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Exposition "Tiki" : Ùu, massue

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Exposition
La présence du chef dans son faè était identifiée par sa lance ou son ùu déposé devant l’entrée de son habitation. Certains exemplaires peuvent avoir des proportions nettement plus réduites et sont décrites comme les armes des fils de chefs. Les missionnaires rapportent que certaines massues sacrées ùu tapu étaient utilisées lors des sacrifices humains. En effet, le missionnaire Stewart parle d’une classe de guerriers appelée ùu en référence à leurs armes, qui assistait les prêtres lors de ces cérémonies sacrificielles. Selon Ginoux, lorsque la victime était vivante, elle était exécutée avec une massue sacrée appelée ùu tapu, qui auparavant avait appartenu à un grand guerrier mort au combat.
Le sommet des massues ùu est souvent perçu comme la représentation d’une tête avec ses deux grands yeux, nez et bouche. Il apparaît que les éléments décoratifs qui la composent sont extrêmement standardisés et constants : un visage gravé sur le front et parfois deux autres sur les côtés au niveau du "tranchant" ; deux tiki mata en guise d’yeux ; et une autre petite tête de tiki en haut-relief pour le "nez" ; les épaules pour percuter la tête de l’ennemi ; la plaque avec des bras ; le motif pectoral ; le bandeau des yeux et celui dans la partie basse toujours recouverte de motifs abstraits.

Deux sortes de massues

Les guerriers marquisiens utilisaient deux sortes de massues. La plus courante, parahua, avait la forme d’une longue pagaie d’environ 2,50 mètres. La seconde, appelée ùu, mesure environ 1,30 mètre et pèse jusqu’à 5 kg. Toutes deux étaient façonnées dans du bois de fer ('aito, Casuarina equisetifolia) extrêmement dense et difficile à travailler. Elles étaient le plus souvent sculptées et laissées à reposer dans une tarodière afin de les noircir. Puis elles étaient enduites avec de l’huile de coco parfumée (pani) donnant un aspect encore plus raffiné à l’ouvrage. Généralement, des mèches de cheveux d’ennemis tués étaient enserrées par un lien de bourre de coco tressée enroulé autour de la poignée.
Si les deux faces du ùu sont le plus souvent identiques, c’est au niveau du bandeau inférieur et des bras que les différences sont les plus marquées entre elles. Ce bandeau est souvent composé de deux bandes séparées par un motif appelé puhi, lui-même encadré par des ipu, ainsi que de motifs classiques de la sculpture à plat qui sont multipliés jusqu’à former des frises. On trouve parfois le kake qui est un motif de tatouage représentant le bras et aussi exceptionnellement des animaux tels que requin, tortue, lézard.

Source : Musée de Tahiti et des îles
Crédit photo : collection Musée de Tahiti et des îles / Danee Hazama
N.B. : les légendes explicatives des objets d'art suivent la graphie marquisienne


Exposition
Infos pratiques

Du 15 septembre 2016 au 19 mars 2017
Musée de Tahiti et des îles, Punaauia
Ouvert tous les jours (sauf le lundi), de 9 à 17 heures
Entrée libre pour les étudiants et les moins de 18 ans
Tarifs : 800 Fcfp/pers. pour l'exposition "Tiki" ; 1 000 Fcfp pour l'entrée "all access" (exposition "Tiki" + collections du Musée de Tahiti et des îles)
Groupes à partir de dix personnes : 700 Fcfp/pers. ; 900 Fcfp pour l'entrée "all access"
Contact : 40 54 84 35
Site : www.museetahiti.pf
Facebook : Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha

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Les six gagnants du concours "Déchets d’œuvres" récompensés

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Les six gagnants du concours
PAPEETE, le 25 novembre 2016 - À l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) qui a eu lieu du 19 au 27 novembre, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a organisé un concours original dans les établissements scolaires. Les classes ont été invitées à fabriquer une œuvre d’art à partir de matières recyclées. Les six gagnants viennent d’être révélés.

Quatre gagnants devaient être désignés par le jury du concours "Déchets d’œuvres". Finalement ce sont six classes qui ont été récompensées vu l’engagement et la qualité des travaux des élèves (voir encadré). Ces classes de Tahiti, Moorea et des Tuamotu ont reçu leurs prix : des composteurs, clés USB… jeudi dernier, à la fin de la Semaine européenne de la rédaction des déchets.

25 œuvres reçues

Le jury du concours, composé de membre de la Direction générale de l’éducation et de l’enseignement supérieur (DGEE), de Fenua Ma, de la Direction de l’environnement (Diren), de Fédescol et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a reçu 25 œuvres provenant de dix établissements. Les inscriptions ayant été ouvertes en septembre à l’ensemble des lycées, collèges, écoles élémentaires et maternelles du territoire.

Pour sélectionner les gagnants, le jury s’est appuyé sur un certain nombre de critères. L’œuvre devait être transportable, originale et les classes devaient expliquer leur œuvre via une vidéo (5 minutes maximum), une présentation power point (15 slides maximum) ou un dossier word/pdf avec des illustrations.

L’idée de ce concours, premier du genre sur le territoire, était de sensibiliser les enfants à la gestion des déchets. Les classes, pour participer, devaient fabriquer une œuvre ou un objet en matières premières qui devaient être réutilisables, propres, déjà utilisées et non dangereuses.

Une sensibilisation au long cours

Cette initiative, ponctuelle, a été l’occasion de lancer des réflexions et des travaux à long terme dans certaines classes. Par exemple, la classe de 6ème de Huahine, après avoir conçu un jeu d’échec va apprendre à jouer à ce jeu de stratégie. Certains projets ont été un moyen de sensibiliser les parents et habitants au-delà de l’établissement. La classe de maternelle de Hao a fabriqué des sacs qui, espèrent les enseignants, seront utilisés au quotidien par tous les habitants de l’île. Devant le succès de l’initiative, l’Ademe promet d’organiser une deuxième édition en 2017.

Les six gagnants du concours
Les gagnants

Dans la catégorie lycée, c’est la classe ULIS du lycée hôtelier qui s’est démarquée avec "L’imposture, restaurant plastronomique". Le groupe a réalisé des plats et la vaisselle à partir de déchets plastique.

Dans la catégorie collège, sont arrivés en tête : la classe de 6ème de Huahine avec "Jeu d’échec en objets recyclés", à partir de matière plastique aussi et la classe de 6ème du collège de Paopao à Moorea pour sa "Queue de baleine", réalisé à partir de canette, matière plastique, cartons…

Dans la catégorie école élémentaire, ont été récompensées : la classe de CM1 d’Hitimahana de Mahina avec un "tableau sur la biodiversité", à partir de différentes matières recyclées et la classe multiniveaux de Tu’oro Tamarii d’Apataki aux Tuamotu pour sa "fabrication de différents objets".

Dans la catégorie maternelle c’est une classe de maternelle de Hao pour ses sacs.



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Miss France 2017 : faites le test de culture générale !

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Miss France 2017 : faites le test de culture générale !
LA REUNION, le 25 novembre 2016. Les 30 candidates au concours de Miss France 2017 ont passé vendredi à La Réunion le traditionnel examen de culture générale. Testez vos connaissances !

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Florent Manaudou et Ambre Baker : l'idylle dure

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Florent Manaudou et Ambre Baker : l'idylle dure
PAPEETE, le 25 novembre 2016 - L'histoire d'amour entre le champion olympique de natation Florent Manaudou et la mannequin polynésienne Ambre Baker continue de plus belle.

Les deux tourtereaux s'étaient rencontrés à Tahiti en octobre, comme l'avait révélé Tahiti Infos le 26 octobre dernier, à l'occasion de la venue à Tahiti de 9 champions de natation pour le Tahiti Swimming Experience, et affichent désormais publiquement leur relation sur les réseaux sociaux.

Cela fait donc un mois et demi que le couple s'est formé, et tout va pour le mieux entre eux. En témoigne la photo ci-dessus, partagée aujourd'hui par Florent Manaudou sur son compte Facebook : les deux amoureux posent pour une scène très romantique, la mer Méditerranée en fond. La photo est légendée "Ma petite perle ❤️ @ambrebaker".

C'est la toute première photo publique du couple, une communication bien maîtrisée donc... D'ailleurs la nouvelle a rapidement fait le tour des médias people francophones, avec des articles dans Gala, pure People et Télé Star.

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Nuutania : les déchets des détenus transformés en engrais

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Nuutania : les déchets des détenus transformés en engrais
FA'A'A, le 25 novembre 2016 - Installée par Technival en novembre 2015, la machine à compost de la prison, présentée à l'occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD) 2016, permet de recycler les aliments et de les transformer en engrais. Pour la prison, c'est un gain de temps mais surtout d'argent, puisque l'engrais fabriqué va directement dans le fa'a'apu, le garde-manger des détenus.

Sur les hauteurs de la prison, des hommes en tenues orange creusent et retournent la terre. Autour d'eux, d'immenses pieds de tomates comptent de nombreux fruits verts. Les choux poussent à leurs pieds. Autour, les arbres fruitiers se comptent par dizaines : ananas, bananes ou papayes le fa'a'apu de la prison de Nuutania est bien garni. Chaque jour, des détenus viennent y travailler la terre, ramasser les légumes et récolter les fruits. Ces denrées alimentaires sont ensuite envoyées dans les cuisines de l'établissement pénitentiaire et servent aux repas des pensionnaires.

En tout, 800 repas journaliers sont servis aux 400 détenus de Nuutania. Les déchets sont de ce fait importants. Et notamment les déchets organiques. Engagée dans une logique éco-responsable, la prison s'est dotée d'une machine qui permet de transformer les restes de nourriture et les déchets de cuisines en compost en 24h. "Cette initiative est une proposition de Technival, précise le directeur de la prison, Yannick Massard. C'est une proposition gagnant/gagnant. Cette machine répond aux attentes de la prison pour gérer plus intelligemment les déchets alimentaires." Les restes des repas sont mis directement dans la machine, où ils sont mélangés et chauffés. Les bactéries travaillent à plus de 70 degrés Celsius. Au bout de 24 heures, il ressort de la machine une poudre noire, semblable à du marc de café.

MOINS DE PESTICIDES UTILISÉS

Une fois fabriqué, le compost est stocké dans des sacs avant d'être dispersé dans le potager de la prison. Cet engrais permet d'enrichir le sol pour mieux faire pousser. "Nous n'utilisions presque plus de pesticides, précise Céline Schmidt responsable du service financier et administratif de la prison. Nous sommes obligés d'en utiliser une fois par semaine pour les insectes mais c'est en tout cas beaucoup moins que ce qui était utilisé avant. Tous les légumes frais de la prison sortent d'ici. Huit hectares de la vallée sont utilisés, on cultive des salades, des tomates, des concombres, des choux… Une dizaine de détenus travaillent ici. Il y aussi des formations dans l'agriculture, le maraîchage et l'apiculture qui sont dispensées. "

Ce fa'a'apu permet à des détenus de découvrir les plaisirs de l'agriculture et de mieux se préparer à la sortie. Depuis qu'ils dispersent l'engrais fabriqué avec leurs propres déchets, ils ont aussi pris conscience de l'intérêt de faire un fa'a'apu sain, pour avoir un esprit et un corps sains.

En chiffres
Nuutania : les déchets des détenus transformés en engrais
- 200, soit en kilogrammes le poids de déchets par jour à la prison ; ce qui représente 73 tonnes de déchets par an.
- 20, soit en kilogrammes, la masse de compost créée par jour avec les 200 kilos de déchets.
- 4,8 millions, en francs, la somme économisée par an sur la partie du budget consacré à la nourriture.

" Quand je serai sorti, je ferai un fa'a'apu à mon tour"
Nuutania : les déchets des détenus transformés en engrais
Parole à un des détenus qui travaille dans le fa'a'apu.

"Je travaille dans le fa'a'apu depuis six mois. J'aime bien travailler ici car il y des fruits et des légumes, j'aime bien les voir pousser. Je fais tout dans le fa'a'apu : le traitement du sol avant de planter, récolter les fruits… Je travaille ici tous les jours. Avant, j'avais déjà travaillé dehors, mais avec cette expérience, je me suis amélioré. C'est bon pour moi et pour ma préparation à la sortie. Quand je serai sorti, je ferai un fa'a'apu à mon tour car c'est très important de cultiver la terre. Je ne sais pas si je pourrai retrouver un travail car il n'y en a pas beaucoup donc avoir un petit jardin ce sera déjà bien."

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Education : Quand le collège Taunoa devient le collège Maco Tevane

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Education : Quand le collège Taunoa devient le collège Maco Tevane
PAPEETE, le 25 novembre 2016 - Vendredi 25 novembre au matin, le collège Taunoa a été officiellement rebaptisé. Il faudra désormais l'appeler le collège Maco Tevane. Le président Édouard Fritch accompagné de Nicole Sanquer, la ministre de l'Éducation et de Heremoana Maamaatuaiahutapu, fils de Maco Tevane mais également ministre de la Culture ont assisté à l'inauguration.


C'est un ministre de la culture ému aux larmes qui a assisté à la cérémonie de baptême du collège Maco Tevane. Le collège de Taunoa a été rebaptisé d'après Maco Tevane, un grand nom de la culture polynésienne, homme politique et intellectuel.


Education : Quand le collège Taunoa devient le collège Maco Tevane
Heremoana, le ministre de la Culture, mais également fils de Maco Tevane, s'est exprimé au nom de la famille, "le message que nous avons voulu faire passer à ces élèves, issus d'un quartier difficile, c'est que nous sommes fiers que notre père soit honoré aujourd'hui par ces élèves. Lui-même pas eu une vie facile, il a été orphelin très jeune et donc il s'est battu toute sa vie pour devenir quelqu'un d'important qui a compté dans la vie à la fois culturelle, sociale et politique." Il poursuit ému, "Le potentiel est en eux, c'est à eux aujourd'hui de prendre en main leur destin, comme notre père et son frère l'ont fait. Il n'y a pas de destin tout tracé." Et ajoute au bord des larmes "Nous sommes très contents que ce soit cet établissement qui porte son nom. On nous a dit papa méritait peut-être mieux, un établissement un peu plus prestigieux. Nous avons tout de suite dit non. C'est exactement le choix qu'il aurait fait, ce côté social, ce côté vie culturel que cet établissement essaie de valoriser. La promotion par la culture et le type de population, il aurait été lui-même très content de son vivant que son nom soit attribué à cet établissement."

Education : Quand le collège Taunoa devient le collège Maco Tevane
Ce choix est encore plus fort que comme Maco Tevane qui se voulait un défenseur de la culture et de la langue Tahitienne, l'établissement se veut un outil de promotion de la culture Polynésienne et que les élèves ont huit heures de cours de reo par semaine et ils suivent des cours en partenariat avec le conservatoire. Maco Tevane a par ailleurs vécu dans le quartier de Taunoa.

Ingrid Neville proviseur adjoint de l'établissement, "Le changement de nom est un signe très fort, c'est très symbolique, mais c'est le symbole d'un projet que nous avons démarré avec toute l'équipe. La spécificité du collège de Taunoa au départ c'est un public exclusivement polynésien avec des professeurs pour la plupart polynésiens avec une culture forte et une solidarité que je n'ai jamais vu ailleurs. Le but de ce baptême est aussi de permettre aux enfants d'avoir une identité parce que Taunoa c'est un quartier, on devait donner un nom à ce collège et que les élèves soient fiers."

Ainsi, ce nouveau nom permettra au collège de se refaire une image et aux élèves de l'établissement d'arborer fièrement le nom de Maco Tevane sur le polo jaune qui sera désormais synonyme de promotion de la culture polynésienne et non plus un signe de provenance d'un quartier difficile..

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Miss Marquises 2017 : casting des candidates de Tahiti à bord de l'Aranui 5

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Miss Marquises 2017 : casting des candidates de Tahiti à bord de l'Aranui 5
PAPEETE, le 25 novembre 2016 - Après les castings réalisés dans l’archipel des Marquises, un rendez-vous unique a été donné cet après-midi aux candidates originaires du Fenua Enata et résidant à Tahiti. C'est à bord de l'Aranui 5 que le jury présidé par Hinarere Taputu a reçu les vahine purotu.


Les jeunes femmes de plus 18 ans, originaires des Marquises et vivant à Tahiti, étaient invitées à se faire connaître, cet après-midi. Il s'agissait de l'ultime casting prévu par le comité, après avoir rencontré, courant novembre, les prétendantes au titre de Miss Marquises 2017 dans les îles du Fenua Enata. Vanessa Temataru-Emery, la responsable de l'organisation, précise : "Parmi les six communes de l'archipel, des filles se sont présentées à Nuku Hiva, Ua Pou, Hiva Oa et Fatu Hiva, mais pas à Tahuata ni à Ua Huka. Beaucoup d'entre elles habitent en fait à Tahiti pour suivre leurs études." Ce rendez-vous unique à Papeete s'est déroulé à bord de l'Aranui 5, le nouveau navire de la compagnie.

C'est à Hinarere Taputu, Miss Tahiti 2014 et première dauphine de Miss France 2015, que la mission de présidente du jury a été confiée. Épaulée par Krystal Wongue (société Krystal'in) et Christian Wang Chang (coach sportif), celle qui s'est illustrée avec une superbe sixième place à Miss Monde 2015 a reçu les vahine purotu qui sont venues se dévoiler, leur a donné quelques conseils pour remplir les fiches d'inscriptions et a partagé avec elles son expérience des concours de beauté. Parmi les questions des membres du jury : de quelle île des Marquises êtes-vous originaire ? Parlez-vous une langue polynésienne ? Quelle cause souhaitez-vous particulièrement défendre ? Quelle est votre devise ? Quels sports pratiquez-vous ? Et bien d'autres encore…

Miss Marquises 2017 : casting des candidates de Tahiti à bord de l'Aranui 5
"UNE MISS NE DOIT PAS ÊTRE PARFAITE"

Plusieurs candidates se sont présentées, toutes animées par la volonté et la fierté de représenter leur île, et plus largement les Marquises. À l'instar de Nolwen Balch, native de Ua Pou : "Ma mère est Marquisienne, et je souhaite rendre aussi hommage à mon grand-père défunt à qui j'avais promis de participer." Idem pour Ayla Kayser, qui du haut de son 1,80 m a déjà conquis le titre de Miss Hiva Oa en 2012 : "J'ai décidé de tenter ma chance, car j'ai envie de faire connaître mon île et que de nombreuses personnes m'ont poussé aussi à le faire.

Pour Hinarere Taputu : "Une Miss ne doit pas être parfaite. Certes, c'est un concours de beauté mais ce qui compte surtout, c'est ce qu'elle dégage, ce qui la différencie des autres. Son comportement général, sa maîtrise de la scène et sa sociabilité sont également importants à mon sens. Comme Miss Tuha'a Pae, Miss Marquises représentera son archipel lors de l'élection de Miss Tahiti. Je suis heureuse que les îles éloignées soient mises en avant grâce à cet événement."

Miss Marquises 2017 : casting des candidates de Tahiti à bord de l'Aranui 5
ÉLECTION LE 17 FÉVRIER PROCHAIN

Ce sont les six maires des Marquises, au travers de la Communauté de communes des îles Marquises (CODIM), qui ont souhaité relancer cette élection qui n'a plus eu lieu depuis 2011 et ainsi donner une image plus glamour de leur archipel. "Leur nouvelle reine de beauté devra connaitre tous les dossiers en cours qui concernent le développement économique, touristique et culturel de l’archipel", explique encore Vanessa Temataru-Emery.

L’annonce à chaque candidate retenue se fera à compter du lundi 28 novembre, puis la présentation officielle sera réalisée en décembre prochain. Dix candidates seront sélectionnées pour l'élection de Miss Marquises 2017, prévue le vendredi 17 février prochain, dans les jardins de la mairie de Pirae. La lauréate fera automatiquement partie des prétendantes au titre de Miss Tahiti 2017. Elle aura pendant l’année de son règne, le devoir de représenter son archipel à chaque occasion sur Tahiti, aux Marquises, mais également en France et en Océanie.

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Corée du Sud: Plus d'un million de manifestants contre la présidente

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Corée du Sud: Plus d'un million de manifestants contre la présidente
Séoul, Corée du Sud | AFP | samedi 26/11/2016 - Plus d'un million de personnes ont bravé samedi le froid et la neige à Séoul pour réclamer de nouveau la démission de la présidente Park Geun-Hye empêtrée dans un retentissant scandale de trafic d'influence, selon les organisateurs.

"Arrêtez Park Geun-Hye", "Jetez Park en prison", scandaient au son des tambours les manifestants, dont les cris sont parvenus jusqu'à la Maison Bleue, le siège de la présidence situé à un kilomètre et demi du rassemblement.

Selon les organisateurs, 1,3 million de personnes ont pris part à la manifestation, la plus importante depuis le début il y a un mois de ces rassemblements hebdomadaires dans la capitale.

La police, qui a bloqué les accès à la Maison Bleue, a estimé les manifestants à 260.000, le même nombre que les semaines précédentes.

A 20H00 (11H00 GMT), les manifestants ont éteint les bougies qu'ils brandissaient, pour les rallumer une minute plus tard, signifiant ainsi que leurs protestations ne s'arrêteraient pas tant que Mme Park n'aurait pas quitté le pouvoir.

Des étudiants côtoyaient des familles et des moines bouddhistes dans cette marche pacifique.

Les manifestations grossissent au fil des semaines et sont les plus imposantes jamais enregistrées depuis les rassemblements pro-démocratie des années 80.

"Je ne pense pas que Mme Park démissionnera de son plein gré et nous devons faire entendre notre voix aussi fort que possible pour encourager le Parlement à la destituer", a déclaré à l'AFP Lee Seung-Cheol, un étudiant de 23 ans.

Un sondage indiquait cette semaine que neuf Sud-Coréens sur dix veulent voir leur présidente partir.

"Park dégage maintenant!", hurlaient des haut-parleurs installés sur des camions.

Le scandale tourne autour de la confidente de l'ombre de Mme Park, Choi Soon-Sil, accusée d'avoir usé de son amitié avec la présidente pour extorquer de l'argent aux conglomérats sud-coréens et de s'être mêlée des affaires de l'Etat sans détenir la moindre fonction officielle.

Le rassemblement se déroulait dans une ambiance de kermesse malgré la température glaciale, les manifestants s'abritant sous des parapluies.

Des chanteurs connus ont pris part à l'événement, le transformant en gigantesque concert de rock, interrompu par des slogans et des danses collectives.

De la nourriture et des tracts étaient distribués, et des vendeurs ambulants proposaient des bougies et des chaises.

- 'Ce pays appartient au peuple' -

"Je suis venu ici parce que je voulais montrer à mes enfants que ce pays appartient au peuple, et non à ceux qui détiennent le pouvoir", affirme Shim Kyu-Il, 47 ans.

"Nous voulons la démission de Park, qui a ruiné le pays", dit pour sa part Yank Duk-Jon, 53 ans, venu avec d'autres fermiers de la ville méridionale de Muan.

Des moines bouddhistes en robe grise ont récité un sutra, alors que d'autres manifestants mimaient l'arrestation de la présidente, de sa confidente et de l'héritier présomptif du groupe Samsung, Lee Jae-Yong.

Le groupe Samsung est soupçonné d'avoir soudoyé Choi Soon-Sil pour obtenir le feu vert du gouvernement à une fusion controversée réalisée en 2015.

Mme Park s'est excusée pour le scandale né autour de sa confidente de l'ombre, Choi Soon-Sil. Elle a démenti les accusations, les qualifiant de "fantasmes" fondés sur "l'imagination".

La présidente s'était initialement dite prête à être entendue par le parquet mais son avocat vient de déclarer qu'elle ne répondrait plus qu'à une équipe d'enquêteurs indépendants qui doit être mise en place prochainement.

Le mandat de Mme Park arrive à terme en février 2018.

Un vote parlementaire sur une destitution de la présidente pourrait être organisé dès la semaine prochaine, un nombre croissant de représentants politiques soutenant la campagne de destitution menée par l'opposition.

Les députés de l'opposition et les indépendants disposent d'une majorité de 171 sièges sur 300 à l'Assemblée nationale. Pour être adoptée, la destitution doit obtenir les deux tiers des voix.

ckp/amj/lab/plh/at/pt


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Un homme en grève de la faim pour récupérer la garde de son puma

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Un homme en grève de la faim pour récupérer la garde de son puma
Toulon, France | AFP | samedi 26/11/2016 - Un Normand de 52 ans a commencé ce samedi à Toulon son 17e jour de grève de la faim pour obtenir des autorités la garde de son puma, actuellement confié à un zoo situé sur les hauteurs de la ville.

Éducateur comportementaliste animalier de profession, Jack Muller campe 24 heures sur 24 dans sa voiture garée devant le Palais de justice de Toulon. Il ne la quitte qu'une fois par jour pour aller nourrir son animal au zoo-fauverie du Mont-Faron, le puma refusant de s'alimenter en dehors de sa présence, selon M. Muller. Ce dernier a perdu 14 kg depuis le début de sa grève de la faim.

Déterminé à aller "jusqu'à son dernier souffle" pour obtenir gain de cause, cet homme, qui s'est vu refuser déjà par deux fois le certificat de capacité nécessaire à la garde d'un tel animal, demande désormais à titre gracieux à la préfecture du Var un certificat provisoire valable uniquement pour la durée de vie de son fauve. Les services de la préfecture du Var indiquent ne pas avoir encore reçu ce courrier, mais qu'il y sera répondu dès que ce sera le cas.

Soutenu par plus de 20.000 personnes qui ont signé une pétition en ligne en sa faveur, M. Muller a également été rejoint depuis une semaine par un retraité breton venu des Côtes-d'Armor qui, par solidarité, a également entamé une grève de la faim devant le Palais de justice.

Un comité de soutien a également été créé à l'initiative de Jacqueline Faucher, ancienne présidente nationale de la Société de protection des animaux (SPA). "Nous sommes opposés par principe à la détention d'un fauve par un particulier, mais ici, c'est une question de survie pour les deux", a déclaré Mme Faucher, qui veut croire que "ce soit Noël pour eux" et que "cette belle histoire d'amour connaisse une fin heureuse".

M. Muller s'était attaché à cet animal, un puma mâle baptisé Shan, alors qu'il était venu se former au zoo de Toulon en 2012. Il avait été amené à s'en occuper quand l'animal n'était âgé que de quelques jours et qu'il n'arrivait pas à s'alimenter avec sa mère. Plus tard, celle-ci l'avait rejeté. Les propriétaires du zoo avaient alors confié la garde de l'animal à M. Muller, qui avait construit pour lui, dans sa maison en Normandie, près de Bayeux, un enclos adapté.

Le certificat de détention lui avait été refusé une première fois en 2014 dans le Calvados, au motif qu'il avait détenu l'animal avant d'être en capacité de le faire, puis en juillet dernier par les services préfectoraux du Var pour des raisons de trop grande émotivité, ce que conteste l'intéressé.

vxm/jp/er


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Primaire : plus de votants et moins de queue au deuxième tour

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Primaire : plus de votants et moins de queue au deuxième tour
PAPEETE, le 26 novembre 2016 - Le deuxième tour de la primaire de la droite et du centre se déroule en Polynésie ce samedi 26 novembre. A midi la participation, à 3,1% des inscrits, était supérieure à celle du premier tour. Par contre les files d'attente avaient pratiquement disparues grâce à une meilleure organisation.

(MàJ : A 17h, le taux de participation était monté à 6,1% avec 11 832 votants, contre 4,6 % avec 8930 votants lors du premier tour. L'intérêt accru se confirme.)

La semaine dernière, les votants à la primaire de la droite du centre ont subi jusqu'à trois heures d'attente. Pour le deuxième tour, le problème a été réglé. La solution était simple : des files bien organisées, plus de personnel mobilisé, des électeurs mieux répartis dans la journée.

L'organisation explique que c'est le parti Les Républicains qui a imposé les conditions du vote, qui ont abouti à ces 13 bureaux de vote ayant chacun une urne. Les presque 11 500 électeurs qui avaient fait le déplacement étaient arrivés dans un entonnoir... Qu'ils ont cette fois mieux anticipé. Ainsi, en guise d'illustration, on nous glisse que le Tahoeraa a loué des voitures pour aller chercher ses fidèles dans les quartiers au lieu de louer des bus.

Résultat : à 17h, 6,1% étaient allé voter sereinement, contre 4,6% la semaine dernière à la même heure.

L'ambiance était du coup plus festive avec de la musique et des militants à la couleur de leurs partis discutant en toute bonne humeur. Presque une élection normale... Sauf que quand on parle aux électeurs, aucun ne semble très intéressé par les deux candidats. La grande majorité vient montrer son soutien aux partis locaux qui ont appelé à voter pour messieurs Fillon et Jupé. En particulier les deux frères ennemis de l'autonomisme local : le Tapura d'Edouard Fritch et le Tahoeraa de Gaston Flosse. Le résultat servira, en quelque sorte, à compter ses troupes.

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Entreprises : créez votre propre label

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Entreprises : créez votre propre label
PAPEETE, le 26 novembre 2016 - Désormais la propriété intellectuelle et industrielle est un champ de bataille planétaire. Mais la Polynésie a un retard considérable dans le domaine. D'où l'intérêt de la session d’information sur le sujet organisée ce lundi soir à 16h30 à la CCISM.

Ce lundi 28 novembre à 16h30, le grand amphi de la CCISM accueillera une session d'information intitulée "Labels et marques au service de l’économie polynésienne". Elle est parrainée par le ministère de la Relance et par la CCISM, les deux intervenants seront William Vanizette et Léo Peuillot.

William Vanizette est le directeur de la Direction générale des affaires économiques (DGAE), l'administration qui gère le droit des marques en Polynésie. Léo Peuillot est un doctorant de l'université de Strasbourg qui réalise une thèse sur le droit des marques dans les collectivités, en particulier en Polynésie. Il travaille en parallèle à la DGAE sur la protection de notre image et de nos marques (voir notre interview de mai dernier).

Ce dernier nous annonce le programme : "nous allons présenter tout ce qu'il y a derrière le mot 'Label'. Parce que derrière ce terme, il y a en fait énormément d'outils, comme les AOC, AOP, IGP, la marque collective… L'objectif est de présenter ces outils, avec des exemples. Ensuite on essaiera d'aider les participants dans leurs choix stratégiques. Le but est vraiment de provoquer un déclic, qu'ils se disent 'oui, pourquoi pas nous aussi un AOC, nous aussi un label…' Ça s'adresse à tous les agents économiques, même les artisans !"

Ce sera aussi l'occasion de poser vos questions pratiques sur la propriété industrielle et de découvrir ce que le Pays compte faire dans le domaine. Car quand la Polynésie a acquis cette compétence avec le statut de 2004, elle l'a négligée pendant 10 ans, jusqu'en 2014. Ainsi, la DGAE devait proposer aux entreprises polynésiennes d'enregistrer leurs marques directement auprès d'elle depuis… le 1er janvier 2014. Mais les annonces n'ont pour l'instant pas été suivies d'effet et il faut encore passer par l'INPI. Il était aussi question, lors de la semaine de l'innovation publique, de la mise en place d'une marque polynésienne, moins chère et plus facile à réserver qu'une marque européenne. L'occasion de faire le point ?

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Primaire : Alain Juppé gagne à Tahiti mais perd en métropole

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Primaire : Alain Juppé gagne à Tahiti mais perd en métropole
PAPEETE, le 27 novembre 2016 - Le candidat de la droite et du centre aux élections présidentielle sera François Fillon, qui a obtenu près des deux-tiers des votes au niveau national. Mais ce ne sera pas grâce à Tahiti : en Polynésie c'est son concurrent Alain Juppé qui l'emporte avec 54% des voix.

Les jeux sont faits, le candidat de la droite et du centre sera François Filon. Au niveau national, les dépouillements sont encore en cours, mais l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy fait un score de 68% sur les premiers dépouillements contre seulement 32% pour l'ancien premier ministre de Jacques Chirac.

En Polynésie, l'histoire est très différente. Juppé, soutenu par le Tapura Huiraatira, remporte avec 53,64% des votes contre 45,37% pour son adversaire. Les blancs ou nuls atteignent 1%.

La primaire a servi localement de proxy électoral aux deux formations autonomistes ennemies, le Tahoeraa Huiraatira de Gaston Flosse et le Tapura Huiraatira du président Edouard Fritch. Le Tapura, issu d'une division du Tahoeraa, n'a encore remporté aucune élection. Son candidat aux primaires, Juppé, devait donc fournir une première estimation du noyau dur des soutiens du parti majoritaire. En parallèle, le Tahoeraa soutenait Nicolas Sarkozy, puis François Fillon, dans le même objectif. Enfin, Fillon avait aussi l'appui d'une multitude de petits partis qui avaient rassemblé 7% entre leurs différents candidats au premier tour, tous ralliés à Fillon.

Les surprises : Raiatea et Punaauia-Paea

Et à ce jeu, le Tapura a montré sa domination sur 10 des 13 bureaux de vote de Polynésie. Tous les archipels sont tombés dans l'escarcelle du président avec des scores parfois énormes (plus de 80% à Huahine, Rangiroa et Hao par exemple). Il y a cependant eu une grosse surprise : Uturoa, est allé à Fillon avec un score de 53%, et ce bureau de vote accueillait les électeurs de Raiatea et Tahaa...

Les deux autres victoires de Fillon étaient aux Îles du Vent. Sans surprise, Moorea donne Fillon premier avec 54% des voix, et Punaauia lui donne une confortable avance avec 64% des votes. Enfin Mahina, qui semblait hésiter au premier tour, a fermement basculé dans le camp Juppé au deuxième tour, scellant l'alliance Tapura / Ia Tura O Mahina.

La grosse déception du Tapura est donc venue de Punaauia, où Alain juppé n'a rassemblé qu'un tiers des voix. La commune est pourtant fermement tenue par le parti du président. Mais son bureau de vote accueillait également les électeurs de Paea, où le maire Jacquie Graffe (officiellement encarté Tapura) avait fait front à la consigne du parti et avait appelé à voter Fillon. Surtout, il avait mis tout son poids politique pour pousser les électeurs qui le soutiennent à se déplacer, ce qui semble avoir payé. Ce beau coup arrive sur fond de tension entre le tavana et le peretiteni... Rien ne va plus entre les deux hommes depuis le refus par le Tapura d'investir Tepuaraurii Teriitahi, conseillère municipale de Paea et protégée de Jacquie Graffe, pour les prochaines élections législatives. La semaine dernière, Jacquie Graffe déclarait même : "J’ai écrit au président du Pays pour lui demander de présenter ma candidate en tant que candidate libre. J’attends qu’il me réponde."

Participation en hausse mais files d'attentes en baisse

Dans toute la France, la participation a augmenté au deuxième tour, une tendance qui s'est confirmée en Polynésie. Avec 14 100 électeurs qui ont fait le déplacement ce samedi - contre 11 457 samedi dernier - la mobilisation a été en progression de 23%.

Malgré cette affluence, le gros problème d'attente du premier tour avait été réglé et le vote s'est fait en toute quiétude. Il a suffit de mieux organiser les files et de mieux répartir les venues afin d'alléger les heures de pointe. Le vote restait à la polynésienne tout de même, avec animations musicales dans les bureaux de vote !

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Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur

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C’est finalement la pirogue Holopuni Moorea qui s’est imposée au classement général du Channel Crossing 2016, devant Terematai et Tamari’i Moana. Les sept pirogues à voile de type Holopuni auront bouclé les 332 km des cinq étapes entre le lundi 21 et le samedi 25 novembre, comme prévu, ce malgré des conditions de vent relativement peu favorables. En dehors du résultat, c’est la fin d’une aventure humaine extraordinaire et le début d’une autre : l’Ironmana 2016, prévu du lundi 28 novembre au dimanche 4 décembre à Bora Bora.
Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur
Sept équipages ont pris le départ du Channel Crossing
 
Sept équipages de trois personnes ont participé au Channel Crossing 2016, une course de pirogue à voile de type Holopuni à deux balanciers, en cinq étapes entre Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora. C’était la septième édition mais la première sous forme de course chronométrée. Le suspense aura été intense et chaque pirogue aura eu son moment de gloire dans des conditions météorologiques changeantes.
 
La première étape de 50 km entre Tahiti et Moorea fut remportée par Holopuni Tahiti, menée par l’organisateur Stéphan Lambert, une étape où il fallait savoir évoluer dans le surf en raison d’un vent favorable qui a permis aux va’a de rejoindre Moorea en un peu plus de trois heures. On retrouvait en deuxième position Holopuni Moorea et Manu Ura, la pirogue à l’équipage 100% Hawaiien.
 
La deuxième épreuve entre Moorea et Huahine fut la plus longue et ce fut Holopuni Moorea, avec à son bord Laurent Grimaud, George Plsek et Roch Frey, qui arriva au bout des 169km en premier en 13H46’, devant Tamari’i Moana le pirogue menée par Kavika Knight le président de l’association Va’a Tai’e Tautoru et Manu Ura, la pirogue des Hawaiiens. Le vent avait baissé par rapport à la première étape, cette deuxième étape fut donc plus physique, les hommes devant ramer. La dernière pirogue, Kuanalu, avait mis plus de 16H pour arriver, en pleine nuit, à Huahine.

Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur
Une étape symbolique à Taputapuatea, Raiatea
 
La troisième étape de 38 km entre Huahine et Raiatea fut remportée, en moins de trois heures cette fois-ci, par Terematai, un équipage de Moorea composé de Vatea Quesnot et de son fils Eric, accompagnés du jeune kiter Ronald Teraiharoa. Une étape riche en symbolique car arriver en pirogue à voile au marae Taputapuatea n’est pas anodin puisque ce marae était, aux temps ancestraux, le point de ralliement des peuples du Pacifique qui parcouraient des centaines de kilomètres en grande pirogue double de voyage pour assister à des cérémonies qui pouvaient durer plusieurs jours.
 
La 4e étape de 25km, la plus courte, entre Taputapuatea à Raiatea et le motu Mahaea de Taha’a s’est faite dans la même journée que la  troisième étape. Holopuni Moorea gagnait ainsi sa deuxième étape en réalisant le parcours en 2H05, devant Terematai et Kuhela. L’équipage de Kuhela était composé de Pascal Bredin, Mauna Bennett et Tamatoa Arbelot, ils montaient ainsi pour la première fois sur le podium d’une étape.
 
La dernière étape de 50km entre Taha’a et Bora Bora fut également remportée par la pirogue de Moorea Terematai, devant Kuhela et Tamari’i Moana. Au classement général, Holopuni Moorea avait trop d’avance avant la dernière étape, elle remporte ainsi ce Channel Crossing 2016 avec un total de 27H35 de navigation devant Terematai en 27H44 et Tamari’i Moana en 27H49. Manu Ura est 4e, Kuhela 5e, Holopuni Tahiti 6e et Kua Nalu 7e, avec à son bord l’unique femme Léa Brassy. SB

Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur
Parole à Stéphan Lambert l’organisateur :
 
La course a été pleine de suspense ?
 
« Cela a été intéressant car à chaque étape chacun a pu tirer son épingle du jeu. Il y a eu de la compétition tout au long de la semaine. Les conditions n’ont pas été très favorables sur les 2/3 du parcours. Il y avait à peu près cinq nœuds de vent, cela nous a fait faire de gros efforts physiques. Au mental, chacun des équipages a pu à un moment ou à un autre monter sur le podium. »
 
Cela a changé quoi par rapport au éditions précédentes ce classement ?
 
« Pas grand chose, cela a simplement officialisé des résultats. Pour le futur, c’est important car en ambiance « course » cela attire un plus large public qui est toujours intéressé par les combats. La course est restée très fraternelle. Les catamarans qui nous suivent ont servi de base de vie, on était souvent ensemble, on mangeait ensemble, cela a rapidement créé un groupe très soudé. »
 
Le Channel Crossing reste une aventure extraordinaire ?
 
« Oui. On a de la chance. La beauté des îles vues de la mer c’est quelque chose de très émouvant. On a été accueillis de manière extraordinaire, notamment à Bora Bora avec une centaine d’enfants, à Huahine des associations nous préparé des repas sur les motus, à Moorea pareil…Ce qui a changé, c’est qu’on est passé un peu moins inaperçus d’île en île, c’était la fête quand on arrivait. »
 
« On a rencontré le maire de Taputapuatea sur le marae, il a fait un discours en disant que c’était extraordinaire de voir ces pirogues à voile arriver à une époque où il y a ce besoin primordial de reconnection à la culture, avec l’identité polynésienne. Quel symbole plus fort que celui du voyage avec la pirogue à voile. »
 
Quelles sont les premières impressions des concurrents ?
 
« Les habitués sont déjà enthousiastes pour bloquer leur dates pour l’année prochaine, les nouveaux ont été subjugués par la beauté des paysages. L’effort très difficile qui leur a été demandé a été rapidement oublié. Tout ce qui reste, c’est ce voyage. On a eu la chance d’avoir beaucoup d’accompagnateurs internationaux embarqués sur les catamarans pour suivre la course et qui ont passé, semble-t-il, un très bon moment. Suivre une course de pirogue à voile a été très intéressant car ces voiles sur l’océan c’est très visuel, c’est le retour qu’on a eu de leur part. C’est un bon moyen de faire la promotion du tourisme en Polynésie. Il y a ainsi les gens qui viennent faire les compétitions et d’autres qui viennent les voir. On était plus d’une cinquantaine en tout, entre compétiteurs et accompagnateurs. »

Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur
Quelques mots sur la technique de course ?
 
« Lors de la première étape, avec gros vent et gros swell, on a fait la différence par la manière de placer la pirogue dans le surf. Ensuite, sur les autres étapes, il fallait de la finesse dans le maniement de la voile pour profiter un peu plus que les autres de ces petites risées. Le choix des caps a compté beaucoup également. Il fallait prendre les bonnes décisions au bon moment. La qualité des équipages a fait aussi la différence. Il a fallu du physique dans les étapes où il y a eu peu de vent, des étapes qui étaient à « propulsion humaine ». Ceux qui étaient les plus affûtés ont tiré leur épingle du jeu. »
 
Il y a eu même de la navigation de nuit ?
 
« On a déclenché une balise lumineuse pour être vus, c’était important, surtout à Huahine où on arrivait sur la trajectoire de bateaux de fret. On restait aussi en contact avec les bateaux suiveurs, ce qui nous rassurait également. Le feeling que tu as en pleine nuit te connecte avec les éléments de manière extraordinaire car tu n’a plus le visuel qui te perturbe. Tu n’as plus que le feeling de ta pirogue et tu avances en te rapprochant des lueurs de l’île. C’est une super expérience, bien sûr une fois que la sécurité adéquate a été mise en place. »
 
La deuxième phase va pouvoir commencer avec l’Ironmana ?
 
« Oui, c’était l’échauffement, on prépare la finale du Waterman World Tour. Après une journée de préparation et de partage avec les athlètes on démarrera le programme, qui reste comme à chaque fois confidentiel pour que les athlètes « ne s’attendent à rien, soient prêts à tout » selon notre slogan, et qu’à n’importe quel moment ils puissent être prêts à une épreuve surprise. On a hâte. »
 
Un dernier mot ?
 
« Un grand merci à Air Tahiti Nui, Air Tahiti, le Tahiti Tourisme, Sofitel, Reef, l’IJSPF et bien sûr Tahiti Infos. Surtout un grand merci à Vodafone avec son système de Wifi mobile qui nous a permis en tant qu’aventuriers-exploreurs de pouvoir rester en contact avec les gens en offrant ce côté « live » dans notre aventure. Cette technique nous permet de mettre en valeur ce type d’événement où on est loin de tout mais où on a quand même besoin de communiquer. » Propos recueillis par SB

Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur

Pirogue à voile – Channel Crossing : Holopuni Moorea grand vainqueur

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Les Postaire-Le Marais, 65 ans d'histoires de famille

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Les Postaire-Le Marais, 65 ans d'histoires de famille
ARUE, le 27 novembre 2016 - Depuis 1951, l'entreprise Postaire-Le Marais fabrique et vend des produits d'entretien et de beauté à travers la Polynésie française. Philippe, le père et Pascale, la fille, sont à la tête de la SARL, pour le meilleur et pour le pire…

"Hé mamie, t'as pas 20 francs? Non? Attends, je vais chercher 10 francs, je reviens…" Pascale Postaire-Le Marais enjambe deux par deux les escaliers qui mènent au bureau de l'entreprise familiale, appuie sur la poignée avec vigueur avant de disparaitre dans la petite salle. Elle en ressort deux minutes plus tard, une pièce de 10 francs à la main. "Tiens mamie, s'adresse-t-elle à la cliente avec un large sourire. Mauruuru, à bientôt!"

La quinquagénaire vit à cent à l'heure. Il y a dix ans, elle a repris l'entreprise familiale : la SARL Postaire-Le Marais, spécialisée dans la vente d'eau de javel, de produits d'entretien et de savons de Marseille. "J'ai grandi ici, j'ai grandi dans cette entreprise. J'ai toujours aidé et donné un coup de main, ça n'a jamais été un travail. Avant, j'étais institutrice. Mon frère aîné était destiné à reprendre les rênes. Malheureusement, il est décédé. Comme mon père ne voulait pas vendre et ne pouvait pas continuer seul, j'ai arrêté ma carrière dans l'enseignement pour venir travailler avec lui", confie cette femme énergique, un regard bienveillant envers son père, assis à côté d'elle. Pascale ne pouvait pas laisser une si belle histoire de famille se terminer ainsi. Une histoire commencée il y plus de 60 ans à Tahiti.

L'APRÈS-GUERRE À TAHITI
Les Postaire-Le Marais, 65 ans d'histoires de famille
1946 : Philippe Postaire-Le Marais débarque à Tahiti avec sa famille :: voyage incroyable, départ de Paris début août 1946, tous ponts coupés, sans retour, cinq mois de voyage puis arrivée à Tahiti fin décembre. Il a 14 ans. "A l'époque, nous venions juste de vivre la guerre et mon père voulait partir le plus loin possible de toutes ces folies. C'est pour cette raison que nous sommes venus à Tahiti. Visiblement, nous ne sommes pas partis assez loin puisque la civilisation nous a rattrapés", lâche l'ancien, sourire en coin, avant de tirer sur sa cigarette. Les Parisiens s'acclimatent rapidement à cette nouvelle vie. Le père de Philippe, la tête dans les bouquins, se lance dans la fabrication de choses diverses et variées. "Lui, c'était la théorie, moi j'étais l'artisan." Briques avec la terre rouge de Faa'a, peinture à l'huile de « tiairi» (bancoulier) et toutes sortes de créations sortent de chez eux. "Nous avions trouvé comment faire de la peinture, mais, dans le livre, ils avaient oublié de préciser qu'il fallait faire cuire l'huile! Résultat : nous avons peint tout un mur de notre maison car nous avions fait beaucoup de peinture, mais elle n'a jamais séché!" Philippe et Pascale explosent de rire.

Un jour, le père de Philippe découvre la recette de l'eau de javel. L'aventure commence. Dans leur maison de Pirae, père et fils, aidés de la femme de ce dernier, s'affairent à la tâche. Très vite, leur produit se vend à travers l'île. "Mon grand-père a démarré avec rien, raconte Pascale avec une pointe de fierté. Quand ils ont commencé, ils ne connaissaient rien à cette fabrication et à l'époque, il n'y avait pas de bouteilles en plastique. Donc ils ont mis tout ça dans des bouteilles de récupération en verre. Les bouteilles étaient remplies avec des vannes en métal. Mais l'eau de javel et le métal ne font pas bon ménage. Les bouteilles explosaient. Ils ont appris sur le tard. Ils ont ensuite changé pour du verre, en récupérant toutes les bouteilles qu'ils pouvaient…"

Philippe démissionne de son poste dans l'administration des PTT et de son poste à radio Tahiti. Les Postaire-Le Marais fabriquent d'autres produits : le savon à l'huile de coco, le vinaigre d'ananas et de bananes… "Mon père avait décidé qu'il n'y avait pas de raison qu'on ne puisse pas faire à Tahiti ce qui était importé. Pour le vinaigre, il n'y avait pas de presse sur l'île, donc nous en avons fabriqué une. Et puis, nous faisions du vinaigre selon une méthode allemande, avec des copeaux de bois de hêtre, mais il n'y avait pas ce type d'arbre ici, alors il fallait les faire venir d'Europe! C'était un sacré équipement!", s'exclame Philippe, en soufflant.

"QUAND ON EST PATRON, IL NE FAUT PAS COMPTER SES HEURES"
Les Postaire-Le Marais, 65 ans d'histoires de famille
Persévérance, patience et force sont les maîtres-mots de la famille. Au fil des années, l'entreprise a évolué et les produits ont changé, mais la devise est restée la même. 65 ans après. A travers les tempêtes, Philippe et sa fille, aidés aujourd'hui par la dernière génération, ont maintenu le cap. "Nous sommes une entreprise familiale donc quand on voit que cela ne fonctionne pas trop, on réduit nos salaires et on attend que ça passe. Quand ça va mieux, on les remonte. On sait être flexible et heureusement. Par exemple, en ce moment, on a réduit le nombre d'heures de chacun, nous n'avions pas le choix", affirme Pascale avant d'ajouter : "Bien sûr, des fois, ils grincent des dents car à la fin du mois il n'y a pas grand-chose mais, au moins, ils ont un travail…"

Philippe sourit en regardant sa fille. La tête dans le guidon depuis des années, l'homme se garde de fanfaronner. "Les années passent tellement vite qu'on ne se rend même pas compte que cela fait 65 ans", lâche t-il, l'air étonné. "Je n'ai rien fait de spécial. Tout le monde pourrait en faire autant. Quand on est patron, il ne faut pas compter ses heures. Il n'y a pas de samedi, ni de dimanche. Je me lève tous les jours à trois heures du matin, encore aujourd'hui. Je suis en retraite fictive, sourit l'homme de 84 ans. Quand on travaille depuis longtemps, on ne peut pas s'arrêter, sinon, c'est la mort…"

Dans la petite pièce sombre qui sert de bureau, au-dessus de l'entrepôt adossé à la maison familiale, père et fille veillent l'un sur l'autre. Au cours de la journée commencée à l'aube, vente, livraisons et production s'enchaînent au pas de course. "Il vous reste de la javel, en bidon de 20 litres?", interroge la patronne d'une pension de Raiatea. Pascale bondit de sa chaise, lui apporte le produit et en profite pour lui offrir l'échantillon d'un nouveau détergeant. Le plus important pour les entrepreneurs? Le contact humain. Pas de pub et très peu de communication, les Postaire-Le Marais misent tout sur leur présence. "Si nous sommes encore là aujourd'hui, c'est grâce à notre régularité. Qu'on vende ou qu'on ne vende pas, on passe toujours dans les magasins. Les patrons me voient toutes les semaines, je passe au moins leur dire bonjour, me présenter et présenter mes produits", explique Pascale en recoiffant ses cheveux bouclés.

Cette formue marchera-t-elle encore pour 65 ans? Seul l'avenir le dira. Mais Pascale et Philippe entendent bien mener leur barque pendant encore quelques années et développer leurs idées. Jusqu'à ce que Vairea, l'aînée de Pascale, prenne, à son tour, la suite de son arrière-grand-père.

Une boutique éphémère au mois de décembre
Tout le mois de décembre, les Postaire-Le Marais auront une petite boutique face au Carrefour Arue, à côté du snack Haere Mai. Dans cette boutique éphémère, ils vendront leurs produits traditionnels ainsi que de nouvelles créations des savons de Marseille faits avec des herbes aromatiques : basilique, thym... Une station de remplissage d'eau de javel ( quatre sortes différentes ) et de détergent pourra accueillir les clients munis de leurs emballages ; ceci dans un soucis de protection de l'environnement avec un réemploi des emballages usagés.
Cette boutique est l'occasion pour les entrepreneurs d'être plus visibles.

Les grandes surfaces et les importations, une menace pour le commerce
Les Postaire-Le Marais, 65 ans d'histoires de famille
Pas facile d'être entrepreneur, surtout pas les temps qui courent. Il y plusieurs années, la SARL Postaire-Le Marais, a dit non aux grandes surfaces. "Avant, nous vendions nos produits au grands magasins. Mais au final, ils nous demandaient de baisser nos prix chaque année, de faire des remises… Alors certes, nous vendions en quantité mais au final, nous nous sommes rendu compte que nous ne gagnions aucun argent en faisant ça", explique Pascale. De ce fait, l'entreprise n'a gardé que quelques moyennes surfaces et fournit essentiellement les petits magasins et les particuliers.

Depuis plusieurs années, les entrepreneurs interpellent le gouvernement et la direction des affaires économiques du Pays sur la question des produits importés. "Nous avons demandé plusieurs fois à ce que les importations soient réduites, mais nous n'avons pas eu de réponse. C'est le seul moyen de créer de l'emploi. A l'heure actuelle, une entreprise comme la nôtre ne se développe pas suffisamment pour pouvoir embaucher. Quand je suis arrivé en 1946, tout était local, tout était fabriqué ici", regrette Philippe.

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Publicité sur les boissons sucrées : les professionnels dubitatifs face à la hausse de la taxe

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Publicité sur les boissons sucrées : les professionnels dubitatifs face à la hausse de la taxe
PAPEETE, 27 novembre 2016 - Le syndicat de l’imprimerie, de la presse et de la communication (SIPCOM) s’inquiète des effets contre-productifs de la forte augmentation envisagée de la taxe sur les messages publicitaires liés aux produits sucrés et aux boissons alcoolisées.

Un projet de loi fiscale prévoit de multiplier par 8 (de 5 % à 40 %) la taxe sur les messages publicitaires liés aux produits sucrés et aux boissons alcoolisées. Cette taxe s’appliquera y compris sur les messages de publicité conçus et réalisés en Polynésie française avec pour base d’imposition le prix des messages publicitaires diffusés. Un projet de modification du code des impôts doit être soumis à l’examen des représentants polynésiens, jeudi 1er décembre en préambule de l’examen du budget prévisionnel 2017. Elle devrait être adoptée sans problème compte avec les voix de la majorité Tapura Huiraatira. Les mesures devraient entrer en application dès le premier janvier 2017.

Le Pays entend s’attaquer à la promotion des produits pour soutenir la politique de santé publique en matière de prévention, mais le syndicat de l’imprimerie, de la presse et de la communication (SIPCOM) redoute que cette mesure ne s’illustre à ses dépens par des pertes économiques considérables, dans un contexte déjà sinistré, en conduisant les annonceurs à déplacer leur effort vers la promotion directe ou la publicité sur lieu de vente (PLV).

"Nous tenons à attirer votre attention sur une telle disposition qui serait catastrophique pour notre profession (…) et dont les effets seront désastreux en matière d’emploi", s’indigne un courrier adressé à Edouard Fritch le 21 novembre par le président du SIPCOM, Dominique Auroy. "Cette mesure sera sans aucun effet réel", estime-t-il en prévoyant le déplacement d’une partie des budgets traditionnellement consacrés à la publicité vers des opérations de promotion directe, alors que "les visuels de ces marques sont déjà présents sur les snacks, roulottes, enseignes de frigo, PLV, stores, ainsi que sur de nombreux autres supports" et "les réseaux sociaux seront également mis à contribution pour faire la promotion".

Question de santé publique

Le SIPCOM invite le gouvernement au dialogue : "Si vous persistez dans une telle mesure, il conviendrait qu’elle soit reportée afin qu’elle puisse être étudiée globalement avec l’ensemble des intervenants privés et publics". Pour l'instant aucune entrevue n'est programmée.

Le gouvernement prépare en outre un projet de loi du pays sur la fiscalité spécifique à la prévention. Ce dernier, non encore présenté en commission à l’assemblée, vise à augmenter les taxes sur les boissons les sucrées et devrait entraîner dès son entrée en application une hausse du prix à la vente de ces produits d’au moins 25 %. Cet autre projet de texte provoque la rage des industriels et des commerçants locaux, comme le soulignait jeudi nos confrères de TNTV.

Les recettes fiscales nouvelles générées par ces deux mesures sont estimées à 500 millions Fcfp par an et seront intégralement didiées au financement de la Protection sociale généralisée, via le Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté (FELP).

Il demeure que la consommation excessive de sucre pose un réel problème de santé publique. En 2014, 36 799 personnes, soit 13,6 % de la population polynésienne, étaient prises en charge au titre d’une longue maladie, pesant pour plus de la moitié des 51,3 milliards Fcfp de dépenses de santé de la collectivité. Cet effectif est en augmentation constante depuis 1995 et a été multiplié par 4 en 20 ans, alors que les indicateurs de santé publique montrent un développement inquiétant des maladies liées au comportement, avec une augmentation de + 554 % des cas de diabète sucré, de +447 % de maladies cardio-vasculaires, de + 1320 % de cas insuffisances respiratoires et de +522 % pour l’hypertension artérielle.

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Hura Tapairu : Une première pour les Tamarii Vairao

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Hura Tapairu : Une première pour les Tamarii Vairao
PAPEETE, le 30 novembre 2016 - Après s’être fait un nom sur la presqu’île et avoir concouru au Heiva i Tahiti dans la catégorie hura ava tau, les Tamarii Vairao vont monter sur la scène du Grand théâtre ce jeudi avec 20 danseuses. La troupe a envie d’évoluer et de se "confronter aux plus grands".

Jonathan, le chef de la troupe Tamarii Vairao explique les raisons de leur présence au Hura Tapairu : "C’est un peu la continuité du heiva. En participant aux grands événements organisés à Tahiti, on évolue dans le monde de la danse, ce qui est important !". Pour cette apparition, en catégorie Mehura, les Tamarii Vairao évolueront sur le thème du rêve sous la direction de Tam, la chorégraphe.

Les danseuses de Tamarii Vairao n’en sont pas à leur première scène. Elles ont déjà fait leur preuve sur la presqu’île. "On existe depuis 2008 et on participe chaque année au heiva de Taiarapu ouest avec des groupes venus des trois communes associées que sont Teahupoo, Toahotu et Vairao. On a déjà remporté ce concours." En 2015, la troupe a voulu aller plus loin et se confronter "aux grands" de l’île, prendre conscience des "limites de leurs compétences" et "voir où on se positionne".

Ils se sont constitués en association le 15 septembre 2015 et ont organisé la première répétition de leur troupe Pupu ‘ori Tamarii Vairao le 9 janvier. Les rendez-vous se sont ensuite enchaînés sur le terrain de football, dans la salle omnisport ou à l’école, selon les disponibilités. Ils étaient 154, dont 80 danseuses et 36 danseurs. Sur la scène de To’ata, le 8 juillet dernier ils ont fait sensation grâce notamment à Tuiana Brodien qui a remporté le 1er prix dans la catégorie danse/meilleure danseuse. "Jeudi soir, elle sera là, la chorégraphie la met en avant".

Pour garder le rythme, ils se sont inscrits dans la foulée au Hura Tapairu avec un petit groupe de 20 danseuses, cinq musiciens et trois choristes baptisé Tamarii Vairao. "Parmi les danseuses participantes, onze étaient au Heiva", précise au passage Jonathan. Mardi soir, entre 17 et 18 heures, danseuses, musiciens et choristes ont répété au Grand théâtre profitant de la plage horaire qui leur était accordée. Ils n’ont pas perdu une minute pour régler les derniers détails, s’approprier la scène et ajuster déplacements et placements.

Quel que soit le résultat, l’aventure ne s’arrêtera avec l’annonce des résultats du Hura Tapairu 2016. "Nous irons au heiva en 2017, il faut maintenir le niveau, rester dans le mouvement", annonce Jonathan. La troupe a déjà réfléchi aux solutions pour réduire les coûts. "On va fabriquer nous même nos more. On a tout ce qu’il faut pour ça sur la presqu’île." Reste à constituer une équipe de bénévole pour assembler les matières.

Hura Tapairu : Une première pour les Tamarii Vairao
Hei Tahiti : les vahine succèdent aux tane sous le feu des projecteurs

Pour la première fois de son histoire, Hei Tahiti présente un groupe de danseurs au Hura Tapairu. "L’idée était de connaître leur limite dans le mehura, c’est un challenge supplémentaire pour la troupe", explique Tiare trompette. Hei Tahiti déjà plusieurs fois récompensé se maintient au niveau. "On veut toujours savoir si on est à la hauteur".
Hei Tahiti Tane Ma’ohi était sur scène jeudi dernier. Le groupe s’est présenté en mehura et duo ‘aparima ‘apipiti. "C’était bien dans l’ensemble", selon Tiare Trompette. "Il y a certaines choses à revoir, mais c’est le manque de concentration du au stress et à la pression qui sont responsables de ça." En attendant les résultats, Hei Tahiti Vahine sera sur scène ce jeudi pour tenter sa chance en Mehura et du ‘Otea ‘apipiti.

Hura Tapairu : Une première pour les Tamarii Vairao
Le programme (sous réserve de modifications)

Jeudi 1er décembre à partir de 19 heures

Tamarii Vairao / Mehura
Tahiti Mehura / Mehura
Hei Tahiti Vahine / Mehura et duo ‘Otea ‘apipiti
Te Purotu nui no BT / Mehura
Te Natira’a / Mehura
Manohiva / Tapairu

Vendredi 2 décembre à partir de 19 heures
Tamarii Papetoai / Mehura
Manohiva Mehura / Mehura
Hine / Mehura
Temaeva 3 / Mehura
Tahiti Hura / Tapairu, duo ‘Otea ‘apipiti, duo ‘Aparima ‘apipiti et Pahu Nui
Remise des prix et sélection des finalistes en Mehura et Tapairu

Samedi 3 décembre à partir de 16 heures
Finales des formations en Mehura et Tapairu
Annonce des lauréats

Infos pratiques

Concours jusqu’au 3 décembre / Tarif unique : 1 500 Fcfp ;
Finales de Mehura et de Tapairu samedi 3 décembre / Tarif unique : 2 500 Fcfp
Billets en vente à la caisse de la Maison de la culture (de 8 heures à 16h30 du lundi au jeudi et jusqu’à 15h30 le vendredi)
Exposition artisanale et culturelle dans le hall, de 17 à 20 heures
Contact : 40 544 544 / www.maisondelaculture.pf

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Une campagne audiovisuelle pour prévenir les risques sur les routes

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Une campagne audiovisuelle pour prévenir les risques sur les routes
PAPEETE, le 30 novembre 2016 - Des clips vidéo et des spots audio seront diffusés sur les télés et les radios du 12 décembre jusqu'à la fin janvier.

Frédéric Poisot, directeur de cabinet du haut-commissaire, et Albert Solia, ministre de l’Equipement, de l’aménagement et de l’urbanisme et des transports intérieurs, ont participé ce mercredi matin avec la gendarmerie nationale au lancement d’une campagne d’information sur la sécurité routière dont l’objectif est de sensibiliser les usagers de la route aux dangers de la circulation.

Cette campagne consiste en la diffusion, à la télévision et à la radio, à intervalles réguliers, de messages de prévention. Ces séquences audiovisuelles ont été produites localement grâce à un financement de près de 3 millions de francs apporté par l’Etat et par la Polynésie française, "plus que jamais mobilisés pour faire diminuer le nombre d’accidents de la route", précisent les deux institutions.

La cible : les jeunes

Réalisés par Jacques Navarro, de nombreuses fois récompensé au Festival international du film documentaire océanien (Fifo), deux clips vidéo de trente secondes traitant de la problématique de l'alcool au volant chez les jeunes et des conduites à risque à deux-roues seront diffusés sur les antennes télé du 12 décembre prochain jusqu'à la fin du mois de janvier. Quatre spots audio traitant des dangers de l'alcool et du paka sur les routes, mais aussi de l'utilité de porter casques, équipements de sécurité, gilets jaune et d'être bien éclairé à deux-roues, seront diffusés dans le même temps sur les ondes radio.

Clips et spots mettent en scène des témoignages réalistes de situations fréquemment rencontrées localement. "Il est important que les gens se reconnaissent dans ces spots", insiste Frédéric Poisot qui déplore "un relâchement du comportement" des usagers de la route "malgré des contrôles routiers renforcés et qui seront encore intensifiés". "Au-delà du message répressif, que nous allons encore intensifier, la prévention reste un outil majeur notamment chez les jeunes qui sont la pleine cible de cette campagne" poursuit le directeur de cabinet.

Avec un 23e tué à Paea dans la nuit de mardi à mercredi, le nombre de mort sur les routes est en hausse de 40 % par rapport à l'année dernière à la même époque.

Accident mortel à Paea, le 23e cette année
La route a fait une victime de plus dans la nuit de mardi à mercredi à Paea, la 23e depuis le début de l'année a-t-on appris ce matin par le directeur de cabinet du haut-commissariat. L'accident s'est produit à Paea à hauteur du PK 27,5.

Un véhicule, seul en cause et avec deux personnes à bord, a terminé sa course dans le lagon après avoir effectué plusieurs tonneaux.

L'enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer les circonstances du drame, il pourrait s'agir d'un aquaplaning. C'est le conducteur du véhicule qui a perdu la vie. Il était âgé d'une trentaine d'années. Son passager est miraculeusement indemne.

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Les sapeurs-pompiers se forment au "sauvetage-déblaiement"

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Les sapeurs-pompiers se forment au
MAHINA, le 30/11/2016 - Comment réagir en cas de glissement de terrain, de coulée de boue, d'effondrement d’immeuble ou de tranchée… C'est toute l'importance de la formation que suivent 17 sapeurs-pompiers de Mahina, Pirae ou encore de Moorea, depuis un mois. Une initiative du Haut-commissariat afin que les soldats du feu puissent être prêts en toutes circonstances, grâce à l'intervention notamment de deux formateurs métropolitains.

Dix-sept sapeurs-pompiers de Mahina, Pirae ou encore de Moorea se forment depuis un mois au "sauvetage-déblaiement", afin de répondre aux différentes situations auxquelles ils pourraient être confrontés ; et les événements qui ont frappé la Côte-Est en décembre dernier sont encore dans les mémoires. "Le Haut-commissariat a décidé de mettre en place une formation spécifique pour créer une unité spécialisée de circonstance au sauvetage et au déblaiement", explique Frédéric Poisot, directeur du cabinet du haut-commissaire. "C'est une unité qui pourra intervenir sur l'ensemble du territoire polynésien. On a des sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels qui sont venus faire une formation de 1er niveau. Parmi ces 17, on en a décidé 9 qui eux, sont des futurs chefs d'équipe, et ils conduiront les manœuvres si d'aventure, ils seront confrontés à ce genre d'événement."

Pour mettre en place cette formation, le Haut-commissariat a fait appel à deux professionnels métropolitains. "Ce sont des spécialistes en matière de sécurité civile du sauvetage et du déblaiement. C'est une formation qui coûte environ 1,6 millions de francs pacifique que l'on a réussi à obtenir auprès de la Direction générale de la sécurité civile et de la ministre de l'outre-mer", précise Frédéric Poisot.

Mercredi après-midi, place à la pratique avec des mises en situations réelles. "Il y a trois mots à retenir : l'intervention, la sécurisation et le sauvetage des personnes. Donc là, ils sont intervenus sur site, ils ont sécurisé la zone pour ne pas se mettre en danger eux-mêmes, et ensuite, ils ont essayé de sauver une personne qui était en hauteur dans les déblais", décrit le directeur du cabinet du haut-commissaire.

Après les intempéries du mois de décembre 2015, le bilan a tout de même été lourd avec un décès, 400 maisons qui ont été évacuées et 65 totalement détruites. "Donc, 96 heures après cela, la ministre avait décidé de débloquer 12 millions de francs pacifiques au titre du fonds de secours en extrême urgence. Le 4 novembre à Paris, le comité interministériel du fonds de secours s'est réuni et a décidé d'indemniser les victimes du sinistre de la Polynésie française, à hauteur de 115 millions de francs pacifiques. Je rappelle quand même que le fonds de secours, c'est l'indemnisation des victimes, mais c'est aussi l'accompagnement des collectivités dans la réparation de leurs équipements techniques", conclut Frédéric Poisot.

La formation de ces sapeurs-pompiers se terminera vendredi. Les futurs chefs d'équipe auront ainsi acquis de l'expérience, mais ils pourront surtout être amenés à gérer au mieux leurs collègues dans des situations extrêmes.

Les sapeurs-pompiers se forment au
Commandant Christophe Peltier
Officier en charge de la prévention des risques au cabinet du Haut-commissariat


Suite à une catastrophe où on se retrouve avec une personne ensevelie sous les décombres, ou coincer en hauteur, on a cinq phases de recherches :

- On a tout d'abord la reconnaissance de surface qui nous permet très rapidement de balayer notre secteur d'intervention, de découvrir les victimes et de les évacuer.

- Une fois qu'on a fini cette phase, on passe à la prochaine étape qui est la recherche de victimes peu ensevelies, où là, on va commencer à soulever les gravats pour voir s'il n'y a personne qui est coincé dessous.

- Ensuite, on passe à la recherche des personnes ensevelies en profondeur. Donc, là, on va utiliser les appareils d'écoute pour les détecter sous des décombres, à plusieurs mètres. En fonction des appareils, notre radar de recherche va commencer à partir d'un mètre bien entendu et peut descendre jusqu'à une trentaine de mètres en profondeur. Le radar terrestre va détecter le mouvement de respiration d'une personne qui est ensevelie sous les décombres. Après, en fonction des matériaux que l'on va rencontrer, comme de la boue ou de l'argile, ça renvoie des sons, c'est assez imperméable, donc ce sera un peu plus difficile. S'il y a des grandes plaques d'acier, ça va être plus compliqué aussi.

- Après, on va rentrer dans une phase qui est beaucoup plus ambitieuse, c'est ce qu'on appelle le déblaiement sélectif, c'est-à-dire quand un bâtiment est effondré, on va avec des engins métalliques de travaux publics effeuiller toute l'infrastructure qui a été détruite. Donc, on va prendre plaque par plaque, poteau par poteau, et petit à petit on découvrira ou non des victimes ou des gens décédés. Parce que là aussi, il faut penser à rendre les gens qui sont décédés à leur famille, et c'est pour ça qu'on fait le déblaiement sélectif.

- Une fois cela terminé, on va passer à ce qu'on appelle, le déblaiement généralisé, où là, on retire tout pour pouvoir reconstruire. L'objectif de tout ça est d'éviter les risques sanitaires.

Les sapeurs-pompiers se forment au

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Une solution d'urgence pour le logement étudiant

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Une solution d'urgence pour le logement étudiant
PAPEETE, 30 novembre 2016 - Le champ d’intervention de l’Agence immobilière sociale de la Polynésie française (AISPF) est élargi au logement étudiant.

A la rentrée 2016, 422 demandes de logement présentées à la cellule des œuvres sociales universitaires ont été jugées éligibles, sur des critères de revenus familiaux ou d’éloignement du foyer parental. Mais seules 316 ont pu être contentées : 122 couples au Centre d’hébergement des étudiants et 72 étudiants en chambres universitaires. Cette année, 106 étudiants éligibles à l’aide au logement n’ont pu obtenir satisfaction. A la rentrée 2015, ils étaient 192 à n'avoir pas obtenu de logement universitaire.

C’est pour apporter une réponse à cette récurrente problématique d'hébergement que le gouvernement a décidé d’élargir le champ d’action de l’Agence immobilière sociale de la Polynésie française (AISPF) pour y inclure dorénavant le public étudiant. Un avenant à la convention de partenariat a été signé à cette fin, mercredi.

Traditionnellement, l’AISPF vient en aide aux familles dont le revenu mensuel est devenu inférieur ou égal à 150 000 Fcfp par mois, suite à une perte d'emploi ou un accident de la vie. Sur recommandation des services sociaux, une centaine de familles bénéficient actuellement d’un logement à loyer modéré, dans l’agglomération urbaine de Papeete, pour une durée ne pouvant dépasser les 24 mois. Sous contrat avec des propriétaires privés, l’AISPF finance les deux tiers du montant des loyers, le reste étant à la charge des bénéficiaires. Une subvention de 150 millions Fcfp a été accordée en 2016 à l’agence immobilière sociale pour financer cette mission.

Depuis mercredi, l’association reconnue d’utilité publique est aussi en capacité de venir en aide aux étudiants. La priorité sera donnée aux 106 demandes qui n’ont pu être satisfaites par la cellule des œuvres sociales universitaires, cette année. Des logements allant du studio au F2, entre Pirae et Faa’a, leur seront proposés moyennant un coût mensuel de 15 000 Fcfp. Après avis favorable de la cellule des œuvres universitaires, les demandes peuvent être présentées à l’AISPF (renseignements : (tél.) 40 81 26 90 ou email aispf@mail.pf).

En 2017, le Pays prévoit de doubler à 300 millions Fcfp la subvention accordée à l’association. Par ailleurs, entre l’extension de 83 logements du Centre d’hébergement des étudiants (840 millions Fcfp), et les travaux de réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer, en début d’année, pour 60 logements supplémentaires à Papeete, la collectivité prévoit de consacrer 1,3 milliard Fcfp en faveur de l'hébergement des étudiants, dans les prochains mois.

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Air Tahiti Nui offre un tour de Polynésie aux enfants des quartiers défavorisés

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Air Tahiti Nui offre un tour de Polynésie aux enfants des quartiers défavorisés
PAPEETE, le 30 novembre 2016- La compagnie Air Tahiti Nui offre ce mercredi 30 novembre 2016 de 13h00 à 17h00 un vol caritatif destiné aux enfants issus des quartiers difficiles de Tahiti. Ce vol s’intitule « Le Voyage du Cœur », il porte le numéro de vol TN700 et a pour thème en 2016 : « Réalise ton Rêve ».
D’une durée d’environ 3h00, l’Airbus A340-300 d’Air Tahiti Nui a décollé de l’aéroport de Tahiti Faaa à 14h00 pour survoler l’île de Tahiti, puis celles situées au Nord-Ouest des Tuamotu, ensuite celles des îles sous-le-vent et celles des îles du vent, pour enfin rentrer sur Tahiti-Faaa à 17h00. A son bord environ 300 passagers, dont plus de 250 enfants réalisent leur rêve commun celui de voyager un jour à bord d’un des Airbus A340-300 d’Air Tahiti Nui, et découvrent une partie de la Polynésie vue du ciel.

Programme du vol:

13h00 Convocation des passagers à l’aéroport de Tahiti Faaa
De 13h00 à 13h45 Enregistrement et embarquement des passagers à bord du vol TN700
14h00 Décollage
14h30-14h45 Discours du PDG ou du Directeur Général de la compagnie
Intervention de Manuarii B., réalisateur du film « To Tatou Manureva »
Diffusion du film « To Tatou Manureva, notre Rêve »
Lancement du programme de divertissement (film, jeux, musique, etc)
14h45-15h45 Service du repas
17h00 Atterrissage

Le Président Directeur Général de la compagnie, Michel MONVOISIN, et le Directeur Général, Mathieu BECHONNET font partie du voyage et accompagnent les enfants tout au long du vol.

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