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Préavis de grève à Polynésie 1ère : la direction donne sa version

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Préavis de grève à Polynésie 1ère : la direction donne sa version
FAAA, le 30/10/2016 - Un préavis de grève a été déposé jeudi dernier à Polynésie 1ère, par l'intersyndicale CSTP-FO, O Oe To Oe Rima, Otahi, CST Tia Moana et CFTC. Ces derniers dénoncent "le refus de la direction à recruter à plein temps un polynésien, en CDD depuis 11 ans, sur un poste vacant de technicien vidéo." Selon les syndicalistes, ce poste sera partagé à mi-temps avec le compagnon de la rédactrice en chef. De son côté, la direction rectifie le tir et apporte sa version des faits.

Des négociations sont en cours à Polynésie 1ère, depuis le dépôt jeudi dernier d'un préavis de grève par l'intersyndicale CSTP/FO, O Oe te rima, Otahi et CST Tia Moana, CFTC. Ces derniers montent au créneau pour dénoncer plusieurs points dont, "la révision de la situation professionnelle d'un polynésien qui est recruté en CDD depuis 11 ans, sur un poste vacant de technicien vidéo."

Selon les syndicalistes, ce polynésien "sera recruté à mi-temps pour donner l'autre mi-temps au compagnon de la rédactrice en chef de Polynésie 1ère, tous deux guyanais. L'argument évoqué par la direction est le rapprochement familial de ces deux personnes alors que le compagnon est en Polynésie depuis déjà plus d'un an et exerce une activité dans une entreprise privée."

De ce fait, les syndicalistes demandent à la direction un CDI à temps plein pour le polynésien avec effet le 1er novembre. De son côté, la direction assure que "le collaborateur CDD dont il est fait état, est bien recruté en CDI à mi-temps à compter du 1er novembre 2016, et il a signé son contrat".

Selon Eric Joho, directeur général par intérim de Polynésie 1ère, "il y a une garantie par l'entreprise d'un passage à temps plein au plus tard dans les deux ans qui viennent. Dans l'intervalle entre maintenant et les deux ans, s'il y a une opportunité qui se présente, on la saisira pour le faire passer à temps plein."

Concernant cette fois-ci, le compagnon de la rédactrice en chef. Eric Joho affirme que cette personne a déjà un CDI à France Télévision. "Il est déjà collaborateur depuis 15 ans dans l'entreprise à durée indéterminée. Donc, c'est dans le cadre d'une mobilité pour rapprochement familial puisque effectivement son épouse a été nommée rédactrice en chef. Ça a été fait en amont, parce qu'on savait qu'on avait deux situations prioritaires : le CDD qui est évoqué par les organisations syndicales, et le rapprochement familial de quelqu'un qui a déjà un contrat CDI. Les dispositions ont été prises en accord avec chacune des personnes. Les deux personnes ont signé leurs contrats."

Le directeur général par intérim de Polynésie 1ère rappelle néanmoins qu'au cours des trois dernières années, douze postes d'employés étaient à pourvoir, et dix ont été attribués à des candidatures locales. "Alors que Polynésie 1ère est bien dans un groupe France Télévisions qui a plus d'une centaine d'implantations dans le monde, principalement sur tout le territoire de la métropole, sur toutes les régions d'outre-mer et aussi à l'étranger. Donc, quand il y a des gens qui font de la mobilité, l'entreprise se doit d'accompagner les collaborateurs, et en même temps, nous localement, on reste attentif à l'emploi local."

D'ailleurs, la direction a proposé un protocole d'accord à l'intersyndicale. Si aucun accord n'est trouvé, la grève sera effective mercredi à 00 heures.

De son côté, le syndicat des journalistes du SNJ de Polynésie 1ère ne s'associe pas au mouvement "déclenché par des syndicats très peu représentatifs". Le SNJ dénonce "une volonté de saboter l'outil de travail de la chaîne des 170 employés à la veille d'un évènement sportif de renommée internationale. Tout cela en se cachant derrière l'emploi local sur fond de racisme très condamnable. L'emploi local a toujours été une priorité à Polynésie Première", indique le communiqué.


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Rentrée littéraire polynésienne : plus de 25 titres inédits !

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Rentrée littéraire polynésienne : plus de 25 titres inédits !
PAPEETE, le 31 octobre 2016 - Les neufs maisons d’édition polynésiennes seront réunies autour du paepae a Hiro du 10 au 13 novembre pour célébrer le Livre autour de la thématique "Leur vision du monde". Une unique occasion de présenter aux lecteurs du Fenua une production locale soutenue et de leur offrir une rencontre avec ces plumes autochtones qui ne cessent de briller et d’enchanter un public toujours plus curieux.

Pour le plus grand plaisir des lecteurs, des auteurs espérés de longue date font enfin leur retour, telle que Titaua Peu et son ouvrage "coup de poing" Pina (Ed. Au vent des îles). C’est également l’occasion pour certains de laisser une trace dans la mémoire collective, à l’image de John Taroanui Doom, qui scelle ses Mémoires d’une vie partagée (Ed. Haere Po), souvenirs nostalgiques et analyse pertinente d’une société généreuse mais perdue en pleine quête identitaire.

Les trois nouveaux bulletins de la SEO offrent de conséquents éclairages sur des sujets aussi variés que : le statut des langues polynésiennes (BSEO 336), la découverte de l’île mystérieuse de Mai’ao ou du chant traditionnel ‘ute (BSEO 337) et un retour sur Grande Guerre (BSEO 338). L’artisanat est également mis à l’honneur par Daniel Pardon avec Graines bijoux de Tahiti et de ses îles (Ed. Au vent des îles), un guide magnifiquement illustré.

Pour les marmitons aficionados de saveurs locales, deux nouveaux livres de recettes de cuisine de Maeva Shelton. Et une douzaine de rééditions vient étoffer l’offre déjà conséquente du fonds polynésien : des albums jeunesse, deux ouvrages majeurs de la SEO, le singulier Raerae de François Bauer (Ed. Haere Po) et le tant attendu coffret en trois volumes Les marquisiens et leur art de Karl von den Steinen (Ed. Au vent des îles), tous indisponibles de longue date.

Plus d’informations

La jeunesse mise à l’honneur

Les Editions des Mers Australes s’apprêtent à célébrer leur 30 ans de production d’albums polynésiens pour les enfants. Avec deux nouveaux livres signés Rosalie Cruchet, la maison d’édition marque le coup en rééditant huit albums. Patrick Chastel présente Noha, le pétrel de Tahiti (Ed. Haere Po) et Jean Guiart se prête à l’exercice avec Mythes des Mers du Sud, qui propose une récollection de contes et légendes authentiques du Pacifique. Pour les adolescents aventureux, Simone Sanchez présente une histoire pleine de suspens et de rebondissements, Le chant du vent, réédité dans un nouveau format par Au vent des îles. Les fans de bande dessinée y trouvent aussi leur compte, avec le tout dernier opus de la série Pito Ma, de Gotz et Marotea, intitulé Radio cocotier. Cerise sur le gâteau : l’illustrateur animera un atelier « onomatopées en BD » le samedi 12 novembre à 10 heures !

Des textes à la scène avec Pina’ina’i 6.16


Le collectif de plumes autochtones réunies sous l’association Littérama’ohi, présidée par Chantal T. Spitz (récente lauréate du second Prix Popaï au SILO 2016), vient de publier le vingt-troisième numéro de sa revue intitulée Si tu étais venu chez moi… De ces textes forts et engagés, présentés de multiples manières et jonglant entre les styles littéraires, est tiré le spectacle Pina’ina’i 6.16, Les trous de notre mémoire collective, présenté au public vendredi 11 novembre à 18H30. Expérience inédite orchestrée par Moana’ura Tehei’ura, résultat d’un savant mélange entre les textes — tantôt chantés, tantôt déclamés ou récités —, les chorégraphies — alternant danse traditionnelle et mise en scène contemporaine — et l’enchainement renversant entre les tableaux qui défilent au rythme des "échos" de ces plumes polynésiennes, martelés par ces textes profonds. Une "vision du monde" des plus singulières, qui incarne et prolonge l’expérience littéraire hors du livre, l’ancre dans le temps et l’espace, tout en laissant libre interprétation à chacun pour devenir un véritable évènement artistique à part entière.



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« Chroniques du premier contact » avec La grande pirogue sans balancier

Ce livre offre une traduction du journal de Robertson, maître de manœuvre à bord du Dolphin, le premier navire européen à toucher Tahiti, augmentée d’extrait des journaux d’autres officiers ou du capitaine lui-même, Samuel Wallis, et précédée d’une présentation détaillée des acteurs, des réactions des uns et des autres au fil du séjour, aussi bien du point de vue britannique que du point de vue tahitien, sur lequel il existe un certain nombre de sources.

Nous possédions depuis longtemps le texte de Bougainville, les traductions des journaux de Cook, qui fit trois passages à Tahiti, et bien sûr la traduction de Bertrand Jaunez du précieux journal de Morrison, second maître à bord de la Bounty, qui vécut plus d’un an parmi les Tahitiens et fut, ainsi que le Capitaine Bligh – ce qu’on ignore souvent – un des tout premiers ethnographes de l’île. Mais du premier contact, il n’existait que des traductions fragmentaires. Ce livre est donc une première, il comble un vide.

Luc Duflos, capitaine au long cours, féru de l’histoire maritime du Pacifique, qui avait travaillé sur la traduction du journal de Bligh avec Paul de Dekker, puis collaboré de très près à la traduction du Tupaia de Joan Druett, nous donne avec sa traduction de Robertson une véritable étude de tout ce qui s’est joué pendant le premier contact et, implicitement, des conséquences que cela a pu avoir sur la suite de la grande histoire. Comment le Dolphin, cette “grande pirogue sans balancier” a changé, pour le meilleur et pour le pire, la vie des Polynésiens de Tahiti.

Henri Theureau qui présentera l’ouvrage le samedi 12 novembre à 11h05


Pratique

Le salon du livre est ouvert du jeudi 10 au dimanche 13 novembre de 8h30 à 19h30 (sauf le dimanche, clôture à 17h30). Toutes les animations et ateliers sont accessibles gratuitement.
Page Facebook
Site internet
Programme au jour le jour
Mail : lireenpolynesie@mail.pf

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Carnet de voyage - " Ho’upo ”, le haricot géant de Rurutu

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Carnet de voyage -
RURUTU, le 31 octobre 2016. C’est à une plaisante balade que nous vous emmenons aujourd’hui dans notre “grand sud”, l’archipel des Australes. Plus précisément à Rurutu, où nous sommes allés à la recherche des haricots géants qui font le bonheur des danseuses de ‘ori Tahiti. Des haricots pour danser ? Suivez-nous.

Rurutu est une île connue pour ses plages magnifiques (et très peu fréquentées), pour ses grottes extraordinaires, pour l’observation de ses baleines (la saison s’étend de juillet à octobre-novembre), pour sa gastronomie et ses traditions bien préservées. Mais c’est aussi une île où les filles, pour danser, n’utilisent pas des more faits du liber du purau (la partie qui est sous l’écorce), mais des grosses graines rondes, presque de la taille d’une paume de main.

Le “haricot géant” qui produit ces graines est l’objet de notre petit voyage d’aujourd’hui sur l’île.

Une liane énorme

Entada phaseoloides (le nom de la plante produisant ces graines) a un nom scientifique à coucher dehors, on vous l’accorde. Mais de toutes les graines que l’on trouve en Polynésie française, la plus recherchée et la plus appréciée est sans doute celle-ci, la large “ho’upo”, devenue rare aux Marquises (on en trouve encore sur les hauteurs de Fatu Hiva et de Tahuata, dans des zones peu accessibles, un peu à Nuku Hiva également) ; elle est, en revanche, très présente aux Australes, à Rurutu notamment.

Le “haricot géant” ou “haricot de St-Thomas” est une liane énorme, très envahissante, parvenant à étouffer les plus grands arbres de la forêt, qu’elle a tôt fait de recouvrir d’un mortel rets.

En fait, le genre Entada est répandu dans toute la ceinture tropicale, une majorité d’espèces étant originaires d’Afrique. À lianes gigantesques, fruits gigantesques aussi, en l’occurrence de spectaculaires gousses qui peuvent dépasser un mètre de longueur et la largeur d’une main.
C’est dans cette gousse que l’on trouve les fameuses graines à peu près rondes et plates, qui ont la particularité de pouvoir résister un temps très long dans l’eau, des rivières d’abord, des océans ensuite.

Un more brillant et sonore

C’est ainsi qu’à l’image des graines de Mucuna sloanei (l’œil de bœuf, fruit d’une autre liane), la graine d’Entata peut traverser l’Atlantique, si elle part de la Caraïbe ou de l’Amérique du sud, pour se retrouver sur les plages d’Irlande ou de Scandinavie. Évidemment, de tels cadeaux de la nature ont toujours été appréciés non seulement dans les pays où poussent ces lianes tentaculaires, mais encore plus dans des pays tempérés ou froids, où ces graines étaient considérées comme de véritables porte-bonheur, susceptibles d’écarter le mauvais œil et les mauvais esprits de celui qui en possédait au moins une.

Dans le Pacifique, la dispersion s’est faite de la même façon, sachant que l’homme a, lui aussi, largement contribué à répandre l’espèce.
En Polynésie française, la graine, qui est très facile à récolter au pied des arbres colonisés par les lianes, a donc un usage particulier à Rurutu : on en fait des more de danse, les chapelets de graines enfilées dans leur plus grande longueur remplaçant l’écorce de purau (Hibiscus tiliaceus) en guise de “jupette”.

Évidemment, non seulement les graines brillent, mais elles produisent des sons lorsque la danseuse est en mouvement. Il en faut plusieurs dizaines pour une seule “jupe”, ce qui explique qu’il n’y a, à notre connaissance, que les groupes de danse des Australes qui se produisent avec de tels costumes.

En forêt humide, à basse altitude

Entada phaseoloides, compte tenu des dégâts qu’elle provoque dans les forêts en étouffant les arbres (beaucoup la coupent ou l’arrachent), et compte tenu surtout de l’attrait de ses graines, est une espèce de liane qui devient de plus en plus rare au fil des années. Elle exige en effet un espace vital considérable, au détriment de la végétation locale déjà existante, et la récolte systématique de ses graines en limite considérablement la prolifération.
Cette rareté explique qu’en bijouterie artisanale, la grosse graine plate, si belle soit-elle, n’est en définitive que peu employée aujourd’hui ; elle est une matière première d’un prix élevé (toutes proportions gardées) et sert plutôt de pièce centrale à des colliers sophistiqués ou à des ceintures du plus bel effet (une autre variété, plus rare, avec des graines en forme de cœur, est parfois utilisée).

Baissez la tête !

Si vous vous rendez, vous aussi, à Rurutu, et si vous souhaitez récolter des graines de haricot géant, il vous faudra vous enfoncez profondément dans les petites vallées de l’île, là où la forêt de basse altitude est très humide et dense. Lorsque les arbres sont recouverts de lianes, vous êtes probablement en présence de nos fameux haricots.

Pour le savoir, rien de plus simple : ne levez pas la tête, baissez là ! Les gousses mûres se brisent en segments qui tombent au sol et libèrent ensuite les graines, ayant la faculté de résister longtemps à l’humidité et aux attaques des insectes. Dès que vous aurez devant vous une belle “pièce de monnaie” marron, vous serez sous une liane en production et il serait très étonnant que vous ne trouviez qu’une seule de ces graines ; en général, enfouies dans la végétation, elles sont plusieurs, quelques dizaines si vous avez de la chance.

En revanche, un bon conseil, en levant le nez en l’air, vous apercevrez très certainement dans la haute canopée, des longues gousses vertes ou commençant à brunir. Il est très tentant d’essayer de monter les cueillir, mais dans la mesure où ce sont des fruits de lianes, ces gousses sont rarement accessibles à partir de branches solides. N’allez donc pas risquer une chute qui pourrait être fatale pour ces “haricots”, si géants soient-ils…

Textes et photos : Daniel Pardon

Carnet de voyage -

Entada phaseoloides
Cœur de la mer, haricot de St. Thomas, haricot géant
Nom marquisien : ho’upo
Famille : Fabacées

Carnet de voyage -

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Rurutu pratique

Pour y aller
Plusieurs vols par semaine avec Air Tahiti. Forfaits avec la formule Séjours dans les îles comprenant le billet et le séjour (cf. encadré).

Spécialités
En demandant, on peut déguster à Rurutu des spécialités locales inhabituelles ; langoustes certes, mais aussi oursins, poulpes, mou'a (gros coquillages ramassés sur le platier), pau'a (bénitiers) et même des algues en salade (une spécialité Rurutu)… Dé-li-cieux !

Quand y aller ?
L'hiver austral est plus marqué aux Australes qu'à Tahiti. Juillet et août sont des mois un peu frais pour la plage, mais en revanche, en cette période d’intersaison, le climat est idéal. Cela dit, Rurutu est fréquentable toute l'année.

Et les baleines ?
C’est aujourd’hui un peu tard, mais les retardaires (les baleines) seront encore là quelques jours : les amateurs pourront coupler leur séjour avec une sortie "whale watching". Les demi-journées avec les bateaux locaux autorisés à se livrer à cette activité permettent de découvrir les baleines à bosse, qui viennent dans les eaux de Rurutu à partir de juillet pour se reproduire. Expérience fabuleuse à vivre (comptez 10 000 Fcfp la sortie d'une demi-journée, matin ou après-midi).

À ramener
Ne partez pas les mains vides. Ramenez, entre autres, du café (bien meilleur que le café importé) et, bien sûr, de la vannerie de Rurutu (pandanus tressé).

À savoir
Rurutu est le paradis de la spéléologie. Les grottes facilement accessibles ont souvent été vandalisées, d'autres, plus secrètes, sont des merveilles aussi belles que fragiles. Tahiti Infos vous en fera découvrir prochainement…

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Les bonnes adresses “Séjours dans les îles”

Pension Teautamatea

Dans le district de Vitaria, près d’un “marae” où reposent les derniers rois de l’île, la pension Teautamatea est une grande maison de 3 chambres avec salles de bains privées. Elles sont décorées de façon très originale, avec des matériaux locaux comme le bambou, le pandanus, le corail et le peue. Viriamu, le propriétaire, est un ébéniste de talent et il a lui-même confectionné presque tous les meubles de la demeure. Il descend des derniers 'arii de l’île.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 42 402 Fcfp/pers. avec demi-pension

Pension Temarama

La pension Temarama est une grande maison en dur d'un étage située en hauteur, à l'entrée du village de Moerai. Gérée par une famille sympathique et dynamique, elle propose 4 chambres aérées.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 44 452 Fcfp/pers.avec demi-pension

Forfaits
Renseignez-vous à Séjours dans les îles (Air Tahiti) pour organiser votre déplacement en minimisant les coûts (mixez Rurutu avec une autre île des Australes par exemple).
Site Internet : www.sejoursdanslesiles.pf

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Hawaiki Nui Va'a: "Tuaiva Nui Vaa" représentera l'île sœur

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Hawaiki Nui Va'a:
MOOREA, le 31 octobre 2016- L’association Tuaiva Nui Vaa de Haapiti est l’un des clubs de Vaa de Moorea qui participera à la 25ème édition de la Hawaiki Nui Vaa. Inscrit en catégorie Junior, sénior femme et sénior homme, le club tentera de représenter au mieux les couleurs de Eimeo Nui. Leur objectif est de finir les trois étapes, ce qui leur permettra d'acquérir plus d'expériences dans le domaine.

Plus que quelques heures de préparation avant le lancement de cette grande course de pirogue en haute mer aux Raromatai. L'occasion aussi pour les équipages de peaufiner les derniers détails, parmi eux, on retrouve l’association Tuaiva Nui Vaa de Moorea. Cette association sportive, créée en 2009 et présidée par Manuel Albert, présentera trois équipes pour cette nouvelle édition : une équipe de junior homme, une en senior femme et une en senior homme, regroupant une trentaine de rameurs.

Pour le président, les trois équipes ne se fixent pas d’objectifs sportifs car, malgré quelques bonnes expériences dans les courses internationales, telles que "La Takapuna Race", en Nouvelle-Zélande, Manuel Albert sait que cette course ne sera pas de tout repos, puisque tous les grands clubs du fenua seront présents. "L’essentiel pour nous, c’est de terminer les courses", avoue-t-il.

L’équipe mise plutôt sur l’avenir. "On essaye de travailler pour que nos jeunes rameurs soient dans de bonnes conditions afin d'obtenir de bons résultats sur le long terme. La course de la Hawaiki Nui Vaa est une étape pour gagner de l’expérience", explique Manuel Albert.

Toutefois, la préparation de leurs équipes a tout de même été perturbée, puisque beaucoup de jeunes étudient à Tahiti, et ils s’entrainent uniquement les week-ends.

Afin de s’assurer à former des futurs champions sur Moorea, Manuel Albert et sa femme, tous deux éducateurs diplômés de vaa, s’occupe de l’école de vaa du club qui s’ouvrent le mercredi et le vendredi après-midi, où 20 à 30 enfants sont inscrits. Ils préparent aussi, depuis cette année, l’équipe de vaa de l’école primaire de Haapiti, à la course du "Heiva Tama Hoe" (une course scolaire de vaa organisée par l’USEP au mois de juin de chaque année). "C’est un moyen de former et de détecter les meilleurs rameurs pour notre équipe de demain" explique le président.

D’ailleurs, celui-ci voit en Bruno Tauhiro, un grand champion local dans le vaa et dans les sports de glisse, un excellent exemple à suivre pour ses jeunes. Puisque Bruno, enfant natif de Haapiti, aurait commencé le vaa dans le quartier.

Mais selon Albert, le sport n’est pas la seule raison d’être de l’association sportive de Haapiti. Celle-ci a aussi pour but d’intervenir dans le domaine social. "Beaucoup de jeunes de notre île sont touchés par les fléaux comme la drogue, l’alcool, la délinquance ou l’oisiveté. Nous essayons d’agir, à Haapiti, en incitant nos jeunes à venir ramer avec nous. Le vaa leur permettrait non seulement d’apprendre certaines valeurs de la vie, mais aussi de se déplacer dans les autres iles ou à l’étranger. Certains n’ont jamais pris l’avion", regrette-t-il.

Il faut dire qu’en matière de délinquance, Manuel Albert sait de quoi il parle, puisqu'il est policier municipal à Moorea, et il a l’habitude de faire des interventions auprès des jeunes en manque de repères. Mais le plus grand souhait de Tuaiva Nui Vaa est que cette discipline leur ouvre des portes pour leurs carrières professionnelles. "On espère vraiment que certains de nos jeunes vont percer dans ce sport et vont se faire remarquer par les plus grands clubs. Ça pourrait leur permettre de décrocher un emploi", conclut-il.



Hawaiki Nui Va'a:

Avec AITO SPORT
Hawaiki Nui Va'a:

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25e Hawaiki Nui Va’a – Le combat des chefs

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Hawaiki Nui Va’a est la course la plus difficile de l’année, le point culminant de la saison de courses de pirogue V6 ou « va’a ono » proposée par la fédération tahitienne de va’a. Tout le monde a sa chance mais quelques clubs restent les favoris d’année en année, grâce à leur expérience et leur système de fonctionnement particulier. Après deux années 2014 et 2015 marquées par la suprématie d’Edt Va’a, l’année suivante a été plus mitigée. Focus sur la saison 2016 de nos trois ténors que sont Edt Va’a, Shell Va’a et Team Opt.
25e Hawaiki Nui Va’a – Le combat des chefs
Les ténors ne sont pas des « professionnels »
 
Hawaiki Nui Va’a est la course la plus importante de l’année, celle que tout le monde veut gagner. 2016 proposera la 25e édition de cette course en trois étapes entre Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora, pour un total de 129 km. Le règlement de course n’autorise pas les changements entre les étapes. La course est donc sélective et seuls des clubs expérimentés et bien rôdés peuvent prétendre à la victoire.
 
Le Team Opt avait remporté la course en 2010 puis Shell Va’a avait gagné en 2011. Il y eut ensuite en 2012 la victoire d’Edt Va’a. En 2013, ce fut la surprise avec la victoire de Paddling Connection. En 2014, Edt Va’a écrasa ses adversaires en remportant les trois étapes d’Hawaiki Nui Va’a. En 2015, Edt Va’a est premier au classement général mais cette fois-ci l’équipage ne remporte que la 1e étape, Shell Va’a remporte la 2e étape et Team Opt la 3e.
 
Edt Va’a, Shell Va’a et Team Opt, contrairement à ce qu’on affirmé certains Hawaiiens, ne sont pas des clubs « professionnels. » Les rameurs exercent un métier et rament en dehors de leurs horaires de travail. Ils bénéficient simplement d’un cadre propice aux bonnes performances grâce à un système qui leur donne un avantage certain sur les autres. Cela n’enlève rien à leur talent et à leur pugnacité. Leurs sacrifices personnels restent également très importants.

25e Hawaiki Nui Va’a – Le combat des chefs
Une victoire chacun son tour en 2016
 
La victoire d’Edt Va’a lors de l’édition 2015, moins écrasante qu’en 2014, fut à l’image de la saison 2016 qui allait suivre, marquant la fin de deux années de suprématie quasi totale d’Edt Va’a. C’est Shell Va’a qui va remporter au mois de mars la première course importante de la saison 2016, le Défi Va’a News, Edt Va’a n’est que 3e, reléguée à cinq minutes derrière Team Opt.
 
Lors de la course suivante en avril, Edt Va’a montre qu’elle n’a pas dit son dernier mot, 6e à l’aller du Marathon Polynésie 1e, Edt Va’a largue ses concurrents au retour et remporte la course, devant Shell Va’a et Team Opt. Lors de la course Air Tahiti Nui en juin, c’est cette fois-ci Team Opt qui s’impose, devant Edt Va’a et Shell Va’a. Team Opt est une équipe jeune, en progression.
 
En juillet, lors du Fa’ati Moorea, une des courses les plus difficiles, c’est cette fois-ci Shell Va’a qui s’impose devant Edt Va’a. Team Opt, qui menait la course, n’arrive que 9e suite à un souci technique. Pour finir, début octobre, Shell Va’a parvient à remporter la Moloka’i Hoe devant Edt Va’a, Team Opt n’ayant pas fait le déplacement. La saison reste donc équilibrée, avec sans doute un petit avantage pour Shell Va’a qui a remporté trois des six rendez-vous majeurs, ceux où les trois ténors étaient alignés au départ.

25e Hawaiki Nui Va’a – Le combat des chefs
Des usines à champions
 
Après sa victoire lors de l’Hawaiki Nui Va’a 2010, Team Opt a connu divers problèmes. Il faudra attendre 2015 pour la voir gagner la dernière étape d’Hawaiki Nui Va’a reliant Taha’a à Bora Bora. Avec le décès tragique de son capitaine Tainui Vairaaroa en juin 2014 suite à un accident de la route, le Team a dû se reconstruire avec l’arrivée de jeunes rameurs. Team Opt est en progression et a toutes ses chances de remporter cette Hawaiki Nui Va’a 2016.
 
Edt Va’a a connu une saison 2016 moins favorable que les deux précédentes. Elle reste cependant très compétitive grâce à la présence de grands champions comme Steeve Teihotaata, Rete Ebb ou Lono Teururai. Lors de la dernière Moloka’i Hoe, Edt Va’a est arrivée juste derrière Shell Va’a, elle est physiquement bien présente. Elle pourrait cette année gagner sa troisième Hawaiki Nui Va’a d’affilée.
 
Shell Va’a s’est elle aussi renouvelée, l’ancienne garde représentée par Moana Mairau et David Tepava a laissé progressivement place à une nouvelle génération de champions tels que Damas Ami, Kévin Céran-Jérusalémy ou Hiromana Florès. Après presqu’une décennie de domination dans les années 2000-2010, Shell Va’a a connu une baisse de résultats et cherche à renouer avec une victoire à Hawaiki Nui Va’a depuis 2011. Sa victoire à Moloka’i devant Edt Va’a lui donne un ascendant psychologique mais cela sera-t-il suffisant ? SB

Avec AITO SPORT
25e Hawaiki Nui Va’a – Le combat des chefs

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PSG : une hausse de 3.2% des dépenses prévue entre 2017 et 2019

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PSG : une hausse de 3.2% des dépenses prévue entre 2017 et 2019
PAPEETE, le 31 octobre 2016. Le conseil d'administration de la CPS a adopté la semaine dernière son budget primitif 2017.

Alors que la réforme de la protection sociale généralisée est devenue urgente même si elle ne pointe toujours pas le bout de son nez pour être mise en application, le conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale a adopté la semaine dernière son budget primitif 2017.

Les représentants des employeurs et des salariés ont adopté une hausse de cotisation sur la tranche A de la retraite. Le taux passe ainsi 19,83 % à 20,34 %, comme l'ont annoncé nos confrères de La Dépêche de Tahiti.

Il reste encore au conseil des ministres à valider les budgets des régimes des salariés et des non-salariés pour entériner les décisions du conseil d'administration. S'il les valide, les changements seront applicables au 1er janvier et donc sur votre fiche de paye dès le mois de janvier prochain.

Les petits ajustements réalisés par le conseil d'administration de la Caisse de prévoyance sociale sont loin de pouvoir régler l'urgence de la réforme de la protection sociale généralisée. Dans le document de travail sur lequel ont planché les administrateurs de la CPS, la hausse du montant des dépenses de la protection sociale généralisée est estimée à 3.2 % entre 2017 et 2019. Le Régime des salariés représente 74.67 % des dépenses de la PSG, le Régime de solidarité de Polynésie française représente 23.37 % des dépenses. Le régime des non salariés représente lui 2.42 % des dépenses de la PSG.



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Budget 2017 : Edouard Fritch face aux représentants

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Budget 2017 : Edouard Fritch face aux représentants
PAPEETE, le 31 octobre 2016. Le président du Pays Edouard Fritch a prononcé ce lundi matin un discours à l'assemblée. Les représentants examineront ensuite le projet de budget 2017.

Le président du Pays est revenu sur la hausse du nombre d'emplois créés : "Je ne fais pas preuve de triomphalisme, loin de là. Mais je constate que, grâce au travail du gouvernement, nous sommes sur la voie du redressement et que la reprise économique est désormais structurelle".

Il a ensuite détaillé les moyens choisir par le gouvernement "pour stimuler notre économie" : "En soutenant nos investissements, publics et privés, en accompagnant activement nos filières de développement économique, en soutenant par tous les moyens l’emploi et la formation de nos jeunes, en restituant du pouvoir d’achat aux ménages et enfin en donnant de la visibilité et de la stabilité fiscale à nos entreprises."

Le discours d'Edouard Fritch dans son intégralité
Monsieur le président de l’assemblée,
Mesdames et messieurs les ministres,
Madame la député,
Mesdames et messieurs les représentants
Mesdames et messieurs de la presse,
Mesdames et messieurs,

Chers amis,





Nous sommes réunis pour le traditionnel débat d’orientation budgétaire qui est le prélude à l’étude du budget primitif du Pays pour l’année 2017.

Nous avons expérimenté l’an passé une nouvelle présentation du DOB pour améliorer la lisibilité de ce document qui est scindé en deux tomes.

Le premier tome présente l'environnement économique général international, national et local, les éléments de construction du budget pour le prochain exercice et enfin les grandes orientations budgétaires du Pays à court et moyen termes.

Ce premier document nous permet de comprendre l’environnement économique et financier général dans lequel nous inscrirons notre construction budgétaire.

Le second tome présente les différentes politiques publiques sectorielles conduites par les différents ministères sous la forme d'un projet annuel de performances (PAP).

Ce document suit ainsi l'organisation du budget général et présente pour chaque mission et programme les principaux objectifs de politiques publiques, les indicateurs de performance correspondants ainsi que les principales actions qui seront menées pour atteindre ces objectifs.

Ainsi, et comme nous l’avions souhaité, vous êtes réellement informés de l’état d’avancement des politiques publiques qui ont fait l’objet de décisions de votre part au travers du vote des textes législatifs et des moyens budgétaires alloués.

Je m’attarderai plus précisément sur la situation économique et financière du Pays et sur les grandes orientations budgétaires pour 2017.

***

En préambule, Monsieur le Président, je souhaite vous dire que j’ai bien pris connaissance du courrier que vous avez adressé à la présidente de la commission des finances pour regretter le délai que vous jugiez très contraint pour l’étude de ce document d’orientation budgétaire.

A mon sens, le délai de 15 jours entre le dépôt du document et cette discussion en séance paraît tout à fait raisonnable pour des élus rompus comme vous l’êtes aux techniques budgétaires. Et je ne doute pas que dans quelques instants les commentaires seront nourris et prouveront que vous avez tous eu le temps de décortiquer ces documents.

Par ailleurs, le délai entre l’étude du DOB et celle du budget sera d’environ 1 mois, ce qui tranche avec certaines pratiques anciennes.

Enfin, dès l’ouverture de la session budgétaire, je vous ai déjà exposé les grandes orientations qui devraient apparaître dans le projet de budget primitif, et nombre de critiques ont déjà été émises depuis lors, nourrissant d’autant notre réflexion budgétaire.

Mes chers amis, le combat contre la misère n’est pas le monopole d’un groupe politique. Nous avons eu l’occasion d’en discuter jeudi dernier dans cette enceinte.

Vous avez adopté, à une large majorité, le plan stratégique pour la famille. Merci aux Représentants ULPD et RMA pour avoir clairement apporté leur soutien aux recommandations du Comité de pilotage de la famille.

Le combat en faveur des plus démunis, ce doit être notre combat à tous. Je peux vous garantir que le gouvernement est également aux avant-postes sur ce sujet, n’en déplaise à certains. L’action du pays doit se compléter avec cohérence avec le travail déjà fourni par les églises, les associations et les communes. Je reviendrai d’ailleurs dans un instant sur les mesures qui sont inscrites au projet de budget.

***

Même si mes propos sont systématiquement déformés par quelques nostalgiques d’un pouvoir dont ils ont été privés, je l’ai dit à plusieurs reprises que pour mener une bonne politique sociale, il faut une bonne situation économique et financière qui soit de nature à favoriser la création d’activité et d’emplois.

Sur le plan de la croissance économique, tous les instituts spécialisés ont constaté la reprise de la croissance depuis deux exercices et anticipent une poursuite de cette progression sur l’exercice 2017. Une anticipation qui se traduit également dans l’indice du climat des affaires qui a atteint en juin dernier son plus haut niveau depuis 2012, traduisant la confiance des entreprises dans notre économie.

Parallèlement, la courbe de l’emploi confirme la tendance haussière observée depuis 2015. Les derniers chiffres publiés par l’ISPF traduisent qu’au mois d’août dernier, l’indice de l’emploi avait enregistré une progression de 1,2% sur les douze derniers mois. Et j’ai noté que le secteur de la construction, qui restait jusque-là atone, a enregistré une progression de 1,6%, signe que les investissements massifs du Pays commencent à porter leurs fruits sur ce secteur.

Je ne fais pas preuve de triomphalisme, loin de là. Mais je constate que, grâce au travail du gouvernement, nous sommes sur la voie du redressement et que la reprise économique est désormais structurelle. Et nous viendrons conforter le soutien à l’économie au travers du budget primitif que nous qualifierons de budget de combat économique.

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Après trois exercices budgétaires axés, par nécessité, sur le redressement financier et la relance de la commande publique, nous constatons aujourd’hui la poursuite de la hausse des recettes fiscales et non fiscales, la poursuite de la maîtrise des dépenses de fonctionnement, la progression constante de note désendettement, la situation excédentaire des comptes spéciaux comme le FIGD et le FRPH.

Sur le plan budgétaire, à proprement parler, les recettes fiscales sont en forte progression du fait du retour de la croissance et en particulier du rebond de l’investissement privé.

C’est ainsi que les recettes fiscales indirectes progressent de 2,8 milliards, les recettes fiscales directes de 3,5 milliards et les recettes non fiscales de 2,3 milliards, notamment par l’intégration de 1,2 milliard de rattrapage de la DGA obtenue grâce au travail de nos parlementaires.

Entre le budget général de 2012 et le budget primitif de 2017, les recettes fiscales passeront donc de 81,3 milliards à 96,4 milliards. Par ailleurs, le Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté, le FELP, passera de 28,9 à 31,6 milliards.

Ces bons résultats nous permettent d’augmenter fortement notre autofinancement global qui passe de 15,9 milliards au primitif 2016 à 19,4 milliards pour 2017, soit une progression de 20%.

Cet autofinancement nous permet de poursuivre notre politique de diminution du recours à l’emprunt. Le remboursement en capital de la dette diminue à 8,5 milliards contre 9,6 milliards en 2016. L’annuité de la dette en 2017 s’établira à 13,1 milliards contre 13,8 milliards en 2016.

L’endettement global diminuera donc fortement, en passant de 94,25 milliards fin 2014 à 84 milliards au 31 décembre 2017, en tenant compte des provisions affectées au FIGD pour le remboursement des emprunts obligataires en 2021 et 2022, soit un désendettement de plus de 10 milliards, et ce alors que les moyens mis à disposition de la politique d’investissement n’auront jamais été aussi élevés ces 4 dernières années.






Ce renforcement important de notre capacité d’autofinancement à près de 20 milliards, alors qu’il ne dépassait pas 5 milliards en 2013 nous permettra en 2017 d’inscrire 26 milliards de crédits de paiement nouveaux pour financer nos investissements publics, et notamment les opérations de logement social avec une inscription de 6 milliards pour l’exercice.

Il s’agit donc d’une progression de 30% des crédits de paiement nouveaux en 2017, une forte évolution qui n’est possible, tout en poursuivant notre désendettement que grâce à l’amélioration de notre situation économique et financière.

C’est une réalité qui se confirme quasiment à chaque ligne de notre budget.

Malgré tout cela, certains persistent à se murer dans le déni de réalité.

***

La reprise économique et le redressement de nos comptes publics nous offrent aujourd’hui des marges de manœuvre budgétaires très importantes que nous mettrons à profit pour ce budget de combat économique et pour soutenir les familles qui en ont le plus besoin.

Au-delà des mesures que vous avez déjà adoptées au premier semestre dans le cadre du plan de relance économique et du plan massif d’investissement, nous vous proposerons de nouvelles mesures de nature à stimuler notre économie.

Comment allons-nous faire pour stimuler notre économie ?

En soutenant nos investissements, publics et privés, en accompagnant activement nos filières de développement économique, en soutenant par tous les moyens l’emploi et la formation de nos jeunes, en restituant du pouvoir d’achat aux ménages et enfin en donnant de la visibilité et de la stabilité fiscale à nos entreprises.

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Il y a trois ans, nous avions demandé aux Polynésiens un effort important pour redresser la situation de nos finances publiques. Aujourd’hui est venue l’heure d’une restitution des bons résultats en faveur du pouvoir d’achat des ménages, avec de nouvelles mesures qui vous seront proposées.

Ce sera le cas, notamment, avec l’exonération des droits et taxes à l’importation sur tous les vêtements. Ce sera la première fois qu’une telle mesure sera proposée. Elle soulagera le budget des ménages et confortera l’activité de nos commerces textiles qui se plaignent de la concurrence des achats par Internet. Bien entendu, nous veillerons à ce que cette baisse importante des taxes soit répercutée au seul profit des consommateurs.

Les exonérations des droits et taxes à l’importation porteront également sur les véhicules neufs de petite cylindrée n’excédant pas 5 chevaux, mais également sur les deux roues, qui fera suite aux exonérations de droits et taxes sur les véhicules hybrides et électriques qui ont connu un succès bien supérieur aux attentes.

Des exonérations de taxes seront aussi mises en œuvre en faveur des manuels scolaires, pour soutenir les parents et la réussite scolaire ainsi que pour les équipements sportifs destinés aux associations bénéficiant de délégations de service public.

Ce regain de pouvoir d’achat se traduira aussi par la poursuite de notre politique en faveur du logement individuel par la baisse des droits d’enregistrement et l’exonération d’impôt foncier pendant 10 ans sur les nouvelles constructions engagées jusqu’en 2018. C’est une aide intéressante en faveur des jeunes ménages.

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Concernant l’investissement public, ce sont 30% de crédits de paiement nouveaux qui seront inscrits au budget primitif 2017 par rapport à 2016. Ils passeront ainsi de 20,2 milliards à 26,3 milliards. Compte-tenu des reports, nous nous sommes fixés comme objectif de liquider 29 milliards contre 23 à 24 milliards cette année.

Cela s’inscrit bien évidemment dans la poursuite du plan exceptionnel d’investissement qui a été présenté à votre assemblée au mois de juin lors de l’étude du collectif budgétaire.

Ainsi, le soutien aux entreprises se concrétisera, pour la première fois depuis bien longtemps, par une augmentation de 20% des crédits de défiscalisation qui passeront de 3 à 3,6 milliards, avec une extension du dispositif aux petites et moyennes entreprises.

Ce crédit d’impôt sera également ouvert à la construction navale à hauteur de 70% pour soutenir l’activité du secteur de la pêche qui est en pleine expansion, dans l’attente d’une ouverture de la défiscalisation nationale à ce secteur, conditionnée par la publication de notre schéma stratégique de la pêche qui est en cours d’élaboration.

Le montant de la défiscalisation sera également temporairement renforcé, pendant deux ans, passant de 40 à 60% pour le secteur de la construction hôtelière, afin d’accroitre nos capacités d’accueil.

Enfin, la défiscalisation sera ouverte aux matériels de transport afin de favoriser le renouvellement des véhicules destinés aux transports publics.

Je souhaite aussi avoir un petit message pour les maires qui participent activement au redressement économique par leurs investissements. Ainsi, compte tenu des bons résultats en matière de recettes fiscales, la dotation au FIP augmentera de 1,6 milliard pour s’établir à 15,7 milliards.

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Encourager l’investissement des entreprises en faveur de la relance économique, c’est aussi donner de la visibilité aux chefs d’entreprises et favoriser la confiance.

C’est pourquoi, en dehors même des nécessités qui seraient induites par le rééquilibrage de nos comptes sociaux et la garantie de leur pérennité, nous vous proposerons la mise en place d’un pacte de stabilité fiscale sur les cinq prochaines années.

Ainsi, l’objectif serait que l’impôt sur les sociétés, qui varie aujourd’hui de 25 à 35% soit progressivement ramené au taux unique de 25% sur quatre exercices, soit un taux parmi les plus bas des pays développés

La CST, la TVA ainsi que l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers verront leurs taux figés pour les cinq prochaines années, donnant aux chefs d’entreprises et à tous les acteurs économiques de la visibilité fiscale pour finaliser leurs projets dans les meilleures conditions économiques.

La contribution additionnelle supplémentaire à l’impôt sur les bénéfices des sociétés (CSIS) créée en 2013 sera supprimée, comme nous nous y étions engagés lors de sa mise en œuvre.

Quant à la CSIS ordinaire, elle fera l’objet d’une exonération pérenne en faveur des établissements hôteliers.

Enfin, l’extension de la durée d’exonération de l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur les transactions pour les entreprises nouvelles sera portée de deux à trois ans.

J’entends déjà dire que ce sont des mesures électoralistes en faveur des entreprises qui nous engagent au-delà de la mandature.

Je pense qu’il ne faut pas se focaliser sur les échéances politiques. Ce que demandent nos acteurs économiques, c’est d’avoir une vision claire pour planifier leurs investissements. C’est ce qui nous a manqué pendant ces années d’instabilité et qui a plongé notre économie dans le marasme, entraînant des suppressions d’emploi sans précédent.


Je vous demande donc de suivre le gouvernement dans ce pacte de stabilité qui a vocation à soutenir le développement économique par la confiance et la stabilité. Et si vous ne voulez pas de cette stabilité, vous aurez tout loisir de supprimer les mesures si la majorité venait à changer aux prochaines échéances. Nous, nous prenons nos responsabilités et faisons le choix d’inscrire notre pays dans une dynamique de croissance durable.

***

J’entends dire aussi que pour ces mesures, on prend aux pauvres pour donner aux riches.

Au risque de décevoir ceux qui véhiculent chaque soir des fausses nouvelles dans les réunions publiques comme ultimes arguments pour critiquer le gouvernement, je vais répondre simplement.

Les budgets consacrés aux interventions sociales de toute nature vont, au contraire, être largement augmentés grâce aux marges de manœuvres que nous avons pu dégager.

Jeudi, une représentante du Tahoeraa disait que nous avions voulu supprimer les CAE parce que c’était une création de Gaston Flosse. Ecoutez ! Les temps ont changé. Les CAE, ce n’est jamais que la continuité des dispositifs d’aide à l’emploi créés depuis 30 ans par tous les gouvernements qui se sont succédés. Ce n’est pas l’invention d’un homme seul et ce type de dispositif a court dans tous les pays.

Alors, contrairement à ce que le parti orange dit dans ses réunions publiques, il n’a jamais été question pour nous de supprimer les CAE. C’est même le contraire car pour la première fois depuis la mise en place de ce dispositif, le budget alloué au CAE passera de 3 milliards 750 millions à 4 milliards de francs en 2017. Donc dire que nous supprimerons le CAE n’est rien de plus qu’un énième mensonge grossier dans la litanie que nous propose le Tahoeraa Huiraatira en guise de programme.

Ce que nous avons voulu, c’est que les bénéficiaires de ces CAE puissent bénéficier, en plus, d’une formation professionnelle afin d’avoir des chances de trouver un emploi à l’issue de leur stage. Ce que nous voulons créer, ce sont les conditions de l’employabilité et pas seulement un pansement social. Nous voulons mettre de la valeur ajoutée à nos CAE.

Sur ce point précis, je vous renvoie d’ailleurs aux intéressantes études que vient de publier l’ISPF sur les besoins en main d’œuvre des entreprises. Sur les 521 postes offerts à l’embauche par les entreprises au deuxième trimestre 2016, seuls 188 ont été pourvus.

Pourquoi ce décalage alors qu’il y a plusieurs milliers de demandeurs d’emplois ? Et bien justement pour des raisons d’employabilité ou d’insuffisance de diplômes, les chefs d’entreprises ne trouvant pas suffisamment de niveaux requis parmi les demandeurs d’emploi.

Mais plus globalement, la situation de l’emploi nous incite à poursuivre et même à amplifier l’effort en faveur des emplois aidés dont la dotation passera donc à 4 milliards, comme de viens de vous le dire.

Et pour faciliter l’insertion de nos diplômés qui manquent d’expérience professionnelle, nous proposons de faire passer de 120 à 300 millions l’enveloppe destinée aux CVD.

Notre action sera également amplifiée en matière de logement. Les crédits de paiement nouveaux destinés à la politique du logement social seront portés à 6 milliards en 2017, contre 4,5 milliards au primitif 2016.

A cela viendront s’ajouter le doublement des crédits destinés à la prise en charge des loyers des ménages à très faible revenu par l’Agence immobilière sociale (AISPF) qui passeront de 150 à 300 millions, ainsi qu’une augmentation de 277 à 550 millions des crédits pour l’AFL, l’aide familiale au logement.

***
Je ne passerai pas sous silence la réforme de la PSG, là où on nous accuse encore d’immobilisme, par ceux-là mêmes qui n’ont jamais eu le courage de s’attaquer à cette réforme difficile.

Concernant l’assurance maladie et la prévention, comme vous le savez tous, les maladies liées aux modes de vie et aux habitudes alimentaires sont un enjeu sanitaire et économique pour la Polynésie.

En anticipation aux mesures de réformes structurelles à venir, nous pensons qu’il convient de canaliser l’évolution des dépenses de santé au moyen d’une « fiscalité comportementale ».

Aussi nous vous présenterons, adossées au budget, des lois fiscales actant à une augmentation de la fiscalité sur la prévention dans le cadre du financement de la PSG. Ces augmentations concerneront les produits sucrés et le tabac dont la consommation génère des coûts trop importants dans nos dépenses de maladie.

Ces dispositions complètent les orientations budgétaires pour 2017 transmises par mon gouvernement à la caisse de prévoyance sociale.

Pour la suite de l’action sur la PSG II, la réforme de l’assurance maladie reposera sur deux piliers.

Le premier concernera la phase de réorganisation de l’offre de soins avec les chantiers prioritaires du Schéma d’Organisation Sanitaire, et la mise en œuvre, dans la continuité des actions engagées depuis 2010, de réformes portant à la fois sur les dépenses et sur les recettes.

A titre d’exemple, dès à présent, une loi du Pays vous sera proposée pour faire du médecin référent le pivot du parcours de santé, spécifiquement sur les affections de longue durée et généraliser les paniers de soins.

Le second pilier nous mobilisera sur la création de la branche unique maladie.

Ce chantier d’une plus grande envergure s’étalera sur une durée plus longue en raison de la nécessaire exécution de phases préparatoires obligatoires sur la résorption des déficits, la constitution du fonds de roulement, les conditions de son financement et la modification des chaînes de traitement informatique de l’organisme de gestion.

Pour les retraites, nos projections sur l’évolution des dépenses de santé, corrigées des mesures d’économies que nous mettrons en œuvre, démontent les fantasmes des partisans de l’immobilisme qui prônent le retour à l’équilibre par le transfert sur la retraite des économies réalisées sur la maladie.

La réforme de la retraite sera paramétrique. De nombreux rapports, avis, audits, ont été produits depuis 1980 sur la retraite. Les recommandations n’ont pas été suivies et c'est pour cette raison que la situation est celle que l’on connaît aujourd’hui.

Il est paradoxal d’entendre aujourd’hui, parmi ceux qui ont la charge de gérer nos régimes de retraite, demander au gouvernement de réformer, tout en voulant limiter son action.

Face aux positions frileuses de certains de ceux qui sont en charge de cette gestion paritaire, il est donc désormais de la responsabilité du politique de proposer les réformes nécessaires.

Les leviers d’une réforme d’un régime par répartition sont pour les principaux : le taux de cotisation, l’âge de départ à la retraite, la durée de cotisation, le taux de remplacement et le salaire moyen de référence pour ce qui concerne notre régime dit de tranche A.

Nous proposerons un ajustement, progressif dans le temps, des paramètres de mise à l’équilibre de nos régimes afin d’atténuer, dans la mesure du possible, les effets les plus sévères des mesures prises.



Enfin, nous aurons également à aborder la retraite des élus et des membres du gouvernement. Ce sujet, certes très symbolique, est abordé régulièrement dans le cadre de la réforme de la PSG. Il conviendra, pour nous, d’y répondre.

***

Mes chers amis, ne venez pas nous dire que nous soutenons les entreprises, que nous soutenons l’économie au détriment du social.

Nous soutenons l’économie, parce que c’est une économie prospère qui nous permettra de garantir la pérennité de tous nos dispositifs sociaux. Et c’est parce que l’économie va mieux que nous pouvons dégager aujourd’hui les marges importantes à consacrer à nos budgets d’intervention sociale, en faveur de l’emploi, de la formation, de la santé, du logement social, de l’éducation.

Pour aider et soutenir l’ensemble des polynésiens, et plus particulièrement ceux qui connaissent les plus grandes difficultés.

***


Mes chers amis, nous sommes sur la bonne voie, même si nous devons plus que jamais poursuivre nos efforts et tourner le dos au populisme que certains véhiculent.

Mais il ne faut pas non plus rester sur la nostalgie d’une prospérité révolue portée par le CEP et les transferts publics.

Notre économie est en pleine mutation et nous avons engagé sa reconversion et sa modernisation. Nous avons déjà engagé des réformes importantes dans les domaines des transports interinsulaires, de la transition énergétique, des transports terrestres, de l’éducation, de la santé, de la solidarité, etc…

Nous devons accentuer nos efforts pour soutenir cette mutation, et c’est ce que nous vous proposerons au travers du projet de budget 2017 pour tous les secteurs de l’économie, et particulièrement pour le secteur du tourisme qui reste notre première industrie et qui montre de sérieux signes de reprises.

Par la croissance économique, nous résoudrons grandement le phénomène de précarité qui s’est installé ces dix dernières années.

Pour autant, et comme je l’ai déjà dit, ce soutien à l’économie ne se fera pas au détriment du social qui voit croitre également les crédits qui lui sont accordés.

Voici tracées les grandes perspectives économiques qui nous permettent de construire un budget 2017 qui concrétisera une montée en puissance de l’ensemble des secteurs clés que sont le logement social, les actions économiques, le soutien à l’emploi, la solidarité, ou le tourisme, gage d’un développement économique et social toujours plus soutenu.

Avant de clore mes propos, je voudrais remercier l’Etat.

Je voudrais, pour terminer, remercier le président de la République François Hollande qui a tenu sa parole en rétablissant le montant de 1,2 milliard FCP à la Dotation Globale d’Autonomie, dès 2017. Ainsi, avec la Dotation globale d’autonomie + la Dotation aux communes + le 3ème Instrument financier, la Polynésie française retrouve bien les 18 milliards de francs annuels habituellement versés par l’Etat. Oui, nous avons bien nos 18 milliards de francs !

Merci également à l’Etat pour sa contribution à la solidarité en participant au financement à hauteur de 1,4 milliard de francs annuels au régime de solidarité de la Polynésie française.

Merci à l’Etat, plus particulièrement à la ministre de l’éducation nationale, madame Najat Vallaud-Belkacem, pour sa contribution exceptionnelle de 656 millions de francs en faveur de la construction de 3 internats.

Mes chers amis, le dialogue constructif mené avec l’Etat, par notre gouvernement et par nos parlementaires, ces dernières années, produit ses effets positifs. Cette bonne entente partenariale est indispensable pour le redressement de notre pays. Nous continuerons ce dialogue républicain dans le respect mutuel et le respect des compétences de chacun.

Je vous remercie.









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Formation à la bande dessinée pour les animateurs du PEL de Papeete

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Formation à la bande dessinée pour les animateurs du PEL de Papeete
PAPEETE, le 31/10/2016 - Dans la continuité des objectifs du Projet Educatif Local (PEL), la Ville de Papeete en partenariat avec l’association API reconduit la formation à la conception d’une bande dessinée en faveur des animateurs du PEL.

Lancée au mois d’octobre 2015, cette formation, animée par Gotz, auteur de la bande dessinée locale "Pito ma", a concerné onze animateurs du Projet Educatif Local (PEL) de Papeete. Les stagiaires se sont, donc, familiarisés avec les techniques d’écritures de scénarii, de déclinaison des actions et des personnages.

Une seconde session, de perfectionnement, a ainsi eu lieu pendant quatre jours du 25 au 28 octobre et était davantage axée sur : les techniques de dessin : les formes, positions et expressions d’un personnage ; la composition d’une BD : la chronologie, les différentes étapes du récit, les vignettes, les bulles, les cartouches, le texte et les onomatopées et l’écriture du synopsis et du scénario : le découpage et la mise en images du texte.

Dany Teaha, 2ème adjointe au maire, a rendu visite aux animateurs et à leur formateur, en compagnie de Mata Ganahoa, directrice de la jeunesse et de la cohésion sociale. Elles ont pu ainsi apprécier l’avancée des travaux réalisés par les animateurs, studieux et motivés. Ces derniers espèrent ainsi pouvoir mieux transmettre leur savoir aux enfants avec qui ils travailleront lors de centres aérés.

La finalité de cette formation est de permettre aux animateurs de faire réaliser aux jeunes, qui fréquentent les différents centres mis en place par la Ville de Papeete, une BD qui met en scène la richesse culturelle des quartiers, à travers des personnages et des récits retraçant la vie quotidienne ou des faits voire des anecdotes marquants.


Formation à la bande dessinée pour les animateurs du PEL de Papeete

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Surf/championnats de France: titres en stand up paddle longue distance pour Titouan Puyo et Olivia Piana

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Surf/championnats de France: titres en stand up paddle longue distance pour Titouan Puyo et Olivia Piana
Hossegor, France | AFP | lundi 31/10/2016 - Le Calédonien Titouan Puyo et la Marseillaise Olivia Piana ont été consacrés lundi champions de France de surf en standup paddle longue distance, à Hossegor (Landes), lors des 7es championnats de France de standup paddle beach race et longue distance.

Sur le lac de Hossegor, Olivia Piana, âgée de 25 ans, vice-championne du monde en 2013, a ainsi réussi un doublé après son titre dimanche en beach race, qu'elle avait déjà remporté l'an dernier et dont elle détient aussi la couronne européenne.

Quant à Titouan Puyo, âgé de 25 ans, licencié en Nouvelle-Calédonie, il a pris sa revanche de sa défaite de la veille en beach race face à Arthur Arutkin, 19 ans, originaire de Roubaix (Nord), qui a dû cette fois se contenter de la seconde place.

Au lendemain de ces championnats nationaux, l'équipe de France s'envolera pour les championnats du monde aux Iles Fidji, du 12 au 20 novembre.

Dans les autres disciplines du surf, les 53es championnats de France s'étaient terminés dimanche 30 octobre à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et avaient été marqués par le doublé historique en bodyboard du jeune Guadeloupéen Martin Mouradian, 25 ans, licencié à Aquitaine/Arcachon.

Au même moment, aux Canaries, les deux meilleurs Français dans la discipline du bodyboard, "la petite planche", Pierre-Louis Costes, 26 ans, originaire de Vichy, licencié à Aquitaine/Arcachon, et Amaury Lavernhe, 31 ans, originaire de Poitiers, s'affrontaient pour le titre mondial qui a échu à Costes auquel, compte tenu de son avance au classement général, une 2e place en finale suffisait pour conquérir le titre, son second après celui de 2011. Amaury Lavernhe, établi maintenant aux Canaries après un long séjour à La Réunion jusqu'en 2011, s'est consolé en remportant la finale, lui qui a déjà deux titres mondiaux à son palmarès, en 2010 et 2014.

Dans ces disciplines, les championnats du monde (World Surfing Games/WSF) 2017 auront lieu à Biarritz du 21 au 28 mai, pour la première fois en France depuis 1992.

pfe/jcp


Surf/championnats de France: titres en stand up paddle longue distance pour Titouan Puyo et Olivia Piana

Avec AITO SPORT
Surf/championnats de France: titres en stand up paddle longue distance pour Titouan Puyo et Olivia Piana

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Makemo : la municipalité fête Halloween

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Makemo : la municipalité fête Halloween
MAKEMO, le 31/10/2016 - La commune de la Makemo a convié tous les enfants de l’atoll, vendredi dernier, pour venir partager une après-midi festive pour fêter Halloween.

Au programme de l’après-midi, des ateliers animés par les agents communaux et bénévoles pour divertir les enfants avant la distribution de friandises généreusement offertes par les partenaires de la commune, qui ont cette année encore répondu présents.

Cinq ateliers étaient proposés aux enfants : coloriage, confection de masques, de paniers, de danse et de maquillage.

Après une danse collective de Michael Jackson, "Beat It" qui a réuni plus de 100 enfants et quelques parents, les enfants ont tour à tour récupéré leurs nombreuses friandises.

Makemo : la municipalité fête Halloween

Makemo : la municipalité fête Halloween

Makemo : la municipalité fête Halloween

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Les nuits des morts-vivants, tupapa’u bienveillants et ‘aiaru

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PAPEETE, le 31 octobre 2016. HALLOWEEN. Souvenez-vous du clip vidéo Thriller de Michael Jackson, lorsque les morts-vivants se lèvent tous ensemble et sortent de leur tombe. Et bien, c’est un peu ce qui se produit dans nos îles polynésiennes, mais à plus petite échelle. Tahiti Heritage qui en a débusqué quelques uns et vous conte leurs étranges aventures.

Les morts-vivants sont des êtres physiquement morts mais qui continuent à se manifester. Ces esprits errants, appelés chez nous tupapa’u, peuvent être bienveillant ou mauvais suivant la nature de la personne dont ils émanent. La plupart sont « gentils », ils errent sur leurs lieux de vie, leur maison ou leur truck habituel, en attendant de passer dans l’au-delà. D’autres tupapa’u particulièrement malveillant, appelés ‘aiaru, reviennent dans notre monde des vivants pour se venger des souffrances que leur entourage leur a fait subir lors de leur vie. La violence peut être très forte, proportionnelle aux souffrances endurées.

Que faire pour se protéger ? Pour neutraliser les ‘aiaru, on a recours au vieux rituel polynésien, d’exhumer le corps et de le brûler. Ceux qui l’ont usité disent qu’ils n’avaient pas de choix s’ils voulaient rester vivants. Mais la meilleure protection est encore d’éviter de faire du mal à son prochain, pour ne pas subir de vengeance post-mortem.

Les nuits des morts-vivants, tupapa’u bienveillants et ‘aiaru
L’homme qui refusait de partir

Il y a bien une cinquantaine d’années, Manuarii attendait le truck du coté de Papeari pour se rendre au marché de Papeete. En ce temps, la route était en soupe de corail et truck roulait doucement et s’arrêtait tout le temps. Il n’y avait pas encore d’arrêt, aussi on étalait une feuille de bananier ou une palme de cocotier en travers de la route pour signaler au chauffeur notre présence. Manuarii s’assoit dans le truck à coté d’un vieux copain d’enfance, Ernest, un petit homme à la peau déjà bien tanné par le temps, qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps. On se raconte ses souvenirs d’enfance, et la conversation est si animée que les 3 heures du trajet passent très rapidement.

Arrivés au marché de Papeete, on se sépare pour faire chacun ses courses de son coté, on se congratule en se souhaitant « à la prochaine ». Le soir, rentré chez lui, heureux de cette belle journée, Manuarii raconte à sa femme qu’il a rencontré son vieux copain Ernest. En entendant ce nom, sa femme se crispe et son visage prend un air épouvanté. Elle dit alors à son mari : « Ce n’est pas possible, on l’a enterré la semaine dernière ! »


Les nuits des morts-vivants, tupapa’u bienveillants et ‘aiaru
Malheureux en amour, malchanceux au jeu

L’histoire se déroule dans les années 1980, à une époque ou l’Euromillion n’avait pas encore franchit le Pacifique et ou les tombolas organisées par les clubs sportifs avaient de francs succès. Un grand club sportif de Tahiti organise une tombola dotée d’un premier prix de 10 millions de francs. Une somme rondelette pour l’époque. Un grand supporter de l’équipe de foot du club, chauffeur de truck de la presque-île, achète un carnet de 10 billets en choisissant bien la série de numéros avec sa femme, assez superstitieuse. Le chauffeur a également une maîtresse dont la demeure est fort judicieusement située sur le trajet du truck, ce qui lui permet de s’arrêter quelques instants lorsqu’il n’a pas de passagers. Ce jour là, il est particulièrement satisfait des prestations de sa maîtresse qu’il lui offrit un billet de la fameuse tombola.

Quelques temps plus tard, à l’annonce des résultats, la femme, la vraie, se rend compte que le billet gagnant correspond aux numéros du carnet qu’elle a choisit. Heureuse, elle revêt sa plus belle tenue et le carnet de billet à la main, se rend au siège du club pour récupérer son lot. Elle s’aperçoit alors que les billets précédents sont bien là, les suivants également mais que le sixième billet, le gagnant, est manquant. Le choc est si fort que son cœur lâche. Triste fin, qui contredît le dicton bien connu « Chanceux au jeu, malheureux en amour »

Mais tout n’est pas fini, la malchanceuse reprend du service en venant chaque nuit hanter le village de Tautira, habituellement si calme. Des bruits de toutes sortes animaient les nuits.

Quelques habitants excédés par le tapage nocturne, décident alors de soulever la tombe, d’ouvrir le cercueil et d’enfoncer une branche d’arbre de fer dans le cœur, comme dans les bons films d’épouvante. Depuis le village a retrouvé son calme.


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La belle mère revancharde

Les rapports avec les belles-mères sont souvent tendus. Mais dans cette famille du quartier de Titioro à Papeete, ils étaient particulièrement houleux. Aussi, lorsque la belle mère marquisienne, une petite femme de caractère, décède de sa belle mort, la fille et le gendre pensaient enfin pouvoir convoler en toute tranquillité.

Mais la belle-mère, n’avait pas dit son dernier mot et chaque nuit elle venait perturber l’intimité du couple en déplaçant des meubles ou en fermant bruyamment des portes. La situation était invivable et n’en pouvant plus, le gendre et un ami se glisse de nuit dans le cimetière à coté du temple de Titioro. Ils commencent à ouvrir la sépulture, mais n’y arrivent pas. A chaque tentative, la pelle et la barre à mines qu’ils serraient fortement leur glissent des mains. Enfin en insistant, ils réussissent à ouvrir le cercueil et voient une petite femme « encore vivante », les yeux bien ouverts qui déclare d’une voix ferme à son gendre « Si tu avais été seul, je t’aurais mangé ! ». Le gendre pris la barre à mine et lui perça le cœur.

Depuis la maisonnée est calme.


Les nuits des morts-vivants, tupapa’u bienveillants et ‘aiaru
La bringue de l’au-delà à Nivee

Le 1er janvier, se déroule tous les ans le « Matahiti api », le traditionnel tour de l’île en truck. Cette année là, vers 1965, l’ambiance était particulièrement chaude dans le truck avec un orchestre plus ou moins improvisé composé d’une contrebasse locale fabriquée avec une poubelle et un balai, des ukulélé ou pour les plus démunis de deux petites cuillères pour battre le rythme. Chacun chantait à tut tête. La route de ceinture est très escarpée et étroite du coté de Nivee à Hitiaa o te ra. Au détour d’un virage le chauffeur aperçoit un énorme cochon, de deux quintaux au moins, qui se tient au milieu la route. Il donne un coup de volant à droite pour essayer de se faufiler entre l’animal et le bord de la route. Mais le passage est trop étroit, les roues s’engagent sur la pente, le truck vacille se retourne et tombe dans l’océan.

Depuis, on entend quelquefois de la musique de bringue ou des personnes pleurer lorsque l’on passe dans ce coin. Il y a 10 ans, un touriste américain a campé dans le coin. La nuit, il a entendu de la musique et s’est rapproché discrètement en se cachant derrière les branches de purau. Au bout de quelques minutes, il est allé à la rencontre des danseuses.

Soudain, les femmes sur un pas de danse se sont retournées, elles étaient toutes défigurées.

Henry (nom modifié), un chauffeur de taxi de Tahiti a observé à ce même endroit des phénomènes étranges. Il nous raconte…
« Une fois alors que j’étais avec mon papa, lui-même chauffeur de taxi à l’époque, nous partions de Vairao pour aller chercher des clients à Papeete. Je n’avais qu’une dizaine d’années et je l’accompagnais pour pas qu’il fasse la route tout seul. C’était l’époque du Floch et nous faisions souvent cette route pour aller chercher ou ramener les militaires. Les clients nous avaient demandés d’être à minuit et demi sur place.

Nous roulions tranquillement lorsque, arrivés dans le tournant de Nivee, la voiture a commencé à moins bien marcher, à toussoter. Puis plus rien elle s’est arrêtée nette. Je demande à mon papa s’il a mis de l’essence ce à quoi il répond positivement. Il décide alors d’attendre un moment et de se reposer. Il était à peine 10h du soir et nous avions donc largement le temps d’arriver à Papeete. Mon papa s’assoupit et moi j’étais assis à l’arrière de la voiture. Tout à coup j’ai vu un homme frapper à la fenêtre arrière de la voiture. Il était habillé en tenue de messe avec une belle cravate. Au fur et à mesure que je le regardais j’avais l’impression que son visage se rapprochait de plus en plus. J’ai réveillé mon papa et lorsqu’il s’est retourné il n’y avait plus personne.

Mon papa est alors sorti de la voiture et s’est mis à dire des gros mots et à crier tu ne me fais pas peur. En remontant dans le taxi il m’a juste dit « c’est ce con là qui était dans la voiture ». Il a redémarré et la voiture est repartie sans aucun problème.

Mais ce n’est pas tout…

Une autre fois quelques années bien plus tard à mon tour j’étais devenu chauffeur de taxi. Toujours au même endroit dans le virage en arrivant je vois une Viky (mobylette) couchait sur la route. Et de l’autre coté de la route j’aperçois un homme en caleçon avec le dos tout abîmé. Comme j’arrivais un peu vite je ne stoppe pas de suite mon véhicule. Je fais marche arrière pour venir au niveau de la personne que j’avais vu pour lui proposer de l’amener à l’hôpital et là arrivé au même endroit il n’y avait plus rien ni personne ».


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La vengeance dans la peau

Dans les années 1940, Maua’e, un homme d’une cinquantaine d’années, habitait à la presqu’ile de Tahiti, à Ahui non loin de Tautira. Sa vie était paisible, rythmée aux aller et retour entre Tautira et Papeete qu’il effectuait au volant de son truck. Et le soir il rejoignait sa femme et son fils dans leur belle maison jaune avec un étage et un grand jardin près de l’embouchure de la Vaitepiha.

Mais, Maua’e devient tuberculeux et sa vie s’écroule ! Il est placé a l’hôpital de Vaiami à Papeete, isolé avec d’autres tuberculeux dans un bâtiment situé du coté de la rue du Four, bien isolé pour ne pas transmettre cette maladie aux autres malades. A cette époque on n’avait peu de médicaments efficaces. La seule prescription était d’isoler le malade à Vaiami ou de l’envoyer aux Tuamotu.

Sa famille, femme et fils, frères et sœurs, cousins et autres, l’ont tous abandonné et ne sont jamais venus le voir, ni adresser le moindre message. Ils l’ont laissé périr doucement dans la solitude. Tous sauf un, le jeune Talo, 10 ans, qui se souvenait avoir passé d’agréables vacances dans cette grande maison jaune de Tautira, et qui avait appris par hasard que son vieil oncle était enfermé dans l’hôpital. Il allait régulièrement lui apporter des fruits, des cigarettes ou lui donner un billet de 500 francs pour agrémenter l’ordinaire.

Le vieux et l’enfant discutaient ensemble de tous les sujets, mais souvent le débat déviait sur sa famille qui l’avait abandonné. Un jour, n’en pouvant plus, il prononça ces mots terribles « ia pohe nae iau e haere iau e hauti i a vatou !» (Quand je serais mort, je me vengerais !).
Quelques semaines plus tard, il décédait et on l’enterrait dans la cour de sa maison jaune. L’histoire aurait du se terminer, mais en fait c’est maintenant qu’elle commença. Presque toutes les nuits, les habitants de la maison et ceux de famille étaient réveillés par des bruits de pas, de portes ou de fenêtres qui claquent. Ils sentaient une présence sans la voir.

Mais les désagréments nocturnes prenaient des proportions de plus en plus importantes. La présence était plus proche et ils ressentaient même son contact. Ils comprirent que c’était Maua’e, ou du moins une entité qui tenait sa parole en venant se venger. Un soir n’en pouvant plus, ils décidèrent de passer à l’acte. Armés de barre à mine et de pelle, ils ouvrirent le cercueil et le corps. Sa fille l’acheva d’un coup dans la nuque et suivant la recette que l’on utilise pour faire perdre le pouvoir à un ti’i, ils l’aspergent le corps d’essence et mirent le feu. Mais seule la jambe resta intact. Tout était fini, les manifestations se sont arrêtées.


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Une première ensoleillée et réussie pour le raid des entreprises

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Une première ensoleillée et réussie pour le raid des entreprises
MOOREA, le 31 octobre 2016- Le soleil était au rendez-vous pour cette première édition du Raid des entreprises organisé par le Te Moorea Club, présidé par Vaitia Buchin. Ce sont plus de 200 équipes composées de deux athlètes soit 400 personnes qui étaient sur la ligne départ d’un parcours qui n’a été dévoilé que dans les dernières minutes qui ont précédé le « Top départ ».

Ce parcours « surprise » de 8,2 kilomètres démarrait sur la plage de Temae, direction l’aéroport sur la route de sable puis un passage sur les « iri’iri » (cailloux de plage) d’1,5 kilomètre pour revenir sur la plage de Temae et enclencher la seule mais très raide, montée de l’OPT pour ensuite redescendre vers le « bassin d’eau » pour une arrivée à Temae.

A ce jeu, et malgré la présence du duo Georges Richmond/Pascal Adams, ce sont les frères Nahei, Tupou et Davis, de l’entreprise Maruhi, qui franchissent la ligne d’arrivée les premiers en 52’15s. Le duo Roger Kong Yek Fhan Roger / Hervé Herani, de la brasserie, prennent la seconde place en 53’31s. Et le binôme, Pierre Dalbello et Manu Tiaahu, du collège de Paopao, complète le podium en 53’40s.

Chez les femmes, c’est la paire Kylie Vernaudon / Candice Grognard de la Direction de la Jeunesse et des Sports qui a été la plus rapide en 1h20’32s. Enfin en mixtes, c’est l’équipe de Te Tiare avec Johann David et Ruby Guenael, qui s’impose en 56’43s.

On saluera, une fois de plus, l’efficacité de l’organisation du Te Moorea club et des bénévoles, qui a permis à tous les participants de passer un moment fun et sport dans des conditions idylliques.

Les podiums :

Mixtes :
1ere : JOHAN DAVID – RAUBY GUENAELLE (CENTRE TE TIARE) – 00H 56 MIN 43 S
2EME : TETUANUI HEIANA – NENA RAIHAU (EDUCATION NATIONALE) – 01H05’06
3EME : GOBRAIT BAYARD – TIHONI BEATRICE (HAUT COMMISSARIAT) – 01H08’28

FEMMES :
1ere : VERNAUDON KYLIE – GRAUGNARD CANDICE (DIRECTION JEUNESSE ET SPORTS) – 01H20’32
2EME : TEHEIURA TAIANA – RAVENEAU CLOTILDE (CABINET MEDICAL PRINCE HINOI) – 01H22’14
3EME : SALMON STEPHANIE – CHOUTEAU BERNIE (CENTRE TE TIARE) – 01H26’05

HOMMES :
1ere : NAHEI DAVIS -NAHEI TUPOU (ENTREPRISE MARUHI TUTERAI) – 00H52’15
2EME : KONG YEK FHAN ROGER – HERVE HERANI (BRASSERIE) – 00H53’31
3EME : DALBELLO PIERRE – TIAAHU MANU – (COLLEGE DE PAOPAO) – 00H53’40

Les classements complets à télécharger ci-dessous


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Les secteurs qui embauchent

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Les secteurs qui embauchent
PAPEETE, le 31 octobre 2016. L'Institut de la statistique de la Polynésie française et le Sefi ont réalisé, dans un tableau de bord, un inventaire des offres d'emploi par secteur mais aussi des entreprises qui peinent à trouver un employé. Les agents de sécurité et les équipiers polyvalents de restauration rapide sont les deux qualifications les plus recherchées.

L'Institut de la statistique de la Polynésie française et le Sefi (Service de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelles) ont mis en place un tableau de bord. Cet outil propose une photographie trimestrielle des besoins en main d'œuvre. Un outil utile pour l’élaboration des programmes de formation et plus généralement les actions du Sefi mais aussi pour les chercheurs d'emploi.

"La part des établissements qui recrutent a augmenté entre le deuxième trimestre 2015 et le deuxième trimestre 2016, alors que le nombre d'entreprises déclarées en tant qu'employeurs à la CPS a diminué au
cours de la même période"
, indique la publication.

Les activités de services administratifs et de soutien des entreprises, l'administration publique, et l'industrie sont les secteurs qui ont le plus contribué à la hausse du nombre de postes offerts.
A l'inverse, les secteurs qui ont moins recruté que l'année précédente sont la construction, les transports et l'entreposage et l'enseignement.

"La part de créations de postes parmi les postes offerts diminue de 5 points à 58 % des offres"
, peut-on lire dans la publication du Sefi et de l'ISPF. Les deux tiers de la hausse du nombre de postes offerts s'est faite sur des postes en CDI.

LE DIPLOME, LE SESAME
Le tableau de bord confirme que les diplômes et les formations sont une arme contre le chômage. "La plupart des postes offerts exigent un diplôme allant du CAP à BAC+2", indique la publication. Les offres d'emplois sont toujours concentrées sur Tahiti. Mais "la part des postes à pourvoir sur Tahiti diminue de 5 points à 89 %, suite à une hausse des offres sur Bora Bora. La part des offres sur la zone urbaine de Tahiti passe de 60 à 64 % du total des offres" entre 2016 et 2015. A Bora Bora, le nombre de postes offerts est ainsi passé de 48 à 77, soit une hausse de 61%.

Le Sefi et l'IPSF ont réalisé le top 10 des besoins en emploi (lire encadré ci-contre). Les offres pour secrétaire comptables sont précaires (le nombre de CDI est faible) et sont très concurrentielles (beaucoup de postulants pour une offre). Au contraire, les offres pour cuisinier sont peu précaires (beaucoup de CDI) et sont peu concurrentielles (peu de postulants pour une offre).
Si certains secteurs cherchent à embaucher, tous ne trouvent malheureusement pas de personnes correspondant aux qualifications demandées. Trouver un menuisier, un agent de sécurité et un réceptionniste en hôtellerie est en effet compliqué pour les employeurs.

Téléchargez la publication de l'ISPF et du Sefi


Le top 10 des besoins en emploi
Agent de sécurité
Équipier polyvalent de restauration rapide
Réceptionniste en hôtellerie
Cuisinier
Secrétaire comptable
Technico-commercial
Aide-comptable
Menuisier
Ouvrier aquacole
Pizzaïolo

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Jeunes diplômés et futurs acteurs de la transition énergétique

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Jeunes diplômés et futurs acteurs de la transition énergétique
PAPEETE, le 31 octobre 2016. Les étudiants de la licence professionnelle Energies renouvelables-Maîtrise de l'énergie (ERME) ont reçu vendredi soir leur diplôme. La Tep a remis une aide financière aux trois meilleurs d'entre eux.

Le Pays s'est fixé l'objectif ambitieux d'atteindre 50% d’énergie renouvelable dans la production électrique en 2020 et jusqu'à 75% en 2030. Pour réussir ce challenge, des cadres formés aux énergies renouvelables et à leur stockage sont indispensables. C'est pour cela que l'université" de Polynésie française a ouvert il y a trois ans la licence professionnelle Energies renouvelables-Maîtrise de l'énergie (ERME). Vendredi, la TEP a signé une convention avec l'université. La TEP a offert une aide financière globale de 100 000 Fcfp distribuée aux trois premiers étudiants de la licence professionnelle ERME. Elle soutiendra aussi financièrement des formations sur les énergies pour l’équipement en matériel de mesure (station météorologique, analyseur de réseaux, mesure des conditions d’ambiance…).
Cette licence professionnelle est ouverte aux étudiants mais aussi aux salariés. Ainsi, Florence Allie travaille déjà pour Marama Nui. "Passer cette licence professionnelle a été un peu difficile. Je travaille sur Taravao et il fallait que je vienne tous les jours à l'université", explique-t-elle. Motivée et studieuse, elle a obtenu les meilleures notes de sa promotion. "J'ai pu réussir car je suis une travailleuse", explique-t-elle.

Après cette licence professionnelle, l'université vient d'ouvrir un master GEMIT (Gestion des énergies en milieu insulaire et tropical) a donc ouvert cette année à l'université. La première année de ce master a lieu à l'université Belfort. Quatre étudiants polynésiens y sont cette année. Ils rentreront l'année prochaine en Polynésie pour effectuer la seconde année. "On voulait mettre en place une formation adaptée à nos problématiques et former des ingénieurs à nos contraintes", précise Pascal Ortega, responsable pédagogique du master GEMIT à l'université.
Ce master s'adresse bien sûr aux élèves en licence professionnelle Energies renouvelables et maîtrise de l’énergie mais aussi aux étudiants actuellement en métropole dans des filières de physique, chimie ou d'électricité, électronique et automatisme (EEA).

Cherryl Li Siu va elle continuer ses études en Australie : "Cette licence professionnelle m'a redonné le goût des études. En janvier, je vais partir à Melbourne", explique la jeune femme pétillante, âgée de 23 ans. "Je vais faire un master sur l'efficacité énergétique du bâtiment."
Les candidatures pour la prochaine formation 2017/2018 seront à déposer à la formation continue avant le 11 mai 2017.

Florence Allie, 26 ans, major de la licence
Jeunes diplômés et futurs acteurs de la transition énergétique
"Je suis une travailleuse"
"J'ai passé un BTS, puis j'ai travaillé à Marama Nui. J'ai laissé un peu de temps avant de reprendre mes études. Finalement, j'ai décidé de passer la licence professionnelle Energies renouvelables-Maîtrise de l'énergie. Avec mon travail, je baigne tous les jours dans les énergies. Avec la licence professionnelle, j'ai pu découvrir de nouvelles énergies renouvelables comme l'énergie thermique des mers, que je ne connaissais pas.
Passer cette licence professionnelle a été un peu difficile. Je travaille sur Taravao et il fallait que je vienne tous les jours à l'université. J'ai pu réussir car je suis une travailleuse".

Cherryl Li Siu, 23 ans, deuxième de la licence
Jeunes diplômés et futurs acteurs de la transition énergétique
"Je vais faire un master en Australie"
"La transition énergétique est un sujet d'actualité. Cela m'est apparu évident de faire cette licence professionnelle. En travaillant sur à la Direction de l'équipement, j'avais déjà abordé cette thématique. Cette licence professionnelle m'a redonné le goût des études. En janvier, je vais partir à Melbourne, en Australie. Je vais faire un master sur l'efficacité énergétique du bâtiment
Gérer le travail et la licence professionnelle demande beaucoup de volonté pour réussir. Mais je n'ai pas de regret, ce n'est que du positif. Tout ce que j'apprends en cours, je pourrai l'appliquer en entreprise.

Le podium de la licence pro
Florence Allie
Cherryl Li Siu
Nicolas Lesturgie

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Papara : l'appel d'offres pour la démolition de l'école Apatea est lancé

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Papara : l'appel d'offres pour la démolition de l'école Apatea est lancé
PAPARA, le 31/10/2016 - Les entreprises ont jusqu'à la fin de la semaine prochaine pour retirer les enveloppes auprès de la mairie. La municipalité prendra sa décision le 14 novembre prochain. L'opération de désamiantage entamée, il y a quinze jours s'est bien déroulée. Place maintenant à la démolition des bâtiments avant la reconstruction de la nouvelle école d'Apatea prévue l'an prochain.

L'école d'Apatea va enfin être démolie pour faire place à de nouveaux bâtiments. L'opération de désamiantage, qui a été financée par la commune à hauteur de 14 millions de francs, s'est terminée en beauté, la semaine dernière. Après le passage de la CPS et de l'Inspection du travail pour contrôle, les travaux de démolition peuvent démarrer.

Mais avant de passer à cette étape, un appel d'offres est lancé pour les entreprises pouvant effectuer cette opération. "Les enveloppes sont à retirer à la mairie et les entreprises doivent fournir leurs propositions, au plus tard en fin de semaine prochaine", explique Bernard Roure, conseiller municipal en charge de l'environnement et responsable du suivi des travaux de l'école d'Apatea.

La commune prendra sa décision, le 14 novembre prochain. Une fois l'étape de démolition terminée, place à la reconstruction de l'école. "Le souhait est d'ouvrir les portes de la nouvelle école primaire dès la rentrée de 2018", indique Putai Taae, maire de Papara.

Pour la démolition et la reconstruction de l'école d'Apatea, l'enveloppe est de plus de 130 millions de francs financée à 95 % par le Pays et l'Etat et 5 % par la commune.

Avant sa fermeture, l'école primaire d'Apatea accueillait 274 enfants, 14 enseignants et un directeur. Et pour respecter les règles de transparence, Bernard Roure a promis à l'équipe enseignante et au directeur "que tous les mois je leur ferai un suivi des travaux pour nous dire leurs besoins".

Papara : l'appel d'offres pour la démolition de l'école Apatea est lancé
Zoom sur l'école de Tiamao

La commune devrait être propriétaire du terrain et de l'école de Tiamao, l'an prochain, c'est en tous les cas ce qu'a annoncé la semaine dernière, le maire de Papara, Putai Taae.

316 millions de francs, c'est le prix de vente proposé par les propriétaires terriens. Un financement qui sera supporté à 70 % par le Pays, au travers de la Délégation au développement des communes (DDC), et 30 % à la charge de la commune. "Ce qui devrait représenter une enveloppe de l'ordre de 90 millions de francs, mais avec les frais de notaire, on devra en gros 110 millions de francs. Nous avons conclu un accord avec les propriétaires afin de leur payer tous les mois, plus d'un million de francs. Donc, dans sept ans, nous aurons atteint la somme que nous leur devons", explique Putai Taae.

Une délivrance pour l'équipe municipale, puisque depuis des années, la commune paie "toujours un bail de location pour le terrain aux propriétaires terriens, à hauteur de 500 000 francs par mois, sur une durée de 12 ans", prévient le premier magistrat de Papara. "Aujourd'hui, nous allons enfin être propriétaire. Je me demande toujours pourquoi aucune mesure n'a été prise pour que ce terrain revienne à la commune ? Nous avons pris les mesures nécessaires pour mettre fin à ce système, et malgré le déficit de la commune, nous avons réussi avec l'accompagnement, bien sûr, du Pays", poursuit-il.

Le terrain de Tiamao s'étend sur une surface de plus d'un hectare, une fois que la municipalité sera propriétaire, elle devra engager des travaux de remises aux normes de l'école de Tiamao.


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L'orientation budgétaire pour 2017 débattue à l'assemblée

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L'orientation budgétaire pour 2017 débattue à l'assemblée
PAPEETE, 31 octobre 2016 - Les groupes politiques de l'assemblée ont opposé leurs visions sur le bon emploi des deniers publics, lundi lors du débat d’orientation budgétaire. Le projet de budget primitif 2017 sera transmis la semaine prochaine aux 57 élus.

Les représentants de l’assemblée étaient réunis lundi matin pour le débat d’orientation budgétaire. L’exercice, inscrit depuis la réforme de 2007 du statut d’autonomie, a donné lieu comme chaque année à une évocation d’ordre politique sans réelle incidence sur le projet de budget primitif 2017. Les arbitrages budgétaires ont été réalisés au préalable, tandis que la déclinaison comptable du primitif 2017 sera transmise à l’assemblée dès la semaine prochaine, en vue d’un examen en séance plénière prévu pour la première semaine de décembre.

La séance de lundi a surtout été l’opportunité pour chaque groupe politique de l’assemblée de jouer sa partition, et notamment celle de la critique du côté de l’opposition.

Depuis un peu plus de 15 jours, tous les représentants sont en possession d’un document d’orientation budgétaire de 250 pages qui décline les différentes politiques publiques sectorielles conduites par le gouvernement sous la forme d'un projet annuel de performances en tenant compte du contexte économique régional et international.

Ce délai de 15 jours laissé aux représentants pour l’étude du document d’orientation budgétaire a été jugé "contraint" par les élus du groupe d’opposition Tahoera’a Huiraatira, notamment Marcel Tuihani qui s’en est plaint par courrier auprès de la présidente de la commission des finances. "Le délai entre l’étude du DOB et celle du budget sera d’environ un mois, ce qui tranche avec certaines pratiques anciennes", a cependant rappelé Edouard Fritch, lors de son allocution en ouverture de séance. "Enfin, dès l’ouverture de la session budgétaire, je vous ai déjà exposé les grandes orientations qui devraient apparaître dans le projet de budget primitif, et nombre de critiques ont déjà été émises depuis lors, nourrissant d’autant notre réflexion budgétaire".
Le document d'orientation budgétaire a en outre été exposé en détail aux représentants de la commission des finances, le 21 octobre dernier.

"Budget de combat"

Avec des comptes publics en nette amélioration depuis 2013, le frémissement d'une reprise de l'activité économique observés depuis 2014 et une capacité d’autofinancement prévue de 19,4 milliards Fcfp en 2017, quadruplée depuis 2013, le gouvernement prévoit l’année prochaine d’utiliser ses marges de manœuvre budgétaires au profit de ce qu'il a choisi de qualifier un "budget de combat".

Il entend y soutenir à partir de 2017 les investissements, publics et privés, en accompagnant activement les filières de développement économique, notamment le tourisme et le secteur primaire, en soutenant par tous les moyens l’emploi et la formation des jeunes, en restituant du pouvoir d’achat aux ménages et en offrant de la visibilité et une stabilité fiscale aux entreprises jusqu’en 2022.

En 2017, Edouard Fritch annonce l’inscription de 30% de crédits de paiement supplémentaires par rapport à 2016 en faveur de l’investissement public. Ces crédits de paiement nouveaux passent de 20,2 milliards Fcfp au budget primitif 2016 à 26,3 milliards en 2017. Compte-tenu des reports, le gouvernement se fixe pour objectif de liquider 29 milliards Fcfp en 2017, soit 6 milliards de plus qu’en 2016.

Exonération de certaines taxes à l’importation, gel du taux de TVA et de la CST, diminution progressive du taux de l’impôt sur les sociétés, soutien à la formation, maintien d’une dotation de 4 milliards Fcfp en faveur des contrats d’accès à l’emploi (CAE), effort porté à 6 milliards Fcfp en faveur du logement social, renforcement de la défiscalisation locale… "Mes chers amis, a invité Edouard Fritch lundi, ne venez pas nous dire que nous soutenons les entreprises, que nous soutenons l’économie au détriment du social : nous soutenons l’économie, parce que c’est une économie prospère qui nous permettra de garantir la pérennité de tous nos dispositifs sociaux. Et c’est parce que l’économie va mieux que nous pouvons dégager aujourd’hui les marges importantes à consacrer à nos budgets d’intervention sociale, en faveur de l’emploi, de la formation, de la santé, du logement social, de l’éducation. Pour aider et soutenir l’ensemble des Polynésiens, et plus particulièrement ceux qui connaissent les plus grandes difficultés".

"Les orientations budgétaires telles que développées ne nous semblent pas suffisantes pour permettre de dégager de véritables axes de développement budgétaires pour ce pays", critique de son côté Antony Géros. "On a l’impression que ça reste limité à la théorie et aux effets d’annonce, alors qu’en réalité c’est à travers les orientations budgétaires que l’on peut décliner les véritables axes stratégiques de notre développement", a aussi souligné le président du groupe UPLD, en regrettant que le "débat" de lundi n’ait été qu’une succession d’interventions contradictoires.

Au nombre de ces interventions, celle très critique du Tahoera’a Huiraatira : "Nous avons voulu rappeler au gouvernement qu’il est important de ne pas confondre la fin et les moyens", a souligné Teura Iriti à l’issue de la séance de lundi. Lors de sa prise de parole elle avait dénoncé l’attitude budgétaire du gouvernement et vivement réfuté l’affirmation du président Fritch selon laquelle il s’agirait en 2017 de la mise en œuvre la deuxième partie du programme politique Tahiti Nui 2025 : "Financer l’économie au détriment du social n’a jamais été le programme du Tahoera’a Huiraatira", a-t-elle souligné. "Dans la situation actuelle, où près de 100 000 personnes vivent en-deçà ou à la limite du seuil de pauvreté, geler les dépenses sociales pour favoriser les entreprises et les mieux lotis n’est pas la politique du Tahoera’a Huiraatira", dénonce aussi la présidente du groupe orange en évoquant un budget qui prévoit de faire un cadeau "de plus de 100 milliards au patronat et aux plus fortunés contre 30 milliards d’aides sociales aux pauvres" : "Nous n’avons pas la même vision des choses. C’est ce que l’on essaye de dire. S’il ne veut pas voir, tant pis".

"Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs", a défendu la représentante de la majorité RMA Armelle Merceron. "Même si le social répond à des besoins, il ne faut pas oublier que c’est l’économie qui permet de créer des emplois et de financer le social. Nous avons besoin d’une économie en croissance pour développer nos dépenses sociales".

Face aux critiques du Tahoera’a, sa famille d’origine, Edouard Fritch a montré un visage désabusé à l’issue de la séance de lundi : "Ils ne changeront pas", a-t-il affirmé : "Ils seront toujours dans la critique. Il y a des choses qui vont un peu mieux, mais ils ne le reconnaissent pas. C’est pour cela que cette attitude devient agaçante : je préfère les laisser à leur songe".

Le projet de budget primitif 2017 sera transmis à l’assemblée dès la semaine prochaine en vue d’un examen en séance plénière prévu durant la première semaine du mois de décembre. Et, compte tenu de la majorité de 31 élus dont dispose le groupe RMA, son adoption en l’état ne fait que peu de doute.

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Propriété littéraire et artistique : le ministre s’entretient avec le président de Copie France

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Propriété littéraire et artistique : le ministre s’entretient avec le président de Copie France
PAPEETE, le 31/10/2016 - Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est entretenu, vendredi après-midi, à la Délégation de la Polynésie française, à Paris, avec le président de Copie France, François Lubrano. Cette rencontre s’est avérée particulièrement constructive.

Copie France assure la collecte de la rémunération due aux artistes au titre de la rémunération de la copie privée à l’occasion de la mise sur le marché de la plupart des supports d’enregistrement (clé usb, disque dur, smartphone, etc).

Le projet de loi du Pays sur la propriété littéraire et artistique envisage de clarifier les conditions de mise en œuvre de cette collecte en Polynésie française en vue d’une meilleure identification des conditions de reversement des sommes collectées aux artistes polynésiens par l’intermédiaire des sociétés de gestion collective auxquelles Copie France reverse le produit de sa collecte.

Cette rencontre a également permis d’identifier certains dispositifs de financement, ouverts aux artistes polynésiens, qui n’ont jusqu'à présent jamais été mis en œuvre.

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Page enfant : La pirogue polynésienne, un héritage ancré dans le quotidien

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Page enfant : La pirogue polynésienne, un héritage ancré dans le quotidien
PAPEETE, le 1er novembre 2016 - La Hawaiki Nui vient de commencer. Elle se tient du 2 au 4 novembre. Cet événement, marquant, prouve que les pirogues polynésiennes ont encore de beaux jours devant elles. Mais d’où viennent-elles ?

D’après Édouard Maamaatuaiahutapu, fondateur de la très fameuse course de va’a, la Hawaiki Nui, "il est de notre devoir de prendre soin d'elle, afin de la transmettre à nos enfants qui vont faire la même chose. N'oublions pas que nous sommes les garants de sa longévité." Elle c’est la pirogue, te va’a en tahitien.

D'un à douze rameurs

La pirogue polynésienne est composée d’une coque effilée reliée avec un balancier latéral "ama" par deux bras en bois "iato". À l’origine, les pirogues étaient faites d’un tronc de bois creusé. De ce fait, elles étaient caractéristiques des îles où elles avaient été faites. Elles sont désormais faites de matériaux composites. On distingue les va’a individuel, ou V1, "va’a hoe" qui mesurent environ 7 mètres, les V3, "va’a toru" qui mesurent environ 11 mètres, les V6, "va’a ono" qui mesurent environ 13 mètres et les V12, "va’a tauati" qui sont deux V6 jumelés.

À l’origine, les pirogues servaient à découvrir de nouveaux horizons, se déplacer dans des îles voisines, à pêcher. Avec l’arrivée des Européens, les grandes pirogues utilisées lors de grands déplacements, se sont faites rares. Les polynésiens n’ont conservé que les petits va’a pour pêcher dans les lagons et, lors des fêtes de juillet, pour parader et s’affronter aux courses.

Hokule’a, la grande migratrice

Dans le milieu des années 1970, des Hawaïens ont relevé un défi : celui de revivre les migrations du Pacifique à bord d’une double pirogue, Hokule’a. Les Polynésiens ont redoublé d’intérêt pour leur embarcation traditionnelle.

Quelques années plus tard, en 1991, la Hawaiki Nui (la "grande terre des origines"), a vu le jour. Cette course rassemble à "l’intérieur" de la Polynésie et séduit à "l’extérieur". Les équipes de rameurs étrangères sont toujours plus nombreuses. Cette année, des équipes de France, du Japon, des États-Unis, de Guyane ou bien encore du Pérou sont sur la ligne de départ.

En Polynésie, il existe deux types de courses : les épreuves de vitesse en lagon sur des distances entre 500 et 1 500 mètres et les marathons en haute mer, entre 30 et 150 km. En plus de la Hawaiki Nui, une autre course est connue à l’internationale, c’est la Tahiti Nui Va’a qui fait le tour de Tahiti en 3 jours. Elle a lieu tous les deux ans. La dixième édition a eu lieu les 21, 22 et 23 mai 2015.

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Manola et Charles s'envolent pour Los Angeles avec Hine et Air Tahiti Nui

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Manola et Charles s'envolent pour Los Angeles avec Hine et Air Tahiti Nui
PAPEETE, le 31 octobre 2016 - b[Manola Bouleau est l'heureuse gagnante du jeu-concours "Hollywood Boulevard" organisé par le magazine Hine en partenariat avec Air Tahiti Nui. Elle remporte un voyage à Los Angeles et deux places pour l'avant-première du dessin animé Vaiana de Disney.
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C'est non sans surprise que Manola Bouleau a reçu l'appel de Sarah Moux vendredi 23 octobre "Le tirage au sort devait avoir lieu le 11 octobre, du coup on pensait que le tirage au sort avait eu lieu. On ne s'attendait plus à rien" raconte l'heureuse gagnante du concours "Hollywood Boulevard" vendredi dernier alors qu'elle venait récupérer son prix. Manola a remporté un voyage à Los Angeles pour assister à l'avant-première du dernier dessin animé de Disney Vaiana.

"J'ai reçu un appel le matin, je n'avais pas pu répondre. Quand j'ai rappelé l'après-midi, j'étais dans la voiture avec mon mari. Nous étions en route pour aller chercher les enfants à l'école. Quand on m'a annoncé la nouvelle, j'étais ravie, Charles était aux anges. C'était une bonne nouvelle pour commencer le week-end", explique Manola.

Charles son époux n'en revient toujours pas "c'est la première fois que je vais aller en Amérique! C'est vraiment chouette, je tiens à remercier particulièrement Hine et ATN pour cette opportunité". C'est lui qui est allé déposer le bon dans l'urne. "J'ai dit à Manola, prépare-toi à recevoir un appel qui va t'annoncer qu'on va aux États-Unis".

Ce sont les enfants du couple qui ne sont pas très contents de voir leurs parents s'envoler sans eux. D'autant plus que c'est à l'avant-première de Vaiana, le dessin animé de Disney, que les heureux gagnants iront voir. "C'est surtout la petite qui boude un peu, mais bon comme il y a école".

Manola et Charles ne réalisent toujours pas, "malgré l'appel et la remise en main propre du bon, nous avons toujours du mal à réaliser. Nous n'avons même pas commencé à préparer le voyage parce que tant que nous n'étions pas en possession du prix nous ne voulions rien planifier. Là nous pouvons commencer" indique Manola.

"Trois jours c'est un peu court, nous aurions bien aimé rallonger le séjour, mais avec le travail et les enfants, c'est compliqué" explique Charles.
Toujours est-il que c'est ravi et billets en main que le couple est reparti.

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Un cambrioleur plaqué au sol et livré aux gendarmes par sa victime

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Un cambrioleur plaqué au sol et livré aux gendarmes par sa victime
PAPEETE, le 31 octobre 2016 - Le jeune homme de 30 ans, qui cumule déjà dix condamnations pour vol et 9 années de prison prononcées contre lui ces dix dernières années, est tombé sur plus fort que lui ce dimanche à Moorea.


Tel est pris... qui croyait prendre. Un jeune cambrioleur de 30 ans s'est fait courser, et rattraper, hier dimanche alors qu'il s'était introduit au domicile de sa victime à Moorea pour remplir son sac à dos d'objets divers. Il était aux alentours de 17 h quand le monte-en-l'air a pénétré dans la maison grande ouverte d'un homme plus âgé que lui et qu'il croyait profondément endormi, en pleine sieste. Plus âgé, mais aussi plus rapide et plus costaud.

Tiré de son sommeil par un bruit suspect, "le gros", comme l'a surnommé le cambrioleur, s'est retrouvé nez à nez avec son voleur. Au terme d'une brève course-poursuite, ce dernier s'est fait violemment plaqué au sol par le propriétaire des lieux. Blessé aux genoux et au front, il a ensuite été remis aux gendarmes qui passaient par là, pour un petit détour par la brigade locale.

Déjà 9 ans de prison au compteur

Les objets volés retrouvés dans le sac à dos de l'aigrefin, iPhone, iPad et même du parfum, ont été restitués à leur propriétaire. Déféré au parquet en vue de son jugement en comparution immédiate ce lundi à Papeete, le trentenaire a écopé d'1 an de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience.

Une peine qui s'explique par l'état de récidive légale dans lequel se trouvait le jeune homme, déjà condamné à 1 an de prison ferme en novembre 2015 pour des faits identiques. Une condamnation qui était en outre loin d'être la première. "Vous cumulez depuis 2006 un total de neuf années de prison prononcées contre vous", n'a pas manqué de rappeler le président du tribunal à l'audience au moment d'évoquer le casier judiciaire de l'intéressé, trentenaire désœuvré hébergé chez ses grands-parents et qui n'a jamais vraiment travaillé de sa vie.


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