne se limite par à la seule utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) à des fins de communications, elle favorise la littératie médiatique (textes élargis qui comportent des liens, son et images) et la pensé critique, la recherche en ligne pour trouver l’information pertinente, l’évaluer et l’utiliser à bon escient ;
développer les habilités de réflexion d’organisation, et de communication ;

- amener les élèves à se forger une image cohérente du monde dans toute sa diversité, etc.

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Marquises : le va’a (re)trouve sa place

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Marquises : le va’a (re)trouve sa place
UU POU, le 4 mars 2017 - Alors que le club de va’a de Ua pou fête ses 25 ans, son président Rataro Ohotua orchestre son projet Agir va’a 2020 avec les établissements scolaires de Ua pou, Hiva oa et Nuku hiva. Les élèves, qui étudient à quelques mètres des eaux, peuvent désormais ramer sur leurs heures de cours d’éducation physique et sportive (EPS).

"Avant Agir va’a 2020 on ne s’occupait que des adultes et séniors", assure Rataro Ohotua, le président du club de va’a de Ua pou et président de la ligue marquisienne de va’a affiliée à la fédération tahitienne de va’a. "Maintenant les élèves du centre scolaire primaire de Hakahau et du collège sont sur l’eau. Ils rament." De même que les autres établissements primaire et secondaires de Hiva oa et Nuku hiva. Le nombre de pratiquants de la ligue est passé d’une centaine à 612.

Transmettre les valeurs de la rame

Agir va’a 2020 a été lancé à la rentrée scolaire 2016-2017. "Nous avons signé des conventions avec les établissement pour le concrétiser. L’idée est d’enseigner le va’a, de démocratiser sa pratique car sans cela, vu le coût de l’équipement, les pratiquants ne sont pas nombreux, mais aussi de transmettre les valeurs associer à cette pratique." Pour Rataro Ohotua, les valeurs sont le respect de soi, de son adversaire et son environnement, l’échange, le partage, al fierté de son île, la transmission.

Pour atteindre son objectif la ligue marquisienne de va’a s’est dotée de nouvelles embarcations : 16 V3 et 22 V1 pour un montant total de 6,4 millions de Fcfp. "Le ministère de la jeunesse et des sports a apporté 4 millions de Fcfp, les 2,6 millions restant sont à la charge de la ligue." Quarante-deux personnes sont concernées par le projet sur l’ensemble des Marquises dont 25 animateurs et deux moniteurs.

Près de 300 élèves sur l’eau chaque semaine

Chaque semaine, à Ua pou, le club de va’a enregistre une fréquentation de 333 ce qui correspond à l’accueil de 272 élèves. "On a quatre heures le matin et deux heures l’après-midi, les séances pour chaque classe durent deux heures. Il y a un peu de théorie pour présenter la séance, le matériel, les attentes du jour et de la pratique dans la baie."

Depuis début janvier, en plus de la rame, les enfants dansent, sont sensibilisés à leur propre culture et au respect de l’environnement. Tout un programme pensé en amont avec l’équipe d’Agir va’a 2020. "En étant sur l’eau, dans la nature, on constate que des zones sont sales, on fait parfois de la reconnaissance au-delà de la plage et les enfants voient les déchets laissés n’importe où, on va faire des opérations de nettoyage."

Rataro Ohotua a conçu l’année en deux temps, une première partie exclusivement consacrée à la rame "pour accrocher les élèves", puis une seconde partie plus ouverte sur la culture et l’environnement. "S’ils prennent du plaisir à ramer, ils voudront prendre soin de leur environnement." Ils pourront même aller plus loin en demandant aux habitants de respecter leur terrain de sport. "Vous avez votre mot à dire", insiste Rataro Ohotua à l’attention des jeunes rameurs, "vous pouvez faire remonter vos doléances jusqu’au conseil municipal."

Certains élèves s’accrochent, comme prévu, d’autres restent encore à distance. "Comment vont-ils pouvoir raconter à leurs parents qu’ils passent du temps à ramasser des déchets sur la voie publique alors qu’ils rechignent à ramasser les feuilles chez eux ?", s’interroge Rataro Ohotua.

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Le casse-tête des travailleurs précaires

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Le casse-tête des travailleurs précaires
PAPEETE, le 4 mars 2017 - Un témoignage met en lumière les problèmes de l'assurance santé polynésienne. À l'heure du chômage de masse et des petits boulots à répétition, de nombreux travailleurs se retrouvent sans couverture maladie plusieurs mois par an.

L'année dernière, Véronique était professeure vacataire aux lycées professionnels de Faa'a et de Taravao. Elle est repartie en Métropole début décembre, mais a profité d'avoir retrouvé sa liberté de parole pour nous raconter ses mésaventures avec la Caisse de prévoyance sociale CPS, qui l'ont conduit à ne plus être couverte trois mois par an, sans qu'elle soit au courant. Un cas d'école qui montre comment le système peut parfois marcher sur la tête.

Car si une enseignante rompue aux procédures avec l'administration n'arrive pas à trouver de solution, comment un travailleur précaire sans diplôme peut-il espérer se garantir une couverture maladie correcte ? Elle-même se pose la question : "C'est quand même incroyable ! Comment fait un Polynésien qui signe un CDD tous les quatre mois, et malheureusement il y en a beaucoup. Il est assuré un mois par trimestre ? Et celui qui ne fait pas 169 heures par an, il n'est jamais assuré ? Comment il fait ?"

"Inquiète pour les gens sans couverture"

La réponse dans les deux cas est qu'ils devront s'inscrire à un autre régime que celui des salariés. Le régime de solidarité (RSPF) s'applique aux couples avec ou sans enfants qui gagnent moins de 97 346 Fcfp par mois. Celui des non-salariés (RNS) est destiné à tous les autres. Mais les conditions d'accès au RSPF sont strictes et beaucoup de demandes sont refusées. Les demandeurs doivent alors faire les dossiers du RNS, qui leur ouvre une couverture maladie pour une cotisation minimale d'environ 7300 francs par mois. Quel que soit le régime, les consultations et médicaments ne sont remboursés qu'à 70 %.

En tant qu'enseignante en contact avec les familles les plus pauvres de notre île, elle voit en direct les échecs de notre système d'assurance maladie : " Je suis très inquiète pour tous ces gens sans couverture maladie, qui risquent de s'endetter à vie s'ils ont un accident. Le nombre d'enfants que je vois au sein des lycées… La misère y est vraiment, à Taravao, mais surtout à Faa'a. Beaucoup, beaucoup d'enfants ne se font pas soigner. Ils attendent d'être dans un état critique pour aller à l'hôpital. Et c'est facile de comprendre pourquoi quand on discute avec les parents. Ils n'ont pas de quoi payer, et voilà. Parfois, les enfants ont quelque chose. Je leur dis que ce qu'ils ont n'est pas du tout anodin ; qu'ils doivent aller voir un médecin ou à l'hôpital, mais beaucoup n'y vont pas parce que leur famille n'a pas les moyens."

Quand on lui demande si elle a été déçue par son séjour en Polynésie, où elle était venue "pour découvrir, voir comment c'était avec (sa) fille", elle ne laisse pas les problèmes administratifs la troubler : "J'aime beaucoup la Polynésie, les gens me plaisent beaucoup. Mais il y a plein de choses qui fonctionnement très mal."

Quand la CPS joue sur les mots

Si Véronique a une telle connaissance du fonctionnement de notre assurance maladie, c'est qu'elle a eu maille à partir avec elle. "Je suis arrivée en juillet 2015. En métropole, je ne suis pas titulaire, je suis contractuelle. Quand je suis arrivée à Tahiti j'ai cherché un travail d'enseignante et j'ai été embauchée par l’Éducation nationale. A partir du moment où j'ai été engagée en contractuelle, j'ai cotisé à la CPS, ce qui est normal. Je vois que depuis le départ on me retire de mes fiches de paie mes charges salariales pour la CPS."

Tout va bien jusqu'à ce qu'un an plus tard, elle demande quelques remboursements pour des frais médicaux encourus avec sa fille, qu'elle élève seule. Les paiements sont refusés, et elle découvre qu'elle n'est pas couverte plusieurs mois par an : "Ce qu'il se passe pour les contractuels c'est que nos contrats s'arrêtent pendant les longues vacances, donc celles de décembre et celle de juillet-août. Nous ne sommes pas payés en décembre et en août. Donc mon contrat s'est arrêté l'été dernier, et à la rentrée plus aucun remboursement ne passait."

Véronique découvre que contrairement à la France, la Polynésie ne couvre plus les salariés dès qu'ils perdent leur emploi (avec un mois de décalage). Donc pas de couverture pour le mois non travaillé. En plus elle apprend que les deux semaines travaillées en août, payées un bon 180 000 francs sur lesquelles elle a cotisé, ne lui permettent aucun remboursement non plus. "On finit par me dire que je n'ai gagné aucun droits pour le mois d’août. J'aurais dû faire 80h de travail, parce que la loi dit, selon eux, qu'il faut travailler 80 heures et gagner au moins le SMIG le mois précédent. Mais en vérifiant les textes, on voit que la condition est d'atteindre 80h de travail ou le SMIG, ce que je respectais. Moralité on n'a pas été couvertes en août, ni en septembre"

Pour résumer : "En gros je suis embauchée par l’État français, je suis avec une enfant, et nous ne sommes pas assurées trois mois par an sans que l'on soit mises en courant, et même des mois où j'ai travaillé. C'est incroyable quand même."

Si Véronique aime la Polynésie, elle ne recommandera à personne de venir remplir un poste de vacataire dans nos îles : "Jamais je n'aurais accepté de travailler pour l'Education nationale dans de telles conditions si je l'avais su. J'aurais été obligée de prendre une assurance volontaire, donc encore un coût en plus. Je veux dire, ça va. On est payés autour de 3200 euros nets sans heures supplémentaires, il manque trois mois de l'année, on n'a pas d'assurance chômage… J'ai fait mes calculs, et en comptant une assurance pour remplacer la CPS, on est payés exactement le même montant qu'en France où on touche 2100 euros net par mois, lissé sur l'année. Sauf qu'ici la vie est bien plus chère ! Et avec tout ça, on n'applique même pas la loi, on me gratte un mois de couverture maladie avec cette histoire complètement malade de ou dans les textes interprété comme un et par la CPS."



Ce que dit vraiment le droit

Article 3 de la délibération 74-22 du 14 février 1974 instituant un régime d'assurance maladie invalidité au profit des travailleurs salariés (version consolidée du JOPF) :
"Le bénéfice des diverses assurances est acquis (...) dès lors qu'il est déclaré à la Caisse de prévoyance sociale et justifie avoir effectué, au cours des 30 jours précédant le début de l'incapacité ou de la maladie, un minimum de 80 heures de travail ou perçu une rémunération mensuelle au moins équivalente à 169 fois le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti horaire."

Le texte prévoit bien que qu'il faut travailler un petit peu plus de deux semaines, ou alors avoir touché au moins le SMIG, pour avoir des droits au régime des salariés. Ce n'est pourtant pas l'avis de la CPS, comme l'atteste cet extrait d'un courriel du service RH du vice-rectorat : "Conformément à notre conversation, je viens vers vous après avoir contacté la CPS. (Vos droit ne s'ouvrent qu'un mois après la signature de votre contrat, et) pour que vos droits soient ouverts il faut également que le nombre d'heures travaillées pour le mois "M-1" soit au moins égal à 80 heures et que vous perceviez un salaire supérieur ou égal au SMIC. Et c'est là que votre situation pose de nouveau problème car vous n'avez pas effectué 80h malgré que vous ayez perçu plus du SMIC."

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Surf Pro – Australian Open : bon parcours pour Mihimana Braye et Mateia Hiquily

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La saison 2017 des World Qualifying series (WQS) poursuit son cours. Après les compétitions hawaiiennes, le gratin du WQS est actuellement en Australie pour la suite des hostilités. Mateia Hiquily a pu atteindre le round 4, Mihimana Braye le round 5 dans cette compétition très concurrentielle incluant également des surfeurs du Top 32 Pro « Elite » WCT.
Surf Pro – Australian Open : bon parcours pour Mihimana Braye et Mateia Hiquily
On se souvient de cette année 2015 lors de laquelle Mateia Hiquily avait réussi à se hisser jusqu’en finale de l’Australian Open. L’Australian Open of surfing est un WQS 6000, la 10e étape du circuit WQS. L’évènement célèbre chaque année sur la plage de Manly la culture surf et skateboard à travers la compétition mais aussi à travers la musique avec deux jours de concerts au programme.
 
Les surfeurs qui tentent de rejoindre Michel Bourez dans le Top 32 sont principalement Mihimana Braye, Mateia Hiquily, O’Neil Massin, Taumata Puhetini, Tereva David, Enrique Ariitu et Keoni Yan. Les autres n’ont pas pu être présents ni lors des compétitions hawaiiennes, ni en Australie et comptent sur les deux compétitions WQS locales, le Rangi Pro et le Papara Pro prévues ce mois-ci, pour tenter de marquer des points.
 
Une compétition a forte concurrence
 
Pas moins de 96 surfeurs étaient inscrits au round 1, entre locaux australiens aguerris et pointures du championnat du monde du Top 32 professionnel. Le premier à entrer en lice au round 1 a été Mateia Hiquily, il remporte sa série grâce à un total de 15.06 sur 20, éliminant au passage Aritz Aranburu.
 
Taumata Puhetini a moins de réussite, il n’obtient qu’une 3e place dans sa première série avec 8.97 sur 20 et se fait éliminer directement, lui qui a mis en stand by son activité professionnelle pour la deuxième année consécutive pour tenter sa chance sur le circuit WQS. Il est actuellement 102e mondial, ce qui est plutôt encourageant après si peu de compétitions internationales.
 
O’Neil Massin, meilleur tahitien classé actuellement avec une 86e place WQS, se fait lui aussi éliminer au round 1 avec pourtant le meilleur score ex-aequo sur une vague, un 6.60 sur 10. Il obtient la 3e place de la série à 0,16 du deuxième. C’est dans ce genre de situation que l’on peut se rendre compte de la difficulté de se faire un nom dans le WQS, surtout quand on pense aux milliers de kilomètres parcourus. Le premier de la série, l’Australien Mitchell James, remporte la série avec 13,06, soit 0,59 de plus qu’O’neil.

Surf Pro – Australian Open : bon parcours pour Mihimana Braye et Mateia Hiquily
Au round 2, ça passe pour Mihimana et Mateia
 
Au round 2, qui comprend lui aussi 96 surfeurs car 48 surfeurs bien classés sont rentrés à ce stade, pas de chance pour le clan tahitien puisque Mihimana Braye et Mateia Hiquily se retrouvent dans la même série. Mihimana Braye est rentré directement au round 2, il était le meilleur Tahitien classé à l’issue du championnat 2016 avec une 50e position WQS. Il peut paraître sous divers aspects comme le meilleur candidat à la relève de Michel Bourez.
 
Rappelons que dans chaque série, seuls les deux premiers se qualifient pour le tour suivant. C’est l’exploit. Nos deux Tahitiens, qui sont à la fois amis et rivaux depuis le plus jeune âge, se qualifient tous les deux. Mihimana Braye remporte la série avec un total de 14.07 et Mateia Hiquily est 2e avec 13.94. Les deux Tahitiens s’illustrent avec un surf aérien particulièrement efficace. Ils se permettent le luxe de sortir Charly Martin et surtout Joan Duru, classé 4e WQS en 2016 et donc qualifié cette année avec l’élite Top 32 WCT.
 
Au round 3, Mihimana Braye obtient la 2e place avec 14.10 juste derrière Alex Ribeiro qui totalise 14.43. Il se qualifie donc pour le round 4. Malheureusement pour Mateia Hiquily, il connaît le même sort qu’O’neil Massin, il termine 3e de la série et se fait éliminer pour une différence de 0,11 points face à un Australien.
 
Mihimana Braye, alors le dernier Tahitien en lice, continue son parcours et s’extrait également du round 4 en terminant 2e de sa série derrière Mitch Crews, 25e WQS en 2016. « Mihiboy » obtient un total de 11.40, cela passe tout juste puisque le 3e de la série totalise 11.20.
 
Opposé de nouveau au Brésilien Alex Ribeiro, Mihimana Braye totalise 12.67 contre 15.50 pour Ribeiro, dans cette série en format un contre un. C’est donc le Brésilien qui accède aux quarts de finale. Mihimana Braye ne réitère pas l’exploit de Mateia Hiquily de 2015 mais fait un bon parcours. Il termine cet Open d'Australie à la 9e place sur 144, ce qui devrait lui permettre de remonter à la 40 place du classement WQS 2017. Un résultat encourageant pour le reste de la saison, après une saison 2016 ralentie par sa blessure au genoux. SB
 
Mateia Hiquily a réagi comme un champion « Des fois on gagne, des fois on perd mais de bonnes choses arrivent à ceux qui se donnent du mal et n’abandonnent jamais. Je ne me plaindrais pas au sujet de ce qui s’est passé aujourd’hui, je vais juste travailler encore plus dur. »

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Taekwondo – Championnats de France : Raihau Chin en or et Remuera Tinirau en argent

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Les championnats de France élite se déroulent actuellement à Paris. Raihau Chin, Remuela Tinirau ou encore Waldeck Defaix y ont participé face au meilleurs taekwondoïstes français. Ils ont pu monter tous les trois sur le podium. Raihau Chin a obtenu une nouvelle médaille d’or, Remuela Tinirau une médaille d’argent, la couleur de la médaille de Waldeck Defaix restant à confirmer.
Taekwondo – Championnats de France : Raihau Chin en or et Remuera Tinirau en argent
L’ambiance était chaude à Paris pour les championnats de France Elite 2017. Nos Tahitiens se sont illustrés en remportant plusieurs médailles. Raihau Chin a fait partie des 18 sélectionnés des Trophées du sport 2017, en partie grâce à son titre de champion de France Elite 2016. Il a pu réitérer son exploit en remportant une nouvelle médaille d’or lors de ces championnats élite 2017.
 
Il s’impose grâce à un score relativement large puisqu’il totalise 18 points contre 8 pour son adversaire. Rappelons que Raihau Chin a eu un long parcours parsemé de blessures, la dernière l’avait empêché de représenter la France aux jeux olympiques de Rio 2016. Il avait malgré tout fait partie du voyage en tant que partenaire d’entrainement de l’équipe de France, une expérience précieuse en vue des prochains JO de 2020.
 
Nul doute que ce nouveau titre de champion de France devrait renforcer son capital confiance, comme celui des coachs de l’institut national pour le sport et la performance (Insep) où il étudie et s’entraine avec Anne-Caroline Graffe.
 

Taekwondo – Championnats de France : Raihau Chin en or et Remuera Tinirau en argent
Remuela Tinirau est vice-champion de France
 
Remuela Tinirau est lui aussi un excellent taekwondoïste tahitien. Vainqueur de l’open international de Madrid en 2012, il s’entraine à Montpellier et devient lui aussi champion de France Elite en 2015, avant de revenir à Tahiti fonder son école de taekwondo, Te To’a no Faa’a. Son école connait un véritable succès puisqu’il se place rapidement parmi les clubs les plus titrés lors des derniers championnats de Polynésie 2016.
 
Il n’en lâche pas pour autant la compétition et malgré la première blessure – au genou - de sa carrière courant 2016, il décide de participer à nouveau aux championnats de France élite. Après une demi finale à couper le souffle contre un géant de deux mètres qui se termine par la victoire de « Rem’z » au point en or, il s’incline en finale obtenant donc le titre de vice-champion de France Elite 2017, une belle satisfaction pour le jeune père de famille.
 
Les performances des athlètes tahitiens ont créé le buzz grâce aux « directs facebook » réalisés par leur entourage, notamment les copains de club de Montpellier de Remuela, eux aussi champions de taekwondo, comme le Malien Ismaël Coulibaly qui a pu commenter avec liesse et en direct les exploits de Remuela qu’il connaît de longue date, avec des blagues sympathiques autour du fafaru que Remuela est connu pour apprécier particulièrement. Les internautes ont pu assister en direct a de belles preuves de fair-play avec l’adversaire, ou a des gestes de fraternité entre ces combattants aux origines les plus diverses. SB
 
** Waldeck Defaix a pu accéder également à la finale de sa catégorie, au moment du bouclage de journal nous n’avons pas obtenu son résultat final.

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Législatives : Graffe présente ses candidats sur la 2e circonscription

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Législatives : Graffe présente ses candidats sur la 2e circonscription
PAEA, 4 mars 2017 - Le maire de Paea a présenté samedi les deux candidats qu’il met en lice sur la 2e circonscription polynésienne, aux élections législatives des 11 et 18 juin prochains.

Personne ne pourra lui reprocher d’avoir pris une décision sans préavis : ça fait des mois qu’il en parle. Jacqui Graffe s’est entouré d’une quinzaine de soutiens municipaux de Papara et Paea, samedi matin, pour déclarer qu’il n’entend pas se soumettre à la ligne de conduite dictée par son parti d’appartenance, le Tapura Huiraatira : pour les législatives, il soutient la candidature de Tepuaraurii Teriitahi et de son suppléant Gaston Tunoa.

Depuis le 14 octobre dernier, le comité politique du Tapura Huiraatira a validé les investitures des trois candidats qui défendront les couleurs du parti pour les élections législatives de juin 2017. On sait depuis bientôt cinq mois que le camp d’Edouard Fritch présentera Maina Sage sur la 1ère circonscription, Nicole Sanquer sur la 2e et Patrick Howell sur la 3e.

Mais on sait aussi maintenant, que le parti se présentera en ordre dispersé sur la circonscription rurale de Tahiti. Jacqui Graffe aurait signé "sept courriers" de demande de révision de l’investiture Tapura Huiraatira sur la 2e circonscription. "Le dernier pas plus tard qu’avant-hier. Je n’ai jamais eu une réponse", déclare-t-il agacé. "Si Edouard persiste à soutenir Nicole Sanquer, elle ne passera pas ! Je lui ai demandé de me dire quels sont les maires qui soutiennent sa candidature ; j’attends encore la réponse. Pour moi, en clair ça veut dire qu’il n’y en a qu'un seul : celui de Papenoo. Alors s’il préfère suivre Henri Flohr, libre à lui de choisir son camp. Nous on se prépare depuis des mois. Et on a maintenant le soutien d’une partie du conseil municipal de Papara".

Le tempétueux maire de Paea reconnait qu’une telle candidature "va affaiblir tout le monde ; mais qu’est-ce que Edouard attend pour prendre une décision ?, demande-t-il. Il est venu chez nous la semaine dernière. La question lui a été posée par plusieurs personnes. Il a dit qu’il allait saisir le comité directeur. Si ce matin à 10 heures je n’ai pas la réponse d’Edouard – chose qu’il ne peut me donner puisqu’il est en Nouvelle Zélande –, eh bien on présente notre liste", affirmait-il samedi vers 9 h 50, à quelques minutes de l’annonce officielle.

"Tout ce que je demande, c’est de donner la possibilité à la population de choisir et de me donner une chance de montrer de quoi je suis capable", défend de son côté Tepuaraurii Teriitahi. "Je suis habitée par la volonté de défendre les intérêts des Polynésiens. Nous sommes aujourd’hui à un tournant. Des lois importantes se discutent. Ce qui nous a manqué, pendant des années, c’est la présence de nos parlementaires, en métropole ; la présence d’élus qui montent à la tribune et s’exprime. Pourquoi observe-t-on aujourd’hui des avancées majeures ? Parce qu’on a enfin des parlementaires qui se lèvent et qui osent dire les choses. (…) Voilà, je veux que l’on me donne ma chance. Et cette chance ce sont les électeurs qui pourront me la donner".

Vieux roublard de la politique locale, Jacqui Graffe estime que pour être au 2e tour, il faudra que ses champions puissent rassembler 8000 voix, sur la deuxième circonscription le 11 juin prochain : "Donc il faut que sur Paea on obtienne 3000 voix et 1000 voix sur Papara. Avec 4000 voix on aura la moitié de ce qu’il nous faut pour être au second tour et je pense que ça ira. On se prépare pour le 2e tour". Autant de voix que n’aura pas la candidate Nicole Sanquer. Dans le camp autonomiste, tout ça devrait au final profiter à Teura Iriti, la candidate Tahoera’a Huiraatira.

En attendant, embarqué dans cette aventure, le suppléant Gaston Tunoa, 1er adjoint du maire de Papara, en charge du personnel et de la sécurité civile à Papara, se serait fait retirer toutes ses attributions en fin de semaine dernière.

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Internet : Edouard Fritch en Nouvelle Zélande dans le cadre du projet Hawaiki

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Internet : Edouard Fritch en Nouvelle Zélande dans le cadre du projet Hawaiki
AUCKLAND, 4 février 2017 - Edouard Fritch a rencontré les représentants du Polynesian leaders group ce vendredi à Auckland, dans le cadre du projet de câble transpacifique Hawaiki.

Le projet parrainé par la Nouvelle-Zélande prévoit de connecter les îles Cook, les Samoa, la Polynésie française, Niue et Tokelau à une autoroute de l'information reliant la Nouvelle Zélande et l'Australie à la côte ouest des Etats Unis. Edouard Fritch s’est rendu à Auckland, Nouvelle-Zélande, ce week-end, en compagnie du P-dg de l’OPT, Jean-François Martin, pour s’y entretenir avec les représentants du Polynesian leaders group dans le cadre de ce projet d’intérêt commun.

Une jonction depuis la Polynésie française vers le câble Hawaiki offre l’avantage de sécuriser Honotua. La solution serait de loin la plus économique puisque la Nouvelle-Zélande financera les portions de câble reliant les Cook, Niue et Tokelau (qui sont sous sa juridiction), tandis que le fenua n’aurait qu’à rejoindre les îles Cook.

En novembre dernier, le conseil des ministres a autorisé Edouard Fritch à conclure au nom de la Polynésie française un accord de coopération internationale avec la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Samoa et Niue pour le cofinancement d’un câble numérique en liaison avec la Nouvelle Zélande.

Cet accord international doit encadrer les relations entre les différents gouvernements, mais aussi les relations de l’OPT avec les différents opérateurs de télécommunications représentant leur Etat respectif au sein de ce projet.

En février 2016, les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Niue, de Tokelau et de la Polynésie française s’étaient rencontrés à Auckland pour signer un mémoire d’entente portant sur un projet de connectivité internationale dans le Pacifique. Sous la coordination du ministère des affaires étrangères et du commerce de la Nouvelle-Zélande, une approche collective et collaborative avait été initiée pour mettre en œuvre la vision partagée par ces gouvernements sur l’accès à un système d’internet à très haut débit, fiable et abordable.

Le câble Hawaiki prévoit de relier la Nouvelle Zélande et l’Australie à la côte Ouest des États-Unis en passant par Hawaii. Long de près de 14 000 km, il sera équipé de trois paires de fibre et aura une capacité de transmission de 30 Terabit/s, soit l'équivalent du téléchargement de 700 DVD à la seconde.

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Le Peace Boat à Papeete ce week-end

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Le Peace Boat à Papeete ce week-end
PAPEETE, 4 février 2017 - L'Ocean Drean "Peace Boat" fait escale à Tahiti ce week-end avant de se rendre à Bora Bora.

Le navire est arrivé samedi à Papeete vers 14 heures pour y faire escale jusqu'à dimanche 5 mars 20 heures. Il transport 1000 passagers à son bord, essentiellement des citoyens japonais, et 374 membres d’équipage.

Le paquebot arrive de l’île de Pâques. Il est attendu à Bora Bora lundi où il prévoit de rester la journée.


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