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Natation – Coupe Diane Lacombe : Une 16e édition réussie

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Natation – Coupe Diane Lacombe : Une 16e édition réussie
Nos jeunes nageurs de la catégorie « Avenir » avaient rendez-vous le samedi 26 novembre dernier à la piscine de Pater pour la 16e édition de la Coupe Diane Lacombe. Un programme adapté a été mis en place avec des séries de 50m et un relais. Tous les enfants sont repartis heureux avec leur diplôme de 50m nage libre ou brasse. L’ambiance était conviviale.
 
L’après-midi avait commencé par un « pass’compétition ». Pas moins de 40 enfants étaient inscrits pour valider leurs 3 étapes. Les clubs attendent encore les résultats officiels pour les annoncer mais de nombreux jeunes nageurs, notamment ceux du Cercle des Nageurs de Polynésie, l’ont obtenu.
 
Le dimanche matin, c’était au tour des « Jeunes », une nouvelle catégorie fédérale, d’en découdre dans le bassin de 25m de l’IJSPF. Le programme était constitué de deux séries de 100m (nage libre et 4 nages), deux séries de 200m (nage libre et 4 nages) et d’un relais.
 
En marge du meeting Diane Lacombe, les jeunes filles de 11 ans du Cercle des Nageurs de Polynésie ont battu les meilleures performances régionales du relais 4x50m/4 nages en 2’25″92. Le relais était composé de Reva Reiginer, Kalei Teamotuaitau, Jeanne-Colombe Videau et Sydney Favergeat.
 
Lors de ce relais Reva Reignier, 1e relayeuse, réalise la meilleure performance régionale du 50m dos en 35″10.
 
Les organisateurs remercient les bénévoles et officiels qui ont contribué à la réussite de cette 16e édition. Bravo à tous les nageurs engagés et aux entraîneurs en charge de ces catégories. TM/Sport Tahiti

Natation – Coupe Diane Lacombe : Une 16e édition réussie

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Surf – Championnat local : Steven Pierson réalise le triplé

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La Coupe de Tahiti toutes catégories confondues s’est déroulée le weekend dernier à Taharu’u, une compétition réunissant les meilleurs de chaque catégorie cadet, junior, senior, master. Steven Pierson s’est imposé et a ainsi réalisé le triplé après avoir fait le doublé championnat/coupe les semaines précédentes.
Surf – Championnat local : Steven Pierson réalise le triplé
Après avoir levé le pied par rapport à sa carrière internationale, Steven Pierson participe activement aux compétitions locales et s’investit également dans la fédération tahitienne de surf, présidée par Lionel Teihotu.
 
De nombreux surfeurs étaient là pour la Coupe toutes catégories. La fédération tahitienne de surf a mis en place ce format pour permettre la confrontation des diverses catégories en une seule compétition. Les phases finales étaient exclusivement séniors, à l’exception de Manarii Varuamana. Le junior s’est hissé jusqu’aux demi finales, mais il est tombé face au champion incontesté de la saison au niveau des compétitions locales, Steven Pierson.
 
A préciser que de nombreux surfeurs locaux n’ont participé que partiellement aux compétitions locales notamment Mihimana Braye, Mateia Hiquily, O’Neil Massin, Taumata Puhetini, Enrique Ariitu, Lorenzo Avvenenti, JB Prunier… Ces derniers tentent leur chance sur le circuit des World Qualifying Series proposé par la world surf league, un circuit que Steven Pierson connaît bien puisqu’il y a évolué pendant de nombreuses années.
 
Rappelons qu’en dehors d’être un compétiteur hors-pair, Steven est team Manager pour Air Tahiti Nui, il est chargé de conseiller la nouvelle génération d’ambassadeurs-surfeurs qui tentent de se faire un nom à l’international. Steven a également récemment ouvert une école de surf et s’implique dans diverses actions sociales. Sports Tahiti

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Exploitation du phosphate : le débat est ouvert

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Exploitation du phosphate : le débat est ouvert
PAPEETE, le 30 novembre 2016. Avenir Makatea organise jusqu'au 3 décembre une exposition à la présidence pour présenter le projet de reprise de l'exploitation de phosphate à Makatea et de réhabilitation de l'atoll. L'objectif est d'obtenir le soutien de la population, condition demandée par le président du Pays pour soutenir ce projet. Colin Randall, P-dg de SAS Avenir Makatea, s'est engagé à répondre aux questions du public. Des opposants au projet se sont eux installés devant la présidence. Le débat est ouvert.

"Sans connaître l'ensemble des informations, il n'est pas possible de comprendre le projet et de le considérer correctement", souligne Colin Randall, P-dg de SAS Avenir Makatea. Depuis mercredi et ce jusqu'à samedi, il présente son projet de reprise d'exploitation du phosphate à Makatea et de réhabilitation de l'atoll. Sous le chapiteau de la présidence, des panneaux détaillent le projet, schémas à l'appui.

Pour mettre en valeur son projet, l'homme d'affaires australien revient aussi sur les pratiques de la Compagnie française des phosphates de l'Océanie (CFPO). "La CFPO n'a pas investi d'argent dans l'île pour préparer une quelconque reconversion post-exploitation, ni au niveau social et culturel, ni au niveau environnemental ou économique", peuvent lire les visiteurs de l'exposition. "Elle a exploité des ressources naturelles sans considérer les impacts humains et environnementaux". Avenir Makatea met ainsi en valeur ses projets : "Si 25 % de l'île seront exploités puis réhabilités, la seconde exploitation n'a pas vocation à bouleverser brusquement tout l'équilibre de l'atoll".

OBJECTIF : CONVAINCRE LA POPULATION
C'est surtout la réhabilitation que met en avant cette exposition. Colin Randall a bien compris que s'il voulait le soutien de la population, condition demandée par le président du Pays, il fallait mettre à en avant ce que les habitants y ont à gagner.

Cette réhabilitation (lire ci-dessous les explications de la SAS avenir Makatea) ne fait pas l'unanimité. Une trentaine de personnes, à l'appel des associations Te Fatu fenua no Makatea et Te Rupe no Makatea, ont manifesté ce mercredi devant la présidence. La Fédération des associations de protection de l’environnement (1), qui a à sa tête le président du Conseil économique, social, culturel et environnemental Winiki Sage, soutient leur démarche. Mais il n'y a pas qu'à Tahiti, que l'on se mobilise contre ce projet. Mi-novembre, les deux associations ont reçu le soutien de Sauvons la forêt, association écologiste basée en Allemagne, qui a mis en ligne une pétition.

"UN PROJET COMPLETEMENT FOU"
Le naturaliste Michel Huet, qui a déjà réalisé un documentaire sur Makatea en 2007, alerte aussi sur la menace que fait peser selon lui l’exploitation du phosphate sur l’atoll de Makatea. "La réhabilitation est un projet complètement fou. Il n'a rien à voir avec la réalité. On ne peut pas refaire un écosystème avec du compost. C'est de l'amateurisme", souligne-t-il. "On ne peut pas procéder autrement que par étape."
Michel Huet se souvient de ses premiers pas sur Makatea il y a près de 10 ans : " Il y avait un paysage lunaire. On trouvait alors des plantes pionnières, des acacias extrêmement nuisibles quand ils dominent d'autres plantes plus faibles". "Finalement, elles ont bien fait d'arriver car elles ont commencé un travail important de reconstruction du sol", a-t-il constaté lors de son séjour cette année sur Makatea. "Un sol a été pu être reconstruit dans le fond des feo, une partie de ces feo ne sont plus visibles aujourd'hui. Des plantes ont réussi à s'y installer."

LE PHOSPHORE, INDISPENSABLE A L'AGRICULTURE
Michel Huet prépare un nouveau reportage sur Makatea qui devrait sortir au cours du premier semestre 2017. Il aura valeur de "plaidoyer" contre la reprise de l'exploitation du phosphate.
Le phosphore est essentiel au transport de l'énergie dans les cellules, la division cellulaire et l'enracinement. Sans lui, la production agricole sur terre ne serait pas possible. De manière traditionnelle, les agriculteurs fournissaient du phosphore à leurs terres par le biais du fumier. Mais aujourd'hui, les fermes d'élevage ne sont pas toujours proches des cultures. Résultat, les fumiers sont loin, les pratiques agricoles ont changé et les sources de phosphore ajouté ont changé. Les cultivateurs utilisent maintenant de l'engrais minéral, une ressource limitée, non renouvelable, comme le pétrole par exemple. Selon Colin Randall, deux sociétés japonaises, Mitsui et Mitsubishi, sont déjà intéressées par le phosphate de Makatea. Il serait utilisé dans des fermes bio au Japon.

Selon les spécialistes, les réserves mondiales de phosphore approchent aujourd'hui de l'épuisement. Les mines de phosphore s'épuisent aussi rapidement parce qu'entre autres, l'utilisation de cet engrais est abusive.
Jusqu'à 80 % des épandages de phosphore s'échappent vers les cours d'eau de surface, par ruissellement. Irrécupérable. "Cette dispersion du phosphore est due au fait que seulement de 5 à 15 % du phosphore des engrais est absorbé par la plante. "Le reste se fixe aux métaux du sol et n'est plus assimilable par la plante," affirme le professeur Mohamed Hijri, professeur au département de sciences biologiques de l'Université de Montréal.
Le phosphore perdu dans les cours d'eau contribue à l'eutrophisation, la formation et la prolifération de cyanobactéries, ces fameuses algues bleues. "Il n'y a pas besoin de phosphore. On en a suffisamment autour de nous", souligne Michel Huet. "Quand on en vend, on vend à ceux qui le gaspille."

Michel Huet prépare également un documentaire sur le phosphate. Il a rencontré aux quatre coins du monde des agriculteurs mais aussi des scientifiques. "Conservons le phosphate que nous avons, retrouvons les méthodes traditionnelles de faire du phosphate. C'est absurde pour les fermes bio japonaises d'y utiliser du phosphate. Les paysans japonais vivent sur une terre volcanique."

Mais ce que craint Michel Huet, c'est que le phosphate de Mataiva soit exploité après celui de Makatea. "Aujourd'hui, on sait bien gérer les extractions du phosphate dans les zones inondées comme Mataiva", souligne Michel Huet. Colin Randall assure que ce n'est pas au programme : "Les études ont montré selon moi que c'était un mauvais projet. Notre projet concerne seulement la réhabilitation de 600 hectares de Makatea."

(1) Cette fédération regroupe notamment les associations Manu, Te Mana o te moana, Te Rau ati ati, Sea shepherd Tahiti, Les Colibris de Tahiti.

Le programme de l'exposition
CONFERENCES

Rehabilitation par l’exploitation minière M. Colin RANDALL - 45 mn

• Mercredi 30 novembre 16h

• Jeudi 1 décembre 12h

• Vendredi 2 décembre 9h30

• Samedi 3 décembre 11h


Géologie et géomorphologie M. Colin RANDALL - 30 mn

• Mercredi 30 novembre 13h

• Jeudi 1 décembre 15h

• Vendredi 2 décembre 12h

• Samedi 3 décembre 15h


FILMS

Mémoire de Polynésie M079 Makatea et les Tuamotu - Images d’archives © Fonds

Nouveau 1mn39

Mercredi 30 novembre 11h

Jeudi 1 décembre 16h

Vendredi 2 décembre 11h

Samedi 3 décembre 9h30


Cinematamua 80 Fonds Jean Perrin Makatea 1953-1957 - Fonds Jean Perrin - 53mn 49s

Mercredi 30 novembre 12h

Jeudi 1 décembre 11h

Vendredi 2 décembre 15h

Samedi 3 décembre 13h


Makatea : L’extraction - Auteur Julien MAI - 22mn48

Mercredi 30 novembre 14h

Jeudi 1 décembre 13h

Vendredi 2 décembre 13h

Samedi 3 décembre 14h


Makatea : L’oubli - © Jacques NAVARRO-ROVIRA - 52mn02s

Mercredi 30 novembre 15h

Jeudi 1 décembre 14h

Vendredi 2 décembre 14h

Samedi 3 décembre 16h


DEMONSTRATIONS

Exposition du matériel d’escalade - Jeunes de Makatea

Démonstration avec les Kave’u vivants et méthodes de chasse - Jeunes de Makatea

Du convoyeur aérien à la réhabilitation
Exploitation du phosphate : le débat est ouvert
L'exposition d'Avenir Makatea détaille longuement le principe de réhabilitation de l'atoll qu'il prévoit. Voici les éléments principaux

Le port
"Comme à l'époque du CFPO, le port sera investi par l'exploitation minière. Des convoyeurs aériens achemineront le phosphate et le feo jusqu'au bateau. Les infrastructures intermédiaires traiteront les matériaux avant leur embarquement. Elles seront construites sur les plateaux dans la falaise, réutilisant parfois les anciens bâtiments abandonnés du CFPO. Le phosphate et le feo seront toujours déplacés en convoyeurs hermétiques, puis dans d'importants tuyaux."

Un convoyeur aérien
"Lors de la première exploitation, un train convoyait les matériaux et traversait le village. (…) La nouvelle exploitation utilisera un convoyeur aérien pour transporter le phosphate et les feo. Deux zones seront réservées pour les infrastructures. A l'échelle de l'atoll, elles occuperont une surface moindre. Les infrastructures se trouveront sur la première parcelle d'exploitation, dans les terres. Les secondes se trouveront au niveau de la falaise, face au port."

Prospection puis défrichage
"Si 25 % de l'île seront exploités puis réhabilités, la seconde exploitation n'a pas vocation à bouleverser brusquement tout l'équilibre de l'atoll. La totalité de la concession minière est divisée en 28 parcelles qui seront réhabilitées une à une. C’est-à-dire que tant que la première parcelle n'a pas été traitée et revégétalisée, la deuxième ne sera pas touchée.
(…) Avant chaque défrichage, des prospections seront réalisées pour valider la présence ou non d'espèces endémiques voire protégées. Des décisions seront prises au cas par cas, pour déplacer et mettre en attente certaines essences remarquables transportables. Quelques bosquets pourront éventuellement être laissés en état. Le sous-sol de Makatea contient sans doute des cavités et des grottes calcaires. La zone principale n'est pas exploitée mais afin d'évaluer la présence de telles cavités, des prospections en tomographie et mesures de résistivité sont prévues, après défrichage, pour cartographier en trois dimensions les éventuelles cavités. Si ces cavités sont exposées et peuvent conduire à des effondrements, les zones seront laissées en état. (…)"

Le compost
"Le compost utilisé pour la revégétalisation des parcelles sera réalisé uniquement avec les plantes issues du défrichage afin de ne pas favoriser l'introduction des pestes. Une bande de végétation intermédiaire sera maintenue entre la zone de réhabilitation et la forêt primaire. Les limites ont été prises sur la base des expertises indépendantes réalisées et préconisant le classement de cette forêt mais aussi des falaises."




"Planter des espèces végétales ne fera que masquer les dégâts"
Exploitation du phosphate : le débat est ouvert
Lucien Montaggioni, sédimentologue, qui a notamment travaillé sur Makatea


Dans un courrier diffusé sur les réseaux sociaux par Te Rupe no Makatea, vous indiquez "Affirmer que l'île sera ensuite réhabilitée et retrouvera un aspect et un état proches relève d'une vaste fumisterie pour ne pas dire d'une escroquerie!" Pourquoi affirmez-vous ceci ?
"Tout industriel présente la réhabilitation d’un site ayant fait l’objet d’une exploitation (mines, carrières) comme susceptible de ramener le dit site à un état plus ou moins conforme à son état initial, voire à un état « amélioré ». Ce type de promesse n’engage que ceux qui l'écoutent. Toute zone exploitée ne saurait revenir vers un état naturel. Tous les exemples le montrent. Et je ne parle pas de l’état actuel de toutes les îles type Makatea sur lesquelles le phosphate a été extrait, comme Nauru par exemple. Même dans le meilleur des cas -et je veux bien croire que Colin Randall essaiera de faire au mieux et limitera les dégâts-, que va-t-il en résulter? Il est prévu que les zones exploitées soient remblayées par les résidus pierreux et sablonneux issus des extractions, le remblaiement s’accompagnant d'un abaissement de plusieurs mètres du niveau initial. On crée donc une zone déprimée susceptible de drainer les eaux pluviales, zone qui, au cours des décennies, va subir inévitablement un tassement qui va accentuer la profondeur de la dépression. Le fait de planter des espèces végétales, endémiques ou pas, ou de créer un parc naturel comme sur l’île de Christmas, ne fera que masquer les dégâts."

Colin Randall assure que les mesures seront prises pour qu'il n'y ait pas de pollution. Pour vous, la pollution de la nappe phréatique est "inévitable". Pourquoi ?
Il suffit de voir les méthodes d’extraction utilisées dans ce type d’exploration. Une fine poussière est générée et se dépose à la périphérie. Les nappes phréatiques qui affleurent dans les grottes et au fond des cavités karstiques en nombreux points de l’île recevront leur part de poussières phosphatées.

Exploitation du phosphate : le débat est ouvert

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Football – Championnat Vahine : Le football féminin se développe à Tahiti

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Le football féminin se développe à Tahiti. Stéphanie Spielmann vient d’être nommée chef de projet foot féminin au sein de la fédération tahitienne de football. Un championnat senior et un championnat U16 sont au programme avec également une impulsion donnée vers les joueuses de 6-12 ans avec l’organisation de journées « Live Your Goals. »
Football – Championnat Vahine : Le football féminin se développe à Tahiti
Certaines fédérations sportives annoncent régulièrement vouloir développer le sport féminin, comme la fédération tahitienne de va’a par exemple. La fédération tahitienne de football (FTF), présidée par Thierry Ariiotima, a ce même souhait. Un championnat senior a été mis en place pour la deuxième année consécutive, un championnat U16 également permet aux jeunes filles de s’exprimer dans ce sport.
 
Stéphanie Spielmann vient d’être nommée chef de projet foot féminin au sein de la FTF. Elle souhaite stimuler la pratique du football chez les plus petites à travers des journées qui leur sont spécialement dédiées, les journées « Live Your Goals », la dernière s’étant déroulée samedi dernier au centre technique de la fédération, situé près du stade Pater.
 
On peut noter qu’au niveau national le foot féminin se porte bien puisque l’équipe U20 vient de se qualifier ce mardi à Port Moresby, en Papouasie Nouvelle Guinée, pour la finale de la Coupe du Monde des moins de 20 ans, prévue samedi. Rappelons qu’en Polynésie, le jeune de 16 ans Kiani Wong, issue du club de Tefana à Faa’a, est partie en métropole pour intégrer le pôle de formation élite à Strasbourg. SB/FTF

Football – Championnat Vahine : Le football féminin se développe à Tahiti
Jane Mahiatapu, présidente de la commission féminine de football :
 
Quelques mots sur le foot féminin en général ?
 
« Le championnat « Vahine » a démarré officiellement il y a cinq semaines, pour la deuxième année consécutive, il durera jusqu’au mois de mars, avec une phase aller et une phase retour. Nous avons environ 200 licenciées en Polynésie, divisées en 14 équipes : 9 équipes féminines senior âgées de 16 à 35 ans et cinq équipes féminines U16, avec des joueuses âgées de 13 ans à 15 ans. »
 
Le championnat se passe bien ?
 
« Il faut dire que le démarrage a été un peu dur, le temps de mettre en place toute la partie administrative et logistique, grâce au concours de tout le monde, notamment la fédération tahitienne de football et le département des compétitions au niveau règlement. On s’installe petit à petit. Au niveau participation, il n’y a pas de souci, au contraire, c’est positif. »

Football – Championnat Vahine : Le football féminin se développe à Tahiti
Stéphanie Spielmann, chef de projet foot féminin :
 
Le foot féminin a du potentiel en Polynésie ?
 
« Le foot féminin intéresse, il a été quelque peu délaissé. On a vu le futsal se développer car c’est parfois plus facile de faire une équipe en effectif réduit. Le foot féminin a dû aussi faire face au football masculin, on accepte pas toujours les filles. Avoir une équipe féminine, c’est une autre logistique avec notamment des vestiaires spécifiques. Il n’y a avait pas forcément ce qu’il fallait pour les accueillir, les seniors comme les petites. »
 
« Le foot féminin a été délaissé depuis 4-5 ans. On essaye ainsi de le redynamiser, notamment à travers la création d’une commission féminine au sein de la fédération, avec d’anciennes joueuses. On a créé un groupe de réflexion pour trouver les meilleures pistes pour redynamiser et développer le football féminin. »
 
Quelles sont les pistes de travail ?
 
« La piste principale est le développement du football chez les petites par les journée « Live Your Goals » pour les petites de 6-12 ans. Pour les moins de 16 ans, on a le championnat Tamahine foot et le championnat Vahine pour les seniors. Il y a une piste également au niveau compétition puisqu’en 2018 on va devoir constituer une sélection de Tahiti des moins de 17 ans. Il faut qu’on travaille là dessus, c’est un de nos projets. L’idée c’est aussi de créer des équipes de filles en U7, U9 et faire en sorte que les clubs ouvrent leurs portes aux licenciées féminines. » Propos recueillis par SB/FTF

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Pas de concours "'Ori Nui i Pirae", ce mercredi soir

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Pas de concours
PIRAE, le 30/11/2016 - La municipalité informe que les animations culturelles prévues dans le cadre du ORI NUI I PIRAE, prévues initialement dans les jardins de l’hôtel de ville, ce mercredi 30 novembre et ce vendredi 02 décembre 2016 en soirée, sont reportées à dimanche 04 et lundi 05 décembre 2016 en raison de conditions météo défavorables.

Le programme des soirées est ainsi modifié comme suit :

- Soirée inaugurale et 1ère soirée ORI NUI à Reportée au lundi 05 décembre 2016 (mêmes heures prévues au programme initial)

- Deuxième soirée ORI NUI à Reportée au mardi 06 décembre 2016 (mêmes heures prévues au programme initial)

- Soirée de remise des prix à Reportée à jeudi 08 décembre 2016 (mêmes heures prévues au programme initial)

- Soirée des lauréats à ANNULEE en raison de contraintes techniques



Lieu inchangé : Jardins de l’hôtel de ville de Pirae

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Le gendarme tué en Ariège a servi à Rikitea

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Le gendarme tué en Ariège a servi à Rikitea
PAPEETE, le 30 novembre 2016. Le major Christian Rusig, 55 ans, tué après une course poursuite samedi en Ariège, a servi à la brigade de Rikitea entre décembre 1997 et février 1999. Un hommage lui a été rendu hier à Papeete.


Les militaires du commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française ont observé une minute de silence, ce mercredi, en milieu de matinée en hommage au major Christian Rusig, décédé dimanche 27 novembre.
Le major Christian Rusig, 55 ans, a été tué après avoir été percuté par un automobiliste qui voulait échapper à un contrôle. "Le suspect a foncé sur lui de manière délibérée avec l'intention de le tuer", a indiqué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qualifiant l'auteur présumé de "chauffard criminel" et de "multi-récidiviste".
Interpellé immédiatement après les faits, l'homme, plusieurs fois condamné, interdit de séjour en Ariège et roulant sans permis a été mis en examen pour "homicide volontaire" aggravé. Il a été écroué.

Le major Christian Rusig était âgé de 55 ans. Il était marié et père de deux enfants de 23 et 25 ans.
Le commandant de la brigade de Tarascon avait servi à la brigade de Rikitea entre décembre 1997 et février 1999. Christian Rusig a été promu à titre posthume chef d'escadron, élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur et a reçu la médaille de la gendarmerie avec palme de bronze.

En 2016, neuf gendarmes ont perdu la vie dans l'exercice de leur fonction contre sept en 2015.


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Opération de police en cours quartier Paraita à Papeete

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Opération de police en cours quartier Paraita à Papeete
PAPEETE, le 30 novembre 2016. 28 fonctionnaires de police de la DSP filtrent depuis 15 heures, ce mercredi, différents points d'accès au quartier Paraita, à Papeete, dans le cadre d'une opération de sécurisation générale et de lutte contre le trafic de produits stupéfiants.

Le chien spécialisé de la brigade cynophile procède à divers contrôles. Il a été engagé sur une perquisition menée au domicile d'un particulier dans la voiture duquel une petite quantité de pakalolo a été découverte.

Les policiers agissent sur réquisition du procureur de la République suite à des plaintes récurrentes d'habitants du quartier se plaignant de violences, nuisances sonores, alcoolisations excessives et trafics.

94 contrôles d'identité ont eu lieu et plus de 50 véhicules et deux-roues ont été contrôlés. Le dispositif est en passe d'être levé. Une opération identique avait été menée la semaine dernière dans le quartier Vaitavatava.

Opération de police en cours quartier Paraita à Papeete

Opération de police en cours quartier Paraita à Papeete

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OPH : 12 familles ont reçu les clés de leur fare

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OPH : 12 familles ont reçu les clés de leur fare
PAPEETE, le 30 novembre 2016. Le ministre du Logement, Tearii Alpha, a procédé, mercredi, à une remise de clés de fare OPH dans les locaux de son ministère.

Douze familles des îles de Tahiti et de Moorea ont reçu les clés de leur fare des mains du ministre du Logement. A cette occasion, le ministre a tenu à rappeler à chaque attributaire l’effort du Pays dans ce programme de construction de logements sociaux qui permet aux familles en difficulté d'accéder à un logement digne. Le gouvernement a, par ailleurs, décidé de reconduire annuellement un budget dédié à la réalisation de 400 Fare OPH étant entendu que ce programme permet également de lutter contre l'habitat insalubre, de maintenir la population dans les archipels, de permettre la décohabitation des familles nombreuses et d'offrir un cadre scolaire aux enfants en leur garantissant un épanouissement certain au sein de la cellule familiale.

OPH : 12 familles ont reçu les clés de leur fare

OPH : 12 familles ont reçu les clés de leur fare

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La Polynésie accueillera-t-elle la première cité-état flottante ?

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La Polynésie accueillera-t-elle la première cité-état flottante ?
PAPEETE, 30 novembre 2016 - Le président Edouard Fritch est mandaté par le gouvernement pour la signature d'un protocole d’entente avec le Seasteading Institute en vue de l’installation en Polynésie d’un prototype de cité flottante imaginée par le think tank californien.

"Les seasteaders ambitionnent de vous donner accès, avec la technologie, à votre propre nation flottante sur l’océan. Et cela est déjà en train de se produire", clame l’écrivain américain Joe Quirk, éminence grise de la Seasteading institute, lors d'une conférence sur le thème "Pourquoi les villes flottantes sont-elles la nouvelle frontière ?", diffusée sur le site officiel de l'organisation non gouvernementale. "Près de la moitié de la surface du globe est une feuille blanche affranchie de toute influence gouvernementale : nous projetons d’y implanter un millier de nations startup".

Des villes-nations flottantes et modulaires, autonomes, un peu partout sur la planète ? Pour ce think tank californien, créé en 2008 par Patri Friedman, petit-fils du célèbre économiste libéral Milton Friedman, l’avenir de l’humanité se jouera sur ces myriades d’îles artificielles, peuplées de communautés offshore, bardées de technologies et affranchies de la souveraineté des Etats. Un paradis pour geek fortuné.

Après plusieurs années d’études et de nombreux choix de sites potentiels, dont un projet avorté au Honduras, le Seasteading institute aurait jeté son dévolu sur la Polynésie française, pour initier la réalisation de son concept. Le premier embryon de cité-état flottante pourrait voir dans les eaux du fenua. C’est en tout cas ce qu’envisage sérieusement le Seasteading institute sur sa page officielle : "Notre ambition est de développer le prototype de la première plate-forme flottante dans les eaux calmes de la Polynésie française", expose l’organisation, après une première rencontre prometteuse avec les autorités polynésiennes, en septembre dernier. La prochaine étape pourrait être la construction d'un prototype imaginé autour de “deux ou trois plate-formes flottantes, reliées entre elles" pour un coût de 30 à 50 millions de dollars américains (entre 4 et 6 milliards Fcfp) : le “Floating Island Project”.

Zone économique spéciale

Ce projet est notamment soutenu financièrement par le milliardaire libertarien Peter Thiel, cofondateur de PayPal, qui y a investi 150 millions USD. Le président Edouard Fritch est mandaté, depuis ce mercredi, par le gouvernement polynésien pour signer un protocole d’entente avec l’organisation non gouvernementale californienne, en vue de la concrétisation du Floating Island Project.

Les avantages mis en avant au plan local sont la forte image à l’international que pourrait véhiculer ce projet innovant, l’ouverture de liens avec des sociétés et laboratoires qui pourraient s’implanter localement, générant des transferts technologiques ou encore la création d’emplois en phases de construction et d’exploitation.

Mais des concessions sont attendues de la part des promoteurs de ce projet : “Nous travaillons actuellement avec le gouvernement de la Polynésie française pour créer une zone économique spéciale, avec des points d’attache à terre et des surfaces en mer sur lesquelles nous établirons nos infrastructures flottantes pour y habiter et développer nos activités économiques", annonce le Seasteading institute dont la liberté sans entrave réglementaire ni impôt est un principe de base. Et si tout se passe comme voulu : “Nous prévoyons d’adjoindre de nombreux autres modules à ce projet pilote, dans les années à venir, évoluant de manière organique pour devenir une ville, tandis que la technologie de ces habitations flottantes se répandra à travers la Polynésie, le Pacifique et dans le monde".

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Le ministre de la Culture s’entretient avec Ken Watada

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Le ministre de la Culture s’entretient avec Ken Watada
Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a reçu Ken Watada, actuellement en visite en Polynésie pour assister au Tahiti Ori Nui Competition qui s’est déroulé ce week-end, et à la finale du Hura Tapairu qui se déroulera le samedi 3 décembre. Monsieur Watada organise depuis 2005 les Heiva I Tokyo, Heiva I Osaka et Heiva I Fukuoka. La dernière édition à Tokyo a rassemblé plus de 1 000 participants, attestant une fois de plus de l’engouement des Japonais pour le ‘Ori Tahiti. En marge de ces événements, les organisateurs proposent également des ateliers de ‘Ori Tahiti, ainsi que des concerts mettant en avant les musiciens polynésiens. L’engouement des Japonais pour la culture polynésienne est une opportunité à développer pour les artistes polynésiens, notamment dans le domaine du ‘Ori Tahiti et de la musique, et le ministre de la Culture a souhaité encourager les initiatives de Monsieur Watada qui contribuent à la promotion de la Polynésie et de sa culture.

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Bagarre mortelle à Tautira : 10 ans de prison pour Andrick P. (MàJ)

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Bagarre mortelle à Tautira : 10 ans de prison pour Andrick P. (MàJ)
PAPEETE, le 30 novembre 2016 - Une altercation mortelle entre deux habitants de la presqu'île a ouvert la dernière session de l'année de cour d'assises, mardi. Au cours de cette première journée d'audience, la personnalité de l'accusé, les témoins et le médecin légiste ont été entendus mais peu de réponses ont été apportées. À l'issue des deux journées d'audience, le verdict tombe et les jurés de la cour d'assises ont condamné l'accusé à 10 ans de réclusion criminelle.

"A la fin de l'instruction, devant la divergence des témoignages, le juge a estimé qu'il n'était pas établi avec force l'intention d'homicide du prévenu", a souligné la présidente de la cour d'assises, ce mardi, à la lecture des faits. Mis en examen pour meurtre dans un premier temps, Andrick P. comparait, depuis hier, devant la cour d'assises de Papeete pour des faits de violence, avec usage ou menace d'une arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner.

Dans la nuit du 5 au 6 juillet 2014, en marge d'un tournoi de pétanque à Tautira, une altercation entre l'accusé, 40 ans au moment des faits, et la victime, 28 ans, a éclaté. Les deux hommes avaient beaucoup bu. La bagarre a dégénéré et, pour se défendre, comme l'explique l'accusé, il est allé chercher un couteau de cuisine chez son beau-père. C'est à l'aide de cette arme qu'il portera six coups de couteau à la victime, dont un mortel à l'abdomen.

La raison exacte de cette altercation et le contexte dans lequel les faits se sont déroulés, reste flou tout au long de l'enquête. C'est là tout l'enjeu du procès : éclaircir les zones d'ombre. Le premier jour du procès, au cours duquel l'accusé, sa femme et les témoins ont été entendus, ne semble pas répondre aux questions soulevées lors de l'enquête. Un des témoins cité à de nombreuses reprises par l'entourage de la victime et de l'accusé ainsi que par les autres témoins n'était pas présent. En milieu d'après-midi, les forces de l'ordre étaient toujours à sa recherche.

A la barre, le prévenu, qui s'exprime en tahitien, se perd parfois dans ses explications. Tête baissée et épaules rentrées, il ne lève que rarement les yeux. Les conclusions des experts qui l'ont examiné indiquent que l'homme, aujourd'hui âgé de 42 ans et placé sous bracelet électronique après 11 mois de détention, ne souffre d'aucune pathologie mentale. Selon son entourage, le quadragénaire boit souvent et en quantité. En outre, le psychiatre note que l'alcool déclenche chez l'accusé des pulsions agressives.

Au cours de la journée, les questions de la présidente, de ses assesseurs, des avocats de la défense et de la partie civile s'enchaînent mais sans pour autant trouver de réponses.

Les témoins de cette soirée défilent à leur tour à la barre. Ceux qui faisaient partie du groupe présent lors de l'altercation, ont du mal à être précis. Fortement alcoolisés au moment des faits, ils ont parfois quelques trous noirs. Leur version devant la cour d'assises diffère quelque peu de celle livrée aux enquêteurs dans les semaines qui ont suivi le drame. Un des jeunes présents ce soir-là, après avoir bu toute la journée lors du tournoi de pétanque, ne sait plus laquelle des deux boules lancées par la victime a touché le prévenu. Un deuxième témoin, beau-frère de l'accusé, semble avoir des difficultés pour retrouver la même version indiquée plus tôt aux enquêteurs. "Comme la partie civile, je m'interroge sur la mémoire de Monsieur", ironise l'avocat général, avant de commencer un jeu de questions/réponses avec ce dernier, procès verbal sous les yeux.

Après deux jours d'audience, le verdict vient de tomber et les jurés de la cour d'assises ont condamné ce mercredi Andrick P. à 10 ans de prison.

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"Mets ta capote" une campagne de prévention contre les IST

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PAPEETE, le 30 novembre 2016 - Le ministre de la Santé a lancé mercredi une campagne de communication pour lutter contre la propagation des IST qui ne cesse de gagner du terrain parmi la jeunesse polynésienne.

Après trois années de très forte hausse du nombre d'infections sexuellement transmissibles (en 2015 il y a 177% de cas de syphilis positifs en plus qu'en 2014, en 2016 il y a 7 fois plus de cas de syphilis qu'en 2015), le ministère de la Santé a enfin pris conscience du problème. "Cette campagne démarre aujourd'hui parce que nous avons observé une forte réémergence des IST, c'est une situation que l'on voit et que l'on observe depuis déjà deux ans. Les variations que l'on voit sont assez catastrophiques et on se rend compte que malgré les actions de fond que l'on mène à travers nos structures de santé, et les dépistages renforcés nous nous rendons compte que ce n'est pas suffisant. Le ministre de la Santé nous a par conséquent commandité une campagne de communication de masse pour remédier à cela", indique Yolande Mou la responsable des programmes de prévention à la Direction de la Santé.


Cette croissance est due à un relâchement des comportements, mais aussi à une précarisation de la société, "La progression des IST témoigne d'un relâchement de la prévention et d'une reprise de conduites de risque. […] La recrudescence des IST va de pair avec la précarisation des conditions de vie, les problèmes d'hygiène, la marginalisation de certaines personnes (prostitution, travailleurs du sexe, sans domicile fixe…)" indique le communiqué de presse.

Le ministre de la Santé, Patrick Howell a donc décidé de lancer une campagne de prévention sur l'ensemble de l'année 2017 pour sensibiliser le public aux IST, mais aussi débanaliser le préservatif. "Nous allons monter en puissance en ce qui concerne la prévention et nous allons continuer pendant pratiquement toute l'année 2017 et en fonction des courbes que nous obtiendrons nous déciderons de passer à une vitesse normale. Parce la situation actuelle est suffisamment grave pour que nous bougions un peu plus et que nous envoyions des messages tous azimuts", explique le ministre.


Le but de cette campagne est dans un premier temps d'informer le public de la situation des IST en Polynésie, mais aussi de sensibiliser les jeunes et les adultes sur les modes de transmission des IST, de débanaliser l'usage du préservatif tout en incitant le public à recourir aux tests de dépistage.

Dans le cadre de cette campagne plusieurs spots publicitaires audio et vidéos ont été tournés dont un avec la comédienne Trishka du Comédie Show.

Par ailleurs, un "truck mets ta capote" destinée à la sensibilisation distribuera des préservatifs entre Punaauia et Mahina les week-ends du 1er décembre et du 9 décembre, l'animateur Rai animera l'évènement.

Enfin, la chanteuse Julia Zahra en concert à la Casa Mahina et au Pink Coconut le week-end du 9 octobre a accepté d'être l'ambassadrice de la campagne. La campagne de sensibilisation se poursuivra au quotidien dans les collèges et les lycées.

Dans le cadre de cette campagne, le ministère de la Santé a commandé plus de 800 000 préservatifs. Afin de débanaliser ce dernier et de montrer qu'il est possible d'en avoir un usage ludique, le ministère a commandé des préservatifs avec différents gouts et couleurs à distribuer gratuitement.

Par ailleurs, un "truck mets ta capote" destinée à la sensibilisation distribuera des préservatifs entre Punaauia et Mahina les week-ends du 1er décembre et du 9 décembre, l'animateur Rai animera l'évènement.

Enfin, la chanteuse Julia Zahra en concert à la Casa Mahina et au Pink Coconut le week-end du 9 octobre a accepté d'être l'ambassadrice de la campagne. La campagne de sensibilisation se poursuivra au quotidien dans les collèges et les lycées.

Dans le cadre de cette campagne, le ministère de la Santé a commandé plus de 800 000 préservatifs. Afin de débanaliser ce dernier et de montrer qu'il est possible d'en avoir un usage ludique, le ministère a commandé des préservatifs avec différents gouts et couleurs à distribuer gratuitement.


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Les tarifs de la navette des Marquises

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Les tarifs de la navette des Marquises
PAPEETE, 30 novembre 2016 - Le Conseil des ministres a défini ce mercredi la grille tarifaire de la navette inter-îles des Marquises.

La navette maritime "Te Ata O Hiva" de la flottille administrative effectuera des liaisons régulières entre Hiva Oa et les îles de Tahuata et Fatu Hiva de la manière suivante, sachant que lors des voyages vers Fatu Hiva ou en provenance de cette île, un arrêt sera effectué à Tahuata :

- une rotation aller-retour vers Fatu Hiva le lundi ;
- deux rotations aller-retour vers Tahuata le mercredi, une le matin, une l'après-midi, afin de permettre aux habitants de Tahuata de faire l'aller-retour dans la journée ;
- une rotation aller-retour vers Fatu Hiva le vendredi.

Sur la base d'un compte d'exploitation prévisionnel précis et du coût au mille nautique de cette navette maritime, une grille tarifaire permettant ne pas réaliser un service de transport public à perte, tout en permettant son accessibilité aux habitants des îles concernées a été établie (voir tableau ci-dessous).

En cas d'affrètement du navire sur la ligne Hiva Oa - Tahuata, le coût d’affrètement est de 400 000 Fcfp par voyage, soit 800 000 Fcfp l'aller-retour. Sur la ligne Hiva Oa - Fatu Hiva, ce coût d'affrètement sera de 800 000 Fcfp le voyage soit 1 600 000 Fcfp l'aller-retour, sachant que les associations sportives, culturelles et cultuelles pourront solliciter un abattement auprès du Président de la Polynésie française, l’abattement pouvant aller jusqu'à 50 %.

Concernant les transports scolaires et les transports sanitaires urgents ou par réquisition, des conventions tarifaires seront établies, respectivement avec le ministère de l'Education et la CPS (Caisse de prévoyance sociale).

Quand bien même cette navette serait dans un premier temps gérée par un service du Pays, il importe de mettre en place un système durable et pérenne, notamment dans l'optique de la mise en place, à terme, d'une délégation de service public. Il a donc été proposé d’engager l’exploitation du service sur les bases définies par cet arrêté tarifaire afin de se confronter aux différents aspects de l’exploitation. Après une première période, et une confrontation de l’analyse théorique à la réalité, des ajustements pourront alors être réalisés notamment sur le planning ou, le cas échéant, sur la grille tarifaire, en synergie avec les communes.

Les tarifs de la navette des Marquises

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Fifo 2017 : l'identité au cœur des films sélectionnés

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Fifo 2017 : l'identité au cœur des films sélectionnés
PAPEETE, le 30 novembre 2016 - La 14e édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo) se tiendra du 4 au 12 février 2017. Ce cru s'annonce prometteur avec 14 films en compétition, 16 hors compétition, 10 dans la nouvelle catégorie "Écrans océaniens" et 13 courts métrages, tous "originaux et de grande qualité" selon les membres du comité de sélection.


Si le grand rendez-vous du documentaire océanien se tiendra en février prochain, il n'est jamais trop tôt pour parler de cet événement culturel majeur pour les peuples du Pacifique. L'Association du Festival international du film documentaire océanien (Afifo) a présenté le jury 2017 emmené par Stéphane Martin (voir encadré), avant de dévoiler la sélection officielle de cette 14e édition. Gérald Prufer, le nouveau directeur régional de Polynésie 1ère, a exprimé tout d'abord son soulagement de "participer enfin" à ce festival né en 2004 à l'initiative de Walles Kotra, l'un de ses prédécesseurs, et de Heremoana Maamaatuaiahutapu, alors directeur de Te Fare Tauhiti Nui et actuel ministre de la Culture. Il a ensuite annoncé la création d'un "Service du patrimoine" au sein de la station de Pamatai, dont le but est de "porter nos richesses océaniennes". Heia Parau, en charge de ce nouveau département, sera par conséquent membre du jury cette année pour représenter la chaîne locale.

La présidente de l'Afifo, Miriama Bono, a expliqué pour sa part "l'importance de cet événement pour le monde audiovisuel, à la fois pour les professionnels mais également pour les Polynésiens". Et d'évoquer : "Si l'équipe a été renouvelée, elle reste dans la continuité et le partage. Aussi, c'est une fierté de constater l'engouement des jeunes qui participent au festival, certains ayant grandi avec le Fifo. Le jury est composé de connaisseurs du Fifo et de l'Océanie, avec notamment Stéphane Martin, un président d'exception qui a été membre du jury à quatre reprises. Nous sommes tous une grande famille." La nouvelle déléguée générale de l'Afifo, Mareva Leu, a quant à elle plaisanté à propos de la parité du jury "respectée avec la présence de quatre hommes et quatre femmes", puis a précisé que "l'organisation a nécessité un an de préparation". Elle a rappelé en outre "le temps passé par le comité de sélection des documentaires, qui n'a pas compté ses longues heures passées à visionner les films et à en débattre".

Fifo 2017 : l'identité au cœur des films sélectionnés
142 FILMS DOCUMENTAIRES INSCRITS

Pour ce Fifo 2017, 142 films documentaires ont été inscrits, dont 28 proviennent de Nouvelle-Zélande, le record de participation de ce cru, 27 sont d’Australie, 22 de Polynésie française, 19 de France et 14 de Nouvelle-Calédonie. À noter aussi, la participation de Hawaii en progression (six films) et de régions insolites comme la Bosnie-Herzégovine. Marie-Noëlle Frémy, qui fait partie du comité de sélection, révèle les grandes tendances : "Cette année, les sujets sur l'environnement sont moins présents et nous pouvons constater un regard essentiel sur l'identité, un thème qui apparaît en toile de fond dans la majorité des films. Le Fifo est une tribune documentaire et artistique, dont le terreau est la culture. Les thématiques abordées sont très variées : économie, religion, musique, danse, tradition, histoire de l'igname et du 'uru, politique, société, sans oublier les portraits ou les mythes actuels… Tous les films sont originaux et de grande qualité, c'est pourquoi nous avons eu beaucoup de mal à les départager."

Parmi les 14 films en compétition, seul le documentaire polynésien "Alors on danse", réalisé par Jacques Navarro-Rovira, est en lice, tandis que trois opus locaux participent hors compétition. Cette année, le festival ouvre également la catégorie "Écrans Océaniens" (1 film polynésien sur 10), qui regroupe des films présentant des pays, des peuples ou des aspects moins connus de l’Océanie. Enfin, parmi les courts de fiction, 13 métrages ont été retenus, dont 5 du fenua. Tous les films sélectionnés sont éligibles au prix du public. Seuls les films "en compétition" sont ouverts aux prix du jury. Pour rappel, le grand lauréat 2016 était "Another Country", que l'on doit à la cinéaste australienne Molly Reynolds.

Fifo 2017 : l'identité au cœur des films sélectionnés
Le jury du Fifo 2017

- Président : Stéphane Martin (actuel président du Musée du Quai Branly)
- Michel Kops (directeur du réseau Outre-mer de France Télévisions jusqu'en mai dernier)
- Sacha Wolff (réalisateur français de "Mercenaire" en 2016)
- Haunui Royal (directeur de la programmation pour Māori Television en Nouvelle Zélande)
- Lisette Marie Flanary (auteure, réalisatrice et productrice de la société hawaiienne Lehua Films)
- Chantal T. Spitz (écrivaine, premier prix Popaï 2016 dans la catégorie "Littérature du Pacifique")
- Heia Parau (chargée du département "Service du patrimoine" de Polynésie 1ère)
- Lynette Wallworth (réalisatrice australienne de "Tender" en 2016)

Fifo 2017 : l'identité au cœur des films sélectionnés
Les films en compétition

. "100 tikis" (Samoa américaines/USA)
. "Alors on danse" (Polynésie)
. "Beauté fatale" (France/Wallis et Futuna)
. "Bons baisers de Moruroa" (France)
. "How Bizarre, The Story of an Otara Millionnaire" (Nouvelle-Zélande)
. "La tribu de l'invisible" (Nouvelle-Calédonie)
. "Mele Murals" (USA)
. "Servant of Slave" (Australie)
. "Terre de métal" (Nouvelle-Calédonie)
. "The Opposition" (Australie/Papouasie-Nouvelle-Guinée)
. "Waiting for John" (USA)
. "War for Guam" (USA)
. "Yam" (Nouvelle-Calédonie)
. "Zach’s Ceremony" (Nouvelle-Zélande)

Fifo 2017 : l'identité au cœur des films sélectionnés

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10 ans de réclusion pour le coup de couteau mortel (compte rendu)

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10 ans de réclusion pour le coup de couteau mortel (compte rendu)
PAPEETE, le 30 novembre 2016 - Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général, ce mercredi, au terme du procès d'Andrick Puhia, accusé d'avoir tué à coups de couteau de boucher un jeune de 28 ans lors d'une rixe qui a mal tourné en juillet 2014 à Tautira.

Placé sous bracelet électronique depuis juin 2015 après avoir effectué près d'un an de détention provisoire, Andrick Puhia, 42 ans, est retourné à Nuutania ce mercredi en début d'après-midi. Les jurés l'ont en effet reconnu coupable d'avoir donné la mort à coups de couteau au jeune Séverin, 28 ans, lors d'une bagarre qui avait tourné au drame dans la nuit du 5 au 6 juillet 2014 à Tautira, en marge d'un tournoi de pétanque bien trop arrosé. Il a écopé en répression de 10 ans de réclusion criminelle, les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général qui leur avait demandé de ne pas descendre en dessous de ce seuil.

"Je ne veux pas que vous le jugiez comme une victime", a averti d'emblée le représentant du ministère public, visiblement hermétique à la ligne de défense de l'accusé. Mal servi par les témoignages confus et la mémoire défaillante des protagonistes de cette rixe où tout le monde avait bu plus que de raison, Andrick Puhia s'est en effet toujours défendu d'avoir agressé sa victime le premier et surtout de l'avoir volontairement tuée.

Surnommé "Al-Qaida"

Pour lui, c'est au contraire Séverin qui l'aurait provoqué le premier, aidé en cela par deux de ses amis de beuverie qui l'auraient ensuite roué de coups au sol. Andrick aurait alors malencontreusement tué le jeune homme avec le couteau de 30 cm qu'il était allé chercher peu de temps avant chez son beau-père voisin, pour se défendre dit-il, en donnant des coups au hasard dans la confusion de la bagarre. Le procès n'a pas permis de tirer au clair les motifs de l'altercation.

Un scenario qui ne tient pas pour l'accusation et résiste mal aux conclusions du médecin-légiste : "Il a tout fait pour faire croire que c'est lui qui a été attaqué, mais ce n'est pas lui la victime. Je suis convaincu qu'Andrick ne pouvait être que debout devant son agresseur, le couteau dans la main droite" assène l'avocat général joignant le geste à la parole, mimant le coup fatal. Rappelant que la lame avait sectionné l'os d'une côte en performant l'abdomen du malheureux, "il a fallu une force et une intensité importante pour infliger une telle blessure" a-t-il martelé, "et il n'est pas possible d'avoir cette force quand on est au sol (…) ce n'est pas un coup de défense". Cinq autres plaies à l'arme blanche ont été retrouvées sur la victime. Le magistrat qui a enfin rappelé la formation militaire de l'accusé au RIMaP-P, les nombreux témoignages relatant sa violence quand il a bu et son attirance pour les couteaux qui lui valait d'être surnommé "Al-Qaida" dans le quartier.

Andrick Puhia a également été condamné à indemniser pour un total de 10,5 millions de francs la mère, la sœur, le grand-père et les trois tantes de sa victime, au titre de leur préjudice moral et des souffrances endurées par le malheureux. L'accusé à dix jours pour faire appel.

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Indonésie: une manifestation de papous réprimée au canon à eau

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Indonésie: une manifestation de papous réprimée au canon à eau
Jakarta, Indonésie | AFP | jeudi 30/11/2016 - Une manifestation pacifique de papous réclamant l'indépendance de la Papouasie, province de l'est de l'Indonésie, a été réprimée jeudi à Jakarta par la police qui a fait usage de canons à eau, selon une journaliste de l'AFP sur place.

Environ 150 manifestants se sont rassemblés au centre-ville pour célébrer l'anniversaire de la déclaration d'indépendance de la Papouasie en 1961, deux ans avant que l'Indonésie ne prenne le contrôle de cette région riche en minerais, auparavant colonie néerlandaise.

Depuis, le Mouvement de la Papouasie libre (OPM) mène une rébellion armée dans la province et accuse les autorités d'entorses graves aux droits de l'Homme contre les civils papous, et de corruption massive liée aux importantes ressources naturelles.

"Papouasie libre!", ont scandé les manifestants, pour l'essentiel de l'OPM et de l'Alliance des étudiants papous, face à des centaines de policiers anti-émeute.

"Ca suffit. Des gens de notre peuple sont tués et détenus, ça suffit", a lancé un manifestant, Cheko.

La police a fait usage de canons à eau pour disperser les manifestants. Ils ont été interpellés et évacués du lieu de la manifestation dans des fourgons de police, avant d'être relâchés presque tous peu après. Quatre d'entre eux ont été interrogés pour avoir exhibé le drapeau de l'+Etoile du matin+, symbole de l'indépendance, interdit en Indonésie.

De nombreux Papous, peuple ancestral de Papouasie occidentale, réclament l'indépendance comme la Papouasie Nouvelle-Guinée, autre moitié de cette grande île qui l'a obtenue en 1975 après avoir été une colonie australienne.

rws/sr/bfi/at

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N-Calédonie: Marine Le Pen "respectera l'accord de Nouméa si elle est élue" (Aliot)

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N-Calédonie: Marine Le Pen
Nouméa, France | AFP | mercredi 30/11/2016 - Marine Le Pen ne remettra pas en cause l'accord de Nouméa, qui prévoit un référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie, si elle était élue en 2017, a déclaré à l'AFP Louis Aliot, vice-président du Front national, en déplacement dans l'archipel.

"C'est un contrat, il a été signé par plusieurs parties, ça engage la France. Si Marine Le Pen est élue, elle respectera l'accord et nous irons au référendum", a-t-il déclaré.

Lors de la signature de cet accord de décolonisation par étapes en 1998 entre l'Etat, les non indépendantistes et les indépendantistes, le Front National s'y était opposé.

"(Le référendum) permettra de mesurer les rapports de force et peut-être que ce qu'on l'on appelle les indépendantistes verront bien qu'ils ont plutôt intérêt à maintenir un statut tel qu'aujourd'hui (...) plutôt que d'essayer de s'émanciper de la France, ce serait une véritable aventure", a-t-il indiqué.

Selon lui, "une aussi petite entité" que la Nouvelle-Calédonie (265.000 hab) aurait "les plus grandes difficultés à maintenir un même niveau de vie sans l'appui d'une puissance comme la France".

En perte de vitesse depuis plusieurs années, le FN n'a pas d'élus territoriaux en Nouvelle-Calédonie où Marine Le Pen avait toutefois obtenu 11,6% des voix au premier tour de la présidentielle en 2012.

Alors que Marine Le Pen est de son côté en visite à La Réunion et à Mayotte cette semaine, le vice-président du FN a indiqué que son parti entendait "placer l'outre-mer au centre des préoccupations de la stratégie économique de la France".

"L'outre-mer n'est pas un poids pour la France, comme le pensent beaucoup de Métropolitains, c'est une richesse pour tous", a-t-il déclaré.

Il a en outre qualifié François Fillon, vainqueur de la primaire de la droite et du centre, "d'excellent candidat" car il "n'aura pas le soutien massif de la gauche au deuxième tour" et qu'il est "assez mou sur l'identité".

Louis Aliot est en Nouvelle-Calédonie jusque samedi et se rend ensuite deux jours en Polynésie Française. Il n'est pas prévu pour le moment que la présidente du FN aille dans ces territoires pendant la campagne présidentielle.

cw/bd

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Budget 2017 : l'allocution d'Edouard Fritch

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Budget 2017 : l'allocution d'Edouard Fritch
PAPEETE, 1er décembre 2016 - Edouard Fritch a détaillé l'ambition du projet de budget 2017 de la Polynésie française, jeudi matin face aux représentants de l'assemblée, alors que la séance plénière devait entièrement être consacrée à l'examen du document comptable. "Mesdames et messieurs les représentants, le budget que nous vous présentons, je l’ai dit, est un budget de combat. Un combat sur tous les fronts : de l’économie, du social, de l’emploi et de la santé", a-t-il insisté.

L'allocution du président Edouard Fritch
Nous sommes réunis aujourd’hui pour procéder à l’étude et à l’adoption du budget primitif du Pays pour l’année 2017, ainsi que des lois du Pays qui y sont adossées.

Je ne reviendrai pas en détail sur les éléments qui constituent ce budget, puisque je me suis déjà longuement exprimé à ce sujet lors du débat d’orientation budgétaire, le 31 octobre dernier devant votre assemblée, et que, par ailleurs, vos travaux en commission des finances en présence des ministres vous ont permis de bien approfondir votre connaissance de ces documents.

Permettez-moi toutefois de vous rappeler les éléments essentiels qui ont guidé le gouvernement dans la préparation de ce que nous avons appelé un "budget de combat", mais que l’on peut également qualifier de "budget pour stimuler l’activité économique et renforcer la solidarité en faveur des plus démunis".

J’apporte cette précision car lors du débat d’orientation budgétaire, la présidente du groupe Tahoeraa, qui visiblement avait mal traduit nos intentions, avait accusé le gouvernement de vouloir financer l’économie au détriment du social, et même, je la cite, "de geler les dépenses sociales pour favoriser les entreprises et les mieux nantis".

Faut-il rappeler à notre assemblée que venir au soutien de l’activité économique, ce n’est pas financer les riches et les plus nantis ? Faut-il vous rappeler que bon nombre de patrons se sont battus pendant toutes ces années de crise pour maintenir leur entreprise en état de fonctionnement et pour conserver les emplois, au détriment parfois de leur propre patrimoine ?

Vous avez d’ailleurs voté des dispositions pour les protéger de la saisie de tous leurs biens propres. Je ne pense pas que dans cette démarche vous ayez voulu protéger les plus nantis.

Qu’on ne vienne pas, comme cela a été dit, affirmer que nous faisons un "cadeau au patronat et aux plus fortunés de plus de 100 milliards", comme cela a été dit dans cet hémicycle. Venant de ceux qui voulaient créer un SMIC au rabais pour favoriser les investisseurs, c’est assez étrange comme raisonnement.

Je le dis, et je le redis. La reprise de l’emploi ne peut pas venir des embauches dans les administrations, qu’elles soient du Pays ou des communes. Ce temps est révolu. Nous savons tous que seules les entreprises privées peuvent être pourvoyeuses d’emploi, et c’est pour cette raison que nous leur apportons le soutien du pays, tout comme nous l’apportons à la création d’activité, car il ne faut pas oublier les porteurs de projet et les entrepreneurs.

En cela, d’ailleurs, nous appliquons à la lettre cette doctrine programmatique qui a été validée par les électeurs en mai 2013 selon laquelle, je fais une citation, "les actions économiques et fiscales du gouvernement viseront à restaurer la confiance des investisseurs et donner une meilleure visibilité dans l’avenir de notre Pays".

Autre citation : "Nous relancerons la commande publique et nous investirons pour créer à nouveau les emplois qu’attendent le millier de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail".

Je pense que vous vous souvenez de quel document ces phrases sont extraites. Notre gouvernement y adhère pleinement.

Et nos actions en ce sens commencent à porter leurs fruits, comme en atteste la dernière note expresse de l’IEOM en date de novembre qui confirme la reprise économique en ces termes : "la progression de l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’accélère au troisième trimestre 2016. L’ICA s’établit à 114,5 points, renouant avec un niveau qui n’avait plus été atteint depuis le début des années 2000".

Selon l’IEOM, cette évolution "résulte de l’optimisme des chefs d’entreprises pour leur activité au cours des prochains mois, qui devrait les amener à embaucher".

Du côté des embauches, je l’ai déjà dit, la tendance haussière se confirme puisqu’au mois de septembre, dans son point de conjoncture, l’ISPF affirmait que "sur les 12 derniers mois, l’indice de l’emploi progresse de 1,7% alors que la variation moyenne annuelle observée de 2011 à 2015 est de moins 1,1%".

Je sais que certains me reprochent de faire parler les statistiques qui ne correspondraient pas à la réalité du terrain.

Pour autant, les chiffres constituent des indicateurs qui tranchent avec la sinistrose entretenue par les esprits chagrins qui dénigrent quotidiennement l’action du gouvernement.

Autre indicateur de la reprise, c’est celui de l’augmentation des recettes fiscales, sans que nous ayons procédé à des augmentations des taxes et impôts. Ces recettes vont bien au-delà des prévisions budgétaires, la plus importante étant celle de la TVA, qui traduit le niveau de consommation. Elle était de 32,8 milliards en 2012, elle est estimée à 43,7 milliards pour 2016

Sans les grands chantiers qui n’ont pas démarré – celui de la ferme aquacole est prévu pour début février - notre pays va beaucoup mieux tant sa santé financière et économique est passée au vert. De plus en plus de personnes retrouvent le chemin de l’emploi et de l’activité. C’est encourageant et cela doit nous inciter à doubler d’effort dans le travail à accomplir.

Nos moyens budgétaires sont devenus plus confortables. Nous avons décidé de les consacrer, en 2017, au soutien de l’économie, au soutien des familles et du social, au soutien du logement.

Oui, nos finances sont bien gérées et sont nettement plus saines. Il n’y a pas si longtemps, la note de la Polynésie française a été relevée à triple B-. Notre pays est redevenu bancable. Merci à notre vice-président, en charge des finances. Compte tenu de la situation budgétaire plus favorable du pays, nous émettons le vœu que la prochaine notation soit meilleure que celle-ci.

Nous ne sommes pas dans l’autosatisfaction narcissique. Nous ne sommes pas prétentieux. Nous voulons en toute humilité et en toute honnêteté insuffler un optimisme conforme à la réalité.

Bien sûr, nous ne sommes pas insensibles au fait avéré qu’un grand nombre de familles a des difficultés à vivre, que la précarité s’est installée dans de nombreux foyers, ces dix dernières années.

Personne n’a non plus prédit que nous pourrions résoudre ce fléau avec une baguette magique, sauf ceux qui ont fait rêver avec un seul grand chantier, non financé, qui devait résoudre tous les maux de la Polynésie.

Le premier levier pour combattre la précarité, c’est le soutien à l’économie, par un accroissement de la commande publique et des aides aux entreprises. C’est ainsi que nous contribuons à relancer la machine économique.

Je vous le rappelle, 30% de crédits de paiement nouveaux sont inscrits au budget primitif 2017 par rapport à 2016. Ils passent ainsi de 20,2 milliards à 26,3 milliards. Compte-tenu des reports, nous nous sommes fixés comme objectif de liquider 29 milliards contre 23 à 24 milliards en 2016.

Un effort particulier sera porté sur la défiscalisation qui voit son enveloppe augmenter de 20% pour atteindre 3,6 milliards, tout en s’ouvrant aux petites entreprises, au secteur de la construction navale pour soutenir la pêche. Est-ce que c’est ça soutenir les plus fortunés?

Au titre des mesures de soutien aux entreprises, nous mettrons en œuvre les aides à la revitalisation des commerces et restaurants à hauteur de 70% des investissements, plafonnés à 5 millions, les prêts et aides financières à l’équipement des entreprises à hauteur de 50% des investissements, plafonnés à 3 millions, les aides à la connexion des entreprises jusqu’à 100.000F. Est-ce ça soutenir les plus fortunés ?

Par ailleurs, nous avons attribué hier les primes aux 15 lauréats des concours de création et de développement d’entreprises, avec des prix variant de 500.000 Fcfp à 5 millions de francs. Ce concours qui a mobilisé 129 porteurs de projet, a permis de révéler le potentiel énorme de compétences et d’innovation chez nous. J’en suis fier et je suis confiant en nos capacités propres à préparer la Polynésie de demain.
Je constate au passage avec satisfaction que la volonté d’entreprendre ou de développer des entreprises, de porter des projets innovants, sont bien présents dans notre Pays, et particulièrement chez les jeunes. C’est la Polynésie qui bouge, ce n’est pas celle qui se morfond dans la sinistrose en regardant dans le rétroviseur.

Ces mesures s’inscrivent dans le plan bisannuel de dynamisation de l’économie qui vous a été présenté au mois de juin dernier. Et sur les 39 mesures programmées, 22 sont déjà mises en œuvre à ce jour.

Par ailleurs, au titre du plan massif d’investissements, nous venons de poser la première pierre du pôle de santé mentale. 4 milliards de francs d’investissement. Le chantier débutera la semaine prochaine pour s’étendre sur trois ans.

Les premières études du centre culturel dont l’investissement est estimé à 6 milliards de francs, ont été lancées.

Nous programmons cette année d’investir à un niveau record de plus de 6 milliards en faveur du logement social, et donc du soutien à la construction, contre 4,5 milliards en 2016. Si l’on cumule avec les reports, ce sont 9 milliards qui seront disponibles l’année prochaine. Est-ce ça soutenir les plus fortunés?

La propagande mensongère ne résistera pas aux faits.

Chaque soir, vous êtes en train d’exploiter la misère sociale en faisant croire que vous êtes les seuls à pouvoir y mettre un terme.

Alors que vous n’avez rien fait pour relancer la construction de logements sociaux, vous allez agiter tous ceux qui ne paient pas leurs loyers, comme l’a fait le Tavini avant 2004, alors qu’il n’a jamais été question pour nous d’expulser ceux qui, parce qu’ils étaient démunis, ne pouvaient pas payer. Toutes les actions sociales sont mises en œuvre pour accompagner les plus démunis et les maintenir dans leur logement.

C’est la raison pour laquelle nous doublons les crédits destinés à la prise en charge des loyers des ménages à très faible revenu par l’Agence immobilière sociale (AISPF), qui passeront de 150 à 300 millions. Les étudiants pourront également bénéficier de ces aides. De la même manière, nous augmenterons de 277 à 550 millions des crédits pour l’AFL, l’aide familiale au logement.

Ceux qui ont de vrais problèmes pour vivre dans leur logement peuvent compter sur le soutien indéfectible du Pays.

Par contre, c’est vrai, nous ne tolérons pas que ceux qui sont de mauvaise foi fassent peser sur la communauté leur manque de civisme. Il s’agit en fait de 25 perturbateurs sur un parc de près de 3000 logements. L’OPH cumule un montant de loyers impayés de près de 3 milliards de francs, à fin 2016.

De même, certains clament à longueur de réunions publiques qu’Edouard va supprimer les CAE. Vous mentez encore une fois !

Le budget alloué aux CAE passera de 3,75 milliards en 2016 à 4 milliards de francs en 2017, parce que nous avons bien compris que ce dispositif restait essentiel pour soutenir les familles qui étaient dans les situations les plus précaires.

Mais dans le même temps, nous mettons les moyens pour que les entreprises puissent recruter en CDI, avec des aides ciblées pour des exonérations de charges, sachant que le CAE n’est qu’une solution provisoire pour tous ceux qui n’ont pas de qualification. Et c’est pourquoi notre politique privilégie la formation à l’employabilité de tous ceux qui sont en marge, et que vous voulez entretenir comme tels.

Toutefois, et pour privilégier cette fonction de régulation sociale qu’est le CAE, nous envisageons la possibilité, pour les chargés de famille qui ne peuvent immédiatement retrouver d’emploi, de prolonger la durée de ces CAE au-delà des deux ans.

Parce que nous menons une véritable politique sociale, le Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté, le FELP, passera de 28,9 à 31,6 milliards.

Pour les plus petites retraites, l’ACR passera de 1,2 à 1,4 milliard.

Nous avons aussi beaucoup de jeunes diplômés qui peinent à trouver leur place dans la société alors que, bien souvent, leurs parents et eux-mêmes ont fait des sacrifices pour se hisser au plus haut niveau.

Nous en avons conscience et nous ne les oublions pas. C’est la raison de notre décision de faire passer de 120 à 300 millions l’enveloppe destinée aux contrats des volontaires au développement, les CVD, qui vient soutenir leur insertion professionnelle par l’acquisition d’une expérience qui leur manque.

Nous avons besoin de ces jeunes diplômés, et nous faisons le nécessaire pour les garder. Ils ont confiance dans l’avenir de notre Pays et il faut les encourager à servir plutôt que dénigrer constamment notre capacité collective à trouver la voie du progrès et du développement.

Parce que nous misons sur nos propres capacités, et non pas sur celles, très hypothétiques d’un gourou sectaire mais jugé salvateur par ses ouailles, nous croyons dans la politique que nous menons.

Au-delà de notre soutien aux entreprises, à commencer par les plus modestes, et notre intervention volontaire en faveur des plus démunis, nous poursuivrons notre action en faveur du pouvoir d’achat des ménages qui est aussi un des moteurs de la relance.

N’en déplaise à nos détracteurs, je vais citer à nouveau la note de conjoncture de l’ISPF qui fait état d’une "consommation des ménages qui se renforce dans un contexte de baisse des prix et de hausse du pouvoir d’achat".

Globalement, par un regain de consommation, nous tirons l’économie vers le haut, avec pour corolaire la relance économique et la création d’emplois.

Nous avons réussi, pour la première fois dans l’histoire, à faire baisser le prix de l’électricité et des carburants, deux postes qui pèsent sur le budget des familles. L’essence a baissé de 50 Francs par litre, le gasoil de 35 francs le litre.

Demain, grâce au projet de budget que nous vous présentons, nous souhaitons amplifier la baisse de la pression fiscale sur certains produits de consommation qui pèsent également dans les dépenses de nos familles.

Pour la première fois encore, nous allons procéder à l’exonération des droits et taxes à l’importation sur tous les vêtements. Bien entendu, cela devrait favoriser les commerces qui subissent la concurrence des commandes par internet, mais surtout soulager financièrement les moins nantis qui ne peuvent pas commander leurs linges sur internet.

Pour la première fois également, nous allons exonérer de droits et taxes à l’importation les véhicules neufs de petite cylindrée n’excédant pas 4 chevaux, mais également les deux roues motorisés, qui restent un moyen de transport privilégié et indispensable pour ceux qui ont des ressources financières restreintes.

Nous avons aussi décidé d’exonérer de taxes les manuels scolaires. C’est une mesure attendue depuis longtemps par les parents. C’est aussi une mesure en faveur de la réussite scolaire.

Cet effort en faveur du pouvoir d’achat se traduit aussi par la baisse des droits d’enregistrement et l’exonération d’impôt foncier pendant 10 ans sur les nouvelles constructions engagées jusqu’en 2018. C’est une aide intéressante en faveur des jeunes ménages après les mesures d’aide à la pierre, de 2 millions de francs par habitation, qui connaissent un succès considérable.

Nous proposons aussi des exonérations pour les équipements sportifs destinés aux associations. Bouger, c’est la santé. C’est une mesure destinée à promouvoir le sport de masse. C’est une demande insistante de nos associations qui encadrent nos jeunes dans les communes.

Je fais là une parenthèse pour saluer le travail de notre ministre en charge de la jeunesse et des sports qui a trouvé de nouvelles sources de financement d’Etat lors de sa dernière mission à Paris.

Ainsi, la Polynésie française est désormais éligible aux crédits d’investissements du Centre national de développement du sport (CNDS), à la fois sur la part traditionnelle qui se monte globalement à 5 millions d’Euros par an, et sur la part exceptionnelle relative au plan de développement des outre-mer pour une enveloppe de 20 millions d’Euros sur 4 ans.

Par ailleurs, le CNDS a accepté d’allouer, au titre des grands événements sportifs internationaux, une aide pour l’organisation des championnats du monde de va’a, alors que cette discipline n’est pas reconnue de haut niveau en métropole.

Mais je ne vais pas passer sous silence ce que certains vont traduire comme étant des mauvaises nouvelles.

Je me suis engagé à ne pas alourdir la pression fiscale, et nous nous engageons même sur un pacte de stabilité fiscale.

C’est vrai, nous allons alourdir les taxes existantes sur les produits sucrés et les tabacs. Ce ne sont pas des taxes pour remplir les caisses du Pays, mais bien pour financer la protection sociale puisque leur produit sera entièrement affecté au financement de la PSG, à la prise en charge des soins médicaux.

Le gouvernement et moi-même sommes intimement persuadés que notre société ne peut plus assumer sans réagir les déviances liées à la consommation excessive de sucre et de tabac.

En 2014, la prise en charge des patients atteints de longue maladie pesait déjà pour plus de la moitié des dépenses de santé que nous assumons tous, soit plus de 25 milliards par an.

Parmi les causes de ces dépenses exponentielles, comme l’a rappelé la CPS, la consommation excessive de sucre et de tabac a généré, depuis 1995, une augmentation de 554% du diabète sucré, de 447% des maladies cardio-vasculaires, de 1320% de l’insuffisance respiratoire et de 522% de l’hypertension artérielle.

Certains nous diront que les hausses de taxes seront importantes. Je leur répondrai que nous devons mettre un coup d’arrêt à ces facteurs de mort lente qui sont supportés par la collectivité toute entière et dégager des moyens pour renforcer la prévention qui n’existe plus de manière substantielle depuis la disparition de l’EPAP.

Je vous annonce d’ores et déjà que nous relancerons dès 2017 une véritable politique de prévention avec la mise en place d’une délégation interministérielle dédiée.

Le sucre, le tabac, l’alcool ont un coût pour la société, il est donc juste que ceux qui en abusent soient les premiers contributeurs de leurs soins, en espérant qu’ils prennent conscience de la nécessité de changer de comportement.

Ces mesures de taxation des produits sucrés et du tabac font partie des premières mesures qui vous seront proposées dans le cadre de la réforme de la PSG et du rétablissement des comptes sociaux.

Cette réforme a effectivement pris un peu de retard au regard du temps perdu ces dernières années. Je ne le nie pas. Mais nous mènerons cette réforme à son terme. Nous allons procéder dans les jours qui viennent aux derniers arbitrages qui font suite à la consultation des syndicats de salariés, des syndicats patronaux, des élus et des partenaires sociaux.

Mais je conçois mal qu’on vienne accuser le gouvernement d’être en retard sur cette réforme quand ceux qui portent la critique ont brillé par leur immobilisme, leur conservatisme et leur manque de courage.
Nous ferons ce que nous avons dit, y compris en bousculant ces conservatismes.

Mesdames et messieurs les représentants, le budget que nous vous présentons, je l’ai dit, est un budget de combat. Un combat sur tous les fronts : de l’économie, du social, de l’emploi et de la santé.

Au-delà de la politique politicienne qui nous fait parfois dériver des véritables urgences, je pense que nous devons tous nous rassembler sur les objectifs et les moyens que nous vous présentons pour appréhender l’avenir avec optimisme.

Nous ne sommes pas des faiseurs de miracles, nous ne sommes des faiseurs de rêves. Nous tenons un discours de vérité fondé sur la transparence et l’honnêteté intellectuelle.

Nous cherchons à construire la confiance entre les acteurs économiques et les pouvoirs publics, entre la population et ses dirigeants, entre les acteurs communaux et le Pays.

Je sais que le rôle de l’opposition est généralement de formuler des critiques avec plus ou moins de bonne foi. Mais sincèrement, je pense qu’il n’y a pas d’alternative sérieuse à ce que vous présente notre gouvernement pour poursuivre le redressement de notre Pays.

Je vous remercie.

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"PSG 2" : le rapport critique du CESC

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PAPEETE, le 1er décembre 2016. Les membres du Conseil économique, social et culturel ont rédigé un rapport critique sur le projet de loi modifiant la prise en charge de la longue maladie. Les conseillers ont ainsi voulu dénoncer le fait que "le projet de texte ne s'inscrit pas dans une stratégie et une planification".

"On nous présente une PSG 2 saucissonnée. Par peur que l'ensemble de la réforme ne passe, le gouvernement fait passer des morceaux", a regretté Tepuanui Snow, de la Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public. Comme lui, de nombreux membres du Conseil économique, social et culturel (CESC) ont émis des critiques à l'encontre du projet de loi modifiant la prise en charge de la longue maladie lors de la séance ce jeudi matin. De manière globale, les conseillers ne sont pas contre une réforme de la prise en charge de la longue maladie, ils ont regretté notamment qu'ils aient été saisis en urgence sur cette question, ce qui les a obligés à préparer leur avis en 15 jours. "Le projet de texte ne s'inscrit pas dans une stratégie et une planification", ont regretté les conseillers.
Le CESC "adhère à l'harmonisation de la prise en charge des prestations en nature des malades bénéficiant de la longue maladie au sein des trois régimes sociaux". "Néanmoins, cette harmonisation telle qu'elle est proposée par le présent projet de loi du Pays manque de fondements et nécessite que soient abordées et réglées au préalable les conditions de sa réussite telles que : la clarification des règles relatives aux différentes sources de financements, la résorption du passif de chaque régime, l'établissement des parcours et des paniers de soins…"

UNE LISTE DES PATHOLOGIES
Le projet de loi du Pays prévoit que soit mise en place une liste des pathologies commune aux trois régimes. Cette liste sera préparée par le conseil des ministres. Dans son avis, le CESC a demandé à ce que la nouvelle liste des pathologies "résulte de la concertation la plus large possible et tienne effectivement compte de la prévalence des pathologies récurrentes en Polynésie française" comme l'hypertension artérielle ou le diabète de type 2.

Aujourd'hui, la durée de prise en charge des longues maladies est fixée à trois années maximum pour les salariés, alors que celle-ci est laissée à l'appréciation du médecin conseil pour les ressortissants du Régime de solidarité. Cela sera modifié. Les critères d'admission et la durée de prise en charge de longue maladie seront vus par les médecins conseils qui seront tenus de se référer aux recommandations de la Haute Autorité de santé.

Le projet de loi du Pays prévoit aussi que le médecin conseil puisse suspendre l'attribution de l'assurance longue maladie en cas d'inobservance du traitement et/ou du non suivi des recommandations médicales. Le CESC souhaite qu'une "durée de prise en charge par type de pathologie soit établie".
Le projet de loi du Pays doit maintenant être examiné par les représentants à l'assemblée.

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Octobre rose : Un bilan positif malgré une fréquentation en dents de scie

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Octobre rose : Un bilan positif malgré une fréquentation en dents de scie
PAPEETE, le 1er décembre 2016 - La manifestation Octobre rose, troisième édition en local, a permis une nouvelle fois de faire toute la lumière sur le cancer du sein. Prévention, traitements, respect de la féminité… Patricia Grand, présidente du comité polynésien de la Ligue contre le cancer, dresse le bilan de ce mois d’événements.

"Le bilan est positif", résume Patricia Grand, présidente du comité polynésien de la Ligue contre le cancer. "Nous avons récolté 5 millions de Fcfp de dons et, au fil des ans, nous sentons que tout le travail de sensibilisation porte ses fruits." En guise de preuve, la présidente se réfère aux passantes qui l’interpellent dans la rue en lui disant : "Je vais aller faire ma radio titi madame Grand" ou bien au nombre croissant de participants lors des réunions d’informations organisées par la ligue.

Les dons récoltés vont être partiellement réinvestis. Ils servent à l’achat de tee-shirts qui sont vendus lors des manifestations. Par ailleurs, ils permettent la prise en charge de déplacements dans les îles pour toujours plus de prévention et, si le projet se concrétise, soutiendront un programme de recherche sur la caractérisation du cancer du sein polynésien. "Afin de cibler au mieux les traitements", précise Patricia Grand.

Les organisateurs d’Octobre rose expriment toutefois une certaine déception quant à la participation aux événements. Ils attendaient par exemple près de 2 000 personnes à la randonné "Marche pour ses titi" dans la vallée de la Fautaua le samedi 8. Finalement, 500 participants ont répondu à l’appel. "Non seulement c’est très en deçà de nos objectifs, mais en plus c’est deux fois moins qu’en 2015", regrette Patricia Grand. Idem pour la journée "Dimanche rose" dans les jardins de la mairie de Pirae, le 16 octobre. La fréquentation n’a pas été celle escomptée.

"Nous nous sommes réunis, pour comprendre ce qui c’était passé", affirme Patricia Grand. "Il se peut, notamment pour la randonnée, que ce soit le lieu choisi le responsable. C’est peut-être aussi l’actualité du moment car il y avait beaucoup d’autres choses d’organisées à cette date." Quoi qu’il en soit, l’équipe ne baisse pas les bras. Elle tirera partie de l’expérience 2016 pour l’événement 2017. "Ce qui est sûr c’est que dans les îles, nous sommes allés à Fakarava et aux Marquises à Nuku Hiva et à Ua Pou, nous avons été attendus et très bien reçus. Nous avons pu sensibiliser de très nombreuses personnes." Les déplacements seront maintenus et, dans la mesure du possible, étendus. Les organisateurs parlent des Gambier, de Rangiroa…

Octobre rose qui existe sous la forme d’un mois de manifestations en est à sa troisième édition en Polynésie. "Mais nous faisons des réunions depuis 2007", précise celle qui a pris la présidence du comité polynésien de la Ligue contre le cancer en 2006. Elle ajoute : "J’ai perdu une fille victime d’un cancer incurable. Le cancer du sein, lui, se soigne. Il faut que les femmes prennent soin d’elles, qu’elles fassent leur radio titi régulièrement à partir de 50 ans, qu’elles se touchent les titi pour détecter la maladie au plus tôt. Cela augmente les chances de guérison qui sont déjà élevées pour ce cancer." Aujourd’hui, sur les 27 000 femmes âgées de plus de 50 ans en Polynésie, 7 000 font une mammographie.



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