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Tifai, un symbole de solidité et d'unité vu par Hitireva

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Tifai, un symbole de solidité et d'unité vu par Hitireva
Papeete le 07/07/2016 - Au Heiva i Tahiti cette année, le groupe de danse Hitireva mené par Kehaulani Chanquy retracera l'histoire de la couture dans la société polynésienne d'antan. Une activité voire une coutume qui se dégrade petit à petit depuis l'arrivée d'un navire transportant à son bord du tissu ou encore du coton. Mais rien n'est tout à fait perdu selon la chef du groupe.

Inscrit en catégorie Hura Tau (professionnel), la troupe Hitireva dansera sur le thème de "tifai", "c'est le fait de coudre, de lier, de rapiécer" explique la chef du groupe de danse Kehaulani Chanquy.

Coudre était une pratique courante dans la vie polynésienne, autrefois. Pour se rendre sur une autre terre ou sur une autre île, les ancêtres n'avaient que des pirogues comme moyens de transport. Mais attention, pas n'importe lesquelles puisque les pirogues d'antan étaient complètement confectionnées et solidifiées avec du "nape" (cordelettes fabriquées avec des fibres de bourre de coco), pour pouvoir voguer sur l'océan. D'autres éléments naturels étaient également utilisés comme le "tapa".

Beaucoup de choses pouvaient être cousues à l'époque, et l'histoire sur laquelle dansera Hitireva intègrera d'autres façons d'interpréter le thème. "C'est un thème abstrait. Il y a différentes cultures et peuples qui sont rapiécés" avoue Kehaulani.

"Tifai était une pratique qui se faisait déjà autrefois, je parle de nos pirogues toutes confectionnées avec du "nape" tout autour. Les femmes feront leur entrée habillées de "tapa", le "tapa" est un vêtement porté autrefois et qui a fait partie pendant des siècles de la vie du ma'ohi. Nous avons utilisé la couleur blanc-beige ce qui donne un "tapa" revisité. Nos hommes vont rentrer avec un "tiputa" où certains éléments ont été posés, cousus et tressés. On continue avec l'arrivé d''un navire, l'arrivée d'une nouvelle couture et qui va faire perdre tout ce qui est "tapa", tout ce qui est "pe'ue", "tiputa" et même notre manière de naviguer."

Les danseurs et danseuses porteront ce soir-là cinq costumes au total. Un d'entre eux représentera une pirogue avec toutes ses coutures : "tout ce qui est cousu au bord, tout ce qui est cousu pour rapiécer toute cette forme, cette voile, ce "pe'ue". Par exemple, on a des coiffes en "pe'ue" avec une voile".

Pour le grand costume, celui imposé par le jury, les danseurs et danseuses de Hitereva porteront un more "classique" blanc. "Le grand costume rentre parfaitement dans notre thème avec ce mélange de matière de chez nous comme le filet tressé avec une forme un peu différente. Nous utiliserons également des matériaux importés pour représenter le choc culturel".

Le costume végétal sera quant à lui très colorés et très fleuri. Un ensemble qui représentera tout simplement la société polynésienne.

Malgré le choc culturel et l'appropriation d'un autre mode de vie par les ancêtres (avec l'arrivé du navire) Kehaulani ne perd pas espoir : "Nous continuons à transmettre nos coutumes à la nouvelle génération afin qu'elle puisse se l'approprier. Certains diront on aura tout oublié mais moi je dis non. On ne sait pas ce qui se passera demain, c'est à nous de faire en sorte de maintenir nos traditions. C'est ça la morale de l'histoire".

Un message fort et déterminé que vous retrouverez samedi soir place To'ata.

Tifai, un symbole de solidité et d'unité vu par Hitireva

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Quatre ans ferme pour les agresseurs du papy

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Quatre ans ferme pour les agresseurs du papy
PAPEETE, le 7 juillet 2016 - Le tribunal a rendu son verdict ce soir dans l'affaire des deux individus qui avaient agressé un papy dimanche à Papeete. Les deux jeunes gens écopent de quatre ans ferme avec maintien en détention. Le parquet a demandé une expertise médicale pour la victime.

Jeudi 7 juillet, les agresseurs du septuagénaire, tabassé et volé dimanche dernier, ont été présentés à la justice dans le cadre d'une comparution immédiate. Le papy avance lentement dans la salle d'audience, hésitant, fatigué. Un large pansement blanc lui couvre l'œil. Sa joue droite a doublé de volume. Le septuagénaire est sorti de l'hôpital mercredi où il était rentré dimanche à la suite d'une agression dans Papeete en pleine. Alors qu'il rentrait chez lui ce jour-là vers 17 heures après "avoir bu un café et mangeait un casse-croute" Gilles B. se fait tabasser et voler par deux jeunes. Les individus lui prennent son argent, soit 3500 francs, avant de continuer leur chemin "comme si de rien n'était" a souligné le président du tribunal. Un ingénieur japonais, témoin de la scène, appelle les secours et prend des photos de ces jeunes. Ce sont à l'aide de ces clichés que la police pourra les interpeler plus tard dans la soirée.

A l'audience, les deux prévenus arrivent, encadrés de gendarmes. Ils ont passé leurs dernières nuits à Nuutania. Âgés de 26 et 27 ans, ils sont tous les deux nés à Papeete. Sans emploi, sans véritables domiciles fixes, ils ont été déjà été condamnés par le passé pour des faits similaires. Le plus jeune, Warren, portait même un bracelet électronique au moment de l'agression. Il était sorti de prison quelques jours plus tôt. Quant au plus vieux, Sandy, c'est un habitué des allées du palais de justice et des couloirs de la prison. Ce dernier en est à sa 14ème condamnation. "Vous étiez même convoqué au tribunal mardi dernier, mais vous n'êtes pas venu… Où étiez-vous?" , s'interroge le juge. Le prévenu sourit et répond : "J'ai oublié…"


Quatre ans ferme pour les agresseurs du papy
"CERTAINS PAPYS SONT DEJA MORTS"

Interrogés sur leurs actes, les prévenus cherchent à nuancer : "Je l'ai frappé, mais je ne voulais pas le mettre KO, je voulais juste qu'il arrête de se débattre pour qu'on puisse le voler." Chacun leur tour, ils présentent leurs excuses. La victime, fatiguée, ne lève pas la tête.

Le président souligne la gravité des faits et rappelle que la victime est "un homme de 68 ans, placé sous curatelle renforcée." L'homme, originaire du Calvados, serait dans cette situation après avoir subit une autre agression, il y a plusieurs années, qui lui aurait fait perdre certaines de ses facultés.
Lors de sa plaidoirie, l'avocat de la victime, Maitre Ceran-Jerusalemy n'accepte aucune excuse des prévenus et affirme qu'il s'agissait d'un crime gratuit. "Ils auraient pu le tuer!" vitupère t-il. L'avocat souligne l'important coup à l'œil reçu par son client et l'hémorragie provoquée. Il a rappelé que son client n'était pas le seul à avoir été tabassé dans Papeete. "Cela fait beaucoup en un mois! Certains papys sont déjà morts…" Pour l'avocat, la prison ne suffit plus "il faut sévir" .

La défense a insisté sur la personnalité de ses clients : "Ils ont des comportements qui ne sont pas normaux." L'avocate des prévenus a pointé le fait que l'un d'entre eux "a grandi en prison" et que ces allées et venues à Nuutania ne lui avaient pas servi.

Dans son réquisitoire, le procureur a demandé au tribunal de condamner les prévenus à trois et quatre ans de prison avec mandat de dépôt. "14 condamnations, il n'y a qu'en Polynésie française que l'on peut voir ça. Il (NDLR: un des prévenus) met à l'échec notre système de peines…"

Les deux individus ont été déclarés coupables. Le tribunal les a condamnés à quatre mois de prison ferme et a demandé leur maintien en détention. Une expertise médicale a été ordonnée pour la victime. Les frais de justice s'élèvent à 80 000 francs et une provision pour les frais médicaux a demandé à hauteur de 400 000 francs.

Quatre ans ferme pour les agresseurs du papy

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"Voleur compulsif", il écope de 18 mois de prison

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PAPEETE, le 7 juillet 2016 - Présenté en comparution immédiate au tribunal de Papeete jeudi 7 juillet, un jeune homme de 22 a commis 16 vols entre 2015 et 2016.

"C'est vrai, je suis un voleur, je vole", a reconnu d'emblée le prévenu lors de son procès-verbal. Le président du tribunal liste les faits. Le jeune homme, né en 1994 et originaire de Papeete, est l'auteur de 16 larcins entre 2015 et 2016 sur plusieurs communes de l'île de Tahiti. Nourriture, alcool, appareils ménagers et même voiture, le voleur n'a rien épargné.

Dans la salle, le nombre de victimes est quelque peu exceptionnel. Bon nombres d'entre elles sont encore choquées. Elles espèrent, si ce n'est retrouver leurs biens, obtenir des dommages et intérêts. "Vous m'avez volé mon ordinateur, mais ce n'est pas seulement un ordinateur que vous avez volé. A l'intérieur, il y avait toutes les photos de ma petite fille, que j'ai eu beaucoup de mal à avoir. Tout ça est parti avec vous…", témoigne l'une d'entre elles. L'avocat de la défense a demandé à l'accusé si tout avait été vendu. Le prévenu répond de manière positive.

Sur le banc des accusés, le jeune homme fixe le sol et s'excuse. Voler? Il l'a fait pour se nourrir, uniquement. Vivant dans la rue avec son père, il n'a pas de travail. Il explique être devenu cleptomane par nécessité. Sa défense n'a pas convaincu le parquet.

"Un inventaire à la Prévert"
Le procureur de la République a souligné le fait que le prévenu a déjà été condamné pour des faits similaires à un an de prison avec sursis. "C'est un voleur compulsif qui vole tout et n'importe quoi! On dirait un inventaire à la Prévert! Et ce n'est pas pour manger, c'est pour acheter de l'alcool et du paka…"
A 22 ans, le jeune homme a déjà écopé de cinq condamnations pour des faits similaires. Le parquet demande que la peine prononcée ne soit pas inférieure à 18 mois.
Le tribunal l'a déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés. Le jeune homme a été condamné à 18 mois de prison avec mandat de dépôt. A l'heure actuelle, les dommages et intérêts se chiffrent à plus de un million de francs, mais d'autres victimes n'ont pas eu le temps de faire le total de tout ce qui leur a été volé.

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Judo « National American Summer » : Six médailles pour Tahiti

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Les samedi 2 et dimanche 3 juillet, une délégation tahitienne a participé au championnat de judo National American Summer 2016 qui s’est tenue à Irvine en Californie. Nos représentants ont décroché six médailles dont une or, quatre argent et une de bronze. Ce sont les cadets qui étaient mis à l’honneur dans la première journée tandis que les juniors et séniors ont pris le relais le lendemain. Certains cadets se sont alignés aussi dans la division supérieure.
Judo « National American Summer » : Six médailles pour Tahiti
Rauhiti VERNAUDON (junior 1ère année) s’est imposée en sénior sans difficulté et ramène donc une médaille d’or pour le fenua. L’athlète du Pôle France de Strasbourg confirme ses derniers résultats au championnat de France junior.

Hugo LARRAT a réalisé un très beau parcours en glanant 2 médailles en -73kg. Il termine 2ème en cadet et 3ème en junior. Le niveau dans cette division était élevé, il a su faire la différence en illustrant un judo axé sur les attaques de jambes et en faisant preuve d’explosivité à chaque combat.

Kristal GARCIA s’est démarquée dans sa catégorie (cadette) en remportant tous ses combats malheureusement elle se fait stopper en finale. Le lendemain elle change de niveau et intègre la division des juniors où elle s’offre une deuxième place.

Teipoteani TEVENINO avec sa garde forte en gauchère obtient une belle seconde place. Elle a dominé ses adversaires aussi bien debout qu’au sol mais s’incline de peu en finale.

Titouan ANDRES a réalisé un très beau parcours. Il a su faire la différence dans les moments décisifs pour gagner mais il échoue au pied du podium en cadet et junior.

Joris WATRIN termine juste derrière Titouan dans les deux divisions. Joris a su puiser dans toutes ses ressources pour gagner des duels très serrés.

Résultats de nos aitos

Samedi, championnat cadets :

Hugo LARRAT 2ème en -73kg

Krystal GARCIA 2ème en +70kg

Teipoteani TEVENINO 2ème en -57kg

Titouan ANDRES 4ème en -66kg

Poeiti GOLHEN 5ème en -57kg

Joris WATRIN 7ème en -66kg

Thomas DAVADAN non classé

Liam LARRAT non classé

Dimanche :

Rauhiti VERNAUDON 1ère en sénior +78kg

Krystal GARCIA 2ème en junior -78kg

Hugo LARRAT 3ème en junior -73kg

Titouan ANDRES 4ème en junior -66kg

Joris WATRIN 5ème en junior -66kg

Etienne FLEURE 5ème en junior -60kg

Poeiti GOLHEN 5ème en junior -57kg

Thomas DAVADAN 5ème en junior -55kg

Gaston DESCAMPS non classé en junior -60kg

Liam LARRAT pas combattu

Teipoteani TEVENINO pas combattue

Suivez tous nos aito à l’international sur www.sportstahiti.com.

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Stop aux "selfies stupides": les secours croates implorent les touristes

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Stop aux
Zagreb, Croatie | AFP | vendredi 08/07/2016 - "Chers touristes, nous vous respectons, mais il est temps que vous vous respectiez vous-mêmes. Arrêtez de faire des selfies stupides et dangereux. Merci": sur Twitter, les secours croates ont exhorté vendredi les visiteurs à la prudence.

Cet appel des secours en montagne (@HrvatskaGSS) intervient après une chute de 75 mètres fin juin d'un touriste canadien de 20 ans, dans le parc national de Plitvice, dans le centre du pays. Il a perdu l'équilibre au bord du vide, alors qu'il cherchait le meilleur cadre possible pour un selfie. Il est miraculeusement sorti indemne de sa chute, ralentie par des arbres.

L'an passé, une touriste slovaque de 54 ans avait eu moins de chance, perdant la vie dans des circonstances semblables.

Le tourisme est une branche stratégique de l'économie croate. Plus de 14 millions de touristes ont visité ce pays de 4,2 millions d'habitants l'année dernière, la plupart séjournant sur sa côte adriatique.

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Indonésie: trois morts, trois blessés dans un accident d'hélicoptère militaire

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Indonésie: trois morts, trois blessés dans un accident d'hélicoptère militaire
Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 08/07/2016 - Un hélicoptère de l'armée indonésienne s'est écrasé vendredi sur une maison à Java, faisant trois morts et trois blessés graves, selon les autorités militaires de l'archipel, marqué ces dernières années par plusieurs accidents aériens impliquant les forces armées.

L'hélicoptère s'est écrasé dans une banlieue au nord de Yogyakarta, l'une des grandes villes de l'île de Java.

Six personnes étaient à bord, a précisé le général Jaswandi à la télévision locale Metro TV. La maison était en revanche vide au moment du drame, selon une télévision locale.

L'armée indonésienne a été impliquée ces dernières années dans de nombreux accidents aériens, dont plusieurs crashs sur des zones urbaines. En juin 2015, un avion de transport Hercules C-130 s'était écrasé dans le quartier résidentiel de Medan, principale ville de l'île de Sumatra, faisant 142 morts.

np/tm/lsb/pjl

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Indonésie: douze morts dans un embouteillage qui a duré trois jours

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Indonésie: douze morts dans un embouteillage qui a duré trois jours
Brebes, Indonésie | AFP | vendredi 08/07/2016 - Douze personnes ont trouvé la mort dans un embouteillage de 20 km qui a duré trois jours en Indonésie, bloquant des milliers de vacanciers, ont rapporté les autorités vendredi.

L'embouteillage monstre qui s'est produit à une sortie d'autoroute à Brebes, une ville située sur l'île de Java, était si terrible que les Indonésiens l'ont surnommé "Brexit", pour "Brebes exit".

Tous les ans, les routes d'Indonésie, le pays musulman le plus peuplé au monde, sont pleines à craquer à la fin du mois de Ramadan, lorsque des millions de personnes se rendent dans les villages pour célébrer l'Aïd.

"En ce qui concerne cette affaire de Brexit, il y a eu un total de 12 victimes sur les trois jours", a expliqué le ministre des Transports, Hemi Pramuraharjo, à l'AFP. Les morts sont donc survenues entre le 3 et le 5 juillet, et non sur une seule journée comme le laissaient entendre les précédentes informations.

M. Pramuraharjo a précisé que plusieurs des victimes étaient des personnes âgées, et que d'autres sont mortes de fatigue ou d'autres complications médicales. Les médias locaux ont également rapporté qu'un enfant d'un an était décédé des suites d'un empoisonnement causé par les émanations des véhicules.

Plus de 400 automobilistes -incluant ceux du "Brexit"- sont morts sur les routes indonésiennes durant la période des fêtes cette année, selon le ministre.

Selon M. Pramuraharjo, la présence de vendeurs à la sauvette et de marchés bondés près de la sortie d'autoroute ont aggravé la situation.

Il a également expliqué qu'il n'avait "pas de solution" pour résoudre ce problème, causé notamment par la présence à cet endroit d'une station service et des véhicules qui y font la queue, provoquant un rétrécissement de la chaussée.

En réponse à la polémique, le ministre de la Santé a pressé les automobilistes qui prévoyaient de longs trajets de se reposer et de prendre les précautions nécessaires.

Achmad Yurianto, un responsable du ministère, a ajouté dans un communiqué que l'utilisation excessive d'air conditionné pouvait aussi conduire à l'augmentation de la quantité de dioxyde de carbone dans les espaces confinés des voitures.

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L'Australie, haut lieu du surf, a peur des dents de la mer

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L'Australie, haut lieu du surf, a peur des dents de la mer
Ballina, Australie | AFP | vendredi 08/07/2016 - Depuis que Garry Meredith, surfeur et vétéran du secourisme en mer, s'est précipité au chevet d'un bodyboardeur mutilé par un grand requin blanc en Australie, il n'a pas pu remonter sur sa planche.

C'était il y a un an: Matt Lee s'est vidé de son sang après avoir été mordu aux deux jambes par un squale de quatre mètres. Il a survécu mais Gary Meredith est hanté par le souvenir de cette attaque survenue à Lighthouse Beach, plage de Ballina, localité pittoresque de la côte orientale australienne.

La plage et le surf sont un art de vivre à Ballina mais de nombreux habitants s'inquiètent de l'augmentation du nombre d'attaques de requins, qu'on voit de plus en plus fréquemment au large des côtes.

"Après cette expérience, j'ai complètement arrêté le surf", raconte à l'AFP le sauveteur qui a aidé l'équipe médicale à contenir l'hémorragie. "J'y retournerai, un jour, mais je ne suis pas encore prêt".

D'après le zoo de Taronga de Sydney, qui recense les attaques de squales au large des côtes de l'île-continent, il y en a eu 22 en 2015, dont une mortelle, contre 11 en 2014 et 10 en 2013.

Bon nombre d'entre elles se sont produites sur 60 kilomètres de côtes entre Evans Head et Byron Bay, en Nouvelle-Galles du Sud. Ballina, un pointbreak convoité, est situé au milieu.

La région, réputée pour ses plages de sable blanc et la rugosité de ses côtes, est un aimant à surfeurs mais la peur règne.

Certains "bodyboardeurs ne veulent plus y retourner ou ne sont pas encore prêts à y retourner. Je crois qu'ils ont peur", souligne Gary Meredith. "Mais à côté de ça, il y a les irréductibles qui ont besoin de surfer tous les jours et qui vont prendre le risque".


L'Australie, haut lieu du surf, a peur des dents de la mer
- L'abattage, c'est 'préhistorique' -

Tadashi Nakahara, un surfeur japonais, est mort à Ballina en février 2015 après avoir eu les jambes arrachées par un grand blanc - une espèce protégée - et des voix se sont élevées pour demander l'abattage des squales.

Mais le maire de Ballina, David Wright, ne veut pas en entendre parler. "Je pense que l'abattage d'animaux quels qu'ils soient est une façon préhistorique de gérer les choses", dit-il à l'AFP. "On ne tue pas" un être vivant uniquement "parce qu'on ne s'entend pas avec".

Mais il n'y a aucun consensus sur la façon de prévenir les attaques. Les gouvernements des différents Etats situés sur le long des quelque 30.000 kilomètres de côtes agissent en ordre dispersé.

Les hameçons équipés d'appâts accrochés à des balises flottantes au large des plages sont critiqués par les défenseurs de l'environnement car ils tuent d'autres animaux marins.

En Australie occidentale, où plus d'une dizaine d'attaques mortelles se sont produites depuis 2000, les autorités ont dû abandonner leur politique controversée d'élimination des squales, au profit entre autres de patrouilles aériennes.

La Nouvelle-Galles du Sud utilise des méthodes douces pour réduire les possibilités de rencontres entre l'homme et l'animal, surveillance aérienne, barrières de protection en plastique...

Mais ce n'est pas facile. A Ballina par exemple, deux de ces barrières ont été détruites par les courants.


L'Australie, haut lieu du surf, a peur des dents de la mer
- Changement climatique ? -

D'après l'Université de Floride, 98 attaques de requins se sont produites en 2015, un record. L'île française de la Réunion a subi proportionnellement le plus d'attaques mortelles, avec deux sur six recensées dans le monde.

Pour George Burgess, directeur de cette université qui recueille les statistiques sur le sujet depuis 1958, l'augmentation pourrait s'expliquer par la hausse des températures des océans due au changement climatique.

Celle-ci a contribué à ce que les squales s'aventurent dans des régions plus au sud et plus au nord, élargissant les zones où ils vivent et se nourrissent.

La croissance démographique est également en cause, juge-t-il, car davantage de gens se baignent.

Pour sa part, Rob Harcourt, spécialiste d'écologie marine à l'Université de Macquarie souligne que faute de données à long terme, il est difficile d'expliquer les attaques en série survenues en Australie.

A Ballina, secouristes, pêcheurs et serveurs disent en tout cas qu'ils voient plus de requins qu'auparavant, et de plus en plus près du rivage.

"On en a repéré très près dans l'écume, à 10 mètres - et encore - de la plage", dit Gary Meredith. "On nous a dit qu'ils cherchaient à manger".

Dave Pearson, fondateur de "Bite Club", un groupe de survivants à quelques centaines de kilomètres de là au sud de Ballina, a été attaqué en 2011 par un requin-bouledogue de trois mètres, qui l'a mordu au bras jusqu'à l'os.

"Pour mes potes et moi, cela ne finit jamais", dit-il, expliquant qu'il faut se concentrer sur l'aide post-attaques. Celles-ci ont un coût "en termes de santé mentale, en kinésithérapie" et la communauté "doit fournir ces services".

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L'agriculture ultramarine face aux normes françaises et européennes: des "aberrations"

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L'agriculture ultramarine face aux normes françaises et européennes: des
Paris, France | AFP | jeudi 07/07/2016 - L'agriculture ultramarine est pénalisée par l'application de normes sanitaires et phytosanitaires françaises et européennes, qui ne prennent pas du tout en compte la spécificité du climat tropical, et conduit à "des aberrations", a dénoncé un rapport sénatorial rendu public jeudi.

Ce rapport de la délégation sénatoriale à l'outre-mer, premier volet d'une étude pluriannuelle sur l'application des normes dans les outre-mer, sera porté au niveau européen, a expliqué son rapporteur-coordinateur, Eric Doligé (LR), lors d'une conférence de presse. Il fait au total 20 propositions pour "acclimater les normes européennes aux territoires ultramarins", a résumé le sénateur PS Jacques Gillot.

Avec un climat pour la plupart chaud et humide, tropical ou équatorial, (à l'exception de Saint-Pierre-et-Miquelon) toutes les collectivités ultramarines connaissent des agricultures exposées à une forte pression des "ravageurs, parasites, maladies champignons, etc", mais la règlementation sanitaire et phytosanitaire -pour une grande part issue de l'Union européenne- qui leur est appliquée, est conçue pour des climats tempérés et ne prend pas en compte les particularités ultramarines, au risque d'entraîner des "aberrations", selon les mots de la sénatrice LR Catherine Procaccia.

Ainsi, les normes pour l'aquaculture de crevettes outre-mer sont celles qui s'appliquent à la truite (ce qui rend très faible le rendement de la crevette).

Les filières agricoles ultramarines souffrent notamment d'"usages phytosanitaires orphelins", c'est à dire lorsqu'une plante ne peut pas être défendue contre un ravageur, car il n'existe pas de produits phytosanitaires autorisés par la réglementation, ou parce que les firmes phytopharmaceutiques n'ont pas fabriqué de produit, estimant le marché non rentable.

De plus, la production agricole ultramarines est confrontée à une vive concurrence des pays voisins, à l'exportation mais aussi sur leur marchés locaux. Car outre des problèmes de compétitivités liés aux coûts du travail, les Outre-mer doivent faire face "à une politique commerciale de l'union européenne très favorable aux pays tiers", qui peuvent importer des produits mêmes traités par des substances interdites par l'UE.

Le rapport préconise notamment "d'adapter au climat tropical la définition des conditions d'utilisation (dose, nombres d'application, cadences, etc.) des produits phytopharmaceutiques au moment de leur autorisation de mise sur le marché", et de permettre aux producteurs ultramarins d'utiliser un produit homologué dans un pays dont les procédures d'homologations sont équivalentes aux procédures européennes.

Il propose également de "dispenser d'homologation les phéromones et les extraits végétaux validés par les instituts de recherche nationaux en outre-mer", comme les huiles essentielles par exemple, utilisées localement dans la lutte contre certains ravageurs.

Il suggère aussi de "supprimer les tolérances à l'importation" pour les denrées traitées avec des produits interdits dans l'UE, pour limiter la concurrence des pays voisins.

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Air Tahiti Nui et l'association du Caméléon lancent un appel à projets pour les familles défavorisées

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Air Tahiti Nui et l'association du Caméléon lancent un appel à projets pour les familles défavorisées
PAPEETE, le 8 juillet 2016 - Dans le cadre de la venue à Tahiti de l’artiste de cirque Jamie Adkins en septembre, Air Tahiti Nui et l'association du Caméléon lancent une opération caritative afin d'aider les quartiers prioritaires du fenua. Les fonds récoltés serviront à mettre en place ou à développer des initiatives innovantes et solidaires.


Air Tahiti Nui et l’association du Caméléon ont décidé d'unir leurs forces en portant ensemble un projet commun. Cette initiative solidaire consiste à organiser une soirée spéciale destinée aux populations défavorisées, à l’occasion de la venue à Tahiti de l’artiste de cirque, Jamie Adkins. Plusieurs communes du fenua convient ainsi des familles de leurs quartiers prioritaires à une représentation du spectacle "Circus Incognitus" le 2 septembre, au Grand théâtre de la Maison de la culture. Ces familles sont choisies par des municipalités qui participent au projet en versant une contribution financière à hauteur de 1 000 Fcfp.

Alexandra Videloup, chargée de production pour l'association Caméléon, précise : "Pour l'heure, trois communes ont déjà confirmé leur participation. Il s'agit de Faa'a, Teva i Uta et Papeete. Nous attendons le retour également de Arue, Pirae et Punaauia. Notre objectif est bien sûr de remplir les 800 places du Grand théâtre et d'offrir l'opportunité aux plus démunis de découvrir le théâtre." Et quoi de mieux que de le faire dans le cadre de "Circus Incognitus" ? Ce spectacle, qui sera joué devant le grand public les 3 et 10 septembre, s'adresse en effet au plus grand nombre, puisque l'Américain Jamie Adkins est à la fois acrobate, clown et poète.

"Les associations des communes mais aussi toutes les autres sont invitées à présenter un dossier avant le 12 août, soit par mail ou directement auprès de notre service marketing", rapporte Tahia Teikikaine, responsable de la communication à Air Tahiti Nui. Les fonds recueillis seront ensuite reversés sous la forme de trois aides financières (d’un montant minimum de 100 000 Fcfp) à des associations sélectionnées pour leurs projets, pourvu qu'ils soient de qualité et durables dans le temps. "Les propositions peuvent donc être ludiques, mais surtout revêtir un caractère socio-culturel, éducatif, environnemental…", explique encore Alexandra Videloup. Et Tahia Teikikaine de citer quelques exemples : "Les initiatives peuvent avoir pour but la création de jardins participatifs, d'espaces pour les enfants, la construction d'une bibliothèque, l'apprentissage de la plantation, du recyclage, etc." Par la suite, Air Tahiti Nui et l’association du Caméléon espèrent reconduire ce type d'opérations caritatives au moins tous les deux ans.

Air Tahiti Nui et l'association du Caméléon lancent un appel à projets pour les familles défavorisées
Infos pratiques

Date limite de dépôt des dossiers : 12 août 2016
Au service marketing Air Tahiti Nui, situé au Pont de l'Est à Papeete
Ou par e-mail : atn.cameleon@gmail.com
Téléchargement des documents sur notre site www.tahiti-infos.com :
Soirée spéciale "Circus Incognitus" : vendredi 2 septembre
Grand théâtre de la Maison de la culture

Demande d’aide financière

Populations défavorisées : des réponses innovantes et solidaires à Tahiti

Date-limite de dépôt des dossiers : 12 août 2016

Pièces à joindre au dossier complété :
1- Les statuts actuels de l’association
2- La liste des personnes chargées de l’administration de l’association (composition du conseil, du bureau...)
3- Un relevé d’identité bancaire portant une adresse correspondant à celle du N° Tahiti
4- Si le présent dossier n’est pas signé par le représentant légal de l’association, le pouvoir donné par celui-ci au signataire
5- Le bilan le plus récent approuvé.


1- Présentation de l’association

1.1- Identification :

Nom :________________________________________________________
Sigle : _______________________________________________________
Numéro Tahiti :________________________________________________
Activités principales : _______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
Adresse du siège social :_________________________________________
_____________________________________________________________
Code postal :______________Commune :___________________________
Adresse postale : ______________________________________________
____________________________________________________________
Code postal :______________Commune :__________________________
Téléphone : __________________________________________________
Adresse mail :_________________________________________________
Union, fédération ou réseau auquel est affiliée l’association :__________________________________________________

Identification du représentant légal :
Nom :_________________________ Prénom :_______________________
Fonction :____________________________________________________
Téléphone : __________________________________________________
Adresse mail :_________________________________________________

Identification de la personne en charge de la présente demande
Nom :_________________________ Prénom :_______________________
Fonction :____________________________________________________
Téléphone : __________________________________________________
Adresse mail :_________________________________________________
L’association est-elle reconnue d’intérêt général : oui non

2.2- Informations concernant le fonctionnement de l’association :

Nombre d’adhérents de l’association au 30 juin 2016 : ______________
Nombre de bénévoles : _______________________
Nombre de salariés : _________________________
Nombre de salariés en équivalent temps plein (ETP) : _________________



2- BUDGET PREVISIONNEL DE L’ASSOCIATION :

CHARGES Montant PRODUITS Montant































3- DESCRIPTION DE L’ACTION :

Nouvelle action
Renouvellement d’une action déjà réalisée
Prolongement d’une action déjà entamée

Présentation de l’action:
Intitulé :_____________________________________________________

Objectifs de l’action :___________________________________________ ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

A quel(s) besoin(s) l’action apporte-t-elle une réponse ? ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Description de l’action : ________________________________________ ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Public bénéficiaire (nombre, tranche d’âge, localisation...) ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________


Moyen mis en œuvre :
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Dates de mise en œuvre (début, durée...)
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________






L’action prend-elle en compte la problématique environnementale ? Si oui, merci de préciser :
_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Méthode d’évaluation et indicateurs choisis au regard des objectifs ci-dessus : _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Information complémentaire éventuelle :
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

BUDGET PREVISIONNEL DE L’ACTION

Nature et objet des postes de dépenses principaux :
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________




Est-il prévu une participation financière des bénéficiaires ? Si oui, merci de préciser.
_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Budget prévisionnel de l’action :

CHARGES Montant PRODUITS Montant
























4- Déclaration sur l’honneur :

Si le signataire n’est pas le représentant légal, joindre le pouvoir lui permettant de s’engager (cf. liste des pièces à joindre).

Je soussigné(e), (nom et prénom)_________________________________
représentant de l’association____________________________________
- certifie que l’association est régulièrement déclarée ;
- certifie que l’association est en règle au regard de l’ensemble des déclarations sociales et fiscales ;
- certifie exactes et sincères les informations du présent dossier ;
- précise que si une aide financière est octroyée à l’association, elle sera versée sur son compte bancaire.

Nom du titulaire du compte _____________________________________
Banque : _____________________________________________________
Domiciliation :_________________________________________________

Fait, le________________________ à _____________________________

Signature :

2



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La défisc', un dispositif "à pérenniser" selon le député Laffineur

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La défisc', un dispositif
PAPEETE, le 8 juillet 2016. Le député du Maine-et-Loire, Marc Laffineur, est sur le fenua depuis mardi pour une mission d’évaluation de « l’efficacité du budget » versé à la Polynésie par l’État.

Pour ce faire, il rencontre les acteurs de la vie économique, politique, sociale et judiciaire. L'élu estime que la Polynésie manque d’investissements. "Dans mon esprit, le budget est fait pour le développement du territoire et particulièrement de la Polynésie", explique-t-il. "Il y a un potentiel de développement économique important mais qui manque sans doute d'investissements. Dans ce cadre, l'Etat doit pouvoir avoir une politique qui permette le développement de ce territoire pour développer l'emploi et les métiers de demain."

Après les premières rencontres qu'il a déjà eues depuis son arrivée, il note : "Ce qui est frappant c'est la volonté commune de tous de se projeter dans l'avenir de trouver les filières et les capacités d'investissement pour développer ce territoire qui a des richesses considérables".

L'an dernier, le dispositif Girardin avait manqué de ne pas être reconduit. Conscients de la fragilité de la reprise dans les Dom-Com, les pouvoirs publics ont finalement décidé de prolonger le dispositif Girardin jusqu’en 2025.
Pour le député, le dispositif de défiscalisation doit être "pérennisé" tout en faisant attention à ce qu'il n'y ait pas d'abus. "Vu de Bercy c'est sans doute ce qui a freiné. La défisc' est un atout essentiel car c'est aider les investissements. C'est là-dessus qu'il faut insister. Ce territoire comme d'autres territoires d'outre-mer manque d'investissements. Il faut donc trouver toutes les possibilités d'investissements qui permettent de préparer les emplois de demain", souligne le député.

Le membre de la commission des finances à l'Assemblée nationale a identifié "les freins" et assure qu'il se fera " le porte-parole de tous les acteurs locaux" à Paris lors des discussions sur le budget 2017 à la fin de l'année à l'Assemblée nationale. "Le frein à la défisc' c'est le délai pour les agréments. On me dit qu'il faut entre 8 mois voire 3 à 5 ans pour les obtenir et que parfois, au bout de deux ans, la réponse est négative." "Il y a des choses à revoir, je proposerai qu'il y ait par exemple des seuils au-dessous desquels les agréments pourront être obtenus sur le territoire pour faire en sorte que l'investissement puisse se faire beaucoup plus rapidement", insiste-t-il.





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Suivez le match France-Portugal dimanche à la présidence

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Suivez le match France-Portugal dimanche à la présidence
PAPEETE, le 8 juillet 2016. Un écran géant sera installé ce dimanche matin sous le chapiteau de la présidence. Les amoureux du ballon rond pourront donc suivre en direct le match France-Portugal.

Le coup d'envoi est prévu à 8 h 30.


La finale tant attendue
L'équipe de France est sur son petit nuage depuis son exploit contre l'Allemagne (2-0), mais cette euphorie légitime ne doit pas lui faire perdre de vue l'essentiel et la finale tant attendue de l'Euro-2016 contre Cristiano Ronaldo, dimanche au Stade de France.

Dans les entrailles du Vélodrome de Marseille, les Bleus savouraient jeudi leur soirée magique et cette communion incroyable avec leur public. Il y avait la satisfaction du devoir accompli et la prise de conscience d'avoir déjà écrit une page glorieuse de l'histoire du football français en faisant tomber l'ogre allemand, une première en compétition officielle depuis 1958.

Mais les Français l'ont ensuite répété à l'unisson: l'Allemagne n'était qu'une étape sur le chemin du Graal. Pour entrer définitivement dans la légende, il ne faudra surtout pas rater le rendez-vous le plus important de leur carrière face à CR7 et sa bande, sous peine de connaître une immense déception après avoir tutoyé les étoiles.

Le sélectionneur Didier Deschamps a donné le ton en déclarant que "le plus important c'est dimanche."

"Pour tout vous dire, on est déjà passé dans la récupération en vue du prochain match. On se projette déjà sur la finale", a embrayé le vétéran Patrice Evra (35 ans).

- "Ce sera encore plus dur" -

Même discours chez Paul Pogba, coéquipier de "Tonton Pat" à la Juventus Turin, pour qui "c'est beau, mais ce n'est pas fini".

"Ce sera encore plus dur, a renchéri Laurent Koscielny. C'est à nous d'écrire notre histoire. On veut aller le plus loin possible et gagner l'Euro. Il nous reste très peu de temps pour nous préparer, récupérer. On aura 48h pour être prêt, on va tout faire en tout cas pour arriver dans les meilleures conditions dimanche soir."

La principale difficulté pour les Bleus sera justement de gérer le court laps de temps qui les sépare de la finale. Ils auront un jour de récupération en moins que le Portugal, qui a validé son ticket dès mercredi en éliminant le pays de Galles (2-0), et les heures semblent comptées pour recharger les batteries.

Pour s'éviter une arrivée aux aurores dans leur QG de Clairefontaine (Yvelines), les Français ont d'ailleurs passé la nuit de jeudi à vendredi à Marseille et le maître mot sera la récupération.

"Le calendrier a été fait comme ça. A un moment, on a eu deux fois sept jours (avant les 8e et les quarts de finale, NDLR), c'était trop de repos. Là, on aurait aimé en avoir un peu plus mais on va essayer d'optimiser chaque heure qui va précéder ce rendez-vous", a estimé un Deschamps devenu fataliste devant l'incongruité des programmations au cours du tournoi.

- Dimension psychologique -

Le sélectionneur n'a pourtant pas de quoi s'angoisser. Il ne déplore ni blessé ni suspendu pour la finale, tout le contraire du Portugal qui espère récupérer le patron de sa défense Pepe, en proie à des douleurs musculaires et forfait en demi-finale. Le joueur du Real Madrid s'est encore entraîné à part vendredi.

Le plus gros écueil pour les Français reste la gestion de la dimension psychologique d'une telle rencontre. Les premiers matches ont mis en lumière leurs difficultés à se libérer et à assumer un statut de favoris contre des nations modestes. Le Portugal de Ronaldo sera d'une autre trempe que la Roumanie, l'Albanie, l'Eire ou l'Islande et n'aura rien à perdre contre des Bleus devenus les nouvelles terreurs du continent après avoir écarté les quadruples champions du monde.

La passion qui unit en France tout un peuple derrière son équipe et l'attente qui en découle pourraient de nouveau anesthésier les Bleus, du moins en début de partie.

Deschamps a bien cerné le danger et a d'emblée voulu soulager ses joueurs d'un poids susceptible d'être trop lourd à porter.

"Ce n'est pas parce qu'on a éliminé l'Allemagne qu'on des pouvoirs supplémentaires. On croit en nous et le Portugal croit en lui. Ce sera ouvert", a-t-il affirmé.

"Je vais essayer de ne pas avoir la boule au ventre, mais quand on arrive dans le stade, on oublie tout ça, a jugé de son côté Blaise Matuidi vendredi en conférence de presse à Clairefontaine. Il faut se mettre en mode guerrier pour obtenir le résultat que l'on souhaite. On ne pense qu'à ce rendez-vous. On est excité et même pressé."

"Là ça arrive vite, on n'aura pas le temps de gamberger, a ajouté le milieu du Paris SG. Au-delà du physique, c'est le mental qui va jouer mais on sera prêt dimanche. Ce sera le match de notre vie, on va tout donner comme on l'a fait jusqu’à présent."

AFP

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Jean-Marc Régnault dédicace son livre "La France à l'opposé d'elle même" ce samedi

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Jean-Marc Régnault dédicace son livre
PAPEETE, le 8 juillet 2016 - Jean-Marc Régnault dédicacera la réédition de son livre "La France à l'opposé d'elle même" ce samedi 9 juillet à la librairie Klima. Librairie qui fête ses 80 ans et propose de nombreuses promotions jusqu'au 16 juillet.

Paru pour la première fois en 2006, "La France à l'opposé d'elle même" est un ouvrage de Jean-Marc Regnault, enseignant l'histoire moderne et contemporaine à l'université de la Polynésie française où il a soutenu en 1994 sa thèse sur l'Histoire politique et institutionnelle des Établissements français de l'Océanie et de la Polynésie française, 1945-1992. Son ouvrage est réédité et actualisé. Il le dédicacera ce samedi à la librairie Klima.

La librairie Klima fête ses 80 ans. Elle propose de nombreuses promotions sur tous les ouvrages de sa collection. Un article lui sera consacré la semaine prochaine.

Pratique

Samedi 9 juillet à la librairie Klima à côté de la Cathédrale de Papeete de 8h30 à midi.

http://www.tahiti-infos.com/video/

Jean-Marc Régnault dédicace son livre

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Politique familiale : le CESC pour un plan d'action

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Politique familiale : le CESC pour un plan d'action
PAPEETE, le 8 juillet 2016. Les membres du Conseil économique, social et culturel ont rendu leur avis ce vendredi sur un projet de délibération portant approbation du plan d’action pour la mise en œuvre d’une politique de la famille.

Le CESC déplore que, dans le cadre d’une consultation obligatoire prévue par la loi organique, les saisines du gouvernement soient effectuées de manière récurrente, dans le délai d’urgence. "Il est pourtant indispensable que l’institution, sur des textes dont les enjeux sont aussi importants, puisse rendre son avis dans un délai raisonnable d’un mois", souligne le CESC.

Pour autant, le CESC reconnaît "le travail de qualité réalisé par le comité de pilotage pour la conférence de la famille". "Les 130 actions répertoriées dans son rapport constituent une base de travail importante pour actualiser la politique familiale à venir, de la Polynésie française", note la quatrième institution du Pays.

"Certes, le document de planification soumis à sa consultation est lacunaire sous certains aspects. Il n’évalue pas les actions et structures existantes", met en avant le CESC. "Il ne fixe pas de priorités, ne définit aucune application dans le temps et surtout il n’établit pas les budgets nécessaires à sa mise en œuvre (à l’exception de certaines actions alors que l’ensemble des ministères subissent des restrictions budgétaires)."

Il rappelle qu'un "constat actualisé et objectif de la situation sociale alarmante de la Polynésie française est plus qu’indispensable et il appartient désormais à toutes les forces vives de notre Pays (Etat, communes, Pays, société civile, CPS, éducateurs, familles, etc.) de prendre les mesures adéquates, chacune à son échelon, pour inverser cette situation dégradée, lutter contre les inégalités sociales et accompagner les familles dans l’éducation de leurs enfants".


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Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

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Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”
PAPEETE, le 8 juillet 2016. Pirates ? Assurément. Assassins ? Très probablement. Menteurs ? Sans aucun doute. Accusés d’avoir tué sept personnes à bord de la goélette tahitienne “Niuroahiti” en 1893, Joseph et Alexandre Rorique furent condamnés à mort par un tribunal de Brest, alors que les juges ignoraient leur véritable identité tant les deux hommes avaient brouillé les pistes permettant de remonter leur passé. Enfin démasqués, ces Belges de très bonne famille, Eugène et Léonce Degrave, évitèrent de peu la guillotine, mais n’échappèrent pas au bagne de Cayenne…

C’est en 1891 que l’affaire que nous allons évoquer débuta et secoua la tranquille vie des Etablissements français d’Océanie.
A cette époque, les liaisons interinsulaires étaient très irrégulières. Le prince Hinoï Pomare était propriétaire d’une goélette, la Niuroahiti. Elle fut le théâtre du sombre drame orchestré par les Rorique. Ces deux frères arrivaient des îles Cook. Officiellement, ils étaient des naufragés, rescapés du General Brag ayant coulé dans la passe de Jaluit, aux Marshall. De là, ils s’étaient rendus à Penrhyn (Cook du nord), puis à Rarotonga, où le capitaine Wohler, qui commandait la goélette tahitienne Papeete, les prit à son bord pour les rapatrier en territoire français.

Adoptés par la bonne société

Arrivés à Tahiti, leur prestance, leur très bonne éducation et leurs bonnes manières firent qu’ils furent vite adoptés par la bonne société. Ils répétèrent qu’ils commandaient un navire américain ayant fait naufrage aux Marshall ; ils étaient les seuls survivants, l’un se disant le capitaine et l’autre son second. Ils commencèrent à commercer avec les îles, notamment Kaukura.
Revenu seul à Tahiti, Joseph Rorique se fit embaucher comme second sur la goélette Niuroahiti, jaugeant 50 tonneaux. A bord, le capitaine polynésien Tehahe a Tara (des Australes), le subrécargue William Gidson, un cuisinier, Hippolyte Mirey (un “Demi” au lourd passé judiciaire) et quatre marins. A noter que c’est sur la recommandation de Joseph Rorique que le cuisinier aurait été pris à bord.

Disparition aux Tuamotu

Le 15 décembre 1891, la goélette quitte Papeete et touche Makatea, puis Kaukura où le second Rorique, Alexandre, qui s’était installé là pour son commerce, se fait embarquer. La goélette poursuit sa route : Fakarava, Katiu, Makemo, Hikueru…A partir de là, le bateau disparaît…
A Tahiti, une enquête finit par être ouverte et les soupçons de détournement sont rapidement étoffés par des révélations : les Rorique étaient armés, Alexandre avait bradé ses marchandises à Kaukura pour embarquer ; à coup sûr, ils avaient abandonné l’équipage sur un atoll désert pour voler la goélette et son chargement.
L’affaire était autrement plus grave, comme on l’apprit bien plus tard…

Dénoncés en Micronésie

Début mars 1892, une goélette baptisée Poi, d’Avarua (pavillon rarotongien) frappe ses amarres à 7 000 km de Tahiti, dans le port de Ponape, en Micronésie. A son bord, une cargaison de marchandises à vendre, un cuisinier d’origine tahitienne, Hippolyte Mirey, un Français, George de Vergnier et un Canadien, Louis Toussaint, ces deux derniers propriétaires du bateau. Tout semble normal aux autorités espagnoles jusqu’au matin du 8 mars : le cuisinier y dénonce les frères Rorique, alias de Vergnier et Toussaint. Leurs papiers sont faux, le bateau n’est pas la Poi, mais la Niurahiti et tout l’équipage a été assassiné, sauf lui, qui n’a eu la vie sauve qu’à la condition de garder le silence, ce qu’il ne peut plus continuer à faire.

Mirey n’est pas un premier communiant ; le personnage est louche et les Espagnols sont sceptiques, jusqu’à ce qu’il fouillent le bateau, découvrent l’absence de papiers officiels (sinon les faux papiers des Rorique) et s’aperçoivent que, sous une couche de peinture fraîche, apparaît le nom de Niuroahiti. Immédiatement, les trois hommes sont arrêtés et transférés à Manille, où ils sont remis au consul de France. De là, la nouvelle de l’acte de piraterie, via les journaux de Nouvelle-Zélande, arriva à Papeete le 9 juillet 1892. Le prince Hinoï, qui avait organisé des recherches dans les Tuamotu avec un autre voilier, et qui avait conclu que sa goélette avait coulé corps et biens, tenait enfin l’explication de la disparition de son navire, les familles des disparus n’ayant plus que leurs yeux pour pleurer.

Hécatombe à bord de la Niuroahiti

A Manille, les confessions de Mirey sont accablantes pour les deux frères : à bord, tout s’était joué dans les premiers jours de janvier 1892. Le 4 janvier en début de nuit, les Rorique abattirent, avec un de leurs révolvers, le capitaine Tehahe et le subrécargue Gibson. Témoins du double meurtre, Mirey fut renvoyé à ses fourneaux sous la menace d’être le prochain mort s’il parlait. Le 5 janvier, un des marins Tahitien se plaignit de douleurs au ventre ; Alexandre Rorique lui administra une potion. Une heure après, le malade était mort. A bord, le reste de l’équipage était évidemment terrorisé et surtout pas convaincu par les explications des Rorique affirmant que le marin avait été emporté par une maladie contagieuse.

Ayant mis le cap à l’ouest, les Rorique servirent du rhum à deux autres de leurs marins pour leur redonner du cœur à l’ouvrage, un jour où la mer était forte. Quelques heures plus tard, au terme de souffrances atroces, les deux hommes rendaient, à leur tour, leur âme à Dieu. Là encore, les frères Rorique mirent ces décès sur le compte de la fameuse “maladie contagieuse”. Les deux autres Tahitiens ne tardèrent pas à se jeter à la mer pour échapper aux meurtriers ; le 17 janvier, la Niuroahiti n’avait plus d’équipage, hormis le cuisinier Mirey et les deux frères pirates.

Déjà mêlés à un empoisonnement

Bien entendu, les Rorique nièrent tout, accusant Mirey d’affabulation. Mais les faux papiers, le faux nom du bateau ne plaidaient guère en leur faveur. D’autant que le consul mena une petite enquête pour s’apercevoir que les Rorique avaient été signalés à bord d’un bateau probablement volé en 1888, et que plus tard, à Sydney, sur un trois mâts, le Vagadond, ils furent mêlés à une sinistre affaire d’empoisonnement.

Pris de doute face à deux versions contradictoires, mais compte tenu de la gravité des faits, le consul décida d’expédier les trois protagonistes de l’affaire en France, devant le tribunal maritime de Brest. Le 7 mars 1893, après plus d’un an d’emprisonnement à Manille, ils furent mis aux fers à bord d’un bateau en partance pour Saigon, puis, de là, à nouveau mis aux fers sur le Shamrock, destination Toulon. Ils y arrivèrent le 24 avril, avant d’être transférés par le rail à Brest, où ils furent emprisonnés le 27 du même mois.

L’instruction de l’affaire allait s’avérer complexe : d’un côté, la version des meurtres, de l’autre celle des accidents, des maladies, des désertions… Juridiquement, il n’y avait aucune preuve matérielle et l’on était, en France, en pleine affaire Dreyfus…

Daniel Pardon

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”
Tout près de la guillotine

En matière de piraterie, le droit maritime français était très ferme, surtout si l’acte de piraterie s’accompagnait de morts d’hommes. Dans le cas des frères Rorique, il s’agissait tout de même de sept personnes éliminées et le verdict était connu d’avance : la peine de mort.


Sa femme en garantie

Avant d’envisager l’échafaud, il fallut pourtant que la justice fasse son travail, à savoir démêler le vrai du faux. Entre les Rorique et le cuisinier Mirey, c’était presque parole contre parole. Le cuisinier justement, un “Demi” hâbleur et pas vraiment versé sur l’honnêteté, était assez peu crédible, compte tenu de son passé. Il avait, en effet, été condamné deux fois à douze mois et six mois de prison pour vol.

Plus extravagant, l’homme était endetté jusqu’au cou, et il finit par avouer, lorsque son état civil fut étudié, qu’il était marié, mais que, comme garantie de recouvrement de ses dettes, il avait laissé sa femme à un Chinois, la femme en question servant de gage…

Verdict : la guillotine

Les frères Rorique, menteurs comme des arracheurs de dents, avaient décliné, de leur côté, des identités fictives : Alexandre Rorique était soit disant né le 2 août 1856 à Pretoria, tandis que Joseph assurait avoir vu le jour le 6 décembre 1865 à Natal. Nés en Afrique du Sud, ils se disaient Français, car leurs parents parlaient cette langue dans laquelle ils avaient été élevés… Sollicité, le consul de France au Transvaal répondit qu’à Pretoria, l’état civil ne portait aucune trace de la naissance de ces deux individus. Mirey certes peu fiable, peut-être même complice, les Rorique menteurs (ayant maquillé la Nuiroahiti), le juge trancha ; le 8 décembre 1893, le tribunal condamna les deux frères à la peine de mort, pour piraterie et homicides.
A ce moment-là, les Rorique passaient pour des bagnards évadés de Nouvelle-Calédonie plus que pour des Sud-Africains.

Des fils de bonne famille

Le coup de théâtre vint quelques jours plus tard : une lettre anonyme parvint au juge. En l’ouvrant, il n’en crut pas ses yeux. L’identité des condamnés était, en réalité, celle-ci : Eugène et Léonce Degrave, honorable famille belge. Pour des actes de sauvetage en mer, les frères avaient été décorés plusieurs fois !
Sitôt connue, la nouvelle déclencha ce que l’on appellerait de nos jours le “buzz”, car à cette lettre s’en ajouta d’autres, accréditant le fait que les Rorique étaient des héros dans leur pays natal, la Belgique.

Acculé par les magistrats, Alexandre, alias Léonce, avoua que toutes ces révélations étaient vraies ; s’ils avaient comparu à leur désavantage devant le tribunal, c’était juste pour éviter de jeter l’opprobre sur leur famille, et pour ne pas peiner leur mère. Sinon, ils savaient qu’en exhibant leurs médailles de sauveteurs et leurs antécédents familiaux belges, ils auraient été crus, mais le scandale aurait rejailli sur leurs proches… C’est parce que, jeunes, ils étaient irrésistiblement attirés par la mer qu’ils décidèrent de s’exiler en Angleterre, où ils prirent le nom de Rorick, afin de ne pas être handicapés par leur origine étrangère. En changeant de nom, ils changèrent peut-être aussi de morale, car, attirés par les mers du Sud, ils s’y comportèrent de la façon que l’on sait.

Travaux forcés à perpétuité

Evidemment, cette origine bourgeoise, ces actes de bravoure (ils avaient sauvé les équipages de deux trois-mâts norvégiens) leur auraient sans doute valu la clémence des juges, mais l’affaire ne pouvait être rejugée ; la Justice, embarrassée, ne put que commuer leur peine de mort en travaux forcés à perpétuité.

Ils furent emprisonnés plusieurs mois sur l’île de Ré, avant d’être embarqués pour la Guyane. Entre-temps, en France comme en Belgique, des comités de soutien aux Rorique se montèrent ; on criait à l’erreur judiciaire, à une affaire Dreyfus bis, à un martyre d’innocents… Même les détenus de Manille, qui partagèrent, un temps, la cellule de Mirey, écrivirent, pour affirmer que celui-ci leur avait demandé ce qu’il risquait s’il se rétractait après ses aveux, “preuve, selon les défenseurs des Rorique que Mirey avait tout inventé et que les deux frères étaient innocents”.

L’ex-pirate, patron de la police !

Après seize mois passés à Saint-Martin de Ré, les Rorique furent conduits aux îles du Salut où ils arrivèrent le 11 août 1895. L’aîné, Léonce, ne résista pas au climat et aux conditions de vie ; victime de dysenterie et de fièvres, il décéda le 30 mars 1898. En 1897, leur peine avait pourtant été adoucie, et finalement, Eugène fut gracié le 27 août 1899.

Le dernier des Rorique revint en Belgique, passa en France où il écrivit un livre et se maria à une jeune femme de bonne famille, puis s’installa à Monaco avant de repartir loin, dans la Caraïbe. L’ancien pirate, par un pied de nez de l’histoire, devint le patron de la police de l’île de Trinidad en 1926, puis consul du Costa Rica à la Nouvelle-Orléans. Attiré par l’aventure, il abandonna sa vie rangée pour tenter sa chance dans une affaire de prospection de pierres précieuses en Colombie, terre des émeraudes.

Là encore, il semble que son goût pour les affaires louches ait repris le dessus ; ce personnage à deux visages, tantôt notable embourgeoisé, tantôt fieffé briscard, fut arrêté et emprisonné. Le cours de sa vie s’arrêta brutalement en 1929 : officiellement, il fut assassiné dans sa cellule de la prison de Pamplona, par ses co-détenus ou des gardiens, ou des “justiciers” venus de l’extérieur lui régler son compte. On ne sut jamais la vérité sur la manière dont il passa de vie à trépas…

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

Carnet de voyage - Les frères Rorique, pirates et assassins de la “Niuroahiti”

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Mahina, Le bateau fantôme de Hao

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Mahina, Le bateau fantôme de Hao
HAO, le 8 juillet 2016. CULTURE : Tahiti Heritage vous conte cette semaine une grande légende des Tuamotu, l’histoire du bateau fantôme Mahina. Un voilier qui se manifeste auprès des habitants de Hao pour leur signaler qu’un habitant de leur atoll vient de mourir.

Deux tupapa’u (fantômes, mauvais-esprits) se laissaient aller à la dérive devant l’atoll de Hao, lorsqu’ils virent une femme qui se rendait sur la terre Opahoa. Cette femme au nom de Takua était venue ramasser des coquillages et chercher des fruits de pandanus pour son repas et celui de son mari.
Ce fut à ce moment que ces deux mauvais-esprits pénétrèrent dans cette femme. Et quand elle fut revenue chez elle, ces deux tupapa’u parlèrent par sa bouche. Ils s’appelaient Panihau et Tahorotakarari et venaient chercher l’enfant qui se trouvait dans le ventre de Takua, afin de l’emporter chez eux pour qu’il devienne plus tard le sauveur des habitants de Hao.

Ces deux tupapa’u partirent alors avec l’enfant de cette femme, qui dès ce moment ne se trouva plus enceinte. Ils élevèrent cet enfant sur la mer et quand il fut devenu grand, ils lui donnèrent le nom de « Tahorotakarari ». Ils lui fabriquèrent un bateau, qu’ils appelèrent « Mahina ».

Tahorotakari, le sauveur de Hao

Quand des gens de Hao meurent, on peut voir au large un voilier en panne. Ce bateau appelé « Mahina » est celui de Tahorotakari, l’enfant de Hao élevé sur la mer par deux tupapa’u. On entend le bruit des voiles qui claquent. Plusieurs hommes de Hao ont vu le navire de nuit comme de jour. Le jour, il s’éloigne et se met en panne et la nuit venue il revient près du récif.
Lorsqu’un homme est pris d’une maladie du mauvais esprit, on demande à Takua d’appeler son fils pour lui demander son aide. Il vient et pénètre dans le corps de l’homme dans lequel se trouve le mauvais-esprit et le chasse en lui demandant de partir.

Tahorotakarari est le sauveur de beaucoup d’hommes de Hao, qui ont été pris de ces genres de maladies terribles.
Quand un homme de Hao meurt dans une des îles des Taumotu ou à Tahiti, le bateau Mahina va chercher l'âme de cet homme.

Une femme à bord du bateau Mahina

Une femme de Hao aurait vu ce bateau et serait allée à son bord, puis serait revenue à terre. Après cette visite, son mari aurait trouvé un changement dans sa physionomie : elle avait les yeux ouverts, ne voulait pas manger de nourriture cuite et se cachait continuellement. Son mari pensait qu'elle était hantée des mauvais-esprits. Elle ne dormait pas à côté de lui. Il se cacha pour pouvoir l'attraper et, aidé de sa famille, l’attacha. Mais cette femme s’élevait dans les airs en emportant les hommes, et tous retombaient et cela dura longtemps, jusqu’au moment où la femme perdit toutes ses forces. Elle fut étendue, entourée d’un feu ardent. Elle remua en sentant la chaleur du feu puis un de ses yeux fut brûlé. Alors les mauvaises habitudes qu’elle avait récemment contractées disparurent.

Et les jours après, lorsqu'on lui demandait ce qu'elle avait eu, elle gardait le mutisme le plus complet, et manifestait le désir d'aller à bord du bateau Mahina. C'était un joli bateau, qui, d'après elle. était plein d'esprits d'hommes qui avaient habité la terre et qu'elle a reconnu sur ce bateau. Elle dit être restée trois jours à bord de ce bateau. Ce serait un grand bateau sur lequel on retrouve de tout. Quand on voulait revoir l'esprit d'un homme que l'on avait connu, on demandait à Tahorotakarari qui rentrait le corps de celui qui était mort.

Mythe ou réalité ?

Les anciens de Hao assurent que ce bateau a réellement existé, et affirment que cette femme, à l’œil brûlé par le feu, existait encore au début du XXème siècle. Certains parlent encore aujourd'hui de ce bateau comme d’une chose qui a existé et ils affirment l'avoir vu. Souvent, on voyait ce bateau dans les autres îles Paumotu, quand un homme de Hao y mourait.
Voilà l’histoire du bateau fantôme de Hao, et des choses qui s’y sont passées.

Histoire recueillie en paumotu en 1912, et transcrite dans sa langue originale et en français par Caillot Eugène, dans son ouvrage Mythes, légendes et traditions des Polynésiens aux éditions Leroux en 1914, réédité par les éditions Haere Po en octobre 2010.
Illustrations de Daniel Akeou 2001


Mahina, Le bateau fantôme de Hao

Focus

Les commentaires laissés sur la page de Tahiti Heritage sont édifiants. Si la transmission inter-générations des histoires et légendes se poursuit dans de nombreuses familles, dans d’autres le lien a été brisé. Plus grave, c’est que certains des membres incultes de la nouvelle génération en viennent à dénigrer ces histoires et légendes de leur île.

Yucko : Vraiment une histoire de c.. ! J’appartiens à une vielle famille de Hao et je n’ai jamais entendu une histoire aussi c... Ceux qui racontent une c… pareille ne sont pas de Hao.

te tama : Cette histoire, je l’ai entendu de mon grand-père. Je suis de Hao. Mes ancêtres sont de là !

hititake : yucko renseigne toi bien avant de mettre n’importe quoi. Si ta vieille famille ne t’a pas raconté l’histoire du bateau, je ne crois pas qu’ils sont de Hao. Nous nos ancêtres sont de Hao et Amanu. Nous connaissons l’histoire de Mahina que nous ont raconté nos grands-parents.

pahuiri : Moi, personnellement je suis originaire de Hao, alors ceux qui disent n’importe quoi à propos de cette histoire taisez-vous, parce cette histoire était racontée par mon arrière grand-mère et ma grand-mère.




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Jipsy, une nouvelle recrue très spéciale pour la DSP

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Jipsy, une nouvelle recrue très spéciale pour la DSP
PAPEETE, le 08 juillet 2016 - La DSP a reçu mercredi Jipsy, le nouveau chien de détection de stupéfiants qui vient renforcer le dispositif de lutte contre les trafics de drogues sur le Fenua.

La DSP compte depuis mercredi un nouvel agent de police très spécial, Jipsy, une jolie brune aux yeux noisette, affectueuse mais qui a du mal à tenir en place. Jipsy est une chienne de détection de stupéfiant, elle arrive directement de métropole avec son maître-chien. "Pour nous c'est une aide supplémentaire pour pouvoir lutter contre les stupéfiants et la délinquance. C'est un plus, un bonus qui va nous permettre de trouver plus de matériel, de marchandise qu'avant", déclare le commandant Loïc Hanuse.

Loïc Lysao est le maître-chien de Jipsy, avec son assistant et la chienne, ils composent la nouvelle brigade cynophile de la police nationale en Polynésie française.

http://www.tahiti-infos.com/video/
Jipsy est un berger belge âgé de deux ans, elle est née en métropole et a d'abord appartenu à un particulier qui l'a dressé comme chien d'attaque avant de la vendre à la police nationale. La chienne est dès lors dressée comme un chien de détection, cependant vu son marquage actif, "elle mord, ou elle gratte quand elle renifle de la drogue", elle est interdite de fouille sur les gens.

La chienne et son maître-chien se sont rencontrés il y a un peu plus de quatre mois pendant la formation en métropole. La chienne a été confiée à Loïc Lysao, "parce que je suis débutant, on m'a donné une femelle parce qu'elles sont plus dociles". Pour établir un lien solide entre le policier et le chien, ils ont dû parcourir 15 kilomètres matin et soir pendant plusieurs jours. Le maître-chien est déjà attaché à sa nouvelle collègue de travail, mais aussi désormais fidèle compagne qu'il surnomme "pépète".

La chienne est encore jeune et à beaucoup à apprendre, dressée pour la détection de stupéfiants, elle sait reconnaître, la coke, le cannabis, et autres drogues, elle sera également dressée à d'autres produits. Jipsy est agent de police et a une carte professionnelle. Bien qu'encore jeune son service actif est de courte durée. Les chiens de détection prennent leur retraite vers l'âge de huit ans, il lui reste donc six ans avec Loïc Lysao à parcourir les rues de Papeete, Pirae et Arue pour débusquer et faire trembler les dealers de la zone urbaine.

Loïc Lysao, premier maître-chien de la DSP en Polynésie
Jipsy, une nouvelle recrue très spéciale pour la DSP
Loïc Lysao est le maître-chien de Jipsy, avec son assistant et la chienne, ils composent la nouvelle unité cynophile de la police nationale en Polynésie française.
Loïc Lysao est entré dans la police nationale en 2001, dès son embauche il a fait connaître sa volonté de devenir maître-chien. "À l'époque, il n'y avait pas de maître-chien à la DSP en Polynésie. Dès que l'opportunité s'est présentée, je me suis porté volontaire pour le poste."
La DSP a lancé une sélection, dix candidats se sont présentés, il a été retenu. Le fonctionnaire de police a ensuite dû suivre une formation de trois mois en métropole, où il s'est vu confier Jipsy.
À 37 ans, il est le premier maître-chien de l'unité cynophile de la DSP. Sa nouvelle collègue et compagne dans la vie sera avec lui 24h sur 24, et lui impose désormais un rythme de vie actif "elle doit faire au moins deux balades d'une demie heure chacune, sinon des marches de 45minutes, 1heure ou du canicross, sans oublié les entrainements de détection deux à trois fois par semaines."
Un abri est en construction chez lui pour accueillir la chienne. Par ailleurs, le berger belge doit s'adapter au climat, mais aussi à son nouvel environnement, la femme du maître-chien, ses enfants, mais aussi ses deux chiens. "Nous avons fait un premier test pour l'instant ça se passe bien" dit-il en souriant, "c'est ma collègue, mais aussi ma fille, ma pépète" lâche-t-il plein de tendresse.

L'unité cynophile
Jipsy, une nouvelle recrue très spéciale pour la DSP
La première unité cynophile a été créée en 1950. Elle est compétente sur l’ensemble du territoire de la DSPAP, et contribue à assurer la sécurité des personnes et des biens. A la DSP l'unité cynophile existe seulement depuis mercredi. Il existe une l'unité cynophile dédiée aux stupéfiants qui participe à la recherche de drogues, en collaboration avec les autres services de police (police judiciaire et commissariats centraux),
Le plus souvent, les chiens proviennent de dons de particuliers, de la SPA ou sont achetés dans des élevages.
Pour être sélectionnés, ils doivent avoir une aptitude au jeu (le travail de recherche étant basé sur cette faculté), une bonne condition physique et un caractère adapté aux missions à effectuer.
La plupart des chiens sont des bergers belges et des bergers allemands. Ils sont dressés au centre national de formation des unités cynotechniques, basé à Cannes-Écluse (Seine et-Marne), ou au sein même de l’unité cynophile. Les maitres-chiens sont eux aussi formés là-bas.


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Bientôt un statut pour les "taties communales" ?

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Bientôt un statut pour les
PAPEETE, le 8 juillet 2016. Les "taties communales" ont un rôle indispensable dans les écoles. Le CESC travaille sur la rédaction d'un vœu pour demander de créer pour elles un statut sur le modèle des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelle (Atsem) qui existent en métropole.

On ne sait toujours pas qui assurera à la prochaine rentrée l'accueil périscolaire des élèves de maternelle et primaire de Papeete. Mi-juin, la fédération des associations de parents de l'élèves des écoles publiques de Papeete (FAPEEP) avait adressé un courrier au maire de Papeete dans lequel elle expliquait ne plus vouloir assumer la surveillance des enfants en période périscolaire. "A l'heure actuelle, hormis le personnel non formé, rémunéré par ces associations, les agents recrutés par les communes, en qualité de techniciens de surface dans les écoles, assurent également cette surveillance, ainsi que d'autres tâches qui ne relèvent, en principe pas, de leurs attributions", souligne le CESC dans un projet de vœu. Ce texte devait être examiné vendredi pour être soumis au vote des membres mais a finalement été reporté. Les membres du CESC ont souhaité avoir plus de temps pour travailler sur ce thème.

La quatrième institution du Pays s'est saisi du dossier. Pour elle, il faut que le statut des agents communaux assurant ces tâches soit "régularisé, dans un cadre d'emplois spécifique, tel qu'il existe en métropole".

Dans l'Hexagone, les personnels communaux affectés à ces fonctions sont les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem). Ceux-ci sont chargés d'accueillir les enfants dans la classe, les aider à s'habiller et se déshabiller, à préparer les activités récréatives avec l'enseignant, à accompagner les enfants aux toilettes, à la cantine…
"Au regard de ces éléments, les 'taties communales' exercent de manière historique, dans les écoles maternelles le métier d'Atsem, sans pour autant en avoir le statut professionnel et sans bénéficier du niveau de rémunération équivalent", souligne le CESC dans le projet de vœu.

La création d'un statut local des Atsem aurait plusieurs avantages selon le CESC. D'abord cela "donnerait accès à d'autres formations en relations avec la petite enfance (auxiliaire de puériculture, CAP petite enfance) pour les personnels communaux aujourd'hui en poste dans les écoles maternelles de la Polynésie", énumère le CESC. Ensuite, "ce serait une marque de reconnaissance pour le travail fourni depuis des années par ces taties". Enfin, cela permettrait "à des personnes justifiant d'une expérience d'au moins quatre ans auprès des jeunes enfants, notamment dans un cadre associatif ou privé, de faire valider leur acquis, par le biais du (..) concours (permettant de devenir Atsem)".
Ce projet de vœu doit être soumis au vote des membres du CESC le 19 juillet.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 9 au dimanche 10 juillet 2016

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Pharmacies de garde : Du samedi 9 et dimanche 10 juillet 2016

- Papeete : Pharmacie CATHEDRALE. Tél. 40 42 02 24
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47

-Faa’a : Pharmacie PAMATAI. Tél. 40 82 55 92
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie OTEANIA. Tél. 40 85 59 00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 9 juillet 2016 à partir de 12h30 au lundi 11 juillet 2016 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr PENANHOAT Patrick Tel.40 82 92 33 - 87 70 49 67

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr CARPENTIER Antoine Tel. 40 42 56 67

-Commune de Paea : Dr ROUGIER Philippe Tel. 40 53 27 53

-Commune de Papara : Dr NEGUI Gilles Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr HAAS Hugues Tel. 40 57 01 02

-Secteur de MOOREA : Dr BUSSEUIL Brigitte Tel. 40 56 26 19

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr JUEN Marie-Joseph Tel. Té40 67 70 62

-Ile de Huahine : Dr LABIT Christophe Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr REPITON-PRENEUF Alain Tel. 40 66 33 89

-Ile de Tahaa : Dr ROUVEYROL Régis Tel 40 65 60 60 – 87 73 95 04

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 ou 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
Nuits en semaine de 19h00 à 06h00 le lendemain

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
Nuits en semaine de 19h00 à 06h00 le lendemain

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 10 juillet 2016
Clinique vétérinaire de FARIIPITI (Papeete) . Tél : 40 50 65 65

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Ça roule pour Miss Tahiti !

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Ça roule pour Miss Tahiti !
PAPEETE, le 8 juillet 2016 - Notre nouvelle reine de beauté, Vaea Ferrand, est venue récupérer, ce matin, les clés de sa voiture, offerte par le directeur général de Nippon Automoto, Lionel Foissac. Quelques jeunes fans de Miss Tahiti 2016 en ont profité pour lui demander des dédicaces.


Tout juste élue, notre nouvelle ambassadrice du fenua était conviée aujourd'hui, en fin de matinée, à Nippon Automoto. Un joli cadeau à quatre roues l'attendait, et c'est le directeur général du concessionnaire de la marque, Lionel Foissac, qui lui a remis les clés en mains propres. Chaque année, depuis Raipoe Adams (Miss Tahiti 2004 et 4e dauphine de Miss France 2005), nos reines de beauté se voient en effet offrir un véhicule.



Ça roule pour Miss Tahiti !
Cette fois, Miss Tahiti 2016 roulera en Toyota Prius C Hybride, une voiture dont la technologie associe moteur thermique et énergie électrique. Assurée pour une durée d'un an, Vaea Ferrand portera ainsi une image écologique. De jeunes fans ont profité par ailleurs de l'occasion pour approcher leur princesse, accompagnée de ses dauphines Vaiata Buisson et Vanille Guyot-Sionnest, ainsi que de Miss Heiva, Mehealani Tepou. Les vahine purotu se sont prêtées avec plaisir au jeu des dédicaces pour le plus grand bonheur de leurs admirateurs.


Ça roule pour Miss Tahiti !
Vaea Ferrand était bien évidemment ravie de ce présent : "C'est un très beau cadeau, la voiture va beaucoup me servir pour mes différents déplacements. En plus, le fait que ce soit un véhicule hybride est un avantage non négligeable." En outre, elle entame son année de règne avec sérénité bien qu'elle n'a eu que peu de temps pour elle : "J'ai dû composer avec plusieurs obligations à la fois ; je viens de rendre mon mémoire en chimie, j'ai participé à de nombreuses séances de dédicaces, je suis également présente lors des soirées du Heiva i Tahiti et j'assisterai aussi au spectacle sur le marae Arahurahu, à Paea. Tout se passe bien, je suis très heureuse de l'amour que me manifestent les Polynésiens en si peu de temps."

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