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Bodyboard – Free Ride : Alvino Tupuai : Plus connu à l’étranger qu’à Tahiti ?

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Le Sparkgreen Tahiti Challenge est en période d’attente après la journée de Trials qui s’est déroulée lundi. 14 bodyboardeurs Tahitiens seront présents dans le Main Event, dans lequel s’affronteront 48 bodyboardeurs du monde entier. Alvino Tupuai est un des « riders » ayant obtenu une « wildcard » suite à des désistements chez les pros. Focus.
Bodyboard – Free Ride : Alvino Tupuai : Plus connu à l’étranger qu’à Tahiti ?
Comme nous l’expliquions dans un précédent article sur le « free ride » avec Nicolas Richard, il y a une différence entre le bodyboard de compétition comme il se fait actuellement à Tahiti, sur des vagues de plage comme Papara ou Papenoo avec l’exception du Taapuna Master qui se fait au récif, et le « free ride ».
 
Le « free ride » se pratique sur de grosses vagues dangereuses, comme celle de Teahupo’o par exemple, appelées aussi « slabs ». La compétition Sparkgreen Tahiti Challenge, que les « free riders » locaux attendent depuis des années, réunit ces deux mondes, le monde du « free ride » et celui de la compétition.
 
Alvino Tupuai ne participe pas aux compétitions de « beach break ». Il est par contre connu pour shooter du gros, voire du très gros, à Teahupo’o, en Australie, au Mexique ou ailleurs dans le monde. Il a pu se retrouver sur la couverture de magasines spécialisés en Australie depuis plusieurs années déjà.
 
Il a mis en ligne une vidéo il y a quelques semaines qui donne une idée de son talent et de la passion qu’il a pour son sport : le bodyboard. Avec actuellement plus de 30 000 vues sur Vimeo en moins d’un mois, Alvino contribue au rayonnement de la Polynésie dans le monde. Certains athlètes comme Alvino Tupuai sont plus reconnus ailleurs dans le monde qu’en Polynésie.
 
Cela pourrait changer avec des évènements comme le Sparkgreen Tahiti Challenge qui, espérons-le, sera pérennisé.

Bodyboard – Free Ride : Alvino Tupuai : Plus connu à l’étranger qu’à Tahiti ?
ALVINO TUPUAI - FOCUS
 
Alvino Tupuai, 26 ans, est originaire de Rimatara dans l’archipel des Australes. Il n’a pas eu la chance de connaître son père et a été adopté par Mike Henry, le père de Tahurai Henry, avec qui il a donc grandi. Il a débuté le bodyboard à Taunoa. Il réside désormais à Punaauia et est devenu papa récemment.
 
Il est désormais sponsorisé par la marque de palmes Ally, ainsi que par Five Bodyboards représentée à Tahiti par Michel Pescheux avec son magasin 662 Tahiti. Il est également soutenu par 662 Hawai’i. En parallèle de son activité de « free rider », il effectue des remplacements pour la société Apair dans le domaine des soins à domicile.
 
Il a pour hobby le football. Gaucher, il joue à Taunoa régulièrement avec ses amis au poste d’attaquant.
 

Bodyboard – Free Ride : Alvino Tupuai : Plus connu à l’étranger qu’à Tahiti ?

http://www.tahiti-infos.com/video/

Alvino Tupuai | Imagine from Morgan Halas on Vimeo.


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La TEP renouvelle sa direction vendredi

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La TEP renouvelle sa direction vendredi
PAPEETE, 20 avril 2016 - Un conseil d'administration de la TEP se réunit vendredi pour procéder à l’élection de son nouveau président ainsi que du directeur de la société d’économie mixte.

Le Conseil des ministres avait entériné début mars le remplacement de Bruno Marty par Marc Chapman, à la présidence du conseil d’administration de la TEP. La société d'économie mixte Transport d'énergie électrique (TEP) réunit son conseil d’administration vendredi matin pour précéder à l’élection de son nouveau président, valider la fin de fonction de son actuel directeur général, Guy Stalens, et la nomination de son remplaçant, probablement Thierry Troulliet.

Actuellement conseiller en charge des énergies de Nuihau Laurey, Thierry Trouillet a dirigé la TEP de 2009 à 2015.

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Pêche sous marine: 3ième et 4ième manche du Championnat de Polynésie en individuel 2016 et sélectives pour le mondial

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Pêche sous marine: 3ième et 4ième manche du Championnat de Polynésie en individuel 2016 et sélectives pour le mondial
HITIA'A, le 20 avril 2016. (COMMUNIQUE) Les 3ième et 4ièmes manches du championnat de Polynésie en individuel 2016 se tiendront le samedi 23 et le dimanche 24 avril à la marina de Hitia’a.

6 manches sont prévues au total pour ce championnat qui seront aussi comptabilisées pour définir notre sélection pour le mondial qui se tiendra en Grèce au mois de septembre 2016.
Pour pouvoir y participer, les pêcheurs devront obligatoirement être licenciés dans un club affilié à la fédération tahitienne.

Les pêcheurs sont convoqués à 7h et la pesée se tiendra à 15h30.

Le produit de la pêche sera mis à la vente.
La population de la côte est est invitée à se joindre à cette pesée pour apprécier les prises de nos champions et se procurer du poisson frais.

Pour plus d’informations, contacter Romuald M. au 87 78 20 93 ou vtstahiti@hotmail.com

Pêche sous marine: 3ième et 4ième manche du Championnat de Polynésie en individuel 2016 et sélectives pour le mondial

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Bourses Australiennes "Australia Awards": derniers jours pour s'inscrire

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Bourses Australiennes
La campagne de bourse australienne 2016 clôturera le 30 avril 2016. Il ne vous reste qu’un peu plus d’une semaine pour soumettre vos candidatures.

Pour la vingt-septième année consécutive, le gouvernement australien attribue des bourses complètes aux Polynésiens souhaitant suivre une formation universitaire ou professionnelle en Australie. Ce dispositif est très compétitif, aussi les candidats intéressés, sont invités à consulter le site officiel du Consulat général d’Australie à www.australianconsulatenoumea.embassy.gov.au pour prendre connaissance des conditions d’attribution de cette bourse d’études et de la procédure à suivre pour postuler en ligne à ce programme.

La bourse prend en charge:

• un billet aller-retour en classe économique,
• les frais de scolarité,
• une allocation couvrant les frais d'installation versée à l'arrivée,
• une allocation de séjour versée tous les 15 jours,
• la couverture médicale

Les candidats devront proposer dans leur dossier de candidature électronique un projet d’études et professionnels ciblant un des secteurs prioritaires suivants :

• La bonne gouvernance et les finances publiques
• Coopération régionale, diplomatie et commerce international
• La mine
• Le développement durable
• La gestion des catastrophes naturelles

En vue d’un départ en Australie en 2017, les candidatures devront être enregistrées le 30 avril 2016 au plus tard. Les candidats seront présélectionnés sur dossier dans un premier temps puis les plus méritants seront invités à un entretien en anglais qui déterminera leur sélection finale.

Contact
M. Benjamin Fuluhea
Chargé d’études politiques
Tel : +687 27 01 44
E : consulate.noumea@dfat.gov.au

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Les meilleurs orateurs des CJA ont été récompensés aujourd'hui

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Les meilleurs orateurs des CJA ont été récompensés aujourd'hui
PIRAE, le 20/04/2016 - La deuxième édition du Festival des centres de jeunes adolescents se termine demain avec des courses de pirogues dans la baie de Taaone. L'enjeu, pour cette nouvelle édition, est de taille puisque les meilleurs décrocheront un billet d'avion afin d'assister à des matches de football de l'Euro 2016. 17 élèves et quatre accompagnateurs iront à Paris. Plusieurs visites pédagogiques sont également prévues.

Le Festival des centres de jeunes adolescents (CJA) touche à sa fin. Demain jeudi, place à la dernière journée avec les courses de pirogues dans la baie du Taaone. Depuis lundi, plusieurs centaines d'élèves s'affrontent dans différentes disciplines sportives et culturelles. Pour cette nouvelle édition, la circonscription des CJA a décidé d'offrir des prix très intéressants. En effet, les meilleurs de chaque catégorie s'envoleront du 8 au 18 juin à Paris, pour assister à des matches de football de l'Euro 2016. "Les billets sont offerts par le ministère des Outre-mer", souligne Reita Etaeta-Doyen, conseillère pédagogique.

Sur place, un programme assez chargé attendra les lauréats qui seront au nombre de 17 et ils seront accompagnés de quatre professionnels du monde éducatif. "Nous serons hébergés dans une auberge pour les jeunes, en plein centre de Paris, aux alentours du parc des Princes. On a beaucoup de visites qui sont prévues : des visites culturelles, il y aura aussi des visites dans les musées, on ira même voir les malades polynésiens. Ça fait partie un peu de nos objectifs de travailler l'altruisme, la non-violence, l'estime de soi… Toutes ces valeurs qui émanent de la culture et du sport", précise Reita Etaeta-Doyen.

Le festival a donc démarré lundi, avec un tournoi de futsal. Mardi, place à une journée culturelle avec plusieurs prestations en chants et en danses. Aujourd'hui, le rendez-vous a été donné sous le préau de l'école normale, pour le concours de 'ōrero. Chaque participant a déclamé les légendes de sa commune. "Les thèmes sont divers. On a des "paripari fenua", on a des "poro'ira'a", des "fa'ateni". C'était au choix des élèves, ils ont travaillé sur ces 'ōrero depuis le début de l'année. C'est un travail en continu et nos enseignants sont très investis", explique Chris Salmon, conseillère pédagogique à
la circonscription des CJA.

VALORISER LES LANGUES POLYNÉSIENNES, UNE DES MISSIONS DES CJA
Les langues polynésiennes, une richesse pour notre fenua. Les sonorités varient d'archipel en archipel et dans l'enseignement, les langues polynésiennes ont une place particulière. "Je trouve que la langue polynésienne est une plus-value pour nos élèves de CJA. Justement, on fait la promotion, on les encourage, on les valorise. Cette langue permet aussi à ces élèves de retrouver leur estime de soi. Et en s'appuyant sur ce qu'ils savent de leur langue maternelle, cela permet de mieux construire et en français et en anglais, parce que nous faisons aussi de l'anglais dans tous les CJA en Polynésie", détaille Chris Salmon.

Et pour mieux se réapproprier la langue, les enseignants se basent sur le cadre européen de référence pour les langues. "On a des situations qui peuvent être directives. On a des jeux de rôle, on a des situations authentiques où on les met dans un contexte et ils doivent présenter un objet qu'ils ont fait en métallerie, en artisanat ou en cuisine. Un travail de collaboration entre les enseignants généraux et les enseignants professionnels", ajoute Chris Salmon.

LE CJA EST UNE ÉCOLE DE LA DEUXIÈME CHANCE
Les centres de jeunes adolescents reçoivent en leurs seins des élèves en difficulté scolaire en fin de primaire, dans le but de poursuivre des études au moins jusqu’au terme de la scolarité obligatoire. "L'objectif pour nous est de recevoir ces élèves, de les remettre à niveau pour pouvoir les ramener rapidement dans un cursus normal. Dès qu'on voit qu'ils sont capables, on les ramène dans le cursus, soit en 5e ou en 4e. Là où ils doivent être par rapport à leur tranche d'âge. Pour celles et ceux qui ont un peu plus de difficultés, ils restent au CJA, ils apprennent autrement et là les débouchés se situent par rapport à leurs spécificités en atelier, qui cela soit en menuiserie, cuisine, métallerie… tout ce que l'on fait en atelier professionnel", souligne la conseillère pédagogique de la circonscription des CJA.

Le Festival des CJA est un moyen d'échanger avec les autres établissements scolaires de Tahiti et Moorea. Trois volets ont été retenus : "Sportif (avec le tournoi du futsal), prestation culturelle (produire soit une danse, un chant ou une percussion) et le volet civique (ils étaient notés sur leur comportement et leur esprit de fair-play). Le cumul de ces trois épreuves donne le total de 60 points", explique Reita Etaeta-Doyen.

Si les meilleurs dans chaque catégorie gagnent leur ticket pour Paris, ce festival récompensera aussi les meilleurs ambassadeurs. "Chaque CJA présente un ambassadeur qui doit présenter son établissement. Il doit aussi animer tout le public du CJA pendant ces quatre jours de festivités. Ils sont également notés et observés et à l'issue de ces quatre jours, on proclamera les meilleurs ambassadeurs", poursuit-elle.

Ce jeudi, les jeunes s'initieront au va'a, dans le cadre du championnat du monde de va'a qui se tiendra au fenua, l'année prochaine.


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Le trois mâts Tenacious en escale à Tahiti jusqu'au 1er mai

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Le trois mâts Tenacious en escale à Tahiti jusqu'au 1er mai
PAPEETE, le 20 avril 2016. Impossible de ne pas avoir aperçu amarré devant la place Vaiete de Papeete ce magnifique trois mâts anglais en bois. En plus d'être beau, le Tenacious n'est pas un bateau comme les autres. Il appartient à une association, la Jubilee Sailing Trust, qui accueille à son bord des passagers qui mettent la main aux manœuvres de marins atteints de handicaps.

Au premier regard, le Tenacious fait immédiatement penser à l’époque des grandes aventures maritimes, à l’épopée de la Bounty conduisant les Européens jusqu'à Tahiti. Mais ne vous y trompez pas, ce voilier est de construction toute récente. Ce trois-mâts barque à coque bois a commencé à être construit en 1996 dans un chantier naval de Southampton en Angleterre. Appartenant à l'association britannique Jubilee Sailing Trust qui permet aux personnes souffrant de handicap de naviguer comme les autres, le Tenacious venait compléter la flotte de cet organisme qui n’avait jusqu'alors qu'un seul autre navire déjà conçu spécialement pour être manœuvré par des membres d'équipage invalides, le Lord Nelson.

De l'extérieur, rien ne permet de dire que ce grand voilier a de spécial. Pourtant à son bord, il accueille un équipage composé pour moitié de personnes ayant un handicap, afin de leur permettre de vivre une belle aventure et de faire partie intégrante de l’équipage, des manœuvres de la navigation, des quarts de veille. C'est pourquoi, l'histoire de la construction de ce trois mâts est déjà une aventure humaine extraordinaire. Il a fallu cinq ans d'effort (et un budget de 2,2 milliards de francs) à 2000 bénévoles pour achever son équipement. Tout y est pensé pour accueillir des personnes handicapées à bord avec des ascenseurs, des ponts plus larges et incurvés pour la circulation en fauteuil roulant, des équipements sonores jusque sur la barre et des indications en braille pour que les mal-voyants puissent eux-mêmes diriger le bateau. Le Tenacious compte dix membres d’équipages mais accueille à chacun de ses voyages une quarantaine de personnes, dont la moitié sont handicapées.

Le Tenacious est en escale à Papeete jusqu'au 1er mai avant de continuer sa route vers les Raromatai, où l'équipage espère, si les vents sont favorables, croiser le parcours de la Tahiti Pearl Regatta. Après la Polynésie française, il fera route vers l’ouest avec des escales programmées à Fidji et en Australie.




Accueil d'exception et portes-ouvertes dimanche

Pour faire honneur à ce trois mâts particulier et réserver au Tenacious un accueil digne de la réputation de la Polynésie, Tahiti Tourisme, la mairie de Papeete et le port autonome de Papeete ont joint leur effort et salueront ensemble l’escale de ce bateau d’exception. Au programme, ce dimanche 24 avril de 15 heures à 18 heures une bénédiction du bateau, distribution de colliers de fleurs et de coco fraiche à tous les équipiers et prestations de danse.
Enfin avec la participation du capitaine et de tout l’équipage du Tenacious et avec le soutien actif des membres de l’association Bounty Tahiti, la population de Tahiti est conviée le dimanche 24 avril à un après-midi porte-ouverte de visite et de découvertes du bateau. L'association Bounty Tahiti a convié ses amis de la fédération tahitienne d’escrime, à croiser le fer sur le pont du navire, sur les premiers airs de la comédie musicale "Les révoltés" que l’association Bounty et son auteur Thierry Cordonnier sont en train de terminer.

Fiche signalétique

Gréement : Trois-mâts barque
Architecte : Tony Castro
Chantier naval : Jubilee Yard (Southampton)
Lancement : 2000
Équipage : 12 marins
Caractéristiques techniques : longueur 65 m, déplacement 500 tonnes
Caractéristiques commerciales : 40 stagiaires
Armateur : Jubilee Sailing Trust
Port d'attache : Southampton (Royaume-Uni)

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A Shanghai les réunions de travail s'enchaînent pour le projet aquacole de Hao

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A Shanghai les réunions de travail s'enchaînent pour le projet aquacole de Hao
SHANGHAI, le 20 avril 2016. Les aspects environnementaux et sanitaires du futur vaste complexe industriel et aquacole de Tahiti Nui Ocean Foods ont été évoqués toute la journée de ce mercredi entre les techniciens du Pays et les équipes du groupe Tian Rui.

Les équipes de monsieur Wang Cheng et du président Fritch se sont à nouveau rencontrées, mercredi, toute la journée, pour évoquer l’ensemble des points techniques qui sont liés notamment aux aspects environnementaux et sanitaires du projet aquacole de Hao. L’ingénieur aquacole de la direction des ressources marines, Georges Remoissenet et l’ingénieur sanitaire du service de développement rural, Laurent Pasco, ont posé toutes les questions utiles à l’examen du permis de construire de la base d’exploitation aquacole. De son côté, Brigitte Ottavy, coordinatrice de l’équipe technique, a évoqué toutes les questions liées à la sécurité et la qualité des constructions envisagées sur l’atoll de Hao. Les équipes techniques respectives ont pu, sur chacun de ces sujets, collecter des informations détaillées.

Pour le président Fritch et pour les techniciens du Pays, le projet de Hao a une dimension totalement inédite qui nécessite de revoir les schémas de gestion et d’instruction du projet de Hao. Les informations recueillies doivent faire accélérer l’instruction du dernier permis de construire du complexe qui reste à traiter. Le président Fritch souhaite que le Pays pourra accorder l’ensemble des autorisations de construction avant le mois de septembre de cette année.

Et comme la société Tahiti Nui Ocean Foods s'y est engagée, dès que ces autorisations seront délivrées, la phase de formation de jeunes polynésiens à l’Université de l’océan de Shanghai sera immédiatement préparée. Il sera temps en effet de commencer la formation à l'aquaculture moderne et industrielle d'étudiants polynésiens qui seraient aptes à intégrer les tous premiers contingents de personnels qui travailleront au sein du complexe industriel : écloserie, laboratoires, centre de recherches.


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Connexion internet : le ras-le-bol des archipels éloignés

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Connexion internet : le ras-le-bol des archipels éloignés
PAPEETE, le 20/04/2016 - Les internautes des Tuamotu-Gambier ou des Australes dénoncent la qualité de leur débit ADSL. Un service qui ne répondrait plus à leurs attentes, des connexions au ralenti durant les heures de grande utilisation... Un couac pour les services publics mais aussi pour celles et ceux qui ont besoin de surfer sur le net durant leurs heures de travail. Du côté de l'OPT, c'est silence radio.

La vie dans les archipels polynésiens est belle et tranquille. S'il ne fallait se contenter que de cela, tout serait parfait. Mais voilà, les moeurs ont bien évolué et les Polynésiens se sont adaptés aux bienfaits que procurent les nouvelles technologies, comme l'accès à internet.

Et à ce sujet, les internautes des archipels éloignés sont loin d'être satisfaits du service rendu. "Ça fait deux ans que je suis retourné vivre sur mon île natale, Tubuai. J'ai remarqué qu'il y avait des problèmes de connexion. On m'a dit que cela durait bien avant mon arrivée", explique Terii Viriamu, directeur adjoint du service technique à la mairie.

Ces problèmes d'internet se font sentir notamment durant les heures de grande utilisation. "On sait par exemple que, de 8 heures du matin à 16 heures, et encore, la connexion est quasi inexistante ; mais, de 11 heures à 14 heures, la connexion est impossible. Pour réussir à se connecter, il faut compter aux alentours de 22 heures, où tu commences à avoir un réseau potable", confie Terii, avant de rajouter : "Tous les jours c'est pareil, mais il y a des jours où on n'a pas de connexion du tout, que cela soit en semaine ou en week-end."

Le personnel de l'Office des postes et télécommunication (OPT) sur place leur aurait conseillé de se rapprocher de Mana, car il n'avait pas de solution à leur apporter. Et pour Terii, qui a besoin d'internet pour son travail, l'attente est longue. "De 11 heures à 13 heures, ça rame. Le chargement de nos mails est compliqué et si on doit faire des recherches sur internet, eh bien c'est lent. On est obligés d'utiliser le net en dehors de ce créneau. Dans mon travail, j'ai besoin de naviguer sur le net pour des demandes de devis, par exemple. Mais aussi pour avoir des renseignements sur tel engin ou telle pièce… J'ai vraiment besoin de travailler avec le net et des fois c'est énervant." Avant de poursuivre : "Je paie 2 900 francs ma connexion pour un service minable."

À Makemo, le discours est le même. "Il suffit de surfer sur le web aux heures creuses pour constater que le débit ou l’accès est plus fluide qu’aux heures de grande utilisation, dès 17 heures, comme en week-end, les embouteillages sont perceptibles. Les installations et les moyens déployés sur l'atoll démontrent aujourd’hui leurs limites", explique une habitante, jointe par téléphone.

Et à quelques jours des jeux inter îles de Makemo, les inquiétudes sont nombreuses.

"Il serait donc nécessaire que les opérateurs prennent en compte les besoins des insulaires. Pour grand nombre d'entre eux, c'est le seul moyen d'être relié à des familles dispersées aux quatre coins des archipels, d'être connecté au monde, quand pour d'autres c'est un outil de travail précieux, indispensable pour les échanges avec les partenaires, les fournisseurs, les navires marchands et tout autre prestataire avec lesquels ils doivent être en lien permanent", souligne notre témoin.

Pour les pensions de famille, l'accès à internet est primordial pour leur activité. Et cette situation ne les rassure pas du tout.

Nous avons tenté de joindre des responsables de l'OPT et de Vini, ce mercredi, afin d'avoir plus d'informations à ce sujet, mais en vain. "Nous travaillons à une communication sur le sujet", nous ont répondu l'OPT et Vini.

En attendant, les internautes des Tuamotu-Gambier et des Australes devront prendre leur mal en patience.

Connexion internet : le ras-le-bol des archipels éloignés
Terii Viriamu,
Directeur adjoint du service technique à la mairie de Tubuai

"On n'arrivera jamais à résoudre notre problème tant qu'on ne nous dit rien"


"On aimerait vraiment que l'OPT se bouge et fasse quelque chose. On ne peut plus supporter cela, qu'ils trouvent une solution par rapport à ces problèmes de connexion. On ne sait même pas d'où cela vient. On nous dit de nous rapprocher de Vini sans plus. Je ne sais pas comment cela fonctionne à Tahiti, s'il y a aussi un problème de réseau et si les personnes vont voir directement Vini. On n'arrivera jamais à résoudre notre problème tant qu'on ne nous dit rien. De toute façon, la responsable de l'OPT tient aussi le même discours parce qu'elle n'a pas de solutions à apporter."


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Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu

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Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu
TUAMOTU, le 21 avril 2016. Aux Tuamotu, le menu est bien souvent "riz-poisson". Nous sommes allés emprunter quelques recettes à des "fines gueules" de Makemo, histoire de vous faire partager des délices typiquement paumotu.

C’est dans l’île centrale de l’archipel des Tuamotu que Tahiti Infos vous emmène aujourd’hui pour le meilleur des motifs, les plaisirs de la table. À la pension Teanuanua, nous nous sommes initiés à des recettes délicieuses, qu'il eut été bien égoïste de ne pas partager avec vous.

Carpaccio de kororis à l'orange

Le korori, c'est ce muscle blanchâtre qui contrôle l'ouverture et la fermeture de la nacre perlière (Pinctada margaritifera). Récupéré sur les huîtres après récolte de la perle, ce muscle est délicieux et tendre si on sait le préparer.

Pour le carpaccio, rien de plus simple : faites décongeler les kororis ; lorsqu'ils sont encore fermes, émincez-les en fines lamelles, presque translucides. Posez-les sur un lit de salade verte coupée finement (à la dernière minute), cerclez le tout de quartiers d'orange, eux aussi émincés, et servez avec la même sauce qu'un carpaccio, sauce à laquelle vous aurez pris soin d'ajouter du basilic (miri) haché finement. Le mélange de saveurs entre le korori et l'orange est délicieux. Les amateurs rajouteront, s'ils le désirent, un peu d'ail, d'échalote et de coriandre…

Cassolettes de korori

Prenez 200 grammes de kororis par personne, hachez-les avec de l'ail et de l'échalote. Vous rajouterez un peu de miri (basilic) à votre mélange. Versez-y deux œufs frais et battez le tout énergiquement.
Moulez votre mélange dans des petits ramequins préalablement huilés et réservez.
Faite préchauffer votre four, placez les ramequins dans un bain-marie et enfournez le tout (vingt minutes si votre four est bien chaud, trente minutes au maximum).

Vous servirez votre préparation mi-cuite sur un coulis de tomates obtenu en faisant, au préalable, réduire des tomates et en les assaisonnant comme vous le souhaitez, mais avec pour base, à nouveau, du basilic frais. L'ensemble sera servi décoré de quelques feuilles de miri et devrait régaler vos papilles par sa finesse…

Vous trouverez facilement, à Tahiti, des noix de coco pour votre pain de uto, et des kororis au rayon "surgelés" de votre grande surface. Le basilic est, lui aussi, facile à trouver. Quant au reste des ingrédients (oranges, tomates…) pas de difficultés majeures non plus. Le seul problème sera de dénicher des feuilles de kahaia ; rabattez vous sur des feuilles de bananiers ou de nono et le tour sera joué !

Textes et photos : D. Pardon

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu
Au menu de Nadia et Jean-Claude

Nadia et Jean-Claude Muller tiennent avec bonheur la pension Teanuanua avec l’incontournable et dévoué Henri. C'est à eux et à leurs proches que nous avons emprunté ces recettes typiquement paumotu. Pour vous donner une idée de ce qui vous attend à cette table d'hôtes gourmands et gourmets, sachez que l'on n'y mange pas de poulet ou de viande congelés (sauf si on en fait la demande expresse). Les repas du soir ne sont jamais les mêmes, quelle que soit la durée de votre séjour (un couple, en trois semaines, n'a jamais mangé la même chose deux fois). Sans vous imposer une litanie de recettes, voici un aperçu des plats servis : chaud/froid de thon, brochettes de mahi-mahi, blanquette de mérou, darne de thazard sauce champignon, salade de mokomoko, carpaccio de thon au miri et même un alléchant poe figue… À ce régime, on oublie vite les steacks frites.

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu
Pain de uto

Le uto est cette grosse boule spongieuse qui se développe au cœur du coco germé. Pour faire un bon pain de uto, prenez quatre de ces amandes (par ailleurs très bonnes crues) et broyez-les avec un penu ou un morceau de bois (un morceau de palme de cocotier, si vous êtes à cheval sur la tradition) ; ajoutez-y quelques cuillères de sucre (pas trop) et un kilo de farine en poudre. Mixez le tout, versez sur votre mélange le contenu de cocos frais (de l'eau de coco), et pétrissez le tout fermement jusqu'à obtenir une pâte parfaitement bien homogène, surtout pas liquide (vous aurez donc soin d'ajouter l'eau de coco progressivement ; la pâte finale doit être un peu plus consistante que de la pâte à tarte).

Préparez un bon feu de bois (un barbecue fera l'affaire) et cueillez des feuilles de kahaia. Pétrissez de petites boules à partir de votre pâte, puis écrasez-les entre deux feuilles de kahaia pour en faire des galettes que vous disposerez sur le feu (sans flamme). Lorsque vous verrez les feuilles se séparer de la pâte (15 à 30 minutes de cuisson) votre pain de uto sera prêt à être dégusté tout chaud, avec un poisson cru par exemple ou un ume cuit, lui aussi, sur la braise.

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu
EN CINQ CLICHES, LA PREPARATION DU PAIN DE UTO

Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu

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Carnet de voyage - Makemo : gourmandises paumotu
Makemo pratique :

Pour y aller
2 vols par semaine sur Air Tahiti, pas tous directs (jeudi et dimanche).

Combien de temps ?
Trois jours nous paraissent un minimum pour tout voir, en ayant le temps de profiter des activités offertes.

Pour y séjourner

Une pension de famille posée sur le sable, "Teanuanua Beach", ouverte en 2003, et tenue par Nadia, Jean-Claude et le “pilier”, Henri (sur une propriété de 11 hectares !).
9 bungalows (2 adultes, un enfant), un bungalow jardin familial (6 adultes et 3 enfants en mezzanine). 6 salles de bains, un bar/restaurant (les bungalows disposent du linge de maison, de moustiquaire aux fenêtres, et d’un ventilateur).

La pension est située sur un très grand motu, à 12 km de l'aérodrome et à 24 km du village. Le cadre est véritablement idyllique : cocotiers à perte de vue, plage de sable blanc et lagon couleur aigue-marine offrant toute la gamme des bleus. Cuisine familiale savoureuse et variée ; les repas sont pris en commun autour d'une (très) grande table sur la terrasse devant le lagon. Les activités sont centrées sur la vie du motu : baignade, kayak, découverte de la flore et de la faune…

Forfaits Séjours dans les îles (du 1er avril 2016 au 31 décembre) : à partir de 55 802 Fcfp /pers pour un séjour de 3 nuits (tarif comprenant : vol Tahiti / Makemo / Tahiti + transfert aéroport / hébergement / aéroport + hébergement en demi-pension + taxes).
Nuit supplémentaire avec demi pension à partir de 7250 F/pers.

Site : http://www.sejoursdanslesiles.pf
Tel : 87 25 61 43 ou 40 98 03 37

À faire
L'excursion au Komo Mokorea, à la seconde passe, au village fantôme de Punaruku (journée entière, fabuleuse escapade).

À acheter
Jean-Claude, Nadia et Henri sont devenus des apiculteurs “pros”. Avec plusieurs dizaines de ruches sur le motu de la pension, offrez-vous du miel de Makemo, à la couleur ambrée et au parfum subtil.

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Taekwondo – Raihau Chin : Un champion de France au parcours difficile

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Le taekwondo tahitien a ses stars : Anne Caroline Graffe, Remuela Tinirau, Waldeck Defaix et… Raihau Chin. Malgré des blessures graves à répétition, il a su persévérer pour atteindre le titre suprême le week end dernier, le titre de champion de France Elite dans la catégorie des – de 74 kg.
Taekwondo – Raihau Chin : Un champion de France au parcours difficile
Tahiti, le 21 Avril 2016. Ce n’est un secret pour personne, la Polynésie aime les sports de combat. La fédération tahitienne de taekwondo n’a pas à se plaindre du manque de licenciés, les clubs sont nombreux et continuent de se créer. Le taekwondo tahitien a pu se hisser au plus haut niveau grâce à Anne Caroline Graffe, médaillée d’argent aux jeux olympiques de Londres en 2012.
 
Anne Caroline, pour atteindre le sommet, a eu le courage de partir en France où elle a pu intégrer l’INSEP (institut national du sport de l’expertise et de la performance). Elle a pu faire des études de journalisme tout en faisant partie de l’équipe de France de taekwondo, ce qui lui a permis de participer à une multitude de tournois internationaux en Amérique Centrale, au Moyen Orient, en Europe, préparant ainsi les Jeux Olympiques de Rio de 2016.
 
Remuela Tinirau est une autre figure emblématique du taekwondo tahitien, il a pu lui aussi s’exiler en 2011 vers Montpellier, ville où se trouve un des meilleurs clubs français. A force de persévérance et après avoir remporté l’Open de Madrid en sénior Elite en 2012, il obtient en 2015 le titre de champion de France Elite en – de 74 kg, avant de revenir à Tahiti pour créer son club de Taekwondo, Te To’a Faa’a.
 
Raihau Chin a quand à lui pu rejoindre Anne Caroine Graffe au pôle France, à l’INSEP. Bourré de talent et alors qu’il se trouve dans une situation financière compliquée, il est stoppé dans son élan par plusieurs blessures graves. Il s’accroche, parvient à surmonter les moments difficiles et réussit, le week end dernier à Lyon, à succéder à Remuela Tinirau en remportant le titre suprême de champion de France Elite en – de 74 kg, Remuela obtenant la médaille de bronze.
 
A noter également, lors de ces championnats de France, l’excellente performance de Waldeck Defaix qui devient vice champion de France Elite en – de 87 kg et celle de Hina Joly qui obtient la médaille de bronze en + de 73 kg.

Taekwondo – Raihau Chin : Un champion de France au parcours difficile
Raihau Chin en interview exclusive :
 
Quelques mots sur tes blessures :
 
« Quelques mois après l'obtention de mon titre mondial universitaire à Hohhot en Chine, en juin 2014, alors que j'étais en pleine course à la qualification pour les jeux de Rio, une première blessure aux ischio-jambiers m'a écarté plusieurs mois des aires de combats. Une première opération et six mois de convalescence et de rééducation plus tard, je reprenais le cours de ma préparation pour les championnats du monde, en mai 2015. »
 
« Quelques jours avant l'échéance, une rupture du ligament latéral interne au genou a nécessité une deuxième intervention chirurgicale, ce qui m'a définitivement mis hors de course pour Rio. En janvier 2016, j'ai repris progressivement l'entraînement, j'avais encore de l'appréhension et il m'a fallu accepter d'être patient avant de retrouver mon niveau. »
 
Ton parcours pendant ces championnats de France ?
 
« Mon parcours n'a pas été facile tout au long de la journée mais j'ai pu compter sur le support inconditionnel de mes proches et d’Anne-Caroline Graffe, ma partenaire d'entraînement de toujours. Après avoir mis KO mon premier adversaire après une minute de combat, j'ai gagné mon deuxième combat 21 à 3. »
 
« Puis, j'ai dû continuer à combattre après une petite commotion cérébrale lors de mon 3e combat suite à un coup interdit, un coup de poing au visage, pour remporter le combat 24 à 4 . Ensuite, j'ai rencontré le champion de France en titre, mon compatriote tahitien Remuela. Ces combats ont toujours une saveur particulière pour nous. Enfin, la finale a été très serrée et j'ai attendu les cinq dernières secondes du point en or pour accélérer et remporter le combat 1-0. »
 
Ce titre est l’aboutissement de tout un parcours ?
 
« Pour moi, ce titre était vraiment important pour pouvoir acter mon retour. Je saurais prochainement si cela aura été décisif pour décrocher ma sélection en équipe de France pour les prochains championnats d'Europe fin mai en Suisse. Je me projette aujourd'hui sur un projet à long terme : Tokyo 2020 et la concrétisation d'un contrat d'insertion professionnel avec l'armée. »
 
« En effet, pour pouvoir espérer réussir dans le haut niveau, un investissement total est nécessaire. Pour cela, j'ai besoin de me construire une situation stable. C'est pourquoi mes sponsors comme Air Tahiti Nui me sont indispensables. Grâce à la compagnie, je peux venir régulièrement me ressourcer à Tahiti auprès des miens lorsque mon calendrier sportif me le permet. » SB

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Météo: La Société en vigilance orange

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Météo: La Société en vigilance orange
PAPEETE, le 21 avril 2016- De fortes précipitations s'abattent sur les îles de la société également menacées par de forts cumuls de pluie. Des risques d'inondation et d'éboulements sont à prévoir. Météo France a placé les archipels des îles du vent, des îles sous le vent et Mopelia en vigilance orange. Soyez très vigilant des phénomènes météorologiques dangereux sont prévus. Tenez-vous au courant de l'évolution météorologique et suivez les conseils précisés pour chaque phénomène sur le site de météo France et respectez les consignes particulières éventuellement émises par le Haut-Commissariat.

SITUATION GENERALE SUR LA POLYNÉSIE FRANÇAISE
Courant de Nord chaud et Humide localement perturbé des Cook du Nord à la Société jusqu'au Sud Tuamotu, dans laquelle évolue des minimum dépressionnaires, notamment à l'Ouest des îles sous le vent. Forte activité pluvieuse associée et passages de grains.

ILES DU VENT
Phénomènes Météorologiques : fortes pluies Zones concernées : Début de suivi pour les zones : Iles du vent Situation et évolutions prévues : Une recrudescence de l'activité pluvieuse est attendue cette après-midi et en soirée surtout sur la façade Nord de Tahiti jusqu'au relief. Fortes précipitations avec de forts cumuls de pluies. Petite accalmie vendredi matin avant recrudescence de l'activité pluvieuse vendredi après-midi jusqu'en soirée. Fortes pluies surtout sur la façade Nord de Tahiti et le relief.

ILES SOUS LE VENT
Phénomènes Météorologiques : Fortes pluies Zones concernées : Début de suivi pour les zones : îles sous le vent et Mopelia Situation et évolutions prévues : Maintien de l'activité pluvieuse pour ces prochaines 36 heures avec de forts cumuls de pluies. Rafales sous les grains pouvant atteindre les 80 kilomètres/heure.

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Le président du Pays rencontre les responsables de la China Development Bank à Shanghai

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Le président du Pays rencontre les responsables de la China Development Bank à Shanghai
SHANGHAI, le 21 avril 2016 - Le président du Pays s'est rendu une semaine en Chine afin de rencontrer les différents acteurs du projet aquacole de Hao.

Le Président Edouard Fritch a rencontré, à Shanghaï, le directeur des affaires et de la coopération internationale de la China Development Bank, Wang Fen. Ce dernier en a profité pour réaffirmer le soutien et l'intérêt de sa banque pour des projets d'investissements en Polynésie française. A cet égard, Wang Fen a confirmé que sa banque a finalisé son apport financier au projet aquacole de Tahiti Nui Ocean Foods et au projet de rachat d'hôtels par Hainan Tourisme (HNA) en Polynésie française.

Les fonds seraient donc d'ores et déjà disponibles. Le directeur des affaires et de la coopération internationale de la China Development Bank a, par ailleurs, indiqué espérer que les travaux et les projets concernés soient mis en œuvre avant la fin de l'année 2016, afin de mobiliser rapidement les fonds réservés à ces deux chantiers.
Le président du Pays aurait, de son côté, réaffirmé la volonté de la Polynésie française de collaborer avec la China Development Bank. Edouard Fritch a aussi indiqué vouloir faire aboutir, différents projets comme : la construction de la route du Sud, reliant Punaauia et Taravao.

Ce à quoi Wang Fen s'est dit prêt à apporter le soutien de sa banque pour les projets d'investissement en infrastructures du Pays. La China Development Banck a même proposé de mettre à disposition des équipes d'ingénieurs pour aider le Polynésie à faire des propositions techniques et financières sur les grands projets comme celui de la route du Sud, l'aéroport international de Bora Bora ou encore celui de Faa'a.

Selon le Pays, le projet de la route du Sud reliant Punaauia et Taravao cadrerait "parfaitement avec les missions de coopération que souhaite établir la banque chinoise avec [le] pays."

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Les mesures de soutien à l’économie présentées au patronat

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Les mesures de soutien à l’économie présentées au patronat
PAPEETE, 21 avril 2016 - Les représentants des deux principaux syndicats patronaux ont été reçus jeudi matin au ministère de l’Economie pour un point sur les mesures économiques évoquées par Edouard Fritch, lors de l’ouverture de la session administrative à l’assemblée.

Lors de son discours pour l’ouverture de la session administrative de l’assemblée, jeudi 14 avril, Edouard Fritch avait parlé de "la mise à feu de l’étage supérieur de la fusée de la relance" au moment d’exposer le plan d’actions du gouvernement pour 2016 et 2017. La stratégie du gouvernement pour soutenir l’activité économique polynésienne, créer les conditions favorables à la reprise de l’emploi, et "faire la soudure" en attendant le lancement des grands projets, le Tahiti Mahana Beach et le complexe aquacole de Hao.

La représentation polynésienne est concernée dans l'immédiat puisqu'un collectif budgétaire doit avoir lieu avant la mi-mai pour organiser le financement des premières mesures, cette année.

Un des quatre volets de ce programme de mesures incitatives concerne le soutien au développement des entreprises (voir encadré). Et c'est à ce titre que Teva Rohfritsch, le ministre de la Relance économique, a reçu les représentants du Medef-Polynésie et de la CGPME, jeudi matin au ministère. L'occasion de leur exposer le détail de ce qu’il a qualifié de "mesures pour dynamiser l’activité économique" ou encore de "plan d’accompagnement économique, de stimulation à court terme, qui vient en complément d’une vague de fond que nous souhaitons engager sur la libéralisation de l’économie (…). Un plan d’actions économiques de court terme que nous allons déployer jusqu’à la fin du mandat".

Sort de cette rencontre avec le patronat la décision de fonder dans l’immédiat trois ateliers à thème, réunissant le ministère et les représentants des organisations patronales (FGC, Medef et CGPME). Ils délibéreront au sujet des investissements locaux sur le foncier domanial, sur le thème des mesures d’aide aux PME et au commerce, ou encore des mesures en faveur de la consommation et de l’investissement des ménages.

Deux rencontres annuelles, sont en outre programmées en mai et septembre, entre le président et les acteurs du monde économique. Et un forum annuel sur le thème de la reconversion économique se tiendra à partir d’octobre prochain.

Les leaders patronaux sont sortis de cette rencontre visiblement ravis : "On est écouté et entendu, même si on n’est pas forcément d’accord sur tout" a déclaré Olivier Kressmann, président du Médef-Polynésie, tandis que Christophe Plée se dit "satisfait aujourd’hui que l’on se mette à travailler avec le gouvernement".

Mesure de soutien au développement des entreprises :
- Location sur base emphytéotique de parcelles domaniales pour favoriser la réalisation entrepreneuriale.
- Dotation financière de 5 millions Fcfp pour les projets dans les filières innovantes.
- Création de pépinières d’entreprises à Papara et Mataiea et Faratea. Le programme est doté à hauteur de 200 millions Fcfp.
- Création d’une délégation aux investissements, au sein de la présidence, afin de faciliter l’avancement des dossiers des investisseurs.
- Création d’un réseau initiative Polynésie, plateforme associative inspirée du Réseau initiative France. Prêt d’honneur aux porteurs de projets sélectionnés pouvant aller jusqu’à 2 millions Fcfp à taux zéro et sans garantie personnelle. Dotation : 100 millions Fcfp.
- Mise en place de prêts de développement avec la Bpi. Emprunts jusqu’à 70 millions Fcfp pour les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.
- Défisc locale : la commission d’agrément se réunira trois fois par an en février juin et octobre.
- Aide à l’équipement plafonné à 3 millions Fcfp et la moitié de l’investissement total, pour l’acquisition ou le renouvellement du matériel de production en faveur des TPE/PME.
- Aide à la rénovation des commerces plafonnée à 5 millions Fcfp et la moitié de l’investissement total.
- Aide à l’équipement informatique et au raccordement internet des entreprises plafonnée à 50000 Fcfp et la moitié des frais engagés.

Un plan "cohérent par rapport à ce que nous voulions voir avancer", pour Olivier Kressmann (Medef)
Les mesures de soutien à l’économie présentées au patronat
Êtes-vous rassurés par l’exposé que vous a fait le ministre ce matin ?

Olivier Kressmann : Il s’est agi d’une rencontre très constructive et de très bon augure en ce qui concerne la collaboration du gouvernement avec les acteurs du monde économique. L’objectif était de nous présenter dans le détail les mesures annoncées par le président Fritch, la semaine dernière. Et surtout, de planifier l’organisation de rencontres souhaitées, notamment les ateliers dans lesquels nous allons devoir travailler, apporter notre vision. (…) Nous avons un ministre de l’Economie qui est extrêmement actif avec beaucoup de sujets qu’il souhaite voir avancer. C’est ce que nous attendions au Medef.

Quels sont les dossiers qui vous paraissent prioritaires aujourd’hui ?

Olivier Kressmann : Toujours les mêmes : la création d’emploi ; la relance du développement économique ; une mise à plat cohérente de la fiscalité… Dans des grands secteurs porteurs tels que le tourisme, l’industrie, l’économie bleue, l’agriculture, l’aide au développement des communes… Le panel est très large ; mais le gouvernement et les partenaires économiques y sont parties prenantes.

On vous a connu beaucoup plus inquiet. Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui vous retrouvez espoir ?

Olivier Kressmann : L’espoir vient du fait que nous avons été entendus. Ce qui nous a été présenté est cohérent par rapport à ce que nous voulions voir avancer. Je me suis exprimé régulièrement sur le fait qu’il fallait absolument penser un nouveau logiciel économique. C’est ce qui est à l’œuvre. (…) On est écouté et entendu, même si on n’est pas forcément d’accord sur tout. L’important est que nous travaillions tous dans le même sens.

Des "mesures pragmatiques" pour Christophe Plée (CGPME)
Les mesures de soutien à l’économie présentées au patronat
Quel est votre sentiment à l’issue de cette présentation ?

Christophe Plée : Elle a été non seulement utile, mais elle donne le sentiment que nous sommes enfin face à un ministre qui souhaite instiller un électrochoc. On est sur une dynamique qui va nous permettre de travailler avec le gouvernement. C’est ce qui manquait un peu au cours des derniers mois. Concrètement, suite aux mesures annoncées par Edouard Fritch on est vraiment entré dans le détail. (…) On a l’impression de Teva Rohfritsch accélère. J’ai vraiment l’impression que tout le monde est satisfait aujourd’hui que l’on se mette à travailler avec le gouvernement. On ne doute pas que le président sera derrière et surtout que le ministre des Finances soutiendra l’initiative. Les mesures sont intéressantes, il faudra des financements derrière.

Vous êtes satisfait de cette rencontre ?

Christophe Plée : On a parlé de mesures incitatives qui concernent tout le monde, de la toute petite entreprise dans divers secteurs d’activité jusqu’à des projets moyens. Après, il y a les gros investisseurs, mais ça c’est autre chose. Là, c’est un programme pour les entreprises locales, pour les aider à redémarrer.

Pensez-vous que ce plan d’action permettra la soudure en attendant le lancement des grands projets ?

Christophe Plée : Bien sûr et on n’a pas le choix, tout le monde l’a bien compris. Mettre en place des mesures en faveur des ménages, pour l’acquisition de foncier, d’aide aux travaux et fiscales… Ca va donner tout de suite des résultats dans l’activité des PME et des TPE. Le Pays a augmenté son revenu fiscal de près de 10 milliards Fcfp, il faut bien le réinjecter dans l’économie et redonner aux entreprises. Là, c’est fait avec des mesures pragmatiques, des mesures de terrain.

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Vis ta ville a fêté ses 7 ans ce mercredi 20 avril

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Vis ta ville a fêté ses 7 ans ce mercredi 20 avril
PAPEETE, le 21 avril 2016. (COMMUNIQUE) Malgré un temps incertain en début de matinée, le soleil était bien au rendez-vous ce mercredi 20 avril 2016 pour fêter comme il se doit les 7 ans de Vis ta Ville.

Pour cette 53ème édition, plusieurs stands d’animation étaient proposés au public, des confections de po’ara, du face painting avec Arava Design, de l’initiation à la danse à deux, de la dégustation de produits tropicaux, spécialement préparés par les mamans du quartier de Temauri Village et aussi de l’initiation au Kuduro Style Dance.

Les jeunes, venus nombreux, ont participé avec enthousiasme aux différentes activités. Pour l’occasion, Mister Tahiti et ses dauphins ont bien voulu poser avec leurs fans et leur signer des autographes.
Pour marquer ce jour particulier, Hinatea Tama-Georges, 5ème adjointe au maire en charge notamment de la jeunesse et de l’animation de la ville, accompagnée de Mata Ganahoa, directrice de la jeunesse de la Ville de Papeete, et de Mister Tahiti, ont soufflé la bougie d’anniversaire et partagé le gâteau avec tous les jeunes présents sur place.

Pour rappel, Vis ta ville, lancé le 29 avril 2009, est une manifestation gratuite et préventive à destination des jeunes de 16 à 25 ans, qui propose un mercredi par mois (hors vacances scolaires) des stands de prévention ludiques en première partie, tandis que la suite de l’après-midi est consacrée aux jeunes qui font l’actualité artistique au fenua.

Toute l’équipe de Vis ta ville remercie les partenaires privés et publics, les jeunes, les services de la ville de Papeete, la police municipale et la direction de la sécurité publique de leur implication dans la réussite de cet événement mis en place par une jeune équipe en faveur de la jeunesse en visite dans la capitale.

Crédit photos : Ville de Papeete


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Encore de fortes pluies attendues ce jeudi soir et vendredi

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Encore de fortes pluies attendues ce jeudi soir et vendredi
PAPEETE, le 21 avril 2016. L'épisode pluvio-orageux que nous connaissons depuis quelques jours particulièrement sur l'archipel de la Société ne s'est pas encore dissipé. De nouvelles pluies abondantes sont prévues au cours de la nuit de ce jeudi à vendredi et de nouveau demain.

Une recrudescence de l'activité pluvieuse est attendue ce jeudi soir surtout sur la façade nord de Tahiti jusqu'au relief. Vendredi martin, au réveil, si vous avez l'impression au lever du jour que le ciel est plus clément que la veille ne vous fiez pas aux apparences. Les îles de la Société restent aux prises avec un épisode pluvieux qui a bien du mal à s'évacuer. Une accalmie se dessine ce vendredi matin mais elle sera de courte durée. De nouveau, une recrudescence de l'activité pluvieuse est prévue pour ce vendredi après-midi jusqu'en soirée. Les fortes pluies concerneront encore et surtout sur la façade nord de Tahiti et le relief.

Même chose pour les îles sous le vent et Mopelia avec de forts cumuls de pluies attendues au cours des prochaines 24 heures avec également des rafales sous les grains pouvant atteindre les 80 kilomètres/heure. Samedi enfin, un léger mieux se dessine pour les îles de la Société avec des précipitations en nets reculs. Mais donc encore de la pluie.

Ces fortes averses s'ajoutent aux cumuls relativement importants de pluviométrie déjà enregistrés au cours des derniers jours (voir tableau ci-dessous). C'est pourquoi ces pluies se produisant sur des sols déjà détrempés et instables ont provoqué ce jeudi matin des dégâts sur les routes avec des coulées de boue jusque dans certaines rues du centre ville de Papeete ou des affaissements de chaussées. Si la boue est rapidement nettoyée, certaines routes ou servitudes deviennent presque impraticables désormais.

Dans son bulletin de vigilance publié ce jeudi à 15 heures par Météo France (et valable pour 24 heures), la vigilance orange était maintenue sur la Société et Mopelia –le passage à l'orange avait été validé un peu avant 10 heures ce jeudi matin (bien après les premières fortes averses)-, tandis que les Australes étaient placées en jaune pour de fortes pluies et des vents violents.


Dépression 91 P

Si Météo France ne dit rien dans ses bulletins météorologiques envers le public, la page Facebook Infos Cyclones suit depuis quelques jours déjà la dépression 91 P. Les centres météo américains suivent cette dépression pas à pas. Hier matin cette 91 P se trouvait à environ 560 km à l'ouest de Bora Bora avec des vents moyens en baisse à 45 km/h (rafales à 70 km/h) et une pression en hausse à 1004 hPa. Des données semblant indiquer une désorganisation de ce système, "cependant elle entraine dans son sillage des amas nuageux convectifs pouvant occasionner grains et fortes averses sur les îles de la Société".

Encore de fortes pluies attendues ce jeudi soir et vendredi

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Papara : Fiu du non-respect des élèves, les professeurs du collège en débrayage

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Papara : Fiu du non-respect des élèves,  les professeurs du collège en débrayage
PAPARA, le 21/04/2016 - Rien ne va plus entre les enseignants du collège de Papara et la direction. Le corps enseignant a décidé ce jeudi de se mettre en débrayage (grève courte) pour dénoncer la dégradation du climat scolaire qui s'amplifie d'année en année. Insultes, agressions verbales ou physiques, les professeurs ne supportent plus la situation. Ils en appellent aux autorités afin de trouver des solutions pour que ce fléau cesse.

Après Faa'a, c'est au tour des professeurs du collège de Papara de monter au créneau pour dénoncer les agressions auxquelles ils font face au quotidien. Insultes, agressions verbales et physiques d'élèves, ils n'en peuvent plus. "Le coup reçu au ventre par notre collègue enceinte, mardi, a été l'agression de trop", nous explique un des professeurs.

Un autre professeur d'EPS aurait également été victime d'agression de la part d'un élève. "Des faits qui ont déjà été signalés à l'administration à plusieurs reprises depuis l'année dernière. La situation s'est accentuée au fil du temps et aucune mesure significative n'a été prise. De plus, il y a une absence de soutien de la hiérarchie avec qui l'échange, la communication et les relations sont hélas difficiles, voire conflictuelles", soulignent les professeurs.

Face à ce fléau, les enseignants demandent à ce qu'un conseil de discipline soit mis en place. Une démarche que suivra la direction. "Nous mettrons en place le conseil de discipline la semaine prochaine. Pour l'heure, il me faut récolter les rapports de chaque partie. La professeure m'a rapporté le sien, il me faut attendre celui de la famille et celui des élèves qui ont été témoins. Il me faut tous ces éléments pour le conseil de discipline. Cela ne se fait pas du jour au lendemain", explique Pascal Delesmont, principal du collège de Papara, et de poursuivre, "il y aura un renforcement des sanctions et nous en informerons les élèves pour qu'ils comprennent ce qu'ils risquent d'avoir. Par exemple, si l'un d'entre eux menace un de leurs professeurs, eh bien ils pourront être exclus de l'établissement et le professeur déposera une plainte auprès de la gendarmerie."

Le dernier conseil de discipline au collège de Papara s'est tenu en février suite aux violences. Depuis, selon Pascal Delesmont, les bagarres à l'extérieur ont diminué. Des médiateurs urbains de la commune prêtent main-forte au collège pour faire la chasse à l'absentéisme mais aussi pour surveiller que les élèves montent bien dans leur bus.

Depuis la rentrée 2015, le collège de Papara est inscrit dans le programme de refondation de l'éducation prioritaire (REP+). "Ce qui signifie que les élèves sont en difficulté par rapport à plusieurs facteurs – social, économique – ou à des carences éducatives", détaille le principal du collège.

Avec l'ouverture du futur collège de Teva i Uta à la rentrée, en août prochain, les tensions au collège de Papara devraient s'apaiser. "Nous pouvons accueillir jusqu'à 700 élèves, mais aujourd'hui, nous en avons 1 000. Avec le nouveau collège de Teva i Uta, nous respecterons notre capacité d'accueil et ce sera plus facile pour nous à gérer", confie Pascal Delesmont.

Suite au débrayage des enseignants, aujourd'hui, une délégation a été reçue par un représentant de la direction générale de l'Éducation et des Enseignements (DGEE). Celui-ci a proposé de mettre en place un accompagnement pour le professorat. La mise en place de stages sur la gestion des conflits pour les élèves, pourraient éventuellement voir le jour.

Papara : Fiu du non-respect des élèves,  les professeurs du collège en débrayage

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Secosud : échanges électriques entre Tina Cross et Nuihau Laurey

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Secosud : échanges électriques entre Tina Cross et Nuihau Laurey
PAPEETE, le 21 avril 2016. Fin mars, l'ex tavana de Teva i Uta, Valentina Cross, avait lancé la polémique. Dans un courrier adressé aux quatre maires membres du Secosud, elle dénonçait une ingérence du Pays dans les affaires de ce syndicat intercommunal chargé de l'électrification des communes du sud de Tahiti. Cette semaine, elle a adressé une lettre ouverte directement au ministre des énergies en portant les mêmes accusations.

Le Syndicat pour l'électrification des communes du sud de Tahiti (Secosud) qui regroupe Hitia'a O Te Ra, Teva i Uta ainsi que Taiarapu Est et Ouest aurait dû renouveler sa concession pour la fourniture d'énergie à ses administrés depuis la fin de l'année 2013. Mais, trois appels d'offres déjà lancés pour le renouvellement de cette concession ont été interrompus avant même d'aboutir et des reports ont été accordés. Secosud a notoirement du mal à préciser son cahier des charges. Un 4e report à venir semble inévitable : la date du dernier appel d'offres court jusqu'au 30 avril prochain sans que les aspects techniques et réglementaires de la future concession n'aient réellement pu être définis, ce qui a déjà conduit des entreprises candidates à jeter l'éponge. Secosud reste néanmoins un marché juteux : ces quatre communes consomment 10% de toute l'électricité distribuée à Tahiti ce qui représente un chiffre d'affaires de près de deux milliards de francs. On comprend que cela peut attirer les convoitises.

Dans une lettre ouverte adressée aux tavana des quatre communes du sud de Tahiti, Valentina Cross dénonçait des manœuvres du Pays qui privilégieraient le groupe EDT Engie. Dans sa lettre ouverte adressée mercredi au ministre en charge des énergies, on retrouve les mêmes arguments, "vous avez contraint Secosud à s'approvisionner obligatoirement auprès du vendeur unique, la société EDT Engie, à raison de 22 Fcfp le kWh, alors que Secosud pouvait de p fournir en électricité auprès de la société Marama Nui à raison de 12 Fcfp le kWh". Elle dénonce le fait que les dernières baisses du prix de l'électricité ne correspondent pas à la chute réelle des prix du pétrole. "La nouvelle formule tarifaire n'a répercuté que 26% de baisse au profit des usagers(…) ce qui représente sur une année plus de 1,5 milliard de francs de cadeau au détriment de tous les usagers de Polynésie" écrit-elle. Cette fois, la coupe est pleine pour le ministre des énergies : Nuihau Laurey a décidé de s'adresser à la presse pour répondre aux accusations (voir interview ci-dessous).


> sur le même sujet lire : Tina Cross jette un pavé dans la mare de Secosud

Secosud : échanges électriques entre Tina Cross et Nuihau Laurey
Nuihau Laurey, ministre des énergies : "Le but c'est de trouver un distributeur. Celui que Secosud choisira"

Vous avez-reçu, mercredi, une lettre ouverte de la part de Valentina Cross, ex tavana de Teva i Uta, aujourd'hui conseillère municipale d'opposition. Elle porte un certain nombre d'accusations. Qu'avez-vous à répondre ?

Je vois effectivement beaucoup d'agitation. Pour ma part je travaille avec le président de Secosud depuis plusieurs mois pour résoudre un problème qui est celui du prochain contrat sur l'électricité sur cette zone de l'île de Tahiti. Mme Tina Cross m'accuse de faire de l'ingérence dans les affaires de Secosud : au contraire on travaille sérieusement. Je ne sais pas au nom de quoi Tina Cross s'exprime car elle n'est plus maire de Teva i Uta, les électeurs ont fait un choix clair à ce sujet. Alors qui lui écrit ses interventions ? Moi j'ai une petite idée : il y a une main invisible derrière qui a aussi des intérêts dans ces domaines-là et qui souhaite faire passer des messages.

Vous dites, je travaille avec le président de Secosud. Mais à quel titre, dans la mesure où le Pays n'est pas concerné par Secosud, puisque ce n'est pas de votre compétence ?

A la demande du président de Secosud. On a eu déjà trois réunions techniques. C'est vrai que le renouvellement de cette concession est un sujet difficile. Il y a eu déjà trois reports prononcés. Secosud c'est une équipe relativement limitée. Secosud a choisi de se faire assister par un cabinet conseil de métropole mais ils ont du mal à finaliser le cahier des charges pour le renouvellement de cette concession.


Ce qui veut dire que les petits réseaux ont des difficultés à appréhender tous les enjeux d'une concession de distribution électrique?

Absolument. Même le Pays, dont le renouvellement de la concession aura lieu en 2030, avec un service de l'énergie, se fait assister par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). On n'est jamais de trop sur ces sujets éminemment techniques, économiques et financiers. Une concession de distribution électrique est mise en place pour plus de dix ans généralement, ce sont des choix importants. Le travail qui est mené avec Secosud devrait permettre à cette entité de rédiger un cahier des charges dans le cadre d'un appel à candidature : le but c'est de trouver un distributeur. Celui que Secosud choisira.
Dans son courrier Tina Cross dit qu'elle ne souhaite pas que EDT soit le futur distributeur pour Secosud mais que ce soit Marama Nui. Cela ne correspond pas à un appel à candidature. On ne peut choisir à l'avance qui doit être écarté ou choisi ! Par ailleurs, je rappelle que Marama Nui est une filiale d'EDT : c'est donc EDT qui décidera. Dans toute cette procédure, il faut respecter le président de Secosud. C'est pour cette raison que j'ai choisi de le proposer au conseil des ministres pour être membre du conseil d'administration de la TEP.


Justement, pourquoi l'avoir fait accéder au conseil d'administration de la TEP ?

En étant à la TEP, le président de Secosud siégera au conseil d'administration du transporteur d'électricité de Tahiti. Cela lui permettra d'avoir une meilleure connaissance de ce monde de l'énergie. On ne peut pas m'accuser de faire de l'opacité dans ce domaine, puisque au contraire, c'est la première fois que le président de Secosud siègera au conseil d'administration de la TEP.


Concernant la baisse des tarifs de l'électricité qui est aussi une composante importante des lettres ouvertes de Valentina Cross, que répondez-vous ?

Elle part du principe que le prix du baril de pétrole a chuté de 50% et considère que le prix de l'électricité aurait dû baisser de 50% aussi. Il faut juste rappeler que le coût du fioul dans les charges de EDT avoisine 25%. Si le prix du baril descend de 50%, la baisse réelle des charges est de 50% divisé par quatre. Soit environ 13% ce qui correspond à peu près à la baisse pratiquée sur les deux derniers exercices. Par ailleurs, au cours des deux derniers mois le prix du baril est remonté de quasiment 50% aussi : il est passé de 27 dollars à 43 dollars. Il faudrait donc se demander pourquoi EDT n'augmente pas ses tarifs : car si ça fonctionne dans un sens, il faut aussi que ça fonctionne dans l'autre. Les sujets énergétiques sont un peu plus compliqués que ça. Il y a une fluctuation importante des cours du pétrole, c'est pourquoi nous avons proposé que les achats de fioul de EDT se fassent sous la forme d'achats à terme avec des prix garantis sur six mois ou un an. Sur ce sujet on espère une signature avant la fin du premier semestre : on demandera à l'autorité de la concurrence de vérifier que ces dispositions sont bien mises en œuvre.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 23 au dimanche 24 avril 2016

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www.ordre-pharmaciens-polynesie.com/index.php/pharmacies-de-garde

Pharmacies de garde : Du samedi 23 et dimanche 24 avril 2016

- Papeete : Pharmacie du PACIFIQUE. Tél. 40 43 81 97
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie TAMANU. Tél. 40 58 45 17
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/
Du samedi 23 avril 2016 à partir de 12h30 au lundi 25 avril 2016 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr DETRUN Grégory Tel. 40 82 97 13

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr LAO Raymonde Tel. 40 43 82 80

-Commune de Paea : Dr COVIC Eric Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr BEAUCOUSIN Laurent Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr PAPAZIAN Jesse Tel. 40 57 77 18

-Secteur de MOOREA : Dr JOUVE Jean-Marc Tel. 40 56 44 63

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr LOPEZ-EGUILAZ Maria Tel. 40 60 36 36

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr DAMERY-BEYLIER Isabelle Tel. 40 66 49 66

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel 40 65 65 67 – 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 ou 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 13 h00 au lundi 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 24 avril 2016
Clinique vétérinaire de FARIIPITI (Papeete) . Tél : 40 50 65 65

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"On The Track", le clip de Ken Carlter pour défendre la cause animale

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PARIS, le 20 avril 2016 - Le chanteur polynésien le plus suivi sur les réseaux sociaux a décidé d'agir pour la défense des animaux dans son nouveau clip, "On The Track", qui sera diffusé du 24 au 26 avril, sur Polynésie 1ère. Les fonds récoltés seront reversés aux différentes associations ad-hoc du fenua.


Originaire de Taravao mais résidant à Paris, Ken Carlter est chanteur, auteur-compositeur, producteur et même mannequin. Surfant sur sa notoriété, notamment sur les réseaux sociaux, le "Tahitian Boy a décidé de pousser un cri d'alarme à propos des conditions déplorables que vivent nos compagnons à quatre pattes. Sa dernière chanson est en effet destinée à la cause animale et a une visée caritative, puisque les bénéfices de ce single seront reversés aux associations de défense et de protection des animaux en Polynésie. Son clip "On The Track" est à découvrir les 24, 25 et 26 avril sur Polynésie 1ère, à la télé, à la radio et aussi sur Internet.

Le jeune artiste explique comment est née cette initiative et dévoile ses actions en cours et ses futurs projets…


Quel est le point de départ de cette nouvelle chanson ?
Nous étions à la baie de Phaëton (à Taravao, ndlr) en train de tourner mon précédent clip "Shaka Dance". Le spot est beau et j'aime montrer la beauté de la Presqu'île dès que je le peux. Mais ce jour-là, il y avait une odeur horrible de rat mort, avec une décharge sauvage à quelques mètres du rivage. Nous avons entendu de petits aboiements et nous avons trouvé des chiots nouveau-nés, abandonnés dans cette sorte de charnier, au milieu des sacs poubelles. Ils étaient en train de mourir au soleil. Toute l'équipe a été choquée, nous aimons beaucoup les animaux, j'ai toujours eu des chiens et des chats. Nous avons donc stoppé le tournage, récupéré les chiens et les avons déposés chez le vétérinaire qui a bien voulu les prendre. Ensuite, j'ai poussé ce fameux coup de gueule qui a fait le tour du web. Cela a eu un impact assez important. Depuis, à chaque fois que je retourne à cet endroit, le spot est clean et la nature a repris ses droits. Pour autant, beaucoup d'associations m'ont écrit pour que je soutienne la cause, elles ont effectivement besoin d'aide. Donc j'ai eu l'idée de ce single "On The Track" parlant d'une rupture violente entre un maître et son chien.

Est-ce que cette chanson tranche avec votre répertoire plutôt festif ?
Oui, c'est ma chanson la plus sombre. Les paroles sont dures, et le clip aussi. Le public est habitué à me voir dans un registre plus "optimiste". Mais je mûris et c'est intéressant de changer, d'évoluer vers des styles différents. Le clip est un parti pris, au lieu de faire le beau gosse habituel, je me fais rosser, en lieu et place du chien. Ce passage plaira au moins à mes détracteurs qui n'en peuvent plus de me voir ! (Rires)

Selon vous, est-ce le rôle d’un artiste de s’impliquer pour des causes ?
Cela dépend des personnalités de chacun. Je suis un fan de Bob Marley et de Ben Harper, j'ai toujours admiré les personnalités qui ont des convictions. Pour ma part, j'ai une forte audience, je suis l'artiste musical polynésien le plus suivi sur Facebook donc si cela peut servir à passer des messages pour de bonnes causes, je le fais sans problème. Je ne le regrette pas, car mon implication sur la cause animale a fait avancer pas mal de choses. Des fans me disent que des politiques au fenua ont pris conscience de certaines choses. C'est bien, le chemin est encore long pour la cause animale, et ce pas seulement en Polynésie mais dans le monde.

"Faire découvrir la Polynésie au grand public, ici en Europe"


Pour réaliser le clip, vous avez bénéficié du crowdfunding, comment cela s’est passé ?
Nous avons lancé un crowdfunding pour enregistrer le morceau en studio, car cela à un coût et que ce n'était pas prévu dans notre budget. Nous avons récolté un peu moins de 1 000 euros, ce qui a permis de payer une partie du studio, mais pas entièrement. Nous avons complété le coût de l'enregistrement et produit le clip à nos frais. Je remercie encore toutes les personnes qui ont aidé à l'enregistrement de la chanson et à la réalisation du clip. Maintenant il faut que le single cartonne sur iTunes, car les bénéfices des ventes récoltées seront reversés aux associations locales. Je remercie beaucoup Polynésie 1ère pour la diffusion du clip, cela aidera pour la chanson et la cause.

Comment parvenez-vous à garder le lien avec Tahiti en habitant Paris ?
Grâce à ma famille, mes amis, et surtout mon travail. Je skype avec mes parents qui sont à la Presqu'île, et je reviens au fenua dès que je le peux. Par ailleurs, je produis des événements qui ont tous un lien avec la Polynésie, comme le Heiva i Paris. C'est essentiel pour moi, et ça compense la tristesse de ne pas pouvoir surfer tous les jours dans nos eaux bien chaudes.

Que faites-vous justement à Paris ?
Ces derniers temps, j'ai sacrifié ma carrière artistique pour mon métier de producteur, qui demande beaucoup d'investissement. Avec ma femme, nous avons fondé notre société de production, Kearena. Le but de nos productions est de faire découvrir la Polynésie au grand public, ici en Europe, à travers des événements novateurs. Et cela marche, le Heiva i Paris sera cette année (le 10 septembre prochain, ndlr) dans un lieu du spectacle mondialement connu : le Théâtre Bobino, salle mythique d'Edith Piaf, Dalida, ou encore Coluche. Avec notre filière "Destination Tahiti", nous aidons certains exportateurs polynésiens sur des projets comme la Vendée Va'a et le Tour de France à la Voile. Ma satisfaction dans toutes ces actions est que cela attire des touristes chez nous, car la Polynésie a besoin d'un tourisme qui marche pour être attractive et donner du boulot aux jeunes.

Quels sont vos futurs projets ?
Côté musique, il y a le single "Push The Boundaries" en featuring avec Tommy Driker qui commence déjà à bien tourner. Je prépare aussi un nouveau spectacle qui va en surprendre plus d'un. Côté production, il y a le Heiva i Paris 2016, et des tournées prévues pour 2017 en France et Europe.

Un message aux Polynésiens ?
Mauruuru roa à tous pour le soutien et pour les animaux du fenua !

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Retraite, maladie : les pistes envisagées pour sauver la PSG

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Retraite,  maladie : les pistes envisagées pour sauver la PSG
PAPEETE, le 21 avril 2016. Une vaste réflexion est engagée, depuis quelques mois, par le gouvernement pour réformer la protection sociale généralisée (PSG) qui gère à la fois l'assurance maladie et les retraites. L'augmentation de la population, l'allongement de la durée de la vie, les longues maladies et la baisse des cotisants sous l'effet de la crise sont à prendre en considération.

Rien n'est encore définitif et la réflexion reste ouverte. A plusieurs reprises, ce mardi, devant les représentants du CESC, Tea Frogier la ministre de la solidarité a rappelé sans convaincre aux leaders syndicaux que la présentation qui a été faite par Luc Tapeta (conseiller spécial du président Fritch sur cette réforme majeure) n'avait qu'un but d'information. Il ne s'agissait que de la synthèse des ateliers de 2015 qui ont réuni six mois durant les techniciens du gouvernement et les partenaires sociaux. En fait essentiellement le patronat puisque seul un syndicat (A Tia i Mua) avait accepté de participer.

Le premier grand principe de la réforme à venir de la PSG est un cloisonnement strict des branches : plus question en effet que la maladie prélève des fonds sur la retraite pour financer les dépenses de santé. Par ailleurs la résorption des déficits du passé est un préalable indispensable. Autre principe général, une loi annuelle de financement de la PSG II devra être débattue et votée à l'assemblée de la Polynésie française : une loi du Pays nécessairement équilibrée entre recettes et dépenses.

RETRAITE : DES HYPOTHÈSES SANS CONSENSUS POUR L'INSTANT
Retraite,  maladie : les pistes envisagées pour sauver la PSG
Les documents remis mardi aux représentants du CESC ("version complète du 30 septembre 2015") font état, pour la retraite, de différents scénarios possibles, allant d'une réforme la plus light à la plus douloureuse. L'hypothèse d'une réforme légère conduisant à une viabilité du système jusqu'en 2030, tandis que le dispositif le plus accentué garantirait une viabilité jusqu'en 2045 avec des variations forcément lourdes à accepter : un taux plein à 70% dans le meilleur des cas mais réduit à 54% pour la réforme la plus lourde ; ou encore l'âge de départ à la retraite passant à 62 ans dès 2017 dans le meilleur des cas ou à 64 dans le pire ; et enfin des taux de cotisations passant à 21,75% en 2020. Ces hypothèses des nouveaux modes opératoires du financement de la retraite, analysés dans le détail et décortiqués ont été rassemblées à la fin du mois de septembre dernier dans la synthèse des ateliers, mais jusqu'ici ces documents étaient restés au secret.

Ils sortent désormais au grand jour. Au total, près de 80 pages rassemblant à la fois les données de cadrage et les pistes de réformes de la retraite ont été distribuées, mardi matin, aux représentants du CESC et commentées par Luc Tapeta en personne. En dépit des messages répétés que rien n'était encore figé, les documents distribués glissent naturellement vers un modèle plus consensuel que les autres.

Ainsi, la synthèse fait apparaître noir sur blanc que les participants aux ateliers sont parvenus à un accord à "l'unanimité" précisait Luc Tapeta, "pour une réforme des régimes de retraite sur la tranche A et B, et pour l'instauration d'une retraite complémentaire qui absorbe la tranche B". Mais, parmi les six scénarios présentés, aucun n'a d'emblée été accepté considérant certaines mesures comme trop brutales. "Les participants ont marqué leur préférence pour des mesures progressives reportant d'autant l'horizon de viabilité".

Pour l'heure, c'est le scénario alternatif "H2 bis" qui semble être le plus en vogue. Il prône un âge légal de départ à la retraite à 62 ans après 40 années de cotisation dès 2017 pour une pension à taux plein (au passage le minimum vieillesse ne serait désormais distribué qu'à partir de 62 ans également) ; un taux plein établi à 70% mais qui baissera de 1,25% par an dès 2018 pour atteindre 63,75% en 2022 ou 60% en 2025 si une retraite complémentaire est mise en place. Quant au salaire minimum de référence (SMR) il sera calculé sur la moyenne des 20 meilleures années de 2017 à 2020, auquel on ajoutera un an par année dès 2021 pour atteindre les 25 meilleures années en 2025. Selon les projections effectuées, ce scénario met en avant un horizon de viabilité jusqu'en 2034 avec consommation des réserves dès 2028. Problème, dans tous les scénarios envisagé, il faut une "participation d'équilibre" d'environ 3 milliards de francs par an avec la création d'un fonds de sauvegarde d'assurance vieillesse (FSAV) pour financer les déficits du régime. "Même si on agit sur tous les paramètres [âge, durée de cotisation, taux…NDLR], il faudra une contribution d'équilibre pour mettre nos régimes à flot" commentait Luc Tapeta.

Pour les retraites des tranches B (retraite par points), qui ne concernent que les parts de salaire au-dessus de 255 000 francs de revenus mensuels, c'est le scénario "H6 bis" qui a la cote. Il maintient le taux de cotisation à son niveau actuel (15,99%) mais seuls 12,79% génèrent de nouveaux points : le complément (3,20%) finance directement l'équilibre du régime. La valeur de liquidation du point est abaissée à 10,11 francs. Une participation d'équilibre à hauteur de 1 milliard de francs est mise en place pour financer le déséquilibre engendré par les pensions en cours jusqu'en 2026, elle passera à 500 millions de francs par an au-delà. Pour information, glisse habilement le document de synthèse : "un taux d'environ 1% sur les revenus (salaires et pensions) au dessus de 150 000 francs permettrait de recouvrer cette participation".

> pour voir le détail des projections émises pour le scénario "H2Bis", CLIQUER ICI

30 000

C'est le nombre de pensions retraite payées actuellement par la CPS. Elles auront doublé et passeront à 61 000 en 2025 en raison d'une nette accélération du nombre de départs à la retraite. Ces pensions retraite pesaient une somme totale de 32 milliards de francs en 2014 au titre du régime de la tranche A et 6 milliards au titre du régime de la tranche B et 4 milliards au titre du régime de solidarité.

ASSURANCE MALADIE : UNE BRANCHE UNIFIÉE
Retraite,  maladie : les pistes envisagées pour sauver la PSG
La grande nouveauté du secteur de la maladie de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) est la mise en place d'une branche unifiée d'assurance maladie. Finies les différences de traitement entre le régime général des salariés (RGS), le régime des salariés (RNS) et le régime de solidarité territorial (RST). Le nouveau principe est celui-ci : "contribuer selon ses moyens, recevoir selon ses besoins" où l'on comprend rapidement que le mode de financement de la branche maladie sera revu "afin que ce dernier ne repose pas principalement sur le travail". Dans le régime actuellement en vigueur en effet, 75% du financement de la branche maladie, de tous les bénéficiaires, repose sur les cotisations salariales et patronales. Avec la réforme, ce financement se fera par "une contribution au 1er franc jusqu'au dernier franc sur l'ensemble de ses revenus". Des travaux sur la fiscalité vont démarrer prochainement avec la direction des contributions publiques et le ministère des finances sur ce sujet.

La réforme du système de santé propose enfin de réaffirmer le rôle de la collectivité de Polynésie française dans le pilotage du système de santé et du dispositif de protection sociale. Une compétence acquise par le statut défini dans la loi organique de 2004. La gouvernance de la PSG repasse ainsi très clairement dans le giron du Pays : le gouvernement qui fixe les bases de la gouvernance (règles à appliquer, modalités d'organisation et de fonctionnement), le ministre de la santé qui pilote la stratégie sanitaire et enfin, l'assemblée territoriale arbitrera un objectif annuel des dépenses de santé, par le biais de la loi de financement annuelle. "Le financement de la branche donnera lieu à la détermination, par les pouvoirs publics, d'une enveloppe fermée correspondant à l'ensemble des dépenses de santé et des financements nécessaires".

La loi de financement dédiée à la protection sociale qui sera votée à l'assemblée de Polynésie doit fixer les axes, déterminer un taux directeur intégrant les recettes nécessaires à la couverture des charges de l'exercice à venir et couvrant le déficit éventuel de l'année en cours. "Toute création de nouvelles prestations se finance par des économies et/ou des recettes complémentaires : cotisations ou prélèvements fiscaux". Pour l'heure, la question de l'affiliation des fonctionnaires d'Etat au sein de cette branche unifiée de la maladie n'est pas retenue. Répondant à une question d'un représentant du CESC sur cette question Luc Tapeta a répondu que l'intégration des fonctionnaires d'Etat (actifs uniquement) aux cotisations vers la branche maladie créerait un solde de 4,2 milliards de francs en faveur de la Caisse de prévoyance sociale (CPS). "Donc ça aide à combler le déséquilibre mais ce n'est pas suffisant pour stopper les déficits. Et avec le désengagement de l'Etat dans la fonction publique, il y aurait à terme plus de retraités que de cotisants".

Au final, la CPS deviendrait un organisme de gestion autonome, "sans lien avec l'une des composantes de la protection sociale et gérant en dépenses et en recettes l'ensemble des crédits de la PSG". Son statut devra être revu : la CPS pourrait devenir un établissement public administratif (EPA) ou un établissement privé avec délégation de service public, sous la tutelle du ministre en charge des affaires sociales. A sa mise en place, la branche unifiée d'assurance maladie nécessitera la constitution d'un fonds de roulement pour le financement des prestations issues des trois anciens régimes. Il faudra trouver un financement extérieur par une dotation initiale du Pays par exemple ou via une contribution exceptionnelle (cotisation et/ou fiscalité). Le besoin estimé est de deux mois de consommation de crédits soit environ 7 milliards de francs.

2 milliards de francs

C'est la hausse prévue, chaque année, des dépenses de santé, liée principalement aux facteurs d'augmentation du nombre de bénéficiaires, des patients en longue maladie et du vieillissement de la population. On compte actuellement 32 000 personnes en longue maladie qui concentrent à eux seuls la moitié des dépenses de santé de la CPS.

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