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Equateur: au moins 233 morts dans le pire séisme en près de 40 ans

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Equateur: au moins 233 morts dans le pire séisme en près de 40 ans
Portoviejo, Equateur | AFP | dimanche 17/04/2016 - 0Des équipes de secours tentaient dimanche de venir en aide aux rescapés coincés sous les décombres en Equateur, au lendemain d'un violent séisme de magnitude 7,8 ayant fait au moins 233 morts.

A Portoviejo (ouest), l'une des villes les plus touchées, des maisons détruites, un marché dévasté, des lampadaires au sol et des débris éparpillés sur les trottoirs témoignaient de l'ampleur de la secousse, la plus forte dans ce pays depuis 1979.

"C'était horrible, c'est la première fois que je ressens un séisme comme celui-ci, j'ai eu l'impression qu'il durait une minute et demi", a témoigné auprès de l'AFP Bibi Macontos, habitante de 57 ans.

"J'ai cru que ma maison allait s'effondrer", a-t-elle ajouté, encore sous le choc.

"Nous sommes sortis en vitesse dans la rue et nous avons vu que le marché couvert s'était effondré", a raconté à l'AFP Nelly, 73 ans, habitante d'Abdon Calderon, localité proche de Portoviejo, qui n'a pas souhaité fournir son nom de famille.

En larmes, elle a confié qu'"il y avait une personne coincée (sous les décombres, ndlr) qui criait pour demander de l'aide, mais après elle a arrêté de crier".

"Les maisons se sont écroulées, les réverbères sont tombés, les gens sont complètement désespérés, il y a des gens enterrés sous les décombres", a relaté Miriam Santana, 40 ans, employée de maison à Manta (ouest), ville proche de l'épicentre.

Dimanche, le président Rafael Correa a annoncé un nouveau bilan provisoire de 233 morts, alors que de précédents chiffres officiels faisaient état de 77 morts et près de 600 blessés. L'état d'exception a été décrété.

En visite au Vatican, le dirigeant, qui a déploré "une tragédie d'ampleur" et annoncé une aide budgétaire d'urgence "d'environ 600 millions de dollars", atterrira directement à Manta à 18H30 (23H30 GMT).

La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a annoncé l'activation du mécanisme européen de protection civile, pour aider le pays sud-américain.

Plus de 14.000 membres des forces de sécurité, 241 professionnels de santé et deux hôpitaux mobiles ont été dépêchés sur place, a dit le vice-président Jorge Glas, car "nous savons qu'il y a des citoyens sous les décombres qui doivent être secourus". Des renforts arrivent de Colombie et du Mexique.

- 20 fois plus fort qu'au Japon -

Le séisme s'est produit à 18h58 (23h58 GMT) à 20 km de profondeur. La secousse d'une minute environ a été suivie d'une série de répliques, selon l'Institut de géophysique (IG).

Selon l'IG, il y a des "dégâts considérables dans la zone de l'épicentre" située dans la province de Manabi (sud-ouest) "et aussi dans des lieux éloignés comme la ville de Guayaquil (sud-ouest), le sud de Quito, San Miguel de los Bancos, Manta".

La secousse a été ressentie dans le sud de la Colombie et au Pérou, apparemment sans faire de victimes.

La Direction générale de l'aviation civile a fermé l'aéroport de Manta (Manabi) en raison de "graves dégâts à la tour de contrôle".

A Quito, Cristina Duran, 45 ans, s'est réfugiée sous l'encadrement d'une porte pour se protéger des vitres volant en éclats. "J'étais affolée et je voulais seulement que ça s'arrête", a-t-elle déclaré.

"Mon Dieu, c'est le séisme le plus long et le plus fort que j'aie jamais senti de toute ma vie. Durant un bon moment, j'ai eu le tournis (...) Je voulais sortir en courant dans la rue, mais je ne pouvais pas", a raconté à l'AFP Maria Torres, 60 ans.

A Guayaquil, où un pont et le toit d'un centre commercial se sont effondrés, des passagers sont sortis affolés de l'aéroport. "Des lampes sont tombées du plafond et les gens couraient terrorisés", a témoigné l'un d'eux, Luis Quimis, 30 ans.

Ces secousses interviennent peu après les tremblements de terre ayant secoué depuis jeudi le sud-ouest du Japon, avec au moins 41 morts et un millier de blessés.

Mais "il n'y a pas de relation de cause à effet entre les séismes en Equateur et au Japon", a déclaré David Rothery, professeur de géosciences planétaires à l'Open University britannique, soulignant toutefois que l'énergie totale du séisme "a probablement été 20 fois plus forte" en Equateur qu'au Japon.

"C'était comme la fin du monde", dit Miriam Santana.

bur-sp/ka

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Le dernier adieu à Henri Pouliquen

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Le dernier adieu à Henri Pouliquen
PUNAAUIA, le 17 avril 2016. Depuis ce samedi matin, Henri Pouliquen, le “Monsieur Plongée” de la Polynésie française, à qui l’on doit en grande partie l’essor de cette activité à Tahiti comme dans les archipels de la Polynésie française, repose dans un enfeu du cimetière de la Pointe des Pêcheurs. Vendredi après-midi et soir, ils furent très nombreux à venir lui rendre un dernier hommage lors d’une longue veillée à la paroisse de Saint-Etienne de Punaauia.

Ses proches et amis se sont retrouvés samedi matin en l’église de Saint-Etienne pour une messe d’adieu, suivie de son inhumation au petit cimetière de la Pointe des Pêcheurs, face à ce tombant du récif de Tahiti où il avait plongé des centaines et des centaines de fois.

L’un des spots de plongée favoris d’Henri était en effet ce tombant de Saint-Etienne, situé juste en face de l’église dont tous les plongeurs apercevaient le clocher en sortant de l’eau.

De Wallis et Futuna, de France, de l’île de Pâques et de bien d’autres pays encore, les hommages n’ont cessé d’affluer pour saluer l’homme de bien que fut “Poupou”, toujours disponible dès lors qu’il s’agissait de transmettre sa passion.
Sa fille, Eve, diminutif de Geneviève, a rappelé que son père, en plus de sa gentillesse, était un homme très discret et modeste : elle n’a appris que tout récemment qu’il avait sauvé une trentaine de personnes, extraites d’un avion de ligne qui s’était écrasé dans un marécage à Madagascar en juillet 1967, et d’ailleurs, l’une de passagères sauvées, une petite fille, est restée, toute sa vie, comme sa fille adoptive ; c’était son jardin secret : Henri ne se vantait pas, ne faisait pas le fier à bras, se contenant d’aider et de rendre service quand il le pouvait, tant qu’il le pouvait.

Une page de l’histoire de la plongée sous-marine de loisir s’est tournée en Polynésie française avec la disparition, à 77 ans, le 14 avril 2016, du fondateur de Tahiti Plongée et directeur du club Corail Sub. Les plongeurs qui s’immergeront dans le sillage de ses palmes conserveront vivace, il peut en être certain, son souvenir…





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Football – Ligue des champions OFC : Tefana qualifié en demi finale

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Chaque année, les meilleurs équipes des différents championnats qui se déroulent en Océanie s’affrontent lors d’un tournoi : La Champions League OFC. Avec deux victoires et une défaite, Tefana a réussi à se qualifier pour les demi finales de la compétition. Elle sera opposée à Auckland City, une équipe qui a remporté la compétition chaque année depuis 2010.
Football – Ligue des champions OFC : Tefana qualifié en demi finale
Aucune équipe tahitienne n’a pu remporter la compétition, depuis sa création il y a 15 ans. Le meilleur résultat est une 2e place pour Tefana en 2011-2012. En 2014, Pirae avait remporté ses trois matchs de poule avant de s’incliner en demi finale 1-2 contre Auckland City. En 2015, ni Tefana ni Pirae n’étaient sortis des matchs de poule.
 
Cette année, après avoir dominé toute la saison 2015-2016 qu’elle a terminée invaincue avec 20 points d’avance sur le 2e, Central, Tefana avait à cœur de faire un résultat. Alors que 12 équipes étaient engagées, elle parvient à se hisser dans le carré final, une première étape est franchie pour les joueurs, pour Laurent Heinis le manager et pour Sebastien Labayen l’entraineur.

Football – Ligue des champions OFC : Tefana qualifié en demi finale
Une première victoire 6-1 contre Fidji
 
Tefana, qui est tombée dans une poule relativement favorable, réussit son entrée en scène en s’imposant 6-1 face au champion de Fidji Nadi FA. Un match à sens unique qui verra une large domination de la part des joueurs de Faa’a. Le seul but des Fidjiens sera marqué contre son camp par le gardien de Tefana Mikaël Roche, un but incongru qui fera d’ailleurs le tour du monde sur internet.
 
L’équipe de Fidji n’est pas si mauvaise que ça puisque par la suite elle ne s’inclinera « que » sur le score de 3-0 contre les futurs premiers du groupe C, les Calédoniens de Magenta. Cette première rencontre de Tefana fut marquée par des vilains gestes de la part des Fidjiens, blessant deux joueurs de Tefana, Stanley Atani et Temarii Tinorua. Tauhiti Keck sera lui auteur d’un doublé, contribuant à la large victoire de Tefana.
 

Football – Ligue des champions OFC : Tefana qualifié en demi finale
Une défaite 2-4 contre Magenta
 
Le match contre nos frères ennemis du caillou, les Calédoniens de Magenta, n’avait pas bien commencé puisque Tefana allait encaisser un but 5’ après le début de la rencontre. La domination de Magenta fut évidente mais Tunoa Tevaerai, contre le cours du jeu, allait réussir un geste technique parfait en inscrivant le but de l’égalisation à la 18’. Malheureusement pour Tefana, un penalty puis un cafouillage après un corner, permettront à Magenta de prendre le large 3-1.
 
Le scénario vira au cauchemar lorsque Nicolas Vallar se fit exclure en fin de 1e mi-temps suite à un tacle aussi dangereux qu’inutile. En début de seconde période et alors qu’ils sont en infériorité numérique, Tefana réduit le score à 2-3 grâce à Taumihau Tiatia qui marque du plat du pied. L’espoir renait, d’autant plus que le capitaine Calédonien Loic Wakanumune se fait aussi exclure mais les Calédoniens sont forts, Tefana ne trouvera pas de solution et encaissera même un 4e but à la 86’, sur penalty.
 

Football – Ligue des champions OFC : Tefana qualifié en demi finale
Tefana écrase le Kiwi FC 7-0
 
A ce stade de la compétition, le seul espoir de Tefana est de gagner sa qualification en étant le meilleur 2e des trois poules mais pour cela, il faut s’assurer d’avoir un « goal average », la différence entre les buts marqués et les buts encaissés, le plus positif possible. C’est ce qu’elle va réussir à faire grâce un nouveau score fleuve, ce malgré la suspension de deux pièces maîtresses de sa défense, Angelo Tchen et Nicolas Vallar.
 
Le Kiwi FC, le club champion de Samoa, ne s’est incliné que sur le score de 0-2 face à Magenta, le premier du groupe C. Il faudra attendre la 31’ pour qu’Alvin Tehau marque le premier but de Tefana, il marque de la tête servi sur coup franc par Tauhiti Keck. Le 2e but arrivera 10 minutes plus tard, signé Taumihau Tiatia, et le 3e, un doublé d’Alvin Tehau, permettra à Tefana de rentrer au vestiaire avec une avance confortable de 3-0.
 
En 2e mi temps, l’arsenal d’attaque de Tefana va parler. Temarii Tinorua, le meilleur buteur du championnat tahitien marque le 4e but, servi par Steevy Chong Hue. C’est ensuite au tour de Stanley Atani de marquer à bout portant, suivi par Steevy Chong Hue qui marque lui aussi, avant de servir quelque minutes plus tard Tauatua Lucas qui marquera le but du 7-0, le score en restera là.
 

Football – Ligue des champions OFC : Tefana qualifié en demi finale
Une demi finale contre Auckland City
 
Il aura fallu attendre le samedi 16 avril au soir avec les résultats des derniers matchs de la poule A et B avant de pouvoir connaître la 4e équipe qualifiée, Tefana, qui devra donc affronter Auckland City, l’équipe qui a remporté la compétition depuis 2010 et qui totalise 7 victoires au total. Dans son dernier match, Auckland s’était faite mener 1-0 jusqu’à la 71’ par l’Amicale FC du Vanuatu, avant de pouvoir renverser la tendance pour s’imposer finalement 3-1.
 
Cette demi finale opposera donc Tefana à Auckland City le mardi 19 avril à 14 H 00, le match sera diffusé en direct sur Tntv. La deuxième demi finale opposera Team Wellington, une autre équipe Néozélandaise, aux Calédoniens de Magenta. Tefana peut déjà être fière de son parcours au plus haut du football océanien. En football tout est possible, Tefana fera-t-elle mieux que Pirae qui s’était inclinée 1-2 en demi finale en 2014 contre cette même équipe ? SB
 
 

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Triathlon – Xterra Rotorua : Cédric Wane encore médaillé d’or

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Après une première place lors de Xterra Motatapu le mois dernier qui lui avait valu sa qualification pour les championnats du monde de Xterra à Hawai’i en fin d’année, Cédric Wane récidive en remportant à nouveau un Xterra en Nouvelle Zélande, dans sa catégorie de 30-34 ans. Il peaufine ainsi sa préparation pour le Xterra Tahiti qui arrive à grand pas, puisqu’il se déroulera le 14 mai prochain.
Triathlon – Xterra Rotorua : Cédric Wane encore médaillé d’or
Décidément Cédric Wane n’a pas fini de nous étonner. Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, Cédric Wane est un sportif atypique. Après avoir cotoyé le triathlon de haut niveau pendant ses études universitaires au Colorado, aux Etats Unis, il était revenu en Polynésie. Après s’être consacré dans un premier temps en priorité à sa vie professionnelle, il devient le n°1 polynésien en course à pied sur route comme lors des raids nature qu’il gagne à la chaîne depuis septembre 2015.
 
Il obtient dans la foulée un contrat d’Ambassadeur ATN et dévoile les objectifs liés à sa passion première : le triathlon. Nominé au concours 2016 Tahiti Infos ATN Challenger récompensant les sportifs de l’année, le public découvre un sportif végétarien, gérant d’un restaurant estampillé « healthy food », fan de produits naturels qui fait figure d’ovni dans notre Polynésie où la malbouffe règne et où se multiplient les complément alimentaires manufacturés.
 
Pour 2016, ses objectifs étaient annoncés : Réussir sa prestation lors de l’Xterra Tahiti en gagnant sa qualification pour les championnats du monde de Xterra à Hawai’i. La bonne surprise, c’est qu’il va gagner cette qualification dès le Xterra Motatapu qu’il va terminer à la première place de sa catégorie des 30-34 ans, une course qui se déroulera dans les paysages majestueux de l’île du sud néozélandaise.
 
Cette fois-ci, pour peaufiner sa préparation pour le Xterra Tahiti qui arrive à grand pas, notre ambassadeur ATN a jeté son dévolu ce samedi 16 avril sur le Xterra Rotorua, la ville où se déroule le fameux Crankworx, une course de vtt descente connue mondialement. Il parvient à se hisser à la 10e place au scratch et termine premier dans sa catégorie des 30-34 ans.

Triathlon – Xterra Rotorua : Cédric Wane encore médaillé d’or
Cédric Wane au micro de Tahiti Infos
 
Quelques mots sur la course ?
 
« Parmi les quelques 300 participants à ma course, j'ai pris un départ plutôt moyen en natation, comme d'habitude, avec beaucoup de bousculade. Je sors de l'eau parmi les 20 premiers mais ensuite je perds bêtement 40 secondes ne trouvant plus mon vélo tellement le parc à vélo est géant. 20 personnes ont pu me dépasser, je me suis retrouvé coincé derrière eux sur les premiers 2 km de VTT où le sentier faisait 30 cm de large. »
 
« Si j'avais eu l'impression d'être dans une scène du Seigneur des Anneaux au Xterra Motatapu de Queenstown il y a un mois, là, j'étais dans la forêt luxuriante de Jurassic World avec des fougères géantes ! Au moment de poser le vélo, je suis en 13ème  position avec deux pros à quelques secondes derrière moi. J'essaie de les intimider en partant fort en course à pied pour ne pas qu'ils m'aient en ligne de mire, ça marche. Au bout du 3ème km je récupère le 12ème, 1km après le 11ème et 4km plus loin le 10ème. »
 
Les conditions ?
 
« L'eau du lac était à une température plus fraîche que celle de notre source Vaima de Papearii. Le parcours VTT est le plus technique que j'ai jamais fait. Il valait mieux avoir plus d'agilité et de dextérité que d'endurance à vélo, ce qui n’est pas mon cas : j’allais contre les racines au lieu de les éviter, j’ai touché des arbres plusieurs fois au lieu de me faufiler, ce qui m’a fait chuter plusieurs fois, mais j’ai réussi à garder le moral. »
 
« Les 11 km de course à pied comportaient 2.5 km sur du sable, il fallait éviter de se mettre du sable dans les chaussures. Le reste du parcours serpentait autour du lac où on a nagé : il n'y avait pas 10 mètres de ligne droite, il fallait changer de direction tous les 5 mètres, faire gaffe aux racines, aux pierres, aux branches basses à hauteur de tête. »
 
Un remerciement ?
 
« Merci à Air Tahiti Nui, Aito Sport, Noni Energy, Vittel, Pacific Massage, merci à Kader Touati mon préparateur physique et à Frédéric Fonteneau mon ostéopathe et enfin merci à la famille, on ne réussit jamais seul ! Et merci à Tahiti Infos. »

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Les travaux de la PSG II présentés mardi au CESC

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Les travaux de la PSG II présentés mardi au CESC
PAPEETE, le 17 avril 2016. Après de multiples réunions de préparation à huis clos où aucun élément officiel ne filtrait, ce mardi la ministre du travail Tea Frogier rencontrera les représentants de la 4e institution du Pays pour présenter les résultats des différents ateliers menés au cours des derniers mois sur la réforme de la protection sociale généralisée (PSG).

"Nous devons faire aboutir la réforme de la PSG. Cette fameuse PSG" indiquait jeudi dernier le président du Pays, Edouard Fritch lors de son discours, jeudi dernier, à l'assemblée de Polynésie pour l'ouverture de la session administrative. "Les réunions de travail se poursuivent" entamait à ce sujet le président polynésien, indiquant directement que la réforme n'est pas encore ficelée. Le gouvernement présentera l’avancement des travaux sur la maladie et sur les retraites de la PSG II demain à partir de 8h30 au Conseil économique social et culturel. En raison de l’absence du Président, ce dossier sera présenté par Tea Frogier, ministre du travail, des solidarités et de la condition féminine.
Il s'agit pour l'instant "de présenter le projet tel qu'il est vu aujourd'hui à la fin des ateliers de travail qui se sont tenus les six derniers mois de l'année 2015. Il ne s'agit pas naturellement de parler du projet de réforme de la PSG. Il s'agit de communiquer sur les résultats des ateliers (…) Cette réforme est un enjeu majeur sur lequel nous devons dégager le plus large consensus, y compris pour prendre des mesures difficiles, faute de quoi nous ne pourrons assurer la pérennité de notre système de santé et de notre système de retraite. Nous n’avons pas le droit de fuir nos responsabilités dans ce domaine ou de proposer des solutions bricolées qui ne tiendront pas dans le temps".

Une réforme de la PSG qui est loin d'être achevée puisque le président a rappelé également que les prestations sociales versées aux familles "devront d’ailleurs être intégrées à la réforme de la PSG". Depuis le 21 janvier dernier une réflexion de fond sur la politique de la famille a été lancée par le gouvernement avec un comité de pilotage animé par Maiana Bambridge. Ce comité présentera au gouvernement le 2 mai prochain "une déclinaison opérationnelle d’actions pour refonder le ciment de notre société qu’est la famille". Des propositions qui seront débattues également au sein de l'assemblée de Polynésie.


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Tourisme : les résultats très inégaux de la petite hôtellerie familiale

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Tourisme : les résultats très  inégaux de la petite hôtellerie familiale
PAPEETE, le 17 avril 2016. L'Institut de la statistique de Polynésie française a mené une enquête sur les résultats du 2e trimestre 2015, de 114 pensions de famille. Ces hébergements de tourisme ont des progressions variées : en hausse dans l'archipel de la Société, en baisse dans les îles plus éloignées.

Les statisticiens de l'ISPF ont travaillé à partir des résultats du second trimestre 2015 de 114 pensions de famille réparties sur l'ensemble du territoire. Mais cette répartition porte des disparités profondes : en effet : en effet 64% de ces établissements de tourisme familiaux sont situés dans l'archipel de la Société, 20% se situent aux Tuamotu Gambier et 16% aux Marquises et aux Australes.

Il ressort de cette enquête qu'au deuxième trimestre 2015, le coefficient moyen de remplissage (CMR) de la petite hôtellerie familiale est en légère baisse avec une diminution de 0,3 point par rapport au même trimestre de 2014. "Cette diminution s’explique par une baisse des ventes dans les établissements des archipels éloignés alors que les ventes progressent dans les îles du vent et les îles sous-le-vent" précise l'analyse effectuée par l'ISPF. Cette baisse du remplissage coïncide avec une forte baisse (de 12,5 %) du revenu moyen par chambre disponible, établi à 10 630 Fcfp.

Les clients de la petite hôtellerie familiale sont majoritairement des touristes internationaux qui occupent 63 % des chambres vendues sur ce second trimestre 2015. Autre information intéressante issue de cette enquête : le taux de remplissage des établissements classés est de neuf points plus élevé (29 %) que celui des établissements non-classés (20 %) et leur revenu moyen par chambre louée est supérieur de 29 % à 11 650 Fcfp. Une indication qui démontre que le système de classement (en fonction du confort et des prestations) est un outil de reconnaissance pour ces professionnels de l'hôtellerie familiale. Si les touristes internationaux sont nombreux à séjourner dans des pensions de familles lors de leurs vacances dans les archipels polynésiens, ils appuient toutefois leur choix d'hébergement en fonction de ces classements.

Tourisme : les résultats très  inégaux de la petite hôtellerie familiale
EN CHIFFRES

Indicateurs de gestion des pensions "classées Tiare"
Revenu moyen par chambre louée : 11 652 Fcfp
Revenu moyen par chambre disponible : 3 369 Fcfp
Coefficient moyen de remplissage : 28,9%

Les hébergements "trois tiare" sont les plus vendus

Les établissements relevant de l’hébergement de tourisme chez l’habitant et de la petite hôtellerie familiale font l’objet d’un classement par nombre de fleurs de tiare croissant, de un à trois, suivant la qualité et les attraits touristiques de leur site d’implantation, le niveau de confort et d’équipement de leurs installations et les services proposés. La classification permet d’être reconnu mondialement par les professionnels du tourisme (parution dans le guide du voyage de Tahiti Tourisme) et de solliciter des aides financières du Pays.
L'enquête menée par l'ISPF au second trimestre 2015 démontre que plus un hébergement est classé, plus il a de chance d'être choisi par les touristes. La répartition de chambres vendues par classe tiare est lumineuse : 49% des ventes concernent des chambres "trois tiare", 31% pour les "deux tiare" et 20% pour "une tiare".

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Trois accidents de la route, trois blessés

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Trois accidents de la route, trois blessés
PAPEETE, le 17 avril 2016. Les gendarmes de Tahiti sont intervenus sur divers accidents de la route au cours du week-end. Les victimes, blessées légèrement ont été évacuées vers les hôpitaux les plus proches.

Dans la nuit de vendredi à samedi vers 2h30, dans une courbe à Afaahiti, le pilote d'un scooter roule sur l'accotement et perd le contrôle de son engin. Si son passager porteur du casque est indemne, le pilote a perdu le sien non attaché lors de la chute et présente des blessures au visage. Il est évacué vers l'hôpital de Taravao pour des soins. N'ayant pu faire l'objet d'un dépistage sur les lieux de l'accident, une prise de sang est réalisée sur sa personne afin de déterminer s'il conduisait sous l'emprise de l'alcool.

Samedi vers 19h50, sur la commune de Taiarapu ouest, le conducteur d'un véhicule, ébloui par les phares d'une voiture qu'il croise, ne peut éviter un piéton qu'il voit au dernier moment ; le rétroviseur de la voiture heurte le côté du piéton qui est légèrement blessé et est évacué vers l'hôpital de Taravao. L'alcool ne semble pas être à l'origine de cet accident.

Dimanche matin vers 5h40, alors qu'il circule seul sur son engin au pk 21dans le sens Punaauia-Paea, le pilote d'un scooter se déporte sur la gauche de la chaussée pour une raison indéterminée. La voiture qui vient en sens inverse tente en vain de l'éviter, une collision intervient avec l'arrière de la voiture. Le conducteur de la voiture est indemne, le pilote du scooter, manifestement alcoolisé, est légèrement blessé. N'ayant pu être soumis au dépistage de l'alcoolémie, il fait l'objet d'une prise de sang au Centre hospitalier du Taaone où il a été évacué pour y être soigné.

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L'assainissement à Tahiti est encore quasiment inexistant

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L'assainissement à Tahiti est encore quasiment inexistant
PAPEETE, le 17 avril 2016. L'état alarmant des rivières de Tahiti, la pollution de leurs embouchures, débordant régulièrement dans le lagon nous le démontre régulièrement. Sur l'île la plus peuplée de la Polynésie française, il est grand temps de s'attaquer à un chantier titanesque : la mise en place de réseaux collectifs d'assainissement des eaux usées, au moins dans la zone urbaine. Pour l'heure, une seule commune, est à peu près au point, il s'agit de Punaauia.

Quand certains s'étonnent de la pollution, extrêmement élevée en matières organiques, aux embouchures des rivières de la zone urbaine, et dénoncent des déversements sauvages de divers déchets dans les rivières en amont, ils n'ont pas tout à fait tort. Mais souvent, ils oublient le principal facteur de cette pollution : les déjections humaines, nos eaux sales (WC-douches, vaisselle, linge). En effet, en raison de l'inexistence de réseaux d'assainissement collectif et de l'absence de contrôle des systèmes d'épuration particulier, la raison toute simple de ces pollutions permanentes est que l'assainissement des eaux usées n'a pas encore été envisagé comme une priorité. Or, dans une île qui veut développer son tourisme international avec des projets de complexes touristiques notamment, il va falloir se pencher sérieusement sur la question, à moins de voir l'environnement naturel se dégrader sérieusement et rapidement sur le littoral particulièrement.

En Polynésie française, le traitement des eaux usées semble encore un concept relativement neuf y compris pour les plus hautes autorités locales. Il a fallu attendre 1998 pour que le Pays s'intéresse véritablement à cette question de l'assainissement. "Il est créé une société d'économie mixte dénommée "SEM Assainissement des eaux de Tahiti" chargée de la réalisation et l'exploitation de réseaux d'assainissement, comportant la collecte, le traitement et le rejet des eaux usées domestiques ou industrielles". Il faudra encore attendre quelques années après la création de cette SEM, en 2002, pour que les premiers vrais chantiers de mise en place de réseaux collectifs d'assainissement se lancent, à Punaauia, une commune qui fait figure de pionnière en la matière sur ce sujet. Mieux que ça, encore aujourd'hui Punaauia est la seule à avoir un réseau collectif digne de ce nom (voir en encadré).

LES COMMUNES EN ONT LA CHARGE

Avec le changement de statut de la Polynésie française -opéré en 2004- et le partage des différentes compétences, ce sont les communes désormais qui ont la mission de connecter leurs administrés à un réseau d'assainissement et de gérer et contrôler les fosses septiques particulières ou des stations d'épuration individuelles à la taille, par exemple, d'un lotissement. Or, la création d'un réseau d'assainissement nécessite des investissements très lourds en tuyaux, pompes de relevage et mise en place d'une station d'épuration. La capitale polynésienne en sait quelque chose. A Papeete, il a fallu attendre 2008 et la création d'une société d'économie mixte de la commune (Te Ora No Ananahi) pour démarrer ce vaste chantier de l'assainissement collectif, dans une ville qui peut accueillir en journée jusqu'à quatre fois plus de personnes (salariés, écoliers, commerçants etc…) qu'elle ne compte d'habitants ! Aussi, le coût d'un réseau d'assainissement collectif complet pour la capitale polynésienne est estimé au total à 12 milliards de Fcfp et avec des travaux prévus pour durer encore une bonne dizaine d'années.

Collecter et traiter correctement les eaux usées représente un gouffre financier colossal qui dépasse largement les capacités financières des communes qui en ont la charge. Papeete a pu bénéficier d'un fort coup de pouce avec des financements européens. De fait, la capitale polynésienne a aspiré en 2013 plus de 2 milliards de francs de l'enveloppe du 10e FED dont le montant total était de 2,4 milliards. La commune de Punaauia, partie bien en avance sur ces projets, a eu, elle, l'opportunité de faire construire son réseau d'assainissement par le Pays, avec là aussi, des appuis financiers importants du Fonds européen de développement (FED). Mais, aujourd'hui, ces fonds européens sont épuisés ou presque. Le 11e FED en cours jusqu'en 2020 est davantage orienté vers le développement des énergies durables, la valorisation des ressources naturelles et du tourisme.

Aussi, alors que les ressources financières des communes polynésiennes sont faibles et ne sont pas encore adossées à une fiscalité propre, on peut clairement s'interroger sur la capacité réelle de ces communes de Tahiti à construire leurs futurs réseaux d'eaux usées. Il va pourtant falloir s'y mettre sérieusement. Le code général des collectivités territoriales (CGCT) a fixé comme date butoir, le 31 décembre 2024. A cette date, toutes les communes polynésiennes devront non seulement avoir mis en place un service de l'assainissement (collectif ou non), un service de traitement des ordures et aussi être en capacité de fournir de l'eau potable à tous leurs administrés.


Punaauia, une commune pionnière et privilégiée

40 km de réseau d'eaux usées enterré, de l'entrée Est de la commune jusqu'à la Pointe des pêcheurs, une station d'épuration physico-chimique implantée à Matatia et 4 000 foyers connectés à l'assainissement collectif. La ville de Punaauia est actuellement la seule commune de Tahiti à proposer un réseau d'assainissement collectif qui réponde quasiment aux besoins de sa population. La station d'épuration, implantée dans la plaine de Matatia répond aux besoins d'environ 10 000 habitants. Sa capacité est de 7000m3 d'eau traités par jour : avec des périodes de pics en journée quand le centre commercial Carrefour ou les entreprises de la zone industrielle de la Punaruu tournent à plein régime. Toutes les habitations de la commune ne sont pas néanmoins reliées à la station d'épuration : parce qu'il s'agit par exemple de maisons plus isolées qui peuvent disposer d'un équipement de fosse septique plus classique, ou parce qu'il s'agit de constructions bâties avant 2002. Une chose est sûre, tous les nouveaux lotissements sortis de terre après 2002 sont connectés, de même que les résidences OPH.

Pour construire ce réseau entre 2002 et 2013, il a fallu débourser au total plus de 3 milliards de Fcfp. Une enveloppe considérable. Mais chose étonnante, la commune de Punaauia n'a pas eu à débourser un franc ! Depuis 2002, en effet, c'est la société d'économie mixte Assainissement des eaux de Tahiti, dont le capital appartient à 71% au Pays (21% à EDT; 7% à la commune de Punaauia et le reste à plusieurs petits actionnaires) qui gère le tout (y compris la collecte de la redevance des eaux usées payée par les administrés, en moyenne 11 500 Fcfp par trimestre). Les équipements lourds de ce réseau d'eaux usées sont en fait la propriété du Pays et le coût de sa construction a été assumée en priorité par des financements européens du Fed, l'Etat ensuite, et en dernier le Pays (jusqu'à 34% sur certaines tranches des travaux). En se lançant la première dans cet équipement important, la commune de Punaauia a bénéficié de l'ancien statut du territoire : lorsque l'assainissement était encore à la charge du Pays. Et, bien que depuis 2004 cette compétence a été transférée aux communes, la situation est restée inchangée.

Pour Punaauia et ses habitants c'est une bonne chose, mais le statu quo ne sera pas éternel. "Nous sommes en train de préparer le transfert de la SEM vers la commune. Nous travaillons actuellement au schéma directeur des eaux et de l'assainissement collectif qui devrait être prêt l'année prochaine. Le retrait du Pays de la SEM est clairement envisagé mais il va falloir savoir comment ce transfert vers la commune doit se faire" détaille Mareva Levant, directrice de cabinet de la mairie de Punaauia. A la direction de la SEM Assainissement des eaux de Tahiti –qui en fait ne s'occupe que de Punaauia-, on ne dit pas autre chose. "Les discussions ont démarré entre la commune et le Pays pour établir les différentes possibilités de transfert. Le Pays est le propriétaire des ouvrages, pas la commune, ni même la SEM qui n'en est qu'affectataire. Il va falloir chiffrer tout cela" commente Matairea Van Bastolaer.

L'assainissement à Tahiti est encore quasiment inexistant
A Papeete, enfin une station d'épuration moderne... dans quelques mois

Incroyable mais vrai pour bon nombre de visiteurs étrangers, la commune de Papeete ne dispose pas, jusqu'à présent, d'un assainissement collectif ! La seule mini station d'épuration en fonctionnement actuellement, d'un volume de 600m3 par jour, ne traite que les effluents de quelques rues autour du marché et de la mairie. Néanmoins, une nouvelle station d'épuration moderne, capable de traiter cette fois 3500m3 par jour est en train de sortir de terre à Fare Ute, à l'embouchure de la Papeava.

Dès le mois prochain, des phases de test seront lancés et la mise en fonctionnement est prévue pour la mi-août. Cette station d'épuration biologique sera capable de traiter les effluents de l'hyper centre de Papeete (quartiers de la mairie, du marché, de la cathédrale, du centre Vaima et de Fare Ute) pour remplacer les minis stations privées existantes dont le fonctionnement est très aléatoire. On est donc encore loin de couvrir tous les besoins de la ville. "On est loin du compte encore, mais c'est un grand pas pour le centre ville, là où la pollution est la plus concentrée" admet Paul Maiotui, premier adjoint de Papeete en charge de l'assainissement et président de la SEM Te Ora No Ananahi. Toutefois, la station d'épuration de Fare Ute est "modulable, extensible. On peut doubler et même tripler sa capacité de traitement" précise encore Paul Maiotui.

Mais, après avoir déboursé déjà 4 milliards de Fcfp pour cette station d'épuration et le réseau connecté de tuyaux qui la rejoint (avec un appui conséquent du FED), il faudra que la commune trouve au moins encore 10 milliards de Fcfp pour compléter son schéma d'assainissement complet.



Pirae et Arue travaillent ensemble

De l'autre côté de la capitale polynésienne, deux communes de la zone urbaine ont choisi de travailler ensemble sur l'assainissement collectif. Le Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique) qui n'a pas encore de nom, regroupe depuis juin 2010 Pirae et Arue. Ces deux communes voisines ont décidé de travailler ensemble pour mutualiser les équipements, en particulier celui qui sera le plus lourd à assumer, une station d'épuration qui serait d'une capacité suffisante pour traiter les effluents des quartiers d'habitats groupés des deux communes. Mais c'est depuis 2014 surtout que les études préliminaires ont été lancées. La réflexion en cours à l'heure actuelle porte sur l'implantation du site de la future station d'épuration du Sivu. A moins que, autre possibilité, les deux communes finissent par se raccorder –moyennant paiement- à la station d'épuration de Papeete en cours de finition à Fare Ute pour laquelle un émissaire de rejet a déjà été percé à travers le récif. Au total, la facture sera lourde malgré tout, on estime entre 5 et 6 milliards de Fcfp le coût de ce futur réseau d'assainissement des deux communes.


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Attaque de requin à Makemo : deux blessés, dont un grave (MAJ)

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Attaque de requin à Makemo : deux blessés, dont un grave (MAJ)
MAKEMO, le 18 avril 2016 - Deux jeunes pêcheurs d'une vingtaine d'années ont été attaqués ce lundi matin dans la passe de Makemo, aux Tuamotu. L'un des deux blessés a eu le pied droit déchiqueté, il est aussi touché au poignet. Il a été évasané dans la journée au centre hospitalier du Taaone, à Tahiti. Le maire organisera dès demain, des réunions de sensibilisation auprès de la population.

Deux jeunes d'une vingtaine d'années ont fait une bien mauvaise rencontre ce lundi matin, lors d'une partie de pêche dans la passe de Makemo, ont appris nos confrères de Polynésie première radio. Un requin les a attaqués et blessés, tous les deux.

Le plus grièvement atteint aurait notamment eu le pied droit déchiqueté, selon le maire de Makemo, Félix Tokoragi : "Ils sont allés à la pêche quand ils ont été mordus par un requin aux alentours de 9 h - 9 h30 (...) L'un d'entre eux est gravement blessé au pied droit, bien déchiqueté, et aussi au poignet droit".

Selon les premiers témoignages, ce serait un requin noir qui aurait attaqué les deux jeunes pêcheurs. "Ils n'ont pas fait attention au requin, ils étaient tous les deux sous l'eau. Des personnes m'ont rapporté que le requin aurait confondu les deux jeunes gens à des poissons et c'est sûrement pour cette raison, qu'ils se sont faits attaquer", explique Félix Tokoragi.

"Il est conscient, il a les yeux ouverts"

"Il est conscient, il a les yeux ouverts" a précisé l'élu, interrogé à la sortie du dispensaire. Les deux jeunes gens ont réussi à remonter sur leur petit bateau après l'attaque pour rejoindre le dispensaire par leurs propres moyens et alerter le village. Ils sont actuellement entourés par leurs proches : "Celui qui est le plus gravement blessé va être évasané, le deuxième s'est fait mordre le pied gauche mais moins gravement que la première personne", poursuit Félix Tokoragi.

Face à cette agression, le maire va mettre en place des réunions de sensibilisation auprès de la population, "surtout auprès des jeunes. Si ce drame est arrivé, c'est aussi par manque d'attention. Quand on va à la pêche, il faut rester vigilant. Mieux vaut être accompagné et que l'une des deux personnes surveille les environs pendant qu'un pêcheur est à l'eau."

Félix Tokoragi démarrera ses actions de sensibilisation dès demain, mardi. "Il n'est pas question d'interdire la pêche. Je vais aussi pêcher dans la passe, mais il faudra être plus vigilant à présent".

L'année dernière, le 22 avril, un pêcheur a perdu la vie après avoir été attaqué par un requin à Makemo. Son corps déchiqueté a été retrouvé le lendemain.


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Surf Pro – Martinique Surf Pro : Taumata Puhetini « Les aléas de la compétition »

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La 51e compétition du circuit WQS n’aura pas porté chance aux 3 Tahitiens engagés. Keoni Yan et Taumata Puhetini n’ont pas pu accéder au round 4 de la compétition et Mihimana Braye, 9e au classement WQS, a dû déclarer forfait avant même le début de la compétition.
Surf Pro – Martinique Surf Pro : Taumata Puhetini « Les aléas de la compétition »
Le circuit WQS (world Qualifying Series) comporte 51 compétitions disséminées dans les régions du monde les plus variées du monde : Australie, Japon, Brésil, Tahiti, France, Indonésie, Espagne, Portugal, Hawai’i, Californie, Afrique du Sud, Chili, New Jersey, Costa Rica, Sri Lanka…
 
Les surfeurs qui y participent doivent choisir leurs destinations et tenter de gagner le maximum de points pour espérer se placer en fin d’année dans le top 10, ce qui leur permet de se qualifier l’année suivante pour le WCT, le world championship tour, qui regroupe le Top 34 mondial. Si des surfeurs du WCT sont dans le top 10 WQS et sont déjà qualifiés par leur classement dans le Top 22 du WCT, des places supplémentaires se libèrent, on fait alors app ement la seule épreuve caribéenne du WQS, le Martinique Surf Pro, plusieurs Tahitiens el au 11e du WQS, 12e, 13e etc.
 
Alors que se déroule actuellement la seule étape caribéenne du WQS, le Martinique Surf Pro, plusieurs Tahitiens tentent comme chaque année leur chance sur ce circuit difficile. Difficile, car les compétitions sont éloignées, la concurrence est rude, les déplacements sont chers et les sponsorings difficiles à obtenir, surtout pour nos Tahitiens.

Au moment du démarrage de cette 17e étape du WQS, Mihimana Braye est 9e au classement mondial, une excellente position, un classement rarement atteint par un Tahitien, en dehors bien sûr de Michel Bourez, surtout que nous sommes désormais à 1/3 de la saison. S’il se maintenait à cette place, il serait qualifié pour le WCT en 2017.
 

Surf Pro – Martinique Surf Pro : Taumata Puhetini « Les aléas de la compétition »
Malheureusement, avant même la compétition, Mihimana Braye s’est blessé au genou et a dû déclarer forfait pour cette épreuve. Le docteur a diagnostiqué une petite entorse du genou au niveau du ligament antérieur nécessitant 15 jours de repos. Il a fort heureusement le temps de récupérer pour la prochaine compétition importante, un WQS 6000 au Japon dans un mois.
 
Pour Keoni Yan, actuellement 28e au classement WQS, c’est la déception également. Entré au round 3 grâce à son classement, il est éliminé directement en terminant 4e de sa série avec deux vagues notées 5.17 et 4.97 pour un total de 10.14. Sa série est remportée par Vincent Duvignac, le métropolitain. « Quant tu te répètes avant la série qu’il faut prendre la deuxième vague de la série qui est la meilleure et qu’ensuite tu fais exactement le contraire en partant sur la première… » a-t-il déclaré de manière laconique après sa défaite.
 
Taumata Puhetini participait pour la première fois à une épreuve de ce circuit WQS à l’international. Le jour de ses 29 ans, lui qui a tellement bataillé pour pouvoir enfin partir, s’est retrouvé confronté à la réalité du WQS, un monde parfois injuste qui demande une certaine part de chance pour pouvoir avancer. Entré au round 2, il ne parvient pas à trouver de bonnes vagues, scorant une vague de 3.10 puis de 3.40 pour un total de 6.50 sur 20, ce qui l’a placé 4e et dernier de sa série, synonyme d’élimination. SB

Surf Pro – Martinique Surf Pro : Taumata Puhetini « Les aléas de la compétition »
Taumata Puhetini depuis la Martinique :
 
Quelques mots sur ton parcours ?

 
« J’ai pris par deux fois la première vague de la série, et à chaque fois la vague a fermé devant moi. J’ai fait un très mauvais choix de vague et chez les pros cela ne pardonne pas. Hélas, ce sont les aléas de la compétition. Avoir deux bonnes vagues, c’est indispensable pour pouvoir exprimer ton surf, sans cela rien n’est faisable. »
 
Pas trop déçu ?
 
« C’est un début de saison difficile mais je sais que tous les sacrifices que je fais finiront par payer un jour. Je suis très déçu de ma performance mais je reste positif pour la suite du tour WQS. J’espère participer au prochain WQS 6000 au Japon et je suis déjà inscrit à la « Ala Moana », un WQS 1000 prévu fin mai comptant pour la région Hawai’i-Tahiti Nui. »
 

Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Merci à ma chérie Leina, à ma famille, mes amis et à tous mes sponsors : Jeep Tahiti Sodiva, Somo Surfboard, Fines, Ocean & Earth America, Filtrate Eyewear Tahiti et Enjoy Life Tahiti. Merci à Toi et à Tahiti Infos Pour l’interview. » SB

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Semaine de l'école: les élèves de Faa'a exposent leurs oeuvres artistiques

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Semaine de l'école: les élèves de Faa'a exposent leurs oeuvres artistiques
FAA'A, le 18 avril 2016 (COMMUNIQUE) Du 19 au 30 avril 2016, les enfants des écoles de Faa’a exposeront leurs œuvres artistiques dans les jardins de la mairie. Cet évènement placé sous le thème « Le collectif à travers le grand format » sera inauguré demain à 9 heures au fare artisanat de l’hôtel de ville.

Cette opération organisée par la circonscription N° 14 de Faa’a en partenariat avec la commune a pour but de valoriser les productions artistiques des élèves, de la REP+ de Faa'a. Ainsi se sont près de 3 000 élèves des écoles de maternelles, primaires et du collège Henri Hiro qui exposent leurs œuvres pour cette 7ème édition de la semaine de l’école.

Les préparatifs de cette opération ont débuté ce lundi matin, avec les parents et professeurs, pour venir afficher les tableaux, formes et mises en scène imaginés par les enfants.

« L’objectif est de valoriser le travail de toutes les écoles de Faa’a » annonçait l’inspecteur de la REP+ de Faa’a Mr Eric Dupont. « Nous avons souhaité venir installer toutes les œuvres dans les jardins de la Commune avec le soutien du maire Oscar Manutahi Temaru, pour que la population et surtout les parents puissent apprécier le travail des élèves. Nous avons choisi le thème du grand format cette année pour que les élèves travaillent ensemble sur une production collective. Cela permet de les socialiser et de mettre en pratique le travail d’équipe » terminait l’inspecteur.

Du côté de la commune, Pascal Grand, chef du service Education ajoutait que « La conseillère municipale en charge de l’Education, Mme Victoire Laurent a tout de suite soutenue le projet d’exposition dans les jardins de la mairie. Aussi en plus de la population, tous les élèves des écoles vont venir faire une visite des jardins, grâce à une organisation des bus de la commune. »

Vous avez donc jusqu’au 30 avril pour découvrir les œuvres des enfants de Faa’a dans les jardins de la mairie. En tout cas un seul mot est venu à la bouche de nos deux interviewés concernant les œuvres des élèves : « Magnifiques » !

Crédit photos: Ville de Faa'a

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A Shanghai, un point sur le projet de ferme aquacole de Hao

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A Shanghai, un point sur le projet de ferme aquacole de Hao
(COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) - le 18 avril 2016- La délégation polynésienne a été accueillie à l’arrivée le samedi soir, à Shanghai, par monsieur Wang Cheng, président de Tian Rui International, et par monsieur Félix Hao, Secrétaire général de l’APCAE, Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger.

Le président Fritch et la délégation qui l’accompagne ont tenu leur première réunion avec monsieur Wang Cheng et son équipe dès dimanche matin. Le président Fritch a débuté la réunion en faisant un point de l’état du dossier du projet aquacole de Hao. Il a annoncé que le permis de terrassement pourra être délivré le 15 juin 2016 et le permis de construction de la base vie le 18 juin 2016. Concernant le dernier permis touchant la ferme d’exploitation, le président Fritch pense que ce permis pourrait être délivré en septembre 2016, dès que les derniers éléments techniques seront fournis par TNOF (Tahiti Nui Ocean Foods).

Monsieur Wang Cheng a remercié le président Fritch et ses équipes pour le travail déjà accompli à ce stade. Il a réaffirmé que le projet de Hao répondra à des critères de qualité environnementale. Il souhaite que le projet de Hao soit un modèle en matière de développement durable dans le secteur de l’économie bleue. Son souhait est de démarrer le projet le plus rapidement possible. Les marchés visés par TNOF sont les Etats Unis, l’Europe et la Chine.

Durant les phases de travaux, monsieur Wang Cheng souhaite faire en sorte qu’il y ait d’importantes retombées économiques pour la population de Hao, aussi bien en matière d’emplois, de besoins en logement pour les travailleurs que pour nourrir l’ensemble du personnel qui travaillera sur le site. La journée de travail s’est poursuivie par des échanges sur des éléments d’information techniques, en matière environnementale, et sur des points relatifs à l’architecture et sur les plans du projet.

Dimanche, l’équipe technique polynésienne a continué à travailler avec l’équipe technique chinoise de TNOF. Le président Fritch, monsieur Félix Hao et monsieur Wang Cheng ont pris, dans l’après-midi, le train à grande vitesse chinois pour aller à Pékin. Les 1500 kilomètres ont été parcourus en 5 heures. Le président Fritch a tenu à se rendre à Pékin afin de saluer madame Li Xiaolin, présidente de l’Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger. La rencontre était prévue pour ce lundi.

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Accident de plongée à Bora Bora: décès d'une touriste américaine

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Accident de plongée à Bora Bora: décès d'une touriste américaine
PAPEETE, le 18 avril 2016- Ce lundi matin, vers 9 heures 30, une touriste américaine âgée de 66 ans qui pratiquait la plongée en bouteille avec une palanquée sur le spot bien connu de Topua à Bora Bora est décédée . La victime passait ses vacances à bord d'un catamaran de location. Une enquête a été ouverte.

Selon nos informations, la touriste avait l'habitude de plonger et aurait fait signe qu'elle ne se sentait pas bien au plongeur qui l'accompagnait. La décision a été prise de remonter à la surface alors que la malheureuse se situait à une petite vingtaine de mètres sous l'eau. Mais son état ne se serait pas stabilisé, au contraire. Une autopsie doit être pratiquée sur la dépouille de la sexagénaire pour vérifier l'hypothèse d'un malaise qui aurait pu lui être fatal.

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Salomon: Une crise sanitaire après un cyclone montre l'impact du réchauffement climatique

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Salomon: Une crise sanitaire après un cyclone montre l'impact du réchauffement climatique
Miami, Etats-Unis | AFP | lundi 18/04/2016 - Une étude sur les conséquences sanitaires d'inondations records ayant touché les Iles Salomon après un cyclone en 2014 montre comment les catastrophes naturelles, de plus en plus nombreuses en raison du changement climatique, ont un impact sur la santé.

"Cette étude concernant la région Pacifique a des répercussions sur les zones côtières à travers le monde", a expliqué Stephen Higgs, président de l'Americain Society of Tropical Medicine and Hygiene.

Ces travaux, publiés lundi dans l'American Journal of Tropical Medicine, portaient sur le cyclone tropical Ita qui a ravagé la capitale Honiara du 2 au 4 avril 2014, avec plus de 60 cm de précipitations cumulées.

Les Iles Salomon ont une population totale estimée à 600.000 habitants, mais l'étude était axée uniquement sur les conséquences sanitaires du cyclone à Honiara, où vivent 64.000 personnes.

La tempête a fait 31 morts et le Cred (Centre for Research on the Epidemiology of Disasters), un centre de recherche sur les catastrophes basé en Belgique, a indiqué que c'était la catastrophe la plus meurtrière de l'année 2014 en nombre de décès proportionnellement au nombre d'habitants.

Les inondations se sont révélées particulièrement dangereuses pour les enfants, la plupart des 21 personnes décédées étant des enfants de moins de 14 ans emportés par les eaux. Dix autres enfants sont morts des suites d'une diarrhée ou de complications médicales après la tempête.

"Il s'agit de la première étude qui fait l'inventaire des conséquences importantes du changement climatique sur la santé dans la région Pacifique", a assuré Eileen Natuzzi, auteur de l'étude et chirurgien de l'Université d'Etat de San Diego.

Avec le passage du cyclone, des nombreuses routes et ponts étaient hors d'usage et trois des neuf cliniques d'Honiara ont été inondées.

Le réseau d'eau potable et d'égouts a aussi été endommagé et un mois après la tempête 2.134 cas de maladies assimilées à la grippe avaient été recensés, ainsi que 3.876 cas de diarrhées, principalement chez des enfants de moins de 5 ans.

De prochaines intempéries pourraient s'avérer tout aussi dramatiques, affirment les chercheurs, car 75% des infrastructures de santé d'Honiara se trouvent dans des zones considérées comme vulnérables en cas d'inondations.

De plus, une personne sur trois à Honiara vit à moins de 500 mètres d'une rivière ou de la côte.

"Il n'est pas possible de changer la météo, mais il est possible de changer la capacité de communautés à faire face après des intempéries extrêmes", a assuré Eileen Natuzzi espérant que les conclusions de l'étude aideront à anticiper de prochaines catastrophes.

ksh/faa/bdx

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Remise de clés de fare OPH au ministère du Logement

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Remise de clés de fare OPH au ministère du Logement
PAPEETE, le 18/04/2016 - Quatre familles de Toahotu, Afareaitu, Pueu et de Katiu ont reçu ce lundi matin les clés de leurs nouveaux fare OPH, des mains du ministre du logement Tearii Alpha.

Le ministre du Logement, Tearii Alpha, a procédé, lundi matin, à une remise de clés de fare OPH. En début de matinée, 4 familles de Toahotu, Afareaitu, Pueu, et de Katiu aux Tuamotu, ont ainsi reçu les clés de leur nouvelle habitation des mains du ministre.

Depuis le début de l’année, le ministère et l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) poursuivent ensemble leurs actions dans ce programme afin de permettre aux familles en difficulté d’être propriétaire d’un logement.


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Faaa : la 7ème édition de la semaine de l'école démarre demain mardi, à la mairie

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Faaa : la 7ème édition de la semaine de l'école démarre demain mardi, à la mairie
FAAA, le 18/04/2016 - Du 19 au 30 avril 2016, les enfants des écoles de Faa’a exposeront leurs œuvres artistiques dans les jardins de la mairie. Cet évènement placé sous le thème « Le collectif à travers le grand format » sera inauguré demain à 9 heures au fare artisanat de l’hôtel de ville.

Cette opération organisée par la circonscription N° 14 de Faa’a en partenariat avec la commune a pour but de valoriser les productions artistiques des élèves, de la REP+ de Faa'a. Ainsi se sont près de 3 000 élèves des écoles de maternelles, primaires et du collège Henri Hiro qui exposent leurs œuvres pour cette 7ème édition de la semaine de l’école, qui démarre demain.

Les préparatifs de cette opération ont débuté ce lundi matin, avec les parents et professeurs, pour venir afficher les tableaux, formes et mises en scène imaginés par les enfants. "L’objectif est de valoriser le travail de toutes les écoles de Faa’a" annonçait l’inspecteur de la REP+ de Faa’a Mr Eric Dupont. "Nous avons souhaité installer toutes les œuvres dans les jardins de la Commune avec le soutien du maire Oscar Manutahi Temaru, pour que la population et surtout les parents puissent apprécier le travail des élèves. Nous avons choisi le thème du grand format cette année pour que les élèves travaillent ensemble sur une production collective. Cela permet de les socialiser et de mettre en pratique le travail d’équipe" précisait Eric Dupont.

Du côté de la commune, Pascal Grand, chef du service Éducation ajoutait que "la conseillère municipale en charge de l’éducation, Mme Victoire Laurent a tout de suite soutenue le projet d’exposition dans les jardins de la mairie. Aussi en plus de la population, tous les élèves des écoles vont venir faire une visite des jardins, grâce à une organisation des bus de la commune."

Vous avez donc jusqu’au 30 avril pour découvrir les œuvres des enfants de Faa’a dans les jardins de la mairie.

Faaa : la 7ème édition de la semaine de l'école démarre demain mardi, à la mairie

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Vis ta ville fête ses 7 ans, mercredi

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Vis ta ville fête ses 7 ans, mercredi
PAPEETE, le 18/04/2016 - Ce sera également la 53ème édition de cet événement qui sera consacrée à l'anniversaire de ce grand rendez-vous Djeuns "Vis ta Ville".

Depuis son lancement le 29 avril 2009, cette manifestation gratuite et préventive à destination des jeunes de 16 à 25 ans a sensiblement évolué, tant en termes d’organisation que de participation.

Au départ, des stands d’information étaient disposés au sein du parc, afin de sensibiliser les jeunes aux phénomènes de société qui les touchent et affectent : la drogue, l’alcool, la sexualité, etc.

En parallèle, des jeunes talents connus et/ou anonymes tels que Aremistic Roots, Haunui, Street Dance Academy, et bien d’autres, proposaient de l’animation sur scène, pour donner au cadre un ton plus "festif".

Depuis, l’équipe a revu l’organisation en proposant des stands de prévention plus ludique en première partie, tandis que la suite de l’après-midi est consacrée aux jeunes qui font l’actualité artistique au fenua : Fred Garbutt, J-Army, Mervin Dance School, etc.

Pour marquer les sept ans du "Vis ta Ville", des stands d’animation seront proposés au public ce mercredi 20 avril 2016 afin qu’ils repartent avec un souvenir de cette journée :

- Confection de po’ara

- Face painting avec Arava Design

- Dégustation tropicale

Enfin, la seconde partie sera consacrée à la danse avec une initiation au Kuduro Style Dance.

Toute l’équipe de Vis ta ville remercie les partenaires privés et publics, les jeunes, les services de la ville de Papeete, la police municipale et la direction de la sécurité publique de leur implication dans la réussite de cet événement mis en place par une jeune équipe en faveur de la jeunesse.

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Dix mamans de Titioro suivront une formation à la cuisine saine, ce mardi

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Dix mamans de Titioro suivront une formation à la cuisine saine, ce mardi
PAPEETE, le 18/04/2016 - Dans le cadre de son Projet Educatif Local, La Ville de Papeete, en partenariat avec l’association API, réitère ses ateliers "cuisine saine" en faveur des parents des quartiers prioritaires de Papeete.

Sandra STEPHAN, diététicienne de métier et professeur de danse de "salsa", accueillera dix mamans de Titioro, demain, mardi 19 avril de 9h00 à 12h00 à la Maison de quartier de Temauri Village.

Cet atelier à but préventif sera décliné en deux temps. Pour la première partie, les mamans seront initiées à la préparation de plats diététiques, équilibrés et pas chers, et dégusteront leurs productions en fin de séance. Dans un deuxième temps, elles s’exerceront à la préparation des cocktails qui seront servis au public pour célébrer, le lendemain, les sept ans de l’évènement "Vis ta Ville".

Après les conseils de cuisine, Sandra tentera de séduire les participantes grâce à la salsa, afin d’encourager nos mamans de Temauri Village à la pratique d’une activité physique de manière régulière et plaisante.

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Conférence : la place des langues polynésiennes dans la République

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Conférence : la place des langues polynésiennes dans la République
PAPEETE, le 18 avril 2016 - Une conférence "Savoir pour tous" est organisée jeudi à l'Université sur le thème : "L'apport des langues d'outre-mer à la problématique française et européenne des langues dites régionales". Le professeur de linguistique Michel Launey y présentera la situation des langues d'Outre-mer et les nouvelles problématiques auxquelles elles font face.

Les langues régionales, dont nos langues polynésiennes, ont toujours eu une place difficile dans la République française. Toutes ont souffert de la généralisation du français à l'école et ont frôlé la disparition. Une petite ouverture dès 1951 a permis d'alléger progressivement la pression. Mais les problématiques restent nombreuses.

Ce jeudi 21 avril dès 18h15 dans l'amphi A3 du campus d'Outumaoro, le professeur de linguistique à l’Université Paris VII et directeur de recherches honoraire à l’Institut de Recherches pour le Développement, Michel Launey, explorera ces questions lors d'une conférence publique. Cet expert a longuement étudié le nahuatl au Mexique et la langue palikur en Guyane, et connait les problématiques liées à la scolarisation des enfants dont c'est la langue natale et les adaptations nécessaires du système scolaire.

Il exposera du coup "l'intérêt majeur [dans les langues d'Outre-mer] de certains phénomènes grammaticaux absents des langues européennes ; le statut de langue maternelle pour de nombreux locuteurs, et parfois de seule langue avant la scolarisation ; la nécessité de mieux décliner la présence scolaire selon les langues, les lieux et les classes d’âge (activités en langue maternelle dans les petites classes, observation réfléchie conjointe avec celle du français dans les plus grandes classes, approche dite d’éveil aux langues pour les contextes plurilingues etc.). On mettra la situation polynésienne en perspective avec celles de la Nouvelle-Calédonie, de la Guyane, de Mayotte et des îles créolophones" explique la présentation de la conférence.

DEUX AUTRES CONFÉRENCES POUR LES JURISTES

Deux autres conférences, beaucoup moins grand public, seront organisées les 22 et 26 avril à l'UPF. Elles sont principalement destinées aux étudiants en préparation à l'examen d'entrée à l'École de formation du Barreau, donc qui veulent devenir avocats. Mais elles restent ouvertes à tous et intéresseront les juristes et chefs d'entreprise.

La première, vendredi 22 avril dès 14h en amphi A2, portera sur "L'actualité du contentieux du droit des sociétés" par le professeur François-Xavier Lucas, professeur de droit privé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur de l’Institut d’études judiciaires Jean Domat. Elle s'attardera par exemple sur les contentieux entre associés d'une société…

La seconde, mardi 26 avril dès 14h amphi A2, aura pour thème "Droit des marchés publics et droit de la concurrence" par le professeur David Soldini, maître de conférences en droit public à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur des études de l’Institut d’études judiciaires Jean Domat. Elle permettra en particulier de voir les différences entre le droit de la Concurrence en métropole et en Polynésie française.

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"Ubu au paradis" : les femmes au pouvoir... selon Patricia Mollié

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PAPEETE, le 18 avril 2016 - Adaptée de "Ubu roi" d'Alfred Jarry, la nouvelle pièce de Patricia Mollié sera jouée le 29 avril, au Petit Théâtre. Au menu : du rire, des chansons et une réflexion sur les dérives liées au pouvoir et sa folie chez les femmes…


Patricia Mollié est de retour sur le devant de la scène avec une nouvelle adaptation de "Ubu roi", la célèbre pièce d'Alfred Jarry publiée le 25 avril 1896 dans la revue de Paul Fort "Le Livre d'art" et représentée pour la première fois le 10 décembre 1896 par la troupe du théâtre de l'Œuvre au Nouveau-Théâtre. Considéré comme précurseur du mouvement surréaliste et du théâtre de l'absurde, Jarry mêle dans cette farce provocation, absurde, satire, parodie et humour gras.

UNE NOUVELLE VERSION "SEULE EN SCÈNE"

Interprète et responsable de la mise en scène de "Ubu au paradis", Patricia Mollié poursuit à sa manière le cycle "Ubu". Certains se souviennent en effet de sa version à trois personnages, proposée en 2014 à la Maison de la culture sous le titre "Papa Upu". Cette comédie burlesque avait été ensuite portée en 2015 par des adolescents, les élèves de son cours de théâtre. Cette fois, c'est seule qu'elle montera sur les planches et campera une "Mama Upu" assoiffée de pouvoir. Elle explique : "C'est un sacré défi personnel, je ne serai accompagnée que par mes mains, mes pieds et ma bouche ! Cette nouvelle version seule en scène a été créée pour être jouée en tournée. Quelques dates sont arrêtées en France pour l’été 2016 et une programmation se met en place pour des représentations dans les archipels polynésiens fin 2016 et début 2017."

DES TEXTES AU VITRIOL

Cette comédie où le rire entraîne la réflexion sur les dérives liées au pouvoir et sa folie est toujours d’une inquiétante actualité. Dans cette adaptation, l’action actualisée se déroule dans un royaume imaginaire du Pacifique sud. La distribution réduite à deux personnages, la Mère Ubu face au Père Ubu représenté par une poupée de chiffon qui rapetisse au fil de l’histoire, souligne la terrifiante puissance de la "femme du chef", manipulatrice de son pantin d'époux. Une "despote housewife" ? Une schyzophrène internée ? L’action pourrait tout aussi bien se dérouler dans un asile psychiatrique… À chacun sa réponse.

S'appuyant sur des textes au vitriol, Patricia Mollié s'amuse ainsi "des femmes de dirigeants qui prennent le pouvoir en évinçant leurs époux ou bien qui cautionnent sous des allures angéliques leurs despotes de maris." Des musiques adéquates ponctueront par ailleurs ce spectacle d'environ 1h20, avec notamment des chansons issues de l'ancien album de Frédéric et Stéphane Rossoni, "New Age", sans oublier celle qu'elle a spécialement rédigée "a capella" pour l'occasion, "Je m’en fous". Après ses collaborations sur "L'outrage du silence" du groupe Manahau en 2015 ou "Résidence" du centre de danse André Tschan en mars dernier, celle qui a reçu le Dixit d’or de la culture en 1997 revient en force avec ce spectacle qui sera forcément… ubuesque !

L’histoire

Le Père Ubu est conseiller du roi, mais sa femme la Mère Ubu préfèrerait qu’il soit roi afin qu’elle soit reine. Elle complote avec l’aide du capitaine Poture à qui elle promet le grade de général, pour tuer le roi et prendre sa place. Arrivée au pouvoir, elle annonce clairement son objectif, prendre l’or, tuer tout le monde et rentrer dans son pays riche et auréolée de gloire. Décapitations, immolations, incendies et terreur se succèdent avant la révolte du peuple et la fuite du couple Ubu.

"Je m’en fous"

"Moi les pauvres les malades les vieux

Moi les handicapés les malheureux

Moi je m’en fous poupoupidou

Je m’en fous poupidou

Moi les gosses qui meurent de faim

Moi la misère tout ce tintouin

Moi je m’en fous poupoupidou

Je m’en fous poupidou

Moi ce que je veux

C’est que mes faux ongles tiennent mieux

Moi le réchauffement de la planète

Moi la montée des eaux toutes ces sornettes

Moi je m’en fous poupoupidou

Je m’en fous poupidou

Moi la disparition des espèces

Moi les phoques le thon rouge et le reste

Moi je m’en fous poupoupidou

Je m’en fous poupidou

Moi ce que je veux

C’est que mes faux cils tiennent mieux

Moi ces femmes qui se font violer

Moi ces hommes qui les ont massacrées

Moi je m’en fous poupoupidou

Je m’en fous poupidou

Moi les gens désespérés

Moi les drames de la société

Moi je m’en fous poupoupidou

Je m’en fous poupidou

Moi ce que je veux

C’est que mes faux seins tiennent mieux

C’est que tout ça tienne mieux

La peinture de ma voiture

La radio de mon bateau

Le balcon de ma maison

Le jasmin de mon jardin

Je veux que tout ça tienne bien

Le reste moi je m’en fous."

Infos pratiques

Vendredi 29 avril, à 19h30
Petit Théâtre
Tarifs : 2 000 Fcfp (adultes) ; 1 000 Fcfp (moins de 20 ans, handicapés et groupes de 10 personnes)
Représentation scolaire : jeudi 28 avril, à 13h30
Tarif unique : 800 Fcfp
Contact : 87 70 19 92
E-mail : patricia.molie@hotmail.fr

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