Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46439 articles
Browse latest View live

La TEP change totalement de gouvernance

$
0
0
La TEP change totalement de gouvernance
PAPEETE, 22 avril 2016 - Marc Chapman est élu président du Conseil d’administration de la société d’économie mixte Transport d'Énergie électrique en Polynésie (TEP), tandis que Thierry Trouillet en prend la direction générale.

Au terme d’un conseil d’administration qui aura duré près de deux heures, vendredi matin, Marc Chapman a été élu PCA de la société d’économie mixte locale Transport d'Énergie électrique en Polynésie (SEML TEP), en remplacement de Bruno Marty, débarqué en mars. La direction générale de la SEM est retirée à Guy Stalens et confiée à Thierry Trouillet. Ce dernier retrouve un établissement dont il connaît bien le fonctionnement pour en avoir été le P-dg jusqu’en 2014. Epilogue d’un bras de fer entre le ministère en charge des énergies et la TEP, au capital de laquelle le Pays représente 51%. La SEML a pour mission d’installer et de gérer le réseau de transport d’énergie électrique en haute-tension sur l’île de Tahiti.

Le duo Marty-Stalens, placé moins d'une semaine avant la chute du gouvernement Flosse, début septembre 2014, n’aura pas accompli deux ans à la tête de la société. Bruno Marty avait été débarqué début mars, sur décision du gouvernement alors que Nuihau Laurey lui demandait depuis plusieurs semaines, en vain, la tête de son directeur général, Guy Stalens.

Marc Chapman, ancien président de l’Office des postes et télécommunications (OPT), accède à cette charge moyennant une indemnité de fonction de 250 000 Fcfp. "C’était ça ou des jetons de présence", nous explique un administrateur du Pays, avant de relativiser : "Mais il faut savoir que les indemnités cumulées du DG et du PCA sont aujourd’hui en-deçà de celles perçues par d’anciens DG. Nous sommes largement dans la norme".
De son côté, Thierry Trouillet avait remplacé Alban Ellacott à la direction générale de la TEP où il était resté en poste jusqu’en 2014. Il avait rejoint le ministère en charge des Energies, en tant que conseiller technique pour Nuihau Laurey. Poste qu’il a occupé jusqu’à son retour à la direction générale de la TEP, vendredi.

Les membres du Conseil d’administration de la TEP

La société d’économie mixte locale Transport d'Énergie électrique en Polynésie (SEML TEP) compte 15 administrateurs, dont huit désignés par le Pays qui en détient 51% du capital :

Marc Chapman : président
Nuihau Laurey : ministre en charge des Energies
Teva Rohfritsch : ministre de la Relance économique
Tearii Alpha : ministre du Logement
Albert Solia : ministre de l’Equipement
Henri Flohr : élu (RMA) à l’Assemblée de Polynésie française
Anthony Jamet : administrateur, président du syndicat Secosud
Grégoire de Chillaz : P-dg du groupe EDT Engie, représentant de Marama Nui
Yvonnick Raffin : Directeur de la stratégie d’EDT Engie
Eric Courbier : Directeur administratif et financier d’EDT Engie
François Dupont : Directeur technique d’EDT Engie
Patrick Desfour : Responsable d’exploitation des réseaux d’EDT Engie
Yann Jacquemin : Agence française de développement (AFD)
James Estall : P-dg de la SAS Océanienne de capital investissement (Banque Socrédo)

"Faire en sorte que la TEP soit l’acteur public majeur de la transition énergétique" (Nuihau Laurey)
La TEP change totalement de gouvernance

Le conseil d’administration vient de procéder à un renouvellement d’ensemble à la tête de la TEP. Quels en sont les enjeux ?


Nuihau Laurey : J’avais indiqué que je souhaitais une nouvelle direction à la tête de la TEP pour impulser une nouvelle dynamique et surtout s’inscrire dans le cadre du plan de transition énergétique présenté en novembre dernier. Le gouvernement a donc proposé la nomination en tant que président du Conseil d’administration de Marc Chapman – qui a de l’expérience dans ce domaine – et de Thierry Trouillet, comme directeur général. Thierry Trouillet a déjà dirigé et modernisé la TEP pendant de nombreuses années : il en a été le P-dg, le directeur financier, le directeur techniques. Il connaît bien l’outil. C’est la raison pour laquelle nous pensons que c’est la personne la mieux qualifiée pour faire fonctionner la TEP et surtout l’inscrire dans cette transition énergétique que nous souhaitons.

Cette nouvelle dynamique ne pouvait-elle pas être insufflée par M. Stalens ?

Nuihau Laurey : Nous avons laissé fonctionner l’ancienne direction pendant plus d’un an et demi. J’ai demandé à ce que le chantier de la boucle nord soit inscrit dans le contrat de projets ; j’ai demandé à ce que l’on nous fournisse des éléments financiers et techniques ; j’ai beaucoup attendu… Compte tenu de l’absence de fourniture de ces données j’ai demandé à ce qu’un nouveau directeur général soit nommé. L’ancien président du CA (Bruno Marty, ndlr) a choisi de ne pas le faire. Lorsque l’actionnaire majoritaire est en désaccord avec la gestion d’une société il y a bien évidement changement de direction. Le nouveau président du conseil d’administration et le directeur général de la TEP ont été désignés à l’unanimité des membres présents, ce matin.

Quelles sont les missions de la nouvelle équipe de direction à la TEP ?

Nuihau Laurey : Faire en sorte que la TEP soit l’acteur public majeur de la transition énergétique. Et que les grands projets qui sont attendus depuis longtemps – je parle notamment du chantier de la boucle nord – soient inscrits le plus vite possible au contrat de projets, parce que les crédits ont été délégués et sont donc présents. Ce sont des investissements importants (5 milliards Fcfp, ndlr) qui permettront de la création d’emploi et la sécurisation de l’alimentation électrique de l’ensemble de l’île de Tahiti. Il y a de vrais sujets sur la table. On souhaite que la TEP soit un acteur de premier plan dans ce domaine.

Secosud fait partie de ces sujets, sur la table ?


Nuihau Laurey : Secosud est un sujet. Nous avons d’ailleurs proposé la nomination du président de Secosud, M. Anthony Jamet, le maire de Taiarapu-Est, au conseil d’administration de la TEP. C’est ce qui a été fait ce matin. Nous souhaitons aussi que Secosud soit partie-prenante à la stratégie de la TEP et que le cahier des charges et la désignation d’un nouveau concessionnaire pour Secosud se fasse le plus rapidement possible. Il y a déjà eu trois reports, nous allons vers un quatrième : il faut absolument que ce dossier soit réglé le plus rapidement possible maintenant.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice

$
0
0
Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice
PAPEETE, le 22 avril 2016 - La Maison de la culture a dévoilé le programme du Heiva i Tahiti 2016, qui se déroulera place To'atā, du 30 juin au 16 juillet. 43 groupes sont actuellement inscrits pour le concours traditionnel de chants et danses. Les lauréats de cette 134e édition seront connus le 22 juillet prochain.


Alors que tous les passionnés de 'ori tahiti s'entraînent déjà depuis plusieurs mois, le déroulement des soirées du plus grand concours traditionnel de chants et danses est désormais connu, du moins dans les grandes lignes. En effet, la Maison de la culture, qui organise les festivités sous l’égide du ministère de la Culture, précise : "Ce programme est comme toujours prévisionnel : il peut être soumis à des modifications, notamment en raison du retrait parfois tardif de groupes."

Quelque 43 formations devraient ainsi monter sur la scène de l'aire de To'atā, avec 21 troupes inscrites en danse (11 en Hura tau et 10 en Hura ava tau) et 22 groupes en chant (9 en Tarava tahiti, 7 en Tarava raromatai et 6 en Tarava tuhaa pae). Cette 134e édition se tiendra du 30 juin au 16 juillet, soit une semaine avant la date initiale, "en raison du nombre très élevé de groupes participants cette année", explique par ailleurs Te Fare Tauhiti Nui.

Le Heiva des écoles du 25 mai au 4 juin

La remise des prix est prévue le 20 juillet, puis les lauréats seront dévoilés le 22 juillet. Enfin, la soirée Taupiti i To'atā, qui mettra en lumière les deuxième et troisième groupes en danse, se tiendra le 23 juillet. Rappelons que l'édition 2015 avait récompensé le groupe Temaeva de Coco Hotahota du fameux prix Madeleine-Moua, en catégorie Hura tau, et attribué les titres de meilleure danseuse et meilleur danseur, respectivement à Hinavai Raveino (Teva i Tai) et Rangitea Bennett (Tamarii Mataiea), aussi Mister Tahiti 2015.

À noter également, le Heiva des écoles de danse et de musique traditionnelles est programmé quant à lui les 25, 26, 27 et 28 mai au grand théâtre, puis les 2, 3 et 4 juin place To'atā. Sans oublier, bien sûr, le gala du Conservatoire artistique de Polynésie qui entrera dans la danse le 11 juin, toujours à To'atā.

Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice

Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice

Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice

Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice

Heiva i Tahiti 2016 : 43 groupes en lice

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Trois dealers d'ice et de paka placés en détention provisoire à Nuutania

$
0
0
Trois dealers d'ice et de paka placés en détention provisoire à Nuutania
PAPEETE, le 22 avril 2016 - Trois dealers, dont un couple bien connu de la justice pour son implication dans de récentes affaires de stupéfiants, ont été interpellés par les gendarmes en début de semaine dans le cadre d'un nouveau trafic d'ice et de paka. Après 96 heures de garde à vue, ils ont été présentés ce matin au juge des libertés et de la détention qui a mis tout le monde en prison en attendant leur procès devant le tribunal correctionnel, lundi en comparution immédiate.

Le trafic porterait sur une petite quantité d'ice, de l'ordre de 5 grammes, et du pakalolo. Les faits ont été reconnus par les trois protagonistes, déférés au parquet ce vendredi matin. Le principal suspect dans cette affaire est bien connu de la justice, il est actuellement incarcéré à la maison d'arrêt dans le cadre d'un autre dossier de trafic d'ice.

C'est d'ailleurs depuis sa cellule qu'il gérait ses affaires à l'extérieur en liaison avec sa compagne à l'occasion des parloirs. Cette dernière n'est pas une inconnue, non plus, de la justice, elle était déjà sous bracelet électronique.

Le troisième larron envoyé à Nuutania ce vendredi par le juge des libertés et de la détention revendait la drogue pour le compte du couple. Des perquisitions organisées au domicile du couple ont par ailleurs permis la découverte d'une importante somme d'argent, de l'ordre de 6 millions de francs selon une source proche du dossier.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

À Bora Bora, Johnny Hallyday se ressource en famille avant son concert à Tahiti le 4 mai

$
0
0
À Bora Bora, Johnny Hallyday se ressource en famille avant son concert à Tahiti le 4 mai
PAPEETE, le 22 avril 2016 - Alors que Johnny Hallyday se produira en concert le 4 mai, place To'atā, cela fait déjà plusieurs jours qu'il est arrivé au fenua, en toute discrétion. Il se ressource actuellement en famille sur l'île de Bora Bora et malgré les grosses pluies, son clan garde le moral, comme l'attestent les photos et vidéos postées par sa femme Laeticia sur son compte Instagram.


C'est sur la perle du Pacifique, loin des agitations mondaines, qu'a choisi le clan Hallyday de poser ses valises pour se détendre quelques jours. La star française du rock s'octroie ainsi une pause bien méritée avant de monter sur la scène de To'atā pour un concert unique, dans le cadre de sa colossale tournée, intitulée "Rester vivant". Alors, malgré les trombes de pluie qui s'abattent en ce moment, Johnny et son épouse Laeticia, accompagnés de leurs enfants Jade et Joy, entendent bien profiter de leur séjour !

Heureux comme des poissons… dans l'eau, ils partagent sur les réseaux sociaux leur bonheur d'être en famille. Avant le départ, la légende vivante avait déjà diffusé sur Twitter un cliché en noir et blanc d'un de ses voyages en Polynésie où l’on peut le voir entouré de superbes vahine… En effet, après un premier concert en 1972, Johnny est déjà venu plusieurs fois au fenua dans un cadre privé, pour rendre visite notamment à ses amis Joe Dassin et Carlos.



À Bora Bora, Johnny Hallyday se ressource en famille avant son concert à Tahiti le 4 mai
JOHNNY, "LE RAYON DE SOLEIL" DE LAETICIA

Sur Instagram, Laeticia a, quant à elle, dévoilé qu'ils se trouvaient actuellement à l'hôtel St. Regis de Bora Bora et a posté une photo d'elle et ses filles, parées de colliers de fleurs, en écrivant en légende : "Arrivée colorée mais sous la pluie… Merci pour votre accueil chaleureux." En dépit du mauvais temps, l'épouse de Johnny a en outre filmé son mari, réfugié sous l'auvent de la terrasse de leur bungalow. Gardant sa bonne humeur, l'interprète de De l'amour chantonne Il pleut, il pleut, bergère ! ; "Mon soleil", a-t-elle ajouté affectueusement, en mettant en ligne la vidéo.

Récompensé aux dernières Victoires de la musique, Johnny Hallyday, 72 ans, se produira le 29 avril à Nouméa, puis le 4 mai à Tahiti, avant de revenir en France le 29 juin. Véritable bête de scène, il sera accompagné de 17 musiciens et choristes pour un show enflammé de deux heures, qui a connu un énorme succès à chacun de ses passages aux États-Unis, en Europe ou en métropole.

À Bora Bora, Johnny Hallyday se ressource en famille avant son concert à Tahiti le 4 mai

À Bora Bora, Johnny Hallyday se ressource en famille avant son concert à Tahiti le 4 mai

http://www.tahiti-infos.com/video/

Mon soleil @jhallyday ☀️ #Tahiti

Une vidéo publiée par Laeticia Hallyday (@lhallyday) le


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un concours pour mettre en valeur le "ta'iri pa'umotu"

$
0
0
Un concours pour mettre en valeur le
PAPEETE, le 22/04/2016 - La frappe pa'umotu est bien particulière et malheureusement son usage se perd. Pour lui donner un second souffle de vie, un concours sera organisé le 6 mai sur la paepae de la Maison de la culture. Un lieu idéal qui pourra accueillir jusqu'à vingt formations de quatre à cinq musiciens. Chaque groupe devra effectuer des prestations de 5 à 8 minutes sur des compositions que chacun aura créées ou reprises. Les prix iront de 50 000 Fcfp à 200 000 Fcfp.

Un concours d'interprétation instrumentale de guitare selon les variations d'accord et de frappe typiques de l'archipel des Tuamotu intitulé "ta'iri pa'umotu" sera organisé le 6 mai sur le paepae a Hiro à la maison de la culture. "En 2009, Coco Hotahota a voulu organiser ce concours mais cela ne s'est pas fait pour plusieurs raisons administratives. À l'époque, la maison de la culture n'avait pas de créneau pour placer ce concours. Du coup, c'est passé dans l'oubli et aujourd'hui le ministre Heremoana m'a relancé pour le mettre en place", explique Fabien Dinard, directeur du conservatoire, et de rajouter. "On s'est rapprochés des musiciens de la communauté des pa'umotu et ils nous ont dit quelles sont les frappes qu'ils connaissent et quelles sont les frappes qu'il faudra exiger."

L'idée est de remettre au goût du jour, cette manière de jouer qui se perd peu à peu, mais aussi de la faire connaitre à la jeunesse. Une technique particulière avec des sonorités presque gitanes. "Sa particularité aussi est qu'on peut changer d'accord en plein milieu d'un morceau et ce n'est pas donné à tout le monde. D'un point de vue visuel, c'est très spectaculaire", souligne Fabien Dinard.

Pour ce concours, les participants devront se mettre en groupe de quatre à cinq musiciens. "Avec obligatoirement, deux guitaristes, dont un sera le soliste et il jouera cette frappe accompagné d'un ukulele ou d'un kamaka, voire aussi d'une basse. Le cinquième musicien peut venir avec une cuillère ou un violon, il faut que cela soit un instrument qui va apporter le côté mélodieux, comme dans les bringues", prévient le directeur du conservatoire. Les concurrents peuvent agrémenter leur prestation par une interprétation vocale.

Chaque groupe devra interpréter deux morceaux créés ou repris, où les membres du jury retrouveront trois rythmes bien distincts parmi : le kaina, la valse, la marche, la samba, le fox-trot, la rumba, le rock ou encore le reggaeton. La durée pour chaque interprétation est fixée entre 5 et 8 minutes. Les participants devront porter une tenue locale. Les groupes qui ne respecteront pas le règlement perdront 10 points par membre du jury.

Pour celles et ceux qui seraient intéressés, les inscriptions se font à la Maison de la culture ou au conservatoire. Vous avez jusqu'à mardi pour vous faire connaitre. "On espère qu'il y a aura une dizaine d'inscriptions." Le concours démarrera à partir de 18 heures.

Trois prix seront ainsi attribués allant de 50 000 Fcfp à 200 000 Fcfp. Les groupes devront notamment faire partie d'une association ou être patentés. "C'est administratif, sinon on ne pourra pas leur verser les prix parce que ce sont des prix en espèces", assure Fabien Dinard, "ceux qui ne sont pas en association ou patentés, eh bien, qu'ils viennent quand même et on leur expliquera comment faire. Il y a des associations qui pourront leur servir de support." Un hommage à Barthélémy est également prévu au programme.

L'entrée et les inscriptions sont gratuites.

Un concours pour mettre en valeur le
Fabien Dinard
Directeur du conservatoire


"On espère toucher les jeunes et qu'ils vont s'intéresser"


"Il y a deux origines que je connais. On dit que cette frappe "ta'iri pa'umotu" a vu le jour quand les polynésiens (les poilus) se sont rendus à la première guerre mondiale. Sur place, ils ont vu des gitans jouer, et ils ont essayé de les imiter. C'est à partir de ce moment-là que cette frappe est née. Maintenant je ne sais pas pourquoi elle porte le nom de "ta'iri pa'umotu", sûrement parce qu'elle est très connue aux Tuamotu. Dans cet archipel, ils arrivent à jouer avec deux-trois ou quatre fils, peut-être parce que là-bas, ils n'ont pas assez de fils de guitare, donc ils se débrouillent avec les moyens du bord. L'autre origine est espagnole avec le flamenco qui est identique. On a sûrement essayé d'imiter par rapport à des espagnols qui sont venus chez nous.

Donc on invite les jeunes à venir et c'est la raison pour laquelle nous avons souhaité mettre en place ce concours sur le paepae à Hiro. Pour que cela reste populaire, l'inscription est gratuite de même que l'entrée. On espère toucher les jeunes et qu'ils vont s'intéresser. J'espère qu'on pourra ouvrir un créneau au conservatoire pour apprendre à jouer le "ta'iri pa'umotu".
"


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Equateur: un survivant sort des ruines du séisme, son cercueil commandé

$
0
0
Equateur: un survivant sort des ruines du séisme, son cercueil commandé
Portoviejo, Equateur | AFP | vendredi 22/04/2016 - Pablo Cordova croit au "miracle": ce rescapé du séisme en Equateur a passé 47 heures sous les décombres, buvant son urine et tremblant d'être broyé par la pelle mécanique qui déplaçait les gravats, pendant que sa femme réservait un cercueil.

C'est par un message apparu sur l'écran de son portable que Pablo Cordova a su que les secouristes allaient le tirer de là. "Ecarte-toi, nous allons forer", a lu ce menuisier, enterré vivant sous les ruines d'un hôtel de cinq niveaux à Portoviejo, chef-lieu de la province de Manabi, dévastée par le tremblement de terre du 16 avril qui a fait plus de 600 morts.

"Je l'ai gardé ce message", déclare-t-il en le montrant à l'AFP. "Il me restait deux barres de batterie. Il ne fallait pas que je la gaspille. Alors quand il n'y avait pas de connexion, je l'éteignais."

Pablo Cordova, 52 ans, estime que "c'est un miracle" s'il est vivant aujourd'hui. Il faisait des travaux le week-end à l'hôtel El Gato et se trouvait au deuxième niveau lorsqu'il s'est senti pris dans "un violent tourbillon" et a perdu connaissance.

"Quand j'ai repris conscience, je me trouvais sous l'un des meubles de la réception", ayant la sensation qu'"une bombe atomique" venait d'exploser.

Dans la chaleur torride de la côte Pacifique, accentuée par le fait d'être emprisonné sous des tonnes de béton, il transpirait. "Je me disais: +Je ne peux suer! Je perds du liquide. Je me déshydrate et je vais mourir plus vite à cause des pierres.+"

Pour pallier sa soif, une seule solution: "J'urinais, j'en récupérais un peu, m'en passais sur les lèvres et en buvais". Sa foi et le yoga lui ont aussi permis de tenir. "Dieu va m'aider", se répétait-il, en maitrisant son angoisse grâce aux techniques de respiration et de méditation apprises lors d'un cours de yoga.

- 'Je suis vivant!' -

L'espoir de s'en sortir est venu quand il a pu joindre quelqu'un. "J'ai commencé à appeler tous mes contacts. Mais rien! Et puis il y a eu une dame chez qui je faisais des travaux à Esmeraldas. Là, le téléphone a sonné. Je lui ai dit: +Madame Veronica, c'est moi, Pablo+."

"Je suis coincé dans les décombres de l'hôtel. S'il vous plaît, faites quelque chose pour qu'on m'aide. Dites-leur de ne rien bouger, qu'ils arrêtent les machines, que bouger les décombres va me tuer. C'est ça qui va me tuer!", lui a-t-il expliqué.

Sa femme en revanche se montre d'abord sceptique. Après le séisme, plusieurs personnes assuraient, sans preuve, recevoir des messages ou des appels de survivants.

"Mon épouse ne pensait pas que j'étais vivant. Même les secouristes n'y étaient pas préparés!" Mais ils l'ont quand même appelé par son nom et il a ensuite reçu le message soigneusement conservé.

"Quand ils sont arrivés jusqu'à moi, j'étais tout ému, j'ai ressenti une joie infinie. Là, cela ne m'importait plus de transpirer. J'ai commencé à bouger. Quand ils ont fait la première perforation, j'ai guidé les gars. +Je suis là!+ leur disais-je.+"

"Ils ont agrandi un trou. Celui qui m'a fait passer une bouteille d'eau, je lui ai attrapé la main. J'ai commencé à pleurer."

"Pablo, c'est nous qui allons t'aider. Calme-toi", lui ont alors dit ses sauveteurs. "Ils m'ont attrapé par les bras, les mains, par toutes les parties de mon corps et ils m'ont sorti", se souvient-il, ému.

Selon le menuisier, il y avait huit personnes dans l'hôtel au moment du séisme. Seulement trois ont survécu: deux Colombiens et lui.

Son épouse, Sonia Zambrano, le croyait mort. "Tout était en ruines. Ce n'était pas possible qu'il y ait là un être humain vivant", raconte-t-elle. Elle avait même demandé au patron de son mari de lui donner un cercueil "parce que je n'avais rien pour l'enterrer, lui donner un sépulture chrétienne".

Elle n'a pas eu à s'en servir. "Il m'a appelée deux fois. La première, je ne l'ai pas cru. J'ai pensé que c'était une blague. Le numéro n'était pas enregistré", raconte cette femme de 50 ans, qui a eu deux enfants avec Pablo. "J'ai dit +Quoi?+ et là il m'a répondu: +Je suis vivant! Je suis vivant!"

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vairao : La distribution de notézine et de zentel démarre lundi

$
0
0
Vairao : La distribution de notézine et de zentel démarre lundi
VAIRAO, le 22/04/2016 - la distribution des comprimés (notézine et zentel) démarrera lundi 25 avril 2016.

Des ambassadeurs passeront à votre domicile. La municipalité appelle la population à veiller à ce que les chiens soient attachés, "et merci de les accueillir comme il se doit."

Un stand sera aussi mis à votre disposition du lundi au vendredi à la mairie de Vairao et le jeudi 28 avril, aux magasins LIKI et SAMY.

Pour la santé de tous, PODONS ENSEMBLE...

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le front de mer susceptible d'être en travaux jusqu'en juin

$
0
0

PAPEETE, 22 avril 2016 - Le ministère de l’Equipement informe les automobilistes que, si les conditions météorologiques le permettent, des travaux de bitumage seront réalisés sur le boulevard de la Reine Pomare IV (front de mer).

Ces travaux concernent notamment la portion de route située entre la piscine municipale et le carrefour giratoire Jacques Chirac (côté mer). Ils débuteront à partir de 19 heures le 22 avril au 23 avril 2015, 5 heures. Ces travaux sont susceptibles de se dérouler jusqu’au 16 juin prochain. Une déviation sera mise en place en cas de bitumage, par la rue du Commandant Destremeau.

Des travaux de coulage de bordures en béton pourront également être réalisés, côté montagne. Ils sont susceptibles de se dérouler jusqu’au mercredi 4 mai inclus.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top

$
0
0
La deuxième journée de compétition du « Main Event » a pu se faire finalement dans de magnifiques conditions, au yeux du monde entier puisque la compétition était diffusée en direct sur internet, en français sur Tntv et en anglais sur le site de l’APB, l’association de bodyboardeurs professionnels. Les bodyboardeurs Tahitiens ont réalisé de très bonnes performances.
Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top
TEAHUPO’O, le 22 avril 2016. Après la journée des Trials de lundi qui s’est faite dans des conditions moyennes, voire très moyennes, le « Main Event avait pu commencer jeudi dans des conditions meilleures mais pas idéales. 14 Tahitiens étaient en lice, 3 ayants réussi à se qualifier directement pour le round 3, Nicolas Richard, Hitoti Henry et Maronui Richmond et 11 devant passer par le round 2 de repêchages.
 
Rappelons que le Sparkgreen Tahiti Challenge est la deuxième étape du circuit professionnel de bodyboard, elle a été organisée par le Vairao Surf Club, sous l’égide de la fédération tahitienne de surf et de l’APB. Cela faisait 13 ans qu’une compétition de bodyboard n’avait pas été organisée à Teahupo’o.
 
La compétition a débuté par le round 2 ce vendredi matin, un round de repêchage où les bodyboardeurs se sont affrontés en format « un contre un » lors de séries de 25 minutes. Le premier à entrer en piste a été Tahurai Henry, dans des vagues de 2 à 3 mètres « glassy ». Il obtiendra le même total sur deux vagues que Lewy Finnegan, finaliste à Pipeline lors de la première étape. Tahurai s’impose grâce au fait qu’il a pris la meilleure vague de la série.
 
David Tuarau réussit à passer, mais Alvino Tupuai se fait sortir par Cédric Estall. Le chargeur avait obtenu une super note sur sa première vague, un 8.5, mais il n’a pas pu obtenir une deuxième bonne vague pour passer. Dans la 4e série, Julien Miremont a pu se qualifier pour le round 3. Dans la 4e série, la légende Mike Stewart sort Guilherme Tamega, le multiple champion du monde Brésilien, un très gros morceau.
 
Manea Fabisch se qualifie brillamment pour le round 3, ainsi que  Teavanui Dinard, Angelo Faraire et Fred Temorere. Alvino Tupuai, Tehei Tahiri et Nai Oliver sont les trois premiers tahitiens à sortir de la compétition. Il reste donc à ce stade 11 Tahitiens sur les 14 engagés avant le début du round 3.
 

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top
Le round 3, avec son lot d’émotions
 
Le round 3, toujours en format « un contre un », commence par le duel fratricide entre Tahurai et Hitoti Henry. Là encore, Tahurai passe de justesse avec un total de 11.86 contre 11.80. Malheureusement, dans la série suivante, David Tuarau alias « Killa » va se faire sortir par le bodyboardeur pro Hawaiien Dave Hubbard.
 
Dans la série suivante c’est le coup de théâtre, Cédric Estall met combo dès le début de la série le Basque Alex Uranga qui ne pourra rien faire pour le rattraper. Julien Miremont parvient à éliminer le Marocain Brahim Iddouch, ce dernier avait pourtant fait forte impression dans le round 1. Mike Stewart passe lui aussi face à Garth Mc Gregor avant qu’un orage ne contraigne les organisateurs à suspendre la compétition.
 
Le début de ce round 3 s’est relativement bien passé, avec la sortie d’Hitoti Henry et David Tuarau et la qualification de Tahurai Henry, Cédric Estall et Julien Miremont. Manea Fabisch, Nicolas Richard, Angelo Faraire et Fred Temorere doivent encore passer dans ce round 3, avec un autre duel entre Tahitiens : Maronui Richmond contre Teavanui Dinard, qui se rencontrent régulièrement en compétition.
 
Au round 4, Cédric Estall rencontrera Julien Miremont. La compétition devrait se poursuivre ce samedi 23 avril, avec jusqu’à présent de très bonnes performances de nos bodybaordeurs locaux face à l’élite mondiale du bodyboard, qui s’y attendait certainement. Les vagues devraient grossir encore demain, qui pourrait être le dernier jour de la compétition. SB
 

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top

Bodyboard – Sparkgreen Tahiti Challenge : Les bodyboardeurs locaux au top

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Judo : Teddy Riner champion d'Europe des plus de 100 kg

$
0
0
Judo : Teddy Riner champion d'Europe des plus de 100 kg
Paris, France | AFP | samedi 23/04/2016 - Le Français Teddy Riner a remporté un cinquième titre européen des +100 kg de judo, samedi à Kazan.

L'octuple champion du monde et champion olympique 2012 a dominé en finale l'Israélien Or Sasson sur ippon pour remporter le cinquième titre français des Championnats d'Europe.

Riner n'a pourtant pas passé une journée sereine, bousculé en demi-finale par le Géorgien âgé de 22 ans Levani Matiashvili puis encore un peu inquiété à l'entame de sa finale.

Le titre de Riner s'ajoute à celui décroché par Audrey Tcheuméo un peu plus tôt samedi et porte à cinq le total de médailles d'or tricolores à Kazan, après les succès de Walide Khyar, Automne Pavia et Gévrise Emane.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pas de dégâts après le passage du cyclone Amos près de Wallis et Futuna

$
0
0
Pas de dégâts après le passage du cyclone Amos près de Wallis et Futuna
Mata'Utu, France | AFP | samedi 23/04/2016 - Les alertes cycloniques ont été levées samedi matin à Wallis et Futuna, où le cyclone Amos, qui est passé au large de l'archipel dans la nuit de vendredi à samedi, n'a pas causé de dégâts, a indiqué la préfecture.

Un niveau de pré-alerte a été maintenu, mais Amos s'éloigne désormais de ces îles françaises du Pacifique sud, peuplées de 12.200 habitants.

"A Wallis, le vent souffle désormais de manière beaucoup plus modérée de 45 à 55 km/h. La mer demeure très agitée et les sorties en mer sont fortement déconseillées", a indiqué la préfecture dans un communiqué.

Wallis, plus exposée que Futuna, avait été placée en alerte maximale numéro 2 vendredi soir. Le phénomène est passé dans la nuit à environ 90 kilomètres au nord de l'île, à une distance plus importante qu'attendue par les services de Météo-France.

Des pluies intenses et des rafales de vent ont été ressenties par la population durant la nuit.

"Il y a quelques bananiers abimés mais pas d'arbres déracinés. Amos n'a pas fait de dommages significatifs", a déclaré à l'AFP une habitante.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Solar Impulse 2 vole au dessus du Pacifique, un "défi" technique

$
0
0
Le Solar Impulse 2 vole au dessus du Pacifique, un
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | vendredi 22/04/2016 - L'avion solaire Solar Impulse 2 naviguait vendredi au dessus du Pacifique, quasiment à mi-chemin de son étape entre Hawaï et la côte Ouest américaine, avec à son bord Bertrand Piccard qui a souligné le défi technique que représente un tel vol.

"Je suis tellement heureux, c'est juste fantastique, je réalise mon rêve de voler au dessus du Pacifique", s'est enthousiasmé le pilote suisse qui s'exprimait dans une retransmission en direct sur Facebook 26 heures après avoir décollé d'Honolulu.

Le SI2, appareil expérimental révolutionnaire fonctionnant avec des batteries qui se rechargent grâce à l'énergie solaire, a repris jeudi son tour du monde après une longue escale technique de 293 jours et se dirige vers Mountain View, au sud-est de San Francisco en Californie.

Opérer ce vol, qui doit durer 59 heures, représente un "défi" technique, a affirmé le pilote, car l'appareil dont les ailes sont très amples et dont le poids n'est que celui d'une fourgonnette "est très sensible aux turbulences".

"Donc il faut rester vraiment à plat", la plupart du temps et les changements de direction sont toujours périlleux, assure le médecin-psychiatre de métier.

"Nous devons garder beaucoup de distances avec les autres avions" pour éviter ces turbulences qui pourraient avoir des conséquences "terribles", ajoute-t-il.

L'avion doit toutefois changer régulièrement de trajectoire, en prenant des "angles d'attaque", notamment lorsqu'il s'agit de "faire un demi-tour" pour "tourner le dos au soleil et ainsi prendre davantage de son énergie", raconte Bertrand Piccard en réponse à des questions d'internautes sur le réseau social.

Les ailes de l'avion sont couvertes de plus de 17.000 cellules photovoltaïques, qui chargent les batteries la journée.

"En journée, lorsque j'ai l'énergie du soleil, l'avion peut monter à 9.000 mètres d’altitude", souligne le pilote qui se relaye avec son compatriote André Borschberg pour chaque étape depuis mars 2015.

Il en a également profité pour présenter, dans son étroit cockpit, les équipements de survie à sa disposition, dont les bouteilles et masque à oxygène et le gilet de sauvetage qu'il porte "tout le temps" même s'il est "lourd sur les épaules et quelque peu inconfortable".

Bertrand Piccard a expliqué pratiquer l'hypnose, notamment pour se reposer et avoir recours à une application pour surveiller son rythme cardiaque, "un mélange de technologie et de méditation".

Il en a profité pour souligner, à l'occasion de la journée de la Terre, l'importance de la transition énergétique.

Le SI2 est "propre et silencieux", s'est-il enorgueilli. "C'est l'avenir".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Dernières négociations en Chine pour le projet aquacole de Hao

$
0
0
Dernières négociations en Chine pour le projet aquacole de Hao
PAPEETE, le 23 avril 2016 - La président Fritch vient de rentrer d'une semaine en Chine où il a rencontré les investisseurs derrière le projet aquacole de Hao. Les techniciens chinois et ceux du Pays ont écheagé des informations et effectué des modifications sur le projet afin de satisfaire aux demandes environnementales et sanitaires de la Polynésie. Il ne manque plus que les permis de construire… Les travaux pourraient commencer dès septembre.

Edouard Fritch était en Chine toute la semaine dernière, avec une délégation comprenant une équipe de techniciens de la Direction de l'Environnement (DirEn) et de la Direction des ressources marines (DRM). C'était l'occasion de faire le point sur le projet en direct avec les investisseurs. Le Président de la Polynésie apportait une bonne nouvelle : deux des trois permis de construire pour le projet seront prêt dès juin. Il espérait que les équipes de Tahiti Nui Ocean Foods pourraient lancer les travaux immédiatement… Mais Wang Cheng, le président de Tian Rui International, signifie qu'il tiens à avoir le permis de construire de l'usine aquacole avant de lancer les gros investissements. Ce qui repousse le début potentiel des travaux à septembre.

Édouard Fritch a également profité de son séjour pour rencontrer les représentants de l'APCAE, Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l'étranger. Le bien nommé Félix Hao (secrétaire général de l'APCAE) l'a accueilli samedi à l'aéroport, et le président est allé à Pekin lundi rencontrer la présidente de l'association. Il a également été reçu à l'Université de l'Océan de Shanghai, qui formera une dizaine de cadres polynésiens pour l'usine aquacole, et assurera un suivi scientifique des atolls concernés par le projet pour le compte de Tahiti Nui Ocean Foods.

Le pays demande encore des précisions à Tian rui

Outre l'aspect protocolaire, selon nos informations la présence du Président du Pays était destinée à collecter des informations nécessaires pour faire avancer les permis de construire, et à débloquer certains problèmes entre l'administration polynésiennes et les équipes techniques chinoises. Ainsi, la DirEn ne se satisferait pas (au regard des normes locales) du système d'évacuation des eaux usées des bassins de grossissement des alvins. Elle demanderait que l'eau soit filtrée et rejetée plus loin et plus profond au large ; les techniciens demanderaient également des informations au sujet des produits utilisés pour nourrir les alvins, qui sont tenues secrètes.

Les informations demandées, si elles sont livrées et satisfont les autorités polynésiennes, devraient permettre de délivrer le permis de construire de l'usine aquacole dès septembre, générant ainsi 400 emplois. Le site pourrait alors entrer en service fin 2018.

Interview
Dernières négociations en Chine pour le projet aquacole de Hao
Edouard Fritch : "Nous ne céderons pas un centimètre sur les normes environnementales et sanitaires"

Quelles promesses ramenez vous de cette visite en Chine ?
"(rires) Je ne suis pas candidat aux présidentielles, ni aux législatives d'ailleurs ! Non, je n'ai aucune promesse à rapporter. Comme vous le savez, je suis parti en Chine à la rencontre de l'équipe de M. Wang Cheng, accompagné de cinq membres de l'administration du Pays, puisque effectivement nous arrivons au terme de l'instruction des permis de construire. L'enquête publique a été bouclée le samedi de mon départ, donc la semaine dernière, et nous allons passer à la phase d'après.

La phase d'après, c'est la délivrance des trois permis de construire. Un permis de construire pour les terrassements ; un second permis de construire pour la zone de vie ; et le dernier permis pour l'exploitation proprement dite, donc pour toute la partie technique, écloserie, pré-grossissement et grossissement du poisson… Il nous était utile de rencontrer les techniciens de M. Wong Cheng, que ça soit au niveau technique du bâtiment, qu'au niveau sanitaire, l'aquaculture, pour pouvoir obtenir les dernières réponses aux questions qui sont posées aujourd'hui dans l'enquête publique et pour les conditions requises pour l'exploitation des bâtiments."


Vous partiez avec l'ambition de faire en sorte que l'investisseur s'engage à démarrer les travaux avant juillet. Est-ce que vous revenez avec cet engagement ?
"Non, ce dont on était sûrs c'est que le 15 juin prochain, nous devrions délivrer les deux premiers permis, terrassement et zone de vie. Et je partais effectivement avec l'idée de lui demander de commencer, si c'était possible, dès la délivrance des deux permis. Mais M. Wang Cheng estime qu'il lui faut les trois permis pour commencer le chantier, donc ce sera à la mi-septembre, quand le troisième permis sera délivré, et pas avant. Parce que nous venons de prendre acte des enquêtes, là ce n'est pas de notre fait, du fait de l'administration, parce que l'enquête a été délivrée très tardivement. Mais l'enquête ayant été délivrée mi-avril, je pense qu'effectivement d'ici le mois d’août, la consultation des différents services, l'Urbanisme, l'Environnement, l'Hygiène, sera terminée, et l'Environnement pourra à ce moment là remettre ses conclusions."

Aujourd'hui ça bloque encore sur des questions d'ordre environnementales, de rejets dans l'océan ?
"Non, ça ne bloque pas, nous avons besoin de précisions. Mais ce sont des précisions comme "Combien de milligramme de formol, combien de nano-argent, quelle concentration au mètre-cube, quel est le débit"… Des questions techniques qui ont besoin d'avoir des réponses, car effectivement il y a une influence sur l'environnement. Car ces eaux sont rejetées dans l'environnement et doivent être traitées convenablement. Mais nous nous sommes quand même rendus comptes que M. Wang Cheng était beaucoup plus sensible aux problèmes de l'environnement que nous-mêmes avec notre réglementation."

Mais le Pays serait-il prêt à faire des concessions sur ses normes environnementales pour accueillir ou faciliter ce projet ?
"Non, non, non. Il n'en est pas question. Mais comme je vous dis, n'oubliez pas que M. Wang Cheng va investir des milliards, rappelez vous les premiers chiffres annoncés, c'est plus de cent milliards de francs. M. Wang Cheng ne va pas se tirer une balle dans les pieds. C'est ce qu'il nous dit et il l'a encore redit : "Écoutez, je ne vais pas aller pomper de l'eau qui va tuer mes juvéniles ! Donc je veillerai naturellement à ce que la qualité de l'eau soit parfaite." Ce n'est pas son intérêt, et ce n'est pas non plus notre intérêt. Nous ne céderons pas un centimètre sur les normes environnementales et sanitaires."

Avez-vous également rencontré les investisseurs du Mahana Beach ? Où en sommes nous dans ce second projet ?
"Non, je n'ai pas eu le temps. Et je ne peux pas vous dire pour l'heure, je vais voir M. Solia pour faire le point là-dessus, mais je n'ai pas d'informations pour l'heure."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre

$
0
0
L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre
PAPEETE, le 23 avril 2016 - A l'occasion de la cérémonie du 21 avril commémorant les 75 ans du départ des Tamarii Volontaires, nous avons rencontré Maxime Aubry, l'un des quatre derniers Tamarii en vie. Il nous raconte quelques anecdotes de la guerre.

Jeudi 21 avril, le RIMaP-P célébrait les 75 ans du départ des Tamarii Volontaires pour rejoindre le Bataillon du Pacifique et se battre aux côtés des alliés dans les forces de la France Libre. La célébration exceptionnelle a été victime de la pluie, ce qui n'a pas découragé de courageux spectateurs venus profiter des films d'époque, documentaires et même une scène vivante recréant les dernières heures du départ des 300 Polynésiens qui s'embarquèrent sur le paquebot Monowai à destination de la Nouvelle-Calédonie, puis de la guerre en Afrique et en Europe. L'un des derniers Tahitiens à avoir participé au confli, Maxime Aubry, était présent et a accepté, avec ses filles, de répondre à quelques questions.



L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre
Maxime Aubry, Tamarii Volontaire de 99 ans, avec ses filles Roti et Françoise
"J'avais deux frères qui sont tombés pour la libération de la France. Aujourd'hui je pense à eux, et à tous ceux qui sont tombés. Il y en a beaucoup qui sont tombés. J'ai un grand frère qui est parti avec le Monowai, et il est tombé en Écosse alors qu'il travaillait sur les avions avec l'armée de l'air. J'avais aussi un autre frère en France, il était géomètre et capitaine, mais lui il est resté en France après la guerre, il s'est marié avec une française !

Je suis parti après l'Appel du Général de Gaulle, servir sur le bateau le Chevreuil en 1942. J'étais le plus âgé, alors je faisait un peu office de grand frère, j'arrêtais les bagarres… On ne savait pas ce que c'est que la guerre, on voulait aller se promener, voir du Pays… Et on a semé la race Tahitienne partout ! (rires) Et bien sûr on est allés sauver la France qui était en péril !

Je suis rentré à Tahiti avec le Sagittaire en 1946, avec le Bataillon. On a été bien reçus, il y avait du monde bien aligné sur le quai, des pirogues, et il y avait même une inscription dans la montagne qui disait "Maeva bataillon" , qu'on voyait du large ! Et j'ai revu mes parents, je me suis dit "ils ont pris de l'âge." C'était cinq ans après mon départ."

L'un des derniers Tamarii Volontaires raconte la guerre

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Jiu Jitsu Brésilien – World Pro Abu Dhabi : Dany Gérard "mon pied s'est retrouvé bloqué dans son pantalon" MAJ

$
0
0
On ne présente plus Dany Gérard, notre champion de jiu jitsu brésilien. Depuis sa ceinture noire obtenue en juin 2015, il a enchaîné les bons résultats. Grâce à sa victoire lors de l’Open d’Australie en février dernier, il avait pu gagner sa qualification pour les championnats du monde professionnels qui viennent de se dérouler du 19 au 23 avril à Abu Dhabi, au Moyen Orient.
Jiu Jitsu Brésilien – World Pro Abu Dhabi : Dany Gérard
Notre ambassadeur Air Tahiti Nui avait gagné sa qualification lors de l'Open d'Australie en février dernier.  Lors de ces World Pro à Abu Dhabi, Dany, qui concourait comme habituellement en super lourds + de 94 kg, a d’abord participé en catégorie Open. Il a pu remporter ses deux premiers combats puis son troisième combat en s’imposant aux points 2 à 0 face à Kevin Mahecha, un combattant brésilien ceinture noire.
 
Lors de son combat suivant, en quart de finale, il a dû affronter un autre Brésilien, Felipe Pena, un combattant ceinture noire de renommée mondiale qui a remporté plusieurs tournois internationaux. Pour info et sans mauvais sous entendu, ce combattant redoutable avait défrayé la chronique suite à un contrôle antidopage positif en 2015 lui ayant valu une suspension d’un an ainsi que le retrait de son titre de champion du monde 2014.
 
Le combat entre Felipe Pena et Dany Gérard, malheureusement, n’a pas été jusqu’à son terme, comme on peut le voir la vidéo mise en ligne par les organisateurs. Après un début prometteur pour Dany, 3 minutes après le début du combat, le Tahitien a vu son genou droit se « coincer » dans une mauvaise posture, ce qui l’a contraint à l’abandon en raison d’une douleur au ligament. Felipe Pena s’est finalement imposé en finale open contre Jose Junior après avoir battu Andre Galvao en demi.
 
Chose plutôt rare dans cette discipline relativement nouvelle, les combats ont été diffusés sur internet dans leur intégralité, ce qui donne une bonne idée des qualités de Dany Gérard et de la maîtrise qu’il a de son art : Le jiu jitsu brésilien. Cette fois-ci malheureusement, ce n’est pas passé, ce qui n’enlève rien à son mérite, il a porté haut les couleurs de la Polynésie à l’international.
 
Ce n’est que le début du parcours de Dany Gérard en ceinture noire. Il avait expliqué que contrairement aux combats avec les autres ceintures de couleur, c’était beaucoup plus difficile car un combattant ceinture noire peut avoir 4, 6, 8 ou 10 ans d’expérience dans sa catégorie. On devrait retrouver Dany Gérard pour les championnats du monde IBJJF dans un mois. SB

Jiu Jitsu Brésilien – World Pro Abu Dhabi : Dany Gérard
Dany Gérard depuis le Moyen Orient :
 
Quelques mots sur la compétition Open ?
 
« On a commencé par l’Open, il y a avait 55 compétiteurs. Dans mon troisième combat, au bout de trois minutes, mon pied s’est retrouvé bloqué dans son pantalon dans une position bizarre. J’ai essayé de le retirer mais il a poussé au même moment. On appelle ça une position 50/50, mon genou a claqué à ce moment là. Chaque compétition est importante et apporte un enseignement, peu importe le niveau du tournoi. J’apprends à chaque combat. »
 
Tu as tenu à participer dans ta catégorie ?
 
« Oui, j’ai pu remonter malgré tout sur le tapis le lendemain en strappant mon genou dans tous les sens pour que cela tienne mais cela a été difficile de combattre comme ça. J’ai pu malgré tout remporter mon premier combat contre Gabriel Lucas « Fedor », champion du monde actuel. J’ai perdu ensuite mon deuxième combat face à Ricardo Evangelista sur décision, il y avait 0-0 à la fin du temps règlementaire. »
 
Comment te sens-tu ?
 
« Mon ligament du genou me tire pas mal, j’ai besoin de repos pour pouvoir récupérer. Il manque un mois avant les « Worlds », je pense que cela devrait être bon d’ici là. Je remercie ma femme et ma fille pour le soutien, elles me donnent la force de combattre. Merci également à tous mes sponsors, Air Tahit Nui, Edt, Vittel, Megafit Tahiti, Stc Nutrition, Aito Sport, Breakpoint FC. Merci également à Tahiti Infos de suivre mon parcours. » SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016

$
0
0
Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016
PAPARA, le 24/04/2016 - L'élection de la plus jolie fille de Papara s'est tenue vendredi dernier sur le site de Hotu Hau. Neuf candidates étaient en lice pour tenter de décrocher la couronne. Au bout de plusieurs heures de show, Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016, elle succède ainsi à Heilani Aukara, Miss Papara 2012. Vaimiki Rohi a été élue 1ère dauphine devant Tevaihere Tehuiotoa. Mihirau Teamo est la nouvelle Miss Heiva.

Après quatre années d'absence, Papara a une nouvelle ambassadrice. Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016, vendredi soir, devant un public conquis. Vaimiki Rohi a été élue 1ère dauphine et Tevaihere Tehuiotoa 2ème dauphine. Le titre de Miss Heiva est revenu à Mihirau Teamo.

Pour cette élection, elles étaient neuf candidates en lice pour tenter de décrocher la couronne tant convoitée. Le thème qui a été retenu pour cette élection est Tahiti d'antan, avec quatre passages qui au programme : tenue végétale, robe de ville, maillot de bain et robe rarahu.

Des passages qui ont été effectués dans une ambiance survoltée. Plusieurs intermèdes étaient aussi programmés avec entre autres l'école de danse Matehaunui.

Au bout de plusieurs heures de show, c'est la candidate n°4 qui s'est attribuée les faveurs des membres du jury. Elle succède ainsi à Heilani Aukara, Miss Papara 2012.

Avec ce titre en poche, Vanille Guyot-Sionnest est inscrite d'office à l'élection de Miss Tahiti 2016, qui se tiendra en juin.

Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016

Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016

Vanille Guyot-Sionnest a été élue Miss Papara 2016

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Deuxième réunion du comité de suivi du projet Ecoparc

$
0
0
Deuxième réunion du comité de suivi du projet Ecoparc
PAPEETE, le 24 avril 2016 - Le comité de pilotage chargé du suivi de projet Ecoparc s’est réuni pour la deuxième fois ce vendredi après-midi à la présidence.

Le comité de pilotage du développement économique du centre de l'île de Tahiti a été créé en février dernier, notamment afin d’installer un lieu formel de discussions entre les associations culturelles, les professionnels, le Pays, l’Etat et les promoteurs du projet Ecoparc, dans la moyenne vallée de la Papenoo. L’instance réunissait ses membres pour la deuxième fois depuis son installation, vendredi dernier. Elle doit se tenir tous les 15 jours jusqu'à ce que le projet soit finalisé. C’est en son sein que devront être exposés et validés, préalablement à leur exécution, tous les travaux d'aménagement liés à ce concept écotouristique, et plus généralement tout projet de développement économique du centre de l'île de Tahiti.

« Lors de la réunion, nous avons balayé toutes les activités qui doivent êtres faites là haut, village historique, hôtel et les activités prévues dans le parc. On a essayé de répartir ça entre les associations et la société Ecoparc, par exemple qui gérerait le village historique, qui gérerait l'hôtel, les plantations culturelles de taro… Il y a encore beaucoup à faire. Par exemple pour l'accrobranche et la zip line, on se reverra dans 15 jours, et ainsi de suite jusqu'à ce que toutes les activités soient réparties entre associations, la société Ecoparc, l'hôtel, le Pays, l'Université… Le golf et l'hôtel 5 étoiles ne sont plus dans le projet, ils ont été suspendus dès l'année dernière à la demande des associations », explique Jean-Claude Teriierooiterai, porteur du projet Ecoparc avec l’homme d’affaires Dominique Auroy et Alban Ellacott, notamment.

S’il avait provoqué de vives réactions de la part des associations, des élus locaux et même du ministre de la Culture, dès sa présentation en 2015, notamment en raison de l’implantation d’un hôtel cinq étoiles et d’un golf, dans la haute vallée de Papenoo, au péril de sites archéologiques d’importance, pour l’instant le projet Ecoparc se résume à un « concept », implanté dans la basse vallée, et dont l'attraction principale serait une télécabine desservant le mont Fare Fenua, au départ d’un relai de la Maroto remplacé par un hôtel 3 étoiles flambant neuf avec 50 unités d’hébergement hôtelier.

Le projet a donc largement été revu à la baisse et se conçoit dorénavant à l’aune de décisions consensuelles prises au sein d’un comité de pilotage. Pour l’instant, l’aménagement de la basse vallée de la Papenoo, jusqu’au site de Fare Hape, rejoint une demande exprimée par les associations culturelles depuis plus de 20 ans.

Dans sa conception actuelle, le projet Ecoparc se résume donc à la rénovation, aux frais de la collectivité (2 à 4 milliards Fcfp), de la route d’accès jusqu’au Relai de la Maroto et à sa télécabine. L’opportunité, en chemin, de développer des activités sportives, culturelles, de recherche, et mettre en valeur la flore, les éléments naturels et archéologiques que recèle cette vallée qui a pu abriter jusqu’à vingt-cinq mille habitants à l’époque pré européenne.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les résidents du Pic Rouge s'opposent à l'OPH

$
0
0
Les résidents du Pic Rouge s'opposent à l'OPH
PAPEETE, le 24 avril 2016 - L'OPH projette de construire un immeuble social de 70 appartements en plein cœur du Pic Rouge. Les propriétaires alentours, pour la plupart des retraités installés depuis des dizaines d'années sur la colline, s'opposent au projet immobilier : ils craignent la fin de leur tranquillité et l'arrivée à saturation de l'infrastructure routière de Tipaerui.

L'Office Polynésien de l'Habitat (OPH) a réveillé cette année son instinct bâtisseur, poussée par le gouvernement qui a mis la priorité (et les crédits) sur la construction de logements sociaux. Les projets fleurissent sur tous les terrains disponibles, ceux situés à Papeete étant particulièrement précieux…

Un terrain de plusieurs hectares racheté à la famille Lévy il y a 15 ans, placé en plein milieu du Pic Rouge, est donc logiquement mobilisé. Le fait qu'il soit entièrement en pente, "de minimum 70 degrés" expliquent les voisins, n'étant qu'un moyen de stimuler l'imagination des architectes et ingénieurs locaux… Le projet avance très vite : un concours d'architecte a été organisé, les résultats présentés en début d'année et le choix de l'OPH se serait déjà arrêté sur le projet qui proposera le plus de logements. En tout, l'immeuble comportera 70 appartements, au milieu un lotissement d'une centaine de maisons.

"On a peur du bruit"

Stéphane Brouttier est le président de l'Association Syndicale des Collines de Tipaerui (Pic Rouge), qui rassemble 110 familles propriétaires au Pic Rouge. Il nous explique que "nous sommes contre le projet de l'OPH de construire 70 logements sociaux, en plein milieu du lotissement. Ça va dégrader le Pic Rouge, qui est résidentiel. Ça va créer du bruit, du passage, et toutes ces nuisances. Après il y a tout le problème d'infrastructures routières qui ne suivent pas derrière. Dans la vallée de la Tipaerui il n'y a pas de trottoirs et il n'y a rien pour les piétons. Le croisement au niveau du Conservatoire est complètement saturé, le matin il y a des embouteillages jusqu'au niveau de PolyBat, et rien n'est fait pour améliorer les choses."

Le président nous avoue que le cœur du problème reste que l'arrivée de ces familles risquerait de troubler la tranquillité des résidents du lotissement. Construit à partir des années 70, les familles qui s'y étaient installées alors se sont aujourd'hui transformées en paisibles retraités. Stéphane nous vante la qualité de vie de cette colline : "regardez, les gens viennent ici le soir pour faire leur jogging. Parce qu'il y a des arbres, il n'y a pas de voitures, la route est bien entretenue et c'est très calme. La mairie de Papeete nous rétorque qu'il faut des enfants pour ne pas que les écoles ferment. Bien sûr, mais à quel prix ? À Tiaerui, pratiquement tous les immeubles que l'on voit ce sont des logements sociaux, à force d'en ajouter, Tipaerui va finir comme une partie de Faa'a. Mais le plus gros problème c'est vraiment de mettre un immeuble de logements sociaux au centre d'un lotissement résidentiel. La mixité sociale, bien sûr, mais avec des projets à taille humaine. Il y avait d'autres projets qui allaient plus dans le centre du lotissement résidentiel, mais ils ont choisi le plus grotesque… " A l'heure du bouclage, nous n'avions pas réussi à contacter l'OPH.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

15ème Festival des Talents au lycée Raapoto

$
0
0
15ème Festival des Talents au lycée Raapoto
PIRAE, le 24 avril 2016 - La quinzième édition du festival des Talents du lycée Samuel Raapoto, à Pirae, a connu le même succès que ses prédécesseurs ce samedi 23 avril.

Le Festival des Talents est l'occasion pour les élèves du lycée Raapoto de montrer tout ce sur quoi ils ont travaillé dans l'année, à travers leurs TPE, classes d'arts plastiques, clubs ou enseignements d'exploration (productions audiovisuelles, théâtre...) ou même activités périscolaires. Ainsi, la gagnante de la Coupe du monde de Ori Tahiti le 9 avril dernier, Matatini Mou élève du lycée, a dansé sur quelques morceaux pour le plus grand plaisir des spectateurs.

"Le but de cette journée est vraiment d'ouvrir les lieux aux parents et au public, et que les élèves soient maîtres des lieux" explique Jean-Pierre Sartore, directeur de l'établissement. C'est aussi l'occasion pour les collégiens alentours de découvrir l'établissement et s'y inscrire. M. Sartore nous révèle également que les BTS vont quitter les bâtiments de Pirae dès la rentrée pour s'installer à Taonoa, ce qui permettra d'ouvrir une sixième classe de seconde. Mais pas de rajouter plus d'élèves : "nous allons pouvoir diminuer le nombre d'élèves par classe, en ce moment ils sont 35, 36 dans chaque seconde… Nous resterons à 780 élèves l'année prochaine" explique le directeur.

15ème Festival des Talents au lycée Raapoto

15ème Festival des Talents au lycée Raapoto

15ème Festival des Talents au lycée Raapoto

15ème Festival des Talents au lycée Raapoto

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des inondations un peu partout sur la Société et les Australes

$
0
0
Des inondations un peu partout sur la Société et les Australes
PAPEETE, le 24/04/2016 - Les pluies diluviennes de ce week-end ont causé plusieurs inondations sur les archipels de la Société et des Australes. Heureusement, aucune victime n'est à déplorer. En revanche, les routes et plusieurs propriétés se sont retrouvées sous les eaux. Selon Météo France, les éclaircies devraient revenir demain.

Des inondations un peu partout sur l'archipel de la Société et aux Australes. Sur les réseaux sociaux, les internautes ne manquent pas une seconde pour partager leurs inquiétudes et leurs mésaventures.

Le mauvais temps était bien présent ce week-end avec des pluies diluviennes qui ont causé beaucoup de dégâts, surtout ce dimanche. Des routes ont été inondées ainsi que certaines propriétés. "Mon jardin ressemble à une piscine", écrivait un internaute.

À Papeete, les rues étaient aussi sous les eaux. Le tunnel a été fermé ce dimanche après-midi pour permettre à l'équipement de nettoyer les gravats et la boue qui s'y trouvaient.

Du côté de Punaauia, des photos d'un nuage en forme de soucoupe volante ont largement été partagées. Mais rassurez-vous, il ne s'agit pas de soucoupes volantes, mais d'un phénomène appelé nuage lenticulaire. Sa forme régulière et son immobilité a de quoi surprendre. "Avec du vent et un relief suffisamment haut, on peut obtenir cette curieuse lentille. L'air, une fois parvenu au sommet, subit ce refroidissement et l'eau se condense juste", expliquent les experts.

Les fortes pluies ont aussi causé plus de peur que de mal à Moorea et aux Australes. Fort heureusement, aucune victime n'est à déplorer.

Selon Météo France, ce dimanche soir, on devrait s'attendre à de fortes précipitations et des rafales de vent.

Le temps devrait cependant s'améliorer demain. "Nous sommes toujours dans la saison chaude, c'est ce qui explique le mauvais temps. Cela n'a rien à voir avec le cyclone qui avait touché Wallis ces derniers jours. De toute façon, il n'apparaît plus sur la carte. Les éclaircies seront de retour en ce début de semaine", nous a confié un prévisionniste de Météo France.


Des inondations un peu partout sur la Société et les Australes

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46439 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>