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Te Reo Tumu : un plaidoyer pour les langues polynésiennes

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Te Reo Tumu : un plaidoyer pour les langues polynésiennes
PAPEETE, 24 novembre 2016 - Le principe de la transmission est au cœur du documentaire de 52 minutes "Te Reo Tumu, la langue maternelle" que diffuse Polynésie 1ère, lundi 28 novembre à 19 h 20 en marge de la Journée des langues polynésiennes.

La journaliste Cybèle Plichart signe ce travail en forme d’interpellation. Quelle est la situation de la transmission du reo ma’ohi aujourd’hui, ses ressorts historiques ? Quelle est la place de cette langue dans la société tahitienne moderne ? Quel est son avenir ? Le diagnostic n’est certes pas fameux ; mais l'espoir demeure. Aussi "Te Reo Tumu, la langue maternelle" apparaît-il comme une invitation au combat de tout un chacun pour la sauvegarde du reo ma’ohi : la sauvegarde du véhicule de l’imaginaire et de l’identité du peuple polynésien.

"Même si au quotidien je voyais bien que mes collègues journalistes avaient du mal à trouver des locuteurs en tahitien pour le ve’a, je ne mesurais pas la situation", se souvient Cybèle Plichart. "J’ai toujours relativisé en me disant que si le tahitien se perdait à Tahiti, il était bien vivant dans les îles… Sauf que 75 % de la population est concentrée à Tahiti et Moorea ! Donc il y un vrai souci. La crainte c’est cette effroyable phrase de Jacques Vernaudon : « si on ne fait rien, dans une génération nous aurons affaire à une langue morte ». C’est impensable, nous devons réagir !"

Il y a urgence, en effet. Le dernier recensement général de la population a mesuré en 2012, que 23% des Polynésiens âgés de 15 ans et plus déclarent parler le tahitien en famille. Mais ce que l’on observe dans le détail, c’est que 42% des personnes âgées de 70 à 79 ans, 23% des 40-49 ans et seulement 11% des 15-19 ans déclarent une langue polynésienne comme étant "la plus couramment parlée en famille".

"Compte tenu du fait que la génération des plus jeunes ne sera pas en mesure de parler à ses propres enfants, cela nous conduit assez inexorablement à une rupture", estime l'enseignant-chercheur en linguistique océanienne Jacques Vernaudon : "Les parents doivent savoir quels sont les bons usages linguistiques en famille. C’est un enjeu sociétal d’ensemble. (…) La transmission des langues passe aussi et surtout par l’engagement des familles. J’entends bien évidemment l’engagement de celles qui disposent encore du capital linguistique (…). Et il y en a. Mais encore faut-il que la société soit convaincue de ce choix-là".

En s’intéressant au cheminement de particuliers, à des initiatives de la société civile, des expériences pédagogiques en cours, le documentaire "Te Reo Tumu, la langue maternelle" nous propose de reconsidérer l’attitude que nous avons à l’égard du tahitien… avec pour secret objectif de donner envie à tous d'apprendre et de transmettre. A voir sur Polynésie 1ère, lundi 28 à 19 h 20.

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Au Tahiti Export Event 2016 : témoignages et conseils

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Au Tahiti Export Event 2016 : témoignages et conseils
PAPEETE, le 24 novembre 2016 - Pour la deuxième fois la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) organise un événement pour les patentés et entreprises qui souhaitent tenter l’aventure de l’export ou qui veulent ajuster leur démarche. C’est Le Tahiti Export Event qui se tient ce vendredi 25 jusqu’à 17h30 dans les locaux de la CCISM.

L’événement de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) Tahiti Export Event a déjà eu lieu en 2014, sur trois jours. Ce qui était un peu long à en croire certains organisateurs. Les conférences et interventions, ainsi que la tenue de stand se font cette fois-ci sur une journée. Il a été mis en place pour répondre à une demande. "Nous avons assisté à une chute des exportation importante. Par ailleurs, lorsque l’on organisait des salons, nous étions peu nombreux à y participer car nous étions peu nombreux à être au clair vis-à-vis des normes."

Patentés et PME


"Cet événement s’adresse aux patentés qui veulent exporter ou aux PME qui sont déjà à l’export", indique Philippe Maunier, le président de la commission export à la CCISM. "Pour répondre à leurs questions nous allons aborder tous les sujets relatifs à cette démarche." À savoir la labélisation, la création des marques, les normes propres à chaque pays, les procédures locales… Des exportateurs prendront aussi la parole comme Philippe Maunier, qui est aussi fondateur de la Savonnerie de Tahiti.

L’idée, en plus de parler de réglementation et démarches, est de partager des expériences. "Je vais raconter comment j’ai créé ma marque, quelles ont été mes difficultés et comment je les ai surmontées. Au début par exemple, je n’allais pas dans les bons salons, j’ai fait des erreurs relatives au type de marché. Autre chose, savez-vous qu’un grand groupe international détient la marque Tahiti, que nos produits comme la vanille sont fabriqués ailleurs qu’en Polynésie, il faut absolument se pencher sur des moyens de protection et la labélisation en est un. Nous n’avons que le monoï qui ait une appellation d’origine. Il faut aller plus loin."

Numérique et export dans le Pacifique

Plus globalement, pendant le Tahiti Export Event il sera question de numérique, un indispensable aujourd’hui en particulier pour communiquer. L’agence de développement numérique (DGEN) assurera une conférence sur les méthodes pour définir une stratégie numérique internationale efficace. "Par ailleurs", indique Philippe Maunier, "nous allons insister sur les échanges possibles avec les pays voisins, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Cook, Tonga, Fidji, les Samoas… Ce qui colle à la démarche du Pays qui vient d’intégrer le forum des îles du Pacifique."

Au Tahiti Export Event 2016 : témoignages et conseils
Programme

Organisé par la CCISM, la deuxième édition du Tahiti Export Event a lieu ce vendredi 25 novembre de 7h30 à 18h30 dans l’amphithéâtre et dans la salle « Hall » du 2ème étage de la CCISM.

8 heures à 8h45 dans l’amphithéâtre : Comment financer l’export ? Comment financer et sécuriser sous contrats de vente ?
9 heures à 9h45 dans l’amphithéâtre : Comment aborder l’international : méthodologie pour les primo-exportateurs.
10 heures à 10h45 : Focus Pays Amérique du nord dans l’amphithéâtre et CN23, quel fonctionnement ? Quels avantages dans le hall au 2ème étage.
11 heures à 11h45 dans l’amphithéâtre : Logistique
12 heures à 12h45 dans l’amphithéâtre : Quelles aides export pour les entreprises ?
12h45 à 14 heures dans le hall de la CCISM : Témoignage d’une entreprise sur son expérience export. Échange sur les appellations d’origine.
14 heures à 14h45 dans l’amphithéâtre : Quelles sont les méthodes pour définir une stratégie numérique internationale efficace ?
15 heures à 15h45 : Focus Pays Australie/ Nouvelle-Zélande dans l’amphithéâtre et activer les réseaux à l’international dans le hall au 2ème étage.
16 heures à 16h45 : Focus Pays Hong-Kong dans l’amphithéâtre et échanges internationaux : maîtriser la réglementation douanière dans le hall au 2ème étage.
17 heures à 17h45 : Focus Pays, le Japon et être plus visible à l’international grâce au numérique dans le hall au 2ème étage.

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Hura Tapairu : Les lycéens de Raapoto tentent leur chance

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Hura Tapairu : Les lycéens de Raapoto tentent leur chance
PAPEETE, le 24 novembre 2016 - Samedi sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la culture, le groupe Piihau va concourir dans les catégories Mehura et Pahu Nui. Composé d’élèves du lycée Raapoto, ce groupe ne vise pas la première place du podium mais fait le maximum pour être fier de sa prestation.

"On se dit bien qu’on ne va pas remporter les premiers prix vu les participants, il y a des professionnels, des troupes qui répètent depuis de très nombreuses semaines, qui sont aguerries. Ce que l’on veut c’est faire une belle représentation et que les élèves soient fiers de leur passage. Qu’ils donnent le maximum le jour J, pour être contents d’eux", annonce Anthéa Leclerc, professeure au lycée Raapoto et chef de la troupe Piihau.

Piihau c’est le nom de la première troupe d’élèves du lycée Raapoto. "C’est un terme qui appelle à la sérénité, qui appelle la jeunesse à se tourner vers la culture, à écouter les parents, à ne pas oublier d’où l’on vient. C’est important en ce moment", explique Anthéa Leclerc. Elle ajoute : "C’est important car on ne parle plus notre langue, on danse de moins en moins, la culture se perd un peu. Ça serait bien d’y revenir."

Cette troupe est composée de cinq musiciens, de trois choristes et de 17 danseurs dont les deux fondateurs et meneurs du projet : Tamaere, surveillant et Anthéa Leclerc. "Tamaere est venue me voir il y a un mois et demi en me faisant partager cette idée de créer une troupe dans le lycée. On a mis une annonce pour chercher des volontaires." Le texte a été écrit par Ahuura Temoterei, ancienne élèves du lycée et désormais professeure de tahitien, les chorégraphies ont été imaginées par Anthéa Leclerc et deux élèves, "c’est un travail collectif !". Les costumes ont été confectionnés par un ami couturier.

Depuis un mois, une demi-heure par jour Piihau se retrouve dans le réfectoire. Ils répètent tous ensemble, soudés, tournés vers le même objectif : leur prestation sur la scène de la Maison de la culture. Depuis une semaine, ils ont ajouté des plages horaires de travail, le mercredi après-midi et le samedi. Rendez-vous samedi, à partir de 19 heures.

Hura Tapairu : Les lycéens de Raapoto tentent leur chance
La parole aux danseuses

Hinarii, élève en classe de terminale : "La danse traditionnelle, c’est ma passion. Je prends des cours par ailleurs, j’ai déjà participé au Heiva mais n’ai jamais eu la chance de monter sur la scène du Hura Tapairu. C’était l’occasion. L’esprit d’équipe m’a attiré, bouger ensemble, partager."
Marao, élève en classe de terminale : "Je suis là pour l’aventure. Je n’ai jamais participé au Hura Tapairu et je suis contente qu’on y aille tous ensemble."
Tauahere, en classe de première : "C’est la première fois dans le lycée qu’on monte une troupe pour le Hura Tapairu, on va porter les couleurs du lycée, tous ensemble. Je voulais faire partie de ce projet."

Hura Tapairu : Les lycéens de Raapoto tentent leur chance

Hura Tapairu : Les lycéens de Raapoto tentent leur chance
Le programme (sous réserve de modifications)

Vendredi 25 novembre – 19 heures
Ori ragi / Mehura
Hia’ai / Mehura
Temaeva 1 / Mehura
Mana Atua / Mehura
Ahutuatea / Tapairu, Pahu Nui et duo ote’a ‘āpipiti

Samedi 26 novembre – 19 heures
Tuiheitemarama / Mehura et Pahu Nui
Papara To’u Fenua / Mehura
Piihau / Mehura et Pahu Nui
Te Re-Nui-Here / Mehura
Manahau / Tapairu et Pahu Nui


Infos pratiques

Concours du 24 novembre au 3 décembre / Tarif unique : 1 500 Fcfp ;
Finales de Mehura et de Tapairu samedi 3 décembre / Tarif unique : 2 500 Fcfp
Billets en vente à la caisse de la Maison de la culture (de 8 heures à 16h30 du lundi au jeudi et jusqu’à 15h30 le vendredi)
Exposition artisanale et culturelle dans le hall, de 17 à 20 heures
Contact : 40 544 544 / www.maisondelaculture.pf

Hura Tapairu : Les lycéens de Raapoto tentent leur chance

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Primaire à droite : le candidat de l’alternance à la présidentielle désigné ce week-end

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Primaire à droite : le candidat de l’alternance à la présidentielle désigné ce week-end
PAPEETE, 24 novembre 2016 - Le second tour de l’élection primaire de la droite et du centre aura lieu samedi 26 novembre, de 8 heures à 19 heures en Polynésie française.

En dépit de problèmes liés à l’organisation, causant des lenteurs dans le processus de vote, 11457 électeurs polynésiens ont choisi de s’exprimer au scrutin du premier tour de la primaire à droite, samedi dernier dans l’un des 13 bureaux de vote mis en place à travers la collectivité.

Compte tenu de la nature et des enjeux réels de ce scrutin, avec un taux de participation de près de 7%, cette élection a surtout permis l’expression d’un vote militant, au premier tour. Et dans ce contexte, le bras de fer voulu par le Tahoera’a avec le Tapura Huiraatira a tourné avec un léger avantage en faveur du parti d’Edouard Fritch.

Il ressort de ce premier tour qu’Alain Juppé, candidat de la majorité locale, a rassemblé en Polynésie française 47,5 % des suffrages exprimés, et près de 800 voix de plus que Nicolas Sarkozy (40,5 %) soutenu par le Tahoera’a, tandis que François Fillon a totalisé 5,7 % des voix, sans soutien local, et Bruno Le Maire 3,6 % avec l’appui du Tau Hotu Rau de Tauhiti Nena.

Au plan national le vainqueur toutes catégorie de ce premier tour a été François Fillon. Il sera en duel samedi face à Alain Juppé. Le débat de l’entre-deux tours avait lieu jeudi.

Pour le second tour, Tahoera’a et Tau Hotu Rau ont appelé cette semaine à voter François Fillon, tandis que le Tapura Huiraatira est demeuré fidèle à Alain Juppé. Au sein même du parti d’Edouard Fritch, le maire de Paea, Jacquie Graffe, appelle à voter François Fillon et espère faire levier sur le résultat obtenu au bureau de vote de Punaauia pour plaider en faveur de son poids politique. Le doyen de la majorité aimerait imposer forcer

Sur la base des résultats observés au premier tour, et si les reports de voix s’opèrent comme voulu, on pourrait observer un vote "François Fillon" majoritaire en Polynésie française. Mais il sera difficile pour quiconque de s’en prévaloir politiquement.

Compte tenu de délais d’attente de près de 3 heures dans certains bureaux de vote de Tahiti (Papeete, Punaauia, Mataiea) le scrutin du second tour pourrait également être moins suivi que celui de samedi dernier, même si l’organisation a promis une amélioration de la gestion des files d’attente. Mais les enjeux ne sont plus les mêmes et la participation demandée à chaque électeur demeure de 200 Fcfp pour avoir l’opportunité de s’exprimer. L’enjeu est dorénavant national : à choisir qui, de François Fillon ou d’Alain Juppé, sera le candidat de la droite et du centre qui mènera la campagne pour l’alternance à la présidentielle d’avril prochain.

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Pirogue à voile – Channel Crossing : Plus de 16H de traversée entre Moorea et Huahine

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Sept pirogues à voile de type Holopuni participent actuellement au Channel Crossing, une régate entre Tahiti, Moorea, Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora. Les va’a Holopuni ont bouclé la deuxième étape mercredi avec pour la dernière pirogue pas moins de 16H20 de navigation. L’étape entre Moorea et Huahine était la plus longue du parcours. Au classement général sur deux étapes c’est Holopuni Moorea qui est en tête avec à son bord Laurent Grimaud, George Plsek et Roch Frey.
Pirogue à voile – Channel Crossing : Plus de 16H de traversée entre Moorea et Huahine
Sept Va’a Holopuni se sont élancées lundi matin de la Pointe Vénus pour une aventure extraordinaire. C’est la première fois que le Channel Crossing est réalisé sous forme de régate en haute mer, il se faisait sous forme d’un raid sans classement ces dernières années. Lors de la première étape de 50 km, c’est le team Holopuni Tahiti qui s’impose en arrivant au motu Tiahura de Moorea en 3H11, devant Holopuni Moorea en 3H12 et Kuhela en 3H17.
 
Le gros morceau du Channel Crossing était la deuxième étape longue de 169km, celle reliant Moorea à Huahine. Les sept équipages de trois personnes sont partis mardi matin à 4H30 pour leur folle traversée, munis de leur balise permettant une géolocalisation sur une page internet spécialement créée, pour que les fans et les familles puissent suivre en temps réel le périple de ces watermen-aventuriers. Plusieurs bateaux accompagnateurs suivent la course pour assurer la sécurité.
 
Les Tamari’i Moana, menés par Kavika Knight, l’homme qui est au cœur du développement des pirogues Holopuni à Tahiti depuis quelques années, n’ont malheureusement pas activé leur balise au départ de Moorea. A 7H30, soit après plus de trois heures de course, un groupe de tête s’est formé comprenant Holopuni Moorea, Manu Ura le team Hawaiien et vraisemblablement la pirogue Tamari’i Moana. On retrouve plus loin Terematai et Kuhela puis Holopuni Tahiti et Kuanalu.
 

Pirogue à voile – Channel Crossing : Plus de 16H de traversée entre Moorea et Huahine
Une arrivée de nuit à Huahine
 
Vers midi, la donne a changé, à mi parcours le groupe de tête composé de Holopuni Moorea, Manu Ura et Tamari’i Moana est devant Holopuni Tahiti et Kuanalu, alors que Kuhela et Terematai sont en queue de peloton mais les choses vont encore changer, la course est encore longue. Le vent est moins favorable que lors de la première étape et la traversée va s’éterniser pour certains. En cas de baisse du vent, il faut ramer, sauf que ce type de pirogue pèse le double d’un va’a classique à six places.
 
Alors que la nuit tombe, c’est Holopuni Moorea qui longe le récif de Huahine en premier, suivie par Tamari’i Moana, Manu Ura , Kuhela et Terematai. Le équipiers d’Holopuni Tahiti, vainqueurs de la première étape, sont dans un moins bon jour que la veille : Stéphan Lambert, Remy Lavie et Damien Girault sont en 5e position.
 
Kua Nalu est en queue de peloton encore plus loin. L’équipage Kuanalu est composé du waterman Thierry Tching, de Cedric Molina et de la seule femme engagée Léa Brassy, qui a dû replacer au pied levé Teiva Véronique, blessé une dizaine de jours avant la course. La jeune femme réalisera même une petite séquence vidéo de nuit, en plein océan, de ses camarades en plein effort.
 
Les pirogues arriveront sur la plage du Lapita à Huahine dans cet ordre : Holopuni Moorea est 1e en 13H46, Tamari’i Moana est 2e en 13H59, Manu Ura 3e en 14H04, Terematai 4e en 14H05, Kuhela 5e en 14H18, Holopuni Tahiti est 6e en 15H05 et Kuanalu arrive après 16H20 de traversée en 7e position. Au classement général, on retrouve Holopuni Moorea, Tamari’i Moana et Manu Ura aux trois première positions. SB

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Tri des déchets dangereux à Tipaerui : Technival veut régulariser la situation

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Tri des déchets dangereux à Tipaerui : Technival veut régulariser la situation
PAPEETE, le 24 novembre 2016 - L'entreprise Technival, spécialisée dans le regroupement et le tri des déchets dangereux, est installée dans la vallée de Tipaerui depuis 15 ans. L'exploitation de ce site a toujours été provisoire. Une situation que le directeur général, Jean-Paul Peillex, souhaite régulariser depuis longtemps, chose loin d'être évidente.

Il s'agirait d'un "bug administratif". Le 11 novembre dernier, un arrêté publié au Journal officiel de la Polynésie française a indiqué l'ouverture d'une "enquête publique sur la demande d'autorisation présentée par la société Technival en vue d'exploiter, dans le cadre d'une régularisation une unité de transit, regroupement et tri de déchets dangereux à Faa'a", dans la vallée de Tipaerui. L'enquête publique devait se dérouler du 14 novembre au 14 décembre. La mairie de Faa'a a été désignée comme le siège de cette enquête. Une fois sur place, aucun affichage n'est en place. A l'accueil, personne n'a entendu parler de cette enquête publique. Et pour cause. Elle n'aura finalement pas lieu.

"Je pense que c'est tout simplement dû à un bug administratif, conclut le directeur général de Technival, Jean-Paul Peillex. Cela fait plusieurs années que nous demandons cette autorisation, mais les changements dans l'administration ont fait que le dossier est tombé dans les oubliettes, a été réexaminé et n'a pas avancé. Finalement, nous avons déposé notre dossier de demande il y a six mois environ. L'inspecteur a accepté de lancer cette enquête publique. Tout était prêt de notre côté mais, à mon avis, il y a eu un malentendu quelque part et les choses n'ont pas été faites dans les temps." Résultat : pas d'enquête publique pour le moment. Technival devra attendre encore plusieurs semaines avant d'avoir une réponse.

L'ENQUÊTE DISPONIBLE DANS QUELQUES SEMAINES
Tri des déchets dangereux à Tipaerui : Technival veut régulariser la situation
"L'enquête publique devrait être relancée dès la semaine prochaine. Pour nous, bien entendu, c'est un soulagement de savoir que les choses vont enfin se mettre en place." Les installations de Technival classées de 1ère classe se situent dans la vallée de Tipaerui, dont les parcelles sont dispatchées entre Papeete et Faa'a. Depuis 15 ans, l'entreprise traite et recycle les déchets : batteries, piles, hydrocarbures… Un travail au départ provisoire, selon le directeur général, dans l'attente d'une position claire du Pays en matière de traitement des déchets. "Nous avons finalement décidé de ne plus attendre. Depuis cinq ans, nous avons lancé une grande opération de régularisation de tous les sites sur lesquels nous travaillons pour qu'ils soient classés. C'est ce que nous souhaitons faire maintenant avec le site de Tipaerui", explique Jean-Paul Peillex. Cette autorisation permettra de confirmer une situation qui dure depuis des années. "Nous sommes certifiés, les règles de sécurité sont clairement définies depuis longtemps. Avec cette autorisation, nous n'allons rien changer."

Lors de cette enquête publique, riverains et habitants vont pouvoir consulter cette demande d'exploitation et inscrire dans un registre leurs questions et doléances. Un commissaire enquêteur sera aussi présent certains jours en mairie. Ces observations devront être prises en compte par Technival. Le dossier sera ensuite examiné par la commission des installations classées du service de l'environnement. Un avis sera rendu sur le projet avant que le ministre examine à son tour cette demande. A partir de là, un arrêté d'autorisation d'exploiter cette unité de regroupement et tri de déchets dangereux à Faa'a sera pris, ou non. La réponse devrait être connue au début de l'année 2017.

Où vont ces déchets dangereux ?
Technival récupère les déchets dangereux de toute l'île de Tahiti et des autres îles de Polynésie française : batteries, piles, huiles de vidange, hydrocarbures… Ces déchets sont regroupés, conditionnés et envoyés vers des centres de recyclage en Nouvelle-Zélande. Ce permis d'exporter les déchets est défini par la convention de Bâle (Suisse), entrée en vigueur en 1992 et signée par 181 pays en 2014.

Ce traité international a été conçu pour limiter la circulation des déchets dangereux entre les pays, et notamment des pays développés vers les pays en voie de développement. Cette convention autorise les pays à exporter leurs déchets s'ils prouvent qu'ils n'ont pas les moyens de les recycler localement. C'est le cas de ces déchets dits dangereux en Polynésie française. Pour exporter ces déchets, Technival signe chaque année un contrat avec les sociétés agréées pour leur traitement. Le nombre d'exportations et la quantité sont limités.

Technival, en chiffres
L'activité de Technival n'a cessé de croître depuis 15 ans. Quelques chiffres des déchets exportés en 2015 :

- 1600 tonnes d'hydrocarbures
- 150 tonnes de déchets spéciaux : amiante, peintures, solvants…
- 550 tonnes de batteries
- 24 tonnes de piles


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Futsal – Jacob Tutavae : « Merci, au nom des jeunes de Polynésie »

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La Ligue de futsal de Tahiti Nui poursuit son cours. Chaque week end, les 8 équipes qui forment le championnat Top Nike se rencontrent devant un public de plus en plus nombreux. C’est le club de Viarei qui est en tête actuellement, suivi de Paea et de Pirae. Le week end dernier fut l’occasion de faire le point avec Jacob Tutavae, président du comité futsal à la FTF, sur le développement de cette discipline vecteur de cohésion sociale.
Futsal – Jacob Tutavae : « Merci, au nom des jeunes de Polynésie »
L’ambiance dans la salle de Titioro était enflammée le week end dernier, avec comme chaque week end ou presque plusieurs matchs de futsal programmés. Le tête d’affiche était le match opposant Viarei à Faa’a, c’est finalement Viarei qui s’est imposé 7-3 en proposant comme à l’accoutumée un très bon niveau de jeu, notamment grâce aux frères Tino, véritable armada familiale de joueurs talentueux, originaires des Tuamotu. Du talent, de la vivacité, de la précision et une bonne dose de fair-play.
 
Le match Punnauia-Vénus a vu la victoire de Punaauia 5-2 contre l’équipe de Mahina. Le match Papeete-Moorea a été serré mais c’est finalement Papeete qui s’est imposé 5-4. Enfin, le match Paea-Pirae, concurrents directs au classement, s’est soldé par la courte victoire 3-2 de Paea. Le futsal représente plus de 5000 licenciés, il est un des sports les plus pratiqués en Polynésie française.

Futsal – Jacob Tutavae : « Merci, au nom des jeunes de Polynésie »
Parole à Jacob Tutavae, président de la commission futsal
 
Quelques mots sur cette 3e année de championnat ?
 
« Cette 3e année de championnat est plutôt une très bonne année sur le plan sportif, on voit que le niveau des joueurs a énormément progressé, techniquement comme tactiquement. C’est un tournoi qui regroupe les meilleurs de Tahiti et de Moorea. Le projet a été lancé il y a trois ans, on est donc très contents qu’il se développe ainsi, même s’il y a encore des choses à améliorer, notamment en terme de communication, afin de d’augmenter la visibilité de la compétition et de permettre ainsi à plus de personnes de venir admirer ce spectacle. »
 
Il y a du suspense avec plusieurs bonnes équipes ?
 
« Les premières années, on savait à l’avance qui allait gagner, aujourd’hui à chaque match on est curieux de voir qui va l’emporter. C’est la preuve que le niveau monte. On a répertorié plus de 450 équipes en Polynésie donc cela veut dire 450 responsables qui donnent de leur temps pour nos jeunes. Avec le peu d’expérience qu’ils ont pour certains, ils arrivent à maintenir les équipes et à les faire progresser. Je ne peux que les féliciter. A la fédération tahitienne de football, on essaye de faire en sorte de développer le futsal encore plus, notamment à travers la formation d’encadrants, comme dernièrement à Hao. »

Futsal – Jacob Tutavae : « Merci, au nom des jeunes de Polynésie »
On rappelle que le futsal représente beaucoup de licenciés ?
 
« Le dernier recensement fait état de 5300 licenciés. Ils sont répartis dans 40 comités, 14 sur Tahiti-Moorea et le reste dans les îles. C’est une discipline qui marche dans les îles car elles ont des plateaux sportifs et pas forcément des salles. On a un règlement souple qui permet aux matchs de se dérouler en extérieur également. Et puis il ne faut que cinq joueurs par équipe, la discipline est facile à mettre en place. On a assoupli la question des numéros qui ne sont pas obligatoires sur les maillots. Tout ça fait que le développement a très bien pris. Entre 2006 et 2013 nous étions à 2500 adhérents, depuis que j’ai pris mes fonctions en 2013, nous avons doublé ce chiffre pour arriver à 5300. »
 
Ce sport est un facteur de cohésion sociale ?
 
« Déjà dans le passé le foot de rue était très pratiqué dans les quartiers, sur les routes, les parkings…Aujourd’hui on a perdu un peu cela, les temps changent, l’évolution de la société a fait qu’on a plus trop d’endroits où jouer. Quand on a mis en place le futsal, les quartiers se sont reconnus dans la discipline, c’est ce qui a boosté le développement du futsal. »
 
Un dernier mot ?
 
« Je voudrais remercier les membres du comité exécutif de la fédération tahitienne de football, quand on veut mettre en place des compétitions on a toujours leur soutien. Merci à eux, car sans eux nous n’aurions jamais les budgets pour organiser de telles compétitions, notamment le Festival des îles qui est devenu un événement sportif remarquable. Merci également aux présidents de comités. Merci, au nom des jeunes de Polynésie. » Propos recueillis par SB/FTF

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Une touriste américaine de 67 ans détroussée sur le front de mer de Papeete (Màj)

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Une touriste américaine de 67 ans détroussée sur le front de mer de Papeete (Màj)
PAPEETE, le 24 novembre 2016 - Deux individus, dont un mineur, ont été interpellés hier matin par les policiers de la DSP pour l'agression de cette touriste qui logeait à l'hôtel Sarah Nui. Le parquet a requis 18 mois de prison ferme contre l'aîné des deux ce jeudi après-midi en comparution immédiate, avec mandat de dépôt à la barre.

Une touriste américaine de 67 ans a été victime d'un vol à l'arraché, mercredi matin alors qu'elle déambulait sur le front de mer entre la gare maritime et la caserne des pompiers de Papeete, a-t-on appris ce jeudi de sources policières. Ses agresseurs, deux jeunes individus dont un mineur, ont rapidement été appréhendés par une patrouille de police de la direction de la sécurité publique (DSP). Son sac à main, contenant 300 dollars en espèces, des cartes de crédit, permis de conduire, téléphone et liseuse numérique n'a en revanche pas été retrouvé.

Placés en garde à vue dans les locaux du commissariat, les deux voleurs ont reconnu les faits, indiquant avoir eux-mêmes été délestés de leur butin par d'autres voleurs sans que cela a pu être vérifié. La victime a porté plainte. Le mineur a été remis à sa famille en attendant une convocation en justice. Son complice majeur, défavorablement connu des forces de l'ordre, a été déféré au parquet ce matin en vue de son jugement en comparution immédiate ce jeudi après-midi. Le procureur de la République Hervé Leroy a requis 24 mois de prison dont 6 mois avec sursis, et mandat de dépôt à la barre pour la partie ferme de la peine, soit 18 mois. Le jugement sera rendu dans la journée.

"Je pensais que Tahiti c'était le paradis"

"Je vais rappeler des évidences, mais la Polynésie française fonde quand même son essor sur le tourisme" a fustigé le représentant du ministère public après avoir condamné l'agression en elle-même. "Ce type de faits nuit gravement à la réputation de l'île de Tahiti, destination mythique connue dans le monde entier".

Le prévenu, 18 ans à peine, sans emploi ni formation, sans repères familiaux, a expliqué avoir volé la malheureuse "pour bouffer". "Je n'ai pas d'argent, même pas assez pour prendre le bus" a-t-il déclaré à la barre. Selon les déclarations de son complice mineur, contredites par son aîné, les deux copains étaient venus de Mahina à Papeete mercredi dernier dans le but de voler "pour s'acheter des trucs". Le mineur a aussi laissé entendre qu'ils ciblaient un touriste.

La victime, qui s'est déplacée aujourd'hui à l'audience, a fait part de son anxiété et de sa colère suite à cette agression : "Je pensais que Tahiti c'était le paradis". Arrivée lundi en Polynésie française, la sexagénaire américaine, originaire de l'Etat de Caroline, est aujourd'hui bloquée à Papeete par cette histoire et vient de manquer une première sortie prévue à Teahupoo.

Malgré son jeune âge, son voleur a déjà été condamné trois fois dont une fois pour extorsion de fonds. En rupture familiale totale, il habite sous le même toit que treize autres personnes à Mahina et sera papa dans cinq mois.

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5,7 milliards de recettes supplémentaires intégrées au budget 2016

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5,7 milliards de recettes supplémentaires intégrées au budget 2016
PAPEETE, 24 novembre 2016 - Le troisième collectif budgétaire de l’exercice 2016 a été adopté jeudi alors que le budget prévisionnel pour l’exercice 2017 est inscrit au programme des débats de la 8e séance de la session budgétaire, jeudi 1er décembre prochain.

L’évaluation faite au 31 septembre de l’exécution des recettes à la clôture de l’exercice 2016, indique que celles-ci devraient dépasser de près de 5,7 milliards Fcfp les prévisions budgétaires. L’assemblée de la Polynésie française a procédé jeudi au troisième collectif budgétaire de l’année afin d’intégrer ces recettes non comptabilisées au budget 2016. Il s’est agi d’inscrire 2,7 milliards Fcfp de recettes fiscales et 3 milliards Fcfp de recettes non fiscales supplémentaires (dont 2,5 milliards Fcfp de dividendes en provenance de l’OPT et 477 millions Fcfp versés par l’Etat pour la promotion du tourisme, en compensation de la baisse de la Dotation globale d’autonomie en 2016). La section fonctionnement s’équilibre en conséquence à 12,1 milliards Fcfp sur l’exercice 2016.

Près de 3 milliards Fcfp de ces recettes supplémentaires sont affectés au remboursement d’une partie du droit d’accès forfaitaire à l’exploitation des réseaux et services de télécommunication dont la perception avait été jugée illégale, en avril dernier par le tribunal administratif. L’Office des postes et télécommunications (OPT) et à la société Vini se verront en conséquence rembourser un total de 3 milliards Fcfp, auquel s’ajoutent les intérêts de retard pour 192 millions.

Diverses opérations nouvelles ont en outre été inscrites en section d’investissement moyennant le virement de la section de fonctionnement de 1,846 milliard Fcfp. Une opération nouvelle concerne la réhabilitation de l’immeuble Van Bastolaer à Papeete, rue Paraita. Le bâtiment accueillera à terme des logements étudiants. Une enveloppe de 500 millions Fcfp est dédiée à ce projet.

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Miss Marquises 2017 : casting demain à Papeete sur l'Aranui V

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Miss Marquises 2017 : casting demain à Papeete sur l'Aranui V
PAPEETE, le 24 novembre 2016 - Après ceux réalisés sur chaque île de l’archipel des Marquises, un casting unique à Papeete sera organisé ce vendredi 25 novembre, de 14 à 17 heures, à bord de l'Aranui V.

À cette occasion, les vahine de plus 18 ans (au plus tard le 17 février prochain), originaires du Fenua Enata et vivant à Tahiti, sont invitées à se faire connaître, munies de leur pièce d'identité.

Hinarere Taputu (Miss Tahiti 2014, 1re dauphine de Miss France 2015 et sixième place à Miss Monde 2015), présidente du jury, sera présente pour assurer le bon déroulement du casting. Dix candidates seront sélectionnées pour l'élection de Miss Marquises 2017, prévue le vendredi 17 février prochain, dans les jardins de la mairie de Pirae. La lauréate fera automatiquement partie des prétendantes au titre de Miss Tahiti 2017.

Miss Marquises 2017 : casting demain à Papeete sur l'Aranui V
Infos pratiques

Casting unique vendredi 25 novembre, de 14 à 17 heures
À bord de l'Aranui V

Facebook : Miss Marquises
Contact : 87 23 79 39
E-mail : missmarquises@gmail.com

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Des lycéens réalisent une fresque marine sur un pose de transformation EDT à Arue

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Des lycéens réalisent une fresque marine sur un pose de transformation EDT à Arue
ARUE, le 24 novembre 2016 - Dans le cadre d’un projet artistique pour embellir la commune de Arue, et en partenariat avec la mairie et EDT, trois élèves du lycée St Joseph ont réalisé une fresque aux couleurs des sports marins sur un poste de distribution publique. L'œuvre est à découvrir à l'entrée du Yacht Club de Tahiti, côté rivière.


À l'initiative de cette idée, Cécile Koessler, professeur d'arts graphiques au lycée professionnel Saint-Joseph de Pirae, a su réunir les synergies de la mairie et du Yacht Club de Arue ainsi que de l'Électricité de Tahiti (EDT) afin de mener un projet avec ses élèves pour l'embellissement de la commune. Avec l'aide de sa collègue spécialiste en vidéo de la section CVP (communication visuelle et plurimédia), une filière récemment ouverte, elle a mobilisé trois jeunes talents en terminale bac pro Métiers d'arts pour la rénovation et la mise en beauté du poste de distribution publique EDT situé entre l'arrêt de bus et la route d'accès au Yacht Club de Tahiti, côté rivière.

Également chef de projet d'une superbe fresque en cours de réalisation sur le mur du complexe sportif Boris Léontieff, tout proche, l'enseignante explique la genèse de cette action : "La volonté de la mairie d'améliorer le cadre de vie des riverains, celle du bureau dirigeant de l'association Yacht Club de Tahiti dont je fais partie (elle pratique la voile sportive, ndlr) qui déplorait les tags et autres messages à caractère grossier et était en manque de signalétique en bord de route, ainsi que l'envie de l'EDT de mettre en valeur ces éléments techniques visuellement encombrants ont permis la concrétisation de ce chantier."



Des lycéens réalisent une fresque marine sur un pose de transformation EDT à Arue
Trois lycéens âgés de 17-18 ans, Maxime, Mahiti et Enoha, ont travaillé pendant huit jours lors de leur dernier stage. Ils ont d'abord réalisé avec leur professeur la maquette sur ordinateur grâce au logiciel Illustrator, puis ils ont entrepris le nettoyage du bâtiment durant les dernières vacances scolaires, avant de repeindre à la bombe et à l'acrylique le poste de transformation électrique. Une projection de nuit a permis ensuite de reporter sur les murs les éléments graphiques précis. Le matériel et les peintures ont été financés par l'EDT. Le responsable de l'exploitation publique précise : "Une convention en termes de respect des règles de sécurité a été signée avec l'EDT et nous avons suivi un plan de prévention." Cette jolie œuvre collective aux couleurs des sports marins met en scène notamment des voiliers, des plongeurs et des dauphins. Pour sûr, les riverains et autres passants auront plaisir à la contempler chaque jour.

Des lycéens réalisent une fresque marine sur un pose de transformation EDT à Arue

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Deux cent passagers américains bloqués à Tahiti, et pas assez de chambres d'hôtel

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Deux cent passagers américains bloqués à Tahiti, et pas assez de chambres d'hôtel
FA'A'A, le 24/11/2016 - Un avion d'American Airlines a dérouté sa trajectoire, ce jeudi matin à Fa'a'a. Après avoir quitté Los Angeles pour se rendre à Auckland, une femme a eu un malaise en plein vol. Rapidement, le pilote a pris la décision de détourner son appareil et de se poser à Tahiti. Il repartira ce vendredi matin à 6 heures pour la Nouvelle-Zélande. Le court séjour de ces touristes à Tahiti pourrait les faire ramener au fenua, mais cette fois-ci en vacances.

Un Boeing 787 de la compagnie American Airlines qui reliait Los Angeles à Auckland s’est posé en urgence sur l’aéroport de Tahiti-Faa’a, ce jeudi matin. En effet, une passagère aurait eu un malaise à bord de l'appareil, ce qui a poussé le commandant de bord à détourner sa trajectoire.

Aussitôt arrivée, la passagère a été transportée à l'hôpital du Taaone.

Sur ce vol, se trouvaient aussi d'autres passagers. "Il y a 200 passagers à peu près qui étaient à bord de cet avion", explique Freddy Chanseau, directeur des escales internationales à Air Tahiti.

Mais impossible pour l'équipage de finir sa trajectoire, "à cause de l'amplitude équipage", détaille-t-il. "L'équipage a prévu de travailler sur une certaine durée et le fait de se poser à Tahiti, de faire le plein, débarquer le malade et tout. S'ils repartaient, l'amplitude était trop grande. Il faut qu'ils se reposent."

Du coup, la compagnie locale et l'aéroport de Tahiti ont mis tout en œuvre pour organiser le court séjour de ces touristes à Tahiti. "Le problème est que nous n'avons pas assez de chambres de disponible", prévient Freddy. "Du coup, on s'est retrouvés avec 200 passagers à loger puisque l'avion ne repartira que ce vendredi matin à 6 heures, et il n'y a que 57 chambres de disponibles à Tahiti", poursuit-il.

"On avait des familles avec des bébés notamment, donc ils ont été notre priorité", dit-il. "Après, on a essayé de voir dans les pensions de famille pour les loger".

À 17 heures, jeudi, il restait encore une trentaine de passagers à loger, mais le directeur des escales internationales à Air Tahiti n'a pas baissé les bras. "On va organiser un diner à l'Intercontinental pour eux et ensuite on va mettre des lits dans la salle domestique pour qu'ils gardent quand même un bon souvenir de chez nous. Ce n'était pas prévu, on n'a pas d'obligation, mais je pense que c'était important de leur montrer que la Polynésie est un Pays accueillant et qu'on puisse leur offrir, malgré les conditions, la meilleure hospitalité. Donc, c'est pour cela, que plutôt de les laisser à l'aéroport, on leur propose de sortir un petit peu, pour qu'ils voient autre chose."

Un message qui a bien été perçu par les passagers. "C'est la première fois que je viens à Tahiti. Tout le monde ici est incroyablement gentil et prêt à aider. J'aimerais bien revenir à Tahiti avec ma famille une autre fois mais pas seulement à l'aéroport", raconte Philip Massey, habitant de l'Arizona aux États-Unis.

"Il fait chaud ici", souligne Cam, une autre passagère néo-zélandaise. La jeune femme assure que cette mésaventure ne l'empêchera pas de reprendre l'avion et de revenir au fenua.

Grâce au professionnalisme de Freddy et des équipes de l'aéroport, ces touristes garderont en effet, un bon souvenir de leur court séjour à Tahiti. Certains ont assuré qu'ils reviendront en vacances cette fois-ci.



Deux cent passagers américains bloqués à Tahiti, et pas assez de chambres d'hôtel

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Entreprise : KPMG Tahiti en force à la ATN Urban Run

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Samedi dernier se tenait sur le front de mer de Papeete, la 3ème édition de la Air Tahiti Nui Urban Run. Plus de 953 personnes étaient sur la ligne de départ pour les 4,5 km de parcours. Et dans la foule, une équipe se démarquée par ses tricots bleu marine : La Team KPMG. Cette entreprise spécialisée dans l’audit financier emploie 30 salariés. Et le tiers d’entre eux a décidé de participer à la ATN Urban Run, pour le collectif, mais surtout le Fun. Florent Poli est un peu celui qui a motivé tout le monde pour participer. Notamment connu dans le milieu du sport local pour être dans l’organisation de la X-Terra Tahiti, il nous raconte leur course :
Entreprise : KPMG Tahiti en force à la ATN Urban Run
Ia ora na Florent, pourquoi avoir décidé de faire cette course tous ensemble ?

Ah en fait on a voulu participer tous ensemble pour représenter notre entreprise, pour être en groupe. En plus dans la boîte on a tous entre 25 et 30 ans, ce qui est assez jeune. On était vraiment dans l’esprit du sport et de se faire plaisir. Et puis bon comme il y en a certains qui ne font jamais de sport, c’était l’occasion pour eux de s’y mettre ! (rires)

Et la course s’est bien passée ?

Il a fait très chaud, mais c’était super sympas. (sourire) Au départ on était tous en groupe et puis chacun selon son niveau à fait un peu sa course. Pour ma part la chaleur était un peu étouffante, mais au final je suis super content. C’est mon ami Lionel Sirerol qui est arrivé le premier de notre groupe avec une belle 135ème place, en 17 minutes 58 secondes.

Est ce que vous vous êtes entrainés avant la course ?

(Rires) Laeticia Maganien s’est entrainée 6 fois par semaine ! lol Non pas du tout. On travail trop en fait, et malheureusement on a pas forcément le temps de s’entrainer. (rires) On est venu comme ça pour le Fun, et puis l’objectif était vraiment de faire une activité sportive tous ensemble, pour le collectif, dans la bonne humeur. Se faire plaisir tout en se dépassant un peu et se donner du goût.

Souvent, les gens nous catalogue avec un profil un peu de personnes trop sérieuses, tristes et grisonnantes ! (rires) Mais pas du tout, on est tous très cool, et on aime aussi faire la fête, s’amuser, et surtout faire du sport. Bon on est très sérieux au niveau professionnel mais on reste sympas ! C’est un peu l’esprit de la boîte !

Est-ce que tu veux rajouter un dernier mot ?

C’était top et on va revenir plus nombreux l’an prochain !

Suivez l’ensemble de l’actualité sportive du Fenua sur www.sportstahiti.com.

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CESC: Les 2èmes Assises de l'environnement des étudiants, c'est parti

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CESC: Les 2èmes Assises de l'environnement des étudiants, c'est parti
PAPEETE, le 25 novembre 2016- Pour la deuxième année consécutive, le Conseil économique, social et culturel (CESC), en partenariat avec la Présidence et le gouvernement de la Polynésie française organisent les Assises de l’environnement des étudiants ce vendredi 25 novembre au CESC.

Suite au succès de la première édition dont les résolutions ont été portées lors de la COP 21 à Paris par le Président Edouard FRITCH, les étudiants polynésiens ont fortement apprécié d’être consultés et de devenir de véritables acteurs de l’avenir de leur Fenua face au changement climatique mondial.

Le ministère de l’éducation et le ministère de l’environnement sont les partenaires majeurs de ces Assises. Ouverts cette année aux étudiants de BTS et Bac+, chaque établissement a désigné des ambassadeurs éco-responsables pour le représenter au sein du comité de pilotage composé de tous les partenaires institutionnels, dont : l’UPF, l’ISEPP, l’ECT, la CCISM, le Conseil des Jeunes de Polynésie française, et la Fédération des Associations de protection de l’environnement (FAPE). Ainsi, les étudiants ont été bien plus impliqués cette année au niveau de l’organisation et du choix des thèmes.
L’objectif à travers ces Assises est de donner la parole aux jeunes pour qu’ils donnent leur vision de la société idéale à leurs yeux, et qu’à travers ces travaux ils puissent prendre une part de la responsabilité à la construction de leur avenir.

Les Assises se dérouleront en deux temps. La matinée sera consacrée aux mini-conférences sur les métiers verts existants tant dans les entreprises locales, que dans les organismes publiques et le monde associatif. Ces présentations visent à montrer aux étudiants que les métiers de l’environnement ne se limitent pas uniquement à la protection des espèces d’oiseaux ou marines. Mais que de nombreuses spécialités diverses et variées touchent à l’environnement : avocat, ingénieur, chercheur scientifique, biologiste, etc.

Les ambassadeurs se retrouveront ensuite au CESC l’après-midi pour travailler en workshops. Répartis en 3 ateliers de réflexion : le secteur primaire, le secteur secondaire, et le secteur tertiaire, pas moins de 90 étudiants travailleront sur 3 thèmes :
- la transition énergétique : Comment chaque secteur doit s’inscrire dans ce vaste projet ? Quels impacts sur les métiers, dans les choix des moyens, des outils, des infrastructures, des processus, des choix technologiques ?
- l’éco-tourisme, les éco-gestes et le développement durable : Comment chacun dans son métier, dans son secteur, peut accompagner le développement de l’écotourisme, s'inscrire dans une démarche éco-responsable et de développement durable : pratique des éco-gestes? Etc.
- l’adéquation entre les formations tous secteurs confondus et l’écologie : Comment les formations et les cursus doivent-ils intégrer la notion de protection de l’environnement ? Est-ce que les notions de base du développement durable sont inculquées dans les cursus scolaires ? Si non, comment procéder ?

Pour motiver les étudiants, un jeu-concours vidéo a été mis en place et récompensera le meilleur clip sur la thématique des éco-gestes. La journée se terminera par un petit concert dans les jardins du CESC. Lors d’une cérémonie solennelle, les ambassadeurs restitueront le fruit de leurs travaux aux membres du gouvernement et aux partenaires.

En pérennisant ces Assises, l’objectif serait d’inscrire ces travaux dans une démarche éco-citoyenne et de mettre en balance les politiques de l’environnement et de l’enseignement du gouvernement avec les besoins exprimés par les étudiants.

Pour en savoir plus, téléchargez le dossier de presse ci-dessous

CESC: Les 2èmes Assises de l'environnement des étudiants, c'est parti

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Chaque jour, trois femmes victimes de violences au fenua

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Chaque jour, trois femmes victimes de violences au fenua
PAPEETE, le 25 novembre 2016 - C'est aujourd'hui la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, un combat toujours tristement d'actualité en Polynésie française.

"Les violences ou atteintes volontaires à l’intégrité physiques des personnes ont doublé sur les dix dernières années et représentent aujourd’hui plus de 2 500 faits par an" faisait remarquer le conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française dans son plan d'action, dévoilé en mars dernier. Sur ces 2 500 faits de violence, plus des deux tiers, soit 70 %, étaient commis dans le cercle familial.

En resserrant encore plus l'analyse, une étude spécifique sur les violences faites aux femmes a permis de faire ressortir qu'avec plus de 1 200 faits de violences par an sur des victimes de sexe féminin, plus de trois femmes sont violentées chaque jour au fenua. Un taux largement supérieur à celui de la métropole de plus de 2, 3 faits rapportés à 10 000 habitants, pour les seules données de la gendarmerie, contre "seulement" 0, 57 faits à population égale.

Sur les quelques 1 860 atteintes volontaires à l'intégrité physique recensées par la gendarmerie en 2015, 623, soit 67 %, étaient des violences faites aux femmes. Gendarmerie et police nationale confondues, le chiffre global est porté à 775 faits sur l'année. "Entre les regards et les coups, il manque une étape, et c'est le dialogue, les gens ne se parlent pas" a relevé à ce sujet le commandant Thierry Damerval, officier adjoint chargé de la police judiciaire au commandement de la gendarmerie, invité à s'exprimer sur la problématique des violences conjugales cette semaine à l'occasion des assises de l'aide aux victimes et de la prévention de la délinquance.

Conjoints violents et alcoolisés

"On n'accepte pas la discussion et que l'autre ne soit pas d'accord", poursuit l'officier en précisant un détail important : "Dans plus de 80 % des cas de violences conjugales, l'acte est commis par le conjoint violent sous l'emprise de l'alcool". Difficiles à évaluer, car les violences conjugales bénéficient encore du silence de l'entourage, de la famille, des voisins et de la victime, souvent tiraillée entre la honte, la dépendance financière ou même affective, les violences faites aux femmes portent en elles un chiffre noir.

L'évolution à la hausse des procédures pour violences conjugales laissent néanmoins penser que celui-ci serait en diminution, même si "le dépôt de plainte dans le contexte conjugal est encore loin d’être systématique, notamment dans les archipels" relève le conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française. Rappelons que si le dépôt de plainte est la règle, il n'est pas la condition nécessaire, pas plus que de fournir un certificat médical attestant de violences, pour que la gendarmerie ou la police ouvre une enquête.

Érigée en cause nationale par les politiques métropolitaines, la lutte contre les violences conjugales est par ailleurs portée au parquet de Papeete par un magistrat référent ayant pour instructions de traiter prioritairement ces dossier "en temps réel".

Une page Facebook pour se signaler en projet

Les sanctions peuvent aller d'un simple rappel à la loi pour les cas les plus simples au déferrement après garde à vue et jugement en comparution immédiate pour les plus graves. Entre ces deux extrémités répressives, des groupes de parole sont aussi organisés et animés par l'association polyvalente d'actions judiciaires de Polynésie française (APAJ) pour faire entrer les auteurs de violences faites aux femmes dans une démarche d'analyse de leur comportement. Pour l'instant, l'auteur doit demander de lui-même et manifester sa volonté d'y participer mais le parquet réfléchit à un moyen de le lui imposer.

Le conseil de prévention de la délinquance en Polynésie française a pour sa part émis plusieurs recommandations pour endiguer ce fléau, telles que l'animation du réseau des référents violences conjugales dans les communes, la création d'une adresse électronique permettant de saisir directement le procureur et deux pages d’information Facebook à destination des mineurs et femmes victimes de violences, la transmission sans délai des signalements de violences conjugales au Procureur qui ne pourront plus faire l’objet d’une simple main courante. Il souhaite également augmenter les ordonnances de protection délivrées par le juge aux affaires familiales ainsi que les capacités d’assignation à résidence du conjoint-violent évincé, notamment dans les foyers d’accueil d’urgence.

Le déploiement l'année prochaine des téléphones grave urgence (TGV, lire ci-dessous) est également attendu.

20 "Téléphones grave danger" (TGD) attendus pour 2017
Chaque jour, trois femmes victimes de violences au fenua
Déployé en France métropolitaine depuis septembre 2014 et après 4 ans de test, le "Téléphone grave danger", ou TGD, commence progressivement à s’étendre dans les Outre-mer. Il est attendu pour 2017 en Polynésie française. Le TGD est un dispositif dans le cadre duquel le procureur de la République décide de l’attribution d’un téléphone à des femmes identifiées comme étant en très grand danger, afin de leur permettre d’accéder aux services de police ou de gendarmerie de manière prioritaire. Le dispositif est subordonné aux conditions suivantes : pas de cohabitation entre la victime et la personne mise en cause, et interdiction judiciaire pour cette dernière d’entrer en contact avec la victime avant et après la condamnation. La victime doit être consentante pour bénéficier du terminal qui lui permettra d'appeler prioritairement les forces de l'ordre à l'aide.

Lorsque l’attribution du téléphone est décidée, le procureur de la République communique des fiches navette, reprenant les informations concernant le bénéficiaire, aux différents partenaires (téléassistance, forces de l’ordre et association d’aide aux victimes). Le téléphone est attribué à une personne pour une durée de 6 mois qui peut être renouvelée. Néanmoins, le dispositif n’a pas vocation à se substituer aux autres actions judiciaires ou aux forces de l’ordre pour assurer la sécurité des citoyens, et en particulier des femmes victimes de violences conjugales. Il doit en conséquence être retiré soit lorsque cesse la situation de danger, soit à raison d’une incarcération de l’auteur, soit à la demande du bénéficiaire, soit à la demande du parquet, après avis du comité de pilotage, en cas de non-respect des consignes et règles d’utilisation qu’imposent ce dispositif.

Par la simple activation d’une touche se trouvant à l’arrière du téléphone, un dispositif dirige l’appel vers une plateforme de téléassistance qui dispose de toutes les informations utiles relatives à la victime. Le service de téléassistance identifie le danger, les lieux et la situation de la victime. Les forces de police ou de gendarmerie sont alors contactées afin qu’une patrouille soit envoyée sans délai auprès de la victime afin de la mettre en sécurité, et procède, le cas échéant, à l’interpellation de l’auteur.

Vingt téléphones de ce type devraient être mis en service en Polynésie française courant 2017. Les financements sont trouvés et le programme en est au stade des discussions avec les opérateurs téléphoniques.

Source : ministère de la Justice

Des spots à la télé
Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les élèves en communication audiovisuelle du lycée Saint-Joseph de Pirae ont réalisé quatre modules d’1 minute 30 secondes traitant de la violence au fenua, dont un module concernant les violences conjugales :

- "A la folie" : violence dans une relation amoureuse chez les jeunes (de la jalousie aux disputes et la violence physique).
- "La goutte de trop" : violence intrafamiliale et l'impact direct sur l'enfant.
- "Aidez moi" : harcèlement en milieu scolaire menant au suicide
- "Et si c’était toi" : Harcèlement et racisme en milieu scolaire.

TNTV diffusera ces quatre modules trois fois par jour jusqu'au 3 décembre prochain à 8h45, 10h55 et 17h25.


"J'ai peur qu'un jour il me tue", tremble une jeune femme battue
Chaque jour, trois femmes victimes de violences au fenua
Hasard du calendrier, un douloureux dossier de violences conjugales était jugé hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Deux ans et demi de violences quotidiennes condensées en une heure d'audience.

Le prévenu est tout jeune. A peine 23 ans. Mais déjà 11 condamnations au casier judiciaire. La dernière pour violences par conjoint remonte à 2015. Il était donc hier en état de récidive légale. Une peine maximale de 10 ans de prison encourue pour avoir une fois encore passé ses nerfs sur sa compagne, frêle petite vahine du même âge que lui. Par deux fois, les 22 octobre et 2 novembre dernier, la moutarde est montée au nez du tane.

Il avait trop bu, il regrette, dit être jaloux : "Je l'aime trop". Elle a finalement décidé d'en finir avec cette relation, s'est constituée partie civile à l'audience. Le tribunal a donné lecture de ses déclarations devant les enquêteurs de la gendarmerie : "Je ne veux plus vivre avec lui, sa violence est de plus en plus forte, j'ai peur qu'un jour il me tue". Les deux fois, la malheureuse a encaissé une avalanche de gifles au visage, des coups de poing à la tempe. Dix jours d'incapacité totale de travail (ITT). "J'ai déjà été évasanée quatre ou cinq fois à cause des coups. Après chaque bagarre je vais me réfugier chez mes parents. Mais il vient à la maison pour me récupérer. Et je le suis sinon j'ai peur qu'il me frappe".

Frappée pendant sa grossesse

Mais il frappe quand même. Y compris quand elle était enceinte de leur enfant âgé d'à peine 4 mois aujourd'hui. Le jeune homme n'en a pas fini avec la justice puisqu'il sera jugé pour cela en décembre prochain. "Il ne veut pas que je sorte, même pas pour faire les courses. Dès notre rencontre il y a deux ans et demi il s'est montré très violent. Il m'impose des relations sexuelles, quand il a envie il faut que j'accepte sinon je me fais frapper".

A la barre, le jeune homme reconnaît les accusations de la jeune femme, regrette, veut en finir avec ses problèmes d'alcool, rêverait d'avoir un travail. Rejeté par sa famille qui l'aide tout de même encore un peu, il vit sous une tente sur une plage de Fare à Huahine. Il aimerait se faire suivre plus régulièrement "mais c'est compliqué parce qu'il faut aller à Tahiti". Il a déjà été condamné pour des violences sur sa précédente compagne.

"On a tout essayé avec lui", constate froidement le procureur de la République Hervé Leroy. 30 mois de prison ferme avec maintien en détention à Nuutania sont requis. Le jugement a été rendu en fin de journée.

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Glissements de terrain en N-Calédonie: fin des recherches, nouvelles pluies annoncées

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Glissements de terrain en N-Calédonie: fin des recherches, nouvelles pluies annoncées
Nouméa, France | AFP | vendredi 24/11/2016 - Les recherches pour tenter de retrouver trois personnes disparues ont cessé vendredi en Nouvelle-Calédonie, quatre jours après des glissements de terrain qui ont fait cinq morts et à la veille d'un nouvel épisode pluvieux, a indiqué la sécurité civile.

"Il n'y a plus aucune chance de retrouver des gens vivants, ni même des corps sous de tels amas de matériaux et sans certitude sur les zones où chercher", a déclaré à l'AFP Olivier Cyri, responsable de la communication de la direction de la sécurité civile.

Tôt mardi matin, lors de pluies diluviennes, des glissements de terrain ont frappé Gouareu et Ouakaya, deux petites communautés kanak reculées, du village de Houaïlou, sur la côte nord-est de Nouvelle-Calédonie.

Les corps de cinq personnes, dont deux enfants, ont été retrouvés dans d'impressionnants amas de roche, de végétation, et de boue, qui ont dévalé la montagne emportant voitures et maisons sur plusieurs centaines de mètres.

Trois personnes manquent encore à l'appel, un homme et une femme de 34 ans et 26 ans à Gouareu et une fillette de 8 ans à Ouakaya.

A Houaïlou, où il est tombé en début de semaine jusqu'à 400 millimètres d'eau en 12 heures, l'équivalent de deux mois de pluie, les intempéries ont causé de nombreux dommages.

"Il y a une quinzaine d'habitations totalement détruites, soit environ 80 personnes qui ont tout perdu. De nombreuses autres maisons sont debout mais inhabitables", a déclaré Pascal Sawa, maire du village, estimant à environ un millier le nombre d'habitants sinistrés.

Les organisations caritatives sont mobilisées pour leur venir en aide et des collectes de vêtements, de vivres et d'argent ont été lancées à travers l'archipel.

Alors que les jours prochains s'annoncent pluvieux, notamment sur le nord de la Grande-Terre, selon Météo-France Nouvelle-Calédonie, la sécurité civile et la mairie ont effectué vendredi une évaluation de l’état des habitations, afin de mettre à l'abri les populations qui pourraient se trouver à nouveau en danger.

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Au moins un Japonais heureux de la victoire de Trump: un fabricant de masques

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Au moins un Japonais heureux de la victoire de Trump: un fabricant de masques
SALTAMA (Japon) (AFP) - Depuis l'élection de Donald Trump, une petite entreprise japonaise se frotte les mains: les masques qu'elle fabrique à l'effigie de l'excentrique président élu des Etats-Unis se vendent par milliers.

Ogawa Studios, numéro un de son domaine au Japon, a vu les clients affluer après la victoire surprise le 8 novembre du magnat de l'immobilier.

"Je ne sais pas si c'est une bonne chose pour le Japon, mais pour nous, fabricant de masques de caoutchouc, la demande a explosé depuis qu'il a gagné", affirme à l'AFP Takahiro Yagihara, un responsable de la société basée à Saitama, au nord de Tokyo.

L'accession de Donald Trump à la Maison Blanche inquiète dans l'archipel, grand allié des Etats-Unis en Asie, à la fois d'un point de vue économique et sécuritaire. Le milliardaire veut abandonner l'accord de libre-échange transpacifique (TPP) cher au Premier ministre nippon Shinzo Abe et, pendant la campagne, il avait dit envisager le retrait des soldats américains présents au Japon.

La compagnie, qui fabrique des masques à l'image de politiciens, personnages de dessins animés, lutteurs de sumo ou encore de Bouddha, a commencé à commercialiser ce produit en mai, au prix de 2.400 yens (20 euros). Elle en a vendu 1.800 dans les mois qui ont suivi jusqu'à l'élection, puis 5.000 en seulement quelques jours, et espère en livrer 8.000 de plus d'ici la fin de l'année, principalement à destination de clients japonais.

"M. Trump est toujours en colère et hurle pendant ses discours, ce type de spectacle se prête parfaitement à la confection d'un masque", explique M. Yagihara. "Cela n'aurait pas été le cas avec (Hillary) Clinton".

Son prédécesseur était aussi très apprécié. "La popularité de Barack Obama dépassait celle de M. Trump mais j'ai bon espoir qu'il comble le retard", sourit l'artisan

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Fa'a'a : les CE2 de Saint-Hilaire reprennent Shakira pour promouvoir leur école

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Fa'a'a : les CE2 de Saint-Hilaire reprennent Shakira pour promouvoir leur école
FA'A4A, le 25 novembre 2016 - Un clip promotionnel de l'école Saint-Hilaire circule sur le net depuis quelques jours. Trois classes de CE2 ont repris la chanson "Waka Waka" de la Colombienne Shakira en français, en anglais et en reo ma'ohi pour faire rayonner leur établissement.

"Nous avons vu que cela se faisait beaucoup aux Etats-Unis mais presque jamais ici. Nous avons eu envie de tourner un clip, nous aussi, pour promouvoir notre école", epxlique Karel-Yohanna Lara, professeur de la classe de CE2 à l'école Saint-Hilaire, à Fa'a'a. Pendant plusieurs semaines, trois classes de CE2 ont travaillé sur l'élaboration d'un clip destiné à faire la promotion de leur école.
Ils ont choisi la musique, réécrit les paroles en français, anglais et tahitien et tourné le clip. "Tout le travail a été fait par les élèves, se réjouit l'institutrice. Du début à la fin, ils ont tout réalisé. le but de cette vidéo est de mettre l'école de Saint-Hilaire en avant."

Le résultat est là et les enseignants jusqu'aux taties et personnes d'entretien ont joué le jeu.

Le clip a été tourné par trois classes de CE2
http://www.tahiti-infos.com/video/

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'Ori Tahiti Nui : plus de 300 danseurs se rencontrent ce week-end

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'Ori Tahiti Nui : plus de 300 danseurs se rencontrent ce week-end
PUNAAUIA, le 25 novembre 2016 - Ils sont tous férus de 'ori tahiti et viennent du monde entier pour participer à ces rencontres internationales. Plus de 300 danseuses et danseurs vont s'affronter lors de la 'Ori Tahiti Nui Competitions durant deux soirées, les 26 et 27 novembre, au Méridien Tahiti. Pour sa 2e édition, le ‘Ori Tahiti Nui World Championship s'ouvre cette année aux tane.


Depuis sa création en 2012, le 'Ori Tahiti Nui accueille de plus en plus de participants du monde entier grâce à sa notoriété locale et internationale qui ne cesse de grandir. Ce concours de danse tahitienne s'adresse aux femmes et hommes de toutes nationalités, se présentant individuellement ou au titre des compagnies et des écoles de 'ori tahiti locales ou extérieures à la Polynésie. Les organisatrices de l'événement Tumata Robinson et Manouche Lehartel annoncent cette année la présence d'artistes venus du Mexique, du Japon, de Hawaii, des États-Unis (Los Angeles) et de métropole (Paris), sans oublier bien sûr ceux de Polynésie. "Quatre d'entre eux résident au fenua et certains sont des Tahitiens de souche habitant à l'étranger", précise Tumata Robinson.

Ce sont ainsi 232 solistes, douze groupes "Mehura" (cinq membres composent chaque formation) et quatre Duos qui vont se rencontrer lors de la 5e édition de la 'Ori Tahiti Nui Competitions ; auxquels s'ajoutent les 22 candidats (quinze vahine et sept tane) en lice pour le 'Ori Tahiti Nui World Championship. Lancé en 2015, ce championnat du monde a été remporté par Melanie Amen, une Américaine originaire de Californie, devant la Polynésienne Poemoana Teriinohorai (O Tahiti E) et Chelsea Clement (Hawaii). Les concurrents seront départagés par plusieurs jurys constitués de danseurs, professeurs et chefs de troupes renommés.

'Ori Tahiti Nui : plus de 300 danseurs se rencontrent ce week-end
Samedi 26 novembre

1) Concours Solo Tama : l'enregistrement des solistes Tama ou Jeunes de moins de 16 ans aura lieu de 7h30 à 8h30. Le concours commencera à 9 heures par les sélectives des Hine Tamahou et des Tamahou, âgés de 6 à 8 ans, suivis des Tamahine et des Tamaroa âgés de 9 à 11 ans, et enfin des Hine Taure'a et des Taure'a âgés de 12 à 15 ans. Ce premier passage permettra au jury de juger la beauté des costumes et la bonne acquisition des bases du 'ori tahiti. Puis, pour la première fois, les spectateurs découvriront une exhibition de jeunes enfants, les 'Aiu, âgés de moins de 6 ans, qui se produiront dans les conditions du concours entre les sélections et les finales. Suivront les finales des six catégories Tama. Un court break précèdera la remise des prix avant midi.

Le jury : Moena Maiotui (meilleure danseuse Heiva i Tahiti 2011, lead dancer Tahiti Ora, chorégraphe, professeur de 'ori tahiti), Teruria Taimana (médaille d'or du Conservatoire, chorégraphe, professeur de 'ori tahiti), Tiana Liufau (professeur de musique traditionnelle et de 'ori tahiti, directrice de Nonosina Anaheim), Hugues 'O'opa (médaille d'or du Conservatoire, professeur de 'ori tahiti) et Karl Brillant (juge international de 'ori tahiti ).

2) Concours Duos & Mehura : l'enregistrement des Duos et Mehura se déroulera de 13 à 14 heures. La compétition débutera à 14h30, avec en alternance les prestations des Duos et Mehura. La remise des prix aura lieu avant 16h30.

Le jury : Véronique Clément (école Heiragi à Punaauia), Heimoana Metua (école Hei 'Ori de Taravao), Moeata Laughlin (école Tamarii Poerava de Faa'a et Taravao), Tiana Liufau (Nonosina Anaheim), Karl Brillant (juge international de 'ori tahiti) et Victor Teriitahi (ra'atira ti'ati'a primé au Heiva i Tahiti et chorégraphe).

'Ori Tahiti Nui : plus de 300 danseurs se rencontrent ce week-end
Dimanche 27 novembre :

1) Concours Solo 'Arioi : l'enregistrement des solistes Arioi ou Adultes de 16 ans et plus se tiendra de 7h30 à 8h30. Le concours commencera à 9 heures par les sélectives, suivies des finales et de l'annonce des podiums. Après un break, les gagnantes des catégories Toa Vahine, 'Aito Vahine, Hiva Vahine concourront pour le choix de la 'Arioi Vahine 2016. Les gagnants des catégories Toa, 'Aito, Hiva s'affronteront pour le choix du 'Arioi Tane 2016. La remise des prix du concours Solo 'Arioi aura lieu dans la foulée, avant 12h30.

Le jury : Moena Maiotui (meilleure danseuse Heiva i Tahiti 2011, lead dancer Tahiti Ora, chorégraphe, professeur de 'ori tahiti), Teruria Taimana (médaille d'or du Conservatoire, chorégraphe, professeur de 'ori tahiti), Tiana Liufau (professeur de musique traditionnelle et de 'ori tahiti, directrice de Nonosina Anaheim), Hirohiti Tematahotoa (directeur de l'école Heiva et du groupe Hura Tau Hanatika) et Teraurii Piritua (directeur de l'école de A 'Ori Mai et du groupe Hura Tau 'Ori i Tahiti).

2) 'Ori Tahiti World Championship : le concours Solo 'Ote'a des Tane débutera à 19 heures, suivi par le concours Mehura des Vahine. Les Tane reviendront pour leur 'aparima ou leur danse guerrière 'Ori Toa/Haka, puis les Solo 'Ote'a Vahine entreront en scène. Les quatre concours seront entrecoupés par des prestations des primés 2016 en Duo, Mehura et 'Arioi Tane & Vahine. La remise des prix des podiums du 'Ori Tahiti World Championship clôturera la soirée vers 22 heures.

Le jury, composé de directeurs de groupes Hura Tau : Coco Tirao (Ahutoru Nui), Hirohiti Tematahotoa (Hanatika), Tiare Trompette (Hei Tahiti), Jean-Marie Biret (Manahau), Tiana Liufau (Nonosina Anaheim), Teraurii Piritua ('Ori i Tahiti), Makau Foster (Tamariki Poerani) et Mateata Le Gayic (Toakura).

'Ori Tahiti Nui : plus de 300 danseurs se rencontrent ce week-end
Infos pratiques

'Ori Tahiti Nui Competitions
Samedi 26 et dimanche 27 novembre
Méridien Tahiti
Tarifs : 1 000 Fcfp (enfants) ; 1 500 Fcfp (adultes)
Billets en vente sur place

'Ori Tahiti Nui World Championship
Dimanche 27 novembre, à partir de 17h45
Méridien Tahiti
Tarifs : 1 500 Fcfp (enfants) ; 3 000 Fcfp (adultes, avec entrée + open bar de 18 à 19 heures)
Billets en vente dès maintenant au Méridien Tahiti

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Mareva Georges et Paul Marciano se sont dit oui !

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Mareva Georges et Paul Marciano se sont dit oui !
BORA BORA, le 25 novembre 2016. La styliste Kika de Juku a partagé sur sa page Facebook des photos du mariage de Mareva Georges et de Paul Marciano. La célébration a eu lieu ce jeudi à Bora Bora. Un moment très romantique.




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