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Hawaiki Nui Va'a 2016 – Une première étape exceptionnelle

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La 25e édition de la grande course annuelle Hawaiki Nui Va'a a débuté ce mercredi matin à Huahine. Après 45 km d'efforts en plein océan sur un cap complètement à gauche, Edt Va'a a franchi la passe de Te Ava Piti de Raiatea en deuxième position derrière Team Opt B. Edt Va'a parviendra ensuite à dépasser Team Opt dans le lagon de Raiatea, après un combat mémorable. Après un bon départ et un cap plus au centre, Shell A obtiendra finalement une belle quatrième place au classement de cette première étape derrière Edt A, Team Opt B et Team Opt A.
Hawaiki Nui Va'a 2016 – Une première étape exceptionnelle

Un départ de toute beauté

 

La première étape d'Hawaiki Nui Va'a a tenu toutes ses promesses. 96 pirogues se sont positionnées ce matin sur la ligne de départ à Huahine. C'est une véritable marée humaine qui s'est élancée pour boucler les 45 km séparant Huahine de Raiatea. C'est Shell A qui a pris le meilleur départ, au moment de sortir de la passe de Huahine, elle était au coude à coude avec Team Opt B. La deuxième pirogue Shell a eu moins de réussite puisqu'elle a dû changer de balancier dès la sortie de passe de Huahine après un accrochage, perdant de précieuses minutes.

 

Les concurrents ont ensuite dû choisir leur cap dans cette étape déterminante et stratégique. La mer était plutôt calme, une houle d'environ 1 mètre arrivait par la gauche avec un vent d'environ 20 km/h, arrivant lui aussi par la gauche. C'est Team Opt A qui a pris la tête de la course en prenant un cap central. Un peu plus à gauche en deuxième position, se trouvait Team Opt B et un peu plus à gauche encore, Shell A occupait la troisième place.

 

Comme en 2015, Edt A choisissait de prendre un cap à gauche, coté pointe sud de Raiatea. Au contraire, Paddling Connection, avec à son bord le champion Néozélandais Tupuria King, prenait un cap à droite de Team Opt A,B et Shell A, un cap plus sur Taha'a. Au fur et à mesure de la traversée, les pirogues se sont écartées les unes des autres, notamment Edt Va'a partie complètement à gauche en remontant légèrement contre la houle et le vent.

 


Hawaiki Nui Va'a 2016 – Une première étape exceptionnelle

Team Opt et Shell à la lutte

 

En milieu de traversée, après 1H30-2H00 de course environ, Edt A continuait dans sa voie à gauche à plus d'un kilomètre des autres pirogues situées plus au centre. Team Opt B a commencé elle aussi à suivre ce cap à gauche, alors que Shell A restait au centre et tentait de rattraper Team Opt A en suivant sa ligne de cap. Parfois elle revenait à moins de 100 mètres de Team Opt A, puis elle se faisait à nouveau distancer. Les deux pirogues à la lutte une derrière l'autre avaient apparemment décidé de filer tout droit vers Raiatea. Le combat n'aura pas lieu, Shell A ne parvenant pas à revenir sur Team Opt A.

 

Derrière, malgré le temps relativement clément, plusieurs pirogues connaissaient des avaries. Un équipage n'ayant pas de balancier de rechange était sur le point d'abandonner et de faire embarquer sa pirogue par les secours, c'était sans compter la générosité d'un autre club qui décidait de lui prêter un balancier lui permettant ainsi de continuer l'aventure d'Hawaiki Nui Va'a. La course prend de plus en plus d'ampleur mais en mer, l'entraide reste de rigueur.

 

Au moment de franchir la passe de Te Ava Piti, à Raiatea, c'est Team Opt B qui passe en premier, sous les applaudissement de la foule venue admirer le spectacle. Edt A arrive peu de temps après, suivie de Team Opt A et Shell A, quelques minutes plus tard. Dans la portion de lagon, à Raiatea, après un combat intense contre Team Opt, Edt Va'a a pu s'imposer même si certains ont déploré les vagues générées par les bateaux, demandant aux officiels « de faire quelque chose »


Hawaiki Nui Va'a 2016 – Une première étape exceptionnelle

Edt Va'a remporte la première étape

 

Après un combat mémorable, Edt Va'a a pu de nouveau remporter cette première étape d'Hawaiki Nui Va'a, comme en 2015. Menés par Heiva Paie, Steeve Teihotaata et Rete Ebb, Edt Va'a termine le parcours en 3H23'38 plus rapide que les 3H28'39 de 2015 mais le record de Shell Va'a de 2011 en 3H11'47 n'est pas battu. Edt Va'a a seulement 21 secondes d'avance sur Team Opt B qui arrive deuxième. Team Opt A a 2'43 de retard et Shell A a 3'44 de retard sur le premier Edt A. Paddling Connection arrive en 5e place avec plus de 8 minutes de retard sur Edt Va'a.

 

On retrouve en 6e place Team Tupuai, en 7e place Air Tahiti Va'a et en 8e position le premier équipage étranger en provenance de Hawai'i, le team Red Bull. Enviropol et Shell B terminent ce top 10. Les écarts entre les quatre premiers restent faibles et permettent des revirements de situation qui peuvent survenir soit pendant la deuxième étape entre Raiatea et Huahine, remportée par Shell en 2015, soit lors de l'ultime étape entre Taha'a et Bora Bora, la plus longue puisqu'elle est de 58 km.

 

A noter l'absence de Matairea Hoe, le team de Huahine pourtant 2e au général en 2014. Hinaraurea, 3e au général en 2014, n'arrive qu'en 14e position. Le Team en provenance de métropole « La Méduse » est arrivé à la 34e place. La pirogue Calédonienne Mont Doré Shell Va'a arrive en 67e position, la pirogue japonaise Ocean Outrigger Canöe Club est arrivée en 81e position et le team Guyane arrive bon dernier, à la 96e place, en 5H02. (résultats non officiels) SB

Ordre d'arrivée


Hawaiki Nui Va'a 2016 – Une première étape exceptionnelle

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Hawaiki Nui Va'a 2016 – Une première étape exceptionnelle

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La doyenne de Faa'a a célébré ses 101 ans mardi

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La doyenne de Faa'a a célébré ses 101 ans mardi
FAAA, le 02/11/2016 - Rose Chung Sai Fan Southai, la doyenne de la commune de Faa'a, elle a fêté ses 101 ans le jour de la Toussaint. Le maire Oscar Temaru lui a rendu visite pour lui déposer un bouquet de fleurs. Selon sa famille, Rose se porte bien.

Rose Chung Sai Fan Southai est née le 1er novembre 1915, le même jour que le maire de Faa'a... mais pas la même année : elle a fêté ses 101 ans mardi dernier.

Un bel âge pour la doyenne de la commune de Faa'a. C'est aussi et surtout l'occasion pour le premier magistrat de lui rendre visite pour lui offrir un bouquet. Chaque année, en effet, Oscar Temaru se rend chez Rose dans le quartier Te niu tia pour discuter avec elle, un moment privilégié pour Rose qui ne manque pas de raconter de belles histoires.

Pour la famille de Rose, l'état de santé de leur mamie est au plus beau fixe : "Popo [grand-mère en chinois, NDLR] va bien, elle mange, et elle suit son propre rythme. Ce n’est pas tous les jours rose, mais j’aime m’occuper d’elle, c’est la famille", raconte Lisa Yi, la petite-fille de Rose. Et de poursuivre, "Je suis contente qu’elle soit encore parmi nous."

La doyenne de Faa'a a célébré ses 101 ans mardi

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Battue par son mari, elle ne savait plus quoi faire

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Battue par son mari, elle ne savait plus quoi faire
RAIATEA, le 02/11/2016 - Une jeune femme de 29 ans s'est fait tabasser mardi soir par son conjoint, à Raiatea. Perdue avec son fils de 4 ans, elle ne savait plus vers qui se tourner et a contacté la rédaction de Tahiti Infos. Nous l'avons dirigée vers l'association Vahine Orama no Raromatai. Une plainte devrait être déposée dès aujourd’hui à la gendarmerie. En 2015, l'association Vahine Orama no Raromatai a logé une quinzaine de femmes avec leurs enfants dans des hébergements différents.

"Il m'a tabassé et il m'a dit que si je racontais à ma famille ou à la sienne, il allait nous tuer, moi et notre enfant." Hinano* vit un calvaire depuis trois semaines. Tous les soirs, elle se fait battre par son mari, mais mardi dernier, ça a été la fois de trop. La jeune femme, âgée de 29 ans, s'est taillée les veines "suite à sa détresse et aux coups qu'elle a reçus", raconte Marion Dusserre, secrétaire de l'association Vahine Orama no Raromatai.

Perdue avec un enfant de 4 ans à ses côtés, Hinano ne sait plus quoi faire. Elle contacte notre rédaction afin de trouver une solution à sa détresse : "J'habite à Fetuna et je suis venue à Uturoa. J'attends de me calmer avant d'aller voir ma maman", dit-elle en sanglot au téléphone.

L'association Vahine Orama a ensuite pris le relais et a organisé une rencontre avec la jeune femme et son petit. "Elle avait des traces de coups sur le corps avec un bandage sur le poignet droit", décrit Marion Dusserre. "Son tane la bat tous les soirs sur fond d'alcool et de paka", poursuit-elle.

Les menaces de mort sont courantes dans ces cas-là : "C'est quasiment systématique. Les hommes violents qui frappent leur compagne ne veulent pas que ça se sache. Ils savent que ce n'est pas bien et qu'ils pourront être embêtés par la justice. Ils menacent en disant que si jamais la femme en parle, la famille et elle vont en pâtir", explique la secrétaire de l'association Vahine Orama no Raromatai.

Des propos et des coups qui ont été portés devant l'enfant du couple : "Il est traumatisé. Il a assisté à plusieurs scènes de violence. Je lui ai proposé d'aller voir une équipe pluridisciplinaire, avec une psychologue qui intervient tous les 15 jours à Raiatea. Quand il y a des enfants qui souffrent de violences au sein de la famille, on les fait intervenir. Ils font un excellent travail. Nous avons aussi une psychologue qui travaille beaucoup avec nous. On lui fait venir nos mamans. D'ailleurs, la jeune maman est d'accord pour y aller. Elle est un peu détruite moralement", raconte Marion Dusserre.

Du coup, une plainte devrait être déposée à la gendarmerie, ce jeudi. "Ensuite, les forces de l'ordre vont convoquer le tane en question et lui expliquer de manière sévère que ce n'est pas normal et légal, et que s'il recommence, il peut avoir à faire à la justice", indique Marion Dusserrre, en insistant notamment sur le fait que le mari violent pourra aussi être suivi par leurs services. "Il y a des hommes, avec qui on travaille, qui ont déjà battu leurs femmes et qui connaissent ce genre de situation. Ces hommes sont d'accord pour discuter avec les tane violents. Maintenant, je ne suis pas sûre qu'il le fasse."

Cependant, la balle est aujourd'hui entre les mains de Hinano*. S'il elle veut aller au bout de sa démarche pour mettre fin à ses violences, il va falloir qu'elle franchisse le pas. "Souvent, on s'attend à ce que les femmes réagissent de manière plus rapide. Maintenant, on n'a pas le droit de s'immiscer dans leur vie, on est là pour leur venir en aide. Par contre, j'ai peur qu'elle se fasse taper puisqu'il fait ça tous les soirs quand il revient. S’il revient pour l'embêter, d'abord, elle aura sa famille qui est déjà au courant, son frère aussi sait, et elle a notre numéro. Sa belle-sœur doit nous contacter s'il devient violent et on fera intervenir les gendarmes."

Des situations comme celles-là, Marion et les membres de l'association Vahine Orama en voient systématiquement. Aux Raromatai, en 2015, l'association Vahine Orama a fait une trentaine d'intervention. Elle a placé également une quinzaine de femmes avec leurs enfants dans des hébergements différents.




*Prénom modifié

Que risque l’auteur des violences ?

Tout dépend du degré de gravité des violences et des circonstances de leur commission :
• une peine de trois ans d'emprisonnement est encourue si les violences commises sur le conjoint ou le concubin ont entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à 8 jours ou n'ont entraîné aucune incapacité de travail. La peine est portée à 5 ans ou 7 ans si les violences sont accompagnées d'une ou plusieurs autres circonstances aggravantes.
• une peine de 5 ans d'emprisonnement est encourue si les violences commises par le conjoint ou le concubin ont entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours. La peine est portée à 7 ans ou 10 ans si les violences sont accompagnées d'une ou plusieurs autres circonstances aggravantes.
• une peine de 20 ans de réclusion criminelle si ces violences consistent en un viol commis par le conjoint ou le concubin.
• le meurtre par conjoint ou concubin est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
Source : ministère de la Justice

Contact

Vahine Orama no Raromatai : 87 25 32 32
Vahine Orama Moorea : 87 38 02 77
Vahine Orama Tahiti iti : 87 38 02 74
Vahine Orama Tahiti nui : 87 72 14 78


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Carrefour Punaauia pourrait rouvrir en fin de semaine prochaine

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Carrefour Punaauia pourrait rouvrir en fin de semaine prochaine
PAPEETE, le 02 novembre 2016 - Suite à l'incendie qui s'est déclenché dans la nuit de Samedi 29 octobre à Dimanche dans le local TGBT du magasin Carrefour à Punaauia, les travaux de réparation ont commencé. Le magasin pourrait rouvrir pour la fin de semaine prochaine.

La fermeture du carrefour de Punaauia n'est pas passé inaperçue et de nombreuses questions se posent notamment quant à la réouverture du magasin. La rédaction de Tahiti Infos a contacté Eric Corlier, directeur de Carrefour Punaauia qui a indiqué "nous faisons tout notre maximum pour ouvrir en fin de semaine prochaine. C'est tendu au niveau des délais", indique néanmoins le directeur.

"Nous avons des équipes qui travaillent jour et nuit pour ouvrir dans ces délais. Néanmoins nous ne sommes pas à l'abri de retards, dans tous les cas la réouverture ne pourra pas se faire sans l'accord de la commission de sécurité", rappelle le directeur de Punaauia.

Quant à la cause de l'incendie, "une enquête est ouverte, nous ne connaissons pas encore les causes exactes de l'incendie. Les experts seront en mesure de le dire une fois leur travail terminé. Nous subodorons quand même que c'est une cause accidentelle."


Le feu qui s'est déclaré dans la nuit de samedi 29 octobre à dimanche a causé beaucoup de dégâts dans le local transformateur électrique de l'hypermarché Carrefour à Punaauia. Un espace de 80 m² qui réunit plusieurs transformateurs permettant d'alimenter en électricité, la grande surface. "C'est un local où EDT nous livre le courant, soit 14 000 volts qui sont ensuite transformés en 380 volts. Ils sont ensuite renvoyés dans le magasin par des armoires, qui sont contrôlées tous les ans et changées régulièrement. Ce sont des installations qui sont en état de fonctionnement correct", confiait dimanche Eric Corlier, directeur de Carrefour Punaauia.

Les pompiers de Punaauia, Faaa et Papeete avaient dû attendre une demi-heure les équipes d'EDT, "pour pouvoir intervenir à l'intérieur parce qu'il a fallu qu'EDT mette hors tension le local transformateur. Le feu était déjà éteint mais le dégagement de fumée était important", expliquait, dimanche 30 octobre, l'adjudant Kalei Tehuiotoa, chef d'équipe des sapeurs-pompiers de Punaauia.

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Bianca Cogorno, "je rame pour former des guerrières"

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Bianca Cogorno,
PAPEETE, le 02 novembre 2016 - À la tête de la première équipe latino-américaine à participer à la compétition Hawaiki Nui Va'a, Bienca Cogorno est Péruvienne. Elle est tombée amoureuse de ce sport en 2011 et jeudi 03 novembre avec son équipe, elle court pour défendre les couleurs du Pérou, mais surtout pour elles et les femmes péruviennes. L'bijectif de son équipe Hano Hano Peru est de former des guerrières.

Rien ne destinait Bianca Cogorno au Va'a. Bianca est Péruvienne, elle a grandi sur une plage péruvienne loin de la Polynésie et de sa culture. Petite, elle partait avec son kayak sur la tête et sa rame sous le bras pour ramer. Elle rame depuis l'âge de sept ans.

D'une famille de rameurs, son grand-père et son père ramaient avant elle, les sports de rames occupaient déjà une place importante dans sa vie. Jusqu'à ce qu'elle découvre le Va'a.

En 2011, une amie lui parle de ce sport qu'elle a découvert lors d'un voyage en Polynésie. "Flavia Chavez est revenue de Polynésie et il a décidé d'importer ce sport nautique. Il s'est associé avec Rafael Belmont pour construire leur premier va'a d'après un prototype argentin." Bianca se dit, pourquoi pas, "j'avais envie d'essayer", le coup de foudre est instantané, "la sensation que m'a procuré le va'a, je ne l'avais jamais vécu avant. Je me suis sentie forte, vibrer et ne faire qu'une avec la mer, c'était incroyable. Avec le va'a tu entre dans une relation privilégiée avec la mer. Je me suis dit, il faut que je fasse découvrir cette sensation à d'autres femmes."

"Depuis que je pratique le va'a, je suis devenue une femme plus forte, plus sûre d'elle. J'ai vaincu des peurs que j'avais grâce à la pirogue. Le va'a m'a aidé à m'épanouir en tant que femme. Il m'a aidée à devenir meilleure, mais surtout, il m'a donné envie de me battre pour les autres. J'œuvre pour faire découvrir ce sport à d'autres femmes et jeunes filles. "

Pratiquer le va'a au Pérou est une activité étrange. "Les gens trouvent ça très étrange. Je leur explique tout ce qu'est la va'a d'un point de vue culturel, sportif, mais aussi spirituel. Ils commencent à comprendre."

Bianca en est convaincue pour réussir dans le va'a il faut être une battante, "je ne prends dans mon équipe que des femmes ou jeunes filles qui ont la niaque. La société latino-américaine est très machiste et violente envers les femmes. Je rame pour former des guerrières. En janvier je vais commencer à apprendre le va'a à des petites filles pour en faire des femmes fortes " assure la rameuse péruvienne.

Rameuse, mère de famille et surtout chef d'entreprise, Bianca n'a pas une minute pour souffler. "C'est une grosse responsabilité, un travail très exigeant, parfois j'ai beaucoup de pression et je me demande si j'en suis vraiment capable, mais les doutes s'envolent rapidement." Déjà très fortement investie dans le va'a, elle en a fait sa mission à la mort de son père en novembre 2015. "Il m'a demandé de continuer à promouvoir le va'a. Il me disait toujours les sports de rame renforcent la tête, renforcent le cœur et renforcent l'âme. Je suis là pour lui rendre hommage. Il m'a dit d'aller jusqu'au bout, c'est ce qu'on fait avec Hano Hano Peru."

Bianca est tellement investie dans sa mission, qu'elle crée l'équipe Hano Hano Peru en 2014, depuis c'est elle qui finance le club avec ses propres deniers. À croire que l'investissement de cette femme courage paie. Seulement deux ans après sa création, l'équipe de huit Péruviennes a déjà pris part à différentes compétitions internationales. Elles sont montées sur le podium à Hawaii et aujourd'hui participent à l'Hawaiki Nui Va'a. "Nous avons la chance d'avoir été invitées à la compétition par le comité organisateur. Aujourd'hui, seulement deux ans après notre création, nous sommes en Polynésie. Nous avons encore énormément à apprendre, notamment d'un point de vue technique!".

En juillet dernier Bianca s'est engagée dans la course Te Aito. " Quand je suis arrivée à La Mecque du va'a, ça a été très fort. J'ai participé au Te Aito, pas pour moi, mais pour l'exemple, pour ces femmes et ces enfants Péruviens. Quand j'ai traversé la ligne d'arrivée, c'était une des plus belles expériences que je n'ai jamais vécues. J'ai compris ce que c'était que d'être un Aito, j'ai ressenti le mana de la Polynésie. Ça m'a bouleversée et j'en ai pleuré pendant au moins une semaine. Ça m'a renforcée dans ma mission de former des femmes fortes. Une femme fait une société." Affirme la rameuse péruvienne.

"Les huit filles de mon équipe sont mes huit piliers. Chacune d'entre elles va se charger d'une école primaire à la rentrée de janvier, elles vont m'aider à promouvoir le va'a et à former des petites filles qui auront tous les outils et la force d'affronter ce monde d'homme."

Pendant le Te aito, Bianca a rencontré Tamato Perez, "nous nous sommes rencontrés au bon moment" assure-t-elle. Tamatoa Perez a accepté de s'embarquer dans l'aventure péruvienne, "j'ai été impressionnée par cette femme courage. Elle est forte et investie d'une mission incroyable, elle y croit, vraiment donc moi j'y crois."

Investie de cette mission de former des femmes forte, Bianca est d'autant plus fière d'être la première équipe latino-américaine à participer à l'Hawaiki Nui va'a, "c'est paradoxal, nous venons d'une société très machiste, où les hommes dominent tout, et les deux premières équipes latino à participer à l'Hawaiki Nui sont deux équipes féminines : celle de Hano Hano Peru et une délégation sud-américaine composée de Brésiliennes, Argentines, Péruviennes, et une Vénézuélienne. Le fait que cette année soit la première année que les femmes soient mises en valeur pour le Hawaiki nui n'est pas un hasard. Il doit y avoir une bonne raison à tout cela."

"Je n'ai qu'une chose à rajouter à tout cela, la mer rend digne l'être humain et soigne l'âme", conclut Bianca

Cette fois-ci encore les Péruviennes vont ramer pour les femmes et enfants de leur pays, leur objectif est de finir la course et se placer en bonne place dans le classement.

Nous n'avons plus qu'à souhaiter Faaitoitoi à Bianca et son équipe Hano Hano Peru .

Bianca Cogorno,

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Naufrage en Indonésie: 18 morts et 36 disparus

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Naufrage en Indonésie: 18 morts et 36 disparus
Au moins 18 personnes ont péri, et des dizaines d'autres sont portées disparues après le naufrage mercredi matin dans les eaux indonésiennes d'un bateau vraisemblablement surchargé, annoncé la police indonésienne.
L'embarcation transportait 93 passagers dans une mer formée entre la Malaisie et l'île de Batam, au sud de Singapour, a précise Sam Budi Gusdian, un responsable de la police locale.
"Dix-huit personnes ont été retrouvées mortes", a-t-il dit aux journalistes, précisant que 39 avaient pu être secourues mais que le sort des 36 autres demeurait inconnu. 
Les opérations de recherches se poursuivent.
La police pense que la majorité des personnes à bord étaient des travailleurs migrants rentrant de Malaisie.
Le transport maritime est un moyen incontournable de circuler entre les 17.000 îles de l'archipel indonésien. Mais les accidents sont relativement fréquents.
Plus de 60 personnes avaient péri en décembre quand les vagues ont renversé un ferry qui naviguait dans l'archipel des Célèbes.

avec AFP

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Masters 1000 - Paris-Bercy: Placé, Wawrinka, le brouhaha et le recadrage

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Masters 1000 - Paris-Bercy: Placé, Wawrinka, le brouhaha et le recadrage
Spectateur indiscipliné ou bouc émissaire qui prend pour tout le monde? Le secrétaire d'Etat Jean-Vincent Placé s'est retrouvé jeudi au centre d'une polémique sur les réseaux sociaux, désigné comme le perturbateur d'un match du Suisse Stanislas Wawrinka au Masters 1000 de Paris-Bercy.  
La scène est insolite. Mercredi soir vers minuit, dans un central de Bercy clairsemé, le Suisse, en mauvaise posture face à l'Allemand Struff (contre lequel il finira par perdre 3-6, 7-6 (8/6), 7-6 (7/1)), s'arrête entre deux services pour aller recadrer un spectateur trop bruyant à son goût, installé derrière lui au premier rang.
"Oh, ça te dérange pas qu'on joue un match? Non mais sérieux... Il est minuit, si tu n'as pas envie de voir tu rentres", lui lance-t-il, passablement énervé, selon les images retransmises par Canal+.
Des témoins de la scène twittent alors que le spectateur indiscipliné est l'un des membres du gouvernement, le secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat Jean-Vincent Placé. Il est effectivement présent au premier rang, derrière Wawrinka, même si les images en direct ne permettent pas de dire que c'est bien lui qui est visé par les remontrances du Suisse.
Interrogé par l'AFP jeudi, Jean-Vincent Placé a assuré qu'il n'était pas certain que la colère de Wawrinka s'adressait bien à lui.
"Il y avait un brouhaha dans la tribune et comme j'étais au premier rang... C'est vrai qu'à minuit tout le monde est un peu dissipé. Il avait d'ailleurs raison de râler parce qu'il y avait du brouhaha", a déclaré le secrétaire d'Etat à l'AFP.
"On conversait avec Jean Gachassin (le président de la Fédération française de tennis, ndlr), mais franchement on ne hurlait pas. Franchement je ne suis pas sûr que cela s'adressait à moi particulièrement", a-t-il ajouté.
L'épisode lui a en tout cas valu de nombreuses moqueries sur Twitter. "C'est une histoire un peu ridicule", a estimé l'ancien sénateur.

avec AFP

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Les Ballets de Tahiti Ora présentent leur nouveau spectacle "Mana" au Japon avant leurs tournées en 2017

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Les Ballets de Tahiti Ora présentent leur nouveau spectacle
TOKYO, le 3 novembre 2016 - Tumata Robinson et une trentaine de ses artistes sont actuellement en déplacement au pays du Soleil-Levant. Au programme : la présentation de leur nouveau spectacle "Mana" et une série de workshops dans les grandes villes japonaises afin de préparer leurs deux tournées prévues notamment à Paris et dans toute la France en 2017.


Les artistes des Ballets de Tahiti Ora se sont envolés pour une semaine au Japon. Jusqu'à lundi, la troupe de Tumata Robinson présentera son nouveau spectacle, intitulé "Mana". Quatre grosses dates sont notamment au programme dans les villes de Tokyo et Yokohama. La formation, composée de neuf danseurs, dix danseuses, huit musiciens-chanteurs et deux habilleuses, assurera par ailleurs une série de workshops dans les écoles de 'ori tahiti du pays du Soleil-Levant. Tahiti Ora est produite au Japon par Tahiti Promotion.

Ces prestations permettront au groupe de danse de se roder parfaitement pour leurs deux prochaines tournées, produites par Kearena Productions. Les Ballets de Tahiti Ora se produiront en effet à Paris, du 7 au 24 mai 2017, dans la salle mythique de Bobino pour douze représentations. "Mana" voyagera ensuite dans le cadre d'une seconde tournée en France en octobre et novembre 2017. Pendant trois semaines, Tumata Robinson et ses artistes exporteront la culture polynésienne en Province (Marseille, Lyon, Bordeaux, etc.), puis en Europe avec plusieurs représentations à Bruxelles, Genève, Londres, Barcelone…



Les Ballets de Tahiti Ora présentent leur nouveau spectacle
En attendant ces gros événements, la chef de troupe prépare d'ores et déjà la cinquième édition du 'Ori Tahiti Competitions, les 26 et 27 novembre prochains, ouverte aux danseurs locaux et internationaux. Une journée consacrée aux inscriptions est d'ailleurs programmée samedi 22 octobre, dans le hall du Méridien Tahiti. Ce concours, créé en 2012 par Tumata Robinson et Manouche Lehartel, se clôturera par le 'Ori Tahiti World Championship le 27 novembre.

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Conseil d'évaluation des établissements pénitentiaires de la Polynésie

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Conseil d'évaluation des établissements pénitentiaires de la Polynésie
PAPEETE, le 03/11/2016 - Une réunion qui a été présidée par Fréderic Poisot, Directeur du cabinet du Haut-commissaire. Cette instance, créée par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, a été mise en place en Polynésie française par un arrêté en date du 26 septembre 2016.

Le conseil d’évaluation, réuni pour la première fois, est composé d’autorités administratives de l’Etat et du Pays, des instances judiciaires, et des acteurs de la société civile intervenant en milieu pénitentiaire. Le Président de la Polynésie française était représenté par Mme Tea Frogier, Ministre du travail, de la solidarité et de la condition féminine.

Le conseil d'évaluation a pour mission d'évaluer les conditions de fonctionnement des établissements pénitentiaires. Il veille plus particulièrement au respect des droits des personnes détenues, à la sécurité des personnels et des bâtiments, à l'accès aux soins, aux actions de prévention de la récidive et aux politiques d'aménagement de peines.

Au cours de la réunion, un large temps de parole a été donné aux aumôniers et représentants des différents cultes qui participent activement à la prévention de la récidive et au parcours de réinsertion des détenus.

Les membres du conseil ont par ailleurs examiné le rapport d'activité 2015, présenté par M. Yannick MASSARD, Directeur des EPPF. Dans l'attente de l'ouverture officielle du centre de détention de Papaeri, les EPPF sont constitués du centre pénitentiaire de Nuutania-Faa'a, du centre de détention de Taiohae (Nuku-hiva) et du centre de détention d'Uturoa (Raiatea).

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Hawaiki Nui Va'a: Team OPT A remporte la seconde étape

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Hawaiki Nui Va'a: Team OPT A remporte la seconde étape
PATIO, le 3 novembre 2016- C'est le TEAM OPT A qui remporte la seconde étape de l'Hawaiki nui va'a devant EDT qui va probablement maintenir sa position leader au général. En troisième position très belle performance de OPT B , suivi par Air Tahiti qui s'offre une très belle quatrième place. Shell Va'a qui tenait une belle position pendant toute la course s'est fait devancer sur les derniers mètres et termine en 5ème position
Mais ne l'oublions pas , rien n'est joué avant la troisième (et la plus difficile) étape qui se disputera demain entre Taaha et Bora Bora, tout peut encore basculer...
Plus d'informations à venir

Avec AITO SPORT
Hawaiki Nui Va'a: Team OPT A remporte la seconde étape

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Criobe : deux lauréats en Master et Doctorat Bio-marine récompensés samedi

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Criobe : deux lauréats en Master et Doctorat Bio-marine récompensés samedi
PAPEETE, le 03/11/2016 - Dans le cadre des "rencontres du Vaima", un grand événement se tiendra ce samedi au 1er étage du Centre Vaima, en face de la boutique Tara Eden. Les deux lauréats en Master et Doctorat désignés par le Criobe, pour leurs travaux en recherche bio-marine, seront récompensés. L'occasion également de féliciter deux chercheurs de l'expédition Tara qui viennent de finir leur mission aux Tuamotu-Gambier.

Pier-Paolo Brenat et Shubba Shalini Singh, sont les deux lauréats en Master et Doctorat Bio-marine au laboratoire d'Opunohu à Moorea. Ils seront récompensés ce samedi par le Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), pour leurs travaux en recherche Bio-marine.

Des travaux qui ont été évalués par les scientifiques du laboratoire de Moorea. Pier-Paolo Brenat s'est donc penché sur le nourrissage artificiel de requins en Polynésie, alors que Shubba Shalini Singh a travaillé sur les larves de corail à Fidji et en Polynésie.

Ces deux étudiants obtiendront deux bourses, l'une à hauteur de 100 000 francs pour le premier lauréat qui est Pier-Paolo Brenat et la seconde bourse de 50 000 francs sera attribuée à Shubba Shalini Singh.

Ces récompenses leur permettront de "poursuivre leurs recherches dans des domaines aussi variés que l’étude de l’adaptation des organismes face au réchauffement climatique ou la reproduction des coraux", indique un communiqué.

Les deux étudiants recevront donc leurs récompenses ce samedi à partir de 8h30 au 1er étage du Centre Vaima, en face de la boutique Tara Eden, une initiative de la société Europcar, partenaire du Criobe.

Parallèlement, la goélette scientifique Tara sera à Papeete, samedi. L'occasion également de décorer deux jeunes chercheurs du Criobe : les Dr. Laetitia Hédouin et Valeriano Parravicini, "pour leur implication dans la recherche en biologie marine, permettant ainsi une meilleure connaissance du milieu marin pour mieux le préserver."

Après une épopée de plusieurs mois dans l'océan Pacifique, tous "deux présenteront leurs derniers travaux sur les coraux et les poissons, réalisés dans les Tuamotu à bord de TARA pendant le mois d’octobre."

On notera cependant que la goélette scientifique Tara a quité Lorient le 28 mai dernier pour une expédition dans l'océan Pacifique. Durant deux ans, les scientifiques à bord ausculteront la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution face au changement climatique et aux pressions anthropiques. Une épopée dirigée par Serge Planes, directeur du Criobe de Moorea.

Criobe : deux lauréats en Master et Doctorat Bio-marine récompensés samedi

Criobe : deux lauréats en Master et Doctorat Bio-marine récompensés samedi

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Tahiti Nui Expo organise le 1er salon pour animaux de compagnie

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Tahiti Nui Expo organise le 1er salon pour animaux de compagnie
PAPEETE, le 3 novembre 2016 - Guidé par la demande et par les événements organisés à l’étranger, la nouvelle société Tahiti Nui Expo propose un salon pour les animaux de compagnie. Une première sur le territoire. Seront réunis des spécialistes de l’alimentation, du bien-être mais aussi de la protection des bêtes qui vivent sous nos toits. Des défilés et concours seront aussi programmés.

Responsable de Tahiti Nui Ingéniérie, un bureau d’étude ingénierie et construction, Christophe Ajonc a lancé Tahiti Nui Expo. Avec son équipe, il a souhaité "se diversifier". Il explique : "On s’est donc mis à l’événementiel car il nous semble que beaucoup de choses restent à faire". Comme cet événement sur les animaux de compagnie.

L’aventure a commencé il y a un peu plus d’un an. "On a senti qu’il y avait une vraie demande. Les gens sont en recherche d’informations sur l’alimentation et sur le bien-être de leurs animaux, les chiens surtout mais aussi les chats, les cochons d’inde. Ils souhaitaient retrouver en un même endroit des spécialistes qui présentent des produits et services."

Pour mettre sur pied le salon des animaux de compagnie à Tahiti, les organisateurs sont allés voir ce que faisaient nos voisins néo-zélandais en la matière. "On n’invente rien, même si on a nos idées. En Nouvelle-Zélande, il y avait beaucoup de choses, dont un certain nombre que l’on ne peut pas décliner ici. Je pense par exemple à tout ce qui se fait pour et autour des nouveaux animaux de compagnie." Les NAC pour les intimes : iguanes, araignées, reptiles… eux ne seront pas de la fête du 11 au 13 novembre. "Mais il y aura beaucoup d’autres choses pour les chiens, chats, cochons d’Inde. Il y aura également des balades en poneys et un espace pour des petits animaux de la ferme." Le salon se découpera en un espace intérieur et un espace à l’extérieur, dans les jardins de l’hôtel.

En plus des spécialistes de l’alimentation, des professionnels comme d’anciens vétérinaires ou bien des membres d’associations de protection animale seront présents (LEV, Eimeo Animara, la SPAP et Dobhelp). Des conférences rythmeront les trois jours de l’événement sur des thèmes variés.

Des concours, défilés et démonstrations sont aussi annoncés : présentation de chiens de race (tibétains de France, Rottweiler, Labrador…), parcours d’agilité, défilés de mode ou bien encore démonstration de toilettage. Un photographe spécialisé immortalisera le passage des visiteurs et de leur(s) animal(aux). Une toiletteuse et une créatrice d’habits sur-mesure tiendront également un stand.


Pratique

Du 11 au 13 novembre au Tahiti Pearl Beach Resort, salle Endeavour de 9h30 à 16h30
Facebook : Tahiti Nui Expo
tnexpo987@gmail.com

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"Rapa offre un modèle du vivre ensemble "

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PAPEETE, le 3 novembre 2016 - L’anthropologue Christian Ghasarian, actuellement professeur à l’université de Neuchâtel, revient sur son livre : Rapa, une île du Pacifique dans l’histoire paru aux éditions Gingko & ‘Api Tahiti Editions. Il fait la lumière sur ses méthodes de travail et sur les conclusions qu’il a tirées de ses séjours et de ses années de travail.

Christian Ghasarian est allé sept fois à Rapa depuis le début de ses recherches ethnologiques en 2001, pour des séjours allant de un à trois mois. En plus de ses déplacements il a travaillé un grand nombre de textes et écrits relatifs à cette île isolée et notamment : la petite Bibliographie méthodique, analytique et critique de Rapa publiée en 1973 par Allan Hanson (l’ethnologue américain qui a étudié Rapa en 1963), et le Père Patrick O’Reilly (missionnaire et ethnologue spécialiste de l’Océanie). Les auteurs ont tenté avec leur ouvrage d’établir un petit inventaire de ce qui avait été écrit sur l’île au moment de leur compilation. Christian Ghasarian a aussi cherché à lire tous les textes cités sur cette île, en y ajoutant d’autres. "Ma plongée exponentielle dans l’histoire de Rapa présente et commente les textes qui ont été écrits sur l’île par quasiment tous ses visiteurs, du navigateur George Vancouver en 1791 à l’explorateur norvégien Thor Heyerdhal en 1956", résume-t-il.

Tahiti Infos : Qu’est-ce qui se dégage de vos travaux ?
Christian Ghasarian : "Il importe de souligner que le vécu des Rapa avant et après le contact avec les Européens n’a pratiquement pas été décrit dans les textes que je reprends ici, la plupart du temps dans leur intégralité. C’est pourquoi il est crucial de replacer ces écrits ou témoignages dans le contexte socio-historique de leur production. Tout à fait conscient que cette reconstitution est fondée sur des perceptions unilatérales, souvent très ethnocentriques, car elles parlent souvent plus de leurs auteurs et de leurs visions des choses que de ce qu’était vraiment la société rapa à différents moments de son histoire, je considère que ces ‘fragments’ et ‘bribes’ de réalité, ces constructions de l’altérité partiaux et incomplets, sont néanmoins inestimables car, à défaut d’une histoire écrite par les insulaires, ils constituent les seules données dont nous disposons sur les Rapa, leur société et leurs interactions avec les Européens depuis plus de deux siècles. De ce fait, la valeur de ces récits d’observations directes augmente avec le temps qui passe. Cette compilation générale de textes sur une île polynésienne permet par ailleurs de revisiter la pensée coloniale et son impact religieux, commercial et politique dans le Pacifique sud."

Que retenez-vous de ces années d’études ?
"Depuis que j’ai commencé mes recherches, j’ai toujours été impressionné par la façon dont les insulaires travaillaient le vivre ensemble dans leur quotidien avec un esprit de solidarité et d’entraide, qui met notamment en jeu un principe de réciprocité, toujours implicite. J’ai étudié cet aspect dans mon livre Rapa, île du bout du monde, île dans le monde, paru en 2014. Il y a clairement un ‘projet Rapa’ qui passe par une sorte de ‘développement contrôlé’ s’efforçant de ne pas mettre en péril la cohésion sociale avec des inégalités économiques trop criantes. En cela, les autorités de l’île font preuve d’une grande sagesse qui manque en général dans le monde politique. J’estime que Rapa offre un modèle du vivre ensemble, comme l’institution du rahui en témoigne, qui mérite attention et respect dans la mesure où il offre des solutions pour une vie sociale pacifiée dans le monde d’aujourd’hui. Bien sûr, il s’agit d’une société de petite dimension, dont la population sur place ne dépasse pas 500 habitants, et, conjugués à des interférences extérieures minimes et je dirais ‘digérables’ avec le monde extérieurs, ces aspects facilitent la mise en place d’orientations humanistes dans l’île."

Comment la société a-t-elle évolué sur l'île ?
"L’organisation interne de l’île a connue de grands changements dès que les premiers contacts avec le monde extérieur furent établis en 1826. L’île était alors dirigée par un vieux roi (Terangau) accompagné de chefs locaux. Quelques mois après l’arrivée des premiers étrangers dans l’île, ce roi est mort, ainsi qu’une très grande partie de la population suite aux épidémies (dysenterie et variole) qui ont frappées l’île. Son fils (Koinikiko) a pris la relève mais, dans une société désormais déstructurée, les cultes ancestraux se sont affaiblis et les missionnaires anglicans n’ont apparemment pas eu trop de difficulté à engager une conversion au christianisme. Ces missionnaires ont installé des enseignants à Rapa et y sont passés eux-mêmes de temps en temps pour conforter et orienter la nouvelle religion.
Le second moment de grand changement local a été politique. Il s’est opéré en plusieurs temps : l’établissement du Protectorat français à Rapa en 1867, et l’Annexion de l’île en deux séquences, 1881 et 1887. Dès lors, les institutions françaises ont pénétré l’île, avec l’établissement des registres d’état civil. La population a dû, à partir de ce moment-là, d’une certaine façon rendre des comptes à une autorité politique distante mais représentée dans l’île par des gendarmes ou agents spéciaux restant chacun quelques années sur place. Comme ailleurs en Polynésie française, il y a eu une chefferie locale qui a pris fin dans les années 1970 lorsque le système de la Commune fut instauré, avec un maire et un conseil municipal élu.
"

Il reste toutefois un Conseil des sages sur place, non ?
"En effet, en dépit d’une situation de dépendance politique, économique et d’une certaine façon culturelle, envers la France, la particularité de la société locale est d’avoir conjugué les juridictions françaises, imposées de l’extérieur, avec des modèles d’action ancestraux, et ceci jusqu’à ce jour. Outre le conseil municipal, institution française, l’île possède un Conseil des Sages, le Toohitu qui gère la question foncière avec un principe en totale contradiction avec le code civil français : une propriété collective – et non privée – de la terre. L’existence de cette institution coutumière, qui cohabite dans les meilleurs termes avec la mairie, témoigne de la résilience sociale de cette petite communauté isolée dans le Pacifique sud."

Comment vivent les Rapa aujourd’hui, par quoi sont-ils influencés ?

"Comme toutes les sociétés insulaires du Pacifique, l’île de Rapa est sujette à des modèles globaux (notamment via la télévision), qui mettent en jeu des modèles de consommation et d’appropriation en lien avec des intérêts privés (individuels ou familiaux). La particularité de la société locale est néanmoins de gérer plus ou moins comme elle l’entend l’impact de ces modèles dans l’île. Sa distance avec Tahiti et les liaisons relativement espacées de l’île avec le monde extérieur (aucun aéroport et un bateau uniquement tous les deux mois) facilitent de toute évidence le maintien d’une cohésion sociale dont les insulaires savent qu’elle est fragile et doit être entretenue."


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Des centaines de bijoux volés cherchent leurs propriétaires, les photos en ligne

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Des centaines de bijoux volés cherchent leurs propriétaires, les photos en ligne
PAPEETE, le 3 novembre 2016 - Plus d'une centaine de montres de luxe, de bijoux en or et autres colliers de perles provenant de vols et retrouvés par les gendarmes attendent leurs propriétaires. Les photos ont été mises en ligne ce jeudi sur une page internet spécialement ouverte sur le site du haut-commissariat pour qu'ils se fassent connaître.

C'est une première du point de vue de la méthode. La gendarmerie, en lien avec le haut-commissariat de la République en Polynésie française, a ouvert sur le site internet de l'institution une page spéciale sur laquelle ont été mises en ligne les photos d'une centaine de bijoux volés de valeur. Les objets, montres de luxe, bagues en or, colliers et lots de perles, proviennent tous de vols et cambriolages commis ces derniers mois sur toute l'île de Tahiti.

Un malfaiteur et son receleur ont été interpellés par les gendarmes dans le cadre de cette enquête au long cours, et les militaires cherchent aujourd'hui à identifier les propriétaires des bijoux qu'ils ont pu récupérer pour pouvoir les leur restituer.

Contactez la gendarmerie

Pour se faire, rien de plus simple qu'un clic de souris sur ce lien qui vous emmènera directement sur la page internet du haut-commissariat (ou cliquez sur le lien en bas de l'article). Si vous avez été victimes de ces voleurs, votre précieuse montre ou votre belle bague en or y est peut-être référencée. "Si vous reconnaissez un ou plusieurs objets comme étant votre propriété, contactez le centre opérationnel de la gendarmerie de Papeete au 40.47.92.09", conseille la gendarmerie.

http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/DOSSIERS/Objets-decouverts-par-la-gendarmerie-nationale

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Graviers de Hao : Edouard Fritch demande à Rikitea de lui faire confiance

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Graviers de Hao : Edouard Fritch demande à Rikitea de lui faire confiance
PAPEETE, 3 novembre 2016 - Le président Edouard Fritch appelle les habitants des Gambier à la raison alors que la section locale de l’association 193 continue d'exiger du maire de l’archipel l’évacuation de Rikitea des 122 mètres cubes de graviers débarqués vendredi en provenance de Hao.

Le président Fritch a enregistré jeudi matin une intervention télévisée pour appeler la population de Rikitea à la raison : "Je demande aux habitants de me faire confiance. Moi aussi je suis pleinement soucieux de votre sécurité et de votre protection", insiste-t-il en substance alors qu'un vent de contestation persiste sur place après l'arrivée de 122 mètres cubes de gravier en provenance de Hao, pour les besoins d'un chantier de travaux publics sur l'île. TNTV prévoit de diffuser cet enregistrement lors du journal télévisé de jeudi soir.

Dans un courrier adressé la veille à Vai Gooding, le maire des Gambier, la section Mangareva de l’association 193 demande le "rapatriement" de ce concassé "et l’arrêt définitif de tous gravats qui viennent de Hao".

En attendant, depuis bientôt une semaine ces matériaux débarqués vendredi dernier du Nukuhau sont maintenus bloqués à quai par quelques activistes. "On n’acceptera pas que ces sacs soient déplacés", prévenait mercredi Jerry Gooding, le président de la section locale de l’association 193, tandis que plusieurs membres du collectif manifestaient aux abords de la gare maritime de Rikitea.

"Ils reçoivent leurs ordres de Tahiti", a accusé jeudi matin le maire des Gambier, Vai Gooding, en précisant que la mairie souhaite malgré tout "privilégier le dialogue" et "attend que le président s’exprime sur le sujet", étant entendu que les travaux routiers dont il est question sur place "sont de compétence Pays".

Contacté jeudi matin, le frère Maxime, du bureau de l’association 193, était également dans l'attente d'une réponse d'Edouard Fritch. Mais si l’édile des Gambier a sollicité le secours de l’exécutif pour débloquer la situation sur place, du côté de l’association 193, on est ferme : "Nous avons demandé l’envoi à Rikitea d’une concasseuse pour faciliter les travaux en cours. On demande aussi la non-utilisation des graviers actuellement à quai et leur rapatriement".

"Je l’affirme : les graviers sont dénués de pollution"
Graviers de Hao : Edouard Fritch demande à Rikitea de lui faire confiance
"Lors de mon dernier passage à Mangareva, j’ai été interpellé par le maire sur l’urgence de la rénovation de la route de ceinture de Rikitea", explique Edouard Fritch dans son appel à la raison enregistré jeudi matin. "Sur cette route, la population, les bus transportant des enfants, roulent chaque jour dans des conditions qui sont inacceptables. Cette situation scandaleuse dure depuis plus de 10 ans. J’ai rapidement trouvé et mis en place des moyens pour répondre à cette urgence. Aujourd’hui, en voulant répondre aux besoins légitimes des habitants de Rikitea, on nous reproche de vouloir faire du mal à cette population. Je l’affirme : les graviers sont dénués de pollution. Cela est attesté par un laboratoire sérieux et indépendant. La rénovation de la route de ceinture de Rikitea peut donc se faire dans des conditions de sécurité normales. J’appelle donc la population de Rikitea à la raison. Je demande aux habitants de me faire confiance. Moi aussi, je suis pleinement soucieux de votre sécurité et de votre protection. Toute la polémique engagée sur cette affaire repose sur des fondements autres que l’intérêt de la population de Rikitea".

En jeu, depuis bientôt deux semaines que dure cette polémique, la rénovation d’une portion d’un kilomètre de route, à 4 kilomètres du village principal, dans la baie de Gatavake à Mangareva. La voie est actuellement dans un état "calamiteux" selon le maire de l’archipel, avec "des trous partout". Empruntée quotidiennement par les transports scolaires, cette section routière dessert aussi la plupart des fermes perlières de l’île. Le chantier de rénovation de cette voie, décidée par le Pays en janvier dernier à la demande de la commune, prévoit son bétonnage après des travaux de remblai. Un apport de 1300 mètres cubes de gravier sera nécessaire pour les travaux.

En l’absence de concasseuse opérationnelle sur place, les matériaux nécessaires doivent être importés de l’extérieur. En début d’année, une première livraison de concassé avait été acheminée de Tahiti situé à 1700 kilomètres, avant que l’option d’un prélèvement dans l’important gisement de Hao, près de 6 fois moins coûteuse parce que plus proche (800 km) et très abondante, ne soit choisie par la direction de l’équipement.

Débarqués à Rikitea, un mètre cube de concassé de Hao revient à 5000 Fcfp, alors qu’il en coûte 28000 Fcfp en provenance de Tahiti. Un premier envoi de 84 mètres cubes a été organisé il y a quelques semaines avant l’affrètement des 122 m3 actuellement au cœur de la polémique.

Les matériaux prélevés sur l’atoll de Hao sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île, base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) pendant 30 ans. L’association 193 y redoute la présence de polluants d’origine industrielle de type polychlorobiphényles (PCB), hydrocarbures aromatiques polycycliques et métaux lourds et s’oppose à son transfert. Une crainte jugée sans fondement du côté de la présidence : "Ces polluants sont dans les sols, pas dans les murs".

Mercredi matin à Papeete, une délégation de l’association 193 a été reçue par le ministre de l’équipement, Albert Solia, en présence de Bruno Barrillot, le responsable local de la Délégation au suivi des conséquences des essais nucléaires. "Pour apaiser et arriver à une vérité" le délégué de la DSCEN a proposé qu’à la demande du maire, de nouvelles analyses des matériaux déchargés à Rikitea soient faites afin de lever toute ambiguïté sur la nature de ces concassés.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 3 novembre 2016

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Liaisons numériques : vers un accord de coopération internationale entre la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Samoa, Niue et la Polynésie française

En février 2016, les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Niue, de Tokelau et de la Polynésie française se sont rencontrés à Auckland et ont signé un mémoire d’entente portant sur un projet de connectivité internationale dans le Pacifique. Sous la coordination du ministère des affaires étrangères et du commerce de la Nouvelle-Zélande, une approche collective et collaborative a été initiée pour mettre en œuvre la vision partagée par ces gouvernements sur l’accès à un système d’internet à très haut débit, fiable et abordable.

Les représentants des gouvernements concernés ont travaillé ensemble sur les exigences communes et les contributions respectives aux projets de connectivité régionale et ont ainsi pu planifier et concevoir des solutions durables, viables économiquement et techniquement, visant à améliorer les infrastructures de télécommunications internationales des pays insulaires participants pour atteindre les objectifs fixés, dont l’amélioration de la connectivité des pays insulaires dans le Pacifique.

L’Office des Postes et Télécommunications de la Polynésie française (OPT), en sa qualité d’opérateur de réseau de télécommunications extérieures, ayant déjà mis en œuvre le système de câble sous-marin Honotua reliant Tahiti à Hawaii, et dans le cadre de la délibération du 28 janvier 2016 autorisant le président-directeur général à conduire toute étude portant sur le raccordement de la Polynésie française par un deuxième câble sous-marin afin de sécuriser le système de communication Honotua, a été tout naturellement désigné par le Président du Pays pour représenter la Polynésie française dans les différentes phases d’études de ce projet.

A l’issue de huit mois de travail, les participants sont en mesure de proposer la solution technique répondant aux besoins et aux exigences des gouvernements à l’origine de l’initiative. Afin d’enclencher la phase de mise œuvre du projet, il est donc proposé qu’un accord de coopération international soit signé entre les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Samoa, de Niue et de la Polynésie française pour confirmer leur engagement à soutenir un tel projet. Cet accord international encadrerait non seulement les relations entre les différents gouvernements, mais aussi les relations de l’OPT avec les différents opérateurs de télécommunications représentant leur Etat respectif au sein de ce projet. Le Conseil des ministres a donc autorisé le Président de la Polynésie française à engager des négociations multilatérales aux fins de conclure cet accord, et ce dans le respect des engagements internationaux de la République.


Semaine de l'innovation publique : l’administration polynésienne innove

La Semaine de l'innovation publique, évènement national organisé par le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique aura lieu du 14 au 20 novembre. Cette seconde édition en Polynésie française sera l’occasion de faire découvrir au public une administration polynésienne innovante et en marche vers sa modernisation, notamment au travers du développement de services numériques.
L’organisation de cette SIP 2016 a fait l’objet d’une collaboration étroite entre l’Etat, le Pays et les communes. Un groupe de travail s’est en effet réuni une à deux fois par mois depuis le mois de mai afin d’arrêter la programmation et l’organisation de l’évènement. L’ensemble des actions et évènements portés par les différents partenaires au cours de la semaine vont composer une « Route de l’innovation publique » auquel le public est appelé à participer.
Pour ce qui concerne plus particulièrement le Pays, la DMRA (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration) le SGG (Secrétariat général du gouvernement) co-organisent le 15 novembre prochain, de 9h à 17h, une journée « l’administration polynésienne innove ». Cette journée portes ouvertes sera marquée par le lancement du portail numérique polynésien et l’inauguration de cinq nouveaux télé-services. Cet évènement permettra aux services et établissements publics concernés de faire connaître leur réalisation innovante au cours de mini-conférences de 15 à 30 minutes.
Cette journée permettra à la fois une information du public et un partage d’expérience entre les acteurs de l’administration. La « route de l’innovation publique » passe également dans les archipels puisque les circonscriptions des Australes et des Marquises se mobilisent durant la semaine pour présenter au public des réalisations innovantes (présentation des applications FENUA, OTIA, portail numérique polynésien).
Un appel à projet innovant a par ailleurs été lancé sur la thématique « Je connais mieux mon service public ». Cet appel à projet est destiné à faire émerger des idées pouvant susciter le dialogue, le rapprochement et la collaboration entre les usagers et l’administration et ainsi concourir à la modernisation de l’action publique. L’organisation de cette journée « l’administration polynésienne innove » est confiée conjointement à la direction de la modernisation et des réformes de l'administration et au secrétariat général du gouvernement, en collaboration avec les ministères en charge de la modernisation et du numérique et les services techniques de la Présidence.


Durée du mandat des membres du Conseil économique, social et culturel étendue à six ans au lieu de quatre ans

Le CESC a émis un vœu selon lequel la durée du mandat des membres du Conseil économique, social et culturel soit étendue à six ans au lieu de quatre ans.

Pour rappel, le CESC est composé de quarante-huit membres, dont quarante-six en exercice. Sur les trente-trois votants en assemblée plénière, vingt-huit membres ont voté en faveur de l’extension de la durée du mandat à 6 ans au lieu de 4 actuellement. Cette mesure permettra notamment de réduire les dépenses liées à l’organisation des élections et à l’installation des membres élus pour une période de six ans. Le Conseil des ministres a pris acte de cette demande et l’intégrera dans la réflexion à engager sur l’organisation de l’institution et les exigences de représentativité de la société civile.


Rendu exécutoire de délibérations du conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du coprah

Le Conseil des ministres a rendu exécutoires des délibérations du conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du coprah qui s’est réuni le 30 juin dernier.

En ce qui concerne le compte financier et le rapport d’activité de l’exercice 2015, la production de coprah s’est élevée à 14 556 tonnes en 2015 contre 12 937 tonnes en 2014, soit une hausse de 12,5%. La répartition de la production en fonction des qualités a été de 98,7 % en première qualité et 1,3 % en deuxième qualité. Le cours international moyen de l’huile s’est élevé à 117,16 Fcfp le kg en 2015, contre 112,21 Fcfp le kilo en 2014. 9 821 coprahculteurs ont été recensés en 2015. Le résultat d’exploitation de l’exercice 2015, soit un excédent de 10 634 890 Fcfp, a été affecté au compte « autres réserves ». Au 31 décembre de l’exercice 2015, le fonds de roulement de la CSPC a été de 304 486 034 Fcfp.

Le budget 2016 a également été modifié en ajustant à la baisse le montant de la subvention versée à l’Huilerie de Tahiti par rapport à la prévision budgétaire 2016 (en raison d’une hausse du cours de l’huile à l’international), et compte tenu des nouveaux paramètres comptables entrant dans le calcul du coût du coprah fournis par l’Huilerie de Tahiti et certifiés par l’expert-comptable mandaté par la société.


Le projet de loi du Pays relatif à la réforme du secteur de la perliculture prochainement présenté à l’Assemblée

Le Gouvernement a pris acte de l’avis favorable unanime des membres du CESC en faveur de la réforme de l’organisation du secteur de la perliculture proposé par le ministre de l’Economie bleue Teva Rohfritsch. Le projet de loi est désormais transmis à l’Assemblée de Polynésie française pour examen par la Commission des ressources marines, puis en séance plénière au cours de la session budgétaire par les 57 représentants.

Le Conseil des ministres a ainsi approuvé ce projet de loi du Pays qui sera un outil permettant de favoriser une meilleure organisation de la filière et d’encourager la redynamisation du secteur.


Ouverture de la pêche aux trocas dans les communes de Taiarapu Est et Taiarapu Ouest

Le troca est un coquillage introduit en Polynésie française depuis 1957. Il est protégé par une interdiction de pêche permanente sauf pendant les campagnes de pêche autorisées par le Pays.

Cette année, suite aux demandes formulées par les municipalités concernées, la pêche aux trocas sera ouverte dans les communes de Taiarapu-Est et Taiarapu-Ouest.

La pêche se déroulera du 11 novembre au 11 décembre 2016 inclus et la vente des coquilles se déroulera du 12 au 31 décembre 2016 au plus tard, sous l’égide des comités de surveillance des espèces animales marines et d’eau douce.

Seuls les pêcheurs issus des communes concernées et recensés auprès des comités de surveillance et de gestion seront autorisés à pêcher, et ce dans la limite du quota attribué à leur commune et selon les conditions définies par les comités.

Les coquilles, vidées, nettoyées et séchées, et dont la taille est comprise entre 8,5 et 11 cm, seront proposées à la vente à des négociants. La plupart d’entre elles seront destinées à l’export et finiront en boutons pour des vêtements. La récolte prévisible pour cette campagne de pêche de trocas est plafonnée à 265 tonnes pour une valeur marchande estimée à près de 76 000 000 Fcfp.


L’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité, les contrats aidés et le Chèque Service aux Particuliers à l’examen du CESC

Après consultation des partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite, la ministre du Travail a présenté au Conseil des ministres, les projets de courrier tendant à soumettre au Conseil Economique Social et Culturel de la Polynésie française quatre projets de loi du Pays portant modification ou création des dispositifs relatifs à :

- l’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité (ICRA) :
Dans le cadre de sa politique publique de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles, le Gouvernement entend encourager la création des petites entreprises en renforçant l’attractivité du dispositif et en assouplissant les conditions d’octroi et d’application du dispositif d’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité (I.C.R.A).

- les contrats aidés :
o Création de l’Aide au Contrat de Travail du Primo salarié (ACT PRIM)
Selon les données de l’institut de la statistique de la Polynésie française, le statut juridique des entreprises le plus fréquemment observé, est celui des « personnes physiques » ou des « entrepreneurs individuels », qui représentent près de 82% des entreprises. Elles concentrent un vivier d’embauches potentielles qu’il convient d’encourager et de soutenir. Aussi, est-il proposé de compléter la palette des mesures d’aide à l’emploi de type contrat aidé par une Aide au Contrat de Travail du Primo salarié, baptisée ACT PRIM, à l’adresse des employeurs qui embauchent leur premier salarié.

Ainsi, en contrepartie de la conclusion d’un contrat de travail à durée indéterminée, l’employeur bénéficiera durant deux ans d’une aide, sous la forme d’une prise en charge des charges patronales par la Polynésie française, calculées au prorata du temps de travail du salarié, sur la base du taux horaire mensuel du salaire minimum interprofessionnel garanti.

o Harmonisation des dispositions de l’Aide au Contrat de Travail (ACT)
Le projet de loi du Pays propose de mettre en cohérence la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé, dite « ACT » avec « l’ACT PRIM » et d’augmenter l’attractivité du dispositif ACT. Ainsi, il est proposé d’ouvrir le dispositif tant aux demandeurs d’emploi qu’aux anciens salariés et de mettre en place un système d’avance de façon à permettre la perception de l’aide, dès le premier mois, et après la signature de la convention ACT.

- le Chèque Service aux Particuliers (CSP) :
Le projet de loi du Pays vise à augmenter le plafond d’activités à 80 heures par mois au lieu de 52 heures par mois, pour l’ensemble des activités de service concernées par le CSP en raison des forts besoins identifiés dans ces différents secteurs.


Insertion professionnelle de personnes handicapées : attribution d’une subvention à l’APRP

Comme le prévoit le code du travail, une convention triennale validée en 2015 a défini les objectifs d’insertion professionnelle que doit mettre en œuvre l’entreprise dénommée Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP).

Cette entreprise, évoluant dans la sphère de l’économie sociale et solidaire, permet de former et d’accompagner individuellement les personnes vulnérables porteuses de handicap(s) physique, mental ou associés. Les activités de l’APRP se concentrent sur les métiers de service de reprographie, façonnage, conditionnement et numérisation de document.

Les Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP), unique entreprise adaptée de Polynésie française permettent aux entreprises soumises à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés, de réaliser leur obligation par la sous-traitance près des APRP.

Au titre de l’exercice 2016, le gouvernement a déjà validé l’attribution d’une subvention d’aide au poste de 25 085 928 Fcfp (niveau équivalent à 2015), correspondant à 80% du salaire, sur la base du SMIG brut horaire.

Une seconde subvention d’aide au développement, vient aujourd’hui compléter l’aide au poste des travailleurs handicapés, à hauteur de 22 214 072 Fcfp. Ce volet permet de tenir compte des surcoûts générés par l’emploi de personnes handicapées par l’entreprise adaptée et permet un suivi social et professionnel ou une formation spécifique.

En 2016, 6 salariés des APRP ont pu être réinsérés en milieu ordinaire, permettant ainsi de libérer autant de postes de travail pour le recrutement de nouveaux salariés handicapés.


Création de sept titres professionnels de niveaux V, IV et III

Le conseil des ministres a approuvé la création de sept titres professionnels de niveaux V (CAP-BEP), niveau IV (BAC) et de niveau III (BAC+2) dans les domaines du bâtiment, de l’habillement, du commerce-vente, de l’informatique, de l’électricité et des structures métalliques. Ces nouvelles spécialités complètent la liste des trente titres dans ces différents domaines d’activité, dont vingt-huit titres inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et permettront d’accueillir en formation des stagiaires d’un niveau scolaire ou professionnel supérieur.

La certification permet d’attester que le titulaire d’un titre professionnel maîtrise les compétences permettant l’exercice d’activités professionnelles qualifiées. Elle favorise l’évolution professionnelle ou le retour à l’emploi du titulaire d’un titre professionnel qui s’obtient au terme d’un parcours de formation professionnelle ou par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Soumis aux partenaires sociaux lors de la concertation globale tripartite du 25 octobre dernier, ces projets de création de titres professionnels ont recueilli un avis favorable. En effet, les représentants du patronat ont confirmé les besoin du marché de l’emploi actuel et la nécessité de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée dans les différents secteurs professionnels concernés.


Filières prioritaires pour les bourses majorées

Le dispositif des bourses majorées du 13 avril dernier modifié a pour objectif d’inciter les jeunes bacheliers à poursuivre des études supérieures et à porter leur choix sur les disciplines les plus utiles à la Polynésie française en vue de la formation de ses cadres de demain.

La liste des filières retenues comme prioritaires au titre de chaque année universitaire, sur proposition conjointe du ministre de l’éducation chargé de l’enseignement supérieur et du ministre de l’emploi, doit être adoptée en Conseil des ministres. Cette liste détermine le nombre de bourses susceptibles d’être accordées dans chacune des filières, le niveau d’études requis pour en bénéficier ainsi que leur montant mensuel qui varie de 60 000 Fcfp à 150 000 Fcfp.

La commission d’attribution des nouvelles bourses majorées au titre de l’année universitaire 2016-2017 s’est réunie le jeudi 29 septembre dernier et a retenu 10 candidatures réparties dans les filières suivantes :

- 2 en master finances-comptabilité
- 1 en ingénierie numérique-sécurité des systèmes d’information
- 2 en économie bleue-économie
- 1 en master urbanisme et aménagement
- 2 en ingénierie du Bâtiment
- 1 en médecine
- 1 en environnement-eau et hydrogéologie

Sur proposition du ministère du Tourisme, les membres de la commission ont validé le rajout de la filière « Management et marketing de luxe », aux autres filières prioritaires. Cette filière correspond aux besoins du Pays, dans un contexte où le secteur du tourisme doit trouver de nouvelles niches, en s’investissant dans un tourisme de luxe. La formation des cadres polynésiens dans les filières utiles doit répondre à de réels besoins, et doit permettre aux bénéficiaires d’exercer dans le Pays à l’issue de leurs études.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 25 dossiers de subventions au titre du financement des activités générales des associations sportives pour un montant global de plus de 8 millions Fcfp.

Les subventions attribuées ont été les suivantes :

Subventions de fonctionnement :
- Association Piroguiers de Taiarapu – Pueu, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Tefana, pour 479 600 Fcfp ;
- Association Te Anuanua Hoe, pour 160 000 Fcfp;
- Association sportive Tohivea, pour 479 600 Fcfp ;
- Association Pirae Va’a, pour 399 700 Fcfp ;
- Association sportive Moorea Pearl, pour 160 000 Fcfp ;
- Association sportive Poumaka, pour 639 400 Fcfp ;
- Association sportive Moua Tamaiti No Papara, pour 519 500 Fcfp ;
- Association District Vaka de Ua Pou, pour 559 500 Fcfp ;
- Association Cercle d’Aviron Polynésien – Marara, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Olympic de Mahina, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tefana Chasse Sous-Marine, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Badminton Universite Club Polynésie française, pour 399 700 Fcfp ;
- Association sportive Vaiehuehu, pour 279 800 Fcfp ;
- Association sportive Tamarii Aaro no Arue, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Hoaaki, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Yacht Club de Raiatea, pour 319 700 Fcfp ;
- Association sportive de Tir de Moorea, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Tahiti Ki-Society, pour 100 000 Fcfp ;
- Association Ihilani va’a, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tbj Fanatea Avia Club, pour 479 600 Fcfp ;
- Association District de Moorea-Maiao Hand-ball, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Te Ui Tama No Ragnivavae, pour 200 000 Fcfp ;
- Association District de va’a de Raiatea, pour 319 700 Fcfp ;

Subvention d’investissement :
- Association Badminton Université Club de Polynésie française, pour 300 000 Fcfp

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Un fonds de garantie pour le développement économique

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Un fonds de garantie pour le développement économique
PAPEETE, le 3 novelbre 2016. Le CESC a examiné le projet de loi du Pays créant un fonds de garantie pour le développement économique de la Polynésie française.

En décembre 2015, la Polynésie française, la Banque publique d'investissement (BPI), l'Agence française de développement, la Sogefom (Société de gestion de fonds de garantie d'outre-mer) et la Sofidep (Société de financement du développement de la Polynésie) ont signé une convention cadre. Elle prévoit la mise en place du dispositif "Prêt de développement en Polynésie française".

Concrètement, la BPI propose une offre de prêt destinée à la couverture des dépenses de développement dont la nature risques (dépenses immatérielles, besoin en fonds de roulement…) est difficilement financée par les établissements financiers classiques sur une longue durée.
Ces prêts peuvent varier entre 1.2 et 6 millions de Fcfp. Les prêts seront donc financés par la BPI France financement. Celle-ci a mandé la Sofidep pour l'instruction des dossiers de demandes de crédit le suivi de la relation client. La convention cadre prévoit ainsi que les garanties associées au Prêt développement Polynésie française soient apportées à hauteur de 40% par la Sogefom, 40 % par la Polynésie française et 20 % par la BPI France.

Pour que l'offre de prêt soit opérationnelle, il faut donc que le fonds de garantie pour le développement économique soit créé.

Le CESC s'est dit ce jeudi favorable à la mise en place de ce fonds et a approuvé la création de ce nouvel outil de financement, "lequel vient compléter l’offre existante des instruments de financement pour l’accompagnement des entreprises dans les différentes étapes de leur existence".

Les membres du CESC ont aussi rappelé que "les TPE et les PME forment la majeure partie du tissu économique polynésien, elles sont un levier pour la création et le maintien d’emplois, ainsi que la création de richesses". Ils ont donc recommandé que "les actions soient poursuivies pour redynamiser ce tissu et que les initiatives soient renforcées pour relancer l’activité économique".

Enfin, les conseillers ont insisté : "la réussite de ce nouveau dispositif de prêt doit reposer sur une bonne information, communication et promotion auprès des acteurs économiques".
Ce projet de loi du Pays doit maintenant être examiné par les représentants à l'assemblée.


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Internet : un projet régional pour le second câble polynésien

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Internet : un projet régional pour le second câble polynésien
PAPEETE, 3 novembre 2016 - Le Conseil des ministres a autorisé jeudi Edouard Fritch à conclure au nom de la Polynésie française un accord de coopération internationale avec la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Samoa et Niue pour le cofinancement d’un câble numérique en liaison avec la Nouvelle Zélande.

La Polynésie française ne se raccordera pas au câble transpacifique Hawaiki mais travaille actuellement en collaboration avec plusieurs Etats de la région au cofinancement d’un câble sous-marin établissant une liaison numérique de 8 terabits avec la Nouvelle Zélande via les îles Cook avec des extensions possibles vers Wallis et Futuna.

Le 24 octobre dernier, Mark Brown, le ministre des finances et des télécommunications des îles Cook, annonçait officiellement que les îles Cook et Niue avait abandonné le câble Hawaiki après l’identification d’une solution plus économique : "Mais soyez rassuré, avait-il insisté, le gouvernement avec d’autre partenaires travaillent à la conclusion d’un contrat d’acquisition d’un câble sous-marin qui irait de Apia à Papeete, et desservant Niue, Rarotonga, Aitutaki et Bora Bora. Nous espérons conclure ces négociations avant la fin de l’année. Nous anticipons que ce câble sera mis en service avant la fin de 2018. Les discussions avec Nue et la Polynésie française devrait permettre de diminuer le coût de l’opération".

La Nouvelle Zélande s’est engagée à financer le tiers de l’investissement des îles Cook, "et potentiellement d’autres partenaires", avait également précisé Mark Brown.

Cette solution avait déjà été évoquée en février 2016, lorsque les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Niue, de Tokelau et de la Polynésie française s’étaient rencontrés à Auckland pour signer un mémoire d’entente portant sur un projet de connectivité internationale dans le Pacifique.

A l’issue de huit mois de travail, les participants sont en mesure de proposer une solution technique répondant aux besoins des gouvernements à l’origine de l’initiative. Afin d’enclencher la phase de mise œuvre du projet, un accord de coopération international sera signé entre les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Samoa, de Niue et de la Polynésie française pour confirmer leur engagement à soutenir un tel projet. Cet accord international encadrerait non seulement les relations entre les différents gouvernements, mais aussi les relations de l'Office des postes et télécommunications (OPT) avec les différents opérateurs de télécommunications représentant leur Etat respectif au sein de ce projet. Jeudi, le Conseil des ministres a autorisé le Président de la Polynésie française à engager des négociations multilatérales aux fins de conclure cet accord, dans le respect des engagements internationaux de la République.

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Amsterdam à Papeete !

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Amsterdam à Papeete !
PAPEETE, le 3 novembre 2016. Le navire Amsterdam sera à Papeete ce vendredi à partir de 8 heures, et jusqu'à 5 heures ce samedi matin. 1 300 passagers et 680 membres d’équipages seront à son bord.

Il a commencé son itinéraire en Polynésie à Bora Bora mercredi. Jeudi, il était à Raiatea. Samedi, il partira pour Moorea. Dimanche, il sera à Rangiroa avant de prendre la direction de Fakarava et de Nuku Hiva.
En début de semaine prochaine, c'est le Crown Princess qui sera à Papeete. Le navire, avec ses 3 000 passagers et ses 1200 membres, arriveront lundi soir à 20 heures. Le navire sera à quai jusqu'à 17 heures mardi. Avant d'arriver dans la capitale, il aura touché Bora Bora dimanche et Moorea lundi.
Tahiti Tourisme a prévu l’accueil des passagers de ces paquebots en escale, avec distribution de fleurs, chansons, danses et des démonstrations sous la pergola du fare manihini de 8 heures à 13 heures.
Le navire Amsterdam a 1 300 passagers à bord.


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Bon anniversaire HINE!

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Bon anniversaire HINE!
PAPEETE, le 3 novembre 2016- Un an déjà...que le temps passe vite! il nous semble que c'était hier... à l'occasion du lancement du magazine féminin Hine, une grande fête était organisée. Aujourd'hui le numéro 12 est en kiosque. Au sommaire, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le monoï, ses usages et ses vertus, des photos "so sexy " by Tim Mckenna des champions de natation qui nous ont rendu visite le mois dernier, l'Hawaiki Nui Va'a sous toutes ses coutures, et ce n'est pas tout...en direct d'Hollywood, les confidences de Tom Hanks, des conseils pour bien fêter l'anniversaire de vos enfants, un focus sur des femmes du monde, rencontre avec le chef du coco's qui nous livre quelques secrets de cuisine...de la mode bien sûr et du people, et toutes ces petites choses qui font de Hine le magazine dont on ne peut plus se passer! Bonne lecture pour le week-end!

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