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Evasan aux Marquises : les sauveteurs en mer tirent la sonnette d'alarme

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Evasan aux Marquises : les sauveteurs en mer tirent la sonnette d'alarme
PAPEETE, le 11 juillet 2016 - La semaine dernière, une jeune femme de 29 ans originaire de Ua Huka, est décédée en arrivant à Papeete après plus de 15 heures d'évasan. La fédération d'entraide polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM) n'a pas tardé à réagir.

"Le transport des malades se fait dans des conditions lamentables : dans des petites barques de fortune, sans sécurité, sans protection… Nous sommes en 2016 et aujourd'hui, nous en sommes là." Marc Tarrats, secrétaire adjoint de la Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage en mer (FEPSM) est dépité. Depuis 2010, la fédération tente d'attirer l'attention des politiques. En vain. "A Ua Huka, on vient de le voir avec l'évasan de la jeune femme, il y a un vrai problème…", insiste le secrétaire général adjoint.

Les bénévoles de la FEPSM militent pour la mise en place de vedettes sanitaires et d'assistance maritimes (VSAM). But de l'opération : mutualiser les moyens pour assurer les opérations de sauvetage en mer et les évacuations sanitaires maritimes. Il y a un peu plus d'un an, en 2015, les bénévoles de la fédération sont allés à la rencontre du ministre de la Santé, Patrick Howell. Dossiers de présentation sous le bras, ils ont détaillé leur plan d'attaque. "Nous essayons de faire bouger les choses depuis 2010, explique Alain Côme, secrétaire général de la FEPSM. L'année dernière, nous avons vu le ministre peu de temps après une évasan suite à un accident de voiture. Celle-ci avait pris beaucoup de temps et la victime était décédée. Nous avions mis notre projet entre les mains du ministre. Il nous a expliqués qu'il enverrait quelqu'un sur place pour calculer le coût de notre proposition et la comparer avec la mise en place d'un hélicoptère. Nous n'avons jamais eu de réponse …"

La "promesse"
Evasan aux Marquises : les sauveteurs en mer tirent la sonnette d'alarme
Jusqu'à 2007, une société privée a assuré la prise en charge des évasans mais depuis, il n'y a plus d'hélicoptère. "Le ministre avait fait la promesse d'un hélicoptère mais aujourd'hui, cela semble impossible. Quelle société privée voudrait s'installer aux Marquises?", interroge Marc Tarrats. Résultat : les évacuations sanitaires d'urgence sont opérées par des bateaux qui ne sont pas sécurisés et loin d'être homologués. Certains élus des archipels souhaitent revoir un hélicoptère sur le territoire. S'il venait à réapparaître, cela ne règlerait pas le problème des évasans d'urgence de nuit. Le règlement de l'aviation civile n'autorise pas les hélicoptères à voler aux Marquises pendant la nuit en régime de vol à vue, sans repère visuel.

En complément des moyens aériens, les vedettes proposées par la fédération permettraient de relier les îles de l'archipel des Marquises dans des temps corrects : entre 1 heure et 2h30 de trajet dans les îles du nord et du sud et en 4h30 entre Hiva Oa et Nuku Hiva. Celles-ci seraient fabriquées en Polynésie française et leur coût de fabrication et de mise à l'eau ne dépasserait pas 100 millions de francs. Selon les sauveteurs en mer, le financement pourrait être pris à 50 % par l'État et 50 % par le Pays compte tenu du fait que le sauvetage en mer relève de la compétence d'État et les évasans du Pays.

"Le fonctionnement d'aujourd'hui est celui d'un autre temps. Nous proposons des choses avec un budget dérisoire. Ces bateaux représentent un investissement sur 30 ans", martèle le secrétaire adjoint, qui vit aux Marquises. Marc Tarrats est aussi révolté en tant qu'habitant. Il voit ces évacuations se passer dans des conditions périlleuses, mettant en danger la vie de victimes. Pour ce dernier, comme pour Alain Côme, il faut que les choses changent. "C'est honteux de voir ça. En cinq ans, nous n'avons pas avancé, nous avons régressé, ragent-ils. Une telle méprise de la vie humaine, de la santé de ces gens des îles, c'est effarant…"

*CONTACTÉE EN FIN DE JOURNÉE, LA DIRECTION DU CENTRE HOSPITALIER N'A PAS DONNÉ SUITE A NOS DEMANDES.

"L'hélicoptère reste le moyen le plus efficace à l'heure actuelle pour évasaner les gens..."
Trois questions à Félix Barsinas, président de la communauté de communes des Marquises et maire de Tahuata.

Quelle a été la réaction des maires des Marquises suite à l'évasan de la semaine dernière?
Les maires des Marquises ressentent une colère larvée. La plupart des maires sont démunis. Nous sommes dépourvus d'aérodrome dans certaines îles. Quand il y en a, c'est trop petit ou inaccessible. Il y a aussi souvent des pannes. C'est assez fou de ne pas arriver à trouver de solution pour ce problème alors que nous sommes en 2016!

Que souhaitez-vous faire pour résoudre ce problème aujourd'hui?

Je souhaite beaucoup que les choses changent. J'aimerais que le Pays revoie son schéma directeur de l'organisation sanitaire. Cela pourrait peut-être permettre aux sociétés intéressées par l'investissement aux Marquises de le faire. A l'heure actuelle, plusieurs sociétés d'investisseurs privés souhaitent mettre en place un hélicoptère qui pourrait assurer les évasans et aussi, amener des touristes dans les îles.

Que pensez-vous du projet de la Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage en mer?
Le Pays va mettre en place un bateau pour faire la navette dans les îles du sud de l'archipel à la fin de l'année. C'est très bien, mais cela ne va pas résoudre le problème des malades. Pour les navettes, c'est aussi un projet louable mais cela ne peut pas tout solutionner. L'hélicoptère est le moyen le plus efficace à l'heure actuelle. Pour les évasans, c'est un moyen aérien qu'il faut mettre en place. Cela pourrait permettre de sauver des vies humaines!

Les propositions de la fédération d'entraide polynésienne de sauvetage en mer
Evasan aux Marquises : les sauveteurs en mer tirent la sonnette d'alarme
Dans son rapport la FEPSM expliqu: "l’isolement géographique des îles Marquises et l’absence de moyens nautiques dédiés aux évacuations sanitaires maritimes et au sauvetage en mer sont aujourd’hui une des faiblesses structurelles de l’archipel pour la prise en charge des populations en situation de détresse sanitaire et le développement des activités maritimes."

Objectif du projet :
1. Mettre en place 3 Vedettes de sauvetage et d’assistance médicale (VSAM) : Hiva Oa, Ua Pou et Ua Huka.
2. Permettre des évasans maritimes sécurisées de qualité 24h/24h.
3. S’inscrire dans la maîtrise des coûts de la CPS et des budgets publics.
4. Créer une dynamique éducative par des partenariats avec des structures d’enseignement (Lycée professionnel, SMA…).
5. Élargir la mutualisation aux actions du Pays pour la grande Aire marine protégée des îles Marquises.
6. Accroître la sécurité maritime de l’archipel en lien avec son développement économique touristique.

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"Il faut arrêter de raconter n'importe quoi", Laurey veut clore la polémique sur l'énergie

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PAPEETE, le 11/07/2016 - Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue ce lundi après-midi à la Présidence, le vice-président du Pays revient sur les propos "virulents" auxquels il fait face ces derniers temps, au sujet de l'énergie. Secosud, baisse des tarifs de l'électricité, le Swac ou encore Te mau ito 'āpī. Nuihau Laurey fait le tour de tout ce qui a alimenté la presse locale ces derniers mois. Il regrette néanmoins le silence d'EDT.

Le vice-président du Pays ne supporte plus tous les propos mensongers qui circulent actuellement à son encontre, sur les réseaux sociaux notamment.

Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue ce lundi après-midi, à la Présidence, il est revenu sur tous les sujets tournant autour de l'énergie. Pour lui, une campagne de diffamation contre lui et à l'encontre du gouvernement et de la majorité est en place, depuis plusieurs semaines. "Je pense qu'il y a des intérêts croisés", estime-t-il. Nuihau a souhaité répondre "de manière factuelle à toute cette campagne politique de dénigrement qui est insupportable".

Parmi les sujets qui ont été évoqués par le vice-président, ce lundi, on retrouve la baisse des tarifs de l'électricité, souvent sollicitée par les élus de l'opposition. Pour Nuihau Laurey, le gouvernement a fait ses preuves dans ce domaine. "Nous avons fait baissé le prix de l'électricité en deux fois en un an, de près de 10 %, ce qui a conduit à restituer 3,4 milliards de Fcfp aux usagers", alors que "quand je regarde le Journal Officiel et que je vois que les gouvernements UPLD avec Monsieur Tony Géros comme vice-président, Messieurs Frébault et Jacky Bryant, ministres de l'énergie ont à plusieurs reprises augmenté le prix de l'électricité, notamment pour les petits usagers. Je me dis qu'il y a quand même une malhonnêteté intellectuelle qui atteint des limites incroyables. Donc, il faut arrêter de raconter n'importe quoi", s'insurge-t-il.

En ce qui concerne cette fois-ci la proposition de Gilda Faatoa-Vaiho, demandant au Pays de racheter EDT, le vice-président ne mâche pas ses mots. "Si la concession EDT n'avait pas été renouvelée en 1999 sans appel d'offres, sans appel à la concurrence, cette concession serait arrivée à échéance en 2020. Donc, le Pays serait propriétaire des actifs d'EDT gratuitement, dans 3 ans et demi". Pour Nuihau Laurey, Gilda Faatoa-Vaiho qu'il surnomme la "nouvelle économiste en chef du Tahoeraa Huiraatira" devrait poser la question au président de l'époque.

Dans cette affaire, les polémiques vont bon train et ces dernières semaines, l'ancienne Tavana de Teva i Uta, Tina Cross a même accusé le vice-président de favoritisme envers l’électricien. "Je l'ai rappelé à plusieurs reprises, elle est liée à cette décision prise en 1999, mais aussi au fait que les actionnaires de Marama Nui en 2000 ont choisi de vendre leurs actions à EDT et donc que l'on aille poser des questions aux personnes, qui maintenant organisent cette diffamation et cette campagne de calomnie."

Soutenu par le président du Pays, le gouvernement et la majorité, Nuihau Laurey estime que la commission d'enquête mettra en évidence "les responsabilités des uns et des autres. Je regrette que ce débat, qui est quand même un débat très important, sur le prix de l'électricité et la situation de l'énergie en Polynésie, soit ramené au niveau du caniveau."

Nuihau Laurey regrette aussi le silence d'EDT. "Je souhaiterai qu'EDT réponde à chaque fois qu'ils sont mis en cause. On ne peut pas laisser prospérer une rumeur comme celle qui circule, sur le favoritisme du gouvernement en faveur d'EDT."

SECOSUD

Dans ce dossier, Tina Cross "accuse Nuihau Laurey de favoriser EDT. Nous avons pris une disposition qui fait exactement le contraire, elle-même lorsqu'elle était membre de Secosud, avant que les électeurs de Teva i Uta lui signifient la fin de son mandat, qu'est-ce qu'elle a fait dans ce domaine ? Rien du tout."

Le vice-président assure que "le président de SECOSUD, le maire de Taiarapu Est, Antony JAMET, ainsi que tous les maires de Secosud ont sollicité officiellement le gouvernement pour faciliter le lancement de cet appel à candidatures. Le président de la PF a indiqué à tous les maires réunis à cet effet, que les services du pays se tenaient à leur disposition pour faciliter cette opération, en leur indiquant ce qui est évident pour tout le monde, sauf pour Mme CROSS, à savoir que le choix du futur délégataire dépendra de la seule volonté finale de SECOSUD et des maires qui en sont membres."

GESTION PERSONNELLE DU DOSSIER ÉNERGÉTIQUE

La semaine dernière, Antony Géros reprochait au vice-président du Pays de gérer de manière personnelle le dossier énergétique. "C'est totalement faux", rétorque Nuihau Laurey, qui estime que les décisions sont prises collégialement en conseil des ministres.

"Je rappelle à Monsieur Géros que j’ai présenté au nom du gouvernement le plan de transition énergétique 2015-2020 et proposé la création d’une commission de suivi de ce plan, composée de représentants du gouvernement, de l’APF, du CESC, du SPC, de l’Université du Pacifique, de l’AFD, de la TEP, de l’EDT, des représentants patronaux et d’autres entités publiques ou privées."

OÙ EN EST LE SWAC DU CHPF ?

"Je suis arrivé et j'ai vu qu'un appel d'offres a été lancé pour non seulement la conception, mais aussi la réalisation et l'exploitation de ce dispositif. J'ai trouvé que le risque était trop important de confier à un seul opérateur privé, la réalisation et l'exploitation d'un tel dispositif. Et j'ai souhaité, comme le gouvernement en 2011 avait souhaité que l'essentielle ou la totalité des économies soit octroyé au CHPF et non pas à des groupes privés. Donc j'ai interrompu ce processus et j'ai mis en place, en substitution plusieurs appels d'offres pour assister le Pays dans la conception, dans la réalisation et dans l'exploitation, pour faire en sorte que plusieurs acteurs et entreprises de polynésiennes soient associées à ce projet."

TE MAU ITO API DE MAKEMO

Un "fiasco" selon Nuihau Laurey. "Un fiasco technologique, la seule centrale éolienne au monde dont toutes les éoliennes sont étalées à terre. Un fiasco énergétique, avec la seule ferme éolienne au monde où la production électrique est exclusivement assurée par des groupes diesel qui tombent en panne régulièrement. Un fiasco juridique, avec la seule ferme éolienne au monde disposant d’une convention d’affermage qui a été qualifiée d’illégale par tous les administrateurs publics qui l’ont étudiée. Enfin, un fiasco financier, compte tenu de tout l’argent public dépensé en pure perte dans ce projet (double défiscalisation, emprunts, subventions publiques, avances - soit 387 millions de Fcfp de fonds publics provenant du Pays et de l’Etat)."


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Takapoto : le corps d'un skipper américain retrouvé à bord d'un voilier

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Takapoto : le corps d'un skipper américain retrouvé à bord d'un voilier
TAKAPOTO, le 11 juillet 2016 - Le corps d'un skipper américain a été retrouvé dimanche par le MRCC au nord de Takapoto.

Le Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) a fait une macabre découverte dimanche, comme l'ont indiqué aujourd'hui en fin de journée nos confrères de Polynésie 1ère.
Samedi, suite à l'appel de la femme d'un skipper qui s'inquiètait d'être sans nouvelle de son mari depuis cinq jours, des recherches ont été engagées par le MRCC dans la zone des Tuamotu.
Une opération de sauvetage impliquant un avion des forces armées et un bateau de pêche a été lancée.
Grâce à la géolocalisation, les secours ont pu retrouver le voilier dimanche en début d'après-midi. A bord, se trouvait le corps sans vie d'un homme américain.
L'enquête a été confiée à la gendarmerie.
Pour l'heure, impossible de déterminer l'identité exacte de la victime et de savoir s'il s'agit du skipper dont la femme a signalé la disparition.
Les gendarmes se rendront sur place demain dans la journée pour déterminer les circonstances de ce drame.

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Judo « National American Summer » : Cinq médailles dont deux en or pour Tefana Judo Jiu-Jitsu

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Vendredi 8 juillet à Papeete, comme nous vous l’avions annoncé précédemment dans un article (http://sportstahiti.com/judo-national-american-summer-6-medailles-tahiti/), une délégation tahitienne a participé au National American Summer le week-end dernier. Une autre équipe tahitienne était également au rendez-vous, le club TEFANA Judo Jiu-jitsu qui a réalisé de superbes résultats puisque sur cinq représentants la team ramène cinq médailles dont deux en or pour le fenua.
Judo « National American Summer » : Cinq médailles dont deux en or pour Tefana Judo Jiu-Jitsu
Le premier métal précieux a été glané par Damien Bustillo en senior novice +100kg et Nicolas Tivant s’empare donc de la deuxième médaille d’or en senior élite -81kg. Roger Quintard s’offre la deuxième place du podium en vétéran -100kg. Laetitia Wuilmet remporte une médaille de bronze en senior élite -57kg et enfin Gaston Lafon décroche lui aussi une 3eme place en senior élite -73kg.

Depuis sa création le club de Faa’a, TEFANA Judo Jiu-jitsu ne cesse de briller à l’international et en Polynésie Française. Pour cette compétition américaine le club totalise donc six médailles dont deux en or, une d’argent et deux de bronze.

Suivez tous nos aito à l’international sur www.sportstahiti.com.

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Portrait – Tereva David : « Je veux remporter le ride of the year »

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Dans le monde du surf local, tout le monde connaît Tereva David. Ce n’est pourtant pas le genre de surfeur qui aime se faire remarquer. Tereva laisse plutôt ses exploits parler à sa place. Il a gagné beaucoup de compétitions locales, a été sacré champion de Tahiti à plusieurs reprises, s’est exporté à l’international dès 18 ans, et le destin du surfeur semble lui réserver encore bien des surprises.
Portrait – Tereva David : « Je veux remporter le ride of the year »
Interview :

Comment le surf a commencé pour toi ?

« Depuis que je suis tout petit je suis dans le bain. À ma naissance, mon oncle était champion du monde. Entre cousins, entre tonton et neveux, on allait tout le temps surfer et participer à des compétitions. On a commencé très tôt. Moi, j’avais 8 ans. J’ai été plusieurs fois champion et vice champion de Polynésie. Ensuite à l’âge de 18 ans, on a commencé a faire les WQS (World Qualifying Series) à l’étranger. »

Comment ça se passe pour toi dans le surf en ce moment, tu as des possibilités à Hawaii ?

« Je signerai peut être un contrat avec la marque « Imperial Motion ». C’est une bonne nouvelle pour moi. Je pourrai peut être faire des surf trips avec la « Team » de la marque. Je les rencontre en Octobre. C’est à ce moment qu’il faudra que je fasse mes preuves. Il y a moins d’un mois, un portrait vidéo de moi a été publié sur internet. Suite a cette vidéo, j’ai été contacté par la marque OZED. Un caméraman devrait venir avec moi pendant deux mois pour faire plusieurs épisodes en tant que Freesurfer. »

Quels sont tes objectifs pour le surf ?

« En surf, j’aimerais me qualifier pour la « Double Crown » à Hawaii. J’aimerais me faire connaître en tant que freesurfeur. J’ai envie de chasser les meilleures vagues du monde. J’aimerais être un freesurfeur professionnel et faire des compétitions quand j’en ai le temps et l’envie. On a la chance d’être dans la même « région » au regard de la World Surf League (WSL) que Hawaii. On peut donc avoir les avantages que les hawaiiens ont déjà. C’est une grande porte qui s’ouvre pour le surf tahitien. C’est l’occasion pour les locaux de se confronter aux meilleurs surfeurs mondiaux et surfer de grosses vagues. Je compte être présent à toutes les grosses houles sur Teahupo’o. Quand tu prends une grosse vague, c’est le monde entier qui te voit. Lorsque tu es qualifié pour le « ride of the year » (vague de l’année) comme Matahi Drollet, Tikanui Smith ou moi tu as de grandes chances de te faire connaître et d’atirer les sponsors. Mon rêve ce serait de remporter le « ride of the year », pas forcément pour avoir des sponsors ou gagner le prix, mais pour ma satisfaction personnelle. »

Tu as monté une école de surf, quelle est la différence avec les autres écoles ?

« Moi, mon objectif c’est d’encadrer les jeunes. En général, les enfants sont bien encadrés, mais dès l’âge de 13 ans, on les délaisse. C’est dur de se faire sponsoriser quand on est adolescent. Je veux entraîner les jeunes pour leur montrer le chemin à prendre. Je veux qu’ils sachent ce qu’il faut faire pour réussir : s’entrainer, bien manger, bien se comporter, être responsable. Je veux juste apporter un minimum de professionnalisme, pour que ça fasse la différence. Je souhaite donner mon expérience. D’ailleurs, si j’ai bien un conseil à donner aux jeunes qui veulent percer dans le surf, c’est vraiment d’être présent à Teahupo’o pendant les grosses houles et de montrer de quoi ils sont capables. »

Suivez l’actualité sportive du Fenua sur www.sportstahiti.com.

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Accouchement imprévu sur une autoroute, avec un téléphone et... les CRS

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Accouchement imprévu sur une autoroute, avec un téléphone et... les CRS
Paris, France | AFP | mardi 12/07/2016 - Une femme a donné naissance à un garçon la semaine dernière sur une bande d'arrêt d'urgence d'autoroute avec l'aide des pompiers au téléphone et des CRS, arrivés sur place, a-t-on appris mardi de la police et de la famille.

Selon la femme CRS qui a porté assistance à ce couple et aux parents, et préfère rester anonyme, l'accouchement a été bref et mouvementé. Mais "l'enfant se porte à merveille", a dit le père, Christophe Montjoly, à l'AFP.

Jeudi dernier au petit matin, l'épouse ressent des premières contractions. Le couple, qui habite à Villeparisis (Seine-et-Marne), se précipite dans sa voiture - avec les deux grands-mères - afin de se rendre à l'hôpital Necker, à Paris.

Mais tandis qu'ils roulent sur l'autoroute A1 à hauteur du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), la femme hurle et perd les eaux.

Le mari raconte s'être alors garé sur la bande d'arrêt d'urgence et avoir joint les sapeurs-pompiers qui ont prodigué, via le téléphone portable, leurs conseils, conscients de l'imminence de la naissance. Il est aux environs de 08H00, l'A1 est bondée.

Les premiers arrivés sur place sont les CRS autoroutiers dont une femme. "Il était temps d'agir", a-t-elle raconté à l'AFP, "la tête était sortie".

Elle s'est souvenue, poursuit-elle, de son propre accouchement pour "tirer le bébé qui venait". Aidée par les parents, lui au téléphone, elle fin prête après avoir suivi les séances de préparation habituelle, selon le père.

C'est le père qui réceptionne le bébé, le prend dans ses mains puis le donne à la femme CRS qui le fait pleurer et le pose sur le ventre de la mère.

"Bienvenue chez nous", dit le père, ému et bouleversé, à son enfant. "Ca s'est passé très vite, on n'a pas le temps de réaliser ni de réfléchir", commente-t-il.

"Cela s'est fait simplement", a renchéri la femme CRS. "Ca fait partie de l'imprévu, notre lot quotidien." "Sauf que l'on est plutôt habitué à gérer la mort. Là, on a donné la vie."

rb/pau/DS

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Le CESE approuve le projet de loi Egalité réelle outre-mer et fait des préconisations

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Le CESE approuve le projet de loi Egalité réelle outre-mer et fait des préconisations
Paris, France | AFP | mardi 12/07/2016 - Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) approuve, dans un projet d'avis que l'AFP s'est procuré mardi, le "projet de loi de programmation en faveur de l'égalité réelle en outre-mer", qui doit être présenté au cours de l'été en Conseil des ministres, et fait des préconisations.

Le CESE ne se prononce cependant que sur l'objectif du projet de loi (réduire les écarts de développements entre les Outre-mer et la métropole) et la méthode, qui sont les deux seules parties du texte pour lequel le gouvernement l'a saisi, a expliqué lors d'un point-presse le rapporteur Christian Vernaudon. "Nous n'avons pas rendu un avis sur le rapport Lurel", a-t-il insisté.

Pour préparer le projet de loi, le député de Guadeloupe Victorin Lurel a rendu en mars un rapport préconisant un "big-bang social" pour les outre-mer, avec 75 propositions.

Concrètement, le projet de loi, qui devrait être présenté en conseil des ministres le 3 août, prévoit la mise en place dans chacune des onze collectivités d'outre-mer habitées, d'un "plan de convergence", pour réduire les inégalités économiques avec l'Hexagone. D'une durée de 10 à 20 ans, ce plan comprendra notamment un "diagnostic économique, social, financier et environnemental" et recensera "l’ensemble des dispositions économiques à mettre en œuvre au regard des stratégies de développement local".

Le CESE confirme d'abord le diagnostic du gouvernement sur les écarts de développement entre les Outre-mer et l'hexagone, notamment sur l'accès aux principaux services de la vie courante, à l’éducation, au travail, la paupérisation et la précarité de la jeunesse, qui "justifient" le projet de loi.

L'avis suggère "de prendre en compte la diversité des statuts et des situations" et "d'intégrer dans les réflexions une nouvelle vision des Outre-mer", pour les considérer non "comme des régions ultramarines périphériques à +assister+ socialement", mais "comme des territoires d'innovation et d'excellence".

Pour Mayotte, "en situation de crise grave", il préconise cependant des mesures relevant de "la solidarité nationale et de l'intervention de l'Etat", indépendamment du processus de convergence. Par exemple, "le droit à l'éducation, l'un des principaux droits que la République doit à ses citoyens, n'est pas appliqué" à Mayotte, a insisté M. Vernaudon. Les enfants "ne vont à l'école que la moitié du temps, car il n'y a pas assez de classes et d'instituteurs", a-t-il déploré, soulignant que "ce n'est pas une loi de programmation qui doit régler le problème, mais c'est l'Etat qui doit prendre des mesures d'extrême urgence".

Le CESE insiste aussi sur la nécessité de faire progresser les Outre-mer "vers un développement durable", et d'intégrer "la révolution numérique, qui offre des opportunités exceptionnelles aux petites économies isolées". Il note aussi que les plans de convergence doivent intégrer "sans ambiguïté" l'accord COP21 et "la protection de l'exceptionnelle biodiversité et des ressources naturelles des Outre-mer".

Pour mettre en place la convergence, il préconise quatre étapes, intégrant "des démarches de démocratie participative": établir "un diagnostic partagé", élaborer "un projet stratégique de développement durable" (un projet de société), contractualiser "un plan de convergence" et évaluer les politiques mises en place pour atteindre cette convergence.

Pour cela, le CESE préconise que soient notamment calculés dans toutes les collectivités ultramarines "10 nouveaux indicateurs de richesse" (taux d'emploi, effort de recherche, endettement, espérance de vie en bonne santé, satisfaction dans la vie, inégalités de revenus, taux de pauvreté, sorties précoces du système scolaire, empreinte carbone, artificialisation des sols).

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La CPA donne raison à Manille en mer de Chine méridionale

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La CPA donne raison à Manille en mer de Chine méridionale
La Haye, Pays-Bas | AFP | mardi 12/07/2016 - La Cour permanente d'arbitrage de La Haye a estimé mardi que la Chine n'avait pas de "droits historiques" sur la majorité des eaux stratégiques de la mer de Chine méridionale, donnant raison à Manille.

"Le tribunal juge qu'il n'y a aucun fondement juridique pour que la Chine revendique des droits historiques sur des ressources dans les zones maritimes à l'intérieur de la +ligne en neuf traits+", a indiqué la CPA dans un communiqué.

Pékin considère comme relevant de sa souveraineté la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale -- réputée riche en hydrocarbures --, au grand dam de pays riverains aux prétentions rivales: Philippines, Vietnam, Malaisie et Brunei.

La région est également un carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial et les eaux sont riches en poissons.

La Chine, qui a boycotté les audiences, se fonde sur une délimitation en "neuf pointillés" apparue sur des cartes chinoises datant des années 1940.

Dans sa requête introduite en 2013, Manille demande à la CPA de déclarer que les prétentions chinoises sont une violation de la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (CNUDM), dont les deux pays sont signataires.

"Le tribunal estime que la Chine a violé les droits souverains des Philippines dans sa zone économique exclusive", à savoir un espace jusqu'à 200 milles marins sur lequel un Etat exerce des droits souverains, a indiqué la CPA.

La Cour a également décidé que les éléments revendiqués par la Chine n'étaient pas à même d'accueillir une population humaine et n'avaient donc pas le statut d'île. Ces "éléments" ne sont donc "pas capables de générer une zone économique exclusive".

La CPA a déclaré que "certaines zones maritimes sont comprises dans la zone économique exclusive des Philippines, parce que ces zones ne sont chevauchées par aucun droit de la Chine".

Pékin, qui a déjà affirmé qu'il ne tiendrait aucun compte d'un verdict susceptible de remettre en cause ses prétentions de souveraineté sur cette mer, martèle depuis plusieurs mois que la CPA n'a pas compétence, érigeant l'affaire en véritable "cause nationale" via son puissant appareil de propagande.

Pour asseoir ses revendications, la Chine a agrandi des îlots ou récifs et y a implanté pistes d'atterrissage, ports et autres installations dont, récemment, quatre phares sur des récifs, et un cinquième en cours de construction, a précisé lundi Chine nouvelle.

mbr/shm/cr

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Nouvelle-Zélande: pas chiche de braquer le kebab (vidéo)

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http://www.tahiti-infos.com/video/
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 12/07/2016 - Un vendeur de kebabs de Nouvelle-Zélande a ignoré le voleur armé qui lui réclamait sa caisse et continué tranquillement à servir ses clients: les images de l'incident ont fait fureur sur internet mais lui dément être un héros.

Said Ahmed, propriétaire de la Egyptian Kebab House à Christchurch explique comment il a décidé de mettre au défi son agresseur, vêtu d'un sweat noir et le visage masqué, lorsqu'il a fait irruption un soir dans son commerce.

Sur les images de vidéosurveillance diffusées par la police, on voit le voleur agiter un sac de sport au visage de Said Ahmed tout en le braquant avec une arme à feu.

Mais au lieu de remplir le sac de billets de banque, Said Ahmed, 55 ans, continue d'envelopper une brochette et tourne le dos au voleur le temps de saisir des couverts en plastique.

Puis il contourne l'homme avec calme, donne son repas à son client et s'en va dans sa cuisine.

Le braqueur reste immobile quelques secondes, ne sachant apparemment que faire, et repart bredouille, quelque peu penaud.

Les images de l'incident, survenu le 28 mai, ont été vues près de 140.000 fois. Des internautes ont salué le marchand de kebabs "le plus cool de tous les temps".

Celui-ci a raconté que l'homme avait réclamé de l'argent mais que sa première pensée fut de servir son client, ce qui a dérouté le braqueur.

"Il ne m'a pas fait peur. Il a été surpris de ma réaction", a-t-il raconté au groupe de médias Fairfax New Zealand. "J'étais sûr qu'il n'allait pas me tirer dessus. Il est venu pour me voler, pas pour me tuer".

M. Ahmed, qui a émigré il y 20 ans en Nouvelle-Zélande en provenance d'Egypte, ajoute que c'est le premier incident du genre depuis qu'il a ouvert son restaurant il y a 15 ans.

"Quand il est parti, mon coeur battait fort", a-t-il raconté au New Zealand Herald.

Désormais, il ferme son commerce un peu plus tôt et conseille à ses enfants "d'être un peu courageux. La vie peut changer en quelques secondes".

La police est toujours à la recherche du voleur raté.

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Nuutania : des indemnités de 600 000 à 770 000 Fcfp pour trois détenus

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Nuutania : des indemnités de 600 000 à 770 000 Fcfp pour trois détenus
PAPEETE, le 12 juillet 2016. Le tribunal administratif a condamné l'Etat à verser des indemnités à trois détenus de Nuutania. Les indemnités vont de 600 000 à 770 000 Fcfp. Quatre autres demandes ont été rejetées par le tribunal administratif ce mardi.

Fin juin, le tribunal administratif était saisi de sept nouvelles demandes d’indemnisation de détenus de la prison de Nuutania pour conditions de détention inhumaines et dégradantes. Le tribunal administratif a rendu sa décision ce mardi. Quatre demandes d'indemnisation ont été rejetées et trois ont été retenues. Les indemnités que devra verser aux détenus ont été fixées à 600 000, 660 000 et 770 000 Fcfp.

Quatre des sept demandes d’indemnisation présentées devant le tribunal administratif de Polynésie française ont fait l’objet d’un rejet pour cause de recours tardif.
Pour les trois autres demandes d’indemnisation présentées par des détenus au titre du préjudice moral que leur cause "quotidiennement" leurs "conditions de détentions inhumaines et dégradantes au centre pénitentiaire de Nuutania", le rapporteur public avait demandé au tribunal de condamner l’Etat au paiement d’un dédommagement de 400 Fcfp par jour de détention. Il a donc été suivi dans ce sens par le tribunal administratif.

"Sur une vingtaine de recours au fond engagés, quatre dossiers posaient problèmes", soulignait maître Thibaud Millet, l’avocat des détenus, fin juin. Il annonçait alors que s'il étaient jugés irrecevables, il engagerait "une procédure pour la période de détention qui n’est pas concernée sachant que nous avons déjà obtenu une offre d’indemnisation pour la période déjà écoulée. Cela n’aura pas trop d’impact, si ce n’est un retard préjudiciable de l’indemnisation des détenus concernés".

Sur les 200 procédures de demande d’indemnisation du préjudice moral portées en justice par l’avocat depuis 2011, le tribunal administratif de Papeete a reconnu le principe d’un dédommagement lié au caractère inhumain et dégradant des conditions de détention à Nuutania. Le droit à indemnisation a été ouvert désormais pour 175 détenus ou anciens détenus de la prison de Faa’a.

Depuis février 2013, l’Etat a déjà été condamné à verser plus de 72 millions Fcfp pour indemniser des détenus de la prison tahitienne.

Au niveau de l’exécution, près de 60 millions Fcfp ont été payés par l’Etat depuis février 2013 sur les 72 millions Fcfp alloués.

Une quinzaine de demandes d'indemnisation sont encore en instance, tandis qu’à ce jour, Thibaud Millet comptabilise près de 450 dossiers de demande d’indemnisation ouverts par son cabinet. Inutile de dire dans ce contexte que l’Etat n’a pas fini d’entendre parler de son centre de détention de Faa’a.

D’autant qu’une procédure d'un genre nouveau est dorénavant en instance devant la Cour européenne des droits de l'homme à la demande de la branche française de l'Observatoire international des prisons, pour le compte de huit détenus de Nuutania.


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Le statut de Wallis et Futuna "est entre vos mains", lance Hollande aux responsables locaux

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Le statut de Wallis et Futuna
Paris, France | AFP | mardi 12/07/2016 - L'évolution statutaire des îles de Wallis et Futuna "est entre vos mains", a déclaré François Hollande mardi à la délégation des autorités coutumières de ces îles, qui était accueillie à l'Elysée.

En visite à Paris jusqu'au 14 juillet, la délégation est notamment composée du roi d'Alo (Futuna), Filipo Katoa, du roi de Sigave (Futuna), Eufenio Takala, ainsi que du Premier ministre d'Uvéa (Wallis), Mikaele Halagahu, et de plusieurs ministres et chefs coutumiers. Elle assistera jeudi au défilé de la fête nationale en compagnie de François Hollande.

"L'adaptation au monde actuel" du statut, qui date de 1961, est un des thèmes de discussion de la délégation avec le ministère des Outre-mer. Mais "la question est entre vos mains et seulement entre vos mains", a assuré François Hollande dans une allocution mardi soir. Toute modification "sera sur la base de vos propositions", a-t-il affirmé.

Lundi, lors d'une réunion de travail, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin avait souligné "l'attachement porté au statut de 1961", mais aussi la nécessité de "l'adapter au monde actuel et à l'environnement dans le Pacifique".

Territoire français le plus éloigné de la Métropole, Wallis et Futuna est une collectivité d'outre-mer divisée en trois royaumes coutumiers, un à Wallis et deux à Futuna, dont les dirigeants exercent, avec l'église catholique, une influence prépondérante.

François Hollande a également reconnu l"inquiétude" des autorités de Wallis et Futuna concernant la baisse démographique. "J'ai vu votre inquiétude. Il faut garder la population sur votre territoire", a dit le chef de l'Etat, qui avait invité les autorités coutumières à venir à Paris lors de sa visite officielle à Wallis et Futuna en février.

Il a rappelé qu'il avait alors fait des promesses pour améliorer la situation sur place, par exemple sur les tarifs de l'électricité, plus élevés qu'en métropole. "Le 1er juillet, les prix de l'électivité ont baissé et continueront à baisser".

De même, en matière de santé, la dette de l'Agence régionale de santé "a été payée et sa dotation augmentée", a-t-il expliqué. Enfin, "les salaires des fonctionnaires vont être alignés sur ceux des fonctionnaires français", a-t-il assuré.

"Vous avez pris la pleine mesure de nos besoins", a affirmé le député Napolé Polutélé, estimant que l'élan ne devait "pas retomber".

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Beach Soccer – Matchs de Préparation : Les Tiki Toa affronteront le Japon

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Les Tiki Toa se rendront au Japon pour disputer deux test-matchs face à la sélection nipponne de beach soccer. Les deux rencontres se tiendront à Hyogo, sur la plage de Akashi Okura, les 17 et 18 septembre 2016.
Beach Soccer – Matchs de Préparation : Les Tiki Toa affronteront le Japon
Il s’agira de la première rencontre officielle des vice-champions du monde en titre depuis la finale de la Samsung Intercontinental Cup de Dubaï où ils s’étaient inclinés 5 buts à 2 face la Russie.
 
Ces matchs rentrent dans le programme de préparation de la sélection tahitienne de beach soccer pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA qui se tiendra aux Bahamas en avril 2017.
 
Du côté japonais, cette double confrontation face aux Tiki Toa fera office de préparation pour les Asian beach Games 2016 qui se dérouleront au Viet Nam du 24 septembre au 3 octobre prochains.

Beach Soccer – Matchs de Préparation : Les Tiki Toa affronteront le Japon
Un adversaire performant
 
L’équipe japonaise de beach soccer fait partie du top 15 mondial. En effet, la sélection nippone est présente au haut niveau depuis de nombreuses années, en témoignent leurs dernières performances en Coupe du Monde où ils ont atteint les quarts de finale en 2013 et 2015. A Tahiti, ils sont éliminés d’un petit but par le Brésil (4-3), idem au Portugal, en 2015, où ils s’inclinent 3 buts à 2 face à l’Italie.
 
Les deux équipes ne se sont encore jamais affrontées mais les joueurs des Tiki Toa connaissent bien cette équipe et notamment Ozu Moreira, le géant brésilien naturalisé japonais, métronome de l’équipe, qui fait partie de meilleurs joueurs de la planète.
 
Par ailleurs, l’équipe nationale est entraînée depuis 2 ans par un autre brésilien, Marcelo Mendes, qui jouit d’une grande expérience dans la discipline, certains polynésiens le reconnaîtront peut être.
 
En effet, le 19 septembre 2013, durant la Coupe du Monde, il était sur les bancs de touche du stade To’ata, à la tête de la sélection nationale des Emirats Arabes Unis. Ce jour là, les Emirats s’inclinaient 3 buts à 2 face aux…Tiki Toa. Coach Marcelo connaît donc bien les Tiki Toa et imposera à coup sûr un défi tactique à nos aito.
 
Les Tiki Toa prennent donc cette rencontre très au sérieux, c’est la raison pour laquelle, grâce notamment au soutien d’Air Tahiti Nui le transporteur officiel des Tiki Toa, les joueurs rejoindront la Suisse en août pour un mois de préparation intensive.
A noter que 4 joueurs sont déjà en Europe où ils ont intégré des clubs professionnels avec lesquels ils s’entraînent quotidiennement et disputent des matches de haut niveau.
 
Il s’agit notamment du meilleur joueur de la dernière coupe du monde Heimanu Taiarui, de Tearii Labaste, d’Angelo Tchen et de Patrick Tepa. De nouvelles recrues ont également fait le déplacement dont certains joueurs qui se sont fait remarquer lors du championnat local qui s’est achevé début juillet, le but étant comme nous l’avait dit Naea Bennett en interview « de préparer la relève »
 

Beach Soccer – Matchs de Préparation : Les Tiki Toa affronteront le Japon
La relève s’organise
 
En effet, Tunui Pihaatae et Amaiterai Doom du club de Mataiea BS et Bryan Tumarae des Tiki Tama BS ont accompagné Angélo Tchen et Patrick Tepa dans un périple qui les a menés jusqu’à la ville de Bâle en Suisse où ils ont retrouvé Tearii Labaste et Heimanu Taiarui, les autres cadres des Tiki Toa déjà sur place depuis le mois de mai dernier.
 
Ils seront rejoints, dans le courant du mois de juillet, par David Tahi, joueur des Tiki Tama, qui lui aussi découvrira le haut niveau, puis par le reste des joueurs des Tiki Toa qui partiront au début du mois d’août.
 
Grâce à Air Tahiti Nui et à l’entraîneur suisse Angélo SCHIRINZI, chaque année depuis 2012 les joueurs des Tiki Toa partent en Suisse pour la saison européenne de beach soccer.
 
Ce camp d’entraînement européen a joué un rôle clé dans la formation des joueurs de la sélection tahitienne. En effet, les Tiki Toa se sont aguerris au contact des meilleurs joueurs mondiaux à tel point qu’ils font aujourd’hui partie de l’élite mondiale. KK & SB

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Attentat de Nice : La mairie de Papeete invite les Polynésiens à se rassembler

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Attentat de Nice : La mairie de Papeete invite les Polynésiens à se rassembler
Papeete, le 15 juillet 2016 - La mairie de Papeete invite les Polynésiens à se rassembler à 14h rue de Nice afin de montrer la solidarité de la Polynésie à l'égard de de la ville de Nice.

Michel Buillard, tavana de Papeete, invite les Polynésiens à se rassembler, aujourd'hui, vendredi 15 juillet, à 14h00 rue de Nice à Papeete (rue piétonne proche des cinémas Hollywood) , en signe de soutien au victimes de l'attentat de Nice survenu le 14 juillet après le feu d'artifice.
Le citoyens sont invités à venir munis de fleurs.
Michel Buillard, s'était rapidement exprimé hier dans un communiqué de presse où il déclarait, "Nous apprenons avec stupeur les attentats perpétrés à Nice sur la Promenade des Anglais dans la nuit du 14 juillet, ayant causé la mort de plus de 70 personnes et fait de nombreux blessés. C’est saisi par la tristesse et l’incompréhension que je voudrais, au nom de la Ville de Papeete, vous adresser ainsi qu’à toute la population niçoise, et en particulier aux familles douloureusement affectées par ce drame, tout notre soutien et notre compassion. Je vous prie de bien vouloir accepter, Monsieur le maire, nos plus sincères condoléances et faire part de notre profonde sympathie et de toute notre solidarité aux familles endeuillées ainsi qu’aux blessés."

Jeudi 14 juillet, un camion s'est lancé sur la promenade des anglais écrasant les passants qui assistaient au feu d'artifice sur son passage. Cet acte terroriste a fait plus de 84 morts dont 10 enfants et adolescents et 202 blessés.

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Le Heiva de Makemo 2016 a ouvert ses portes ce jeudi

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Le Heiva de Makemo 2016 a ouvert ses portes ce jeudi
MAKEMO, le 15/07/2016 - Après avoir célébré la fête nationale du 14 juillet, Félix Tokoragi, Maire de la commune de Makemo, a assisté à l’ouverture officielle des festivités du Heiva No Makemo 2016. Le groupe de Danse Tamariki Terunaga et les associations sportives ont franchi l’arche du Heiva, situé à la salle omnisport de la commune. Cet événement très attendu par les habitants fermera ses portes le 23 juillet prochain.

Ambiance festive en ce 14 juillet à Makemo pour l'ouverture des festivités du Heiva no Makemo 2016.

Le comité organisateur, présidé par Marei Wohler a ouvert le bal avec des jeux traditionnels destinés aux enfants : tir à la corde, saut de sacs, et les initiations à la danse locale.

Les Matahiapo étaient également à l’honneur, et pour finir cet événement en beauté, un bal populaire a été organisé en soirée.

Le Heiva no Makemo se tiendra jusqu'au 23 juillet.

Le Heiva de Makemo 2016 a ouvert ses portes ce jeudi

Le Heiva de Makemo 2016 a ouvert ses portes ce jeudi

Le Heiva de Makemo 2016 a ouvert ses portes ce jeudi

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Le 14 juillet fêté en toute simplicité à Huahine

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Le 14 juillet fêté en toute simplicité à Huahine
HUAHINE, le 15/07/2016 - La fête nationale du 14 juillet a été célébrée dans tous les communes françaises. En Polynésie, la célébration n'est pas la même à Tahiti et dans les îles.

Zoom sur l'île de Huahine, où après la levée des drapeaux et le défilé des soldats et des associations, une course des porteurs de fruits a été programmée pour les hommes et les femmes, dans le village de Fare.

Retour en images sur cette journée festive.


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"Vau", un thème particulier présenté par Ahutoru Nui

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Papeete le 15/07/2016 - Inscrit en catégorie professionnelle, le groupe de danse Ahutoru Nui mené par Anthony Tirao dit "Coco" s'est présenté jeudi soir place To’ata. Pour ce Heiva, Coco a choisi de mettre en scène un thème assez original qui est "Vau" qui veut dire "Moi".

"Le spectacle en lui-même parle de "vau", moi, toi, lui, elle. Toute personne peut se retrouver à l’intérieur de ce thème parce qu’il parle plus précisément de la personne en elle-même. C’est le début d’une trilogie", lance Anthony Tirao et de poursuivre, "cette année, j’ai basé l’histoire sur ce qu’on est vraiment dans la vie polynésienne. Faire rappeler à la jeunesse d’aujourd’hui que nous avons une langue, une terre, et nous avons une montagne qui représente pour moi les ancêtres et tout le savoir-faire qu’ils avaient et qu’ils m’ont transmis. C’est le message que je voudrais apporter cette année au Heiva".

En plus d’être l’auteur du thème, Anthony Tirao est également le chorégraphe de son groupe, le costumier et le compositeur.

"J’ai écrit le thème l’année dernière en fonction de ma vie personnelle, et de tout ce que je dois à mes parents "fa’a’amu" (adoptifs NDLR). C’est quand même grâce à eux que je suis à ce niveau aujourd'hui", confie-t-il.

Avec un thème assez original, il n'y a pas d'acteurs dans son spectacle par rapport à d'autres groupes. "Tout le monde est acteur" exprime-t-il.

Pour que le spectacle soit saisissant, le chef du groupe a repris le texte pour composer les chants et le ‘orero. "En fait mon thème, c’est mon ‘orero et mes chants. Je n’ai pas inventé d’autres paroles, j’ai repris exactement le texte du thème afin de guider au mieux le spectateur".

Un travail "simple" et sans trop de difficultés.

"On est tous artistes dans la vie, et chacun a son "vau" à porter. Nous, c'est notre "vau" personnel et plus précisément moi, parce que mes parents fa’a’amu étaient là sur scène avec le papa de mon chef d’orchestre. C'était notre façon à nous deux de leur rendre hommage et de leur dire, ceci est notre "vau", c’est la transmission que vous nous avez donnée et c’est ce que nous allons transmettre à la génération future".

Pour appuyer encore plus ces idées de transmission du savoir-faire ancestral et d’appropriation de la culture, les danseuses ont représenté cela dans un des tableaux du spectacle.
"Pendant le ‘ote’a des filles où elles représentent le ‘ori et le himene. Dix filles viennent sur scène avec de grandes robes. Pour moi, c’est mettre en même temps l’ancien et le nouveau, et de dire : nous avons passé une étape, c’est ma vie maintenant" explique Anthony. "Ensuite, les filles avec les grandes robes se mettent en arrière-plan pour montrer que nous avons quand même une base et qu’il ne faut pas oublié d’où l’on vient. Elles dansent à un rythme très lent tandis que celles qui sont devant donnent et montrent ce qu’elles vivent aujourd’hui".

Cette année, trois costumes ont été mis en valeur par la troupe.

Les danseurs et danseuses ont démarré avec un costume en végétal, où la "tiare de tahiti" et la nature ont été représentées. Tandis que dans le deuxième costume, il y avait du tissu en tapa avec des végétaux séchés. "Ma troisième tenue, c’est le summum qui représente le talent que j’ai dans mes mains, c’est ma création", signale Anthony Tirao.

Avec ses 148 adhérents, le groupe Ahutoru Nui a présenté son spectacle jeudi soir place To’ata.



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Papehau et Miriama Seveno remportent le concours Un conte dans l’espace

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Papehau et Miriama Seveno remportent le concours Un conte dans l’espace
PAPEETE, le 15 juillet 2016 - Le concours Un conte dans l’espace, organisé par l’association Te mana o te moana, a été remporté par Papehau et Miriama Seveno pour leur production Le Vœu de mana. Le texte s’envolera dans l’espace aux côtés de l’astronaute français Thomas Pesquet qui le lira dans l’espace. L’astronaute est attendu sur le territoire courant 2017.

Vie Sabile est directrice et responsable éducation dans l’association Te mana o te moana. Elle annonce : "c’est Papehau Seveno et sa maman Miriama les lauréates du jeu-concours Un conte dans l’espace ". Leur conte intitulé Le Vœu de Mana s’envolera dans l’espace pour y être lu lors de la mission de l’astronaute français Thomas Pesquet.

Cet astronaute participe à l’expédition 50 de l’agence spatiale européenne qui se déroule de novembre 2016 à mai 2017 dans la station spatiale internationale (ISS). Il a promis de venir en Polynésie à son retour sur terre.

La remise du prix du concours est prévue mardi 29 juillet à Moorea. À cette occasion, les œuvres reçues seront exposées. L’association Te mana o te moana, organisatrice d’Un conte dans l’espace, en a reçues 14.

En 2007-2008, l’association Te mana o te moana avait organisé une opération : "Manareva, un pareu dans l’espace". Le pareu, signé de nombreux enfants polynésiens et de jeunes de l’Unesco à Paris s’est envolé à bord de la navette spatiale Endavour avec l’astronaute Rick Linnehan. Depuis les relations avec le monde de l’aérospatial n’ont pas cessé. L’astronaute français Jean-François Clervoy est devenu le parrain de Te mana o te moana.

Te mana o te moana est une association née en novembre 2004 qui s’est donnée plusieurs missions : la recherche, la conservation, la communication et l’éducation. Elle œuvre pour la protection de l’environnement marin en Polynésie française et la sensibilisation du public. Dans ce contexte elle organise de nombreuses manifestations en Polynésie comme la fête de la science, elle accueille des classes dans ses locaux au sein de l’Intercontinental à Moorea… Le jeu-concours Un conte dans l’espace est un nouveau moyen de sensibilisation, "un projet porteur d’espoir pour la sauvegarde des tortues marines, et ce, de ‘océan à l’espace", résument les membres de l’association.

Pratique

La remise des prix aura lieu le mardi 19 juillet à 10 heures sur le site de l’association Te mana o te moana, dans l’enceinte de l’Intercontinental resort et spa de Moorea.
Facebook : Te mana o te moana
http://www.temanaotemoana.org/
Tél. : 40 56 40 11

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Le Taporo VIII appelé à la rescousse pour l'évasan d'un enfant de 11 ans

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Le Taporo VIII appelé à la rescousse pour l'évasan d'un enfant de 11 ans
MANGAREVA, le 15/07/2016 - Dans un communiqué, le MRCC de Papeete informe que la goélette en escale à Rikitea a été appelée en renfort pour l'évasan d'un enfant de 11 ans vers Mangareva. Le petit garçonnet, qui vient de l'île de Pitcairn, souffrait de douleurs abdominales. Un voilier qui passait par là, a transporté l'enfant jusqu'à l'arrivée du Taporo VIII, mercredi dernier. Une fois arrivé à Rikitea, l'enfant a été pris en charge par le médecin de l'île, il sera acheminé sur Tahiti par voie aérienne.

Le 11 juillet à 15h45 le MRCC Papeete est avisé par l’administrateur de l’île de Pitcairn qu’un enfant de 11 ans doit rejoindre l’île de Mangareva, pour y être soigné car il souffre de douleurs abdominales. C’est à bord d’un voilier de passage d’une longueur de 11 mètres et en compagnie de sa mère, qu’il doit être évacué.

Peu après 17 heures le voilier appareille de Pitcairn à destination de Mangareva distante de plus de 3 jours de mer. Le MRCC établit alors une situation maritime entre les deux îles, mais aucun navire de commerce n’est présent sur la zone pour assister le voilier.

Le MRCC informe alors régulièrement le centre de consultation médicale de Toulouse ainsi que le SAMU PF de l’état de santé de l’enfant.

Le lendemain, la goélette TAPORO VIII en escale à Rikitea est alors sollicitée pour rejoindre le voilier et prendre à son bord l’enfant et sa mère afin d’écourter le temps de transit. L’armateur de la compagnie apporte rapidement une réponse positive et il s’organise avec le commandant du navire pour appareiller dès la fin des opérations commerciales.

Le 12 juillet à 12 heures, heure de Tahiti, la goélette quitte le quai pour rejoindre à pleine vitesse la position du voilier. La jonction entre le bâtiment de commerce et le voilier s’est réalisée à 120 nautiques de Mangareva. L’enfant et sa mère sont alors accueillis à bord du TAPORO VIII à 5h10 le 13 juillet.

C’est dans la soirée vers 21 heures que le TAPORO VII accoste à Rikitea pour y débarquer l’enfant qui a été rapidement reçu par le médecin de l’île pour un premier bilan de santé. Il sera acheminé sur Tahiti par voie aérienne.

L’intervention de ce navire de commerce a ainsi pu réduire de 14 heures, le temps de prise en charge de l’enfant.

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Miss Menemene sera élue le 29 juillet

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Miss Menemene sera élue le 29 juillet
PUNAAUIA, le 15 juillet 2016 - La cinquième édition de l'élection de Miss Menemene (Miss Ronde Tahiti), réservée aux "jeunes femmes qui assument leurs rondeurs et souhaitent valoriser l’image de la femme plantureuse", se tiendra vendredi 29 juillet, au Captain Bligh, à Punaauia.


Les sept candidates qui sont en lice tenteront de décrocher le titre au cours de trois passages : le premier se déroulera sur le thème "autour du monde" et chaque prétendante représentera un pays de son choix, le deuxième défilé se fera en tenue de plage, et le dernier en robe de soirée.

L'événement sera animé par Mister M. avec la participation d’artistes locaux, et notamment le groupe de danse marquisien Te Kaipeka. Le spectacle sera par ailleurs suivi d’une soirée dansante avec DJ jusqu’à 2 heures du matin.




Infos pratiques

18 h 30 : entrée des dîneurs - 19 h 30 : ouverture du buffet - 21 h 15 : fermeture du buffet et entrée des non-dîneurs - 21 h 30 : début de l’élection
Prix des places : 6 500 Fcfp (dîneurs) ; 1 500 Fcfp (non dîneurs)
Réservations au 87 77 21 90 ou directement au Captain Bligh

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Raiatea : Le Snacki'es Natura Food Plage un nouveau snack engagé dans le zéro déchet

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Raiatea : Le Snacki'es Natura Food Plage un nouveau snack engagé dans le zéro déchet
PAPEETE, le 15 juillet 2016 - L’île sacrée est dotée d’un nouveau snack, le Snacki’es Natura Food Plage. Sa particularité ? Organisé en Scop ARL, il vise le zéro déchet. Les deux fondatrices de l’établissement utilisent au maximum des produits locaux, frais, sains et faits maison. Elles espèrent faire des émules et voir leur duo se renforcer. Avis aux amateurs.

Le Snacki’es Natura Food Plage est un petit nouveau à Raiatea. C’est un snack qui a ouvert le 1er juillet et qui s’est engagé dans une démarche écologique complète. Situé sur la côte ouest de Raiatea au pk 9,3 miri miri, ce nouvel établissement est géré par une équipe qui maîtrise les gestes éco-citoyen dans le détail. Pour preuve : de la matière première jusqu'à la livraison, tout est pensé et organisé pour ne pas produire de déchet gérable par la collectivité. Ainsi, le service à table ou à emporter se fait dans des emballages naturels et biodégradables comme des feuilles d'arbustes comestibles, du papier, du carton, de la pulpe de canne à sucre, de la pâte de maïs et du bambou. Il n’y a ni barquette ni bouteille plastique. Les boissons sont servies en bouteilles en verre ou au gobelet.

Par ailleurs, un bac à compost pour les emballages et un récupérateur de matières organiques sont placés dans l'enceinte pour que le consommateur puisse participer au tri sélectif avant de partir. "Un geste ludique et pédagogique pour notre environnement", indiquent Maire Hart et Hina Tehahe à l’origine du projet.

Bio, local, frais

Les fruits et les légumes sont méticuleusement choisis dans des faapu écologiques ou bio, la priorité est donnée aux produits locaux. "Vous ne trouverez pas de fruits surgelés ou importés, ni de légumes ayant traversé la planète car au Snacki'es Natura Food Plage tout est frais et cuisiné minute", insiste le duo. La carte est principalement dédiée aux amateurs de crudités, de poissons locaux crus ou cuits, aux buveurs de jus frais. Quelques pizzas à la pâte fraîche sont proposées dont la fameuse Végétarienne composée de légumes garantis sans aucun pesticide et la Tuna frais réalisée avec des morceaux de thon frais marinés à l'huile d'olive.

Une organisation originale

Le Snacki’es Natura Food Plage est organisé en société coopérative et participative à responsabilité limitée et au capital variable (SCOP), baptisée : Tous ensemble – El hoe tatou. Juridiquement, une Scop est une société coopérative de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés majoritaires. Les salariés sont associés majoritaires et détiennent au moins 51 % du capital social et 65 % des droits de vote. Si tous les salariés ne sont pas associés, tous ont vocation à le devenir. Il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise. Mais celui-ci est élu par les salariés associés. Enfin, dans une Scop, le partage du profit est équitable, il y a une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement, une part pour les salariés associés sous forme de dividendes et une part pour les réserves de l’entreprise. "Pour information", ajoutent les co-fondartices, "tous les associés d'une SCOP ARL peuvent, s'ils y travaillent, bénéficier d'un statut de salarié avec un contrat de travail à durée indéterminée".

"Pour l'instant c'est à dire, les mois de juillet et août, nous ouvrons le week-end du vendredi au dimanche de 10h à 20h non-stop. Cela permet aux clients de profiter de la plage et du bain", expliquent les fondatrices. "C'est aussi parce que nous sommes à la recherche d'autres personnes motivées par notre projet. Nous allons faire plusieurs équipes qui se relayent pour ouvrir toute la semaine. Nous avons beaucoup d'idées que nous allons mettre en place petit à petit pour que tous les membres associés de l'entreprise puissent avoir des revenus corrects et assurer la pérennité de l'entreprise puisqu'il s'agit bien d'un projet solidaire et équitable."

Déjà tous les vendredis, le nouveau snack de Raiatea propose un petit marché de produits frais avec les fruits et légumes disponibles, des œufs extra frais du poulailler de l'entreprise, du pain complet ou semi complet réalisés avec des farines de blé biologiques importées. Sur commande, des produits sans gluten réalisés avec des farines de sarrasin, de riz, maïs ou de uru bien sûr.

Nous aimerions être copiées

À l'intérieur de l'enceinte, une petite boutique de produits transformés comme des confitures, des gelées, des vinaigres, des chutneys, achards et autres purées de légumes, miel, vanille pour les amateurs locaux ou de passage. "Nous avons construit notre projet sans l'aide des banques, avec nos seules économies. L'union fait la force. Cela a un grand avantage, c'est qu'il est à notre dimension et qu'il nous ressemble. Maintenant que nous avons ouvert, nous aimerions être copiés, partout dans nos îles."

Raiatea : Le Snacki'es Natura Food Plage un nouveau snack engagé dans le zéro déchet

Raiatea : Le Snacki'es Natura Food Plage un nouveau snack engagé dans le zéro déchet
Contacts

Tél. : 87 71 09 10
Facebook : Natura Food Plage
Miri miri PK 9,2 à Raiatea


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