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Il menace de brûler maison et voiture un bidon d'essence à la main

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Il menace de brûler maison et voiture un bidon d'essence à la main
PAPARA, le 18 avril 2016 - Un homme de 36 ans a semé la panique sur le terrain familial du PK 39,2 à Papara, menaçant d'incendier le domicile de sa tante et la voiture de son neveu qui l'avait dénoncé aux gendarmes.


Les faits remontent à jeudi dernier et le trentenaire, manifestement dérangé par l'abus de paka et les litres de komo qu'il boit tous les week-ends à défaut de pouvoir se payer de l'alcool, a été jugé ce lundi en comparution immédiate. Il a écopé de 4 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour la maison d'arrêt de Nuutania, condamné pour tentative de destruction par incendie d'un véhicule et d'un lieu d'habitation.

Après avoir été aperçu la veille au soir en train de roder autour de ses potentielles victimes, l'homme avait été surpris le lendemain matin un bidon d'essence et un briquet à la main. Il avait clairement manifesté son intention de mettre ses menaces à exécution avant de se raviser. Ce qui n'avait pas dissuadé la tante de porter l'affaire à la connaissance des gendarmes. En garde à vue, l'auteur des menaces a expliqué avoir voulu agir ainsi en représailles de son neveu qui l'aurait balancé sur sa consommation de paka et de komo.

Un comportement imprévisible

Connu pour son comportement imprévisible, inquiétant pour son entourage quand il s'énerve, il a déjà été condamné pour des violences avec arme par le passé et se balade régulièrement un fusil harpon ou un couteau à la main quand il n'est pas d'humeur. Le tribunal a assorti sa condamnation d'une mesure d'éloignement, lui interdisant de paraître sur le terrain familial à sa sortie de prison. Il devra aussi respecter une obligation de soins.

"La détention permettra d'apaiser pour un temps la situation, mais ne résoudra pas définitivement le problème" avait d'ailleurs fait remarquer le représentant du ministère public avant de requérir une peine de l'ordre de 6 mois ferme. Les plaignants ont obtenu le franc symbolique qu'ils réclamaient au titre des dommages et intérêts, mais surtout qu'il s'en aille du terrain familial dans lequel cet ouvrier agricole décrit comme seul et taciturne vivait dans sa modeste cabane.



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10ème exposition artisanale Faa’a I te Rima Ve’ave’a

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10ème exposition artisanale Faa’a I te Rima Ve’ave’a
FAAA, le 18 avril 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La fédération « Faaa i te rima ve’ave’a », présidée par Madame Fabiola Tupana, organise du 25 avril au 8 mai 2016, dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie française (APF), une exposition-vente artisanale sur le thème de la femme et de ses bienfaits (Te metua vahine i roto to na rau ra’a ).

L’inauguration officielle de cet évènement aura lieu, le lundi 25 avril, à 10 h, dans le hall de l’APF. Les heures d’ouverture au public sont de 8 h à 17 h.

Soutenue par la Présidence de la Polynésie française et le Service de l’Artisanat traditionnel, cette manifestation accueille plus d’une cinquantaine d’artisans de la commune de Faa’a et des îles. Des paniers en pandanus et en fibres de coco, des objets de décorations en coquillages, des tifaifai, des bijoux en nacre et en coquillages, des robes, des luminaires, des tableaux de sable garniront les tables des exposants.

Deux concours de confection d’une poupée polynésienne et de fabrication d’un abat-jour seront ouverts aux artisans volontaires qui feront la démonstration de leur savoir-faire à travers l’utilisation de matières premières traditionnelles telles que les fibres, les matières dérivées du cocotier, les coquillages et les feuillages. Une animation musicale est également prévue quotidiennement, avec notamment un concours d’orchestre kaina, le jeudi 5 mai. Le dimanche 1er mai, à 9h, les visiteurs sont invités au défilé des artisanes qui seront vêtues pour l’occasion de leurs plus belles robes et parées des bijoux en exposition.

PROGRAMME INAUGURAL du Lundi 25 avril 2016 à 10 h 00
Cérémonie d’ouverture du 10ème Salon de la fédération « Faaa I Te Rima Ve’a ve’a

-Chant d’accueil
-Coupure du ruban inaugural
-Chant et prière
-Discours de la Présidente de la fédération « Faaa i Te Rima Ve’a ve’a », Madame Fabiola TUPANA
-Discours du Maire de la Commune de Faaa, Monsieur Oscar TEMARU ou son représentant
-Discours du Président de l’Assemblée de la Polynésie française, Monsieur Marcel TUIHANI ou son représentant
-Discours du Président de la Polynésie française, Monsieur Edouard FRITCH ou son représentant
-Discours du Haut Commissaire de la République en Polynésie française, Monsieur Lionel BEFFRE ou son représentant

-Visite des stands des artisans
-Vente des produits artisanaux et animation musicale

-Fermeture à 17 h 00


10ème exposition artisanale Faa’a I te Rima Ve’ave’a

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Chiens indésirables en Australie: Canberra se moque des étranges excuses de Johnny Depp

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Chiens indésirables en Australie: Canberra se moque des étranges excuses de Johnny Depp
Sydney, Australie | AFP | mardi 19/04/2016 - Le vice-Premier ministre australien Barnaby Joyce a raillé mardi la vidéo saugrenue d'excuses de Johnny Depp et Amber Heard, qui avaient fait entrer clandestinement leurs chiens en Australie, tout en se félicitant du buzz suscité par leur prestation.

Le couple avait fait la une de la presse internationale en mai 2015 quand il était apparu qu'ils avaient apporté en Australie Pistol et Boo, leurs deux yorkshire-terriers, au mépris du très strict règlement de l'île-continent sur la quarantaine.

A l'époque, M. Joyce, ministre de l'Agriculture, avait menacé les chiens d'euthanasie s'ils ne "foutaient" pas "le camp aux Etats-Unis".

La vidéo a été diffusée devant le tribunal australien de Southport, sur la côte orientale, où l'actrice a reconnu avoir falsifié des documents au moment de l'arrivée en jet privé des deux animaux. Depp tournait alors en Australie le cinquième opus des Pirates des Caraïbes, "Dead men Tell no Tales" (Les morts ne racontent pas d'histoires).

Le couple hollywoodien souligne dans le clip qu'il est important d'obéir aux strictes lois sanitaires du pays, l'acteur ajoutant l'air grave que les Australiens étaient "tout aussi uniques" que leur faune.

"L'Australie n'a pas les nombreux nuisibles et maladies qui sont fréquents à travers le monde. C'est pourquoi l'Australie doit imposer des lois si fermes sur la biosécurité", déclare Mme Heard.

"Et les Australiens sont tout aussi uniques, à la fois chaleureux et directs. Lorsqu'on ne respecte pas la loi australienne, ils vous le disent sans détour", lance l'acteur, visant apparemment M. Joyce.

Le tribunal a imposé à l'actrice de 29 ans une obligation de bonne conduite d'un mois, assortie d'une amende avec sursis de 1.000 dollars australiens (685 euros).

Mardi, M. Joyce n'a pas pu s'empêcher d'égratigner la star américaine pour son impassibilité devant la caméra.

"Je ne crois pas qu'il recevra un Oscar pour sa prestation", a déclaré le ministre à l'Australian Broadcasting Corporation. "On avait l'impression qu'il passait un casting pour Le Parrain."

Mais il s'est aussi félicité du buzz généré.

"Au final, nous avons un message qui fait en ce moment le tour du monde", a dit le ministre.

"Elle se propage comme une traînée de poudre, en rappelant aux gens que s'ils viennent chez nous et n'obéissent pas à nos lois, ils auront des problèmes", a-t-il poursuivi.

"Tout est là, il s'agit de nous assurer que nous protégeons notre nation, notre flore, notre faune et nos règles de biosécurité."

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Tableaux vivants et films d'époque pour la mémoire des Tamarii Volontaires

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Tableaux vivants et films d'époque pour la mémoire des Tamarii Volontaires
PAPEETE, le 18 avril 2016 - Ce jeudi 21 avril dès 18h, des animations et une cérémonie commémorative seront organisées au Quai d'honneur, en face de Tahiti Tourisme sur le Port. C'est l'endroit où, il y a exactement 75 ans, 300 volontaires polynésiens quittaient leur île pour participer à la deuxième guerre mondiale.

Si la mémoire disparait, une partie de notre identité disparait. Garder intacts les souvenirs de leurs prédécesseurs est donc un devoir pour les descendants des soldats polynésiens partis libérer la France en 1941 et pour les soldats du RIMaP-P (le Régiment d'Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie) légataires de la tradition et des actes d'héroïsme du Bataillon du Pacifique.

Et cette année, justement, une date symbolique permet d'organiser une grande célébration de l'engagement de plus de mille Polynésiens aux côtés de la France Libre lors de la deuxième guerre mondiale. Ce jeudi 21 avril, nous fêterons le 75ème anniversaire de l'embarquement de 300 Tamarii Volontaires à bord du paquebot néo-zélandais Monowai, qui les a transportés en Nouvelle-Calédonie. Ils y ont rejoint les volontaires calédoniens et des Nouvelles-hébrides (aujourd'hui les Vanuatu), pour aller s'entrainer en Australie puis rejoindre les opérations en Europe.

LES POLYNÉSIENS PARMI LES SOLDATS AYANT LE PLUS COMBATTU LORS DE LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE

Le Colonel Beaudoin, commandant du RIMaP-P, explique que "chaque année, le 21 avril, nous célébrons le départ des Tamarii Volontaires avec une petite cérémonie. Mais cette année, pour les 75 ans, nous proposons à la population de se souvenir ou, pour les plus jeunes, de découvrir cette partie de leur histoire et le sacrifice de leurs aînés." D'où une cérémonie bien plus élaborée, réalisée avec l'aide de nombreux partenaires publics et privés, et où le grand public est invité.

Le Bataillon du Pacifique a été l'un de ceux qui a le plus combattu pendant la guerre, participant à la libération de l'Afrique du Nord, au débarquement en Italie puis à la libération de la France. Les soldats du RIMaP-P portent encore la "fourragère de la libération", une décoration collective accordée au Bataillon du Pacifique pour son courage, et arbore la Croix de Lorraine du Général de Gaulle dans son écusson, honneur accordé pour avoir été parmi les tout premiers à répondre à l'Appel du 18 juin.

Mille Polynésiens ont participé à la guerre, dans le Bataillon du Pacifique, les navires de guerre, les forces aériennes, parmi les commandos SAS anglais ou même dans la Résistance (comme les frères Michel et Gérard Coppenrath, en métropole pour leurs études en 1939). La population totale de la Polynésie avoisinait alors les 50 000 personnes, ce qui en fait l'un des taux de participation au conflit les plus élevés au monde, même à 20 000 km de l'Allemagne nazi. Un patriotisme fort, qui se marie bien à la "tradition guerrière des Polynésiens. Aujourd'hui encore, 200 volontaires sont recrutés par l'armée chaque année en Polynésie, soit autant que toute la région Île de France, qui compte 11 millions d'habitants…" note le colonel Beaudoin.




Tableaux vivants et films d'époque pour la mémoire des Tamarii Volontaires
Tableaux vivants et films d'époque ce jeudi 21 avril dès 18h au Quai d'honneur

Le public sera accueilli dès 18h au Port, au quai d'honneur en face de Tahiti Tourisme. La première demi-heure, les spectateurs pourront s'installer sur des tribunes installées pour l'occasion et profiter de films et documents d'époque diffusés sur écran géant.

Dès 18h30, la cérémonie commencera, entrecoupée de documents d'époque et de tableaux vivants recréant le départ des Tamarii Volontaires. Les soldats seront joués par les réservistes du RIMaP-P, tandis que la population sera jouée par la troupe de danses Tamariki Poerani de Makau Foster. Les volontaires finiront par embarquer sur le Monowai, un paquebot néo-zélandais depuis longtemps disparu, qui sera joué pour l'occasion par l'Arago, un navire prêté par la Marine Nationale pour l'événement.

Il reste encore quatre Tamarii Volontaires vivants, et l'un d'eux, Maxime Aubry (il s'était engagé dans les Forces Navales de la France Libre) sera présent lors des cérémonies de jeudi.


L'histoire des Tamarii Volontaires
Tableaux vivants et films d'époque pour la mémoire des Tamarii Volontaires
Eric Noble, descendant d'un Tamarii Volontaire, président de l'Amicale du Bataillon du Pacifique et du Monde Combattant de Polynésie

Max noble était l'un des volontaires du Bataillon du Pacifique. Pour en préserver la mémoire, il a créé l'Amicale dans les années soixante, qui gérait en particulier la Maison de la France Libre (quartier Vaininiore à Papeete). À sa mort en 1984, l'Amicale et sa Maison ont été délaissées. Mais un ancien compagnon d'armes de Max Noble a demandé à son fils Éric de reprendre le flambeau. Éric Noble, ancien combattant lui-même, ne pouvait refuser : il a repris les rênes. La Maison de la France Libre a été rénovée et inaugurée à nouveau en 2014, et devrait bientôt abriter des expositions permanentes et temporaires sur les anciens combattants polynésiens, ainsi qu'une salle de projection pour les films d'époque. Eric Noble nous raconte l'histoire des Tamarii Volontaires :

"En 1940, après la débâcle des armées françaises face à l'Allemagne nazi, le Général de Gaulle lance son fameux appel du 18 juin de Londres. Il a été entendu en Polynésie, quand même quelques semaines ou même mois après. Un certain nombre de personnalités du pays, dont le maire de Papeete, se sont alors regroupées pour constituer un comité de soutien à la France libre.

Le 2 septembre 1940, à la mairie de Papeete, un grand nombre de jeunes polynésiens sont venus s'inscrire, c'était une sorte de vote pour ou contre la France libre. Il y avait d'ailleurs, bien sûr, des pétainistes qui ont voté contre… Mais donc, entre le 2 septembre et le départ du bateau il a fallu attendre, puisqu'il n'a pu venir les récupérer que le 21 avril 1941.

Le Monowai a embarqué 300 volontaires, mais il y en avait 600 qui s'étaient inscrits. Le premier contingent est parti, mais l'autre a dû rester. Il a alors intégré la défense de l'île de Tahiti pendant les années du conflit. D'autant que la donne avait changé après Pearl Harbour en décembre 1941. Il fallait se défendre d'une éventuelle invasion des Japonais, qui patrouillaient dans le coin.

Mais quand on dit Tamarii Volontaire, aujourd'hui on parle de toutes les forces, terre, air, mer, et même la résistance. Beaucoup se sont débrouillés par leurs propres moyens pour rejoindre l'Angleterre et s'engager. Et certains qui habitaient en métropole sont entrés dans la résistance. En tout, un millier de Polynésiens se sont impliqués dans la guerre, au prorata de la population de l'époque c'était énorme, ça a été vraiment un engagement très fort."

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Fifo : les inscriptions sont ouvertes pour l'édition 2017, coordonnée désormais par Mareva Leu

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Fifo : les inscriptions sont ouvertes pour l'édition 2017, coordonnée désormais par Mareva Leu
PAPEETE, le 18 avril 2016 - Si le Festival international du film documentaire océanien (Fifo) voyage actuellement dans les îles polynésiennes, les inscriptions pour la prochaine édition, prévue du 4 au 12 février 2017, sont d'ores et déjà ouvertes jusqu'au 3 octobre, à midi. L'événement sera coordonné désormais par Mareva Leu, qui remplace Marie Kops.


Alors même que les équipes sillonnent nos îles pour porter les images du festival aux populations qui n'ont pas encore eu la chance de les découvrir en février dernier, l’Association du Fifo (Afifo) prépare déjà la quatorzième édition, qui se tiendra du 4 au 12 février 2017. Pour rappel, cet événement a été fondé par Wallès Kotra, tout juste nommé directeur des stations d'Outre-mer 1ère à Paris, et Heremoana Maamaatuaiahutapu, l'actuel ministre de la Culture.

Comme l'a révélé Tahiti Pacifique Hebdo, Marie Kops, la coordinatrice des deux précédents rendez-vous, passe la main pour se consacrer à "des projets plus personnels". Mareva Leu, présidente de l'association Matareva et rédactrice en chef de la revue "Heiva i Tahiti", assure dorénavant cette mission. "Impliquée depuis plusieurs années dans le milieu culturel polynésien et océanien, elle mettra son énergie et ses compétences pour que cette belle aventure se poursuive et assurer le développement de l’expression et de la production audiovisuelle locale", rapporte un communiqué de l'Afifo.

LES MODALITÉS D'INSCRIPTIONS

Les inscriptions étant désormais ouvertes, vous avez jusqu'au 3 octobre, à midi, pour envoyer vos documentaires et/ou vos courts-métrages, en respectant certaines conditions. Pour les inscriptions en ligne et pour plus de précisions, rendez-vous sur le site internet : www.fifo-tahiti.com.

Pour les documentaires : ils doivent avoir été produits à partir du 1er janvier 2014 ; la durée du film doit être comprise entre 15 et 90 minutes, pour la catégorie "en compétition". Les documentaires doivent traiter de l’Océanie et du Pacifique insulaire dans tous ses états : social, économique, ethnologique, animalier… Les documentaires en compétition concourent pour quatre prix du jury : le Grand Prix du jury Fifo-France Télévisions et trois prix spéciaux. Les documentaires en et hors compétition concourent pour le Prix du public.

Pour les courts-métrages : les films de fiction peuvent durer jusqu’à 30 minutes, toutes les thématiques sont bienvenues à condition que le réalisateur soit océanien. Comme pour les documentaires, les inscriptions se clôtureront le lundi 3 octobre à midi. Les courts-métrages sélectionnés concourent pour le Prix du meilleur court océanien, décerné par le public, à l’occasion de la Nuit du Court Océanien.

Infos pratiques

Du 4 au 12 février 2017
14e édition du Fifo
Inscriptions des documentaires et des courts-métrages jusqu’au 3 octobre 2016, à midi (heure de Papeete)
Inscriptions en ligne sur www.fifo-tahiti.com
Renseignements au 87 70 70 16 ou 87 27 73 33
Contact : organisation@filmfestivaloceanie.org / communication@filmfestivaloceanie.org

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Makemo : poignardé par sa compagne sur le quai des goélettes

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Makemo : poignardé par sa compagne sur le quai des goélettes
MAKEMO, le 18 avril 2016 - Un jeune marin de la goélette en escale le Saint Xavier Maris Stella a reçu trois coups de couteau, ce lundi, lors d'une altercation sur fond de jalousie présumée. Ses jours ne sont pas en danger.


L'infirmerie de Makemo n'a pas chômé ce lundi. Après avoir recueilli les deux jeunes pêcheurs victimes d'une attaque de requin (lire par ailleurs), c'est un autre jeune homme, mais blessé par arme blanche cette fois, à qui le personnel a dû prodiguer les premiers soins. La gendarmerie, absente sur cet atoll, a été avisée de l'agression en milieu d'après-midi, vers 15 h 30. L'auteur des coups de couteau, qui ne serait autre que la compagne de la victime, a été appréhendé sans résistance par les policiers municipaux peu de temps après les faits.

Piqué à l'omoplate et à la cuisse

Selon les premiers éléments de l'enquête, les motivations de cette agression seraient d'ordre personnelles, sur fond de jalousie de couple. La victime, marin sur la goélette le Saint Xavier Marsi Stella, s'apprêtait à remonter sur le bateau en escale pour décharger son matériel quand il a été pris à partie par sa compagne qui s'est emparée d'un couteau et lui aurait asséné trois coups, à l'omoplate et à la cuisse.

Ses jours ne seraient pas en danger mais son évacuation sanitaire vers le centre hospitalier du Taaone, à Tahiti, a été ordonnée. Lui, comme sa compagne, seront entendus au plus tôt par les gendarmes de la brigade territoriale des Tuamotu-Centre (BTTC) pour livrer leur version des faits. Des poursuites pour violences volontaires avec arme devraient être engagées contre la compagne du malheureux.

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Marcel Tuihani dénonce : "on kidnappe la démocratie"

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Marcel Tuihani dénonce :
PAPEETE, le 18 avril 2016. Les élus territoriaux étaient, ce lundi, réunis en séance avec au débat une proposition de modification de différents articles du règlement intérieur de l'assemblée. Ces modifications présentées par le président de l'assemblée Marcel Tuihani, ont été sérieusement amendées par la majorité Rassemblement pour un mouvement autonomiste (RMA). Sur l'un des amendements adoptés le président de l'assemblée a annoncé qu'il allait informer la Chambre territoriale des comptes.

La séance a été longue ce lundi matin à Tarahoi, mais menée tambour battant et d'une seule traite. Les élus ont quitté la salle des délibérations vers 14 heures. Toutefois, le débat quoique ferme et parfois intransigeant de la part du groupe majoritaire Rassemblement pour un mouvement autonomiste (RMA) est resté courtois, presque terne. Depuis la fin de la semaine dernière, pour contrer les envies d'ouverture de l'opposition au sein de l'assemblée territoriale, le RMA avait déposé pas moins de 11 amendements pour détricoter les 25 articles de la proposition de délibération signée par le président de l'assemblée en personne.

Avant même le début de cette séance, le président de l'assemblée polynésienne avait tenu une conférence de presse en tout début de matinée pour expliciter, en avant-première, sa position quant à cette impressionnante liste d'amendements. "Ma déception est réelle. J'ai saisi à plusieurs reprises le bureau de l'assemblée sur ces questions, j'ai fait de la concertation, j'ai même vu les présidents des différents groupes à plusieurs reprises. C'est un travail de longue haleine pour faire évoluer notre institution" explique Marcel Tuihani (voir en interview ci-contre). Or, alors que le consensus semblait donc avoir été atteint -au moins de son point de vue-, le président de l'assemblée a découvert, jeudi dernier, à l'issue de la séance d'ouverture de la session administrative que onze amendements, signés par le RMA, venaient anéantir toutes ses tentatives d'ouverture vers l'opposition.

C'est depuis l'hémicycle que Marcel Tuihani a défendu ses propositions, mais sept articles de sa proposition de délibération, les plus emblématiques, n'ont pas pris la tournure qu'il souhaitait. Exit par exemple la commission d'évaluation des politiques publiques. Le RMA invoque les conclusions d'un audit demandé sur la question et dont le rapport, remis aux présidents de groupes en juin 2015, n'a pas encore été débattu publiquement.

En revanche, via un amendement du RMA, désormais ce sera la conférence des présidents (et non pas le président de l'assemblée, seul) qui décidera de l'emplacement des groupes politiques et des élus non inscrits au sein de l'hémicycle. Cela peut paraître anecdotique mais cette répartition physique a beaucoup agité les élus territoriaux à l'époque où le gouvernement se cherchait une majorité. "Ce n'est pas acceptable ! Cela remet en cause en cause les compétences du président de l'assemblée de Polynésie française et il y a un risque d'illégalité" met en garde l'élue orange Sandra Lévy-Agami. Mais le rouleau compresseur RMA est en marche et approuve cette modification de la force de ses 30 voix.

LA CHAMBRE TERRITORIALE DES COMPTES SERA INFORMÉE


Vient enfin le contrôle du travail et des missions des collaborateurs des élus territoriaux. Le président de l'assemblée, mettant en avant sa signature personnelle sur chacun des contrats collaborateurs, estimait légitime d'exercer ce contrôle via un dispositif. D'autant que la Chambre territoriale des comptes (CTC), pointant des "risques importants" sur ce sujet (avec l'embauche de proches des élus) a épinglé l'assemblée polynésienne dans son dernier rapport d'observations définitives. L'assemblée dépense en moyenne 445 millions de Fcfp par an pour des crédits collaborateurs (ils sont près de 150 personnes), alors que "l'institution ne procède à aucune vérification sur la qualité ou la réalité des prestations effectuées" commentait la CTC.

L'amendement du RMA est liminaire. "Bien que le président de l'assemblée soit le signataire du contrat d'embauche, chaque représentant doit être responsable des missions qu'il confie à ses collaborateurs" explique Gaston Tong Sang. "La Chambre territoriale des comptes demande de mettre en place des outils d'évaluation. Ce ne sont que les préconisations de la CTC ! Si l'amendement est adopté, j'informerai la Chambre de cette décision. Je ne peux en assumer seul les conséquences" prévient Marcel Tuihani qui en train de faire l'apprentissage de l'ingrate position de l'élu qui est dans l'opposition.

Le vote des élus amendement par amendement

Sur les 11 amendements déposés par le RMA pour contrer les propositions rédigées par Marcel Tuihani du règlement intérieur de l'assemblée tous n'ont pas été adoptés. En effet, deux amendements ont été finalement retirés pendant la discussion : l'un concernait les discussions, au sein des différentes commissions de l'assemblée, du débat d'orientation budgétaire (DOB). Cet exercice a été testé, cette année pour la première fois, et Marcel Tuihani souhaitait l'inscrire dans le règlement intérieur mais la lourdeur de la procédure a un peu rebuté. Sept autres amendements (les principaux) portés par le RMA pour aller contre les propositions du président de l'assemblée ont été adoptés à la majorité des voix (30 pour et 27 contre). Enfin, deux amendements dont les enjeux étaient nettement moins politiques ont été adoptés à l'unanimité des représentants : il s'agissait notamment de garantir le secret des débats qui se tiennent lors des réunions des commissions.

ILS ONT DIT
Marcel Tuihani dénonce :
Michel Buillard (RMA)

"Marcel Tuihani veut apporter un peu plus de démocratie : mais à force de vouloir trop contrôler, il faut éviter un procès d'intention fait au gouvernement. Il ne faut que ce processus de contrôle vienne accentuer l'instabilité dont notre Pays a beaucoup souffert. C'est le sens des propositions que nous avons faites. A l'assemblée nationale, un attaché parlementaire n'a pas à justifier de son travail devant le président de l'assemblée nationale ! Nous, on estime que nous sommes maîtres des décisions politiques que nous prenons et que nous contrôlons le travail de nos collaborateurs : nous sommes responsables".

Marcel Tuihani dénonce :
Valentina Cross (UPLD)

"En tant que présidente de la commission de l'équipement vous pouvez compter sur moi pour respecter le règlement intérieur de l'assemblée, pour faire preuve de neutralité par rapport aux projets de loi ou aux délibérations qui seront transmises par le gouvernement. Dans les commissions, il y a un cadre et des règles, mais si être à la hauteur signifie être une béni oui-oui de votre majorité, je ne pense pas être à la hauteur."

Marcel Tuihani dénonce :
Sandra Lévy-Agami (Tahoera'a)

"Des choses existent déjà par le statut d'autonomie. Marcel Tuihani a voulu mettre noir sur blanc ce qui existe déjà : il pèche peut-être par excès de zèle. Aujourd'hui des présidents de commission peuvent saisir des services pour avoir plus de précisions, des informations, mais c'est vrai que ce n'est pas écrit dans le règlement intérieur. Au-delà des clivages politiques actuels, ce texte profitera à tout le monde par la suite. L'objectif c'est d'avoir le maximum d'informations".

Marcel Tuihani dénonce :
MARCEL TUIHANI
"Arrêtons de déclarer des choses qu'on n'est pas capable de mettre en place"


Le RMA groupe majoritaire a déposé de nombreux amendements contre vos propositions de modification du règlement intérieur, que dénoncez-vous ?

Je pose la question de ce que veulent aujourd'hui les élus de la majorité : est-ce que les élus souhaitent que l'assemblée de Polynésie soit une véritable institution législative ou simplement une chambre d'enregistrement ? Je fonde ces interrogations sur les amendements qui m'ont été remis ; des amendements qui consistent à refuser le droit d'information des élus que nous sommes et pire, un amendement qui consiste à retirer le contrôle qui est demandé par la Chambre territoriale des comptes auprès du président s'agissant du travail des collaborateurs.

Vous parlez de décalage entre les paroles et les actes de la majorité…

Il y a des propos qui sont tenus pour modifier la gouvernance, pour respecter les points de vue des uns et des autres, pour faire participer l'opposition : les paroles sont dites mais les faits sont complètement inexistants à ce jour. Arrêtons de déclarer des choses qu'on n'est pas capable de mettre en place. Je souhaite positionner l'institution dans son véritable rôle tout en évitant d'empiéter sur les compétences de l'exécutif. Il est temps que l'assemblée puisse exercer un véritable rôle.. J'estime que les décisions que nous prenons méritent d'être vérifiées, pour voir si leur efficacité est réelle et constatée.

Mais pourquoi avoir attendu que le Tahoera'a ait perdu la majorité à l'assemblée pour faire ces propositions de modifications du règlement intérieur ? Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ?

Il y a deux approches. Soit on le fait quand on a la majorité, mais finalement on force les choses. Et il y a l'approche de la recherche du consensus. J'ai préféré rechercher le consensus en faisant fi justement des majorités qui se créent au sein de cette institution. C'est un travail que j'ai commencé depuis l'année dernière, que j'ai présenté au bureau à plusieurs reprises, en consultant même les présidents de groupe. Au final on me dit : "tais toi, tu aurais dû utiliser la force".

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Cambriolages : la détresse des victimes ordinaires

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Cambriolages : la détresse des victimes ordinaires
PAPEETE, le 18 avril 2016 - Un cambrioleur multirécidiviste, à peine majeur, a été condamné ce lundi à 4 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour une série récente de vols à domicile du côté de Taiarapu Ouest. L'une de ses victimes a ému aux larmes le tribunal. Inconsolable, elle a perdu avec le vol de sa tablette toutes les photos qu'elle avait de son fils.

A 18 ans à peine, Thomas, déjà 31 cambriolages connus à son actif, est parti pour la première fois en prison ce lundi après-midi. "Vous êtes majeur depuis le mois de février, le juge des enfants c'est fini, maintenant vous êtes dans la cour des grands". A la barre, imperturbable, Thomas reconnait les six cambriolages pour lesquels il a été confondu par les gendarmes jeudi dernier.

Argent liquide, carabine à air comprimé, et même une serpillère : Thomas vole tout et n'importe quoi, tout ce qui lui tombe sous la main quand il s'introduit chez ses victimes la nuit. Mais il n'oublie pas bien sûr les téléphones portables et autres tablettes numériques. Avec tous les dommages collatéraux que cela engendre. Outre la valeur matérielle de ces équipements électroniques pour leurs propriétaires, on oublie parfois la douleur que peut représenter la perte des données que contenaient ces appareils, le plus souvent définitivement perdus, échangés sous le manteau contre une poignée de billets de banque.

L'une des victimes de Thomas, qui a fait le déplacement ce lundi à l'audience pour assister au procès de son voleur, s'est chargée de le rappeler au tribunal.

En larmes et inconsolable

C'est en larmes, et inconsolable, que la maman a ainsi capté l'attention de toute l'assistance en racontant avec force émotion qu'en lui volant sa tablette, le jeune délinquant lui avait aussi volé à jamais toutes les photos de son fils : "Cela ne paraît pas grand-chose, mais dans cette tablette j'avais des photos très importantes de mon fils ! Je n'en avais pas d'autres". Outre la peine de prison ferme, Thomas, qui a aussi fait cinq autres victimes pour ce seul dossier, a été condamné à lui rembourser l'appareil et à payer 100 000 Fcfp au titre du préjudice moral. Mais cela ne ramènera pas les photos.

Le jeune homme, plus pressé d'en finir qu'autre chose, n'a manifesté aucun regret. Connu comme le loup blanc depuis son adolescence par les juridictions pour mineurs, il n'avait pas encore effectué un seul jour de détention malgré son implication dans 31 dossiers de vols et cambriolages. "Il est allé d'admonestations en sursis, peut-être ne faut-il pas s'étonner" n'a pas manqué de glisser le représentant du ministère public avant de requérir le mandat de dépôt, suivi par le tribunal.



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Séoul, Washington et Tokyo mettent Pyongyang en garde contre un 5e essai nucléaire

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Séoul, Washington et Tokyo mettent Pyongyang en garde contre un 5e essai nucléaire
Séoul, Corée du Sud | AFP | mardi 19/04/2016 - La Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis ont averti mardi la Corée du Nord qu'elle s'exposerait à un durcissement des sanctions et à un isolement encore plus grand si elle procédait à un cinquième essai nucléaire ou à toute autre provocation.

Cette mise en garde, émise à l'issue d'une réunion trilatérale de hauts responsables, survient alors que les spéculations vont croissant sur le fait que Pyongyang serait dans la phase finale des préparatifs d'un essai nucléaire souterrain sur son site de Punggye-ri.

Un cinquième essai nucléaire représenterait un acte de défi spectaculaire de la part de Pyongyang, au vu des dures sanctions internationales adoptées contre le régime après son quatrième test du 6 janvier.

"Si la Corée du Nord mène une nouvelle provocation en dépit des avertissements répétés de la communauté internationale, elle fera face à des sanctions encore plus lourdes et à un isolement encore plus grand", a déclaré le ministre sud-coréen adjoint des Affaires étrangères Lim Sung-Nam.

M. Lim parlait à la presse après des entretiens avec ses homologues américain et japonais Tony Blinken et Akitaka Saiki.

"Nous ne tolérons pas d'autre provocation de la Corée du Nord", a-t-il ajouté.

La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye avait déclaré lundi qu'une somme de renseignements suggérait que Pyongyang se préparait à réaliser un cinquième essai nucléaire.

La Corée du Nord prépare pour début mai un congrès de son parti unique, le premier en 36 ans. De nombreux observateurs estiment que le dirigeant Kim Jong-Un va tenter à cette occasion de mettre en valeur les "réussites" du programme nucléaire nord-coréen.

Pyongyang pourrait ainsi vouloir mener son cinquième essai nucléaire avant l'ouverture du congrès.

Selon M. Blinken, Pyongyang représente pour la région la "menace la plus grave" et les trois alliés sont convenus d'accroître leur coopération pour y faire face.

Après l'essai de janvier, le conseil de sécurité de l'ONU a imposé à la Corée du Nord les sanctions les plus lourdes qui lui ont jamais été infligées.

Ces mesures commencent à peine à faire sentir leurs effets et il faudra du temps pour que la Corée du Nord en prenne la mesure, a jugé M. Blinken.

"Si la Corée du Nord se livre à des provocations supplémentaires, les résolutions existantes du conseil de sécurité de l'ONU prévoient des mesures supplémentaires significatives (...) c'est exactement ce que ferait la communauté internationale", a-t-il ajouté.

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Australie: le Premier ministre convoque des élections anticipées début juillet

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Australie: le Premier ministre convoque des élections anticipées début juillet
Sydney, Australie | AFP | mardi 19/04/2016 - Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a annoncé mardi son intention de convoquer des élections législatives anticipées, vraisemblablement le 2 juillet après la présentation du budget.

Le chef du gouvernement conservateur avait menacé de dissoudre les deux chambres du Parlement si le Sénat n'adoptait pas certaines réformes. Or la chambre haute a refusé lundi de voter un texte sur les syndicats après avoir déjà bloqué un projet de loi sur les relations entre partenaires sociaux.

Le chef du gouvernement est coutumier de la manière forte: il avait renversé en septembre son prédecesseur Tony Abbott dans un "putsch" au sein du Parti libéral, la principale formation de la coalition conservatrice au pouvoir.

M. Turnbull a expliqué que les élections auraient lieu après la présentation du budget en mai.

"Mon intention est, après le bugdet, à un moment approprié après la présentation du budget, de demander au gouverneur-général (le représentant de la reine Elizabeth II) de dissoudre les deux chambres du Parlement pour des élections, vraisemblablement le 2 juillet", a-t-il déclaré à la presse. "Je voudrais dire sans ambages que nous sommes au pouvoir, que nous avons beaucoup de décisions à prendre, au premier rang desquelles le budget, la déclaration de politique économique la plus importante de l'année".

M. Turnbull, millionnaire, ancien journaliste, avocat et banquier d'affaires, avait promis en succédant à Tony Abbott de changer de style de gouvernance. Mais ces derniers mois, il a cédé du terrain dans les sondages, son gouvernement n'étant pas parvenu à mener des réformes clé dans le domaine fiscal par exemple.

Le projet de loi sur les syndicats visait à restaurer la Commission australienne du bâtiment (ABCC), un organisme de surveillance qui était détesté par les responsables syndicaux et avait été supprimé par les travaillistes.

L'Australie a changé cinq fois de Premier ministre en cinq ans. Les précédentes élections avaient eu lieu en septembre 2013 et le prochain scrutin doit légalement être organisé avant janvier 2017.

mfc/bp/ev/jac/jh

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Bodyboard - Sparkgreen Challenge 2016 : Une armée de 14 Tahitiens dans le « Main Event »

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Après 13 années sans compétition de bodyboard à Teahupo’o, les Trials du Sparkgreen Challenge se sont tenues ce lundi dans des conditions météo difficiles. 3 Tahitiens ont pu malgré tout se qualifier pour le « Main Event » : Maronui Richmond, Hitoti Henry et Teavanui Dinard. Ils rejoindront les 11 Tahitiens ayant déjà obtenu une « wildcard ». Les organisateurs attendent désormais une météo plus favorable.
Bodyboard - Sparkgreen Challenge 2016 : Une armée de 14 Tahitiens dans le « Main Event »
Teahupo’o, le mardi 19 avril 2016. Le Sparkgreen Challenge 2016 est une aubaine pour le monde du bodyboard local comme international. Il s’agit du retour d’une compétition de bodyboard à Teahupo’o après une absence de 13 années, elle est la deuxième étape du circuit mondial proposé par l’APB, l’association des bodyboardeurs professionnels.
 
L’évènement est organisé par le Vairao Surf Club sous l’égide de la fédération tahitienne de surf et de l’APB. Il se divise en deux compétitions, les Trials et le « Main Event », la compétition principale, comme pour la Billabong Pro. Dès le premier jour de la période d’attente, prévue du 18 avril au 2 mai, les trials ont été lancés. Sur les 8 bodyboardeurs qualifiés, trois sont Tahitiens : Maronui Richmond, Hitoti Henry et Teavanui Dinard.

Bodyboard - Sparkgreen Challenge 2016 : Une armée de 14 Tahitiens dans le « Main Event »
Ce bon résultat n’est pas venu seul car plusieurs désistements chez les Pros ont donné la possibilité à d’autres Tahitiens d’obtenir des « wildcards », en plus des 5 déjà octroyées à Tahurai Henry, Angelo Faraire, Nicolas Richard, Julien Miremont et Tehei Tahiri. Il s’agit des « chargers » Alvino Tupuai, David Tuarau ainsi que des excellents bodyboardeurs que sont Fred Temorere, Nai Oliver, Manea Fabisch et Cédric Estall.
 
Nous retrouvons donc au total, parmi les 48 bodyboardeurs qualifiés dans le Main Event, 5 wildcards initiales, 6 liées aux absents et 3 issues des Trials soit une armée de 14 bodyboardeurs Tahitiens. Comparées à l’unique représentant Tahitien que l’on retrouve dans le Main Event de la Billabong Pro Tahiti cela fait rêver, même si la situation n’est pas comparable.
 
La journée des Trials a été lancée dans un Teahupo’o des mauvais jours : Pluie, vent, houle croisée…Le démarrage de la compétition a été en deçà des attentes du public local comme international puisqu’il y a avait de surcroît deux retransmissions en Live Web, une assurée par l’APB et une autre par Tntv. La compétition principale pourrait débuter jeudi si les conditions le permettent. SB
 

Bodyboard - Sparkgreen Challenge 2016 : Une armée de 14 Tahitiens dans le « Main Event »
Yann Duhaze secrétaire général de la fédération de surf et responsable de la commission bodyboard :
 
Le bilan de ces Trials ?
 
« Pour nous cela a été assez dur à mettre en place, il y a eu beaucoup de pluie, de vent mais finalement cela s’est bien passé, on a pas eu de blessé grave, on a eu quelques bobos comme d’habitude à Teahupo’o. 3 Tahitiens sur les 8 qualifiés issus des Trials, ce n’est pas mal. »

« Les conditions de vagues n’ont pas été exceptionnelles mais il y a eu quand même quelques bonnes vagues dans la journée. On peut dire que c’est dommage que des repêchages n’aient pas été proposés compte tenu des frais d’inscription assez élevés. Certains n’ont surfé qu’une série de 25’. En tant que responsable du bodyboard à la fédé, j’ai demandé à ce qu’il y ait des repêchages mais cela a été refusé par le club organisateur et l’APB. »
 
Les Trialistes qualifiés peuvent créer la surprise lors du Main Event ?
 
« Bien sûr. Maronui Richmond est un très bon bodyboardeur, il a gagné beaucoup de compétitions à Tahiti. Hitoti Henry, le petit frère de Tahurai, est un local du spot. Il y a aussi Teavanui Dinard qui a de l’expérience en compétition et qui connaît très bien la vague. Je pense qu’au moins un des trois fera une bonne prestation dans le « Main Event ». Le Chilien Christobal Sciaraffia a été assez impressionnant aussi. »
 
Quelques mots sur Alvino Tupuai, Fred Temorere et les autres wildcards liées aux désistements ?
 
« Fred on le connaît depuis quelques années, il a déjà fait de bonnes performances en compet’, c’est un excellent rider. Alvino on le connaît moins, c’est un gars du spot qui connaît bien la vague. Il avait un peu « réclamé sa place dans le Main Event » maintenant qu’il l’a eue, il n’a plus qu’à faire ses preuves. »
 
« Nai Oliver a eu sa place à travers le Vairao Surf Club, il a été champion de Tahiti, il gagnait tout ici il y a quelques années. David Tuarau c’est un « boss ». On l’appelle « Killa ». Il a eu quelques problèmes de dos il y a quelques temps, on espère qu’il est bien remis. Si c’est gros et un peu dangereux il risque de faire mal, un peu comme Angelo ou Tahurai. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« J’aimerais vraiment remercier toute l’équipe de la fédération qui a monté le scaffholding, qui a fourni les juges, les beach marshalls, le speaker avec notre « Captain » Philippe Klima. La fédé est bien présente et a été un peu oubliée lors de la cérémonie d’ouverture, je voulais donc féliciter tous ces bénévoles pour le travail accompli. En tous cas c’est super que cette compétition puisse finalement se faire. Merci à tous et merci à Tahiti Infos. » SB
 

Bodyboard - Sparkgreen Challenge 2016 : Une armée de 14 Tahitiens dans le « Main Event »

Bodyboard - Sparkgreen Challenge 2016 : Une armée de 14 Tahitiens dans le « Main Event »

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Protection de l’emploi local : l’UPLD entre en résistance pour défendre sa proposition de loi

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Protection de l’emploi local : l’UPLD entre en résistance pour défendre sa proposition de loi
PAPEETE, 19 avril 2016 - Richard Tuheiava a annoncé que le groupe UPLD entrait dorénavant en résistance pour défendre sa proposition de loi sur la protection de l’emploi local dans le secteur privé. Le dispositif législatif proposé par les souverainistes pourrait se perdre à l'assemblée au programme de la commission de la Santé et du Travail et ne jamais être évoqué en plénière.

"Nous maintenons le bras de fer actuel : même s’il est arithmétiquement perdu, il est politiquement gagnant", a annoncé le représentant souverainiste Richard Tuheiava, mardi, à l’issue d’une conférence de presse au sujet de ce qui se présente, dans les semaines qui viennent, comme la marotte politique de l’UPLD : la proposition de loi du Pays pour la protection et le soutien de l’emploi local en Polynésie française.

Le projet de texte est aujourd’hui confronté à une adversité institutionnelle. Il a reçu un avis défavorable du Conseil économique social et culturel (CESC), le 3 mars dernier, "en l’état". Son examen, le 13 avril par la commission des institutions de l’assemblée, a été reporté à "une date ultérieure". Dès le lendemain, le renouvellement des commissions législatives a permis au groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA), pro-Fritch, de s’arroger la majorité dans toutes les commissions intérieures de l’assemblée. La proposition de loi portée par Richard Tuheiava est dorénavant au programme de la commission de la Santé et du Travail, présidée par Armelle Merceron, sans aucune garantie d’être examinée.

Dès l’ouverture de la session administrative de l’assemblée, dans son allocution officielle Edouard Fritch a été clair au sujet de l’avenir réservé à ce texte : "j’estime que le sujet est trop important pour faire l’impasse sur la concertation préalable avec les acteurs du monde du travail. Cela n’a pas été fait pour la rédaction de cette proposition, et le CESC a déjà marqué sa réprobation de la méthode. Pour ce qui nous concerne, c’est justement avec méthode, en se basant sur des critères objectifs, que nous voulons travailler pour faire aboutir ce dossier sensible".

En somme, si une disposition réglementaire devait être débattue par la représentation polynésienne, ce serait sur la base d’un texte validé par le gouvernement, proposé par la majorité et issu d’une concertation avec les partenaires sociaux. C’est-à-dire au mieux en 2017.

"C’est un droit prévu par l’article 74 de la Constitution et par la loi organique de 2004", martèle pourtant Richard Tuheiava en rappelant le 1er alinéa de l’article 18 de la loi statutaire du 27 février 2004 : "La Polynésie française peut prendre des mesures favorisant l'accès aux emplois salariés du secteur privé au bénéfice des personnes justifiant d'une durée suffisante de résidence sur son territoire" : "Nous ne faisons qu’aménager un dispositif", explique-t-il encore en soulignant au passage que cette LP viendrait nourrir le livre V du code du travail "actuellement vide et déjà intitulé La protection de l'emploi local".

Résidence minimum imposée

Concrètement, la proposition de loi Tuheiava pour la protection de l’emploi local interviendrait en complément de la loi du Pays (LP) relative à la codification du droit du travail de la Polynésie française. La proposition de LP entend instaurer un critère de durée de résidence minimum en Polynésie française à tout demandeur d’emploi dans la collectivité : 10 ans, si l’offre d’emploi intervient dans un secteur d’activité pour lequel la main d’œuvre existe en suffisance sur le territoire ; 5 ans, si elle concerne une activité professionnelle pour laquelle le recrutement "connaît des difficultés de recrutement local" ; 3 ans, si les difficultés de recrutement local sont considérées comme "importantes" ; et pas de délai si elles sont "extrêmes". Les CDD de trois mois ou moins ne seraient pas concernés.

Une commission paritaire ad hoc "de l’emploi local" serait alors chargée d’estimer la difficulté de recrutement local. Tout demandeur d’emploi devrait se déclarer préalablement auprès du Service de l’emploi et de la formation de même que tout employeur souhaitant recruter. Les recrutements pouvant se faire sans le truchement de l’organisme mais, au cœur de ce dispositif réglementaire, le Sefi serait chargé de contrôler a posteriori la régularité des recrutements ainsi opérés. Les patrons contrevenants se verraient punis d’une amende d’un montant de 400 fois le taux horaire du smig, doublée en cas de récidive.

Une loi de Pays avait déjà été votée par l’assemblée en mai 2009 mais retoquée par le Conseil d’Etat. "Nous tenons compte de cette décision mais également de l’existence de la loi de Pays calédonienne, votée en 2010 et validée par le Conseil constitutionnel", insiste Richard Tuheiava. "Le dossier est super-prêt devant l’assemblée. C’est un faux débat que de dire aujourd’hui qu’il faut ouvrir une concertation. A mon sens la réalité est beaucoup plus simple : depuis l’année dernière, nous sommes dans la situation d’otages d’une querelle politique entre les anciens membres d’un groupe dominant aujourd’hui éclaté entre le RMA, majoritaire, et le Tahoera’a. Je crois aussi que l’Etat a une vue politique sur ce sujet-là (…). Et j’ai la faiblesse de penser que le gouvernement actuel est en train de jouer les intérêts de l’Etat".

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Dubois, Iriti et Greig candidats à la candidature pour les législatives de 2017

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Dubois, Iriti et Greig candidats à la candidature pour les législatives de 2017
PAPEETE, 19 avril 2016 - Le parti de Gaston Flosse a enregistré ce lundi les dépôts des candidats pour les élections législatives. Un vote est prévu dimanche au Tahoera'a pour entériner ces candidatures. Une validation sans surprise puisque les candidats ne sont que trois !

Le Tahoera’a prend de l’avance. Alors même que la date précise de l’élection présidentielle (prévue en avril 2017) et celles des élections législatives (sans doute en juin 2017) n’ont pas encore été fixées, le Tahoera’a a déjà lancé son processus de désignation des candidats. Par un courrier adressé à tous les cadres du parti, Gaston Flosse a lancé la machine en demandant à ce que les candidats se manifestent avant le lundi 18 avril à 17 heures. Dimanche prochain, les présidents de section du parti orange (environ 1 000 personnes) se réuniront pour voter et ainsi désigner les trois candidats officiels. Mais le suspense est inexistant puisque, selon Marcel Tuihani senior, trésorier du Tahoera’a, trois candidats seulement (correspondant aux trois circonscriptions) ont déposé leur dossier ce lundi : Vincent Dubois, Teura Iriti et Moana Greig.

Pour l’avocat et gendre de Gaston Flosse et la représentante à l’APF, les législatives sont l’opportunité de prendre une revanche sur leur élection avortée aux postes de sénateur et sénatrice en 2014 : suite à l’annulation du scrutin, les deux élus de courte durée avaient été battu lors de la nouvelle élection par Lana Tetuanui et Nuihau Laurey les candidats présentés par Edouard Fritch. "C’est vrai que j’avais un programme que j’avais envie de mettre en place et que j’ai envie de poursuivre, explique Vincent Dubois. Mais c’est aussi dans la continuité d’un travail que je fais au quotidien, tous les soirs dans les quartiers". Le gendre de Gaston Flosse est candidat à la candidature dans la troisième circonscription (Bora Bora, Faa’a, Huahine, Maupiti, Punaauia, Tahaa, Taputapuateta, Tumaraa et Uturuoa). Le député sortant est actuellement Jean-Paul Tuaiva.

Teura Iriti, dans la même logique, se présente elle dans la deuxième circonscription (Hitia O Tera, Mahina, Paea, Papara, Raivavae, Rapa, Rimatara, Rurutu, Taiarapu Ouest, Teva I Uta, Tubuai). C’est la circonscription actuellement détenue par le seul député orange, Jonas Tahuiatu. Mais ce dernier, âgé de 71 ans, très peu actif depuis le début de son mandat, ne souhaite pas se représenter.

Enfin, Moana Greig, ancien ministre de l’Education dans le gouvernement Tong Sang, est candidat pour la première circonscription (Anaa, Arue, Arutua, Fakarava, Fangatau, Fatu HIva, Gambier, Hao, Hikuera, Hiva Oa, Makemo, Manihi, Moorea, Maiao, Napuka, Nuku Hiva, Nukutavake, Papeete, Pirae, Puka Puka, Rangiroa, Reao, Tahuata, Takaroa, Tatakoto, Tureia, Ua Huka et Ua pou). C’est Maina Sage qui est actuellement la députée sortante.

Côté Tapura, on n’en est pas encore à choisir ses candidats. Mais une chose est certaine, avec les démêlés judiciaires de Jean-Paul Tuaiva (poursuivi dans le cadre de l’utilisation de sa réserve parlementaire) et l’incertitude de Maina Sage à se représenter (comme elle l’a laissé entendre dans Tahiti Pacifique la semaine dernière), le nouveau parti d’Edouard Fritch va devoir réfléchir rapidement à la désignation de ses poulains.

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Journal des enfants : La terre a tremblé autour du Pacifique, pourquoi ?

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Journal des enfants : La terre a tremblé autour du Pacifique, pourquoi ?
PAPEETE, le 19 avril 2016 - Ces derniers jours plusieurs tremblements de terre ont eu lieu dans différents pays autour de l’océan pacifique, au Japon, en Équateur et aux Îles Tonga. Il y a eu plusieurs de sérieux dégâts et de nombreux morts. Le problème avec ce phénomène est son imprévisibilité. On peut dire où et à quelle intensité il se manifestera mais pas quand…

Les tremblements de terre s’appellent aussi les séismes. En fait ce sont des secousses du sol. Ces secousses passent parfois inaperçues. Chaque année sur la terre, plus de 100 000 séismes ont lieu à la surface de la terre. Or, on ne parle pas si souvent de tremblements de terre, c’est bien qu’ils ne perturbent pas le quotidien. On parle de ceux que l’on ressent et qui causent beaucoup de dégâts, et ceux-là sont plutôt rares.

Par exemple, en 2010, sur l’île d’Haïti, un tremblement de terre a tué 230 000 personnes. En 2011, un séisme sur la côte Pacifique du Japon a entrainé 18 079 morts et disparus. De nombreux bâtiments et de nombreuses maisons ont été détruits.

Une terre de plaques

Pour mieux comprendre l’origine des séismes, tu peux comparer la terre à une orange. Elle est dure en surface et molle sous la surface. La plaque dure en surface s’appelle l’écorce terrestre, elle ne tient pas en un seul bloc, ce sont en fait des plaques (douze au total) qui s’encastrent comme des pièces de puzzles.

Un puzzle mouvant

À la différence des pièces d’un puzzle, les plaques bougent. Certaines s’éloignent, d’autres se rapprochent à des vitesses extrêmement faibles. Nous ne pouvons pas sentir ces mouvements continus.

Néanmoins au bout de plusieurs années, quand deux plaques s’affrontent, l’énergie accumulée ne peut plus être contenue. À un moment, qu’on ne connaît, toute l’énergie est libérée d’un coup, la terre tremble.

Prédire un séisme est difficile et c’est pourquoi ces phénomènes causent encore beaucoup de dégâts et sont responsables de nombreuses pertes humaines. Pendant longtemps les populations et chercheurs sont restés à l’affût des signes précurseurs comme la déformation du sol, le comportement des animaux, des microséismes,… Mais cela n’a pas permis de mettre au point des modèles fiables.

Aujourd’hui il est possible de savoir dans quelle zone du monde et à quelle intensité surviendront les tremblements de terre, mais personne ne peut annoncer la date et l’heure exactes des phénomènes. Les études se poursuivent pour affiner les prédictions.

En savoir plus

Pour aller plus loin tu peux consulter la bande dessinée de Nicolas Carry spécialement écrite pour les enfants. Elle s’appelle Dis Marion, c’est quoi un séisme et est parue en 2005.
http://nicolas.carry.free.fr/seismes.html

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La chorale de l’université chante en public ce week-end

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La chorale de l’université chante en public ce week-end
PAPEETE, le 19 avril 2016 - Les concerts de fin de saison de la chorale de l’université de Polynésie française sont prévus ce samedi et dimanche à la cathédrale Notre-Dame de Papeete. Au programme, des morceaux de musique sacrée datant de la période entre le XVI et XVIIIème siècle.

Jean-Pierre Duval, chef de chœur de l’association chorale de l’université de Polynésie française (ACUPF) annonce les dates des concerts de fin de saison. Solistes, chœur et ensemble orchestral avec piano s’exprimeront ce samedi à 19h30 et ce dimanche à 18 heures dans la cathédrale Notre-Dame de Papeete. Une répétition générale publique est prévue jeudi à 19h30.

Cette année, les concerts feront voyager les auditeurs entre le XVIème et le XVIIIème siècle, toujours dans le domaine de la musique sacrée. Ce regroupement de genres musicaux associés d’une manière ou d’une autre aux pratiques religieuses. Le concept s’oppose à celui de musique profane. Les soirées commenceront avec Palestrina (né en 1524 ou 1525). Ce compositeur italien qui utilise des teneurs grégoriennes comme principe d’écriture a été considéré au XIXème siècle par Victor Hugo comme le père de toute la musique sacrée catholique.

Suivront des chants de Dietrich Buxtehude (1637-1707), musicien, organiste et compositeur allemand de renommée européenne. Son œuvre, dont une partie importante nous est parvenue, compte parmi les plus riches d’Allemagne pour la génération située après Sweelinck et Schütz, et avant Bach. Les chercheurs de musique baroque retrouvèrent ses œuvres au milieu de XXème.

Le programme des concerts de l’ACUPF fera aussi la part belle à François Couperin (1668-1773), surnommée le Grand, compositeur, organiste et claveciniste français. Cet artiste a cumulé les fonctions à la Cour de Louis XIV tout en menant une carrière de compositeur et de professeur de clavecin très recherché.

Antonio Vivaldi (1678-1741) ne sera pas oublié. Violoniste et compositeur italien, il a été l’un des virtuoses du violon les plus admirés de son temps. Il est aussi reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période baroque. Son influence en Italie mais aussi dans toute l’Europe a été considérable. Pour preuve, Jean-Sébastien Bach a adapté et transcrit plus d’œuvres de Vivaldi que de n’importe quel autre musicien. Des Himene clôtureront la soirée.


Pratique

Répétition générale le 21 avril à 19h30, l’entrée est publique
Samedi 23 avril à 19h30
Dimanche 24 avril 18 heures
Cathédrale Notre-Dame de Papeete
Entrée libre



http://www.tahiti-infos.com/video/

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"On fait l'effort d'ouvrir le dimanche et ils nous mettent des exposants au pied du paquebot !"

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PAPEETE, le 19 avril 2016 - La polémique gronde entre les commerces en boutique et les vendeurs de rue. Elle a pris de l'ampleur ce weekend, à l'occasion de la visite du Celebrity Solstice à Papeete avec ses 3000 croisiéristes. Le village commercial temporaire installé à Vaiete aurait détourné la plupart des clients des magasins du Front de mer, qui ont donc, selon eux, ouvert pour rien. Ils dénoncent une concurrence déloyale.

Ce dimanche, la ville était envahie par les touristes descendus du Celebrity Solstice, gigantesque bateau de croisière de 3000 passagers en escale à Papeete. Dans la ville, on pouvait voir quelques groupes d'Américains ou de Japonais visiter les façades ternes et clôturées des commerces… Encore une ville morte qui dégoûtera nos touristes ? Pas tout à fait, car une bonne partie des commerces du Front de mer avaient fait l’effort, ce dimanche-là, d’ouvrir leurs portes. Plusieurs animations étaient, en outre, organisées : le village des artisans au Parc Bougainville, et un village plus commercial à Vaiete, avec un groupe de musique, des tables et des chaises, un snack et une quinzaine d'échoppes vendant bijoux, curios ou objets d'art.

Cet arrangement a peut-être fait plaisir aux touristes, mais pas à l'ensemble de ceux qui avaient fait le déplacement un dimanche. Les artisans au parc Bougainville, décentrés par rapport au reste des animations, sont vite rentrés chez eux. Les commerces du Front de mer, eux, n'auraient "vendu que des cartes postales", les touristes ayant fait, disent-ils, leurs emplettes directement à Vaiete, auprès des exposants. Une situation qui a réanimé la colère des échoppes "en dur" qui jugent que les vendeurs itinérants sur étals, aux charges presque nulles, leur mènent une concurrence déloyale.




Cédric, propriétaire de Te Vai Création

Donc là vous êtes ouverts ce dimanche parce qu'il y a un bateau de croisière ?
"Voilà, comme tous les dimanches quand il y a un bateau, on fait l'effort d'ouvrir. On n'est pas là pour s'enrichir, mais on espère un minimum…"

Et quels sont vos retours ?
"Alors quand on voit qu'on met les exposants au pied du bateau, qui ne paient pas de charges… Tout ce qu'ils gagnent aujourd'hui, ça ne va pas au Territoire, ça va directement dans leur poche !"

Normalement ils doivent payer au moins la TVA…
"Normalement, mais on sait tous que ce n'est pas le cas. Voilà, nous on a nos loyers, nos charges… J'en ai pour 250 000 Fcfp de charges par mois et deux employés sur cette boutique, autant de familles qui vivent de ce qu'on fait. Et voilà ce que la mairie nous offre en retour, des exposants au pied du paquebot."

Pourtant ça anime, on voit que beaucoup de magasins sont quand même fermés en ville…
"Oui, mais ça nous pénalise nous, qui ouvrons tous les jours. Si c'était un peu plus loin, ça ne serait pas très grave, mais là c'est les mamas pur artisanat qu'on a placées au parc Bougainville, où c'est loin. J'ai l'impression d'être un peu pris à la gorge, on pénalise les commerçants qui paient leur patente, leur TVA, la CPS, leurs salariés…

Après je ne blâme pas ces gens, ils travaillent, c'est tout à leur honneur. Je blâme ceux qui organisent ça, ils se disent 'voilà c'est organisé, le reste, basta, on s'en tape !' Ils auraient pu les mettre eux au parc Bougainville, et les mamas ici, là ça aurait été correct. Mais comme c'est, on favorise ceux qui ne paient rien ! Déjà c'est tellement rare qu'il y ait un paquebot, et d'habitude on fait quelques ventes, mais aujourd'hui même pas un passage, rien."




Luc Arle, propriétaire de la boutique Chipie Or et Perles (quartier du commerce)

Chez les exposants de Vaiete on voit des artisans qui viennent de Moorea ou qui travaillent autour du marché. Ça semble bien marcher pour eux.
"Ah, je ne doute pas que ça marche bien pour eux… Mais si tu regardes bien, ces artisans ont des TPE, alors au prix de la location d'un terminal de paiement avec la puce mobile, ce ne sont pas vraiment de petits artisans…"

Vous représentez aussi les bijoutiers, qui se plaignent souvent de la concurrence des vendeurs itinérants
"Je suis membre du bureau de la CSBJ-PF, la Chambre syndicale des bijoutiers et joailliers de Polynésie française, qui rassemble aussi des gens qui font quelques curios. Regarde par exemple [montre une photo de curios prise sur un des étals du village, NDLR] ce n'est pas de l'artisanat ça, c'est fabriqué en Thaïlande. Et ça [une autre photo de bijoux en perles, NDLR] c'est de la bijouterie pure et simple. Ils disent que les commerces sont fermés le weekend… Moi ce que je constate, c'est que tous les commerces du Front de mer sont ouverts à part les banques et la Poste. Il y a des snacks et des restaurants ouverts, mais en face ils ouvrent une buvette avec des tables. Les curios et les bijouteries sont ouverts, en face ils vendent des curios et des bijoux… C'est vrai que des touristes viennent sur le Front de mer, mais ils ont déjà fait leurs achats en amont. S'il n'y avait que des produits artisanaux, ce serait différent. Mais là, même les mamas au parc Bougainville, qui font vraiment de l'artisanat, ne voient personne…"

Donc c'est ça qui vous choque, que ce ne soit pas de l'artisanat ?
"Il y a ça, mais aussi cette concurrence déloyale, ils sont regroupés en associations et ne paient pas de patente ou de TVA… On fait l'effort de travailler un dimanche, et en face ils nous mettent exactement la même chose. Donc le jour où on ne pourra plus assumer nos charges on va tirer le rideau, et peut-être que Papeete serait mieux sans commerçants. La semaine Papeete sera une ville morte et les gens feront leurs courses sur internet… C'est ça qui est en train de se dessiner."

Les bijoutiers se plaignent souvent des vendeurs de bijoux dans la rue.
"Pour la CSBJ-PF par exemple, il y a beaucoup de bijoutiers de Moorea qui se plaignent des actions commerciales au pied des paquebots, parce que les touristes ne rentrent plus dans les boutiques. Les touristes vont aux petits kiosques où on leur dit que ce sont des produits artisanaux traditionnels. Mais il faut savoir que les trois-quarts des produits vendus, c'est de la bijouterie, et la concurrence est totalement déloyale. Les boutiques embauchent des vendeurs, il y a plein de gens qui ont fait le pari d'ouvrir un commerce, ils ont fait des emprunts, ils ont de grosses charges. Et ces gens-là, le jour où il y a des croisiéristes et une perspective de rentrer d'argent, on leur met cette concurrence directement au pied du paquebot."



Michel Fouchard, bijoutier sur le Front de mer depuis 1970

Comment a été votre journée de dimanche ?
"J'ai fait 5000 Fcfp de chiffre d'affaires, alors que j'ai fait travailler 5 personnes, avec les primes du dimanche et un jour de récupération en semaine, j'ai fait tourner la clim… Ça m'a coûté au moins 50 000 Fcfp d'ouvrir. Et j'ai été choqué d'entendre hier [dimanche, NLDR] à la télévision que les gens avaient été mis là-bas puisque nous ne sommes pas ouverts sur le Front de mer. Or, hier, tout le monde était ouvert, y compris les snacks, les médecins, la pharmacie, tous les magasins… Ça devient complètement incroyable ce foutoir commercial qu'il y a en Polynésie. Dans le monde du commerce, il y en a à peu près 60% qui ne paient pas de taxes. Alors ils ne paient pas de TVA ou d'impôt sur les transactions, et ils se marrent ! Ce sont des gens très organisés, ils ont des TPE, des comptes, etc. Et ils fonctionnent parce qu'ils n'ont pas de taxes !

Donc moi je propose aux commerces du Front de mer de se réunir, et d'écrire une lettre aux impôts en leur disant 'comment ça se fait qu'ils ne paient pas de taxe, et nous oui.' Soi-disant, ils sont en association… Mais quand on achète un bijou pour le revendre, ou qu'on achète un apprêt, qu'on met une perle dessus et qu'on la revend, on doit payer 16% de taxes ! Donc si ça continue comme ça, on va tous prendre un avocat, on va déclarer notre TVA et on va la déposer sur un compte jusqu'à tant qu'on ait eu des réponses et que tout le monde joue avec les mêmes règles !

Ça ne nous dérange pas que le meilleur gagne, mais maintenant vendre des perles à 1000 Fcfp qui n'ont pas du tout l'épaisseur de qualité de 0,8 et qui sont des rebuts, alors que nous on doit aller au service de la pêche pour avoir des perles de qualité…"

Comment savez-vous que ce sont des rebus ?
"Parce que c'est mon métier ! J'ai mes diplômes, là sur le mur, ce n'est pas fait pour rien. Et hier il n'y avait que ça ! Donc il y a des gens dans la légalité au niveau des taxes, de la CPS, des règlements, et d'autres qui ont des combines pour ne rien payer, qui vendent des rebuts complètement interdits, et qui viennent nous dire 'ah, on gagne quand même pas mal de pognon !' Il y en a un qui m'a dit qu'il s'était fait 700 000 Fcfp hier, et il s'est marré en me disant 'mais de toute façon t'as qu'à faire comme nous, vous montez une association et il n'y a pas de TVA !' Mais moi ça ne m'a pas fait marrer.

Alors nous, comme on ne fait plus rien, on vire nos employés et il n'y a plus de revenus pour la CPS, pour les retraites, on fait une ville qui est totalement morte…"




L'organisatrice du village

Vous organisez ce village avec la mairie ?
"C'est une organisation privée. C'est moi qui organise, j'ai une entreprise de création de bijoux. C'est fait avec l'autorisation du ministère du Tourisme et en collaboration avec la mairie."

Est-ce que ça marche bien ?
"Vous savez, en ce qui concerne la masse de touristes qu'il y a sur Vaiete, c'est très intéressant pour nous, les exposants, et aussi pour les touristes. On voit que tout le monde a le sourire aux lèvres."

Les commerces du Front de mer expliquent pourtant qu'avec le village, ils voient encore moins de clients…
"De toute façon, Tahiti est très réputé pour être fermé le dimanche, donc nous faisons en sorte que les touristes ne soient pas déçus. Il faut qu'ils puissent s'occuper. Et ici, il y a beaucoup d'artisans qui exposent autour du marché, et la plupart de ceux que vous voyez sont des exposants qui viennent de Moorea."

Donc pour vous l'expérience est positive. Vous allez continuer ?
"Avec l'autorisation du ministère, ce sera avec plaisir !"

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Trente passagers d’Air Tahiti bloqués à Tureia

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Trente passagers d’Air Tahiti bloqués à Tureia
PAPEETE, le 19 avril 2016 - Alors qu’il était en chemin pour les Gambier, un ATR 72 d’Air Tahiti s’est retrouvé bloqué sur l’île de Tureia aux Tuamotu. Il n’a pas pu décoller après son escale en raison d’un problème technique. Une trentaine de passagers ont dû passer la nuit sur l’atoll.

L’avion, un ATR 72, en rotation régulière entre la Société et les Gambier a quitté Papeete mardi matin à 7h20. Direction Rikitea qu’il devait rejoindre à 12h30, via Tureia aux Tuamotu. Mais après son escale sur l’atoll, l’avion, son équipage et ses passagers sont restés cloués au sol en raison d’un problème technique.

Mathilde, une passagère, raconte : "On a attendu une heure, des mécaniciens ont essayé de réparer la panne nous annonçant que l’on repartirait. Finalement nous nous sommes retrouvés bloqués. Les habitants nous ont préparé à manger avec ce qu’ils avaient. Ils ont trouvé de quoi nous héberger chez eux et dans le gymnase. Ils ont fait le maximum pour nous aider."

Air Tahiti confirme qu’aucun avion n’a pu partir de Papeete ce mardi pour se rendre à Tureia parce que tous étaient mobilisés. D’autre part, la piste de l‘atoll n’étant pas éclairée, aucun avion ne peut se poser après le coucher du soleil.

Un avion quittera Papeete à 4 heures du matin mercredi pour l’atoll. Arrivée prévu à 6h35. L’appareil déposera des mécaniciens sur Tureia et récupèrera les passagers pour rallier les Gambier. Arrivée prévue à 9 heures. Les passagers des Gambier qui devaient se rendre à Tahiti ce mardi 19 avril doivent attendre le mercredi 20 avril dans la matinée. Ils arriveront à Papeete à 12h35.


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Makemo : "C’est une morsure accidentelle", confirme un spécialiste des requins

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Makemo :
PAPEETE, 19 avril 2016 - Un jeune homme de 26 ans a gravement été mordu au mollet et à la main par un requin, lors d’une sortie de pêche au fusil harpon, lundi à Makemo. Il s'agit d'un concours circonstances accidentel selon Eric Clua, spécialiste du comportement des requins.

Deux cousins habitués du lagon de Makemo, pêcheurs sous-marins expérimentés, ont eu affaire à un requin reira (requin gris, ndlr), lundi dans la passe de l'atoll. L’aîné des deux, 26 ans, a dû être évacué en urgence vers l’hôpital de Taaone après avoir été gravement mordu au poignet et au mollet. Il a subi une intervention chirurgicale, mardi matin. Ses jours ne sont pas en danger. Eric Clua, spécialiste du comportement des requins, s’est rendu à son chevet pour tenter de comprendre ce qui a pu se passer lors de cette fâcheuse sortie de pêche au fusil harpon.

Visiblement la situation aurait dérapé lorsque le squale de près de deux mètres s’en est pris au poisson que venait juste de harponner l’aîné des deux cousins. Pendant qu’il dévorait frénétiquement la prise, le cadet aurait tiré sur le requin y bloquant sa flèche. Et c’est à ce moment que les deux pêcheurs auraient perdu le contrôle de la situation, un requin surexcité captif au bout du fusil. Le reira aurait alors attaqué le tireur et c’est en voulant préserver son jeune cousin que la victime aurait d’abord été mordue au mollet, puis au bras. Les deux jeunes pêcheurs se sont tirés de ce mauvais pas en sectionnant la nageoire caudale du squale.

Makemo :
"C’est une morsure accidentelle et motivée", explique Eric Clua. "Les requins reira se déplacent en meutes aux alentours des passes et sur les tombants. Ils ont un instinct territorial très fort et réagissent au stimulus alimentaire. Et, contrairement à ce que l’on croit, pas au sang mais aux signes d’agonie du poisson. L’instant critique se produit au moment où le pêcheur retire le poisson qu’il vient de flécher. Se déclenche alors une compétition frénétique pour l’accès à la nourriture dans laquelle le pêcheur peut être une victime collatérale. Là, la situation a été aggravée par la blessure causée au requin qui s’est alors retrouvé à devoir se défendre".

"Les pêcheurs polynésiens sont habitués à ce genre de situations", explique aussi le chercheur. "La bonne attitude est de tuer aussi vite que possible le poisson que l’on vient de flécher ou de l’abandonner lorsque l’on constate que les requins commencent à s’exciter. La bonne décision est alors de se retirer en gardant son calme et en faisant face aux requins".

Ce genre d’accidents est assez peu fréquent en Polynésie française où il se produit deux à trois fois par an. Mais comme on le constate avec les deux victimes de Makemo, lundi, ils peuvent être d’une extrême gravité. Le Reira est une espèce de squale très répandue sur le territoire où on le trouve souvent dans les passes et sur les pentes externes du récif. Il se déplace en meute. Les spécimens les plus gros peuvent atteindre 2,5 mètres. Il ne blesse l'homme qu'accidentellement.

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Manahune tour 2016 : Le groupe part en tournée avec de nouveaux musiciens

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Manahune tour 2016 : Le groupe part en tournée avec de nouveaux musiciens
PAPEETE, le 19 avril 2016 - Le groupe change de musiciens et d’activités tout en gardant l’esprit Manahune. Pour l’occasion les artistes se mettent en route pour assurer des concerts dans les îles du Vent, les îles Sous-le-vent et les Marquises.

Aldo Raveino, leader du groupe Manahune a de nouveaux musiciens. À ses côtés se trouvent désormais Teva Lcb à la guitare, Vatea le Gayic à la bass, Josep Laille à la batterie mais aussi Jérôme Descamps au trombone, Sébastien Vignals à la trompette et Nicolas Roussarie au Saxophone. Ensemble, et après la sortie de l’album Tumu Nui, ils vont assurer une tournée le Manahune tour 2016. Une tournée qui se découpe en trois temps forts et qui fera des stops dans l’archipel de la Société et celui des Marquises.

Tout commence ce mois de mai avec des concerts à Tahiti et Moorea. En septembre le groupe sera aux îles Sous-le-vent. Enfin, en décembre, il sera de retour à Tahiti.

Deux heures de show

"Terminées les animations de soirée" affirme Aldo Raveino. Manahune nouveau modèle va désormais "assurer des concerts" avec mise en scène, lumières, projections vidéo (de l’histoire du groupe et de son leader). Les artistes et leur producteur promettent deux heures de show avec les meilleurs morceaux du groupe revisités.

Christophe Longelin de Tahiti Music Prod précise que Manahune passe à la vitesse supérieure, que le groupe pourra avec cette première tournée suivie probablement d’un album live viser des représentations à l’international. Il travaille déjà en étroite collaboration avec des professionnels du Caillou. Trois de ses albums ont été produits par Mangrove Productions de Nouvelle-Calédonie.

Un groupe en pleine évolution

Le groupe, d’après son leader est "plus dynamique, plus rock". Son esprit reste le même "nous restons un groupe rock, nous revendiquons toujours notre culture maohi, mais nous évoluons pour faire vivre cette même culture". Aldo Raveino ajoute qu’il ne fait pas de politique. Mais il dénonce. Tumu Nui révèle une banalisation des erreurs sociales que traverse le Pays, comme la délinquance, la violence, les
drogues, les religions, la politique…

Manahune est né en juin 1989 "dans un esprit pluriculturel". Aldo Raveino, le leader du groupe, auteur et compositeur, a toujours chanté ses propres textes. Pour le dernier album il a accepté de composer des musiques sur d’autres textes que les siens. Il a mis en musique des mots d’Isidore Hiro, poète dans la ligné de son ainé Henri Hiro, le grand défenseur des valeurs culturelles et traditionnels de son pays. Quatre titres sont extraits de l’œuvre Pehepehe no te tau (Poèmes du temps aux éditions Le Motu.


Rendez-vous

Le samedi 7 mai à partir de 19 heures au Bali Hai de Moorea
Le vendredi 20 mai au Royal Tahitien de Tahiti à partir de 19 heures
Le 21 juin, sur la scène de Tahiti Prod Music à l’occasion de la fête de la musique
En septembre à Tahiti, Raiatea, Bora bora et Huahine (en attente de confirmation)
Les vendredi 11 et samedi 12 novembre au festival Eo himene à Nuku Hiva
En décembre à Tahiti, sur la côte est ou ouest et à la presqu’île


Discographie

2015 : Tumu Nui/Studio Mangrove Editions MGV
2010 : Tapu/Studio Magrove Editions MGV
2007 : Motu/Studio Mangrove Editions MGV
1998 : Te ture no te mamu/Océane Productions – Universal
1994 : te rima Faahotu/Oceane Productions - Universal
1991 : Aldo & Manahune/Kaly Productions

Manahune tour 2016 : Le groupe part en tournée avec de nouveaux musiciens

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Exposition à Faaa : Quand les objets recyclés se mêlent à l'art

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Exposition à Faaa : Quand les objets recyclés se mêlent à l'art
FAAA, le 19/04/2016 - La 7ème édition de la semaine de l'éducation à Faaa, a ouvert ses portes ce mardi matin, dans les jardins de la mairie. Près de 3 000 enfants des écoles primaires, collège et lycée de la commune exposent leurs œuvres jusqu'au 30 avril. Le thème qui a été retenu est l'écocitoyenneté et les enfants ne manquent pas d'idées.

Les élèves, collégiens et lycéens de Faaa exposent leurs œuvres jusqu'au 30 avril, dans les jardins de la mairie. Une initiative qui a été mise en place dans le cadre de la semaine de l'éducation. Un événement qui est organisé tous les ans afin de les sensibiliser à l'écocitoyenneté.

"On va retrouver sur tous les panneaux et les stands, le travail de tous nos enfants à différents stades d'évolution dans le monde éducatif. La priorité bien sûr est l'école primaire qui présente le plus d'œuvres parce qu'ils sont plus nombreux déjà et cela rentre dans leur programme scolaire", explique Victoire Laurent, adjoint au maire en charge de l'éducation. "Par notre culture, on avait déjà des comportements écologiques. Notre façon de vivre avant était proche de la nature, après on a eu une phase où c'était plutôt le matérialisme, on était plutôt des consommateurs. Aujourd'hui avec le réchauffement climatique, cela a mis en lumière des travers au niveau de l'environnement, on était en train de détruire notre nature. Maintenant, au sein de nos écoles, le message est l'écocitoyenneté. Donc faisons attention à notre environnement, essayons de construire une vie qui respecte l'environnement, qui respecte l'énergie disponible au sein de notre planète", rappelle-t-elle.

Réduire les déchets, protéger l'environnement ou encore recycler ce qui peut être fait, autant de messages que ces enfants veulent faire passer.

À l'école maternelle de Vérotia à Puurai, les élèves et les enseignants ont représenté plusieurs espèces marines avec des objets récupérés. Ils ont baptisé leur exposition "Récup' Art". "Nous avons représenté une tortue qui mesure 3 mètres sur 4 mètres. On a réutilisé les cartons d'œufs, que nous avons utilisés l'an dernier, et on les a repeint", précise Hurimana Bryant, directeur de l'établissement.

Sur un autre tissu, les élèves de l'école maternelle de Vérotia ont fait un dauphin, "qui a été fabriqués avec des coquilles, des objets qui ont aussi été utilisés lors de la dernière exposition". Une fierté pour le corps enseignant qui inculque les valeurs du développement durable à leurs élèves. "Ces œuvres sont magnifiques, on va les préserver, en prenant des photos de qualité. Ce qui va nous permettre d'avoir un souvenir pour chaque parent et enfant, et de faire un "book" à l'école. Ensuite, on va les démonter pour pouvoir réinvestir. Donc il n'y a aucun gaspillage et on essaye de polluer le moins possible", assure Hurimana Bryant.

Et de conclure, "cela fait deux ans que je suis sur Verotia et c'est le principe du "Récup Art", ce qui veut dire récupérer pour faire de l'art. C'est un concept sur lequel on travaille lors des journées portes ouvertes avec les parents. La seule chose que nos enfants de la maternelle ne peuvent pas faire est de manipuler de la colle forte. Mais tout ce qui est préparation en amont, avec la peinture,… ils le font et ils placent les objets. Ensuite, maitresse vient et met le point de colle."

Pour cette exposition, ce sont près de 3 000 enfants qui ont travaillé durant de longues semaines pour vous présenter des produits dignes de grands artistes. Un événement qui durera jusqu'au 30 avril, dans les jardins de la mairie de Faaa.

Exposition à Faaa : Quand les objets recyclés se mêlent à l'art

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