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L'égalité réelle passera par les Accords de Papeete

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L'égalité réelle passera par les Accords de Papeete
PAPEETE, le 3 août 2016. Le projet de loi sur l'égalité réelle outre-mer a été présenté mercredi en conseil des ministres. Il met en place de nouveaux dispositifs pour réduire, à un horizon de 10 ou 20 ans, les écarts de développement entre les populations d'outre-mer et de métropole. Pour la Polynésie, ce sont les accords de Papeete qui préciseront les mesures mises en place spécifiquement pour notre collectivité.

Le projet de loi de programmation, présenté par la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et Ericka Bareigts, secrétaire d’État chargée de l’Égalité réelle, affirme que la réduction des écarts de développement entre les populations d'outre-mer et de métropole, en matière économique ou sociale, est une "priorité de la Nation". Il devrait être présenté au Parlement début octobre.

Ce projet de loi fait suite au rapport présenté en mars par le député PS de Guadeloupe Victorin Lurel, qui préconisait "un big-bang économique" dans les Outre-mer pour réduire d'ici à 25 ans les inégalités avec l'Hexagone.

Le projet de loi s'appuie sur le constat d'un niveau de vie qui, en termes de richesse, se situe selon les territoires entre 30% et 80% du PIB par habitant hexagonal.

Il prévoit la création, dans chacune des onze collectivités d'outre-mer habitées, d'un "plan de convergence", un contrat entre Etat et collectivités pour parvenir à réduire cet écart à l'horizon de 10 à 20 ans et révisable régulièrement.

Ce plan comprend une "stratégie de développement" pour fixer un horizon commun aux politiques publiques et un "suivi rigoureux" qui mesurera la contribution de chaque intervention.

Il s'agira ainsi de faire d'abord un diagnostic, en définissant des indicateurs spécifiques à chaque territoire (décrochage scolaire, chômage, mortalité infantile, illettrisme, empreinte carbone, etc) puis en définissant localement les mesures à mettre en place et les réévaluant quand nécessaire.

LES ACCORDS DE PAPEETE
Pour la Polynésie, ce sont les accords de Papeete qui préciseront les dispositions pour le fenua. Ils devraient être signés avant la fin de l'année à Paris. Au vu de la situation en France, le Premier ministre ou le président de la République ne prendront pas le risque de s'éloigner de la métropole.

Les principaux éléments de ces accords avaient été présentés par le président de la République en février dernier. Concernant le nucléaire, c'est la sanctuarisation de la Dotation Globale d’Autonomie (DGA) à 90 millions d’euros qui est très attendue.

Du côté culturel, l'Etat apportera son appui à l’inscription du site de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’Unesco, à la réalisation du centre culturel de Vaiami et à la mise en place d’un centre culturel à Taputapuatea. Dans le secteur de la communication et du désenclavement numérique : le second câble sous-marin international et le câble intérieur Tuamotu-Marquises figureront dans cette convention cadre de partenariat. Dans le secteur de l’aménagement et du développement urbain, c'est la mise à niveau de l’aéroport de Tahiti Faa’a qui est prévue.

Des discussions sont aussi en cours pour un partenariat autour de la lutte contre le réchauffement climatique.
Le 22 juillet dernier, les représentants à Tarahoi avaient demandé que le plan de convergence économique soit réalisé "en tenant compte des institutions, du régime législatif et de la répartition des compétences propres" de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie et puisse comporter "un volet relatif aux communes".

La Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom), tout en saluant "l'attention particulière" du gouvernement aux outre-mer, s'est déclarée ce mercredi "extrêmement déçue par le contenu du texte proposé" qui "ne répond pas aux attentes des milieux économiques".

Le Conseil Représentatif des Français d'outre-mer (CREFOM) relève des "éléments positifs mais aussi des carences, des incertitudes et des flous qui doivent être impérativement levés".



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George Pau-Langevin a lancé une consultation qui permettra - jusqu'au 9 septembre - à qui le désire des 2,7 millions d'ultra-marins, de définir et avancer des propositions sur l'égalité réelle permettant éventuellement, une fois que la synthèse en sera faite, d'enrichir le texte de loi.

C'est "la première fois que l'ensemble des concitoyens ultramarins seront consultés au même moment, autrement que pour une élection", a insisté le ministère. Elle est accessible sur https://egalite-reelle-outre-mer.fr.
Cette enquête, composée de 11 questions, est destinée à évaluer les attentes et visions personnelles des citoyens au sujet de l’Egalité Réelle Outre-mer.

La référence à Pouvana’a a Oopa
L'égalité réelle passera par les Accords de Papeete
Dans le projet de loi de programmation, l'exposé des motifs rend hommage à certain nombre de personnalités ultramarines. Après Raymonde Verges et Aimé Césaire, c'est Pouvana'a a Oopa qui est cité. "C’est aussi pour l’égalité entre tous les Français que s’est battu Pouvana’a a Oopa", peut-on lire.
Cet hommage s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance de l'homme politique par l'Etat. En février dernier, François Hollande avait déposé une gerbe sur la tombe de Pouvana'a a Oopa au cimetière de l'Uranie.
En novembre dernier, George Pau-Langevin avait indiqué à Tahiti Infos que " ce que nous pourrions faire (au ministère), ce serait de rappeler aux jeunes qui était Pouvana'a a Oopa et quel était son combat. Je serais tout à fait prête à accueillir une session de formation à ce sujet parce que dans ce genre de dossier, c’est l’opinion qu’il faut d’abord essayer de faire évoluer". Près de neuf mois après, aucun colloque sur Pouvana'a a Oopa n'a encore été inscrit à l'agenda.

Pour rappel, l’homme politique polynésien avait été condamné à 8 ans de prison et 15 ans d’exil, accusé d’avoir voulu provoqué l’incendie de Papeete qui ravagea la capitale polynésienne dans la nuit du 10 au 11 octobre 1958, sur fond de révolte et de volonté d’aller vers une indépendance du territoire.

Il a été déchu de son mandat de député en mai 1960. Il est rentré à Tahiti en novembre 1968, après avoir bénéficié de mesures de grâce, avant d'être amnistié un an plus tard et d'être élu sénateur en 1971. Il est décédé en 1977.
En juin 2014, le ministère de la Justice a annoncé le lancement du processus de révision du procès de Pouvana'a a Oopa.

Le président de la République a déposé une gerbe sur la tombe de Pouvana'a a Oopa au cimetière de l'Uranie le 22 février.

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La troupe Tamariki Poerani fait son show au Mexique

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La troupe Tamariki Poerani fait son show au Mexique
Papeete/Guadalupe, le 3 août 2016 - A peine leur spectacle sur le mare Arahurahu terminé, la troupe de danse traditionnielle Tamariki Poerani a pris son envol. Direction le Mexique.

Le groupe de danse y sera pour plusieurs jours. Ils participent à un festival de danse organisé par le pays d'Amérique centrale. Les photos postées sur le compte facebook du groupe Tamariki Poerani ont été prises dans la ville de Guadalupe.
Comme au Japon, la danse tahitienne a conquis le Mexique et ses habitants. Ils ont d'ailleurs été les premiers à établir un record du monde dans cette discipline en septembre 2015.
Une nouvelle fois, de nombreux mexicains ont fait le déplacement cette année pour le Heiva.

Beaucoup d'autres Polynésiens sont actuellement au Mexique, à titre privé et associatif, pour partager l'art du Ori Tahiti et la culture polynésienne.

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Une mission scientifique d'observation des anguilles d'eau douce dans le Pacifique sud

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Une mission scientifique d'observation des anguilles d'eau douce dans le Pacifique sud
Nouméa, 3 août 2016 – Deux scientifiques de la Division pêche, aquaculture et écosystèmes marins de la Communauté du Pacifique (CPS), Tim Pickering et Élodie Vourey, participent à une campagne de recherche à bord du navire océanographique Hakuho-Maru, de l’Université de Tokyo. Le navire sera en escale à Papeete le 12 septembre.

Au cours de la traversée qui reliera Nouméa (Nouvelle-Calédonie) à Pago Pago (Samoa américaines), M. Pickering axera ses travaux de recherche sur les anguilles d’eau douce du Pacifique Sud, qui migrent des cours d’eau vers l’océan durant la saison de reproduction.

Cette mission scientifique visera notamment à identifier les zones de frai de ces anguilles et à prélever des échantillons génétiques sur des larves, l’objectif ultime étant de mieux comprendre les relations génétiques entre spécimens, ainsi que leur évolution.

Il est fondamental de connaître les cycles de reproduction et de vie des poissons pour assurer une gestion scientifique des pêcheries, or à ce jour les anguilles du Pacifique Sud n’ont jamais été étudiées de manière systématique.

"La CPS fait partie d’un réseau de recherche sur les anguilles du Pacifique Sud, qui regroupe des experts internationaux et dont la troisième réunion a justement été organisée par notre Organisation, en collaboration avec l’Université du Pacifique Sud. C’est parce que nous participons à ce réseau et parce que nous aidons des étudiants océaniens à aller étudier les anguilles au Japon que nous avons été invités à prendre part, aux côtés d’éminents spécialistes du domaine, à cette campagne de recherche", a expliqué M. Pickering.

"Du point de vue de la recherche sur les anguilles d’eau douce, le Pacifique Sud constitue le dernier territoire inconnu à explorer. Les États et Territoires membres de la CPS ont besoin d’informations ou de capacités scientifiques pour formuler des politiques de conservation et de gestion des anguilles ; la collaboration internationale est donc, à ce titre, essentielle", a-t-il ajouté.

Bien que l’objectif numéro un de cette campagne d’exploration scientifique soit d’acquérir de nouvelles connaissances sur les zones de frai des anguilles, les filets qui seront utilisés pour collecter les larves d’anguilles en mer permettront de prélever d’autres espèces de poissons, de calamars et de crustacés.

Mme Vourey effectuera à bord du Hakuho-Maru le troisième tronçon de la campagne, soit la traversée Pago Pago – Papeete (Polynésie française), afin d’étudier le micronecton (petits organismes, tels que poissons, calmars, crustacés et organismes gélatineux) dont se nourrissent les thons.

"Le Programme pêche hauturière de la CPS a saisi cette occasion pour prélever des échantillons de micronecton à travers le Pacifique et ainsi acquérir de nouvelles connaissances sur la distribution spatiale et la composition par espèce des proies des thonidés. Plus on comprendra le régime alimentaire des thons et plus on sera en mesure de prévoir leurs déplacements, sachant que les thons sont en perpétuelle quête de nourriture", a indiqué Mme Vourey.

"Il s’agit de la seconde campagne de recherche à laquelle nous participons, la première s’étant déroulée en 2013. Le fait de prélever régulièrement des échantillons de micronecton dans la région nous permettra de suivre les évolutions de l’écosystème et de comprendre les effets de ces évolutions sur les ressources en thonidés", a-t-elle précisé.

Une équipe de la plus grande organisation nippone de radiodiffusion, la Société japonaise de radiodiffusion (NHK), couvrira également cette campagne.

Le Hakuho-Maru lève l’ancre de Nouméa le 4 août et fera escale à Pago Pago le 17 août, puis à Papeete, le 12 septembre, avant de regagner le Japon début octobre.

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Mahina : une partie de leur toiture s'est effondrée avec un arbre

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Mahina : une partie de leur toiture s'est effondrée avec un arbre
MAHINA, le 03/08/2016 - La famille de Sidonie Utia dans la vallée d'Ahonu se retrouve avec une partie de la toiture de leur terrasse effondrée par un arbre. L'incident s'est produit lundi dernier après les pluies diluviennes qui ont frappé l'île de Tahiti. Aujourd'hui, par mesures de sécurité, Sidonie et son mari ont circonscrit la zone pour éviter que leurs petits-enfants n'y mettent les pieds. Ils attendent cependant que le Pays prenne des mesures concrètes pour protéger les maisons en bord de rivière, en cas de crue.

Après les intempéries du mois de décembre, la famille Utia se retrouve encore en mauvaise posture avec les dernières pluies diluviennes qui ont frappé l'île, lundi dernier. Une partie de la toiture de leur terrasse s'est effondrée sous le poids d'un gros arbre qui était sur la falaise en face de leur maison. "Nous étions à Papeete avec mon époux quand une de nos filles nous a appelés parce qu'elle a entendu un gros bruit, vers 14h30. Ce jour-là, ils devaient aller se baigner à la rivière, mais ils n'y sont pas allés, parce qu'ils étaient en train de faire la sieste", raconte Sidonie. Et de poursuivre, "ce jour-là, la pluie était assez forte ainsi que la rivière. Avec la puissance de l'eau, cela a dû taper sur la falaise, et je pense que c'est à cause de ça que l'arbre s'est déraciné avant de tomber sur notre toiture."

À cet endroit précis, la famille a réaménagé une terrasse en lieu de vie, avec une toiture parfaitement construite, des armatures en bois et des feuilles d'aluminium pour limiter la chaleur. Une réalisation qui a été faite en 2008, "nous avons investi 3 millions pour ces travaux. Au départ, c'était pour accueillir les membres de l'église adventiste, en attendant la fin de la rénovation de leur chapelle à Tuauru", explique Sidonie.

Aujourd'hui, la partie la plus proche de la rivière a été détruite. Les équipes municipales se sont rendues sur place lundi après-midi et ce mercredi matin. "Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire et qu'il fallait que le maire signe le constat".

Sinistrée avec les intempéries du mois de décembre, cette famille a construit sa maison sur une zone à risque. Bien décidés à rester sur ces terres qui leur ont été confiés en 1984, ils ont reçu une aide en matériaux. Huit mois plus tard, une partie de ce matériel se retrouve sous des bâches. Avec l'épisode pluvial de lundi dernier, les nuits ne sont pas de tout repos pour la famille Utia. "Ce que l'on craint aujourd'hui, c'est un second arbre, vieux cette fois-ci, qui menace de tomber", prévient Sidonie. Un vieux tronc d'arbre qui devrait mesurer plus de cinq mètres et qui se trouve sur la falaise d'en face. Et pour éviter que cela ne se retrouve sur leur maison, Sidonie et son mari ont décidé de "retirer la toiture. Mon mari devra le faire petit à petit parce qu'avec l'effondrement de la toiture lundi, c'est assez dangereux, tout peut s'écrouler d'un coup. On fera cela pour protéger nos enfants et nos petits-enfants, parce qu'ils ont l'habitude de jouer à cet endroit."

Sept personnes vivent aujourd'hui dans cette maison, dont trois enfants de 9 ans, 4 ans et 3 ans. Ils vivent d'ailleurs depuis 2003 sans eau courante. "Notre ancien fare OPH a été détruit par des personnes qui se prétendent propriétaires de ces terres", précise Sidonie. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice.

Litige foncier, toiture détruite, pas d'eau courante, Sidonie ne compte pas baisser les bras pour autant. Elle demande d'ailleurs au Pays de faire "les enrochements sur l'ensemble du lit de la rivière d'Ahonu, et non juste devant notre maison, parce que ce n'est pas la première fois que nous rencontrons ce problème, même en 1998 nous avions été confrontés à cela."

Mahina : une partie de leur toiture s'est effondrée avec un arbre

Mahina : une partie de leur toiture s'est effondrée avec un arbre

Mahina : une partie de leur toiture s'est effondrée avec un arbre

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SUP Race – Moloka’i to Oahu : Niuhiti Buillard devient champion du monde, interview.

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Après un début de saison compliqué, notre ambassadeur ATN Niuhiti Buillard vient de remporter la course prestigieuse « Moloka’i to Oahu » à Hawai’i, sur un parcours de 50 km. Il obtient par la même occasion le titre de champion du monde, confronté aux meilleurs de la discipline. Depuis Hawai’i, il a pu nous accorder une interview exclusive.
SUP Race – Moloka’i to Oahu : Niuhiti Buillard devient champion du monde, interview.
Niuhiti Buillard est un de ces rameurs qui s’est intéressé au stand up paddle « race ». Ils sont quelques uns dans ce cas, comme Georges Cronsteadt, Bruno Tauhiro, Steeve Teihotaata ou encore Rete Ebb. La différence avec Steeve ou Rete, c’est que Niuhiti s’est focalisé à 100% sur le SUP, tentant même non sans audace d’en faire son métier. Agé de 23 ans, il est père de deux enfants.
 
En 2015, alors que Georges Cronsteadt est focalisé sur les courses internationales, il obtient le titre de champion de Polynésie 2015, il parvient dans la foulée à décrocher un contrat de sponsoring avec Air Tahiti Nui afin de pouvoir suivre les traces de Georges Cronsteadt en tentant sa chance à l’international.
 
Le début de saison 2016 ne va pas se passer comme prévu et il va enchainer les déconvenues mais le SUP race est un sport d’endurance et Niuhiti va prouver qu’il a cette qualité, l’endurance. Il va persévérer, tirer un trait sur le mauvais début de saison et réussir l’exploit d’aller gagner la course de Hawai’i, un des plus gros rendez-vous de l’année. Il s’impose dans la catégorie 14 pieds devant le grand champion américain Danny Ching alors que Kay Lenny s’impose dans la catégorie 17 pieds. SB

SUP Race – Moloka’i to Oahu : Niuhiti Buillard devient champion du monde, interview.
Niuhiti Buillard depuis Hawai’i :
 
Un début d’année compliqué ?
 
« Oui, cela a commencé en arrivant à l’aéroport de Auckland, en Nouvelle Zélande, quand j’ai appris le décès de ma grand mère paternelle, cela m’a cassé, j’ai quand même fait la course et j’ai gagné. La semaine d’après, toujours en étant en deuil, j’ai fait la course du Waterman Tahiti Tour où je me suis cassé le doigt de pied en arrivant deuxième, derrière Georges. Après, lors de la course du Festival de SUP, j’ai été disqualifié après ma victoire au 9 km alors que l’inscription avait été acceptée. »
 
Comment as-tu donc abordé la course de Hawai’i ?
 
« Après le Festival de SUP, j’ai essayé de faire le vide après tous ces « downs » qui m’avaient mis à plat. Je suis parti faire l’étape de Rangiroa du Tahiti Waterman Tour, vu que je suis originaire de là-bas. Je suis parti me ressourcer, cela m’a bien aidé, je suis revenu confiant pour me préparer pour la Moloka’i. Je m’étais inscrit en janvier, on avait eu alors qu’une heure pour s’inscrire, car tout le monde veut faire cette course. »
 
Quelques mots sur la course de Hawai’i ?
 
« La participation était bloquée à 200 compétiteurs. C’est compliqué cette course, si ton bateau accompagnateur tombe en panne et que tu continues, tu ne pourras plus jamais participer. Vu que l’année dernière j’avais participé, avec une 2e place à la clé, cette année je connaissais le parcours. Il y avait du gros surf et plein de grands champions. J’ai pris un départ assez lent, je me suis placé dans le Top 20. Quand j’ai vu qu’il y avait de la houle j’ai commencé à « envoyer », car je savais qu’il y avait de bons surfeurs, des Australiens, des Hawaiiens. J’ai pu les rattraper. »
 
Tu es satisfait ? Tu penses participer l’année prochaine en 17 pieds ?
 
« Oui, c’est très satisfaisant car c’est un titre de champion du monde mais l’année prochaine je ne pense pas passer à la catégorie suivante parce que pour 404, la boite qui me sponsorise, c’est plus contraignant d’amener des planches de 17 pieds. En plus, à Tahiti il n’y a aucune course en 17 pieds, du coup me préparer pour une course dans l’année, je ne sais pas…Je vais sans doute essayer de gonfler mon palmarès en 14 pieds pour l’instant, et pourquoi pas faire une « dream team » pour l’année prochaine, en venant à plusieurs. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Je remercie Air Tahiti Nui, 404 paddle boards, Bomber, Manuia, Noni Enegy et Heirani Nouveau avec Interoute, ainsi que Viper Va’a et Teipora Noni et un grand merci à Tahiti Infos pour cette interview. » Propos recueillis par SB
 

SUP Race – Moloka’i to Oahu : Niuhiti Buillard devient champion du monde, interview.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 3 août 2016

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Exécution du budget général de la Polynésie française

Le Vice-Président en charge du budget et des finances a présenté en Conseil des ministres les résultats de l’exécution du budget général de la Polynésie française au 31 mai 2016. Ceux-ci semblent notamment confirmer la tendance annoncée lors de la publication des comptes économiques rapides de la Polynésie française pour l’exercice 2015.

En effet, sur les premiers mois de 2016, la consolidation de l’économie polynésienne se concrétise par une progression importante des recettes fiscales de 1,531 milliard Fcfp (qui s’élèvent à 37,147 milliards Fcfp contre 35,617 milliards Fcfp au 31 mai 2015, soit +4,30 %), consécutive à une augmentation des recettes issues de la fiscalité directe comme de la fiscalité indirecte.

Le produit de la fiscalité indirecte s’établit à 26,883 milliards Fcfp contre 26,384 milliards Fcfp en 2015, soit un résultat en augmentation de 500 millions Fcfp (+1,89 %) correspondant principalement à l’augmentation du produit de la TVA à l’importation (+202 millions Fcfp) et aux droits de timbres et d’enregistrements (+386 millions Fcfp). Le produit de la fiscalité directe s’inscrit en hausse de 1,031 milliard Fcfp (+11,17 %), avec un rendement de 10,264 milliards Fcfp en mai 2016, contre 9,233 milliards Fcfp en mai 2015.

Cette augmentation est principalement due aux impôts et taxes sur le revenu qui affichent une recette en augmentation, de 987 millions Fcfp (+ 12,73 %) dont :

• 587 millions au titre de l’impôt sur les sociétés (IS) : on enregistre ainsi le bénéfice de la mesure prise en 2013 de baisse de la fourchette de taux d’impôt sur les sociétés (passée de 30%-40% à 25%-35%) et de la reprise économique ;
• 272 millions au titre de la Contribution Supplémentaire à l’Impôt sur les Sociétés (CSIS),
• 81 millions au titre de l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (IRCM) ;
• 137 millions au titre de la retenue à la source des non résidents ;

On note toutefois une baisse de 102 millions Fcfp de l’impôt sur les transactions (-11%). S’y ajoutent l’augmentation du produit des droits intérieurs de consommation sur les véhicules (+ 63 millions Fcfp) et les résultats de la redevance de promotion touristique (+ 53 millions Fcfp). Les projections sur la totalité de l’exercice 2016 des rendements fiscaux sont supérieures aux prévisions budgétaires de 1,744 milliard Fcfp (+2 %).

Les projections pour les recettes non fiscales dépassent de 677 millions Fcfp les prévisions budgétaires dont 477 millions Fcfp pour le rattrapage de la dotation globale d’autonomie (DGA) conformément aux engagements du premier ministre Manuel Valls. Ainsi, les projections des recettes de fonctionnement pour l’exercice 2016, estimées à 110,832 milliards Fcfp, prévoient un rendement supérieur de 2,421 milliards Fcfp (+2,23 %) en comparaison des prévisions budgétaires.

S’agissant des dépenses de fonctionnement, les réalisations s’exécutent normalement. Enfin, pour ce qui concerne l’investissement, la mobilisation d’emprunt s’effectue selon les besoins (1,895 milliard Fcfp de mobilisation d’emprunt contracté en 2015 dont 1 milliard Fcfp auprès de la Socredo et 895 millions Fcfp auprès de l’Agence française de développement (AFD) et les partenariats financiers s’exécutent selon le rythme habituel.

Au 31 mai 2016, le montant des crédits de paiement budgétés dédiés aux opérations réelles d'investissement du budget général de la Polynésie française s'élève à 37,068 milliards Fcfp, dont 20,246 milliards Fcfp de crédits de paiement nouveaux et 16,822 milliards Fcfp de crédits de paiement reportés. Le montant des crédits de paiement répartis sur les opérations réelles d’investissement s’élève à 36,567 milliards Fcfp.

Les chiffres de consommation de crédits à l’issue du mois de mai 2016 confirment à nouveau la relance de la commande publique sur l’exercice. Les liquidations sont ainsi largement supérieures de près de 1,125 milliard Fcfp de celles de 2014 et de 1,186 milliard Fcfp aux résultats de l’année précédente. La moyenne des liquidations mensuelles à l’issue des 5 premiers mois de l’année 2016 s’établit à 1,4 milliard Fcfp contre près de 1,2 milliard en 2014 et 2015 et moins de 1 milliard durant les exercices 2012 et 2013.

Le collectif budgétaire voté par l’Assemblée de la Polynésie française le 14 juin dernier injecte plus de 6 milliards Fcfp de crédits de paiement nouveaux et créent 80 nouvelles opérations d’investissements qui permettront d’optimiser encore les résultats attendus. Les bonnes perspectives de liquidation couplées au fort niveau d’engagement actuel permettent de maintenir une prévision de consommation 2016 conforme à l’objectif annoncé de 25 milliards Fcfp (+/-10 %) par le gouvernement. Ce résultat serait alors largement supérieur à ceux des six exercices précédents.


Modification de la réglementation budgétaire

Le Vice-Président en charge du budget et des finances a présenté en Conseil des ministres un projet de « loi du Pays » modifiant, en plusieurs points, les dispositions de la délibération du 23 novembre 1995 portant réglementation budgétaire, comptable et financière de la Polynésie française et de ses établissements publics.

Si ce projet permet de procéder à un toilettage et à une modernisation de plusieurs dispositions de la règlementation budgétaire, comptable et financière, il a surtout pour principal objet d’instaurer la procédure du crédit pour « dépenses imprévues » destinée à faciliter le déblocage et la répartition de crédits en cas de calamité naturelle en Polynésie française ou hors de son territoire.

Cette procédure fait suite à l’annonce du Président de la Polynésie française lors du comité des finances locales en mars 2016, de suppression du compte spécial dénommé Compte d’Aide aux Victimes des Calamités (CAVC).

Ainsi, le projet de loi du Pays autorise l’Assemblée de la Polynésie française à voter un crédit pour « Dépenses imprévues » qui ne pourra être utilisés que dans deux cas clairement identifiés :

• en cas de catastrophe naturelle en Polynésie française, constatée par le Conseil des ministres ou
• pour venir en aide aux populations touchées par une catastrophe naturelle hors du territoire de la Polynésie française.

Ce crédit, qui constitue en quelque sorte une réserve budgétaire, permet au Conseil des ministres, en cas de calamité naturelle, de procéder rapidement à des virements de crédits sans devoir attendre un collectif budgétaire qui nécessite une procédure assez longue, incompatible avec les besoins urgents ressentis dans ces cas extrêmes.


Comptes économiques de la Polynésie française pour l’exercice 2015

Le CEROM, organisme constitué de l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM), de l’Agence française de développement (AFD) et de l’Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF), a établi et publié les comptes rapides économiques de la Polynésie pour l’exercice 2015. Les résultats déclinés ci-après indiquent une amélioration continue de l’économie polynésienne.

1- La demande intérieure privée, moteur de la croissance

En 2015 la reprise de l'activité, observée depuis 2014, se confirme : le PIB progresse de 1,1 % en volume. L’investissement est le principal moteur de la croissance (+ 5,1% en volume), elle est également soutenue par la bonne tenue de la consommation des ménages (+ 1 % en volume). Le revenu du travail augmente légèrement en lien avec l’amélioration du marché du travail. Ainsi, la masse salariale comme le revenu disponible brut des ménages progressent (respectivement 1,3 % et 0,9 %). Cette hausse des revenus conjuguée à la baisse des prix à la consommation profite aux ménages, dont les gains de pouvoir d'achat atteignent 1,3 %. La consommation des ménages progresse de 1 % en volume, après 0,3 % en 2014.

2- La demande intérieure plus dynamique stimule la croissance du PIB

Le Produit Intérieur Brut (PIB) de la Polynésie française progresse de 1,1 % en volume en 2015 après + 0,9 % en 2014. Pour la deuxième année consécutive, l’économie polynésienne croît à un rythme qui n'avait plus été observé depuis le début de la crise en 2009. Cette embellie ne suffit cependant pas pour créer les 1 300 postes annuels nécessaires pour stopper la montée du chômage. Les principaux moteurs de la croissance sont l’investissement et la consommation finale des ménages. Ils contribuent respectivement pour 1 point et 0,7 point à la croissance du PIB.
Le commerce extérieur contribue négativement (- 0,6 point) au PIB. La hausse des importations (+ 1,8 % en volume) traduit la reprise de la demande intérieure tandis que les exportations sont stables (+ 0,6 % en volume).

3- La reprise de l’investissement soutient la croissance

En 2015, pour la troisième année consécutive, l’investissement dans l’économie polynésienne progresse. Cette progression est soutenue par le secteur privé (entreprises et ménages) qui représente trois quart de l’investissement total. Identifiées par les importations de biens d'équipements, les dépenses d’investissement des entreprises, progressent de 8% en valeur, portées par le renouvellement d’équipements de transport (avions et bateaux). Les hausses de dépenses d’investissement des ménages (+ 1,6% en volume) et du secteur public (+ 8,1 % en volume) sont principalement orientées vers les dépenses de construction.
Toutefois l’investissement total demeure faible ; son niveau est inférieur de 23 milliards Fcfp en valeur à celui de 2008. L’investissement privé (entreprises et ménages) contribue pour 0,6 point à la croissance du PIB en 2015. Il progresse de manière continue depuis 2012, comme en témoigne l’évolution des encours de crédits à l’équipement (+ 2,7%) et des crédits à l’habitat (+ 3,7%). Ces investissements s’élèvent à 84 milliards de Fcfp en 2015 (+ 4,1% en volume), dont 57 milliards Fcfp pour les entreprises (+ 6,7% en volume) et 27 milliards pour les ménages.
L’investissement public augmente de 8,1% en volume en 2015. Les travaux du tunnel de Punaauia, de la prison de Papeari et la préparation du site du Mahana Beach, auxquels s’ajoutent de nombreux travaux sur les réseaux routiers, et les investissements communaux constituent un apport majeur à l’activité économique polynésienne. Le montant total investi par les administrations publiques (État, Pays, communes) dépasse 30 milliards Fcfp.

4- La consommation des ménages profite de la baisse des prix

La consommation, principale composante de l’économie polynésienne est favorablement orientée en 2015. Elle contribue pour 0,6 point à la croissance du PIB. Bien que positive, son évolution diffère selon les agents économiques. Ainsi, la consommation finale des ménages progresse (+ 1% en volume, après + 0,3% en 2014) alors que la consommation publique se contracte (- 0,4% en volume, après - 1,8% en 2014). Cette croissance de la consommation finale des ménages contribue pour 0,7 point à la croissance du PIB. La hausse de la consommation des ménages, la plus forte observée depuis 2007, s’explique surtout par un contexte favorable des prix (- 0,3% pour les prix de la dépense de consommation finale des ménages), associé à une progression soutenue de la masse salariale en 2015. Toutefois, la confiance des ménages est toujours fragile comme en témoigne la baisse de l’encours des crédits à la consommation (- 6,5%en 2015). En revanche, la consommation publique diminue pour la huitième année consécutive, à - 0,4 % en volume, après une baisse de 1,8% en 2014. Elle contribue négativement (- 0,1 point) à la croissance.
Même si la contraction des dépenses de fonctionnement de l’administration est moins marquée cette année, la consommation publique a diminué de 19 milliards Fcfp par rapport à 2008.

5- Pourquoi le déflateur du PIB est supérieur à celui de la consommation des ménages ?

En 2015, la croissance économique mesurée par l’augmentation du PIB en volume (c’est-à-dire à prix constants) a été de 1,1%, mais dans le même temps, l’augmentation du PIB en valeur (c’est-à-dire à prix courants ou nominal) a été de 1,7%. Pour comprendre cette différence, qui correspond aux prix de chaque agrégat du PIB, il faut définir ce qu’est le PIB réel ou PIB en volume. En 2015, l’écart de croissance entre la valeur réelle du PIB et celle en volume s’explique par un déflateur du PIB qui est de 0,6%. Ce déflateur a comme particularité, cette année, d’être positif alors que les prix à la consommation (IPC) sont en baisse de 0,4 %. Cette différence s’explique par une baisse plus forte du prix des importations (- 1,4 %) que celle mesurée sur l’IPC, conjuguée à des prix de l’’investissement et des exportations en hausse. En volume, la hausse des importations (qui est un contributeur négatif à la croissance), étant plus élevée que l’évolution des autres composantes de la demande (consommation, investissement et exportations), la valeur du PIB 2015 au prix de 2014, est donc plus faible que celle du PIB 2015 en valeur, impliquant donc, l’existante d’un déflateur positif.

6- La hausse de l’emploi se confirme

Pour la première fois depuis 2009, l’emploi salarié augmente (+ 0,4 %), de même que la masse salariale totale (+1,3 %). Cette progression du nombre d’emplois et du salaire moyen (+1,6%), dans un contexte de baisse des prix, permet aux salariés des gains de pouvoir d’achat de 1,9 %.

7- Point sur les échanges commerciaux


Malgré des résultats à l’exportation de biens et de services, essentiellement touristiques, positifs (+ 0,6 % en volume), la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB est négative (- 0,6 point) du fait d’une hausse des importations de biens et de services plus importante. Cette hausse des importations, qui comme dans toute économie insulaire, est liée à la hausse de la demande intérieure (consommation et investissement), traduit une dynamique positive de l’activité. Par ailleurs, le déficit commercial de la Polynésie française a été tempéré par la baisse de la facture énergétique qui diminue de 19% en valeur par rapport à 2014. La croissance des exportations concerne quasi exclusivement les exportations de services touristiques (hôtellerie, transport..). Elle compense la baisse des exportations de produits locaux, pénalisées par une forte contraction des ventes de perles à l’étranger (- 14 % en valeur). Les autres exportations (poissons, vanille, coprah…) ont progressé de 14 %, mais pèsent peu dans la balance commerciale du Pays.
Cependant, l’augmentation de l’emploi (270 postes salariés supplémentaires en 2015) n’est pas suffisante pour diminuer le nombre de chômeurs. La Polynésie française compte, en moyenne, 1 300 nouveaux actifs entrant chaque année sur le marché du travail. Le taux de chômage, qui était de 21,8 % (24 900 personnes) au recensement de la population de 2012, peut être estimé à 24 % en 2015, toutes choses restant égales par ailleurs.
Les secteurs d’activité dont la masse salariale a le plus augmenté sont l’agriculture (+7,0%), la construction (+ 2,0) grâce aux divers projets tels que la prison de Papeari et les travaux routiers, le commerce (+ 2,7%), qui profite de l’augmentation de la consommation des ménages, le transport (+ 3,5 %) et l’hôtellerie restauration (+ 5,0 %), qui bénéficient de l’augmentation de la fréquentation touristique (+1,8 % par rapport à 2014).


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable aux deux premières demandes de soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN) déposées par plusieurs sociétés locales et examinées par la commission consultative SCAN du 20 juin dernier.

Cette commission a rendu 16 avis favorables concernant plusieurs projets de documentaires, fictions de télévision, films d’animation, clips musicaux et plateformes numériques. Deux dossiers dont les montants des aides n’excèdent pas 1,5 million Fcfp ont été soumis à la décision du Conseil des ministres. Les autres projets seront étudiés ultérieurement notamment par la Commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF).

Le premier projet aidé, pour un montant de 300 000 Fcfp, est la production d’un clip musical de 5 minutes, intitulé « E Noho nei », portée par la SARL Les Studios Hashtag. Le second projet, aidé à hauteur de 950 000 Fcfp, est le développement d’un documentaire de 52 minutes, intitulé « Taputapuatea, cœur de la civilisation ma’ohi », porté par la SARL Bleu Lagon production.


Accompagnement du Pays aux actions de promotion des perles de culture de Tahiti menées par les professionnels de la filièr
e

La Tahitian Pearl Association of French Polynesia (TPAFP), créée en 2014, est composée des principales organisations professionnelles de la filière perlicole. Elle propose de poursuivre le programme d’actions de promotion de la perle de culture de Tahiti, qu’elle mène depuis déjà deux ans, sur les marchés de la Chine (Hong Kong), du Japon et sur le marché local. Elle propose également, en 2016, d’élargir son champ d’action au marché nord-américain.

A ce titre, TPAFP mènera des actions, en collaboration avec les organisations de grossistes de Chine (TPAHK) et du Japon (TPJ), et notamment lors des salons professionnels internationaux à Hong Kong, cette ville constituant une véritable plaque tournante des ventes de perles de culture de Tahiti. D’autres actions sont également prévus notamment avec l’Institut de formation en bijouterie « Revere San Francisco » aux Etats-Unis pour l’organisation d’un concours de bijoux à base de perles de culture de Tahiti et la venue en octobre prochain d’un spécialiste des perles pour un séminaire destiné aux professionnels du secteur.

La conception d’outils de promotion, au travers de sa page Facebook, d’un site internet et de brochures, permettra à TPAFP d’assurer une meilleure visibilité des produits perliers. L’association prévoit également d’entamer les préparatifs pour organiser la « Tahiti Pearl Week » prévue en 2017, événement qui permettra de rassembler, en un même lieu et durant quelques jours, tous les acteurs de la filière sous stands avec des animations et des conférences. La perle de culture de Tahiti constitue la première ressource à l’export de la Polynésie française. La promotion est un vecteur essentiel pour faire connaître davantage la gemme polynésienne, tant sur le marché local qu’à l’international, et ainsi dynamiser la production et la commercialisation.


Subventions pour des associations des secteurs socio et médico-éducatif
s

La ministre du Travail a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté approuvant une délibération adoptée par le comité de gestion du RSPF le 24 juin dernier relative à l’attribution d’une subvention complémentaire en faveur de 3 associations du secteur socio-éducatif et médico-éducatif au titre de l’exercice 2016.
La couverture du risque lié aux handicaps sociaux et médico-sociaux des ressortissants polynésiens est assurée notamment par des subventions aux organismes œuvrant dans les domaines médico-éducatifs et sociaux éducatifs. Ces charges annuelles sont supportées par le régime de solidarité sur la « branche handicap » du régime. Pour l’exercice 2016, l’enveloppe globale annuelle réservée à ces structures a été fixée à 1,522 milliard Fcfp, ce qui correspond à une reconduction de l’enveloppe 2015.
Le comité de gestion du RSPF a validé les propositions de la commission technique, pour donner suite aux demandes de trois associations. En investissement, un reliquat de 52 millions Fcfp pouvait encore être consommé. Il a été octroyé à 3 associations.


Evacuations sanitaires : conventions pour le transport et l’hébergement des patients

La ministre du Travail a présenté en Conseil des ministres deux projets d’arrêtés approuvant 2 délibérations adoptées par le comité de gestion du RSPF le 24 juin dernier relatives aux avenants aux conventions entre la CPS et deux établissements hôteliers situés en Nouvelle-Zélande (Auckland) et à la convention entre la CPS et la compagnie Air Archipels sur les évacuations sanitaires urgentes.
La couverture des besoins sanitaires des patients polynésiens requiert la mise en œuvre de procédures d’évacuations sanitaires programmées voire urgentes, pour permettre aux patients d’être dirigés vers les plateaux techniques hospitaliers les plus adaptés (Hôpital de Taaone, structures néo-zélandaises). Ces dispositifs opérationnels exigent que soient mobilisés des prestataires privés permettant d’acheminer les patients (moyens aériens) ou de subvenir à leur hébergement.
La nature de ces prestations et leur tarification sont fixées par voie de conventions passées entre la Caisse de prévoyance sociale, pour le compte des trois régimes de protection sociale polynésiens, et les prestataires de service.
I - Mise à jour des tarifs d’hébergement pour l’accueil des patients évacués sur la Nouvelle-Zélande :
Deux prestataires hôteliers implantés à Auckland ont sollicité une revalorisation de certains de leurs tarifs inchangés depuis 2013. Ces progressions tarifaires restent sans conséquence majeure pour la branche assurance maladie du régime.
II– Mise en place d’une nouvelle convention relative aux évacuations sanitaires urgentes entre la Caisse de prévoyance sociale et la compagnie aérienne « Air Archipels »

La CPS confie à la compagnie Air Archipels le transport des ressortissants des régimes de protection sociale dont l'état de santé nécessite une évacuation sanitaire urgente par vol spécial des îles vers Tahiti et/ou intra îles Sous-le-Vent. Il a été proposé de formaliser les accords par une nouvelle convention quinquennale qui permet d’encadrer les prix mais aussi les conditions d'intervention et les prestations exigées.
Les forces armées sont parfois amenées à intervenir quand Air Archipels a déjà des evasans en cours ou quand l’amplitude réglementaire des équipages d’Air Archipels est dépassée. La compagnie aérienne propose d'augmenter sa flotte d'un équipage supplémentaire. Ceci permettrait de réaliser une économie sur les coûts des évasans qui pourraient être réalisées par Air Archipels en lieu et place de l'Armée dans certains cas.


Subventions d’investissement en faveur de l’OPH relative à des travaux sur la résidence sociale « Motio »

Suite à la livraison de la résidence sociale « Motio » au cours du dernier trimestre 2015, l’Office polynésien de l’habitat (OPH) réalisera des équipements supplémentaires afin de mieux sécuriser le site.

Pour ce faire, le Conseil des ministres, sensible aux risques que peuvent courir les locataires, et particulièrement les enfants des locataires des résidences sociales, a accordé une subvention d’un montant total de 14 399 000 Fcfp en faveur de l’OPH pour réaliser des travaux qui consisteront en :

- L’édification d’un mur de clôture
- La fourniture et la pose de grilles métalliques pour couvrir le caniveau des eaux pluviales
- La fourniture et la pose de signalétique au niveau des aires de jeux pour enfants.

Les travaux, financés à 100% par le Pays, se dérouleront sur 3 mois.

Parallèlement à ces travaux, le Conseil des ministes a également validé une deuxième subvention d’un montant total de 14 875 000 Fcfp en faveur de l’OPH afin de réaliser un mur de soutènement. Cette opération permettra le rétablissement d’une des servitudes de passage de la résidence Motio qui s’est effondrée en partie suite aux pluies diluviennes de la fin d’année 2015. Cette opération, financée à 100% par le Pays, se déroulera sur 3 mois également.


Avenant à la convention entre l’Etat et la Polynésie française relative à l’éducation

L’article 21 de la convention modifiée du 4 avril 2007 dispose que la Polynésie française assure les dépenses de fonctionnement, d’équipement, de construction, de maintenance, de sécurité et de reconstruction des établissements scolaires du second degré public. Elle reçoit chaque année de l’Etat une participation financière aux dépenses qu’elle assume.

En conclusion du dialogue de gestion du mois de novembre 2015, au cours duquel des éléments d’information au sujet de la politique éducative du ministère de l’Education de la Polynésie française ont été présentés à l’administration centrale, ainsi qu’à la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, deux premiers avenant de la convention ont repris les arbitrages inscrits dans la loi de finances de l’Etat pour l’année 2016.

Les fonds sociaux n’ayant pas été consommés dans leur totalité (reliquat des années 2011 à 2013), il a été sollicité, auprès de l’Etat, le redéploiement d’une enveloppe d’environ 38 millions Fcfp des fonds sociaux vers les rémunérations des agents non titulaires recrutés par la Polynésie française pour assurer les fonctions d’assistants d’éducation dans les collèges et les lycées de l’enseignement public. Cette proposition a reçu un arbitrage favorable du ministère de l’Education nationale, objet de l’avenant à la convention du 4 avril 2007 relative à l’éducation.

La redistribution proposée se fonde sur trois principes : renforcer les équipes en déficit d’effectif, renforcer les établissements scolaires de Tahiti qui ouvrent leur internat le week-end et instaurer des zones de remplacement sur Tahiti et Moorea.


Règles de mouillage dans la baie de Taiohae


La Polynésie française connaît depuis certaines années un accroissement du trafic maritime dans l’archipel des Marquises. Dans une optique de régulation et de sécurité des escales des navires, le Conseil des ministres a décidé d’adopter un arrêté portant création d’une zone d’interdiction de mouillage dans la baie de Taiohae et de stationnement au quai de Fort Collet (petit quai), à Nuku Hiva. Cette règlementation, réalisée après consultation de la mairie de Nuku Hiva, permettra d’optimiser la gestion des espaces maritimes dans l’intérêt de tous les usagers de la mer.


Création d’un comité de suivi pour le projet de Centre culturel de la Polynésie française

Le gouvernement de la Polynésie française a inscrit dans ses projets structurants la création d’un centre culturel de la Polynésie française. Depuis le début des années 1990, ce projet a fait l’objet de nombreuses pré-études, études, esquisses, phases de programmation et de définition. Les changements de caps stratégiques et les diverses réorientations avaient jusqu’à présent laissé ces travaux préparatoires sans suite, et ce malgré les attentes du secteur culturel.

Cet équipement sera conçu comme un espace de promotion de la création artistique et de diffusion de la culture contemporaine polynésienne multiculturelle. Il s’inscrit dans la volonté du gouvernement de la Polynésie française de développer l’offre culturelle, notamment pour diversifier son offre touristique. Par ailleurs, cet outil a également un rôle majeur en termes d’éducation et d’intégration sociale, au travers du développement de la lecture publique et de l’offre culturelle accessible pour tous.

Le projet présenté au gouvernement de la Polynésie française par les acteurs du secteur culturel propose de répartir l’offre culturelle en deux entités, d’étendre et de repenser le pôle « Spectacle vivant » sur le site de la Maison de la culture en front de mer, et de créer un pôle « Médiathèque, Activité culturelle et Exposition artistique » sur le site de Vaiami – Ilot Paofai. Ces équipements s’inscrivent en complémentarité des infrastructures existantes et s’appuient sur des moyens optimisés.

Depuis la validation de ce programme, trois équipes projets se sont mises en place afin de préparer les contenus, les fonds, et le parcours muséographique. Une médiathèque historique en ligne (www.mediatheque-polynesie.org) proposant déjà plus de 400 références a été mise en place. Ce site sera enrichi par un fonds documentaire, en cours de numérisation par le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel, d'environ 200 ouvrages.

Afin de définir le programme architectural de façon détaillé, et dans la perspective du concours d’architecte qui doit être lancé avant la fin de l’année, une mission de programmation d’un cabinet métropolitain reconnu dans le domaine culturel est programmée pour la mi-août, et une présélection de 3 cabinets réputés, avec de très solides références, a été effectuée par le groupe de travail en charge du suivi du projet. L’importance d’un tel équipement nécessite une parfaite coordination des différents acteurs culturels et requiert une large concertation des acteurs institutionnels. Aussi il apparaît essentiel, dès le lancement de la programmation détaillée, d’informer et d’associer largement les partenaires techniques et institutionnels aux travaux de réflexions en cours.

Aussi le ministre de la Culture a proposé au Conseil des ministres la création d’un comité de suivi du projet de centre culturel, regroupant les ministères en charge de la Culture, de l’Equipement et du Tourisme, ainsi que le Haut-commissariat, la commune de Papeete et les services et établissements culturels impliqués dans la programmation du projet. La première réunion de ce comité de suivi se tiendra avant l’arrivée du cabinet métropolitain qui sera retenu.

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Les recettes fiscales 1,5 milliard Fcfp supérieures aux prévisions au 31 mai 2016

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Les recettes fiscales 1,5 milliard Fcfp supérieures aux prévisions au 31 mai 2016
PAPEETE, 3 août 2016 - Le ministre en charge du Budget et des Finances a fait mercredi un compte rendu de l’exécution du budget général de la Polynésie française au 31 mai 2016. Le début d’exercice fait état d’une importante hausse des recettes fiscales, tandis que le niveau de liquidation des dépenses d’investissement reste supérieur à celui constaté en 2015 à la même époque.

Les résultats de l’exécution du budget général de la Polynésie française au 31 mai permettent au ministère en charge du Budget et des Finances de tabler sur un niveau prévisionnel de recettes de fonctionnement pour l’exercice 2016 à 110,832 milliards Fcfp avec un rendement supérieur de 2,421 milliards Fcfp (+2,23 %) en comparaison des prévisions budgétaires. Par ailleurs, le niveau de liquidation des dépenses d’investissement et les perspectives pour 2016 permettent à Nuihau Laurey de maintenir l’objectif de 25 milliards Fcfp en fin d’exercice. Un point a été fait mercredi par le grand argentier polynésien en Conseil des ministres.

Les projections pour les recettes non fiscales dépassent de 677 millions Fcfp les prévisions budgétaires dont 477 millions Fcfp pour le rattrapage de la dotation globale d’autonomie (DGA) conformément aux engagements du premier ministre Manuel Valls.

Sur les cinq premiers mois de 2016, la consolidation de l’économie polynésienne se concrétise par une progression importante (+4,3 %) des recettes fiscales de 1,531 milliard Fcfp, à 37,147 milliards Fcfp contre 35,617 milliards Fcfp au 31 mai 2015.

Le produit de la fiscalité indirecte s’établit au 31 mai à 26,883 milliards Fcfp contre 26,384 milliards Fcfp en 2015, soit un résultat en augmentation de 500 millions Fcfp (+1,89 %) correspondant principalement à l’augmentation du produit de la TVA à l’importation (+202 millions Fcfp) et aux droits de timbres et d’enregistrements (+386 millions Fcfp).

Le produit de la fiscalité directe s’inscrit en hausse de 1,031 milliard Fcfp (+11,17 %), avec un rendement de 10,264 milliards Fcfp en mai 2016, contre 9,233 milliards Fcfp en mai 2015. Cette augmentation est principalement due aux impôts et taxes sur le revenu des sociétés et du patrimoine qui affichent une recette en augmentation, de 987 millions Fcfp (+ 12,73 %).

On note toutefois une baisse de 102 millions Fcfp de l’impôt sur les transactions (-11%). S’y ajoutent l’augmentation du produit des droits intérieurs de consommation sur les véhicules (+ 63 millions Fcfp) et les résultats de la redevance de promotion touristique (+ 53 millions Fcfp). Les projections sur la totalité de l’exercice 2016 des rendements fiscaux sont supérieures aux prévisions budgétaires de 1,744 milliard Fcfp (+2 %).

S’agissant des dépenses de fonctionnement, en 2016 le montant des crédits de paiement budgétés dédiés aux opérations réelles d'investissement du budget général de la Polynésie française s’élève à 37,068 milliards Fcfp, dont 20,246 milliards Fcfp de crédits de paiement nouveaux et 16,822 milliards Fcfp de crédits de paiement reportés. Le montant des crédits de paiement répartis sur les opérations réelles d’investissement s’élève à 36,567 milliards Fcfp.

Les chiffres de consommation de crédits à l’issue du mois de mai 2016 confirment la relance de la commande publique sur l’exercice. Les liquidations sont supérieures de près de 1,125 milliard Fcfp de celles de 2014 et de 1,186 milliard Fcfp aux résultats de 2013. La moyenne des liquidations mensuelles à l’issue des cinq premiers mois de l’année 2016 s’établit à 1,4 milliard Fcfp contre près de 1,2 milliard en 2014 et 2015 et moins de 1 milliard durant les exercices 2012 et 2013.

Le collectif budgétaire voté par l’Assemblée de la Polynésie française le 14 juin dernier injecte plus de 6 milliards Fcfp de crédits de paiement nouveaux et créent 80 nouvelles opérations d’investissements qui permettront d’optimiser encore les résultats attendus. Les bonnes perspectives de liquidation couplées au fort niveau d’engagement actuel permettent de maintenir une prévision de consommation 2016 conforme à l’objectif prévu de 25 milliards Fcfp par le gouvernement. Ce résultat serait alors largement supérieur à ceux des six exercices précédents.

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Un lambeau de forêt naturelle du plateau de Maraeri’a en cours de restauration

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Un lambeau de forêt naturelle du plateau de Maraeri’a en cours de restauration
PAPEETE, le 3 août 2016 - Scientifiques et protecteurs de l’environnement sont montés la semaine dernière sur le plateau de Maraeri’a, dans la vallée de la Punaruu. Ils ont passé trois jours à ausculter une petite parcelle de forêt naturelle. Ce travail est la première étape d’un long processus de préservation. L’équipe remontera dans quelques semaines pour clôturer l’espace.

Le 26 juillet dernier, à l’aube, Jean-Yves Meyer, botaniste et délégué à la recherche, Noëlla Taputuarai, présidente de l’association de protection de l’environnement Te rau ati ati a tau a hiti noatu, Rava Taputuarai, botaniste et membre de cette même association et Michel Hebbe, membre de l’association pour la protection de la vallée de la Punaruu se sont mis en route. Direction : le plateau de Maraeti’a, dans la vallée de la Punaruu. Équipés de matériel de recherche et de leur paquetage pour deux nuitées, ils ont marché toute la journée. "L’ascension dure entre quatre et six heures en fonction du poids des sacs."

Faire un état des lieux

Au plateau ils ont dressé leur camp et préparé leurs travaux des jours suivants. "Le plateau s’étend environ sur 20 hectares. Nous avons travaillé sur une petite parcelle de deux hectares à peine, une parcelle peu touchée par l’homme, très riche en espèces naturelles polynésiennes", expliquent-ils.

Ils ont passé deux journées complètes à dresser l’inventaire de la flore de façon à établir un état des lieux. "C’est un préalable pour pouvoir obtenir des résultats fiables, pour savoir et montrer si les actions menées portent leurs fruits", indique Jean-Yves Meyer. "C’est pourquoi la délégation à la recherche se joint à ce projet initié par l’association de protection de l’environnement."

Le groupe a été rejoint par quatre membres de l'association de protection de la vallée de la Punaruu qui ont notamment dégager une drop zone pour la suite des opérations. Ils ont assuré la logistique du camp pendant les deux nuitées.

Une découverte par hasard

Le projet, mené aujourd’hui par Te rau ati ati a tau a hiti noatu, a vu le jour en 2009. Noëlla Taputuarai était alors au service de la Direction de l’environnement (Diren). "Je collectais des graines d’espèces choisies qui étaient ensuite plantées et dont les pousses étaient multipliées. Je travaillais dans différentes vallées. Dans celle de la Punaruu, je suis tombée sur cette petite parcelle en bord de plateau. Elle semblait très riche. J’ai appelé des botanistes pour confirmation."

Les spécialistes sont montés, ils ont confirmé et constaté, comme Noëlla Taputuarai, les menaces qui pesaient sur les plantes, arbres et arbustes. "Il y a de très vieux arbres et des plantes rares concentrés sur cet espace mais il y a aussi des cochons et des chèvres qui viennent piétiner la terre, des rats qui mangent les graines et empêchent la régénération, des espèces invasives comme le lantana, le tecoma, le tulipier du Gabon ou la barbadine sauvage qui prennent petit à petit la place des espèces naturelles", indique Jean-Yves Meyer.

1,3 million de Fcfp, 1,6 tonne de matériel

Noëlla Taputuarai poursuit : "Il me paraissait important de protéger la parcelle car, si on ne fait rien aujourd’hui, nos enfants ne verront pas tout ça". Mais l’initiative coûte cher. Le budget pour poser une clôture est estimé à 1 300 000 Fcfp. "Il faut payer le grillage, près de 600 mètres, les poteaux, on en a 120, le fil de fer barbelé, l’heure et demi d’hélicoptère pour monter plus d’une tonne de matériel…". Et ce n’est que la première étape du projet de protection et de restauration. Car la pose d’une clôture empêchera les chèvres et cochons sauvages de s’aventurer sur la parcelle de forêt naturelle. Il faudra ensuite dératiser, puis enlever les espèces invasives, surveiller l’espace, assurer un suivi…

L’association a cherché des fonds. Elle a obtenu un financement du Critical Ecosystem Partnership Found (CEPF) qui est une initiative conjointe de l’Agence française pour le développement (AFD), de Conservation International, de l’Union européenne, du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), du gouvernement japonais, de la fondation John D. et Catherine T. MacArthur et de la Banque mondiale. Cela a permis la venue d’experts de Nouvelle-Zélande et de Hawaii spécialisés dans la conservation et la restauration des milieux naturels pour valider la faisabilité du projet. Début 2016, l’association a aussi obtenu une aide des fonds pour l’environnement de la société Ford (deux projets sont validés chaque année).

L’association Te rau ati ati a tau a hiti noatu qui avance main dans la main avec l’association pour la protection de la vallée de la Punaruu et la mairie de Punaauia concrétise ce qui n’était, il y a 7 ans, qu’un espoir. Mais la route est encore longue. En chemin, de nouveaux espoirs sont nés. Et notamment, que cette initiative compte comme un exemple à dupliquer.


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Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 3 no ‘ātete 2016

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Fa’a’ōhipara’a i te ‘Āfata terera’a faufa’a metua a Porinetia farani

Ua vauvau mai te Mono-Peretiteni ti’a’au i te ‘Āfata terera’a faufa’a e no te mau faufa’a moni i mua i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te mau numera no te fa’a’ōhipara’a i te ‘Āfata terera’a faufa’a metua a Porinetia farani i te 31 no me 2016. E au ra e te ha’apapu maira te reira mau numera i te mau tohura’a o tei fa’aarahia na i te taime a nene’ihia ai te mau numera fa’arava’ira’a faufa’a vitiviti a Porinetia farani no te matahiti 2015.

‘Ōia mau, i roto i te mau ‘āva’e matamua no 2016 te tupu maira te parau no te ha’apa’arira’a i te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia na roto i te hō’ē mara’ara’a rahi no te mau moni ō mai no te mau tute i ni’a i te faito 1,531 miria toata farane ( o te mara’a i ni’a i te 37,147 miria toata farane are’a to 2015 tei ni’a ia i te 35,617 miria toata farane i te 31 no me 2015, ‘ōia ho’i, e + 4,30 %), tamau no te hō’ē mara’ara’a no te mau moni ō mai no roto mai i te mau fa’atutera’a ti’a mai te reira ato’a to te tute ‘itea’orehia’tu.

Tei ni’a te hotu no te tute ‘itea ‘orehia i te ‘ohura’a i te faito 26,883 miria toata farane ‘āre’a to 2015 tei ni’a ia i te 26,384 miria toata farane, ‘ōia ho’i te hō’ē numera mara’ara’a e 500 mirioni toata farane (+1,89 %) no roto mai ihoa ra i te mara’ara’a te hotu no te TVA no ni’a i te mau tapiho’ora’a mai na te ara i te fenua nei (+202 mirioni toata farane) e na roto i te mau tute no te fa’atomora’a mai e no te mau haruharura’a (+386 mirioni toata farane). Te hotu no te tute ti’a ua mara’a ia ini’a i te 1,031 miria toata farane (+11,17 %), o tei horo’a mai hō’ē faito hotura’a i ni’a i te 10,264 miria toata farane i te ‘āva’e mē ra 2016, ‘are’a to 2015 ra, tei ni’a ia i te 9,233 miria toata farane i te ‘āva’e mē ra 2015.

Taua mara’ara’a ra ‘āua’e ia te mau tute e te mau fa’atutera’a i ni’a i te mau moni o mai ō tei horo’a mai i te hō’ē moni ō o tei mara’a, i ni’a i te 987 mirioni toata farane (+ 12,73 %) mai teie :

• 587 mirioni no te tute i ni’a i te mau totaiete (TT=IS) : ua haruharuhia mai na reira i te ‘āpi no te fa’anahora’a i ravehia na no 2013 ra no te topara’a te patia no te tahua o te tute i ni’a i te mau totaiete (tei topa mai te 30%-40% i raro i te 25%-35%) e te mahuta fa’ahoura’a mai te faarava’ira’a faufa’a ;
• 272 mirioni na roto i te Tuha’a ‘aufauhau no te tute i ni’a i te mau totaiete (TATT=CSIS),
• 81 mirioni na roto i te tute i ni’a i te mau moni o mai no te mau faufa’a moni papa o te mau faufa’a (TMMF=IRCM) ;
• 137 mirioni na roto i te moni tape’a i te puna no te mau ta’ata e ‘ēre i to te fenua nei ;

Tera ra, ua ‘itea ato’ahia te hō’ē topara’a no te faito 102 mirioni toata farane no te tute no ni’a i te mau tapiha’ara’a (-11%). E ‘āmui ato’ahia mai te mara’ara’a no te hotu o te mau fa’autera’a ti’ara’a mana no roto no te ‘aimamaura’a o te mau pere’o’o uira (+ 63 mirioni toata farane) e te mau numera no te mau titaura’a no te fa’atianira’a i te fariira’a ratere (+ 53 mirioni toata farane). Te mau tohura’a no te ta’ato’ara’a no te matahiti 2016 o te mau hotu fa’atutera’a tei ni’a roa ia i te mau tohura’a ‘afata terera’a faufa’a i te faito 1,744 miria toata farane (+2 %).

Te mau tohura’a no te mau moni o mai e ‘ēre no roto i te mau fa’atutera’a, ua hau roa ia i ni’a i te 677 mirioni toata farane i te mau tohura’a ‘Āfata terera’a faufa’a e 477 ia mirioni toata farane no te popo’ira’a mai i te Tauturu ‘Amui no te ‘Ōtonomi (TAO=DGA) ia au i te mau fafaura’a a te Fa’aterehaunui Matamua o Manuel Valls. No reira, te mau tohura’a no te mau moni o mai no terera’a ‘ōhipa roto no te matahiti 2016, o tei tohuhia na i ni’a i te faito 110,832 miria toata farane, te fa’a’ite maira ia hō’ē hotura’a hau atu i te 2,421 miria toata farane (+2,23 %) ia fa’aauhia i ni’a i te mau tohura’a ‘Āfata terera’a faufa’a.

No ni’a i te mau ha’amau’ara’a no te terera’a ‘ōhipa roto, te tupu autano maite noa nei te mau fa’a’ōhipara’a. Ei fa’ahopera’a, no ni’a i te fa’ahotura’a, te ravehia nei te mau ‘aitarahura’a ia au i te mau hia’aira’a (1,895 miria toata farane no te ‘aitarahura’a o tei ravehia na i te 2015 ra, mai teie, 1 miria toata farane i roto i te Socredo e 895 mirioni toata farane i roto i te Faremoni Farani no te Fa’ahotura’a (FFF=AFD) e te ha’a nei te mau autaipe ia au i te huru faito matauhia.

I te 31 no me 2016, te faito no te mau ‘aitarahura’a no te ‘aufau tapa’ohia i roto i te ‘Āfata faufa’a fa’ata’ahia no te mau tapura ‘ōhipa mau no te fa’ahoturta’a a te ‘Āfata terera’a faufa’a metua a Porinetia farani, tei ni’a ia i te faito e 37,068 miria toata farane, mai teie te fa’anahora’a, e 20,246 miria toata farane no te mau ‘aitarahura’a no te mau ‘aufaura’a ‘āpi e e 16,822 miria toata farane no te mau ‘aitarahura’a ‘aufau fa’ataimehia. Te faito no te mau ‘aitarahura’a e ‘aufau tuhahia na ni’a i te mau tapura ‘ōhipa mau no te fa’ahotura’a tei ni’a ia i te 36,567 miria toata farane.

Te mau numera no te ‘aimamaura’a no te mau faufa’a i te hopera’a te ‘āva’e mē 2016, te ha’apapu fa’ahou maira ia i te mahutara’a te matete a te hau i teie matahiti. Te mau ‘aitarahura’a e pe’e tei ni’a roa ia i te tahi faito teitei piri i te 1,125 miria toa farane i to 2014 ra e i te 1,186 miria toata farane i to te matahiti i muri atu. Te faito ropu no te mau pe’era’a ‘aitarahura’a i te ‘āva’e, i te hopera’a na ‘āva’e matamua e 5 no te matahiti 2016, tei ni’a ia i te 1,4 miria toata farane, ‘āre’a i te matahiti 2014 e 2015 ra, tei ni’a ia i te 1,2 miria toata farane, e i raro atu i te 1 miria toata farane i roto i na matahiti e piti 2012 e 2013.

Te ‘Āfata fa’arava’i o tei ma’itihia e te ‘Āpo’ora’arahi no Porinetia farani i te 14 no tiunu i ma’iri ua fa’aō mai hau atu i te 6 miria toata farane faufa’a moni no te mau ‘aufaura’a ‘āpi e ua fa’atupu mai e 80 mau tapura ‘ōhipa fa’ahotura’a ‘āpi o te nehenehe e horo’a mai i te mau numera maitata’i e tia’ihia nei no mua nei. Te mau numera maitata’i no te ‘aufaura’a ti’apitihia ia au i te mau tauto’ora’a no teie nei mahana, e fa’atupu maite mau mai ia te reira i te nehenehera’a e tape’a i te tohura’a ‘aimamaura’a 2016 ia au i te fā i fa’aarahia na no te faito e 25 miria toata farane (+/-10 %) e te ‘Āpo’ora’ahau. E numera hau roa a’e ia teie i te fa’ahiahia i to tera e 6 matahiti i mahemo.


Fa’atauira’a i te fa’aturera’a ‘Āfata terera’a faufa’a

Ua vauvau mai te Mono-Peretiteni tī’ā’au i te ‘Āfata terera’a faufa’a e no te mau faufa’a moni i mua i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te hō’ē ‘ōpuara’a « Ture ‘Āi’a » o te fa’ataui, i ni’a e rave rahi mau tuha’a, i te mau fa’aturera’a no te fa’aotira’a mana no te 23 no novema 1995 no ni’a i te fa’aturera’a ‘Āfata terera’a faufa’a, tia’ira’a ‘Āfata faufa’a e faufa’a moni a Porinetia farani e a tā’na mau pū rarahi.

I te mea e nehenehe teie ‘ōpuara’a e fa’atupu mai i te fa’a’āpira’a e i te fa’aura’a i ni’a i teie tau e rave rahi mau fa’anahora’a no te fa’aturera’a ‘Āfata terera’a faufa’a, tai’ora’a faufa’a e faufa’a moni, tā’na fā rahi roa o te ha’amaura’a mai ia i te fa’anahora’a tai’ora’a i te mau « ha’amau’ara’a tapura ‘orehia » fa’ata’ahia no te fa’a’ōhie i te ‘īritira’a e te tuhara’a i te mau faufa’a moni ia tupu noa mai te mau ‘ati natura i Porinetia farani nei e aore ra i rapae’au atu i tō’na fenua.

E fa’atupura’a teie fa’aturera’a i te fa’aarara’a a te Peretiteni no Porinetia farani i roto i te tomite no te mau faufa’a moni o te fenua nei i te ‘āva’e mati ra 2016, no te fa’a’ore i te numera moni ta’a-è piihia « ‘Āfata Tauturu i te Feia ‘ati no te mau ‘Ati natura (ATFN=CAVC).

No reira, e horo’a teie ‘ōpuara’a Ture ‘Āi’a i te mana i te ‘Āpo’ora’arahi no Porinetia farani no te ma’iti i te hō’ē ‘Āfata faufa’a no te mau « Ha’amau’ara’a tapura ‘orehia » o te nehenehe e fa’a’ōhipa no teie na tumu maita’i e piti :

• ia tupu te ‘ati natura i Porinetia farani, o te fa’aotihia e te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e aore ra
• no te haere e tauturu i te mau huira’atira o tei ro’ohia e te hō’ē ‘ati natura i rapae’au i tō’na fenua ia Porinetia farani.

Teie ‘Āfata, o te riro mai te hō’ē ‘Āfata ha’aputu ta’a-è, o te horo’a i roto i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, ia tupu noa mai te ‘ati natura, no te rave vitivitirta’a i te mau horo’ara’a faufa’a moni ma te ‘ore e tia’i i te ‘Āfata ta’a-è o te titau mai i te tahi fa’anahora’a maoro, o te ‘ore ato’a e pahono i te mau hia’aira’a rū o te hia’aihia i roto i taua mau taime pe’ape’a rū roa.


Mau numera fa’arava’ira’a faufa’a a Porinetia farani no 2015

Te CEROM, pu ha’amauhia e te Pu Nene’ira’a Moni no te Aramoana (PNMA=IEOM), a te Faremoni Farani no te Fa’ahotura’a (FFF=AFD) e a te Pu Matutura’a no Porinetia farani (PMPF=ISPF) ua ha’amau mai ia e ua poro i te mau numera vitiviti no te fa’arava’ira’a faufa’a no Porinetia farani no te matahiti 2015. Te mau numera o te fa’a’itehia’tu i muri nei e fa’a’ite mai ia i te maita’ira’a tamau no te fa’arava’ira’a faufa’a a Porinetia farani.

1- Te anira’a roto unuma, matini no te hotura’a
I 2015 te mau fa’ahoura’a maii te tapura ‘ohipa, o tei hi’opo’ahia mai 2014 maira, te papu maira ia : ua mara’a te PIB (Hotu Roto Pu’eu’eu i ni’a 1,1 % na ni’a i te faito. Te fa’ahotura’a o te matini rahi roa a’e ia no te hotura’a (+ 5,1% i te rahira’a), e paturu ato’ahia ‘oia e te fa’atere’au maita’ira’a i te ‘aimamaura’a a te mau ‘utuafare fetii (+ 1 % te rahira’a). Te moni o mai no te ravera’a ‘ohipa, te mara’a rii maru noa ra ia na rotoi te maita’ira’a mai te matete no te ‘ohipa. No reira, te ‘amuira’a moni rave ‘ohipa mai te moni o mai e vai pu’eu’eu noa ra a te mau ‘utuafare fetii ua mara’a ato’a ia (mai teie tata’itahi 1,3 % et 0,9 %). Taua mara’ara’a ra no te mau moni o mai ‘amuihia i ni’’a i te topara’a te mau moniho’o o te ‘aimamaura’a te ha’amaita’i ra ia i te mau ‘utuafare fetii, o tei roa’a roahia ia ratou te mana no te ho’o mai i ni’a i te 1,3 %. Ua mara’a te ‘aimamaura’a a te mau ‘utuafare fetii i ni’a i te 1 % i te rahira’a, i muri a’e 0,3 % i 2014 ra.

2- Te anira’a roto puai atu o te ha’amahuta i te hotu o te PIB
Te Hotu Roto Pu’eu’eu (HRP=PIB) a Porinetia farani, ua mara’a 1,1 % na ni’a i te rahira’a i 2015 ra i muri a’e e + 0,9 % i 2014 ra. No te pitira’a o te matahiti mutu ‘ore, ua mara’a noa te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia i ni’a i e ho’e faito ‘aita a i ‘itehia’tura mai te ‘omuara’a ma te tamumura’a no 2009 ra. Taua fa’anehenehera’a ra, ‘eita ia e rava’i no te fa’atupu ia tera e 1300 rahira’a ti’ara’a ‘ohipa matahiti e hina’arohia no te tape’a i te mara’ara’a te faito o te mau ta’ata e fa’aea ‘ohipa ‘ore noa nei. Te mau matini rarahi roa no te hotura’a o te fa’ahotura’a ia été ‘aimamaura’a hope’a a te mau ‘utuafare fetii. E horo’a mai ra’ua 1 tai’o e e 0,7 tai’o no te hotura’a o te HRP (PIB).
E tauturu ato’a mai te tapiho’ora’a na te ara terara ‘eiaha i te faito maita’i (- 0,6 point) au PIB. La hausse des importations (+ 1,8 % no te rahira’a) o te fa’atupu mai i te fa’a’ohipa fa’ahoura’a i te anira’a roto ‘are’a te mau tapiho’ora’a na te ara te vai papu noa ra ia (+ 0,6 % na ni’a i te rahira’a).

3- Te fa’ahaere fa’ahoura’a i te fa’ahotura’a no te paturu ite hotura’a
I 2015, no te torura’a o te matahiti mutu ‘ore, ua mara’a te fa’ahotura’a i roto i te fa’arava’ira’a faufa’a a Porinetia farani. Ua paturuhia mai taua mara’ara’a ra e te tuha’a no te unuma (mau taiete ‘ohipa e mau ‘utuafare fetii) o te pu’ohu maira e 3 tuha’a ini’a i te 4 no te fa’ahotura’a ta’ato’a. ‘Iteahia na roto i te mau tapiho’ora’a mai i te fenua nei i te mau tauiha’a, te mau ha’amau’ara’a no te mau fa’ahotura’a a te mau taiete, ua mara’a ia i ni’a i te 8 % na roto i te rahira’a, amohia mai i ni’a e te ma fa’a’apira’a i te mau rave’a no te utara’a (manureva e pahi). Ua fa’atanohia te mau mara’a ra’a o te mau ha’amau’ara’a no te fa’ahotura’a a te mau ‘utuafare fetii (+ 1,6% na ni’a i te rahira’a) e a te hau (+ 8,1 % en volume) i ni’a i te mau ha’amau’ara’a no te patura’a.
Tera ra, te fa’ahotura’a rahi te vai rii ‘oparuparu noa a ra ia, tei raro mai to’na faito i te 23 miria toata farane na ni’a i te faufa’ara’a i to te matahiti 2008 ra. Te fa’ahotura’a unuma (mau taiete ‘ mau ‘utuafarefetii) te paturu mai ra ia i ni’a te 0,6 tai’o no te hotu o te HRP (PIB) i 2015 ra. Te mara’a tamau noa nei ‘oia mai 2012 maira, mai te fa’a’itehia maira e te mara’ara’a te mau anira’a ‘aitarahu no te patura’a (+ 2,7%) e no te mau faufa’a no te nohora’a (+ 3,7%). Ua mara’a te reira mau fa’ahotura’a i ni’a i te 84 miria toata farane i te 2015 ra (+ 4,1% na ni’a i te rahira’a), ‘oia hoi e 57 miria toata farane na te mau taiete ‘ohipa (+ 6,7% na ni’a i te rahira’a) e e 27 miria toata farane no te mau ‘utuafare fetii.
Ua mara’a te fa’ahotura’a a te hau i ni’a i te 8 % na ni’a i te rahira’a i 2015 ra. Te mau tapura ‘ohipa no te poromu na raro i te fenua no Punaauia, te fare tape’ara’a no Papeari e te fa’aineinera’a i te tahua no Tahiti Mahana Beach, i ni’a i te reira e ‘amui ato’ahia’tu te mau tapura ‘ohipa i ni’a i te mau poromu, e te mau fa’ahotura’a a te mau ‘Oire o tei riro ei paturu rahi i e tapura ‘ohipa no te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia.
Te tino moni ta’ato’a o tei fa’ahotuhia e te mau pu fa’aterera’a a te hau (Haunui, Haufenua, mau ‘Oire) ua hau ia i te 30 miria toata farane.

4- Te ‘aimamaura’a a te mau ‘utuafare fetii o tei fana’o i te topara’a o temau moniho’o
Te ‘aimamaura’a, tuha’a faufa’a rahi roa no te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia, ua fa’atanohia ia i te 2015 ra. E horo’a mai ‘oia e 0,6 tai’o no te hotura’a o te HRP (PIB). Noa’tu a te faito maita’i, e ta’a-è to’a mara’ara’a ia au i te mau tuha’a fa’arava’ira’a faufa’a. No reira, te ‘aimamaura’a hope’a a te mau ‘utuafare fetii ua mara’a ia (+ 1% nani’a i terahira’a, i muri a’e + 0,3% i 2014 ra) ‘are’a te ‘aimamaura’a a te hau te ‘ome’e ra ia (- 0,4%en volume, après - 1,8% i 2014 ra). Taua hotura’a ra no te ‘aimamaura’a hope’a a te mau ‘utuafare fetii, e horo’a mai ia 0,7 tai’o no te hotura’a o te HRP (PIB). Te ara’ara’a rahi roa a’e no te ‘aimamaura’a a te mau ‘utuafare fetii o tei ‘iteahia mai 2007 maira, e maramaramahia ia na roto i te terera’a papu o te mau moniho’o (- 0,3% no te mau moniho’o o te ‘aimamaura’a hope’a a te mau ‘utuafare fetii), taipehia’tu i ni’a i te mara’ara’a tamau no e mau moni ‘ohipa no 2015. Teie ra, e mea paruru roa a te ti’aturira’a o te mau ‘utuafare fetii m ata te topara’a no te mau faufa’a ‘aimamaura’a e fa’a’ite maira (- 6,5% i 2015 ra). Ei fa’aho’ira’a ra, ua itite ‘aimamaura’a a te hau no te 8ra’a o te matahiti mutu ‘ore, - 0,4 % na ni’a i te rahira’a, i muri a’e i te ho’e topara’a 1,8% i 2014 ra. ‘Eita ‘oia e paturu ‘eta’eta mai i te hotura’a (- 0,1 tai’o) no te hotura’a.
Noa’tu e ‘ere te ta’a-è-ra’a o te mau ha’amau’ara’a no te terera’a ‘ohipa roto i te mea ara’ara’a maita’i i teie matahiti, ua iti maira te ‘aimamaura’a a te hau i te faito 19 miria toata farane ia fa’ahi’ohia’tu i ni’a ia 2008.

5- No te aha te fa’a’orura’a o te HRP (PIB) i teitei a’e ai i to te ‘aimamaura’a a te mau ‘utuafare fetii ?
I 2015, te hotura’a o te fa’arava’ira’a faufa’a matutuhia na ni’a i te mara’ara’a o te HRP (PIB) na ni’a i te rahira’a (‘oia ho’i, mau moniho’o tamau) tei ni’a ia i te 1,1%, tera ra, i te reira noa ato’ara’a ra taime, te mara’ara’a o te HRP (PIB) na roto i te faufa’a (‘oia ho’i, moniho’o tamau e nominara) tei ni’a i te 1,7%. No te ta’ara’a i taua ta’a-è-ra’a ra, o te tu’ati i ni’a i te moni ho’o tu’iri tata’itahi o te HRP (PIB), e mea ti’a ia tatarahia e aha te HRP (PIB) e te HRP (PIB) na ni’a i te rahira’a. I 2015, te areara’a no te hotura’a mau i rotopu i te faufa’ara’a mau o te HRP (PIB) e matara ‘oa na roto i e fa’a’orura’a o te HRP (PIB) tei ni’a i te 0,6 %. Te ta’a-è-ra’a no taua fa’a’orura’a ra, i teie matahiti, e mea maita’i roa ia ‘are’a te mau moniho’o no te ‘aimamaura’a (MHA=IPC) ua topa ia 0,4 %. E maramaramahia te reira ta’a-è-ra’a na roto i te topa rahira’a te mau moniho’o o te mau tapiho’ora’a no te ara i te fenua nei, (- 1,4 %) i tei matutuhia na i ni’a i te MHA(IPC), ‘amuiha i ni’a i te mau moniho’o o te fa’ahotura’a e te mau tapiho’ora’a na te ara o tei mara’a. Na ni’a i te rahira’a, te mara’ara’a o te mau tapiho’ora’a no te ara e fa’ahaere mai i te fenua nei, ( o tei riro ei mea ’ino roa no te hotura’a), tei ni’a atu i te mara’ara’a o te tahi è atu mau hotu no te anira’a (‘aimamaura’a, fa’ahotura’a e tapiho’ora’a na te ara ), te faufa’a o te HRP (PIB) no 2015 ra i ni’a i te moniho’o no 2014 ra, tei raro mai a ia i to te HRP(PIB) no 2015 ra na rotoi te faufa’a, o te fa’a’ite maira e te vaira te fa’a’orura’a.

6- Te papu maira te mara’ara’a o te ti’ara’a ‘ohipa
N te taime matamua roa mai 2009 maira, ua mara’a te ti’ara’a ‘ohipa ‘aufauhia (+ 0,4 %), e tae noa’tu i te moni ‘ohipa ‘amui (+1,3 %). Taua mara’ara’a no te numera ti’ara’a ‘ohipa e no te mni rave ‘ohipa ropu (+1,6%), i roto i te taime topara’a te mau moniho’o, e horo’a ia na te feia rave ‘ohipa i te mau ‘api no te mana ho’ora’a mai i ni’a i te 1,9 %.

7- Tai’o i ni’a i te mau ‘aitauira’a tapiho’ora’a
Noa’tu te mau numera no te tapiho’ora’a na te ara i te mau maita’i e te mau tavinira’a, i te pae ihoa no te fariira’a ratere, mea mait’i roa (+ 0,6 % na ni’a i te rahira’a), te horo’a a te tapiho’ora’a no rapae no te hotu o te HRP (PIB) e ‘ere ia i te mea ‘api (- 0,6 tai’o) no te mara’ara’a te moniho’o o te mau tauiha’a no rapae’au mai e te mau tavinira’a. Ua tu’ati taua mara’ara’a ra no te mau tauiha’a no rapae’au mai, i ni’a i te mara’ara’a no e anira’a roto (‘aimamaura’a, e fa’ahotura’a), o tei fa’atupu mai i te puai maita’i no tetapura ‘ohipa. Ta’a-è atu i te reira, ua ‘apitihia mai te ‘apo’ora’a tapiho’ora’a a Porinetia farani e te topara’a no te parau ‘aufaura’a itouira o tei topa 19 % no te faufa’a i ni’a i to 2014. Te hotura’a o te mau tapiho’ora’a na te ara no ni’a ia i te mau tarei no te fariira’a ratere (hotera, utara’a). Na’na e tamaru i te topara’a o te mau tapho’ora’a na te ara i te mau hotu no te fenua nei, o tei ‘omaumau na rot i te mau tapiho’ora’a na te ara i te mau poe (- 14 % na ni’a i te faufa’a). Te tahi è atu mau tapiho’ora’a (i’a, vanira, puha…) uamara’a ia 14 %, tera ra e ‘ere i te mea teimaha i ni’a i te faito tapiho’ora’a a te Fenua.
Teie ra, te mara’ara’a te ti’ara’a ‘ohipa (270 ti’ara’a ‘oipa hau i 2015 ra) e ‘ere a i temea rava’i no te fa’atopa i te faito rahira’a o te mau ta’ata e fa’aea ‘ohipa ‘ore noa nei. Te tai’ohia nei i Porinetia farani nei, 1 300 feia rave ‘ohipa ‘api o te o mai nei i roto i te matete no te ‘ohipa i te matahiti tata’itahi. Te faito o te feia ‘aita e ‘ohipa, o tei vai na i ni’a i te 21,8 % (24 900 rahira’a ta’ata) i roto i te tai’ora’a huira’atira no 2012, e nehenehe e tai’ohia i teie nei e 24 % i te 2015 ra, te vai ‘aifaito noa ra i te tahi è atu pae.
Te mau tuha’a terera’a ‘ohipa tei reira te mara’a rahia’a te moni ‘ohipa o te fa’a’apura’a ia (+7,0%) , te patura’a fare (+ 2,0) ‘aua’e te mau ‘opuara’a rau mai te fare tape’ara’a no Papeari e te mau hamanira’a e tata’ira’a poromu, te tapiho’ora’a (+ 2,7%), o te fa’afana’o i te ‘aimamaura’a a te mau ‘utuafare fetii, te utara’a (+ 3,5 %) e te hotera fare tama’ara’a (+ 5,0 %), o tei fana’o i te mara’ara’a no te rahira’a o te mau ratere e haere maira (+1,8 % ia fa’aauhia’tu i to 2014).


Tauturu no te ha’amau i te rave’a na roto i te hoho’a e te rorouira

Ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e fa’ati’a i na anira’a matamua roa e piti no te tauturu i te ha’amaura’a i te rave’a na roto i te hoho’a e te rorouira (THHR=SCAN) o tei tu’uhia mai na e rave rahi mau totaiete no te fenua nei e o tei hi’opo’ahia e te Tomite hi’opo’a no te SCAN (THHR) i te 20 no tiunu i mā’iri a’e nei.

Ua horo’a taua Tomite ra 16 mau parau fa’ati’a o ni’a e rave rahi mau ‘ōpuara’a no te mau hoho’a fa’ati’a parau tuatapapara’a, mau hoho’a ferurihia na roto i te ‘āfata teata, mau hoho’a peni fa’aha’uti’uti, mau hoho’a poto fa’atiani pehe e tahua rorouira. E piti tau anira’a o tei ‘ore te tahua no te mau anira’a tauturu i hau atu i te 1,5 mirioni toata farane o tei tu’uhia mai i roto i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau. E hi’opo’ahia te tahi atu mau ‘ōpuara’a e te tomite no te hi’opo’ara’a ‘afata terera’a faufa’a e faufa’a moni THAF (CCBF).

Te ‘ōpuara’a matamua e tauturuhia, no te hō’ē faito e 300 000 toata farane, no te hamanira’a mai ia i te tahi hoho’a fa’atiani pehe poto no te roara’a e 5 minuti, piihia « E Noho nei », o tei tu’uhia mai e te taite « SARL Te mau Pū Haruharura’a Hashtag ». Te piti o te ‘ōpuara’a, o tei tauturuhia’tu i ni’a i te faito e 950 000 toata farane, no te hamanira’a mai ia hō’ē hoho’a fa’ati’a parau no te roara’a e 52 minuti, piihia « Taputapuatea, mafatu no te nuna’a Ma’ohi », o tei tu’uhia mai e te taiete « SARL Tairoto Ninamu Haruharura’a ».


Mape’era’a na te Haufenua i te mau tapura ‘ōhipa no te fa’atiani i te mau poe fa’a’apuhia no Tahiti arata’ihia e te mau ti’atoro’a no te reira tuha’a

Te « Ta’atira’a Poe Tahiti no Porinetia farani » (Tahitian Pearl Association of French Polynesia : TPTPF=TPAPF), fa’atupuhia i te 2014 ra, o tei ha’amauhia mai na e rave rahi mau pū rarahi no te mau ti’atoro’a no te tuha’a fa’a’apura’a poeparau. Ua tu’u mai ‘ōia i te mana’o no te fa’ahaere tamau noara’a’tu a i te tapura no te mau ‘ōhipa no te fa’atianira’a i te poe fa’a’apuhia i Tahiti, o tā’na i arata’i noa mai na a piti matahiti i teie nei, i ni’a i te mau matete no Taina (Hong Kong), no Tapone e i ni’a i te matete no te fenua nei. Ua fa’a’ite ato’a mai ‘ōia i tā’na ‘ōpuara’a no teie matahiti 2016, no te fa’a’a’ano fa’ahoura’a’tu a i ta’na tapura ‘ōhipa i ni’a i te matete no Marite Apato’erau.

No te reira tumu, e fa’ahaere te TPTPF (TPAFP) i te mau tapura ‘ōhipa, ma te ‘āpitihia mai e te mau pū ho’o faito rahi no Taina (TPAHK) e no Tapone (TPJ), e i roto ihoa ra i te mau taupe’e no te mau ti’atoro’a no te ao nei i Hong Kong, taua ‘ōire ra o tei riro ei matete rahi no te mau ho’ora’a poe fa’a’apuhia i Tahiti nei. Ua fa’anaho ato’ahia te tahi atu a mau tapura ‘ōhipa e te Pū Ha’apiira’a toro’a no te Hamanira’a poe « Revere San Francisco » i Marite ma no te fa’atupura’a i te hō’ē tata’ura’a no te mau tauiha’a fa’anehenehe niuhia i ni’a i te mau poe fa’a’apuhia i Tahiti nei e te taera’a mai i te ‘āva’e ‘ātopa i mua nei, te hō’ē ‘aivana’a no te mau poe no te fa’atupu i te tahi ha’apiira’a fa’ata’ahia na te mau ti’atoro’a o te reira tuha’a.

Te hi’o ‘oramara’a i te mau mauha’a no te fa’atianira’a, na ni’a i te tahua Facebook, i te tahi tahua natirara e na roto i te mau puta iti fa’atianira’a, na te reira ia e horo’a i roto i te TPTPF (TPAFP) i te ‘ite ara’ara’a maita’ira’a i te mau hotu poe. Te mana’o ato’a nei te ta’atira’a e fa’aineine no te fa’atupu i te « Hepetoma no te Poe Tahiti » (Tahiti Pearl Week), mana’ohia no 2017, fa’anahora’a o te fa’ata’iruru mai, i te hō’ē vahi e no te tahi mau mahana te roara’a, i te mau ‘aito ato’a no taua tuha’a ra i raro a’e i te mau fare fa’a’ite’itera’a na roto i te mau rautira’a rau e te mau ha’apiipiira’a fa’ahiahia. Ua riro te poe fa’a’apuhia i Tahiti ei punavai matamua roa no te tapiho’ora’a na rapae’au a Porinetia farani. Ua riro ia te fa’atianira’a ei tuha’a rahi faufa’a roa no te fa’afa’aite fa’ahou atu a i te te mau porinetia, i ni’a i te matete no te fenua nei e no te ara, e na reira atu ai i te ha’apuai fa’ahoura’a atu a i te fa’arahira’a i te fa’a’apu e i te tapiho’ora’a.


Mau tauturu moni na te ta’atira’a no te mau tuha’a totiare e ‘ihirapa’aura’a ma’i e ha’apiira’a

Ua vauvau ai te Fa’aterehau vahine no te ‘Ohipa i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau ho’e’opuara’a no te ha’amana i te fa’aotira’a mana o tei ha’amanahia na e te Tomite no te Ti’a’au i te RSPF, i te 24 ra no tiunu i ma’iri a’e nei no ni’ai te horo’ara’a i te tauturu moni hau na e 3 mau ta’atira’a no te tuha’a totiare-ha’apiira’a e ‘ihirapa’aura’a ma’i-ha’apiira’a no teie matahiti 2016.
Te pu’ohura’a i te fifi natihia i ni’a i te mau huma totiare e ‘ihirapa’aura’a ma’i o te mau ta’ata tumu porinetia te ha’apa’ohia nei ia e te mau tauturu moni e horo’ahia nei na te mau pu o te ha’a nei no te mau tuha’a ‘ihirapa’aura’a-totiare e totiare ha’apiira’a. Na te ‘Afata no te Autahira’a na roto i te “’Ama’a huma” e amo ra i te reira mau hopoi’a i te mau matahiti tata’itahi. No teie matahiti 2016, ua fa’ata’ahia ho’e tino moni tauturu na te reira mau pu i ni’a i te faito 1,522 miria toata farane, ua arata’i fa’ahouhia mai ia te faito no te matahiti i mahemo.
Ua ha’amana te tomite no te ti’a’aura’a i te RSPF i te mau tu’ura’a mana’o o te tomite ‘ihi rave’a, no te pahono i te mau anira’a a taua mau ta’atira’a e 3. Ei fa’ahotura’a, e 52 mirioni toata farane o teihoro’ahia’tu na taua mau ta’atira’a e 3 ra.


Ha’amanara’a na te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e 2 fa’aotira’a mana a te tomite ti’a’au i te RSPF no te 24 no Tiunu 2016

Ua vauvau atu te Fa’aterehau vahine no te ‘Ohipa i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e 2 tau ‘opuara’a fa’aotira’a mana no te ha’amana e 2 fa’aotira’a mana na te tomite ti’a’au i te RSPF no te 24 no tiunu i ma’iri a’e nei no ni’a i te faufa’a no te fa’aaura’a i rotopu i te CPS e e 2 pu hoterano Niu Teranii Auckland e te fa’aaura’a i rotopu i te CP e te taiete Air Archipels no te mau utara’a ma’i ru.

E titau mai te mau hia’aira’a ‘ea o te feia ma’i porinetia ia fa’anahohia te mau rave’a utara’a ma’i tapura maita’ihia, no te mau ma’i rū, ia nehenehe ia uta ti’ahia te mau ma’i i ni’a i te mau tahua ‘ihi rave’a o te mau fare utuutura’a ma’i nahonaho e rava’i roa a’e (Fare Utuutura’a ma’i no Ta’aone, mau rave’a no Niu Terani).

E titau mai taua maua fa’anahora’a ra e ia fa’aau ato’ahia te mau ti’a tapatana no te fa’ahaerera’a mai i te feia ma’i (na ni’a i te manureva) i te Fare utuutura’a ma’i e aore ra no te pahono no to ratou nohora’a.
I – Te mau tarifa no te nohora’a no te mau ma’i e fa’arevahia i Niu Terani:

E piti tau ti’a fatu hotera tapatanahia e vaira i Auckland o tei ani mai ia ha’amaita’ihia te tahi no ta rā’ua mau tarifa o tei ‘ore i fa’atauihia mai, mai te matahiti 2013 maira, i ni’a i te faito e 250 000 toata farane i te matahiti ‘ī.
II– Ha’amaura’a i te fa’aaura’a ‘api no te mau utara’a ma’i ru i rotopu i te CPS e te taiete Air Archipels

Ua horo’a atu te CPS na te taiete « Air Archipels », te utara’a i te feia ma’i no roto i te ‘Āfata no te parurura’a totiare e titauhia no to rātou faito ‘ea ia uta rūhia mai na ni’a i te manureva ta’a-è mai te mau motu mai i Tahiti nei e aore ra na roto i te mau motu Raro Mata’i ma. No te fa’atano aumaite maita’ira’a i te mau tarifa, tera ra, i te mau huru ato’a no te utara’a mai e te mau tavinira’a e titauhia, ua mana’ohia e fa’a’āpi fa’ahou i te mau fa’aaura’a na roto i te hō’ē fa’aaura’a ‘āpi no te roara’a e 5 matahiti.

No te fa’atere’aura’a i te mara’a rahi noara’a’tu a o te mau fa’arevara’a ma’i rū o te ravehia mai nei e te mau manureva o te mau nu’u fa’ehau, ua ani mai o « Air Archipels » e ia ha’amara’ahia tā’na mau manu hō’ē a’e rima ‘ōhipa hau. E fa’atupu mai te reira hō’ē taranira’a i ni’a i te faito 10 mirioni toata farane i te matahiti hō’ē, ‘inaha, tei raro roa mai te ho’o o te mau utara’a ma’i a « Air Archipels » i ta te Nu’u fa’ehau.


Tauturu moni no te fa’ahotura’a i te OPH no te mau tapura ‘ōhipa i ni’a i te pū nohora’a totiare « Motio »


Na roto i te horo’ara’ahia te pū nohora’a totiare « Motio » i roto i te toru ‘āva’e hope’a no 2015, e rave fa’ahou te OPH i te mau fa’arava’ira’a hau atu no te paruru maita’ira’a i taua pū nohora’a ra.

No te fa’atupura’a i te reira, ma te ‘ite papu i te mau fifi e nehenehe e farereihia e te mau ‘utuafare e noho ra i reira, e te mau tamarii ihoa ra a taua mau ‘utuafare ra no taua pū nohora’a totiare ra, ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a hō’ē tauturu moni na te OPH i ni’a i teie faito 14 399 000 toata farane no te fa’aoti i teie mau tapura ‘ōhipa i muri nei e :

- te patura’a i te hō’ē paruru ‘aua
- te horo’ara’a e te tu’ura’a i te mau ‘auri varavara no te tapo’i na ni’a i te mau tahera’a pape ua
- te horo’ara’a e te tu’ura’a i te mau mori fa’aarara’a i te mau tahua ha’utira’a a te mau tamarii

Te mau tapura ‘ōhipa, o te amohia te mau ha’amau’ara’a 100 % e te Haufenua, e ravehia ia ia oti i roto e 3 ‘ava’e.

I te tahi atu pae i te reira mau tapura ‘ōhipa, ua fa’aoti a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a fa’ahou i te piti no te tauturu moni i ni’a i te faito 14 875 000 toata farane na te OPH no te patu mai hō’ē patu paruru ‘āua. E fa’ata’a ato’ahia mai na roto i te reira tapura ‘ōhipa te hō’ē no te mau poromu tomora’a i roto i te pū nohora’a totiare « Motio » o tei parari na te tahi tuha’a na roto i te mau ua ‘ū’ana no te hope’ara’a no 2015 ra. Te reira tapura ‘ōhipa, e amohia ia 100 % e te Haufenua, o tei oti mai i roto e 3 ato’a ‘āva’e.


Faufa’a no te fa’aaura’a i rotopu i te Haunui e o Porinetia farani no ni’a i te Ha’apiira’a

Te fa’ata’a ra te’irava 21 no te fa’aaura’a fa’atauihia no te 4 no ‘ēperera 2007 e amo o Porinetia farani i te mau ha’amau’ara’a no te terera’a ‘ōhipa roto, no te horo’ara’a tauiha’a, no te patura’a, no te ti’a’aura’a, no te parurura’a ‘ēiaha ia ro’ohia e te ‘ati, no te patu fa’a’āpi fa’ahoura’a i te mau pū fare ha’apiira’a no te tuarua. E farii ‘ōia i te mau matahiti ato’a no roto mai i te Haunui, i te tahi tauturu faufa’a moni no te mau ha’amau’ara’a o tā’na e amo.

Ei pū’ohura’a i te tau’aparaura’a no te ti’a’aura’a no te ‘āva’e novema ra 2015, i roto i te reira te vauvaura’ahia’tu te mau ha’amaramaramara’a no ni’a i te porotita no te ha’apiira’a a te Fa’aterera’ahau no te Ha’apiira’a no Porinetia farani i mua i te Fa’aterera’ahaunui, e i mua ato’a ho’i i te Fa’aterera’ahaunui no te Ha’apiira’a, no te Ha’apiira’a Teitei e no te ‘Ihi ma’imira’a, e piti tau faufa’a moni matamua roa no taua fa’aaura’a ra o tei tapa’ohia mai i roto i te ture no te mau faufa’a moni a te Haunui no teie matahiti 2016.

I te mea, ‘āita a te mau faufa’a totiare i pau atura i roto i to rātou ta’ato’ara’a (toe’a no te mau matahiti 2011 e tae mai i te 2013), ua anihia’tu i te Haunui, te nehenehera’a e fa’a’ōhipa hō’ē vehi i ni’a i te faito piri i te 38 mirioni toata farane no te mau ‘Āfata totiare no te ‘aufau i te mau moni ‘ōhipa a te mau rave ‘ōhipa e ‘ēre i te mea tamau o tei tihepuhia mai e Porinetia farani no te amo i te mau ti’ara’a ei mau tauturu no te ha’apiira’a i roto i te mau fare ha’apiira’a pirituarua e tuarua a te mau fare ha’apiira’a a te hau. Ua fariihia mai te reira anira’a e te Fa’aterera’ahaunui no te Ha’apiira’a, te tumu ia no teie faufa’a hau no te fa’aaura’a no te 4 no ‘ēperera 2007 no ni’a i te ha’apiira’a.

Te ‘ōperepere aumaitera’a o tei mana’ohia ua niuhia ia i ni’a e 3 tumu rarahi : te fa’arava’ira’a i te mau pupu o te ‘ore ra e rava’i i te rima rave ‘ōhipa, te fa’arava’ira’a i te mau pū fare ha’apiira’a o te ‘iriti ra i ta rātou mau pū nohora’a tamarii i te hope’a hepetoma e te ha’amaura’a i te mau tuha’a monora’a i Tahiti e i Moorea.


Te mau fa’aturera’a no te mau tutaura’a pahi i roto i te ‘ō’o’a no Taiohae

A tau matahiti i teie nei, te ‘ite nei o Porinetia farani, te mara’a noa’tura te rahi pahi e fano maira i roto i te ta’amotu no Matuita ma. No teie hi’o ateara’a no te fa’atano e no te paruru ‘ēiaha ia fifi te mau tipaera’a pahi, ua fa’aoti te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e ha’amana i te hō’ē fa’aotira’a mana no te ha’amaui te tahi tuha’a ‘ēita e fa’ati’ahia i te mau pahi ia tutau i roto i te ‘ō’o’a no Taiohae e no te ‘ōpani ato’a ‘ēiaha ia tapiri atu i ni’a i te uahu no « Fort Collet » (uahu na’ina’i) i Nuku Hiva. Teie fa’aturera’a, o tei fafa ato’ahia’tu te mana’o no te Farehau no Nuku Hiva, e nehenehe atura ia, ia hi’opo’a maita’ihia te tī’ā’aura’a i te tahora moana no te maita’i o te ta’ato’ara’a e fano ra na ni’a i te moana.


Ha’amaura’a i te hō’ē tomite tuatapapa i te ‘ōpuara’a no te hō’ē Pū Ta’ere no Porinetia farani

Ua tapura te ‘Āpo’ora’ahau no Porinetia farani i roto i tā’na mau ‘ōpuara’a patura’a i tā’na mau pū rarahi ia ha’amauhia hō’ē Pū Ta’ere na Porinetia farani. Mai te ‘ōmuara’a mai no te mau matahiti 1990, ua riro na teie ‘ōpuara’a ei tumu no te mau tuatapapara’a e rave rahi, te mau hi’opo’ara’a, te mau matutura’a, te mau tuha’a tapura ‘ōhipara’a e no te otira’a. Te mau tauiuira’a no te mau ‘āvei’a ‘ihi rave’a rau e te mau raranira’a tapura ‘ōhipa tauiui noa, na te reira i vaiiho noa i teie ‘ōpuara’a i roto i te tia’ira’a, noa’tu a ia te mau tia’ira’a rū a te tuha’a no te ta’ere.

E hamanihia taua pū ra mai te huru no te tahi tahua no te fa’atianira’a i te rauhu’ara’a e no te ha’apurorora’a i te ta’ere porinetia mataraurau no tahito ra. Ua tapa’ohia ‘oia i roto i te hina’aro papu o te ‘Āpo’ora’ahau no Porinetia farani, no te fa’ahotu i te mau faufa’a no te ta’ere, no te fa’araura’a ihoa i tā’na mau fa’atianira’a no te fariira’a ratere. Hau atu i te reira, e tareni faufa’a rahi ato’a ta te reira, i te pae no te ha’apiira’a, e no te fa’atomora’a i roto i te orara’a totiare, na roto i te ha’amaita’ira’a i te tai’ora’a a te ta’ato’ara’a e te mau faufa’a no te ta’ere ‘iriti matarahiano te ta’ato’ara’a.

Te ‘ōpuara’a o tei vauvauhia mai i mua i te ‘Āpo’ora’ahau no Porinetia farani, e te mau ti’a ‘aivana’a no te reira tuha’a no te ta’ere, o te tu’u maira ia i te mana’o no te tuha i te reira tapura ‘ohipa i roto e piti tuha’a, te fa’a’anora’a e te feruri aumaitera’a i te vahi ti’ara’a « Ei Teatara’a ta’ata Ora » i ni’a i te tahua no te Fare Tauhiti Nui i te hiti tahatai, e te hamanira’a i te tahi poro « Putura’a Puta, Tapura ‘ohipa ta’ere e mau Fa’a’ite’itera’a Rahu’ara’a» i ni’a i te tahua no Vaiami – motu iti no Paofai. E riro te reira mau patura’a ei fa’arava’ira’a i e mau pū rarahi e vai nei o te turu’i i ni’a i te mau papa feruri maita’ihia.

Mai te hamanira’ahia mai taua tapura ‘ōhipa ra, e 3 pupu ‘ōpuara’a o tei ha’amauhia mai no te fa’aineine i te rotorotora’a, i te maupapa niu, e te huru terera’a fare manaha. Ho’e fare putura’a puta ‘a’ai tei ni’a a’e na i te eni (www.mediatheque-polynesie.org) o te horo’a mai hau atu i te rahira’a e 400 mau fa’atumura’a o tei mau a’e na mai. E ha’afaufa’ahia’tu a taua tahua ra e te ho’e puna ha’amaramaramara’a, o te taroruirahia nei e te Piha no te faufa’a tupuna ha’aputura’a e no te rave’a hoho’a, piri i te 200 rahira’a puta.

No te fa’aoti i te tarena iho hohho’a fa’ahu’ahu’a maita’ihia, e no te tu’ura’a i ni’a i te matete tata’ura’a no te ta’ata papa’i hamani hoho’a o te ‘iritihia i te hope’a no teie matahiti, uatapa’ohia te hō’ē tere no te tahi piha toro’a ‘aravihi no Farani o te tae mai i te ropura’a no ‘atete nei, e ma’itihia mai i roto e 3 mau piha ‘aravvihi roa a’e, o tei ha’apa’ohia mai e te pupu ‘ōhipa fa’ata’ahia no te tuatapapara’a. No reira, e mea faufa’a, ia ha’amatahia taua tapura ‘ōhipa ra, ia ha’amaramaramahia e ia fa’ato’a’ati maita’ihia te mau autaipe ‘ihirave’a ‘aravihi e no te mau pumana i roto i te mau ferurira’a mana’o o te fa’aterehia nei.

No reira, ua ani atu te Fa’aterehau no te Ta’ere i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau ia ha’amauhia te hō’ē tomite no te tuatapapa i taua ‘ōpuara’a ra no te hō’ē Pū Ta’ere, o te fa’a’āmui i te mau Fa’aterera’ahau no te Ta’ere, no te Patura’a e no te Fariira’a ratere e tae noa’tu i te Tomiterara’a Teitei, te ‘Ōire no Papeete e te mau Piha ‘ōhipa ato’a e te mau pū rarahi ato’a no te ta’ere o te ō i roto i taua fa’anahora’a i taua ‘ōpuara’a ra. E tupu te putuputura’a matamua roa a taua tomite ra hou e tae mai ai te piha ‘ōhipa no Farani o te tape’ahia mai.

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Quatre nouveaux policiers municipaux pour Papeete

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Quatre nouveaux policiers municipaux pour Papeete
PAPEETE, le 3 août 2016 - Le maire de Papeete, Michel Buillard, a rencontré aujourd'hui les quatre nouvelles recrues de la police municipale.

Conformément à la décision de son conseil municipal, la ville de Papeete a recruté de nouveaux agents de police municipale destinés à renforcer ses effectifs de nuit.

Pour être retenus, les candidats devaient passer des épreuves physiques : une course à pied sur 100 m chronométrée et d’une épreuve optionnelle parmi quatre disciplines sportives (saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids et natation).
Après cette étape éliminatoire, les candidats retenus ont été entendus par le jury de sélection à l’occasion d’un entretien.

Marurai Peau, Tauri Riveta, Lloyd Mervin et Adrien Barsinas se sont distingués et ont pris leurs fonctions au sein de la police municipale le 1er août.
Ils suivront à compter du 16 août une formation de plusieurs mois pour devenir agent de police judiciaire adjoint, confirmant ainsi leur nomination, après agrément et assermentation par les services de l’Etat.

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Un restaurant nudiste en projet à Paris

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Un restaurant nudiste en projet à Paris
PARIS (AFP) -Envie de manger tout nu des plats crus? Après Londres, un restaurant nudiste pourrait ouvrir à Paris prochainement, a indiqué mercredi à l'AFP son promoteur, Sebastian Lyall, ce qui laisse sceptique la Fédération française de naturisme.

Pas moins de 46.000 candidats à un dîner dans le plus simple appareil s'étaient inscrits sur la liste d'attente du restaurant The Bunyadi ("fondamental" ou "naturel" en hindi) dans la capitale britannique, mais seuls 2.500 personnes ont pu concrétiser l'expérience le temps de son ouverture éphémère entre mai et juillet.

Au menu? De la cuisine "nue", avec des ingrédients "bio et locaux, cuisinés sans électricité, gaz ou feu", selon la carte de l'établissement où des plats végétariens côtoyaient du ceviche (plat de poisson cru) de loup de mer ou un steak tartare, pour une addition comprise entre 38,99 livres (environ 46 euros) pour trois plats et 58,99 livres (70 euros) pour cinq choix. Les convives pouvaient se dévêtir pour dîner à la lumière des bougies, entre des paravents de bambous.

Sebastian Lyall cherche désormais à transposer son concept en France, première destination naturiste dans le monde. "Nous sommes en discussion avec de potentiels partenaires. Nous n'en sommes qu'au début mais nous avons déjà identifié des lieux potentiels (à Paris), et nous regardons si ça pourrait marcher, quelles sont les lois en vigueur", a déclaré Sebastian Lyall à l'AFP.

"Nous ne pouvons pas encore donner de date d'ouverture ou annoncer un lieu en particulier, nous voulons faire les choses dans les règles", a-t-il précisé.

A Londres, "nous avons touché une +niche+, et le concept a marché. Il y a beaucoup de lieux naturistes partout dans le monde, mais les vrais naturistes, les naturistes extrêmes, ne sont pas toujours ouverts aux autres, et des personnes comme moi sont intimidées par ces endroits", souligne Sebastian Lyall.

Le concept de The Bunyadi va "plus dans le sens d'une sorte d'éducation pour une communauté non-naturiste", poursuit M. Lyall, qui envisage d'ouvrir à Londres "un club privé nudiste".

A Tokyo, un restaurant pour convives nus, "The Amrita", vient également d'ouvrir, mais avec des critères de poids et d'âge qui n'ont rien à voir avec la philosophie de The Bunyadi, a précisé l'entrepreneur britannique.

La Fédération française de naturisme y voit un "argument marketing". "Je ne vois pas l'intérêt de traverser tout Paris habillé, d'entrer dans un restaurant et de se déshabiller pour manger", a commenté son vice-président, Yves Leclerc.

"Le fait d'aller manger nu au restaurant n'est pas une nouveauté en soi, la seule nouveauté, c'est que c'est en dehors d'un espace naturiste, en plein coeur d'une grande ville", a-t-il souligné, jugeant le concept "relativement éloigné du naturisme". "Dans naturisme, il y a nature", a-t-il rappelé.


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Pirae : Un pâturage pour un terrain de volleyball ?

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Pirae : Un pâturage pour un terrain de volleyball ?
PAPEETE, le 03 août 2016- Ramon Teihotua entretient un terrain sur la route de l'hippodrome, en échange il peut laisser brouter ses chevaux. Cependant il semblerait que la commune veuille construire un terrain de volley-ball à cet emplacement.

Ramon Teihotua a eu la mauvaise surprise de voir passer mardi dans la journée un élu municipal dans le parc où il fait brouter ses chevaux devant l'hippodrome. Il a appris que la commune a pour ambition de construire un terrain de football ou de volley-ball. Il est vrai que les deux paddocks qu'utilise Ramon Teihotua appartiennent à la commune de Pirae. Les deux parcelles lui ont été prêtées en 2012 à condition qu'elles soient entretenues. "Ces deux parcelles étaient toutes sales et squatter par des jeunes qui venaient faire du Boum-boum, boire et fumer leur paka. Il y avait toujours plein de déchets et saletés. Comme je venais tous les jours faire brouter mes chevaux de courses là parce que c'est juste en face de mes boxes, j'ai proposé au tavana de l'époque Béatrice Vernaudon de m'occuper de ce terrain en échange que mes chevaux puissent être là après les entraînements. Nous avons passé un accord verbal, je n'ai aucun écrit pour prouver ce que je dis", raconte le propriétaire.

Pirae : Un pâturage pour un terrain de volleyball ?
Or dans la journée de mardi, un élu municipal s'est rendu sur le terrain afin de voir si un projet de terrain de volley-ball ou de football était faisable à cet emplacement, "je m'occupe du terrain depuis cinq ans, quand il était sale et insalubre il n'intéressait personne, mais maintenant qu'il est entretenu, tout à coup ils veulent une sorte de complexe sportif à cet emplacement. J'ai essayé de lui expliquer qu'un terrain de volley-ball ou de football à cet emplacement n'est pas une bonne idée, c'est dangereux. Les chevaux sont des animaux très peureux, s'ils se prennent un ballon dessus ou qu'ils ont peur, ça peut devenir très dangereux, surtout qu'ici il y a des chevaux partout et ils sont tous obligés de passer devant le terrain pour aller sur le champ de courses ou sur les pistes d'entraînement."

La rédaction de Tahiti infos a contacté la commune de Pirae qui confirme "il y a effectivement un élu qui s'est rendu à l'hippodrome pour voir si le projet est faisable", le projet en question est un projet soumis à la commune dans le cadre du "budget participatif de la commune de Pirae" qui permet aux habitants de soumettre leurs idées afin qu'elles se concrétisent. "Je n'ai pas eu de lettre de notre tavana, pour me prévenir que le terrain va être réquisitionné", continue Ramon Teihotua, il poursuit encore "des terrains il y en a plein, pourquoi vouloir prendre celui-ci qui est tout étriqué qui n'est pas assez grand avec la rivière d'un côté et la route de l'autre. Le volley-ball, ça ne colle pas avec les chevaux. "

La commune indique "les projets ne sont pas encore concrets, ce sont des idées qui sont soumises par les habitants de la commune. Samedi nous nous réunirons afin d'étudier les trois projets qui ont été soumis dans le cadre du budget participatif de la commune. Celui de l'hippodrome en fait partie. Il est invité à venir à la réunion de samedis pour débattre et exposer ses arguments", précise la commune.
À la question de la dangerosité, la réponse reste vague, "les chevaux sont-ils voués à rester à l'hippodrome?" nous répond-on.

L'hippodrome de Pirae est réparti sur 12 hectares, et comprend près d'une centaine de propriétaires de chevaux à ses environs, c'est une parcelle qui appartient au Pays. Cependant, la commune veut récupérer ce terrain pour développer de l'activité. En effet selon la mairie de Pirae, la commune manque d'infrastructures et ce terrain serait l'emplacement idéal pour les développer. La commune ne tient donc pas à garder les chevaux dans la zone, mais préférerait développer des infrastructures sportives comme "un terrain de football ou de volley-ball".

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Les vols de téléphones portables explosent, la lutte s'organise

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Les vols de téléphones portables explosent, la lutte s'organise
Papeete, le 3 août 2016 - Après dépôt de plainte des victimes et en accord avec les opérateurs Vodafone et Vini, la police et la gendarmerie peuvent désormais bloquer à distance l'utilisation des téléphones volés sur le réseau mobile local, rendant l'objet du délit moins attractif pour les voleurs.

Faciles à voler, faciles à revendre : les téléphones portables sont des objets très convoités. Les plaintes pour vol de GSM et autres smartphones ont explosé ces dernières années, passant de moins de 200 en 2012 à plus de 1 200 en 2015. 601 plaintes ont déjà été déposées en 2016, série en cours. Un fléau auquel les autorités du haut-commissariat ont décidé de s'attaquer dans le cadre plus général "de la lutte contre les atteintes aux biens, sous toutes leurs formes" insiste Frédéric Poisot, directeur de cabinet du haut-commissaire. "Les vols de téléphones portables ont connu une hausse exponentielle et il faut stopper cette envolée malheureuse".

Blocage à distance

Gendarmes et policiers disposent désormais d'un nouvel outil juridique et technique, en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile locaux Vodafone et Vini, pour procéder au blocage pur et simple, et à distance, du téléphone GSM volé sitôt le dépôt de plainte enregistré. Certes, l'accès au contenu du téléphone –et spécialement pour les smartphones- sera toujours accessible au voleur à moins que le propriétaire de l'appareil ait lui-même pris ses dispositions (géolocalisation, applications d'effacement des données à distance, etc…). Mais le voleur ne pourra plus utiliser le terminal en mode communication.

Une sérieuse décote sur laquelle comptent les autorités pour décourager, au moins en partie, les aigrefins : "En procédant de la sorte, nous rendons le téléphone sans intérêt et donc le vol inutile", prédit le colonel Pierre Caudrelier. Le commandant de la gendarmerie pour la Polynésie française, à l'initiative de cette mesure mise en œuvre il y a déjà plusieurs années en métropole, qui espère du même coup faire baisser le nombre des atteintes aux biens en Polynésie française, "légèrement au-dessus de la moyenne nationale", et dans lequel les vols de téléphones occupent une bonne place.

Identifiez votre numéro IMEI et gardez le précieusement en prévision du vol

Pour avoir accès à ce "service", les utilisateurs sont invités à prendre connaissance du numéro IMEI de leur téléphone. Et même si la précision peut paraître saugrenue : avant de se le faire voler ! C'est plus facile. Ce numéro, véritable carte d'identité de l'appareil, est unique et permettra à l'opérateur de procéder au blocage du terminal quasiment instantanément après avoir été sollicité par les services de police ou de gendarmerie.

Disponible sur la facture, parfois sur la boîte d'origine ou au dos du boîtier sous la batterie, ce code à 15 chiffres est surtout disponible en tapant *#06# sur son clavier. Il apparaîtra alors à l'écran. Notez-le et conservez le sur vous, c'est ce code qu'il faudra communiquer lors du dépôt de plainte pour effectuer le blocage.

"Le téléphone deviendra inutilisable au niveau du signal de communication et ne pourra plus être débloqué que par nos services" précise Jean-Jacques Vangramberen, directeur opérations chez Vodafone. "Le blocage se fait directement à notre niveau, sur le réseau, l'infrastructure". A noter qu'un numéro bloqué par l'un des deux opérateurs ne fonctionnera pas non plus chez le second. Il sera en revanche toujours possible de l'utiliser à l'étranger.

A noter enfin que les numéros IMEI ainsi blacklistés seront insérés dans le fichier des objets volés et signalés, permettant d'effectuer des vérifications ultérieures lors des enquêtes diligentées et d'identifier d'éventuels voleurs ou receleurs. Avec un peu de chance, votre appareil pourra également vous être restitué s'il venait à être retrouvé. L'opérateur pourra alors le débloquer.



Comment effacer ses données à distance
Les vols de téléphones portables explosent, la lutte s'organise
Si le nouveau dispositif déployé par le haut-commissariat permet de bloquer le combiné pour qu'il devienne inutilisable sur les réseaux locaux, il n'empêche pas le voleur de consulter la plupart des données qui s'y trouvent stockées. Or, Selon la CNIL, 40% des possesseurs de smartphones y stockent des données à caractère secret. Outre leurs listes de contacts, la plupart des utilisateurs stockent des documents de toutes sortes : fichiers textes, PDF, sons, vidéos, données bancaires, historiques de navigation web, etc.

Facile d’imaginer les bénéfices que pourrait en tirer un voleur s’il parvenait à y accéder, d’où la nécessité de sécuriser ces terminaux dernière génération pour qu’en cas de vol, ces données soient au maximum à l’abri. Des applications gratuites et simples d'utilisation, voire natives, permettent par exemple de verrouiller l'écran sous la forme de codes ou de formes à reproduire, retardant d'autant l'accès au contenu de l'appareil. Certaines font retentir une alarme à distance, localisent le smartphone, le verrouille, et prennent même une photo de l’individu qui aurait saisit plusieurs fois un mot de passe erroné.

Ces paramétrages sont préalablement nécessaires et sont à effectuer en amont par le propriétaire de l'appareil :

Pour les iPhone, l’application web « Localiser mon iPhone » permet par exemple de localiser tout appareil fonctionnant sous iOS et configuré pour fonctionner avec cette dernière. Elle permet ainsi de voir la position de son appareil sur un plan, le faire sonner et enfin d’en effacer les données.

Pour les appareils fonctionnant sous Android, là encore l’appareil doit déjà avoir été paramétré. Une fois le service activé, il suffit de se connecter avec son adresse Gmail et de localiser l’appareil sur Google Maps. A l’instar de « Localiser mon iPhone », Android Device Manager permet d’effacer les données à distance et de faire sonner à fort volume pendant 5 minutes l’appareil, même si celui-ci est sur silencieux.

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Tribunal de Papeete : un nouvel administrateur ad hoc nommé en octobre prochain

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Tribunal de Papeete : un nouvel administrateur ad hoc nommé en octobre prochain
PAPEETE, le 3 août 2016 - Marie-Thérèse Taero, administratrice ad hoc au tribunal de Papeete pendant 20 ans, est partie à la retraite au début du mois de juillet. Depuis, personne n'a été nommé officiellement pour la remplacer.

Assurer la protection des mineurs fragiles dans leur parcours judiciaire, permettre leur défense, être sûr que les dommages et intérêts versés par la partie adversaire lui reviennent entièrement à sa majorité. Telles sont les missions d'un administrateur (ou une administratrice) ad hoc. A Papeete, Marie-Thérèse a endossé ce rôle pendant 20 ans. Elle a assuré la défense et apporté son soutien aux mineurs en souffrance dans l'enceinte du palais de justice. Et parfois plus.

Avant de partir, la travailleuse sociale, inquiète de sa succession et donc de la protection des mineurs, s'était confiée à nos confrères de La Dépêche : "Je pense à tous ces enfants que je laisse derrière moi, que j’ai encore sous ma responsabilité et je ne sais pas si quelqu’un va reprendre le flambeau, cela m’inquiète. J’aurais aimé être sûre qu’une personne reprendra les dossiers. J’aurais aimé la former avant de partir, la faire entrer au tribunal." Et pour cause. Aucune personne n'avait été nommée pour la remplacer.

Depuis, travailleurs sociaux, directrice et membres de l'Association polyvalente d'actions judiciaires en Polynésie (Apaj) ont assuré l'intérim. Une situation qui ne pourra pas durer éternellement. Pour les uns comme pour les autres, c'est une charge de travail énorme en plus de celle quotidienne. Un poids qui ne permet pas forcément d'assurer la protection des mineurs de la meilleure façon.

UNE CHARNIÈRE
Tribunal de Papeete : un nouvel administrateur ad hoc nommé en octobre prochain
"Pour le moment, nous sommes dans une situation qui est loin d'être satisfaisante", reconnaît le directeur des affaires sociales, Jean-Michel Garrigues. Depuis le départ en retraite de Marie-Thérèse Taero, les administrateurs ad hoc sont nommés "au coup par coup". Dans certains cas, c'est le palais de justice qui fait appel aux services de l'Apaj pour assurer la mission. "L'administrateur change tout le temps en fonction des situations mais ce n'est pas quelque chose qui peut durer. L'administrateur ad hoc est un repère, un référent pour le palais de justice, les travailleurs sociaux mais aussi l'Apaj. C'est une charnière…", continue Jean-Michel Garrigues.

Ce dernier assure qu'une solution va bientôt être trouvée. Une nouvelle administratrice ad hoc sera en poste en octobre prochain. "Nous avons une candidate au sein de la direction des affaires sociales, c'est une travailleuse sociale. Cette dernière a déjà accompagné Marie-Thérèse dans ces fonctions, même si, compte tenu de la difficulté du dispositif, la passation de pouvoir n'a pas pu être finalisée. Nous avons constitué le dossier mais elle ne répond pas à toutes les conditions : elle n'a pas encore 30 ans."
Pour être administrateur ad hoc, la personne doit avoir 30 ans révolus. La candidate ne pourra prendre ses fonctions qu'en octobre.

Dans l'attente, Jean-Michel Garrigues annonce qu'un autre travailleur social devrait entrer en scène dès la mi-août. "Bientôt, un administrateur ad hoc temporaire sera en poste jusqu'en octobre."
Selon le directeur des affaires sociales, l'administrateur ad hoc devrait bientôt avoir un nom et visage.

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Indonésie: La justice refuse de libérer un influent imam radical de 77 ans

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Indonésie: La justice refuse de libérer un influent imam radical de 77 ans
Jakarta, Indonésie | AFP | jeudi 03/08/2016 - La Cour suprême indonésienne a refusé de libérer un influent imam radical de 77 ans condamné en 2011 pour avoir financé Al-Qaïda en Indonésie, a annoncé jeudi un porte-parole de la Cour.

Abu Bakar Bachir est considéré comme le porte-voix de la mouvance radicale islamiste en Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, et comme une figure importante du réseau régional Jemaah Islamiyah, mis en cause dans les attentats de Bali qui avaient fait 202 morts en 2002.

L'imam avait été condamné en 2011 à 15 ans d'emprisonnement pour avoir apporté une aide financière au groupuscule "Al-Qaïda à Aceh", dans la province d'Aceh, à la pointe nord de l'île de Sumatra, qui prévoyait d'assassiner le président d'alors ainsi que des Occidentaux.

Il avait été arrêté après le démantèlement du camp de ce mouvement.

Il a fait appel en janvier de sa condamnation lors d'une rare apparition en public dans un tribunal de Cilacap, dans le centre de Java, où il avait été accueilli par des centaines de partisans scandant "Dieu est grand".

Ses avocats avaient plaidé que les fonds qu'il avait récoltés devaient servir à venir en aide aux habitants des territoires palestiniens, mais qu'ils avaient atterri sans que leur client ne le sache entre les mains du groupuscule d'Aceh.

La Cour suprême a rejeté son appel en invoquant "l'absence de nouveaux éléments".

"Cela signifie qu'il demeurera en détention", a déclaré le porte-parole de la Cour, Suhadi, qui n'a qu'un nom, comme de nombreux Indonésiens.

Les avocats d'Abu Bakar Bachir se sont cependant engagés à poursuivre le combat pour sa libération en présentant de nouvelles preuves.

Cette décision est tombée la semaine dernière. L'audience avait eu lieu à huis clos. Il est relativement courant que la justice indonésienne tarde à rendre public ce type de décision.

L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, avait été précipitée dans sa propre "guerre contre le terrorisme" par les attentats de Bali en 2002 (202 morts, parmi lesquels de nombreux étrangers). L'attaque avait été attribuée à la Jemaah Islamiyah (JI).

Les autorités avaient ensuite lancé une offensive majeure contre les extrémistes islamistes et affaibli ainsi les réseaux les plus dangereux, selon des experts. La Jemaah Islamiyah avait été en partie démantelée et ses principaux chefs arrêtés ou abattus.

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Australie: l'extrême droite en position d'exercer une influence au Sénat

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Australie: l'extrême droite en position d'exercer une influence au Sénat
Sydney, Australie | AFP | jeudi 03/08/2016 - Le parti d'extrême-droite de la populiste Pauline Hanson a raflé quatre sièges au Sénat australien lors des élections du 2 juillet, ce qui pourrait lui permettre d'exercer une influence sur la politique du gouvernement, selon les résultats annoncés jeudi.

La coalition conservatrice du Premier ministre Malcolm Turnbull a remporté péniblement la majorité absolue à la chambre des représentants lors des législatives.

Mais elle n'a remporté que 30 des 76 sièges au Sénat, contre 26 pour les travaillistes et neuf pour les Verts, selon les résultats officiels.

Cela signifie que M. Turnbull devra composer avec les 11 "crossbenchers", ces élus indépendants ou issus de mouvements très minoritaires.

Quatre d'entre eux ont été élus sous la bannière du Pauline Hanson's One Nation, le mouvement de cette femme politique controversée de 62 ans, qui avait siégé comme membre de la chambre des représentants de 1996 à 1998.

Celle qui dénonçait notamment les allocations distribuées aux Aborigènes et "l'invasion" de l'Australie par les Asiatiques a fait campagne pour la création d'une commission royale sur l'islam et contre la propriété étrangère des terres agricoles australiennes.

Un de ses sénateurs, Malcolm Roberts, emettait jeudi encore des doutes sur la responsabilité humaine du réchauffement climatique.

Ancienne propriétaire d'un fast-food, Pauline Hanson s'était bâtie une notoriété sur la scène politique en dénonçant l'immigration asiatique suite à son élection au Parlement en 1996.

Sa popularité avait atteint des sommets en 1998 où son parti remporta 11 sièges dans le Queensland, obtenant près d'un quart des votes.

Mais des conflits internes avaient ensuite divisé le parti et le net durcissement de la politique australienne en matière d'immigration ont réduit l'influence de l'extrême-droite, qui a cette année profité de la lassitude des Australiens vis-à-vis des conservateurs et des travaillistes.

Bien qu'il soit parvenu à se maintenir au pouvoir, les élections de juillet sont un revers pour M. Turnbull, qui avait justement appelé les Australiens aux urnes dans l'espoir de réduire l'influence au Parlement des indépendants et minoritaires, afin de faire passer plus aisément ses réformes.

Leur nombre, au Sénat, est cependant passé de huit à 11.

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La tempête Earl devient un ouragan, menace l'Amérique centrale

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La tempête Earl devient un ouragan, menace l'Amérique centrale
Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 03/08/2016 - La tempête tropicale Earl s'est transformée mercredi en ouragan à son passage par les Caraïbes en direction de l'Amérique centrale, a annoncé le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

Un "avion vient d'atteindre Earl et a enregistré des vents soutenus de 120 km/h, ce qui indique que Earl est désormais un ouragan" de catégorie 1, sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, ont indiqué les météorologues américains dans leur bulletin le plus récent.

A 21H00 GMT, l'ouragan se trouvait à quelques 110 kilomètres au nord-est de l'île de Roatan, au Honduras et se dirigeait vers l'ouest en direction du Belize, qui se trouvait à 240 kilomètres.

"Le centre de Earl continuera de passer vers les Bay Islands du Honduras ces prochaines heures puis devrait toucher terre à Belize ce soir ou tôt jeudi", écrit le NHC.

Le centre de surveillance a placé en alerte ouragan Puerto Costa Maya, au Mexique, et les côtes du Belize et du Guatemala plus au sud, ainsi que les Bay Islands.

La saison des ouragans en 2016 dans l'Atlantique-Nord devrait être proche de la normale mais pourrait toutefois être plus active que ces trois dernières années, selon les prévisions de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Elle avançait fin mai qu'il y avait 70% de probabilités que dix à seize tempêtes tropicales avec des vents d'au-moins 39 km/h se produisent cette saison, qui s'étend du 1er juin au 30 novembre.

De quatre à huit de ces tempêtes pourraient devenir des ouragans (vents d'au moins 119 km/h) dont entre un et quatre pourraient atteindre les catégorie 3, 4 ou 5, avec des vents d'au moins 178 km/h.

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Trois bateaux n'ont pas donné signe de vie pendant quelques heures

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Trois bateaux n'ont pas donné signe de vie pendant quelques heures
PAPEETE, le 4 août 2016. Trois bateaux n'ont pas donné signe de vie pendant plusieurs heures ce mercredi. L’avion de la flottille 25F est donc parti à leur recherche aux Tuamotu. Les navires étaient bien arrivés à destination mais ils n'avaient pas prévenu le MRCC qu'ils étaient bien arrivés.

Jeudi matin, vers 10 heures, le MRCC Papeete a envoyé l’avion Gardian des forces armées en Polynésie française afin de localiser et confirmer le bon déroulement de deux traversées dans l’archipel des Tuamotu.

Dans la nuit de mardi à mercredi, une vedette à passagers avec 19 personnes à son bord était partie de Anaa vers minuit à destination de Tahanea et n’avait donné aucune nouvelle.

La seconde concerne deux embarcations ayant quitté l’atoll de Takaroa à 6h20 mercredi à destination de celui de Tikei. Ces deux navires n'avaient pas contacté non plus le MRCC depuis.

C’est respectivement à 14h00 puis 14h40 que l’avion de la flottille 25F a retrouvé ces navires et a pu confirmer que les trois navires impliqués étaient finalement bien arrivés à leurs destinations prévues initialement.

Malgré la présence à bord de chaque navire d’un téléphone satellitaire, le MRCC Papeete n’a pas été avisé de leur arrivée à destination.

Dans un communiqué, le MRCC rappelle dans un communiqué "que le système de 'partances' mis en place aux Tuamotu et ayant déjà prouvé son efficacité depuis plusieurs années (plus de 900 cas répertoriés en 2015) repose à la fois, sur une déclaration de départ, mais aussi et surtout sur la confirmation au MRCC de l’arrivée à bon port".

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Ferme aquacole à Hao : appel à candidatures pour une formation à Shanghai

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Ferme aquacole à Hao :  appel à candidatures pour une formation à Shanghai
PAPEETE, le 4 août 2016. Dix Polynésiens doivent partir en septembre pour être formés pour le complexe aquacole de Hao. Une procédure d’appel à candidatures a été lancée afin de sélectionner les 10 candidats.


Dans le cadre du développement de la ferme aquacole sur l’atoll de Hao par la société Tahiti Nui Ocean Foods, les ministères en charge de l’Economie bleue et du Travail ont lancé un appel à candidatures pour le recrutement de dix personnes appelées à exercer en qualité de technicien aquacole.

Les dix candidats sélectionnés effectueront une formation en aquaculture en mer en Chine. "Cette formation sera dispensée en alternance, à l’Université de l’Océan de Shanghai, puis en entreprise, de septembre 2016 à avril 2017", explique un communiqué de la présidence.

La formation, prise en charge financièrement par le Pays et la société Tahiti Nui Ocean Foods, sera dispensée en langue anglaise et sera sanctionnée par un certificat de qualification professionnelle de l’Université de l’Océan de Shanghai.

Les candidats intéressés pour postuler à cette formation doivent justifier d’un diplôme de niveau Bac +2 au minimum à Bac+5 ou équivalent, scientifique ou technologique, dans les disciplines des sciences de la vie, de la physique- chimie et d'un diplôme de niveau Bac +4 au minimum ou équivalent, dans les disciplines de la gestion et du management d'entreprises.

Le communiqué de la présidence souligne que les candidats "devront être motivé(s) pour suivre une formation en alternance de 7 mois, dispensée entièrement en langue anglaise" et "être motivé(s) pour travailler dans une ferme aquacole sur l’atoll de Hao de la société Tahiti Nui Ocean Foods".

L'appel à candidatures souligne qu'il serait "apprécié" mais "non exigé" que le candidat dispose "de quelques connaissances en mandarin".

Le dossier de candidature devra être déposé ou adressé, au plus tard le 17 août 2016, au service de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle (SEFI) et doit comprendre un CV et une lettre de motivation, rédigés en français et en anglais, une copie du dernier diplôme obtenu et des relevés de notes correspondant au diplôme mentionné et une copie du passeport valide.

Toutes les informations sont disponibles sur le site du SEFI : www.sefi.pf ou sa page Facebook.

Un projet sur 32 hectares
Le projet aquacole est installé sur une emprise foncière de 32 hectares. Il comprend des salles d’écloserie, des bassins de pré-grossissement en extérieur, des salles de traitement des poissons à commercialiser, une usine de fabrication d’aliments, un laboratoire d’analyses et de recherche appliquée, des hangars de stockage, des installations de production d’énergie durable, de production d’eau potable, de traitement des eaux usées. Les dimensions des différents espaces placent la ferme de Hao parmi les fermes les plus importantes au niveau mondial. Une écloserie qui couvre 1,2 hectare. "C’est une dimension importante que peu d’écloseries au monde peuvent égaler", souligne la présidence. Les bassins extérieurs de pré-grossissement couvrent 6 hectares. Les différents bâtiments couvrent près de 20 hectares.

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43 millions de Fcfp pour rénover la caserne de Hitia'a o te Ra

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43 millions de Fcfp pour rénover la caserne de Hitia'a o te Ra
HITIA'A O TE RA, le 4 août 2016. La caserne des pompiers de Hitia'a o te Ra sera bientôt rénovée. Le montant des travaux a été fixé à 43 millions de Fcfp. Le bâtiment sera amené à accueillir également les muto'i de la commune.

En décembre dernier, lors des fortes intempéries qui ont touché la côté Est, les pompiers de nombreuses casernes de Tahiti étaient venus prêter main forte à leurs collègues de Hitia'a o te Ra. Un poste de commandement (PC) pour réagir à cette situation de crise avait été installé à la mairie de Hitia'a o te Ra car la caserne des pompiers n'était pas adaptée pour les accueillir. Cela devrait bientôt changer. En effet, la commune prévoit de rénover la caserne. Le coût des travaux a été estimé à 43,5 millions de Fcfp.

Mi-juillet, la commune de Hitia'a o te Ra a obtenu le soutien financier du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) pour financer la rénovation de sa caserne. L'opération sera financée à hauteur de 50 % par le FIP soit 21.8 millions de Fcfp, 30 % par la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) soit 13 millions de Fcfp et 20 % par la commune, soit 8.7 millions de Fcfp.

A partir de la signature de l'arrêté fixant les conditions du financement par le FIP, la commune a six mois pour commencer l'opération. Cela signifie donc que les travaux devraient commencer avant janvier prochain. Cette opération devra être exécutée au plus tard le 31 décembre 2018.

Aujourd'hui, sept pompiers professionnels et 12 pompiers volontaires
travaillent à la caserne des pompiers de Hitia'a o te Ra. Le bâtiment une fois qu'il sera rénové accueillera aussi les muto'i (12 agents de police judiciaire adjoint et deux assistants).

"La rénovation de la caserne prévoit l'agrandissement de la cuisine et la réalisation d'un dortoir et de sanitaires pour les femmes",
décrit Philippe Vaitoare, directeur de la sécurité publique et civile à la commune. La salle de formation sera aussi rénovée et pourra accueillir des PC lors de situations exceptionnelles comme lors des intempéries en décembre dernier.
L'appel d'offres pour la rénovation de la caserne sera prochainement publié.
L'an dernier, les pompiers de Hitia'a o te Ra sont intervenus à 1500 reprises.


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