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"The Elephant in the Room" : une représentation supplémentaire programmée samedi

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PAPEETE, le 20 avril 2016 - Jamais deux sans trois ! Devant l'accueil réservé au Cirque Le Roux samedi dernier lors de la première, une représentation supplémentaire de "The Elephant in the Room" aura lieu samedi soir. Vous avez encore donc deux chances de voir ce spectacle exceptionnel…


Lolita Costet, Grégory Arsenal, Philip Rosenberg et Yannick Thomas, les quatre virtuoses du Cirque Le Roux, ont conquis samedi dernier le public polynésien lors de leur première au Grand Théâtre, qui était aussi leur 100e représentation de leur création. "Elephant in the Room" est une fusion unique et comique entre le cirque contemporain et le théâtre, avec en toile de fond un hommage aux films en noir et blanc.

Ponctuée par des jeux d'acteurs impeccables, des danses enlevées, d'impressionnantes voltiges et des performances physiques de haut vol, leur prestation était vraiment époustouflante. Au final, les spectateurs se sont levés comme un seul homme, offrant aux circassiens une ovation debout amplement méritée. La bonne nouvelle, c'est que la Compagnie du Caméléon a décidé, face à cet accueil chaleureux, d'ajouter une soirée supplémentaire afin de donner au plus grand nombre la possibilité de voir ces artistes talentueux.

Infos pratiques

Vendredi 22 avril et samedi 23 avril, à 19h30
Tarifs : 2 500 Fcfp (enfants moins de 12 ans) ; 3 000 Fcfp (moins de 18 ans et étudiants) ; 4 000 Fcfp (adultes)
Billets en vente à Carrefour Arue & Punaauia, Radio 1 et sur www.radio1.pf
Contact : 40 43 41 00
Grand Théâtre

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Jiu Jitsu Brésilien – Championnats du monde Abu Dhabi : Dany Gérard contraint à l’abandon en quart de finale

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Jiu Jitsu Brésilien – Championnats du monde Abu Dhabi : Dany Gérard contraint à l’abandon en quart de finale
On ne présente plus Dany Gérard, notre champion de jiu jitsu brésilien. Depuis qu’il a eu sa ceinture noire en juin 2015 il a enchaîné les bons résultats. Grâce à sa victoire lors de l’Open d’Australie, il avait pu gagner sa qualification pour les championnats du monde professionnels. Il participait donc actuellement à ces championnats au Moyen Orient, à Abu Dhabi, prévus du 19 au 23 avril.
 
Notre ambassadeur ATN, qui concourait comme habituellement en super lourds, a pu remporter son troisième combat (ci dessous en vidéo) en s’imposant aux points 2 à 0 face à Kevin Mahecha, un combattant brésilien ceinture noire.

http://www.tahiti-infos.com/video/
Lors de son combat suivant, en quart de finale, il a dû affronter un autre Brésilien, Felipe Pena, un combattant ceinture noire de renommée mondiale qui a remporté plusieurs tournois internationaux. Ce combattant redoutable avait défrayé la chronique suite à un contrôle antidopage positif en 2015 lui ayant valu une suspension d’un an ainsi que le retrait de son titre de champion du monde 2014.
 
Le combat a tourné court comme on peut le voir dans la vidéo. Après un début prometteur, 3 minutes après le début du combat, Dany a vu son genou droit « coincé » dans une mauvaise posture, ce qui l’a contraint à l’abandon en raison d’une douleur au ligament.
 
Chose plutôt rare, les combats ont été diffusés sur internet dans leur intégralité, ce qui donne une bonne idée des qualités de Dany Gérard et de la maîtrise qu’il a de son art : Le jiu jitsu brésilien. Cette fois-ci malheureusement, ce n’est pas passé, ce qui n’enlève rien à son mérite d’avoir porté haut les couleurs de la Polynésie à l’international. Comme on peut le voir, le drapeau polynésien s’affiche près de son nom. SB

http://www.tahiti-infos.com/video/

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"Ti'amara'a", la nouvelle exposition de Louis Devienne

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PAPEETE, le 20 avril 2016 - Le peintre Louis Devienne présentera, du 23 au 30 avril, ses nouvelles réalisations à la galerie Au Chevalet.

Intitulée "Ti'amara'a", son exposition dévoilera une trentaine d'œuvres libres, sans réel thème commun. Devienne montrera ainsi quelques-unes de ses différentes techniques à l’huile, donnant à l'ensemble un caractère hétéroclite intéressant et une impression de voir plusieurs artistes dans un seul.

Venez le rencontrer samedi, à l'occasion d'un petit-déjeuner, à partir de 8 heures.



Infos pratiques

Du 23 au 30 avril
Vernissage samedi 23 avril, à 8 heures
Galerie Au Chevalet
Contact : 40 42 12 55

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L'invitation au rêve de Philippe Dubois…

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L'invitation au rêve de Philippe Dubois…
PAPEETE, le 20 avril 2016 - À partir de demain soir et comme chaque année, la galerie des Tropiques accueille la nouvelle exposition de l'artiste de Moorea. Du 22 avril au 4 mai, Philippe Dubois présentera une quarantaine de toiles à l'acrylique, inspirées de la vie quotidienne polynésienne.


Arrivé au fenua fin 1986 et installé à Moorea depuis 1987, Philippe Dubois présente cette année sa 24e exposition à la galerie des Tropiques. Depuis son atelier situé en bord de mer à Maharepa, l'artiste contemple paisiblement les magnifiques paysages qui l'entourent et observe l'agitation quotidienne des habitants de l'île sœur.

C'est donc logiquement que ses 45 nouveaux tableaux sont des hymnes à ce doux pays qui lui ouvre les bras chaque matin. Dans des formats variant de 40 x 50 cm à 1 x 1 m, ses toiles à l'acrylique font ainsi écho aux scènes de vie qui s'offrent à son regard : pêcheurs sur le lagon, vahine à bicyclette, superbes flamboyants, ambiance au marché, etc. Autant de moments caractéristiques de la vie locale, captés au hasard d'une rencontre et déclinés dans une palette de couleurs féeriques.

L'invitation au rêve de Philippe Dubois…
LES PERSONNAGES SANS VISAGE, "SA MARQUE DE FABRIQUE"

"Des bleus outre-mer qui claquent puis se réchauffent sous des étincelles de jaunes ensoleillés, des blancs éblouissants qui réveillent de paisibles turquoises…", les mots de son épouse résument parfaitement les contrastes dont joue Philippe Dubois. "Mes réalisations sont le fruit de six mois de travail environ, sans compter toute la préparation qu'a nécessité l'exposition. Vivant près de l'eau, je suis dans mon élément ; cette année, j'ai mis aussi en lumière les Tuamotu, par exemple", confie l'homme pour qui "la peinture est une histoire de plaisir et la vie d'artiste, une merveilleuse découverte".

Par ailleurs, Dubois nous propose une esthétique très personnelle, montrant des personnages sans visage. Il explique : "Les gens étaient un peu étonnés au départ, puis c'est devenu ma marque de fabrique en quelque sorte. J'aime bien mettre en valeur la géométrie des formes et cet anonymat permet en outre à chacun d'interpréter ses propres personnages, raconter sa propre histoire."

L'invitation au rêve est valable dès ce soir, lors du vernissage, et se poursuivra jusqu'au 4 mai.

L'invitation au rêve de Philippe Dubois…

L'invitation au rêve de Philippe Dubois…
Infos pratiques

Du 22 avril au 4 mai
Vernissage vendredi 22 avril, à 18 heures
Contact : 40 41 05 00
Galerie des Tropiques

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Moorea : Opération anti-drogue dans les collèges d'Afareaitu et Paopao

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Moorea : Opération anti-drogue dans les collèges d'Afareaitu et Paopao
MOOREA, le 21/04/2016 - Sur l’île soeur, les gendarmes et les policiers municipaux ont procédé, mardi et mercredi, à la fouille des sacs à dos des élèves des collèges de Paopao et d'Afareaitu. Même si le bilan est positif, les forces de l'ordre ont tout de même trouvé quelques traces de pakalolo. Un élève a été attrapé en possession de paka et deux filles ont été embarquées pour cause de traces de drogue dans leur sac.

Une équipe composée des membres de la gendarmerie et de quelques policiers municipaux a effectué des contrôles anti-drogue dans les deux collèges de Moorea. Une opération qui a été mise en place aux aurores, à la descente des bus. Les forces de l'ordre ont procédé à la fouille des sacs à dos, au collège d’Afareaitu le mardi 19 avril et au collège de Paopao, le mercredi 20 avril.

Parmi les 180 élèves d’Afareaitu et les 280 élèves de Paopao contrôlés, un collégien a été surpris en possession de Pakalolo tandis que deux collégiennes ont été interpellées pour cause de traces de drogue, détectées par un chien renifleur, dans leur sac d’école. Les trois collégiens ont été embarqués dans la voiture de police, ils ont été envoyés par la suite à la gendarmerie pour procéder à des interrogations. Des enquêtes sont menées pour savoir comment ces jeunes se sont approprié cette drogue.

Ces contrôles se sont donc avérés positifs mais ce genre d’opération ne serait pas suffisante pour éradiquer ce fléau. "Nous voulons interpeller les proviseurs d’établissement sur l’importance de la mise en place de formations, afin de sensibiliser les élèves sur les effets néfastes de la drogue. Autrement, certains seront toujours influencés par l’entourage familial et vont continuer à en consommer", explique le lieutenant Guillaume Galliot.

En attendant, d’autres opérations de contrôle seront encore prévues au cours de l’année à Moorea.



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Papara : Polémique autour de la stèle de Opuhara

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Papara : Polémique autour de la stèle de Opuhara
PAPARA, le 21/04/2016 - La stèle du dernier guerrier tahitien à s'être battu contre le christianisme sera déplacée demain pour laisser place à un grand chapiteau "commercial" pour les artisans et les matahiapo de la commune. Cette pierre, qui représente Opuhara, se retrouvera sur un petit îlot toujours dans les jardins de la municipalité. Pour les descendants de Opuhara, la mairie brise un sacrement.

Les habitants de la côte ouest ne verront plus la pierre représentant Opuhara en plein milieu du jardin de la mairie. Elle sera déplacée demain matin, sur un petit îlot au milieu du lac, devant l'hôtel de ville. Une initiative qui a été décidée par la majorité du conseil municipal, en concertation avec quelques tahu'a (experts).

Un thème qui a d'ailleurs été débattu lundi dernier en conseil municipal. Et pour le maire, le déplacement de cette pierre est nécessaire. "J'ai décidé de déplacer cette pierre parce qu'elle gêne, ce n'est pas pour contrer ce qui a été fait par l'ancien maire. Mais je ne veux pas que cette pierre dérange le public. Nous envisageons de mettre à la place un grand chapiteau pour les artisans et les membres de l'association Tiare Rau, pour les matahiapo également. Je ne veux plus que ces personnes se déplacent jusque dans la vallée", explique Putai Taae, maire de Papara.

Oui mais voilà, les descendants ne voient pas cela d'un bon oeil. En cause : le non-respect du scellement qui a été fait lors de la pause de cette pierre. "Nous ne sommes pas contre le projet de développement économique de la commune, mais par ce geste, on brise le tapu de la pierre", prévient Tunui Salmon. "Cette pierre a été scellée par une cérémonie particulière en présence des familles et Na Arii Mata Ara e Pae", poursuit-il.

La famille Salmon, descendant direct de Tati, le frère de Opuhara, a adressé une lettre au maire (ci-dessous), où elle décline l'invitation à la cérémonie de demain. "Votre décision est lourde de conséquences et faire déplacer ce monument culturel nous montre votre désintéressement à la cause identitaire culturelle de notre hiro'a tumu", précise le courrier.

Une position que ne comprend pas le maire. "Au départ, je voulais le mettre près de son frère Tati, mais la famille Salmon m'a demandé de la mettre sur ce motu", assure Putai Taae. "Au début, avec le maire Bruno Sandras, on voulait le mettre sur le petit îlot. Mais aujourd'hui, on ne peut pas se permettre de le déplacer parce qu'il y a eu un scellement, c'est tout. Que le maire assume ses responsabilités, puisqu'il nous a dit : je suis le maire et c'est moi qui décide", rétorque Tunui Salmon.

"Ils déplacent la pierre alors que c'est un emblème fort pour Papara. En plus de cela, le jardin d'une mairie est emblématique, et ils ont décidé de monter un chapiteau pour en faire un commerce. Je ne peux pas accepter cela", assène l'épouse de Dorence Salmon.

Malgré l'insistance des descendants de Tati et Opuhara, la pierre sera bel et bien déplacée ce matin. Dès le mois d'octobre, la commune recevra son nouveau chapiteau de 180 m² qui trouvera sa place dans les jardins de la mairie. 25 millions de francs ont été dépensés pour l'acquisition de ce chapiteau qui a été commandé en métropole, sur le budget d'investissement de la municipalité.



Papara : Polémique autour de la stèle de Opuhara


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Cour d'appel : l'agent EDT se mettait l'argent des clients dans la poche

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Cour d'appel : l'agent EDT se mettait l'argent des clients dans la poche
PAPEETE, le 21 avril 2016 - Condamné à 18 mois ferme pour abus de confiance en première instance, un agent d'accueil EDT trouvant la sanction trop lourde était rejugé ce matin en appel. Le parquet général a requis la confirmation de la peine, la décision a été mise en délibéré.

Agé de 54 ans, le prévenu avait trompé son employeur en profitant de sa position d'agent d'accueil pour mettre en place un stratagème visant à détourner, à son profit, l'argent de la clientèle la plus modeste et la moins instruite d'EDT. L'escroc encaissait pour son compte certains paiements en liquide et basculait ensuite les clients ainsi arnaqués en mode prélèvement automatique pour brouiller la comptabilité. Les clients se faisaient donc détrousser d'un côté, et menacés de coupure de courant par EDT de l'autre. L'arnaque avait fonctionné pendant plus d'un, entre 2009 et 2010, et l'agent indélicat avait réussi à se mettre pas loin d'1 million de francs dans les poches.

Condamné à 18 mois de prison ferme en première instance en avril 2015, l'agent aujourd'hui à la retraite avait fait appel de la sanction, jugée trop lourde. Un droit, mais qui a sensiblement agacé le parquet général ce jeudi à l'audience, notamment au regard de "l'originalité" de ce dossier : licencié par EDT après les faits, l'agent arnaqueur avait réussi le tour de force de faire condamner son employeur à lui verser 2 millions de francs pour licenciement abusif en raison de son statut de salarié protégé. Argent qui lui sert aujourd'hui… à indemniser EDT. A défaut d'être un gage de bonne moralité, être salarié "protégé" a parfois du bon. La cour d'appel a mis sa décision en délibéré au mois de juin.

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Papeete : l'ivrogne à scooter échappe une dernière fois à la prison

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Papeete : l'ivrogne à scooter échappe une dernière fois à la prison
PAPEETE, le 21 avril 2016 - Un homme de 55 ans était jugé cet après-midi, en comparution immédiate, pour sa sixième conduite sous l'empire d'un état alcoolique et malgré annulation du permis de conduire.


Interpellé par les policiers de la DSP sur son scooter, vendredi dernier avenue Prince Hinoi, le quinquagénaire avait pas moins de 2,5 grammes d'alcool dans le sang. Jugé en comparution immédiate, il a écopé ce jeudi après-midi d'une peine de 2 ans de prison assortis d'un sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, période pendant laquelle il devra se soumettre à des analyses pour contrôler sa sobriété. Il échappe in extremis à la prison dont les portes étaient déjà entrouvertes.

C'est en effet la sixième fois que son addiction à l'alcool conduit ce chauffard devant un tribunal. Il avait écopé d'un an de prison ferme la dernière fois pour sa responsabilité dans un accident de la route. Et 8 mois ferme la fois d'avant. Des peines en attente d'aménagement avant ce nouveau faux pas. Le tribunal a pris en considération la situation personnelle de ce quinquagénaire, récemment touché par des drames familiaux et en dépression manifeste. Mais sans doute pour la dernière fois.

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Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour "Cave Man" Maronui Richmond

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Le Main Event du Sparkgreen Tahiti Challenge 2016 a finalement commencé après deux jours de période d’attente. Trois Tahitiens ont réussi à remporter leur série et donc à se qualifier directement pour le round 3. 11 autres devront passer par le round 2 de repêchages parmi lesquels plusieurs habitués de Teahupo’o.
Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour
Le jeudi 21 avril 2016. Le round 1 a pu être effectué dans sa totalité avec 16 séries de 3 compétiteurs. Ce round 1 était non éliminatoire. Comme en surf, le premier de la série s’est qualifié le round 3 et le 2e et 3e de la série se retrouveront dans un round 2 éliminatoire en « un contre un » qui se fera dès que la compétition reprendra.
 
Les Tahitiens qualifiés directement pour le round 3 sont Hitoti Henry, Nicolas Richard, et Maronui Richmond. Les bodyboardeurs qui devront passer par le round 2 de repêchages sont David Tuarau, Tahurai Henry, Cédric Estall, Julien Miremont, Alvino Tupuai, Manea Fabisch, Teavanui Dinard, Tehei Tahiri, Angelo Faraire, Nai Oliver et Fred Temorere.
 
Le système de compétition, rappelons-le, est similaire au surf : Les vagues sont notées sur 10, les surfeurs peuvent prendre autant de vagues qu’ils le souhaitent dans les 25’ imparties dans chaque série. Seules leurs deux meilleures vagues sont comptabilisées pour un total sur 20.
 
Les conditions ont été meilleures que lors des trials mais pas encore idéales, avec une houle d’1M50 sud/sud ouest et un peu de vent. La période de vague s’est allongée avec de meilleures vagues mais plus d’attente. Le temps est resté gris et pluvieux.
 
Les scores n’ont pas réellement décollé avec peu de notes au dessus de 7-8. La journée a été malgré tout satisfaisante et, il faut le dire, historique puisqu’il aura fallu attendre 13 ans pour revivre une compétition de bodyboard à Teahupo’o, de surcroit réunissant le gratin mondial de la discipline.

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour
La vague de la journée a été prise par Maronui Richmond, le rider du team 662 Tahiti alias « Cave Man », qui a pu obtenir un 10/10 sur une vague tubulaire, couplée à une première vague notée 7 .67 pour un total, le meilleur de la journée, de 17.67. Maronui, vainqueur du Taapuna Master en 2014, est doublement méritant puisqu’il sort des Trials. Hitoti Henry, qui sortait lui aussi des Trials, s’est qualifié également.
 
Le deuxième meilleur total, 17.50, a été obtenu par le bodyboardeur Pro réunionnais Amaury Lavernhe, avec également un bon total pour Alan Munoz, 14.66, ou encore le Marocains Brahim Iddouch, 15.00.
 
Vendredi la houle d’1M50 sud/sud ouest devrait être sensiblement identique avec une période qui baisse légèrement, un vent qui tourne pour devenir parfaitement off-shore donc favorable, avec malheureusement toujours autant de couverture nuageuse et de pluie.
 
Le round 2 devrait être intéressant avec un duel historique entre le légendaire Hawaiien Mike Stewart et la nouvelle génération de champion du monde représentée par le Brésilien Guillerme Tamega. Espérons que les surfeurs de gros Angelo Faraire, Tahurai Henry, David Tuarau, Alvino Tupuai survivront à ce round 2 pour pouvoir assurer le show au cas où les conditions forciraient.
 
La période d’attente est prévue de durer jusqu’au 2 mai, il reste donc 11 jours à disposition des organisateurs pour assurer le déroulement de cette compétition, proposée par le vairao Surf Club sous l’égide de la fédération tahitienne de surf et l’APB, l’association des bodyboardeurs professionnels. SB

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Le meilleur total du round 1 pour

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A la Une de Tahiti Pacifique Hebdo aujourd'hui

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A la Une de Tahiti Pacifique Hebdo aujourd'hui
• Depuis le 17 mars et un arrêt de la cour d’appel de Papeete, le lotissement Miri n’appartient plus à personne et toutes les transactions sont bloquées ! Un imbroglio juridique aux conséquences incertaines pour les 840 propriétaires et le promoteur qui commercialise les terrains. Notre enquête sur les responsabilités qui ont amené à cette situation avec, notamment, des documents inédits. Reportages et interviews auprès de tous les acteurs de cette incroyable affaire de terre.
• Dans sa chronique, Alex du Prel nous raconte la vie d’un gendarme aux Marquises grâce à un récit retrouvé dans un livre ancien. Savoureux.
• Tahiti Pacifique Hebdo vous présente un texte inédit racontant le couronnement du jeune roi Pomare III le 21 avril 1824 il y a exactement 192 ans. Le roi était âgé de 4 ans.
• Justice: jeudi prochain le député Jean-Paul Tuaiva passera au tribunal correctionnel. Il est soupçonné d’avoir détourné à son profit, et à celui de proche, près de 13 millions de francs de sa réserve parlementaire, une enveloppe annuelle de 16 millions dont chaque parlementaire bénéficie normalement pour aider des associations de son choix.
• Culture : rencontre avec Etienne Raapoto, figure du journalisme et fervent défenseur des langues polynésiennes et qui prend sa retraite à la fin du mois, après 40 ans d'exercice.
Et bien sûr toutes nos rubriques habituelles et nos confidences. TPH, tous les vendredis, 250 F.

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Australie: la course pour un mégacontrat de sous-marins touche à sa fin

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Australie: la course pour un mégacontrat de sous-marins touche à sa fin
Sydney, Australie | AFP | vendredi 22/04/2016 -La compétition entre concurrents français, allemand et japonais pour décrocher auprès de Canberra un gigantesque contrat en vue de la construction de sous-marins touche à sa fin, rapportent des médias, selon qui Tokyo serait quasiment hors course.

L'Australie compte doubler sa flotte de sous-marins pour la porter à 24 bâtiments, un contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d'euros).

Le groupe français spécialiste du naval de défense DCNS, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) ainsi qu'un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais sont sur les rangs. Il s'agit de construire des sous-marins de nouvelle génération afin de remplacer la flotte Collins actuelle fonctionnant au diesel et à l'électricité.

Le comité de sécurité nationale du gouvernement australien s'est réuni cette semaine pour peser les offres en présence. Ses conclusions seront transmises au gouvernement et la presse australienne a rapporté, ce qui n'a pas été confirmé, qu'une annonce serait faite la semaine prochaine.

Le Premier ministre Michael Turnbull a déclaré qu'une décision serait prise "en temps voulu, sous peu", sans autre précision de calendrier.

Selon le journal The Australian, l'offre française est considérée comme la "plus forte" et l'offre japonaise la plus faible.

DCNS propose une version conventionnelle du Barracuda, ThyssenKrupp le Type 216 et le Japon le Soryu.

Le Wall Street Journal a rapporté cette semaine, citant des sources proches du dossier que le Japon, considéré pendant plusieurs mois comme le favori, est désormais quasi hors course.

Canberra estime que l'offre japonaise pose "un risque considérable" compte tenu du manque d'expérience de Tokyo dans la construction navale à l'étranger, dit le journal.

Mais le WSJ ajoute que ThyssenKrupp tiendrait la corde.

La Australian Broadcasting Corporation a rapporté vendredi que Tokyo envisageait une intervention à haut niveau pour pousser son dossier.

Quoi qu'il en soit, il est vraisemblable que les questions de politique intérieure joueront un rôle dans le choix final.

Canberra cherche à obtenir des assurances qu'une grande partie du processus de fabrication serait réalisée en Australie de façon à maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne.

Les trois concurrents ont promis que tout ou partie du processus de construction se ferait en Australie alors que le gouvernement australien a convoqué des élections législatives anticipées prévues début juillet.

bp/mfc/ev/alc

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Wallis et Futuna sous la menace d'Amos

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Wallis et Futuna sous la menace d'Amos
Mata'Utu, France | AFP | vendredi 22/04/2016 - Une dépression tropicale forte, Amos, qui devrait se transformer en cyclone, menace l'archipel de Wallis et Futuna, où des alertes cycloniques prévoyant notamment le confinement des populations, ont été déclenchées, ont indiqué les autorités vendredi.

Sur décision de la préfecture, l'alerte 2, qui impose un confinement des populations, entrera en vigueur sur l'île de Wallis à partir de 18 heures locales vendredi, tandis que Futuna moins exposée est en préalerte.

Avec une pression au centre estimée à 987 hectopascals, Amos se déplace vers l'est à une vitesse de 10 km/h, indique la préfecture dans un communiqué.

"Amos, qui va évoluer en cyclone dans les six à douze prochaines heures, passera à 40 kilomètres au nord de Wallis, dans la nuit de vendredi à samedi", a déclaré à l'AFP André Solé, chef de la station Météo-France dans cet archipel de 12.200 habitants.

Des vents de 85 à 95 km/h sont attendus dans la première partie de la nuit, avant leur renforcement jusqu'à 120 voire 150 km/h, a-t-il ajouté.

Des pluies intenses et des orages accompagnent le phénomène, qui a déjà déversé 120 mm d'eau au cours des dernières 24 heures sur l'archipel du Pacifique sud, situé à environ 2000 kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Calédonie.

Tous les établissements scolaires sont fermés tandis que les autorités ont demandé l'évacuation des maisons du bord de mer et recommandé aux habitants de consolider portes, fenêtres et amarrages des bateaux.

cw/jcc/gf

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Une dent géante de cachalot de cinq millions d'années retrouvée en Australie

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Une dent géante de cachalot de cinq millions d'années retrouvée en Australie
Sydney, Australie | AFP | vendredi 22/04/2016 - Une énorme dent de cachalot datant de cinq millions d'années a été retrouvée sur une plage australienne, premier témoignage de la présence de cette espèce éteinte en dehors des Amériques.

La dent fossilisée, qui mesure 30 centimètres de long, a été retrouvée en février à Beaumaris Bay, près de Melbourne, par un passionné, qui en a fait don au Museum Victoria.

Ce musée des sciences et sciences humaines, qui se trouve à Melbourne, a dévoilé la découverte jeudi.

Il s'agit d'une dent d'un cachalot apparenté au Livyatan melvillei du Pérou, a expliqué le musée. Le mammifère aurait mesuré jusqu'à 18 mètres de long et pesé une quarantaine de tonnes.

C'est la seule trace de présence retrouvée en dehors des Amériques. "Jusqu'à cette découverte à Beaumaris, tous les fossiles de cachalots géants ont été retrouvés sur les côtes ouest d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud", a déclaré à la Australian Broadcasting Corporation Erich Fitzgerald, paléontologue au musée.

La dent date de cinq millions d'années, de l'ère du Pliocène, et est plus grande que celles des cachalots modernes. A la différence des cachalots d'aujourd'hui, qui se nourrissent de calamars et de poissons, leurs cousins disparus chassaient des animaux beaucoup plus grands, y compris d'autres cétacés.

"Si nous n'avions que les cachalots d'aujourd'hui comme objet d'étude, nous n'aurions pas pu deviner qu'il y a cinq millions d'années, il existait des cachalots prédateurs géants dotés de dents immenses qui chassaient d'autres cétacés", a déclaré M. Fitzgerald.

"La plupart des cachalots des dernières 20 millions d'années tuaient d'autres cétacés. Ce fossile montre qu'en fait, le cachalot d'aujourd'hui représente la bizarrerie de l'espèce".

mfc/bp/ev/jh

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Un Argentin suspendu 29 ans pour un coup de pied dans la tête d'un adversaire

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Un Argentin suspendu 29 ans pour un coup de pied dans la tête d'un adversaire
Buenos Aires, Argentine | AFP | jeudi 21/04/2016 - Un joueur de rugby argentin a été suspendu 29 ans pour avoir donné un coup de pied dans la tête d'un adversaire pendant un match de division régionale, a annoncé jeudi la Fédération de rugby de Buenos Aires (URBA).

La commission de discipline a rendu cette décision sur la base d'une vidéo de quatre secondes devenue virale sur les réseaux sociaux et qui a provoqué l'indignation du monde du rugby.

Elle montre Cipriano Martinez, pilier de 24 ans du club de Pucara, asséner un violent coup de pied en plein visage de Juan Masi, joueur de San Albano, alors que celui-ci était à quatre pattes et essayait de se replacer après avoir disputé un ballon dans un ruck. Le match se déroulait le 2 avril.

Le président de la commission de discipline de l'URBA a qualifié le geste d'"infraction grave passible au minimum de trois ans de suspension et au maximum d'une suspension à vie." Il a également jugé que ce geste était "prémédité" et aurait pu avoir des "conséquences" graves.

Mercredi, c'est un joueur évoluant en France qui avait écopé d'une lourde peine. Silvère Tian, ailier d'Oyonnax, a été suspendu plus d'un an pour avoir proféré des menaces à l'encontre d'un arbitre du Top 14 après avoir reçu un carton jaune.

ls/sa/ol/agu/sk

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Papeete d’antan, le quai du commerce

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Papeete d’antan, le quai du commerce
PAPEETE, le 22 avril 2016. Tahiti Heritage vous transporte au début du siècle dernier, dans un petit coin de Papeete qui s’appelait Quai du commerce. Il se situait à l’emplacement de l’actuel boulevard de la Reine Pomare IV, entre la rue des Ecoles et l’actuel Hôtel des Postes.

En 1843, l’amiral Armand Joseph Bruat, premier gouverneur du tout jeune protectorat français, choisit Papeete comme capitale et comme port. Avec l’afflux des baleiniers et des goélettes de commerce, la ville devient rapidement le centre de la vie économique.

En 1874, les chinois qui travaillaient à la plantation de coton d'Atimaono s’installent et créèrent tout autour du marché quantité d'échoppes : de quincaillerie, de produits alimentaires ou de tissus.

À la fin du 19ème siècle, de grandes familles d'armateurs créent des comptoirs et maisons de commerces qui s'implantent le long du quai du Commerce, mais dont étrangement seule une portion est réellement en bord de mer.

Papeete vu d’avion dans les années 50.

De gauche à droite, la rue de la petite Pologne (Rue Gauguin), l’immeuble de la Douane et la rue Bonnard. Au centre, un bloc d’entrepôts et le garage « Union » à l’emplacement de l’actuel Office du Tourisme. La place de l’autonomie avec son obélisque, devant l’immeuble Donald, et en bas à droite, la rue des Beaux Arts.

Papeete d’antan, le quai du commerce
Le front de mer de Papeete, au même endroit à trois époques.

En 1887, le quai du port de Papeete n’est qu’un simple remblai. La cathédrale pointe son clocher mais les constructions sont rares de ce coté du port. (Photo George Dobson Valentine).

Papeete d’antan, le quai du commerce
Dans les années 50, à gauche la maison Aline, au centre la place de la mutualité. Derrière le quai commerce et l’ancien immeuble Donald et tout au fond la cathédrale. A droite, la rue de la cathédrale (rue Jeanne d’Arc) et un grand bâtiment carré à l’emplacement du centre Vaima. Coté voitures, de nombreuses Peugeot 202, une 2 CV Citroën, et quelques Ford et Chrysler américaines.

Papeete d’antan, le quai du commerce
En 1965, le pâté de maison entre le quai du commerce et le front de mer est démoli pour faire place aux bâtiments de l’Office du Tourisme. Au second plan, le long de la rue du Commerce on aperçoit la pharmacie à gauche au coin de la rue Gauguin (anciennement rue de la Petite Pologne) puis le fameux dancing « Le Quinn’s », la rue du 22 septembre (ex rue Beaux Arts) avec au coin le magasin Marie Ah You dans le nouvel immeuble Donald.

La place de la Mutualité a fait place à un parking anarchique où on peut voir une majorité de Peugeot 203 et 403 pick-up et quelques Renault 4L. Le quai est devenu le quai des bonitiers qui peuvent ainsi rapidement apporter leurs poissons au marché.

Papeete d’antan, le quai du commerce
La place de la Mutualité, au même endroit à trois époques

En 1920, le quai du commerce, coté Est, à la hauteur de la rue des Beaux Arts (rue du 22 septembre) et de la rue Bonnard (rue François Cardella). Sur la gauche le chemin qui longe le quai et entre les deux voies, la future place de la Mutualité. Photo Bobb.

Papeete d’antan, le quai du commerce
La place de la Mutualité au début des années 50, entre le quai du port de Papeete à gauche et la rue du commerce à droite au premier plan avec l’ancien bâtiment Donald, puis plus loin sur le même trottoir, le dancing Le Quinn’s.

Cette place va porter des noms différents : Quai de la Marne, place de la Mutualité , Place du Sénateur Joseph Quesnot (ancien Poilu tahitien), avant de disparaître lors de l’aménagement du boulevard, des quais et du port en 1965.

Papeete d’antan, le quai du commerce
Le même endroit en avril 2016, appelé désormais square Temarii a Teai, du nom d’un capitaine de goélette qui s’est illustré lors de première guerre. La route à fait place à une « autoroute » et de grands immeubles se sont édifiés en front de mer.

Papeete d’antan, le quai du commerce
Le Port de Papeete en pleine effervescence dans les années 1930. On aperçoit sur la partie gauche de la photo, l’immeuble Donald, le début de la rue de la cathédrale (rue Jeanne d’arc) et l’immeuble Vaima.

Papeete d’antan, le quai du commerce
En 1952, l’arrivée d’un bateau avec un requin sur le quai des pêcheurs face à l’ «Union Garage » cause un attroupement. Tricots ou chemises blanches et chapeaux de paille semble être de rigueur. Photo Whites Aviation

Papeete d’antan, le quai du commerce
Une « prolonge du chinois », rue du commerce, à la hauteur de la place de la Mutualité. Ce curieux véhicule, jadis une des particularités de Papeete, s’appelait « La prolonge du Chinois », car il s’inspire des « prolonges » des chariots à munitions utilisés par l'armée, qui grâce à un essieu coudé ont leur plateau à la hauteur du sol.

A gauche le monument en forme d’obélisque avec, à son sommet un boulet de canon élevé en 1920 en mémoire aux poilus tahitiens morts lors de la bataille du Chemin des Dames le 25 octobre 1918. « Un bloc de ciment armé quelconque, une horreur» disait-on, alors ! Photo Whites Aviation

Papeete d’antan, le quai du commerce
La rue du commerce qui prolonge le quai du commerce de 1952. A cette époque elle était bordée de deux cotés de bâtiments. A droite au coin de la rue de, le magasin Sincère d’un coté et le magasin On Chee Kee de l’autre, et à l’extrême droite le bord du Quinn’s. Les constructions du coté gauche sont à l’emplacement de l’actuel place Vaite et de l’Office du Tourisme. Photo Whites Aviation.

Papeete d’antan, le quai du commerce

Papeete d’antan, le quai du commerce
Sculpture de Umu Pa’ura, la pêche miraculeuse.

Depuis quelques mois, une nouvelle sculpture est installée dans le square Temarii a Tai. Elle a été réalisée en avril 2009 à la demande d’Antonio Mataoa par Jonathan Mancarelli et représente la légende de Umu Pa’ura, la pêche miraculeuse.

Aux temps anciens, dans le district de Papaoa, l’ancien nom d’Arue, une grande famine sévissait. Toute la population était touchée et souffrait de la faim. Le tahua rahi (le grand prêtre) nommé Teraitematarui’marama, décida alors de se rendre sur le marae de Paoa’teumupaura. Construit en bord de mer, ce marae est encore visible aujourd’hui dans la cours de l’actuelle cité Smith et il s’étend de la pointe Outuaiai jusqu’à la source du bain de la reine. Le grand prêtre connaissait la magie du lieu. Le marae tirait sa force d’une pierre taillée, dressée en son centre. Quatre pierres cardinales l’entouraient secrètement.

Bien décidé à mettre un terme à la famine, le Tahua rahi, aux premières lueurs de l’aube entra sur le marae. Il grimpa sur la pierre magique et bien oit, debout face à la mer, il leva les bras et entama sa prière psalmodiant sans relâche pendant trois jours, sans manger ni boire. Il invoquait la puissance de Teatua Terai’nui le dieu du ciel, et de Ruahatu le dieu de l’Océan. Aux termes de ces trois jours, la première pierre cardinale émergea de la surface de la mer en direction du Nord, les trois autres pierres surgirent des sables désignant tour à tour le Sud, l’Est et enfin l’Ouest.

Lorsque toutes les pierres furent sorties, le Tahua rahi prononça une nouvelle incantation qui activa ce qui était en fait des pièges à poissons. Le mana, le pouvoir ancestral, force magnétique crée par ces quatre pierres attira de très nombreux poissons vers la plage. Une multitude de dauphins était venue prêter et aider les hommes dans leur quête. Ils poussaient les poissons en les conduisant dans le canal où ils allaient être pris au piège. Le Tahua rahi ordonna à son peuple de pêcher dans ce vivier ce dont il avait besoin pour nourrir chaque famille. Chacun pû manger à sa faim grâce à cette pêche miraculeuse. La technique du Umupaura était née. Lorsque la pêche fut finie, que le poisson fut hissé à terre, le Tahua rahi ramena le Tapu (le sacré) en lui et les pierres disparurent… et ce en attendant qu’un jour revienne le Mana du Umupaura.


Papeete d’antan, le quai du commerce
Le tiki à deux têtes

C'est grâce à ce tiki à deux têtes que cet arbre remarquable, très apprécié et très photographié, a pu survivre. Il s'agit du raisin de mer (Coccoloba uvifera) qu'on peut admirer à Papeete, square du capitaine Temarii a Teai. Le tiki a été réalisé en ciment à partir d'un moule fabriqué par les élèves du Centre des métiers d'Art de Papeete. Pour cela, ils se sont inspirés d'une photo d'un tiki à deux têtes qui se trouve au British Museum, à Londres.

Le vrai tiki à deux têtes de Matavai réalisé en bois, a été récupéré par un capitaine de marine anglais en 1822 dans la baie de Matavai. On ne connait pratiquement rien de son utilisation ou de sa représentation peu commune. Avec son corps massif en forme de bloc et une tête sur chaque épaule, cette œuvre qui daterait du début du 19ème siècle, est unique dans l’art Tahitien. Il peut représenter un dieu, un esprit ou un ancêtre, ou peut encore avoir été utilisée en sorcellerie. Son ventre élargi peut refléter l’ancienne croyance tahitienne comme quoi le ventre était le centre des émotions et de l’âme humaine.


Retrouvez d’autres photos anciennes sur le site Tahiti Heritage http://www.tahitiheritage.pf/ ou sur la page Facebook de Vaihineitaria https://www.facebook.com/vahineitaria/?fref=nf

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Economie : 1,8 % de touristes accueillis en plus l'an dernier en Polynésie

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Economie : 1,8 % de touristes accueillis en plus l'an dernier en Polynésie
PAPEETE, le 22/04/2016 - Dans sa publication du mois d'avril, l'institut de la statistique de Polynésie Française (ISPF) note une hausse de l'accueil touristique au fenua, l'année dernière par rapport à 2014. Ce sont donc 183 800 touristes qui ont été reçus en 2015, soit une hausse de 1,8 %. Une hausse qui a essentiellement profité à l'hébergement terrestre marchand.

Le tourisme est le premier vecteur économique en Polynésie Française. Un secteur qui nourrit plusieurs familles polynésiennes (pensions de familles, hôtels, artisans et prestataires de service). Dans sa publication du mois d'avril, l'institut de la statistique de Polynésie Française (ISPF) dresse un bilan plutôt rassurant pour le secteur touristique, en 2015.

"En 2015, la Polynésie française a accueilli 183 800 touristes, soit une hausse de 1,8 % par rapport à l’année précédente", note l'institut.

Une hausse qui profite essentiellement à l'hébergement terrestre marchand (+4,8 %). "Elle est alimentée par l’ensemble des marchés, à l’exception du marché européen." Les États-Unis et la Chine sont les plus gros contributeurs.

Si la durée moyenne de séjour est réduite, le nombre des nuitées déclarées en hébergement marchand progresse de 1,9 % en un an. "La durée moyenne de séjour des touristes en hébergement marchand baisse de 3,4 % et raccourcit la durée moyenne de séjour globale à 14,2 jours (- 2,2 %)." En revanche, les nuitées en hébergement flottant se réduisent de 0,6 %, avec une perte de 49 600 nuitées payantes.

Le taux de remplissage aérien est en hausse également à hauteur de 78,6 % en 2015. "Le nombre de passagers débarqués par les compagnies aériennes à leur arrivée à l’aéroport de Tahiti Faa’a augmente de 1,4 % en un an. Ces arrivées supplémentaires cumulées à une progression moins forte du nombre de sièges offerts améliorent le taux de remplissage des vols réguliers internationaux de 0,5 point."

Le constat est le même pour les croisiéristes. Ils étaient plus de 55 000 à avoir été accueillis l'année dernière, soit une hausse de 15,9 % par rapport à 2014, avec 33 bateaux qui ont séjourné dans les eaux polynésiennes.

Les touristes chinois sont de plus en plus nombreux à se rendre en Polynésie, grâce notamment aux vols charters qui relient les deux Pays. Le marché chinois dépasse même celui des américains. "Ce pays qui regroupe seulement 3 % du total des touristes a accru ses effectifs de 70 % en un an. Du point de vue régional, la Chine accroît sa part de marché, qui passe de 18 % en 2014 à 27 % en 2015, alors que celle du Japon (56 % des touristes d’Asie en 2015) se réduit de 12 points par rapport à l’année précédente."

Enfin, ces résultats jouent un rôle important sur l'emploi salarié. Selon l'ISPF, "sur les trois premiers trimestres de l’année, le chiffre d’affaires des entreprises caractéristiques du tourisme s’accroît de 8,7 % par rapport l’année précédente. L’emploi salarié lié au tourisme augmente de 1,7 % (+ 170 emplois salariés) en douze mois. Cette hausse concerne principalement les services d’hébergement et de transport de voyageurs qui emploient 76 % des salariés du secteur touristique."

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Aéroport de Raiatea : La nouvelle salle d'embarquement a été inaugurée ce jeudi

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Aéroport de Raiatea : La nouvelle salle d'embarquement a été inaugurée ce jeudi
RAIATEA, le 22/04/2016 - Malgré les intempéries, les officiels ont répondu présent à l’invitation de la société aéroport de Tahiti, pour l'inauguration de la nouvelle salle d’embarquement de l’aéroport de Raiatea, ce jeudi. Cet espace de 200 m², conçu par l’architecte Pascal Beaudet, fait la part belle aux matériaux nobles tels que le bois et le verre et il offre 80 places assises et 2 portes d’embarquement.

Pour cette inauguration qui s'est tenue ce jeudi, le Haut-commissaire, Lionel Beffre, était accompagné de Christophe Lotigié, Tavana Hau des Iles Du Vent et des Iles Sous le Vent. Ils étaient satisfaits de pouvoir enfin inaugurer la salle de cet aéroport d’état ouvert en 1962 et géré par la société aéroport de Tahiti, dans le cadre d’Autorisations d’Occupation Temporaire d’une durée de 5 ans (renouvelées le 1er avril 2015).

Eric Dumas, le Directeur Général de la S.A.S. Aéroport de Tahiti, s’est félicité de cette réalisation rendue nécessaire par l’augmentation constatée du trafic de passagers. La reprise du trafic observée en 2014 s’est en effet confirmée en 2015 avec + 3,3 %, soit la plus forte croissance des quatre sites aéroportuaires gérés par A.D.T. en Polynésie française. Il a rappelé qu’entre 2011 et 2015, ce sont plus de 4 milliards de Fcfp qui ont été investis sur les quatre sites aéroportuaires d’ADT. Sur Raiatea, ce sont 95 millions d’investissement qui ont été réalisés pendant la même période, supportés entièrement par l’Etat.

Jean Christophe Bouissou, ministre du Tourisme mais également Président du Conseil d’Administration d'ADT a remercié l’Etat pour cette réalisation qui conforte le gouvernement dans sa volonté de développer le Tourisme aux Raromatai.

Les maires des trois communes de Raiatea, malgré les inondations et glissements de terrain causés tout autour de l’île par les précipitations de la nuit, étaient venus eux aussi et se réjouissaient d’avoir enfin une salle d’embarquement agréable pour cet aéroport central pour les Raromatai. Après la bénédiction traditionnelle faite par le diacre Pierrot Lucas, les invités ont pu tester le confort de la salle autour d’un cocktail.

La délégation a pu également visiter le hangar flambant neuf lui aussi de Tahiti Air Charter dont l’hydravion devrait pouvoir offrir ses services dès le deuxième semestre 2015. Ariitaia Meuel, pilote instructeur et responsable d’exploitation a pu expliquer en détail les projets de cette jeune société. Jean Christophe Bouissou a remarqué avec intérêt que ces tours à la journée, proposés au départ de Bora Bora allaient permettre aux touristes de découvrir les autres îles comme Huahine, Raiatea, Tahaa et Maupiti et donc y favoriser le développement des activités touristiques.

Enfin, la délégation s'est rendue au lotissement Vaitemanu2 ainsi puis à la future Maison de l’Enfance.

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À la rencontre de la Jeune chambre économique de Tahiti

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À la rencontre de la Jeune chambre économique de Tahiti
PAPEETE, le 22 avril - La Jeune chambre économique de Tahiti reçoit actuellement Christelle Chon Nam, l’actuelle administratrice nationale déléguée aux relations internationales de la Jeune chambre économique française. À cette occasion une conférence est prévue mercredi prochain pour faire toute la lumière sur l’association nationale et sa petite sœur locale.

Christelle Chon Nam est administratrice nationale déléguée aux relations internationales de la Jeune chambre économique française (JCEF). "Elle est aussi la déléguée pour l’Île-de-France et l’Île de Tahiti", ajoute Stéphanie Vanizette, responsable de la communication de la Jeune chambre économique de Tahiti. Elle est sur le territoire depuis dimanche et le restera jusqu’au 28 avril pour faire la rencontre des membres de la Jeune chambre économique polynésienne, pour assurer des formations et animer une soirée découverte sur la Jeune chambre économique.

La JCEF est née en 1952. Elle est membre de la Junior chamber international (JCI), un mouvement international de jeunes citoyens entreprenants âgés de 18 à 40 ans. L’association regroupe des jeunes de divers horizons qui s’impliquent pour l’avenir de leur cité. Ils mènent pour ce faire des actions civiques, respectueuses d’une charte de valeurs humanistes contenues dans le projet associatif. L’objectif ? Changer le monde.

200 000 membres dans le monde

L’idée est de contribuer aux progrès de la communauté, en donnant aux jeunes l’opportunité de développer leurs talents de leaders, leur prise de responsabilité sociale, leur esprit d’entreprise et la solidarité sur quatre axes forts : l’emploi, l’économie, la planète et l’aménagement du territoire. Dans le monde, il existe 180 JCI, en France, 150 JCEL. Trois mille membres et sympathisants sont recensés en France (200 000 dans le monde).

18, 119 et garde malades

La Jeune chambre économique française est l’initiatrice de projets qui ont fait date, comme par exemple la mise en place du 18, centre de traitement de l’alerte des sapeurs-pompiers ou du 119, le numéro d’appel pour l’enfance maltraitée, l’organisation des parcours d’accompagnement et insertion chômeur ou du recyclage du verre, la création du statut de garde malades à domicile, du concept de rues piétonnes en France.

En Polynésie, la Jeune chambre économique compte une dizaine de membres. Présidée par Candice Walker, elle a été notamment à l’origine du Dixit ou de la Foire agricole. Elle fête ses 50 ans cette année et organisera, pour l’occasion un gala en juin au Méridien.



Pratique

Soirée découverte Jeune chambre économique le mercredi 27
À partir de 18h30 à la chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM)

Contact

contact@jcitahiti.com
facebook : Jeune chambre Economique de Tahiti - JCI
www.jcitahiti.com
www.jceasso.fr

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La cérémonie de l’Anzac day sera organisée lundi à l’Uranie

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La cérémonie de l’Anzac day sera organisée lundi à l’Uranie
PAPEETE, le 22 avril - Comme tous les ans, les consuls honoraires de Nouvelle-Zélande et d’Australie organisent une cérémonie pour l’Anzac day. Cette cérémonie marque la campagne des troupes armées néo-zélandaise et australiennes en Turquie qui commença le 25 avril 1915, jour du débarquement. En Polynésie, elle se déroule auprès des tombes de trois soldats enterrés à l’Uranie.

La cérémonie débute à 8h30 en présence des autorités (le haut-commissaire, le président du Pays, les consuls de Nouvelle-Zélande et d’Australie, le tavana de Papeete, le président du Conseil économique social et culturel,…), d’anciens combattants, de représentants de la société des membres de la légion d’honneur, mais aussi d’une classe. "Chaque année, des élèves participent à la cérémonie. Ils assistent aux discours et chantent un chant maori et l’hymne tahitien", précise Philippe Vasseur, du consulat de Nouvelle-Zélande. "Ce qui permet d’entretenir la mémoire." Les nouvelles générations sont là pour éviter que ce qui fait l’histoire ne tombe dans l’oubli.

Le consul de Nouvelle-Zélande Éric Malmezac rappellera à cette occasion ce qu’est l’Anzac day. Le 25 avril 1915, à Gallipoli en Turquie, les hommes de l’Australian and New Zealand Army Corps (Anzac) débarquèrent pour prendre possession des Dardanelles.

"Pendant une campagne qui dua neuf mois, les Anzacs se sont battus dans des conditions désastreuses", précisera Éric Malmezac. "La Nouvelle-Zélande a perdu près de 3 000 soldats", soit un quart des Maori présents en Turquie. "Les pertes australiennes s’élevèrent à 8 500 hommes. " S’ajoutent la perte de 44 000 hommes au sein des troupes alliées et 87 000 Turques. La campagne fut désastreuse et n’eut pas, ou peu d’impact, sur la Grande Guerre.

L’Anzac day commémore les hommes tombés, ceux qui ont fait don de leur vie pour la paix dans le monde. En Polynésie, la cérémonie de ce jour particulier est organisée sur la tombe de trois soldats néo-zélandais et australiens, morts de leurs blessures de guerre à leur retour de la Grande Guerre en passant par Tahiti ou après quelques années de vie à Papeete.

Programme

Arrivée des autorités à 8h30, puis :
Rappel des événements historiques par le Consul honoraire d’Australie
Discours du Consul honoraire de Nouvelle-Zélande
Prière œcuménique par le père Roquet
Lecture de l’ode de l’Anzac par le consul honoraire d’Australie (repris par tous)
Dépôt de gerbes
"Aux morts"
The last post
The rouse
Minute de silence
Hymnes nationaux
Chant des écoliers
Dépôts de tiare sur les tombes

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Rivière Taharu'u : le juge des référés rejette la demande des riverains de suspendre les travaux

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Rivière Taharu'u : le juge des référés rejette la demande des riverains de suspendre les travaux
PAPEETE, le 22 avril 2016 - Le juge des référés a rejeté ce vendredi la requête d'une association de riverains, Ia Ora Taharu'u, qui réclamait en urgence la suspension du chantier d'entretien et de sécurisation de la rivière de Papara.


L'association de riverains Ia Ora Taharu'u réclamait vendredi au juge des référés qu'il fasse droit à leur demande de suspension temporaire des travaux de curage et de sécurisation de la rivière de Papara, le temps de réaliser "un nouveau plan d'aménagement redimensionné". Leur requête a finalement été rejetée en fin de matinée par le juge Jean-Yves Tallec.

Les "plaignants" demandaient la suspension immédiate du chantier d'aménagement de la Taharu'u, entrepris sur le site en février 2015, pour différents motifs tels que l'érosion constatée sur la plage, le creusement du lit de la rivière et un risque accru d’inondations, ou encore le dépeuplement de la faune.

Le juge des référés a finalement décidé de ne pas donner de suite favorable à cette requête en estimant, entre autres raisons, que l'urgence invoquée n'était pas caractérisée eu égard à la date à laquelle il a été saisi -14 mois après le début des travaux en février 2015- et que si l'association invoque des "conséquences graves et irréversibles pour l'environnement", elle n'a pas non plus contesté à l'audience et dans les conclusions de son avocat, Me Fidel, "la nécessité de réaliser des travaux sur la rivière".

"Les travaux sont surdimensionnés"

"Il faut curer, on ne le conteste pas, mais c'est l'ampleur des matériaux prélevés qui est disproportionnée", a souligné l'avocat de l'association à l'audience, évoquant 350 000 mètres cubes d'agrégats. Les défenseurs du site estiment en effet ne plus avoir à faire à un simple curage, mais à de l'extraction pure et simple de matériaux aspirés hors du site par le pays pour ses grands travaux, ce que l'un des représentants de la Polynésie française a tenu à démentir dans la foulée : "C'est faux. La Taharu'u est l'une des rivières les plus importantes et le volume de curage est tel qu'il peut s'apparenter à une extraction mais ce n'est pas le cas sur cette opération". Les défenseurs de la rivière, eux, ont rappelé par la voix de leur avocat "le traumatisme des années 1970 toujours présent dans les têtes avec cette extraction de grande ampleur qui avait servi aux grands projets du pays" à l'époque.

Depuis l'élargissement de la rivière en amont, le curage de son lit et la construction d'un bassin dégraveur, dispositif destiné à retenir les cailloux d'un certain calibre, les riverains en colère dénoncent vivre dans un goulot d'étranglement exposé à de fortes inondations en cas de fort débit : "Nous n'avons jamais subi autant d'inondations tel qu'on en subit aujourd'hui, même après le passage du cyclone Oli" martèle Claudine Tuarau, ancienne présidente de l'association. "Avec ces extractions, le lit de la rivière continue de baisser et les terrains sont fragilisés et emportés. Les travaux sont surdimensionnés".

L'association, si elle avait été reçue dans sa requête, réclamait la désignation d'un expert afin de déterminer "les travaux de remise en état du site", "pour assurer la sécurité des biens et des personnes" le temps de réaliser "un nouveau plan d'aménagement redimensionné". Le pays, en réponse, a rappelé qu'il ne s'agissait que de la troisième phase de ce chantier qui en comporte cinq, qu'il était normal "qu'il puisse y avoir des problèmes" dès lors qu'on approchait la zone "urbanisée" mais que rien "n'était terminé".

Le pays qui réfute, enfin, les accusations qui voudraient que le projet ait été réalisé sans concertation : "Depuis 2012 il y a eu des réunions publiques, les doléances ont été recueillies sur place, le gouvernement et les entrepreneurs se sont déplacés, l'étude d'impact a été présentée (…) Le problème, c'est aussi cette urbanisation qui s'est mise en place depuis des années le long des rivières à Tahiti et il est parfois difficile d'intervenir, alors que la Polynésie française a la responsabilité de l'entretien des rivières et de la protection des biens et des personnes".



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