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100 femmes nues à Cleveland, à quelques pas du show Trump

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100 femmes nues à Cleveland, à quelques pas du show Trump
CLEVELAND - | AFP | lundi 18/07/2016 - Le photographe américain Spencer Tunick a tenté de mélanger dimanche nudité et politique avec une oeuvre rassemblant 100 femmes nues, non loin de la convention républicaine à Cleveland.

Le photographe, célèbre pour ses clichés de foules dénudées, a organisé cette séquence avec 100 femmes tenant à bout de bras de grands miroirs circulaires.

Ces derniers étaient tournés vers l'immense salle omnisports où aura lieu à partir de lundi la grand-messe qui doit consacrer Donald Trump comme candidat républicain à la Maison Blanche.

Dans un texte présentant le projet, son équipe dénonce "la réthorique haineuse de nombre de personnes au sein du Parti républicain vis-à-vis des femmes et des minorités".

Fin juin, Spencer Tunick avait fait poser plus de 6.000 personnes nues face au Parlement de Colombie, à Bogota, pour transmettre un message de paix dans ce pays déchiré par plus d'un demi-siècle de conflit armé.

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Sports Traditionnels – Heiva Tu’aro 2016 : Tainui Lenoir « C’est ma mère qui m’a appris à monter au cocotier »

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La foule est venue nombreuse samedi et dimanche au Musée de Tahiti et des îles pour venir assister au Heiva Tu’aro maohi 2016. Il y a avait au programme le lancer de javelot, le lever de pierre, le grimper au cocotier et le décorticage de noix de coco, les grands classiques des sports traditionnels polynésiens. La manifestation ravit les touristes et le public local semble s’y intéresser de plus en plus.
Sports Traditionnels – Heiva Tu’aro 2016 : Tainui Lenoir « C’est ma mère qui m’a appris à monter au cocotier »
C’était le moment fort de l’année pour la fédération des sports et jeux traditionnels menée par Enoch Laughlin et son équipe. Après la pirogue à voile et les courses de porteurs de fruits, c’était au tour des autres disciplines de rentrer en scène samedi 17 et dimanche 17 juillet pour les finales du lever de pierre, du lancer de javelot, du grimper au cocotier ou du coprah.
 
Les néophytes sont ébahis par ce festival de couleurs, de dextérité et de bonne humeur, cela reste pourtant une compétition avec des favoris, des champions du jour, des records à battre et même des pénalités en cas d’écarts par rapport au règlement. Cette année 2016 n’a pas été en reste avec la confirmation de certains talents, mais aussi l’apparition de nouvelles vocations.
 
Contrairement à 2015 ou la fédération avait proposé un « Festival du Pacifique » en invitant de nombreux athlètes étrangers, cette année la fédé est revenue sur un schéma local classique moins onéreux, ce qui n’a pas empêché quelques voisins du Pacifique de venir par leur propres moyens, comme on a pu le voir lors des courses de porteurs de fruits.
 

Sports Traditionnels – Heiva Tu’aro 2016 : Tainui Lenoir « C’est ma mère qui m’a appris à monter au cocotier »
Les concours ont enflammé le public
 
En lever de pierre le « géant de Tubuai » reste indétrônable pour la 3e année consécutive en levant le caillou de 160 kg en 5’09 même si le champion 2013 Tetuarii Teapehu, après une période d’absence due à des soucis e santé, a su revenir au plus haut niveau en s’octroyant un belle 2e place en 5’66. Le concours a été dominé par les représentants des îles Australes. Avec la pierre de 120 kg ; c’est Marurai Peau qui a été le plus rapide et en 140 kg c’est Milton Tuahu qui s’est imposé.
 
En lancer de javelot par équipe, qui s’est déroulé samedi, ce sont bien évidemment les îles Tuamotu, dont est originaire la discipline, qui se sont illustrées à travers la victoire des Tamarii Makemo 2, suivis de Te Ufi Taramea et Kaukura. En individuel homme, c’est Glenn Aturia (98 pts) qui a remporté le concours devant Williams Tufaunui (70 pts) et Joseph Teinaore (58 pts). Chez les femmes c’est Habanita Reva qui s’impose devant Tekura Burns et Kahalani Raveino.

Sports Traditionnels – Heiva Tu’aro 2016 : Tainui Lenoir « C’est ma mère qui m’a appris à monter au cocotier »
La jeunesse a failli s’imposer en coprah
 
Grosse ambiance comme chaque année lors du concours du coprah. Le jeune de 16 ans  Louis Temauri, qui venait de Moorea à Tahiti pour la première fois, a réussi une très belle performance, pensant s’adjuger la première place. Le comité, après discussion, a donné la victoire à Martial Teroroia, estimant que le jeune Louis n’avait pas bien empilé son tas de noix de cocos à la fin, ce qui est pourtant demandé par le règlement.
 
Ce fut en tous cas une belle démonstration de la part de ce jeune polynésien qui obtient donc une belle 2e place, se permettant le luxe de devancer Oscar Teroroia 3e, ou encore le tenant du titre Ernest Putahoe 5e et Steeve Maruae dit « rasta », les deux ténors de la discipline, originaires de Taha’a. Les 6 premiers ont terminé avec à peine 45 secondes d’écart.
 
En grimper de cocotier, pas de surprise ou presque, c’est Tainui Lenoir qui a grimpé en 5’51, toujours aussi impressionnant. Il devance Charlie Faatoa, un autre habitué de la discipline, qui monte en 6’26, lui aussi impressionnant d’agilité. A noter la belle 3e place du compétiteur de force athlétique Vaihau Bottari qui monte en 6’35, une très belle performance pour une première participation.
 
On laissera le mot de la fin à Tainui Lenoir « Je remercie ma maman, c’est elle qui m’a appris à monter au cocotier pour ramener le coco pour faire le taioro, c’est grâce à elle que je suis là. » SB
 

Sports Traditionnels – Heiva Tu’aro 2016 : Tainui Lenoir « C’est ma mère qui m’a appris à monter au cocotier »

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José Thorel, procureur "sans regrets" cède la place après sept ans à la tête du parquet de Papeete

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José Thorel, procureur
PAPEETE, le 18 juillet 2016 - José Thorel, procureur de la République et patron du parquet de Papeete depuis sept ans, quitte ses fonctions. Son successeur, Hervé Leroy, 53 ans, arrive de Nice (Alpes-Maritimes) où il était procureur adjoint. Il prendra ses fonctions au 1er septembre. José Thorel ne quitte pas pour autant la Polynésie française puisque le magistrat a été « reversé » au parquet général de la cour d'appel de Papeete. Entretien.

Quel bilan tirez-vous de vos sept années passées à la tête du parquet de Papeete ?

"Un bilan plutôt positif. À titre personnel, une grosse satisfaction d'avoir retrouvé la Polynésie où j'avais déjà travaillé en 1995, comme juge du siège. J'ai retrouvé un pays qui avait certes changé à mon retour, en 2009, mais qui a quand même gardé cette culture très spéciale, cette culture de l'accueil, de la courtoisie, du caractère non agressif des relations. Au sujet du parquet plus particulièrement, je pense avoir essayé, et en partie réussi, le développement de politiques pénales que je pense adaptées au contexte local."

Par exemple ?

"J'ai mis l'accent sur la sécurité routière. Nous avions constaté un taux d'accidentologie très supérieur à celui de la métropole et des stages de sensibilisation à la sécurité routière ont été mis en place, avec le concours de l'association de prévention routière. Nous avons mené une grande action de prévention de la récidive des délits routiers, avec dans le même temps la mise en place d'une politique de répression assez ferme. Avec notamment une augmentation très importante des comparutions immédiates en la matière. Il y en avait une quarantaine par an à mon arrivée en 2009, nous en avons fait 240 en 2015."

Cela ne concerne pas que les délits routiers...

"Non, en partie seulement. Mais je pense que d'une matière générale nous avons amélioré la rapidité de la réponse pénale. Une réponse plus dure, aussi. La comparution immédiate, en général, c'est une peine d'emprisonnement ferme avec incarcération immédiate. Ce type de politique pénale, qui consiste à faire alterner les mesures répressives avec des mesures alternatives comme la composition pénale, des stages d'alternative aux poursuites, l'injonction thérapeuthique en matière de stupéfiants, a pu avoir un effet à la longue. On constate une stabilisation du nombre des affaires nouvelles en 2014, c'est à dire une stabilisation de l'activité criminelle. On a même constaté une petite décrue en 2015 et qui semble se confirmer en 2016, en léger décalage avec les statistiques nationales qui, elles, sont toujours à la hausse. Je pense que la politique pénale locale, associée à un bon engagement des forces de police et de gendarmerie, des douanes, des associations de prévention comme l'APAJ [Association polyvalente d'actions judiciaires, ndlr], la prévention routière, des services du pays aussi, a réussi sinon à faire reculer, du moins à stabiliser la délinquance en Polynésie française. On a marqué quelques points et rien que ça, c'est une grande satisfaction."

Votre avez succédé à un procureur de la République controversé, taxé sinon de complaisance, du moins d'immobilisme envers les errements du pouvoir politique local et notamment de Gaston Flosse à l'époque. Votre passage à la tête du parquet est au contraire associé à une accélération du traitement des affaires de délinquance en col blanc, on vous a même taxé d'acharnement...

"Ma position a toujours été une stricte application de la loi à l'égard de ces délits que l'on appelle d'atteinte à la probité : la corruption, l'ingérance, le favoritisme dans les marchés publics, le détournement de fonds publics, commis par des élus, des haut-fonctionnaires. Ma position rejoint celle des instances européennes, qui ont toujours considéré que la lutte contre la corruption, et notamment en France, devait être plus sévère. Notre garde des Sceaux l'an dernier, madame Taubira, avait posé la lutte contre les atteintes à la probité comme une priorité nationale. Je n'étais donc pas à contre courant des préoccupations européennes, et même françaises, dans ce domaine.
(…) Localement, il est vrai que certaines personnalités, certains élus, ont cumulé ce genre d'infractions. Et c'est ce cumul des poursuites qui a pu être analysé comme une forme d'acharnement, mais qui n'était en fait que la déclinaison de cette politique pénale de lutte contre les atteintes à la probité. Des maires de grosses et de petites communes, y compris des archipels, des fonctionnaires du pays mais aussi de l'État, des élus du pays comme un ancien président de l'assemblée et l'ancien président du gouvernement, ont été touchés. Et même des élus nationaux tels qu'un sénateur et, comme on l'a vu récemment, un député. Dans ce domaine-là, c'est une politique de répression tous azimuts et sans complaisance, mais sans acharnement. Cette lutte est d'ailleurs plus difficile ici qu'en métropole en raison de l'éloignement, puisque nous sommes loin des grands services de police judiciaire comme l'office central de répression contre la grande délinquance financière par exemple. Ils ont pu nous apporter leur aide avec des renforts ponctuels sur certains dossiers très complexes, comme l'affaire OPT, mais globalement toutes ces affaires ont été traitées avec la ressource locale et il faut leur rendre hommage. Je pense à la section financière de la DSP [la Direction de la sécurité publique, ndlr] où au groupe financier de la section de recherches de la gendarmerie."

Où en sommes nous aujourd'hui sur ce type de délinquance qui mine la Polynésie française ? La classe politique a appris de l'expérience de ces dernières années, une page se tourne ?

"Les statistiques de ces deux dernières années montrent une tendance à la décrue de ces dossiers de corruption, trafic d'influence et détournement de fonds publics. Néanmoins, des affaires nouvelles apparaissent encore et des enquêtes sont en cours. On sent bien qu'il y a encore ce travail de formation, d'information à faire, à la déontologie, au respect des fonctions, au risque pénal aussi. Mon successeur aura encore probablement des dossiers de ce type, qui sont en gestation, à traiter."

Sur la délinquance générale, et après une première expérience en Polynésie au milieu des années 1990, quelle évolution constatez-vous, comment analysez-vous le climat ?

"Il y a une certaine dégradation. Il y a eu une augmentation des faits délictueux, que cela soit des agressions et des vols, qui est probablement en corrélation avec la dégradation économique et la perte de ces milliers d'emplois constatée par les observateurs. Et puis il y a une seconde dégradation, c'est dans le degré de gravité. Nous avons constaté des faits de délinquance qui, sans atteindre les extrêmes que l'on peut voir en métropole comme la criminalité organisée, les actes de terrorisme, sont d'une plus grande violence qu'auparavant. Mais nous n'avons pas de gangs, toujours très peu de délinquance armée, pas d'attaques de banque ou de car-jacking ! La détention d'arme reste maîtrisée en Polynésie française. Le domaine le plus difficile à maîtriser aujourd'hui reste le trafic de stupéfiants."

Pourquoi ?

"Il y a une demande. Qui est forte. Notamment chez la jeune génération, et même la plus jeune génération. Des enfants de 12, 13 ans, commencent à fumer le paka. Il y a une demande, donc forcément un marché se crée, surtout en période de difficultés économiques. L'apparition de l'ice et son importation depuis l'étranger sont très inquiétantes. On pense actuellement qu'il n'y a pas de laboratoire en Polynésie mais il y a, par contre, des importations continues. Le marché est sans cesse approvisionné. Certaines affaires nous le montrent régulièrement, comme l'an dernier avec l'interpellation d'un commerçant qui importait l'ice dans des climatiseurs, ou par ce que l'on appelle les « fourmis », dans les bateaux. Le travail des services des stup spécialisés de la DSP, de la gendarmerie, mais aussi le travail quotidien de renseignement des brigades locales est constant sur ce fléau."

Un magistrat polynésien s'apprête à rejoindre le parquet de Papeete, c'est une première ?

"Oui, il s'agit de Robert Danielsson. Il était pour jusqu'à présent magistrat à la chancellerie et il arrive le 10 octobre prochain pour prendre les fonctions de vice-procureur. Il est effectivement originaire de Polynésie française. Il a passé le concours de la magistrature. Il a déjà eu plusieurs affectations en métropole, à Bordeaux et à Paris notamment. C'est à ma connaissance le premier magistrat d'origine polynésienne nommé en Polynésie. C'est une très bonne chose. Cela illustre le fait que la magistrature, qui ne l'oublions pas et c'est écrit en tête de tous les jugements, rend ses décisions au nom du peuple français, montre par cette présence d'un magistrat polynésien que le peuple polynésien est partie intégrante de la nation française et que certains de ses enfants rendent même la justice en Polynésie. Je vois cela d'un œil extrêmement positif, il a été nommé à sa demande et c'est une personnalité qui va immanquablement enrichir le parquet de Papeete."

Revenons à vous, quelles affaires regrettez-vous de ne pas avoir menées à terme ?

"Je n'ai pas de regrets sur des affaires dans lesquelles il a pu y avoir une relaxe par exemple, comme c'est arrivé. Là où j'ai une petite amertume, un goût d'inachevé, c'est sur les quelques affaires de découvertes de cadavres qu'on n’a jamais pu identifier, ou des disparitions de personnes que nous ne sommes pas parvenus à élucider. Il y en a eu quelques-unes. Mais un dossier n'est jamais véritablement fermé. Je pense au dossier du journaliste JPK [Jean-Pascal Couraud, ndlr] qui est toujours à l'instruction, ne l'oublions pas. À un moment ou à un autre, ce type d'affaire peut-être élucidé. J'en veux pour preuve le dossier Rachel Aberos. Le dossier avait fait l'objet d'un non-lieu en 2007 quand je l'ai fait rouvrir en 2010. Et en ré-analysant des prélèvements génétiques nous avons pu identifier l'auteur du viol suivi du meurtre de cette enfant de 14 ans, il a avoué et il a été jugé, même 23 ans après les faits. On peut élucider de telles affaires grâce à l'amélioration des techniques d'investigation criminelle."

Justement, dans les affaires élucidées, quelles ont été les plus marquantes pour vous ?

"Celle-ci justement, que je considère comme ma plus belle réussite. Il y a aussi eu de gros dossiers d'escroquerie, les emplois fictifs, des affaires complexes comme l'affaire OPT, même si l'ordonnance a été annulée, elle est de nouveau entre les mains du juge d'instruction. Des dossiers criminels aussi, qui ont pu être élucidés rapidement alors qu'il n'y avait au départ que très peu d'indices. Je pense à l'assassinat de ce touriste allemand, Stefan Ramin, aux Marquises. C'est un gendarme marquisien déployé rapidement sur le terrain qui a pu relever la trace d'un brasier et qui a découvert, en fouillant dedans, des dents et des fragments d'os. Il n'y avait plus grand chose. Cette découverte a permis grâce à notre plateau de médecine légale à l'hôpital du Taaone, d'entrer en contact avec le dentiste de la victime présumée en Allemagne et de l'identifier formellement, tout cela en moins de 48 heures. Sans cette découverte rapide, sa disparition serait probablement restée inexpliquée."



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Nelson Lefoc gagnant du concours à Huahine

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Nelson Lefoc gagnant du concours à Huahine
HUAHINE, le 18 juillet 2016. Le concours de pêche lagonaire à Huahine s'est tenu ce samedi 16 juillet. Pas moins de 33 bateaux étaient inscrits.

Le départ a été donné à 8 heures dimanche matin. Trente-trois bateaux s'étaient inscrits pour le concours de pêche lagonaire à Huahine. A 16 heures, 21 bateaux étaient de retour avec leurs prises. Le premier prix a été remis à Nelson Lefoc de Huahine avec 40,4 kg de poissons du lagon de Huahine. Il a ainsi reçu 20 000 Fcfp avec 29 000 Fcfp de jackpot soit 49 000 Fcfp au total.
Le deuxième prix a été remis à Vanessa de Parea avec 28,8 kg de poissons et la troisième récompense a été remise à Tama de Parea avec 9,1 kg de poissons.

Nelson Lefoc gagnant du concours à Huahine

Nelson Lefoc gagnant du concours à Huahine


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La Polynésie vedette à Brest

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La Polynésie vedette à Brest
BREST, le 18 juillet 2016. Les fêtes maritimes de Brest 2016 ont pris fin lundi, au terme de six jours de festivités, sur les quais du commerce de la cité du Ponant. Elles ont réuni mille bateaux et navires venus du monde entier. S’ils étaient 650 000 visiteurs il y a quatre ans, les records en termes de fréquentation devraient être battus selon les organisateurs. La Polynésie française, invitée d’honneur, a séduit et captivé par sa beauté et son authenticité.

« Je n’ai jamais vu cela »
, s’est exclamé Théo Sulpice, pourtant habitué au succès avec son groupe Show Tahiti Nui, face à l’engouement qu’a suscité l’espace Polynésie de 1200 m2 situé sur le quai Malbert, à l’initiative de Brest Evénements Nautiques, de la Délégation de la Polynésie française et du club de Canoë kayak brestois. Le 14 juillet, les quais du port de commerce ont accueilli 150 000 visiteurs, soit 50 000 de plus que lors de la dernière édition en 2012.





La Polynésie vedette à Brest
Un véritable univers polynésien a été reconstitué à Brest avec notamment de nombreux espaces végétalisés et des tiki. L’un d’entre eux a été sculpté sur place et sera ensuite exposé de manière permanente au Conservatoire botanique national de Brest. Des ateliers pédagogiques et interactifs ont permis de chasser les clichés dont peut parfois souffrir le fenua. Par ailleurs, la Délégation de la Polynésie française à Paris a fait venir, grâce au Pays, du feuillage, des auti, tiare tahiti, du pandanus, des rouleaux de tissus tahitiens, du rafia, du 'uru, du taro, fei, bananes et du manioc.

Dès mercredi, Caroline Tang avait été conviée par le maire de la ville, François Cuillandre, à l'inauguration officielle des fêtes maritimes. La Déléguée de la Polynésie française avait pu saluer Ségolène Royal et échanger longuement avec le navigateur Olivier de Kersauson, parrain des festivités. Tous avaient assisté à l’arrivée, saluée par des tirs de canons, de l'Hermione, le navire qui a permis à Lafayette de traverser l’Atlantique pour aller en Amérique, et embarqué pour aller à sa rencontre sur les eaux tumultueuses de la rade.

Dans l’après-midi, avait eu lieu l’inauguration de l’espace Polynésie. Caroline Tang y avait accueilli François Cuillandre, Louis le Pensec, ancien ministre de l’Outre-mer et Olivier de Kersauson, devant un public très nombreux enchanté par les chants et danses de Show Tahiti Nui de Théo Sulpice.

Un village polynésien très fréquenté

Sur le stand de la Délégation de la Polynésie française à Paris, le public nombreux se pressait pour goûter aux taro et 'uru fris. Les agents de la Délégation ont été très sollicités pour donner des renseignements sur la destination touristique ainsi que sur divers projets d’installation en Polynésie. Tout le matériel promotionnel confié par Tahiti Tourisme a notamment été utilisé pour répondre aux attentes des visiteurs.

La Délégation de la Polynésie à Paris avait absolument tenu à ce que d’autres artisans soient présents aux côtés des associations sélectionnées par Brest Evénements Nautiques. Et ce, de manière à diversifier l’offre et valoriser des créativités autres. C’est ainsi que le village des artisans de la Délégation de la Polynésie française à Paris, situé au cœur de la fête a permis de réunir Oz Tahiti, le Comptoir du Monoï, Keyshi, Nana’o Verres et Histoire de Vanille, ainsi que l’association artisanale Te Ata Tahiti de Rennes. Ce village a connu un véritable succès. Et tous les artisans réunis autour de la Délégation ont dit leur satisfaction du bon déroulement des fêtes.

Un peu plus loin, les stands de Terre d’Iris et Cadre de rêve, ont complété cette offre en présentant leurs dernières créations sous un beau soleil breton.
La Délégation de la Polynésie avait invité, par ailleurs, les deux conférenciers Pascal Erhel et Alexandre Juster sur son espace culturel, où le public a aussi pu écouter les contes polynésiens de l’association Te Ata Tahiti.


La Polynésie vedette à Brest
Lever de pierre et mini heiva pour les enfants

Le stand de la Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer (FEPSM), animé par Hina Tetauupu et Alain Blé, a permis à ses visiteurs de mesurer toutes les difficultés que rencontrent les sauveteurs polynésiens sur un territoire dont la surface est aussi vaste que l’Europe. Le stand de Tahiti Massage d’Isabelle Trebucq a connu une belle fréquentation tout comme celui du sculpteur Gaetan qui a achevé un superbe tiki qui demeurera à Brest au conservatoire botanique, ou encore l’atelier de tatouages qu’ils soient éphémères ou bien permanents.

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Marquises : L'atterrissage d'urgence à Ua Huka dû à l'échauffement du moteur de la climatisation

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Marquises : L'atterrissage d'urgence à Ua Huka dû à l'échauffement du moteur de la climatisation
PAPEETE, le 18 juillet 2016 - L'incident de Twin Otter survenu aux Marquises lors d'un vol inter-îles, dimanche matin, provient d'un échauffement du moteur de la climatisation. Bien qu'avec du retard, les rotations inter-Marquises ont finalement été assurées lundi.

Dimanche, un incident est survenu sur le vol VT887 Hiva Oa – Ua Huka d'Air Archipels. Le Twin Otter s'était rempli de fumée 4 minutes avant l'atterrissage. L'avion avait atterri à Ua Huka "sans dommage" et les passagers avaient été évacués dans le calme. Selon les dernières informations d'Air Tahiti, des recherches ont été effectuées sur l’appareil, elles ont permis de "déceler l'origine de l’incident lequel provient d’un échauffement du moteur de la climatisation."

Après que toutes les vérifications aient été réalisées et que les procédures administratives prévues aient été intégralement remplies, l'avion a pu décoller et bien qu'avec du retard, le Twin Otter a pu assurer toutes ses rotations inter-Marquises .

"Air Tahiti renouvelle ses plus sincères excuses à ses passagers pour ces désagréments" conclut le communiqué d'Air Tahiti.

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Les classes du second degré qui ouvrent et qui ferment

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Les classes du second degré qui ouvrent et qui ferment
PAPEETE, le 18 juillet 2016. A la prochaine rentrée, 16 établissements du second degré vont voir des classes se fermer, dont 12 sont des Cetad. Les fermetures touchent principalement les filières CAPD Activités familiales, artisanes et touristiques et Gestion et entretien en milieu marin. Sept établissements voient des classes ouvrir.


A chaque nouvelle rentrée scolaire, la carte scolaire est modifiée notamment en fonction des effectifs prévus. Un arrêté a été pris le 7 juillet dernier précisant quelles classes du second degré allaient fermer et lesquelles allaient ouvrir.

Seize établissements sont concernés par des fermetures. Il s'agit des Cetad de Taiohae (Nuku Hiva), Ua Pou, du lycée de Taravao, de Afareaitu, de Atuona, de Bora Bora, de Hao, de Hitia'a, de Mataura Paopao, Papara, de Rangiroa et de Taha'a, du lycée Paul Gauguin, du lycée Aorai et du lycée hôtelier de Tahiti, à Punaauia.

Les fermetures touchent principalement les filières Certificat d’aptitude professionnelle au développement (CAPD) Activités familiales, artisanes et touristiques et Gestion et entretien en milieu marin avec respectivement neuf et huit fermetures de divisions. Les filières Construction et entretien du bâtiment et Gestion et entretien de la petite exploitation perdent respectivement quatre et trois divisions.

A noter que le Cetad de Taiohae perd sa section professionnelle Sculpture sur bois.



Des créations de classes

Des établissements voient des fermetures et des ouvertures. Au lycée Paul Gauguin, l'enseignement d'exploration "Arts visuels" est fermé mais l'option facultative "théâtre" en première est ouvert.

Au lycée Aorai, une division de première STMG "Sciences et technologies du management et de la gestion" est fermée tandis qu'une division de première S (scientifique) est ouverte.

Au lycée hôtelier de Tahiti, à Punaauia, une division de deuxième année du brevet professionnel Gouvernante ainsi qu'une division de deuxième année CAP employée de vente option A Produits alimentaires" sont fermées.

Du côté des ouvertures, une mention complémentaire "employée traiteur" sera mise en place et une demi-division de première année de CAP "services hôtelier" sera créée pour augmenter la capacité d'accueil.



Deux nouveaux BTS à Raiatea

Des établissements vont augmenter leur nombre d'élèves grâce à des créations de classes.

Comme annoncé par le lycée de Taaone, une classe préparatoire PTSI (physique, technologie, sciences de l'ingénieur) va ouvrir à la prochaine rentrée à Pirae (lire encadré).

Bonne nouvelle pour les étudiants des îles Sous-le-Vent, une classe de première année de BTS Négociation relations clients et une classe de comptabilité gestion seront ouvertes.


Au lycée professionnel de Faa'a, une division de terminale de baccalauréat professionnel Métiers de la sécurité est mis en place comme prévu ainsi qu'une classe de terminale de baccalauréat professionnel Aménagement et finition du bâtiment. C'est la suite logique pour accueillir les élèves qui étaient en première pour l'année 2015-2016.

A Mahina, une classe de première année de CAP installateur en froid et conditionnement de l'air est ouverte.


Une classe de prépa PSTI au Taaone
Le lycée de Taaone, de Pirae, ouvre à la prochaine rentrée une classe préparatoire PTSI (physique, technologie, sciences de l'ingénieur). Cette formation est ouverte aux bacheliers S, toutes spécialités, et aux très bons élèves de STI2D. Elle convient particulièrement à ceux qui souhaitent devenir ingénieurs dans « les domaines de l'énergie, l'agroalimentaire, la santé, les bâtiments, les travaux publics, l'information et la communication, les transports... », indique le lycée de Taaone sur son site Internet.

La prépa PTSI associe à parts égales mathématiques, sciences physiques et sciences industrielles de l'ingénieur. L'objectif est de préparer l'étudiant aux méthodes de conception des produits.

Cette classe préparatoire était en projet depuis de nombreuses années et va donc enfin se concrétiser avec 24 places à la rentrée 2016.

Les classes préparatoires fournissent des connaissances solides et des méthodes de travail efficaces pour se préparer aux concours des grandes écoles.

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A raconter ou (re)lire...

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A raconter ou (re)lire...
Les vacances sont idéales pour prendre le temps de lire, écouter de la musique…, voici une sélection d'ouvrages piochés dans les rayons de la Maison de la culture et de la médiathèque de Nuku Hiva pour les enfants et les adultes. Bonne lecture !




Te haakakai o te puhi a Peiamoho
A raconter ou (re)lire...
Xavier Heitaa, Audrey Tamarii, Edgar Tetahiotupa (Académie marquisienne)
Editions Enana


L'histoire:
Cet album pour enfants est entièrement écrit en langue marquisienne. C'est l'histoire d'une mère Peiamoho, qui donne naissance à une murène, qu'elle appela Puhi, et tous les jours à 16 heures, elle descend à la mer pour aller la nourrir.
Mais voilà que le père de retour chez lui, après être parti pour une bataille, demande à sa femme, où est notre enfant ?
Nous irons le voir à la mer à 16 heures, répondit Peiamoho.
Arriver sur place Peiamoho, appela son fils, et il sortit hors de l'eau, le père fut tellement surpris, que, pris de panique, il transperça l'enfant et le tua.
Depuis ce temps, jusqu’à nos jours Ahuii demeure l'habitat des murènes.


L'avis de Tehina Huukena, responsable de la médiathèque de Nuku Hiva :
"J'ai beaucoup apprécié cet album. D'abord parce qu'il est écrit en langue marquisienne et parce qu'il est facile à comprendre et facile à lire. Nos tout petits marquisiens apprécient particulièrement les moments où nous leurs racontons des histoires dans leur langue.
J'ai tenu aussi à mettre en avant le travail de nos auteurs polynésiens et de nos académiciens.
C'est un album pour les petits et pour les grands.

Tavae, si loin du monde
A raconter ou (re)lire...
Tavae Raioaoa
Éditeur : Pocket


L'histoire : C'est l'histoire incroyable d'un Polynésien, Tavae Raioaoa, 56 ans, un pêcheur qui part à la pêche.
Il dépasse l'île de Moorea quand une épaisse fumée s'échappe de son moteur, Tavae n'est jamais tomber en panne et là il va errer 118 jours ,sans eau et sans nourriture, un homme seul aux prises avec l'océan, qui finira par arriver aux îles Cook, tout asséché, les pieds gonflés, mais en vie.


Avis de Tehina Huukena, responsable de médiathèque de NukuHiva :

"C'est une œuvre d'une force littéraire et humaine bouleversante. Tavae devait avoir une connaissance et un savoir remarquable de l'océan, ce qui lui a valu sa survie.
Il n'a pas laissé tomber. Il a continué tant qu'il le pouvait, et je ne peux que rendre hommage à son courage. C'est une histoire incroyable, qui ne peut que nous émouvoir, et nous donner envie de lire le livre jusqu'au bout.
Un gros coup de cœur pour ce livre.

Luc Leroi tome 8 - Plutôt plus tard
A raconter ou (re)lire...
Jean-Claude Denis
Editions : Futuropolis


L'histoire :
Dans Plutôt plus tard, Jean-Claude Denis fait revenir le héros Luc Leroi à Tahiti. Un drôle de voyage qui va le plonger 120 ans en arrière… et lui permettre de rencontrer Paul Gauguin. Le peintre est alors loin d'imaginer le succès qu'il connaîtra par la suite.
Après quelques jours en Polynésie, Luc Leroi repart pour la métropole. Alors qu'il est heureux de revenir chez lui après le long voyage, Luc Leroi se rend compte qu'il n'est plus tout à fait chez lui.

Notre avis :
Dans le précédent album (Toute les fleurs s'appellent Tiare), Luc Leroi découvrait Tahiti et le côté sombre de Gauguin. Avec Plutôt plus tard, Jean-Claude Denis montre une face plus sympathique du créateur du journal Le Sourire. "Gauguin a un parcours extraordinaire aussi bien comme artiste qu’en tant qu’homme. Il y a dans sa peinture une volonté de simplification de la forme et de la couleur qui doit beaucoup à l’estampe japonaise", confie Jean-Claude Denis. "Mais on retrouve cette simplification aussi dans ses écrits. Il écrit de façon très moderne. C’est une chance rare de pouvoir lire ce qu’un peintre écrit sur son art et sur sa vie. La lecture de ses livres m’a rendu Gauguin familier. Je connais ses mauvais côtés, je voulais en effet le présenter sous une lumière moins crue."

Crois-le !
A raconter ou (re)lire...
Patrice Guirao
Editeur : Au Vent des îles


L'histoire :
Ça décoiffe les soutanes au paradis des bons pères. On marche sur le corail pilé sans savoir où on met les pieds ! Normal, c’est Al Dorsey qui nous y emmène. Al « The » détective des tropiques. Les photos de trois jeunes gens prétendument disparus sur un voilier, un cahier d’écolier, deux gourmettes, un louis d’or, un opinel, des dettes par-dessus la tête et une valise qui aurait dû rester là où elle était. Voilà avec quoi Al Dorsey va plonger bien malgré lui dans les secrets de personnages hors du commun et explorer les couloirs d’un passé extraordinaire qui refait surface et lui pète à la gueule comme une bulle de savon. Trois tomes ont été publiés (Crois-le !, Lyao-ly et Si tu nous regardes). Les deux premiers tomes ont inspiré une série télévisée de six épisodes de 52 minutes chacun. La série, qui est actuellement en tournage sur le territoire, sera diffusée sur France Télévisions.

Notre avis :
A travers sa galerie de personnages, c’est toute la mixité de la société polynésienne que traversent les aventures d’Al Dorsey, détective privé, (métis Tahitien/Farani) en mal d’affaires à traiter, mais qui se fourre tout seul dans les problèmes. Dans chacun des trois tomes, on retrouve les personnages croustillants : Toti, Sando, Al, Mamie Gyani, et bien entendu quelques cadavres, pour poser le décor. Et visiblement l’auteur a pris autant de plaisir à l’écrire, que ses lecteurs en trouvent à le lire. Deux autres aventures sont déjà programmées pour Al Dorsey, dont les titres formeront une phrase complète «Crois-le ! Lyao-ly, Si tu nous regardes, Tu vois, Rien n’est perdu». A ce jeu de cadavre exquis par titre interposé, Patrice Guirao peut même pousser plus loin encore sa trilogie. Laquelle pourrait devenir à terme pentalogie, hexalogie, heptalogie et pourquoi pas une décalogie ? Tant que Tahiti l’inspirera, rien ne semble pouvoir arrêter Patrice Guirao : ça tombe bien, on en redemande.


Pratique
Retrouvez les ouvrages de la Maison de la culture sur son portail accessible depuis le site internet
www.maisondelaculture.pf
.
Ouvert du lundi au jeudi de 8 à 17 heures et le vendredi de 8 à 16 heures.



La médiathèque de Paea est située près du collège.

Horaires :
Du mardi au vendredi de 9 à 17 heures.
Le samedi de 9 à 16 heures.
Fermé le dimanche, le lundi et les jours fériés


Bibliothèque de Nuku Hiva
Ouverture les mardi et jeudi de 7 h 30 à 13 h 00 puis les mercredi et vendredi de 7 h 30 à 17 h 00 en non-stop.
Page Facebook : Bibliotheque Municipale Nuku Hiva

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Attentats : 191 réservistes militaires opérationnels en Polynésie

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Attentats : 191 réservistes militaires opérationnels en Polynésie
PAPEETE, le 18 juillet 2016 - Dans son discours après l'attentat de Nice, François Hollande évoquait la possibilité de faire appel à la réserve militaire opérationnelle, la Polynésie en compte 191 dont 96 au sein de la gendarmerie.

Suite à l'attentat de Nice, François Hollande avait, dans un discours, parlé de l'éventualité de faire appel à la réserve militaire opérationnelle si la menace venait à s'aggraver.

Ainsi, c'est dans cette éventualité que René Bidal, le Haut-commissaire, a demandé à ce qu'un état précis "des effectifs potentiellement mobilisables au titre de la réserve opérationnelle" soit fait. Il y a donc en Polynésie française 191 réservistes militaires opérationnels, dont 96 au sein de la gendarmerie.

La réserve opérationnelle est composée de volontaires civils ainsi que "d'anciens militaires qui signent un engagement à servir pour une durée de un à cinq ans."

Pour servir la réserve opérationnelle, il faut être français, avoir au moins 17 ans, être en règle avec ses obligations envers le service national, ne pas avoir été condamné à une peine criminelle ou ayant entrainé la perte des droits civiques, l’interdiction d’exercer, être apte médicalement.

Infos pratiques
Pour s'engager dans la réserve militaire

plus d'information sur www.services-public.fr
ou
CIRFA TERRE :
Camp d’ARUE entrée RIMAP-P face stade TAMARII VOLONTAIRES
98715 ARUE
☎ : (00 689) 46 32 47
@ : cirfat@armees-polynesie.pf

CIRFA MARINE :
Bureau recrutement Marine
Camp « Lieutenant-colonel Broche »
Commune d’Arue
☎ : (00 689) 46 33 97
@ : cirfa.marine@armees-polynesie.pf

CIRFA AIR PAPEETE:
Bureau air de Polynésie
BP 9462 - 98715 PAPEETE CMP
☎ : (00 689) 46 32 97
@ : bir.tahiti@laposte.net
@ : cirfa.air@armees-polynesie.pf

POUR LA GENDARMERIE NATIONALE,
Vous pouvez vous adresser au commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française.
Avenue Pouvana'a O'opa
☎ : (689) 40 46 74 09
Fax : (689) 40 46 73 50
@ : comgendpf@gendarmerie.inerieur.fr

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Retour sur les temps forts du Heiva i Tahiti 2016

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Retour sur les temps forts du Heiva i Tahiti 2016
PAPEETE, le 18/07/2016 - Le concours de chants et de danses traditionnels a pris fin ce dimanche avec Te noha nō Rotui en chant et Toakura en danse. Les 21 groupes inscrits en chant et les 20 troupes de danse sont dans l'attente des résultats. Avant la soirée de remise des prix qui se déroulera mercredi soir place To'ata, retrouvez en image les moments forts de ce Heiva i Tahiti 2016.

Sur les 20 troupes de ce Heiva i Tahiti, neuf sont inscrites en catégorie amateur et onze en catégorie professionnelle. Parmi elles, trois groupes de danse
viennent des îles. Selon la maison de la culture, "les groupes des îles ne participent au Heiva qu'une fois tous les deux ou trois ans". Un moment important pour ces groupes de Raromata'i et des Australes puisqu'ils ont présenté l'histoire de leur district et leur savoir-faire au niveau de la danse.

En plus du grand retour de beaucoup de groupes de danse sur la scène de To'ata cette année, certains venaient pour la première fois, comme Tamarii Vaira'o, de la presqu'île, mené par Alex Faua.

Pour sa première participation au Heiva, la troupe a rassemblé 110 danseurs des districts avoisinants, tels que Teahupoo, Papeari, Papara et To'ahotu.
Ce que l'on peut également retenir de ce Heiva i Tahiti 2016, ce sont les candidats qui ont été présentés pour les concours de meilleurs(es) danseurs(euses). Certains avaient une forte corpulence, ce qui a apporté une touche spéciale à cette édition, surtout après la polémique qui est survenue avant le lancement de ce Heiva i Tahiti. Chacun a pu trouver sa place pour ces festivités, où l'amour et le partage de la culture prennent le dessus.

Du côté des professionnels, les troupes de Hitireva, Hei Tahiti, O Tahiti E ou encore Ahutoru Nui ont démontré leur talent. De beaux spectacles avec des tenues superbes ont été présentés, le travail et le talent de nos artistes est important à signaler, puisqu'un énorme travail de réflexion et de recherche
se met en place durant des mois.

Pour les groupes de chants, les différentes sonorités proposées représentaient parfaitement la richesse de la culture polynésienne, avec une jeunesse bien impliquée dans ce milieu, où la langue est largement représentée.

Cette année encore, le Heiva i Tahiti a tenu toutes ses promesses. Qui remportera le premier prix ? La réponse mercredi soir.

Retour sur les temps forts du Heiva i Tahiti 2016

Retour sur les temps forts du Heiva i Tahiti 2016

Retour sur les temps forts du Heiva i Tahiti 2016

Retour sur les temps forts du Heiva i Tahiti 2016

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Tavini Huira'atira : une pétition pour préserver la "souveraineté" sur nos ressources naturelles

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Tavini Huira'atira : une pétition pour préserver la
FAAA, le 18/07/2016 - Le combat pour faire de la Polynésie un État souverain continu pour les leaders indépendantistes polynésiens. Après le vote, fin juin, d'une résolution par le comité 24 de l'ONU, une pétition circule actuellement concernant nos ressources naturelles. Pour le Tavini Huira'atira, il est important aujourd'hui de préserver cela. Les leaders attendent plus de 100 000 signatures, qu'ils présenteront en octobre lors de la 4e commission de décolonisation des Nations Unies.

"On va se faire avoir par la France, il faut faire vite", le message d'Oscar Temaru est clair. Il veut passer à la vitesse supérieure concernant l’auto-proclamation de ce Pays en état souverain.

Le processus au niveau de l'Organisation des Nations Unies (ONU) avancerait d'ailleurs en ce sens. Le 30 juin dernier, le comité des 24, un comité spécial de suivi de la décolonisation a adopté une nouvelle résolution "qui réclame d'une part une attention particulière concernant la question des conséquences des essais nucléaires français en Polynésie, et réaffirme d'autre part le caractère inaliénable de la propriété des ressources naturelles, quelles qu'elles soient, en faveur du Peuple Mā'ohi", explique le communiqué du Tavini Huira'atira. "Une fois que la 4e commission aura statué sur cette résolution, en octobre. Elle sera transmise à l'assemblée générale en décembre, qui votera l'adoption finale de cette résolution", informe Moetai Brotherson, conseiller du Tavini Huira'atira aux affaires internationales.

Dans cette nouvelle résolution, les deux émissaires polynésiens à l'ONU, Richard Tuheiava et Moetai Brotherson, reviennent sur la nécessité de mettre en place une commission d'experts indépendants. "Pour que la France se charge réellement du dédommagement des victimes et de la gestion des conséquences de ces essais", prévient Moetai Brotherson. "Le comité de décolonisation demande à la France de donner les informations et d'accepter que les scientifiques neutres viennent chez nous et fassent les recherches épidémiologiques sur ce qui s'est passé dans notre Pays durant les 30 années d'essais nucléaires qu'il y a eu chez nous, de 1966 à 1996", ajoute Oscar Temaru.

Concernant cette fois-ci les ressources naturelles, il est important, pour le parti indépendantiste que cela soit "la propriété souveraine des peuples" autochtones. "Jusqu'à présent, nous n'avions pas la possibilité de nous opposer à une éventuelle décision française d'exploitation de ces ressources, d'octroi des licences… c'est vrai que le statut dans son article 47 dit, qu'en théorie nous avons la compétence sur la recherche et l'exploitation de ces ressources. Mais, quand on lit cela, on oublie l'article 14 qui dit oui mais, sauf si ce sont des matériaux stratégiques. Or, la définition de ce qu'est un matériau stratégique ne nous appartient pas, elle n'est même pas discutée au parlement français, ni à l'assemblée nationale, ni au Sénat. Elle régit d'une simple décision du Président de la République française. On va prendre un exemple : si demain, François Hollande décidait que le "maito" devenait un matériau stratégique, on n'aurait plus le droit de le pêcher", souligne Moetai Brotherson.

Selon Oscar Temaru, ces ressources naturelles enfouies au fond de l'océan Pacifique pourraient largement suffire pour développer ce Pays. Il l'a dit à maintes reprises : "rien que son exploitation au km² et sur 100 km², c'est 150 000 milliards de francs, ce qui représente le budget de notre Pays sur 1 000 ans. C'est pour faire réfléchir notre population et notre Pays sur l'importance de nos ressources. Or ce Pays fait 5 000 000 km²". Une manne importante qui ne laisse pas indifférent le président du Tavini Huira'atira.

D'ailleurs, une pétition circule "par rapport aux multinationales européennes (allemandes, françaises…) qui s'apprêtent à venir exploiter ces ressources. Donc, il faut leur dire non ce n'est pas à la France, cela nous appartient", assure Oscar Temaru.

Une pétition qui sera déposée lors de la 4e commission de décolonisation des Nations Unies, prévue en octobre à New-York. Le parti indépendantiste attend "plus de 100 000 signatures", ironise Moetai Brotherson. "Nous souhaitons partir à New-York avec le soutien de notre population en octobre", espère le président du Tavini Huira'atira.

Dans son combat pour l'indépendance, Oscar Temaru souhaiterait que le gouvernement local lui apporte son soutien. "Ils sont 29 actuellement dans la majorité, avec dix de l'UPLD cela fait 39, c'est une majorité absolue et j'ai déjà posé la question à New-York. Ils sont prêts à nous recevoir, pour que cette demande soit faite au comité 24 puis à la 4e commission avant de passer en assemblée générale, pour que l'on soit le 194e État souverain de l'ONU".

Et de conclure, "il faut faire l’auto-proclamation de notre Pays en État souverain. À ce moment-là, on discute d'un accord de coopération avec la France, les États-Unis, les chinois…"

D'ailleurs, le nouveau quartier général du Tavini Huira'atira a été inauguré samedi dernier à Tavararo, à Faa'a, un vaste espace pouvant accueillir jusqu'à 300 personnes.

Tavini Huira'atira : une pétition pour préserver la

Oscar Temaru
Président du Tavini Huira'atira

"Le système actuel (...) c'est ce que l'on appelle une économie factice, artificielle"


"Pourquoi faire un référendum ? Quand ils sont venus occuper notre pays, il n'y a pas eu de référendum, je connais bien l'histoire de notre pays. Ils sont venus occuper notre pays par la ruse et la force. Nous sommes 57 élus à l'assemblée territoriale et là on sera 39. (...).

Ensuite nous pourrions faire avec les experts des Nations Unies notre constitution. On parlera de toute l'organisation dans notre Pays, la place des archipels. Nous sommes pour un Etat fédéré de Mā'ohi Nui. Chaque archipel avec son gouvernement et son 1er ministre. Et la place des communes également dans cette organisation. Avec un gouvernement démocratique, républicain élu par la population avec les élus de l'assemblée puis du parlement. On ne parlera plus d'assemblée générale mais d'assemblée nationale, du Sénat pour faire passer des lois pour gérer notre pays. Et à ce moment-là, seulement, on pourra parler de développement économique. Le système actuel qui a été mis en place depuis 150 ans, c'est ce que l'on appelle une économie factice, artificielle, ça ne repose sur rien, sinon sous perfusion, alors que nous avons des ressources.(...).

On parle du développement du tourisme dans notre Pays, on sait très bien que pour venir chez nous, il faut avoir un visa, tout cela ce sont des compétences de l'État. Il faut maitriser tout cela. Et dans cette constitution à ce moment-là, on aura toutes ces compétences.
"


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Vol Air Tahiti Nui TN07: le retard sera plus important

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Vol Air Tahiti Nui TN07: le retard sera plus important
Papeete, le lundi 18 juillet 2016 – Nouveau retard du vol TN07 Paris - Papeete du lundi 18 juillet.

Air Tahiti Nui informe ses clients d’un retard plus important du vol TN07 Paris - Los Angeles – Papeete de ce lundi 18 juillet.

Ce vol originellement reprogrammé pour une arrivée sur Tahiti cette nuit à 02h00 arrivera finalement avec au moins deux heures supplémentaires de retard.

L’horaire définitif ne pouvant pour l’instant pas être confirmé, nous invitions le public à contacter l'Aéroport de Tahiti au 40 86 60 61 à partir de 20h00 ce soir afin de connaitre l’horaire précis d’arrivée du vol.

Air Tahiti Nui adresse ses plus sincères excuses pour les désagréments causés par ce retard.

Communiqué de Air Tahiti Nui

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Les niçois de Tahiti se recueillent en mémoire des victimes des attentats

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Les niçois de Tahiti se recueillent en mémoire des victimes des attentats
PAPEETE, le 18 juillet 2016 - Lundi, vers midi, à l'appel du haut-commissaire de la République française de Polynésie française, de nombreuses personnes sont venus rendre hommage aux victimes de l'attentat de Nice. Parmi elles, se sont trouvés des Niçois, de naissance et de cœur.

Quelques larmes, des embrassades réconfortantes et de l'émotion. L'hommage aux victimes de l'attentat perpétré à Nice le 14 juillet dernier devant le haut-commissariat a été intense. Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le bâtiment républicain peu avant midi.

Dans son allocution, le haut-commissaire, René Bidal a rendu hommage aux victimes et a rappelé que la Polynésie partageait la douleur des familles. Dans l'assemblée, beaucoup de Niçois d'origine avaient répondu présents. "Nous sommes Niçois et nous voulions être là aujourd'hui, comme nous pouvions le faire. Nous sommes loin de chez nous, on pense à eux… Heureusement, nous n'avions rien eu mais ce n'est pas le cas de tout le monde", explique une jeune femme qui n'a pas souhaité être photographiée.

Installée en Polynésie depuis plusieurs années, la Niçoise a suivi de près les événements et même si elle n'a pas été touchée directement, cet attentat est terrible pour elle. "D'ailleurs, nous n'avons pas du tout apprécié la couverture de l'événement par les journalistes. Tout ce qui a été fait, ce n'est pas possible. Je croyais qu'il y avait une déontologie, il faut l'appliquer!" Les drapeaux se lèvent, le silence est d'or. La colère laisse place à l'émotion.

LE SOUVENIR DE LA PROMENADE DES ANGLAIS
A quelques mètres de la jeune femme, plusieurs personnes ne peuvent retenir leurs larmes. Nice, c'est une partie de leur histoire, leur lieu de naissance, là où elles ont vu leurs enfants grandir ou tout simplement "une ville où on connaît du monde"... C'est aujourd'hui un symbole.

Comme pour Raymond Bagnis. Le médecin à la retraite est né dans cette ville de la côte d'Azur. En Polynésie depuis plus de 50 ans, il n'en a pas pour autant oublié les parfums ni le nom des rues. "C'est toute une partie de ma vie qui est là-bas. Je suis né à Nice, j'y ai fait mes études. J'ai travaillé sur la Promenade des Anglais", souffle l'ancien avant que les larmes se mettent à couler. Venir au rassemblement était une évidence pour lui.

Le docteur tient dans ses mains tremblantes un discours qu'il avait écrit "au cas où". Il y explique pourquoi il est important d'être là aujourd'hui, lui né à Nice et membre des franc-maçon. "Il est certain que ce qu'il s'est passé est une horreur pour nous. Cela va totalement à l'encontre de nos conceptions qui sont celles de liberté absolue de conscience et du droit pour chacun d'exercer la religion qu'il veut. Ce qu'il se passe actuellement, nous pensons que c'est un danger pour la République."

Quelques instants plus tard, le sourire du nonagénaire laisse place aux larmes. Il tente de se reprendre : "Je suis un peu ému car je connais encore beaucoup de monde à Nice… Je pense aux familles, à tous ceux qui ont perdu un être cher…"

Derrière lui, un autre Niçois tente de rester droit face à la douleur. Accompagné de sa femme, elle aussi très émue, Il est venu pour les mêmes raisons que son ami Raymond Bagnis. "Je suis là pour plusieurs raisons : d'abord parce que je suis Niçois et que je tiens à partager la douleur de toutes les familles mais je suis aussi là pour tous les autres attentats : Charlie Hebdo, Paris, dans le monde entier… Je veux montrer que l'on ne va pas céder à la terreur", lance Roger Parodi, à Tahiti depuis 45 ans.

La minute de silence terminée, les drapeaux sont abaissés, la foule se disperse. Chacun reprend le cours de sa journée, un peu de Nice dans l'âme.

Justice et Église ont aussi rendu hommage
Les niçois de Tahiti se recueillent en mémoire des victimes des attentats
Ce lundi, le temps s'est arrêté pour les magistrats du Palais de justice de Papeete. Réunis dans la grande salle, ils ont tenu à rendre hommage à leur manière aux victimes de l'attentat de Nice.
François Badie, procureur général de Polynésie française a affirmé : "Toute la famille judiciaire qui tient à montrer son émotion devant ces attentats, sa détermination à ne pas céder à cette forme de terreur. Nous souhaitons aussi montrer que nous sommes de tout cœur avec les familles. Il faut continuer à vivre démocratiquement et librement. Malheureusement, c'est la troisième fois que nous tenons ce discours en un an et demi."

Si la Polynésie française semble loin de tout ça, les magistrats ne sous estiment pas la puissance de la radicalisation et veillent au grain. "Le problème de la radicalisation est un problème qui est posé. Il y a des membres du parquet qui sont spécifiquement présents dans ces cellules et qui ne négligent pas que le risque peut être partout. Même si cela semble plus difficile ici de porter des mouvements violents ou terroristes, ce ne peut pas être exclu et en tout cas, nous, nous ne pouvons pas le négliger…", a rappelé Jean-Luc Martin, président de la chambre correctionnelle.

A 12h30, une messe a été donnée à l'honneur des victimes à la cathédrale Notre-Dame de Papeete. Beaucoup de fidèles se sont rassemblés dans l'église pour prier et chanter en mémoire de ces tragiques

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Un an de prison dont huit mois de sursis pour le tireur au fusil-harpon

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Un an de prison dont huit mois de sursis pour le tireur au fusil-harpon
PAPEETE, le 18 juillet 2016 - Lundi, un homme de 23 ans, placé en détention provisoire depuis son arrestation, comparaissait devant le tribunal de Papeete pour avoir tiré sur des mūto'i avec un fusil-harpon jeudi dernier.

"Je ne me souviens de rien."
A la barre, le prévenu plaide l'oubli pour sa défense. Le jeune homme de 23 ans est présenté au tribunal de Papeete dans le cadre d'une comparution immédiate pour avoir commis des violences n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail, à l'aide d'une arme sur des policiers municipaux. Les faits se sont déroulés à Bora Bora le jeudi 14 juillet.

Le jeune homme fait la fête la journée. Il boit "du ricard mélangé à du Fanta", explique le président du tribunal en lisant le procès verbal. Au domicile de ses parents, là où il vit avec sa compagne, le prévenu est en état d'ébriété. Il s'emporte, devient violent et casse beaucoup de choses dans la maison. "J'ai entendu crier, je me suis dit que c'était lui qui avait bu et qui, comme d'habitude, criait quand il est dans cet état là", confie un voisin lors de l'enquête.

Les policiers municipaux sont alors appelés pour calmer le garçon. Ils y parviennent dans un premier temps. Puis, le jeune homme profite d'un moment d'inattention des forces de police et se saisit d'un fusil-harpon. Il tire sur les mūto'i. Une première flèche passe au ras de la cuisse d'un des policiers. Avant qu'il ne réarme son fusil, les policiers réussissent à maîtriser l'individu. "Vous allez aller jusqu'à tuer quelqu'un avant de prendre conscience de la gravité des faits?", l'interroge le président.

Le prévenu, penaud à la barre, mains dans le dos, tortille ses doigts. Son interprète lui traduit. "Je ne sais pas, je regrette", bredouille le pêcheur de Bora Bora.

DU PAKA "QUE DEUX FOIS PAR JOUR"
L'enquête révèle que le prévenu est un grand amateur de boisson et paka. Lui se définit comme un fumeur occasionnel, il explique à la cour :"ne fumer que deux fois par jour".

Ce ne serait pas la première fois qu'il a ce type de comportement. Il y a deux ans, il aurait déjà menacé quelqu'un avec une hache, sans pour autant avoir été condamné. Le jeune homme n'a aucune mention à son casier judiciaire. "Quand je ne bois pas, je suis très calme. Quand je bois, je ne sais plus ce que j'ai fait", traduit l'interprète du tribunal au président.

Son avocate plaide le fait que le jeune homme n'a pas grandi en prenant conscience des limites à ne pas franchir. "Il peut encore prendre conscience de ce qu'il s'est passé, de la gravité des faits, ce n'est pas trop tard."

Le procureur de la République a expliqué à la cour ne pas croire le prévenu quand il explique ne pas se souvenir. Lors de son réquisitoire, il a rappelé au prévenu : "Vous pourriez être poursuivi pour tentative de meurtre!"

Après délibération, le tribunal a reconnu coupable l'homme de 23 ans. Il l'a condamné à un an d'emprisonnement dont huit mois avec sursis avec mise à l'épreuve et a ordonné son maintien en détention. Le fusil-harpon a été confisqué.

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Portrait – Ariihoe Tefaafana : « Je veux m’assurer une licence pour mon futur »

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Ariihoe Tefaafana poursuit, comme une poignée d’autres surfeurs de son âge, le rêve de devenir surfeur professionnel. Mais une petite différence fait de Ariihoe un surfeur avec la tête sur les épaules. Le jeune tahitien, en plus de participer et d’exceller dans le monde de la compétition, s’assure un bagage de connaissances à l’université de la Polynésie Française.
Portrait – Ariihoe Tefaafana : « Je veux m’assurer une licence pour mon futur »
Interview :

Comment as-tu commencé le surf ?

« J’habite juste en face du spot de Taharu’u. J’ai commencé avec un boogie, ensuite c’est mon grand frère qui m’a un peu forcé à aller à fond. Il m’a prêté sa planche et c’est de là que tout est parti. Tout le monde a toujours été derrière moi pour tout ce que je faisais et surtout au niveau financier. Un peu plus tard, j’ai commencé a trouvé des sponsors, donc c’était moins difficile. Mais aujourd’hui mes proches sont toujours là, ce sont mes premiers sponsors. »

Comment as-tu commencé les compétitions ?

« Au début, je ne voulais pas trop en faire. J’en ai juste essayé une à Papenoo parce que mon entourage insistait. J’ai fait la finale dès le début ça m’a beaucoup plu et du coup je ne me suis plus arrêté. J’ai remporté plusieurs titres de champion de Tahiti en cadet et en junior. Depuis que je suis en open, je me suis exporté. J’ai participé à des pros juniors ou je suis arrivé en finale. J’ai gagné quelques championnats comme le North Beach Pro en Nouvelle Zélande. J’en fais ici quand j’ai le temps parce que le fait de faire les compétitions locales comme la « Toa Na Maehaa », ça nous motive pour les compétitions extérieures. C’est super ! »

Ou en est-tu maintenant ?

« Depuis le début de l’année, j’ai participé à plusieurs compétitions et j’ai réussi à cumuler assez de points pour participer à des compétitions plus importantes dans le WQS (World Qualifying Serie). J’ai fait la Central Coast Pro, la Rangiroa Pro, la Papara pro, et à Hawaii, la Local Motion Into Summer. À Partir du premier aout, je pourrai faire les QS à 6000 points. L’année prochaine, je veux passer dans les 100 premiers et après on verra, il faudra être dans le top 44 pour rejoindre Michel Bourez dans le WCT (World Championship Tour). »

Tu es inscrit en licence aussi ? Que veux tu faire plus tard ?

« Oui, je suis en troisième année de licence économie gestion. C’est ma roue de secours. J’aimerais travailler dans tout ce qui est assurance et banque. En surf, tu ne peux pas essayer de te qualifier toute une vie. J’ai validé ma deuxième année en mai dernier, il ne me reste plus qu’un an. J’espère que ça va bien se passer.

Pour l’instant je ne vise que la licence. Après ça dépendra de ma motivation. Dans trois ans, le mieux pour moi, ce serait d’être dans le tour avec Michel et d’autres tahitiens. Si je n’y arrive pas, j’aimerais au moins être dans un bureau. »

Des remerciements ?

« Je remercie tous ceux qui me soutiennent ma famille ma copine et mes sponsors. Billabong Tahiti, Reef Tahiti, Air Tahiti Nui, Eric Arakawa, Mata Hoata pour les photos et je sportstahiti.com pour l’article. »

Suivez tous nos Aito sur www.sportstahiti.com.

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Boxe : 22 entraîneurs pour la formation de Niveau 1

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Du 4 au 8 Juillet 2016, la Fédération Polynésienne de Boxe (FPB), présidé par Tauhiti Nena, a organisé une formation de cadres « Entraîneur de Niveau 1 ». Ce sont 22 entraîneurs en herbe ou confirmés, de 16 ans à 50 ans, qui ont participé à cette première session de l’année, où quatre ont spécialement fait le déplacement des îles. Issus de 16 clubs, les protagonistes ont pu assimiler les connaissances pour devenir compétent dans l’encadrement du jeune boxeur.
Boxe : 22 entraîneurs pour la formation de Niveau 1
La formation programmée sur 20 heures, proposait une partie théorique (2 Heures, le matin) et une partie pratique (2 heures, l’après midi). Plusieurs thématiques ont pu être abordées lors de cette semaine notamment la nouvelle règlementation AIBA, les composantes de la préparation d’une séance à destination d’un public jeune, la connaissance des différents groupes musculaires et sa mobilisation sur les différents publics, la place des différentes formes d’étirements dans une séance, le dopage, l’arbitrage… Autant de thème appréciés par un public très attentif.

L’évaluation consistait à la mise en pratique de tous les éléments enseignés avec en point d’orgue l’évaluation de la capacité à réaliser une séance à destination d’un public jeune mais aussi l’organisation d’un tournoi en boxe éducative en passant par tous les rôles (juges, arbitres, entraîneurs…).

L’équipe des formateurs composée de Tauhiti Nena (BEES°2), Gordon Barff (BEES°2), Pure Nena (BEES 1°), Taote Tetaria, Valeliano Akau et Tautuarii Nena s’est dite ravie de la qualité des participants.

Les participants ont déjà pris rendez-vous pour la prochaine session !

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Natation : Nicolas Vermorel décroche une médaille de bronze aux Jeux Olympiques du Sport Scolaire

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Après 3 jours de compétition (gymnasiade) en Turquie, à Trabzon, le bilan de l’équipe de France UNSS et de Nicolas en particulier est satisfaisant. En effet, le sociétaire du CNP, a réussi à décrocher deux médailles.
Natation : Nicolas Vermorel décroche une médaille de bronze aux Jeux Olympiques du Sport Scolaire
Rappelons que les Gymnasiades ou Jeux olympiques du sport scolaire sont une compétition multi-sports réservée aux moins de 18 ans organisée par la Fédération Internationale du Sport Scolaire, tous les 4 ans depuis 1974.

Nicolas Vermorel obtient deux médailles d’argent par équipe avec les relais 4×100 NL mixte et 4×100 4 Nages mixte et une médaille de bronze en individuel sur le 50m papillon en réalisant au passage le record de Polynésie en passant pour la 1ère fois sous les 25″, et plus précisément en 24″85.

Sur le 100m papillon en individuel, Nicolas n’a pas su se mettre à son meilleur niveau et obtient une 5ème place en 56″03.

Sur le 200m papillon, Nicolas se qualifie en finale A mais préfère déclarer forfait pour celle-ci afin de garder un maximum d’énergie pour le relais qui se nageait seulement quelques minutes après. Avec ses co-équipiers, le relais français quatre nages, se classe 5ème de la finale.

Encore une belle expérience sportive et de vie pour le sociétaire du CNP, Nicolas Vermorel, qui apprend un peu plus sur le sport de haut niveau à chaque déplacement à l’internationale ou en métropole.

Nicolas sera de retour en France en début de semaine puis reprendra le 1er vol Air Tahiti Nui pour revenir au fenua.

Suivez les résultats de nos Aito à l’international sur www.sportstahiti.com.

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Va'a V1 – Mémorial Tainui : Le duel tourne à l'avantage de Yoann Cronsteadt

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Après avoir créé la course V6 Marara Ho'e en septembre 2014, les instances du club Team Opt 360 ont proposé samedi la première édition du Mémorial Tainuiatea, une course V1 dédiée au rameur émérite du Team Opt tragiquement disparu en juin 2014. C'est finalement Yoann Cronsteadt de Shell Va’a qui a pu s'imposer, devant Kévin Céran-Jérusalemy et Kyle Taraufau. La manifestation sportive a réuni environ 150 compétiteurs, toutes catégories confondues.
Va'a V1 – Mémorial Tainui : Le duel tourne à l'avantage de Yoann Cronsteadt
Tainui Vairaaroa était une des stars du Team Opt, il ramait au poste de « moteur ». Il était également le capitaine de la sélection de Tahiti lors des championnats du monde de va’a vitesse auxquels il a participé plusieurs fois. C'est au retour de l'entrainement, le 30 juin 2014, non loin du complexe de Pirae, qu'il perdu la vie au guidon de sa moto dans des circonstances dramatiques, il n’était âgé que de 29 ans.
 
Pour une première édition, la participation a été importante, les nombreuses stars du va'a V1 était présentes. Il faut dire que cette course de 18 km a été proposée quinze jours avant le « Te Aito », la course V1 du calendrier fédéral la plus importante de l'année. Les pirogues sont parties du complexe Opt pour se diriger contre un vent fort jusqu’à la Pointe Vénus, ils ont ensuite surfé jusqu'à la passe du Taaone avant de remonter à nouveau contre le vent jusqu'au Tombeau du Roi, avant de revenir vers le complexe.
 
Les yeux étaient rivés sur Kévin Céran-Jérusalemy, le rameur de Shell qui avait pu faire le doublé Aito-Super Aito en 2015. Lors du départ, qui a été donné vers 13H, il se fait enfermer dans le peloton mais parvient à revenir sur la tête de course lors de la première phase de remontée, qui s’est faite avec un fort vent de face. C’est le rameur du Team Opt Pirifonia Tavi qui contourne le premier le Toa Hiro, à la Pointe Vénus, suivi de Kévin Céran-Jérusalemy et Joann Cronsteadt.

Va'a V1 – Mémorial Tainui : Le duel tourne à l'avantage de Yoann Cronsteadt
Kévin Céran-Jérusalemy mène la course
 
Dans la phase de surf, Kévin Céran-Jérusalemy, le rameur de Shell qui se définit comme « un rameur moyen partout », réussit à prendre la tête de la course, il entre le premier dans la passe du Taaone, suivi par Joann Cronsteadt qui a été rejoint par Kyle Taraufau. Hiromana Florès n’est pas loin, ainsi que Rete Ebb ou encore Steeve Teihotaata.
 
Dans la dernière phase de remontée, Kévin et Joann réussissent à distancer Kyle Taraufau, le rameur de Tautira qui est récemment passé du team Air Tahiti au Team Opt, avec succès. On sent le coup de rame de Joann Cronsteadt encore vigoureux, à la dernière balise il réussit à prendre l’intérieur à Kévin et à faire un ultime effort pour prendre la tête de course, qu’il conservera jusqu’à la fin.
 
Joann Cronsteadt, qui n’est autre que le frère de Georges Cronsteadt, s’impose en 1H32’30, devant Kévin-Céran Jérusalemy en 1H32’42 et Kyle Taraufau en 1H33’42. En quatrième place on retrouve un 3e rameur de Shell Va’a, le kayakiste et ambassadeur Air Tahiti Nui Hiromana Florès qui devance Charles Tenauri et Steeve Teihotaata. Belle 7e place pour le Néozélandais Tupuria King, devant Pirifonia Tavi.

Va'a V1 – Mémorial Tainui : Le duel tourne à l'avantage de Yoann Cronsteadt
Joann Cronsteadt juste après sa victoire :
 
Quelques mots sur ta course ?
 
« Belle course, dure aussi à cause du vent de face dès le départ. Je ne suis pas bien sorti au départ mais vers le Tahara’a j’ai pu revenir sur les gars qui étaient en tête. Kévin avait pris un cap plus proche de la côte, j’étais plus haut avec Pirifonia, cela a bien fonctionné puisqu’au virage Fonia était premier et moi 3e. Il a fallu ensuite gérer dans le surf. Kévin a pris la tête dans le surf mais j’ai pu revenir sur lui dans le lagon. »
 
On t’a senti en forme sur la fin ?
 
« J’ai essayé de ne pas laisser trop de plumes dans le surf, je me suis dit qu’il allait rester la dernière remontée, cela a payé. On a gagné une bataille mais pas la guerre, la guerre aura lieu dans deux semaines au « Te Aito », Kévin est le tenant du titre. Ce ne va pas être facile mais on va tous essayer de faire de notre mieux pour bien finir les deux plus grandes courses de l’année, le Te Aito et le Super Aito. »
 
Cela fait des années que tu fais partie de l’élite ?
 
« J’essaye de m’améliorer chaque année et de travailler par rapport au niveau qu’il y a, les jeunes sont de plus en plus forts, il faut l’avouer, donc il faut s’entrainer deux fois plus et il ne faut pas hésiter à s’acharner sur le travail d’entrainement. »
 
Quelques mots sur Shell, après votre belle victoire en V6 au Fa’ati Moorea ?
 
« Je pense qu’au Fa’ati Moorea on a eu de la chance, on donnait Opt gagnant, ils étaient bien là tout le long de la course puis ils ont cassé alors qu’ils revenaient sur nous. S’ils n’avaient pas cassé, je suis sûr que cela allait être un combat à trois entre Shell, Edt et Opt. On espère être en forme pour les prochaines échéances, on va travailler pour en tous cas. » Propos recueillis par SB

Va'a V1 – Mémorial Tainui : Le duel tourne à l'avantage de Yoann Cronsteadt

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Xterra – Beaver Creek Colorado : Retour « aux sources » pour Cédric Wane

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Cécric Wane, notre triathlète ambassadeur Air Tahiti Nui, est retourné là où il a fait ses études, dans l’état du Colorado. C’est là aussi qu’il a côtoyé le haut niveau universitaire et pris goût pour cette discipline extrême : Le triathlon. Il a pu participer à un nouveau Xterra, la version nature du triathlon, en obtenant une belle 13e place chez les pros, malgré une chute.
Xterra – Beaver Creek Colorado : Retour « aux sources » pour Cédric Wane
Cela fait quasiment un an que Cédric Wane est devenu le roi de la course à pied à Tahiti. Il est ensuite revenu vers sa passion initiale, le triathlon ou plus exactement sa version nature, le Xterra. Grâce à sa victoire dans la catégorie des 30-34 ans lors du Xterra Motatapu en Nouvelle Zélande, Cédric a pu gagner sa qualification pour les championnats du monde à Hawai’i. Il peaufine donc sa préparation en vue de cette échéance importante. SB

Xterra – Beaver Creek Colorado : Retour « aux sources » pour Cédric Wane
Cédric Wane en interview exclusive depuis les Etats Unis :
 
Quel effet cela fait de revenir dans le Colorado ?
 
« Super ! C'est dans le Colorado que j'ai débuté le triathlon, il y a 8 ans, à l'université de Boulder, donc ça rend forcément nostalgique. Apercevoir des concurrents porter la tenue triathlon de mon université pendant ce XTERRA m'a donné des frissons dans le dos car ça me rappelait de moments forts en émotion avec mes coéquipiers, à l'époque où l'on partait pour les nationaux universitaires, on y allait comme à la guerre ! »
 
Les temps forts de ta course ?
 
« Je limite la casse en natation sortant 12e de l'eau, à 2’30 du 1er, mais je reste confiant en mon endurance à vtt qui me permet de rattraper les 11 devant moi, dont 4 pros, sur la 1ère portion vtt qui est exactement comme notre montée Vaitavere, hyper raide, longue et impardonnable si on n'a pas assez de cardio. Peu après, sur une descente en « single track », je prend un virage serré en épingle à gauche et là... un des concurrents me percute par l'arrière après avoir perdu sa trajectoire, lui et moi allons droit dans le décor. »
 
« L'impact m'a laissé une grosse douleur sur la cuisse gauche et 30 secondes après la chute, ce concurrent prend la tête de course, en 2e position, j'essaie tant bien que mal de ré-enfourcher le vélo mais le reste de la course n'allait plus être pareil, je n'arrivais plus à retrouver l'allure que j'avais avant la chute, j'essayais de me masser un peu la cuisse mais surtout je m'inquiétais beaucoup pour les 9,5km à pied qui arrivaient. J'avais déjà une grosse douleur due à un ongle d'orteil que j'ai perdu pendant le Raid Anani et cette chute ne faisait qu'empirer la situation. »
 
«  Je pose le vélo à 1’30 du 1er et j'entame les 9,5km, me sentant handicapé des deux jambes. Je marche à six reprises tellement j'encaisse mal les 2800 m d'altitude. Malgré tout, je positive et j'aperçois le 1er amateur devant, la foulée en déconfiture et je me jure de le rattraper. Je termine 1er chez les amateurs et 13e en catégorie pros, ils étaient une vingtaine à ce XTERRA au label « gold level » pour la classification Pan American Tour. »
 
Satisfait de ta performance ?
 
« Oui et non. Non, car c'est mon 5e Xterra et à chaque fois, je fais de grosses erreurs/complications qui me coûtent très cher. Mais positif car j'ai géré aussi bien que j'ai pu mes douleurs en course à pied. »
 
Dernière ligne droite avant les championnats du monde à Maui ?
 
« Non, la dernière ligne droite se fera avec mon coach Kader durant le mois d'août et septembre à Tahiti. Je me servirai des courses à pied et des Raids pour peaufiner ma course à pied et je continuerai d'arpenter les sentiers VTT à Tahiti pour améliorer mon pilotage à vélo. Sans oublier la natation. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un grand merci à mes sponsors sans qui cette participation n'aurait pas été possible : Air Tahiti Nui, Aito Sport, Vittel, Noni Energy, J.A.C Pacific Massage, Tahiti Represent, Marama Surf Shop, Aremiti Ferry, mon ostéopathe Fred Fonteneau, mon coach Kader Touati et ma famille bien sûr ! » Propos Recueillis par SB

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Indonésie: un Français interpellé en jouant au Pokémon dans une base militaire

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Indonésie: un Français interpellé en jouant au Pokémon dans une base militaire
Jakarta, Indonésie | AFP | mardi 19/07/2016 - Un Français entré par inadvertance dans une base militaire en Indonésie en jouant au Pokémon Go sur son smartphone a été interpellé et interrogé pendant plusieurs heures, a annoncé mardi la police de l'archipel d'Asie du Sud-Est.

Lundi soir, Romain Pierre, 27 ans, était en train de chasser des "créatures virtuelles" cachées dans le monde réel via l'application ludique Pokémon Go, au moment où il s'est égaré dans cette enceinte placée sous haute sécurité, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police de Java Ouest, Yusri Yunus.

"Il a dit qu'il chassait des Pokémon", a ajouté le porte-parole.

Le Français, en voyage d'affaires dans la ville portuaire de Cirebon, a tenté de prendre la fuite lorsqu'il a été confronté à des représentants des autorités. Il a été appréhendé et interrogé pendant plusieurs heures avant d'être relâché de bonne heure mardi.

Un porte-parole de l'armée, Mokhamad Desy Ariyanto, a appelé le public à faire preuve de vigilance, suggérant que le Pokémon Go pourrait servir de prétexte pour commettre des actes répréhensibles.

"Il est possible que de nombreux inconnus essayent de pénétrer dans des propriétés privées pour commettre des délits, mais prétendent ensuite qu'ils chassaient des Pokémon", a déclaré à l'AFP M. Ariyanto.

Deux semaines après sa sortie, Pokémon Go connaît un succès phénoménal à travers le monde. Le nez collé sur leur smartphone, des "chasseurs" tentent de mettre le grappin sur les petits personnages fictifs dans des parcs, stations de métro, cafés, terrains vagues...

str-dsa/np/bfi/jh


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