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Le budget 2017 de la Polynésie française adopté par 33 voix

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Le budget 2017 de la Polynésie française adopté par 33 voix
PAPEETE, 1er décembre 2016 - L’examen du projet de budget général de la Polynésie française pour l’exercice 2017 a été l’opportunité d’une polémique partisane, jeudi à l’assemblée, sans qu’aucun doute n’existe sur son adoption en fin de séance.

Le projet de budget 2017 de la Polynésie française a été au cœur des débats de la séance plénière de jeudi, à l’assemblée, sans qu’aucun doute ne plane sur son adoption en fin de journée. Avec sa majorité de 31 voix sur les 57 que compte l’institution de Tarahoi, le groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA) a donné l’orientation des débats dès l’entame de la journée.

L’ordre du jour, convenu lundi, prévoyait que cinq projets de lois fiscales soient votés en préambule de l’examen du projet de budget 2017. Son financement est en partie lié à leur entrée en application, dès le début de l’année. Mais, pour l’examen de ces projets de loi, la présence du gouvernement au grand complet n’est pas une obligation, alors qu’elle est nécessaire pour l’examen du budget de la collectivité. L’ordre du jour a donc été modifié à la demande de la majorité RMA et grâce à l’autorité de ses suffrages.

Compte tenu des liens de proximité politique entre le groupe RMA et l’exécutif polynésien, après cet épisode liminaire, le budget primitif 2017 a été voté au pas de course par 33 voix, dont celles du Tahoera'a Thomas Moutame et de l'UPLD Minarii Galenon. A 15 heures, jeudi, la délibération était adoptée après 4 heures 30 de débat.

Pour l’exercice à venir, le gouvernement prévoit de gérer 155,7 milliards Fcfp et 43,8 milliards Fcfp de dépenses pour l’investissement, compte tenu des reports des crédits non consommés en 2016, et de 26,8 milliards de crédits de paiement nouveaux.

> Lire aussi : Le budget de la Polynésie française sera de 155,7 milliards Fcfp en 2017

"Nos moyens budgétaires sont devenus plus confortables", a rappelé Edouard Fritch lors de son allocution de présentation du projet de budget, jeudi. "Nous avons décidé de les consacrer, en 2017, au soutien de l’économie, au soutien des familles et du social, au soutien du logement", a-t-il dit en parlant, une fois encore, de "budget de combat" : "Un combat sur tous les fronts : de l’économie, du social, de l’emploi et de la santé".

"C’est sa manière de noyer le poisson", critique cependant le président du groupe souverainiste Antony Géros qui accuse le gouvernement d’Edouard Fritch de proposer un budget "électoraliste", taillé pour "la propagande électorale" : "Derrière une présentation extrêmement classique, en grattant un peu on s’aperçoit que toutes les mesures d’accompagnement fiscales tombent à point nommé dans la perspective des échéances de 2017 et 2018", a-t-il insisté.

"Un budget de combat ?", interroge Teura Iriti : "Avec quelle arme ?", critique-t-elle en évoquant une démesure en faveur du patronat. "Ce budget fait près de 20 milliards Fcfp de cadeaux fiscaux. Nous demandons un partage plus équitable : 10 milliards pour les patrons, 10 milliards pour le social. (…) Aujourd’hui, il y a des gens qui souffrent. Pensons à ceux-là", invite la présidente du groupe autonomiste d’opposition.

"Faut-il rappeler à notre assemblée que venir au soutien de l’activité économique, ce n’est pas financer les riches et les plus nantis ? », rappelait un peu plus tôt Edouard Fritch : « Nous savons tous que seules les entreprises privées peuvent être pourvoyeuses d’emploi, et c’est pour cette raison que nous leur apportons le soutien du pays, tout comme nous l’apportons à la création d’activité, car il ne faut pas oublier les porteurs de projet et les entrepreneurs".

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Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata

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La grande finale du Tahiti Waterman Tour se déroule actuellement à Bora Bora. Une trentaine de watermen s’affrontent sur des épreuves redoutables dans un des lagons les plus beaux de la planète. L’Ironmana est avant tout une nouvelle manière de vivre le sport, il offre des moments de partage uniques à des athlètes d’exception venus du monde entier. Un événement en partenariat avec Tahiti Infos.
Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata
L’Ironmana n’est pas facile à définir. Comme tout ce qu’organise Stéphan Lambert de Kainalu XT, l’Ironmana est un événement hors norme. L’Ironmana est plusieurs choses à la fois. Il est la dernière épreuve finale du Waterman Tahiti Tour qui comporte cinq étapes, un championnat qui existe depuis 2014 et qui mêle SUP, natation et prone, avec également des épreuves surprise.
 
L’Ironmana est également une épreuve du Waterman World Tour initié en 2015, une épreuve ouverte aux athlètes internationaux. Cette année des watermen du monde entier sont venus se mesurer à nos champions tahitiens. Enfin, l’Ironmana se déroule juste après le Channel Crossing, cette course de cinq étapes en pirogue à voile à laquelle ont participé cette année sept équipages de trois personnes, sur un périple total de 332 km entre Tahiti et Bora Bora.
 
Le programme n’est pas révélé à l’avance. Il y a eu globalement une première épreuve de 35 km en prone paddle board (mercredi 30 nov), puis une épreuve de 12 km de natation (jeudi) , l’épreuve combinée (vendredi) et enfin une épreuve de 60 km de SUP (samedi). Les athlètes ne peuvent donc pas réellement s’entrainer de manière spécifique et doivent, dans tous les cas, aller au bout d’eux-mêmes. Certains sont des spécialistes de telle épreuve et doivent faire ce qu’ils peuvent pour « limiter la casse » dans telle autre épreuve.
 

Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata
C’est le plus polyvalent qui gagne
 
Ainsi, c’est celui qui est le plus polyvalent qui s’impose au final. Parmi nos locaux nous avons le rameur émérite (va’a/SUP) Steeve Teihotaata, nous avons le champion du Tahiti Waterman Tour 2014 et 2015 Bruno Tauhiro, nous avons également les jeunes nageurs champions de Polynésie Keahi Agnieray et Teavatea Wong, le champion local de prone Alexis Berthet…Les étrangers ne sont pas en reste avec plusieurs grosses pointures comme l’Australien Matt Poole.
 
Au moment où nous écrivons ces lignes, après une première journée (mardi) dédiée aux enfants, Matt Poole a largué tout le monde mercredi lors de la première épreuve, une course harassante de 5 km en prone. Il a devancé notre champion Steeve Teihotaata d’environ 15 minutes, qui arrive devant Alexis Berthet, Bruno Tauhiro et le Mexicain - ami de la Polynésie - Fernando Stalla.
 
La course de prone de 35 km a été suivie d’une épreuve surprise de « cohésion », une course de SUP de 5 KM au soleil couchant, remportée par Steeve Teihotaata devant Bruno Tauhiro, Teavatea Wong, Keahi Agnieray et l’increvable Teiva Véronique-Gatata qui revient de blessure. La natation est le point faible des rameurs tels que Steeve et Bruno qui devront limiter la casse s’ils veulent garder leurs chances de victoire au général suite à l’épreuve finale de SUP, mais attention aux étrangers, aux jeunes nageurs aux dents longues et aux épreuves surprise… SB

Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata
Parole à Stéphane Lambert, organisateur :
 
La journée de mardi était pour les enfants ?
 
« Les enfants de Bora ont pu profiter d’une journée d’initiation à la pirogue à voile, natation, paddle, prone, kayak…Grâce à un partenariat avec le Collège de Bora Bora, la Mairie et le Comité du Tourisme, on a pu leur offrir une journée riche en émotions. Paradoxalement, on amène pas trop ces enfants en milieu aquatique pour des questions de sécurité. Pour eux, c’est un bon programme éducatif puisqu’on relie ça à l’histoire de la pirogue à voile. Et nous cela nous redonne de la force. »
 
Quelques mots sur la première épreuve de mercredi ?
 
« On a fait 35km de prone, cela a permis à tous de prendre immédiatement la mesure de ce qu’est l’Ironmana, le prone est un exercice très difficile. Il a fait un temps très changeant avec de la pluie, de l’orage, du soleil, du vent, du calme…Une sacrée aventure. Les athlètes ne devaient pas embarquer de ravitaillement car on avait quatre « check points » autour de Bora que les compétiteurs devaient rejoindre pour se ravitailler. Dès le début, les athlètes ont puisé dans leurs réserves d’énergie. »
 
Un plateau de compétiteurs de qualité ?
 
« Nous avons cette année une trentaine de watermen de très haut niveau alignés au départ, on privilégie la qualité à la quantité. Le programme sportif est sélectif. On a par ailleurs une grosse couverture médiatique internationale, ils vont être suivis par énormément de monde. Nous avons des athlètes en provenance d’Australie, de Californie, du Mexique, de métropole, de Nouvelle Zélande…Matt Poole d’Australie a tiré pour l’instant son épingle du jeu en prone mais rien n’est encore joué. »

Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata
Parole à Stéphane Lambert, organisateur :
 
La journée de mardi était pour les enfants ?
 
« Les enfants de Bora ont pu profiter d’une journée d’initiation à la pirogue à voile, natation, paddle, prone, kayak…Grâce à un partenariat avec le Collège de Bora Bora, la Mairie et le Comité du Tourisme, on a pu leur offrir une journée riche en émotions. Paradoxalement, on amène pas trop ces enfants en milieu aquatique pour des questions de sécurité. Pour eux, c’est un bon programme éducatif puisqu’on relie ça à l’histoire de la pirogue à voile. Et nous cela nous redonne de la force. »
 
Quelques mots sur la première épreuve de mercredi ?
 
« On a fait 35km de prone, cela a permis à tous de prendre immédiatement la mesure de ce qu’est l’Ironmana, le prone est un exercice très difficile. Il a fait un temps très changeant avec de la pluie, de l’orage, du soleil, du vent, du calme…Une sacrée aventure. Les athlètes ne devaient pas embarquer de ravitaillement car on avait quatre « check points » autour de Bora que les compétiteurs devaient rejoindre pour se ravitailler. Dès le début, les athlètes ont puisé dans leurs réserves d’énergie. »
 
Un plateau de compétiteurs de qualité ?
 
« Nous avons cette année une trentaine de watermen de très haut niveau alignés au départ, on privilégie la qualité à la quantité. Le programme sportif est sélectif. On a par ailleurs une grosse couverture médiatique internationale, ils vont être suivis par énormément de monde. Nous avons des athlètes en provenance d’Australie, de Californie, du Mexique, de métropole, de Nouvelle Zélande…Matt Poole d’Australie a tiré pour l’instant son épingle du jeu en prone mais rien n’est encore joué. » Propos recueillis par SB

Waterman – Ironmana : Un bon début pour Steeve Teihotaata

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Matari'i i nia au musée de Tahiti samedi

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Matari'i i nia au musée de Tahiti samedi
PUNAAUIA, le 1er décembre 2016. La commune de Punaauia organise une journée de rassemblement culturel autour de Matari'i i nia ce samedi, à partir de 14 heures dans les jardins du musée de Tahiti et des îles.

Depuis dimanche 20 novembre, nous sommes entrés dans la période d'abondance (Matari'i i ni'a). Matari'i i nia marque la fin de matari'i i raro, du rahui, période où les plantes poussent beaucoup moins.
Punaauia fêtera ce samedi ce nouvel an polynésien.
Des animations sont prévues à partir de 14 heures dans les jardins du musée de Tahiti et des îles. De 14 à 15 heures, des stands d'information sur Matari'i i nia. Ils seront animés par les jeunes des quartiers prioritaires de Punaauia (Outumaori, Taapuna, Puna Nui et Puna Iti). De 15 à 16 heures sont prévus des spectacles de danses, musique, chants par les structures d'animations des quartiers prioritaires.
De 16h00 à 17h00, le groupe Hei Tahiti donnera un spectacle de danse sur le thème des oranges de la Punaru'u. De 17h00 à 19h30, la cérémonie traditionnelle de Matari'i i nia est prévue avant un grand repas collectif.


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Boxe Thaï – Teva Paulet : Un gladiateur des temps modernes

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Teva Paulet à 31 ans. Samedi dernier, ce guerrier d’1m77 pour 78kg décrochait la ceinture de champion de Polynésie en muay-thaï face à une pointure locale de la discipline : Tinitua Tiaipoi. Combattant aguerri et complet, Teva a pratiqué plusieurs arts-martiaux comme le muay-thaï, la boxe anglaise, le kung-fu, le jiu jitsu et la lutte. Il totalise plus de 23 combats toutes disciplines confondues.
Boxe Thaï – Teva Paulet : Un gladiateur des temps modernes
Parole à Teva Paulet
 
Est ce que tu peux nous détailler un peu ton palmarès ?
 
« Mon palmarès en Muay-Thaï est de 13 victoires et 3 défaites. J’ai notamment remporté les Championnats du North-Island en Nouvelle-Zélande, et 2 fois les Championnats de Polynésie. Au niveau du MMA, je suis entré deux fois dans la cage pour 1 victoire et 1 défaite. En Jiu-Jitsu j’ai fait 3 combats, et le mois dernier j’ai remporté les championnats du monde SJJIF en catégorie « No Gi Ceinture Blanche » aux Etats-Unis. Enfin, j’ai deux combats en Lutte. Après, mes performances je les dois aussi aux clubs avec lesquels je m’entraine. Au niveau du Muay-Thaï je suis dans la Team Arupa, en MMA chez Islander Mma et Team Arena, et en Jiut chez Tahitian Top Team. »
 
Tu as commencé les sports de combat à quel âge et pourquoi ?
 
« J’ai commencé à l’âge de 10 ans, tout d’abord au Taekwondo à Moorea. J’ai pratiqué jusqu’à la ceinture marron, avant de passer au Karaté, ou j’ai été jusqu’à la ceinture verte. Ensuite, je n’ai plus rien fait jusqu’au lycée. Arrivé au lycée j’ai commencé la Boxe avec mon oncle dans son garage, puis du Kungfu et enfin du Muay-Thaï, que je continue toujours  jusqu’à maintenant. »
 
« Au début, je faisais ça comme tout le monde je pense, pour apprendre à me défendre et avoir une activité après l’école. Ensuite, après m’être entraîné plus sérieusement avec mon cousin Kent dans des parkings…c’était le bon temps… (rires), je me suis mis à la compétition grâce à Hans Tinomoe de la Team Arupa. Et j’y ai pris goût tout de suite. Du coup maintenant je m’entraine tout le temps. »

Boxe Thaï – Teva Paulet : Un gladiateur des temps modernes
Quel est le combat le plus dur que tu as fait dans ta carrière de combattant ?
 
« C’était en Muay-Thaï, ma première rencontre face au Néo-zélandais Rashka. Je lui donnais des coups et il bougeait à peine. J’avais l’impression de taper sur un roc, c’est le combattant le plus puissant que j’ai affronté. Mais au final ça c’est bien terminé pour moi car j’avais gagné aux points. »
 
As-tu un objectif, un rêve dans les prochaines années ?
 
« Mon rêve c’est clairement de pouvoir combattre dans de grandes organisations telles que le Bellator, l’UFC ou le Glory en pied-poings ! (sourire) Mais bon je me suis mis dans la compétition trop tardivement et je suis encore loin de ce niveau-là. Parce que les techniques de combat ont vachement évolué… Pour l’instant ça ne reste qu’un rêve. Mon réel objectif est d’enchaîner encore d’autres combats pour gagner en expérience. Et on verra bien par la suite. »
 
Est-ce que tu as des remerciements ?
 
« Je voudrais remercier toute ma famille, mon père et ma mère qui me suivent de près et me soutiennent beaucoup. Ma chérie et mes 3 petits qui me donnent la force d’avancer. Mes amis aussi et toutes les personnes qui me suivent sur le net. La Team Arupa, Islander Mma, Arena Team, Tahitian Top Team, Strong Mind Team avec le groupe de Haumi. Enfin je n’oublie pas mes sponsors qui me suivent et ceux qui m’ont aidés comme DHL, MARIE STELLA, SOCIMAT, GL CONSTRUCTION. »

Boxe Thaï – Teva Paulet : Un gladiateur des temps modernes
Enfin Teva, quel est ton conseil aux combattants du Fenua ?
 
« Le conseil que je pourrais donner aux combattants du Fenua serait de faire vos débuts ici parce que malgré le manque de moyens et d’infrastructures, il y a un bon niveau en Polynésie. Et puis ensuite vous pourrez partir vous entraîner et combattre à l’étranger pour évoluer plus rapidement. »
 
« Un message spécial pour ceux qui se battent dans les rues, allez plutôt dans des salles et clubs vous défouler ! Si vous pensez avoir un esprit de combattant, c’est sur un ring, un tatami ou dans une cage qu’il faut faire vos preuves ! »
 
« Enfin je profite pour lancer un appel, une demande de sponsoring à toutes les sociétés et généreux mécènes qui pourront m’apporter une aide matérielle ou financière. Vous pouvez me contacter par Facebook sur le profil Teva Paulet . Merci à tous ceux qui m’aideront pour continuer à vivre ma passion. » Propos recueillis par  TM/Sport Tahiti

Boxe Thaï – Teva Paulet : Un gladiateur des temps modernes

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Exposition des CJA mardi et mercredi à Punaauia

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Exposition des CJA mardi et mercredi à Punaauia
PUNAAUIA, le 1er décembre 2016. Les CJA de Punaauia, Paea et Faa'a exposeront leurs travaux les mardi 6 et mercredi 7 décembre dans le hall de la mairie de Punaauia. L'ouverture est prévue le mardi 6 décembre à 8h30. Seront exposés à la vente plusieurs produits : barbecues, étagères à plantes, fumoirs, kits potagers, etc.

Un stand de restauration sur place est prévu. Un tirage de tombola minute est prévu le mercredi 07 décembre 2016 à partir de midi.
Cette exposition-vente permet de valoriser le travail de ces jeunes, dont l’objectif est d’apprendre un métier et ainsi faciliter leur insertion dans la vie active.


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Un "Voyage du cœur" au-dessus des îles pour plus de 250 enfants

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PAPEETE, le 1er décembre 2016 - La compagnie aérienne locale Air Tahiti Nui a organisé un voyage pour les enfants de Tahiti mercredi après-midi. Ils ont fait un tour au-dessus des Tuamotu, des îles Sous-le-Vent et des îles du Vent.

Le temps maussade n'aura pas terni le sourire des enfants. Mercredi après-midi, près de 300 enfants issus des quartiers défavorisés de l'île de Tahiti se sont envolés. Une opération rendue possible grâce à la compagnie aérienne Air Tahiti Nui et ses équipes. Ce "Voyage du cœur", du nom de l'opération, était l'occasion pour la plupart des enfants de prendre l'avion pour la première fois et de découvrir une partie des îles de Polynésie française, vues du ciel.

"C'est la première fois que je monte dans un avion, témoigne Rauhani, originaire de Paea. C'était impressionnant de voir ce gros appareil de l'extérieur et aussi d'être à bord. Au décollage, je n'ai pas eu peur mais j'ai ressenti une sensation bizarre dans mon ventre." Quelques instants, quelques turbulences viennent troubler la sérénité des enfants et de leurs accompagnateurs. Rauhani écarquille les yeux, regarde par le hublot et finalement lâche un sourire. "J'ai un peu la tête qui tourne. Nous sommes dans les airs, c'est fou!"

Dans l'avion, les enfants ont du mal à contenir leur excitation. Ils profitent des sièges, les allongent, jouent avec les boutons et dévorent des yeux tout ce qu'l y autour. En face d'eux, les tablettes interactives attirent un maximum de leur attention. Les jeux et les différents films les amusent. Au cours du vol, les jeunes ont pu apprécier le film "To Tatou Manureva, notre rêve", réalisé par l'équipe de Méga la blague, diffusé sur TNTV. Un court-métrage réalisé pour l'événement. "C'était super de voir tout ça", commente Maui, 13 ans, de Pirae. "Ce n'est pas la première fois que je montais dans un avion car je suis déjà allé dans les îles. Mais c'est la première fois que j'en prenais un aussi gros. J'ai trouvé que c'était mieux que les petits avions au décollage et à l'atterrissage…"

A la descente de l'appareil, de petites étoiles brillaient dans les yeux des enfants. Tous étaient ravis et conquis. L'une d'entre eux confiait : "Plus tard, j'aimerais bien devenir hôtesse de l'air…"

"A l'embarquement, beaucoup d'enfants n'avaient pas de passeports"
Un
Parole à Michel Monvoisin, P-dg de Air Tahiti Nui.

"La première opération de ce type a eu lieu en 2003, donc ça faisait bien longtemps que nous avions envie de le refaire. Et puis c'est vrai, il y a eu une toute succession d'événement : Vaiana est arrivée, nous avons invité les enfants défavorisés à l'avant-première. Ensuite, nous nous sommes dit qu'il était temps de faire ce cadeau de Noël à ces enfants. Le plaisir de voir ces gamins heureux est inestimable ! La plupart n'ont jamais pris l'avion. D'ailleurs, à l'embarquement, beaucoup n'avaient pas de passeports, donc ça veut dire qu'ils n'ont jamais voyagé, jamais pris l'avion. Il me semblait important que la compagnie du pays fasse ce cadeau. Si nous ne le faisons pas, qui va le faire?"

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Floating Island Project : "ce projet ne coûtera rien au Pays", assure Bouissou

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Floating Island Project :
PAPEETE, 1er décembre 2017 - Le président Edouard Fritch est mandaté par le gouvernement pour signer un protocole d’entente avec l’organisation non gouvernementale Seasteading Institute, en vue de la concrétisation du Floating Island Project en Polynésie française.

Même s’il paraît fantaisiste de prime abord, le projet est très sérieux : le Seasteading Institute envisage, au cours de la prochaine décennie, de développer des villes flottantes à travers les océans du monde. Avec le soutien financier de plusieurs fortunes de la silicon valley, ce think tank californien a jeté son dévolu sur la Polynésie française, pour établir son projet pilote d’îlot flottant, qui devra servir de base de lancement et d’exemple au développement de son projet futuriste.

> Lire aussi : La Polynésie accueillera-t-elle la première cité-Etat flottante ?

Le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou a précisé jeudi la nature de l’engagement que s’apprêtait à conclure la collectivité, à travers la signature prochaine d’un protocole d’entente : "Il s’agit de l’autorisation donnée par le gouvernement, au président, de signer ce que l’on appelle un MOU, pour Memorandum of understanding, avec la société qui envisage de construire ce prototype de ville flottante en Polynésie française. C’est un choix de leur part, compte tenu de la situation de la Polynésie et de la problématique d’élévation du niveau de la mer. Il s’agit d’autoriser le démarrage d’une étude. (…) Ce projet ne coûtera rien au Pays. L'étude doit porter sur la faisabilité du projet, la situation économique du Pays, l’évolution, éventuellement de nos règles en termes de fiscalité – c’est ce que nous faisons pour le projet de Hao, comme pour le Mahana Beach, donc il n’y a rien de particulier", a aussi souligné le porte-parole du gouvernement concernant la création de zones économiques spéciales souhaitées par la Seasteading Institute.

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Soie et tapa, le mariage est possible

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Soie et tapa, le mariage est possible
PAPEETE, le 1er décembre 2016 - Le salon des Marquises reçoit Isabelle Arciero-Mahier. Artiste peintre, plasticienne, créatrice de textile, elle travaille différentes matières dont la soie. Les organisateurs du salon de la Terre des hommes l’ont rencontrée au Quai Branly à l’occasion de l’exposition Matahoata. Le courant est tout de suite passé. Aujourd’hui, il se traduit par la présentation d’un modèle de vêtement en soie et tapa. Une nouvelle aventure commence.

"L’idée", explique Isabelle Arciero-Mahier, peintre, plasticienne et créatrice de textile, "était de voir si l’on pouvait mêler nos savoir-faire et, à travers eux, les matières premières que nous utilisions. Je travaille la soie brute ou finement tressée par les soieries de Charlieu et le papier chiffon du Moulin de Richard de Bas, les artisanes des Marquises font du tapa, de différentes couleurs." Après plus d’une semaine de tests la réponse, à l’unisson, est "oui".

"Le premier jour, quand on a commencé à tisser de la soie et du tapa, qu’on a vu que ça marchait notamment avec le tapa du murier, ça a été vraiment génial", se rappelle Isabelle Arciero-Mahier. "Depuis on travaille à la réalisation d’une tenue qui sera présentée ce vendredi en fin de matinée." Tenue qui "dans l’idéal", n’est que le début d’une collection. "J’espère que d’ici deux ans, on pourra présenter un défilé complet, ici ou ailleurs dans le monde. En plus des tenues on peut imaginer plein de choses, des tentures, des paravents, des tableaux, jouer avec la transparence… Les déclinaisons sont infinies. "

Et si le projet ne voit pas le bout, l’artiste se contentera de "l’émulation née des échanges" qu’elle aura eue avec les artisanes des Marquises. "La rencontre fait la richesse, tout cela sera fructueux quoi qu’il arrive", résume-t-elle. "Le partage n’est pas là pour mettre un terme à une tradition de toujours, au contraire, il est là pour donner un nouveau souffle et permettre à celles qui ont ce savoir-faire traditionnel de le conserver et le perpétuer".

Cette idée de marier soie et tapa est née il y a quelques mois, de l’autre côté de la terre, au musée du Quai Branly. Sarah Vaki, présidente de la fédération Te Tuhuka o te Henua Enana, y a fait une démonstration à l’occasion de l’exposition Matahoata. Isabelle Arciero-Mahier, de passage, est tombée sous le charme.

L’artiste est d’abord une grande voyageuse. Elle s’imprègne de ses rencontres et découvertes aux quatre coins de la terre pour créer. Au-delà de la matière et des techniques, c’est l’assistance de scientifiques, d’artistes, de dentellières, de brodeuses, de maîtres parfumeurs, de maîtres confiseurs, de teinturiers ou bien encore de maîtres papetiers qui font la différence. Toutefois les créations d’Isabelle Arciero-Mahier ont un point commun. Quelles que soient leurs sources d’inspiration et les guides qui se placent le long du processus créatif. Elles relient les traditions ancestrales à des techniques contemporaines.

De passage au fenua, Isabelle Arceiero-Mahier s’est imprégnée de nouvelles matières, de nouvelles techniques, de nouvelles façons de penser l’art et la création. Elle espère pouvoir accueillir chez elle, dans l’année, une artisane des Marquises. Et, à termes, se rendre sur la Terre des hommes. En attendant, elle a été tellement marquée par "la douceur, la beauté et les senteurs de Tahiti, par l’harmonie qui règne ici comme nulle part ailleurs" qu’elle assure restituer un peu de Polynésie dans ses prochaines œuvres. "J’ai beaucoup voyagé mais je n’ai jamais vu tant de beauté ailleurs. C’est pur, aérien, éphémère et sans comparaison possible."

Soie et tapa, le mariage est possible

Soie et tapa, le mariage est possible
Programme

Le salon est gratuit et ouvert de 8 heures (8h30 le dimanche) à 19 heures

Vendredi 2
9h30 à 17 heures : animation musicale par les New’s Bare Foot
11h30 : présentation de la réalisation des œuvres communes par Isabelle et les artisans.
Kaikai enana au restaurant Mado

Samedi 3
9 heures à 17 heures : animation musicale par les New’s Bare Foot
9 heures à 15 heures : démonstrations de tatouage, sculpture sur bois, sur os, fabrication de tapa, peinture sur tapa, confection de kumu hei et enfilage de collier en graine
11 heures à midi : animation au son du pahu & du mave. Prestation du groupe de danse Kaikaia
11 heures : démonstration de l’art culinaire marquisien : préparation de kaaku et de poisson mito
11h30 : dégustation et vente de Kaikai enana au restaurant Mado

Dimanche 4
6h30 : messe
9h30 à 17 heures : animation musicale par les New’s Bare Foot
11h30 à midi : prestation du groupe de danse Kaipeka
Kaikai enana au restaurant Mado

Soie et tapa, le mariage est possible

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Ludivine Le Gall panse les maux des enfants malades

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Ludivine Le Gall panse les maux des enfants malades
PAPEETE, le 1er décembre 2016 - Kinésithérapeute à l'association Fraternité Chrétienne des Handicapés (la Frat) depuis 2005, la professionnelle de santé travaille au quotidien avec des jeunes myopathes et atteints de maladie génétique. A l'occasion du Téléthon 2016, organisé ce week-end, rencontre avec cette femme de cœur qui exerce bien plus qu'un simple métier.

De ses doigts de fée, Ludivine Le Gall manipule et soulage les enfants handicapés moteurs. La première fois qu'elle a rencontré un enfant atteint de myopathie, la kinésithérapeute était stagiaire. Âgée d'une vingtaine d'années, la jeune femme apprenait son métier et découvrait une de ses facettes : le travail avec les enfants handicapés. Quelques années plus tard, la quadragénaire se souvient parfaitement de ses premières pensées face à la maladie. "Forcément, j'ai tout de suite pensé à son espérance de vie, plus courte que celle des autres patients que je soignais. J'étais triste et gênée de ma réaction, raconte-t-elle d'une voix timide. C'est là que je me suis demandée pourquoi on lui faisait des soins, quel était l'intérêt leur intérêt…"

Ludivine Le Gall, assise dans la salle de kinésithérapie de la Fraternité Chrétienne de Papeete, tortille ses doigts fins et cherche ses mots. Après une courte interruption, elle ajoute : "Avec le recul, j'ai pris conscience que c'était des enfants comme les autres et que donc, ils devaient mener une vie d'enfants comme les autres. Ils doivent aller à l'école, s'instruire, s'amuser, rigoler… Un jour, un jeune que je soignais m'a dit : "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir…" C'est ça…" Ludivine Le Gall a retenu la leçon, elle en a fait son sacerdoce.

UNE MALADIE EN ÉVOLUTION
Cette première expérience a conduit Ludivine à faire le choix de sa vie professionnelle. Elle sera kinésithérapeute pour les enfants handicapés moteurs. Engagée à la Frat depuis 2005, avec une interruption de deux ans en métropole, cette professionnelle de la santé s'occupe des enfants atteints de myopathie et de maladies génétiques. "C'est un travail intéressant, il y a toujours des recherches à faire sur les maladies. Chaque jour, la recherche avance, de nouveaux traitements sont trouvés. De ce fait, nous devons nous adapter, c'est très enrichissant."

Les enfants suivis par Ludivine sont atteints de maladies qui dégénèrent au fil des années. L'évolution du mal implique chez l'enfant une perte de ses fonctions motrices, voire la mort. "Dans notre métier, on voit des enfants qui disparaissent. Cela fait mal, mais ce ne sont pas nos enfants. Bien évidemment, ce sont des enfants qui restent en mémoire. Ils ne s'en vont jamais vraiment pour nous, ils sont toujours ici. Les autres enfants en parlent aussi", témoigne cette blonde énergique avec le sourire.

Au quotidien, la mission de la kiné est d'apporter un maximum de confort et de soutien à ces petits malades. Le sourire est un de ses outils de travail favoris. Petit à petit, une réelle relation s'installe entre le soignant et le patient. "Nous passons entre une et deux heures par jour avec les enfants. Nous les voyons tous les jours. Nous les soignons, nous essayons de les soulager, de leur faire du bien, mais il arrive parfois où, pour le traitement, nous leur faisons aussi un peu de mal… Avec certains enfants, il y a des liens forts qui se créent et ce n'est pas toujours évident. Pour ma part, quand je vois que c'est trop lourd, je passe la main à un de mes collègues. Nous faisons des relais, c'est très important."

Il arrive aussi que ce soit les enfants qui ne veulent pas quitter leurs soignants. Attachés à cette personne qui les manipule, en totale confiance, les malades prennent les kinés pour leur ami, leur confident, cette personne à qui ils peuvent témoigner de leur quotidien et de leur peur sans tabou.

"NOUS ESSAYONS DE PORTER LES CHOSES LOURDES"
Ludivine Le Gall panse les maux des enfants malades
Maladie, traitements et rires d'enfants sont le quotidien de ces professionnels de santé au sein de la FRAT. Ils apaisent les douleurs du corps mais aussi de l'esprit. "Nous essayons de porter les choses les plus lourdes pour le enfants pour qu'ils ne perdent rien de leur insouciance. Nous aimons cette naïveté. Ils ne pensent pas à la mort, ni à la leur, ni à celle des autres, et c'est tant mieux", lâche Ludivine.

Cet accompagnement thérapeutique devient un peu plus difficile quand la maladie gagne du terrain. Les confidents deviennent des défouloirs pour certains enfants, frustrés d'avoir perdu certaines de leurs facultés. "Nous sommes là aussi pour les accompagner dans les moments difficiles, quand ils perdent la marche par exemple. Là, on sent chez eux beaucoup de frustration qu'ils ne savent pas trop comment exprimer. Ils déversent parfois leur colère sur nous, c'est normal."

Après des années au service des enfants, des périodes heureuses comme moins heureuses, Ludivine Le Gall a acquis une certaine sagesse pour faire face. Sa voix douce accompagne ses gestes réconfortants mais sûrs. Entre ses mains, les enfants retrouvent la souplesse et la douceur qu'ils ont perdues, en témoigne les sourires éclairants leurs visages.

La kiné sait aussi trouver les mots pour les familles de ces filles et garçons malades. Cette fois, avec plus de distance. Par principe mais aussi pour se protéger, la kiné met de la distance entre elle et les adultes. "Je pense que je suis un peu plus froide avec les parents, un peu plus distante. Quand nous avons quelque chose à leur dire, nous sommes francs et directs. C'est dur pour les familles car ils prennent peu à peu conscience de l'irréversibilité de la maladie. C'est un travail de longue haleine."

Sept enfants myopathes sont pris en charge au sein de la Frat à Papeete. Ludivine et ses deux autres collègues kinés les accueillent chaque jour pour des soins et des accompagnements. Ils soulagent et pansent les maux des enfants, comme ces derniers les aident à affronter la soudaine tristesse du quotidien, par leurs rires et leurs sourires.

Quelle qualité de prise en charge en Polynésie?
Avant de venir s'installer en Polynésie, Ludivine Le Gall a été étudiante puis libéral en métropole. Elle a donc eu pu comparer les deux territoires en matière de prise en charge des malades. "Je pense que la Polynésie française prend bien en charge les handicapés moteurs. En métropole, il n'y a pas tout le temps des centres adaptés à côté de la maison des malades, donc certains sont obligés de rester chez eux. En Polynésie, les enfants sont bien pris en charge. Dans un centre comme la Frat par exemple, il y a beaucoup de professionnels : des médecins, des infirmiers, des psychologues, des kinés. Bien sûr, tout est perfectible mais je trouve que dans l'ensemble ça va. Les soins et le matériel sont aussi bien pris en charge par la Caisse de prévoyance santé."

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"Je salue son courage" déclare Edouard Fritch à propos du renoncement de François Hollande

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PAPEETE, 1er décembre 2016 - Élu en 2012 face à Nicolas Sarkozy, François Hollande a annoncé jeudi à Paris qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle de 2017. Interrogé jeudi matin, le président Fritch a salué une "décision très courageuse".

Au plus bas dans les sondages de popularité, François Hollande sera le premier président de la Ve République à renoncer à briguer à sa succession. "C’est une décision très courageuse", a réagi Edouard Fritch à l’annonce de cette décision. "Nous avons tous bien compris que c’est pour l’intérêt de la France. (…) Il a pris cette décision et je salue son courage".

"Je dois avouer que ça m’affecte de voir cet homme décider de se retirer pour tenter de ramener de l’unité dans son parti politique. Ca ne se trouve pas partout", a aussi déclaré Edouard Fritch en faisant une allusion à peine déguisée à la situation du camp autonomiste polynésien et aux relations tendues qu'il entretient avec Gaston Flosse.

Il reste que le président de la République avait pris des engagements devant les élus polynésiens, lors de sa visite officielle à Tahiti en février 2016 : rétablissement du montant de la Dotation globale d’autonomie (DGA) à 10,8 milliards Fcfp et "sanctuarisation" de cette rente dans le statut d’autonomie actuellement en voie de toilettage ; modification du décret d’application de la loi Morin d’indemnisation des victimes du nucléaire ; convention d’un "accord de Papeete pour le développement de la Polynésie française dans la République".

Ces promesses ont été "traduites pour une grande part dans la loi de finances 2017", estime Edouard Fritch, notamment en ce qui concerne la DGA. Et "le projet de décret modificatif de la loi Morin nous a été transmis".

Mais on sait aujourd’hui que le toilettage statutaire de la Polynésie française n’aura pas lieu avant la présidentielle de 2017 et, s’il doit l’être, ne sera examiné que sous la prochaine législature. Quant à l’Accord de Papeete : "Je vais envoyer quelqu’un à Paris, dans les jours à venir, pour ça", a précisé Edouard Fritch, jeudi.

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René Utia, un pêcheur hors du commun

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René Utia, un pêcheur hors du commun
PAPEETE, le 01/12/2016 - René Utia est un capitaine de bateau très connu dans le milieu de la pêche. Un secteur qu'il affectionne particulièrement puisqu'il ne supporte pas de rester très longtemps à terre. L'océan, c'est sa maison, il y passe la plus grande partie de son temps. Passionné mais aussi travailleur, René sait où se trouve le poisson, allant jusqu'à braver le mauvais temps.

À 43 ans, l'océan n'a plus de secret pour René Utia. Aujourd'hui capitaine de bateau, il parcourt notre Zone économique exclusive (ZEE) plusieurs fois dans l'année, pour trouver les plus grands bancs de poissons. Pêcheur accompli, il s'est lancé dans ce milieu en 1991, en tant que marin pêcheur. "Ensuite je suis allé à l'école patron au bornage et j'ai eu mes diplômes. Mais il a fallu que j'aie au moins trois ans d'expérience en tant que capitaine de bateau", raconte-t-il. Et pour acquérir de l'expérience, ce grand gaillard a travaillé à bord de plusieurs bateaux, en tant que marin, "malgré que j'aie eu mes diplômes".

En 1994, il décroche son premier contrat en tant que capitaine de bateau, pour une société qui était gérée par des métropolitains. "Ce n'était pas évident pour moi surtout que je ne connaissais pas leurs bateaux", explique-t-il. "Le patron m'avait dit que ça irait si je leur ramenais au moins 800 kilos, comme eux, ils pouvaient rapporter une tonne par semaine… Donc, j'appréhendais un peu puisque je n'avais jamais été capitaine officiellement. Nous avions commencé par Mahina à 30 nautique vers le large. Donc, nous avons fait cinq lâchers et nous sommes revenus. À notre arrivée, le patron nous avait demandé combien de tonnes avons-nous ramené ? Je leur ai répondu deux tonnes environ. Il était tout content. Il nous disait que c'était la première fois que ce bateau ramenait deux tonnes. Mais au moment, où nous avions déchargé le bateau, nous en avions pour presque cinq tonnes (rires)".

Quelques mois plus tard, il change de cap pour se lancer dans la Marine, en France. "Je n'avais pas mon bac. Donc, j'ai travaillé sur le bateau de la Marine, jusqu'en 1996." Mais sa bonne expérience dans le milieu de la pêche le ramènera en Polynésie française. "Mon ancien patron m'a rappelé pour me demander de revenir parce qu'il avait un bateau de 26 mètres en construction aux Fidji. Il m'a demandé d'aller le chercher."

En 1999, il entend parler d'une vente de bateau de 13 mètres. Une aubaine pour acquérir son propre outil de travail. Son premier bateau portera le nom de Apatoa. Un navire avec lequel il partira en campagne durant plusieurs semaines. Jusqu'au jour, où il décidera de piloter un autre bateau : le "Vaianapa". Un navire qu'il commande encore aujourd'hui.

LE PLUS DUR POUR UN CAPITAINE : TROUVER LES POISSONS

Avec le Vaianapa, René effectue des campagnes de plus d'un mois avant de revenir les glacières pleines. Mais l'expédition n'est jamais de tout repos pour lui et son équipage. "Le travail le plus dur au départ est celui de capitaine parce qu'il cherche le poisson alors que les marins pêcheurs restent à l'arrière. Mais quand le capitaine trouve le poisson, les rôles sont inversés", explique-t-il.

Et pour trouver le poisson, il faut être patient. "Nous restons en contact avec les autres bateaux. C'est comme cela que l'on repère les zones poissonneuses. C'est important d'avoir des contacts dans notre métier. Vu que tout le monde me connait, j'arrive à m'en sortir. Quand il y a du poisson, tout le monde se retrouve dans la même zone et on travaille ensemble."

"Durant la période chaude, il y a moins de poisson. À partir du mois de mai, quand on entre dans la période fraîche, le poisson est au rendez-vous. Tout dépend en fait de la fraicheur de l'eau, mais le souci en ce moment, est que le climat change beaucoup, donc, on n'arrive plus trop à se repérer et le poisson ne reste plus. Il faut aussi que je sois attentif au courant, au vent et à la houle pour ne pas que je perde mes lignes. C'est tout le temps comme cela."

NOTRE ZEE N'A PLUS DE SECRET POUR LUI

Après plus de 20 ans dans le domaine de la pêche, René sait exactement où sont les zones poissonneuses.

"Il y a plus de poissons du côté des Tuamotu vers Napuka jusqu'à Nuku Hiva, mais ils ne sont pas très gros. Aux Australes, par contre, il y a moins de poissons mais ils sont plus gros et fermes. Je vais te donner un exemple : un thon blanc pêché aux Australes, ça fait deux thons blancs alors dans la zone nord. Si tu arrives à avoir 30 pièces au sud, il faut alors attraper 60 pièces au nord pour aligner le poids, c'est ça la différence."

Et le plus souvent, René et son équipage reviennent avec du thon blanc. "Pour les thons rouges, il faut aller les chercher vers les cailloux ou en profondeur. Donc, il faut des cordes plus solides et plus longues. Les thons blancs se trouvent à une profondeur de 300-320 mètres. En revanche, les thons rouges ainsi que les autres poissons ils se trouvent à 350-400 mètres de profondeur", décrit-il.

"Il y a des caps à prendre, ça c'est sûr. Par exemple, en ce moment, il y en a du côté des Australes, Hereheretue ou Moruroa. À partir des mois de mars, avril, mai, les poissons vont vers le nord parce que c'est la saison fraiche."

L'objectif d'un capitaine de bateau est de revenir les cales pleines. Pour que ce soit faisable, il faudra faire "40 lâchers". Mais s'il arrive à atteindre ses objectifs, il doit cela au Seigneur. "Heureusement qu'il est toujours là. Je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu'il fait pour nous, les Hommes".

Arrivés mardi matin, René et ses 5 marins pêcheurs reprendront le large lundi pour une campagne de pêche qui se terminera le mois prochain.

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L'hospitalisation à domicile d'ici 2018, loin d'être gagnée

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L'hospitalisation à domicile d'ici 2018, loin d'être gagnée
PAPEETE, le 01 décembre 2016 -L'hospitalisation à domicile est inscrite au schéma d'organisation de la santé depuis 2002. Là où le bât blesse, c'est qu'en 14 ans et malgré son inscription à tous les schémas directeurs, rien n'a changé, il n'y a toujours pas d'hospitalisation à domicile en Polynésie française.

Sylvain Rigaud directeur adjoint de l'APAIR s'inquiète de l'immobilisme qui entoure la mise en place de l'hospitalisation à domicile (HAD) en Polynésie Française. "La HAD est un peu l'arlésienne de la Santé parce qu'est c'est inscrit dans tous les schémas organisation depuis 2002 et depuis 2002 rien ne se passe. Sur le dernier schéma d'organisation 2016-2021 publié au JOPF, il y a un axe : "privilégier le maintien à domicile et améliorer la qualité de prise en charge" et dans les sous items apparaissent les mentions "structurer le réseau de l'aide à domicile avec articulation à trouver avec l'hospitalisation à domicile" par ailleurs l'échéancier inscrit au schéma pour la mise en place de la HAD est 2018. À ce jour, l'hospitalisation à domicile n'existe toujours pas."

En effet, le 11 décembre 2015 le président du Pays, Édouard Fritch évoquait l'hospitalisation à domicile dans un discours rappelant que c'est une priorité pour une amélioration de la qualité des soins apportée aux malades. Il est vrai que les hôpitaux et les centres de soins publics sont saturés, par ailleurs les cliniques privées ne sont pas en reste. La HAD permet de libérer des lits dans les hôpitaux afin de répondre aux besoins de soins de la population. Le ministre de la Santé indique " Le Schéma d'organisation sanitaire n'est qu'un schéma, ce 'est pas quelque chose qui se met en route comme cela du jour au lendemain c'est quelque chose qui va s'étaler dans le temps. Dans le schéma d'organisation sanitaire vous avez énormément de choses que nous allons pousser sur le circuit de l'application petit à petit, ce n'est pas comme une graine que l'on plante et ça pousse rapidement, ça va mettre un peu le temps, probablement quatre cinq ans pour créer les conditions pour que l'hospitalisation à domicile puisse tourner à peu près correctement. "

"Nous avons rencontré tous les opérateurs, et nous avons fait une analyse des besoins. Pour les professionnels de santé à ce jour, uniquement sur les centres hospitaliers territoriaux et Te Tiare, 54 patients ont été identifiés. 17 au centre Tetiare et 37 au CHPF. Ce sont 54 patients captifs faute d'une hospitalisation à domicile, mais également 54 lits pris qui pourraient servir à d'autres patients. Si on ajoute à ce chiffre le secteur privé, nous pouvons estimer à 80 le nombre de personnes qui pourraient bénéficier de l'hospitalisation à domicile", estime Sylvain Rigaud.

Le ministre de la Santé Patrick Howell explique cet immobilisme par la mise en place d'une organisation des acteurs. "Dans ce type de dossier, il y a une phase de préparation. Pour l'hospitalisation à domicile, il est évident pour nous qu'au vu d'un certain nombre de pathologies qui montent en puissance l'hospitalisation à domicile devient une évidence, mais dans la prise de décision nous avons quand même des partenaires comme la CPS qui paie dont il faut tenir compte nous avons également le milieu hospitalier dont les capacités de pouvoir traiter les patients dans les chambres, il faut également organiser les familles qui seront d'accord d'assumer cette hospitalisation à domicile."

Selon le président de l'association spécialisé dans les soins à domicile, "rien n'existe ne serait-ce qu'au niveau de l'estimation de la rémunération de l'activité. Tout est à faire. Tout est à construire. C'est pour ça qu'à l'APAIR on avait déposé un dossier et on était tous partis pour commencer à tout mettre en place dès 2017 pour qu'en 2018 nous soyons aptes à répondre à l'item "l'articulation à trouver avec l'hospitalisation à domicile". Là où on a été un peu plus étonné. C'est quand on a déposé notre dossier ça a été refusé pour des raisons budgétaires dans un premier temps puis pour des raisons juridiques dans un deuxième temps."

D'autant que selon l'association un développement de 7% de l'HAD entrainerait une baisse de 35 millions d'euros des dépenses de santé. Par ailleurs, toujours selon l'APAIR, la HAD demande certes de gros investissements dans un premier temps, mais elle entrainement également de grosses économies sur le long terme, sans oublier que selon leur estimation, "une journée d'hôpital coute environ 50 000 XPF par jour tandis qu'une journée d'hospitalisation à domicile reviendrait pour les services de santé à 20 000 XPF par jour. Les chiffres parlent d'eux même."

De son côté le ministre de la Santé Patrick Howell répond "Les prestataires disent ce qui les arrange, ils souhaiteraient qu'il y ait de l'hospitalisation à domicile comme ils l'entendent, mais ça ne va pas se passer comme ça. Il faut que l'ensemble des partenaires soit d'accord de A à Z, il ne faudrait pas qu'il y ait un maillon de la chaine ne soit pas d'accord. Dans ce maillon la CPS est importante parce que c'est l'organisme qui paye et c'est l'organisme qui va vérifier que toutes les conditions sont réunies ou pas pour bénéficier de la HAD."


Qu'est ce que l'hospitalisation à domicile ?
L'hospitalisation à domicile (HAD) est une forme d'hospitalisation. Elle permet d'assurer à votre domicile des soins médicaux et paramédicaux importants, pour une période limitée mais renouvelable en fonction de l'évolution de votre état de santé. L'HAD intervient exclusivement sur prescription médicale et avec l'accord de votre médecin traitant, qui assure la prise en charge médicale tout au long du séjour.


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États généraux : les filières audiovisuelles et cinématographiques d'Outre-mer veulent unir leurs forces

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États généraux : les filières audiovisuelles et cinématographiques d'Outre-mer veulent unir leurs forces
PAPEETE, le 1er décembre 2016 - Les 1ers États généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outre-mer auront lieu du 5 au 11 décembre, en Polynésie française. Tous les acteurs du secteur auront à cœur de déterminer des problématiques, des enjeux et des objectifs communs pour un développement pérenne de la filière.


Les acteurs majeurs, privés et institutionnels, des départements et territoires ultramarins, ainsi qu'un comité d’experts métropolitains vont se réunir à partir de lundi en Polynésie, dans le cadre des 1ers États généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outre-mer. "Les régions d’Outre-mer ont longtemps été tenues en marge des diverses politiques culturelles, entravant ainsi l’esprit d’initiative. L’élaboration puis la concrétisation de projets audiovisuels et cinématographiques sont d’autant moins aisées que les tarifs peuvent être plus attractifs sur les îles voisines qui attirent régulièrement de grosses productions", rapporte l'Association pour la promotion de l’image, de la création et des arts (Apica), qui organise cet événement.

"Depuis 2013, les professionnels de l'audiovisuel polynésien se retrouvent avec leurs homologues d'Outre-mer à l’occasion de marchés du film ou de festivals nationaux : le Sunny Side of the doc, le Festival de Cannes, le Festival de la fiction télé de La Rochelle, etc. Ces rencontres ont notamment permis de dresser un pré-état des lieux du secteur, de réfléchir au enjeux et aux objectifs, puis d'identifier des problématiques communes limitant le développement des filières audiovisuelles et cinématographiques dans leur territoire", constate encore l'Apica.

CRÉER UNE FORCE DE PROPOSITION COMMUNE

Partant de ce postulat, Christine Vial-Collet, présidente de l’Association des producteurs de cinéma et d'audiovisuel de Guadeloupe (APCIAG) et Christine Tisseau Giraudel, présidente du Syndicat de la production audiovisuelle en Polynésie française (SPAPF) ont souhaité mettre en œuvre ce projet, en y associant les quatre organisations professionnelles parmi les plus actives en Outre-mer (la G-CAM, l’URPAC, la FIPA et la SPICAM). Christine Tisseau Giraudel explique : "Après les 1ers États généraux de la production audiovisuelle locale organisés en décembre 2015, nous souhaitons nous inscrire dans une logique plus globale, regroupant l'ensemble de l'Outre-mer. Toutes les associations représentatives des départements et territoires ultramarins sont invitées à participer à cet événement, organisé sous l'égide des ministères de la Culture, des Outre-mers et du Tourisme en Polynésie. Une trentaine de personnes seront présentes au sein des délégations et rejoindront les professionnels locaux, ainsi qu'un comité d'experts, dont Maina Sage, députée à l'Assemblée nationale."

Et de poursuivre : "L'objectif est de faire un état des lieux des filières ultramarines respectives, puis en réaliser une synthèse afin d'établir un document unique. En Polynésie, les 1ers États généraux de la production audiovisuelle locale ont permis de présenter nos attentes lors du Festival international du film documentaire océanien début 2016. Ce n'est pas évident de défendre des problématiques à Paris chacun de son côté, c'est pourquoi nous serons plus forts ensemble pour porter nos propositions et développer la production audiovisuelle et cinématographique en Outre-mer." À l'issue des multiples ateliers et tables rondes qui se tiendront jusqu'au 11 décembre, la réalisation de ce rapport transmis aux décideurs nationaux, institutionnels et privés, devrait ainsi susciter des propositions structurantes, concrètes et ambitieuses pour le développement pérenne de la filière audiovisuelle et cinématographique ultramarine. La présentation des conclusions sera faite en mai 2017, à l'occasion du Sunny Side of the doc, avant la tenue des 2nds États généraux en décembre prochain.

États généraux : les filières audiovisuelles et cinématographiques d'Outre-mer veulent unir leurs forces
Les conférences ouvertes aux professionnels locaux

. Mardi 6 décembre
9 heures : cérémonie d’ouverture des États généraux en présence du ministre du Tourisme et du Haut-commissaire - Présidence
9h30 à midi : présentation de l’état des lieux des filières ultramarines et échanges - Présidence
18h30 à 20 heures : diffusion du film “L’emprise”, dont la thématique est la maltraitance faite aux femmes avec l’association Vahine Orama, suivie d’un débat avec le producteur métropolitain présent.

. Mercredi 7 décembre
8 heures-17h15 : produire, coproduire, être diffusé, accueil des tournages, distribuer, exporter, partage d’expériences - Hôtel Tahiti Pearl Beach Resort

. Vendredi 9 décembre
14h30-16h30 : pré-restitution - Assemblée de la Polynésie française

N'oubliez pas de vous inscrire auparavant : www.eventbrite.fr/e/billets-1ers-etats-generaux-de-la-production-audiovisuelle-et-cinematographique-des-outre-mer-28846751410?aff=es2

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Un père accusé de viols en série sur sa fille de 10 ans

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Un père accusé de viols en série sur sa fille de 10 ans
PAPEETE, le 1er décembre 2016 - Détenu depuis la courageuse révélation des faits par une tante de la victime, en septembre 2014, il ne reconnaît que deux relations sexuelles avec sa fille. L'enfant a pourtant raconté pendant l'enquête avoir subi les assauts de son père trois ou quatre fois par semaine, et pendant trois longues années. Son procès, sur deux jours, s'est ouvert ce jeudi aux assises.


Vingt ans de prison. C'est la peine encourue par cet homme âgé de 38 ans. Père de trois filles, il est aujourd'hui renvoyé devant la cour d'assises pour avoir abusé de son aînée pendant des années, de 2011 à 2014. Jusqu'à trois, à quatre fois par semaine selon les confidences de la malheureuse aux enquêteurs. Elle n'avait que 10 ans à peine la première fois. Quatre jours après son anniversaire se souvient précisément la jolie adolescente, fleur à l'oreille, aujourd'hui âgée de 15 ans.

Ne pouvant plus garder son lourd secret, la fillette avait consigné l'essentiel des accusations portées contre son père dans un journal intime, qui finira entre les mains d'une tante chez qui sa mère l'avait placée pour l'éloigner du foyer.
La tatie, après avoir sondé la famille sur ces accusations graves, s'était courageusement rendue à la gendarmerie en compagnie de sa nièce pour déposer plainte. "Vous avez fait cesser un crime, les gens comme vous sont rare", l'a félicité sur ce point l'avocate de la partie civile, Me Toudji. Le père, interpellé quelques jours plus tard, allait reconnaître les faits. Mais en partie seulement.

Confessions intimes

"Ce n'était pas à 10 ans comme elle le dit, mais quand elle avait 12 ans", lance l'accusé depuis son box, calme, posé, attentif et sûr de lui, sans un regard pour sa fille. "Cela ne s'est passé qu'à deux reprises. La première fois je l'ai bien déshabillée mais c'est elle qui a enlevé sa culotte. La deuxième fois c'était à sa demande", poursuit le papa, comme si tout était tout de suite moins grave.

Pour le reste ? Ce n'était "que" des attouchements. Étonnamment, et en contradiction avec tous les éléments croisés au cours de l'enquête, la jeune victime s'est rangée ce jeudi à la version de son père quand la présidente de la cour lui a donné la parole, après lui. Un revirement qu'experts et avocats ont expliqué par la pression familiale, les deux ans d'instruction et le poids du procès : "Quoi qu'il ait fait, son père restera toujours son père…".
Un père à qui il paraît par ailleurs compliqué d'échapper à l'emprise. Un homme "à l'ego surdimensionné et manipulateur", selon la psychologue qui l'a eu en face d'elle, ambigu quand il reconnait à la fois avoir fauté mais n'hésite pas, dans le même temps, à "afficher le plaisir" qu'il a pu prendre avec sa fille. Provocation malsaine ?

Sa petite sœur l'a vu "faire des trucs sexuels" avec elle

Autre caillou dans la chaussure du père de famille : le témoignage accablant de la cadette de ses trois filles. La petite, témoin visuel, a raconté l'avoir vu "faire des trucs sexuels" avec sa sœur. A au moins quatre reprises. Ses déclarations conduiront la mère, "dans le doute" dira-t-elle, à placer sa fille aînée chez sa sœur. Les agressions se produisaient au domicile familial. Mise en examen pour non dénonciation de crime au départ de l'enquête, elle n'a finalement pas été renvoyée avec son compagnon devant les assises. L'enquête ne parvenant pas à y voir suffisamment clair sur le niveau de connaissance qu'elle pouvait avoir des agissements de son tane. L'homme prenait soin d'attendre que la maison soit vide de ses occupants pour abuser de sa fille. Il pratiquait sur la petite un chantage affectif en menaçant de se pendre si elle parlait, ou de la chasser de la maison si elle refusait de coucher.

Contrairement aux traits communs à de nombreux dossiers de viols, l'enquête de personnalité de l'accusé n'a révélé aucun traumatisme majeur dans son enfance. La cellule familiale semblait équilibrée et bienveillante comme le confirmera l'une de ses six sœurs, appelée à témoigner à la barre. Seul garçon de la fratrie, l'accusé semble en revanche avoir été chouchouté, un peu trop peut-être, par une maman dans le lit de laquelle il a dormi jusqu'à ses 14 ans. A la place du père. "Une relation fusionnelle qui a creusé le lit de l'inceste" est convaincu l'expert-psychologue. Patron chez lui, "il impose ses propres valeurs" a ajouté le professionnel, "même s'il les sait contraires aux lois de la société".

Pour justifier les deux seuls viols qu'il reconnait, le papa tout puissant a laissé entendre qu'il n'était pas forcément anormal que ce soit à lui de "faire la sexualité" de sa fille. Les jurés décideront aujourd'hui de son sort, après les plaidoiries et le réquisitoire de l'avocat général.

7 ans ferme et mandat de dépôt pour le papy pervers
Un père accusé de viols en série sur sa fille de 10 ans
Réunie dans la salle voisine des assises, la cour d'appel a condamné ce jeudi matin à 7 ans de prison ferme un homme de 71 ans pour au moins six agressions sexuelles commises en 2011 et 2012 sur autant d'adolescents, mineurs. Le papy pervers, récidiviste, profitait de leur condition modeste pour les attirer chez lui faire des petits travaux en échange d'un peu d'argent.

En fait de travaux, le vieil homme leur donnait quelques pièces pour assouvir ses pulsions sexuelles. Il avait écopé de 5 ans de prison devant le tribunal correctionnel en première instance en 2015. Le mandat de dépôt a été décerné et l'homme, se déplaçant difficilement en béquille, a été conduit dans la foulée à la maison d'arrêt sous escorte policière.

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Personnels techniques : la grève est déclarée chez ATN

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Personnels techniques : la grève est déclarée chez ATN
PAPEETE, 1er décembre 2016 - L’antenne maison du Syndicat national des mécaniciens au sol de l’aviation civile (SNMSAC-UNSa) de la compagnie Air Tahiti Nui entre en grève dès 0 heure, ce vendredi. La compagnie annonce qu’aucune perturbation de son programme de vols n’est à redouter "dans les prochains jours".

Faute d’accord avec la direction sur les points de revendication, la grève illimitée des personnels techniques d’Air Tahiti Nui aura été déclenchée à 0 heure 01, vendredi matin.

La compagnie aérienne "informe ses passagers que son programme de vols est maintenu et ne sera pas impacté dans les prochains jours (…)" sans que la sûreté des vols ne soit remise en question.

La très forte représentation du SNMSAC-UNSa, syndicat maison des ingénieurs mécaniciens et personnels techniques de la compagnie, laisse pourtant craindre un mouvement qui pourrait perturber le fonctionnement d’Air Tahiti Nui, s’il devait s’installer dans la durée.
Air Tahiti Nui attend de voir vendredi la mobilisation de ses employés grévistes et pourrait le cas échéant avoir recours à des prestataires, dans un contexte où les négociations les négociations se poursuivent.

Le fonds de revendications des personnels manifestants concerne les conditions de rémunération. Il s'agit notamment de la revalorisation des grilles de salaires, de la prise en compte des heures de récupération liées aux dimanches et jours fériés, des repos compensatoires, des indemnités d’éloignement, quatre ans après la dénonciation de nombreux accords d’entreprise, en 2012 alors que la compagnie était financièrement au plus mal.

Mais depuis, la situation financière d'Air Tahiti Nui a beaucoup évolué. La compagnie a validé en août dernier un bilan d’activité 2015 faisant état d’un résultat bénéficiaire historique de 4,82 milliards Fcfp, en augmentation de +139 % sur un an, avec un chiffre d’affaires de 35,9 milliards Fcfp en progression de 8 % par rapport à 2014.

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Boxe « Demies Finales – Open » : Les champions Novices n’ont pas tenu la distance

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Ce Mercredi 30 Novembre ont eu lieu les demies finales des championnats Open, Heiva Tuaro Motora’a no Tahiti Nui – Open, organisées par la Fédération Polynésienne de Boxe (FPB). Une soirée pugilistique ponctuée par de belles joutes où les boxeurs ont tout donné pour gagner leur place en finale.
Boxe « Demies Finales – Open » : Les champions Novices n’ont pas tenu la distance
On retiendra notamment que les récents champions Novices n’ont pas tenu la distance dans la catégorie « supérieure ». C’est ainsi que le jeune Havini Atiu de Bora Bora, en -69kg, s’est incliné aux points face à Aroarii Kong Fou du Tefana Boxing. Son cousin, Temanava Atiu (Atiu BC), a quand à lui, fait les frais de Teahu Faufau de Central Olympic dans la catégorie moyen -75kg. Chez les mi Lourds, Junior Tauira a été dominé par le champion de Taha’a, Teihotu Kong Fou. Chez les Lourds, Hiro Faremiro a été arrêté aux 2ème round et s’incline donc face à John Pahio de Moorea qui a monté de catégorie cette année. Enfin, chez les super lourds, le jeune Rahiti Tetiamana a subit la loi de Teiki Marotau qui l’emporte par arrêt de l’arbitre au 2ème round. Tous battus, les champions Novices, ont pu mesurer le chemin à parcourir pour rivaliser face aux meilleurs de la disciplines.

Dans les autres demie finales, les habitués sont sortis vainqueur de leur adversaire non sans mal pour Eddy Tuuhia face à Iafeta Teinaore. Ou bien encore Amoroa Atiu trop fort pour Rino Moetaua. Raimana Tunoa, a quand à lui, grâce à une pression constante, asphyxié Ryan Perry d’Avia Club. Eugène Tinomoe a eu fort à faire face au jeune de 15 ans et champion en titre, Ariimoana Chee Ayee qui n’a rien lâché jusqu’au bout.

Les résultats :

Boxe féminine :

-50kg : Yun Shan Fat Vedelya (Outumaoro BC) bat Hatitio Hinatea (Ah-Min BC) aux points.
Boxe amateur :

-69kg : Eddy Tuuhia (Papenoo BC) bat Iafeta Teinaore (Avia Club) aux points
-69kg : Aroarii Kong Fou (Tefana Boxing) bat Havini Atiu (Atiu BC) aux points
-75kg : Teahu Faufau (Central Olympic) bat Temanava Atiu (Atiu BC) aux points
-75kg : Raimana Tunoa (Papenoo BC) bat Perry Ryan (Avia Club) aux points
-81kg : Teihotu Kog Fou (Taha’a) bat Junior Tauira (Ah Min BC) aux points
-91kg : Eugène Tinomoe (Papenoo BC) bat Ariimoana Chee Ayee (Papara) aux points
-91kg : John Pahio (Pihaena BC) bat Hiro Faremiro (Ah Min BC) par arrêt de l’arbitre au 2ème round
+91kg : Amoroa Atiu (Atiu BC) bat Rino Moetaua (Te ui no Manotahi) par arrest de l’arbitre ay 1er round
+91kg : Teiki Marotau (Ah Min BC) bat Rahiti Temaiana (Papara) par arrêt de l’arbitre au 2ème round

Retrouvez le programme des finales sur www.sportstahiti.com.

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Sans GPS ni balise de détresse, leur poti marara tombe en panne, deux personnes hélitreuillées au sud de Moorea

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Sans GPS ni balise de détresse, leur poti marara tombe en panne, deux personnes hélitreuillées au sud de Moorea
PAPEETE, le 2 decembre 2016- Jeudi 1er décembre à 17h06, le JRCC Tahiti a été alerté par les pompiers de Moorea de la présence de deux personnes en difficulté à bord d’un poti marara en avarie moteur au sud de Moorea. Sans GPS ni balise de détresse, ils n’étaient pas en mesure de communiquer leur position précise.

L’embarcation des pompiers partie à leur recherche ne parvenant pas à localiser le poti marara, le JRCC a, sous l’autorité du Haut-Commissaire de la République, engagé l’hélicoptère Dauphin inter-administrations.

L’embarcation a été retrouvée à 19h04 par le Dauphin, de nuit, sous grains et fortes rafales de vent. Les deux personnes ont été hélitreuillées, puis déposées saines et sauves à l’aéroport de Tahiti Faa’a, à 19h45. Aucune assistance médicale n’a été requise.

Le poti marara a, quant à lui, été laissé à la dérive, faute de moyen disponible pour le remorquer.

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L'homme "le plus détesté des Etats-Unis" se moque de lycéens australiens

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L'homme
Sydney, Australie | AFP | vendredi 01/12/2016 - Un ancien PDG d'entreprise pharmaceutique surnommé "l'homme le plus détesté des Etats-Unis" pour avoir augmenté le prix d'un médicament de 5.000% s'est moqué de lycéens de Sydney qui sont parvenus à recréer à peu de frais le principe actif du remède en question.

Martin Shkreli, ancien patron de Turing Pharmaceutical, avait suscité une vague d'indignation mondiale en faisant passer le prix d'un comprimé de Daraprim de 13,50 dollars à 750 dollars du jour au lendemain.

Des élèves d'un lycée de Sydney ont décidé de dénoncer à leur façon ce scandale en recréant la pyriméthamine, principe actif du Daraprim, un antiparasitaire qui peut être utilisé contre des co-infections du sida.

En réponse, Martin Shkreli a publié sur Twitter des remarques sarcastiques.

"Les coûts de la main d'oeuvre et des équipements? Je ne savais pas qu'on pouvait obtenir que des physiciens chimistes travaillent gratuitement", dit-il. "Je devrais me servir de lycéens pour fabriquer mes médicaments!"

M. Shkreli avait expliqué que le Daraprim n'était pas rentable au prix initial. Sa société venait de racheter les droits de ce médicament commercialisé depuis 62 ans.

"Et pourquoi acheter des équipements si je peux me servir gratuitement de ceux du labo?! Et ces enseignants qui leur ont expliqué quoi faire, ils travaillent gratuitement, hein", a ajouté M. Shkreli.

James Wood, l'un des lycéens, a dit que ses camarades et lui étaient parvenus, à partir de 20 dollars de médicaments, à recréer des quantité d'une valeur de plusieurs milliers de dollars.

Turing continue d'avoir l'exclusivité de la vente aux Etats-Unis de la seule forme du médicament approuvée par les autorités américaines mais, selon les médias, a réduit à destination des hôpitaux son prix de moitié à la suite du scandale.

Le Daraprim, qui figure sur la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est bon marché dans la plupart des autres pays.

Après avoir indigné Twitter avec ses commentaires, Martin Shkreli a publié vendredi une vidéo sur YouTube où il se montre plus amène.

"Ces étudiants australiens sont la preuve que l'économie du 21è siècle résoudra le problème de la souffrance humaine à travers les sciences et la technologie", a-t-il affirmé.

mp/bp/ev/at

© 1994-2016 Agence France-Presse

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La Grande barrière de corail ne se meurt pas, assure Canberra

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La Grande barrière de corail ne se meurt pas, assure Canberra
Sydney, Australie | AFP | vendredi 01/12/2016 - La Grande barrière de corail n'est pas en train de mourir, a assuré vendredi le gouvernement australien qui vient d'informer l'Unesco de ses efforts pour protéger le site emblématique classé au patrimoine de l'Humanité.

Le délicat écosystème, long de 2.300 kilomètres -le plus grand du monde-, a évité de justesse en 2015 d'être placée par l'Unesco sur sa liste des sites en péril.

L'Australie avait jusqu'au 1er décembre pour transmettre à l'Unesco son rapport sur un plan de sauvetage baptisé "Barrière 2050".

En raison du changement climatique, le site a subi cette année son épisode de blanchissement le plus sévère qui provoqué une hécatombe de coraux d'ampleur inédite.

Dans la partie nord de la barrière, les deux tiers des coraux sont morts, le centre et le sud s'en sortant avec des dégâts bien moindres.

Le site est également menacé par les ruissellements agricoles et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux.

Canberra explique dans son rapport que 32 mesures sur 151 ont été mises en oeuvre. Cent trois autres sont en cours de réalisation, quatre ont été reportées tandis qu'il est encore trop tôt pour 12 autres.

"Lorsque nous sommes arrivés au gouvernement, nous avons hérité d'un récif sous surveillance", a déclaré le ministre de l'Environnement Josh Frydenberg sur Sky News.

"Nous avons fait tout notre possible depuis pour élaborer un programme, investir d'énormes ressources pour améliorer la qualité de l'eau, travailler avec les agriculteurs, lutter contre les couronnes d'épines (autre nom de l'acanthaster) et préserver cette merveille du monde naturelle".

"La barrière n'est pas morte, elle n'est pas en train de mourir, elle est résistante, elle est en bonne santé et nous avons fait de grands pas en avant ces dernières années".

L'Australie s'est engagée à dépenser plus de deux milliards de dollars australiens (1,4 milliard d'euros) sur les dix prochaines années, mettant l'accent sur le combat contre les ruissellements agricoles qui favorisent le développement des couronnes d'épines.

Le gouvernement a aussi souligné qu'il avait interdit le déversement en mer des déchets de dragage.

Ce plan ne comporte toutefois aucun financement ou engagement pour lutter contre la principale menace, le changement climatique, Canberra disant s'atteler à cette question via l'accord de Paris sur le climat.

Les scientifiques disent que cela ne suffit pas. "Financer l'amélioration de la qualité de l'eau sans rien faire contre le changement climatique, c'est un peu comme réparer la fenêtre alors qu'il y a le feu à la maison", a réagi Tim Flannery, du Conseil sur le climat, un organisme indépendant.

Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance à l'électricité produite grâce au charbon.

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New York: il vole au hasard un seau qui contenait 1,6 million de dollars d'or (vidéo)

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New York, Etats-Unis | AFP | mercredi 30/11/2016 - Il passe par hasard dans une rue de New York fin septembre, aperçoit un seau posé dans un camion blindé ouvert, s'en saisit et l'emporte avec lui: l'homme vient de voler, sans le savoir, près de 40 kilos d'or et est recherché depuis par la police.

Sur les images de vidéosurveillance, datées du 29 septembre et diffusées mercredi par la police de New York, on aperçoit l'homme qui traverse cette rue du quartier des diamantaires, au coeur de Manhattan, puis aperçoit le camion et se dirige vers le véhicule avant de s'emparer du seau, dont le contenu est estimé à 1,6 million de dollars.

Malgré la valeur du chargement, les portes du camion sont grandes ouvertes et aucun agent de sécurité ne se tient dans le véhicule ou à proximité, selon les images vidéo.

D'autres images montrent le même homme, quelques dizaines de mètres plus loin, déposant le seau dont le poids est estimé à 39 kg environ et qu'il avait saisi à bras le corps, avant de le reprendre par l'anse et de s'éloigner à pied.

La police de New York a lancé mercredi un avis de recherche pour cet homme d'origine hispanique dont l'âge est estimé à entre 50 et 60 ans, selon les autorités, deux mois après les faits.

Interrogée par l'AFP, la police de New York a refusé de communiquer l'identité du propriétaire de l'or volé.

Le quartier regorge de joailliers, qu'il s'agisse de boutiques ou d'ateliers.

lbc-tu/bdx

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