Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46351 articles
Browse latest View live

Arnaque au Fare : l'O.P.H. alerte !

$
0
0
Arnaque au Fare : l'O.P.H. alerte !
PAPEETE, le 19 avril 2016- L'Office Polynésien de l'Habitat (O.P.H.) alerte la population d'une arnaque circulant actuellement sur les réseaux sociaux (Facebook) : un individu propose, pour la somme de 60.000 XPF, la délivrance d'une carte qui permettrait d'obtenir un Fare.
L'O.P.H. rappelle à la population que les dossiers de demande d'aide au logement sont déposés gratuitement au siège de l'Office, à Pirae, à l'Antenne de la rue des remparts et à l'antenne du pôle de Taravao. Cette formalité, ainsi que son actualisation, sont gratuites.
Un numéro de téléphone est mis à disposition des personnes étant entrées en contact avec cet individu.

Siège OPH de Pirae
: (689) 40 54 28 80 – : dg@oph.pf

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La réforme de la protection sociale généralisée passe mal

$
0
0
La réforme de la protection sociale généralisée passe mal
PAPEETE, le 19 avril 2016. Au cours des six derniers mois de l'année 2015, le gouvernement a lancé des ateliers sur la réforme de la protection sociale généralisée (PSG) pour arriver à la PSG II. Mais jusqu'ici les propositions et réflexions issues de ces travaux étaient restées discrètes. Ce mardi matin, la synthèse de ces six mois d'ateliers était présentée à la société civile, via une réunion d'information au Conseil économique social et culturel. Les syndicats ont choisi de quitter la salle avant l'exposé sur les retraites.

Il y avait foule au Conseil économique social et culturel (CESC). La salle plénière était comble, de même que le hall : toutes les salles annexes avaient été vidées de leurs chaises pour que le public puisse suivre les débats dans des conditions correctes. Les syndicats, membres du CESC avaient rameuté les collègues. Il faut dire que l'enjeu est de taille. 20 ans après la création de la protection sociale généralisée (PSG), la branche maladie de la sécurité sociale polynésienne du régime général des salariés (RGS) est à bout souffle depuis déjà quelques années avec un déficit cumulé de 14,7 milliards de francs. Quant à la branche vieillesse, les ponctions successives faites sur ses réserves au cours des dernières années pour réapprovisionner justement les prestations à verser à la branche maladie, elle est exsangue également.

Les projections effectuées par Luc Tapeta, conseiller spécial du président Fritch sur cette réforme capitale sont violentes à entendre. L'urgence on la connait : il y a le risque de ne plus pouvoir assurer le remboursement des malades d'une part, ou la cessation de paiement des pensions retraite. Pour la tranche A des retraites, l'horizon de viabilité du système actuel est fixé à 2017/2018. "A partir de ces dates on ne pourra plus payer les retraites dans leur intégralité" indique Luc Tapeta. Pour être plus clair encore : "soit on ne paiera plus que 80% de la retraite ou bien on la versera dix mois sur douze".

De cette situation de "cessation de paiement" des retraites, les syndicats de salariés ne veulent surtout pas en entendre parler. Ce mardi, les représentants issus des centrales syndicales, membres du collège salarié du CESC ont écouté les exposés de la ministre de la solidarité Tea Frogier et de Luc Tapeta sur la maladie. Mais dès qu'il a été question de la retraite, ils ont demandé une suspension de séance. Une demi heure plus tard, après une réunion entre les différentes centrales syndicales dans une salle annexe, les membres du collège salarié ont quitté la salle plénière en ayant expliqué leur position. Les syndicats apprécient peu en premier lieu cette présentation de la synthèse des ateliers sur la PSG II alors que les négociations sont encore en cours –ils rencontrent le gouvernement deux fois par semaine les mardi et jeudi- depuis quelques semaines seulement. Avec cette présentation faite au CESC par le gouvernement, ils ont donc l'impression que la réforme de la PSG II a déjà été ficelée dans leur dos (lire les interviews ci-dessous).

LES CRISPATIONS DES SYNDICATS


Sur la gestion des prestations vieillesse, les syndicats de salariés sont très remontés. "Les retraites ? Vous l'avez compris, on va continuer à cotiser, mais en passant de 35 années à 40 ans ; il n'y aura plus de départ anticipé et au bout du bout la pension ne sera plus à 70% mais à 60%. C'est travailler plus pour toucher moins" martèle Angélo Frébault de la CSTP/FO. Or, les syndicats ont plusieurs choses en travers de la gorge.

Pour équilibrer les comptes, la Caisse de prévoyance sociale (CPS) a puisé dans les réserves de la retraite –accumulées au temps des bonnes années du plein emploi- pour payer les prestations maladies (un total de 11 milliards de francs sont encore à rembourser). "Ces sommes ont été prises sans le consentement des salariés concernés" poursuit Angélo Frébault. Et il y a surtout, le minimum vieillesse de 80 000 francs versés à toute personne de plus de 60 ans en Polynésie française. "Nous avons des retraités qui touchent des pensions inférieures avant de pouvoir prétendre à l'allocation complémentaire de retraite pour arriver enfin à cette somme, mais eux, ils ont payé toute leur vie ! De l'autre côté, socialement, c'est gratuit". Sur sa lancée, il poursuit "avec les 11 milliards dûs au régime des salariés pour la maladie et les 11 milliards payés aussi pour le minimum vieillesse, c'est un total de 22 milliards que l'on doit aux salariés. Pourquoi nous faire cotiser beaucoup plus dès maintenant ? Alors que ces milliards qui nous sont dus peuvent nous permettre d'attendre pendant dix ans encore la relance économique".

Voilà une chose au moins sur laquelle les syndicats et le gouvernement sont d'accord. La PSG II ne retrouvera la pérennité de son équilibre qu'avec la relance économique et les embauches pour que les cotisations sociales progressent mécaniquement sans avoir recours à l'augmentation incessante des taux ou au racornissement des prestations. Car dans les différents simulations qui ont été faites, la date de viabilité ne court pas bien loin : entre 2032 et 2045, au mieux. Un constat brutal que Teiki Porlier, membre du CESC au titre de l'association des consommateurs Te Tia Ara, a bien résumé en fin de présentation : "finalement avec toute cette réforme, on gagne quoi au juste ? La viabilité du dispositif jusqu'en 2034 seulement. Moi-même à cette date je ne serai pas encore à la retraite, ça veut dire qu'il faudra de nouveau recommencer. Franchement, à écouter tout ça, je n'ai pas envie d'acheter car je ne serai pas concerné".

Enfin toutes les dispositions envisagées doivent faire l'objet d'une ou plusieurs lois du Pays. Ces nouvelles lois ne pourront pas, au mieux, entrer en vigueur avant 2017 pour respecter le délai de prévenance et éviter qu'un vice de forme ne les rendent attaquables au tribunal. Enfin, même si cet aspect a été très peu abordé, le mot "fiscalité" revient au moins deux fois dans les documents de synthèse des ateliers et fait état d'un chantier à ouvrir avec le gouvernement sur ce sujet. Régis Chang, le directeur de la CPS dans son unique intervention, ce mardi en fin de séance au CESC, a évoqué cette question "les autres revenus, autres que ceux du travail, feront l'objet d'un prélèvement fiscal. Quel sera le taux ?"

La réforme de la protection sociale généralisée passe mal

109 milliards de francs

C'est le montant annuel des dépenses assumées par la CPS en 2014. En 1995, à sa création la protection sociale généralisée représentait une enveloppe annuelle de 37 milliards de francs. En 2014, les deux registres des dépenses les plus importants étaient la maladie pour 48 milliards et la vieillesse pour 42 milliards de francs.

L'accélération des départs à la retraite

En 2014, il y avait 1400 départs à la retraite projetés. Ils seront quasiment deux fois plus, 2428, en 2020 et encore deux fois plus en 2025 qu'en 2020 avec 4008 départs projetés. Cette progression exponentielle du nombre de retraités explique en grande partie les difficultés de la viabilité du système de retraite polynésien "très généreux" pour l'instant estime Luc Tapeta, le conseiller spécial du président Fritch sur ce dossier de la réforme de la PSG. Conséquence, le ratio entre le nombre d'actifs et le nombre de retraités ne cesse de baisser régulièrement. Il y avait 2,1 actifs pour un retraité en 2014 mais ce ratio passe à 1,4 actif pour un retraité en 2020 et à 0,9 en 2030. "En 2030, moins d'un actif financera la pension d'un retraité", le système tel qu'il est aujourd'hui est tout simplement impossible à tenir.
Pour la tranche A de retraite –celle qui concerne tous les salariés-, depuis 1995, les ressources ont été multipliées par 3,7 tandis que les dépenses ont, elles, été multipliées par 5,8. Depuis 2009, ces ressources ne couvrent plus les dépenses.

LES REACTIONS DES SYNDICATS
La réforme de la protection sociale généralisée passe mal
Lucie Tiffenat, secrétaire générale de Otahi

Vous dites que cette présentation au CESC est un forcing politique, pourquoi ?

On a pris cela comme une provocation parce que nous démarrons à peine les négociations avec le gouvernement. L'année dernière, ils ont discuté avec d'autres partenaires. Nous, on renoue le contact et on apprend par derrière que le président du CESC a été sollicité pour que le Pays puisse présenter la PSG II. Nous ne comprenons pas cette manière de procéder, nous sommes "dégoûtés" presque. Pour moi, c'est de la provocation et c'est la raison pour laquelle, nous sommes sortis de la séance. Heureusement que ce n'est pas le président du Pays qui est venu.

Pourquoi ?

Ça voudrait dire pour nous qu'il n'a pas tenu sa parole. Aujourd'hui, il a quand même laissé venir sa ministre avec le conseiller qui est en charge de la réforme de cetet PSG, pour nous présenter coûte que coûte leur document. En sachant pertinemment que nous, les organisations syndicales, sommes opposées. Puisque pour nous, les discussions ne sont pas encore terminées.

Vous dénoncez la façon de faire du gouvernement ?

Nous ne comprenons pas la façon de faire du gouvernement. Habituellement, il a la possibilité de saisir le CESC via une loi de Pays, mais ce n'est pas le cas dans cette présentation. C'est juste pour informer la société civile nous dit-on. Ils s'entêtent à nous présenter ce dossier et nous ne comprenons pas cette démarche. Ce qui me fait dire et cela n'engage que moi, que ce document est finalisé. Je ne pense pas que le gouvernement a l'intention de le modifier et de tenir compte de nos propositions. Déjà sur nos quatre points de préalables, nous n'avons aucune réponse et nous attendons toujours.

Qu'allez-vous faire ?

Nous avons prévenu les salariés de rester vigilant, d'être prêts à descendre dans la rue. Je le dit clairement parce que c'est le seul moyen qui est à notre disposition pour nous faire entendre.

Le 1er mai par exemple ?

Pourquoi pas mais cela pourra aussi se faire avant. Tout dépendra de chaque organisation syndicale à mobiliser ses troupes. Le message est parti, nous n'avons pas confiance, nous sommes persuadés que c'est le document final que le gouvernement est venu présenter. J'espère qu'ils vont réfléchir parce que s'ils vont au forcing, ce sera le clash et le gouvernement sera responsable.

La réforme de la protection sociale généralisée passe mal
Mahinui Temarii, syndicat CSTP/FO

Pourquoi avoir demandé à vos invités de sortir de la salle ?

Par respect envers les associations et les employeurs qui n'ont rien compris puisque ce sont eux qui ont mis cela en place. Il faut respecter les ignorants.

Vous avez préféré sortir et laisser la présentation se faire ?

Ils pensent que nous sommes là uniquement pour créer des problèmes alors que ce n'est pas du tout le cas. Nous sommes en train de leur faire comprendre que si nous laissons passer cela, nous cautionnons ce qui risque de se produire demain pour nos enfants. Nous ne pouvons pas accepter cela. Puisque les associations ont voulu écouter la présentation jusqu'au bout, nous avons préféré sortir.

Êtes-vous prêt à descendre dans la rue ?

Descendre dans la rue c'est autre chose. S'il faut marcher, pourquoi pas ? S'il faut tout arrêter, pourquoi pas ? C'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu. Quand tu vois des retraités qui continuent de travailler, ils ne permettent pas à nos enfants de prendre la suite. Cela créé des problèmes. Et ce monsieur-là est un égoïste, il ne pense qu'à lui. Il y a des gens qui perçoivent quatre retraites et je ne peux pas accepter cela.

Vous disiez "ne touchez pas à la retraite, e huehue teie fenua (ça va être le bazar)" ?

Quand on touche à la retraite, on touche à l'avenir de nos enfants. S'il faut tuer nos enfants, nous ne le ferons pas. Mais s'ils veulent le faire, nous serons là pour défendre nos enfants.

Vous dénoncez enfin le changement de statut de la CPS qui pourrait devenir un service public ?

La CPS est un prestataire de service, mais privé. Cet établissement ramasse tous les problèmes que le Pays créé. Aujourd'hui, ils veulent mettre cela en service public. On n'aura plus rien à dire et c'est là que l'impôt sur le revenu sera légal. Là, ils sont en train de cacher avec la CST. Le technicien du Pays qui travaille sur ce dossier est une personne qui a siégé au sein du conseil d'administration de la CPS. Il a également été membre du CESC.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cyclo contre voiture : deux blessés à Hitiaa o Te Ra

$
0
0
Cyclo contre voiture : deux blessés à Hitiaa o Te Ra
HITIAA O TE RA, le 19 avril 2016 - Accident circulation routière, deux blessés sur un cyclo.

Un accident de la circulation s'est produit ce matin à 11 h 30 à hauteur du PK 34,6 à Hitiaa o Te Ra. Dans un virage à droite, une voiture a tourné à gauche au moment ou survenait en sens inverse un cyclo avec deux occupants.

Le pilote du scooter et son passager sont blessés. Le premier a été transporté au CHPF du Taaone et le second à l'hôpital de Taravao. Les dépistages d'alcoolémie se sont révélés négatifs.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La deuxième édition du Trivial Pursuit Latin des collèges à l'Assemblée

$
0
0
La deuxième édition du Trivial Pursuit Latin des collèges à l'Assemblée
PAPEETE, le 19 avril 2016 - La deuxième édition du Trivial Pursuit Latin des collèges s'est tenue hier à l'Assemblée. Cinq établissements, Afareaitu et Paopao (Moorea), Punaauia, Taone et Paea et 120 élèves de quatrième et troisième se sont affrontés.

Entre les rires des mots aux consonances anciennes s'élèvent dans l'assemblée. Hercule, scribo, lupus, Romulus, les réponses fusent, les collégiens se sont pris au jeu du Trivial Pursuit Latin, inventé par leur professeur de lettres classiques.

Une matinée de cours pas comme les autres pour les latinistes de cinq collèges : Afareaitu et Paopao (Moorea), Punaauia, Taone et Paea. 120 élèves latinistes de quatrième et troisième se sont réunis pour un Trivial Pursuit Latin qu'ils ont conçu eux même d'après leur programme de troisième. Les thématiques : vie quotidienne à Rome, mythologie, histoire, art et littérature, vocabulaire et grammaire ne concernent que le latin. "Le but était de leur faire mobiliser leurs connaissances et ce qu'ils avaient appris tout au long des cours pour rédiger les questions du jeu", expliquent les professeurs de Latin. Les professeurs ont ensuite plastifié les cartes pour pouvoir les réutiliser les années suivantes.

La deuxième édition du Trivial Pursuit Latin des collèges à l'Assemblée
"L'objectif est de rendre le latin ludique et de montrer aux élèves qu'ils ne sont pas les seuls à étudier le latin, qu'ils sont nombreux et qu'ils peuvent échanger entre eux. Le but est qu'ils se rencontrent et jouent de façon amicale." Afin de générer ce mélange, les professeurs ont placé un élève de chaque établissement par groupe. Les plans de table avaient été préparés à l'avance. Les professeurs de Latin sont ravies "l'an dernier, nous étions quatre collèges, cette année le collège du Taone nous a rejoint. Nous sommes aussi passés de 70 élèves à 120. Ce genre d'initiative permet de motiver les élèves", raconte Anne Jaillon-Dossier professeur de lettres classiques au collège de Papea.

Au début, les élèves semblent sceptiques, mais ils se prennent rapidement au jeu. "Qu'ils soient forts ou plus faibles, ils s'amusent tous sans exception" font remarquer les professeurs, "ils ont les mêmes connaissances donc ils peuvent partager leurs connaissances. En Polynésie, nous avons beaucoup de très bons élèves, curieux, fins" ; ajoute Anne Jaillon-Dossier.


La deuxième édition du Trivial Pursuit Latin des collèges à l'Assemblée
Cette année cependant, les professeurs de Latin ont un message à faire passer, "une grande réforme du collège démarre à la rentrée, nous voulons montrer que nous avons des élèves intéressés par le latin et qu'en plus, nos élèves sont motivés. D'autant qu'aujourd'hui les élèves s'inscrivent par eux-mêmes à la matière et sont souvent intéressés par la mythologie."

Deux parties d'une heure ont été organisées mardi matin. Pendant que le premier groupe jouait, le second groupe visitait l'Assemblée. Les rôles ont été échangés par la suite. En fin de journée, quinze prix ont été décernés aux élèves. Par ailleurs, des couronnes et des gerbes de fleurs confectionnées par l'association des parents d'élèves de Paea ont également été décernés aux vainqueurs.

Les laureat de la 2eme édition du Trivial Pursuit latin
La deuxième édition du Trivial Pursuit Latin des collèges à l'Assemblée
A la fin de la journée de mardi, les professeurs de Latin ont décerné les prix aux élèves qui avaient remporté le plus de points.

CHESNEAU Antonin 1er ex aequo collège de Punaauia

CHANTRE Florent 1er ex aequo collège de Punaauia

DOSSIER Margaux 2e collège de Punaauia

TEHAHETUA John 3e Collège de Paea

GUAIS Tanguy 4e ex aequo Collège de Pao Pao

LAKINA Kevin 4e ex aequo Collège de Paea

EGRETAUD Gabriel 4e ex aequo Collège de Paea

L'établissement vainqueur de la deuxième édition de Trivial Pursuit Latin 2016 est le Collège de Paea


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nude'up, la marque qui veut changer la vie des femmes

$
0
0
Nude'up, la marque qui veut changer la vie des femmes
PAPEETE - le mardi 19 avril 2016 - Depuis quinze jours Nude'up a fait son entrée en Polynésie. Cette cup menstruelle a été conçue et élaborée en Polynésie française par Perrine de Ligondes, une monitrice de plongée de profession qui veut changer la vie des femmes du fenua.

Révolutionnaire, Perrine de Ligondes utilise ce mot à tout-va quand elle parle de la cup ou plutôt de le coupe menstruelle. "Ça a changé ma vie ! " Martèle la jolie blonde de 32 ans. Professeur de plongée, ses règles et cette ficelle de tampon qui cherche la moindre excuse pour s'échapper de son maillot ont toujours été un cauchemar pour Perrine.

C'est une copine qui lui parle de la coupe menstruelle, cette alternative aux tampons et aux serviettes hygiéniques classiques se présente sous forme de cloche en silicone chirurgical. D'abord, la cup ne tente pas du tout Perrine qui y est même un peu hostile. "J'étais complètement réfractaire à l'idée d'utiliser cette coupe menstruelle. Ca me disait rien du tout, et puis je l'ai essayé et je l'ai tout de suite adopté." Perrine est tellement conquise qu'elle convertit toutes ses copines, et même de nombreuses élèves.

Même pas un an après l'avoir validée, elle décide de monter un projet pour la commercialiser sur le Fenua. "Je trouve ça tellement génial que ça me semble incroyable que toutes les femmes ne l'utilisent pas en 2016. Il est très rare d'en voir en vente sur le fenua, alors j'ai décidé de régler ce problème !"

Nude'up, la marque qui veut changer la vie des femmes
Au départ, Perrine voulait simplement vendre des marques déjà existantes, mais elle est vite confrontée aux problèmes des taxes à l'importation, des marges des marques et du cout du transport. "Le prix des cup était multiplié par deux. Je voulais les rendre accessibles à toutes, alors je me suis dit pourquoi par les produire moi-même ?" L'idée fait son bout de chemin, soutenue par ses proches, la monitrice de plongée devient entrepreneure et décide de créer sa marque. Elle fait des études de marché, teste tous les produits commercialisés, les matériaux, cherche des fournisseurs. "J'ai essayé d'élaborer ma cup parfaite", c'est comme ça qu'après huit mois de travail Nude'up et sa jolie boite blanc et violet sont nées. "Je voulais faire un produit 100 % fenua, mais personne ici ne manie le silicone chirurgical, j'ai dû aller faire ma production ailleurs. J'ai choisi la Chine et cup sont aux normes CE parce que le but est de les commercialiser à l'international et en Europe. À terme, j'aimerais les produire ici, ce serait top", confie la plongeuse. Pour sa première commande la jeune entrepreneure a commandé 180 pièces de sa marque.

Commercialisées depuis bientôt quinze jours sur le Fenua, Perrine ne pensait pas démarrer aussi fort. "Je suis à environ 2 livraisons par jour, en une semaine j'en avais déjà vendu entre 25 et 30" raconte-t-elle surprise. Elle vend la Nude'up 3.900XPf l'unité. Disponibles en deux tailles et différentes couleurs transparent, bleue, rouge, rose et violet, elle s'étonne, "je pensais que les transparentes serait celles qui se vendraient le plus. Je m'étais trompée, les clientes préfèrent les couleurs". Ces clientes l'ont trouvée sur les réseaux sociaux, ce sont des "early adopters", des femmes et jeunes femmes qui utilisent la coupe menstruelle depuis plusieurs années. "Le profil de mes clientes est éclectique, des Tahitiennes, des Popa'a, des jeunes filles de 15 ans, des femmes d'une quarantaine d'années... J'avais plutôt ciblé des femmes entre 25 et 40 ans, tant mieux si les adolescentes l'adoptent!", se réjouit-elle.

Des produits toxiques dans les tampons
Taxe rose, pesticides, engrais, produits chimiques les tampons et les serviettes hygiéniques sont au cœur de différentes polémiques.
Une étude scientifique sur les tampons et les serviettes, publiée dans le numéro de mars 2016 du magazine 60 Millions de consommateurs révélait que du chlore et de la dioxine ont été retrouvés dans les tampons. Ces produits hautement toxiques en contact avec les muqueuses s'accumulent dans le corps des femmes. Par ailleurs des fibres synthétiques s'échapperaient des tampons pour se loger dans la paroi vaginale, là encore ces résidus auraient des conséquences néfastes pour la santé.
Par ailleurs, il existe également le syndrome du choc toxique, une infection bactérienne potentiellement fatale liée à l'utilisation de tampons, bien que rare, le risque existe.
En plus d'être soupçonnés d'être nocifs pour la santé, les produits de protection menstruelle seraient peu écologiques. Une femme utilise et jette en moyenne 11.000 tampons ou serviettes dans sa vie. Or un tampon met plus d'un siècle à se décomposer, c'est pourquoi ils ne sont pas recyclés.
Autre inconvénient, les tampons assèchent les muqueuses vaginales, et les serviettes hygiéniques peuvent provoquer certaines irritations et des mauvaises odeurs.
L'ensemble de ces éléments ont permis à la coupe menstruelle de se frayer un chemin sur le marché de la protection menstruelle.
Les femmes à utiliser la "cup" sont de plus en plus nombreuses. Hygiénique, écologique et économique, sont les arguments avancés par les femmes l'ayant adopté.
Une cup est conçue en silicone chirurgical sans produits toxiques, elle a une durée de vie d'environ 10 ans avec un coût compris entre 18 et 30 dollars, en Polynésie 3.900XPF. L'achat est amorti en environ six mois.
Pour son entretien, il suffit de la faire bouillir 3 minutes pour la stériliser au début des règles, puis de la rincer à l'eau matin et soir. Elle peut être portée jusqu'à 12h consécutives. A la fin des règles, il faut la stériliser et la ranger dans un pochon en coton.
Elle est adaptée à toutes les femmes et à tous les âges. Cependant, il faut être à l'aise avec son corps et avec ses règles. Par ailleurs, il faut prendre le coup de main pour la placer correctement.




Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rencontre du gouvernement avec les conseillers du commerce extérieur de la France

$
0
0
Rencontre du gouvernement avec les conseillers du commerce extérieur de la France
PAPEETE, 19 avril 2016 - Dans le cadre de la réunion Océanie des conseillers du commerce extérieur de la France, des exposés sur la Polynésie française, ses opportunités d’investissement et son cadre réglementaire, ont été présentés mardi après-midi, à la Présidence, par le ministre de la Relance économique, Teva Rohfritsch, ainsi que par les ministres du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, et le ministre de l’Equipement, Albert Solia.

Les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) constituent l’un des principaux réseaux de professionnels français, composé notamment de plus de 4 000 chefs d’entreprises et experts de l’international, installés dans 140 pays, en régions françaises et dans le monde entier.

Cette année, les conseillers de la région du Pacifique Sud de l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française se sont donnés rendez-vous à Tahiti, les 19 et 20 avril, pour participer à cet événement organisé tous les 2 ans.

C’est une délégation de plus de 40 personnes qui s’est mobilisée pour cette occasion. Le gouvernement de la Polynésie française a tenu tout particulièrement à remercier les représentants des pays du Pacifique, membres de cette organisation, qui ont bien voulu honorer de leur présence cette manifestation. Le thème retenu pour ces rencontres a trait au déploiement des entreprises françaises dans le Pacifique Sud : Contexte et perspectives.

C’est pourquoi, au plan particulier de la Polynésie française, le comité organisateur a sollicité la contribution du Pays à leurs travaux afin de les éclairer sur la situation polynésienne. La délégation a ainsi été accueillie dans le salon d’honneur de la Présidence de la Polynésie française, mardi après-midi, pour assister à plusieurs présentations délivrées par les autorités du Pays.

Ont notamment été évoqués durant cette rencontre, les modalités réglementaires applicables en Polynésie française, les projets structurants tant dans le secteur du tourisme que dans celui des grands travaux, ainsi que les perspectives liées au développement de l’économie bleue. Le gouvernement a tenu à remercier les organisateurs de ces rencontres à Tahiti, ainsi que tous les participants pour leur présence et leur contribution à la réussite de cet événement. Ils témoignent ainsi de leur volonté d’accompagner le développement de notre communauté et de leur intérêt aux projets portés par le Pays au bénéfice de tous les Polynésiens.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Petit trafic d'ice entre amis : amendes et prison ferme

$
0
0
Petit trafic d'ice entre amis : amendes et prison ferme
PAPEETE, le 19 avril 2016 - Cinq prévenus ont été condamnés ce mardi pour avoir cédé à la tentation de l'ice, sans que l'enquête n'ait réussi à réellement mettre à jour un trafic organisé.


Des peines d'amende de 50 000 francs pour usage d'ice à 1 an de prison ferme pour celui qui avait importé la drogue depuis Hawaii ont été prononcées, ce mardi, contre cinq prévenus dans cette affaire de stupéfiants. L'enquête avait démarré en 2012 sur la base d'une dénonciation : un trafic d'ice serait organisé depuis deux chambres d'un hôtel de Punaauia. Après investigations, il s’avérera que le tuyau était basé sur un fond de vérité, des soirées festives où circulait un peu de cette drogue avaient bien eu lieu de temps à autre.

Deux interpellations plus tard, les enquêteurs remontaient la piste de trois autres suspects. Des déclarations des uns et des autres, il ressortira l'organisation par deux d'entre eux de deux voyages à Hawaii à l'occasion desquels de petites quantités d'ice, 7 grammes à chaque fois, auraient été importées en Polynésie française. La personnalité de deux des prévenus, déjà condamnés à 5 et 6 ans de prison ferme pour trafic d'ice, avait fini de motiver les enquêteurs à chercher plus loin. En vain.

Peu de preuves matérielles

A la barre, ces derniers ont juré avoir tourné la page, affirmant avec "un accent de sincérité" selon le procureur, avoir été victimes de leur passé dans cette affaire. A leur crédit, le dénonciateur s'est montré confus dans ses déclarations les concernant. Ils ont été relaxés des chefs de détention de stupéfiants, condamnés pour le seul usage. Il ressort des déclarations des uns et des autres qu'ils se revendaient la drogue en petite quantité dans le cadre d'une consommation festive et occasionnelle. Hormis quelques sachets de conditionnement et des balances de précision, peu de preuves matérielles sont venues étayer le dossier.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un ancien conseiller technique de l'Equipement en prison pour abus de confiance

$
0
0
Un ancien conseiller technique de l'Equipement en prison pour abus de confiance
PAPEETE, le 19 avril 2016 - Une quinzaine de victimes, pas loin de 10 millions de francs escroqués sur trois ans, le tribunal a lourdement sanctionné, ce mardi après-midi, un ancien cadre du ministère de l'Equipement aujourd'hui à la retraite. Il écope de 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt pour Nuutania.


Cinq cent mille francs par-ci, deux cent mille francs par-là… le tout multiplié par une quinzaine de victimes. Un ancien conseiller technique de 62 ans, travaillant pour le compte du gouvernement au ministère de l'Equipement avant de prendre sa retraite il y a quelques années, a écopé ce mardi de 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l'audience, reconnu coupable de toute une série d'abus de confiance et autres tentatives d'escroquerie.

Pendant trois ans, entre 2012 et 2015, le sexagénaire a mis à profit son vaste réseau et la confiance qu'il inspirait pour abuser financièrement de son entourage, au prétexte d'investissements dans des projets censés être aussi rentables qu'ils n'ont en réalité jamais vu le jour : création d'écoles, achat de matériel en Chine, projet de desserte maritime dans les îles…

Il se dit riche à millions

Le beau-parleur s'attirait d'autant plus facilement la confiance de ces victimes que la plupart étaient proches de lui. "Il agissait à visage découvert, mais l'affaire a pris fin quand les victimes se sont mises à parler entre elles", a précisé le président du tribunal à l'audience. Imaginatif, il arrivait au sexagénaire de prétendre agir pour le compte d'une ONG (organisation non gouvernementale) afin de donner un gage de sérieux à ses projets. Il faisait aussi état de comptes en banque à l'étranger grassement fournis, en Inde, en Ecosse ou encore à Monaco.

Pour sa défense, cet ancien cadre technique, qui a reconnu tous les faits à la barre et s'est engagé à rembourser, a tenté de plaider la bonne foi, qu'il s'était auto-convaincu lui-même de disposer de toute cette surface financière pour agir, après être tombé dans le panneau de ces arnaques à l'héritage qui fleurissent dans toutes les boîtes mail.

Des explications qui n'ont pas convaincu le parquet, qui n'a pas goûté les agissements de cet homme par ailleurs très bien payé pendant toutes ces années de service sur le budget de la Polynésie. L'homme avait de surcroît déjà deux condamnations pour des faits d'escroquerie à son actif.

Outre la peine de prison, il devra également rembourser plus de 6,2 millions de francs à ses victimes au titre du préjudice matériel, et plus d'1 million pour le préjudice morale. Un second prévenu dans cette affaire, absent à l'audience, écope quant à lui de 18 mois de prison ferme.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Patrons, représentants à l’assemblée, ministre, avocats,… ils montent sur scène pour la bonne cause

$
0
0
Patrons, représentants à l’assemblée, ministre, avocats,… ils montent sur scène pour la bonne cause
PAPEETE, le 20 avril 2016 - Pour la 6ème édition des Chœurs de lions, plus de vingt-cinq personnes issues de la société civile interpréteront des chansons de leur choix samedi au Méridien. Les fonds récoltés permettront de faire partir quatre lycéens aux États-Unis dans le cadre du programme international Youth Exchange Program.

Le spectacle Chœurs de lions doit durer près de deux heures. Il sera animé par plus de vingt-cinq interprètes amateurs qui chanteront une à deux chansons pour l’occasion. Le jour ces interprètes sont ministre comme Heremoana Maamaatuaiahutapu, chef d’entreprise et représentant d’organisation comme Olivier Kressmann, médecin comme Redouane Bouayad ou bien encore représentant à l’assemblée comme Virginie Bruant. Le soir, depuis deux mois, ils sont sur les planches pour préparer le show.

L’événement, sixième du genre, est organisé par le Lions club de Tahiti. Les fonds récoltés, en général entre 700 et 800 000 Fcfp nets d’après Gilles Redon membre du Lions club de Tahiti, servent à la prise en charge d’un voyage d’un mois dans le Wisconsin aux États-Unis pour quatre lycéens méritants.

"Les étapes de sélection sont euphorisantes"


"La sélection de ces élèves inscrits en première est en cours", précise Gilles Redon. "Nous recevons en général une soixantaine de demandes. Les dossiers comprennent une lettre de motivation et une copie du livret scolaire. Nous rencontrons au final une quarantaine de candidats. Ces étapes de sélection sont euphorisantes, c’est l’occasion de constater qu’il y a des jeunes, brillants et volontaires de toute classe sociale, contrairement à ce qu’on entend souvent. Tous les jeunes ne veulent pas rester sans rien faire."

Le voyage aux États-Unis est organisé dans le cadre du Youth Exchange Program (Yep), un programme du Lions club international. Les bénéficiaires passent trois semaines dans une famille d’accueil, puis ils sont envoyés une semaine dans un camp de vacance, près d’un lac. "Là-bas entre 50 et 60 jeunes se retrouvent, issus d’une trentaine de pays du monde. Le moment est inoubliable pour les participants. Quand on va chercher les jeunes polynésiens à l’aéroport à leur retour du mois passé aux États-Unis, ils ont encore des étoiles plein les yeux. "

Une partie des dons pourra aussi être utilisée dans le cadre du programme Rima Tauturu du Lions club qui aide, lui, les élèves diplômés du baccalauréat qui ont des projets d’études supérieures.

Pratique

Soirée Chœurs de lions "Believe" le samedi 23 avril à partir de 19h15
Hôtel le Méridien, salle matisse
Renseignements : 40 47 07 27


Patrons, représentants à l’assemblée, ministre, avocats,… ils montent sur scène pour la bonne cause

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Déléguée de la Polynésie française au rassemblement des étudiants

$
0
0
La Déléguée de la Polynésie française au rassemblement des étudiants
PARIS, le 20 avril 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) A l’invitation du président de la Fédération des associations des étudiants de Polynésie française (FAEPF), Teva Géros, la Déléguée de la Polynésie française à Paris, Caroline Tang, a assisté au rassemblement des étudiants polynésiens 2016 qui s’est tenu du 15 au 18 avril dans la Drôme. Comme chaque année, l'évènement a réuni plusieurs centaines de participants autour notamment de tournois sportifs, spectacles de danses et conférences.

Francis Peysson, adjoint au maire de Bourdeaux, hôte d’une partie des rencontres sportives, a exprimé à Caroline Tang, la joie que la ville avait d’accueillir la manifestation polynésienne.

A l’occasion de l’évènement, la Déléguée est intervenue devant l’ensemble des présidents des AEPF. Elle a fait un point sur la progression de la remise aux normes des foyers des étudiants de l’Hexagone engagée fin 2014 par la ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur, Nicole Sanquer-Fareata. Caroline Tang a, par ailleurs, rappelé les actions initiées par la Délégation pour répondre aux difficultés rencontrées par les étudiants, relatives notamment à l’obtention de la carte vitale, ou encore, à la recherche de stages et d’emplois.

La Déléguée rencontre les associations polynésiennes de la Drôme

Caroline Tang a, d’autre part, profité de son déplacement dans la Drôme pour rencontrer quatre associations et un tatoueur polynésien installés sur le territoire.

Elle s’est rendue, en premier lieu à Saint Pierre les Trois Châteaux où se tiendra en 2017 la douzième édition du festival culturel polynésien éponyme. Elle a rencontré le maire de la ville, Jean-Michel Catelinois et Jean-Michel Amsallem, président de l’association organisatrice, Te hoa no te Porinetia, pour évoquer notamment la préparation de l’évènement.

La Déléguée s’est ensuite déplacée sur la base de loisirs de Pierrelatte, accompagnée par Henri Fonda, adjoint au maire chargé des Sports, pour échanger avec Moana Mauru, le président de l’association de va’a, Tamari’i va’a Patitifa. Elle est ensuite allée à la rencontre du tatoueur marquisien, Nicolas Hikutini qui tient un salon dans le centre de Carpentras. Enfin, Caroline Tang a assisté aux répétitions de danse de l’association Kumuhei, basée à Mollans sur Ouvèze, qui compte plus d’une cinquantaine d’adhérents.

Cette série de visites s’inscrivait dans le cadre du tour de France des associations polynésiennes engagée par la Déléguée pour identifier précisément leurs problématiques et répondre de manière pertinente à leurs attentes.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le président visite l’université de l’Océan de Shanghai

$
0
0
Le président visite l’université de l’Océan de Shanghai
SHANGHAI, le20 avril 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La délégation polynésienne menée par le président Edouard Fritch, en compagnie de l’équipe de monsieur Wang Cheng, promoteur du projet aquacole de Hao, a été reçue mardi par le secrétaire général de l’Université de l’Océan de Shanghai. Cette université accueille 12 000 étudiants en licence, 3 000 en master et 200 en doctorat.

La visite a permis d’une part de découvrir le campus réservé au logement des étudiants et le laboratoire d’aquaculture composé des salles de recherches biologiques et des salles d’application. Monsieur Wang Cheng a souhaité que le président Fritch puisse constater dans quelles conditions matérielles les futurs étudiants stagiaires polynésiens vivront lors de leur séjour de formation à Shanghai.

Dans le cadre du projet aquacole de Hao il est en effet prévu qu’une dizaine d’étudiants polynésiens sélectionnés seront envoyés en formation à l’Université de la mer de Shanghai, spécialisée dans l’aquaculture en cage, en eau de mer et en eau douce. Le président a également eu un aperçu des laboratoires liés à la chaîne aquacole partant des équipements de connaissance de la biologie de chaque espèce des poissons, à l’élevage et à l’élaboration de la nourriture destinée aux variétés élevées.

Coopération pour le projet Hao

Le directeur de recherche de l’Université a annoncé que ses laboratoires coopèreront aux travaux de recherche destinés à la ferme aquacole de Hao. Tahiti Nui Ocean Foods (TNOF) et l’Université de Shanghai coopèreront, notamment, pour le suivi du milieu écologique des atolls mis en exploitation afin de veiller à la préservation des milieux lagonaires. Le secrétaire général a indiqué que l’Université de l’Océan de Shanghai sera un partenaire scientifique important dans le projet de TNOF.

Pour le président Fritch, le projet TNOF ouvre une nouvelle ère dans l’exploitation de notre océan. C’est un projet d’une dimension jamais égalée pour la Polynésie française qui présente des défis environnementaux et sanitaires importants. La coopération scientifique de l’Université de l’Océan de Shanghai est un élément important pour nos milieux marins. Pour monsieur Wang Cheng, le projet TNOF doit permettre l’implication des populations locales et respecter les principes de développement durable.

Visite à l’APCAE

La veille, le président Fritch avait été reçu par madame Li Xiaolin, présidente de l’Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger (APCAE). Même si la mission du président Fritch l’amène principalement à Shanghai afin de rencontrer monsieur Wang Chen et ses équipes, il a aussi tenu à se rendre à Pékin pour saluer madame Li qui est déjà venue en Polynésie française en 2013.

La première partie de la matinée s’est déroulée avec monsieur Xie, vice-président de l’APCAE. Ensemble avec le président Fritch, ils ont fait le point de la coopération Polynésie française-Chine. Le président a fait part de sa satisfaction globale sur les relations entre les deux pays. Il a notamment exprimé sa joie de travailler en bonne entente et en bonne intelligence avec monsieur Wang Cheng qui désire mettre en œuvre un projet important, respectueux des normes environnementales et sanitaires de la Polynésie.

Pour madame Li, le respect de ces normes est à la fois nécessaire et capital. Elle a indiqué partager totalement le souci de respect de l’environnement et de sécurité alimentaire des produits aquacoles qui sortiront de la ferme aquacole de monsieur Wang Cheng.

Le président Fritch a de nouveau invité madame Li à se rendre en Polynésie à l’occasion du lancement de la ferme aquacole. Madame Li se présente résolument comme une amie de la Polynésie française et elle apportera tout le soutien de l’APCAE afin de faire valoir les intérêts exprimés par la Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Laeticia Hallyday et ses filles sont à Bora Bora

$
0
0
Laeticia Hallyday et ses filles sont à Bora Bora
BORA BORA, le 20 avril 2016. Laeticia Hallyday et ses deux filles Jade et Joy sont arrivées en Polynésie française pour passer quelques jours de repos avant les deux dates de la tournée océanniene de leur mari et père, le chanteur Johnny Hallyday.

A peine arrivée (sous la pluie), Laeticia Hallyday a alimenté son compte Instagram de deux clichés, l'un avec ses filles et un couple de danseurs polynésiens en tenue, où elle commente son arrivée : "Arrivée colorée mais sous la pluie...Merci pour votre accueil chaleureux #BoraBora #Tahiti #ResterVivantTour ❤️". Le second cliché présente la jeune femme, plus mince que jamais, dans une robe en crochet blanc ultra sexy. En revanche, pas de signe visible sur ces clichés en tout cas de la présence du chanteur aux côtés de sa famille pour quelques jours de repos.

La tournée de Johnny Hallyday "Rester vivant" fait en effet escale dans les territoires français du Pacifique. Le 29 avril au stade Numa Daly de Nouméa et le 4 mai sur la place To'ata de Papeete.

Laeticia Hallyday et ses filles sont à Bora Bora

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Football – Champion’s League OFC 2016 : Tefana s’arrête en demi finale

$
0
0
Tefana s’est inclinée 2-4 contre Auckland City en demi finale de la ligue des champions OFC. Les joueurs de Faa’a totalisent deux victoires pour deux défaites. Ils s’inclinent, comme Pirae en 2014, contre le club qui a remporté les cinq dernières éditions. Cette place en demi finale permettra à la Polynésie d’avoir deux clubs représentés lors de l’édition 2017.
Football – Champion’s League OFC 2016 : Tefana s’arrête en demi finale
La première demi finale de la ligue des champions OFC a eu lieu mardi après midi en Nouvelle Zélande. La ligue des champions OFC est un tournoi où s’affrontent 12 équipes divisées en trois poules. Les clubs vainqueurs des différents championnats d’Océanie se rencontrent, avec le carré final de l’année précédente qui est qualifié d’office.

Le bilan pour Tefana peut être considéré comme positif puisque les joueurs de Faa’a, entrainés par Sébastien Labayen, ont fait mieux que l’année dernière en se hissant jusqu’en demi finale. La dernière équipe tahitienne à être allée aussi loin avait été Pirae, en 2014, elle avait perdu également en demi finale contre Auckland City.

Football – Champion’s League OFC 2016 : Tefana s’arrête en demi finale
2 victoires pour 1 défaite dans la poule C
 
Tefana a remporté son premier match 6-1 contre le champion de Fidji. Elle s’est ensuite inclinée 2-4 face à Magenta le champion Calédonien puis a pu remporter 7-0 son dernier match de poule contre les Samoans du Kiwi FC. Après deux cartons rouges lors du premier match, Tefana a pu mieux gérer son tempérament jusqu’à la fin de la compétition.
 
A l’issue des trois matchs de poule, elle a pu gagner sa qualification pour les demi finales grâce à un « goal average » particulièrement avantageux de +10 avec 15 buts marqués pour 5 encaissés, dont 1 contre son camp et 2 penalties. On peut dire que la défense a été relativement hermétique et l’attaque plutôt efficace lors de ces matchs de poule.

Football – Champion’s League OFC 2016 : Tefana s’arrête en demi finale
Tefana, dominé, perd 2-4 contre Auckland City
 
En demi finale, contre Auckland City, le niveau monte d’un cran. Le scénario commence de la même façon que contre Magenta, Tefana encaisse un premier but dans les premières cinq minutes mais elle réagit par l’intermédiaire de Tauhiti Keck qui marque de la tête 3 minutes plus tard, servi par Temarii Tinorua. Les deux équipes se retrouvent donc à 1-1 au bout de dix minutes de jeu mais la suite de la rencontre sera dominée par Auckland City.
 
Grâce à un pressing très haut, Tefana est poussé à la faute et c’est finalement Auckland City qui reprend logiquement l’avantage à la 22’ grâce à Clayton Lewis, qui double la mise 2 minutes plus tard. Auckland enfonce le clou juste avant la fin de la première période pour mener 4-1 à la pause. Il faudra attendre la 84’ pour voir Tefana réduire le score à 4-2, sur penalty, ce sera le score final.
 
La deuxième demi finale sera remportée par Team Wellington, ce qui proposera au public présent une finale 100% néozélandaise. Rappelons que le club gagnant de la O’League remporte chaque année 100 Millions de xpf. Auckland City a remporté la compétition 7 fois, dont les 5 dernières éditions. Grâce à sa présence dans le carré final de la O’League 2016 lui assurant la qualification d’office pour l’an prochain, Tefana permettra à la Polynésie française d’avoir deux clubs représentés lors de l’édition 2017. SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le chinois Hainan Airlines group rachète deux hôtels du groupe Wane

$
0
0
Le chinois Hainan Airlines group rachète deux hôtels du groupe Wane
PAPEETE, 20 avril 2016 - Le conglomérat chinois Hainan Airlines group est sur le point d’acquérir les hôtels Hilton Moorea et Saint-Régis Bora Bora via sa filiale HNA Tourism Group Company Ltd.

Le gouvernement a autorisé mercredi le rachat par le groupe chinois HNA Tourism Company Ltd, de deux établissements de la Société des hôtels tahitiens S.A détenue par l’homme d’affaires Louis Wane. Le conglomérat envisage de racheter la totalité des actions de la SA Moorea Lagoon Resort, alias l’hôtel Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa, de même que la totalité des parts sociales de la SARL Société Hôtelière Motu Ome’e, propriétaire de l’hôtel Saint Régis à Bora Bora.

Ces opérations sont subordonnées à une autorisation préalable du gouvernement d'après le statut d’autonomie de la Polynésie française, qui lui attribue la compétence en matière d’investissements étrangers.

Le groupe chinois HNA Tourism Company Ltd est par ailleurs signataire avec le Pays d’une lettre d’intention pour un projet d’hôtel avec golf neuf trous à proximité du complexe de Atimaono à Teva i Uta. "Il y a une urgence aujourd’hui à réaliser de nouveaux hôtels, rouvrir les hôtels qui ont été fermés, et nous sommes heureux de constater que les investisseurs ont compris qu’il y a un potentiel important aujourd’hui sur notre destination", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, mercredi. "(…) Il est fort possible demain que ces investisseurs utilisent leurs propres moyens pour venir en Polynésie".

HNA Tourism Group Company Ltd fait partie du géant privé chinois Hainan Airlines group (HNA group) fondé en 2000 et aujourd’hui diversifié dans de multiples secteurs dont celui du transport aérien avec sa compagnie éponyme, le numéro quatre chinois du secteur aéronautique.

"On ne sera pas étonné demain de voir cette compagnie demander des autorisations sur l’aéroport de Tahiti-Faa’a. (…) Notre souhait est que cela se passe dans de bonnes conditions et apporte un plus dans la fréquentation touristique polynésienne", a également déclaré Jean-Christophe Bouissou.

HNA Tourism Company Ltd a acquis en 2015 une participation dans la chaîne hôtelière américaine Red Lion Hotel Group, signé un partenariat stratégique avec le groupe Pierre et Vacances-Center Parcs et investi massivement dans des sites internet de réservation en ligne ou spécialisés dans la gestion des transports terrestres.

"En 2016 nous allons continuer à consolider les ressources de notre groupe en nous développant à l'échelle mondiale, et en créant une marque de tourisme chinoise de premier plan, ainsi qu'une expérience de voyage pratique et de grande qualité pour les voyageurs du monde entier", avait affirmé Li Tie, le vice-président et PDG de HNA Tourism Group, le 6 février dernier à Istanbul lors de la conférence internationale du Forum mondial du Tourisme. Le groupe chinois venait juste de se voir décerné le prix du "meilleur groupe d'investissements dans le secteur touristique".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Teiva Manutahi débarqué du poste de médiateur

$
0
0
Teiva Manutahi débarqué du poste de médiateur
PAPEETE, 20 avril 2016 - Le gouvernement a mis fin mercredi à la fonction de Teiva Manutahi en tant que médiateur de la Polynésie française.

Le leader du micro-parti Porinetia Ora autonomiste avait été nommé au poste de médiateur de la Polynésie française en avril 2014 pour deux ans, par le gouvernement Flosse. Il en sera débarqué ce vendredi. Teiva Manutahi a déjà fait l’objet d’un entretien, il y a quelques semaines, dans le cadre d’une procédure de fin de fonctions. La décision a été actée lors du Conseil des ministres, ce mercredi.

"Nous avons pris ce matin un arrêté constatant sa fin de contrat. Ce que je sais c’est que l’exposé indique que l’exposé indique-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou. "i[Cela n’a pas fait l’objet d’un débat, ce matin, le président étant actuellement absent du territoire. Nous serons amenés dans les jours qui viennent à faire le bilan de l’activité du médiateur de la Polynésie française et à décider de ce qu’il convient de faire au regard de cela".

Teiva Manutahi déclare une activité "d’à peu près 3000 demandes" au cours de ses deux années d’activité en tant que médiateur de la Polynésie française.

Personne n’est pour l’instant nommé pour le remplacer à cette fonction. Nommé le 16 avril 2014 avec la vocation de "favoriser la résolution des difficultés pouvant surgir entre les usagers et l’administration de la Polynésie française". Il était assisté dans l’accomplissement de cette fonction par un service administratif composé de deux agents de l’administration. Tout le monde devrait être recasé dans son administration d’origine. Teiva Manutahi déclare avoir demandé une année de disponibilité.

Le jeune politicien était candidat aux élections territoriales d'avril 2013 à la tête d'une liste du parti Porinetia Ora. Il s'était rallié durant l'entre-deux tours au Tahoeraa de Gaston Flosse, en mai 2013.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

24 heures de retard pour le vol TN07 de ce mercredi

$
0
0
24 heures de retard pour le vol TN07 de ce mercredi
PAPEETE, le 20 avril 2016. Le vol TN07 Paris – Los Angeles – Tahiti du mercredi 20 avril est retardé pour raison technique : selon nos informations une fuite hydraulique repérée lors de l'escale nécessite un contrôle de l'appareil.

Dans un communiqué diffusé sur son site internet, la compagnie Air Tahiti Nui informe ses passagers que le vol TN07 Paris – Los Angeles – Tahiti originellement prévu au départ de Paris le mercredi 20 avril à 11h30 pour une arrivée à Tahiti le même jour à 22h00 est retardé. Ce vol partira de Paris le jeudi 21 avril à 11h30 sous le numéro de vol TN407 pour une arrivée à Los Angeles le même jour à 14h20 et une arrivée à Tahiti à 22h00.

Le reste du programme est inchangé.

Air Tahiti Nui adresse ses plus sincères excuses pour les désagréments causés par ce retard et invite ses clients à consulter son site internet www.airtahitinui.pf ou à contacter l'aéroport de Tahiti au 40 86 60 61 pour toute information sur ses horaires.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Badminton – International Challenge 2016 : Plus de 70 étrangers inscrits

$
0
0
La fédération tahitienne de badminton organise son 5e tournoi international de badminton du 21 au 24 avril 2016. Ce tournoi sera suivi par les Océania individuels de badminton du 26 au 28 avril. Les matchs, proposés dans la halle des sports de l’université de Polynésie française de Punaauia, seront ouverts au public.
Badminton – International Challenge 2016 : Plus de 70 étrangers inscrits
Il s’agit du 5ème Tournoi International pour la fédération, qui fête ses 10 ans cette année.
Cet évènement exceptionnel va accueillir 70 joueurs étrangers professionnels dont le n°1 américain Howard Shu, le champion d’Afrique Jacob Maliekal ainsi que d’autres joueurs et joueuses du TOP 50 mondial.

Les pays représentés sont nombreux : Ouganda, Autriche, Israël, France, Belgique, Australie, Nouvelle-Calédonie, Japon, Afrique du Sud, République Tchèque, Italie, Nouvelle-Zélande, Mexique, Canada, Hongrie, Pologne… La plupart de ces athlètes se battent pour la course aux Jeux Olympiques de Rio prévus dans seulement quatre mois.
 
La Polynésie n’est pas en reste puisque six joueurs vont participer au tournoi international et une dizaine aux Océania où nous avons des chances de médaille avec la présence de Rémi Rossi, parti en France pour ses études et revenu pour l’occasion. Il fait partie des 25 meilleurs joueurs français actuellement et joue avec l’élite nationale.
 
Les Océania regrouperont 4 pays pendant la compétition (Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie et Tahiti). Lors de ces deux manifestations sportives, les cinq catégories seront disputées à savoir le Simple Dames, le Simple Hommes, le Double Dames, le Double Hommes et le Double Mixte sur les 4 courts.
 
Pour information, outre Tahiti Phone le sponsor officiel et principal, Tntv diffusera en intégralité le tournoi sur internet, et assurera également une diffusion commentée en direct sur la chaîne, pour des durées de trois fois 1h30 pour les demi-finales et finales.
 
Les organisateurs attendent jusqu’ à 500 personnes lors des finales, dans les tribunes installées à cet effet. Un service de restauration sera présent également ainsi que des kinés pour les badistes.

            Horaires des matchs :
 
Tournoi International:
jeudi 21 avril:           12h - 21h
vendredi 22:                        17h - 21h
samedi 23:                17h - 21h (demi-finales) (demi-finales)
dimanche 24:           11h - 15h (finales)
 
Océania :
mardi 26 avril: 14h - 20h
mercredi 27:             11h - 13h30  /  17h - 21h (quart et demi-finales)
jeudi 28:        17h - 21h (finales)
 
Les tarifs d’entrée pour le public sont de 500F la journée, 2000F le pass 4 jours + la cérémonie du 20 avril à 18H. Infos au 87 24 09 72

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Tahiti Pearl Regatta lance sa 13e édition le 3 mai

$
0
0
La Tahiti Pearl Regatta lance sa 13e édition le 3 mai
PAPEETE, le 20 avril 2016 - Du 3 au 7 mai prochain, la 13e édition de la Tahiti Pearl Regatta, rassemblera une cinquantaine de bateaux pour des régates entre Raiatea, Taha'a et Bora Bora. Au programme trois courses, cinq jours de voile, des soirées et des échanges culturels.

La 13e édition tu Tahiti Pearl Regatta sera placée sous le signe de la chance. "The Lucky 13 Edition" se tiendra du 3 au 7 mai prochain aux Îles-sous-le-Vent.

Sur les 50 bateaux qui sont inscrits cette année à la Tahiti Pearl Regatta, une quinzaine de bateaux ont des équipages internationaux. Des bateaux du Rallye World Arc, mais aussi des bateaux venant d'Australie, un équipage de Saint Tropez, Un équipage des Etats Unis qui font le déplacement exprès pour le TPR.

La Tahiti Pearl Regatta lance sa 13e édition le 3 mai
Bien qu'ils aient la volonté d'en faire un évènement international et incontournable du monde de la voile, les organisateurs tiennent particulièrement à l'esprit sportif et festif qui caractérise l'évènement. "Le principe de la Tahiti Pearl Regatta, c'est la convivialité et le sportif, c'est ce mélange qui fait le succès de la Tahiti Pearl Regatta. Quand on a une équipe qui gagne, on garde l'équipe qui gagne", déclare Stéphanie Betz qui chapeaute l'évènement.

Cette année, la TPR accueille une nouveauté importante la Amaury Sport Organisation(ASO). Cette entreprise est connue à l'international dans le monde du sport pour organiser et promouvoir des évènements sportifs. Les photographes et journalistes de l'organisation feront le déplacement jusqu'à Raiatea et assurera la médiatisation de l'évènement auprès de son réseau de médias. "ASO nous permettra de faire faire-valoir la qualité du plan d'eau, la qualité du Charter nautique en Polynésie par les images qu'ASO va pouvoir réaliser et diffuser à l'international, ce qu'on veut c'est promouvoir le tourisme nautique en Polynésie, donc la TPR en est le fer de lance", explique Stéphanie Betz. La venue d'ASO devrait permettre de mieux faire connaître la course à l'international et de bien définir la Polynésie comme une destination incontournable du tourisme nautique, "nous avions atteint un plafond de verre. Nous étions toujours limités en termes de communication avec des médias spécialisés, les magazines de voile. La venue d'ASO nous permet de nous ouvrir à un autre réseau de distribution que ce soit la télévision ou le Web qui fera que nous aurons des images d'exceptions et qui feront valoir la Polynésie française sur les quatre continents."

La Tahiti Pearl Regatta lance sa 13e édition le 3 mai
Côté sport, la régate s’impose comme une compétition de haut niveau, encadrée par les règles de course de l’ISAF et la Fédération Tahitienne de Voile.
Cette année encore, ce sont les internautes qui ont voté sur Facebook afin de définir l’itinéraire de la compétition. Cette année, ils ont choisi un programme de 6 courses entre les îles de Raiatea, Bora Bora et Taha’a. La TPR propose trois catégories de course en fonction du type de bateaux engagés : Une catégorie Racing, une catégorie Cruising et la catégorie Challenge Entreprise. Le grand gagnant de la TPR sera invité à participer aux Voiles de St Tropez en septembre.

La Tahiti Pearl Regatta lance sa 13e édition le 3 mai
Si la compétition proprement dite ne débutera que le 5 mai, les régatiers et leurs accompagnateurs sont attendus à Raiatea dès le 3 mai, pour finaliser leur inscription et profiter des animations du "village de la TPR", qui prendra ses quartiers les 3 et 4 mais à Uturoa.
Outre le traditionnel nettoyage du port, organisé chaque année à l’ouverture de l'événement, le village proposera des stands et des animations, ouverts à tous, ainsi qu’une parade nautique en clôture le 4 mai au soir. La TPR s'achèvera le Samedi 7 mai avec la remise des prix et une soirée sur le thème de la "Superstition".

Le programme
Mardi 3 et Mercredi 4 mai :
Village de la TPR, Uturoa.

Mercredi 4 mai :
Village de la TPR
Course d’entraînement, lagon de Raiatea/Tahaa
En soirée : Parade nautique, Uturoa.

Jeudi 5 mai :
Course 1 : Banane dans le lagon de Raiatea/Tahaa
Course 2 : Parcours au large Raiatea/ Bora Bora
Soirée : Thème "Jungle" au MaiKai Marina & Yacht club Bora Bora

Vendredi 6 mai :
Course 3 : Banane dans le lagon de Bora Bora
Course 4 : Parcours au large Bora Bora/Taha'a
Soirée : Soirée polynésienne - Motu Adge

Samedi 7 mai :
Course 5 : Banane dans le lagon de Raiatea/Tahaa
Course 6 : Tour de Tahaa par le lagon.
Soirée : Remise des Prix, thème "superstition" au Motu Pearl Village

Un tahitien pour parrainer le TPR
La Tahiti Pearl Regatta lance sa 13e édition le 3 mai
Cette année, c'est le quadruple Champion du monde en Nacra 17, Billy Besson, sélectionné aux Jeux Olympiques de Rio, qui officiera en tant que parrain de la Tahiti Pearl Regatta. Originaire de Tahiti, le sportif suivra la course à bord du bateau du comité de course.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Port Autonome : Boris Peytermann toujours directeur par intérim

$
0
0
Port Autonome : Boris Peytermann toujours directeur par intérim
PAPEETE, 20 avril 2016 - Le gouvernement n’a toujours pas entériné la nomination de Boris Peytermann à la direction générale du Port autonome de Papeete.

Le dossier "Peytermann" ne fait pas l’unanimité au sein du gouvernement, comme l'a relaté en début de semaine Radio 1 sur son site. L’ancien n°2 du Port autonome est directeur général par intérim depuis juillet 2015, suite au débarquement de Mario Banner. Un avis de la commission de contrôle budgétaire et financier daté le 16 mars dernier est pourtant favorable au projet d’arrêté de nomination de Boris Peytermann en qualité de directeur général de l’établissement public à caractère industriel et commercial. Mais plus d’un mois après, toujours rien. Mercredi encore le conseil des ministres est resté muet sur la question, en dépit d’une déclaration élogieuse lâchée par Jean-Christophe Bouissou, à la mi-journée : "Boris Peytermann est quelqu’un que nous apprécions". La situation pourrait évoluer la semaine prochaine, au retour d’Edouard Fritch.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte rendu du Conseil des ministres du 20 avril 2016

$
0
0

Ouverture de quotas spécifiques d’importation de fleurs coupées pour la Fête des mères

Lors de la réunion de la commission sur les fleurs coupées du 11 mars dernier, ses membres ont pris connaissance des prévisions de production de fleurs locales. Les quotas spécifiques d’importation de fleurs coupées pour la fête des mères, alloués aux fleuristes patentés exploitant un magasin régulièrement approvisionné, ont sensiblement baissé sur les dix dernières années, passant de 30 687 tiges en 2006 à 14 810 tiges en 2015.

En tenant compte des demandes formulées par les fleuristes patentés référencés en tant qu’importateurs, le Conseil des ministres a décidé d’allouer, pour la fête des mères 2016, un quota global de 14 365 tiges de fleurs.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er mai

Les cours internationaux ont enregistré une hausse sur la période de chargement des hydrocarbures. Les variations de prix s’échelonnent entre 12 % pour le gazole à 19 % pour le fuel, le pétrole s’établissant à 13 % et l’essence sans plomb à 17 % par rapport aux chargements précédents. Le prix du gaz butane, en revanche, diminue de 11 %.

Le gouvernement reste attentif à l’évolution des prix d’approvisionnement sur les marchés internationaux car les prix des hydrocarbures sont très volatiles et leur évolution demeure imprévisible. Les prix des hydrocarbures sont néanmoins maintenus au 1er mai 2016.


Demande d’autorisation préalable d’investissement étranger en Polynésie française

La société HNA Tourism Group Company Ltd, de droit chinois, projette d’acquérir des établissements hôteliers en Polynésie française. La société HNA Tourism Group Company Ltd est l’un des plus importants groupes œuvrant dans l’industrie touristique en République Populaire de Chine (6ème dans le classement des 20 premières entreprises).

Elle est présente dans plusieurs secteurs touristiques : le transport aérien, l’hôtellerie, l’organisation de voyages, le commerce électronique, la location de voitures, les services financiers au profit de voyageurs (conversion de devises, cartes de paiement). Son capital est détenu par le groupe HNA Group Co Ltd. Ce dernier est présent dans plusieurs secteurs d’activité (le tourisme, l’immobilier, la finance et l’assurance, la logistique et les technologies de l’information et de la communication).

Le Conseil des ministres a décidé d’autoriser ces investissements, tel que le prévoit le statut d’autonomie de la Polynésie française, qui lui attribue la compétence en matière d’investissements étrangers, le régime d’autorisation ou de déclaration étant fixé par la délibération n° 96-141 APF du 21 novembre 1996.


Quotas d’importation de poules pondeuses pour 2016

Lors de la réunion de la commission avicole du 3 mars dernier, ses membres ont pris connaissance de la situation de la filière sur présentation du rapport technique du service du développement rural.

Ainsi, il a été recensé 71 élevages de poules pondeuses en Polynésie française, en décembre 2015, pour un effectif de 216 347 poules. Après examen des propositions, le Conseil des ministres a décidé d’ouvrir un quota d’importation de 260 650 poussins de race de poule pondeuse pour l’année 2016 au profit des aviculteurs de la Polynésie française. Une marge supplémentaire, soit 17 610 poussins, est mise en place pour répondre favorablement aux nouveaux élevages ou extensions autorisés.


Prise en charge par le Pays du fret pour des produits transformés

En 2009, la Polynésie française instaurait un dispositif de prise en charge du fret des produits transformés dans les îles vers Tahiti. L’arrêté d’application n° 2114 /CM du 17 novembre 2009 en précise les modalités (produits, conditions d’éligibilité, etc.) et la liste des bénéficiaires.

Le Conseil des ministres a ainsi validé l’inscription de la coopérative Te Puku Kai o Nuku Hiva, de l’agriculteur Cyprien Peterano et de la patentée Anna Vanaa, sur la liste des bénéficiaires de la prise en charge du fret pour leurs fruits et légumes transformés. Cette prise en charge sera effective dès la parution des modifications au Journal officiel de la Polynésie française.

Au travers de la prise en charge du fret des produits transformés, le Pays participe au soutien de la croissance économique agricole dans les îles éloignées en lui permettant d’élargir ses débouchés sur l’île de Tahiti.


Quotas d’importation de viande de porc

Lors d’une réunion de la commission de la viande de porc, mardi 23 février, dans les locaux du service du développement rural (S.D.R) à Pirae, ses membres ont pris connaissance de la situation de la filière porcine sur présentation d’un rapport technique établie par le S.D.R. En 2015, on comptait 28 élevages pour un effectif de 9 716 porcs sur Tahiti. Ce recensement confirme une diminution constante de l’élevage porcin depuis quelques années.

Après analyse de l’état de la filière, et examen des besoins exprimés par les deux transformateurs locaux, les sociétés Charcuterie du Pacifique et Salaisons de Tahiti, les membres de la commission de la viande porc ont accepté, à l’unanimité, de proposer à l’approbation du Conseil des ministres, l’ouverture d’un quota d’importation de 1 170 tonnes de viande de porc pour le premier semestre 2016 : 550 tonnes pour la société Charcuterie du Pacifique et 620 tonnes pour la société Salaisons de Tahiti. Cette proposition a été validée par le Conseil des ministres.

Afin d’éviter toute rupture dans leurs approvisionnements, les importateurs sont autorisés à importer, au début de chaque semestre, par anticipation sur les décisions réglementaires, 50% du contingent de viande porcine qui leur a été alloué au titre du dernier semestre écoulé.


Convention de financement relative à l’appel à projets "Tous prêts"

La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine a présenté en Conseil des ministres un projet de délibération portant approbation de la convention de financement HC/IIME relative à l’appel à projets "Tous prêts" (Euro 2016 de football).

En réponse à l’appel à projets de la ministre des Outre-Mer, l'Institut d'insertion médico éducatif (IIME) a proposé un projet éducatif, culturel et ludique consistant à faire participer, du 2 au 15 juin 2016, 12 adolescents déficients intellectuels à l’Euro 2016 (match à Lyon le 13 juin 2016).

Une convention doit intervenir pour permettre le versement d’une subvention de 2 551 315 Fcfp destinée à couvrir l’achat des 15 billets d’avion sur la métropole. Le budget global de ce déplacement porte sur la somme de 3 531 267 Fcfp.

Conformément aux dispositions des articles 169 et 170-1 de la loi organique statutaire de 2004, le projet de convention de financement doit faire l’objet d’une approbation préalable par l’Assemblée de la Polynésie française.


Opérations liées à la résorption de l’habitat insalubre à Hotuarea

Le 24 mars 2015, l’Etat, le Pays et la commune de Faa’a ont signé une convention relative au relogement des habitants situés dans la bande de sécurité de la piste de l’aéroport international de Tahiti-Faa’a.

Pour le relogement de ces familles, la construction de 60 logements est envisagée toujours à Hotuarea, mais sur des terrains mis à disposition par l’Etat en dehors de la bande de sécurité aéroportuaire.

A cet effet, le Conseil des ministres a validé l’octroi de deux nouvelles subventions d’études au profit de l’Office Polynésien de l’habitat pour répondre aux objectifs de relogement de ces familles :

- L’opération Te Roto Rautea qui consiste en la réalisation de 8 logements ‘modulaires de transit’,
- L’opération Te Ana Mao No Uuter qui consiste en la réalisation de 27 logements ‘modulaires de transit’.

Ces opérations d’un coût total de 53.9 millions Fcfp pour leur phase d’étude sont financées à part égale entre le Pays et l’Etat au titre du Contrat de projets n°2. A l’issue de ces études, les travaux de construction des logements démarreront dès le début de l’année 2017.


Programme de sécurisation électrique pour le parc ancien de l’OPH

En fin d’année 2015, le comité de pilotage du Contrat de projets n°2 a validé le démarrage de nouvelles études dans l’optique de mener des travaux de sécurisation électrique pour 13 lotissements du parc ancien de l’Office Polynésien de l’Habitat.

C’est dans ce cadre que le Conseil des ministres a validé une subvention relative aux études de sécurisation électrique de lotissements au profit de l’OPH pour un montant total de 40 000 000 Fcfp.

Conformément aux dispositions du Contrat de projets 2015-2020, le plan de financement proposé pour ces études repose sur une participation à part égale entre la Polynésie française et l’Etat.

Ces études d’une durée de 12 mois devront permettre de présenter, dès 2017, une nouvelle phase « travaux » de sécurisation électrique afin d’achever la remise aux normes du parc ancien de l’OPH.


Projet de loi du Pays relative aux organismes privés de logement social

Face à un besoin estimé par l’Institut de la Statistique de Polynésie française à près de 35 000 nouveaux logements sur les 20 prochaines années, le gouvernement a souhaité organiser l’intervention publique du secteur de l’habitat autour de trois axes prioritaires : la production de logements par l’opérateur public OPH ; la réhabilitation du parc public et privé existant et la production de logements sociaux confiée, par agrément, à des opérateurs privés.

Ce troisième axe fait aujourd’hui l’objet d’un projet de loi du Pays qui vient refondre et préciser les conditions d’intervention des Organismes de Logements Sociaux (OLS) créés en octobre 2014.

Cette nouvelle réglementation vise à accompagner les opérateurs privés qui souhaitent œuvrer, aux côtés du Pays, à l’augmentation de l’offre de logements sociaux, notamment à destination des jeunes ménages et des demandeurs ayant des revenus ne dépassant pas quatre SMIG.

Une fois agréés, ces programmes de logements dont le financement pourra faire appel au dispositif national de défiscalisation du logement social outre-mer (LODEOM), seront en outre aidés également par le gouvernement à hauteur maximum de 20 % du coût de construction du projet.

Ces aides du pays pourront prendre la forme de mise à disposition d’assises foncières, d’instauration d’une fiscalité incitative notamment sous forme d’exonération, ou encore d’une subvention directe sous réserve des disponibilités budgétaires.

Le Conseil des ministres a transmis pour avis ce projet de loi du Pays au Conseil Economique, Social et Culturel (CESC), afin de recueillir l’avis de la société civile et notamment du secteur du bâtiment qui y est représenté.


Connaissance et promotion des pratiques musicales dans les établissements du second degré

L’association Atempo a notamment pour objectif de faire connaître et promouvoir les pratiques musicales collectives dans et hors les établissements du second degré, de favoriser le développement des groupes vocaux et instrumentaux des établissements du second degré par l’organisation des rencontres chorales. Depuis plusieurs années, l’activité chorale fait partie intégrante de la vie des établissements scolaires de la Polynésie française.

Les rencontres des chorales scolaires témoignent ainsi d’un dynamisme du chant qui permet de regrouper les élèves des établissements de Tahiti et de Moorea. La prochaine manifestation se déroulera les 28 et 29 avril sur l’île de Moorea et la seconde le 14 juin au Grand théâtre de la Maison de la culture. Ce projet inter-établissements est composé de 6 chorales de Tahiti et Moorea et concerne 200 élèves chanteurs de la 6ème à la 3ème ainsi que les musiciens qui travaillent depuis la rentrée d’août 2016 sur un répertoire commun.

La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, soutient, accompagne et encourage l’association Atempo dans le cadre de ce type d’activité. Aussi afin d’assurer l’organisation de ces manifestations inter-établissements dans de bonnes conditions, le ministère a octroyé une subvention de 462 728 Fcfp, dans le cadre de l’organisation « chorales et artistiques scolaires, au titre de l’année 2016.


Arrêté relatif aux manifestations nautiques dans les eaux intérieures et territoriales de la Polynésie française

L’espace maritime de la Polynésie française connaît un développement des activités liées à la mer générant une concentration spatiale et temporelle des activités nautiques aux abords du littoral.

Dans un tel contexte et après avoir expérimenté un nouveau dispositif, le Conseil des ministres a décidé d’adopter un arrêté relatif aux manifestations nautiques dans les eaux intérieures et les eaux territoriales.

Il permet clairement de faire évoluer la réglementation actuelle dans un sens de simplification de procédure au bénéfice des usagers, tout en garantissant la sécurité des participants et des spectateurs ainsi que la protection de l’environnement.

La direction polynésienne des affaires maritimes désignée comme service instructeur des dossiers des manifestations nautiques accompagnera les différents organisateurs dans leurs démarches administratives. Une campagne d’information sera prochainement planifiée.


Mise sur le marché des spécialités à base de Benzathine benzylpénicilline


Dans le contexte de l’arrêt de commercialisation, depuis le mois de février 2014 de la spécialité Extencilline, spécialité de référence dans le traitement du RAA et de la syphilis, la spécialité Sigmacillina a été identifiée comme une solution transitoire de remplacement, en concertation avec l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSMPS).

Le prix d’achat de la spécialité Sigmacillina étant presque cinq fois plus élevé que celui de l’Extencilline, l’ANSMPS a pu octroyer au laboratoire Sandoz, en novembre 2014, une autorisation de mise sur le marché pour des spécialités à base de benzathine benzylpénicilline, présentées comme l’Extencilline. La commercialisation de cette spécialité en ville et à l’hôpital n’est effective que depuis le 1er avril 2016 en métropole.

Ces deux nouvelles spécialités commercialisées, Benzathine benzylpénicilline Sandoz 1,2 MUI et Benzathine benzylpénicilline Sandoz 2,4 MUI, sont désormais admises sur le marché en Polynésie française et au remboursement par la Caisse de Prévoyance Sociale. Le coût de cette nouvelle spécialité s’élève à 1 785 Fcfp par boite contre 3 254 Fcfp précédemment.


Organisation du 1er concours Ta’iri Pa’umotu


Sous la tutelle du ministère de la Culture, le Conservatoire artistique de la Polynésie française - Te Fare Upa Rau et Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture organisent le 6 mai prochain le premier concours intitulé Ta’iri Pa’umotu.

Le concours vise à promouvoir cette technique de frappe caractéristique mais dont l’usage se perd malheureusement en lui redonnant si possible à la fois un second souffle et ses lettres de noblesse. Ouvert aux pratiquants professionnels et amateurs, ce concours Ta’iri Pa’umotu sera organisé le vendredi 6 mai prochain au Paepae a Hiro. Il permettra d’accueillir au plus 20 formations composées de 4 à 5 musiciens, qui démontreront leur virtuosité lors de prestations de 5 à 8 minutes. Création ou reprise, avec ou sans interprétation vocale, le Paepae a Hiro de Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture sera le cadre idéal pour cette joute artistique. Un jury composé de 4 membres départagera les concurrents, qui seront notés autant sur leur technicité que sur l’expression artistique.

Pour cette première édition, les prix iront de 50 000 Fcfp pour les prix spéciaux à 200 000 Fcfp pour l’orchestre gagnant. Au-delà de la compétition, cet événement permettra de promouvoir le ta’iri pa’umotu auprès d’un large public. L’entrée est libre afin d’inciter le public à venir découvrir les artistes, leur virtuosité et les divers styles propres à chacun.


12ème Festival des Arts du Pacifique – Guam 2016

La Polynésie française participera du 20 mai au 6 juin 2016, au 12ème Festival des Arts du Pacifique qui aura lieu à Guam, en Micronésie. Depuis 1972, le Festival est organisé tous les quatre ans et rassemble l’ensemble des communautés artistiques du Pacifique pendant 15 jours. Soutenu par la Commission du Pacifique Sud, cette édition de Guam réunira 3 000 artistes issus de 27 nations du Pacifique.

La Délégation de la Polynésie française forte de 50 personnes participera à FestPAC 2016 dans les disciplines suivantes : le spectacle vivant avec 32 artistes (danse, musique, chant traditionnels, variété polynésienne), les arts traditionnels avec 8 artisans (mode, parure, tressage, gravure, tatouage), les arts visuels (art floral, photographie, films), les arts littéraires (art oratoire, langues indigènes), les forums, ateliers, séminaires avec 3 experts (navigation, langues). Le ministre de la Culture accompagnera la délégation la 1ère semaine afin d’assister à la cérémonie d’ouverture le dimanche 22 mai 2016. Il représentera le pays au 27ème Conseil des Arts du Pacifique et participera à la 3ème Conférence des ministres de la Culture ainsi qu’à la Conférence sur les langues océaniennes.

Outre l’enrichissement mutuel des expériences de chacun, cette participation de la Polynésie française au 12ème Festival des Arts marque sa détermination à consolider les liens culturels océaniens et sa volonté de promouvoir sa richesse culturelle. Cette délégation, réduite en comparaison de représentations passées, aura à cœur de représenter la Polynésie française dans sa diversité avec dignité, excellence et enthousiasme.


Programme de suivi des migrations des tortues marines en Polynésie française

Les tortues marines ont toujours fait partie de la culture polynésienne. Espèces emblématiques du patrimoine, menacées d'extinction, elles sont protégées par le code de l'environnement de la Polynésie française. Ce sont des animaux marins indispensables au bon fonctionnement de l'écosystème marin. Cependant, de nombreuses menaces pèsent sur leur survie. Etant des espèces migratrices qui peuvent parcourir des milliers de kilomètres, leur conservation nécessite une collaboration interrégionale. Aussi, les autorités compétentes doivent améliorer et partager leur connaissance sur la biologie des tortues marines afin de mettre en place des plans de conservation efficaces.

Dans le but de continuer les efforts de protection des tortues marines mis en place par la Polynésie française, cette dernière a choisi de poursuivre le programme de suivi des migrations de ces animaux dans l'archipel des Tuamotu. En effet, aucune étude n'a été menée dans cette région de la Polynésie française contrairement aux îles de la Société.

La pose des émetteurs satellites a été effectuée par la S.A.R.L. Fenua Geeks en novembre 2015, dans les îles de Aratika et Arutua. A cet effet, un spécialiste de pose de balises satellites, représentant de la société Wild Life Computer, a fait le déplacement depuis la Nouvelle-Zélande afin d'assister et accompagner les techniciens de Fenua Geeks dans cette mission. Les référents formés par la Direction de l'environnement ainsi que les écoliers de chaque île ont pu assister et participer activement à cet évènement en baguant et en mesurant les animaux. Cette démarche s'inscrit dans la continuité du volet "formation et sensibilisation de la population aux problèmes environnementaux" du plan d'actions des espèces marines emblématiques de la Polynésie française, qui découle directement de celui du Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE).

Deux tortues vertes, Nukumaru (à Aratika) et Rautini (à Arutua), ont été géolocalisées. Ces deux animaux, de tailles différentes, permettent d'approfondir les connaissances sur la migration des tortues vertes intra et interrégionale. Nukumaru, mesurant 70 cm de long, est une tortue sub-adulte dont les tendances sont d'effectuer de longues migrations entre les pays pour s'accoupler et s'alimenter. En revanche, Rautini, tortue juvénile de 52cm de long, a tendance à rester près des côtes polynésiennes.

Les premiers résultats de ces travaux indiquent :

- qu'au 11 janvier 2016, Nukumaru a effectué, en 58 jours, une distance de 1260 km depuis son point de relâche à Aratika. Elle se dirigeait vers l'archipel des Marquises lorsque la balise a cessé d'émettre, plus précisément à 20 km de Ua Pou. Plusieurs éléments convergent vers l'hypothèse du braconnage. En effet, les signaux satellites indiquent que la balise a émis hors de l'eau pendant plus de 30 min avant de s'arrêter définitivement.

- qu'au 26 février 2016, Rautini a parcouru, en 103 jours, 429 km depuis son point de relâche à Arutua. Elle navigue autour de l'atoll et effectue des allers-retours entre le lagon et le large de l'île.

L'amélioration des connaissances est une étape clé dans l'élaboration de plans de conservation et de gestion. Il est essentiel de respecter les efforts et les moyens mis en place par le Pays, ainsi que la motivation des communes et de la population, dans la protection et la conservation des espèces marines emblématiques de Polynésie française.

Malgré tous les obstacles qui menacent la bonne marche de ces projets, le Pays poursuivra et étendra ce programme de suivi de migration des tortues marines sur l'ensemble des îles de la Polynésie française, en réalisant d'autres missions en 2016.


Etude « Recensement et classification des décharges à réhabiliter sur Tahiti et Moorea »

Dans le cadre d'un approfondissement des connaissances sur les sites de dépôts de déchets sur Tahiti et Moorea, le ministère de la Ppromotion des langues, de la culture, de la communication et de l'environnement, en partenariat avec l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), a missionné le groupement formé par le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie (LTPP) et TAUW France pour réaliser le recensement et la classification des décharges des îles du Vent.
L'étude s'est appuyée sur la méthodologie de l'ADEME de "Remise en état des décharges" de 2005 et s'est déroulée en 4 étapes :
­ Etape 1 : Recensement, inventaire des décharges sur Tahiti et Moorea ;
­ Etape 2 : Diagnostic individuel simplifié des décharges ;
­ Etape 3 : Hiérarchisation et classement des sites ;
­ Etape 4 : Définition d'un programme de recherches complémentaires dans le cadre de la réhabilitation des sites
Pour l'étape 4, du fait du classement en catégorie A des 18 sites à l'étude, la méthodologie impose la réalisation d'un programme d'investigations. Il a été conçu de manière à cartographier les zones d'enfouissement de déchets, à déterminer le type de déchets et leur volume, et à caractériser les zones de pollution.
Le contenu du programme d'investigations dépend de la complexité du site, de son historique et des dimensions des fosses de déchets. Il comprend principalement la réalisation d'un plan topographique, de fouilles et de sondages, de piézomètres et de piézairs, et des analyses sur les échantillons de sols, d'eau et de gaz du sol. Le coût total du diagnostic approfondi varie selon les sites entre 4 millions et 12 millions Fcfp.
La suite à donner à cette opération est de plusieurs ordres.
Premièrement, une copie des rapports de l'étude sera transmise auprès du Service de l'Aménagement et de l'Urbanisme (SAU) afin que les résultats obtenus puissent être pris en compte dans le cadre de l'instruction des permis de construire.
Deuxièmement, une valorisation de l'étude sera faite par intégration des sites de décharges recensés dans le logiciel TeFenua. Troisièmement, le volume de l'étude sera augmenté afin que la hiérarchisation et le classement puissent porter sur l'ensemble des 66 sites identifiés comme remarquables par le LTPP et TAUW France. Ce complément d'étude permettra également de définir le programme d'investigations pour les 48 sites supplémentaires.
Enfin, pour les 18 sites ayant fait l'objet d'une analyse complète, il s'agit de mettre en œuvre le programme d'investigations qui permettra d'établir le diagnostic approfondi. A l'issue de cette étape, les scénarii de réhabilitation pourront alors être abordés avec l'évaluation des coûts des travaux.


Code du patrimoine

Le ministre de la Culture a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté ayant pour objet de fixer la partie réglementaire du livre VI du code du patrimoine de la Polynésie française, relatif aux monuments historiques, sites et espaces protégés. Ce texte créé une commission du patrimoine chargée de superviser la mise en œuvre de plusieurs procédures destinées à assurer la conservation du patrimoine immobilier et mobilier de la Polynésie française. Le Service de la culture et du patrimoine en est la cheville ouvrière.
La protection du patrimoine culturel est assurée par deux procédures : l’inscription et le classement. La mise en œuvre de ces deux procédures est encadrée par le livre VI du code du patrimoine de la Polynésie française.

Le texte détaille entre autre la création de la commission du patrimoine historique de la Polynésie française. Il détaille notamment la composition des deux sous-commissions l’une dédiée au patrimoine immobilier et la seconde au patrimoine mobilier. Il précise par ailleurs les procédures pour les demandes de classement et d’inscription, ainsi que les droits du propriétaire lorsque son bien fait l’objet d’une procédure de classement.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46351 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>