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Emploi : Peut-on sortir de la crise ?

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Emploi : Peut-on sortir de la crise ?
PAPEETE, le 12 septembre 2016. Entre les départs à la retraite et les nouveaux arrivants sur le marché du travail, il faudrait créer 1300 emplois par an juste pour donner du travail aux nouveaux chercheurs d'emploi. Mais en 2015, on a créé seulement 270 postes salariés supplémentaires ! Pour réduire le chômage, le Service de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelles met en place une série de mesures.







Evolution de l'emploi depuis 1995

Un chômage impossible à résorber
L'an dernier, "pour la première fois depuis 2009, l'emploi salarié augmente (+0.4%) de même que la masse salariale totale (+1.3%)", note la publication les Comptes économiques rapides de la Polynésie française en 2015.
Même si la courbe de création d'emplois est redevenue positive le nombre de chômeurs continue d'augmenter. Environ 2 500 nouveaux actifs arrivent chaque année sur le marché du travail. En même temps, il y a environ 1 100 à 1 200 salariés qui partent à la retraite.
Un rapide calcul permet de constater qu'il faudrait créer 1 300 emplois chaque année pour maintenir le taux de chômage actuel. Mais 270 postes salariés supplémentaires seulement ont créés en 2015.
Ce soubresaut de l'emploi est donc loin d'être suffisant pour diminuer le nombre de chômeurs. "Le taux de chômage, qui était de 21.8% (24 900 personnes) au recensement de la population de 2012, peut être estimé à 24 % en 2015, toutes choses restant égales par ailleurs", décrit la parution les Comptes économiques rapides de la Polynésie française en 2015.
Mais résorber le chômage est-il possible ou la Polynésie française est-elle condamnée à avoir un taux de chômage important ? Sachant qu’entre 2002 et 2005, la Polynésie a créé en moyenne 1 400 emplois par an, et que le taux de croissance réelle du PIB était de 2,4 %, on peut supposer que ce taux de croissance est celui qui correspondrait à la stabilité du chômage.
La réduction du nombre de chômeurs, qui peut être estimé à 26 000 personnes, passe par un rythme de créations d’emplois encore plus important. Ainsi, si l’on prend comme référence les années 1999 et 2000 qui correspondaient à des années de forte croissance économique (+5 %) avec un marché de l’emploi qui générait 3000 nouveaux emplois par an, on peut imaginer qu’il faudrait 17 années de croissance à plus de 5 % pour résorber le nombre de chômeurs.
Alors que sur les 20 dernières années, ce taux de croissance n’a été atteint que deux fois, ces chiffres permettent de comprendre que la Polynésie va vivre durablement avec un taux de chômage important à moins qu'une politique économique totalement nouvelle soit mise en place.


Emploi : Peut-on sortir de la crise ?

Le secteur public, principal employeur aux Marquises et aux Australes
En 1995, la part du secteur public représentait 33 % des emplois salariés au fenua. En 2015, le secteur public ne représente plus que 23,75% soit une baisse de 10 points de la part du secteur public (ces chiffres prennent en compte les fonctionnaires affiliés à la CPS). Le secteur privé pèse donc aujourd'hui plus dans la masse salariale mais ceci n'est pas forcément synonyme d'un meilleur dynamisme du privé.
La réduction de la part du secteur public est en effet liée à une baisse des dépenses de fonctionnement plutôt subie en raison d'une baisse des recettes fiscales.
Pour le secteur privé, la baisse des dépenses de fonctionnement serait intéressante si elle s'était produite par des investissements en hausse ou une baisse des impôts, ce qui n'a pas été le cas.
La relative embellie de l'emploi est en partie la conséquence de l'augmentation de 8.1 % en volume de l'investissement public en 2015. "Les travaux du tunnel de Punaauia, de la prison de Papeari et la préparation du site du Mahana Beach, auxquels s'ajoutent de nombreux travaux sur les réseaux routiers, et les investissements communaux constituent un apport majeur à l'activité économique polynésienne", analyse la publication des Comptes économiques rapides de la Polynésie française en 2015. "Le montant total investi par les administrations publiques (Etat, Pays et communes) dépasse 30 milliards de Fcfp."
Dans l'archipel de La Société et aux Tuamotu-Gambier, la part du secteur privé est plus importante que le secteur public dans l'emploi. En revanche, ce rapport est inversé aux Marquises et aux Australes, où la part du secteur est respectivement de 52.18 % et 73.41%. Ainsi, aux Australes, près de ¾ des salariés travaillent pour le public !
Mais ces chiffres sont à relativiser car une bonne partie des habitants de ces archipels travaillent mais ce sont des travailleurs à leur compte. Selon le dernier recensement de 2012, sur les 9 260 habitants des îles Marquises, seulement un tiers est en situation d’emploi. Parmi ces 2700 personnes ayant un emploi, 38% est à son compte, essentiellement des artisans, commerçants ou des personnes travaillant dans le secteur primaire.
Aux Australes, parmi la population des 15 ans ou plus, quatre personnes sur dix occupent un emploi contre
36,4% cinq ans auparavant. C’est le seul archipel où le taux d’emploi avait progressé entre 2007 et 2012.
Pour connaître, une nouvelle photographie détaillée de l'emploi dans archipels, il faudra attendre le prochain recensement en 2017.


Les îles du Vent concentrent l'emploi
Les îles du Vent concentrent 74.78 % de la population selon le recensement de 2012 mais rassemblent pas moins de 88.80 % de l'emploi salarié. La répartition de l'emploi salarié n'est pas équitablement répartie selon la population dans chaque archipel. Ainsi, aux îles Sous-le-Vent, la population représente 12.92 % de la population mais concentre seulement 6.96% de l'emploi. De même, 6.29 % de la population habite aux Tuamotu-Gambier mais regroupe seulement 2.80 % de la population.


Faut-il protéger l'emploi local ?
Vouloir protéger l'emploi local n'est pas une nouveauté mais les tentatives ont pour le moment été mises de côté. En 2009, l'assemblée avait adopté une loi du Pays allant dans ce sens mais elle avait été déclarée illégale par le Conseil d'Etat. Le gouvernement prépare une nouvelle loi du Pays dans ce sens.
Mais serait-ce une solution miracle pour faire disparaître le chômage ? Rien n'est moins sûr.
Regardons les chiffres pour parler de ce sujet qui enflamme vite les passions.
Selon le dernier recensement, au mois d’août 2012, à la date du recensement, 30 300 habitants sur 268 000 personnes étaient nés en dehors de la Polynésie, soit 11 % de la population totale. Parmi ces non natifs, 30 % ont une durée de résidence inférieure à 5 ans, soit 9 000 personnes.
Parmi ces 30 300 personnes non natives, 17 000 occupent un emploi, sur les 90 000 emplois occupés en Polynésie, soit 19 % des emplois occupés.
Sur ces 17 000 personnes non natives qui occupent un emploi en 2012, un tiers, soit 4 861 personnes sont venues s’installer en Polynésie entre 2007 et 2012 et affichent une durée de résidence inférieure à 5 ans.
Parmi les nouveaux arrivants qui ont trouvé un travail entre 2007 et 2012, il y a 779 natifs à être revenus s’installer et travailler en Polynésie

L'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) analysait après le recensement que "le chômage touche davantage les jeunes : un chômeur sur deux a moins de 25 ans et 45 % des chômeurs déclarent n’avoir jamais travaillé. Mais c’est surtout le niveau de diplôme qui est discriminant : 27,4 % des personnes ayant au plus le brevet des collèges sont au chômage contre 3,3 % des diplômés d'un second cycle universitaire. Par ailleurs, les femmes étant de plus en plus diplômées, l'écart de taux de chômage entre hommes et femmes a légèrement diminué : il est de 1,5 point en 2012 contre 2 points en 2007".
Pour donner du travail aux Polynésiens, la formation semble donc la priorité.

Une loi protégeant l'emploi local a été mise en place en 2012 en Nouvelle-Calédonie. Le patronat s'y félicite des réussites de cette loi symbolique tandis que les syndicats de salariés demandent une réforme d'un système qu'il juge « facilement contournable ».

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L’exposition des Dessinateurs du fenua se termine, il vous reste 4 jours

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L’exposition des Dessinateurs du fenua se termine, il vous reste 4 jours
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Réunis au sein d’une association appelée les Dessinateurs du fenua, une trentaine d’artistes présente "les mythes à la sauce polynésienne". Il s’agit d’une exposition itinérante, actuellement en cours à la galerie des Tropiques à Papeete. Cette exposition s’envolera ensuite vers Moorea, Huahine, Raiatea et Bora bora.

Les Dessinateurs du fenua est une association, fondée par Sébastien Bousquet alias Esbay, ancien professeur en arts appliqués au lycée professionnel de Mahina, en 2014. Depuis, une trentaine d’artistes sont venus gonfler les rangs. Et ce n’est pas fini. Sont invités à rejoindre l’association les "grapheurs, tatoueurs, mangakas et bédéistes mais aussi les infographistes, dessinateurs en tous genres, passionnés du dessin et du crayon". L’objectif ? "Créer un collectif dynamique et vivant qui permettra de favoriser et instaurer un tremplin pour des expositions et des manifestations publiques, du collectif à l’individuel."

Ce collectif est l’auteur d’une première exposition : sur le thème : "des mythes à la sauce polynésienne". Elle est en cours depuis le 2 septembre à la galerie des Tropiques à Papeete. Au total, une cinquantaine d’œuvres sont affichées. Les œuvres, tirées en sérigraphie à un nombre limité d’exemplaires, constituent des tirages d’art numérotés et signés.

Cette exposition, conçue pour prendre la route, s’installera à Moorea en septembre, Huahine en septembre/octobre, Raiatea en octobre et Bora bora en octobre/novembre.

L’exposition des Dessinateurs du fenua se termine, il vous reste 4 jours
Pratique

Les mythes à la sauce polynésienne du 2 au 17 septembre à la galerie des Tropiques
Horaires d’ouverture du mardi au vendredi de 9 heures à midi et de 14 heures à 18 heures, le samedi de 9 heures à midi.
Tél. de la galerie : 40 41 05 00 ou galeriedestropiques@mail.pf
Facebook : exposition collective "les mythes à la sauce polynésienne" ou Les Dessinateurs du Fenua
Tél. : 87 30 45 92

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La Sofidep à la rencontre des entrepreneurs des Australes

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La Sofidep à la rencontre des entrepreneurs des Australes
RURUTU, 13 septembre 2016 - La Sofidep est en mission d'information à Tubuai et Rurutu, du 12 au 16 septembre.

Afin de faire mieux connaître ses produits de financement auprès de l'ensemble des entreprises polynésiennes, quelle que soit leur situation géographique, la Sofidep part régulièrement à la rencontre des chefs d'entreprises et porteurs de nouveaux projets résidant dans les îles éloignées. La Société de financement du développement de la Polynésie française (Sofidep) réalise cette semaine une mission d'information dans l'archipel des îles Australes, du 12 au 14 à Rurutu puis à Tubuai du 14 au 16 septembre.

La Sofidep prévoit d'y organiser des réunions publiques d’information afin de présenter aux chefs d’entreprises et aux porteurs de projet les produits de financement qu’elle peut leur offrir. Ainsi une réunion s'est déroulée le 13 septembre à la mairie de Moerai (photo). Le 15 septembre les représentants de la SEM ont planifié de rencontrer les porteurs de projet de Tubuai à la mairie de Mataura.

Désireuse de faciliter la création et le développement des entreprises locales, y compris dans les archipels les plus éloignés, des produits de financement spécifiques leur sont dédiés comme le Prêt au Secteur Primaire (P.S.P) et le Prêt aux archipels éloignés (P.A.E) qui bénéficient de conditions attractives : taux bonifiés, durée longue de remboursement, différés totaux, et toujours sans garantie, ni sur l’objet financé (absence d’hypothèque, de nantissement, de gage…) ni du chef de l’emprunteur (absence de caution personnelle).

Ces déplacements sont également l’occasion pour la Sofidep de rencontrer ses clients et de constater sur place la réalisation des projets financés ou bien d’analyser in situ la faisabilité d’un futur projet.

Plus de 20 entreprises des Australes bénéficient aujourd’hui du soutien de la Sofidep : 60% exercent une activité dans le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche), 30% dans le tourisme, principalement des pensions de famille et le reste dans les services.

Créée en 1999, la Sofidep assure une mission publique de développement économique au service des très petites, petites et moyennes entreprises polynésiennes. Cette société d’économie mixte (SEM) détenue à 85 % par le Pays aide les acteurs du secteur privé de Polynésie française à réaliser leurs projets en améliorant leurs conditions de financement, en particulier au cours des phases les plus risquées : l’investissement, l’innovation, la création, la reprise, et le développement d’entreprises. Pour ce faire, la Sofidep propose aux entreprises deux types d’outils de financement, sans garantie, avec en fonction des montants d’investissements, un complément de financement bancaire : des prêts participatifs et des produits de capital investissement (fonds propres).

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ENA : Paul Salez en stage au Haut-commissariat

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ENA : Paul Salez en stage au Haut-commissariat
PAPEETE, 13 septembre 2016 - Le stagiaire de l’Ecole national d’administration Paul Salez réalise dans le cadre de son cursus une mission de cinq mois au cabinet du haut-commissaire en Polynésie française.

Dans le cadre de leur formation les élèves de l’Ecole nationale d’administration (ENA) doivent consacrer leur première année à des stages, avant de poursuivre par une deuxième année entièrement consacrée aux cours. C’est dans ce cadre qu’après avoir effectué un stage à l’ambassade de France à Berlin, du février à mai, puis deux mois en entreprise en juin et juillet derniers avec la chaîne Public Sénat, que Paul Salez passera les cinq prochains mois auprès de Frédéric Poisot, le directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Polynésie française, dans le cadre d’une mission en alternance avec le secrétariat général du Haut-commissariat.

Le stage au Haut-commissariat de la République en Polynésie française était en tête des quatre demandes d’affectation formulée par Paul Salez. "Ca me semblait intéressant, à la fois sur les politiques publiques, avec des compétences réparties entre l'Etat et le Pays ; mais au-delà de ça, c’est la découverte d’un pays, d’un patrimoine naturel, d’une histoire : c’est une chance (…)", explique-t-il.

Le jeune stagiaire compte notamment s’intéresser, lors de sa mission polynésienne aux accords de Papeete et au fonctionnement du régime de solidarité territoriale. "Il devrait donc s’agir d’un stage assez interministériel".

Paul Salez a intégré l’ENA par le biais du concours externe après cinq ans de cursus à l’Institut d’études politiques de Paris. Durant sa formation à Sciences-Po il avait déjà réalisé un stage de deux ans à l’Assemblée nationale, attaché parlementaire auprès de la Commission des affaires étrangères, puis un second de deux ans auprès du gouverneur de la Banque de France.

A quoi se destine-t-il après l’ENA : "C’est une question qu’en général les élèves n’aiment pas beaucoup parce que la réponse ne nous appartient qu’en parti : il y a un système de classement et les choix sont limités. Mais j’ai tenté le concours avec l’idée de rejoindre le ministère des Finances, parce que je suis passionné d’économie et que c’est un domaine qui m’a beaucoup plu à la Banque de France, (…) et avec l’idée de pouvoir travailler soit à la direction du Trésor, soit dans les corps d’inspection et de contrôle de Bercy. Mais enfin, j’ai déjà la chance d’avoir fait un stage en ambassade et d’avoir découvert avec intérêt le monde diplomatique (…) et j’ai maintenant la chance de découvrir les questions que traitent le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Outre-mer (…). Je n’ai pas d’idée arrêtée".

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Les Tamari'i Ha'uti se mobilisent pour les sourds et malentendants

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Les Tamari'i Ha'uti se mobilisent pour les sourds et malentendants
PAPEETE, le 13/09/2016 - Pour cette année, le collectif - regroupant une quarantaine d'artistes – vous donne rendez-vous le 24 septembre à To'ata pour un concert caritatif en faveur de l'association "Apa e reo nui", une association de sourds et malentendants. L'an dernier, les "Tamari'i Ha'uti" ont récolté 2 millions de francs pour le village SOS Enfants de Papara.

Créé par l'association "To Tiare", le collectif "Tamari'i Ha'uti" réunit une quarantaine d'artistes locaux qui chantent, jouent ou dansent en faveur des associations d'aides aux personnes en difficulté. L'idée est de lever des fonds pour améliorer le quotidien de ces personnes.

L'an dernier, un premier concert caritatif a été organisé pour le village SOS Enfants de Papara. Le public polynésien s'est déplacé en masse pour l'occasion, ce qui a permis de récolter 2 millions de francs pour les pensionnaires de cette association.

Cette année, le collectif se mobilise pour l'association "Apa e reo nui", qui œuvre en faveur des sourds et malentendants polynésiens. "Une association dynamique mais qui souffre de difficultés à communiquer avec autrui et de ce fait, de difficultés à réaliser les démarches administratives", souligne le communiqué de l'association To Tiare, présidée par Taimana Ellacott.

D'ailleurs, l'association "Apa e reo nui" a pour projet de financer les permis de conduire des malentendants. Un challenge qui sera difficile à réaliser, "c'est extrêmement lourd à supporter pour l'association", confie un membre de l'association. Pour une personne, "Apa e reo nui" devra dépenser 170 000 francs, et elle compte 20 membres en son sein. Grâce à ce concert caritatif, l'espoir renaît. "Ça nous a fait chaud au cœur d'apprendre que les "Tamari'i Ha'uti" nous ont choisi. On se sent, pour une fois, comme des personnes normales".

Pour ce nouveau concert caritatif, le collectif "Tamari'i Ha'uti'" espère récolter autant que l'an dernier, voire plus. Le concert se tiendra le 24 septembre place To'ata de 19 heures à 22 heures. Trois heures de live avec plusieurs artistes, dont Teiva LC, Verua, Pepena, Eto, Sylvio Cicero, Tensia ou encore Vevo.

Les organisateurs comptent sur la générosité des polynésiens. L'occasion aussi de découvrir les talents cachés de nos artistes locaux.

Les billets sont en vente à Radio 1, Carrefour Arue et Punaauia, à 2 000 francs.

Les Tamari'i Ha'uti se mobilisent pour les sourds et malentendants
Taimana Ellacott, 28 ans
Président de l'association To Tiare créée en juillet 2014


Comment avez-vous réussi à mobiliser les personnes autour de votre projet ?

"On a demandé à des gens de moins de 30 ans, de venir nous aider. Ce n'était pas forcément des gens que je connaissais, mais c'était chacun dans une compétence particulière qui pouvait créer un concert artistique et un clip vidéo. Des personnes qui peuvent aussi écrire une musique, la composer et l'enregistrer dans un studio professionnel. Donc, il fallait vraiment des gens qui ont des compétences et qui travaillent bénévolement."

Comment les avez-vous trouvées ?

"Tout s'est fait à travers les connaissances que j'avais déjà. D'autres que je connaissais un peu moins étaient aussi intéressés par ce projet. Donc on a travaillé ensemble. La plupart ne se connaissait pas entre eux, et du coup, ça a créé des synergies et maintenant c'est devenu une famille."

Comment ce projet solidaire a vu le jour ?

"Il y a eu plusieurs raisons. La première est que je trouve que les artistes locaux ne sont pas assez valorisés. J'en connais pas mal et j'apprécie vraiment ce qu'ils font. Et je trouve qu'en Polynésie, on va toujours préférer un artiste international à nos capacités locales, alors qu'on a des vrais artistes qui sont faits pour la scène. Ce ne sont pas juste des personnes qui sont là pour animer des soirées. Ils ont vraiment une capacité artistique de création. Et de deux, je trouve qu'il n'y a pas eu de regroupement artistique important en faveur d'une cause. Donc, je voulais faire une chanson qui aurait plu à tout le monde. Il ne fallait pas que cette chanson soit juste belle. Donc, j'ai voulu créer quelque chose, un peu comme les enfoirés en France. La grosse différence qu'on a par rapport aux Enfoirés, est qu'ils appartiennent aux restos du cœur. À chaque fois, qu'ils chantent, ils sont obligés de donner aux restos du cœur. Alors que nous, on peut changer de cause et chanter pour qui on veut, on peut faire des concours. On peut vraiment aller voir où on veut, on est libre sur la direction des fonds récoltés."

Travailler pour aider les autres, c'est quelque chose qui vous intéressait déjà ?


"Surtout quand il y a rien, il faut le faire. Si ce n'était pas moi, ça aurait été quelqu'un d'autre. Je pense qu'il y a toujours eu des volontés de le faire, mais on ne peut pas tout faire, tout seul. J'ai de la chance d'avoir une équipe super forte et compétente."

L'association To Tiare a créé le collectif "Tamari'i Ha'uti". D'où vient ce nom ?

"C'est un nom que l'on a réfléchi en commun. On a eu pleins de propositions et cette idée vient de Teiva LC et Teha de Verua, il me semble. Et du coup, on l'a adopté. Parce que c'était un peu l'esprit Enfoiré qu'on voulait, avec un mot en tahitien, un peu péjoratif, et qui finalement montre un peu l'état d'esprit de ces artistes. On le voit, ils sont durs à gérer (rires). Ils vont à la télé ou à la radio, ce sont vraiment des "Tamari'i Ha'uti"."

Comment choisissez-vous les chansons ?

"C'est voté par les artistes. L'année dernière, on avait proposé une reprise d'un artiste local. Une chanson internationale traduite en tahitien, comme "We are the world". Et une composition originale de "Taura" qui a été écrite et composée par le vice-président de l'association, Tamatoa Kautai. Cette année, ils se sont dits, on est sur la même mouvance, autant qu'on suive Tamatoa, puisqu'on a bien aimé la musique. Donc, il faut qu'il en créé une nouvelle et voilà."

Au début du clip officiel de ce nouveau clip, on voit Léticia Sclabas qui fait un langage des signes. C'est vraiment pour montrer que c'est l'association "Apa e reo nui" que vous mettez en valeur cette année ?

"Le clip a entièrement été traduit en signe. On n'a pas gardé tous les signes, on a gardé les plus forts. Par exemple, l'amour, l'unité… il y a pleins de choses qu'on a gardé et qui sont puissants."

L'an dernier, vous avez récolté 2 millions de francs. Quel est votre objectif, cette année ?

"C'est autant et si on peut plus, pourquoi pas. Ça dépendra des gens, il faut venir au concert."

Quel serait votre message ?

"Venez au concert pour passer un bon moment, parce que c'est un vrai spectacle qui a été travaillé avec les artistes, ce n'est pas juste de la musique. L'idée est de faire sortir ces artistes, en plus de leur nom. Ce sont, par exemple, des artistes qui sont habitués à faire du reggae et qui vont faire carrément autre chose. On essaye vraiment de montrer leur talent artistique, qu'ils ne restent pas cloitrés dans un style. Et c'est ça qui est bien, ils jouent le jeu. Ça les embête parce qu'ils ne sont pas habitués, et des fois, on a des demandes surprenantes. Il y a des artistes qui ont dit "moi je veux faire ça", et ça ne va pas du tout avec l'image que l'on a de cet artiste. Et pourtant quand on a testé, c'était super bien. Ils sont vraiment motivés et en plus tous les bénéfices seront reversés à "Apa e reo nui" qui a un beau projet pour les sourds et les malentendants. Il n'y a vraiment aucune raison pour ne pas venir."

Les Tamari'i Ha'uti se mobilisent pour les sourds et malentendants

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Papeete : des agents "sécurité école" à la sortie des classes

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Papeete : des agents
PAPEETE, le 13/09/2016 - Quinze agents en contrat d'accès à l'emploi (CAE) suivent une formation à la police municipale de Papeete, depuis le mois de juin. Ils apprennent, entre autres, les gestes règlementaires du code de la route, afin de sécuriser la traversée des élèves à la sortie de leur établissement scolaire. Dès la fin de semaine, ces stagiaires devront assurer seuls cette fonction. Cependant, la municipalité appelle au bon sens des conducteurs qui circulent aux abords des écoles.

Ils ne sont pas policiers mais géreront bientôt, seuls, la traversée des piétons à la sortie des classes.

Depuis la rentrée scolaire, quinze apprentis en Contrat d'accès à l’emploi (CAE) poursuivent en effet leur formation entamée au mois de juin dernier, à la Direction de la police municipale.

Un stage où ils apprennent, entre autres, les gestes règlementaires du code de la route afin de sécuriser la traversée des élèves et des parents.

Actuellement, ils assistent les policiers pour la régulation à la sortie des écoles, notamment au niveau des passages piétons. Ils seront autonomes dès la fin de la semaine.

Sur sa page facebook, la municipalité appelle au bon sens des automobilistes, en respectant les consignes de ces stagiaires. Ils seront munis d’un gilet fluorescent avec l'inscription "sécurité école". La prudence est donc recommandée aux abords des établissements scolaires.

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Va’a V6 – Tetiaroa Royal Race : Une course hors norme

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La Tetiaroa Royal Race, une course prévue vendredi et samedi, est une course réservée à une sélection d’une petite quinzaine de pirogues V6. Le parcours de cette course de consistera en un aller-retour de 120 km entre Arue et Tetiaroa. La houle et le vent de côté ne seront à priori pas favorable au surf, le défi physique sera donc important pour les athlètes participants.
Va’a V6 – Tetiaroa Royal Race : Une course hors norme
Il aura fallu attendre environ 25 ans pour que cette course puisse à nouveau être organisée, la course avait eu lieu précédemment en 1981 et 1982. Les deux principaux acteurs à l’origine du projet sont la ville d’Arue et la SA Tahiti Beachcomber. Un comité organisateur a vu le jour à travers l’association « Tetiaroa Royal Race ».
 
La course est prévue en deux étapes, une première étape de 60 km entre Arue et Tetiaroa, une deuxième étape le lendemain entre Tetiaroa et Arue. Les pirogues devront donc parcourir un peu plus de 120 km. Les organisateurs avaient imaginé donner la possibilité à une quinzaine d’équipages de participer, il y aura finalement 13 pirogues au départ.
 
La course devrait être particulièrement éprouvante puisque la houle et le vent dominant à cette période de l’année viennent par la droite à l’aller et par la gauche au retour. Heureusement, les changements de trois piroguiers sur six sont autorisés tout au long du parcours. Les équipages seront donc composés de 9 athlètes.
 
Edt Va’a, Team Opt, Arue Va’a, Paddling Connection, Team Tupuai, Pirae Va’a, Air Tahiti Nui Va’a, Manihi Va’a, Interoute, Tamarii Aro no Arue, Tereva Tane va’a Ra’iroa et Nga Hoe Horo Outrigger Canoe Club de Nouvelle Zélande seront de la partie, Shell Va’a ayant décliné l’invitation pour se consacrer à la Moloka’i Hoe prochaine, à Hawai’i.
 
Rendez-vous pour le public ce mercredi à 18h pour la cérémonie d’ouverture et ce samedi à 18H pour la cérémonie de clôture avec projections de photos, concert et soirée dansante dans les jardins de la Mairie d’Arue.

Va’a V6 – Tetiaroa Royal Race : Une course hors norme
Richard Bailey, PDG de Tahiti Beachcomber SA :
 
Pourquoi faire revivre cette course ?
 
« C’est une façon de ramener Tetiaroa dans la vie de la commune de Arue. C’est également une façon pour notre staff d’avoir un lien avec un événement sportif. Ils s’entrainent beaucoup car ce n’est pas toujours facile de vivre sur son lieu de travail. Par ailleurs, c’est dans notre devoir, en terme de Resort voué au développement durable, de faire partie de la communauté et de répondre, autant que possible, aux attentes de la communauté dans laquelle nous vivons, plutôt que de vivre à l’écart. »
 
La course sera réservée à une élite ?
 
« L’île de Tetiaroa c’est logistiquement un challenge, c’est ce qu‘on a découvert en construisant notre communauté là bas. Nous sommes limités par ce que nous mettons en place en terme de traitement des déchets, eaux usées, énergie, eau potable etc… A l’époque cela ne devait être pas bien différent. C’est un endroit où il faut réfléchir sur le nombre de personnes que les ressources sont capables de supporter. »
 
Le va’a c’est aussi un vecteur de promotion ?
 
« Nous savons que jadis il y avait un commerce fréquent entre Tetiaroa et la commune d’Arue. C’est une manière de rappeler, à travers cette Royal Race, que le Brando se trouve sur un site privilégié depuis toujours, la réserve exclusive de la famille royale. Elle est belle, elle est riche, elle a une histoire, elle est au centre d’une tradition polynésienne de très grande valeur. »
 
Vous pensez à la philosophie de Marlon Brando dans chacun de vos choix ?
 
« Bien sûr. Je le sens derrière moi, là bas, tout le temps. Nous avons été amis, cela ne veut pas dire que nous avons toujours été d’accord. Nous avions un amour pour la Polynésie et pour le Polynésien en commun, nous avions un désir en commun de faire quelque chose de bien là bas. »
 
« Je crois que, de là haut, il est probablement en train de rire en disant : « C’était une blague, je ne pensais pas que tu allais vraiment le faire ! », notamment par rapport à la climatisation à l’eau de mer des profondeurs qui était son idée. Je pense qu’il serait très content et ravi de voir que cette course soit rétablie. La première course a eu lieu à son époque et avec son accord. » Propos recueillis par SB

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Nucléaire : l’Etat condamné à indemniser les ayants droit de deux victimes

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Nucléaire : l’Etat condamné à indemniser les ayants droit de deux victimes
PAPEETE, 13 septembre 2016 - Le tribunal administratif de Polynésie française a rendu deux décisions favorables à des demandes d’indemnisation d’anciens travailleurs du nucléaire. Après expertise, l’Etat devra verser un total de 33 millions Fcfp aux ayants droit.

Ce sont les deux premiers jugements favorables rendus par la juridiction administrative à Tahiti, après expertise. Plusieurs demandes sont encore en instance.

Le premier dossier sur lequel était saisi le tribunal administratif concerne un ancien travailleur affecté à Moruroa et Fangataufa. De 1968 à 1975, il avait exercé en tant que manœuvre sur le site et été exposé aux retombées de huit essais nucléaires. Atteint d'un cancer des poumons, il est mort en 2004.
Si, par jugement rendu le 30 juin 2015 avant dire droit, le tribunal administratif avait jugé qu’il pouvait y avoir un lien de causalité entre la maladie de cet ancien travailleur et son exposition aux rayonnements ionisants, il avait également estimé que ce cancer pouvait être imputable à la qualité de "gros fumeur" du plaignant. Une expertise avait été ordonnée. Le rapport de l’expert a relevé que la victime avait cessé de fumer à l’âge de 50, en 1990 alors que sa maladie s’était déclarée en 2003 et qu’ainsi, la circonstance qu’il ait été un "gros fumeur" ne pouvait être regardée comme la cause exclusive de sa maladie "en l’absence de mesures de surveillance suffisantes permettant d’évaluer le risque attribuable aux essais nucléaires". L’Etat est condamné à verser 7,8 millions Fcfp en réparation à sa veuve.

Dans le second dossier, la victime aurait été exposée aux rayonnements ionisants entre 1966 et 1981 près des essais nucléaires. En 1994, il a déclaré une leucémie aigüe et est décédé en janvier 2016 après d’extraordinaires complications lui ayant valu d’être reconnu atteint d’une incapacité permanente partielle de 85 % durant les 20 dernières années de sa vie, peu avant de décéder à l’âge de 66 ans.

Dans ce dossier également, par jugement du 23 septembre 2014 le tribunal avait reconnu le droit à réparation du plaignant, mais ordonné une expertise pour évaluer "la réalité et l’étendue des préjudices" subis par la victime. Décédé avant que ce rapport ne soit rendu, ses héritiers ont repris l’instance engagé et obtenu mardi la condamnation de l’Etat à 25,1 millions Fcfp en réparation.

Dans ces deux dossiers, l’Etat a également été condamné à acquitter les frais de justice. Une procédure en appel est encore possible.

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L'Autorité de la concurrence répond à ses détracteurs

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L'Autorité de la concurrence répond à ses détracteurs
PAPEETE, le 13 septembre 2016. "Non, l'Autorité de la concurrence n'est pas un frein ou un verrou à l'activité économique", insiste Jacques Mérot. Le président de l'Autorité est revenu mardi sur les nouvelles démarches des entreprises en matière de concentration.

Sept mois après sa mise en marche officielle et après les premiers avis rendus sur des opérations de concentration, l'Autorité de la concurrence a tenu, à travers une conférence de presse, à répondre à ses détracteurs. "Non, l'Autorité de la concurrence n'est pas un frein ou un verrou à l'activité économique", met en avant Jacques Mérot, président de l'Autorité.

En août, l'autorité de la concurrence a dit oui au rachat par Hainan des hôtels Hilton Moorea et Saint Régis à Bora Bora, possédés jusque-là par le groupe Wane. Au début du mois, elle a donné son feu vert au rachat des Sofitel de Moorea et Bora Bora par le groupe Grey. "Le contrôle des concentrations n'est pas une formalité administrative de plus pour alourdir la gestion administrative des entreprises: c'est la garantie apportée à toutes les entreprises que la situation nouvelle après l'opération ne génèrera pas d'effets anticoncurrentiels ou des effets non compensés", explique Jacques Mérot.

En matière de concentration, l'Autorité de la concurrence a 25 jours pour rendre une décision mais elle ne peut le faire que si le dossier est complet. L'Autorité de la concurrence recommande donc aux entreprises de venir rencontrer le rapporteur général dès la préparation du projet afin de "préparer le dépôt du dossier complet dès le premier coup". "L'Autorité polynésienne de la concurrence n'est pas la cause des délais qui peuvent retarder les opérations économiques", relève Jacques Mérot. "Elle agit dans le respect des délais. C'est plutôt l'inexpérience des conseils des entreprises en droit de la concurrence qui est en cause."
Jacques Mérot propose donc de faire des "actions de formation des avocats et des conseils juridiques en entreprise afin que les acteurs de ces dossiers parlent le même langage."

LES EFFETS DE LA CONCENTRATION
Depuis la création de l'Autorité de la concurrence en début d'année, les acheteurs d'une entreprise ou d'une partie de celle-ci doivent le lui notifier et présenter un dossier lorsque les entreprises concernées réalisent ensemble un chiffre d'affaires hors taxes total en Polynésie française de plus de 2 milliards de Fcfp et qu'une de ces entreprises au moins a réalisé en Polynésie française un chiffre d'affaires supérieur à 500 millions de Fcfp.

Lors de l'achat d'une ou plusieurs entreprises, l'Autorité de la concurrence doit regarder si cette acquisition est "susceptible de porter atteinte à la concurrence par le biais d'effets horizontaux ou congloméraux", et ne mettrait pas le groupe acheteur en situation de quasi-monopole ou de monopole.

Le président de l'Autorité de la concurrence met en avant les effets positifs du contrôle des concentrations : "L'entreprise notifiante peut se prémunir contre une éventuelle mise en cause dans le cas d'une procédure contentieuse de l'autorité pour abus de position dominante; pour les tiers, c'est l'assurance que les mesures ont été prises le cas échant pour éviter les effets anticoncurrentiels de l'opération et qu'ils peuvent participer à la surveillance des engagements".
Pendant qu'elle surveille les concentrations, l'Autorité de la concurrence est aussi amenée à répondre notamment aux sollicitations du gouvernement. En fin de semaine, un avis devrait ainsi être publié par l'Autorité de la concurrence suite à une demande du gouvernement. L'Autorité de la concurrence continue également à travailler sur ses auto-saisines concernant les PNN, les mécanismes d'importation et de distribution en Polynésie française, les prix des médicaments et des transports aériens et la filière porcine. Les premiers avis publiés devraient concerner les PPN, les mécanismes d'importation et de distribution et les médicaments.

Observatoire de concentration : des astreintes pour les entreprises qui n'ont pas fait leur déclaration
"Les entreprises ayant réalisé un chiffre d'affaires total hors taxes supérieur à 500 millions Fcfp ou à 200 millions Fcfp dans le commerce de détail à dominante alimentaire sont tenues de déclarer auprès de l'Autorité polynésienne de la concurrence, avant le 30 juin de chaque année, leur capital social et sa répartition ainsi que les participations qu'elles détiennent au sein d'autres entreprises", précise le code de la concurrence.
Au 30 juin dernier, beaucoup d'entreprises n'avaient pas encore fait cette démarche. "Par mansuétude, parce qu'il s'agissait de la mise en place de cette procédure, le collège de l'Autorité a décidé d'accorder un délai aux entreprises qui n'avaient pas rempli leur obligation". Le délai a donc été repoussé au 31 août. Au 1er septembre, plus de 90% des entreprises au-dessus des seuils ont produit les documents demandés. Pour celles qui n'ont pas encore fourni les documents nécessaires, l'autorité a décidé de mettre en place des procédures d'astreinte et d'amende comme le prévoit la loi. "Les astreintes journalières peuvent être prononcées à hauteur de 1% du chiffre d'affaires journalier moyen ". Cela peut ainsi vite monter. Au 1er septembre, le montant des astreintes pouvait déjà être de plus de 400 000 Fcfp ou de 1 million, selon la catégorie d'entreprise. C'est sans compter le montant de l'amende !

L'Autorité de la concurrence travaille maintenant sur l'analyse des documents que leur ont transmis les entreprises. Un rapport sera rédigé. Il permettra de donner une photographie de la situation secteur par secteur. Cette information permettra de "donner des idées de développement d'entreprises dans certains secteurs, tandis que dans d'autres secteurs si le marché est éclaté, cela pourra donner des idées de concentration", explique Jacques Mérot.

Les missions
• La lutte contre les pratiques anticoncurrentielles (ententes, abus de position dominante, abus de dépendance économique)
• Le contrôle a priori des concentrations, il s'agit d'une action préventive. L'autorité pourra autoriser ou refuser, ou encore autoriser moyennant des engagements de la part de l'entreprise pour que la concurrence ne soit pas faussée dans un secteur donné.
• Les avis au gouvernement sur tout ce qui touche à la concurrence (Ex : l'examen d'un tarif d'interconnexion en matière d'industrie de réseau) et sur la fixation des prix qui ne sont pas pratiqués librement.

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Makemo condamnée à verser 11,3 millions à la société des éoliennes

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Makemo condamnée à verser 11,3 millions à la société des éoliennes
PAPEETE, 13 septembre 2016 - La commune de Makemo est condamnée à verser à la société Te Mau Ito Api la somme de 11,3 millions Fcfp en réparation d’un préjudice financier subi par cette dernière dans le cadre du contrat d’affermage pour la production, le transport et la distribution d’électricité sur l’atoll.

Le tribunal a en outre décidé que la société Te Mau Ito Api a droit aux intérêts sur cette somme à compter du 20 avril 2011. La commune avait annoncé à l’issue de l’audience, le 30 août dernier, qu’elle envisageait de faire appel.

La société d’économie mixte Te Mau Ito Api demandait à ce que la commune de Makemo, et à titre subsidiaire la Polynésie française, soit condamnée à lui verser la somme totale de 117,7 millions Fcfp en réparation du préjudice financier subi suite à une faute contractuelle commise dans le cadre de l’exécution de la convention d’affermage pour la production, le transport et la distribution d’énergie électrique sur l’atoll, du 1er janvier 2008 au 31 janvier 2009.

La société des éoliennes faisait valoir que sur la période elle a produit pour l’équivalent de 83,4 millions Fcfp d’électricité alors que la commune ne recouvrait que partiellement les redevances auprès des usagers. Déduction faite du gasoil fourni par Makemo, la SEM estime son préjudice financier à 48,7 millions. Privé de trésorerie, Te Mau Ito Api n’a en conséquence pu assurer la maintenance de ses éoliennes, a été dans l’incapacité d’obtenir le concours bancaire et s’est trouvée contrainte dès 2010 de ne produire l’énergie qu’à partir de groupes électrogènes, se privant au surplus, entre 2010 et 2012, d’une subvention pour la production d’énergie renouvelable de 33,2 millions Fcfp.

Après analyse de la comptabilité communale, le tribunal administratif a constaté que sur la période du 1er janvier 2008 au 31 janvier 2009 Makemo avait effectivement indûment perçu pour 28,3 millions hors taxes de redevances d’électricité, mais que sur la même période elle avait acquitté pour 19,7 millions Fcfp de dépenses pour le compte de la SEM, en frais de maintenance et achat de gasoil. En outre, il apparaît également que la commune s’est abstenue de payer sa propre consommation électrique pour un montant de 2,7 millions Fcfp pour la période.

Pour le reste, le tribunal a estimé que si la société invoque une perte de bénéfice liée à l’impossibilité d’obtenir une subvention publique, rien ne permet d’établir que ce préjudice soit le fait d’une faute contractuelle de la commune, suite au non reversement à Te Mau Ito Api des recettes d’électricité prélevées auprès des usagers.

Makemo est donc condamnée à verser à la société Te Mau Ito Api la somme de 11,28 millions Fcfp assortie des intérêts à taux légal à compter du 20 avril 2011. La commune des Tuamotu est en outre condamnée à verser 150 000 Fcfp à la SEM pour les frais irrépétibles.

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La Polynésienne des jeux s'équipe de véhicules 100% electriques

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La Polynésienne des jeux s'équipe de véhicules 100% electriques
PAPEETE, le 13 septembre 2016- La Polynésienne des jeux a choisi de rejoindre le mouvement de la mobilité durable en équipant récemment sa flotte commerciale de 3 véhicules Kangoo Z.E. 100% électriques
Il y a quelques jours, trois nouveaux véhicules ont rejoint la flotte commerciale de la Pacifique des Jeux… et pas des moindres puisqu’il s’agit de trois véhicules 100% électriques de la marque au losange.
L’équipe commerciale de la Pacifique des Jeux assurera désormais ses tournées sur Tahiti et Moorea à l’aide de ces trois Renault Kangoo Z.E. 100% électriques, un choix évident et un engagement fort pour la direction de la société.

La Polynésienne des jeux s'équipe de véhicules 100% electriques
Guillaume REYNAUD, Responsable Commercial et Marketing de La Pacifique des Jeux.

« Au moment du renouvellement de notre flotte automobile, le choix de véhicules 100% électriques nous est apparu comme une évidence.
Restaient cependant des détails techniques à valider. Les tournées de l’équipe commerciale atteignent régulièrement les 160kms, il était donc primordial pour nous de valider l’autonomie de ces véhicules. Quelques jours de tests nous ont permis d’être rassurés sur ce point ! Aujourd’hui ces 3 véhicules permettront à la force de vente d’effectuer l’ensemble des tournées sur Tahiti et Moorea. Certes cette nouvelle flotte nous permettra de réaliser des économies d’énergie, mais c’est aussi et surtout l’enjeu environnemental qui a guidé notre démarche. »


Gilles BONVARLET, Président Directeur Général de SODIVA
« Les entreprises polynésiennes se montrent de plus en plus attirées par les véhicules électriques. Dans tous les secteurs et de toutes tailles, elles sont aujourd’hui plus de 20 à nous avoir fait confiance depuis la commercialisation des véhicules Renault Z.E., il y a un peu plus d’un an. Les professionnels se sont laissés séduire par les atouts économiques et écologiques de ces véhicules : économies d’énergie, économies d’entretien sans oublier la dimension environnementale qui peut servir l’image de ces sociétés. Renault est aujourd’hui le seul à proposer une gamme complète de véhicules électriques permettant de répondre à tous les besoins des professionnels. Valable aussi pour les professionnels, la prime à l’environnement actuellement en vigueur permet de bénéficier d’une prime à déduire de 500.000F sur ces véhicules, un argument qui devrait séduire de nouveaux professionnels dans le cadre d’un renouvellement de leur flotte automobile. Autre bonne nouvelle, le développement, dans les prochains mois, d’un réseau de bornes de recharge
accessibles aux conducteurs de véhicules électriques ! »

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Le président s’entretient avec une délégation de China Railway

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Le président s’entretient avec une délégation de China Railway
PAPEETE, 13 septembre 2016 - Une délégation de China Railway International Group (CRIG), composée de Zijian Wang, vice-président de CRIG, et de Guoxin Wang, président assistant de CRIG, a été reçue par le président Edouard Fritch et le ministre de l’Equipement, Albert Solia, lundi après-midi, à la Présidence.

> Lire aussi : Tahiti Mahana Beach : Le Pays constate l'échec de son accord avec le Chinois Recas

La délégation de CRIG était également accompagnée de Teiva Raffin et de l’architecte hawaiien Francis Oda. Le vice-président de CRIG s’est dit ravi d’effectuer sa première visite en Polynésie française et d’être dans "un lieu qui paraît être le plus proche du paradis".

Il a présenté les grandes caractéristiques de la société d’état China Railway, une des premières entreprises mondiales dans le domaine du BTP, avec un chiffre d’affaires annuel de 120 milliards de dollars US. China Railway est implantée dans 70 pays et compte 240 000 employés.

Les dirigeants de la CRIG effectueront un certain nombre de visites sur des sites de Tahiti, de Moorea et dans les îles, durant leur séjour. Ces visites leur permettront d’avoir une meilleure idée des projets possibles en Polynésie. Ceux-ci feront l’objet d’études d’opportunité, de faisabilité et de viabilité. A l’issue de ces études, la société CRIG sera en mesure de proposer des pistes de partenariat et de mise en œuvre des projets identifiés. Zijian Wang a déclaré vouloir développer tout projet "qui crée de l’emploi et de l’activité économique".

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La délégation de Rapa Nui veut tout faire pour "que la culture polynésienne ne disparaisse pas" [IMAGES ET SON]

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La délégation de Rapa Nui veut tout faire pour
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Près d'une trentaine de personnes sont arrivées de l'île de Pâques dans la nuit de lundi à mardi. Elles seront présentes en Polynésie pour une semaine et comptent faire entendre leur voix.

Grande coiffe, costume traditionnel et visage peint de noir et de blanc, le tavana de la délégation de Rapa Nui apparaît sur la scène de To'ata. Pour la cérémonie d'ouverture du Festival Polynesia, le Pascuan s'adresse à la foule en reo Rapa Nui. "C'est la réunion du triangle polynésien : Hawaii, Rapa Nui, Nouvelle Zélande et Polynésie française. Nous sommes venus ici pour célébrer cette union, très importante pour toute la culture polynésienne."

Son paoa, une petite massue sculptée dans le bois, accompagne ses paroles et lui confère une force indéniable. Alcalde déclame son discours tel un guerrier préparant ses troupes à la bataille. Solennel, il salue les autres personnes des archipels. Derrière lui, les artistes de la délégation de Rapa Nui ne boudent pas leur plaisir. Tous ont le sourire aux lèvres, ravis d'être ici "pour partager ce moment avec leurs frères polynésiens."

"NOUS EXISTONS ENCORE"
La délégation de Rapa Nui veut tout faire pour
27 personnes ont fait le déplacement de l'île de Pâques jusqu'à Tahiti. Comme le président de la Polynésie française l'a souligné dans son discours, Alcalde sait à quel point la culture polynésienne est fragile. Pour venir ici, certains membres de la délégation ont dû faire des sacrifices. "Les avancées technologiques, comme l'internet, entraîne un peu la perte de notre culture. Mais je crois que si nous sommes plus forts, nous ne la perdrons pas", affirme le chef de la délégation.

Dans leurs bagages, les artistes de Rapa Nui ont apporté une partie de leur île. Peintures, sculptures, photographies danse et musique seront au programme de ces quelques jours au fenua. L'occasion de transmettre ce patrimoine qui leur est cher, mais aussi d'apprendre des autres délégations. "Par notre venue ici, nous voulons délivrer ce message : que la culture polynésienne ne disparaisse pas! Cette union des trois points cardinaux du triangle polynésien est un message pour tout le monde. Nous existons encore!"

Sur la scène de To'ata, le chef invite les guerriers à investir la scène. Le rythme des tambours s'accélère. Les danseurs de la troupe explosent sur scène. Leur énergie est communicative. La fascination se lit dans les yeux des autres délégations et du public. Les danseurs seront à To'ata ce mercredi, un spectacle très prometteur. Alcalde, le chef, sera le maestro de la représentation et veillera à ce que le message soit bien transmis.

Focus sur L'île de Pâques
La délégation de Rapa Nui veut tout faire pour
- Situation politique : annexée par le Chili depuis 1888, l'île fait partie de la région de Valparaiso. Depuis 1965, les habitants ont la citoyenneté chilienne.
- Langues officielles : espagnol et te reo Rapa Nui.
- Population : près de 6000 personnes vivent sur l'île selon le dernier recensement.
- Découverte : le premier européen à avoir découvert l'île est le navigateur hollandais Jakob Roggeveen le dimanche de Pâques 1722.

Les autres arts à l'honneur
La délégation de Rapa Nui veut tout faire pour
Comme Hawaii, la délégation de l'île de Pâques est venue avec de nombreux artistes. Jusqu'à samedi seront présents à To'ata :

- Kimi Ora Hey Araki pour conter les légendes de cette île et animer des ateliers autour du thème
- Ricardo Tuki Tuki pour animer des ateliers et master class de photographie
- Nano Ika pour animer des ateliers de sculpture
- Des membres de la délégation pour animer des ateliers de reo Rapa Nui
- Le groupe de danse pour des initiations à cet art

Comme un air de… reo Rapa Nui
A Rapa Nui aussi, les Polynésiens ont leur langue en plus de l'Espagnol. Le reo Rapa Nui a certaines similitudes avec le reo mā'ohi, que ce soit dans la forme ou dans le fond :
- Iorana : bonjour
- Hare : maison
- Ma'a: savoir quelque chose
- Mana : force surnaturelle
- Tapu : Sacré ; interdit

Les Rapa Nui explosifs...

... à la vie comme à la scène

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Assises : le parc à poisson de la discorde avait fait un mort

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Assises : le parc à poisson de la discorde avait fait un mort
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Un agriculteur-pêcheur de 59 ans, jusque-là sans histoire, est jugé depuis ce mardi matin aux assises pour avoir tué d'un coup de poing d'un seul, mais sans le vouloir, son voisin du même âge qui projetait d'ouvrir son propre parc à poisson à proximité du sien, à Taha'a.

Teriinohoatua Tearoha, 59 ans aujourd'hui, comparait depuis ce matin devant la cour d'assises à Papeete pour "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Il y a un peu plus de trois ans à Taha'a, cet agriculteur-pêcheur sans grande prétention dans la vie à part de vivre tranquillement du produit de sa pêche et du fa'a'apu, avait vu rouge quand son voisin Gaston, de retour d'un voyage à Papeete pour obtenir les autorisations nécessaires, lui avait annoncé après avoir bu quelques verres son intention d'ouvrir son propre parc à poisson, sur un motu non loin du sien. La discussion avait tourné court entre les deux hommes. L'auteur du coup fatal semblant avoir perdu ses nerfs en s'apercevant que sa victime, qu'il connaissait par ailleurs, l'avait tenu à l'écart de son projet pourtant déjà bien avancé et qui risquait d'impacter concrètement son mode de vie à lui. Une brève altercation, un coup de poing, un seul, porté au menton, allait mettre définitivement KO le futur concurrent.

Pas spécialement bagarreur mais connu pour ses excès de boisson et pour "lancer des piques" quand il a bu, Gaston, par ailleurs lui aussi bien intégré dans la communauté, semble avoir poussé Teriinohoatua dans ses derniers retranchements en menaçant directement son mode de vie avec son projet. "La perspective de voir apparaître ce parc à poisson concurrent a pu juste perturber cet équilibre de vie qu'il avait choisi et qu'il voulait préserver" note l'expert psychiatre qui a rencontré l'accusé. "Il faut se replacer dans le contexte îlien, il y a peu de ressources, ce parc à poisson c'était toute sa vie, un héritage familial. Il est complètement lisse par ailleurs, il n'est pas atteint de troubles particuliers, ses regrets semblent sincères et il est authentiquement affecté par le décès de la victime, il a eu une réaction de colère". Dans les meilleurs jours, et au-delà de sa fonction de garde-manger, la récolte du parc à poisson pouvait rapporter jusqu'à 20 000 Fcfp.

Il tente de le ranimer selon les témoins

"J'ai commis une erreur, mais sans intention de donner la mort", reconnait le pêcheur dans sa langue natale, aidé par un interprète qui lui traduit les questions de la présidente de la cour. Lui-même surpris par la violence de son coup de poing, il avait tenté de ranimer la victime pendant de longues minutes en lui passant de l'eau sur le visage avant de se rendre à l'évidence. Sur place à l'arrivée des gendarmes, il avait suivi sans sourciller les militaires qui allaient le placer en garde à vue, reconnaissant immédiatement les faits et écrasant même quelques larmes selon le directeur d'enquête.

"C'est quelqu'un de normal, dont on a du mal à expliquer le passage à l'acte, il n'était pas alcoolisé…" s'interroge la présidente de la cour.
Teriinohoatua, après avoir connu une jeunesse turbulente et s'être beaucoup battu, s'était rangé passé ses 40 ans. Il pense que le coup malheureux est parti "instinctivement" pendant l'altercation, comme une réminiscence de ces combats d'antan, persuadé sur le moment que sa victime allait elle-même lui décocher un coup : "Je l'ai poussé, il est tombé de sa chaise, il s'est relevé, j'en ai déduis qu'il allait me frapper et après je l'ai frappé". Le pêcheur, qui comparaît libre sous contrôle judiciaire, encourt tout de même 15 ans de prison. Les jurés rendront leur décision ce mercredi dans la journée.

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Réunion sur le projet de plate-forme Initiative Polynésie française

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Réunion sur le projet de plate-forme Initiative Polynésie française
PAPEETE, 13 septembre 2016 - Le ministre de la Relance économique, Teva Rohfritsch, et le président de la Chambre de commerce, d’Industrie, des Services et des Métiers(CCISM), Stéphane Chin Loy, ont tenu, mardi après-midi, la deuxième réunion du comité de pilotage du projet pour la mise en place de la plate-forme Initiative en Polynésie française.

Cette réunion, réalisée en présence des représentants de la Banque Socredo, de la Banque de Polynésie, de la Sofidep, de l’Agence Française de Développement et de l’Ordre des Experts Comptables, a permis de faire le point des actions en cours, portant création de ce nouvel outil d’accompagnement et de financement des entreprises en Polynésie française, qui viendra utilement compléter les offres de microcrédits proposées par l’Adie et celles destinées aux TPE / PME proposées par la Sofidep.

Le comité de pilotage a notamment arrêté le cadre de la future gouvernance de l’association, et évoqué la question du financement de la plate-forme ainsi que le planning prévisionnel de l’opération.

Le Pays apportera 10 millions Fcfp au budget de fonctionnement de l’association et 50 millions Fcfp de budget d’octroi de prêt pour lancer l’activité de l’association.

Les travaux de création de cette plate-forme en Polynésie, menés conjointement par le ministère de la Relance économique et la CCISM, vont aboutir à une mise en oeuvre effective du dispositif dans les prochaines semaines.

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Quels sont les secrets de l'habit de guerrier d'un Rapa Nui?

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Quels sont les secrets de l'habit de guerrier d'un Rapa Nui?
Les costumes des danseurs de Rapa Nui sont ceux de guerriers. Ils sont faits à partir d'éléments naturels trouvés sur l'île de Pâques.

Pour découvrir leurs secrets, passez votre souris sur les petits ronds jaunes...


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Le forum des formations et des métiers du tourisme pour sensibiliser les jeunes au secteur

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Le forum des formations et des métiers du tourisme pour sensibiliser les jeunes au secteur
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Mardi matin Marcel Tuihani, président de l'assemblée et Nicole Bouteau ont ouvert le deuxième salon des formations et des métiers du tourisme. L’événement dure jusqu'à midi et a pour objet de sensibiliser la jeunesse aux métiers du tourisme, mais aussi d'être un carrefour entre la population et les professionnels du secteur.

Tuarii Tracqui a officiellement ouvert le forum des formations et des métiers du tourisme mardi matin à l'assemblée de Polynésie en présence du président de l'assemblée, de ministre du Tourisme et de la présidente de la commission du tourisme de l'Assemblée.

C'est avec un certain trac que le danseur Tuarii Traqui, parrain de l’événement s'est lancé dans un discourt célébrant la culture et la danse polynésienne a ouvert le forum. "Je reviens du Heiva i Paris, il y a une Slovène qui a concouru et dansé, c'est véritablement surprenant de voir que notre danse a réussi à s'exporter aussi loin. Cela illustre parfaitement l'impact de la danse et de la culture en général sur notre image à l'extérieur. Je pense que c'est un véritable atout pour nous et la promotion de notre tourisme. Les touristes aiment Tahiti et les Tahitiens pour ce que sont Tahiti et les Tahitiens c'est-à-dire que je pense pouvoir affirmer que nous sommes ce Fenua, nous sommes cette terre, cette nature, nous sommes cette tradition et nous sommes cette culture et c'est ça que les étrangers aiment chez nous."

Le Forum des formations et des métiers du tourisme se déroule dans le hall de l'Assemblée jusqu'à midi et a pour objectif de sensibiliser les jeunes aux métiers du tourisme, mais aussi d'être un point de rencontre pour les professionnels du secteur.

Ainsi Marcel Tuihani, le président de l'Assemblée, indique, " l'Assemblée soutient ce forum parce que le secteur du tourisme mérite qu'on s'y intéresse et revenir peut être pas à des fondamentaux, mais à reparler de l'authenticité comme un vecteur essentiel du développement touristique, construire notre avenir et surtout intéresser les jeunes de notre pays a cette activité principale du Pays".

Il ajoute par ailleurs, "le but de l'évènement est de permettre à des jeunes de rencontrer des professionnels et de permettre pourquoi pas la création de nouveaux métiers dans le secteur du tourisme, il y a beaucoup de choses qui méritent d'être préservée comme l'accueil Polynésien et notre marque polynésienne et peut être imaginer d'autres activités qui vont nous permettre de développer notre secteur touristique."

Lors de cette deuxième édition, le lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti a été choisi par les organisateurs pour être l'invité d'honneur de l’événement. Nicole Bouteau à l'initiative du forum s'est dite ravie que l'établissement ait accepté l'invitation "le lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti est le seul établissement qui est complètement dédié aux formations de l'hôtellerie et de la restauration et des métiers du tourisme. Cela nous semblait important et comme une évidence de mettre en avant ce magnifique outil de travail, ce magnifique outil de formation dont nous disposons d'autant plus que non seulement c'est le seul établissement hôtelier en Polynésie, mais le seul établissement de ce type dans le Pacifique."

De leur côté, la ministre de l'Éducation et le proviseur de l'établissement se sont félicités de cette invitation considérant le geste comme une véritable reconnaissance des efforts et de l'enseignement d'excellence des formations. "C'est une réussite surtout que nous avons beaucoup d'ambitions pour le lycée hôtelier donc c'est un moyen de faire connaitre que nous y dispensons et surtout d'amener notre petite pierre, parce que si on connut sur cette lancée, les élèves du lycée seront les futurs cadres de l'hôtellerie de demain. "

Aujourd'hui, le forum se poursuit jusqu'à 12 h. Des tables rondes, ainsi que des ateliers restaurations, grooming, du coaching, pour apprendre à faire un CV sont organisés toute la matinée. Enfin, à partir de midi des rencontres "bussiness to business" à destination des professionnels afin qu'ils puissent échanger entre eux.

Trois questions à Nicole Bouteau, présidente de la commission du tourisme.
Le forum des formations et des métiers du tourisme pour sensibiliser les jeunes au secteur
Pourquoi avoir lancé une deuxième édition du forum de la formation et des métiers du tourisme ?
Il nous a semblé que compte tenu de l'importance du tourisme dans l'économie locale, une rencontre autour des métiers et les formations du tourisme n'est pas quelque chose qu'il faut faire ponctuellement. Par ailleurs, ce forum participe à l'effort du pays et des acteurs du tourisme. Il est nécessaire de sensibiliser la population, et peut être plus particulièrement la jeunesse, au fait, qu'effectivement, le tourisme est le moteur de notre économie. Pour pouvoir participer à ce moteur, il faut être formé. Il faut que la jeunesse prenne conscience qu'il y a des métiers divers et variés et qu'ils ne se trouvent pas simplement dans l'hôtellerie et la restauration. Il y a des tas de métiers qui se créent tous les jours. C'est faire connaître et faire changer l'image des métiers du tourisme qui peuvent apparaître parfois comme contraignants et mal rémunérés.

Les gens ont répondu présents, lors des conférences de nombreuses questions ont été posées soulevant des problématiques et inquiétudes diverses de la population et des professionnels ?
Nous essayons quand même au-delà du forum lui-même, qui est l'équivalent d'un carrefour de l'emploi et de la formation, d'avoir des discussions de fonds et des sujets d'échanges avec les ministères du Pays, mais également d'autres destinations comme Rapa Nui. Nous sommes contents de voir que les étudiants, qui sont présents sur le forum, participent aux discussions, mais aussi que des professionnels ont répondu présents et qu'ils sont venus pour débattre.
Nous avons un bilan très positif. Nous sommes vraiment très contents, il semble y avoir un engouement pour ce type de rencontre.

Pourquoi avoir choisi de faire du lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti l'invité d'honneur de la manifestation ?
Le lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti est le seul établissement qui est complètement dédié aux formations de l'hôtellerie et de la restauration et des métiers du tourisme. Cela nous semblait important et comme une évidence de mettre en avant ce magnifique outil de travail, ce magnifique outil de formation dont nous disposons d'autant plus que non seulement c'est le seul établissement hôtelier en Polynésie, mais le seul établissement de ce type dans le Pacifique.

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Topatangi : "Ce qui est important, c'est de montrer à la jeunesse l'importance et la beauté de la culture polynésienne"

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Topatangi :
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Topatangi est un groupe de variété originaire de Rapa Nui composé de six musiciens qui jouera en concert vendredi à 19h00 place To'ata.

Comment définissez-vous votre musique ?


Federico : Nous ne sommes pas un groupe folklorique. Nous jouons de la variété, de la musique contemporaine en langue vernaculaire. Notre groupe est composé de batterie, guitares et basses électriques. Nous jouons par amour de notre culture, pour promouvoir notre langue mais aussi parce que c'est dans cette langue que nous arrivons à mieux exprimer ce que nous ressentons. J'ai eu le meilleur professeur de musique qui soit étant enfant, il m'a tout appris, c'est aussi pour lui rendre hommage. Sans lui jamais nous n'aurions été à ce festival aujourd'hui.

Quel message avez-vous à faire passer aux Polynésiens ?


Federico : Nous devons apprendre à nous connaître entre Polynésiens, pour ensuite nous faire connaître du monde. Ce festival est une chance inouïe qui nous permet d'avoir un contact avec tout le monde à la fois. Nous avons beau être Polynésiens notre barrière de la langue est importante, finalement nous arrivons à communiquer grâce à notre culture, aux chants, à la danse, à l'artisanat. C'est ça qui est important. Ce qui est important, c'est de montrer à la jeunesse l'importance et la beauté de la culture Polynésienne.
Ce festival résume tout. Ce matin nous étions ensemble et les jeunes danseuses du groupe se sont mises à apprendre la danse Rapa Nui aux jeunes filles qui étaient présentes. Cet échange culturel est important, essentiel même. C'est toute la beauté de l'évènement.

Ce festival va-t-il changer quelque chose pour vous ?


Federico : Oui. Il va changer beaucoup de choses, je m'imprègne de tout ce que je vois, j'entends et de ce que je peux apprendre et récolter de mes confrères Polynésiens. J'ai la certitude que ma musique sortira changée de cette réunion, cela va bouleverser tout ce que j'ai fait jusqu'ici.
Je l'espère. J'espère que les jeunes Polynésiens vont comprendre l'ampleur de notre culture et qu'ils se rendront compte de son importance. Nous sommes ce que nous sommes grâce à elle, qu'elle est essentielle. Nous devons entretenir notre langue, la garder et la préserver. A Rapa Nui nous avons la chance d'être les seuls du triangle polynésien à tous parler le Rapa Nui, même la nouvelle génération le parle couramment. Nous devons préserver ça et l'entretenir.

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Jahboy : un îlien à la conquête du monde

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Jahboy : un îlien à la conquête du monde
PAPEETE, le 13 septembre 2016 - Jahboy est un chanteur de reggae venu des îles Salomon, mais qui est désormais une star dans tout le Pacifique. Sa première grande tournée à travers notre océan l'a mené en Polynésie cette semaine. Il sera en concert au Royal Tahitien ce vendredi et au Sofitel de Moorea ce samedi.

Il n'a que 24 ans et son étoile ne fait que commencer son ascension vers la gloire. Jahboy est désormais une référence de la nouvelle scène reggae dans le Pacifique mais il vise encore bien plus haut, jusqu'aux États-Unis, l'Europe ou même l'Afrique… Mais en attendant, c'est dans son océan d'origine que Jahboy organise sa première tournée internationale, un long voyage à travers le Pacifique entamé en juillet qui l'a déjà mené dans six pays pour une vingtaine de concerts, dont 12 en Australie où l'artiste est une vraie sensation. Il était même à Nouméa début septembre.

Sa tournée le mène maintenant en Polynésie pour trois concerts, dont le premier est déjà passé, c'était samedi dernier à Bora Bora. Mais que les fans se rassurent, le reggaeman chantera encore ce vendredi soir au Royal Tahitien puis samedi au Sofitel de Moorea.


En pratique
Jahboy : un îlien à la conquête du monde
Concert du vendredi 16 septembre au Royal tahitien, dès 18h
- Tarif des billets : 2500 Fcfp en prévente, 3000 Fcfp sur place, 5000 Fcfp VIP
- Billets en vente au Royal Tahitien, Açai Bowl Fare Ute et Açai Bowl Vaima
- Première partie : Torea
- After mix : DJ T-unit

Concert du samedi 17 septembre au Sofitel Moorea, dès 19h
- Tarif des billets : 3000 Fcfp
- Billets en vente au Sofitel Moorea, Açai Bowl Fare Ute et Açai Bowl Vaima
- Première partie : Torea et Irie Locals
- After mix : DJ T-unit

Bonjour Jahboy, quel est ton programme en Polynésie ?
Je suis là dans le cadre de notre Australia and Pacific Tour, une tournée internationale. On a surtout beaucoup joué en Australie, la plupart des grandes villes, toute la côte de Queensland et même certaines communautés aborigènes… On a aussi eu des concerts en Papouasie Nouvelle-Guinée, aux Vanuatu, à Fiji. Nous avons beaucoup de fans dans les îles du Pacifique, dans les pays mélanésiens et en Australie.

Comment décrirais-tu ton style ?
Je suis connu pour chanter du reggae, mais je fais aussi beaucoup de choses différentes, comme du R&B, du ragga, du dancehall… J'admire énormément d'artistes qui m'inspirent beaucoup. J'écoute beaucoup de reggae, des figures du reggae, et c'est eux qui m'inspirent pour écrire mes propres chansons originales, dans un mélange des styles de la région.

Tu viens des îles Salomon, mais tu es Polynésien ?
Oui, les îles Salomon est un pays mélanésien, mais nous avons aussi des Polynésiens, des Micronésiens… Moi je viens du côté Polynésien, mais je dis simplement que je suis Salomonais. Chez nous il y a 80 langues, j'en connais quelques-unes, mais nous avons une langue commune qu'on appelle Pidgin, une sorte de créole à base d'anglais et de toutes ces langues. Je pense que c'est pour ça que ma musique parle à tout le monde dans la région.
Ma famille fait partie de ce groupe de Polynésiens qui est arrivé dans les îles Salomon il y a 800 ans, et depuis que je suis à Tahiti, je vois bien la ressemblance culturelle, les gens ont la même couleur de peau que moi, les tatouages se ressemblent.

C'est une grande opportunité pour un jeune artiste de faire une tournée internationale…
C'est vrai, et je suis toujours très reconnaissant pour les opportunités qui me sont offertes. Pour moi c'est ma plus grande réussite jusqu'à présent. J'ai toujours rêvé de faire une tournée internationale, et maintenant ça arrive. Ça peut être très fatigant, là on approche de la fin de l'année, ça va faire cinq mois qu'on a commencé le tour, et il reste encore des dates à déterminer, mais je pourrais me reposer plus tard !

Quand as-tu commencé la musique ?
Je viens d'une famille de musiciens. Ils ne sont pas professionnels, mais c'est une vraie passion. Dans ma famille, on est très sportifs et après les matchs on se rassemble pour jouer de la musique. Ca a toujours été une de mes passions. Donc j'ai commencé très jeune, comme le sport. Après j'ai dû faire un choix, et dans le sport aux îles Salomon il n'y a pas beaucoup d'opportunités. Donc je me suis consacré à la musique, et j'ai vite vu qu'il y avait le potentiel d'aller loin ! On avait créé un groupe quand j'avais 12 ou 13 ans, qui s'est dissout à cause de nos études. Mais j'ai continué seul, en travaillant beaucoup.

Il y a beaucoup d'artistes en Polynésie, mais peu réussissent à l'international. Quels conseils pourrais-tu leur donner ?
Pour moi, honnêtement, j'ai vraiment une bonne équipe. Ils m'encouragent, mais quand je fais quelque chose qui n'est pas bon, ils me le disent, 'ça va pas', et on peut avancer. Je pense à mon label, Rebelle inc., et mon manager James. Vraiment on s'aide mutuellement et on avance ensemble. Quand j'étais très jeune je cherchais de bonnes opportunités, de bonnes personnes, et c'est quand on s'est trouvés que ça a vraiment commencé il y a cinq ans.
Ici j'ai vu beaucoup de bons musiciens, donc si j'ai un conseil à leur donner, c'est vraiment d'être vous-même, de toujours apprendre, de ne pas hésiter à travailler avec de nouvelles personnes, d'accepter les critiques et d'être fort pour vous construire en tant qu'artiste.

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Fichage de l'ADN des chiens: la justice suspend l'arrêté de Robert Ménard

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Fichage de l'ADN des chiens: la justice suspend l'arrêté de Robert Ménard

L'arrêté devant permettre l'identification génétique des chiens pris par Robert Ménard, maire de Béziers proche du Front national, pour lutter contre les déjections canines, a été suspendu mercredi par le Tribunal administratif de Montpellier. 

L'arrêté suspendu par le juge des référés, pris le 1er juin, "prescrivait aux propriétaires ou détenteurs de chiens devant circuler à l’intérieur d’un certain périmètre du centre ville de prendre toutes dispositions pour permettre l’identification génétique de leur animal et décidait que l’identité du propriétaire et l’identification génétique du chien devaient faire l’objet de fichiers", rappelle le tribunal dans un communiqué.

Saisi par le préfet de l’Hérault, le juge des référés estime que l'arrêté contesté "n’a pas pour but de préserver l’ordre public ou de prévenir les infractions, mais possède un caractère purement répressif" et "en déduit que la mesure n’entre pas dans le champ des pouvoirs de police administrative générale du maire".

Le juge "enjoint en conséquence à la commune de Béziers de surseoir à la mise en place opérationnelle des mesures prévues, jusqu’à ce que le tribunal statue sur le fond de l’affaire".

Le maire proche du FN avait annoncé en avril vouloir lutter contre les déjections canines en fichant les chiens de la commune, via des prélèvements ADN, afin de verbaliser les maîtres, même lorsqu'ils ne sont pas pris en flagrant délit. 

Coutumier des polémiques et des provocations depuis son élection en 2014 à la tête de la ville héraultaise de 75.000 habitants, M. Ménard voit fréquemment ses propos ou ses arrêtés attaqués en justice. L'ancien président de Reporters sans frontière a notamment perdu en juillet la bataille judiciaire face à la préfecture de l'Hérault concernant la création controversée d'une "garde biterroise", qualifiée de "milice" par ses opposants.  

avec AFP


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