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Tahiti ia Ruru Tu Noa ouvre le festival Polynesia ce soir

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Tahiti ia Ruru Tu Noa ouvre le festival Polynesia ce soir
PAPEETE, le 12 septembre 2016 - Jeune groupe se revendiquant à la fois de Tahiti et des Australes, Tahiti ia Ruru Tu Noa est le choix idéal pour ouvrir ce lundi soir à 19h le premier festival Polynesia. Portrait d'un groupe de danseurs Polynésiens, au sens le plus large du mot.

Tahiti ia Ruru Tu Noa a été créé en décembre 2015 et le groupe de danse est déjà devenu incontournable. En quelques mois il s'est imposé sur le circuit en remportant le Heiva en catégorie Hura Ava Tau (amateur), et est donc désormais considéré comme un groupe professionnel.

Selon les danseurs, cette performance est principalement due au travail du chef de groupe, le très modeste Olivier Lenoir. Si ce dernier a décliné d'être interviewé, assurant que ce sont ses danseurs qu'il faut mettre en avant, sa troupe ne peut pas cacher son admiration pour le jeune chef de groupe. "Pour moi, ce qui nous a fédéré est vraiment l'humilité d'Olivier. Personnellement c'est ce qu'il dégage le plus, et c'est un chef qui sait mener sa troupe du début à la fin. Olivier a créé son groupe en décembre 2015, nous avons commencé les répétitions en février et on est avec lui depuis" se souvient Hitirere Ludivion, répétitrice des filles.

Tahiti ia Ruru Tu Noa ouvre le festival Polynesia ce soir

"Ce n'était pas mon premier Heiva, et celui-là était un peu différent. Déjà il y avait une bonne entraide entre nous, alors qu'on ne se connaissait pas, il y avait vraiment une bonne cohésion pour une toute nouvelle troupe. On a tous appris à se connaitre, à travailler ensemble, et au final on a créé une belle famille. C'est vraiment autour d'Olivier qu'on s'est rassemblés… En fait, ce qu'il s'est passé c'est qu'au Heiva 2015 Olivier est venu demander à certains danseurs de le rejoindre l'année suivante, et ceux qui ont accepté se sont réunis pour créer ce spectacle."

Un spectacle gagnant qui sera présenté ce lundi soir au Grand théâtre de la Maison de la Culture pour l'ouverture du festival Polynesia. Son thème a été imaginé par Mamie Simone, il raconte l'histoire de Hiro et de ses frères qui vont à Raiatea rendre visite à leurs parents. Mais en chemin les frères de Hiro, jouant avec des oiseaux, tuent l'un d'eux, nommé Manu Ura. Son ami Tane Manu invoque alors une tempête pour se venger…

Cette troupe unie et solide, à la moyenne d'âge très jeune, met l'accent sur la performance physique tout en revendiquant un esprit créatif différent. Elle met aussi l'accent sur la croisée des cultures polynésiennes. Son nom même revendique l'appartenance à deux archipels, la Société et les Australes. Bref, tout un programme, parfaitement adapté pour l'ouverture de la première édition d'un festival visant à renouer les échanges entre toutes les cultures polynésiennes !


Le programme des soirées

Lundi 12 septembre
Grand Théâtre à 19h : Danses traditionnelles avec Tahiti ia Ruru Tu Noa (Polynésie française) et Na Kipu’upu’u (Hawaii)

Mardi 13 septembre
Grand Théâtre à 19h : Danses traditionnelles avec Hinana Kapahaka (Nouvelle-Zélande) et Hitireva (Polynésie française)

Mercredi 14 septembre
Grand Théâtre à 19h : Danses traditionnelles avec une réunion de groupes de Rapa Nui (Île de Pâques) et Taki Toa (Polynésie française)

Jeudi 15 septembre
Paepae a Hiro à 19h : Mythes et légendes avec Kimi Ora Hei Araki (Île de Pâques), Moses Goods (Hawaii), Rangimoana Taylor (Nouvelle-Zélande) et trois conteurs de Polynésie française : Teiva Manoi, Hinano Murphy et Edgar Tetahiotupa

Vendredi 16 septembre
Toara à 19h : concert de musiques contemporaines avec King Kapisi et Teremoana Rapley (nouvelle-Zélande), Topatangi (Île de Pâques), Kahaunaele (Hawaii) et Maruarii Ateni et son band (Polynésie française)


En pratique
- Ateliers gratuits tous les jours, soirée contes et légendes de jeudi gratuite (sur réservation)
- Master class d'1h30 à 1500 Fcfp, inscription au bureau des Activités permanentes
- Spectacles de danse à 1500 Fcfp, concert de vendredi à 1500 Fcfp, billets en vente sur place
- Renseignements au 40 544 544
- Programme complet sur www.maisondelaculture.pf ou sur le Facebook "Festival Polynesia – Te Moana Nui a Hiva"



Concours Tahiti Infos : jouez et gagnez vos places !

Huit places pour les soirées du Festival Polynesia, dont quatre pour la grande soirée finale de vendredi, sont à gagner avec votre journal Tahiti Infos. Pour participer il vous suffit de vous rendre sur notre page Facebook et de répondre à la question. Les gagnants seront tirés au sort tous les jours jusqu'au 16 septembre. N'hésitez pas à retenter votre chance chaque jour !

Le programme complet :
http://www.tahiti-infos.com/video/

Programme Festival Polynesia


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700 chefs d'entreprises en mobylettes bleues à Paris pour un défilé anti-morosité

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700 chefs d'entreprises en mobylettes bleues à Paris pour un défilé anti-morosité
PARIS (AFP) - Mobylettes bleues, casques roses et capes au vent, 700 chefs d'entreprises venus de toute la France ont descendu dimanche les Champs Elysées à Paris, dans un mouvement anti morosité "asyndical et apolitique", selon ses organisateurs.

"C'est un message anti-crise, anti-morosité. Le but c'est que les entrepreneurs et leurs salariés viennent montrer que ça va bien", a expliqué à l'AFP Dominique Ravon, l'un des organisateurs.

Le mouvement appelé "Meules bleues" est "asyndical, apolitique", il n'y a pas d'autre message que d'"arrêter la sinistrose", soutient-il.

"On n'a pas peur de la crise, on a de l'énergie. On veut montrer que les chefs sont soudés avec leurs salariés et c'est le meilleur moyen de dire merde à la morosité", s'exclame pour sa part une autre participante, Sandrine Guillaumont, membre de l'équipe Women's Dream Team.

Parmi les 700 chefs d'entreprises français il y avait également des représentants du Brésil, du Canada ou encore de l'Espagne.

Cette opération a lieu pour la 3e année, les deux précédentes avaient eu lieu en Vendée. En 2014 elle avait réuni 150 chefs d'entreprises et 400 en 2015, venant de toute la région ouest.

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Australie: un homme inculpé pour une agression au couteau "inspirée par l'EI" (police)

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Australie: un homme inculpé pour une agression au couteau
Sydney, AUSTRALIE | AFP | dimanche 10/09/2016 - Un homme "inspiré" par l'organisation Etat islamique (EI) a été inculpé dimanche à Sydney pour une agression au couteau, dont la police australienne estime qu'elle symbolise "le nouveau visage du terrorisme".

Le jeune agresseur présumé a été inculpé de tentative d'acte terroriste et de tentative de meurtre après avoir poignardé samedi et grièvement blessé un homme de 59 ans à Minto, une banlieue de la ville australienne.

"Nous savons que cette personne a de très fortes convictions extrémistes inspirées par l'EI", a déclaré la commandante adjointe de la police de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud, Catherine Burn, à la presse.

"Nous ignorons ce qui l'a poussé à agir hier (samedi), mais nous espérons que notre enquête apportera des réponses", a ajouté Mme Burn.

Le ministre de la Justice, George Brandis, a précisé que le lien avec l'EI avait été déterminé sur la foi de documents découverts relatifs à l'organisation jihadiste, sans donner plus de détails.

La victime qui, selon la police ne connaissait pas son agresseur, a été blessée aux mains et sur tout le corps et se trouvait dimanche dans un état grave.

M. Brandis a déclaré dimanche aux journalistes à Brisbane que l'homme serait décédé sans l'intervention rapide d'habitants du quartier qui, a-t-il ajouté, ont agi "de façon héroïque".

Selon la police, l'agresseur présumé n'est affilié à aucun groupe extrémiste, mais, a souligné Mme Burn, la menace qu'il représente pose un nouveau type de défi.

"C'est le nouveau visage du terrorisme", a-t-elle jugé.

Il y a quelques jours, un magazine de langue anglaise proche de l'EI appelait les partisans du groupe jihadiste à viser plusieurs endroits publics d'Australie et à y tuer des gens.

Vendredi, un homme de 18 ans a été arrêté et formellement accusé d'avoir proféré des menaces extrémistes devant l'opéra de Sydney, l'un des sites cités par l'EI.

En début de semaine, le Premier ministre Malcolm Turnbull avait déclaré que la menace terroriste en Australie était "réelle".

Fidèle alliée des Etats-Unis, l'Australie participe à la coalition internationale combattant l'EI en Irak et en Syrie.

Selon les autorités australiennes, dix tentatives d'attentat ont été déjouées ces deux dernières années.

Deux nouveaux textes antiterroristes doivent être présentés cette semaine au Parlement australien.

Le premier envisage de prolonger la détention des personnes condamnées pour "terrorisme" qui ont purgé leur peine mais sont considérées comme à haut risque.

Le gouvernement va aussi proposer de réduire de 16 à 14 ans l'âge minimum à partir duquel un ordre judiciaire restreignant les mouvements d'une personne peut être décidé pour prévenir un risque "terroriste", et d'introduire un nouveau délit, l'apologie du génocide.

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Intégration au Forum du Pacifique : "une action diplomatique forte de la France" selon Ericka Bareigts

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Intégration au Forum du Pacifique :
PARIS, le 12 septembre 2016. L'intégration comme membre de plein droit du forum des îles du Pacifique est le résultat "d’une action diplomatique forte de la France", a souligné ce lundi la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts.

"La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, salue la décision des États membres du Forum des Îles du Pacifique (FIP) d’accorder à la Nouvelle-Calédonie et à la Polynésie française la qualité de membre de plein droit de cette organisation régionale", indique un communiqué du ministère des Outre-mer.

"Cette décision, prise à l’occasion du 47e Forum réuni à Pohnpei du 8 au 10 septembre, va permettre de renforcer l’intégration régionale de ces deux collectivités du Pacifique", indique le communiqué. "Elle résulte d’une action diplomatique forte de la France, répondant pleinement aux ambitions formulées lors du IVe sommet France-Océanie, organisé à l’Élysée en novembre 2015, ainsi qu’à la visite officielle du Premier ministre en Australie et en Nouvelle-Zélande, en mai 2016."
La ministre des Outre-mer a aussi souligné "la détermination et la force de conviction de Philippe Germain et d’Edouard Fritch, présidents de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, qui ont permis de faire aboutir ce dossier".

De son côté, Edouard Fritch s'est réjoui lundi de cette "avancée importante". Unique organisation politique du Pacifique, le Forum définit le cadre d’action des organisations régionales techniques du Pacifique (CPS et PROE) et héberge et coordonne les négociations commerciales régionales. "C'est un organe très écouté au sein du Pacifique", insiste le président du Pays. "Nous étions déconnectés de ces nations avec qui le Forum discutait et menait des opérations financées par ces partenaires. Aujourd'hui nous en faisons partie. Je ne désespère pas que nous rentrions demain dans des circuits de financement qui sont ceux habituellement du Forum."
A travers cette intégration du Forum, le président du Pays souhaite inscrire davantage la Polynésie française dans le Pacifique Sud. "Nous fréquentons des pays qui parlent anglais, qui ont des enseignements dans les secteurs de la médecine, de l'artisanat…, nous devons nous ouvrir un peu plus et envoyer nos enfants dans les écoles du Pacifique Sud."
L'an prochain, le Forum des îles du Pacifique aura lieu à Apia, aux Samoa.


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Football : Dragon remporte le trophée des champions face à Tefana

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L’As Dragon s’est imposé vendredi soir sur la pelouse du stade Pater, remportant ainsi le premier trophée de sa saison, celui des champions. Cette rencontre a opposé le champion de la Ligue 1 Vini, l’As Tefana, au vainqueur de la dernière coupe Tahiti Nui, l’as Dragon. Un match de gala annuel qui annonce une saison footballistique pleine de promesses et de rebondissements.
Football : Dragon remporte le trophée des champions face à Tefana
Le match a débuté à 19h. Trois absences étaient à noter du côté de Tefana, avec Nicolas Vallard, Tunoa Tevaearai et Lorenzo Tehau, suite à leurs cartons rouges de la dernière finale de championnat gagnée contre Central. Malgré ces absences, Tefana partait favori.
 
Et ce sont bien les joueurs de Faa’a qui démarrent les hostilités tôt dans le match, grâce aux deux autres frères Tehau présents sur la pelouse. Lancé sur l’aile droite, Alvin Tehau adresse un magnifique centre à son frère Jonathan, qui parvient à se défaire du marquage et à crucifier le gardien d’une tête imparable au second poteau : 1-0 pour Tefana à trois minutes du début de la rencontre.
 
Mais les hommes de Timiona Asen, qui jouaient en orange et bleu, ne s’avouaient pas vaincus et repartaient à l’attaque de plus belle. Peu de temps après l’ouverture du score, le numéro 7 de Dragon, Salomon, profitait d’une maladresse du gardien de Tefana, pour récupérer le ballon et le glisser dans le but vide. C’est l’égalisation pour Tefana, après 20 minutes de jeu.

Football : Dragon remporte le trophée des champions face à Tefana
1-1 à la mi temps
 
C’était donc sur un score nul que les deux équipes rejoignaient le vestiaire. A la reprise, Tefana tentait des attaques, mais se faisait rapidement contrer par les joueurs de Dragon. Steven Hiriga, le jeune gardien de Faa’a entré en cour de jeu à la place de Mickael Roche, était obligé de s’interposer à plusieurs reprises pour protéger les cages de Tefana.
 
Mais à force de pousser, les oranges finissaient par trouver la faille à un quart d’heure de la fin. Le numéro 4 partait à toute vitesse côté gauche, gêné par le retour d’un défenseur, il frappe au but. Son tir est repoussé par Hiriga, mais il finit dans les pieds du numéro 10 de Dragon, Manarii Porlier, qui le reprend de volée dans le but vide, faisant preuve d’un bel opportunisme.
 
Les joueurs de Sebastien Labayen vont alors tout tenter pour marquer, mais le score en restera là. Du côté de Dragon, c’est l’explosion de joie.

Football : Dragon remporte le trophée des champions face à Tefana
Parole à Sebastien Labayen :
 
« Malgré notre bonne entame de match, on loupe un peu notre première mi-temps. Au retour des vestiaires, on a mieux joué surtout au niveau du rythme et de la possession de balle. Après c’est le football et on s’incline ce soir. Mais le bon côté des choses, c’est que ca montre aux joueurs que ce qu’on a créé et mis en place, c’est précieux mais aussi fragile à la fois. C’est un travail de chaque instant pour lequel il faut rester concentré et appliqué. Et cela demande beaucoup d’énergie à chacun. »
 

Football : Dragon remporte le trophée des champions face à Tefana
Parole au buteur Manarii Porlier :
 
« C’était très serré ce match. On voulait gagner cette coupe pour bien lancer la saison et je suis fier de ce qu’on a fait ce soir ! Notre stratégie c’était le pressing collectif, ce qui a demandé beaucoup d’énergie à chacun, mais on avait bien travaillé ça à l’entrainement. Félicitations les copains. »

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Course d’obstacles - Spartan Race Hawaii : Focus sur Toanui Nena

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Toanui Nena à 28 ans. Ce « free rider » amoureux du sport en nature était à Hawaii au mois d’août avec sa compagne pour participer à la 3e édition de la Spartan Race. Une course d’obstacles mythique en pleine nature, calquée sur le parcours du combattant de l’armée. Elle se déroulait sur deux jours et comptait trois courses à enchainer : La « Sprint » de 5 km, la « Super » de 12 km, et enfin la « Beast » de 27 km.
Course d’obstacles - Spartan Race Hawaii : Focus sur Toanui Nena
SportsTahiti vous propose de revenir sur cette belle aventure hawaiienne :
 
Ia ora na Toanui, parle-nous de la Spartan Race ?
 
« La course s’est déroulée dans le Kualoa Ranch, là où ils ont tourné le film « Jurassic Park » et la série « Lost ». Bon, on a plus apprécié le paysage après, parce que pendant la course, c’était hot ! (rires) Je ne pensais pas que ce serait aussi dur. Je l’avais déjà fait il y a deux ans, mais c’était la version « Stadium », tous les obstacles étaient regroupés dans un stade. Là, il y avait trois courses à enchainer de 5, 12 et 27 km, sur deux jours, avec plus de 1 000 participants. Et le franchissement d’obstacle ça tue au niveau physique ! (rires) »
 
Vous y êtes allé en couple ?
 
« Oui, à la base cela devait être des vacances en amoureux à Hawaii, et puis comme j’aime vraiment le sport, et ma copine aussi, on s’est lancé le défi d’y participer ensemble (sourire). Moi j’ai fini dans les 100 premiers de ma catégorie, et au scratch j’ai fini dans les 300 sur 1 000 participants. Ma copine par contre s’en est mieux sorti (rires), elle est arrivée dans les trente premières de sa catégorie. »
 

Course d’obstacles - Spartan Race Hawaii : Focus sur Toanui Nena
Quel genre d’obstacle il fallait franchir ?
 
« Il y en avait énormément tout le long des parcours de course. Par exemple il y avait de la montée de corde entre 8 et 10 m. Ensuite, ce qui m’a marqué, c’était de ramper dans la terre, sous des fils de barbelé. Au départ je pensais que c’était de simples cordes. Les filles se coinçaient les cheveux, et moi je me suis blessé au pied. Ce n’est pas de la rigolade. »
 
« Après tu devais escalader de gros obstacles en bois, et sur certains il fallait exécuter des exercices, comme des pull-up, des push up… Et tu ne peux pas tricher parce qu’il y a le « staff » qui contrôle ! C’était difficile, mais vraiment bien. Je conseille à tous les amoureux de sports extrêmes en pleine nature de le faire. Ça se passe tous les ans au mois d’août à Hawaii. Et pour la petite anecdote, j’ai eu une pensée pour mon grand-père Maco Nena, parce que le lendemain de la course, cela faisait un an qu’il nous avait quitté.
 
Tu es un amoureux du sport en nature, mais plus « free rider » que compétiteur ?
 
« Oui, on peut voir ça comme ça. La compétition en elle-même ne m’intéresse pas forcément, je recherche plus la beauté du sport, et dépasser mes limites. J’ai fait beaucoup de semi-marathon, de raids. Mais ce que je préfère c’est vraiment la randonnée. »
 

Course d’obstacles - Spartan Race Hawaii : Focus sur Toanui Nena
Est-ce que tu as déjà fait des courses, genre « Spartan Race » au Fenua ?
 
« Non, je n’en ai jamais vu au Fenua. Mais j’avais entendu parler d’une course comme ça à Raiatea, plus fun et avec des déguisements… En tout cas je me dis : « Pourquoi ne pas en organiser une ici, on a des paysages magnifiques. » Peut-être que je serai le premier à le faire qui sait ! (rires) »
 
Quel est ton petit conseil pour les sportifs de SportsTahiti ?
 
« En gros, il faut bien manger, bien dormir, bien récupérer et s’entrainer quotidiennement. Bon ne forcez pas trop. Allez-y progressivement en faisant entre 30 minutes et 1 h de sport par jour. Ne serait-ce que de la marche tranquille. Après si vous voulez faire des compétitions, là il faut s’entrainer plus sérieusement. »
 
« Et je voudrais profiter pour remercier le club de Tefana Boxing , parce que ma préparation physique s’est faîte avec eux avant d’aller à Hawaii. Merci aux coachs Pierre et Tafai. Merci aussi à ma copine de m’accompagner dans mes délires ! (rires) Et enfin merci à SportsTahiti.com pour la promotion du sport au Fenua ! » Propos recueillis par TM / Sport Tahiti

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Heiva i Paris 2016 : victoire historique de O Tahiti Nui

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Heiva i Paris 2016 : victoire historique de O Tahiti Nui
PARIS, le 12 septembre 2016 - La troisième édition du Heiva i Paris, qui s'est déroulée sur la scène mythique de Bobino, a été un franc succès, samedi dernier. Le plus grand concours de 'ori tahiti en Europe a été remporté par la troupe O Tahiti Nui, qui a raflé pas moins de quatre titres.


Il a fait chaud samedi dernier, à Bobino. La scène du prestigieux théâtre parisien a accueilli une centaine d'artistes en provenance de treize pays, qui se sont produits devant 2 500 spectateurs. Organisé depuis 2014 par Ken et Serena Carlter, ce rendez-vous est devenu incontournable et s'impose aujourd'hui comme le plus grand concours de 'ori tahiti en Europe. Le jury, composé de Manouche Lehartel (présidente), Tumata Robinson, Tuarii Tracqui, Moena Maiotui et Joëlle Berg, a eu la lourde tâche de départager les danseurs à l'issue de leurs prestations, toutes plus enflammées les unes que les autres.



Heiva i Paris 2016 : victoire historique de O Tahiti Nui
Parmi les quatorze groupes en lice, O Tahiti Nui est le grand vainqueur du Heiva i Paris 2016 et entre dans l'Histoire, en remportant pas moins de quatre titres : meilleure troupe mehura (pour la deuxième année consécutive), meilleure troupe 'otea, meilleure danseuse 'aparima et meilleure danseuse 'otea. Guest star de l'événement, Tahiti Ora a offert quelques démonstrations et a profité de cette belle occasion pour annoncer ses deux grandes tournées en 2017, avec 24 dates programmées à Paris, dans les provinces, et même en Suisse et en Belgique.

Dans deux mois, les meilleurs danseurs (un homme et une femme) et la meilleure troupe de 'otea du Heiva i Paris, soit sept personnes au total, seront à Tahiti pour se mesurer cette fois à d'autres artistes internationaux lors du concours Ori Tahiti Nui. Organisé par Tumata Robinson et Manouche Lehartel, l'événement se tiendra du 26 au 28 novembre prochains, au Méridien Tahiti.

Heiva i Paris 2016 : victoire historique de O Tahiti Nui
Le palmarès complet

ORI TOA : /500
1. Hekenui - 404 points
2. Manu Harapoi - 378 points
3. Kevin Mitatre - 362 points
4. Atalea Saliga - 276 points

DUO : /500
1. Kahaia Robert & Teiki Boosie - 430 points
2. Poerani Albert & Moanatea Punu - 423 points
3. Aurore Legrain & Manu Harapoi - 366 points
4. Lolita Falchi & Teaonui Tetumu - 354 points

APARIMA SOLO : /500
1. Tahia Cambet - 431 points puis 458 points en finale
2. Tehani Frachon - 411 points puis 427 points en finale
3. Carine Lifon - 399 points
4. Nancy Cavé - 394 points

TROUPES OTEA : /500
1. O Tahiti Nui - 432 points
2. Hekenui - 394 points
3. Mana Tahiti - 374 points
4. Vahine Ori Tahiti La Rochelle - 347 points

ORI VAHINE SOLO : /500
1. Melina Wamytan - 431 points
2. Tahia Cambet - 416 points
3. Hélène Rossi - 412 points

ORI TANE SOLO : /500
1. Yvannick Dahlan - 423 points
2. Moanatea Punu - 412 points
3. Teaonui Tetumu - 387 points

TROUPES MEHURA : /500
1. O Tahiti Nui - 459 points
2. Hekenui - 446 points
3. O Tahiti Nui 2 - 433 points
4. Ori Nuna'a - 419 points

Heiva i Paris 2016 : victoire historique de O Tahiti Nui

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Primaire de la droite : qui a parrainé qui ?

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Primaire de la droite : qui a parrainé qui ?
PAPEETE, le 12 septembre 2016. Jonas Tahuaitu et Nuihau Laurey ont parrainé Hervé Mariton. Jean-Paul Tuaiva a lui apporté son soutien à Alain Juppé. Maina Sage, suivant la consigne de l'UDI, n'a pas donné de parrainage dans le cadre de la primaire de la droite. Lana Tetuanui n'a elle encore parrainé personne.

Les candidats à la primaire de la droite avaient jusqu'à vendredi pour déposer leurs parrainages. Sept l'ont fait: Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy. Un autre était qualifié d'office, en tant que président du Parti chrétien démocrate (PCD), Jean-Frédéric Poisson.
Les médias français ont listé quels parlementaires avaient donné leur parrainage. On apprend ainsi que Jonas Tahuaitu et Nuihau Laurey ont parrainé Hervé Mariton.

Le député Jean-Paul Tuaiva a lui parrainé Alain Juppé qui s'est déplacé en juillet dernier au fenua. Maina Sage n'a elle en revanche pas effectué de parrainage. Pour rappel, nos cinq élus nationaux sont apparentés au groupe UDI. Le parti UDI ne participe pas à la primaire et n’y présente pas de candidat. "La position de l'UDI est de ne parrainer personne. Le Tapuraa Huiraatira ne s'est pas non plus prononcé sur un candidat. J'ai donc décidé de ne pas donner de parrainage", explique Maina Sage. Malgré tout, des élus UDI ont apporté leur parrainage par choix personnel comme c'est le cas de Jean-Paul Tuaiva, Jonas Tahuaitu et Nuihau Laurey.

Lana Tetuanui n'a elle encore parrainé personne. Interrogé ce lundi, Jonas Tahuaitu a indiqué qu'il avait accordé son parrainage a M. Mariton car celui-ci le "lui avait demandé". L'élu polynésien précise qu'il sait que le député de la Drôme "ne gagnera pas la primaire. Nuihau Laurey n'a pas souhaité répondre à nos questions sur ce sujet.
Pour faire valider son dossier, chaque prétendant à la primaire de droite devait avoir l’appui de 2 500 adhérents Les Républicains à jour, 250 élus et 20 parrainages de parlementaires (députés, sénateurs, députés européens). Hervé Mariton a atteint de justesse la barre des 20 soutiens requis, le tout en se parrainant lui-même. Le soutien des deux élus polynésiens lui était donc indispensable.

La liste des candidatures dûment validées sera publiée le 21 septembre, date du lancement de la campagne officielle. Le scrutin, ouvert à tous les Français en âge de voter, se déroulera les 20 et 27 novembre prochain.
Pour rappel, Hervé Mariton a été ministre de l'Outre-mer quatre mois en 2007, après François Baroin et avant Christian Estrosi. Hervé Mariton, 57 ans, libéral-conservateur, a notamment combattu la légalisation du mariage homosexuel. Pour rappel, Jean-Paul Tuaiva et Jonas Tahuaitu avaient voté contre le mariage pour tous. Maina Sage n'avait pas participé au vote puisqu'elle n'avait pas encore été élue. C'est Edouard Fritch qui siégeait à sa place. Les deux sénateurs UDI avaient voté contre comme la majorité de leur groupe.

A noter que Bruno Le Maire n'a reçu aucun soutien d'élu ultramarin. Pourtant, un comité local de soutien a été mis en place la semaine dernière.



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Moorea : le bras de fer entre Toromona et Haumani

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Moorea : le bras de fer entre Toromona et Haumani
MOOREA, le 12 septembre 2016. Les dissensions entre le maire de Moorea, Evans Haumani, et l'opposition, menée par John Toromona, se montrent au grand jour depuis plusieurs jours. Les deux élus se répondent pas médias interposés.

Rien ne va plus entre le maire de Moorea, Evans Haumani, et le maire délégué de Afareaitu, John Toromona.
Le tavana de l'île sœur a tenu à réagir aux remarques du représentant RMA. L’opposition au sein du conseil municipal de Moorea, 14 des 32 élus du conseil municipal, menée par John Toromona a dénoncé la semaine dernière un "manque de transparence" dans la gestion des affaires communales et "l'immobilisme" de la commune.
"Plusieurs réalisation ont été faites dans la commune depuis notre arrivée au pouvoir", répond Evans Haumani, le maire de Moorea, qui énumère : "Il y a eu les travaux dans les écoles (restaurants scolaires, préaux, école provisoire de Maharepa…), la construction de la salle omnisports de Maatea, de plateaux sportifs et de tribunes dans certains stades. Il y a aussi la création du cimetière de Haapiti et les travaux d’enrochement pour le cimetière de Haumi. Des actions ont été lancées dans les autres domaines tels que l’éducation, l’environnement, le social ou l’eau avec l’affermage du service de l’eau."

Pour lui, "les élus de l’opposition dénoncent un manque de vision de notre politique communale car ils ne participent jamais aux séances de la commission municipale, où on présente les projets de la commune."
Les élus de l’opposition reprochent aussi au maire de favoriser sa commune, Papetoai, au détriment des autres. Ils citent en avant le cas de la reconstruction des écoles de Papetoai et de Maharepa. " Notre priorité est de reconstruire l’école de Papetoai car elle est vieille et est toute pourrie. Qui aimerait que son enfant évolue au quotidien dans un environnement aussi vétuste ?", interpelle le tavana. "De plus, le site du projet de construction de l’école primaire de Maharepa pose problème. Il a été recensé en 2015 comme une zone à risques par le Plan de prévention des risques, ce qui en conséquence ne permet pas la construction de cette école."

Les relations ne semblent pas prêtes de s'apaiser entre les deux hommes : " Est-ce que M. John Toromona peut nous citer un seul projet qu’il a fait concrètement pour Moorea ?", demande Evans Haumani. "En tant que maire délégué et en tant que représentant à l’APF, il n’a rien fait pour notre population. Rien".
John Toromona lui répond : " Toutes les routes refaites, c'est bien le gouvernement, pas la commune."


Haumani répond aux accusations de clientélisme
Les élus de l'opposition accusent la commune de "recrutement clientéliste". "La répartition des agents communaux par commune associée démontre clairement que les recrutements ne se font pas seulement à Papetoai", assure Evans Haumani. "Cela en va de même pour le recrutement des stagiaires CAE (Contrats d'accès à l'emploi), des agents services civiques et des CVD (« corps de volontaires au développement) dont d’autres communes ont pu bénéficier. D’ailleurs, les dossiers de candidature pour les CAE, les agents civiques et les CVD sont examinés par une commission en ville. Pour la SPEA (Société Polynésienne des Eaux), les personnes, nouvellement recrutées et visées par l’opposition, ont prétendu à leur poste comme tout le monde. Elles ont été prises pour leur qualification et leur expérience. La municipalité ne peut pas être impliquée dans la procédure de recrutement de la société."
D’après les chiffres de la municipalité, le nombre d’agents recrutés par commune associée se répartit comme suit : Afareaitu : 56, Paopao :43, Papetoai :22, Teavaro : 37, Haapiti : 49, Maiao : 5 et Tahiti :5.



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Festival Polynesia : le groupe hawaiien Halau Na kipu’upu’u dansera ce soir au Grand théâtre (vidéo)

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Festival Polynesia : le groupe hawaiien Halau Na kipu’upu’u dansera ce soir au Grand théâtre (vidéo)
Pour la première soirée culturelle du Festival Polynesia, retrouvez le groupe de danse Halau Na kipu’upu’u au Grand théâtre de la Maison de la culture. Puis, la troupe locale Tahiti ia Ruru-tu noa, premier prix en Hura Ava Tau (amateur) au Heiva i Tahiti 2016, entrera en scène.

http://www.tahiti-infos.com/video/

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Festival Polynesia : des retrouvailles émouvantes à l'arrivée de la délégation de Hawaii

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Festival Polynesia : des retrouvailles émouvantes à l'arrivée de la délégation de Hawaii
FAA'A, le 12 septembre 2016 - La délégation de Hawaii est arrivée à Tahiti ce samedi 10 septembre dans la soirée. Les 29 artistes ont été accueillis à l’aéroport par le groupe de danse marquisien Taki Toa. Reportage.


Les pahu résonnent dans le hall de l’aéroport. Le son grave et les rythmes puissants de ces instruments marquisiens attirent les curieux. En quelques minutes, de nombreux badauds se regroupent autour des Taki Toa. Ce samedi, le groupe de danse marquisien est venu accueillir ses cousins. Les 29 artistes de la délégation de Hawaii sont les premiers à fouler le sol tahitien pour participer au festival Polynesia. Ce sont d’ailleurs eux qui vont ouvrir l’événement avec une première soirée le lundi 12 septembre.

Un moment d’émotion

Vêtus de t-shirt rouges, les Hawaiiens sont reconnaissables parmi les dizaines de voyageurs du vol en provenance de Honolulu. Attirés, eux aussi, par le son des pahu, les artistes de la délégation rejoignent leurs hôtes à quelques mètres des Arrivées. « Haera mai … Haere mai … ». Sous le chant et le charme des danseuses de Taki Toa, ils défilent, l’un derrière l’autre, avant de se regrouper derrière le mur de photographies, où les invités doivent être accueillis par les groupes de danse. Ils font désormais face aux guerriers des Taki Toa. Leur voix puissante et leur frappe rythmée séduisent les Hawaiiens, qui semblent agréablement surpris par cet accueil. Au tour, ensuite, des danseuses de la troupe d’entrer en scène. Devant des Hawaiiens médusés, elles réalisent un haka qui épate les spectateurs. A l’instar des garçons, elles aussi dégagent cette force et puissance propres aux Polynésiens. Impossible de ne pas le ressentir. Alors, lorsque les garçons effectuent à leur tour le haka, leurs cousins répondent par des cris. Le moment est fort. L’émotion est intense.

Les retrouvailles

La danse de l’oiseau des filles, puis celle d’un couple de danseurs, bouleversent les invités émus par cet accueil de leurs cousins. En retour, les artistes de la délégation offriront un chant qui résonne encore dans le hall de l’aéroport. Le président des Taki Toa s’avance. « Bienvenue chez vous », déclare Arnold Maitere. Posté, droit et fier, devant les cousins polynésiens, le président du groupe, à la coiffe emplumée, leur rappelle le rattachement à Taputapuatea, « cette ficelle qui serre les liens des peuples de l’océan ». Applaudi, Arnold Maitere les invite ensuite à la photo de groupe. L’image est belle. Le début du festival a commencé, les premiers échanges ont lieu. « C’est incroyable. C’est très fort de retrouver nos cousins, confie Kumu Micah Kamohoalii, responsable de la délégation. Dans leur musique, on reconnaît des sons et une langue similaires à la notre. Nous parlons le même langage. Nous sommes de la même patrie ». Couronné de colliers de tiare tahiti, l’artiste et danseur hawaiien est déjà venu à Tahiti, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. « On est très excités, pour certains c’est la première fois qu’ils viennent ici. C’est important et primordial de se reconnecter. C’est aussi l’objectif de ce festival ».

Une jeunesse en questionnement

La troupe marquisienne a aussi vécu un grand moment lors de cette première soirée d’arrivée, deux autres suivront. Danser et accueillir leurs cousins a été un honneur pour les Taki Toa. « Notre présence était importante », confie Siméon Huuti, le chef de troupe qui rappelle le thème de leur prestation lors de la troisième soirée du festival, mercredi : la transmission du tatouage. Une transmission qui passe d’abord par la jeunesse. « Nous avons beaucoup de jeunes dans le groupe. Aujourd’hui, beaucoup connaissent Hawaii pour le shopping ou autres, moins pour ses habitants et leur culture. Désormais, ils se posent des questions, c’est une bonne chose ! », explique Arnol Maitere, qui, comme son chef de troupe, pointe l’importance d’échanger pour transmettre. « Notre intérêt est de faire prendre conscience que même si nous sommes éparpillés, nous sommes là ensemble ». Ces premières retrouvailles entre cousins polynésiens annoncent une semaine riche et intense en émotions…

Suliane Favennec

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L'ouragan Orlene, dans le Pacifique, se hisse en catégorie 2

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L'ouragan Orlene, dans le Pacifique, se hisse en catégorie 2
Miami, Etats-Unis | AFP | lundi 12/09/2016 - L'ouragan Orlene, qui s'est formé dans le Pacifique, s'est renforcé lundi au point d'entrer dans la catégorie 2 sur une échelle de 5, a annoncé le Centre d'informations sur les ouragans (NHC) basé à Miami en Floride (sud-est).

Selon le dernier bulletin de 21H00 GMT, Orlene se trouvait à un peu plus de 1.100 km de la pointe sud de la Basse Californie, dont elle s'éloignait à une vitesse assez lente de 9 km/h en direction du nord.

Ses vents ont été enregistrés à près de 175 km/h, avec des rafales pouvant être plus puissantes, a précisé le NHC. La catégorie 2, sur l'échelle Saffir-Simpson de 5 crans, correspond à des vents entre 154 et 177 km/h.

Il devrait bifurquer mercredi vers l'ouest et devrait continuer de se renforcer jusqu'à mardi matin inclus, avant de perdre de la vigueur. Il ne menaçait pas, à ce stade, de toucher des côtes.

Selon le site des services météorologiques, il s'agit du neuvième ouragan de la saison dans le Pacifique, qui s'étale du 15 mai au 30 novembre, dont cinq étaient "majeurs" (au moins catégorie 3).

Pendant ce temps, dans l'Atlantique, la tempête tropicale Ian pourrait se renforcer légèrement mardi soir ou mercredi matin, a indiqué le NHC dans un bulletin de 21H00 GMT également.

Elle se trouvait à un peu plus de 1.700 km des Bermudes, avec des vents soufflant à 65 km/h et une vitesse de déplacement de 20 km/h vers le nord-nord-ouest. Il faudrait que Ian atteigne 119 km/h pour devenir un ouragan de catégorie 1.

Aucune alerte ni surveillance côtière n'a été mise en place jusqu'à présent.

La saison des ouragans dans l'Atlantique-Nord s'étend du 1er juin au 30 novembre. Il y a eu quatre ouragans pour l'instant cette saison dont un majeur, selon le site des services météorologiques.

elm/bdx

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Pascal Doisne, nouveau magistrat de la chambre territoriale des comptes

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 Pascal Doisne, nouveau magistrat de la chambre territoriale des comptes
PAPEETE, le 12 septembre 2016. La chambre territoriale des comptes de la Polynésie française compte depuis le 1 er septembre dernier, un nouveau magistrat, Pascal Doisne.

Son arrivée porte à quatre le nombre des conseillers du siège, deux femmes et deux hommes, stricte parité donc. Après de solides études de droit, de management et d’administration des entreprises et après un rapide passage à Singapour comme auditeur en qualité et organisation, Pascal Doisne occupe pendant trois ans entre 1992 et 1995, les fonctions de chargé de mission en développement local et fonds européens à la préfecture des Hautes-Pyrénées.

En 1996, il devient directeur général des services du syndicat mixte de l’arrondissement d’Argelès-Gazost puis de 2006 à 2008 directeur des services aménagement durable, relations internationales et patrimoine bâti de la ville de Lourdes.

Après sa réussite au concours d’administrateur territorial et son entrée à l’institut national des études territoriales (INET) à Strasbourg, il est affecté déjà en Polynésie française au syndicat pour la promotion des communes (SPC) en tant que « chef de projet fonction publique et fiscalité communales ».

En 2013, il est détaché en qualité de premier conseiller à la chambre régionale des comptes de Midi-Pyrénées puis à celle du Languedoc Roussillon, Midi-Pyrénées.

Ce magistrat a quitté Toulouse pour Papeete, il y a seulement quelques jours afin d’y occuper le poste laissé vacant en début d’année 2016 par Nicolas Onimus désormais président de section à la chambre régionale des comptes de Bourgogne, Franche-Comté.

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Un homme menace de se jeter du haut d'une grue sur un chantier à Papeete

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Un homme menace de se jeter du haut d'une grue sur un chantier à Papeete
PAPEETE, le 12 septembre 2016 - La police municipale, nationale, et les pompiers de Papeete sont intervenus, ce lundi en début d'après-midi, pour convaincre un homme aux tendances suicidaires de ne pas se jeter du haut d'une grue qu'il avait escaladé, sur un chantier situé derrière la direction des affaires sociales (DAS) avenue Prince Hinoi.

L'alerte a été donnée vers 13 h 30. Les pompiers ont sorti la grande échelle et les spécialistes de la sécurité civile ainsi que les policiers de la section d'intervention de la DSP ont réussi, en parlementant, à ramener le désespéré à un semblant de raison.

Avec l'aide précieuse du grutier, nous a-t-on confié sur place, l'homme âgé de 44 ans a finalement accepté vers 15 h de descendre de la grue qu'il avait escaladé et du haut de laquelle il menaçait de sauter, sur le chantier de la résidence en construction Te Noha Iti. Il a été conduit aux urgences psychiatriques.


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[INTERACTIF] Découvrez les costumes de la délégation hawaiienne

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[INTERACTIF] Découvrez les costumes de la délégation hawaiienne
PAPEETE, le 12 septembre 2016 - Le groupe de danse traditionnelle Hālau Nā Kipu'upu'u sera sur la scène du Grand théâtre de To'ata ce soir à 19 heures.

Retrouvez les costumes portés par les danseurs de la troupe lors de leur représentation ce matin au marché de Papeete.

Passez votre souris pour les points rouges pour découvrir les petits secrets de leurs tenues...


Tous ces costumes ont été réalisés par les danseurs eux-mêmes. Ils ont été faits à partir de plantes naturelles des îles de Hawaii.

Il a fallu parfois des mois pour trouver les éléments nécessaires.


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"Nous venons tous de la même famille", clame la délégation hawaiienne

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PAPEETE, le 12 septembre 2016 - Arrivée samedi soir, la délégation hawaiienne souhaite partager sa culture avec les Polynésiens du fenua.

"Mahalo, aloha." Quelques perles de sueur roulent sur les corps des danseurs et danseuses. Tout sourire, ils se prêtent au jeu des photographies et des dédicaces. Il est un peu plus de 11 heures ce lundi matin au marché de Papeete, la troupe de danse hawaiienne Hālau Nā Kipu'upu'u vient de terminer sa représentation. Un amuse-bouche de la soirée et du déroulé de la semaine, où la délégation mettra Hawaii à l'honneur.

"'Nous sommes venus ici car nous voulons nous reconnecter avec le fenua, avec cette terre, avec les Tahitiens et leur culture ainsi qu'avec tous nos autres cousins. Nous sommes séparés par un très grand océan mais au fond, nous venons tous de la même famille", exulte le chef de la délégation hawaiienne, Kumu Micah Kamohoalii.

Arrivée samedi soir, la délégation hawaiienne sera présente toute la semaine pour le Festival Polynesia. Chaque jour les artistes seront présents à la maison de la culture pour partager un peu de leur histoire, de leurs légendes, de leurs arts et de leur langue. "Tout est imbriqué l'un dans l'autre : la peinture, la danse, la sculpture, les contes, la langue. Par exemple, nous les danseurs nous racontons les histoires de notre terre. Les sculpteurs sont ceux qui gravent les légendes."

ÊTRE FIER
Amoureux fou de la culture polynésienne, le chef de la délégation ne pouvait pas rêver mieux qu'un festival pour exprimer son art et raconter son histoire. Sur la scène de To'ata, la troupe Hālau Nā Kipu'upu'u a tout donné. Ils espèrent que le festival Polynesia sera à nouveau d'actualité l'année prochaine, avec plus de "cousins polynésiens."

"Je suis tellement fier de Tahiti, fier de Billy le coordinateur de l'événement. C'est un gros travail et ce n'est pas un test facile de lancer ce festival et de faire venir tout ce monde."


Au travers de ce festival, Kumu Micah Kamohoalii souhaite faire passer un message à la future génération. "Je pense que les enfants qui vont apprendre des différentes cultures cette semaine auront plus de respect pour leur propre culture. Ils auront eu la chance de voir à quel point sont fiers les Tahitiens, les Maoris, les Rapa Nui. J'espère qu'ils se diront qu'eux aussi ont toutes les raisons d'être fiers d'être de leur culture…"


La chanteuse Kainani Kahaunaele en concert vendredi
C'est l'une des chanteuses les plus connues et appréciées de Hawaii. Kainani Kahaunaele sera en concert sur la scène de To'ata vendredi soir, aux côtés des chanteurs des autres délégations. "Je suis très fier qu'elle représente Hawaii avec nous aujourd'hui", se réjouit le chef de la délégation, Kumu Micah Kamohoali’i. Sur scène, la chanteuse sera d'ailleurs accompagnée par les danseurs de la troupe.
La chanteuse animera aussi des ateliers tout au long de la semaine pour faire découvrir la musique hawaiienne aux Tahitiens. (lire ci-contre)

Danse tahitienne et danse hawaiienne, fausses sœurs?
Kumu Micah Kamohoali’i livre sa vision sur les différences et ressemblances entre la danse tahitienne et la danse hawaiienne : "Je crois que l'énergie est la même. Respirer, transpirer, toute cette énergie qui est expulsée et qui est vraiment puissante. Je pense aussi que nous avons quelques rythmes qui sont similaires. Mais dans l'ensemble, ce qui me paraît très différent reste la manière dont nous dansons. La danse hawaiienne est très différente de ce qu'il y ailleurs en Polynésie. Nous illustrons pratiquement chaque mot de la chanson quand nous dansons. Par exemple, quand on parle de fleur, nous faisons une fleur. Alors qu'à Tahiti ou à Samoa par exemple, il y a comme un répertoire de mouvement qui sont répétitifs. Mais à Hawaii, nous mettons tout en image. Donc si, par exemple, une personne sourde vient voir de la danse hawaiienne, il n'y a qu'à regarder les danseurs pour comprendre. Ils sont en fait en train de peindre un tableau en dansant."

Hawaii, une île singulière
- Situation politique : 50 ème état des Etats-Unis d'Amérique depuis le 21 août 1959
- Capitale : Honolulu, sur l'île d'O'ahu
- Nombre d'îles : l'archipel est composé de 122 îles
- Population : 1 360 301 habitants

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Vairao : ivre, il passe ses nerfs sur les mutoi

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Vairao : ivre, il passe ses nerfs sur les mutoi
PAPEETE, le 12 septembre 2016 - Un jeune homme de 24 ans a été condamné ce lundi après-midi pour avoir frappé un policier municipal qui lui demandait de se calmer, samedi dans un parc public de Vairao.

Complètement ivre, impliqué dans une bagarre alors que les policiers municipaux veillaient à l'évacuation samedi d'un parc public de Vairao avant sa fermeture à 18 h, le jeune homme a retourné sa colère contre deux agents qui lui demandait de se calmer. L'un d'eux a reçu un violent coup de poing à l'œil. Il s'est vu délivrer 3 jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Présenté ce lundi en comparution immédiate pour y être jugé, le jeune homme a regretté son geste mais écope tout de même de 6 mois de prison avec sursis sous réserve d'exécuter 180 heures de travail d'intérêt général (TIG).

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Teva i Uta : émotion et joie pour l'inauguration du collège "Tinomana Ebb"

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Teva i Uta : émotion et joie pour l'inauguration du collège
TEVA I UTA, le 12/09/2016 - Il y avait du monde ce lundi matin à Mataiea pour l'inauguration du nouveau collège de Teva i Uta. Les officiels, mais surtout la population est venue en masse pour assister à ce grand événement. Un moment tant attendu par les habitants, et par le défunt maire de Teva i Uta, Tinomana Ebb, plus communément connu sous le nom de Milou. Ce collège porte d'ailleurs son nom, ce qui émeut profondément sa veuve, Paquerette.

Le gouvernement, le haut-commissaire, les membres du conseil municipal de Teva i Uta ainsi que les anciens de la commune. Il y avait du beau monde ce lundi matin pour l'inauguration du collège Tinomana Ebb. La population s'est également déplacée en masse pour célébrer cet événement.

Après la levée des couleurs, place aux discours du maire, Tearii Alpha, puis du président du pays Edouard Fritch et du haut-commissaire, René Bidal. Des allocutions ponctuées par des spectacles préparés par les élèves des CM1 et CM2 de la commune.

Dans son discours, Tearii Alpha est revenu sur l'importance de cet établissement scolaire pour les enfants de Teva i Uta. "Il fonctionne, et nous sommes heureux que les enfants puissent apprendre dans de bonnes conditions et gagner quelques heures de sommeil chaque matin".

Mais le premier magistrat rend surtout hommage à l'un de ses prédécesseurs : Tinomana Ebb, ou Milou, le père de Valentina Cross, pionnier également de ce projet. Et sa famille ne raterait cette inauguration pour rien au monde. "Aujourd'hui, je suis émue parce que Tinomana Ebb a fait tout son possible pour monter ce collège", confie Paquerette Ebb, veuve de Tinomana Ebb.

Le foncier était la principale cause du retard dans la construction de ce collège, à l'époque où Milou était le maire. "Il y a eu le terrain à Vaima avec ses 3 hectares, mais au moment, où il a fallu le construire, il y a eu des problèmes entre le conseil municipal et le pays. Ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord, n'en parlant pas de l'instabilité politique, c'est ça qui a fait que le projet ne s'est pas mis en place. Milou était vraiment déçu parce qu'il voulait vraiment que ce collège sorte de terre", poursuit Paquerette.

"Il nous a quittés avec beaucoup d'amertume parce que son projet n'avait pas vu le jour. Aujourd'hui, nous sommes soulagés", explique-t-elle.

Et pour que le parcours de ce grand homme de Teva i Uta ne se perde pas, une plaque commémorative a été érigée dans l'enceinte de l'établissement. Une initiative solennelle pour ses anciens coéquipiers. "Lorsque l'on donne un nom à un bâtiment, cela signifie que cette personne a travaillé pour la population. Il était notre père et il nous a appris beaucoup de choses", précise Théodore Atger, ancien conseiller municipal. "C'est un rêve qui se concrétise" ajoute Jeannette Tetuanui, ancien élue du conseil municipal de Teva i Uta.

Aujourd'hui, le collège de Tinomana Ebb accueille 555 élèves. Le projet de l'établissement est d'offrir aux élèves un bon climat scolaire, une ambiance porteuse pour qu'ils réussissent dans leurs formations.

Teva i Uta : émotion et joie pour l'inauguration du collège
Christine Guillot
Principale du collège


"C'est vraiment un privilège et une chance de pouvoir ouvrir un nouvel établissement"

Combien y'a-t-il d'élèves au sein de cet établissement ?

"Pour cette première rentrée, on nous avait annoncé 509 élèves et finalement, il y a des parents qui ont sorti leurs enfants du privé, quand ils ont entendu qu'on allait ouvrir sur Mataiea. Donc, au lieu de 509, on s'est retrouvés avec 555 élèves. Et ça fait des classes qui sont remplies à 26-27 élèves en moyenne. Avec 21 divisions sur l'ensemble de l'établissement."

Comment se comportent-ils ?

"Au niveau du comportement, la majorité se comporte bien et respecte les règles. On a quand même une petite minorité, comme dans tous les établissements, qui veut profiter d'arriver dans un nouveau lieu pour faire comme ils veulent. Donc ceux-là, on les canalise, on les suit, on les prend à part. Il y a un rôle éducatif que l'on doit exercer auprès d'eux pour que tout se passe bien dans l'ensemble."

Quel sera votre rôle ?

"En tant que principale, je me rends compte qu'il faut aller sur le terrain. On a des réunions après 15 heures, avec les équipes pour préparer les projets, et travailler sur les problématiques que nous rencontrons dans l'établissement. On rencontre les enfants, durant les pauses et on a des retours, ce qui nous permet de réagir en conséquence."

Cela fait plusieurs années que vous vivez en Polynésie. Quel sera votre priorité ?

"Ça fait plus de 30 ans que je vis en Polynésie française et c'est vraiment un privilège et une chance de pouvoir ouvrir un nouvel établissement. J'ai à cœur d'accueillir tous les enfants, et qu'ils se sentent bien dans notre établissement."

Teva i Uta : émotion et joie pour l'inauguration du collège
« L’éducation de nos enfants est l’investissement humain le plus essentiel pour la Polynésie… »
c'est par ces mots que M. René Bidal, Haut-Commissaire de la République, a entâmé son discours, lors de l’inauguration du collège Tinomana Ebb, de Teva i Uta.
Le Haut-Commissaire a rappelé le fort engagement de l’Etat, en Polynésie française, en faveur de l’éducation (63 milliards de FCFP) soit le tiers des dépenses totales de l’Etat.
L’établissement de Teva i Uta qui a été construit grâce à un financement du Pays exclusivement bénéficie de l’affectation de 65 personnels (enseignants, administratifs et techniques) dont la rémunération est assurée par l’Etat.
Par ailleurs, une partie de l’équipement pédagogique du collège va être pris en charge par l’Etat à hauteur de 30 millions de FCFP.
Enfin, le Haut-Commissaire a également rappelé que l’éduction est au cœur de l’égalité réelle dont la loi va être prochainement examinée par le Parlement.
« L’éducation de nos enfants est l’investissement humain le plus essentiel pour la Polynésie car elle est un gage d’épanouissement personnel et individuel mais aussi le meilleur moyen de donner une perspective de réussite collective aux polynésiens ».

LA PAROLE À

Delila Temanupaioura
Mère de famille


"C'est plus près et on n'a plus besoin de se lever à 5 heures du matin"

"J'ai une fille qui est en 5ème. Avant, elle était au collège de Papara. Depuis l'ouverture de ce collège, on se sent mieux. C'est plus près et on n'a plus besoin de se lever à 5 heures du matin. Ce qui est bien, c'est que pour le bus, tout est à l'intérieur par rapport aux autres collèges. Maintenant, les enfants ne pourront pas faire l'école buissonnière."

Paquerette, 78 ans
Veuve de Tinomana Ebb


"Mon époux a fait de son mieux pour que ce collège voie le jour"

"C'est important pour nous, pour nos enfants de Teva i Uta parce que c'est un projet qui date depuis de longues années. Tous les moyens ont été mis en place pour trouver le terrain par exemple et la construction par la suite. Mais il y a eu plusieurs difficultés rencontrées.
Mon époux a fait de son mieux pour que ce collège voie le jour. Et je suis émue parce qu'aujourd'hui, c'est chose faite. Je remercie le conseil municipal de Teva i Uta et son maire d'avoir réalisé ce projet et de l'avoir baptisé Tinomana Ebb, parce qu'il a travaillé sur ce projet depuis plus d'une dizaine d'années. Maintenant il ne faut pas dormir sur ses lauriers. Il faut que les parents poussent leurs enfants à continuer leurs études. Je dirai aux élèves de respecter leur collège, leurs professeurs, le personnel encadrants, etc. parce qu'aujourd'hui, le respect se perd. Il faut respecter le personnel, que ce soit le jardinier... Ils travaillent pour vous, pour que vous soyez bien dans votre établissement scolaire.
"

Vahineraatura Terorotua 79 ans
Matahiapo


"Nos petits-enfants pourront en profiter"


"Ça fait longtemps qu'on attend ce collège. On l'avait souhaité pour nos enfants mais ce n'est qu'aujourd'hui qu'il sort de terre. Nos petits-enfants pourront donc en profiter.
Je suis contente qu'il porte le nom de notre ancien maire parce que c'est lui, l'instigateur de ce projet.
Mes enfants, à l'époque, allaient au collège de Papara. Mais à cette époque, il n'y avait pas tous les problèmes que nous voyons aujourd'hui. Parce que les enfants n'étaient pas terribles comme ceux d'aujourd'hui. C'était vraiment bien à l'époque. Aujourd'hui, les mœurs ont changé, il y a les bagarres, les enfants sèchent l'école (rires).
"

Hauarii 13 ans
Élève en 4ème


"Mon souhait est que notre collège reste propre"

"Avant j'étais au collège de Taravao, et je suis un peu triste d'avoir laissé mes copains de Taravao, ce n'est pas évident. Bon, ici, j'ai quelques amis, donc ça va. C'est un peu difficile quand même ici, parce qu'il y a des bagarres des fois. Mon souhait est que notre collège reste propre parce qu'il est tout neuf."

Paheroo Arthur
5ème adjoint au maire


"Que des règles soient mises en place pour éviter la drogue dans ces locaux"


"J'ai un petit-fils qui est scolarisé dans ce collège, et quand il rentre à la maison, il me raconte sa journée. Donc, ce qui serait bien dans ce collège, c'est que des règles soient mises en place pour éviter la drogue dans ces locaux. Parce qu'on sait comment sont nos enfants. Bon, c'est du ressort aussi des parents. La semaine dernière, les gendarmes sont venus à la rencontre des collégiens pour les sensibiliser sur les conséquences de ces fléaux."


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Le Lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti, une formation de haut niveau

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Le Lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti, une formation de haut niveau
PAPEETE, le 12 septembre 2016 - Invité d'honneur au forum de la formation et des métiers du tourisme qui ouvre ses portes mardi matin, le lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti mérite d'être connu, de par son essor, la qualité de son apprentissage, mais aussi le taux d'insertion professionnelle de ses élèves.

La formation dans le secteur du tourisme est devenue une priorité pour le gouvernement et la ministre de l'Éducation, Nicole Sanquer. Le secteur du tourisme est en effet un secteur qui recrute, que ce soit dans l'accueil, dans l'hôtellerie, dans la restauration ou en tant qu'hôte/hôtesse marin sur les charters. Le lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti (LH2T) est, aujourd'hui le lycée le plus demandé, à tel point que les formateurs sont obligés de refuser des jeunes aux très bons dossiers. "Cette année, nous avons été confrontés à des jeunes qui ont eu des mentions au bac et qui n'ont pas eu de place en BTS", explique la ministre de l'Éducation. "Nous avons accepté de prendre entre un et deux élèves en plus que les effectifs initialement prévus. Ça aurait été dommage de passer à côté de certains éléments faute de places", indique Pascal Maillou, le proviseur du LH2T.

Le LH2T a une capacité de 800 élèves, il en accueille 624 dont 125 étudiants, du CAP au BTS en passant par les baccalauréats professionnels et technologiques. Le lycée propose des enseignements dans cinq métiers : la cuisine, le service en restaurant, l'hôtellerie, la boulangerie-pâtisserie et le tourisme. "Notre lycée est une des vitrines de la Polynésie. Grâce à un peu plus de 100 professionnels, nous proposons des formations complètes, comme un lycée technique hôtelier en métropole."

25 % des élèves et étudiants du lycée sont originaires des îles. De ce fait, l'internat du LH2T est le deuxième plus grand internat du fenua, avec 240 places.

Le LH2T est aussi le lycée de la réussite. En juin dernier, l'établissement comptabilisait un taux de réussite de 91 % : 88 % en Bac techno, 90 % en BTS, 92 % en Bac Pro et 93 % en CAP et mention complémentaire. "Le niveau de nos élèves ne cesse d'augmenter. Pendant des années on envoyait ses enfants au lycée hôtelier faute de mieux. Aujourd'hui, c'est une formation recherchée. Les jeunes qui viennent sont bons et motivés. Ils sont nombreux à avoir d'excellents dossiers, nous recevons des jeunes issus de 32 des 34 collèges du territoire", se félicite le proviseur. "Notre principal défi est de pousser nos jeunes à la mobilité. Les faire se déplacer en stage pour qu'ils voient ce qui se fait ailleurs, s'enrichissent, apprennent… Qu'ils montrent ce que nous savons faire en Polynésie, avant de revenir."

Les élèves formés au LH2T sont capables de tenir tous les postes pour lesquels ils sont formés. "Ils sont bons et ont ce petit plus que leur confère la culture polynésienne. Nous avons toujours de très bons retours des employeurs, localement comme à l'international", conclut le proviseur, Pascal Maillou.

Nicole Sanquer, ministre de l'Education, "Le lycée hôtelier fait le plein"
Le Lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti, une formation de haut niveau
Vous axez la stratégie du développement du tourisme en poussant les jeunes vers ce secteur ?
"Nous adaptons nos formations au développement stratégique du tourisme. Pour le lycée hôtelier, nous essayons de diversifier nos formations. Nous avons une capacité de 800 élèves et nous en accueillons aujourd’hui 624, donc il faut convaincre le ministère de l’Éducation d’ouvrir plus de formations et d’obtenir des postes de professeurs qui vont avec. Dans le futur collège-lycée de Bora Bora, il y aura une section hôtelière destinée aux élèves des îles Sous-le-Vent. Nous développons aussi l'apprentissage et nous travaillons en partenariat avec le ministère de l'Emploi."

Aujourd'hui, il y a de nombreux élèves qui, malgré leur bon niveau, ne peuvent pas accéder aux formations qu'ils souhaitent, comment allez-vous gérer ça ?
"Le lycée hôtelier fait le plein, mais cela n’a pas toujours été le cas. Pendant longtemps, il n'a pas eu une image pour un emploi d’avenir. Les mentalités changent, nous devons travailler pour qu'il puisse faciliter l'insertion de ces jeunes, aujourd’hui dans le monde du travail. Notre objectif est de pouvoir encore augmenter le nombre de formations dispensées par le lycée, mais pour cela l'Éducation nationale doit m’accompagner en me donnant plus de postes pour ces nouvelles formations."

Vous commencez très tôt la sensibilisation aux métiers du tourisme ?
"Dès la quatrième, il y a des classes Découvertes des métiers de l’hôtellerie pour aider l'élève à s’orienter. Il y a même des stages d'une semaine qui peuvent être organisés pour que l'élève puisse avoir un aperçu du secteur et ensuite il y a une réorientation après la troisième. Pour les CAPD, les CAP rénovés, nous avons une spécialisation pour tout ce qui est petite hôtellerie-artisanat- tourisme avec des formations en cuisine aussi dans ce qu'on appelle les nouveaux modules de Centre d'éducation aux technologies appropriées au développement (CETAD)."

Le tourisme, un vivier d'emploi pour la Polynésie
Le Lycée hôtelier et du tourisme de Tahiti, une formation de haut niveau
Depuis 2013, le secteur du tourisme a repris les embauches. Vu les projets de constructions et de réouvertures d'hôtels prévus pour les années à venir, le secteur devrait continuer à embaucher sérieusement.

En 2015, le tourisme en Polynésie c'est 183 800 touristes étrangers qui ont dépensé autour de 46 milliards de francs (contre 41,2 milliards en 2013) au cours de leur séjour, soit 3,5 fois le montant des exportations de produits locaux (12,3 milliards de Francs). Mais c'est surtout « 2 816 entreprises caractéristiques du tourisme (transport, hôtellerie, bar restauration…) qui déclarent un chiffre d’affaires global de 125 milliards de F.CFP, et qui emploient 10 300 salariés » indique l'ISPF.

Ainsi, avec plus de 10 300 salariés recrutés par des entreprises caractéristiques du tourisme en 2015, les employeurs touristiques représentent 10 % des employeurs totaux de la Polynésie. « Dans le secteur, les plus gros employeurs sont l’hôtellerie (45 hôtels classés) et les activités de transport. Ils représentent 17 % des emplois salariés de Polynésie », indique l'ISPF.

À l’image des emplois en Polynésie, les IDV concentrent 73 % des emplois touristiques. Sur certaines îles comme à Bora Bora le tourisme embauche 50% des actifs. A Moorea, par exemple, il représente 21 % des emplois, tandis qu'à Tahiti, il représente 6 % des emplois.

Enfin avec un salaire de 246 000 francs en moyenne, les salariés du tourisme « gagnent en moyenne 11 % de moins que les salariés polynésiens. Hors secteur public, ils gagnent 4 % de moins que les salariés du secteur privé », indique l'ISPF.

Depuis 2013, le secteur ne cesse de croitre et d'embaucher, dû à la hausse constante du nombre de touristes. Par ailleurs, le Pays prévoit des réouvertures d'hôtels qui avaient fermé comme le Hilton de Faa'a ou bien le Pearl Beach de Manihi. Par ailleurs, les projets tels que le Mahana Beach et l'arrivée du marché des touristes Chinois sur le territoire seront très certainement générateurs d'emplois.



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"Faire coïncider les besoins avec les qualifications des demandeurs d'emploi"

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PAPEETE, le 12 septembre 2016. Avec 2 500 offres d'emplois déposées au Sefi par an, ce service est devenu une étape incontournable pour les chercheurs d'emploi. Pour aider les chômeurs et les entreprises à trouver leurs futurs salariés, le Sefi prépare de nouveaux outils pour faire coïncider l'offre et la demande. Les explications de Hina Grepin-Louison, chef de service du Sefi.

Quels sont les moyens du Sefi pour aider les personnes à trouver du travail ?
"Notre richesse réside d’abord dans nos moyens humains. Nous avons des conseillers dont l’expertise permet d’établir un parcours d’insertion professionnelle personnalisé à partir d’un diagnostic initial. Et d’assurer un accompagnement plus ou moins renforcé en fonction de l’autonomie de la personne. Les solutions proposées peuvent être l’accès à l’emploi direct si la personne est employable et si son profil correspond à des offres ou bien le passage par un parcours de formation professionnelle pour consolider et/ou augmenter ses qualifications et ainsi répondre à des offres non pourvues.
En plus des personnes-ressources, nous disposons d’un applicatif de gestion très complet qui nous permet de croiser toutes les données, les besoins en main d'œuvre et les demandes. Nous allons d’ailleurs améliorer en 2017 l’outil, ainsi que notre site internet afin qu’il soit plus intuitif et plus interactif.

Qui peut bénéficier des formations mises en place par le Sefi ?
"Tous les demandeurs d’emploi qui souhaitent acquérir des compétences dans un métier précis. Toutefois le nombre de places en formation étant limité à 12 ou 14 places maximum, le Sefi est contraint de réaliser des étapes de sélection.
Aussi, lorsqu’une formation est ouverte au recrutement, les candidats sont reçus par un conseiller en formation qui vérifie au préalable qu’ils répondent bien aux prérequis de la formation (niveau suffisant, motivation, cohérence du parcours de la personne…). Les candidats éligibles sont ensuite invités à une réunion d’information durant laquelle seront exposées toutes les modalités de la formation comme la durée, le contenu pédagogique, l’organisation des stages en entreprise… Il y a ensuite des tests et des bilans d'évaluation et d'orientation, qui tiennent compte de la situation personnelle et cognitive du demandeur d’emploi en fonction des prérequis nécessaires à la formation et au métier visé.
Pour les candidats non retenus, un parcours d’insertion ou de formation est proposé. Pour certains, c’est tout un cheminement qu’il faut établir avec plusieurs étapes comme une formation de remise à niveau des savoirs de base pour les personnes qui ne savent pas bien lire, écrire et/ou compter. Puis vient l’étape de la préformation puis celle de la formation qualifiante qui correspond à un référentiel métier. Là, on peut délivrer un titre professionnel ou un certificat de formation professionnelle de niveau 5 (CAP) ou plus. Tout un parcours sur mesure est donc mis en place afin de faciliter l’accès à l'emploi.
Trois dispositifs ont été créés ou renforcés cette année autour du concept de la formation en alternance : l'apprentissage, l'ACT pro et le CAE rénové.
Depuis l’année dernière, le dispositif des Contrats d’accès à l’emploi (CAE) a ainsi été modifié en renforçant le volet formation de la mesure pour les demandeurs le plus souvent les plus éloignés de l’emploi. Ainsi l’année de CAE se conclut par une expérience professionnelle doublée de l’obtention d’un certificat, diplôme ou titre professionnel qui favorisent l’employabilité.
Le contrat de travail Professionnel (ACT Pro) est entré en vigueur en juin. Il s’agit d’un contrat de travail à durée indéterminée aidé pendant deux ans par le Pays qui rembourse les charges patronales, fondé lui aussi sur le principe de l’alternance. La formation pratique au sein de l’entreprise, en relation avec la qualification recherchée, s’articule avec une formation (d’adaptation au poste) théorique dans un organisme de formation dont les coûts sont pris en charge par le fonds paritaire de gestion.
Quant à l’apprentissage, les taux d'insertion observés sont quant à eux assez exceptionnels (72% des apprentis qui ont terminé leur formation en 2015 étaient insérés six mois après la fin de leur contrat).

La difficulté d'accès à l'emploi est-ce juste un problème de qualification ?
"C'est évident, les statistiques montrent que le meilleur sésame pour l'emploi reste le diplôme même si on a aujourd'hui de plus en plus de jeunes qui arrivent avec le bac et qui ne trouvent pas de travail. Le niveau de qualification s'élève, mais plus il s'élève, plus l'accès à l'emploi est facilité. C'est évident que la qualification intervient au niveau de l'insertion professionnelle. C'est pour cela qu'on développe tout un pan de formations du niveau V (niveau CAP/BEP) au niveau III (BAC +2) voir niveau II (licence) pour les formations en apprentissage.

Comment le décalage entre les besoins en main d'œuvre et les qualifications peut-il être réduit ?
"Pour cela, on a besoin d'outils de pilotage. Il faut pouvoir anticiper car former prend du temps. Et travailler en concertation avec tous les acteurs de l’emploi est fondamental. L’objectif impulsé par le ministère du Travail est de créer une cellule de Gpec (Gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) en anticipant les besoins des entreprises, les mutations économiques du Pays à venir et les profils des individus pour dégager des tendances et rapprocher l'offre et la demande à venir.
La cellule devrait être mise en place en 2017 grâce à un partenariat entre le ministère, l’Agence française de développement et Pôle Emploi international.
Avec l'Institut de la statistique de la Polynésie française, on prépare également des tableaux de bord qui offriront une photographie trimestrielle des besoins en main d'œuvre et de la typologie de la main d'œuvre (notamment les 18-29 ans) et alimenteront l’élaboration des programmes de formation et plus généralement les actions du Sefi.


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