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Japon: nuit d'angoisse en vue pour les habitants de Mashiki après le séisme

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Japon: nuit d'angoisse en vue pour les habitants de Mashiki après le séisme
MASHIKI, Japon | AFP | vendredi 15/04/2016 - Des habitants de la petite ville japonaise de Mashiki chassés de leurs maisons détruites faisaient vendredi soir la queue pour obtenir de l'eau potable, cherchant avant la nuit à conjurer la peur de répliques meurtrières, 24 heures après un puissant séisme.

Les secours continuaient de rechercher des survivants dans les décombres des habitations détruites par une secousse d'une violence inédite pour bien des riverains, et dans laquelle neuf des leurs ont péri et leur château vieux de 400 ans a été endommagé.

Près de 900 personnes ont été blessées, dont 52 gravement par une secousse de magnitude 6,5 suivie de nombreuses et puissantes répliques, qui a frappé jeudi soir la préfecture de Kumamoto, sur l'île de Kyushu, à quelque 900 km au sud de Tokyo, selon le gouvernement.

Les sauveteurs ont sorti saine et sauve des décombres de sa maison une fillette de huit mois plus de six heures après le tremblement de terre, la portant délicatement dans une couverture.

Sa mère, son grand-père, sa grand-mère et son frère aîné, qui ont tous survécu, se trouvaient dans la salle de séjour et la cuisine pendant qu'elle dormait à l'étage, lorsque la première secousse est survenue à 21H26 (12H26 GMT), a rapporté le quotidien Mainichi Shimbun. Ils ont tenté de monter pour sauver l'enfant mais la maison s'est écroulée.

"La maison a été secouée de haut en bas", a raconté à l'AFP Nobuyuki Morita, 67 ans, un habitant de Mashiki, j'étais très surpris. Je n'ai jamais connu un tel tremblement de terre de ma vie".

M. Morita et son épouse ont passé la nuit dans une voiture, ne pouvant dormir chez eux avec un toit effondré et le mobilier éparpillé. L'horloge s'est immobilisée à 21H26.

La maison de Haruki Ito, 62 ans, est maintenant penchée à 45 degrés. "Nos chiens ont eu tellement peur, qu'ils se sont cachés dans ce qui reste de la maison", a-t-il déclaré à l'AFP. "Nous espérons pouvoir passer la nuit dans un refuge avec nos chiens".

La première secousse était d'intensité 7 sur l'échelle japonaise qui mesure le ressenti en surface, un niveau par lequel les personnes et les meubles peuvent être projetés en tous sens. La profondeur du foyer du séisme était faible, de 11 km seulement.

Certains habitants ont dormi sur des parkings publics, s'enveloppant dans des couvertures pour se protéger du froid, par crainte de revenir à l'intérieur et que les bâtiments ne s'écroulent.

- 134 répliques -
"Je n'ai pu sortir de chez moi qu'après cinq répliques, elles étaient tellement fortes, j'avais trop peur de bouger", a confié un commerçant, interrogé à la télévision. Dans sa boutique tout était sens dessus dessous, étagères, tables et articles divers répandus sur le sol.

Au total, 134 répliques ont été ressenties, d'une intensité parfois égale à celle du séisme du 11 mars 2011, a précisé l'agence de météorologie japonaise.

Des dizaines de maisons, pour la plupart vétustes et en bois, ont été totalement ou en partie détruites, poussant des milliers d'habitants à trouver refuge dans des centres d'accueil où ils ont reçu du riz et de l'eau potable. Ils étaient encore 15.000 vendredi après-midi.

L'exécutif a déclaré l'état de catastrophe naturelle et dépêché sur place près de 6.500 hommes - pompiers, policiers, soldats des forces d'autodéfense.

- Usines à l'arrêt -
Plusieurs grands groupes japonais, dont Toyota, Bridgestone, Honda et Sony, ont décidé vendredi de suspendre les opérations dans leurs usines situées dans la région, afin de faire un point avec les fournisseurs et d'évaluer les dégâts.

Des routes ont été éventrées et les transports perturbés.

Près de 12.000 foyers étaient toujours privés d'électricité et 24.900 n'avaient pas accès à l'eau courante.

L'agence de météorologie prévoit de la pluie dans les prochains jours, faisant craindre des glissements de terrain.

La compagnie qui alimente la région, Kyushu Electric Power, a assuré qu'aucune anomalie n'avait été relevée dans la centrale nucléaire de Sendai où se trouvent les deux seuls réacteurs du Japon en service.

Les autres installations nucléaires situées dans la région secouée, à savoir celles d'Ehime et Genkai, n'ont pas été affectées, selon les informations rapportées par les opérateurs.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011 qui a tué quelque 18.500 personnes et entraîné l'accident nucléaire de Fukushima.

bur-uh/abk

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Un mail traverse deux fois l'Atlantique pour sauver une Chinoise suicidaire

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Un mail traverse deux fois l'Atlantique pour sauver une Chinoise suicidaire
Rome, Italie | AFP | vendredi 15/04/2016 - Un message sur internet a traversé deux fois l'Atlantique, parcourant des milliers de kilomètres, réussissant à la fin à sauver une jeune Chinoise en train de se suicider en Italie, écrit vendredi la police italienne.

Un jeune étudiant chinois résidant en Grande-Bretagne discutait sur internet avec une compatriote installée à Vérone (nord-est) quand il a soupçonné, d'après le ton de la conversation, des velléités suicidaires chez la jeune fille, selon un communiqué.

Il a immédiatement envoyé un message à la police, mais s'est trompé et au lieu de l'envoyer à la ville italienne il l'a envoyé au "Verona Police Department" dans le New Jersey, sur la côte est des Etats-Unis.

Ces derniers, comprenant l'erreur, ont alerté le bureau d'Interpol à Washington qui contactait à son tour la salle opérationnelle internationale à Rome. Cette dernière a alors appelé la préfecture de police de Vérone, qui a dépêché des policier sur place.

"La jeune femme a été trouvée avec les veines des poignets partiellement coupées et ayant ingurgité une grande dose d'un médicament antidépresseur dont le flacon à moitié vide a été trouvé à côté du corps", précise le communiqué.

ljm/lrb/abk

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Manifestation dans les rues de Nouméa contre la vie chère

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Manifestation dans les rues de Nouméa contre la vie chère
Nouméa, France | AFP | vendredi 15/04/2016 - Quelque 300 personnes ont marché vendredi dans les rues de Nouméa pour protester contre la cherté de la vie en Nouvelle-Calédonie, a constaté l’AFP.

Répondant à l’appel de la Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie, les manifestants ont déploré le manque d’action du gouvernement pour lutter contre le coût de la vie.

"La vie n’a jamais était aussi chère et les pauvres aussi nombreux", a lancé Sylvain Néa, le secrétaire général de la CSTNC.

Fin mars, l’inflation s’est établie à 0,9% sur un an, selon les chiffres de l’Institut de la statistique et des études économiques local (ISE-NC). Les prix alimentaires ont augmenté de 1,7% sur un mois, alors que ceux de l’énergie ont reculé de 0,6%. Mais l’UFC-Que choisir estime que l’inflation dépasse 2%.

En mai 2013, plus de 35.000 Calédoniens avaient manifesté à Nouméa, Koné et Lifou pour dire "Stop à la vie chère". Depuis un Observatoire de la vie chère a été mis en place et une loi du pays, instaurant une Taxe générale à la consommation (TGC) pour remplacer un empilement de taxes à l’importation, est en préparation au gouvernement.

"En matière de coût de la vie, nous sommes les derniers de la classe. Nous sommes même derrière la Polynésie", a reconnu le président du gouvernement Philippe Germain dans une interview accordée vendredi au quotidien Les Nouvelles calédoniennes. "Une des causes identifiées depuis longtemps, c’est le manque de compétitivité et la fiscalité à l’importation. Nous sommes en train de la réformer en instaurant la TGC, dont la vertu est de permettre au monde économique de travailler hors taxes pour ses investissements et son fonctionnement", a-t-il précisé.

Les manifestants ont également demandé la mise en œuvre d’un plan de sauvetage de la Société Le Nickel (SLN) afin de garantir l’emploi et éviter la fermeture de centres miniers.

En 2015, le premier employeur privé du territoire a accusé une perte opérationnelle de 261 millions d’euros. Eramet, la société-mère de la SLN, doit annoncer d’ici la fin du mois un plan drastique de réduction des dépenses destiné à abaisser les coûts de production.

"Nous avons pu faire passer des messages et déposé des dossiers auprès des différentes groupes politiques ", a déclaré Sylvain Néa à l’issue de rencontres avec le président du Congrès et celui du gouvernement. Rendez-vous a été pris dans trois semaines pour de nouvelles discussions.

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Dordogne: après expertises, le mystérieux squelette "Ernest" retourne dans son manoir

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Dordogne: après expertises, le mystérieux squelette
Saint-Pierre-de-Frugie, France | AFP | jeudi 14/04/2016 - Le mystère de l'identité d'"Ernest", squelette découvert en 1913 sous un plancher du manoir de Moncigoux, à Saint-Pierre-de-Frugie (Dordogne), reste entier au terme de deux mois d'expertises et la dépouille a retrouvé jeudi sa place originelle.

"Ernest", qui n’avait pas quitté son cercueil de verre depuis sa découverte voici plus d’un siècle, a subi "toute une batterie d’analyses" (scanners, radiographies, analyses osseuses, etc.) au pôle judiciaire de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), a expliqué à l'AFP le colonel Patrick Chabrol, dont l'enfance a été bercée par l’histoire légendaire du squelette.

"Les analyses semblent confirmer qu’il s’agit bien d’un homme, et particulièrement âgé." Elles ont révélé que le défunt "ne présente aucun traumatisme, aucune violence due à une arme contondante", ce qui "tend à confirmer qu’il n’est pas décédé de mort violente", a précisé l’officier de gendarmerie.

"Le squelette est très lacunaire, et il manque énormément d’os importants, comme une partie du bassin, des dents, et la pommette gauche", qui auraient permis "de préciser son âge au moment du décès et de procéder à une reconstitution du visage", a ajouté le gendarme.

De plus, "l’analyse chimique des os donne des résultats farfelus quant à la date à laquelle il aurait été enseveli". Selon l’anthropologue judiciaire, cité par le colonel Chabrol, "le fait qu’il ait séjourné longtemps en terre a modifié la structure chimique des os, empêchant une datation certaine".

C'est l'historien Bernard Aumasson qui avait relancé l’enquête sur l'identité du mystérieux squelette, tordant le cou à une légende selon laquelle il s'agirait d'Ernest de Fontaubert, assassiné au États-Unis au XIXe siècle.

"Rien d'étonnant" pour cet historien à ce que les analyses n’aient pas pu en dire plus. "L'intime conviction de l’anthropologue judiciaire est que ce squelette est très vieux et qu’il se trouvait là avant même la construction de la dépendance (du manoir de Moncigoux) où il a été découvert", a indiqué Bernard Aumasson.

L’historien voit dans les conclusions de l'anthropologue judiciaire la confirmation de sa théorie: "Il s’agit en fait d’un cadavre issu des combats de la guerre de Cent Ans qui se sont déroulés ici."

"Nous n’avons plus une seule légende, mais deux désormais!" s'est amusé Marc Wilmart, président et fondateur de la cinémathèque du Limousin, qui a suivi de près les péripéties de l'enquête sur le mystère du squelette "Ernest" depuis trente ans.

Il est déjà question, selon lui, d’organiser un événement autour de ce mystère à rebondissements multiples pour les prochaines Journées du patrimoine.

juc-rhl/lab/er

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Même un faible réchauffement du climat affectera la Grande barrière de corail d'Australie

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Même un faible réchauffement du climat affectera la Grande barrière de corail d'Australie
Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 14/04/2016 -Même un faible réchauffement pourrait avoir des effets dévastateurs sur la Grande barrière de corail d'Australie, qui risque de perdre sa capacité d'adaptation à des montées brusques de températures océaniques, selon une nouvelle étude publiée jeudi.

La plupart des récifs coralliens qui n'ont pas pu développer ce mécanisme protecteur subiront des blanchissements à répétition quand la température à la surface de l'océan dépassera de 0,5 degré Celsius celle d'aujourd'hui, suggèrent ces travaux publiés dans la revue américaine Science.

Or cette augmentation de la température à la surface de l'océan pourrait se produire d'ici 40 ans.

Selon les chercheurs, si la température grimpe de deux degrés, comme cela pourrait arriver d'ici 2100, la proportion de coraux de ce récif capables de développer ce mécanisme protecteur serait réduite de 75%, laissant prévoir un blanchissement plus sévère et étendu qu'actuellement.

Le mécanisme d'adaptation des coraux aux hausses de température, qui se met en place sur plusieurs semaines, agit "un peu comme un entraînement, une préparation pour les coraux qui sont moins stressés et tolèrent mieux ce phénomène quand il se produit", explique Tracy Ainsworth de l'Université James Cook à Queensland en Australie, principal auteur.

Les coraux contiennent des algues microscopiques, appelées zooxanthelles, qui fournissent au corail ses nutriments et lui donnent ses couleurs chatoyantes.

Or le réchauffement des océans stresse les coraux, les fait expulser des zooxanthelles et "blanchir". Et si ces algues ne retournent pas dans le tissu corallien, le corail meurt, expliquent les scientifiques.

Pour déterminer les différents seuils de température du blanchissement, cette scientifique et ses collègues ont analysé 27 ans de relevés de températures à la surface de la Grande barrière de corail et identifié 372 épisodes thermiques stressants capables de provoquer ce phénomène.

Ils ont établi la température moyenne mensuelle maximum pour chaque région de la Grande barrière, et déterminé que le seuil pour provoquer un blanchissement se situait deux degrés au-dessus de ce maximum.

Ils ont ensuite entré ces données dans un modèle mathématique pour simuler les réactions des récifs coralliens au réchauffement pendant le reste du siècle, en s'appuyant sur les relevés de températures des précédentes décennies.

Ils ont conclu que ceux qui bénéficient du mécanisme d'adaptation toléraient davantage des montées du thermomètre au-dessus de deux degrés, subissant moins de blanchissement et de dépérissement.

Des observations aériennes de la grande Barrière, qui s'étend sur deux mille kilomètres, ont révélé l'un des plus graves épisodes de blanchissement des coraux de cet écosystème australien unique, avaient annoncé fin mars des scientifiques.

js/are

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Les tribulations des Tiki de Raivavae

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Les tribulations des Tiki de Raivavae
TAHITI, le 15 avril 2016. Au même titre que la "malédiction des pharaons" qui a frappé les archéologues après la découverte du tombeau de Toutankhamon en 1922, plusieurs histoires mystérieuses accompagnent l'histoire des tiki polynésiens. Tahiti Heritage a choisit de vous raconter les tribulations des tiki de Raivavae qui seraient responsables de plus d'une demi-douzaine de morts selon la croyance populaire.

Le ti’i ou tiki est une représentation de forme humaine sculptée dans de la pierre ou du bois dans lesquelles était supposé entrer un esprit que les humains désiraient invoquer. Ces statues qui étaient implantées sur des lieux sacrés étaient souvent chargées de mana (pouvoir).

A l’entrée d’une grotte à Raivavae

Les deux grands tiki Moana et Heiata qui sont actuellement dans les vestiges du musée Gauguin de Papeari proviennent de Raivavae, aux îles Australes. Ces tiki qui s'appelaient auparavant, Tii One et Tii Papa, se trouvaient à l'entrée d'une grotte, dans un endroit sacré, un lieu de prières, où seul le tahua (prêtre) pouvait pénétrer, disait le R.P. Hervé Audran en 1917.

L’une des deux statues représentait une très grosse femme, avec un énorme ventre (3 m de tour) sur lequel sont posés des mains à six doigts, d’après Emile Vedel en 1933. Elle mesurait un peu plus de 2 m de hauteur, non compris un socle de 0,70 m, et son poids dépassait les deux tonnes. A peu près aussi grande et beaucoup plus mince, l’autre figurait probablement un homme, mais qui semblait avoir été émasculé depuis pas mal d’années. Les deux statues étaient taillées dans un seul bloc de tuffeau basaltique de couleur rouge foncé. Elles étaient plantées dans la brousse, faces au nord à quelques 600 mètres de la mer.

De Raivavae à Papeete

Tout commença un beau jour d'août 1933, lorsque Stevens Higgins et son capitaine, Tetua Mervin, ancrèrent le navire "La Denise" dans le lagon de Raivavae pour renflouer un autre bâtiment. Steven Higgins avait décidé d'acquérir trois tiki de Raivavae afin de les exposer au musée Océanien de Papeete. Il s'agissait d'un couple, Moana et Heiata, et de leur enfant. Un certain Terii Tane, négocia la vente des statues à Higgins. Après avoir consenti à leur enlèvement moyennant une indemnité dérisoire, la propriétaire du terrain, une cheffesse nommée Tanitoa vahine, a vu en songe sept de ses ancêtres revenus de l’autre monde pour lui reprocher son abandon et n’a pu que très difficilement s’en séparer.

Avec des moyens de fortune, car aucun naturel de l’île n’a voulu prêter la main à l’opération, le capitaine Higgins et l’équipage parvinrent à hisser les deux grandes statues à bord du navire « La Denise » sans les briser. Mais lors de son chargement, le petit tiki chavira et fini sa course au fond des eaux. Il y a quelques années, une équipe d’archéologue a voulu le récupérer mais les habitants de Raivavae ont fortement manifester pour que ce vestige historique reste sur place. "Quand on possède un objet de valeur comme celui-là, on souhaite le garder", disaient-ils avant d'ajouter "On voudrait également récupérer les deux autres tiki qui sont au musée de Papeari à Tahiti”

L’arrivée à Papeete

Emile Vedel raconte que le soir de l’arrivée du navire “La Denise” à Papeete, de petites flammes malodorantes se sont allumées sur la mer, semblables à des feux follets courant tout le long du rivage. Phénomène que les Tahitiens n’ont pas manqué d’interpréter comme un signe de la colère des tiki arrachés de chez eux. Plus tard, on a su qu’il s’agissait une simple boîte de phosphure de calcium accrochée à une bouée de sauvetage, qui sert de signal lumineux la nuit en venant au contact de l’eau, avait été brisée et que son contenu s’est répandu dans la rade, où ses miettes se sont enflammées, comme il convenait. Mais sait-on jusqu’où peut aller la malice d’un tiki transplanté malgré lui ?

Deux mois plus tard, Stevens Higgins tombe malade, probablement d'une grave affection hépatique. La rumeur publique, immédiatement, attribua la maladie aux deux tiki. Derrière la pierre muette, le mana est encore puissant. Effrayé, Higgins jure de ramener les deux statues sur leur lieu d'origine. L'a t’il juré et n'a t’il pas tenu parole, ne l'a t’il jamais juré comme l'assure sa famille ? En 1936 il meurt, et la rumeur fait sienne la malédiction des tiki.

Quand la sœur d'Higgins meurt deux mois plus tard, et que Terii Tane et sa compagne également, cela suffit pour fortifier la conviction que les deux tiki possèdent un pouvoir maléfique.

De l’avenue Bruat à Mamao

Un peu plus tard, les tiki sont déplacés de l'avenue Bruat au musée de Mamao alors que tout le monde assure qu'il ne faut les toucher à aucun prix. Huit ans plus tard, lorsque le conservateur Édouard Ahnne meurt, on attribue encore cette mort à Moana et à Heiata, malgré le temps séparant leur déplacement de ce dernier décès.

Un tiki farceur au Musée de Mamao

Nos deux tiki avaient l’air de se plaire dans ce nouveau jardin du musée de Tahiti qui se trouvait à Mamao, à l’emplacement de l’ancien hôpital, puisqu’ils s’amusaient à faire des farces aux visiteurs.

A cette époque, le peintre René Grandidier qui habitait à coté avait décidé de venir faire un tableau du grand tiki de Raivavae qui se trouvait dans le jardin du musée. Il teste plusieurs emplacements, de face, de profil, change en fonction du soleil mais il n’arrive pas à terminer son dessin. Découragé, il abandonne et décide de revenir le lendemain.

Le lendemain matin comme prévu, il réinstalle son chevalet exactement à la même place pour bien voir la sculpture sous le même angle et continuer son œuvre. Mais, il s’aperçoit que les traits du visage qu’il avait dessiné la veille et ceux du tiki en pierre qui avait en face de lui, n’étaient plus identiques. Le visage était plus rude, et ses yeux et les sourcils montraient un signe de désapprobation.

De Mamao à Papeari

En juin 1965, pour la construction de l'hôpital dans le quartier de Mamao à Papeete, il faut à nouveau les déplacer... car les malades répugneraient à se faire soigner à proximité des deux anciennes idoles. Aucun transporteur privé n'accepte ce travail et les Travaux Publics ne trouvent aucun ouvrier disponible évidemment. Un tahua est consulté, mais il demande la somme énorme (à l'époque) de 500 000 CFP. La rumeur enfle dans la ville. Le gouverneur Sicurani en a plein le dos. C'est un fonceur, il veut son hôpital et si les journalistes du Journal de Tahiti ne cessent pas de se faire l'écho des superstitions il va les faire expulser leur annonce-t’il, selon la loi de 1932 encore en vigueur.

Finalement une équipe de dix Marquisiens, commandés par Louis Teikitetini, accepte d'effectuer le transport jusqu'au musée de Papeari parce que traditionnellement, sculpteurs et catholiques, ils ne craignent pas les dieux de pierre des anciens plus communs dans leur archipel. L'opération, dirigée par Albert Toto Maoni, débute le 5 juin 1965, devant un public nombreux et curieux. Dans les manoeuvres, le tiki Moana a les deux pieds brisés. Le 6 juin, les deux statues sont conduites par la route à Papeari. Mais en moins de 15 jours, on déplore deux décès subits, deux hommes ayant joué un rôle dans ce nouveau déménagement. L’un deux, David Tonaitahuata un jeune marquisien, est victime d'un accident de la circulation. Il s'était montré, selon des témoins, très irrespectueux envers eux les tiki, en marchant sur le flanc de Heiata alors qu’elle était couchée, en riant et lançant à la cantonade : “ Chez nous ils sont si nombreux qu'on n'y fait même pas attention. Les marquisiens n'ont pas peur des tiki. Est-ce que les gens meurent pour des cailloux ? ”. Une semaine après, c’est le chef des travaux, Toto Maoni qui est emporté par une maladie imprévisible.

Plus tard, bien plus tard, le gouverneur lui-même, Jean Sicurani, responsable du dernier voyage de Moana et de Heiata, trouvera la mort en juillet 1977 à l'âge de 62 ans, victime d'une leucémie foudroyante. Toujours les tiki, diront les observateurs.

Plus récemment, dans les années 2000, un des descendants de l'acheteur des deux tiki qui circulait avec une voiture à toit ouvrant sur la cote Est de Tahiti est tué par une grosse pierre tombée de la montagne. Cette pierre ressemblait étrangement, disent des témoins, à la tête du tiki Moana.

Un retour bien compromis

Actuellement, un groupe d'habitants de Raivavae, demande le rapatriement de ces tiki dans leur île natale. Mais deux obstacles freinent ce départ, la pierre des tiki est très friable et risque de se casser lors du transport et des fidèles de l'Eglise évangélique de Raivavae ont dit qu'ils couperaient la tête de ces tiki s'ils remettaient les pieds sur leur île.
En attendant, pour qu’ils résistent mieux aux aléas climatiques, on leur a construit un toit.

Sources :
Emile Vedel, les statues mégalithiques de Raivavae. L’illustration, Journal universel, du 13 janvier 1934
Philippe Mazellier, Tahiti, de l'atome à l'autonomie 1979


Retrouvez d’autres histoires extraordinaires sur le site Tahiti Heritage http://www.tahitiheritage.pf
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Les tribulations des Tiki de Raivavae

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Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve

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Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve
PAPEETE, le 15 avril 2016 - Tandis que Mata Hoata séduit le tout Paris, un événement littéraire est organisé en échos à Tahiti. Au Vent des îles et le Musée de Tahiti et des îles font paraître une réédition de l’œuvre de Karl von den Steinen : Les Marquisiens et leur art.

De l’avis général, la traduction française des travaux de Karl von den Steinen datant de 2005 a été une première révolution pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux Marquises. Les inventaires du médecin étaient, enfin, accessibles aux francophones ! Mais rapidement, des approximations dans la traduction, des erreurs dans l’agencement des illustrations, des imprécisions au niveau des légendes ont été mises au jour. La réédition de l’ouvrage sonne donc comme une deuxième révolution.

Véronique Mu-Liepmann, conseillère scientifique de Mata Hoata et directrice de la collection beaux-livres chez Au Vent des îles précise : "Les légendes n’étaient pas toujours celles qui correspondaient aux photos ou dessins, certains objets avaient été placés à l’envers, je pense notamment à un tiki qui avait la tête en bas, la traduction n’était pas tout à fait juste, les renvois n’étaient pas toujours justes".

En plus des problèmes de fond, l’ouvrage n’était pas, dans la forme, à son avantage. Ses mensurations le desservaient. La réédition pèse certes 5,4 kg, mais sa manipulation est aisée. Aucun des trois volumes ne dépasse les 245x310 mm. Le coffret affiche une taille standard.

Trois années de travail

Pour réussir l’opération "plus de trois années de travail ont été nécessaires", affirme Christian Robert, le directeur de Au Vent des îles. Trois années récompensées par la reconnaissance des spécialistes. L’ouvrage a servi de référence aux commissaires de l’exposition parisienne Mata Hoata. Des galeries et musées ont fait part de leur intérêt, promettant de le mettre en vente dans leurs espaces. Ils reconnaissent tout à la fois le précieux travail de l’auteur mais aussi l’esthétique du coffret signé Madame Carotte.

Avant d’être auteur, Karl von den Steinen est médecin. Un homme de terrain tombé amoureux des Marquises. Né en Allemagne il a voyagé dans le monde entier entre 1879 et 1881. Mexique, Californie, Japon, Java, les Indes,… Mais c’est sur la Terre des hommes qu’il s’est vraiment plu. "C’est (…) des îles polynésienne que j’ai ramené les impressions les plus fortes et les plus vivantes, celles où l’homme et la nature s’accordent dans la beauté et la joie comme nulle part ailleurs dans le monde", écrit-il.

J’ai noté des chants (...) de la nuit des temps

En 1897, le musée de Berlin l’a envoyé dans l’archipel des Marquises. Sa mission : combler une lacune importante dans le domaine ethnologique. Il y a passé six mois, visitant les six îles habitées, fouillant les vallées, poussant ses investigations jusqu’aux sommets. Au cours de ses aventures, il a maigri aussi vite qu’il a rempli ses carnets. "Passant d’une vallée à l’autre par les crêtes des montagnes, tous les villages des six îles habitées, j’y ai perdu vingt kilos (…). J’ai noté des chants et des généalogies qui remontent à la nuit des temps (…). Mon intérêt personnel me portait vers ces récits sacrés de la patrie d’origine, de la Polynésie centrale et d’autres îles éloignées."

Il sait que bon nombre d’objets et de sites ont été pillés et visités avant son passage. C’est pourquoi il est aussi allé explorer les collections privés et publics du monde. Au total, il a décrit plus de mille pièces. Finalement, en 1925 à Berlin, il a publié une trilogie intitulée : Die Marquesaner und ihre Kunst : Studien über die Entwicklung primitiver Südseeornamentik nach eigenem Reiseergebnissen und dem Material der Museum. Cet ouvrage n’est resté longtemps accessible qu’aux seuls germanophones. La première traduction, co-éditée par Le Motu et le Musée de Tahiti et des îles date de 2005. La deuxième vient de paraître. Les trois ouvrages sont vendus séparément ou en coffret.

Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve
Comprendre l’origine du tatouage

Le tatouage est le titre du premier volume de la trilogie. Il rend compte du travail minutieux de Karl von den Steinen à la fin du XIXème siècle. Riche en illustrations, cet ouvrage présente les données historiques et ethnographiques ainsi qu’une étude comparative du tatouage dans les différents archipels polynésiens. Les figures ornementales sont présentées. L’auteur décrit les figures ornementales et tente, en plus, d’en comprendre l’origine et le sens, de déterminer les styles et leur évolution. Il établit par ailleurs un lien avec l’art du tiki.

Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve
Les tiki, tout un art

Le deuxième volume est consacré à l’art du tiki. Karl von den Steinen a étudié ces figures anthropomorphiques sous toutes leurs formes. Études qu’il a consignées et rassemblées sous le titre Plastique. L’inventaire des figures est précis, l’analyse poussée.

Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve
Objets du monde

Conscient que ses propres recherches ne pouvaient être exhaustives du fait de pillages et destructions antérieurs du patrimoine de la Terre des hommes, Karl von den Steinen a couru les collections occidentales publiques et privées pour compléter ses travaux. Il a rassemblé ces collectes en un troisième volume intitulé Les collections.

Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve

Les Marquisiens et leur art de Karl von den Steinen fait peau neuve

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Faa'a : nouvelle bagarre pour les terres Tetia Pura et Nanai Tai, un blessé léger

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Faa'a : nouvelle bagarre pour les terres Tetia Pura et Nanai Tai, un blessé léger
FAA'A, le 15 avril 2016 - Les familles Gatien et Tevaatua en sont encore une fois venues aux mains ce vendredi matin, les gendarmes ont du intervenir pour apaiser les esprits et ramener le calme.

Le ton est à nouveau monté, ce matin, sur les terres Tetia Pura et Nanai Tai. Des échauffourées ont éclaté entre les deux familles qui se disputent la propriété de ces terrains situés sur les hauteurs du lycée d'enseignement professionnel de Faa'a. Un homme a reçu un coup de bout de bois au crâne. Légèrement blessé, il a été conduit à l'hôpital du Taaone par les pompiers.

Les gendarmes, eux, ont une nouvelle fois été mis à contribution pour ramener le calme. L'auteur du coup, lui, s'est spontanément présenté à la brigade de gendarmerie de Faa'a pour donner sa version des faits. Il aurait répondu à un coup de poing. Il n'y eu aucune interpellation. Les familles Gatien et Tevaatua revendiquent chacune, depuis sept ans, la propriété de ces terres. La famille Tevaatua est soutenue par Joinville Pomare.


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2ème étape de la course de cyclisme « Grand Prix de la ville de Pirae »

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Dimanche 17 avril - Départ A partir des jardins de l’Hôtel de ville
06h45 - Rassemblement des coureurs dans les jardins
07H30 - Départ donné à partir des jardins de l’Hôtel de ville de Pirae par le représentant du Maire de Pirae, Mr Abel Temarii, 2è adjoint au maire en charge du sport.
09H00 - Arrivée devant les jardins - Remise des prix
Organisateur : Fédération Tahitienne de cyclisme - (689) 40 45.10.91 – email : ftc@mail.pf

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Mahana Beach : "On ne s’en ira pas d’ici", martèlent les irréductibles d’Outumaoro

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Mahana Beach :
PUNAAUIA, 15 avril 2016 - Sous la menace de l’ouverture d’une procédure d’expulsion à la demande de TNAD, une poignée de familles s’accrochent encore à la terre dont elles revendiquent la propriété sur le littoral d'Outumaro.

Vendredi matin, sous la houlette de Monil Tetuanui, l’heure était aux grandes déclarations à Outumaro, sur le domaine du projet de Tahiti Mahana Beach. Installés dans les profondeurs du côté mer, et pour les plus chanceux à l’ombre d’un cocotier nain en bordure de servitude, les représentants des associations « Vahine A Irea » et « Outumaoro se lève » ainsi que quelques sympathisants : une trentaine de contestataires terriens des familles Irea et Ariipeu. Têtus, ce sont les derniers irréductibles à demeurer encore sur place après avoir systématiquement refusé toute solution de relogement, et quelque forme de conciliation que ce soit avec la puissance publique. Lorsqu’elles n’étaient pas déjà dans le domaine public, les terres qu’ils occupent encore ont fait l’objet d’une procédure d’expropriation en 2015. Aujourd’hui, pour le Pays, il n’y a plus de sujet.

Tout le monde a reçu une sommation de quitter les lieux avant le 15 avril, notifiée par huissier le 9 mars. Une conférence de presse était improvisée sur place vendredi matin, pour l’échéance de ce délai. En question la propriété d’un lot estimé à 1,8 hectare bord de mer.

"La terre est à nous. On ne s’en ira pas d’ici", martelait Monil Tetuanui, en prétendant représenter les intérêts de 21 familles. "Pour ici, nous avons un Tomite de 1862 qui est un titre de propriété irréfutable. Nous sommes sur cette terre depuis plus de 200 ans. Jamais on s’en ira ! Si nos tupuna sont nés ici, sont morts depuis déjà sept générations, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va se faire traiter comme des canards sauvages", a aussi souligné celui qui se présente comme le "représentant légal" de l’association Vahinetua A Irea.

Six familles contestent encore, selon TNAD

Mais à la direction de Tahiti Nui aménagement et développement, Claude Drago détricote : "Aujourd’hui, sur ce site, il y a 44 familles. Parmi elles, 29 ont accepté une solution de relogement", explique le directeur général de TNAD : "cinq en logement collectif, quatre dans un appartement en location-vente et 20 dans un fare OPH sur un terrain qu’ils possèdent ailleurs. Reste donc 12 familles qui s’opposent à tout, dont Monil Tetuanui. Nous leur avons adressé une lettre de sommation les mettant en demeure de quitter ce domaine foncier appartenant à TNAD, faute de quoi nous engagerions une procédure judiciaire en vue de leur expulsion. Trois familles ont alors manifesté leur souhait d’une solution de relogement. Reste donc neuf familles. Parmi elles, trois ont déjà obtenu un logement social il y a quelques années et ne sont donc plus éligibles. Voilà le tableau présent". L’établissement public TNAD est affectataire de cet espace foncier de 34,1 hectares de terres domaniales, sur le littoral d’Outumaoro. Avant que ne soient lancées les procédures d'expropriation, en 2014, une centaine de familles habitaient là. Presque toutes ont accepté d'être déplacées.

"Ils peuvent dire ce qu’ils veulent", ajoute Claude Drago face à la poignée d'irréductibles. "Ils ont multiplié les procédures et toujours été déboutés à ce jour. TNAD est propriétaire de ces terres. Nous avons des jugements qui le reconnaissent. Pour l’instant, nous n’avons que des palabres face à nous. (…) Le délai de la sommation est aujourd’hui accompli. Je vais retourner devant le juge et demander l’expulsion. J’aurais tout essayé pour trouver une solution".

A deux pas de la conférence de presse improvisée par Monil Tetuanui, vendredi matin, devant son portail, un quinquagénaire nous interpelle. Il assure que Berthe Spenser, sa femme, une descendante Temarii et Pomare, dispose d’un tomite Patuohureataataaaure, bien antérieur à 1862, par lequel elle se trouve ayant-droit sur un domaine allant de la rivière Piafau à Faa’a jusqu’à Matatia à Punaauia, du récif jusqu’au crêtes. Une terre royale…

Mahana Beach :

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La Polynésie française présente à Oceania 22

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La Polynésie française présente à Oceania 22
PAPEETE, le 15 avril 2016- (Communiqué du Gouvernement) - Après avoir été à Apia, à Samoa, la délégation polynésienne composée de Manuel Terai, délégué aux affaires internationales, européennes et du Pacifique et de Bran Quinquis, délégué interministériel au changement climatique s’est rendue à Bourail, en Nouvelle Calédonie, sur invitation du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, afin de participer à la rencontre Oceania 22 avec des délégations de tout le Pacifique, mais aussi de France, pays présidant la COP21 et du Maroc, pays organisateur de la COP22.

Des tables rondes, un cycle de conférence et des ateliers de travail étaient organisés afin de travailler à la mise en vigueur de l’Accord de Paris dans le Pacifique ainsi qu’à la préparation à la COP22 qui se déroulera à Marrakech, au Maroc. Les diverses interventions ont mis l’accent sur les objectifs de croissance durable des îles par le développement d’une économie verte et bleue, le maintien de la sécurité alimentaire et l’apport des savoirs traditionnels comme outils d’adaptation au changement climatique.

La délégation de la Polynésie française a apporté le soutien du gouvernement polynésien aux délégations du Vanuatu et de Fiji, tour à tour très sévèrement touchés par les cyclones Pam et Winston au cours des derniers mois. Elle a souligné le fait que tous les autres pays et territoires insulaires pouvaient, un jour, subir les mêmes catastrophes naturelles. Pour cette raison, il était urgent que Pays et Territoires soient traités sur un même pied d’égalité en termes d’accessibilité au Fonds d’adaptation.

Les présentations faites par la délégation de la Polynésie française ont aussi porté sur l’habitat qui doit déjà faire face aux risques de submersion dans les atolls, et d’inondation dans les îles hautes, mais aussi sur les conséquences possibles des changements climatiques pour l’économie polynésienne. L’adaptation aux changements climatiques peut déboucher sur de nouvelles niches de développement comme la diversification de la « filière cocotier et coprah », primordiale pour le maintien des populations dans l’archipel des Tuamotu.

Une déclaration commune a été signée par l’ensemble des délégations présentes au terme de la réunion. Celle-ci porte sur l’ensemble des thèmes abordés et sera présenté au Premier ministre Manuel Valls lors de sa prochaine venue en Nouvelle-Calédonie.

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Le collectif Passion Car Audio rencontre les autorités

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Le collectif Passion Car Audio rencontre les autorités
PAPEETE, le 15 avril 2016 - Les passionnés de car audio ont rencontré les partis politiques, les ministères et même le haut-commissariat. Leur message de compromis et d'organisation de la communauté a été très bien reçu. De quoi éloigner le spectre d'une interdiction pure et simple…

"Ils étaient surpris de nous voir arriver avec des propositions concrètes et des compromis. Notre message a été très bien reçu", explique Léo Puputauki, conseiller technique du collectif Passion Car Audio alors qu'il sortait du bureau du haut-commissaire jeudi dernier. Le collectif avait également déjà rencontré les ministères de l'Environnement et de l'Équipement, le Tahoera'a, le Tapura et devrait bientôt rencontrer les élus Tavini et les maires. Tous les écouteraient d'une oreille attentive…

Cette organisation encore informelle mais au lobbying très efficace a été créée après les révélations de Tahiti Infos début mars, quand nous vous apprenions que le ministère de l'Équipement (en charge de la sécurité routière) et le haut-commissariat préparaient un texte interdisant l'installation de gros matériel audio dans les voitures.

Le texte voulait "en finir avec les voitures boom boom", comme les appelle la population (les pratiquants préfèrent "car audio" ou "car bass"), et leurs nuisances sonores. Mais la communauté de passionnés a vite réagi et s'est organisée, dénonçant les abus de certains membres et s'en désolidarisant. Le collectif a ainsi déjà créé une "charte de bonne pratique du car audio" interdisant les excès sonores dans les zones habitées, demandant le nettoyage des zones de rassemblement, des mesures de préventions contre l'alcool, la drogue et pour la santé des pratiquants…

Une assemblée générale rassemblant une centaine de passionnés s'est tenue le 3 avril dernier, a entériné la charte et a décidé de constituer une fédération, qui sera seule habilitée à autoriser l'installation du matériel nécessaire.

"NOUS AVONS REÇU UN ACCUEIL TRÈS CHALEUREUX"

"Les services de l'État, comme les ministères et les partis politiques la semaine dernière, ont été surpris par le travail que nous avons fourni et les propositions que nous avons faites par rapport à notre passion. Ils nous ont rappelé la nécessité de légiférer pour lutter contre les nuisances sonores, ce à quoi nous ne sommes pas opposés", explique Léo Puputauki. "Au contraire, nous sommes pour la protection des personnes, nous voulons séparer le bon grain de l'ivraie parmi les pratiquants… Nous voulons qu'il puisse y avoir des propositions médianes dans un éventuel projet de loi, pour protéger aussi ceux qui pratiquent le car audio."

La communauté a donc reçu un "accueil très chaleureux" de la part de nos gouvernants et des avis favorables sur leurs propositions. "Je pense que c'est ce qu'ils attendaient, ils étaient surpris de voir que nous avions intégré toute une partie préventive sur les comportements à risque, sur l'environnement et la santé." Le ministère de l'Environnement aurait même commencé à réfléchir à d'éventuelles zones où la pratique du car audio serait autorisée sous la supervision des associations officielles et des mairies. Le projet de création d'une fédération, avec des associations membres pour regrouper tous les passionnés, avance également. L'organisation pourrait être créée en deux mois, le temps de rédiger des statuts et trouver à quel ministère la relier. Le collectif aimerait que ce soit celui de la Jeunesse et des Sports…

Le collectif a désormais le soutien de 3 285 Polynésiens, et a commencé un travail de recensement de toutes les voitures car audio du territoire. Il en a déjà compté 700, montrant que l'activité est loin d'être le passe-temps de quelques marginaux… Il s'agira aussi maintenant de changer leur image auprès la population, un travail de long terme que la création d'une fédération et la fin des abus devraient beaucoup aider.

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Des centaines de véhicules contrôlés à Papeete

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Des centaines de véhicules contrôlés à Papeete
PAPEETE, le 15 avril 2016 - Les policiers de la DSP et les douanes de sortie, ce vendredi, pour une série de contrôles inopinés à Motu Uta et boulevard Pomare V.

Deux opérations de contrôles routiers inopinés ont été organisées ce vendredi à Papeete. La première s'est tenue du côté de Moru Uta, dans la longue ligne droite longeant la digue. De 10 h 30 à midi, policiers et douaniers ont procédé aux contrôles des véhicules allant et venant sur la zone. Outre le traditionnel contrôle des papiers, les véhicules ont fait l'objet de fouilles à la recherche de stupéfiants ou de viande de tortue.

Un fumeur de paka au poste

L'après-midi, le dispositif s'est déplacé du côté du front de mer de Papeete. Seuls les policiers y ont participé. Peu après 15 h, une centaine de voitures et scooters avaient été contrôlés pour quelques contraventions dressées. Un homme à scooter, trouvé en possession d'une pipette et d'une petite quantité de pakalolo, a été conduit au poste de police.

Des centaines de véhicules contrôlés à Papeete

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Pepena fait appel à ses fans pour créer le clip de Faafaite

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Pepena fait appel à ses fans pour créer le clip de Faafaite
PAPEETE, le 15 avril 2016 - Le groupe Pepena veut produire un clip professionnel de qualité internationale pour sa chanson phare, Faafaite. Un projet très ambitieux, et donc onéreux. Leur solution : faire appel aux fans, qui peuvent devenir coproducteurs du clip et récupérer plein de goodies.

Le groupe Pepena n'est pas seulement connu en Polynésie, il a aussi ses fans au Japon, aux États-Unis ou en Europe. Des fans qui chantent Faafaite (vous la connaissez, elle fait "e, ha'e, ha'e, ha'e..." au refrain) à tue-tête, sans même comprendre les paroles. Un début de renommée internationale sur lequel Pepena compte pour s'ouvrir les portes des scènes du monde entier. Et pour y arriver, il lui faut un clip au niveau.

Et ce n'est pas donné. "La normalité à l'étranger, pour faire un clip professionnel, ça coûte au moins 20 000 euros, et ça ne choque pas. Ici, on est habitué à faire un clip presque avec son téléphone, et c'est bien aussi, c'est largement suffisant dans certains cas. Mais si on veut faire le pas et se prétendre professionnel, on est obligé de passer par ces budgets-là… Sauf qu'on n'a pas de major derrière, on s'autoproduit…" nous confie le chanteur de Pepena, Raimana Bareille.

Une solution originale leur a été proposée par l'équipe de réalisation : le financement participatif. Le groupe a accepté l'idée, et une campagne a été créée sur touscoprod.com. L'objectif est plutôt modeste, il s'agit de lever 7 500 euros (890 000 francs), soit un peu plus du tiers du prix du clip. Le groupe devrait pouvoir l'atteindre, puisqu'à dix jours de la fin de la campagne, 88 coproducteurs ont déjà apporté près de 6 400 euros au projet.

FANS… ET COPRODUCTEURS

Pepena fait appel à ses fans pour créer le clip de Faafaite
Ceux qui souhaitent soutenir le groupe peuvent contribuer au projet en apportant la somme qu'ils veulent. Et il y a des goodies à la clé... Certaines récompenses sont les grandes classiques du financement participatif, comme la contribution à 5 euros (600 Fcfp) qui permet d'avoir son nom au générique du clip, ou celle à 26 euros (3 100 Fcfp) qui permet de récupérer un album dédicacé du groupe, avec un mot de remerciement personnalisé.

Mais les musiciens ont aussi créé des contreparties bien plus funs. Par exemple, pour 18 euros (2 140 Fcfp) vous pourrez aller manger aux roulottes avec le groupe ; pour 20 euros (2 400 Fcfp), ils vous enverront trois cartes postales de remerciement signées par le groupe et l'équipe ; pour 45 euros (5 350 Fcfp) vous aurez droit à une initiation au djembe et au cajón avec Teiki, le batteur de Pepena ; ou encore, pour 85 euros (10 100 Fcfp) vous pourrez "chanter deux morceaux de votre choix avec le groupe et monter sur scène lors de l'avant-première du clip. Open bar pour vous la première heure de cette soirée pour vous donner du courage !"


Comment participer
Avec une carte de crédit : touscoprod.com/faafaitebypepena
En cash : donnez la somme au groupe lors d'un concert (l'actu du groupe sur facebook.com/enjoypepena)

Interview
Pepena fait appel à ses fans pour créer le clip de Faafaite
Teiki Bareille, chanteur de Pepena, auteur-compositeur de Faafaite

Peux-tu nous raconter l'histoire de Pepena ?
i["Pepena, ça remonte à 2010, donc ça fait six ans. Au départ, on avait commencé juste moi et Teiki [le batteur, NDLR] en jouant comme ça, et on connaissait Ruahere [le guitariste, NDLR]. Ruahere connaissait Jean-Charles [le bassiste, NDLR], on a commencé à jouer ensemble et ça continue jusqu'à aujourd'hui."]i

Qu'est-ce qui explique votre succès jusqu'à aujourd'hui ?
i["Je pense que le succès d'ici… c'est déjà qu'on est disponibles pour être visibles, pour les interviews ou les télés. Souvent, les interviews c'est la journée, mais les musiciens ont un travail. Nous, on travaille vraiment pour la musique, on ne fait que ça, on a nos répétitions la journée. C'est un choix qui a été fait et qui est porteur puisque c'est grâce à la musique qu'on gagne notre vie aujourd'hui. Ensuite, petit à petit on renouvelle nos chants, nos compositions, et avec Yannick [le manager, NDLR], on a une démarche de renouveler la com’. C'est une machinerie positive."]i

Votre morceau le plus connu est Faafaite et vous voulez donc en faire un clip…
"Oui c'est ça, Faafaite est une composition du groupe qui existe depuis la création. C'est notre morceau en tahitien le plus connu, même s'il y en a d'autres sur notre album, Unu, et notre EP. Donc Faafaite a un projet, c'est de faire un clip. On avait déjà essayé de le faire nous-même avec les moyens qu'on a ici, avec un petit budget, mais on n'était pas satisfaits du rendu. Pourquoi ? Parce que plus les années passaient, plus cette chanson avait une dimension internationale. Elle est connue à l'extérieur, au Japon, en France, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis… Alors même que les fans ne comprennent pas les paroles. Ils nous disent qu'ils aimeraient avoir la traduction, et une fois qu'ils l'ont, ça leur apporte encore beaucoup plus.

C'est pour ça qu'on veut mettre le paquet dessus. On va mettre le clip au format international, on va contacter une équipe de pros, des cadreurs, pour la lumière, pour tout. C'est pour ça que ça coute cher. Derrière, nous avec les cachets qu'on touche, on vit avec, et il faut rentabiliser les instruments, le matériel, la salle de répétition. Donc si on fait un clip à 1,7 million, on n'en voit plus le bout."


Du coup, vous faites appel aux fans.
"Voilà, et c'est la première fois qu'on fait appel aux fans de cette manière-là, par le biais du crowdfunding. Là, on a levé 6 000 euros, donc il en reste encore pas mal à trouver, mais c'est déjà une belle somme sur 30 jours, avec 80 fans qui sont coproducteurs. On a essayé d'être assez original avec les récompenses, ils peuvent venir manger aux roulottes avec nous… On ne fait pas juste un don comme ça, il y a toujours un geste de notre part. Les gens peuvent venir assister au tournage, on fait même des concerts privés selon la somme que vous donnez… C'est vraiment accessible à tous. Et on a un temps donné, 40 jours en tout. Il reste dix jours et si on n'atteint pas l'objectif qu'on s'est donné, toutes les promesses de don sont remboursées."

Quand se déroulera le tournage ?
"Du 26 au 28 avril, sur trois jours. C'est bientôt, dès qu'on a les fonds, on se lance. Et si on n'atteint pas l'objectif, on continuera d'une autre manière, on est débrouillards. On ne s'arrête pas ! Mais je pense que c'est très positif avec les fans, ils ont envie de mettre la main à la pâte aussi et les récompenses sont intéressantes. Il y a des avant-premières au Coco's, et il y a des choses qui nous sont offertes par les sponsors pour les proposer au crowdfunding, comme les deux billets d'avion Air Tahiti Nui valables même en haute saison…"

Si ça fonctionne, est-ce que vous pourriez produire votre prochain album en crowdfunding ?
"Dans le futur, je pense qu'il y aura de plus en plus de groupes qui le feront. C'est un bon moyen d'aller au contact des gens, de faire le buzz et de vendre quelques albums. Je pense que ça deviendra indispensable dans la musique, si on veut être indépendants. Et ce biais-là est positif des deux côtés : on reçoit, mais on donne aussi, et un lien se crée entre les artistes et leurs fans."

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Moorea : Des pêcheurs au filet ont été interpellés mardi dernier

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Moorea : Des pêcheurs au filet ont été interpellés mardi dernier
MOOREA, le 15/04/2016 - La brigade nautique de l'île soeur a saisi du matériel de pêche, mardi dernier, dont trois filets et 400 poissons perroquets. Deux pêcheurs n'ont pas respecté les règles établies par les lois du Pays relatives à l'utilisation d'un filet de pêche. Les faits se sont déroulés dans la passe de Paopao, où les deux individus ont été interpellés. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice.

Deux jeunes hommes ont été interpellés mardi dernier par la brigade nautique de Moorea, lors de leur partie de pêche au filet. Il leur est reproché d'avoir largement commis des infractions à la loi mise en place dans le cadre du plan de gestion des espaces maritimes (PGEM) de Moorea.

En effet, selon la direction des Ressources marines et minières, sur l'île soeur, les pêcheurs au filet peuvent utiliser des filets de 50 mètres en veillant à laisser un espace de 100 mètres entre chaque filet. Les mailles doivent faire au moins 45 millimètres. Une règlementation que ces jeunes hommes n'ont pas respectée.

Dans la passe de Paopao, ils ont installé trois filets de 50 mètres à la suite et les mailles variaient entre 15 millimètres pour l'un, 25 millimètres pour le second et 30 millimètres pour le troisième. Lors de leur interpellation, la brigade nautique de la gendarmerie a découvert une glacière remplie de 400 poissons perroquets, mesurant entre 7 et 15 centimètres.

Sur ordre d’un officier de police judiciaire de la gendarmerie nationale, les membres de la brigade nautique ont saisi leur matériel de pêche et la glacière. Tous les poissons ont été relâchés en face de la gendarmerie nationale en présence des pêcheurs, des policiers municipaux et de l’officier de police judiciaire.

"Cela nous fait de la peine de saisir le matériel des pêcheurs. On sait que c'est leur gagne-pain pour certains d’entre eux, surtout pour les petites gens en difficulté. À une certaine époque, on faisait beaucoup de sensibilisation et de prévention sur la règlementation de la pêche. On nous accusait alors de favoriser certaines personnes. Maintenant, on fait respecter la loi. On ne peut pas tolérer ce que les deux pêcheurs ont fait aujourd’hui. Les poissons pêchés étaient trop petits et la maille des filets était en dessous de la longueur autorisée", explique Men Turi, chef de la brigade nautique de Moorea.

Les deux pêcheurs devront répondre de leurs actes devant les tribunaux. Ils risquent une amende pouvant aller jusqu'à 180 000 francs.



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Teva i Uta : Bruno Chapman remplace Jonas Tahuaitu au poste de 8e adjoint au maire

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Teva i Uta : Bruno Chapman remplace Jonas Tahuaitu au poste de 8e adjoint au maire
TEVA I UTA, le 15/04/2016 - Le conseil municipal de Teva i Uta s'est réuni mardi dernier. Onze projets de délibération étaient au menu, dont le remplacement de Jonas Tahuaitu au poste de huitième adjoint au maire.

Les élus du conseil municipal de Teva i Uta se sont réunis mardi dernier pour débattre de plusieurs sujets. Onze délibérations étaient inscrites à l'ordre du jour et la plus délicate a été le maintien ou non de Jonas Tahuaitu au poste de huitième adjoint au maire.

Après de longs échanges démocratiques, où chacun a pu s'exprimer, les élus ont procédé à un vote à bulletin secret. La majorité a décidé que l'ancien tavana de Papeari perdait son titre d'adjoint au maire et conservait son poste de conseiller municipal.

Une fois cette étape terminée, le conseil municipal a procédé au vote du huitième adjoint au maire. Deux candidats étaient en lice : André Lo et Bruno Chapman. Après le dépouillement, c'est Bruno Chapman, un élu de Papeari qui remporte l'écharpe.

Dans leurs discours respectifs, le maire Tearii Alpha, le maire délégué Alain Sangue et le premier adjoint au maire Jean Sangue ont tenu à remercier le député Jonas Tahuaitu pour sa sagesse, en précisant que cette décision résulte uniquement d'un choix pratique pour le bon déroulement des affaires communales, notamment à la mairie annexe de Papeari.

Autres sujets débattus lors de cette séance, le vote d'une enveloppe qui permettra à la régie communale d'acheter des produits agricoles, maraîchers et aquacoles aux agriculteurs de la commune. Ainsi, ceux-ci pourront bientôt vendre le produit de leur récolte à la cuisine centrale de Teva i Uta.

Les élus ont décidé aussi de mettre à disposition de la coopérative agricole Teruamo'o un local provisoire afin de leur permettre de stocker, peser et préparer leurs produits. Ils ont également décidé de mettre à disposition de la coopérative de pêche Tamari'i Rava'ai no Teva i Uta, un terrain de 200 m² sur le site de Teonetea, à Papeari, afin que celle-ci puisse y installer une machine à glace.

Et enfin, un appel d'offres de 29 millions de francs a été lancé pour terminer le remblai des servitudes de la commune.


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Hawaii : Solar Impulse 2 devrait reprendre son tour du monde dans quelques jours

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Hawaii : Solar Impulse 2 devrait reprendre son tour du monde dans quelques jours
Honolulu, Etats-Unis | AFP | samedi 16/04/2016 - L'avion solaire Solar Impulse 2 devrait reprendre son tour du monde dans quelques jours au départ d'Hawaï quand la météo le permettra, a indiqué un porte-parole à l'AFP.

"Le Solar Impulse attend une fenêtre météo lui permettant de voler et nous ne sommes donc pas en mesure de donner une heure et une date pour le décollage", a expliqué le porte-parole, Chris Shigas.

Fin mars, un premier départ possible entre l'archipel américain dans le Pacifique et la côte Ouest des Etats-Unis avait dans un premier temps été fixé à ce vendredi par une porte-parole.

Le tour du monde de cet avion expérimental révolutionnaire à batterie solaire, conçu en Suisse, a subi un coup d'arrêt en juillet, à mi-parcours de son périple de 35.000 kilomètres.

L'appareil a été immobilisé pour plusieurs mois, le temps de réparer les batteries endommagées lors de sa dernière étape au-dessus du Pacifique, un périple record de cinq jours et cinq nuits entre Nagoya au Japon et Hawaï.

Il a réussi son premier vol d'essai fin février. Trois options de destinations sont pour l'instant évoquées pour la reprise de son périple: Riverside près de Los Angeles (Californie), Mountain View près de San Francisco (Californie), ou Phoenix (Arizona).

pho-ft/elc/mba

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Quand le Pentagone voulait accoupler des chèvres étrangères en Afghanistan

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Quand le Pentagone voulait accoupler des chèvres étrangères en Afghanistan
Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 15/04/2016 - Des parlementaires américains souhaitant rogner dans le budget faramineux de la reconstruction en Afghanistan ont fustigé vendredi le fiasco d'un projet de plusieurs millions de dollars du Pentagone destiné à faire s'accoupler des chèvres étrangères dans ce pays ravagé par la guerre.

Plusieurs politiciens américains ont failli devenir chèvre vendredi lors de la présentation d'un rapport au Congrès à Washington par le général John Sopko, inspecteur général pour la reconstruction du pays.

Il a décrit un projet de 6,1 millions de dollars du ministère américain de la Défense pour importer des chèvres en provenance d'Italie et du Tadjikistan pour les faire se reproduire dans une ferme afghane isolée et donner un coup de fouet à la production de laine de cachemire.

Problème: plusieurs d'entre elles souffraient de paratuberculose, une maladie transmissible et potentiellement mortelle qui se traduit par une inflammation de l'intestin grêle, a expliqué John Sopko dans sa déposition écrite transmise à une sous-commission militaire du Congrès chargée de la supervision et des enquêtes.

La ferme elle-même était trop petite et ne se prêtait pas au pâturage.

"Quel dommage, plusieurs des femelles étaient déjà infectées par la maladie qui aurait pu décimer tout le troupeau", a lancé La démocrate Jackie Speier, ajoutant que "seulement deux de ces chèvres italiennes de luxe peuvent encore servir au projet".

"La fabrication de pulls molletonnés et chauds n'est pas la clé de la rémission économique en Afghanistan, pas plus qu'elle n'est l'expertise" du Pentagone, a fustigé l'élue.

John Sopko a souligné pour sa part que le projet des chèvres étrangères illustrait l'argent jeté par les fenêtres en Afghanistan et l'absence de vision américaine en ce qui concerne le développement économique du pays.

Les Etats-Unis ont dépensé près de mille milliards de dollars dans les combats et la reconstruction en Afghanistan depuis qu'ils ont envahi le pays dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.

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Grand succès pour la 6e édition de Hoho'a

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Grand succès pour la 6e édition de Hoho'a
PUNAAUIA, 16 avril 2016 - Le musée de Tahiti et des îles accueille l’exposition photographique Hoho’a 2016, jusqu’au 24 avril prochain. Plusieurs centaines d’amateurs ont participé à la soirée d’ouverture de cette manifestation, vendredi.

Trente-cinq photographes exposent un échantillon de leur travail, cette année pour l’édition 2016 de Hoho’a. La manifestation organisée par l’association F16 et le collectif Matareva, pour une sixième année consécutive, a ouvert ses portes au Musée de Tahiti et des îles, vendredi dernier à Punaauia, pour une soirée de vernissage à laquelle ont participé plusieurs centaines d'amateurs.

L’entrée est gratuite. Hoho’a permet une fois encore de découvrir la variété des points de vue photographiques d’artistes connus ou moins connus tels que Gregory Boissy, Florent Collet, Lucien Pesquié, Danee Hazama, Verner Degray, Tahiri, Eric Nelly, Rangitea Wholer, Brigitte Bourger, Teiki Dev, Ben Thouard, et de bien d’autres. Pour chacun, l’objet est de présenter une sélection des clichés réalisés au cours des 12 derniers mois : photos de vacances, photoreportage, photos insolites, montage photographique, en couleur ou en noir et blanc.

Un bel événement consacré à la petite sœur du 7e art, une fois encore pour le plaisir des amateurs polynésiens. L’occasion également pour les photographes d’échanger sur le thème de leur passion. Le spectateur pourra regretter comme chaque année le caractère hétéroclite d'ensemble que présente cette manifestation ; mais le pendant de ce constat est que chacun y trouve sans doute matière à contenter son attente.

L’exposition Hoho’a 2016 se prolonge jusqu’au dimanche 24 avril prochain. Après avoir été présentées au musée des îles, une sélection de photographies dévoilées pour l’édition 2016 de Hoho’a sera exposée dans le hall de l’hôtel Le Méridien Tahiti.

Grand succès pour la 6e édition de Hoho'a

Grand succès pour la 6e édition de Hoho'a

Grand succès pour la 6e édition de Hoho'a

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Gill Handerson devient Mister Tahiti 2016. Retour sur une soirée de folie.

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C’est au terme d’une soirée survoltée que Gill Handerson, un des favoris, est devenu Mister Tahiti 2016. Cet amateur de sports extrêmes aura réussi à séduire le jury, composé des Miss Vaitiare Tribondeau, Hinarere Taputu, Sarah Moux directrice du magazine Hine ou encore Melissa Mellone d’Air Tahiti Nui, entre autres. Pour sa prestation libre Gill a proposé un strip tease parfaitement maîtrisé.
Gill Handerson devient Mister Tahiti 2016. Retour sur une soirée de folie.
PUNAAUIA, le 16 avril 2016. La soirée doit être diffusée sur Première samedi 16 avril à 19 h 30. Vendredi, l'événement a été animé de main de maître par Alexandre Taliercio, le producteur de l’événement, accompagné par Lovaina Chapman. Rappelons qu’Alexandre, après avoir animé quelques émissions TV en Polynésie, était parti quelques années en métropole acquérir de l’expérience professionnelle. Il en est revenu enrichi de cette expérience et plus rien ne semble l’arrêter désormais.
 
Après l’animation sur Radio 1 d’une matinale appelée le « Radio Show » qui a connu un franc succès grâce à sa verve, son franc-parler et à l’audace qui le caractérise, notamment avec ses éditos originaux et pertinents, il a été rappelé par Polynésie 1e pour animer un talk show quotidien sur l’actualité de 25’, le « Fenua Tonight », programmé tous les jours à 17 h 55.
 
Après un an sans élection de Mister Tahiti dont il fut le créateur - en raison de risques cycloniques - il revient en force cette année avec une élection qui a été à la hauteur de celle de 2014. Décontracté avec lui même et avec beaucoup d’humour et de professionnalisme, il semble avoir le talent pour « décoincer » ses candidats qui pour certains font leur premiers pas sur une scène. Il a, de toute évidence, de bonnes qualités de directeur de casting.

Gill Handerson devient Mister Tahiti 2016. Retour sur une soirée de folie.
Les douze candidats d’hier soir avaient chacun un talent, ils ont tous su réussir leur prestation, notamment leur prestation libre, qui a donné un ton fort sympathique à cette soirée. Le public du Méridien a été en feu comme jamais. Les tables dineurs avaient été été supprimées pour qu’il y ait plus de place pour le public et, même comme ça, les quotas ont été explosés.
 
Prestation d’arts martiaux, chanson romantique, « hakka » endiablé, mise en scène pour inciter à faire du sport… Le programme libre était varié. Quelques jeunes hommes avaient un petit plus et le jury ne s’y est pas trompé. Gill Handerson, dont la prestation personnelle a été un strip-tease bien maîtrisé qu’il a enchaîné sur une prestation de danse polynésienne réussie. Il devient donc le lauréat de cette année et a reçu l’écharpe de Mister Tahiti 2016 de la part de Rangitea Bennett en personne, Mister Tahiti 2014.
 
John Flores est deuxième, il n’a pas démérité avec une prestation de « hakka » dans laquelle il a mis une énergie phénoménale, certainement le meilleur dans ce registre. Il est originaire des Australes, comme notre Miss Tahiti 2014, Hinarere Taputu. Le second challenger est Torea Toomaru, le candidat n°1 au sourire ravageur qui a su lui aussi tirer son épingle du jeu.
 
Pendant la délibération du jury, Rangitea Bennett a proposé une animation musicale de qualité avec son frère Lorenzo, le champion de SUP et sa sœur. La soirée a été particulièrement réussie et Alexandre ne s’arrêtera certainement pas là, on peut compter sur lui. SB

Gill Handerson devient Mister Tahiti 2016. Retour sur une soirée de folie.

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Gill Handerson devient Mister Tahiti 2016. Retour sur une soirée de folie.

Gill Handerson devient Mister Tahiti 2016. Retour sur une soirée de folie.

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