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Vik'ura : la perruche polynésienne au septième ciel…

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Vik'ura : la perruche polynésienne au septième ciel…
PAPEETE, le 31 octobre 2016 - La star de notre page dédiée aux enfants dans Tahiti Infos poursuit son envol vers des cieux azur. Cette jolie mascotte à l'effigie du 'Ura de Rimatara a en effet séduit de nombreux partenaires et s'affiche de plus en plus dans les manifestations culturelles, sportives ou environnementales. L'initiateur du concept, David Proia, envisage même que Vik'ura devienne un jour l'emblème de la Polynésie.


Vous l'avez sans doute déjà tous croisée lors de divers événements : Vik'ura, c'est cette attendrissante mascotte inspirée des traits du 'Ura ou Lori de Kuhl, une perruche endémique de Rimatara, menacée d'extinction. Partenaire du concept depuis le début de l'aventure, Tahiti Infos lui a consacré plusieurs articles et le joli volatile multicolore est même la star de notre page dédiée aux enfants, qui paraît tous les mercredis. David Proia a d'abord pensé à réaliser un "doudou" pour sa petite fille Vikki, à l'effigie de cet oiseau vivant dans l'archipel des Australes. Membre de l'association Manu - SOP, la Société d’ornithologie de Polynésie, cet enseignant en éducation physique et sportive, ancien champion de France de lutte, a souhaité finalement aller plus loin et exploiter de manière pédagogique sa création.

Vik'ura : la perruche polynésienne au septième ciel…
Il a ainsi imaginé d'autres compagnons de vol à Vik'ura : Vik'iti et Vik'ana, qui font également référence aux deux autres Loris en danger, respectivement le Pihiti (ou Lori ultramarin) de Ua Huka, aux îles Marquises, et le Vini peruviana (ou Lori Nonnette) de Rangiroa, aux Tuamotu. Alors que les peluches Vik'ura devraient être disponibles en Polynésie en mars ou avril 2017, une mascotte à taille humaine devrait, elle, débarquer au fenua dès le mois de janvier prochain. "Dotée d'un ventilateur et d'un gilet réfrigérant, cette grande mascotte pourrait être présente sur toutes les manifestations océaniennes et internationales à caractère culturel, sportif, etc. On l'a retrouvera par exemple lors de la course X-Terra les 6 et 7 mai 2017. En attendant, ce sont des panneaux Vik'ura qui ont animé par exemple le festival de foot américain, ou encore la Triathlon Oceania Cup", s'enthousiasme David Proia. Et de poursuivre : "Le 9 août dernier, le conseil d'administration du Comité olympique de Polynésie française a voté à l'unanimité pour reconnaître ma mascotte comme emblème du sport polynésien."

Vik'ura : la perruche polynésienne au septième ciel…
Tee-shirts, produits dérivés, BD, animation…

Depuis, les idées fusent de tous les côtés dans l'esprit du porteur du projet : "Récemment, Poe Charter, qui possède une dizaine de flottes, a décoré un premier bateau, "Ohana", avec Vik'ura. Le Terevau sera, quant à lui, doté prochainement d'un atelier de dessins. Grâce à Anthony Tchékémian, maître de conférences, ses élèves de Licence en environnement passeront une épreuve orale sur le Lori de Kuhl. Ils prépareront en outre des exposés qui seront affichés à la Bibliothèque universitaire. Vik'ura sera par ailleurs la marraine de la rencontre artistique organisée le 10 novembre par Le Méridien Tahiti. Elle sera présente aussi pendant la semaine du mono'i, du 17 au 20 novembre, où des animations et des ateliers de dessins sont prévus pour le grand public, et les enfants en particulier. Une convention a été signée dans ce sens avec le Groupement interprofessionnel du mono'i de Tahiti, en partenariat avec la marque Heiva."

Vik'ura : la perruche polynésienne au septième ciel…
Vik'ura ne manquera pas également la Semaine de la presse prévue en février 2017. David Proia explique : "Les planches parues dans Tahiti Infos seront exposées à cette occasion. J'aimerais faire entrer le concept dans les écoles, en axant le projet sur l'écriture et la lecture ; j'ai aussi l'idée de réaliser à terme des mallettes pédagogiques pour les enfants. Vik'ura, qui a participé à la Journée mondiale de l'environnement en juin dernier, a même fait son entrée dans "Le JT vert" sur TNTV où elle se charge de couvrir l'espace aérien pour l'émission télé ; c'est Vaiana Perez qui en assure la voix off. Des tee-shirts et autres produits dérivés sont d'ores et déjà en vente au centre Vaima. "Ensuite, je lancerais Vik'iti en 2018 et Vik'ana en 2019", assure David Proia, qui a signé en outre une convention avec la Direction de l'environnement. À terme, des bandes dessinées narrant "Les aventures de Vik'ura & Co, nos perruches polynésiennes", destinées aux établissements scolaires et à tous les enfants, devraient voir le jour. La réalisation d'une animation avec les studios Hashtag est également dans les cartons. Derrière tous ces projets qui foisonnent, l'objectif final visé par David Proia est que notre Lori devienne "l'équivalent du kiwi en Nouvelle-Zélande, ou du kangourou en Australie, par exemple." Et de conclure : "Les baleines, les dauphins, les requins, les tortues, les raies… existent dans d'autres endroits de la planète, contrairement à ces perruches polynésiennes ! Nous vivons dans un coin de paradis qui possède des richesses exceptionnelles, alors il me semble logique de les mettre en valeur."

Une convention avec l’association Rima’ura

Depuis le 2 octobre, une convention a été signée avec l’association Rima’ura des îles Australes, qui protège les trois perruches endémiques du fenua. Ainsi, tous les six mois, une donation sera faite à l'association pour protéger les Loris et lutter contre leur ennemi n°1, le rat noir. À noter par ailleurs que lors de l'exposition présentée notamment par Christian Martin, la moitié de la vente du plus grand tableau du peintre devait être reversée à Rima’ura. D'autres expositions seront mises en place sur le même principe.

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Ouverture du magasin Easy Market Prince Hinoi

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Ouverture du magasin Easy Market Prince Hinoi
PAPEETE, le 1er novembre 2016 - Un nouveau supermarché ouvre ses portes aujourd'hui à la sortie Est de Papeete. Easy Market propose des espaces bio, restauration, café… Et il sera ouvert tous les jours de 6h à 21h.

La première impression quand on entre dans le nouvel Easy Market du Prince Hinoi, c'est la lumière. Le volume est important, les couleurs sont aux tons pastel, les allées ne sont pas collées les unes aux autres, bref, c'est un espace agréable.

Ouverture du magasin Easy Market Prince Hinoi
L'autre surprise, c'est la présence de pas moins de trois espaces traiteurs ou café dès l'entrée. On pourra y acheter ses plats à midi comme le soir : "les équipes cuisinent des plats différents tous les jours et les préparent juste avant de les vendre, rien n'est gardé du midi pour le soir ou du soir pour le lendemain" nous assure une responsable. Un espace Salad Bar permettra de se confectionner salades, sandwiches ou wraps à son goût.

Enfin, c'est une première en Polynésie, une franchise Colombus Café -le concurrent français de Starbucks- permettra de s'acheter un muffin et un café avant de faire ses courses. Le meilleur : on paie tout en même temps à la caisse du supermarché. Quelques tables ont même été aménagées pour ceux qui auraient besoin de manger sur le pouce...

Ouverture du magasin Easy Market Prince Hinoi
Le reste du commerce est à l'avenant. L'alimentation est mise en avant, avec des coins rôtisserie, boulangerie, poissonnerie ou fromagerie ; un rayon bio et un autre "made in New Zealand" donnent une touche healthy à l'ensemble. Un petit espace bazar est prévu pour le tout-venant de la maison, et une immense sélection de vins du monde entier fera plaisir à tous les œnologues amateurs de Tahiti…

Un mois d'animations

Placé à la sortie Est de la ville, sur l'avenue Prince Hinoi un peu avant d'entrer dans Pirae, ce nouveau supermarché de 780 mètres carrés a nécessité 2 ans de travaux, mobilisant plus de 20 entreprises. 40 salariés y seront employés à plein temps afin d'assurer un service continu ouvert de 6h à 21h tous les jours, même les dimanches et jours fériés. Un grand parking est prévu, dont soixante places couvertes au sous-sol.

L'inauguration de Easy Market Prince Hinoi aura lieu ce mardi 1er novembre dans la matinée, et il sera ouvert au public dès 12h30, pour une fermeture à 21h. Surtout, l'inauguration se poursuivra pour les clients pendant les trois premières semaines de novembre.

Le supermarché prévoit ainsi des animations familiales tous les mercredis, vendredis et week-ends jusqu'au 20 novembre. Au programme : un DJ, une maquilleuse pour enfants, un magicien, un sculpteur de ballons… Et pour les grands, des dégustations et un grand jeu proposant de gagner une voiture hybride.


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Incendie à la décharge de Faa'a

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Incendie à la décharge de Faa'a
PAPEETE, le 1er novembre 2016 - Un incendie s'est déclaré lundi soir à la décharge municipale de Faa'a. Les pompiers du centre de secours et d'incendie de Faa'a ont passé une bonne partie de la nuit à combattre les flammes. C'est seulement ce mardi matin vers 9 heures que l'incendie a pu être maîtrisé. Les soldats du feu se relaient actuellement sur place afin de maintenir une surveillance et éviter que l'incendie ne redémarre de plus belle.

Une partie du dépotoir de Saint-Hilaire a pris feu dans la nuit de lundi à mardi. Les pompiers ont lutté jusqu'au petit matin pour éviter la propagation de l'incendie. Comme souvent, ce sont des émanations de gaz qui seraient à l'origine de ce nouveau départ de feu.

L'incendie était visible depuis la route de ceinture et a été contenu vers 9 h du matin. Les pompiers restent toutefois en alerte.

Les premières habitations, situées à bonne distance, ne sont pas menacées.

En mars 2015, un violent incendie s'était déjà déclaré au dépotoir à ciel ouvert de Faa'a. Les pompiers avaient dû lutter près d'une semaine pour sécuriser l'endroit.

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Concours de pêche "Huahine Hawaiki Nui 2016" : un jackpot de plus de 3MF pour le Heilavai

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Concours de pêche
HUAHINE, le 1er novembre 2016- Le traditionnel concours de pêche organisé dans le sillage de l'Hawaiki nui Va'a à Huahine a rassemblé cette année 87 embarcations.
Sous la présidence du A.S Fare Nui Fishing Club, et en présence du tavana de Huahine Marcelin Lisan, des Tavana de Bora-Bora Gaston Tong Sang et de Raivavae Joachim Tevaatua, le concours a mobilisé un public nombreux venu admirer les belles prises.
C'est le bateau Heilavai de Huahine, son capitaine Tama Oopa, et son équipage qui ont remporté le Jackpot, un prix de 3 348 000 Fcfp offert par la Brasserie de Tahiti avec un Haura de plus de 148 kilos


Le plus gros Tazard avec 30,3 kg Viritua Te Hinu sur le bateau Temanuhau
Le plus gros Mahimahi avec 18,1 kg Haumani Andy (Huahine) sur le bateau Keavainuu
Le plus gros Thon avec 51,2 kg Teiho Glen sur le bateau Tehitu
Le plus gros Haura (et le plus gros poisson) avec 148,6 kg Tama Oopa (Huahine) sur le bateau Heilavai


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Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée

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Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée
Huahine, le 1er novembre 2016 - « Honorer le sport polynésien dans ce qu’il a de plus noble ». C'est par ces mots que le Président Edouard Fritch a officiellement inauguré la 25ème édition de l' Hawaiki Nui Va'a ce mardi 1er octobre à Fare.

Mardi 1er novembre, officiels, coureurs et membres organisateurs de la course étaient réunis à Fare, sur l’île de Huahine pour célébrer l’ouverture de la 26ème édition de la Hawaiki Nui. Le départ se fera mercredi matin à 6 heures.


Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée
Un soleil de plomb rayonne sur l’île de Huahine en ce 1er novembre. Au bord du lagon, les équipes de rameurs s’équipent, prêts à s’affronter pour la 25ème édition de la Hawaiki Nui Vaa. Les entraînements s’enchaînent, les dernières mises au point sont fixées avec les coachs.


Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée
Plus au centre de Fare, les stands de nourriture, de casquettes, de mono’i et de pagaies artisanales font le plein de touristes venus pour l’occasion. Un invité de renom s’est même glissé dans la foule. L’acteur Vincent Cassel, s’est fait discret pour assister aux préparatifs de la Hawaiki Nui Vaa à Huahine.
Au centre de Fare, le comité organisateur s’active. Les dernières équipes se font enregistrées. Tables, chaises et podium sont installés pour la cérémonie d’ouverture. Il est un peu plus de 15 heures sur l’île de Huahine, le soleil commence à baisser, la cérémonie d’ouverture commence.


Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée
Après le traditionnel accueil des rameurs, la prière et le chant des matahiapo, le tavana de Huahine, Marcel Lisan, ouvre le bal. Dans son discours, il rappelle : « S’il n’y a pas les rameurs, il n’y a pas la fête aux Raromatai. » L’édile a rendu hommage à toutes les équipes de la course et notamment aux différentes nationalités qui ont parcouru des kilomètres pour se mesurer aux équipes locales.

Elise MAAMAATUAIAHUTAPU, la présidente du comité organisateur de la course, a ensuite pris la parole. Non sans émotion, elle a honoré la mémoire de son père Edouard. La présidente a reçu des mains d’un des amis de son père, rameur hawaiien, une rame en mémoire de l’amitié des deux hommes.
Avant de clôturer la cérémonie d’ouverture, le président du Pays, Edouard Fritch est intervenu pour encourager les rameurs et féliciter les membres de l’organisation. « La pirogue est très liée à la culture. Nous sommes tous réunis aujourd’hui pour honorer le sport polynésien dans ce qu’il a de plus noble, a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Ce sport traditionnel permet d’être en communion avec la culture polynésienne. »

Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée
Le lancement officiel de l’édition 2016 de la Hawaiki Nui VAa a aussi été l’occasion pour Edouard Fritch de médailler sept personnes et de les élever au rang de chevalier de l’ordre de Tahiti Nui. Elise Maamaatuaiahutapu, Jacques Wong, Erwin Torea, Alexandre Wohler, Louis Maiotui, Marcel Thunot et Gino Colomble ont reçu cet honneur pour leur dévotion et travail dans le monde du vaa.

L’île de Huahine était à la fête en jour d’ouverture de la Hawaiki Nui Vaa. Les sourires éclairés les visages des habitants, des touristes et surtout des rameurs prêts à voguer dans les eaux des Raromatai pendant de longues heures. Top départ, mercredi matin 6 heures tapantes. A suivre en direct sur la page Facebook de Tahiti Infos


Huahine: La 25ème édition de l'Hawaiki Nuii Va'a inaugurée

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Fréro Delavega : "Venez au concert, ça va être un très grand moment !"

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Fréro Delavega :
PAPEETE, le 31 octobre 2016 - Le duo d'artistes, composé de Jérémy Frérot et Florian Delavega, sera en concert samedi 19 novembre, place To'ata. Repérés par l'émission "The Voice" en 2014, ils ont sorti la même année un premier album éponyme, puis le single "Sweet Darling", certifié disque de platine, avant de nous enchanter avec "Le cœur éléphant". Les deux musiciens-chanteurs se confient avant leur venue au fenua.



Quels sont vos rôles respectifs dans votre duo ?
"On compose et on écrit tous les deux, puis on voit ce que chacun a fait de son côté. Après on se rassemble pour en faire une idée meilleure."

On ressent une certaine ambivalence dans vos chansons. La musique est douce, ça donne une impression de bonheur, et les paroles sont très nostalgiques. C’est voulu ?
"C’est nostalgique quand on parle de notre pays. Maintenant dans notre deuxième album, on est beaucoup moins nostalgiques, on est heureux d’être ce que l’on est et heureux d’avoir trouvé notre position dans ce monde, sur cette planète."

Sur certains thèmes de vos chansons, on sent que vous êtes très sensibles à l’environnement. Est-ce que l’on peut dire que vous faites de la musique bio ?
"(Rires) Je ne sais pas si c’est de la musique bio, mais en tout cas c’est de la musique qui fait plaisir, qui n’est pas pessimiste. Oui, il y a toujours quelque chose d’optimiste par rapport aux humains, à l’envie d’être meilleur et de préserver l’endroit dans lequel on est parce que c’est surtout ça qui est important. Le reste on s’en fout un peu."

Est-ce que vous êtes toujours en osmose tous les deux ?
"On n'est pas tous les jours ensemble non plus. On rentre chez nous quand on arrête parce que c’est quand même très épuisant. Mais sinon, oui. Il vaut mieux s’entendre très bien et se comprendre sans vraiment se parler pour que ça marche, effectivement."

Est-ce que vous pourriez opérer un virage radical vers un autre style de musique ?
"Non, pour l’instant non. On fait la musique que l'on aime. Le virage, je ne pense pas qu’il soit en vue, à moins de prendre beaucoup de drogue et d’avoir un accident !"

C’est quoi pour vous la musique du futur ?
"La musique du futur ? Je ne sais pas s’il y a une musique du futur. Je pense qu’il y a une musique qui se ressent au plus profond de nous. La musique du futur je n’en sais rien, en tous cas pour nous ce serait une musique sincère, toujours sincère, ne jamais mentir et être en accord avec soit même. Ce serait plutôt ça le futur."

À quoi ressemble la vie de Fréro Delavega hors de la scène ?
"Et bien, plutôt normal. Plutôt ne rien faire, profiter de nos proches, de l’endroit où l’on habite, c’est déjà pas mal."

Où en êtes-vous de vos projets professionnels, quels sont les futurs projets ?
"On va tourner à fond, on a beaucoup de dates en préparation, et du coup on se concentre pas mal là-dessus. On a sorti deux albums en deux ans, donc c’était assez violent en même temps que les tournées, donc là on a envie de profiter pas mal."

Et justement pour vos albums, quelles sont vos influences, qu’est-ce qui vous inspire ?
"C’est la vie en général. On est très influencés par ce que l’on voit, ce que l’on écoute, que ce l’on entend, ce que l’on analyse et ce que l’on ressent. Après niveau musical, c’est très éclectique. On a écouté tout et n’importe quoi depuis qu’on est nés. Moi de mon côté, j’ai pas mal écouté de musique brésilienne et africaine par mon père n’a fait qu’écouter ça. Flo pareil, il a été influencé par son père qui a écouté beaucoup de musique. Bob Marley tout ça... Du coup, on a un panel assez large, donc je pense que ça nous a influencé. Après la musique que l’on fait nous... Pour nous, ça ressemble vraiment à ce que l’on a écouté."

Et comment a débuté votre passion pour la musique ?
"Ce n’est pas nous qui avons décidé, ce sont les gens qui ont un peu décidé pour nous. On a posté une vidéo sur Internet et ça a buzzé d’un coup. Et plus ça avançait, plus les étapes avançaient dans notre projet donc il a fallu choisir entre faire de la musique et être prof. Et voilà, on a choisi la musique et on ne le regrette pas vraiment."

Fréro Delavega :
La vague de Teahupoo : "On verra si on a peur ou pas"


Vous réussissez dans la musique, vous êtes beaux... Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter d’autre pour l’avenir ?
"D’être heureux ! Je ne sais pas si on peut nous souhaiter de faire de la musique encore, mais en tout cas être heureux c’est un bon point. Quoi que l’on fasse."

C’est la première fois que vous venez en Polynésie, comment vous appréhendez ça ?
"En fait on appréhende pas du tout. On a envie de venir parce que c’est un des endroits où on se sent, je pense, plutôt bien avec de l’eau et du sable."

Vous êtes adaptes des sports extrêmes. Quels sont ceux que vous n’avez pas encore expérimentés et qui vous tentent ?
"Ce serait plutôt des sports de pleine nature, c’est clair. Après lequel en particulier, je n’en sais rien. On est curieux pour tous."

Vous pratiquez le surf et vous devez connaître le spot de Teahupoo. Est-ce que vous allez vous y essayer ?
"Cela dépend. Je crois que c’est l'une des vagues les plus dangereuses du monde... Tout dépend de la taille. On verra bien. Déjà ça nous ferait énormément plaisir de la voir, juste de la voir. Après de la surfer, j’en sais rien. On verra si on a peur ou pas."

Vous aimez aussi les tatouages. Est-ce que vous comptez vous en faire ici en Polynésie ?
"Oui carrément, ça me tenterait bien après faut voir sur le moment. C’est un truc qui viendra sur le moment. Ce serait quelque chose d’irréfléchi je pense. Mais oui, on est assez adeptes du tatouage effectivement."

Qu’est-ce que vous allez proposer à vos fans ?
"Cela va être principalement les chansons du deuxième album, quelques reprises. On sera sept sur scène, il y aura beaucoup beaucoup d’énergie. Cela ne sera pas la même que sur l’album !"

Du coup avec votre passage dans le Pacifique, est-ce que vous réfléchissez déjà à une chanson avec une musique qui ressemble à la nôtre ?
"Je ne sais pas, on ne peut pas prévoir ce qui va se passer, les rencontres, ce qu’on peut vivre. On verra sur place."

Est-ce que vous avez un petit message à faire passer avant votre arrivée ?
"Venez au concert ! Je pense que ça va être un très grand moment d’interactivité parce que nous on réagit pas mal avec le public qui est en face de nous, ce qui peut se dire et l’ambiance qu’il y a. Venez pour passer un très bon moment et nous faire découvrir l’ambiance de Tahiti."

Fréro Delavega :
Infos pratiques

Samedi 19 novembre, à 19h30
Place To'ata
Tarifs : de 4 000 à 10 000 Fcfp
Billets en vente à Carrefour Arue & Punaauia, Radio 1 Fare Ute et sur www.radio1.pf

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Salon du livre : Des écrivains engagés pour défendre « leur vision du monde »

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Salon du livre : Des écrivains engagés pour défendre « leur vision du monde »
PAPEETE, le 2 novembre 2016 - Près d’une quinzaine d’écrivains de renoms donnent rendez-vous aux lecteurs polynésiens sous le banian de la Maison de la Culture du 10 au 13 novembre. Originaires d’Indonésie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, d’Australie, du Canada, d’Equateur, de métropole et de Nouvelle-Calédonie, ils viennent présenter leurs ouvrages, prendre part à des débats littéraires, des rencontres avec le public et animer des ateliers d’écriture et d’illustration.

Les auteurs invités du salon du livre ont en commun de traiter des sujets authentiques, révélant des pans de la société souvent méconnus : harcèlement au travail, bouleversements d’ordre climatique, sauvegarde d’espèces endémiques rares, accès à l’éducation (voir encadré), littérature et culture traditionnelles des peuples autochtones, etc. Des albums jeunesse aux romans de littérature, en passant par le thriller jusqu’au recueil de poésie, il y en a pour tous les goûts ! Mais toujours le ton reste grave, à l’heure de la mondialisation, phénomène auquel nous n’échappons pas, même au beau milieu du Pacifique.

Des "visions du monde" sous le prisme de l’écriture

C’est cette réalité, justement, que s’efforcent de souligner les écrivains conviés à la manifestation. En explorant différents genres littéraires, leurs regards se croisent, les expériences des uns trouvent écho dans la plume de l’autre, jusqu’aux spectateurs qui ne pourront sortir indifférents de ces rencontres. Avec un thème aussi large que "Leur vision du monde", les écrivains invités se rejoignent pourtant sur leur capacité à éveiller les consciences sur de nombreux sujets particulièrement forts, tels que la place de l’individu dans la société moderne, le rôle de l’identité culturelle ou encore les phénomènes climatiques internationaux qui menacent l’humanité. C’est notamment le cas de Marin Ledun, jeune auteur prolifique d’essais, de polars et de thrillers renversants — régulièrement primé et toujours salué par la critique littéraire —, qui met le doigt sur de nombreux « tabous » contemporains (isolement social ; corruption omniprésente ; handicap…). Le caractère singulier de ses intrigues, extrêmement bien chiadées, ainsi que ses protagonistes aux profils si communs, mais si pourtant si extraordinaires, en font un invité « hors normes » !

Au-delà des frontières littéraires


Prolonger l’expérience au-delà du livre ou de la scène littéraire, voilà ce que propose cette nouvelle édition du salon du livre. Grâce à une sélection de huit films présentés lors du FIFO 2016, ainsi que l’adaptation d’un ouvrage de Patrick Chastel par une classe d’élèves à Makemo, les rencontres littéraires sont précédées de documentaires en lien direct avec les interventions. Egalement avec l’exposition grandeur nature d’une sélection de photographies du chercheur et photographe Olivier Dangles, extraites de son ouvrage Natura Maxima (Ed. IRD), qui présente des espèces rares et endémiques d’Amazonie sous un angle artistique qui enchantera petits et grands. Sujet complété par Gildas Gâteblé, chercheur à l’Institut agronome néo-calédonien, lauréat du prix Popaï lors du SILO 2016 avec l’ouvrage Flore endémique de Nouvelle-Calédonie (Ed. Au vent des îles), qui recense près de 700 espèces, dont une soixantaine communes en Polynésie.

Pour la toute première fois, un auteur papou, Russell Soaba, est invité à la manifestation. L’occasion d’une rencontre avec cet OVNI littéraire, Maiba (Ed. Au vent des îles), et son auteur autochtone plein de subtilité, à la plume lyrique et au regard franc, porté sur une société tiraillée entre tradition et modernité, au péril de son peuple et de ses coutumes. Mais toujours avec l’espoir d’un final heureux, au-delà de tout fatalisme !

Découvrez les portraits des auteurs invités

Salon du livre : Des écrivains engagés pour défendre « leur vision du monde »
L’homme qui a changé le destin économique de son pays

Andrea Hirata fait partie des grands de ce monde : grâce à la littérature, il a su changer le destin économique de son île natale et faire revivre cette population îlienne, auparavant oubliée de tous. Au-delà de son implacable véracité et de son authenticité, la véritable force de ce livre est son engagement en faveur des démunis. Il porte à notre connaissance l’ironie du manque criant d’accès à l’éducation dans une des îles les plus riches d’Indonésie.
Si le parallèle ne peut être évité avec l’Océanie, ces îles perdues au milieu de nulle part, si petites qu’on ne les voit parfois même pas sur les cartes, les réalités sont, elles, bien différentes. Dans les thématiques pourtant, nombre de nos auteurs polynésiens tentent également, par l’écriture, de (re)donner la parole aux peuples oubliés et sans voix de ce(s) monde(s) insulaire(s). Peut-être saurons-nous trouver, ensemble, les clés pour réinventer l’éducation et en faire le vecteur de changement(s) dans nos sociétés ?

Pratique

Le salon du livre est ouvert du jeudi 10 au dimanche 13 novembre de 8h30 à 19h30 (sauf le dimanche, clôture à 17h30). Toutes les animations et ateliers sont accessibles gratuitement.
Page Facebook
Site internet
Programme au jour le jour et dédicaces
lireenpolynesie@mail.pf


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Des engins de chantier aux enchères

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Des engins de chantier aux enchères
PAPEETE, le 2 novembre 2016. Tombereaux, concasseur, tracteur… L'Etat met en vente une série d'engins aux enchères. La vente se fait par appel d'offres. Les propositions doivent être faites avant la fin du mois.

L'Etat organise une vente d'engins de chantier. Dans la liste des engins en vente, on trouve des tombereaux, un tracto-chargeur à roue, un compacteur à métaux sur remorque, un concasseur cribleur sur chenille, un tracteur niveleur moyen sur chenilles, une pelle sur chenille, une cisaille hydraulique, un groupe électrogène... Des pièces de rechange sont disponibles pour certains lots. La vente se fait par appel d'offres. C’est-à-dire qu'après publicité, les propositions des personnes intéressées se font par écrit. Une commission se réunira ensuite et choisira l’acquéreur après examen des différents dossiers déposés.

Cette forme de mise en vente est principalement destinée à l’aliénation de biens dont les caractéristiques laissent à considérer que les amateurs sont limités (par exemple les immeubles entiers ou les petits terrains enclavés par exemple).

Les engins appartenaient au Rimapp. Le groupe électrogène était à la gendarmerie. La visite des biens aura lieu sur place (heures de visites à déterminer avec les services sur place), contacter le RIMAPP au 40.46.30.50 ou 40.46.30.49 contacter la gendarmerie de Faa'a au 40.46.72.52.
Les ventes se font en l'état et sans garantie.

Les éventuels acheteurs doivent présenter leurs offres de prix au moyen d'un dossier que vous pouvez trouver ici
Ces soumissions doivent être accompagnées d’une copie d’un justificatif d’identité. La proposition doit se faire avant le mercredi 30 novembre le cachet de la poste faisant foi.
La commission des ventes de France domaine procédera au dépouillement des offres dans les semaines qui suivent la date limite de réception des plis.
A l’issue, France Domaine avisera par téléphone et/ou mail le candidat retenu. Ce dernier devra s’acquitter (par virement ou par chèque), dans les trois jours, du montant de la vente augmenté des frais (16%). L’enlèvement du bien ne pourra intervenir qu’après encaissement du prix



Pratique
Des engins de chantier aux enchères
Pour tous renseignements, contacter :
Direction des Finances Publiques en Polynésie française
Service France Domaine
BP 86 – 98713 PAPEETE
tgdomaine161@dgfip.finances.gouv.fr
Tél : 40 46 70 34 ou 40.46.70.37 ou 40.46.70.36
http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Annonces/Les-ventes-aux-encheres
Date limite de réception des candidatures :
- Dépôt à la Direction des Finances Publiques : - 30 novembre 2016 - 15 h
- Par courrier à la Direction des Finances Publiques : - 30 novembre 2016
(le cachet de la poste faisant foi)

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Le Mareva Nui n'a pas pu décharger son fret à Makatea

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Le Mareva Nui n'a pas pu décharger son fret à Makatea
MAKATEA, le 2 novembre 2016. Le Mareva Nui n'a pas pu décharger son fret comme prévu à Makatea mardi. Une partie du fret a finalement été déchargée à Tikehau. C'est la navette communale qui ira le chercher.

Lundi soir, les marins du Mareva Nui ont travaillé tard, jusqu'à minuit. Ils ont dû charger sur le bateau les marchandises qui étaient prévu sur le Dory, mais qui est en arrêt sur cale. Bien chargé, le Mareva Nui n'a pas pu décharger le frêt comme prévu à Makatea ce mardi après-midi.

A Makatea, il n'y a pas de quai. Le déchargement se fait sur barge. Avec la cale pleine, le déchargement sur barge est difficile. Le capitaine du bateau a donc pris la décision de ne pas décharger le fret qui était dans les cales.

Ce mercredi, le bateau était à Tikehau. L'atoll dispose d'un quai. Le déchargement a donc pu se faire. Le maire a demandé qu'une partie du fret de Makatea y soit disposée. Seules les marchandises lourdes comme le ciment n'ont pas été déchargées. La navette communale devrait aller chercher ce jeudi ce fret.

Le Mareva Nui déchargera le fret restant à Makatea lors de son chemin retour en fin de semaine prochaine.

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Beachsoccer « Samsung BS Cup » : Les Tikitoa se qualifient pour les demies finales à Dubaï

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Beachsoccer « Samsung BS Cup » : Les Tikitoa se qualifient pour les demies finales à Dubaï
Après une campagne japonaise ratée, les Tikitoa ont entamé la Samsung Beachsoceer International Cup 2016 de très belle manière en remportant leurs deux premiers matchs à Dubai, face au champion d’Europe, la Pologne et les Emirats Arabes Unis (EAU). Ils se qualifient ainsi pour les demies finales de cette compétition.

Dans son match d’ouverture, les Tikitoa ont remporté leur match contre les champions d’Europe en titre, la Pologne en remportant son match 5 à 4. Pour son second match, les Tahitiens se sont imposés 7 à 3 face aux Emirats Arabe Unis (EAU). Au classement, Tahiti est en tête et déjà qualifié pour les demies finales.

Pour son prochain match, les Tikitoa seront opposés au Brésil victorieux de la Pologne 5 à 2…

Beachsoccer « Samsung BS Cup » : Les Tikitoa se qualifient pour les demies finales à Dubaï

Avec AITO SPORT
Beachsoccer « Samsung BS Cup » : Les Tikitoa se qualifient pour les demies finales à Dubaï

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Hawaiki Nui Va'a : Edt Va'a remporte la première étape "sur le fil"

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Hawaiki  Nui Va'a : Edt Va'a remporte la première étape
RAIATEA, le 2 novembre 2016- C'est une fin de course pleine de suspense qui a clôturé la première étape de l'Hawaiki Nui Va'a 2016 avec un combat exceptionnel au finish entre OPT B et EDT. Les deux pirogues ont donné le maximum lors des dernières minutes de la première étape et c'est dans le lagon de Raiatea que tout s'est joué. C'est à la faveur des vagues provoquées par les bateaux suiveurs que l'équipe EDT a repris l'avantage sur la pirogue d'OPT B qui a su conserver sa seconde place .
OPT A se place en 3ème place, suivi par Shell A qui se positionne en 4ème place.
Plus d'information à venir

Avec AITO SPORT
Hawaiki  Nui Va'a : Edt Va'a remporte la première étape

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Fraude à la défisc' : l'affaire Sofipac ne sera pas rejugée avant septembre 2017

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Fraude à la défisc' : l'affaire Sofipac ne sera pas rejugée avant septembre 2017
PAPEETE, le 2 novembre 2016 - La cour d'appel a renvoyé, ce mercredi matin, l'examen en seconde instance de ce vaste dossier de fraude à la défiscalisation. L'affaire Sofipac sera finalement rejugée sur trois jours, du 20 au 22 septembre 2017.

Le renvoi était annoncé, les dates sont connues. L'affaire de fraude à la défiscalisation dite Sofipac, du nom du cabinet-conseil local au cœur du dossier, sera finalement jugée par la cour d'appel de Papeete... les 20, 21 et 22 septembre 2017.
Entre novembre 2006 et décembre 2009, la Société financière du Pacifique de William Bernier est suspectée d'avoir procédé au montage administratif et financier de 311 dossiers de défiscalisation pour une escroquerie pharaonique finalement chiffrée à plus de 3,8 milliards de Fcfp, pour 1, 37 milliard de francs de crédits d'impôts non perçus par l'Etat.

En première instance, le tribunal correctionnel avait condamné le patron de la Sofipac, William Bernier, un ancien banquier de 71 ans, à 5 ans de prison dont 3 ans avec sursis, 50 millions de francs d'amende et 5 ans d'interdiction de gérer. Son épouse avait été condamnée pour blanchiment. Le septuagénaire, qui avait échappé au mandat de dépôt requis par le parquet, avait fait une tentative de suicide en marge de son procès. Il est depuis rentré en métropole.

Yolande Wong Lam, la principale apporteuse d'affaire de la Sofipac, avait quant à elle écopé de 4 ans de prison dont 3 années avec sursis, 35 millions de francs d'amende et 5 ans d'interdiction de gérer. Elle avait monté des centaines de dossiers de défiscalisation bidons avait estimé le tribunal correctionnel, après avoir démarché des dizaines d'éleveurs, petits producteurs de vanille et autre gérants de pension de famille, profitant notamment du carnet d'adresse de l'ancien vice-président de la chambre d'agriculture, Ruben Amaru. Ce dernier avait écopé de 8 mois de prison avec sursis et 1 million de franc d'amende, essentiellement coupable de s'être fait manipuler par Yolande Wong Lam avait estimé l'accusation.

Des peines mixtes de prison ferme assorties de prison avec sursis et des amendes avaient été prononcées en première instance en janvier dernier contre les autres protagonistes du dossier.

Une vingtaine de "bénéficiaires" jugés en décembre

William Bernier et ses apporteurs d'affaire, l'intrigante Yolande Wong Lam en tête, étaient soupçonnés, chacun à leur niveau, d'avoir mis en place et entretenu pendant des années une façon très personnelle de gérer les dossiers de défiscalisation instruits par la Sofipac, en prenant de sérieuses libertés avec le cadre légal régissant le dispositif Girardin d'incitation à l'investissement outre-mer. Dossiers fictifs, fausses factures, perception anarchique de commissions, rétention arbitraire sur un compte bancaire au nom de la société puis distribution aléatoire et hors cadre légal de l'argent censé être investi par les bénéficiaires des projets défiscalisés, montages illégaux pour l'achat de matériel d'occasion donc inéligible au dispositif Girardin : un contrôle de l'administration fiscale avait fini par découvrir ces dysfonctionnements en série avant d'en alerter la justice.

La Sofipac prenait soin que ses dossiers ne dépassent pas le seuil des 36 millions de francs, des marchés en dessous desquels l'agrément du ministère des Finances n'était pas nécessaire et les contrôles de réalisation a posteriori quasi inexistants.

Une vingtaine de petits agriculteurs, pour la plupart éleveurs de porcs, porteurs de projets, planteurs de vanille et autre gérants de pensions de famille, dans la poche desquels une partie de l'argent que les escrocs présumés de la Sofipac n'avaient pas ponctionné avait fini par tomber, seront par ailleurs jugés pour recel de l'escroquerie devant le tribunal correctionnel, début décembre. Ils nient ces accusations et plaident la bonne foi estimant avoir été eux mêmes victimes du système mis en place.


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Nouveau record d'affluence pour la "Brigade verte"

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Nouveau record d'affluence pour la
PAPEETE, le02/11/2016 - La projection éco-citoyenne de la "Brigade verte" s'est tenue samedi dernier dans les jardins de Paofai, un événement qui a attiré les foules. Plusieurs animations et activités étaient organisées sur le thème de l'environnement lors de cette soirée et le grand prix "Natura Fenua" a été décerné à trois communes, Papeete, Punaauia et Pirae.

L'édition 2016 de la Brigade verte a porté ses fruits. Samedi dernier, le public s'est déplacé en masse pour assister à ce grand événement environnemental dans les jardins de Paofai. Plusieurs animations ont été organisées sur le thème de l'environnement et le grand prix "Natura Fenua" a été remis aux plus méritants.

Ce prix est "destiné à valoriser des actions particulièrement innovantes en faveur de la biodiversité, du bien-être des populations et de l’embellissement de notre cadre de vie. Il contribue aussi à soutenir une dynamique d’amélioration des actions entreprises sur le terrain. À travers cette récompense symbolique, la Brigade verte souhaite mettre en valeur l'engagement et l'exemplarité en matière de "bonnes pratiques" et de développement durable", indique la Brigade verte dans un communiqué. Cette année, trois communes ont décroché le précieux sésame : Papeete, Punaauia et Pirae.

"L’objectif de "Natura Fenua" est de permettre un partenariat exemplaire entre les élus, les grandes entreprises du territoire, le milieu associatif, les professionnels et les habitants des territoires au service de la protection et de la conservation mais aussi d’échanges et de partages d'expériences", précise la Brigade verte.

Lors de cette journée, les enfants étaient invités à venir déguisés avec des costumes représentant le recyclage. Au coucher du soleil, les organisateurs ont mis en place une projection spéciale Halloween.

Nouveau record d'affluence pour la

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L'affaire des douaniers jugée en appel en mai 2017

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L'affaire des douaniers jugée en appel en mai 2017
PAPEETE, le 2 novembre 2016 - Autre renvoi prononcé ce mercredi matin par la cour d'appel de Papeete, celui de l'affaire dite des douaniers et des petits arrangements entre amis à l'aéroport international de Tahiti. Le dossier sera finalement examiné sur une semaine, du 15 au 19 mai 2017.

Pas moins de vingt-quatre prévenus avaient comparu dans ce dossier en première instance en avril dernier, pour des faits présumés commis entre 2008 et 2011. Ils sont douaniers, personnels navigants commerciaux de la compagnie au tiare, agents de change à l'aéroport, et tous avaient été renvoyés devant le tribunal correctionnel et condamnés pour avoir abusé de leurs fonctions à un moment ou à un autre, en lien les uns avec les autres, pour se rendre service.

L'affaire avait vu le jour après l'interpellation d'un garagiste de Paea, inquiété dans le cadre d'investigations distinctes portant sur un trafic d'ice dissimulé dans des pièces auto qu'il faisait venir des Etats-Unis. Les enquêteurs avaient découvert incidemment qu'il ne s'acquittait plus, depuis des années, de l'intégralité des droits de douanes quand il importait sa marchandise au fenua. Ancien ami du chef de l'équipe de douaniers visée par la procédure, il avait notamment indiqué avoir négocié les largesses des fonctionnaires en échange de l'entretien de leurs véhicules, ce que ces derniers avaient catégoriquement nié à l'audience.

Interdiction définitive d'exercer, en première instance

De fil en aiguille, les enquêteurs avaient découvert au cours de leurs investigations toute une face cachée de l'aéroport international de Faa'a, mettant le doigt sur une série de petits arrangements entre amis mêlant douaniers, personnel de la compagnie ATN ou agents de change, et se traduisant par l'obtention de billets d'avion GP contre de fausses déclarations de concubinage, ou encore des importations sous le manteau de marchandises soumises à déclaration.

Deux des treize douaniers impliqués avaient été condamnés en première instance en juillet dernier à une interdiction définitive d'exercer leur profession. Les autres agents écopant quant à eux d'interdictions temporaires d'une durée comprise entre 1 et 5 ans, selon les cas. Des peines de prison avec sursis simple avaient en outre été prononcées à l'encontre des vingt-quatre protagonistes de l'affaire, ainsi que des peines d'amende oscillant entre 1 et 3 millions de francs. Outre les sanctions pénales, la douane avait indiqué que des procédures disciplinaires allaient également être engagées.

Le renvoi en mai 2017 de l'examen de l'affaire par la juridiction du second degré a notamment été motivé par l’indisponibilité de quelques-uns des avocats des prévenus ayant fait appel.

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Graviers de Hao : l'association 193 dénonce des "pressions", Rikitea dément

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Graviers de Hao : l'association 193 dénonce des
PAPEETE, 2 novembre 2016 - L’association 193 manifestait mercredi matin devant la présidence pour dénoncer des pressions exercées par le Pays sur les élus des Gambier, pour forcer la livraison de graviers en provenance de Hao. Le maire de l’archipel dément en affirmant que la population des Gambier est majoritairement favorable à l’opération. Sur place les graviers sont bloqués à quai par des opposants.

Il y a quelques semaines déjà, 84 mètres cubes de gravier ont été livrés à Rikitea, Mangareva, en provenance de Hao. Acheminés à bord du navire Nukuhau, ces matériaux étaient conditionnés en sacs d’un mètre cube de type "big bag". Vendredi dernier, 122 nouveaux sacs ont été débarqués sur l’île des Gambier, dans la nuit. Deux jours plus tôt, mercredi 26 octobre, Vai Gooding, le maire de cette île archipel assurerait pourtant qu’il refuserait de recevoir ce chargement affrété par le Pays, "pour éviter qu’il y ait une bagarre à l’arrivée du Nukuhau. Je n’ai pas envie que mon peuple se querelle".

Depuis quelques jours, sur place la section locale de l’association 193 avait reçu le renfort du frère Maxime et faisait campagne pour sensibiliser la population sur la présence possible dans ces graviers de polluants d’origine industrielle de type polychlorobiphényles (PCB), hydrocarbures aromatiques polycycliques et métaux lourds.

La crainte n’est pas nouvelle. Une étude sanitaire, menée par l'Institut Malardé en partenariat avec des chercheurs de l'université Laval de Québec, est actuellement en cours sur l’atoll de Hao pour évaluer l’imprégnation de la population de cet atoll aux polluants industriels après trente années d’activités militaro-industrielles sur cette ancienne base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP).

Comment, dans ce contexte polémique, la municipalité de Mangareva a-t-elle décidé, vendredi dans la nuit, de décharger les 122 mètres cubes livrés par le Nukuhau ?

L’association 193 assure que le Pays aurait exercé un chantage sur les élus de l’île pour forcer le déchargement de ces matériaux. D’où la manifestation organisée mercredi matin, devant la présidence à Papeete. "L’information nous vient d’élus du conseil municipal", assure le frère Maxime. "Ils se sont réunis lundi soir (31 octobre, NDLR). Le maire a annoncé qu’il était "pris à la gorge", après avoir été menacé, dans l’après-midi, du rejet par la DDC (Délégation pour le développement communal, NDLR) de quatre projets communaux".

"Tout est faux", clame de son côté le tavana Vai Gooding, contacté mercredi matin. Il l'assure : "Si nous avons rencontré des soucis au niveau de nos demandes devant la DDC, c’est parce qu’il manque encore des pièces à fournir aux dossiers : c’est notamment le cas pour la demande de groupe électrogène". L’élu de Mangareva confirme une réunion du conseil municipal, lundi soir : "Nous sommes tous d’accord pour continuer les travaux et terminer cette section d’un kilomètre de route. Dès lors qu’il n’y a aucune preuve que ces graviers sont contaminés, les travaux continueront", assure-t-il aujourd’hui en certifiant que sur place la "majorité des habitants de l’île souhaite que ces travaux aillent jusqu’au bout".

"Le Pays n'a qu'à acheminer une concasseuse à Rikitea", suggère Paeamara Horst, un représentant de la section "Anauga Maareva noo Taiti" de l'association 193. "Des cailloux on en a suffisamment sur place pour ce chantier". Il interroge : "Qu'est-ce qu'on dirait si tout ce gravier était livré à Motu Uta ?"

Un kilomètre de route

Les 122 mètres cubes débarqués vendredi devaient être livrés dès mercredi sur le chantier de travaux publics auxquels ils sont destinés. "Je ne crois pas", a affirmé dans la matinée le frère Maxime : "Il y aura de l’opposition : une bonne partie de la population est contre. Si le maire ne se considère pas solidaire avec ceux de ses administrés qui se sentent agressés, c’est dommage".

Présent en marge de la manifestation, mercredi matin, Roland Oldham apportait le soutien solidaire de Moruroa e Tatou aux activistes de l’association 193. Il estime qu'"avant d’envoyer ce gravier en urgence, le gouvernement aurait pu communiquer un peu mieux, en rencontrant les associations et la population. (…) Au lieu de cela, il y aurait eu des pressions faites sur le maire... Je ne peux pas être d’accord. Quand je vois tout ça, même si Flosse n’est plus là, j’ai l’impression qu’il reste des séquelles et que la démocratie s’est égarée en chemin".

En toile de fond de toute cette polémique, la rénovation en cours d’une section routière de 1000 mètres à la sortie du village de Rikitea. En l’absence d’une concasseuse opérationnelle sur place, le chantier nécessite l’apport de 1300 mètres cubes de graviers venant de l’extérieur pour être finalisé. Et c’est dans ce contexte que la direction de l’équipement s’est tournée vers l’important gisement de graviers entreposés sur l’atoll de Hao. Ces matériaux sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île. Le gisement est immense. Plusieurs milliers de mètres cubes. Mais sa présence à Hao est encombrante dans la perspective prochaine de l’installation de la grande ferme aquacole Tahiti Nui Ocean Foods, avec le concours de capitaux chinois.

Autant dire que de nouvelles livraisons sont à prévoir sur Rikitea. "Nous manifesterons à chaque fois qu’une livraison de gravier de Hao sera organisée", menace le frère Maxime. "C’est ça la détermination de l’association 193. Sinon nous ne serions pas crédibles. Il n’y a aucune preuve que ces terres ne soient pas polluées".

Devant le portail de la présidence, mercredi matin, une soixantaine de militants étaient rassemblés à l’appel de son association pour dénoncer des pressions que conteste le maire de l’île. L’association a fait la demande "urgente" lundi, d’une audience avec Edouard Fritch. Les manifestants ont été reçus par Albert Solia, en fin de matinée, le président étant en déplacement dans les îles Sous-le-vent pour assister à la première étape de la course de pirogues Hawaiki Nui va’a.

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People: Bienvenue à Nikaea, dernier né de Vaimiti et Michel Bourez!

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People: Bienvenue à Nikaea, dernier né de Vaimiti et Michel Bourez!
PAPEETE, le 2 novembre 2016 - La famille Bourez s'agrandit! Le petit Nikaea est est né ce mardi 1er novembre à 18h43. "C'est un bébé en pleine forme bien costaud ( 3,875 kg) et déjà bien grand ( 54 cm) " décrit la maman. Tout s'est bien passé. Son grand frère Kaoriki, son papa, le champion de surf Michel Bourez et sa maman Vaimiti nagent dans le bonheur! Tahiti Infos souhaite la bienvenue à Nikaea et présente toutes ses félicitations aux jeunes parents!


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Continuité territoriale : des nouvelles mesures en cas d'obsèques

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Continuité territoriale : des nouvelles mesures en cas d'obsèques
PAPEETE, le 2 novembre 2016. Un projet de décret prévoit que l'aide à la continuité territoriale en cas de décès puisse être demandée dans les trois mois après le voyage aller.

Le 14 septembre, le haut-commissaire a saisi le gouvernement polynésien pour qu'il donne son avis sur un projet de décret sur la continuité territoriale. Celui-ci prévoit que la demande pour l'aide au "déplacement pour se rendre aux obsèques d’un parent au premier degré" puisse être déposée "au plus tard trois mois après la date du voyage aller". "Les règles de ce dispositif sont aménagées par le présent texte pour prendre en compte la situation d’urgence justifiée par des obsèques", indique le législateur.
Le décret prévoit aussi que cette aide puisse être "cumulée, au cours d’une même année civile, avec une autre aide du fonds de continuité territoriale".

Le 18 octobre dernier, le conseil des ministres, alors qu'il était réuni à Taiohae, a émis "un avis réservé" à ce projet de décret. Pour le conseil des ministres, "le projet de décret mériterait d'être modifié afin de parfaire son articulation avec la future loi relative à l'égalité en outre-mer". "En effet, il n'est pas rédigé comme un décret d'application et ne prévoit pas l'aide pour les frais de transport du corps", précise-t-il avant d'ajouter : "Dans la perspective de la mise en place éventuelle du pacte civil de solidarité en Polynésie française, le décret pourrait être adapté à la Polynésie française en faisant référence au conjoint lié par un 'pacte civil de solidarité au sens de la règlementation nationale et/ou de la règlementation locale'".

Le projet de loi sur l'égalité réelle, qui est actuellement sur les bureaux du Sénat, prévoit aussi de compléter le dispositif de la question de la continuité territoriale. La réglementation actuelle prévoit la prise en charge des frais de transport pour l’évacuation sanitaire de patients des outre-mer vers l’Hexagone, ainsi que pour leur retour à leur domicile à la suite de leur prise en charge. Mais si le patient décède au cours de l’opération d’évacuation ou à la suite de celle-ci, les frais de rapatriement de son corps vers son territoire d’origine sont à la charge de la famille. Le texte du projet de loi sur l'égalité réelle prévoit notamment une disposition pour couvrir les décès survenant pendant une évacuation sanitaire.

Les sénateurs doivent examiner prochainement le projet de loi sur l'égalité réelle avant que celui-ci retourne devant l'Assemblée nationale. Les parlementaires peuvent encore compléter ce texte.

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Graviers de Hao : une délégation de 193 reçue à la Présidence

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Graviers de Hao : une délégation de 193 reçue à la Présidence
PAPEETE, 2 novembre 2016 - Le ministre de l’Equipement Albert Solia, en compagnie du conseiller du président, Thierry Nhun Fat, du délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires, Bruno Barrillot et du directeur de l’Equipement, Jean-Paul Lecaill, a reçu mercredi une délégation de l’association 193 qui s’oppose à l’utilisation d’agrégats en provenance de Hao pour des travaux routiers à Rikitea.

Thierry Nhun Fat a noté l’incompréhension du président Edouard Fritch face aux affirmations de pressions politiques sur le maire. En effet, il y a bien 4 dossiers de demande de subventions qui n’ont pas été instruits, faute de disposer de toutes les pièces, comme l’a reconnu le maire. Frère Maxime a reconnu que le gouvernement ne saurait être mis en cause, tout comme il a écarté l’idée que le président pourrait mettre en danger la vie des habitants de Mangareva.

Pour ce qui concerne les agrégats, Albert Solia a rappelé qu’il avait agi en concertation avec le maire de la commune, dans la mesure où il n’est pas possible de trouver de concassé sur place. Bruno Barrillot à quant à lui souligné que les matériaux utilisés pour faire le concassé avaient fait l’objet d’une analyse par l’Institut de radio protection et de sûreté nucléaire (IRSN) en 2011 et qu’il n’avait été détecté aucun radionucléide. Il s’est par ailleurs étonné des déclarations de l’association qui parle de contamination sans en apporter la preuve.

Pour lever toute ambiguïté, Bruno Barrillot a proposé, s’il en était saisi par le maire, qu’il soit procédé à de nouvelles analyses des matériaux déchargés à Rikitea "pour apaiser et arriver à une vérité".

De son côté, Frère Maxime a estimé que la réponse au problème actuel n’était pas technique, la contestation étant irrationnelle, et qu’il ne fallait pas avoir recours à ces graviers en provenance de Hao.

Horst Paeamara, président de l’association 193 à Mangareva a plaidé de son côté pour que le concassé reparte de Rikitea et qu’un concasseur soit mis en place sur l’île pour fabriquer des agrégats.

Le ministre de l’Equipement a rappelé qu’il avait toujours travaillé en étroite concertation avec le maire de l’île qui représente la population : "S’il y avait des gens qui s’étaient opposés au débarquement, on aurait arrêté. On ne l’a pas fait en douce et tout a été déchargé". Il a également précisé que la commune n’avait pas les moyens d’acheter un concasseur adéquat, et qu’en tout état de cause cette solution serait longue, alors que le chantier est prêt à démarrer et que des recrutements ont déjà été faits sur l’île.

Albert Solia a conclu la réunion en faisant savoir qu’il ferait part de la position de 193 au président de la Polynésie française.

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Festival "Eo Himene" : Nuku Hiva au rythme des musiques actuelles

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TAIOHAE, le 2 novembre 2016 - La deuxième édition du Festival de musiques actuelles "Eo Himene" aura lieu à Nuku Hiva, aux îles Marquises, les 11 et 12 novembre prochains. Un événement dont l'ambition est de "promouvoir la créativité des artistes locaux". Les groupes emblématiques et les jeunes talents du Fenua Enata seront rejoints sur scène par Tikahiri, Manahune, ou encore Tekuhei (Rapa Nui).


L'archipel des Marquises s'apprête à accueillir le Festival de musiques actuelles, baptisé "Eo Himene" ('"La voix de la musique"). Après une première édition réussie en mai 2014, qui a rassemblé environ 1 600 personnes, le comité organisateur représenté par Heretu Tetahiotupa est enthousiaste à l'idée de renouveler cet événement dont l'objectif est "l'expression musicale des artistes marquisiens". Le jeune homme de 24 ans, qui vit notamment de pêche, de chasse et d'artisanat à Nuku Hiva depuis trois ans, est né à Paris d'une mère française et d'un père marquisien. Également leader du groupe Kiva, cet ancien membre du collectif Lucid Dream Prod veut aujourd'hui se "réapproprier sa culture". Il explique : "Le sens culturel des habitants du Fenua Enata est omniprésent dans les arts, aussi bien dans la sculpture, la danse, le tatouage ou la musique. Ce festival a été créé en quinconce avec le Festival des arts, qui a aussi lieu tous les deux ans, pour promouvoir la créativité de nos artistes."



Festival
Et de préciser : "C'est le rendez-vous marquisien de la musique vivante, dans des conditions artistiques et techniques optimales, sous la bannière de l'ouverture et du partage. Tous les genres s'y côtoient, pourvu qu'il s'agisse de compositions originales, interprétées en version orchestre (les bandes préenregistrées et les synthé-arrangeurs sont interdits). C'est la rencontre d'artistes connus et méconnus de l'archipel et d'autres chevronnés venus de l'extérieur. C'est aussi l'occasion d'encourager ou de susciter des vocations, une place d'honneur étant faite aux musiciens en herbe."

Festival
LES ARTISTES RÉUNIS SUR LE SITE CULTUREL DE TEMEHEA

Les groupes emblématiques et les jeunes talents du Fenua Enata, issus de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Pou, ainsi que des formations tahitiennes feront vibrer l'île à tour de rôle (voir le programme ci-contre). Les artistes se rassembleront les 11 et 12 novembre, sur le site naturel et culturel Temehea, grand tohua en bord de mer, dans la baie de Taiohae, à Nuku Hiva. Musiques rock, reggae, jazz, électro… seront ainsi proposées au public durant deux jours. "Votre projet a été retenu par le jury car il permet à de jeunes artistes de communes différentes de s'exprimer et de se faire connaître grâce à ce festival", a rapporté la députée Maina Sage. Quant au maire de la commune de Nuku Hiva, Benoît Kautai, il est satisfait : "La commune de Nuku Hiva soutient le Festival Eo Himene, vecteur d'évolution artistique et de rayonnement culturel pour l'ensemble de l'archipel. À l'avenir cet événement est d'ailleurs appelé à être mis en place dans toutes les îles Marquises."

Festival
À noter que l'organisation de cette rencontre a nécessité une logistique exceptionnelle : "Pour l'événement, nous acheminons dix tonnes de matériel sur 3 000 kilomètres (aller-retour), ce qui représente deux semaines de navigation sur l'Aranui", remarque Christophe Longelin, technicien de la société In Phase. Et de poursuivre : "Nous souhaitons mettre en place une sorte de mini-To'ata grâce aux équipements sons et lumières de qualité. En outre, des écrans géants projetteront le "live", les clips des artistes, etc." De plus, une captation de la manifestation ainsi que la réalisation d'un documentaire seront assurés par TNTV. Venez nombreux, les artistes participent bénévolement et l'entrée est gratuite. Kaoha Nui !

Festival
Le programme

L'ouverture du festival est prévue vendredi 11 novembre, à 18 heures, avec l'accueil traditionnel, puis une série de concerts sont au programme jusque vers 23 heures avec les chanteurs Rataro, Tekuhei (Rapa Nui), Moetai, Fara, puis les groupes Hinake, Kiva et Tikahiri. DJ Esteban poursuivra l'animation jusqu'à 2 heures du matin. Samedi 12 novembre, place à une ambiance kaina à partir de 10 heures, puis zumba en fin de matinée. Un "bœuf" est ensuite prévu entre les musiciens invités, puis un spectacle de danse sera offert en début d'après-midi. La reprise des concerts se fera à 15h30 avec Kohumoetini band, Ahikua, Samu-zik, Mohotani, Jean-Michel Ségur, le club de musique du collège, Manouch boys, Makivikivi, Heretu, Tekuhei, puis Manahune, avant la clôture assurée par DJ Esteban à 2 heures du matin.

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L'impact du shark-feeding sur les requins étudié

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L'impact du shark-feeding sur les requins étudié
PAPEETE, le 2 novembre 2016. Lors de son doctorat mené au sein du Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe), Pierpaolo Brena a étudié le comportement de requins-citrons et de requins-tigres sur des zones de nourrissage artificiel de requins. Objectif : une meilleure connaissance de l'écologie de ces animaux, des impacts potentiels de cette pratique et de ses risques associés.

Pierpaolo Brena fait partie de la "génération Cousteau". Bercé par les reportages réalisés par le célèbre commandant au bonnet rouge, il devient rapidement captivé par la beauté des requins, avant de réaliser les "enjeux économiques et sociétaux importants" que représentent ces animaux.
Ce vendredi 4 novembre, ce doctorant EPHE-CRIOBE présentera les résultats de ses travaux de thèse, intitulée "Dimensions écologique et humaine de la relation Homme-Requin : approches fondamentale et appliquée du nourrissage de requins en Polynésie française". Ce rendez-vous s'adresse aux personnes intéressées par les questions du shark-feeding, et plus généralement par l'interaction entre l'Homme et son environnement. Pendant plus de deux ans, Pierpaolo Brena s'est intéressé à l'impact du shark-feeding sur les requins-citrons et les requins-tigres. L'objectif de son étude est en partie de répondre aux questions suivantes : le shark-feeding augmente-t-il l'agressivité des squales ? Cette pratique les rend-elle plus sédentaires ?

PLUS DE DEUX ANS DE RECHERCHE
Les requins ont été étudiés principalement au large de Moorea et Tahiti, où le nourrissage artificiel est pratiqué, ainsi qu'autour de Tetiaroa, Maiao et Mehetia. Le comportement des requins a été suivi dans le temps grâce aux marques distinctives (taches, cicatrices, formes des nageoires) qui permettent de reconnaître chaque individu d'un jour sur l'autre.

Pour suivre leurs déplacements, les requins ont été équipés de balises. Les allées et venues des requins autour des îles du Vent ont ainsi été étudiées. Le scientifique a d'abord pu confirmer ce qui était déjà vérifié ailleurs dans le monde : les requins se regroupent plus souvent sur les sites de shark-feeding. "Sur des sites comme Teahupoo ou Maatea, au sud de Moorea par exemple, les requins passent occasionnellement et sont généralement seuls", explique Pierpaolo Brena. "En réponse au nourrissage artificiel, on observe des comportements répétés d'agrégation aux sites de shark-feeding, c'est à dire que plusieurs requins se regroupent et de façon régulière. Ce n'est pas un comportement que l'on observe ailleurs."

Aujourd'hui, il n'existe pas de règlementation sur la manière de pratiquer le shark feeding, que ce soit en nombre de plongeurs ou en techniques de nourrissage. Quels peuvent alors être les risques en terme de sécurité ? "Quand vous augmentez la densité de requins en les attirant avec une quantité limitée de nourriture, vous augmentez en théorie la compétition entre les individus", explique Pierpaolo Brena. "Plus les requins-citrons sont nombreux sur le site de nourrissage, plus ils manifestent des comportements de dominance. Ce sont des comportements d'agression ou de soumission qui sont à la fois coûteux en énergie pour les requins et peuvent contribuer à augmenter le risque de morsure accidentelle."

Ce genre de situation peut arriver dans la nature, par exemple lorsque certaines espèces de requins se regroupent pour se disputer une carcasse de baleine à la dérive, mais ces évènements restent ponctuels. Dans une situation de nourrissage artificiel, la fréquence de regroupement est beaucoup plus élevée.
Au-delà de la réponse collective des requins au shark-feeding, l'étude du comportement individuel des requins-citrons révèle des résultats surprenants. "Chaque requin occupe une position bien précise au sein du groupe", explique Pierpaolo Brena. "On mesure cette position grâce aux comportements de dominance entre les individus, qui donnent une idée de la hiérarchie. Ensuite, la position des requins les uns par rapport aux autres permet d'étudier ce que l'on appelle le réseau social des requins. Au niveau individuel, plus un requin est habitué au nourrissage artificiel, plus il développe des comportements de tolérance envers les autres requins. Plutôt que de maintenir des comportements d'agression envers ses compétiteurs, il va établir des relations claires de dominance qui vont lui éviter de devoir dépenser trop d'énergie à agresser ses voisins et à se faire agresser par eux."

A la Vallée Blanche, au large de l'aéroport de Faa'a, les plongeurs peuvent rencontrer des requins tigres lors de séances de shark-feeding. "On voit que les requins tigres se déplacent de manière plus fréquente au large de la côte Nord de Tahiti", constate le scientifique. Mais il n'y a pas assez de recul sur le suivi des déplacements de ces requins pour savoir si le shark-feeding favorise leur sédentarisation ou si ces activités se sont installées sur des zones déjà fortement fréquentées par les squales. Une étude plus longue sur le temps devrait permettre de répondre à ces dernières questions.

"Le nourrissage du requin est aussi un business"
Peu de touristes repartent de Polynésie sans avoir vu de requins lors de leurs vacances. Certains auront croisé le squale par hasard, d'autres devront leurs rencontres au nourrissage. A Palau (Micronésie), la valeur d'un requin de récif fréquentant les principaux sites de plongée de l'archipel a été chiffrée il y a quelques années à environ 14.4 millions de Fcfp par une étude australienne. A Moorea, une étude similaire estime à 34.2 millions de Fcfp la contribution annuelle moyenne de certains requins-citrons à l'économie locale.

Pierpaolo Brena a étudié la perception du shark-feeding par un public composé de plongeurs, baigneurs, rameurs, apnéistes et autres usagers de la mer. Son travail révèle certains éléments intéressants "sur notre façon de voir le shark-feeding". "On parle beaucoup de l'impact environnemental quand on parle du nourrissage artificiel de requins, mais chez les 495 personnes qui ont répondu à l'étude, les enjeux environnementaux et sociétaux de l'activité ne semblent pas avoir de poids dans la prise de décision de chacun de participer ou non à des activités de nourrissage artificiel".
"Si on veut gérer le shark-feeding de façon durable, il ne faut pas uniquement s'intéresser à l'impact environnemental. C'est un aspect de la question, un autre aspect étant le fait que le nourrissage de requins est aussi un business qui répond aux lois de l'offre et de la demande", complète-t-il. "Certains clients veulent être sûrs d'observer certains requins et on appâte ces espèces en conséquence, ce qui est différent de rencontres que l'on peut faire en situation naturelle. Il appartient aux opérateurs touristiques et aux usagers de la mer de déterminer collectivement la meilleure façon de répondre à ce type de demande, de définir le cadre dans lequel effectuer le nourrissage et de faire appliquer ce cadre. C'est une bonne occasion de faire travailler ensemble scientifiques, acteurs économiques et citoyens."
Un groupe de travail est actuellement mené par le ministère du Tourisme sur le sujet du shark-feeding. Depuis plusieurs années, une nouvelle règlementation de l'activité est annoncée au niveau du Pays sans qu'elle n'ait encore vu le jour. Son élaboration devra répondre à la question : quel tourisme voulons-nous ?

Pratique
Restitution de thèse "Dimensions écologique et humaine de la relation Homme-Requin : approches fondamentales et appliquée du nourrissage de requins en Polynésie française"
Vendredi 4 novembre, à 17h, salle du conseil du Gouvernement, Avenue Pouvana’a a Oopa.

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