Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46346 articles
Browse latest View live

Sport et Culture : Le concept Vik’ura prend son envol

$
0
0
David Proia est un sportif reconnu en Polynésie Française. Mais depuis l’année dernière, le champion a lancé un concept qui lui tient à coeur depuis près de vingt ans. Sur les bateaux, sur les sacs plastiques, dans les évènements sportifs et culturels, l’oiseau rouge du nom de Vik’ura commence à envahir la Polynésie.
Sport et Culture : Le concept Vik’ura prend son envol
David, Comment t’es venue l’idée de mettre en place ce concept ?
« J’ai eu la chance de voyager beaucoup dans les îles et à l’étranger. Je suis toujours prêt à apprendre de nouvelles choses. J’ai eu l’occasion de croiser cette perruche, le Ura. C’était en micronésie lors d’une croisière la première fois. Mais, je l’ai ensuite souvent croisé par la suite lors de mes voyages dans les îles et à Rimatara plus particulièrement. Un ami m’a dit « David, cet oiseau il t’a choisi, arrête de te poser des questions, fonce ! ». C’est un petit peu mystique. Je me suis donné le temps et jusqu’à aujourd’hui, cet oiseau m’a « hanté ». »

Cette mascotte animera aussi les évènements sportifs…
« Je suis sportif et de profession professeur d’EPS (éducation physique et sportive), j’ai donc voulu donner au personnage de Vik’ura une dimension sportive. Ce qui m’a interpellé, après les championnats du monde de beach soccer, c’est de voir que l’action n’était pas suivie. Il est regrettable que ces choses ne soient pas pérennes. J’ai trouvé qu’on parlait assez souvent des animaux marins, j’ai donc décidé de me focaliser sur ces perruches, qui sont endémiques à la Polynésie et très représentatives. «

Qu’est-ce que tu aimerais changer ?
« Cet oiseau doit reprendre sa place. Il faut faire remonter cette problématique auprès de nos élus et que des mesures soient prises et notamment arrêter le rat noir. Il est l’ennemi juré du Ura. C’est lui qui mange ses oeufs. C’est très dangereux surtout quand on sait que l’oiseau ne pond que deux oeufs par an. Je veux aussi sensibiliser la jeunesse et surtout les enfants à la protection de cet oiseau endémique. »

Des remerciements ?

« Merci à toute mon équipe du concept qui oeuvre pour la réussite de cette sensibilisation ! Longue vie au ‘Ura de Rimatara. »

David Proia et son équipe cherchent toujours des personnes pour revêtir le costume de Vik’ura. Pour les candidates intéressées, il suffit d’appeler David Proia au 87 28 03 28.

Suivez toute l’actualité sportive du Fenua sur Sportstahiti.com.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'Australie annonce sa plus grosse saisie de cocaïne: 1,4 tonne

$
0
0
L'Australie annonce sa plus grosse saisie de cocaïne: 1,4 tonne
L'Australie annoncé lundi la plus grosse saisie de cocaïne de son histoire, en l'occurrence 1,4 tonne dissimulée sur un voilier arraisonné dans le sud du pays.
Six personnes ont été arrêtées le 2 février dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud au terme de deux ans et demi d'enquête des services australiens et néo-zélandais, a annoncé lundi la police australienne.
"C'est la plus importante saisie de cocaïne en une seule prise de l'histoire australienne", a annoncé le ministre de l'Immigration Peter Dutton.
La police affirme que le voilier, parti de  Nouvelle-Zélande, était allé récupérer sa cargaison d'un bateau dans le sud du Pacifique le mois dernier.
Un Néo-Zélandais de 63 ans et un homme de 54 ans possédant la double nationalité suisse et fidjienne ont été arrêtés à bord du voilier tandis que quatre hommes de 32 à 66 ans ont été interpellés à Sydney.
La valeur à la revente de la drogue saisie est de 312 millions de AUD (221 millions d'euros).
L'Australie avait fin décembre annoncé le démantèlement d'un vaste réseau de trafic de cocaïne dans des opérations conjointes entre plusieurs pays qui avaient permis de saisir au total 1,1 tonne de cocaïne destinée au marché australien.
Environ 500 kg de cocaïne avaient été saisis le jour de Noël à Sydney, s'ajoutant aux 600 kg qui avaient été interceptés par la marine française au large de Tahiti en mars, selon la police australienne, qui fait également état de 32 kg d'héroïne retrouvés aux Fidji.
En janvier, 1.438 kilos de cocaïne dans deux saisies distinctes à bord de voiliers en Polynésie avaient été saisis.
"La Polynésie est désormais identifiée comme une route maritime de transit pour les trafiquants de stupéfiants qui, manifestement, destinent leurs cargaisons" à la Nouvelle-Zélande et à l’Australie, avait annoncé le procureur de Polynésie Hervé Leroy.


avec AFP

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Australie: sept pour cent des prêtres accusés de pédophilie

$
0
0
Australie: sept pour cent des prêtres accusés de pédophilie
Sept pour cent des prêtres catholiques australiens ont fait l'objet d'accusations d'abus sexuels sur des enfants entre 1950 et 2010 sans que les soupçons ne débouchent sur des investigations, selon les chiffres publiés lundi devant une commission qui enquête sur la pédophilie dans l'Eglise.
Cette commission d'enquête royale s'intéresse depuis 2013 aux réponses institutionnelles apportées aux accusations de pédophilie. Elle a recueilli des témoignages éprouvants de multiples victimes et après quatre années d'investigations, l'avocate qui préside à ses travaux a rendu publiques les statistiques révélant l'ampleur des abus.
Selon ces données, 4.444 faits de pédophilie ont été signalés aux autorités de l'Eglise. 
"Entre 1950 et 2010, globalement, sept pour cent des prêtres étaient des auteurs présumés" d'abus sexuels sur des enfants, a déclaré Gail Furness. Dans certains diocèses, la proportion atteignait 15% de prêtres soupçonnés de pédophilie.
"Les récits sont similaires et déprimants. Les enfants étaient ignorés, ou pire, punis. Les accusations ne faisaient l'objet d'aucune enquête". 
"Les prêtres et les (figures) religieuses étaient déplacés", a-t-elle ajouté. "Les paroisses et les communautés vers lesquelles ils étaient transférés ignoraient tout de leur passé. Les documents n'étaient pas conservés et ils étaient détruits. Le secret était le maître-mot, les choses étaient étouffées". 
La moyenne d'âge des victimes était de 10 ans pour les filles et de 11 ans pour les garçons. Des 1.880 pédophiles présumés, 90% étaient des hommes.
L'ordre de St John of God Brothers est soupçonné des pires abus, avec 40% de ses membres accusés de pédophilie.
La commission a entendu des milliers de survivants. Elle a enquêté sur l'Eglise mais aussi les écoles, les orphelinats, l'armée, les associations de jeunesse ou les clubs sportifs, après plus d'une décennie de pressions. 
L'Eglise australienne a mis en place un Conseil de la vérité, de la justice et de la cicatrisation pour faire face. 
"Ces chiffres sont choquants, ils sont tragiques, ils sont indéfendables", a déclaré son directeur Francis Sullivan devant la commission. "Ces données, ajoutées à tout ce qu'on a entendu ces quatre dernières années, ne peuvent être interprétées que d'une seule manière: c'est l'échec massif de l'Eglise catholique d'Australie à protéger les enfants des abus. En tant que catholiques, nous baissons honteusement la tête".
Le Vatican suit les travaux de la Commission de près. 
Le plus haut représentant de l'Eglise catholique en Australie, le cardinal George Pell, "ministre" de l'Economie du Vatican, a été entendu par la commission sur sa réaction face aux accusations de pédophilie parmi les prêtres dans l'Etat de Victoria dans les années 1970.
Le cardinal a également été accusé personnellement d'abus lorsqu'il était l'archevêque de Sydney en 2002, ce qu'il dément catégoriquement.

avec AFP

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Doha-Auckland, le vol commercial le plus long du monde

$
0
0
Doha-Auckland, le vol commercial le plus long du monde
Qatar Airways a bouclé lundi le plus long vol commercial au monde, un trajet de 14.535 km entre Doha et Auckland réalisé en 16 heures 23 minutes, a annoncé la compagnie.
"Nous avons atterri à Auckland", a annoncé Qatar Airways dans un tweet après l'arrivée en Nouvelle-Zélande à 7H25 (18H25 GMT dimanche) du vol QR920, avec cinq minutes d'avance.
Le Boeing 777-200LR a traversé dix fuseaux horaires lors de ce vol.
La compagnie a relevé que celui-ci avait été plus long que les deux trilogies mises bout à bout du "Seigneur des anneaux" et du "Hobbit", qui avaient été tournées en Nouvelle-Zélande.
Quatre pilotes se trouvaient à bord, de même que 15 membres d'équipage qui ont servi 1.100 tasses de thé ou café, 2.000 boissons fraîches et 1.036 repas pendant le vol.
L'appareil a été accueilli sur le tarmac d'Auckland par les jets d'eau des canons des camions de la sécurité civile.
En mars 2016, Emirates avait lancé ce qui était considéré comme le vol le plus long du monde en reliant Dubaï à Auckland sur 14.200 km.

avec AFP

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Polynésienne d'adoption, elle se rêve auteure de bande dessiné

$
0
0
Polynésienne d'adoption, elle se rêve auteure de bande dessiné
PAPEETE, le 6 février 2017 - Installée en Espagne depuis trois ans, Mika est en deuxième année d'un master de traduction. Ce qu'elle aime, c'est la bande dessiné. Elle est illustratrice pour des magazines et, quand elle a du temps, alimente des blogs personnels pour laisser libre-court à son imagination. Plus tard elle aimerait devenir auteure de BD et illustratrice pour des albums jeunesse.

Tahiti Infos : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Mika: "Je m'appelle Mika et j'ai 28 ans. Je suis arrivée à Tahiti quand j'avais 1 an et demi. J'y ai vécu 20 ans. J'ai fait mes deux premières années de licence LEA à l'UPF, et j'ai fini ma dernière année en Erasmus à Albacete, en Espagne. J'ai ensuite été à Toulouse pour un master en Commerce International qui n'a pas marché, puis à Lille pour commencer mon master de Traduction."

Pourquoi avoir quitté la Polynésie et avoir choisi finalement l'Espagne ?

"Je suis allée en France pour continuer mes études dans le commerce. J'ai cru que ça allait me plaire, mais je ne me suis jamais autant trompée de ma vie. Je ne comprenais absolument rien aux cours et j'ai vite décroché. Je suis ensuite montée à Lille pour faire un master de traduction, et c'est là que je me suis découverte une passion pour les langues et la traduction. Mais je n'aimais pas la France. Trop de mauvaises expériences, les gens étaient si différents... J'étais Française, mais sans être Française, et beaucoup me l'ont bien fait sentir : je n'étais pas Française comme eux. Et puis, il faisait si froid et Tahiti était si loin… À Lille, le soleil se couchait à 15 heures en plein hiver ! C'était dur... Comme j'avais adoré mon année Erasmus en Espagne, j'ai cherché à y retourner par n'importe quel moyen. Une fois mon M1 terminé, j'ai été embauchée comme assistante de français pendant deux ans dans un collège-lycée espagnol. Ensuite, je suis allée à Séville pour terminer mes études."

Que faites-vous là-bas aujourd'hui ?

"Je suis actuellement en deuxième année d'un master de Traduction et en pleine rédaction de mon mémoire. Je travaille également comme traductrice bénévole pour une association espagnole végane. Je suis aussi illustratrice bénévole pour un e-magazine français végane ainsi que pour un fansite sur le jeu vidéo Dofus. Quand j'ai du temps libre, je dessine pour alimenter mes deux blogs BD. À la fin du master, je serai catapultée sur le marché du travail, et qui sait combien de temps je pourrai consacrer chaque jour au dessin une fois que je trouverai un boulot ? "

Qu'est-ce qui vous conduit à la BD ?

"Il y a quelques années, alors que j'étais à Tahiti, j'ai été victime de harcèlement sexuel dans la rue. Ma mère était à côté de moi à ce moment-là et elle ne s'en est pas aperçue. J'étais choquée qu'un homme ait pu me toucher là, comme ça, dans la rue, devant tout le monde. Tellement choquée que je ne l'ai raconté à ma mère que des années plus tard. Mais sur le moment, il me fallait en parler, et le seul moyen que j'ai trouvé pour que ça sorte, c'était d'en faire un dessin. Cela a été ma toute première BD sur moi-même. Jusqu'alors, je faisais juste des dessins "beaux", sans chercher à les retoucher ou à m'améliorer vraiment. Mais cette première BD sur moi-même m'a donnée envie de continuer à raconter ma vie sous forme de dessin, et c'est ce que j'ai fait. J'avais 21 ans et j'ai noirci de dessins les pages d'un gros cahier de dessin. À 22 ans je suis passée au numérique, et à 23 ans j'ai ouvert mon premier blog de dessin."

Pouvez-vous nous en dire plus sur ces blogs ?
"Mon premier blog, Mikachu Dessine, me sert un peu d'exutoire. J'y raconte ce qu'il m'arrive dans la vie, mais je fais aussi des BD consacrées à Tahiti. Je me sers de mon second blog, La Secte Végane, pour faire des BD sur le véganisme. Au début je mettais tout ça sur Mikachu Dessine, mais je me suis vite aperçue que je semais le désaccord, avec mes BD engagées sur le véganisme. Dnc au lieu de continuer à mêler les deux univers, j'ai préféré faire un blog entièrement consacré au véganisme. Mon troisième blog, Je Joue à Dofus, qui est en fait un Tumblr, est consacré au jeu vidéo Dofus. J'y ai joué pendant près de dix ans, et je continue encore d'y revenir de temps en temps. J'y poste aussi les collaborations que je fais avec d'autres joueurs, ainsi que les illustrations que je fais pour le fansite JeuxOnline.com. "

Où avez-vous appris à dessiner ?

"J'ai tout appris par moi-même. J'essaie de dessiner au moins tous les deux jours, que ce soit sur papier ou sur tablette. Lorsque je veux dessiner des choses qui me paraissent compliquées (ça peut être des arbres, des positions, des animaux, etc.), soit je cherche des modèles (via le super profil Character Design References sur Pinterest), soit je regarde comment les artistes que j'aime font pour représenter ces choses. Il y a des gens qui pensent qu'on naît avec un talent pour dessiner. C'est peut-être vrai pour certaines personnes, mais pour la majorité des dessinateurs, ce n'est pas un don, c'est du travail. Si tu veux savoir bien dessiner, il n'y a pas de "mais je suis nul" qui tienne, il faut DESSINER. Tous les jours. Et un jour tu compareras tes dessins actuels à tes dessins d'il y a 2 ans, et tu verras une énorme différence."

Quels sont les grands noms de la BD qui vous inspirent ?
"Je ne suis pas très orientée BD type Tintin/Astérix. Même si, comme tout dessinateur qui se respecte, je les ai toutes lues. Je suis toutefois plus orientée vers le monde des blogs BD (qui est mon univers en fait !). Parmi les grands noms des blogs BD, il y a Laurel qui m'a inspirée à créer un blog BD. En lisant son blog, je me suis dit "et pourquoi pas moi ?". Puis il y a Diglee qui a quasiment le même âge que moi et en qui je me reconnais beaucoup. Et enfin, Pénélope Bagieu, qui fait des bouquins, juste, WOW ! Ces trois-là ont été mes trois inspirations dans mes débuts dans les blogs BD. Plus récemment, il y a Yatuu, Cy., Mlle Karensac, AD_e et Nini Wanted. Que des femmes, oui ! "

Que voulez-vous faire plus tard ?

"Auteur de BD, bien sûr ! Couplé à l'illustration jeunesse, ce serait vraiment un rêve. Mais la vie des auteurs BD se fait de plus en plus précaire (comme pour toutes les activités artistiques, en somme), et j'ai un peu peur de ne pas pouvoir en vivre correctement... Du coup, l'idéal, ce serait de jongler entre deux boulots ; d'où mes études dans la traduction, afin de pouvoir être traductrice spécialisée en contenu multimédia (jeux vidéos, app, logiciels, etc.)."

Polynésienne d'adoption, elle se rêve auteure de bande dessiné
Suivre Mika

Mikachu Dessine
La Secte Végane://lasectevegane.wordpress.com/
Je joue à Dofus

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Loi Morin : la suppression du risque négligeable validée

$
0
0
Loi Morin : la suppression du risque négligeable validée
PAPRIS, 6 février 2017 - La commission mixte paritaire du Parlement français a adopté à l’unanimité lundi la suppression du principe de risque négligeable de la loi Morin, pour la reconnaissance et l’indemnisation des victimes du nucléaire.

C'est une avancée majeure qui vient de se produire à Paris dans le dossier des indemnisations des victimes du nucléaire. La commission mixte paritaire du Parlement français a adopté à l’unanimité lundi la suppression du principe de risque négligeable de la loi Morin. Le texte ainsi amendé sera présenté avant la fin du mois devant l’Assemblée nationale et devant le Sénat, pour validation.

En août dernier, le gouvernement avait engagé une procédure accélérée pour l’adoption du projet de loi sur l'égalité réelle. Après un passage à l'Assemblée nationale et au Sénat, c’était désormais ce lundi à la commission mixte paritaire d'examiner le projet de texte et de le finaliser.
Les parlementaires polynésiens ont profité de cette opportunité pour soumettre devant cette commission un projet visant à supprimer le principe de risque négligeable dans la rédaction de l’article 4 la loi Morin. Cette disposition a été adoptée à l’unanimité, lundi.

Pour rappel c'est dans le texte pour l'égalité réelle que l'Etat a intégré, le 19 janvier dernier, un amendement modifiant le processus d'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Conforme au projet de décret modificatif rédigé le 6 juillet à Paris, cet amendement ne prenait cependant pas en compte la modification majeure demandée par le gouvernement polynésien, en novembre dernier : la suppression du principe de risque négligeable, obstacle majeure aux demandes d’indemnisation.

Les dispositions du projet de loi sur l’égalité réelle devraient être validées par le Parlement française avant la fin du mois de février.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Paul Manate est en repérage à Tahiti pour son premier long métrage

$
0
0
Paul Manate est en repérage à Tahiti pour son premier long métrage
PAPEETE, le 6 février 2017 - Le Polynésien Paul Manate est de retour sur sa terre natale. Il vient pour avancer sur la réalisation de son premier long métrage. Professionnel de l'audiovisuel, il profite de son passage pour intervenir au Fifo avec Archipel production.

Il est lecteur-consultant pour Canal + et pour des producteurs indépendants qui veulent avoir une expertise de leur scénario. Concrètement, Paul Manate lit des scénarios et fait un rapport pour faire évoluer ce scénario, au besoin. Il fait aussi des tournages en tant qu'assistant réalisateur et donne des cours de scénarios à l'université de Rennes, où il vit aujourd'hui.

"Je suis actuellement sur l'écriture d'une série policière pour Gaumont TV", poursuit-il, et, quand il trouve le temps, il écrit et tourne ses propres films. Il y a quatre ans, il a notamment tourné à Tahiti le court-métrage Nevermore, co-produit par Archipel Production et soutenu par l’APAC (l’aide à la production locale qui est devenu le SCAN).

Sa liste de films personnels devrait bientôt s'allonger avec un long métrage. Le premier. "C'est l'histoire d'une rencontre, d'une prédiction, faite par une jeune tahitienne Tahua qui prédit à son lointain cousin, qui travaille comme assistant parlementaire à l'Assemblée, 'qu'il va mourir mais qu'elle le sauvera'. Il n'y croit pas au début mais il est peu à peu victime de malaises et cherche donc à la retrouver. Mais elle lui échappe..."

À la question pourquoi se lancer dans une telle aventure? Il répond : "j'ai écrit et réalisé quatre documentaires et quatre court-métrages de fiction, c'est donc tout naturel pour moi de vouloir passer au long-métrage". Ce nouveau projet est en cours de concrétisation, il sera co-produit par Filmin'Tahiti.

Paul Manate vient d'arriver sur le territoire pour dix jours. "Nous allons essayer de trouver tous les décors du film, ceux qui existent déjà bien sûr, mais aussi ceux que j'ai imaginé. Si j'ai le temps, je ferai aussi un pré-casting."

Le long métrage sera entièrement tourné à Tahiti. "À Papeete, bien sûr, mais aussi dans les districts à Mahina et sur la presqu'île, à Tehuapoo. Nous aimerions tourner en septembre/octobre 2017 mais tout dépendra des repérages et du budget que l'on aura à ce moment !" Paul Manate a déjà son comédien principal, "j'ai déjà tourné un court-métrage avec lui. Il s'appelle Sebastian UIrzendowsky, est d'origine allemande mais est métis. Pour le reste je prendrai des interprètes sur place d'où un gros casting à réaliser car 90% des rôles sont des polynésiens de tout âge."

Né à Papeete en 1969 il a passé son enfance à Tahiti, à Mahina où il a toujours de la famille. À la fin des années 70, son père, ingénieur à Mururoa, a été muté en région parisienne. "À partir de là, nous sommes restés en France, dans les Yvelines puis le Val-de-Marne."

Il a suivi un bac scientifique "mais ce n'était clairement pas ma voie", confie-t-il. "J'ai fait Sciences-Po à Paris puis un DEA de cinéma à la Sorbonne. J'ai commencé à travailler pour un syndicat de producteurs de films, j'étais chargé de créer des stages de formation professionnelle pour les producteurs." Le cinéma et l'écriture l'intéressaient "alors j'ai quitté ce job administratif pour enchaîner les tournages comme simple régisseur ou assistant de production. J'ai aussi très vite commencé à être lecteur de scénarios pour Canal + et à réaliser mes propres films, des documentaires (des portraits de musiciens) et des court-métrages de fiction."

Ce professionnel de l'audiovisuel profite de son passage pour partager son expérience au Fifo. "Archipel productions m'a proposé de faire partie d'un comité pour conseiller des porteurs de projets de films. Lire leurs dossiers, faire partager ma petite expérience..."

Paul Manate est en repérage à Tahiti pour son premier long métrage

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'arme de service volée à un gendarme a été récupérée

$
0
0
L'arme de service volée à un gendarme a été récupérée
PAPEETE, le 6 février 2017 - Trois individus originaires de Faa'a, défavorablement connu des forces de l'ordre, ont été placés en détention provisoire vendredi soir dans le cadre de cette enquête.

Policiers et gendarmes ne quittaient plus leurs gilets pare-balle depuis environ trois semaines, et le vol au domicile d'un gendarme de la brigade de Paea de son arme de service, un pistolet semi-automatique. Ils vont pouvoir alléger un peu leur tenue de service puisque l'arme a fini par être récupérée, en fin de semaine dernière, et avec elle trois individus soupçonnés de l'avoir eu en main.

Défavorablement connus des forces de l'ordre, originaires de Faa'a, deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire vendredi soir par le juge des libertés et de la détention et le troisième, qui a demandé un délai pour préparer sa défense, en incarcération provisoire. Il sera de nouveau présenté au magistrat dans la semaine.

Une mission "prioritaire"

Un chargeur et ses munitions ont également été retrouvés par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie, sur cette mission "prioritaire" selon une source proche du dossier. Les investigations ne sont néanmoins pas terminées puisque les trois hommes nieraient être les auteurs du vol, qu'ils imputent à une tierce personne. On ignore ce qu'ils avaient l'intention de faire avec cette arme. L'un des trois suspects, au casier judiciaire très chargé, présenterait un profil jugé "inquiétant".


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Fritch à Paris pour finaliser l’accord de Papeete

$
0
0
Fritch à Paris pour finaliser l’accord de Papeete
PAPEETE, 6 février 2017 - Edouard Fritch est attendu à Paris cette semaine pour finaliser la rédaction du projet de convention cadre de l’accord de Papeete.

Annoncée à la signature avant décembre 2016, mais victime d’un sérieux retard, l’accord de Papeete devra être signé avant la fin de la mandature de François Hollande au risque d’être sérieusement compromis. Et c’est notamment pour préciser la rédaction de ce projet de convention cadre Etat-Pays que le président Edouard Fritch se rend à Paris cette semaine, de mardi à samedi. Il doit participer à une réunion au ministère des Outre-mer, en présence d’Ericka Bareigts et du conseiller Outre-mer de François Hollande, Marc Vizy. Edouard Fritch rencontrera également à Paris Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux ainsi que la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.

"Nous devons travailler sur le projet commun", a confirmé dimanche Edouard Fritch, interrogé par nos confrères de TNTV à propos de ce déplacement à Paris. "Nous devons ensemble faire un point sur la rédaction finale. Nous devons proposer quelque chose, d’ici le mois de mars, à la signature du président".

Le principe d’une "accord de Papeete" avait été annoncé par François Hollande lors de sa visite officielle en Polynésie française, fin février 2016. Il avait confirmé la signature d’une convention avec l’Etat "avant la fin de cette année". En juin dernier, Edouard Fritch avait déclaré, sans plus de précision, que cette convention pourrait contenir "les premiers éléments liés au vaste dossier sur l’Egalité réelle" entre les collectivités ultramarines et la métropole.

A ce titre, l’accord de Papeete est envisagé comme la traduction, dans le cadre d’une convention d’objectif, du plan de convergence visant à réduire les écarts de développement économique et social et les écarts de niveau de vie entre la Polynésie française et la métropole, dans la perspective d’une recherche de l’égalité réelle. D’une durée de 25 ans, ces plans de convergence prévus par la loi sur l’égalité réelle doivent fixer des stratégies par secteur, en fonction des collectivités ultramarines. Ils devraient se décliner en contrats quinquennaux de développement, entre l’Etat et le Pays.

"Les secteurs prioritaires que nous souhaitons retenir sont l’éducation, la santé et la communication au sens large : continuité territoriale, transports maritime et aérien, télécommunication, numérique…", avait aussi souligné en juin Edouard Fritch à propos du projet d’accord de Papeete, tout en évoquant aussi "l’adaptation au changement climatique, protection et aménagement du littoral, sécurité et abris anti cycloniques, la transition énergétique…".

Plusieurs points particuliers sont soutenus par le Pays, notamment dans le secteur de la communication et du désenclavement numérique, avec le second câble sous-marin international et le câble intérieur Tuamotu-Marquises. Dans le secteur de l’aménagement et du développement urbain, le projet d’accord devrait évoquer la mise à niveau de l’aéroport de Tahiti Faa’a. Dans le secteur de la culture, il insistera sur l’appui de l’Etat à l’inscription du site de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO, la réalisation du centre culturel de Vaiami et la mise en place d’un centre culturel à Taputapuatea.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tatakoto inaugure ses équipements communaux

$
0
0
Tatakoto inaugure ses équipements communaux
TATAKOTO, le 06/02/2017 - Une délégation gouvernementale conduite par le ministre des Ressources primaires, Tearii Alpha, comprenant également le ministre de l’Equipement, Luc Faatau, la ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, et le conseiller spécial du président, Thierry Nhun Fat, s’est rendue, samedi, sur l’atoll de Tatakoto, dans l’archipel des Tuamotu.

En compagnie de la députée Maina Sage, du maire de l’île, Ernest Teagai, et du représentant de l’Etat, chef de la subdivision administrative des Tuamotu-Gambier, Denis Mauvais, la délégation a procédé à l’inauguration de plusieurs ouvrages et équipements publics réalisés avec le soutien du Pays et de l’Etat. Cela a ainsi notamment été le cas pour l’extension de l’aire de déchargement et d’accès au quai, financée à 100% par le Pays.

Les officiels présents ont également réceptionné le hangar technique communal, destiné au parc à matériel, financé à 80% par le Pays et à 20% par la municipalité. La délégation a aussi visité le potager pédagogique, aménagé par la commune, avec le soutien de la CPS (Caisse de prévoyance sociale) qui a contribué à hauteur de 80% au financement du projet. Il s’agit, avec ce potager, de promouvoir l’agriculture biologique et de s’inscrire dans une logique d’hygiène alimentaire et donc de santé publique.

Au cours de cette visite, les travaux d’aménagement d’un puits communal, en exploitant la nappe phréatique, et ce afin d’éviter d’éventuelles périodes de sécheresse, devaient également être évoqués. La délégation devait aussi constater les travaux de mise aux normes de conformité de la cantine scolaire de l’atoll, lesquels ont été réalisés à 95% avec les crédits du FIP (Fonds intercommunal de péréquation) et à 5% par les fonds propres de la commune.

La municipalité a aussi présenté ses projets : la rénovation ou la reconstruction du hangar de stockage de coprah, la structure actuelle ayant été endommagée par de fortes houles, la réalisation d’une digue de protection au nord de l’atoll, la rénovation de certaines portions de route ou encore l’aménagement d’une marina, avec une darse, et ce afin de promouvoir à la fois la pêche et l’exploitation du coprah sur les motu.

La commune sollicite également le soutien du Pays et de l’Etat dans le domaine de l’énergie solaire, pour la réalisation d’un CET (Centre d’enfouissement technique), la mise en place d’un programme de régénération de la cocoteraie, la remise en service d’un osmoseur, ainsi que pour la réalisation d’une salle omnisports. Le gros œuvre pour ce dernier projet a été fait, mais des financements complémentaires sont désormais souhaités pour des équipements, et ce en vue d’une inauguration de la salle omnisports au mois de juillet.

La municipalité a tenu à remercier le Pays et l’Etat pour le soutien d’ores-et-déjà apporté à la réalisation ou à la rénovation des infrastructures essentielles dans cette commune des Tuamotu

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L’Institut Confucius de l'Université fêtera le nouvel an chinois, mercredi

$
0
0
L’Institut Confucius de l'Université fêtera le nouvel an chinois, mercredi
PUNAAUIA, le 06/02/2017 - Pour la quatrième année consécutive, l’Institut Confucius de l’UPF célèbrera le Nouvel An chinois, la fête du printemps. Des activités seront organisées ce mercredi de 8 heures à 10h30 sur le deck de la bibliothèque universitaire.

L’Institut Confucius de l’UPF a pour vocation d’être une plate-forme d’excellence et de créer des passerelles entre les cultures polynésienne, française et chinoise. Il délivre les diplômes de langue HSK, seul test de langue chinoise reconnu internationalement pour tester les compétences linguistiques en mandarin des étudiants étrangers. L’Institut participe à la diffusion de la culture chinoise traditionnelle et moderne en Polynésie française.

Chaque année, cet institut célèbre le nouvel an chinois. Une journée festive sera donc prévue ce mercredi à partir de 8 heures sur le deck de la bibliothèque universitaire. Au programme, plusieurs danses chinoises et locales, des chants ainsi qu'un lâcher de cerf-volant géant.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter l'institut Confucius au 40 803 932, ou par mail à institut-confucius@upf.pf.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 février

$
0
0
Adoption de l’amendement Tetuanui pour la suppression du risque négligeable

Le Conseil des ministres a pris connaissance avec satisfaction de l’adoption, par la commission mixte paritaire du Parlement qui se tenait ce jour, de l’amendement déposé par la sénatrice Lana Tetuanui au projet de loi sur l’égalité réelle Outre-mer.

L’amendement adopté à l’unanimité vient modifier la Loi Morin en supprimant la notion de risque négligeable pour l’indemnisation des victimes.

Le Président et son gouvernement se réjouissent de cette avancée conforme à la position du Conseil des ministres ainsi qu’à celle des associations et des élus de l’Assemblée de la Polynésie française.


Etat de calamité naturelle pour les fortes pluies du 3 février à Taiarapu-Est et Teva I Uta

De fortes intempéries se sont abattues sur les communes de Taiarapu-Est et Teva I Uta (Faaone et Papeari) dans la nuit du jeudi au vendredi 3 février 2017.
Ce phénomène météorologique exceptionnel a provoqué des crues, des inondations et des dégâts causés aux habitations.
Le Conseil des ministres a donc pris un arrêté constatant l'état de calamité naturelle des sinistres occasionnés par les fortes pluies du vendredi 3 février 2017 dans les communes de Taiarapu-Est et Teva I Uta (Faaone et Papeari).


Période des soldes prolongée à la demande des commerçants


Dans le cadre des rencontres du Vice-Président avec les représentations patronales, afin de faire le point des recensements des entreprises sinistrées et d’envisager les mesures de soutien pour un retour rapide à une situation d’activité normale, l’une des propositions retenues par les participants consiste à prolonger la période des soldes en cours, fortement perturbée par les intempéries du 21 et 22 janvier derniers.
Dans sa séance de ce jour, le Conseil des ministres a validé la prolongation de la période des soldes, qui s’achèvera donc le 19 février prochain, conformément à la demande exprimés par les commerçants.


Installation du consulat de Chine sur une parcelle domaniale située à Papeete

La Polynésie française souhaite développer durablement ses relations avec les Pays susceptibles de contribuer de manière active par des investissements ambitieux et structurants à son développement économique. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de favoriser la création d’emplois, tout en envisageant l’ouverture à des nouveaux marchés des produits locaux pour la relance de notre économie.
Parmi les partenaires privilégiés, la République populaire de Chine a manifesté au cours de ces dernières années, son intérêt pour notre pays et ses potentialités de développement notamment dans les secteurs aquacole et touristique.
Les prémices de ce nouveau partenariat ont permis la conclusion d’un accord avec les autorités de l’aviation civile chinoise en vue d’assurer la desserte aérienne régulière entre la Chine et la Polynésie française par les compagnies chinoises.
Par ailleurs, un ambitieux chantier de développement doit prochainement démarrer sur l’île de Hao. La formation des futurs cadres polynésiens a d’ores et déjà été lancée, ces derniers étant accueillis à Shanghai.
Les permis de construire afférents à cette opération ont également été délivrés en 2016.
Les autorités consulaires chinoises sont le relais localement des investisseurs et des autorités administratives de la République populaire de Chine.
Le Pays souhaite donc développer ses relations avec la Chine et proposer de donner à bail, une parcelle domaniale située dans le quartier de Paofai, boulevard Pomare, d’une superficie de 2.412 m², en vue de l’implantation du nouveau consulat.
Le Pays entend ainsi envoyer un signe fort aux autorités chinoises et s’inscrire dans une démarche de partenariat durable.


Situation de la desserte aérienne de Maupiti

Depuis le 1er janvier 2017, les missions d’entretien et de maintien à niveau des infrastructures aéroportuaires portées par la subdivision des aérodromes territoriaux de la Direction de l’équipement ont été transférées à la direction de l’Aviation civile.

A cette date, un inventaire des infrastructures aéroportuaires a été engagé par le nouveau département Infrastructures de la Direction de l’Aviation civile, créé et dédié pour répondre à ces missions.

Ce chantier a permis de déceler des problèmes de nature à affecter la sécurité des passagers et des usagers de transport aérien dans l’aérogare de Maupiti.

La visite technique organisée par la Direction de l’Aviation civile a montré que l’érosion saline avait endommagé les structures d’appui de l’aérogare de Maupiti, ce qui a conduit la Direction de l’aviation civile en concertation avec le maire de Maupiti à procéder à la fermeture de l’aérogare de Maupiti.

Il ressort néanmoins que les moyens logistiques mis en œuvre par la Direction de l’Aviation civile en relation avec Air Tahiti sont de nature à permettre la poursuite du traitement des vols réguliers opérés par ladite compagnie à court et moyen terme jusqu’à la réhabilitation de l’aérogare de Maupiti.


Bilan des négociations salariales annuelles dans les branches professionnelles

Comme chaque année, la Direction du travail a convié, à partir du 24 octobre, les partenaires sociaux de douze branches professionnelles du secteur privé à des négociations relatives aux grilles de salaires.

Cette session de négociations a abouti à la signature de six accords, à comparer à la signature d’un seul l’année précédente, témoignant ainsi de la vitalité du dialogue social au niveau des branches professionnelles.

Plus précisément :

• six branches professionnelles ont conclu des accords : assurances, automobile, BTP, hôtellerie, industrie, nettoyage ;
• trois branches ont négocié sans parvenir à un accord :

- dans le secteur des banques, il n’y a pas eu d’accord au niveau de la branche, mais les négociations se sont poursuivies au niveau des entreprises et un accord a été signé au sein de chacune des trois banques de la place,
- dans le secteur du commerce, aucun accord n’a pu être trouvé,
- dans le secteur du gardiennage, il n’y a pas eu d’accord de salaire à cette étape mais des négociations sur une révision de la convention collective sont programmées pour février 2017 ;

• trois branches professionnelles n’ont pas négocié : absence des représentants syndicaux des salariés dans les secteurs des hydrocarbures liquides et hydrocarbures gazeux, absence des représentants des employeurs dans le secteur « imprimerie, presse, communication ».

Les accords conclus ayant fait l’objet de demandes d’extension de la part de leurs signataires, les avis correspondants ont été publiés au JOPF (Journal officiel de la Polynésie française) les 9 décembre (assurances, automobile, nettoyage), 16 décembre (BTP et hôtellerie) et 23 décembre (industrie).

Le Conseil des ministres a en conséquence adopté les arrêtés d’extension concernant ces six branches professionnelles visant à rendre obligatoires pour tous les employeurs et les travailleurs :

- du secteur de l’automobile, réparation, commerce et activités annexes de la Polynésie française, les dispositions de l’avenant du 28 novembre 2016 à la convention collective dudit secteur d’activité relatif au versement d'une prime exceptionnelle au cours de l'année 2017, publiées au Journal officiel de la Polynésie française du 9 décembre 2016 (page 15046) ;

- du secteur des assurances de la Polynésie française, les dispositions de l’avenant du 1er décembre 2016 à la convention collective dudit secteur d’activité portant accord de salaires pour l’année 2017, publiées au Journal officiel de la Polynésie française du 9 décembre 2016 (page 15050) ;

- du secteur du nettoyage, les dispositions de l’avenant du 1er décembre 2016 à la convention collective dudit secteur d’activité relatif aux salaires minima conventionnels pour l’année 2017 et aux conditions du recours au repos hebdomadaire par roulement, publiées au Journal officiel de la Polynésie française du 9 décembre 2016 (page 15047) ;

- du secteur de l’industrie hôtelière de Polynésie française, les dispositions de l’avenant du 5 décembre 2016 à la convention collective dudit secteur d’activité portant accord de salaires pour l’année 2017, publiées au Journal officiel de la Polynésie française du 16 décembre 2016 (page 15409) ;

- du secteur de l’industrie, les dispositions de l’avenant du 14 décembre 2016 à la convention collective dudit secteur d’activité portant accord de salaires pour l’année 2017, publiées au Journal officiel de la Polynésie française du 23 décembre 2016 (page 15886) ;

- du secteur du bâtiment et des travaux publics, les dispositions de l’avenant du 5 décembre 2016 à la convention collective dudit secteur d’activité relatif aux salaires minima conventionnels pour l’année 2017 et au montant de l’indemnité de panier, publiées au Journal officiel de la Polynésie française du 16 décembre 2016 (page 15403).


Aide au Contrat de Travail Professionnel à l’examen du CESC

Après les partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, a présenté au Conseil des ministres, le projet de courrier permettant la saisine de la quatrième Institution, le Conseil Economique Social et Culturel de la Polynésie française, aux fins d’examen du projet de loi portant modification des dispositions relatives à l’Aide au Contrat de Travail Professionnel (ACT PRO).

Les premiers retours d’expériences relayés par le service en charge de l’emploi et par le fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés, ont conduit à initier des travaux de réflexion visant à améliorer le dispositif ACT PRO. Ceux-ci ont conduit à la nécessité de proposer les adaptations réglementaires suivantes :
- élargir les conditions d’éligibilité au dispositif. Ainsi, sans qu’aucune condition d’âge ne soit imposée, le public cible concerne toute personne, remplissant une des conditions suivantes :
- justifier de la qualité de demandeur d’emploi grâce à son inscription auprès du service en charge de l'emploi ;
- avoir involontairement perdu son emploi ;
- avoir perdu son emploi à la suite d’un licenciement économique en Polynésie française ;
- à l’issue d'un stage d'insertion ou de formation professionnelle en Polynésie française.
- de permettre à une personne extérieure à l’entreprise d’être tuteur d’un salarié en ACT PRO, si elle est désignée par cette dernière et agréée par le fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés ;

- et d’augmenter l’attractivité du dispositif en permettant de définir par arrêté pris en conseil des ministres, un système d’avance de façon à permettre la perception de l’aide, dès le premier mois suivant la signature de la convention ACT PRO.

Il convient de rappeler que l’ACT PRO est une aide qui fait intervenir une double source de financement, la Polynésie française et les partenaires sociaux par le biais du fonds paritaire de gestion, témoignage d’une volonté commune de garantir l’emploi durable et de qualité.


Mission de recherche archéologique à Nuku Hiva et Hiva Oa

Le ministre de la Culture a autorisé une mission de recherche qui sera menée par l’archéologue Annette Kühlem, affiliée à l’Institut Archéologique Allemand, prévue sur les îles de Nuku Hiva et Hiva Oa, archipel des Marquises.
Son programme de recherche est inédit au fenua et s’intitule « Les arbres sacrés de Polynésie française : détermination de la contemporanéité des arbres sacrés avec les structures archéologiques à fonction rituelle et religieuse dans l’archipel des Marquises ».
De nombreux arbres sacrés (banyan, ‘ati, mape, miro, ‘aito…) poussent sur ou aux alentours des grands sites cérémoniels. L’objectif de cette étude est de déterminer d’une part, l’âge de ces arbres et d’autre part, si ces arbres ont été plantés par la main de l’homme (implantation anthropique) ou par l’action de l’avifaune (implantation naturelle).
Pour déterminer l’âge relatif des arbres, le diamètre de l’espèce était auparavant le seul paramètre indicateur. Aujourd’hui, Mme Kühlem propose d’obtenir des datations absolues plus précises au moyen de la dendro-chronologie, méthode peu invasive pour l’intégrité de l’arbre. Des prélèvements de carottes seront effectués pour observer les anneaux des arbres. Des analyses au carbone 14 à l’intérieur de l’arbre pourront en déterminer l’âge.
Sa première campagne de carottages sur des arbres sacrés implantés sur des sites archéologiques s’est déroulé en 2015 à Nuku Hiva et a révélé des résultats particulièrement intéressants. La datation par dendro-chronologie a donné des dates cohérentes avec l’utilisation pré-européenne des sites, certains arbres encore vivants remontant au 17ème siècle après J-C. Les premières analyses ont révélé que les arbres des sites archéologiques ont été, en grande majorité, plantés par les anciens Marquisiens, de façon réfléchie. Ces derniers ont façonné leurs lieux de culte tant au niveau architectural qu’au niveau environnemental.
Mme Kühlem poursuit donc cette année cette recherche pionnière en élargissant le champ à des sites sur l’île de Hiva Oa. En parallèle, un relevé détaillé et en trois dimensions des sites sera effectué. Certains de ces sites ont été inventoriés par le Service de la culture et du patrimoine, mais disposer de nouveaux relevés très précis de ces sites apportera des informations précieuses sur ce patrimoine culturel. Cette seconde mission s’effectue du 16 janvier au 14 février 2017 et sera accompagnée d’une équipe d’archéologues et de dendro-chronologues. L’ensemble de l’étude est financé par l’Institut Archéologique Allemand.


Projet de convention dans le secteur de la culture

Lors de son déplacement en Polynésie française les 21 et 22 février derniers, le président de la République a confirmé l’engagement culturel de la République en Polynésie française, qui avait pris précédemment la forme d’une convention cadre signée en 1994.

Le gouvernement de la Polynésie française a récemment rappelé son attachement à une aide de l’Etat en faveur des institutions culturelles et à la création d’un centre culturel.
Avant de se prononcer sur la forme et les contours de cet engagement en Polynésie française, le ministère de la Culture et de la Communication a programmé une mission conduite par un inspecteur général des affaires culturelles.

Le 24 octobre 2016, Heremoana Maamaatuaiahutapu a rencontré à Paris, la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, et au terme de leurs échanges portant notamment sur le rapport rédigé par l’inspecteur général des affaires culturelles, il a été décidé qu’un projet de convention-cadre de coopération culturelle soit rédigé et soumis au gouvernement de la Polynésie française en vue d’une signature en début d’année 2017.

Ce projet, qui a été transmis par le Haut commissaire, est soumis à l’Assemblée de la Polynésie française pour approbation préalable en application de la loi organique portant statut de la Polynésie française.

Le projet de convention porte notamment sur les sujets suivants :
-la création d’un poste de délégué à la culture pour la Polynésie française auprès du Haut commissaire ;
-l’accompagnement et la participation financière du projet en cours d’étude du centre culturel
-l’accompagnement du Conservatoire artistique par une mission d’inspection
-la conservation et la valorisation des langues polynésiennes par la poursuite de la coopération avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
-la poursuite de l’accompagnement technique et scientifique de la candidature de la Polynésie française auprès de l’UNESCO pour l’inscription de Taputapuatea en premier lieu, puis des îles Marquises et des danses et musiques traditionnelles au titre du patrimoine immatériel.

-la convention de développement cinématographique en cours de renouvellement entre le Centre national du cinéma et la Polynésie française.

Des conventions d’application déclinées dans ces différents domaines d’intervention fixeront les conditions précises de mise en œuvre des objectifs.

Depuis 1994, aucune convention-cadre n’avait plus été mise en œuvre dans le domaine de la culture entre l’Etat et la Polynésie française. Cette convention permettra de renouer avec le ministère national de la Culture un partenariat indispensable.

Projet de partenariat du Service du patrimoine archivistique et audiovisuel avec l’Université de la Polynésie française
Le ministre de la Culture a présenté au Conseil des ministres un projet associant le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel à l’Université de la Polynésie française. Dans le cadre de ses missions de valorisation du patrimoine archivistique, audiovisuel, multimédia et internet à des fins éducatives, scientifiques et culturelles, le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA) collecte, conserve et sauvegarde tout document présentant un intérêt patrimonial.
L’Université de la Polynésie française (UPF), grâce à sa Bibliothèque universitaire, a vocation quant à elle à participer à l’acquisition, au signalement, à la conservation, à la valorisation et à la diffusion de ressources documentaires présentant un intérêt éducatif, scientifique et culturel sur la Polynésie française.
Les deux entités travaillent en collaboration sur un projet visant à mutualiser les précieuses ressources archivistiques du SPAA et l’expertise scientifique de l’UPF.
Plus précisément, il s’agit de développer, dans le cadre du projet intitulé « Bibliothèque scientifique numérique polynésienne », un partenariat entre le SPAA et l’UPF par le biais d’un échange de documents libres de droit et de métadonnées et par l’élaboration commune d’un site.
Ce projet s’inscrit dans une ouverture des données publiques (open data), pour lesquelles il est nécessaire de favoriser l’accessibilité en ligne et gratuite, pour la communauté scientifique, les étudiants et le grand public.
Ainsi, l’accessibilité aux ressources archivistiques rares appartenant au domaine public et concernant la Polynésie française permettra d’accroître la capacité de recherche et d’analyse des contenus grâce à la conversion numérique des documents au format texte et à l’intégration de métadonnées.
Ce projet s’inscrit dans le programme mené par le ministère de la Culture pour valoriser et rendre accessible le patrimoine, notamment archivistique. Ces données seront accessibles au grand public depuis le site crée par l’Université de la Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va’a Marathon – Championnat du monde : Remise de diplôme pour les bénévoles

$
0
0
Les premiers championnats du monde de va’a marathon se dérouleront à Tahiti en juin prochain. Vendredi, le comité organisateur local (COL) a remis une vingtaine de diplômes de secouriste à des jeunes volontaires issus des quartiers défavorisés de Pirae.
Va’a Marathon – Championnat du monde : Remise de diplôme pour les bénévoles
Ils étaient une vingtaine, vendredi après midi, à venir chercher leur diplôme de secouriste au siège du COL à Papeete. L’événement sportif et festif, qui aura lieu en juin, a également une vocation sociale. Pour Jean Chicou, ce ne sont pas que des paroles mais bien une série d’action concrètes visant à intégrer un maximum de jeunes des quartiers défavorisés dans ce projet.
 
C’est en quelque sorte du donnant-donnant : les bénévoles participeront à l’organisation des championnats du monde et en contrepartie ils bénéficient de diverses formations (secourisme, encadrement…) visant à leur redonner espoir en leur avenir. Pour certains, c’était leur premier diplôme. La prochaine formation prévue sera celle du BAFA, un brevet d’animateur social. SB

Va’a Marathon – Championnat du monde : Remise de diplôme pour les bénévoles
Parole à Jean Chicou
 
« C’est un exemple concret de l’aspect social et solidaire que le COL veut mettre en place autour de l’événement. C’est le premier échelon d’une formation qui peut déboucher sur un brevet professionnel dans le va’a. Sur 21 jeunes, 19 ont reçu le diplôme. Cela donne un exemple à tous les autres jeunes du quartier qui n’ont pas pu venir. Ils deviennent dans leur quartier des représentants de la société qui gagne, celle qui veut faire quelque chose. »
 
« Honnêtement, au début j’ai pensé qu’on y arriverait pas et au bout de cinq jours j’ai été étonné de la valeur de chacun, leur raisonnement, leur façon de travailler, de réagir. J’ai été vraiment très favorablement impressionné. Les formations vont se poursuivre, avis aux personnes intéressées. La prochaine sera le BAFA, ils pourront prétendre par exemple à encadrer des jeunes en colonie de vacance, avec la spécificité va’a. »

Va’a Marathon – Championnat du monde : Remise de diplôme pour les bénévoles
Parole à Hinarii Mervin
 
« J’étais hésitante au départ puis je me suis dit pourquoi ne pas me lancer et apprendre à sauver des gens, au cas où. Cela peut être des personnes de ma famille ou des personnes que l’on ne connaît pas, dans la rue. Cela m’a plu alors j’ai décidé de continuer. »
 
« C’est venu au bon moment car je ne savais vraiment pas quoi faire de ma vie. Je m’ennuyais dans le quartier car il n’y a pas grand chose à faire. J’ai fait des études d’aide-soignante mais j’ai ensuite arrêté. Cela m’a rappelé mes études, donc j’ai saisi cette chance de m’y remettre. »
 
« C’est super car on sera au premier rang. Et puis s’il y a un problème, les athlètes pourront compter sur nous. C’est une fierté pour nous de participer à un tel événement. Merci au COL et à tous les sponsors qui nous aident à avancer dans la vie. »

Va’a Marathon – Championnat du monde : Remise de diplôme pour les bénévoles
Parole à Heifara Cros
 
« Je me suis inscrit comme ça et finalement c’est carrément intéressant car ce n’est pas aussi évident d’être secouriste. C’est bien de représenter notre île en accueillant les autres nations ici. Je me suis inscrit aussi pour sortir un peu du quartier, bouger un peu. »
 
« C’est un premier pas, il y aura d’autres formations à suivre. J’ai entendu qu’il y aura le brevet de surveillance aquatique, je suis intéressé aussi pour passer celui là. Je n’avais pas d’intérêt particulier pour le secourisme, c’est cette opportunité qui a tout déclenché. » Propos recueillis par SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Fortes pluies : l'état de calamité naturelle constaté à Taiarapu-Est et Teva i Uta

$
0
0
Fortes pluies : l'état de calamité naturelle constaté à Taiarapu-Est et Teva i Uta
PAPEETE, 6 février 2017 - Le gouvernement a pris un arrêté constatant l'état de calamité naturelle dans les communes de Taiarapu-Est et Teva i Uta, suite aux fortes pluies du 3 février dernier.

Les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit du 2 au 3 février derniers sur les communes associées de Faane (Taiarapu-Est) et de Papeari (Teva i Uta) ont conduit le gouvernement a constaté l'état de calamité naturelle. Un recensement est en cours. On estime à plus d'une cinquantaine le nombre d'habitations victimes d'un dégât des eaux, lors de cet épisode météorologique, sur la seule commune associée de Papeari au niveau du PK 54. Un recensement est en cours pour évaluer avec plus de précision l'importance des dommages.

"Nous avons dépêché des équipes en force sur le terrain pour procéder à un état des lieux", a souligné lundi lors du point presse du Conseil des ministres le porte-parole Jean-Christophe Bouissou. Cet état sera communiqué à la commission de recensement des sinistres et de répartition des secours, créée suite aux intempéries qui ont frappé la zone urbaine de Papeete, le 22 janvier dernier.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les jeunes apprennent à coder en s'amusant

$
0
0
Les jeunes apprennent à coder en s'amusant
PAPEETE, le 6 février 2017 - Des imprimantes 3D, une heure de code avec une célébrité, des guerres d'intelligences artificielles : apprendre à programmer n'a jamais été aussi facile et amusant. De nombreuses initiatives en Polynésie française utilisent justement ces nouveaux outils pour apprendre les langages informatiques aux nouvelles générations.

Les codeurs assurent qu'apprendre un langage informatique, c'est comme apprendre à parler une langue étrangère. Une fois la logique bien comprise, il s'agit juste d'apprendre du vocabulaire… Et à cet exercice, les enfants sont particulièrement doués. Le cliché du hacker génial de 12 ans n'est peut-être pas si éloigné de la réalité !

Les jeunes apprennent à coder en s'amusant
Car il est vrai que les enfants sont particulièrement à l'aise avec les ordinateurs, allant facilement au-delà des jolies interfaces graphiques qui isolent les utilisateurs des lignes de code. L'initiative de l'association Éconet Pacific, qui recycle de vieux PC, y installe Linux et les distribue aux enfants défavorisés de Faa'a grâce à un financement de la mairie, en témoigne : les jeunes n'ont aucune appréhension face à la ligne de commande et ils apprennent très vite à gérer les méandres du système pour installer des jeux ou surfer sur le net. Ils deviennent également adeptes des applications pédagogiques préinstallées sur le système pour apprendre seuls les bases du code…

IMPRIMANTE 3D ET UNE HEURE DE CODE AVEC LOVAINA CHAPMAN

Mais si les jeunes apprennent très vite, ils ont également une capacité de concentration limitée envers ce qui ne les passionne pas. Pour capter leur attention, il faut s'efforcer de rester ludique. Par exemple le FabLab Tahiti remporte toujours un très franc succès avec son imprimante 3D, qui devient un outil très puissant pour familiariser les jeunes avec des manipulations informatiques avancés et les logiciels de dessin 3D.

Les jeunes apprennent à coder en s'amusant
Comme nous l'explique la présidente de cette association, Patricia Gallot-Lavallée, "quand nous prêtons notre imprimante 3D ou nos Arduino (ndlr : de l'électronique open source très simple à assembler pour créer de petits appareils) à des associations ou des mairies, nous leur proposons également des formations. Mais souvent ils n'en ont pas besoin, les jeunes sont tellement intéressés qu'ils se débrouillent pour trouver tout ce qu'il faut sur internet et apprendre tout seuls à utiliser l'imprimante et à monter puis programmer les Arduino. Ils montrent ensuite comment ça marche à leurs amis !"

Cette même Patricia Gallot-Lavallée avait mis en place une après-midi d'introduction au langage informatique pour les tout petits début décembre 2016, lors d'un évènement mondial nommé "L'heure de code". Organisée au Chat Pito à Mahina en compagnie de la modèle et présentatrice de TNTV Lovaina Chapman, le but était de "permettre à tous, aux plus jeunes, aux filles, aux stars, aux politiques de prendre en main le futur et désacraliser le code informatique". Une vrai réussite puisqu'une vingtaine de jeunes a participé et était aux anges. Le logiciel pédagogique et ludique est proposé gratuitement (en français) sur hourofcode.com/me/fr. Il permet de découvrir les bases du code en une heure seulement ! 100 millions de personnes dans le monde l'ont déjà testé.

Les jeunes apprennent à coder en s'amusant
LES GUERRES DU POIREAU POUR LES APPRENTIS CODEURS

Une fois le B-A BA de la logique informatique assimilé, on peut passer à l'étape supérieure sans pour autant cesser de s'amuser. Prenons l'exemple des élèves en licence Informatique de l'Université de la Polynésie française. Le 24 janvier dernier, ils participaient à un tournoi de LeekWars ("Les guerres du poireau"). Il s'agit d'un jeu en ligne gratuit où les participants doivent programmer eux-mêmes une intelligence artificielle qui ira combattre en leur nom contre les poireaux des autres participants.

Le professeur qui a organisé le tournoi explique que LeekWars "permet d’introduire une activité ludique et concrète dans un enseignement qui peut souvent paraitre abstrait au début des études. Et l’activité a généré un véritable engouement de la part de nombreux étudiants, même parmi ceux qui ne l’ont pas vu en classe. Avec neuf participants, une salle comble de spectateurs et un enthousiasme général, ce premier tournoi est un franc succès et sera très probablement réorganisé sur une base annuelle."




Les jeunes apprennent à coder en s'amusant

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Prochaine installation du consulat de Chine à Paofai

$
0
0
Prochaine installation du consulat de Chine à Paofai
PAPEETE, 6 février 2017 - Le gouvernement a évoqué lundi la mise à disposition d'une parcelle domaniale de 2412 m2, à Paofai, pour l'installation du nouveau consulat de la République populaire de Chine à Tahiti.

Cette terre domaniale, actuellement utilisée comme parking public, devrait être cédée sur la base d'un "bail de longue durée", avec un "loyer modeste" a confirmé Jean-Christophe Bouissou, lundi, lors du point presse donné à l'issue du Conseil des ministres. "Je sais que le consul de Chine et les autorités chinoises sont très contents de cette avancée", a aussi souligné le porte-parole du gouvernement.

Pour l'instant, le consulat de la République populaire de Chine est installé dans une vaste demeure de Punaauia, résidence Taina. Son déplacement à Papeete, boulevard Pomare, quartier Paofai, devra être formalisé par un acte conclu entre la Chine et la Polynésie française.

La Polynésie française souhaite développer durablement ses relations avec les Pays susceptibles de contribuer à son développement économique de manière active, par le biais d'investissements. La République populaire de Chine a manifesté au cours de ces dernières années, son intérêt pour la collectivité et ses potentialités de développement notamment dans les secteurs aquacole et touristique. Les prémices de ce nouveau partenariat ont permis la conclusion d’un accord avec les autorités de l’aviation civile chinoise en vue d’assurer la desserte aérienne régulière entre la Chine et la Polynésie française par les compagnies chinoises. L'atoll de Hao est le siège d'un ambitieux chantier de développement.

Les autorités consulaires chinoises sont le relais localement des investisseurs et des autorités administratives de la République populaire de Chine. Par le biais de la mise à disposition d'une terre permettant l'installation du consulat de Chine, la Polynésie française entend envoyer un signe fort aux autorités chinoises et s’inscrire dans une démarche de partenariat durable.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 6 no Fepuare 2017

$
0
0
Ha'amanara'a i te mana'o ani o Tetuanui no ni'a i te fa'a'orera'a i te fifi e nehenehe e fa'a'ore

Ua farii te 'Apo'ora'a a te mau Fa'ateria, e te Tomite mita a te 'Apo'ora'a Huito'ofa o tei putuputu i teie mahana, i te mana'o ani o tei tu'uhia atu e te To'ofa vahine o Lana Tetuanui no ni'a i te 'opuara'a ture no ni'a i te 'aifaitora'a mau no te aramoana.

Te mana'o ani o tei fariihia e te ta'ato'ara'a o te haere mai ia e fa'ataui i te ture Mori, na roto i te fa'a'orera'a i « te ta'o no te fifi e nehenehe e fa'a'ore » no te 'aufaura'a i te feia ta'ero 'atomi.

Ua 'i te Peretiteni e ta'na 'Apo'ora'ahau i te 'oa'oa i taua nu'ura'a rahi ia au ihoa i e ti'ara'a o te 'Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau e tae noa'tu i to te mau Ta'atira'a e to te mau Mana Ma'itihia no te 'Apo'ora'arahi no Porinetia farani.


Te huru fa'a'inora'a natura a te mau ua 'u'ana no te 3 no fepuare i Tai'arapu Hitia'a o te Ra e i Teva i Uta

Ua topa mai na te mau ua 'u'ana i ni'a i te mau 'oire no Tai'arapu Hitia'a o te Ra e i Teva i Uta (Fa'aone e Papeari) i te po mahana maha ra e tae mai i te po'ipo'i mahana pae 3 no fepuare 2017.

Ua fa'atup te reira mau fenomena natura ta'a-è no te reva i te mau pape pu'e, i te mau mani'ira'a pape e te may fa'a'inora'a i ni'a e i roto i te mau fare nohora'a.

No reira, ua rave te 'Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau i te fa'aotira'a mana no te fa'a'ite i te tupura'a te 'ati natura o te mau fa'a'inora'a o tei fa'atupuhia mai e te mau ua tiruvi no te mahana pae rao fepuare 2017 i roto i te mau 'oire no Tai'arapu Hitia'a o te Ra e no Teva I Uta (Fa'aone e Paeari).


Fa'aroara'a i te pu'etau matamua no te mau ho'omamara'a na roto i te anira'a a te mau fatu faretoa

Na roto i te mau farereira'a o te Mono-Peretiteni e te mau Ti'a-fatu 'ohipa, no te hi'ora'a i te tai'ora'a no te mau taiete o tei ro'ohia e te 'ati, e no te fa'anaho i te mau tauturu ia matara 'oi'oi fa'ahou te ta'ato'ara'a,te ho'e no te mau rave'a i tu'uhia mai e tei tae mai o te fa'aroara'a ia i te pu'etau no te mau ho'omamara'a, o tei tafifi roa ato'a maina i te mau 'ati natura no te 21 e te 22 no tenuare i ma'iri.

I roto i ta'na putuputura'a no teie iho nei mahana, ua ha'amana te 'Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau e fa'aroa i te pu'etau no te mau ho'omamara'a, o te hope atu i te 19 no fepuare i mua nei, ia au ihoa i te anira'a o tei tu'uhia mai e te fatu faretoa.


Ha'amaura'a i te Tonotura no Taina i ni'a i te ho'e tuha'a fenua no te Hau i Papeete

Te hina'aro nei o Porinetia farani e fa'ahotu maoro i to'na mau aura'a e te mau Fenua o te hina'aro mai na roto i te mau fa'ahotura'a no te fa'ahotura'afa'arava'ira'a faufa'a. E o te reira i roto i te tauto'ora'a no te fa'ahotu i te fa'atupura'a ti'ara'a 'ohipa, ma te 'iriti ato'a i te mau matete 'api no te ha'amahutai ta tatou fa'arava'ira'a faufa'a.

I roto i te mau auaipe faufa'a, te Repupirita Huira'atira no Taina o tei fa'a'ite mai i to'na 'ana'anatae i roto i te mau matahiti i ma'iri i te pae no te fa'a'amura'a i'a e no te fariira'a ratere.

Te mau 'oho matamua no te reira, autaipera'aua fa'atupu mai ia i te fa'aaura'a e te mau ti'amana no temanureva tivira tainito no te ha'apa'o i te rerera'a manureva i rotopu ia Taina e o Porinetia farani, na e mau taiete manureva tinito.

I te tahi atu pae, ua fatata roa e ha'amata ho'e matete tahua fa'ahotura'a i te motu no Hao. Ua oti a'e na i te ha'amatahia te fa'aineinera'a i te mau fa'atere porinetia i Shanghai.
Ua oti mai te mau parau fa'ati'a no te patura'a i te matahti 2016 ra.


Ua riro te mau totaiete tinito ei tu'atira'a e te mau ti'a mana no te Repupirita Huira'atira Tinito.

Te hina'aro nei te Haufenua e ha'amaita'i atu a i to'na mau aura'a e o Tinito e te anira'a ia'na e hamani i te mau parau fa'aaura'a, e e horo'a ho'e tuha'a fenua no te hau i roto i te aroa no Pa'ofa'i, i te aroa Pomare, no te ho'e rahira'a e 2.412 m2, no te hamanira'a i te Tonotura Tinito. Te hina'aro o te Haufenua o te fa'aitera'a ia i te mau mana n Taine i to ratou fa'atura e ti'aturi no te ho'e auhoara'a pu'etau maoro.


Te huru no te ti'ara'a o te rerera'a manureva i Maupiti

Mai te 1 no tenuare 2017, ua pupuhia atu i roto i te Fa'aterera'a Manureva Tivira, te mau tareni no te 'atu'atura'a e no te poiherera'a i te mau tahua taura'a manureva o tei amohia mai na e te Fa'aterera'a no te mau Patura'a Rarahi no te mau taura'a manureva no te fenua.

I teie tai'o mahana, ua fa'ata'ahia mai ho'e tapa'ora'a mau tahua manureva e te tuha'a 'api no te Fa'aterera'a o te Manureva Tivira, o tei ha'amauhia no te pahono i te reira mau hia'aira'a.

Ua nehenehe na roto i te reira tahua e tatarahia te tahi mau fifi natura e ha'atafifi i te vai fifi 'orera'a o te mau horopatete no te utara'a manureva e no te taura'a manureva ihoa ra no Maupiti.

Te hi'opo'ara'a 'ihi rave'a ifa'atupuhia e te Fa'aterera'a Manureva Tivira ua fa'a'ite mai ia i te tutae 'auri i ni'a i te mau pou no te fare maeha'a no te taura'a manureva no Maupiti, o tei fa'ahepo te Fa'aterera'a Manureva Tivira e i te Tavana 'Oire no Maupiti, ia 'opani i te fare maeha'a no Maupiti.

Ia 'itehia mai e te mau rave'a mauha'a i fa'a'ohipahia e te Fa'aterera'a Manureva Tivira ma te autaipe e o Air Tahiti no te nehenehe noara'a ia te mau rerera'a tamau ia ravehiua e oti noa mai ai ai te fare maeha'a no Maupiti.


Parau ha'apapa no te mau fa'aaura'a moni rave 'ohipa tamatahiti i roto i te mau 'ama'a toro'a 'ohipa


Mai te mau matahiti ato'a, ua ani te Fa'aterera'a no te 'Ohipa, mai te 24 maira no 'atopa, i te mau autaipe totiare no na ti'ara'a toro'a 12 no te tuha'a unuma ia 'amui atu i roto i te mau fa'aaura'a no ni'a i te mau 'apapara'a moni rave 'ohipa.

Na roto i te reira mau fa'aaura'a ua tu'urimahia mai e 6 mau fa'aaura'a, ia fa'aauhia'tu i ni'a iho i to te matahiti i ma'iri atu, ho'e ana'e iho ia i tu'urimahia, o te ha'apapau maira i te oraora ia na roto ana'ehia i te tau'aparaura'a totiare na roto i te mau 'ama'a ti'ara'a toro'a.
Mai teie ihoa ra :

- E 6 mau 'ama'a ti'ara'a toro'a o tei fa'aoti i ta ratou mau fa'aaura'a : mau parurura'a, pere'o'o uira, BTP, hoetera, pu hamanira'a tauiha'a, e tamara'a ;
- E 3 mau 'ama'a o tei fa'aau, 'aita ra i to'a'ati te hope'ara'a :
- i roto i te 'ama'a no te mau faremoni, 'aita e fa'aaura'a i oti mai i roto i te reira 'ama'a, terara, ua tamau noa mai te mau fa'aaura'a na roto i te mau taiete e ho'e fa'aaura'a o tei tu'urimahia mai i roto i na 'ama'a tata'itahi no na faremoni e toru no te fenua nei,
- i roto i te tuha'a no te tapiho'ora'a, 'aita ho'e iti noa a'e e fa'aaura'a i 'iteahia mai,
- i roto i te tuha'a no te tia'ira'a, 'aita e fa'aaura'a i'iteahia mai no te moni rave 'ohipa no te reira tuha'a, teie ra, ua tupu ra te mau fa'aaura'a no te hi'o fa'ahou i te fa'aaura'a 'amui o tei tapurahia no te fepuare 2017 nei ;
- E 3 mau 'ama'a ti'ara'a toro'a o tei 'ore e fa'aau : te tumu, 'aita e mau ti'a aupupu no te feia rave 'ohipa no roto i te mau tuha'a no te mau titora'a mori 'arahu e mahu auahi, 'aita ato'a e mau ti'a fatu 'ohipa i te pae no te « nene'ira'a ve'a, papa'ira'a ve'a e parauparaura'a ».
Te mau fa'aaura'a o tei fa'aotihia e o tei anihia ia fa'arava'i fa'ahou atu a ia au i te mau mana'o o tei tu'urima no rātou, ua nene'ihia te mau mana'o ato'a i roto i te JOPF (Ve'a Mana a Porinetia farani) i te 9 no titema (parurura'a, pere'o'o, tamara'a), i te 16 no titema (BTP e hotera), e te 23 no titema (Pu hamanira'a tauiha'a).

No reira, ua ha'amana te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau i te mau fa'aotira'a mana no te fa'arava'ira'a i na 'ama'a ti'ara'a toro'a e 6 o te titau ra ia fa'ahepo te mau fatu 'ohipa ato'a e te feia rave 'ohipa ato'a :
- no te tuha'a no te pere'o'o uira, tata'ira'a, tapiho'ora'a e mau tapura 'ohipa tapiri no Porinetia farani, te mau fa'anahora'a no te faufa'a fa'arava'i no te 28 no novema 2 016 no te fa'aaura'a 'amui no taua tuha'a tapura 'ohipa rano ni'a i te 'aufaura'a i te ho'e pirima ta'a-è i roto i te matahiti 2 017, o te nene'ihia i roto i te Ve'a a te Hau no Porinetia farani i te 9 no titema 2016 ('api 15046) ;
- no te tuha'a no te mau parurura'a no Porinetia farani, te mau fa'anahora'a no te faufa'a fa'arava'i no te 1 no titema 2 016 no te fa'aaura'a 'amui n taua tuha'a tapura 'ophipa rano ni'a i te fa'aaura'a moni rave 'ohipa no te matahiti 2017, o tei nene'ihia i roto i te Ve'a a te Hau a Porinetia farani no te 9 no titema 2016 ('api 15050) ;
- no te tuha'a no te tamara'a, te mau fa'anahora'a no te faufa'a fa'arava'i no te 1 no titema 2016 no ni'a i te fa'aaura'a 'amui no te tuha'a tapura 'ohipa no ni'a i te mau moni 'ohyipa minima fa'aauhia no te matahiti 2017 e no te mau titaura'a tauturu i te fa'afa'a'eara'a hepetoma fa'a'ohu, o tei nene'ihia i roto i te Ve'a a te Hau no Porinetia farani no te 9 no titema 2016 ('api 15047) ;
- no te tuha'a no te pu 'ohipa hotera no Porinetia farani, te mau fa'anahora'a no te faufa'a fa'arava'i no te 5 no titema 2016 no te fa'aaura'a 'amui no taua tuha'a tapura 'ohipa ra no ni'a i te fariira'a i te mau moni 'ohipa no te matahiti 2017, o tei piahia i roto i te Ve'a a te Hau a Porinetia farani no te 16 no titema 2016 ('api 15409) ;
- no te tuha'a no te puohipa hamanira'a tauiha'a, te mau fa'anahora'a no te faufa'a fa'arava'i no te 14 no titema 2 016 no ni'a i te fa'aaura'a 'amui no te tuha'a tapura 'ohipa no ni'a i te fariira'a i te mau moni 'ohipa no te matahiti 2 017, o tei nene'ihia i roto i te Ve'a a te Hau no Porinetia farani no te 23 no titema 2016 ('api 15886) ;
- no te tuha'a no te patura'a fare e no te mau patura'a rarahi a te hau, te mau fa'anahora'a no te faufa'a fa'arava'i no te 5 no titema 2016 no te fare rarahi e no te mau patura'a rarahi a te hau no te mau fa'anahora'a no te faufaa fa'arava'i no te 5 no titema 2 016 no te fa'aaura'a 'amui no taua tuha'a rano ni'a i te mau moni 'ohipa minima fa'aauhia no te matahiti 2017 e no te faito o te moni panie o tei nene'ihia i roto i te Ve'a a te Hau no Porinetia farfani no te 16 no titema 2016 ('api 15403) .


Tauturu i te Fa'aaura'a 'Ohipa Toro'a na roto i te hi'opo'ara'a a te AMTM (CESC)


I muri a'e i to te mau autaipe totiare putuputura'a no te fafara'a mana'o ti'atoru, ua vauvau mai te Fa'aterehau vahine no te 'Ohipa, no te mau Autahira'a e no te Ti'ara'a mana o te vahine, i mua i te 'Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau, i te 'opuara'a no te 'epitetore na roto i te reira e nehenehe ai e haru i te maha o te Pumana, te 'Apo'ora'a Matutu Ti'arau Matau'i no Porinetia farani, no te hi'opo'ara'a mai te 'opuara'a ture no ni'a i te fa'atauira'a i te maufa'anahora'a no ni'a i te Tauturu i te Fa'aaura'a 'Ohipa Toro'a (ACT PRO).

Te mau parau i fa'aho'ihia mai e te piha ti'a'au i te ti'ara'a 'ohipa e na te 'afata no te ti'a'aura'a i te ha'apiipiira'a toro'a tamau a te feia 'aufauhia, o tei tura'i ia ravehia te mau tapura 'ohipa ferurira'a mana'o no te ha'amaita'i i te fa'anahora'a ACT PRO. NA te reira i tura'i ia tu'uhia te mau fa'aturera'a i muri nei :

- ia fa'arahihia atu a te mau titaura'a e fariihia ai i roto i taua fa'anahora'a ra. No reira, ma te faito matahiti fa'ahepo 'ore, e o te mau huru ta'ata huira'atira ato'a, o tei fa'atura i teie mau titaura'a :
- ü ha'apapura'a i te maita'ira'a o te ta'ata ani ra i te ti'ara'a 'ohipa na roto i to'na tapa'ora'a i to'na i'oa ei ta'ata ani ti'ara'a 'ohipa na roto i to'na tapa'ora'a i to'na i'oa i roto i te piha no te ti'ara'a 'ohipa ;
- ü o tei 'ere ma te hina'aro 'ore i to'na ti'ara'a 'ohipa ;
- ü o tei 'ere na i ta'na 'ohipa na roto i te topatarira'a fa'arava'ira'a fafa'a i Porinetia farani ;
- ü i muri a'e i te ho'e tau ha'apa'arira'a fa'aora'a e aore ia ha'apiipiira'a toro'a i Porinetia farani ;
- - te horo'ara'a i te nehenehera'a i te tahi ta'ata rave 'ohipa no rapae'au mai i te taiete ei paturu i te ho'e ta'ata 'aufauhia a te ACT PRO, mai te mea e maita'i mai 'oia ia'na na roto i te 'afata ti'a'aura'a i te ha'apiipiira'a toro'a tamau a te feia 'aufauhia ;
- - e te ha'amara'ara'a i te hanira'a no taua fa'anahora'a ra na roto i te fa'aotira'a na roto te ho'e fa'aotira'a mana ravehia i roto i te ' Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau, te ho'e fa'anahora'a fa'anu'ura'a tauturu, i roto noara'a ra i ye 'ava'e matamua ia au i te tu'urimara'a no te fa'aaura'a ACT PRO.
-
E mea ti'a ia fa'aha'amana'ohia e te ACT PRO o te ho'e ia tauturu o te fa'a'ohipa ho'e tauturu e piti punavai tauturu moni na roto i te 'afata ti'a'aura'a no te paruru i te ti'ara'a 'ohipa pu'etau roa e faito maita'i.


Tareni no ma'imira'a 'ihi natura fenua i Nuku Hiva e Hiva Oa

Ua farii te Fa'aterehau no te Ta'ere i te ho'e tareni 'ihi ma'imiora'a o te arata'ihia'tu e te 'Aivana'a 'Ihinatura fenua o Annette Kühlem, 'anetihia i ni'a i te Pu 'Ihi Natura no Heremani, o tei tapa'ohia i roto i te mau motu no Nuku Hiva e no Hiva Oa, i te roto i te ta'amotu no Matuita ma.

E mea 'otahi ta'na tapura 'ohipa 'ihi ma'imira'a i te fenua nei, o te piihia « Te mau tumu ra'au mo'a no Porinetia farani : fa'a'itera'a i te maorora'a o te mau tumu ra'au mo'a e te mau tupura'a natura 'ihi 'a'ai fenua tareni peutumu e 'ihi ha'amorira'a i roto i te ta'amotu no Matuita ma ».

E rave rahi mau tumu ra'au mo'a (ora, 'ati, mape, miro 'aito...) o te tupu ra i ni'a e aore ra na te mau hiti o te mau taha fa'atupura'a 'oro'a rarahi. Te fa o taua tuatapapara'a ra o te 'iritira'a mai, i te tahi pae, i te matahiti o taua mau tumu ra'au ra, e i te tahi atu pae'au, te ma'imira'a na te rima ta'ata anei i tanu atu na i te reira mau tumu ra'au (te vaira'a ato'a te mau ti'ara'a puhapara'a ta'ata) e aore ra, e mea tupu noa mai anei na roto i te huru tupura'a noa o te mau ra'au tupu 'etene noa (tupura'a natura).

Ei rave'a e 'iteahia ai te matahiti o te mau tumu ra'au, ua riro na te 'a'anora'a o te menemenera'a o te tumu ra'au i muta'aroaihora ei rave'a faitora'a. I teie mahana, te fa'a'ite maira o Kühlem vahine, e nehenehe e roa'ahia te mau tai'ora'a matahiti papuna roto i te rave'a tenetero-toronorotia, parauhia na roto i te reo farani « dendro-chronologie », rave'a parare 'ore no te ta'ato'ara'a o te tumu ra'au. E 'iritihia mai te tahi mau hu'ahu'a no te taroti no te hi'opo'ara'a i te mau me'ume'ura'a o te tumu ra'au. Na te mau tuatapapara'a tarapona 14 na roto i te tumu ra'au e fa'a'ite mai i te matahiti o te tumu ra'au.

Ta'na tau tarotira'a i ni'a i te mau tumu ra'au mo'a tanuhia i ni'a iho i te mau tahua 'ihi 'a'ai iho natura fenua, ua ha'amatahia mai na ia i te 2 015 ra i Nuku Hiva e ua fa'a'ite mai te reira i te mau numera fa'ahiahia roa. Te horo'ara'a matahiti na roto i te rave'a tenetero-toronorotia, ua horo'a mai ia i te mau tai'o mahana papu na roto i te mau matutura'a 'europa no taua mau tahua ra, vetahi mau tumu ra'au o te ora noa nei a, no te 17 mai o te tenetere i muri mai ia Iesu Mesia. Te fa'a'ite maira te mau numera matamua e te mau tumu ra'au no te 'ihi 'a'ai fenua, te rahira'a e mea tanuhia ia e te mau tupuna Matuita ma, na roto i te tahi fa'anahora'a feruri maita'ihia. Ua fa'aniu na ratou i ta ratou mau vahi ha'amorira'a ia au i te huru hamanira'a e te huru o te 'arutaimareva.

E tamau o Kühlem vahine i teie matahiti i taua 'ihi ma'imira'a ra heru ra ma te fa'a'a'ano atu a i ta',na tahua 'ohipara'a i ni'a roa ato'a i te motu no Hiva Oa. I te tahi a'e pae, e ravehia mai te ho'e hi'opo'ara'a toru faito. Ua hamanihia te hoho'a no taua mau tahua ra e te Piha no te TA'ere e no te Faufa'a Tupuna, tera ra, e rahi fa'ahou atu a te maufaufa'a o te roa'a mai, mai te peu, e rahi mai a te mau ha'amaramaramara'a faufa'a tupuna ta'ere e roa'a mai. Te reira tareni numera piti o te ravehia mai te 16 no tenuare e tae atu i te 14 no fepuare 2 017 e o te 'ape'ehia atu e te ho'e pupu ta'ataavihi no te 'ihi hiro'a fenua e no te tenetero-toronorotia. Na te Pu Ihi hiro'a fenua Heremani e paturu faufa'a moni mai i te ta'ato'ara'a no taua mau ma'imira'a ra.


'Opuara'a ato'a no te tuha'a no te ta'ere


I roto i to'na tere i Porinetia farani i te 21 e 22 no fepuare i ma'iri, ua ha'apapu mai te Peretiteni no te Repupirita i te paturura'a i te ta'ere a te Repupirita i Porinetia farani, o tei o i roto i te fa'aautra'a i tu'urimahia i te 1 994 ra.
Ua fa'aite noa iho nei te 'Apo'ora'ahau no Porinetia farani i to'na ta'amura'a i ni'a i te Haunui no te patura'a i te ho'e Pu no te Ta'ere.

Hou a'e a a tai'o ai i te mau 'ohura'a no taua fa'aaura'a ra i Porinetia farani, ua tapura mai te Fa'aterehau no te Ta'ere e no te Tau'aparaura'a i te ho'e tere arata'ihia e te tomitera rahi no te mau 'ohipa no te ta'ere.

I te 24 no 'atopa 2016, ua farerei na o Heremoana Maamaatuaiahutapu i Paris, i te Fa'aterehau vahine no te Ta'ere e no te tau'aparaura'a, o Audrey Azoulay, no ni'a i te parau ha'apapa i papa'ihia e te tomitera rahi e o te tu'uhia i roto i te 'Apo'ora'ahau no Porinetia farani i te 'omuara'a no te matahiti 2017.

Taua 'opuara'a ra o tei fa'ataehia atu i roto te Tomitera Teitei, ua tu'uhia atu ia i mua i te 'Apo'ora'arahi no te ha'amanara'a bmai i e ture arata'i no te pature a Porinetia farani.
No ni'a te 'opuara'a fa'aaura'a i teie mau parau tumu i muri nei :
-te ha'amaura'a i te ho'e ti'ara'a terete no te ta'ere na Porinetia farani i piha'iiho i te Tomitera Teitei ;
-te mape'era'a e te paturtura'a faufa'a moni i te 'opuara'a a te pu no te ta'ere ;
-te mape'era'a i te Pu 'Uarau na te ho'e tomite
-te fa'ahereherera'a e te ha'afaufa'ara'a i te mau reo porinetia na roto i te 'amùuitahira'a e te Fa'aterera'a Rahi no te Reo farani e te mau Reo no Farani
-lte tamaura'a i te mape'era'a 'ihi rave'a e 'ihi ma'imira'a no te i'oa o Porinetia farani i roto i te UNESCO no te tapa'ora'a i te i'oa o Taputapuatea na mua roa, i muri o te mau motu Matuita ma e te mau 'ori e te mau 'upa'upa tumu ei mau faufa'a tupuna
-te fa'aaura'a no te fa'ahotura'a hho'a teata patahia o te fa'a'apihia nei i rotopu i te Pu Hau no te Cinema i Porinetia farani

Te mau fa'aaura'a fa'a'ohipara'a i roto i teie mau tuha'a rau o te ha'amau mai i te mau fa rarahi. Mai 1994 maira, 'aita e fa'aaura'a i rave fa'ahouhia i rotopu i te Haunui e o Porinetia farani no te ta'ere. E ta'amura'a papu ho'i te reira.


'Opuara'a autaipera'a no te Piha Faufa'a Tupuna putura'a faufa'a e faufa'a hoho'a e te Fare Ha'apiira'a Tuatoru no Porinetia farani

Ua vauvau mai te Fa'aterehau no te Ta'ere i mua i te 'Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau i te ho'e 'opuara'a o te 'amuitahi i te Piha no te Faufa'a Tupuna putura'a faufa'a e faufa'a hoho'a e te Fare Ha'apiira'a Tuatoru no Porinetia farani. Na roto i ta'na mau tareni no te ha'afaufa'a i te faufa'a tupuna putuhia, te faufa'a hoho'a, te horo'ara'a parau 'api e te tahua natirara no te hope'ara'a o te ha'apiira'a, o te 'ihi ma'imira'a e o te ta'ere, e ha'aputu te Piha no te Faufa'a Tupuna Putura'a faufa'a e Faufa'a Hoho'a (SPAA) e e fa'aherehere 'oia e e poihere 'atu'atu 'oia i te mau huru pu'eparau ato'a e faufa'a tupuna to te reira.

Na roto i ta'na Putura'a Puta tuatoru, te tareni a te Fare Ha'apiira'a Tuatoru, o te 'amuira'a ia no te ho'o mai, no te fa'a'ite mai, no te fa'aherehere, no te ha'afaufa'a e no te ha'apararei te mau punavai pu'eparau e natura ha'apiira'a, 'ihi ma'imira'a e ta'ere to ratou no ni'a ia Porinetia farani.

E 'ohipa na pu to'opiti ato'a ra ma te to'a'ati maita'i i ni'a i te ho'e 'opuara'a o te tapi e fa'arahi i te mau punavai faufa'a rahi a te SPAA e te 'ihi 'aivana'a a te Fare Ha'apiira'a Tuatoru a Porinetia farani.

Te mea papu roa a'e, no te fa'ahotura'a ia, i roto i te 'opuara'a piihia « Putura'a Puta 'Ihi Ma'imira'a Rorouira Porinetia », ho'e autaipera'a i rotopu i te SPAA e te UPF (Fare Haapiira'a Tuatoru na roto i te ho'e 'aitauira'a i te mau pu'eparau matara no te ti'ara'a mana e no te mau horo'ara'a na roto noa ho'e tahua natirara.

E tapurahia teie 'opuara'a i roto i te ho'e 'iritira'a i te mau horo'a vaimatara a te hau (open data) na roto i te reira, e mea ytitauhia ia fana'o i te mau reni tamoni 'ore, no te totaiete 'ihima'imira'a, te mau piahi e te nuna'a huira'atira.

Na roto i te reira, e nehenehe ia te ora'a i roto i te mau punavai putura'a varavara e fatuhia ra e te fenua o te hau e no Porinetia farani nei e fa'arahi fa'ahou atu i te tahua ma'imira'a e tuatapapara'a na roto i te tau'aparaura'a rorouira na roto i te huru papa'ira'a matauhia.

E tapurahia te reira tapura 'ohipa e arata'ihia nei e te Fa'aterera'ahau no te Ta'ere no te ha'afaufa'a e no te 'iritira'a i te faufa'a tupuna, te putura'a ihoa ra. E vai matara ia te reira mau tahua i te nuna'a huira'atira na ni'a atu i te tahua o te ha'amauhia e te Fare Ha'apiira'a Tuatoru no Porinetia farani.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les soldes prolongée jusqu’au 19 février

$
0
0
PAPEETE, 6 février 2017 - Dans le cadre des rencontres du vice-Président avec les représentations patronales, afin de faire le point des recensements des entreprises sinistrées et d’envisager les mesures de soutien pour un retour rapide à une situation d’activité normale, l’une des propositions retenues par les participants consiste à prolonger la période des soldes en cours, fortement perturbée par les intempéries du 21 et 22 janvier derniers.
Dans sa séance de ce jour, le Conseil des ministres a validé la prolongation de la période des soldes, qui s’achèvera donc le 19 février prochain, conformément à la demande exprimés par les commerçants.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sinistrés : fausses déclarations, vrais problèmes

$
0
0
Sinistrés : fausses déclarations, vrais problèmes
TAHITI, le 6 février 2017 - Depuis les intempéries du 22 janvier, les communes recensent les sinistrés et leurs besoins. Leur travail n'est pas toujours facilité. Certaines personnes tentent de profiter de la situation.

"On n'est pas à l'abri de ceux qui se déclarent sinistrés alors qu'ils ne le sont pas", a déclaré Damas Teuira, maire de Mahina, à l'occasion du tour de sa commune avec l'administrateur des îles du Vent, Raymond Yeddou, le 1er février dernier. Plus de 200 foyers sinistrés ont été recensés à Mahina. Cette liste a pu être établie grâce au travail conjoint des services sociaux et de la mairie, en accueillant les familles, d'abord, mais aussi en se rendant sur le terrain.

Cette méthode de travail a permis de relever les besoins de chacun et surtout, de délivrer les attestations aux bonnes personnes. "Je ne crois pas que ce problème soit propre à la commune de Mahina, toutes les communes sont touchées. Nous ne sommes pas à l'abri de ce genre de déclarations, il est de notre rôle de vérifier et de contrôler. Nous devons aller sur place et bien vérifier si les gens sont bien sinistrés depuis ces dernières intempéries ou non", continue le tāvana, en marge de la commission de recensement des sinistres, jeudi 2 février. Certaines personnes auraient profité de la situation pour faire passer en sinistre des machines ou autre matériaux détériorés bien avant la terrible nuit du 22 janvier.

UNE ENQUÊTE POUSSÉE
A Pirae aussi, le recensement bat son plein. Tout comme la chasse aux fausses déclarations. Dans cette ville la plus touchée par les intempéries, de nombreuses familles se sont retrouvées à la rue du jour au lendemain. "Nous avons eu quelques fausses déclarations au début de la mise en place des aides. Bien sûr, nous sommes allés sur le terrain pour faire une enquête afin de bien déterminer si les gens avaient bien dit la vérité sur les dégâts", expliquent les services de la mairie.

La vigilance est de mise dans les communes. Si les fausses déclarations restent des cas exceptionnels, les tāvana en appellent à la responsabilité de leurs administrés. "Le caractère de sinistre définit des inondations, des logements délabrés qui ont été saccagés, détruits par la force de la pluie, du vent et de l'eau. Ce sont ces personnes-là qui sont réellement dans le besoin. Je sais qu'il y a toujours des gens qui profitent de la situation pour s'auto-déclarer sinistré, mais j'appelle au civisme des administrés", renchérit Damas Teuira.

L'appel au civisme en guise d'avertissement est devenu la règle dans les communes. A Faa'a, les services communaux opèrent de la même manière. Plusieurs familles ont été écartées des listes des sinistrés car elles n'avaient en réalité pas été touchées. "Nous leur avons gentiment dit qu'ils ne pouvaient pas faire ça et qu'il fallait arrêter. Malheureusement oui, ça arrive. Depuis le début des intempéries, il y en a eu et il y en a encore, environ une ou deux fausses déclarations par jour. Nous ne les sanctionnons pas", précise le service communication.

Aucune sanction n'a été prise dans aucune commune. Chaque tāvana compte sur le savoir-vivre et la décence de chaque administré.

A Arue, rien à signaler
S'il semble que de nombreuses communes soient touchées par les cas de fausses déclarations, une tire son épingle du jeu. A Arue, le recensement a pu se faire sans problème selon la mairie. "Dès qu’un administré vient déclarer un sinistre auprès des services de la mairie, nous envoyons sur site un Agent de police (APJA) pour constater les faits. Après constat, un rapport de visite est rédigé par cet agent assermenté. C’est sur la base de ce rapport qu’est ensuite délivrée l’attestation de sinistre à l’administré. Dans certains cas, une deuxième visite sur site est réalisée par notre service social lorsqu’il s’agit par exemple d’administrés bénéficiant d’une maison OPH ou étant ressortissant du RSPF", indique le service de la communication.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Intempéries : 600 aides validées par la commission

$
0
0
Intempéries : 600 aides validées par la commission
PAPEETE, le 6 février 2017 - La commission de recensement des sinistres et de répartition des secours continue le bilan des sinistrés et la validation des aides. Ce lundi, les membres se sont réunis pour la troisième fois. Détails.

La liste des aides continue de s'allonger. La semaine dernière, 57 dossiers avaient été retenus pour recevoir une aide en matériaux pour leurs maisons. Venaient s'ajouter à cela des aides pour la reconstruction totale de fare, au nombre de 46.

Ce lundi, le vice-président du Pays, Teva Rohfritsch, président de la commission, s'est exprimé à la fin de la commission. "220 dossiers ont été validés aujourd'hui sur l'ensemble des communes. Ce sont des aides notamment pour le matériel électroménager et nécessaire à la vie de tous les jours", a-t-il déclaré.

117 dossiers d'aides en matériaux ont été validés. La commission a aussi acté la reconstruction de 10 faré, dont la majorité se trouve sur Pirae. "Ce sont des reconstructions au cas par cas. Bien sûr, il n'y a aucune reconstruction en zone rouge."

Ce lundi matin a eu lieu le conseil des ministres (lire ci-contre). L'état de calamité naturelle a été déclaré pour les communes de Papeari et Taiarapu-Est, touchées par de fortes pluies dans la nuit de jeudi à vendredi. "Nous les intégrons aussi à cette commission Ce qui pourra aussi donner lieu à des indemnisations et à des aides", a ajouté Teva Rohfristch.

Les aides validées ce jour en commission seront bientôt à disposition des sinistrés. Le ministre du Logement se rendra dans les communes au cours de la semaine afin que les gens n'aient pas à se rendre à l'OPH. "Le ministre communiquera sur son déplacement afin de regrouper chaque personne qui attend cette aide dans les mairies de manière à ce que les bons, pour le logement ou pour l'électroménager et la literie, puissent être distribués."

COUP DE POUCE FISCAL POUR LES ENTREPRISES
Cette troisième réunion de la commission a aussi été l'occasion de faire un point sur les acteurs économiques du Pays. 200 dossiers d'entreprises sinistrés ont été recensés et validés ce jour. "Ces 200 entreprises vont bénéficier de plusieurs choses. La première sera la possibilité de reporter leurs échéances fiscales et sociales, en fonction du type d'impôts et du type de dettes, sur plusieurs mois. Attention, nous ne venons pas leur supprimer leurs dettes mais nous venons donner un coup de pouce à leur trésorerie. Enfin, elles pourront aussi bénéficier de la mobilisation des deux outils qui sont aide à l'équipement ou encore aide à la rénovation", a précisé Teva Rohfritsch, confirmant une annonce faite vendredi dernier.

Pour tous les détails de ces mesures, le vice-président du Pays invite toutes les entreprises à se rendre au guichet unique de la chambre de commerce (CCISM). Celles qui ne se sont pas fait connaître peuvent encore le faire jusqu'au 28 février.

Depuis la création de la commission de recensement des sinistres et de répartition des secours, 600 aides en tout genre ont été distribués à travers Tahiti.
La commission se réunira à nouveau en fin de semaine ou la semaine prochaine. Pour l'heure, le recensement de la population et des entreprises sinistrées continue.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46346 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>