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Santoso, le jihadiste le plus recherché d'Indonésie, a été tué (police)

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Santoso, le jihadiste le plus recherché d'Indonésie, a été tué (police)
Jakarta, Indonésie | AFP | mardi 19/07/2016 - Le jihadiste le plus recherché d'Indonésie, Santoso, a été tué dans des combats avec les forces de l'ordre, a confirmé mardi la police, mettant fin à des années de traque de cet extrémiste partisan du groupe Etat islamique (EI) accusé de multiples attaques.

Syaikh Abu Wardah Santoso, plus connu sous le seul nom de Santoso, était leader des Moudjahidines d'Indonésie orientale. Il a été abattu lundi au cours d'une opération des forces de sécurité dans une région montagneuse des Célèbes, où l'homme se cachait avec quelques autres militants pourchassés par les forces de l'ordre de ce pays d'Asie du Sud-Est.

Les autorités avaient annoncé lundi que Santoso avait très probablement été abattu, avant de confirmer la nouvelle mardi.

"C'est vraiment Santoso", a déclaré à l'AFP le chef de la police du centre des Célèbes, Rudy Sufahriadi, à l'issue du processus d'identification du corps du jihadiste.

- 'Je l'ai pourchassé et je l'ai arrêté auparavant' -
"Je l'ai pourchassé et je l'ai arrêté auparavant. Nous avons interrogé des gens (pour identifier le corps) et fait appel à des gens qui ont combattu avec lui et ont fait le jihad avec lui. Ils ont confirmé que c'était bien lui", a ajouté M. Sufahriadi.

Accusé de multiples attaques contre les forces de l'ordre, le militant barbu aux cheveux long avait appelé à la guerre sainte dans des vidéos mises en ligne et était traqué depuis cinq ans par des centaines de policiers et militaires.

La mort de cet homme qui avait prêté allégance à l'EI en 2014 représente une victoire majeure pour les autorités indonésiennes. Elles avaient mobilisé d'importants moyens pour tenter de le capturer et accentué la traque ces derniers mois.

La groupe de Santoso a perpétré des attaques mortelles contre les forces de sécurité indonésiennes. Des militants de différentes régions de l'archipel d'Asie du Sud-Est avaient rejoint par le passé le camp d'entraînement paramilitaire de Santoso dans les montagnes de Poso.

- 'Guerre contre le terrorisme' -
L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, avait été précipitée dans sa propre "guerre contre le terrorisme" par les attentats de Bali en 2002 (202 morts, parmi lesquels de nombreux étrangers). L'attaque avait été attribuée à la Jemaah Islamiyah (JI).

Les autorités avaient ensuite lancé une offensive majeure conte les extrémistes islamistes et affaibli ainsi les réseaux les plus dangereux, selon des experts. La Jemaah Islamiyah avait été en partie démantelée et ses principaux chefs arrêtés ou abattus.

Mais la cellule de Santoso était restée une épine dans le pied des autorités, les forces de sécurité apparaissant incapables de capturer ce militant.

Santoso a basculé dans l'extrémisme islamiste lors du conflit meurtrier entre musulmans et chrétiens autour de son district, à Poso, dans les Célèbes. Ces combats qui ont duré de la fin des années 1990 au début des années 2000, ont fait des centaines de morts.

Après un accord de paix conclu pour mettre fin au conflit à Poso, Santoso a rejoint la Jemaah Islamiyah, avant de fonder son propre groupe, les Moudjahidines d'Indonésie orientale. Cette cellule avait commencé à attirer l'attention des autorités après avoir tué deux policiers en 2011 et multiplié ensuite les attaques contres les force de l'ordre.

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Transport public : les projets du gouvernement

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Transport public : les projets du gouvernement
PAPEETE, le 19 juillet 2016. Des horaires réguliers, des arrêts de bus aménagés, des zones mieux desservies… Voici quelques-unes des propositions du schéma directeur des transports publics 2016—2035, préparé par le gouvernement. Le CESC a examiné ce mardi ce document et a émis une série de bémols. "Ce projet de planification est trop schématique sur le long et moyen terme et pas assez directif sur le court terme", souligne la quatrième institution du Pays.

En début d'année dernière, le gouvernement a demandé au groupement Egis/Systra/ Pae tai Pae Uta de l'aider techniquement pour réaliser un schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l'île de Tahiti qui s'étalera de 2016 à 2035. Le projet était ambitieux quand on sait qu'un pourcentage faible de la population utilise les transports en commun et que les réseaux routiers sont encombrés le matin et le soir sur l'agglomération urbaine.
Chaque jour, 15 000 voyageurs sont recensés dans les transports publics. Le gouvernement aimerait faire passer ce chiffre à 20 000 en 2030.
Ce schéma directeur a été examiné ce mardi par les membres du Conseil économique, social et culturel (CESC) qui n'ont pas mâché leurs mots sur le travail qui a été réalisé. Le CESC "considère le texte qui lui est proposé comme une base de travail permettant l'élaboration d'un véritable schéma directeur des transports collectifs étendu à l'ensemble de la Polynésie française". "Ce projet de planification est trop schématique sur le long et moyen terme et pas assez directif sur le court terme", précise la quatrième institution du Pays, qui émet une série de recommandations (lire ci-contre).

Le schéma directeur a identifié "trois problèmes majeurs" actuels : "la congestion des réseaux", "l'absence d'aménagements facilitant la circulation des transports en commun" et "l'insuffisance de moyens alloués au réseau des transports publics ce qui conduit l'opérateur à privilégier les services pour lesquels la fréquentation est la plus élevée".
"Après analyse de l'ensemble des déplacements sur l'île, les bureaux d'études ont élaboré un nouveau plan de réseau plus efficace, permettant notamment de supprimer des doublons nuisant à la lisibilité générale du transport en commun",
explique l'exposé des motifs de la délibération portant approbation de ce schéma directeur. "Tout en gardant un kilométrage global similaire (4 à 4.1 millions de kms par an), le nouveau plan du réseau de transport régulier permettrait à 15 000 nouvelles personnes de prendre le bus, près de leur domicile, surtout dans les communes de Mahina, Pirae, Punaauia et de Faa'a".
Après avoir été examiné au CESC, le schéma directeur devra maintenant être étudié par les représentants à l'assemblée.

Les propositions du schéma directeur
Des horaires de passage
"Les niveaux de services sont renforcés afin de tenir compte des besoins en heure de pointe et en heures creuses. Selon le type de ligne, des propositions d'élargissement de l'amplitude journalière des périodes de circulation sont envisagées. Un cadencement sera mis en œuvre. Ainsi, les horaires de départ et passage aux arrêts principaux d'une ligne seront réguliers par période, calés toujours aux mêmes minutes de l'heure afin de faciliter l'utilisation des transports collectifs par les usagers."

Différents types de bus
"En Polynésie, bien qu'ils soient communément appelés 'bus', seuls des cars de classe III (voyageurs assis) circulent à l'heure actuelle. Pour les lignes urbaines, des cars de catégorie II (assis-debout) seront utilisés, sauf cas particulier lié à la sécurité.
La taille des véhicules du parc de matériel roulant sera également ajustée aux conditions d'accès des quartiers à desservir".

Des parkings
Pour encourager les Tahitiens à utiliser les transports publics, le schéma directeur prévoit de favoriser "le stationnement et les parkings aux points d'arrêts et gares routières".
A court terme, l'aménagement de trois parkings relais préfigurant les futurs PEM (pôle d'échange multimodal) à Arue, Outumaoro et Taravao coûteront 525 millions de Fcfp.


Le transport scolaire
"A l'heure actuelle, le transport des scolaires est organisé par la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE) pour 20 000 élèves habitant à plus de 3 kilomètres de leur établissement. Ce transport est actuellement gratuit pour les ayants droit.
Le schéma directeur préconise que "le transport des lycéens vers leurs établissements se fasse sauf exception par le réseau régulier, que le transport des élèves du primaire soit réalisé par des services spécialisés dont l'organisation opérationnelle pourrait être confiée aux communes et que le transport des collégiens, étant donné que la majorité des élèves scolarisés le sont dans leur commune, soit organisé également par un transport spécifique organisé en concertation avec les communes.

Aménager des arrêts
"Actuellement, le réseau des transports collectifs ne dispose que de très peu de points d'arrêt matérialisé. Si quelques points d'arrêt ont été équipés de panneaux et d'abris, la grande majorité des arrêts se fait sur la route à des lieux non clairement identifiés. Ce manque d'aménagement est source d'insécurité routière." Dans un premier temps, "il conviendra d'aménager au total pour l'ensemble du réseau de transport public environ 70 arrêts de base et un peu plus de 150 arrêts équipés ". Le schéma directeur note que ces aménagements coûteront 1.9 milliard à court terme "pour l'aménagement progressif de l'essentiel des points d'arrêt sur le réseau", 160 millions de Fcfp à moyen terme et 80 millions de Fcfp à long terme.


Accéder aux quartiers
"Les lignes proposées dans certaines vallées ou quartiers en hauteur ne peuvent être mises en place sans l'aménagement de véritables plateformes pour leur retournement à l'extrémité des quartiers. Ces aménagements sont indispensables en particulier à La Mission (Haut du Vallon et Vallée de Tepapa) à Papeete, au fond des quartiers Pater et Nahoata à Pirae, au fond du quartier Tuauru à Mahina et en haut du quartier de Punavai Montagne. Dans d'autres quartiers, le retournement est possible mais inconfortable et nécessite d'être amélioré. Au total, une vingtaine d'opérations prioritaires ont été répertoriées pour l'ensemble de l'île de Tahiti. Le budget total de cette intervention représente 305 millions de Fcfp. A court terme, ce sera 251 millions pour l'aménagement des principaux points de retournement et, à moyen terme, à 90 millions de Fcfp afin de finir l'équipement des vallées en zones de retournement."



Les recommandations du CESC
Une voie dédiée aux bus
"Le CESC constate, qu'à court terme, à part la mise en place de points d'arrêt et l'aménagement des voies d'accès aux quartiers excentrés, aucun aménagement spécifique n'est examiné pour qu'une voie soit entièrement réservée aux transports collectifs. Or, le CESC estime que la restructuration du réseau routier avec une voie dédiée aux transports en commun est un préalable et peut, d'ores et déjà, être mise ne ouvre dans la zone s'étendant de Erima à Punaauia puisque l'ensemble de cette zone dispose d'au moins quatre voies de circulation".

Et la voie maritime ?
"Le principe de 'multimodalité' des transports doit davantage être mis en avant au sein du schéma directeur. Le CESC rappelle qu'une politique de déplacements efficace et durable passe notamment par la promotion de principes innovants et par un rééquilibrage entre les différents modes de transport". Pour le CESC, il faut donc "une étude spécifique sur le câble aérien mais également sur l'utilisation de la voie maritime et ce, en faveur de tout public y compris les scolaires".

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"La relation entre la Chine et la Polynésie française est une composante importante des relations sino-françaises"

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PAPEETE, le 19 juillet 2016 - L'ambassadeur de la république populaire de Chine en France, Zhai Jun, est de passage en Polynésie française. Ce mardi matin, il a visité l'assemblée et rencontré son président. L'occasion de faire le point sur sa venue.

Est-ce la première fois que vous venez en Polynésie française?
Effectivement, c'est la première fois que je viens visiter la Polynésie française. Dès mon arrivée, j'ai l'impression que je suis parmi des amis.

Pourquoi être venu ici?

Je suis ambassadeur de Chine en France. J'estime que la relation entre la Chine et la Polynésie française est une composante importante des relations sino-françaises. L'objectif principal de ma visite en ici est de mieux connaître le territoire et d'explorer, avec les autorités locales, les moyens de renforcer encore davantage la coopération entre la Chine et la Polynésie. Je trouve que la Polynésie française est marquée par un très bon développement économique et social. La population vit ici en paix et en harmonie. C'est un très grand plaisir pour moi de venir au siège de l'Assemblée qui représente la population polynésienne. Je pense qu'il est également nécessaire d'améliorer la coopération et les échanges entre l'assemblée populaire de Chine et l'assemblée de la Polynésie française pour le bien être des populations des deux pays.

Que pensez-vous des projets, hôteliers ou touristiques, qui sont à mener en commun entre la Chine et la Polynésie française?

Il y a déjà eu beaucoup de coopérations entre la Chine et la Polynésie française. Concernant un certain nombre de projets concrets, je pense que ce sont des décisions prises par les entreprises. Je suis certain que la coopération entre la Chine et la Polynésie française va se développer de mieux en mieux. Le territoire compte 270 000 habitants. Un quart ont des origines chinoises. Je suis aussi venu ici pour les leur rendre visite, pour les saluer. En 150 ans, ils ont réalisé beaucoup de développement et ont eu beaucoup de succès. Je suis fier d'eux!

Le Président de la Polynésie française reçoit l’ambassadeur de Chine en France
Avant de se rendre à l'Assemblée, l'ambassadeur de Chine en France, Zhai Jun, a rencontré le président Edouard Fritch lundi en fin de journée. Ce dernier a rappelé les liens d'amitié qui unissent la Chine à la Polynésie française depuis de longues années. Edouard Fritch a mis en exergue les rapprochements à la fois culturels et économiques de ces dernières années, avec la volonté du gouvernement d’accueillir les investisseurs chinois pour des projets de développement de la Polynésie française.


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Artistes professionnels : comment avoir votre carte

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Artistes professionnels : comment avoir votre carte
PAPEETE, le 19 juillet 2016. Un arrêté précise les modalités pour obtenir sa carte d'artiste professionnel. Le formulaire est à récupérer auprès du service de la culture et du patrimoine.

En mai, les élus de l'assemblée de la Polynésie ont adopté à l'unanimité la loi du Pays reconnaissant les professions artistiques. Cette loi instaure le statut de l'artiste via une carte d'artiste professionnel. Un arrêté d'application a été pris au début du mois. Il définit les modalités pour demander sa carte d'artiste professionnel.
Le formulaire est disponible au service de la culture et du patrimoine, à Punaauia, ou sur le site internet du service de la culture et du patrimoine.

Pour justifier de sa situation personnelle, le demandeur doit joindre à sa demande une pièce d'identité, deux photos d'identité, un justificatif de domicile, une attestation de numéro Tahiti ou une copie de la formule de patente, une copie de sa carte verte de la CPS.

"Le caractère significatif de l'activité artistique peut notamment être apprécié à l'aune de sa régularité, de sa notoriété, des revenus qu'elle procure et de tout autre élément permettant d'établir qu'elle n'est pas exercée à titre de loisir ou à titre ponctuel", précise l'arrêté. Pour compléter votre demande, vous pourrez donc ajouter CV, diplômes, bulletins de salaires…

Les demandes sont instruites dans un délai de trois mois à compter de la date de dépôt du dossier complet.
L'artiste est informé, lors de la délivrance de la carte, de son inscription au répertorie des artistes de Polynésie française, diffusé sur le site internet du service de la culture et du patrimoine.

Cette carte est valable cinq ans. La demande de renouvellement est à déposer au service chargé de la culture trois mois avant la date d'expiration de la présente carte.

Le texte adopté par les élus en mai prend en considération aussi bien les activités artistiques traditionnelles que contemporaines : "les arts visuels et graphiques, les arts audio et sonores, la littérature, les arts multidisciplinaires et interdisciplinaires, les arts du spectacle" précise le rapport présenté à l'assemblée de la Polynésie.
Cette loi du Pays sur le statut de l'artiste n'est qu’une première étape. Une prochaine délibération devrait instituer un fonds pour la promotion de l’expression artistique et transposera localement le dispositif national du "1 % artistique" qui permet d’assurer une promotion de l’art et de la culture à l’occasion des grands travaux publics. Le fonds sera destiné à promouvoir les arts polynésiens, via notamment la création d’un portail de la création artistique. De même, le chantier de la consolidation du code de la propriété intellectuelle dans sa partie littéraire et artistique devrait être bientôt présenté.

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Ils ont marqué le début d'année

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Ils ont marqué le début d'année
PAPEETE, le 19 juillet 2016. 2016 à mi-parcours - Les vacances sont souvent l'heure des bilans. Prenons le temps de nous poser quelques minutes. Depuis le début de l'année, des personnalités nous ont marqué. Certaines par leurs paroles, d'autres par leurs histoires.



Terry Haymes, un patient unique
Ils ont marqué le début d'année
En avril dernier, nous avons rencontré Terry Haymes. C'est le seul patient atteint de mucoviscidose au fenua. Tous les deux ans, il est évasané en France pour un bilan complet.
Agent technico-administratif pour le groupe EDT – Engie, Terry Haymes vit à Arue. "La mucoviscidose est une maladie génétique qui atteint le système respiratoire et/ou le système digestif. Dans mon cas, mes poumons, mon foie et mon pancréas sont touchés. Je suis malade depuis la naissance, mais on a établi le diagnostic lorsque j’avais trois ans", expliquait-il.
Ce jeune homme, âgé de 20 ans, fait beaucoup de sport. Lorsqu’il n’est pas dans la vallée de la Punaruu, il glisse sur les vagues, court, roule. "J’essaie de faire du sport tous les jours. J’alterne entre la course à pied et le vélo", décrit-il. Plus qu’une passion, l’activité sportive est un besoin vital pour Terry Haymes. "Si je ne tenais pas ce rythme, je ne sais pas si je serais encore en vie."

Karen Vanquin, miss Dragon 2016
Ils ont marqué le début d'année
Karen Vanquin a été élue Miss Dragon 2016 il y a un mois. Evaina Ly est la première dauphine et Reva Wong la deuxième dauphine.
Au terme d'une soirée où les candidates n'ont pas hésité à prendre des risques et à réaliser des chorégraphies très sportives, c'est Karen Vanquin qui avait remporté l'écharpe de Miss Dragon. "Ce titre va changer ma vie. J'ai un titre et une image à respecter", confiait-elle quelques minutes après son sacre.

Le buzz de Moana
Ils ont marqué le début d'année
Plus de 15 200 personnes suivent le compte Instagram "m.oanaika" de Moana. Ce jeune passionné de photos, âgé de 22 ans, est installé depuis peu à Bora Bora pour travailler dans le tourisme. En septembre, il s'envolera pour la métropole afin de suivre une formation en hôtellerie. En attendant, il profite de ses passions qu'il partage en photos sur Instagram. "J'aime manger de bonnes choses, des plats que je ne connais pas, qui sont totalement différents de ce que je connais... Mais c'est surtout le fait de se retrouver à plusieurs autour d'une table qui me plait. En famille ou entre amis", confie-t-il. "Je suis très attaché à ma famille. Je pense à ma mère, mon père, ma sœur... et puis à ma nièce que j'adore. Sans eux je ne serais rien, la famille est sacrée pour moi. "
Moana n'avait pas prémédité son succès sur le web. "J'ai commencé à partager mes photos avec le monde entier sans le savoir. J'ai commencé à avoir des abonnés des États-Unis, d'Argentine, de Russie et bien plus...", explique-t-il. "Maintenant, je comptabilise un peu plus de 10 000 abonnés et je suis fier de partager avec eux des images de notre Polynésie. Si je peux apporter une publicité pour notre fenua au niveau international, cela me fait plaisir."

Le "Zizicoptère" du Te Ve'a poto
En février dernier, une équipe du Petit Journal de Canal + est venu à Tahiti pour suivre le déplacement du président de la République au fenua. Pendant plusieurs jours, ils ont raconté les aventures d'un "popa'a à Tahiti", autrement dit de François Hollande.
Dans une de ses émissions, Le Petit Journal, rebaptisé Te ve'a poto pour l'occasion, consacre près de 20 minutes à la visite du président. L'émission commence par un micro-trottoir où le Petit Journal a demandé à des Parisiens s'ils savaient où était située la Polynésie française. Sans surprise, très peu savent placer le fenua. Certains ont tenté de nous mettre près des Antilles françaises, de la Thaïlande et même de La Réunion ! Mais le plus drôle est probablement lorsque le Petit Journal demande le nom de la capitale et que l'un des passants répond "Polyville" ! Les journalistes du Petit Journal ont aussi été bluffés par les mouvements de danse de nos tane ! Ils ont été impressionnés par ce qu'ils ont appelé le "Zizicoptère" !


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Ondes électromagnétiques : le CESC favorable au principe de précaution

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Ondes électromagnétiques : le CESC favorable au principe de précaution
PAPEETE, le 19 juillet 2016. Avec les fours à micro-ondes, les téléphones… nous sommes exposés quotidiennement aux ondes électromagnétiques. Les membres du Conseil économique, social et culturel sont favorables à la mise en place d’un dispositif préventif.

Antonio Perez a déposé une proposition de loi du Pays visant à "protéger les habitants du fenua à l'exposition aux ondes électromagnétiques".
Celle-ci prévoit de faire évoluer la réglementation en matière d'information et de sensibilisation des utilisateurs d'équipements radioélectriques, de protection et de sécurité des travailleurs et d'exposition du public aux champs électromagnétiques.

Le CESC a rappelé mardi matin que les populations sont amenées à s’exposer quotidiennement à un ensemble complexe de champs électromagnétiques, tant à leurs domiciles, que sur leurs lieux de travail, ou même dans des lieux publics. Ces champs électromagnétiques proviennent des téléphones portables, appareils ménagers (four à micro-ondes, plaque à induction), équipements industriels, de télécommunications ou d’émissions de radio-télévision...

Le Conseil économique, social et culturel s'est dit favorable à la mise en place d’un dispositif préventif en Polynésie française et recommande que le cadre réglementaire soit régulièrement mis à jour à la lumière des connaissances acquises sur l’exposition à des champs électromagnétiques et ses conséquences pour l’homme et son environnement.
Un contrôle sur la mise en œuvre et le respect des dispositions adoptées devra également être opéré par les services compétents.

Il préconise qu’une politique d’information et de sensibilisation des populations soit mise en place au plus vite, et qu’une campagne de mesure des niveaux d’exposition du public aux champs électromagnétiques soit organisée en s’appuyant sur un organisme accrédité.

Sous réserve des observations et recommandations émises par ses membres, le Conseil économique, social et culturel a émis un avis favorable à la proposition de loi du pays qui lui est soumise.



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Jeu Pacific-Shell : Une nouvelle voiture pour Diana

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Jeu Pacific-Shell : Une nouvelle voiture pour Diana
PAPEETE, le 19 juillet 2016 - Diana Salmon a remporté la troisième voiture du tirage au sort organisé par les stations essence Shell et Pacific.

Couronne de fleurs sur la tête, une dame, sur son 31, approche à petits pas de la Hyundai 6 IX 25 garée sur la Parking de la Station Shell de Prince Hinoï.


Jeu Pacific-Shell : Une nouvelle voiture pour Diana
Diana Salmon a 58 ans, et elle ne croit pas à sa chance. Elle a appris vendredi matin qu'elle est l'heureuse gagnante d'une voiture neuve. Originaire de Tahiti, Diana est institutrice à la retraite, elle vit à Raiatea depuis vingt ans. Elle a fait le trajet jusqu'au Fenua pour venir récupérer sa nouvelle voiture, "j'ai appris la nouvelle par téléphone vendredi matin, c'est toujours un plaisir d'apprendre que l'on a gagné quelque chose", confie-t-elle ravie. "Vendredi je me sentais un peu malade, ce n'était pas la grande forme, j'avais un peu de fièvre, la nouvelle est tombée, ça a égayé ma journée." Dès que les démarches administratives seront faites, Diana pourra repartir à Raiatea avec sa nouvelle voiture.


Jeu Pacific-Shell : Une nouvelle voiture pour Diana
De son côté, Anthony Chalons, le gérant de la station Pacific Hava'i, est lui aussi ravi, "c'est la deuxième gagnante dans ma station essence", raconte-t-il fer, et Diana de rajouter "je fais souvent un détour pour aller mettre de l'essence dans cette station, elle est vraiment agréable".


Jeu Pacific-Shell : Une nouvelle voiture pour Diana
"Il reste encore trois voitures à gagner!" précise Hans Ata, le responsable des réseaux des stations Shell "un tirage au sort est effectué tous les deux mois pour gagner une voiture, et un tous les mois pour désigner des gagnants de bons d’essence d’une valeur de 5000 Francs."
Pour jouer, il suffit de se rendre dans une station Shell ou Pacific, de remplir les bulletins remis par la caissière et de les glisser dans l’urne. Désormais c'est la quatrième voiture qui est en jeu, le tirage au sort aura lieu dans deux mois, soit le 15 septembre 2016.

Jeu Pacific-Shell : Une nouvelle voiture pour Diana

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Le CESC veut un statut pour les "taties communales"

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Le CESC veut un statut pour les
PAPEETE, le 19 juillet 2016. Le CESC a adopté ce mardi un vœu demandant de créer pour les "taties communales" un statut sur le modèle des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelle (Atsem) qui existent en métropole.

Mi-juin, la fédération des associations de parents de l'élève des écoles publiques de Papeete (FAPEEP) avait tiré la sonnette d'alarme en cessant d'assurer la surveillance des élèves, durant les temps périscolaires, pour les écoles du premier degré de Papeete. Par cette mesure, la fédération souhaitait soulever la question de savoir quels sont les personnels qui devraient normalement être affectés à cette mission.

"A l'heure actuelle, hormis le personnel non formé, rémunéré par ces associations, les agents recrutés par les communes, en qualité de techniciens de surface dans les écoles, assurent également cette surveillance, ainsi que d'autres tâches qui ne relèvent, en principe pas, de leurs attributions",
souligne le CESC dans son vœu. Ce texte a été examiné ce mardi et adopté par 28 voix pour et une abstention.

La quatrième institution du Pays s'est saisie du dossier. Pour elle, il faut que le statut des agents communaux assurant ces tâches soit "régularisé, dans un cadre d'emplois spécifique, tel qu'il existe en métropole".

Dans l'Hexagone, les personnels communaux affectés à ces fonctions sont les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem). Ceux-ci sont chargés d'accueillir les enfants dans la classe, les aider à s'habiller et se déshabiller, à préparer les activités récréatives avec l'enseignant, à accompagner les enfants aux toilettes, à la cantine…
"De toute évidence, les 'taties communales' exercent aujourd'hui, dans les écoles maternelles le métier d'Atsem", souligne le CESC dans son vœu. "Les taties exercent ces diverses fonctions sans qu'aucun statut juridique ne leur soit destiné."

La création d'un statut local des Atsem aurait des avantages selon le CESC. Cela leur donnerait accès "à des formations en relation avec la petite enfance (auxiliaire de puériculture, CAP Petite enfance) et ce serait aussi "une marque de reconnaissance pour le travail fourni depuis années par ces 'taties'".

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Le plan vigipirate renforcé à l'aéroport de Tahiti-Faa'a

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Le plan vigipirate renforcé à l'aéroport de Tahiti-Faa'a
PAPEETE, le 19 juillet 2016 - Suite aux derniers événements, le haut-commissaire a signé ce mardi un arrêté portant organisation de la surveillance sur l'aéroport de Tahiti Faa'a.

A la suite de l’attentat survenu à Nice le 14 juillet 2016, les services de l’Etat restent extrêmement vigilants dans le cadre du plan Vigipirate. Comme l'a indiqué récemment le haut-commissaire, les informations dont il dispose ne suggèrent pas une aggravation de la menace sur le territoire de Polynésie française.

Néanmoins, le niveau Vigipirate est maintenu en « vigilance renforcée ». Les forces de l’ordre ont été destinataires d’une instruction rappelant le niveau de vigilance à maintenir par les patrouilles, notamment sur le site de l’aéroport international de Tahiti Faa’a. Les règles de surveillance de l’aéroport ont également été renforcées en matière de protection périphérique, de surveillance des zones publiques et de contrôles d’accès aux zones de sûreté.

Dans un communiqué, le haut-commissaire rappelle que le devoir citoyen implique de signaler aux autorités tout évènement ou comportement suspect qui représenterait une menace pour les personnes :
- signaler tout objet abandonné ou présentant un caractère insolite, ainsi que tout comportements manifestement anormaux qui pourraient faire penser qu’un acte malveillant va être commis ;
- se soumettre aux contrôles des forces de l’ordre et agents de sécurité, aux inspections des sacs et bagages et aux palpations de sécurité ;
- éviter toute accumulation d’objets à proximité des bâtiments recevant du public ;
- avant tout déplacement à l’étranger, consulter la rubrique « conseils aux voyageurs » du site internet du Ministère des affaires étrangères et du développement international : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux- voyageurs

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Juppé à Tahiti et aux Iles sous le vent

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Juppé à Tahiti et aux Iles sous le vent
PAPEETE, le 19/07/2016 - Alain Juppé est candidat pour les primaires du parti "Les Républicains" qui se tiendront au mois de novembre dans l'Hexagone et dans les DOM TOM. Face à lui, d'autres candidats se présentent pour devenir LE candidat de la droite lors de la prochaine Présidentielle en 2017, parmi lesquels on retrouve notamment l'ancien Premier ministre du gouvernement Sarkozy, François Fillon. Alain Juppé, qui est en bonne posture dans cette course, arrivera ce samedi soir en Polynésie, pour un séjour de quatre jours.

Alain Juppé sera en Polynésie dès samedi soir, son arrivée est prévue aux alentours de 21h45. Il arrivera de la Nouvelle Calédonie et il restera quatre jours au fenua.

Pour sa venue, son comité de soutien a préparé un programme de rencontres avec les institutions du Pays, les maires, les associations et les polynésiens. "Il fait le tour de Teva i Uta, avec petit bain de foule au marché de Papeete et des visites culturelles dans les îles", explique Tearii Alpha, fondateur du comité de soutien à Alain Juppé en Polynésie.

Il se rendra notamment à Huahine et à Raiatea lundi et mardi, pour y rencontrer les élus et les populations (retrouvez son programme ci-dessous).

En Polynésie, un parti a affiché clairement son soutien à Alain Juppé : le Tahoeraa Huiraatira de Gaston Flosse. "Il faut savoir que nous avons été les premiers à nous manifester pour soutenir Alain Juppé", prévient Teura Iriti, du Tahoeraa Huiraatira et de poursuivre. "Aujourd'hui, on attend qu'il contacte notre président de parti mais nous restons dans nos convictions, nos valeurs. Donc, nous continuons à travailler comme nous l'avons toujours dit. Il sait pertinemment que nous sommes là. J'espère vraiment qu'il contactera notre président de parti pour qu'ils puissent ensemble travailler et donc œuvrer pour que l'année prochaine tout se passe bien."

Pour le parti orange, Alain Juppé est le candidat idéal pour les Présidentielles de 2017. "Il a été très proche de nos anciens et du Président de la République, il a montré ses capacités à prendre en main les affaires du Pays et nous y croyons très fort. Notre président Gaston Flosse le connait très bien, il connait les valeurs qui l'animent et d'autant plus qu'il a été très proche de Jacques Chirac."

Pour le comité de soutien à Alain Juppé en Polynésie, l'intérêt est de le faire connaitre au-delà des partis politiques. "On n'est pas là pour faire adhérer les gens à Alain Juppé dans le comité, on veut juste que les gens comprennent qu'Alain Juppé est le meilleur candidat pour porter les aspirations de la Polynésie demain au sein de la République".

Son travail en tant que maire de Bordeaux est également mis en avant par le comité de soutien. "La ville de Bordeaux est l'une des plus belles réussites de développement de ces 20 dernières années. Ensuite c'est un des candidats qui a une certaine sagesse politique avec une certaine expérience politique. Nous pensons que pour les plus hautes fonctions et la fonction suprême de Président de la République, un Président d'expérience est utile et certainement nécessaire pour la prochaine législative", assure Tearii Alpha.

Cette venue en Polynésie du candidat républicain sera aussi l'occasion de prendre en compte les dossiers polynésiens pour son programme. "On a deux ou trois sujets qui sont récurrents, notamment cette page du nucléaire qu'il faut réussir à faire avancer et il faut que l'on rebondisse pour le développement après l'ère nucléaire. Il y a le développement de nos ressources propres. Il y a notre intégration dans la zone Pacifique, il y a l'adaptation de notre statut par rapport à nos ambitions, aussi par rapport au rôle que la France doit jouer en Polynésie ou avec nous dans le monde. Tous ces sujets-là seront portés par nos hommes politiques et lui, cherchera à les adapter dans son programme."

Alain Juppé repartira pour Paris mercredi soir.

ORGANISATION DES PRIMAIRES POUR LA DROITE EN NOVEMBRE
S'il n'est pas encore le candidat officiel de la droite, Alain Juppé est en tous les cas un des candidats en lice pour les prochains primaires du parti "Les Républicains" au mois de novembre. En Polynésie, elles se dérouleront les 19 et 26 novembre 2016.

L'organisation définitive de ces primaires n'est pas encore définie, mais "des bureaux de vote seront ouverts dans les communes, et tout le monde pourra participer aux élections : adhérents et non-adhérents des Républicains", informe Tearii Alpha.

Une participation de 200 francs sera demandée aux non-adhérents "pour pouvoir voter et signer la charte des valeurs des Républicains".

"Les sondages ne le donnent pas encore gagnant, mais il fait partie des favoris", précise Tearii Alpha.

Dans cette course pour les primaires de droite, d'autres candidats se sont déjà fait connaitre. On retrouve notamment, Jean-François Coppé, ancien président de l'UMP, François Fillon, ancien Premier ministre ou encore Nicolas Sarkozy, principal adversaire d'Alain Juppé dans la course à la désignation d'un candidat en vue des Présidentielles de 2017.

Programme d'Alain Juppé en Polynésie

Dimanche 24 juillet :
- 6 heures à 8h30 : visite du marché de Papeete
- 8h45 à 9h15 : dépôt de gerbes au monument aux morts
- 10h15 à 11 heures : accueil par le conseil municipal de Teva i Uta
- 11 heures à 12h30 : rencontre avec les populations de Papara, Teva i Uta et Taiarapu mā
- 19 heures : Invité du journal télévisé de Polynésie Première

Lundi 25 juillet :
- 7 heures à 12 heures : visite des institutions de la Polynésie Française
- 14h30 à 17h30 : visite de Huahine
- 18 heures à 18h20 : Arrivée à Raiatea
- 19 heures à 22h30 : réunion publique au marché d'Uturoa

Mardi 26 juillet :
- 7h30 à 10 heures : visite de la ville d'Uturoa
- 10h15 à 10h45 : visite du conseil municipal de Taputapuatea
- 10h45 à 13h15 : visite du marae de Taputapuatea puis retour à Papeete
- 17h30 à 19 heures : rencontre avec les jeunes dans un restaurant à Punaauia
- 19 heures à 22 heures : réunion publique place Tarahoi

Mercredi 27 juillet :
- 8 heures à 10 heures : rencontre avec le milieu associatif et les personnalités représentatives du combat pour la reconnaissance des conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires
- 10h15 à 12h15 : rencontre avec les tavana et les représentants communaux
- 12h30 à 15h15 : déjeuner avec les associations de la condition féminine
- 18h30 : invité du journal de TNTV
- 19h15 à 22h15 : diner débat à la salle philanthropique
- 23h59 : départ pour Paris


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Les entreprises devront payer leur eau

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Les entreprises devront payer leur eau
PAPEETE, le 19 juillet 2016 - La commune de Papeete a inauguré mardi matin deux bornes à eaux. Désormais les entreprises devront payer leur eau et ne plus se servir gratuitement sur les bornes incendies de la ville.

Mardi matin la commune de Papeete a inauguré deux nouvelles bornes de puisage d'eau haut débit au niveau de l'ancien hôpital de Mamao et au niveau de l'ancien hôpital de Vaiami.

Ces bornes sont destinées aux professionnels qui utilisent de grandes quantités d'eau pour l'entretien des espaces verts, les travaux ou le nettoyage des rues.

L'installation de ces bornes vient d'un constat de la municipalité, les entreprises qui ont besoin d'eau se raccordent sur les bornes incendies de la municipalité. En ce raccordant ainsi, il arrivait souvent de les abimer et de rendre leur utilisation compliquée par les secours en cas de besoin. "Ces deux bornes dédiées aux grandes entreprises qui ont besoin d'eau pour leurs chantiers, là ils ont leur borne à disposition pour un prix dérisoire, puisque c'est 60 CFP le m2, et ainsi ils n'abiment pas les bornes ", indique Adrien Lombard, conseiller municipal de la ville de Papeete en charge de l'eau.

Les entreprises devront payer leur eau
Ces bornes permettent également à la commune de "faire face au vol et au gaspillage d'eau. Elle répond à un souci d'équité entre les habitants qui paient leurs factures d'eau et les professionnels qui puisent de l'eau sans limites sur le réseau communal. "

L'installation de ces deux nouveaux engins a couté entre 800 000 et 900 000 CFP par borne à la commune. Les deux bornes fonctionnent avec une carte magnétique à paiement différé. Le contrôle d'accès aux bornes permet de compter les volumes d'eau puisés et assurer le suivi des quantités d'eau consommées par les professionnels dans le cadre de leurs activités.

Infos pratique :
Pour plus d'information contacter la Polynésienne des Eaux
Tel : 40 50 58 00
Mail : contact@polynesienne-des-eaux.pf

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Projet de musée pour la collection Chichong : Jean-Christophe Bouissou rencontre le scénographe Adrien Gardère

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Projet de musée pour la collection Chichong :  Jean-Christophe Bouissou rencontre le scénographe Adrien Gardère
PARIS, le 19 juillet 2016 - Le ministre du Tourisme, des Transports aériens internationaux et de la fonction publique, Jean-Christophe Bouissou, a rencontré mardi matin à Paris, Adrien Gardère, architecte d’intérieur, muséographe et scénographe d’expositions. Les discussions ont porté sur le projet d’ouverture d’un musée à Tahiti, destiné à exposer la remarquable collection de tableaux de maîtres de Paul Yeou Chichong composée de plus de 350 œuvres de peintres majeurs, dont Picasso, Monet ou encore, Gauguin.

Le ministre avait rencontré en début d’année l’entrepreneur polynésien, depuis peu à la retraite, qui lui avait indiqué sa volonté de partager avec le public sa collection et l’avait assuré être prêt à mettre ses œuvres à la disposition du Pays si un musée était réalisé pour les accueillir. Jean-Christophe Bouissou avait fait part à Paul Yeou Chichong de son intérêt pour le projet qui, à ses yeux, s’inscrit parfaitement dans la stratégie de développement touristique de la Polynésie française, notamment axée sur la culture. Dans son esprit, offrir aux visiteurs la possibilité de voir de telles œuvres à Tahiti constituerait une indéniable source d’attractivité supplémentaire pour la destination.
Soucieux de la réussite de ce projet, le ministre a contacté le muséographe et scénographe de renom, Adrien Gardère, pour le lui présenter. Séduit par l’idée, ce dernier lui a fait part de son intérêt et a accepté l’invitation de Jean-Christophe Bouissou de se rendre à Tahiti pour rencontrer notamment Paul Yeou Chichong et évaluer in situ les possibilités. Cette collaboration pourrait s’étendre à la rénovation du Musée Gauguin.

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Qui sont les membres du jury de ce Heiva i Tahiti 2016 ?

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Qui sont les membres du jury de ce Heiva i Tahiti 2016 ?
PAPEETE, le 19/07/2016 - Chaque année, les membres du jury sont élus par les chefs de groupes. Chacun a un rôle particulier, dans tel ou tel domaine. Le président cette année est Matani Kainuku, avec lui, trois autres personnalités notent avec attention les différents groupes de danse en lice : Makau Foster, Moeata Laughlin et Fabien Dinard. En chant, trois membres du jury ont été nommés : Léontine Degage, Pierrot Faraire et Robert Peretia. Pour l'écriture, Denise Raapoto s'en charge et enfin Carlos Tuia juge le travail des orchestres.

Comme dans tout concours, faire partie du jury n'est pas une mince affaire, les décisions sont souvent critiquées. Et le Heiva i Tahiti est toujours confronté à cela, chaque année. Pour cette nouvelle édition, une rencontre est prévue entre les chefs de groupes et les membres du jury après la soirée
de la remise des prix. Ce sera donc un moment d’échange pour mieux comprendre la notation du jury et voir ce qui a fonctionné dans le spectacle de chacun, ce qu’il y a à améliorer et ce qui a fait la différence entre les groupes. Une charge en plus pour le jury, qui se doit d’être encore plus attentif mais aussi pointilleux.

"L’an dernier il n’y a pas eu de synthèse et c’est ce qu’on doit préparer en plus cette année. En acceptant d’être membre du jury, il est important de tendre l’oreille", indique Carlos Tuia, jury pour les orchestres.

TROIS JURYS EN DANSE
Il y a"quatre grands critères" en danse, précise Matani Kainuku, président du jury du Heiva i Tahiti 2016 et membre du jury en danse. Il y a le thème, la danse, l’accompagnement musical et la prestation générale du spectacle. "Le thème est important. Nous regardons son authenticité et son côté original", explique-t-il, et de poursuivre, "la maîtrise de la langue tahitienne aussi est importante. Ce qui peut faire la différence c’est la façon d’amener le texte. Nous regardons s’il y a plus de poéticité ou s’il y a du lyrisme".

La gestion de l’espace sur la scène de To'ata fait également partie des critères. "Nous notons s’il y a des pas de danse spécifiques en lien avec le thème, notamment la concordance avec l’exécution. Nous prenons en compte également la synchronisation d’ensemble ainsi que la concordance entre la danse et les rythmes".

Les jurys en danse, regardent aussi l'accompagnement musical avec les rythmes et les chants qui sont proposés.

Enfin, "c’est tout ce qui est en lien avec la présentation générale du spectacle. C’est à ce moment que les costumes rentrent en jeux", signale le président du jury. L’expression artistique et la beauté du spectacle ou encore le rôle du ra’atira (meneur) et la transmission émotionnelle sont aussi pris en compte.

Le règlement doit aussi être respecté. "On regarde si les chefs de groupes ont transmis leurs documents dans les délais, sinon il y a une pénalité".

Parmi les membres du jury en danse, "nous sommes quatre à noter. Mais il y a aussi la voix du jury en orchestre et en écriture qui compte. La voix du jury en chant est quant à lui rassemblé en une note. Ce qui fait pour la danse un total de 700 points".

EN CHANT, TROIS MEMBRES DU JURY JUGENT LES DIFFÉRENTES SONORITÉS
Pour le concours de chants traditionnels, ce sont les chefs de groupes eux-mêmes qui établissent le règlement. La particularité du jury en chant est que chacun a sa spécialité.

Léontine Degage, vice-présidente du jury, s’occupe des tārava raromata’i tandis que Pierrot Faraire se charge de la notation des tārava tūha’a pae. Robert Peretia quant à lui tend plutôt l’oreille sur les tārava tahiti. "Dans les critères de notation, nous sommes attentifs sur la manière dont chante les groupes. Nous prenons en compte aussi la concordance entre l’écriture des chants et le thème" lance Léontine Degage.

En tārava raromata’i comme pour le tārava tahiti, neuf voix doivent ressortir. Il y a le "fa’a’ara’ara (celles qui lancent le chant), ‘afa’ifa’i, huti, pereprere (tāne ‘e vahine), marū tāmau, marū teitei, marū fa’ahoro, ha’u", explique l'expert Robert Peretia.

Pour concourir en chants traditionnels, les 21 groupes inscrits devaient obligatoirement présenter les trois types de chants que sont le rū’au, le ‘ūte paripari et un tārava. "Normalement, on ne peut pas faire concourir les groupes de chant inscrits en tārava tūha’a pae parce que ce n’est pas le même tārava", prévient Pierrot Faraire. "Chaque île des Australes a son propre tārava. On nous a donné l’opportunité de concourir en tārava tūha’a pae. Lors de notre bilan, je demanderai à ce que les groupes des Australes concourent également en rū’au tūha’a pae. Parce qu’on a aucune chance en concourant avec le rū’au des îles de la société. L'interprétation est différente".


DEUX MEMBRES DU JURY SE CHARGENT DE L'ÉCRITURE ET DE L'ORCHESTRE
En tant que jury en écriture, Denise Raapoto a la lourde de tâche de lire chaque texte des groupes de chant et de danse. Mais depuis l’année dernière, elle est soutenue par un comité de lecture qu’elle a elle-même choisi. "J’ai demandé à être assistée car c’est un gros travail d’être jury en écriture. Nous examinons tout d’abord si l’histoire est une création puis nous allons sur le style, la façon dont est agencée l’histoire ou la légende", révèle Denise Raapoto. "Nous vérifions également si le thème ressort bien à travers l’écriture. Ce qui est intéressant, c’est de voir les idées de l’auteur à travers ses écrits car nous, Polynésiens, avons notre façon de penser et c’est cela que nous examinons aussi".

Désigner le plus beau texte en tārava et en ‘ūte paripari fait également parti du travail de Denise Raapoto. Bien qu’il y ait des choses à revoir en ‘ūte paripari et en ‘ūte ‘ārearea, Denise Raapoto se dit très satisfaite. "Il y a de tous nouveaux auteurs que je ne connais pas. L’année dernière, il y avait deux jeunes auteurs et cette année il y en a quatre. Je suis heureuse et ça me fait plaisir. Ils écrivent bien, ça me rassure pour l’avenir".

Du côté de l’orchestre, Carlos Tuia doit non seulement avoir l’ouïe fine mais il doit également avoir une bonne perception. "Tout d’abord, je dois prendre en compte l’ordre des frappes de base imposées par le règlement. Il y a "tiare tāporo, puarata, tariaria, tākoto et pa’ea. Je veille à ce que les groupes tapent dans l’ordre des frappes tels que j’ai cité. En plus de cela, je dois aussi vérifier si les musiciens utilisent les instruments tels que le "tari parau", le "faatete" ou encore le "tō’ere". Je dois aussi être attentif aux morceaux joués, surtout si ce sont des créations".

Après plusieurs heures de travail ensemble, le jury rendra son verdict ce soir à partir de 19h30 place To’ata.

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HEC Papara: les étudiants ont tous réussi leurs concours en métropole

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HEC Papara: les étudiants ont tous réussi leurs concours en métropole
PAPEETE, le 20 juillet 2016- Les premiers élèves de la classe préparatoire HEC du lycée de Papara viennent de passer les oraux des concours en métropole, ils on tous été admis et intégreront une grande école en France.

La classe préparatoire HEC du lycée de Papara a ouvert à la rentrée 2014. Les premiers élèves ont donc passé cette année les concours pour les écoles de commerce. Après l'écrit, ils devront passer les oraux. Si l'écrit a pu se dérouler à Tahiti, à Papeete, les candidats ont du partir en métropole pour passer les oraux. Malheureusement, parmi les neuf élèves en seconde année, trois n'ont pas pu payer leur billet d'avion pour la métropole. Et pourtant, ils avaient toutes leurs chances pour réussir et accéder à une école de commerce. "C'est très compliqué de trouver des financements", regrette Sophie Tardif, professeur d'économie et de droit. Pourtant, après avoir intégré une école de commerce, de nombreux dispositifs existent pour les élèves boursiers.

Les 6 étudiants qui sont allés passer les oraux en métropole intégreront une grande École de commerce. L'une des étudiantes intègre la prestigieuse école Audencia Nantes, école classée dans le top 10. Un autre rejoint la Montpelier business School. Trois étudiants ont opté pour l'Ecole de Management de Normandie et un étudiant pour l'ESC Pau. Tous ont brillamment réussi et ont eu le choix entre plusieurs écoles pour leur intégration. Leur passage dans les écoles a souvent été déterminant pour leur choix. Leur cursus les conduira à l'obtention d'un Master grande école en management enrichi de séjours dans des universités étrangères et de stages en entreprise.


Les trois étudiants qui, bien qu''admissibles, ne sont pas allés passer les oraux, faute d'avoir pu financer leur voyage, intègreront l'Université de Polynésie française en L3 économie gestion à la rentrée prochaine.

Tous ces étudiants s'orientent vers des carrières prometteuses et participent du projet d'océanisation des cadres promu par le Pays






En savoir plus sur Prepa HEC à PAPARA
La classe préparatoire HEC de Papara s'adresse aux élèves bacheliers issus de la filière STMG (sciences et technologies du management), tandis que la classe prépa HEC du lycée Gauguin reçoit les élèves issus de la filière ES (sciences économiques et sociales).

L'enseignement comporte des cours d'anglais, d'espagnol, de culture générale (français et philosophie), de management, de gestion, d'économie, de droit, de mathématiques et de sport. Au total, entre les cours, les colles (oraux) et les devoirs surveillés le samedi matin, cela représente 38 à 39 heures de cours par semaine. "Le rythme est soutenu", souligne Olivier Le Strat, professeur de culture générale.
Après deux ans de prépa HEC, les élèves qui réussissent leur concours verront s'ouvrir à eux les portes d'une école de commerce, ce qui leur assure "un travail bien rémunéré en perspective", assure Sophie Tardif. "Cela participe aussi à l'océanisation des cadres", ajoute-t-elle.
Les élèves souhaitant avoir des informations sur la classe préparatoire pourront venir le 17 juin à partir de 13 heures au lycée de Papara.
Contact : 40 54 76 50

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L'Indonésie interdit le Pokémon Go aux policiers et militaires

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L'Indonésie interdit le Pokémon Go aux policiers et militaires
Jakarta, Indonésie | AFP | mercredi 20/07/2016 - L'Indonésie a interdit aux policiers de jouer au Pokémon Go pendant les heures de service et s'apprête à le faire pour les militaires, ont indiqué mercredi des responsables, l'application ludique sur smartphone constituant une menace pour la sécurité, selon le ministre de la Défense.

Dans ce pays d'Asie du Sud-Est comme dans d'autres endroits du globe, la chasse aux créatures virtuelles cachées dans le monde réel via Pokémon Go attire de nombreux amateurs qui ont téléchargé l'application illégalement, dans la mesure où elle n'est pas encore disponible en Indonésie.

Mais la popularité de ce jeu a suscité des préoccupations parmi les plus hauts représentants de l'establishment, certains suggérant que le Pokémon Go pourrait servir à des activités d'espionnage.

"L'espionnage peut s'effectuer sous différentes formes", a ainsi déclaré le ministre de la Défense, Ryamizard Ryacudu, qui voit d'un mauvaise oeil l'application ludique.

De prime abord, le Pokémon Go "a l'air mignon", mais "ce n'est tout simplement pas bien", a-t-il ajouté.

L'armée va publier d'ici peu une injonction interdisant à l'ensemble du personnel militaire de jouer au Pokémon Go pendant les heures de service, afin de protéger les sites placés sous haute sécurité, a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'institution, Tatang Sulaiman.

Cette annonce intervient après la brève interpellation lundi d'un Français entré par inadvertance dans une base militaire en jouant au Pokémon Go sur ce territoire placé sous haute sécurité, près de Jakarta.

Le Pokémon a également été interdit au palais présidentiel, a indiqué pour sa part le chef du service de presse de la présidence, Bey Machmudin, observant que ce lieu n'était "pas un terrain de jeu". L'initiative intervient quelques jours après qu'un ministre a indiqué avoir remarqué des Pokémon au palais.

Depuis mardi, le personnel de police a pour interdiction de jouer au Pokémon Go pendant les heures de services, dans un pays où il n'est pas rare de voir des agents de police en uniforme occupés avec leur smartphone sur la voie publique.

str-olr-dsa/sr/bfi/ia

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En Indonésie, le café toilette allie insolite et éducation

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En Indonésie, le café toilette allie insolite et éducation
Semarang, Indonésie | AFP | mercredi 20/07/2016 - Avec ses sièges en forme de cabinet de toilette avec le couvercle relevé et ses plats servis dans des cuvettes de WC, le Jamban Cafe, version indonésienne de restaurant sur le thème des toilettes, allie insolite et éducation en matière d'hygiène publique.

Le petit restaurant qui a ouvert ses portes en avril accueille désormais des groupes uniquement sur réservation, à Semarang, ville de plus d'un million d'habitants située sur la côte nord de Java.

Pour les clients qui auraient la nausée en voyant par exemple une soupe dans un plat en forme de toilette turque, le "Jamban" (toilette en indonésien) a accroché à l'entrée des sacs hygiéniques.

"J'étais d'abord dégoûté, mais j'ai finalement mangé une partie de la nourriture par curiosité", raconte Mukodas, un homme de 27 ans, après une louche de boulettes de viande trempant dans une soupe servie dans une cuvette de WC.


En Indonésie, le café toilette allie insolite et éducation
Une autre cliente, Annisa Dhea, 15 ans, était de prime abord dégoûtée, mais l'adolescente a été rassurée quand le propriétaire lui a expliqué que la nourriture était "saine et hygiénique".

Il existe d'autres restaurants sur le thème des toilettes à travers le monde, comme à Taïwan et en Russie, mais le Jamban Cafe affiche sa différence: son propriétaire informe la clientèle sur l'hygiène publique et la nécessité d'utiliser davantage des toilettes dans ce pays d'Asie du Sud-Est au climat tropical.

Budi Laksono, le propriétaire qui est aussi un expert de santé anciennement employé par les autorités locales, discute avec ses clients et leur montre sur son ordinateur portable des vidéos encourageant l'utilisation des toilettes pour les besoins naturels.

Des millions d'Indonésiens vivent sous le seuil de pauvreté dans un archipel ayant l'un des plus mauvais taux de défécation dans la nature, une pratique mise en cause dans la transmission de maladies.

"Ce café nous rappelle que de nombreuses personnes en Indonésie n'ont toujours pas de toilettes", souligne M. Laksono, 52 ans.

Le propriétaire reconnaît cependant que cette conception un peu particulière de restaurant a suscité une controverse dans le pays musulman le plus peuplé au monde: "De nombreux critiques disent que le café est inapproprié et contraire à la loi islamique.


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L’assemblée ouvre une session extraordinaire

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L’assemblée ouvre une session extraordinaire
PAPEETE, 20 juillet 2016 - L’assemblée ouvre ce vendredi une session extraordinaire qui se prolongera jusque fin août. La première séance doit notamment permettre d'officialiser le retrait du dispositif FRPH des carburants destinés aux centrales thermiques de production électrique.

C’est une des mesures adoptées dans le cadre du plan de transition énergétique 2015-2030 : depuis le 1er mars 2016, le Fonds de régulation du prix des hydrocarbures (FRPH) n’assure plus le lissage du prix des carburants nécessaires à la production électrique de la société Electricité de Tahiti et des centrales en régies communales des îles éloignées, hors de la concession de distribution de la société EDT îles.

L’assemblée est convoquée en session extraordinaire dès vendredi pour officialiser cette mesure par le biais d’une modification de la délibération de 1997 portant création du compte spécial FRPH.

Le dispositif du FRPH reste en vigueur pour le soutien du prix des carburants consommés par les navires de transport et de commerce interinsulaires, les navires de pêche locaux, les entreprises perlicoles, et les activités professionnelles agrées et soumises à une réglementation tarifaire, dont les transports publics.

Le fonds de régulation du prix des hydrocarbures devrait présenter au 31 juillet 2016 un solde positif voisin de 2,4 milliards Fcfp.


Avis sur le projet de loi de programmation sur l’égalité réelle outre-mer

L’assemblée de la Polynésie française est également saisie pour avis, ce vendredi lors de cette première séance de la session extraordinaire, sur le projet de loi de programmation sur l’égalité outre-mer. Le CESC a rendu le 12 juillet dernier un avis favorable à ce texte qui doit être examiné par l’Assemblée nationale dès septembre prochain.

Edouard Fritch avait annoncé le 9 juin dernier que cette loi sur l’égalité réelle outre-mer "sera au cœur des accords de Papeete". Les secteurs prioritaires cités ont été l’éducation, la santé et la communication au sens large, incluant la continuité territoriale, les transports maritimes et aériens, les télécommunications et le numérique.

Le président de la République avait confié en juin 2015 à Victorin Lurel la mission d’élaborer un rapport définissant les fondements, la méthodologie et les outils nécessaires à la concrétisation de l’égalité réelle entre les citoyens français d’outre-mer et ceux de métropole.
Remis le 18 mars 2016, le rapport Lurel expose 35 recommandations déclinées en 75 propositions destinées à assurer à tous les Français les mêmes chances de s’épanouir dans l’exercice de leurs activités professionnelles et dans leur vie privée.

L’objectif visé par le projet de loi de programmation sur l’égalité réelle outre-mer est de réduire les écarts de développement avec l’Hexagone à l’horizon des 20 prochaines années et dans le respect du statut de chaque collectivité ultramarine.

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Teheiura: quand notre aito tahitien fait des exploits en Ninja warrior

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Teheiura: quand notre aito tahitien fait des exploits en Ninja warrior
PAPEETE, le 20 juillet 2016- le site myTF1 annonce aujourd'hui en exclusivité le dernier exploit de Teheiura, le aito tahitien qui a ébloui a deux reprises le public de Koh Lanta par sa bravoure et son état d'esprit.

Teheiura et Sarah, deux figures emblématiques de Koh Lanta, vont tenter vendredi leur chance dans Ninja Warrior ! MYTF1 offre l’opportunité de regarder en exclusivité le parcours de Teheiura qui a réalisé un véritable exploit !

Voir le parcours de Teheiura en cliquant ICI


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Compte rendu du Conseil des ministres du 20 juillet 2016

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Plan d’action pour la mise en œuvre d’une politique publique de la famille

Le 21 janvier dernier, au regard de graves faits divers graves qu’a connu la Polynésie, le Président de la Polynésie française décidait de placer les familles au centre de ses préoccupations et annonçait la constitution d'un Comité de Pilotage de la Conférence de la Famille, composé de 10 personnalités reconnues pour leur implication en faveur des familles.
Il chargeait alors ce comité de travailler à l’élaboration d’un plan d’action puis d’un manifeste pour la promotion des familles. Pendant plus de 3 mois, ce comité s’est réuni de manière hebdomadaire pour proposer des mesures opérationnelles et travailler sur leur mise en œuvre. Au final, ce sont 130 actions regroupées au sein de 7 objectifs qui ont été émis. Elles ont ensuite été soumises, le 7 avril 2016, à l’avis de personnes ressource, techniciens mais aussi bénévoles reconnus pour leur expérience et leur implication dans les différents domaines touchant la vie des familles afin qu'elles amendent et valident les 1ères propositions d’actions du Comité de Pilotage. Cette consultation a permis au Comité de parfaire son plan d'action, présenté au gouvernement le 27 avril dernier.
Force est de constater que la dégradation de la situation économique au cours des dernières années a conduit de très nombreuses familles à vivre en situation de précarité, voire de pauvreté extrême, à alourdir la charge de la solidarité familiale jusqu’au point de rupture. L’installation précoce en couple, l’instabilité conjugale, le développement du nombre de familles monoparentales ainsi que les recompositions familiales génèrent des défaillances dans la fonction parentale. Tous ces éléments ont engendré de nouvelles façons de vivre, une nouvelle représentation de l’autorité parentale, une nouvelle place de l’enfant dans la famille, perturbatrices de l’ordre social.
La Polynésie française doit initier une politique publique globale, forte, innovante, inscrite dans la durée. Elle doit permettre à chaque famille d’assumer ses responsabilités et de réaliser son projet de vie en lui offrant les conditions d’un environnement et de relations familiales favorables. Cette action publique ne pourra être déterminée et menée qu’avec l’ensemble des forces vives du Pays.
Les actions proposées ne sont pas toutes réalisables de suite : il incombe au gouvernement d’en organiser la programmation et la réalisation dans le temps et de se fixer des objectifs. Parmi les actions proposées, certaines sont novatrices, d’autres sont déjà expérimentées à petite échelle ; d’autres encore supposent la mise en œuvre de réformes administratives, réglementaires ou de procédures pour accroître l’efficience de ce qui existe. L’adoption de ce plan d’actions par l’Assemblée des représentants élus de la Polynésie française donnera une légitimité et une direction aux gouvernements, pour les années à venir, pour mettre en œuvre et adapter les propositions, pour allouer des moyens budgétaires ou pour les redéployer.


Semaine de l'innovation publique du 14 au 20 novembre

La Semaine de l'innovation publique, évènement national destiné à mettre en avant la modernisation de l’administration au service des citoyens et des entreprises, se déroulera du 14 au 20 novembre 2016. L’innovation publique se traduit par une administration polynésienne en mouvement, qui promeut de nouvelles pratiques et de nouvelles relations plus simples et plus efficaces, notamment par le développement de l’administration numérique.
Cette seconde édition sera l’occasion de mettre en valeur les actions innovantes mises en œuvre au sein de l’administration. Elle permettra à la fois une information du public, un échange sur la transformation du service public et un partage d’expérience entre les acteurs de l’administration. En coopération avec l’Etat et les communes, les différents partenaires porteront des évènements chaque jour de la semaine afin de constituer une « Route de l’innovation publique ».
Dans le cadre de cette « Route de l’IP », la Polynésie française organisera dans les locaux de la Présidence, le mardi 15 novembre 2016, une journée consacrée à l’innovation dans l’administration polynésienne. Cette journée sera notamment l’occasion d’inaugurer le portail numérique polynésien et pour le ministre en charge du numérique de lancer cinq nouveaux télé-services.
Cet événement permettra aux services et établissements publics du Pays de faire connaître au public ainsi qu’aux agents de l’administration les réalisations et projets innovants en termes de simplification et de dématérialisation des démarches administratives.


Agrément fiscal en faveur de l’hôtellerie internationale

Le Conseil des ministres a décidé de soutenir la relance de l’économie locale, notamment dans le secteur de l’hôtellerie internationale, par l’agrément de deux projets d’investissement ayant sollicité le dispositif de défiscalisation locale :

1/ Agrément accordé au projet présenté par la SA Société des Nouveaux Hôtels – régime des investissements indirects - secteur du tourisme – agrandissement et rénovation d’hôtel et résidence de tourisme international

Le projet porte sur des travaux de rénovation et d’extension de l’hôtel Le Méridien Bora Bora, comprenant la réalisation d’un spa, la réalisation d’un restaurant sur le motu Nord, la construction de nouvelles unités d’hébergement et l’extension des surfaces des unités existantes, la réalisation d’aménagements généraux et l’acquisition de 4 navires destinés au transport des clients de l’hôtel.

La rénovation de l’établissement permettra de répondre à la demande de la clientèle étrangère de plus en plus exigeante et au standard haut de gamme de la chaîne hôtelière.

Près de 97 emplois équivalents temps plein seront nécessaires pour la réalisation de ces travaux. La création de prestations de service complémentaires permettra de créer 10 emplois directs.

2/ Modification de l’agrément accordé au projet présenté par la SA Bora Bora Nui – régime des investissements indirects - secteur du tourisme - rénovation d’hôtel et résidence de tourisme international.

Par arrêté n°62/CM du 22 janvier 2015, le programme de rénovation hôtelière présenté par la SA Bora Bora Nui a été agréé au titre du régime des investissements indirects prévu au titre Ier de la troisième partie du code des impôts.

Suite à une modification de son projet d’investissement, la société a sollicité une modification de l’agrément qui lui a été accordé. Son projet porte désormais sur la rénovation complète des unités d’hébergement, de la réception, de la zone piscine, de la zone de restauration, des parties communes et des voiries, la création de restaurants japonais et chinois, d’un club enfants, la transformation du bâtiment « chambres » avec la création de chambres « day use », l’aménagement d’un spa et d’une salle de fitness et l’installation d’un système de vidéo à la demande. L’établissement sera transformé en profondeur pour qu’il respecte les exigences très haut de gamme fixées par le cahier des charges d’une nouvelle enseigne commerciale à terme.

Près de 150 emplois équivalents temps plein seront nécessaires pour la réalisation de ces travaux.

La rénovation de l’établissement lui permettra de retrouver un positionnement 5 étoiles correspondant aux nouvelles prestations haut de gamme qui seront proposées, d’attirer une clientèle aisée, de répondre aux exigences de la clientèle étrangère, notamment sur les marchés émergents à très fort potentiel où la notoriété est un atout majeur. Elle permettra de maintenir les 177 emplois actuels et de créer 30 emplois.


Indice des prix : baisse de 0,5% sur douze mois

En juin 2016, l'indice des prix à la consommation croît de 0,2 % et s'établit à 107,42 essentiellement en raison de la hausse saisonnière de 12,5 % des tarifs des transports aériens. Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,5 %. La hausse des prix des produits alimentaires atténue la baisse des prix dans les divisions transports et logement, eau, gaz électricité et autres combustibles.
L'indice ouvrier est en repli de 0,2 % en juin. Il est en repli de 0,3 % sur douze mois. Hors transport aérien international, l'indice général progresse de 1,1 % en juin. Il baisse de 0,5 % sur douze mois.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er août


Les cours internationaux ont enregistré des hausses lors du chargement des différents hydrocarbures. C’est ainsi que les prix de tous les hydrocarbures arrivés quai Papeete augmentent par rapport aux chargements précédents. Les augmentations s’échelonnent entre 1 et 4 % avec la plus forte variation constatée pour le pétrole de 4,55 %.

Le Conseil des ministres a, néanmoins, décidé de maintenir les prix des hydrocarbures au 1er août. Les prix d’approvisionnement en hydrocarbures sur les marchés internationaux restant très volatiles, la vigilance du gouvernement reste de rigueur.


Délibération instaurant une aide au secteur automobile : arrêté définissant les conditions d’application

En date du 8 juillet, l’Assemblée de la Polynésie française a adopté un dispositif d’aide au soutien économique du secteur automobile comportant les grandes lignes suivantes :

- aide du Pays et du concessionnaire pour l’achat d’un véhicule automobile neuf de 4 millions Fcfp ou moins, en échange d’un véhicule ancien de plus de 7 ans :
- aide dégressive en fonction de l’émission de CO2 par le véhicule neuf envisagé ;
- aide ciblée en particulier sur les véhicules électriques et hybrides ;
- instauration d’un plafond d’aide pour évincer les véhicules les plus polluants du dispositif ;
- aide du Pays et du concessionnaire pour l’achat d’un motocycle électrique neuf ;
- aide du concessionnaire qui ne peut être inférieure à l’aide de la Polynésie française.

L’arrêté pris par le Conseil des ministres définit la procédure et les conditions d’application du dispositif en étroite articulation avec les concessionnaires et les services administratifs concernés. Il pourra se concrétiser dès publication au Journal officiel de la Polynésie française du présent arrêté et s’appliquera jusqu’à épuisement de la dotation budgétaire prévue à cet effet ou, au plus tard, jusqu’à la fin de l’année 2016.


Subventions aux syndicats de salariés

En conformité avec les dispositions Lp. 2221.12 du Code du travail, toute organisation syndicale reconnue représentative au niveau du Pays, peut bénéficier d’une subvention pour son fonctionnement interne, dans la limite des crédits budgétaires ouverts après avis de la commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée de la Polynésie française (CCBF).

Pour 2016, l’enveloppe globale attribuée s’élève à 19 millions Fcfp et est répartie en fonction du nombre de sièges obtenus par chacune des organisations syndicales, au cours des élections professionnelles de 2014 et 2015, comme suit :

Sur 2 672 élus :

1. Confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie/Force ouvrière (CSTP/FO) : 1 061 sièges, soit 39,70% des suffrages 2014/2015 ;

2. Confédération A Tia I Mua : 569 sièges, soit 21, 29% des suffrages 2014/2015 ;

3. Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) : 454 sièges, soit 16,99% des suffrages 2014/2015 ;

4. Confédération OTAHI : 284 sièges, soit 10,62% des suffrages 2014/2015 ;

5. Confédération O Oe To Oe Rima : 304 sièges, soit 11,37% des suffrages 2014/2015.

Pour l’heure, deux organisations syndicales ont présenté leur demande de subvention et celles-ci ont recueilli un avis favorable de la CCBF. Le Conseil des ministres a donc acté l’attribution d’une subvention en faveur des organisations syndicales concernées, à savoir la confédération O Oe To Oe Rima et la confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie/Force ouvrière.

Enfin, il convient de noter qu’en sus de ces subventions de fonctionnement, s’ajoute également le coût des décharges d’acticités syndicales et des mises à disposition des organisations syndicales des agents de la Polynésie française, qui s’élève, pour 2016, à 112 millions Fcfp.


Modification de la loi du Pays relative aux conditions d’admission au RSPF

La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté transmettant à l’Assemblée de la Polynésie française un projet de loi du Pays portant modification de la loi du pays n° 2015-3 du 25 février 2015 relative aux conditions d’admission au régime de solidarité (RSPF).
La loi du Pays n° 2015-3 du 25 février 2015 a pour objectif d’admettre au régime de solidarité les personnes placées dans une situation économique et sociale précaire. Néanmoins, son application depuis le 1er janvier 2016 a généré des refus d’admission :
 Pour les demandeurs privés de toutes ressources au moment du dépôt de leurs demandes ;
 Pour les salariés effectuant moins de 80 heures par mois (mais percevant plus de 87 346 Fcfp), qui, alors même qu’ils cotisent, ne peuvent bénéficier ni de la couverture maladie, ni des prestations familiales servies par le régime des salariés.
Le projet permet donc de mettre rapidement fin à ces incohérences et de restaurer l’équité sociale en permettant aux personnes relevant de ces deux types de situation de bénéficier du régime d’assurance maladie et des prestations familiales versées par le régime de solidarité.
Le présent projet de loi du Pays a également pour objet de clarifier les procédures et de rendre plus efficiente la gestion de certaines allocations (handicap et vieillesse). A cette fin, il instaure le principe selon lequel l’affiliation au RSPF est un préalable nécessaire pour bénéficier des prestations et allocations servies et financées par ce régime.


Subvention de fonctionnement pour le comité polynésien des maisons familiales rurales

La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté approuvant l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur du comité polynésien des maisons familiales rurales (CPMFR).
Fondé en 1980, le CPMFR est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et affiliée à l’Union des Maisons Familiales Rurales d’Education et d’Orientation.
Cette association a pour buts :
- de provoquer la création et l’ouverture de Maisons Familiales Rurales (MFR) en Polynésie française et d’assurer auprès d’elles un rôle de développement et d’animation ;
- de garantir l’authenticité des MFR en conformité avec les statuts types et les principes et méthodes définis par l’Union des Maisons Familiales Rurales d’Education et d’Orientation ;
- de représenter auprès des pouvoirs publics, de tous organismes professionnels et familiaux et plus généralement de toutes instances, les associations locales constituées par chaque MFR ;
- de rendre ou d’organiser tous services nécessaires aux MFR et à leur développement ainsi qu’au développement de l’éducation, et plus spécialement de l’éducation populaire en milieu rural, de la promotion sociale et de l’apprentissage des jeunes gens et des jeunes filles ;
- de pouvoir créer tous services communs utiles aux MFR.
Le CPMFR bénéficie, depuis sa création, du soutien de la Polynésie française au travers d’une subvention de fonctionnement qui lui permet de couvrir ses charges ainsi que celles relatives aux frais de transport et d’hébergement des élèves orientés en MFR. Cette subvention lui permet, entre autres, de garantir la mise en place de classes de soutien (remise à niveau) dans les structures de formations.

Constituées en association, les MFR comptent huit structures de formations réparties sur l’ensemble de la Polynésie française et préparent les élèves au diplôme national du brevet (DNB) et au Certificat d’Aptitude Professionnel Agricole (CAPA). En 2015, le taux de réussite aux examens pour les candidats des MFR au Diplôme National du Brevet a été relativement peu élevé, mais au Certificat d’Aptitude professionnelle, toutes spécialités confondues, le taux de réussite a été de 74,5%.


Opération sociale Terre Eugénie à Papara : phase d’études pour des viabilisations de parcelles

Le Pays s’est porté acquéreur, le 26 novembre dernier, de plusieurs parcelles de terre, dans la commune de Papara, représentant une superficie totale de plus de 71 000 m2. Ces parcelles présentant un fort potentiel de développement notamment en matière d’habitat social, l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) s’est vu affecter par un arrêté du ministère du Logement l’emprise foncière de la terre Eugénie afin de réaliser les premières études de viabilisation et d’aménagement.
L’OPH prévoit ainsi de réaliser les études nécessaires à un projet d’aménagement d’ensemble où se cotoyeraient une cinquantaine de parcelles individualisées et des aménagements divers à vocation agricole, économique et sportive. Ces parcelles permettront en outre le relogement de familles qui occupaient le site de Tahiti Mahana Beach et de Princesse Heiata. Le financement des études, d’un montant de 18,5 millions Fcfp, sera assuré à 100% par le Pays.


Sport scolaire : soutien à l’USSP et à l’USEP

Le Conseil des ministres a examiné une demande de subvention de fonctionnement de 15,5 millions Fcfp de l’Union du sport polynésien (USSP) pour le financement de son activité générale pour l’année 2016. Créée en 1962, l’association Union du sport scolaire polynésien a pour objet de fédérer les associations sportives publiques ou privées des établissements d’enseignement du second degré de Polynésie française, en prolongement des objectifs généraux de l’éducation physique et sportive dispensée pendant les heures scolaires obligatoires. Elle a également pour mission d’assurer et de favoriser l’organisation des rencontres sportives internationales et des championnats de districts ou encore inter-archipels, tout au long de l’année scolaire.
Le Conseil des ministres a aussi examiné une demande de subvention de fonctionnement de 17,2 millions Fcfp de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) pour le financement d’une action intitulée « classes de mer et classes de découvertes des écoles publiques du 1er degré » pour l’année 2016.

Créée également en 1962, l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP) a notamment pour objet de promouvoir, organiser et contrôler toute activité physique et sportive comme moyen d’éducation et de culture, d’intégration et de participation à la vie sociale, dans le but de préparer les enfants à devenir des adultes sportifs et des citoyens, ou encore de favoriser les liaisons de l’école publique avec les administrations, les collectivités locales et le monde sportif et contribuer ainsi à son rayonnement.

Le comité USEP de Polynésie française est membre de la Confédération du sport scolaire et universitaire (CSSU) de Polynésie française. Il est représenté au sein du comité olympique de Polynésie française dans le collège des scolaires et regroupe 85 associations sportives scolaires, réparties dans toute la Polynésie, avec 14 805 licenciés dont 491 adultes.


Soutien au Salon du livre « Lire en Polynésie 2016 »

Le Conseil des ministres s’est prononcé en faveur d’une subvention complémentaire de fonctionnement d’un montant de 500 000 Fcfp à l’AETI (Association des Editeurs de Tahiti et des Iles) afin de financer le salon du livre « Lire en Polynésie 2016 ». Une première subvention, d’un montant plus élevé, avait déjà été attribuée précédemment.

Créée en 2001, l’Association des Editeurs de Tahiti et des Iles (AETI) a pour mission de promouvoir, développer et défendre les droits et libertés de l’édition et des éditeurs de Polynésie française. Le salon du livre « lire en Polynésie », organisé par l’AETI, est non seulement un évènement culturel régional important rassemblant tous les acteurs du monde du livre mais il est aussi une opportunité remarquable permettant de sensibiliser la jeunesse à l’écrit et à la lecture.


Stationnement de véhicules électriques dans les parkings des gares maritimes

Le Conseil des ministres a examiné un dossier relatif au stationnement des véhicules dans les parkings des gares maritimes du Port autonome de Papeete. Avec la mise sur le marché d’un nombre croissant de véhicules électriques, le Port Autonome a en effet été saisi d’une demande d’installation d’équipements photovoltaïques permettant de charger les batteries des dits véhicules dans les parkings des gares maritimes de Papeete et de Vaiare. Or, aucun tarif n’existait jusqu’à présent pour ce type d’occupation.

Par conséquent, le conseil d'administration du Port autonome a décidé de fixer ce tarif à 20 000 Fcfp hors taxes par mois et par place de parking, étant précisé que le tarif comprend l’emprise de l’installation photovoltaïque et la place de stationnement y associée.


Réglementation de la navigation durant la Billabong Pro Tahiti

En vue de la préparation de la compétition annuelle de surf Billabong Pro 2016 programmée à Teahupoo du 13 au 30 août prochains, le Conseil des ministres a validé le dispositif sécuritaire relatif au plan d’eau de la compétition. Avec notamment des règles temporaires de limitation d’activités et de vitesse dans des zones déterminées et balisées par l’organisateur, ce dispositif sécuritaire doit permettre d’éviter les risques d’incidents et d’accidents durant le déroulement de cet événement et de faciliter, le cas échéant, les opérations de secours.

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Le Pays verse 19 millions Fcfp aux syndicats de salariés en 2016

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Le Pays verse 19 millions Fcfp aux syndicats de salariés en 2016
PAPEETE, 20 juillet 2016 - La subvention de fonctionnement attribuée en 2016 aux syndicats de salariés est de 19 millions Fcfp. Elle sera répartie entre les centrales en fonction de leur représentativité.

Pour l’heure, seules O Oe To Oe Rima et CSTP/FO ont présenté leur demande de subvention et obtenu un avis favorable de la Commission de contrôle budgétaire et financier. Le gouvernement a acté mercredi en Conseil des ministre le versement de la subvention de fonctionnement à ces deux organisations syndicales pour un total de 9,7 millions Fcfp.

Pour 2016, l’enveloppe globale attribuée aux cinq syndicats de salariés représentatifs de Polynésie française s’élève à 19 millions Fcfp. Cette subvention de fonctionnement doit être répartie en fonction du nombre de sièges obtenus par chaque organisation syndicale lors des élections professionnelles de 2014 et 2015.

Sur 2 672 élus à l’issue de ces suffrages, la Confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie/Force ouvrière (CSTP/FO) avait obtenu 1 061 sièges, soit 39,70% des suffrages 2014/2015. L’organisation syndicale devrait en conséquence être allocataire de 7,54 millions Fcfp de subvention de fonctionnement en 2016.

De même, la Confédération A Tia I Mua avait obtenu 569 sièges, soit 21, 29% des suffrages 2014/2015 et recevra 4 millions Fcfp de subvention. Avec 19,99 % des suffrages 2014/2015, la Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) peut compter avec une subvention de 3,23 millions Fcfp en 2016, tandis que la Confédération O Oe To Oe Rima (304 sièges, soit 11,37% des suffrages 2014/2015) recevra 2,16 millions Fcfp. Enfin, le syndicat OTAHI (284 sièges, soit 10,62% des suffrages 2014/2015) peut espérer recevoir 2,02 millions Fcfp.

Outre ces subventions de fonctionnement, le Pays finance en 2016 à hauteur de 112 millions Fcfp l’activité des syndicats par le biais du coût des décharges d’acticités syndicales et des mises à disposition des organisations syndicales des agents de la Polynésie française.

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