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Manille envisage une force sous-marine, face aux ambitions maritimes chinoises

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Manille envisage une force sous-marine, face aux ambitions maritimes chinoises
Manille, Philippines | AFP | mercredi 30/03/2016 - Les Philippines envisagent de se doter d'une force de sous-marins pour protéger leur territoire, dans un contexte de tensions croissantes avec Pékin en mer de Chine méridionale, a annoncé mercredi le président philippin Benigno Aquino.

L'archipel, qui n'a jusqu'à présent jamais opéré de sous-marins et est très dépendant de l'aide militaire américaine, a augmenté le budget de ses armées, face aux ambitions grandissantes de Pékin dans la région.

La Chine considère comme son "territoire national" la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et mène, dans l'archipel des Spratleys (sud), d'énormes travaux de remblaiement, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.

Le Vietnam, Brunei, la Malaisie et Taïwan ont également des revendications --qui se chevauchent parfois-- sur une partie de la zone.

Le président philippin a indiqué que son pays risquait de perdre tout son littoral occidental si les revendications chinoises étaient satisfaites.

"Nous avons dû accélérer la modernisation de nos forces armées pour des impératifs d'autodéfense", a déclaré M. Aquino lors d'une réunion à Manille.

"Nous sommes un point de transit naturel vers le Pacifique et nous étudions la question de savoir si nous avons besoin d'une force de sous-marins", a-t-il ajouté.

En dépit d'une hausse des dépenses de défense sous la présidence Aquino, la puissance militaire philippine est sans commune mesure avec celle de Pékin.

Le budget militaire chinois est en 2016 de 954 milliards de yuans (146 milliards de dollars), contre 115,8 milliards de pesos (2,5 milliards de dollars) aux Philippines.

"Nous n'avons aucune illusion quant à notre capacité à égaler les autres, et aucune volonté de nous engager dans une course aux armements contre quiconque", a déclaré M. Aquino, qui n'a pas le droit de se représenter en mai après son mandat de six ans à la présidence.

Mais, a-t-il dit, les contentieux en mer de Chine méridionale "concernent tous les pays" car ils sont de nature à perturber les échanges dans une région stratégique pour le commerce mondial.

"Les incertitudes génèrent l'instabilité, qui ne favorise pas la prospérité", a-t-om dit.

Manille a notamment saisi la Cour permanente d'arbitrage pour examiner les revendications de Pékin en mer de Chine méridionale. Une décision est attendue cette année.

jfg/mm/jac/at

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Gabilou à l’Olympia, le compte à rebours a commencé

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Gabilou à l’Olympia, le compte à rebours a commencé
PAPEETE, le 30 mars 2016 - Le chanteur polynésien se produira sur la scène de l’Olympia dans un an. D’ici là, avec sa troupe, il est à la recherche de fonds. Plusieurs shows sont programmés à Tahiti, Raiatea et Taha’a. Le premier aura lieu samedi 9 avril au Grand théâtre de la Maison de la culture.

Avec ses cinq musiciens, Gabilou répète une fois par semaine depuis bientôt deux mois. La petite équipe se retrouve en studio à Faa’a pour préparer le premier show d’une série intitulée : Destination Olympia 2017. Le premier de cette série, Gabilou Barefoot Boys V2, est prévu samedi 9 avril.

60 chansons, 3 heures de show


"On a trois heures de musique à peu près, une soixantaine de chansons en pot-pourri", annonce le chanteur. "Le Barefoot, cette musique lancée dans les années 50 ou 60 par Petiot a connu un grand succès. Elle a séduit beaucoup de monde. Moi-même j’en ai écrit 150 à peu près. Pour samedi, j’ai fait la liste de toutes les chansons Barefoot que j’avais, j’ai retenu les meilleures."

Plusieurs invités sont prévus. Roberto Cowan, "mon coach pour l’Olympia", précise Gabilou, "Tihoti, un fan" ainsi que "mes enfants Nohoarii et Manaarii". Moeata dansera et chantera elle aussi. "À force de voyager, on voit beaucoup de choses et elle va proposer des trucs sympas. Je lui ai demandé de mettre un peu de Las Vegas. Le résultat est ce qu’on attendait."

Destination Olympia 2017 est une série de spectacles. Probablement quatre ou cinq, organisés pour permettre le déplacement vers Paris d’ici un an. "J’ai reçu le contrat pour l’Olympia", affirme Gabilou, "mais je n’ai pas encore la date ça sera certainement en avril ou mai. Ça nous laisse un an. Ce n’est pas trop. Le spectacle est prêt, ce n’est pas le problème, ce qui nous manque ce sont les fonds pour faire partir tout le monde. On sera une trentaine avec les musiciens, les choristes, les danseurs. Parce qu’on dansera aussi sur scène."

Des shows pour des fonds

Des shows à Raiatea, Taha’a, Papara, salle Aorai Tini Hau puis de nouveau à la Maison de la culture sont d’ores et déjà prévus. "On en manque pas d’idées, je pense par exemple faire venir 400 joueurs de ukulele au Grand théâtre, rassembler tous les groupes de Tahiti salle Aorai Tini Hau pour les jeunes, l’espace est couvert et sécurisé, ça sera très bien."

Gabilou Barefoot Boys V2 est accessible au tarif de 10 000 Fcfp. À la question "pourquoi une telle somme ?", le chanteur répète "qu’il a besoin de fonds. Je sais que ce n’est pas accessible à tous, même si les spectateurs en auront pour leur argent". Il ajoute que : "pour ceux qui n’ont pas les moyens mais qui veulent tout même faire un geste des tee-shirts seront mis en vente au tarif unique de 1 000 Fcfp". En parallèle, l’artiste et son équipe sont aussi à la recherche de partenaires et de subventions.

Rien d’autre n’inquiète Gabilou. Le chanteur est confiant. L’Olympia compte 2 200 places qu’il pense pouvoir remplir. "Il y a 35 000 Tahitiens à Paris, 35 000 Calédoniens, il y a des Wallisiens. Tous me connaissent, ils aiment mes chansons. Il y a aussi les Français qui ont passé du temps ici, en Polynésie, et qui sont rentrés avec ma musique."

Pratique

Le samedi 9 avril à 20 heures
Au Grand théâtre de la Maison de la culture
Renseignements : 87 78 69 67
Billets en vente à Te Fare Tauhiti Nui.





Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 mars

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Calendrier des manifestations artisanales

Afin d’organiser au mieux le soutien de la Polynésie française en faveur du secteur de l’artisanat traditionnel, un calendrier officiel des manifestations artisanales a été présenté par le Président de la Polynésie française au Conseil des ministres. Cet échéancier recense les événements qui peuvent prétendre à une aide financière du Pays pour l’exercice 2016.

Il s’agit par ce biais d’assurer une meilleure gestion des deniers publics, tout en optimisant la visibilité des événements phares de l’année et leur efficacité en termes de chiffre d’affaires.

Compte tenu de la multiplication des initiatives événementielles des artisans, le nombre de manifestations artisanales soutenues financièrement a été limité sur la base de critères objectifs. Parmi les propositions faites par les différents organismes, ont été retenus les grands rendez-vous réunissant la plupart des associations artisanales de Tahiti et des autres archipels.

Ainsi, ont été retenues les associations ayant un lien avec les logos qui font l’objet de travaux en vue de labellisation :

- la fédération artisanale Te tuhuka o te henua enana pour les salons des îles Marquises
- l’association Te Api Nui pour le salon du tifaifai
- le Comité organisateur des expositions artisanales des îles Australes (COEAA) pour le salon des îles Australes
- l’association Bijouterie d’Art polynésien

Ces événements sont complétés par des manifestations ayant une activité d’intérêt général pour la collectivité en favorisant le développement économique et en générant des retombées économiques immédiates lors de la tenue de l’événement :

- les salons de la fête des mères et de Noël
- les expositions du Heiva rima’i et du Te Noera a te rima’i

Pour les événements des îles éloignées, il est proposé de mettre en valeur les produits des îles Sous-le-Vent avec un salon organisé à Tahiti du 29 mars au 10 avril 2016, d’encourager les échanges entre professionnels des îles à l’instar du déplacement organisé par des artisans de Rimatara sur Bora Bora du 11 au 23 avril 2016 et de soutenir les artisans des îles Tuamotu et Gambier lors de leur exposition-vente.

L’année 2016 prévoit également de poursuivre la promotion de l’artisanat traditionnel par le biais d’entreprises en participant activement aux évènements de la « Tahiti Fashion Week », la « semaine de la vanille », le « Hura tapairu » et la « Tahiti Festa ». Ces opérations permettent au secteur artisanal de faire connaître et d’écouler les produits spécifiques locaux.

Le calendrier officiel défini pour l’année 2016 prévoit donc 18 manifestations dont une à l’international, en laissant une large place aux archipels éloignés.


Intégration des agents de la Délégation de la Polynésie française au sein de la fonction publique

Le Conseil des ministres, a adopté, un projet de loi du pays ayant pour objet d’autoriser l’intégration des agents de la délégation de la Polynésie française à Paris au sein de la fonction publique de la Polynésie française.
Le personnel de la délégation de la Polynésie française à Paris (service administratif de la Polynésie française) relève actuellement d’un statut dont les dispositions sont dérogatoires aux règles générales régissant la fonction publique de la Polynésie française.
Ainsi, tant le mode de recrutement que le classement dans une catégorie et la rémunération sont source d’inégalités à l’égard des autres agents titulaires de l’administration. Par ailleurs, cette situation engendre des difficultés de gestion quant à la détermination des règles applicables, en raison du caractère dérogatoire de leur statut.
Il convenait d’harmoniser les règles applicables aux agents de la délégation avec celles qui régissent les fonctionnaires exerçant en Polynésie française.
Bien que les agents seront désormais soumis aux mêmes principes que ceux qui régissent tous les fonctionnaires de la Polynésie française, un projet de délibération fixant les règles applicables aux fonctionnaires exerçant à la délégation en raison des spécificités du service sur le territoire métropolitain (éloignement géographique, couverture sociale…) a égalément été adopté.


Elaboration du schéma directeur de la pêche hauturière en Polynésie française


Le ministre en charge de l’économie bleue entame l’élaboration du futur schéma directeur du développement de la pêche hauturière en Polynésie française. A ce titre, il a sollicité l’appui technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD). Cette démarche consistera, dans un premier temps, à évaluer l’ensemble des scénarios de développement déjà identifiés et à les hiérarchiser selon des critères qui seront définis, dans le cadre d’un processus de décision participatif entre pouvoirs publics et opérateurs privés. Puis, l’étude s’attachera à séquencer dans le temps, pour chaque scénario retenu, les actions à mener et les efforts techniques et financiers à fournir par l’ensemble des parties prenantes, sur une perspective décennale.
La consultation des entreprises sera lancée très prochainement et sera financée pour 50% par l’AFD et pour 50% par le Pays. Les travaux devraient durer cinq mois, pour une mise en œuvre du schéma directeur prévue début 2017.


Réglementation sur le contrôle des équipements sous pression


En droit national, la réglementation relative aux produits et équipements à risques (dénomination qui comprend les appareils à pression) fait l’objet d’un chapitre entier du code de l’environnement et est gérée par les directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE), chargées de la surveillance des appareils à pression.
En Polynésie française, la référence règlementaire de base est le décret n° 63 du 18 janvier 1943 relatif à la réglementation des appareils à pression de gaz qui constitue la base du droit applicable en Polynésie française. Dans sa version applicable en Polynésie française, elle a très peu évolué.
Le Conseil des ministres a souhaité que la réglementation soit actualisée pour permettre ainsi d’intégrer les nouvelles dispositions techniques du secteur. Cette révision implique la participation des acteurs administratifs locaux. La coordination des travaux est confiée au service des énergies.


Modification des listes des produits de première nécessité et des produits de grande consommation

Avec la création de l’Autorité polynésienne de la concurrence, les dispositifs des produits de première nécessité (PPN) et des produits de grande consommation (PGC) sont devenus des dispositifs dérogatoires au régime de liberté des prix régi par le code de la concurrence en matière de réglementation des prix
Dans ce cadre général, il est nécessaire de faire évoluer ces dispositifs relevant d’une économie administrée vers une économie libérée et ouverte à la concurrence, notamment dans les domaines où la réglementation administrative encadre encore les prix de nombreux produits et services.
Le gouvernement a donc été destinataire d’un état des lieux et des perspectives d’évolution qui pourraient être engagées pour reformer ces dispositifs. Le ministre de la Relance économique est chargé de faire des propositions, selon les perspectives présentées au Conseil des ministres, dans les prochaines semaines.


Modification du régime spécifique des prix applicable au riz blanc : intégration au régime commun des produits de première nécessité

Le riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs, autre que le riz aromatique est considéré comme un produit de première nécessité (PPN). A ce titre et conformément au régime tarifaire applicable à cette catégorie de produit, les prix et les marges sont fixés par l’arrêté n° 171/CM du 7 février 1992.
Afin d’éviter ou réduire les fluctuations de prix, le fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN), assure le soutien du prix du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs, autre que le riz aromatique.
Le 16 mars dernier, le Conseil des ministres a été informé de l’entrée sur le marché d’un nouvel opérateur proposant des prix compétitifs par rapport aux offres actuelles, lesquelles bénéficient pourtant pour leur part d’un dispositif de soutien des prix relevant de la catégorie des produits de première nécessité.
C’est pourquoi, après analyse du marché par les services administratifs concernés, le Conseil des ministres a validé la révision du dispositif tarifaire du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique en le maintenant uniquement dans la catégorie des produits de première nécessité (PPN) pour d’une part encadrer les marges et permettre la prise en charge du fret par le Pays lors de son acheminement vers les archipels éloignés d’autre part. Par ailleurs, cette catégorie de riz ne bénéficiera plus du soutien du fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN).
L’exclusion du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique du régime du FSPPN ne devrait pas donner lieu à une hausse des prix. En effet, les consommateurs devraient normalement se détourner des produits proposés à des prix plus élevés, obligeant de ce fait les importateurs à trouver de meilleures offres fournisseurs.


Situation de l’emploi étranger en Polynésie française


Le Conseil des ministres a examiné une communication se rapportant à la situation de l’emploi étranger en 2015.
Toute personne n'ayant pas la nationalité française, y compris le ressortissant d'un pays membre de l'Union européenne, désirant exercer une activité salariée en Polynésie française doit solliciter une autorisation de travail. La détention de cette autorisation de travail est préalable à l’obtention d’un titre de séjour délivré par l'Etat.
Les autorisations de travail sont accordées pour une durée, un employeur, un métier et une zone géographique déterminés. Il existe plusieurs catégories d’autorisation selon la durée des missions ou des contrats :
- les autorisations de travail non renouvelables délivrées pour une durée maximale de 6 mois dans le cas d’un travailleur étranger envoyé en Polynésie française par un employeur établi hors de la Polynésie française pour une mission temporaire n’excédant pas cette durée.
- les autorisations de travail renouvelables délivrées :
 pour une durée maximale d’un an ;
 pour une durée de cinq ans concernant les personnes établies durablement en Polynésie française (par exemple les étrangers parents d’un enfant né sur le territoire ou conjoint d’un français).
Pour accorder ou refuser l’autorisation de travail sollicitée, sont pris en considération les éléments suivants :
- la situation de l’emploi présente ou prévisible à court terme, dans la profession qu’occupera le travailleur étranger. Concrètement une autorisation de travail n’est pas admissible pour des emplois si la main d’œuvre disponible existe localement ;
- les conditions de régularité de l’employeur vis-à-vis de la réglementation relative au travail et à la protection sociale ;

En 2015, le nombre de demandes d’autorisation de travail pour étrangers se contracte de 4,9 % par rapport à 2014.
Les autorisations de travail effectivement délivrées (571) ont augmenté (+ 1,8 % par rapport à 2014) et se répartissent entre :
- missions temporaires d’une durée inférieure à 6 mois pour des étrangers
envoyés par leurs employeurs situés à l’étranger................................. 152
- autorisations d’une durée maximale d’1 an pour ressortissants étrangers
employés par des employeurs situés en Polynésie française ............ 409
- autorisations d’une durée de 5 ans pour des ressortissants étrangers durablement établis en Polynésie française et qui y possèdent des liens familiaux, professionnels ou économiques.................................................. 10
Cinq (5) refus d’autorisation ont été prononcés en 2015 contre vingt-et-un (21) l’année précédente.
Sur les 419 autorisations (409 + 10) d’une durée égale ou supérieure à un an délivrées en 2015, plus de 68 % (287 autorisations) concernent des renouvellements.
Avec 331 autorisations de travail en cours de validité pour un effectif salarié déclaré à la CPS de 61024, le ratio de travailleurs étrangers est de 0,54 % (à titre de comparaison, il est de 6 % en métropole).


Subventions du RSPF en faveur des associations ou des établissements du secteur socio-éducatif et médico-social

La ministre du Travail et des Solidarités a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté rendant exécutoire la délibération n° 01-2016/CG.RST du 11 février 2016 relative à l'attribution des subventions du régime de solidarité en faveur des associations ou des établissements du secteur socio-éducatif et médico-social au titre de l'exercice 2016.

I – L’action du Pays en faveur des structures socio-éducatives et médico-sociales
Le pays finance le fonctionnement de 28 structures (gérées sous forme associative) dont la capacité d’accueil représente 1 300 places :
- 463 places pour 10 centres du secteur « enfants adolescents, placements, assistances éducatives»
- 328 places pour 6 centres du secteur « familles, femmes en difficultés sociales »
- 296 places pour 10 centres du secteur « enfants, adolescents handicapés »
- 196 places pour 6 centres du secteur « adultes handicapés »
Une association peut gérer plusieurs établissements (ex : la Fraternité chrétienne des handicapés gère quatre établissements) avec faculté d’affecter du personnel commun à plusieurs centres. Ainsi les 28 structures sont gérées par 25 associations.
II – La procédure d’attribution des subventions
L’instruction des demandes de subventions de chaque association est effectuée par la Direction des affaires sociales (service chargé du contrôle technique et financier des structures du secteur). Ces demandes de subventions font ensuite l’objet d’un travail minutieux par la commission technique (présidée par le ministre en charge des solidarités).
La commission a tenu deux séances, soit 14 h de travaux, les 29 décembre 2015 et 21 janvier 2016. Elle a rendu un avis pour chaque demande, avis soumis au comité de gestion du RSPF qui s’est réuni le 11 février 2016. Par délibération n° 01-2016/CG.RSPF du 11 février 2016, le comité de gestion du régime a validé les propositions de subventions annuelles.
III – La subvention consacrée pour 2016 s’élève à 1,460 milliard Fcfp
Les dotations aux établissements sont financées par la branche « handicap » du budget RSPF. La subvention globale s’élève pour 2016 à 1,460 milliard Fcfp. Elle est répartie entre les 25 associations.
Ces subventions financent pour l’essentiel une participation aux salaires des personnels des 25 associations (1 370 916 294 Fcfp) et une aide à l’investissement (786 075 Fcfp pour 13 projets) :
- secteur médico-éducatif : 677 260 978 Fcfp pour 12 structures d’accueil ;
- secteur socio-éducatif : 782 855 603 Fcfp pour 16 structures d’accueil.
Pour l’année 2016, la plus grande partie des crédits d’investissement a été consacrée à la mises aux normes de bâtiments vétustes ne permettant plus d’assurer une prise en charge de qualité ou mettant en péril la sécurité des personnes accueillies.


Attribution d’une subvention d’investissement en faveur de la SEM Assainissement des Eaux de Tahiti pour la réalisation de travaux urgents

Le programme d’assainissement collectif des eaux usées de Punaauia, lancé par le Pays en 1996, a été mis en service en 2002, avec la réalisation de la station d’épuration, de l’émissaire de rejet, des principaux réseaux, des postes de refoulement et le raccordement des usagers professionnels.
Une seconde phase de travaux entre 2007 et 2011 a permis la réalisation de réseaux secondaires et le raccordement d’environ 1 000 usagers situés au niveau de la plaine Sud de Punaauia. Une troisième phase de travaux s'est déroulée de 2012 à 2013 et a permis de poursuivre l’extension du réseau et de raccorder 280 usagers.
Le montant global des travaux réalisés s’élève aujourd’hui à plus de 4 milliards Fcfp, financés par le Pays et l’Union Européenne.
A ce jour, le réseau de collecte est implanté du pk 7,1 (Hôtel Intercontinental Beachcomber) au pk 15,5 (Hôtel Le Méridien). Ce sont plus de 5 000 m³ d’eaux usées qui sont collectées et traitées quotidiennement par les ouvrages, contribuant à une amélioration de la qualité des eaux de baignade et de l’environnement au niveau des zones assainies.
Néanmoins, depuis 3 ans, de nombreux débordements ont été observés au niveau de la station d'épuration (en particulier en cas de fortes pluies) faute de capacité suffisante de l'émissaire actuel. Il donc est indispensable d'augmenter sa capacité. En outre, une expertise technique réalisée en 2011 a confirmé la nécessité immédiate de redimensionner certains postes de refoulement, afin de pouvoir traiter correctement l’ensemble des usagers raccordés et à venir sur ce secteur. Ce dernier point est très important puisque de nombreuses constructions sont attendues sur la commune, qu'elles soient individuelles ou professionnelles.
L’objet de la présente demande de subvention concerne le financement des travaux urgents suivants :
• le redimensionnement du poste de refoulement de la zone industrielle de la Punaruu (poste S) pour en augmenter sa capacité ;
• le redimensionnement de deux postes de refoulement arrivant à saturation (poste H au Lotissement Lotus et poste N à la servitude Manotahi) ;
• l’augmentation de la capacité de rejet de l’émissaire en mer par la réalisation d'un poste de pompage situé dans l'enceinte de la station d'épuration.
La date de fin desdits travaux est prévue pour le premier trimestre 2017, pour un coût total estimé à 206 687 734 Fcfp HT, dont 200 000 000 Fcfp financés par le biais de la présente subvention.


Te mau fa’aotira’a a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau

Tarena no te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima I

No te fa’anaho papu maita’ira’a i te mau tauturu a Porinetia farani na te tuha’a no te ‘ohipa rima I tumu, ua vauvauhia’tu te ho’e tarena mana no te mau fa’a’ite’itera’a no te mau ‘ohipa rima I e te Peretiteni no Porinetia farani i mua i te ‘Apo’ora’a a ter mau Fa’aterehau. E ‘iriti mai taua tarena ra i te mau ta’urua o te nehenehe e fana’o i te ho’e tauturu faufa’a moni a te Haufenua no teie matahiti 2016.

Na roto i te reira fa’anahora’a te fa o te fa’aterera’a ia i te tahi ti’a’aura’a hau atu i te maita’i e te fa’ahiahia i te mau faufa’a a te hau, ma te fa’atumu i ni’a i te maramarama maita’ira’a te mau fa’anahora’a rarahi no teie matahiti e to ratou hotrura’a i te pae no te mau numera fa’ahotura’a.

No te mea, te tupu rahi nei te mau tauto’ora’a no te fa’atupu i te mau fa’a’ite’irtera’a ‘ohipa rima I, ua ta’oti’ahia te numera rahira’a o te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima o te tauturu faufa’a monihia, ia au i te mau tumu papu maita’i. I roto i te mau mana’o tu’u o te mau ta’atira’a e rave rahi, ua tape’ahia mai te mau farereira’a rarahi roa a’e o te fa’ata’iruru i te pae rahi o te mau ta’atira’a ‘ohipa rima I no Tahiti e no te tahi è artu mau ta’amotu.

No reira, ua tape’ahia mai te mau ta’atira’a o te mau ra te ho’e aura’a e te mau taipe o te ha’a ra no te hamani i te mau tauiha’a o te raperahia (labellisation) :

- te ‘amuitahira’a ‘ohipa rima I Te Tuhuka o te Henua Enana no te mau taupe’e fa’a’ite’itera’a no te mau Motu Matuita ma,
- te ta’atira’a Te Api Nui no te taupe’e no te tifaifai,
- te Tomite fa’atupu i te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima I no te mau Motu Tuha’apae ma (COEAA) no te taupe’e no te mau Motu Tuha’apae ma,
- te ta’atira’a Ho’ora’a tauiha’a piru no te Rahu’ara’a porinetia.

E fa’arava’ihia mai taua mau ta’urua ra e te tahi taura ‘ohipa no te maita’i o te ta’ato’ara’a no te ‘oire ma te ha’afaufa’a i te fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a e ma te fa’atere’au i te mau faufa’a o te fa’arava’ira’a faufa’a e topatopa ti’a noa mai i rotoi te fa’atupura’ahia taua fa’anahora’a ra :

- te mau taupe’e no te ‘oro’a o te mau Metua vahine e no te Noera,
- te mau fa’a’ite’itera’a no te Heiva rima I e no Te Noera a te rima I.

No te mau fa’anahora’a a te mau motu atea, ua tu’uhia’tu te mana’o, ia ha’afaufa’ahia te mau hotu a to te mau Motu Raro Mata’i ma na roto i te ho’e taupe’e o te fa’atupuhia i Tahiti mai te 29 no mati e tae atu i te 10 no ‘eperera 2016, te fa’aitoitora’a i te mau ‘aitauira’a i rotopu i te mau rahu’arima I no te mau motu ei hi’ora’a te tere fa’atupuhia e te mau rima I no Rimatara i Bora Bora mai te 11 e tae atu i te 23 no ‘eperera 2016 e te tauturura’a i te mau rahu’a ‘ohipa rima I no Tuamotu e Ma’areva ma no ta ratou fa’a’ite’tera’a-ho’oho’ora’a.

Te fa’a’ite ato’a maira te matahiti 2016 ia tamaunoahia te fa’atianianira’a i te ‘ohipa rima I tumu na roto i te mau taiete ‘ohipa ma te ha’ata’ato’a i roto i te mau fa’anahora’a a « Tahiti Fashion Week », te « Hepetoma no te Vanira », te « Hura tapairu » e te « Tahiti Festa ». E horo’a taua mau fa’anahora’a ra i te tuha’a no te ‘ohipa rima I i te rave’a no te fa’afa’a’ite e no te ho’o ha’apau i ta ratou mau hotu tumu no to ratou mau motu.

Te tarena mana o tei fa’aotihia no te matahiti 2016, te fa’ata’a maira ia 18 mau fa’a’ite’itera’a e 1 o ratou e tupu ia i te ara, ma te vaiiho i te parahi ateatea maita’i no te mau ta’amotu atea.


Fa’aora’a i te mau rave ‘ohipa no te Pu Tomite no Porinetia farani i roto i te ti’ara’a rave ‘ohipa tamau na te hau

Ua ma’itimana mai nei, te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te ho’e ‘opuara’a Ture ‘Ai’a ma teie fa no te fa’ati’ara’a e fa’ao i te mau rave ‘ohipa a te Tomite no Porinetia farani i Paris i roto i te ti’ara’a no te rave ‘ohipa tamau a te hau no Porinetia farani.

Te mau rima rave ‘ohipa no te Pu Tomite no Porinetia farani i Paris (Piha toro’a na te Hau no Porinetia farani) e arata’ihia ia e tae roa mai i teie nei e te ho’e papature e te mau titaura’a o te ‘ofati noa ra i te mau fa’aturera’a rarahi no te mau ti’ara’a ‘ohipa tamau a te hau no Porinetia farani.

No reira, mai te huru no te tihepura’a e mai te ‘apapara’a i roto i te ho’e tuha’a e te moni rave ‘ohipa e mau punavai ana’e ia no te mau ‘aifaito ‘orera’a ia fa’ahí’o ana’ehia i ni’a iho i vetahi è atu mau rave ‘ohipa tamau na te hau. I te tahi atu pae’au, e ‘iriti mai te reira ti’ara’a i te mau fifi no te ti’a’aura’a no ni’a i te mau fa’aturera’a e ti’a ia fa’a’ohipahia, no to ratou huru hi’ora’a ‘ofati ture i ta ratou papature.

E mea titauhia, ia fa’ato’a’ati maita’ihia te mau fa’aturera’a e ti’a ia fa’a’ohipahia no te mau rima rave ‘ohipa no te Tomite e te mau fa’aturera’a o te fa’a’ohipahia ra no te mau rave ‘ohipa tamau a te hau o te ‘ohipa nei i Porinetia farani.

Noa’tu e titau fa’ahepohia i reira te ta’ato’ara’a no te mau rave ‘ohipa ia auraro i te mau titaura’a ho’e e tera o te fa’aturahia ra e te mau rave ‘ohipa tamau na te hau no Porinetia farani, ua ha’amana ato’ahia te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’amana o te ha’apapu ra i te mau


Ha’amaura’a i te hoho’a fa’atere no te tautaira’a na tua i Porinetia farani

Ua ha’amata te Fa’aterehau ti’a’au i te fa’arava’ira’a faufa’a ninamu i te hamani i te hoho’a fa’atere i te fa’ahotura’a i te tautaira’a na tua i Porinetia farani. No te reira tuha’a, ua ani mai ‘oia i te tauturu ‘ihi rave’a ‘aravihi e faufa’a moni a te Pu Farani no te Fa’ahotura’a (PFF=AFD). Te tuha’a matamua no te reira fa’anahora’a, o te faitora’a ia i te mau huru hi’ora’a ato’a no te fa’ahotura’a i ‘iteahia a’e na e te tapa’ora’a ia ratou ia au i te ma titaura’a o te fa’aauhia, i roto i te ho’e fa’anahora’a no te ravera’a i te fa’aotira’a no te fa’ao i roto i rotopu i te mau mana o te hau e o te mau unuma. I muri mai i te reira, e niuhia’tu te mau tapura ‘ohipa ato’a i ni’a i te tuhara’a i roto i te ‘ohura’a o te tau, no te fa’anahora’a tata’itahi e tape’ahia mai, te mau tareni e te mau tauto’ora’a ‘ihirave’a ‘aravihi e faufa’a moni e titauhia ia horo’a te ta’ato’ara’a o te mau pae paturu ato’a, no te roara’a ‘ahuru matahiti.

Te tau’aparaura’a i te mau taiete ‘ohipa, e fa’ahaerehia te reira i mua nei o te paturu faufa’a monihia’tu e 50 % e te AFD e e 50 % e te Haufenua. E fa’aterehia te mau tapura ‘ohipa no te roara’a e 5 matahiti, e ia au i te tohura’a, e oti mai e e fa’a’ohipahia i te matahiti 2017.


Fa’aturera’a i ni’a i te hi’opo’ara’a i te mau mauha’a paumu mata’i
Ia au i te ture haunui, te fa’aturera’a no ni’a i te mau hotu e te mau mauha’a e nehenehe e ro’ohia i te ‘ati e rave rahi (te mau materia ‘opupu mata’i) o tei riro ei parau rahi tumu no te ho’e pene ta’ato’a no te ture no te ‘auanatura e o te ti’a’auhia nei e te mau Fa’aterera’a tuha’a fenua no te PU ‘Ohipa Hamani tauiha’a, no te ‘Ihima’imira’a e no te ‘Auanatura (DRIRE), o tei fa’ata’ahia no te mata jhi’opo’ara’a i te mau materia ‘opupu mata’i.
I Porinetia farani nei, te niura’a o te ture o te fa’aotira’a mana ia n° 63 no te 18 no tenuare 1943 no ni’a i te fa’aturera’a o te mau materia ‘opupu mata’i mahu auahi o tei riro ei papa no te ture e fa’a’ohipahia nei i Porinetia farani, o tei nu’u rii noa i ni’a, ma’a vahi iti.
Ua hina’aro te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e ia fa’a’ohipa mana fa’ahouhia te reira fa’aturera’a no te fa’aora’a mai i te mau fa’aturera’a ‘api no te mau ‘ihi rave’a ‘aravihi ‘api no te reira tuha’a. TE reira hi’opo’a fa’ahoura’a e ‘amui ato’a mai ia, i te mau tino rave ‘ohipa ato’a a te hau no te fenua nei. Ua pupuhia i roto i te rima o te Piha toro’a no te mau Ito te mana fa’atere’aura’a i te reira tareni.


Fa’atauira’a i te mau tapura no te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN) e no te mau hotu ‘aimamau rahi roahia a’e.

Na roto i te ha’amaura’ahia mai te Mana Porinetia no te Fa’atipoupoura’a Moniho’o, ua riro ato’a mai te mau fa’aturera’a no te mau ma’a hina’aro rahi roahia a’e (PPN) e no te mau hotu ‘aimamau rahi roahia a’e (PGC) ei mau fa’aturera’a mana vaimatara no te ti’amara’a o te mau moniho’o titauhia e te ture no te Fa’atipoupoura’a i te mau moniho’o i te pae no te fa’aturera’a o te mau moniho’o.

I roto i te reira hi’ora’a ‘amui, e mea faufa’a ia ha’amara’ahia te reira mau fa’aturera’a no roto mai i te fa’arava’ira’a faufa’a fa’aterehia i roto i te ho’e fa’arava’ira’a faufa’a ti’ama e ‘uputa matara i mua i te fa’atipoupoura’a moniho’o, i te pae ihoa ra, no te mau tuha’a i reira na te fa’aturera’a noa a a te hau e fa’atere fa’aoti i te mau moniho’o no te mau hotu e te mau taviira’a e rave rahi.

Ua riro mai nei ia te ‘Apo’ora’ahau ei tipaera’a no te ho’e hi’ora’a e no te mau tohura’a no te hotura’a o te nehenehe ia ravehia no te reforomatio i taua mau fa’aturera’a ra. Ua horo’ahia i roto i te Fa’aterehau no te Ha’amahutara’a i te Fa’arava’ira’a Faufa’a, te mana no te horo’ara’a mai i te mau mana’o tu’u, ia au i te mau hi’ora’a o tei vauvauhia mai i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te mau hepetoma i mua nei.


Fa’atauira’a i te ‘afata ta’a-è no te mau moniho’o o te raiti ‘uo’uo : fa’aora’a i roto i te faito no te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN)

Te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è noa’tu i te raiti no’ano’a, ua farirohia ia mai te hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN). Na ni’a i te reirá piira’a ia au i te fa’anahora’a tarifa o te fa’a’ohipahia no taua huru faito hotu ra, te mau moniho’o e te mau área e fa’aotihia mai ia te reirá e te fa’aotira’amana n° 171/CM no te 7 no fepuare 1992.

No te arai e no te fa’aiti i te mau tapitora’a moniho’o, na te ‘afata tape’a i te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (FSPPN), e paturu i te moniho’o o te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è atu i te raiti no’ano’a.

I te 16 no mati i ma’iri a’e nei, ua fa’a’itehia mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, e o mai i roto i te matete te ho’e ‘ona ho’oma’a ‘api o te horo’a mai i te tahi mau moniho’o fa’atipoupou hau atu i te mama i te vai nei i teie nei, o te fana’o nei ho’i i te fa’anahora’a turu i te moniho’o e ‘naha, e mea ho’orahi na a ta ratou mau hotuma’a, noa’tu a ia ua ‘apapahia i roto i te mau PPN

Te reirá te tumu, i muri a’e i te hi’opo’ara’a i te matete o tei ravehia mai e te mau piha a te hau no te reirá tareni, ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e hi’o fa’ahou i te fa’anahora’a tarifa o te raiti ‘afa ‘uo’uo e aure ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa ta’a-è atu i te raiti no’ano’a no te tape’a noa a ia’na i roto i te ‘apapara’a no te mau ma’a hina’aro rahi roahia a’e (PPN) no te tape’a mau maitera’a i te ta’a-è-ra’a o te mau área moniho’o, e nehenehe atu ai ia amoha te fereti pahi e te Haufenua no te utara’a na roto i te mau ta’amotu atea, i te tahi atu pae’au. TA’a-è noa’tu i te reirá, ‘eita te reirá huru raiti e fa’afana’o fa’ahouhia i te turu a te ‘afata tape’ara’a i te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN).

Te tatarara’a i te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è noa’tu i te raiti no’ano’a, i te ‘afata no te FSPPN, ‘eita te reirá e ha’amara’a i to’na moniho’o. ‘Oia mau, e mea ti’a i te mau ‘aimamau, ‘eiaha ratou ia hanihia e te mau hotu ma’a moni rarahi, no te fa’ahepo i te mau poro’i tauiha’a ia ‘imi mai i te mau horo’a hotu faito moni mama.


Te huru no te ti’ara’a ‘ohipa a te ta’ata no te ara i Porinetia farani

Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e parau fa’aara no ni’a i te huru no te ti’ara’a ‘ohipa o te ta’ata no te ara i te matahiti 2015 ra.

Te mau ta’ata e ‘aita to ratou e ti’ara’a ta’ata farani, no’atu e mau ta’ata no te ho’e hau mero no te ‘Amuitahira’a ‘Europa, o te hina’aro e fa’a’ohipa i te ho’e ti’ara’a ‘ohipa tamoni i Porinetia farani, e titauhia ‘oia ia ani i te ho’e parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa. Te fatura’a i taua parau fa’ati’ara’a e ‘apitihia mai ia ‘oia e te ho’e parau fa’ati’a no tre nohora’a mai horo’ahia e te Haunui.

E fariihia te mau pparau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa no te ho’e roara’a, te ho’e fatu ‘ohipa, ho’e toro’a e ho’e tuha’afenua ‘ohipara’a ta’oti’a maita’ihia. E rave rahi mau huru faito parau fa’ati’a e vaira ia au i te roara’a no te mau tonora’a e no te mau parau fa’aau ravera’a ‘ohipa :

- Te mau parau fa’ati’a ravera’a ‘ohipa o te ‘ore e fa’a’api fa’ahouhia no te ho’e roara’a e 6 ‘ava’e no te ho’e ta’ata rave ‘ohipa no te ara o tei toohia mai i Porinetia farani nei no te ho’e tareni pu’etau poto o te ‘ore e hau atu i taua pu’etau ra.
- Te mau parau fa’ati’a horo’ahia no te ravera’a i te ‘ohipa o te fa’a’apihia :
 No te ho’e pu’etau roa roa a’e ho’e matahiti ;
 * No te ho’e pu’etau roara’a e 5 matahiti no te mau ta’ata o tei paraihi roa mai i Porinetia farani (ei hi’ora’a, te mau ta’ata no te ara metua no te ho’e tamarii fanauhia i te fenua nei e aore ra e hoa here no te ho’e ta’ata farani).

No te horo’a e aore ra no te pato’i i te parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa anihia, e horo’ahia ma te fa’aturahia teie mau titaura’a i muri nei :

- te huru no te ti’ara’a ‘ohipa no taua taime ra e aore ra no te tau poto e haere maira, i roto i te toro’a ‘ohipa e ‘ohipahia’tu e taua ta’ata ra no te ara. Te aura’a mau, ‘eita te parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa e horo’ahia no te mau ti’ara’a ‘ohipa e mea rahi te mau rave ‘ohipa no te fenua e vaira ;

- te mau titaura’a fa’atiti’aifarora’a i te fatu ‘ohipa i mua i te fa’aturera’a no te ‘ohipa e no te parurura’a totiare.

I te matahiti 2015, ua rahi mai te numera rahira’a anira’a parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa a te mau ta’ata no te ara i ni’a i te 4,9 % ia fa’ahi’ohia’tu i ni’a i to te matahiti 2014.

Te mau parau fa’ati’a no te rtavera’a i te ‘ohipa o tei horo’ahia (571) ua mara’a ia (+ 1,8 % i ni’a i to te matahiti 2014) e o te ‘opere maitehia mai teie :

- mau tere tonohia mai pu’etau poto no te ho’e roara’a i raro mai i te 6 ‘ava’e no te mau ta’ata no te ara, o tei tonohia e to ratou mau fatu ‘ohipa e purutia ra i te ara
................................. 152
- parau fa’ati’a no te roara’a tuea i te 1 matahiti no te ho’e ta’ata no te ara fa’a’ohipahia ra e te mau fatu ‘ohipa e noho ra i Porinetia farani ......... 409
- parau fa’ati’a no te ho’e roara’a e 5 matahiti no te mau ta’ata no te ara o tei parahi maoro mai na i Porinetia farani e te vaira to ratou mau taura ta’amura’a fetii, ravera’a ‘ohipa e fa’arava’ira’a faufa’a ............................. 10

E 5 anira’a o tei pato’ihia i te matahiti 2015 ra are’a i te matahiti 2014, e 21 ia.

I ni’a i te rahira’a e 419 mau parau fa’ati’ara’a (409 + 10) no te ho’e roara’a ‘aifaito e aore ra i ni’a mai i te ho’e matahiti o tei horo’ahia na i te matahiti 2015 ra, hau atu i te 68 % (287 mau parau fa’ati’a) e mau fa’a’apira’a ia.

Na roto i te rahira’a e 331 mau parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa o te vai nei i roto i te ha’amanara’a no te rahira’a ta’ata rave ‘ohipa tapa’ohia i roto i te ‘afata turuuta’a no te ( CPS) no te 61024, te tai’o ‘iti o te mau ta’ata rave ‘ohipa no te ara tei ni’a ia i te 0,54 % (ei fa’ahi’ora’a, tei ni’a i te 6 % i Farani).


Mau tauturu moni na te RSPF na te mau ta’atira’a e aore ra te mau pu ha’apiira’a no te tuha’a totaiete-ha’apiira’a e utuutura’a-totiare

Ua vauvau mai te Fa’aterehau vahine no te ‘Ohipa e no te mau Autahira’a, i te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’amana no te fa’a’ohipamana i te fa’aotira’amana n° 01-2016/CG.RST no te 11 no fepuare 2016 no ni’a i te horfo’ara’a i te mau tauturu moni a te ‘afata no te autahira’a na te mau ta’atira’a e aore ra te mau pu ha’apiira’a no te tuha’a totiare-ha’apiira’a e utuutura’ama’i-totiare no te matahiti 2016.

I – Te tareni a te Haufenua no te mau pu totiare-ha’apiira’a e utuutura’a-totiare
Te paturu faufa’a moni nei te Haufenua i te terera’a ‘ohipa roto a ‘eie 28 mau pu ‘ti’a’auhia ia au i te huru o te ta’atira’a) no te rahira’a mero 1300 rahira’a parahira’a :
- E 463 rahira’a parahira’a no e to’o’ahuru mau pu no te tuha’a « tama taure’a, tu’uhia i roto, tauturura’a i te pae no te ha’apiira’a »
- E 328 rahira’a parahira’a no e to’oono mau pu no te tuha’a « mau ‘utuafare fetii, mau vahine i roto i te mau ‘ati totiare »
- E 296 rahira’a parahira’a no e to’o’ahuru mau pu no te tuha’a « tamarii, taure’a huma »
- 196 rahira’a parahira’a no e to’oono mau pu no te tuha’a « ta’ata pa’ari huma »
E nehenehe ta te ho’ e ta ’atira’a e ti’a’au e rave rahi mau pu (ei hi’ora’a : Te Autaea’era’a Teretetiano no te mau Huma o te tia’au nei e 4 pu) ma te ‘ohie e te matara e ma te mau i te mana no te ono e rave rahi mau rave ‘ohipa matau e te ‘aravihi i roto erave rahi mau pu. No reira e 28 rahira’a purarahi o te ti’a’auhia nei na e 25 mau ta’atira’a.

II – Te fa’anahora’a no te horo’ara’a i te mau tauturu

Te hamanira’a i te mau anira’a tauturu moni a te ta’atira’a tata’itahi e ha’apa’ohia te reira e te Fa’aterera’a no te mau ‘Ohipa Totiare (Piha ti’a’au i te hi’opo’ara’a ‘ihi rave’a ‘aravihi e faufa’a moni a tre mau pu no taua tuha’a ra). I muri maui e tu’uhia’tu taua mau anira’a ra i roto i roto i te tutapapara’a e te matutura’a a te Tomite ‘Ihirave’a ‘aravihi (peretitenihia e te Fa’aterehau vahine no te mau Autahira’a). Ua fa’atere iho nei te tomite e piti tauaputuputura’a ‘ohipa, ‘oia ho’i, 14 rahira’a ora ‘ohipara’a, i te 29 no titema 2015 e i te 21 no tenuare 2016. Ua horo’a ‘oia i to’na mana’o i ni’a i te mau anira’a tata’itahi, o te tu’uhia’tu i mua i te tomite ti’a’au i te RSPF o tei putuputu na i te 11 no fepuare 2016.
Na roto i te fa’aotira’amana n° 01-2016/CG.RSPF no te 11 no fepuare 2016, ua ha’amana te tomite tia’au i te ‘afata i te mau mana’o tu’u no te mau tauturu moni matahiti.

III – Te tauturu moni fa’ata’ahia no te matahiti 2016 tei ni’a ia i te faito 1,460 miria toata farane

Te mau tuha’a na te mau pu ua paturu monihia ia ratou na roto i te ‘ama’a « huma » no te ‘afata RSPF. Te tauturu moni ta’ato’a tei ni’a ia i te faito no te matahiti 2016, 1,460 miria toata farane. Ua tuhahia ‘oia na ni’a e 25 mau ta’atira’a.
E tauturu moni te reira mau tauturu moni ra i te mea faufa’a roa a’e nbo te paturu i te mau moni ‘ohipa a te mau rave ‘ohipa a na ta’atira’a e 25 (1 370 916 294 toata farane) e ho’e tauturu no tefa’ahotura’a (786 075 toata farane no e 13 rahira’a ‘opuara’a) :
- Tuha’a utuutura’a-ha’apiira’a : 677 260 978 toata farane no e to’o’ahuru mapiti mau pu fariira’a ;
- Tuha’a totiare-ha’apiira’a : 782 855 603 toata farane no e to’o’ahuru maono mau pu fariira’a.
No te matahiti 2016, te rahira’a ,no te mau faufa’a moni no te fa’ahotura’a ua fa’a’ohipahia ia no te fa’atiti’aifarora’a i ni’a i te titaura’a a te ture i te mau fare o tei tahito e o tei pe roa, o te ‘ore e pahono fa’ahou i te parau no te parurura’a ‘eiaha ia ro’ohia e te ‘ati te mau ta’ata o te fariihia ra i reira.


Horo’ara’a i te ho’e tauturu moni no te fa’ahotu na te SEM titi’ara’a i te mau Pape viivii noTahiti no te fa’atupu i te mau tapura ‘ohipa ru

Te tapura ‘ohipa no te titi’a ‘amuira’a i te i te mau pape viivii no Punaauia o tei fa’ahaerehia mai e Haufenua i te matahiti 1996 ra, ua fa’a’ohipahia mai ia i te matahiti 2002 ra, na roto i te ha’amaura’ahia mai te Pu titi’ara’a, no te ha’ama’i i te pape, no roto mai i te mau ‘auri ‘operera’a rarahi, te mau pu fa’a’arapura’a e te ‘operera’a na te mau ta’ata ‘ohipa.

Na roto i te piti o te tuha’a no te mau tapura ‘ohipa o tei fa’ahaerehia mai i rotopu i te matahiti 2007 e 2011, na te reira i nehenehe ai e fa’atoro mai i te mau ‘auri numera puiti e te fa’atu’atira’a piri i te rahira’a 1000 ‘utuafaree vai i te area no te fa’a apato’a no Punaauia. Ua ravehia mai te toru no te tuha’a no te mau tapura ‘ohipa mai te 2012 e tae mai i te 2013 e na te reira i fa’a’a’ano i te reni pupa ‘operera’a i te pape na e 280 fa’ahou mau ‘utuafare.

Te rahira’a faufa’a moni o tei fa’a’ohipahia mai na, tei ni’a ia i te 4 miria toata farane, ‘aufauhia été Haufenua e te ‘Amuitahira’a no ‘Europa.

Tae roa mai i teie mahana, ua ha’ »amauhia te pu ha’apahura’a pape i te pk 7,1 (Hôtel Intercontinental Beachcomber) au pk 15,5 (Hôtera Le Méridien). Hau atu i te 5 000 meera ‘afata pape viivii o te ha’aputuhia maira i te mahana tata’itahi e te mau tapura ‘ohipa, o te tapi ra no tre ha’amaita’i i te faito o te pape no te hopu e te ‘auanatura i roto i te mau tuha’a tamahia.

Tera ra, a 3 matahiti i teie nei, ua ‘iteahia mai na e rave rahi mau puehura’a pape i roto i te pu no te titi’ara’a (i te mau tau ua ‘u’ana ihoa ra) no te mea ‘aita e rava’ira’a ra i te ha’ama’ira’a pape i teie mahana. E mea titauhia ia i teie nei ia ha’amara’ahia to’na faito puai. Ia fa’atanotano fa’ahouhia ia te tahi mau ha’a’arepura’a pape, no te titi’ara’a i te ta’ato’ara’a mau pape viivii o tei tu’atihia i ni’a i te reira reni pupa. E mea faufa’a rahi teie tuha’a hope’a, no te mea, e mea rahi te mau fare o te ‘opuahia ra e patu i roto i taua ‘oire ra, fare nohora’a ‘otahi anei, mau fare rarahi anei.

Te fa no teie anira’a tauturu moni no te paturu faufa’a monira’a ia i te mau tapura ‘ohipa ru roa i muri nei :

• Te fa’atano fa’ahoura’a i te pu no te fa’a’arepura’a pape no te peho pu ‘ohipa hamanira’a ‘ohipa rarahi no Punaruu (Pu S) no te ha’amara’a i to’na puai ;
• Te fa’atano fa’ahoura’a i te rahi o na pu e piti no te fa’a’arepura’a e tae mai ai i roto i te titi’ara’a (Pu H no te Pu Nohora’a Totiare Lotus e Tuha’a no te poromu aroa Manotahi) ;
• Te ha’amara’ara’a i te faito no te ha’ama’ira’a pape i roto i te miti na roto i tehamanira’a i te ho’e pu paumra’a i roto itre ‘aua no te titi’ara’a pape.

Ua tapa’ohia e hope taua mau tapura ‘ohipa ra i roto i na ‘ava’e matamua e toru no 2017, no te ho’e ha’amau’ara’a ta’ato’a e mana’ohia ra e 206 687 734 toata farane ‘aita ia e tute to roto, e 200 000 000 toata farane ‘aufauhia na roto i teie nei tauturu moni.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une femme retrouvée morte dans le lagon de Raiatea, la noyade confirmée (Màj)

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Une femme retrouvée morte dans le lagon de Raiatea, la noyade confirmée (Màj)
UTUROA, le 29 mars 2016 - Une enquête en recherche des causes de la mort avait été ouverte après la découverte, lundi vers 16 h, du corps sans vie d'une femme de 55 ans flottant à la surface du lagon vers le quai des Goélettes à Uturoa, non loin des hangars de la société Hawaiki Nui.

Si l'on ignore toujours dans quelles circonstances la victime s'est retrouvée à l'eau -l'enquête de gendarmerie se poursuit sur ce point- la mort par noyade a été confirmée et le dernier obstacle médico-légal a été levé. Il n'y aura pas d'autopsie et le corps a pu être remis à la famille. Ce sont des témoins qui avaient donné l'alerte lundi après-midi après avoir aperçu le corps de la malheureuse flottant à la surface du lagon, à hauteur du quai des Goélettes à Uturoa.

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Tahiti Riz fait chanceler le business du riz PPN en Polynésie

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Tahiti Riz fait chanceler le business du riz PPN en Polynésie
PAPEETE, 30 mars 2016 - Le riz blanc non parfumé à grain long est exclu du Fonds de stabilisation des produits de première nécessité, suite à une décision prise mercredi en conseil des ministres.

"L’exclusion du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique du régime du Fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN) ne devrait pas donner lieu à une hausse des prix", estime un communiqué adressé mercredi à la suite de la tenue du conseil des ministres du jour. Dans la matinée, le gouvernement a décidé d'exclure du système de subventionnement le riz classé produit de première nécessité (PPN). La réglementation des prix est maintenue mais les importateurs devront faire preuve de plus de dynamisme dans leur quête de performance à l’achat.

Epilogue d’une affaire dont les reliefs avaient été révélés par l’hebdomadaire Tahiti Pacifique dans son édition du 11 mars dernier : Fin 2015, un nouvel importateur de riz, Tahiti Riz, s’est lancé sur le marché local en visant le marché PPN avec un produit importé à prix très compétitif du Viet Nam. Il s'est tout de suite heurté au difficile système local de distribution du riz.

Le prix du riz PPN est strictement encadré. A la vente au détail, il est fixé par le Pays à 100 Fcfp le kilo. Sur ce montant, l’importateur touche 7,50 Fcfp, le détaillant 10,50. Ces marges sont réglementées. Si le Prix de revient entrepôt (PRE) ne dépasse pas 81,50 Fcfp, chacun s’y retrouve, y compris le Pays qui n’a aucune aide à apporter.

Si, en revanche le PRE est supérieur à 81,50 F, le Pays (via le fonds de soutien des PPN) compensait jusqu'à présent la différence auprès de l’importateur jusqu’à concurrence d’un PRE de 120 Fcfp. Or, il se trouve que c’est précisément le PRE que déclaraient les deux importateurs "historiques" de riz polynésiens. Et dans ce contexte, chaque kilo de riz PPN vendu en Polynésie a traditionnellement été subventionné à hauteur de 38,5 Fcfp le kilo sur le FSPPN. Cela représentait une charge annuelle de 300 millions Fcfp sur le fonds de stabilisation.

Mais l’importateur de Tahiti Riz a eu l’indélicatesse de ne déclarer qu’un PRE de 83 Fcfp le kilo de riz arrivé en entrepôt. Ce nouveau venu dans le business du riz avait alerté la rédaction de Tahiti Pacifique, confronté à d’importants problèmes de distribution de son produit dans les commerces locaux, avec 60 tonnes de marchandise en stock et aucune perspective réelle d'écoulement. Cette réticence du marché pouvait laisser supposer des ententes entre importateurs et distributeurs faussant la concurrence aux dépens du FSPPN et des deniers publics.

L’autorité de la concurrence s’était saisie en février dernier de cette problématique en glissant dans son analyse sur l’économie du riz PPN que, comme cela avait été observé par l’autorité métropolitaine de la concurrence en Nouvelle Calédonie "l'importateur peut profiter de ce système aux dépens du consommateur. La détermination d'un prix de vente maximum a pour effet d'inciter l'ensemble des acteurs à ne pas pratiquer de prix inférieurs à ce prix, surtout dans une structure de marché peu concurrentielle. Le prix maximum devient en quelque sorte le prix unique". Une analyse faite par la Direction générale des affaires économiques semble avoir depuis confirmé ces craintes.

En prenant la décision de mettre un terme à la subvention du riz "PPN" par le fonds de stabilisation, le Pays devrait faire une économie de 300 millions dès 2016 et accessoirement de mettre un terme à une rente de situation déguisée au profit des certains importateurs locaux.

Quant aux consommateurs, ils "devraient normalement se détourner des produits proposés à des prix plus élevés, obligeant de ce fait les importateurs à trouver de meilleures offres fournisseurs", estime le communiqué du gouvernement.

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Va’a V6 – Marathon Polynésie 1e : Diffusion en direct d’une course exceptionnelle

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Polynésie 1e a mis de gros moyens pour que la 26e édition de cette course historique qui aura lieu samedi 2 avril, la 2e de la saison 2016, soit une fête sportive et culturelle. Cerise sur le gâteau, elle revient sur le site de Temae, à Moorea, après des années d’interdiction, mais attention aux contrevenants, les autorités seront là pour veiller au respect des règles liées à la sécurité et à l’environnement.
Va’a V6 – Marathon Polynésie 1e : Diffusion en direct d’une course exceptionnelle
La saison de va’a V6 a repris le week end dernier par le Défi Va’a News et se poursuivra ce samedi 2 avril par le Marathon Polynésie 1e. Le Défi Va'a News fut remporté par Shell Va’a, suivie une minute plus tard par Team Opt puis cinq minutes plus tard par Edt Va’a. Cette victoire a été quelque part une surprise puisqu’Edt Va’a a gagné la plupart des courses V6 du calendrier 2015.
 
En 2015, Edt Va’a était arrivée 1e du Défi Va’a News (victoire non homologuée), elle avait ensuite remporté le Marathon Polynésie 1e, la Tahiti Nui Va’a, le Fa’ati Moorea et Hawaiki Nui Va’a. Shell Va’a avait pu remporter la Moloka’i Hoe, Edt n’ayant pas pu faire le déplacement pour défendre un titre acquis en 2014.
 
Malgré cela, Shell reste le club au palmarès le plus éloquent. On ne compte plus les victoires à Moloka’i ou à Hawaiki Nui. Il est un club bien structuré. Après une édition Hawaiki Nui Va’a 2014 où elle avait été absente du podium, le club s’était remis en question pour pouvoir repartir de plus belle. L’année 2015 aura été sans doute une année de reconstruction.
 
Pour Team Opt, c’est un peu la même chose. Le décès accidentel de son capitaine Tainui Vairaaroa en juin 2014 avait été un moment très difficile. Un équipage formé de jeunes avait été mis en place et son entraineur Mario Cowan avait annoncé courant 2015 que l’équipe allait mettre un peu de temps pour être au top.

Va’a V6 – Marathon Polynésie 1e : Diffusion en direct d’une course exceptionnelle
Edt Va’a démarre 2016 en demi teinte
 
En ce qui concerne Edt Va’a, le changement de direction au sein de l’entreprise Edt avait eu pour conséquence directe un accès moins facilité aux congés spéciaux. La non participation à la Moloka’i 2015 « un voyage à Hawai’i vécu comme la récompense de beaucoup d’efforts, de sacrifices » selon Lono Teururai, avait été un coup dur pour le team qui avait pu tout de même remporter Hawaiki Nui Va’a 2015.
 
ALors qu’en 2013 Edt s’offrait un triplé en remportant les trois étapes d’Hawaiki Nui, en 2015 elle remporte qu’une seule étape, la première, se contentant de gérer les deux autres étapes pour s’assurer la victoire finale. Ce qui est sûr, c’est que le début de saison 2016 a été moins bon que celui de 2015 pour Edt Va’a.
 
Edt Va’a ne se serait pas aussi bien entrainé pendant l’inter saison que Shell Va’a ou Team Opt. La donne pourrait être différente après la « mise en jambes » du Defi Va’a News. Edt rattrapera-t-il ce « faux départ » ? Shell Va’a continuera-t-il sur sa lancée ? Team Opt est-il finalement arrivé à maturité ? Le suspense reste entier entre les trois ténors.
 
Il ne faut pas oublier les autres équipages, les vétérans, les femmes, les juniors qui ont participé timidement à la première étape de la saison mais qui devraient se faire de plus en plus présents au long de cette saison de va’a marathon, c’est en tous cas le souhait de la fédération tahitienne de va’a et de son président, Rodolphe ‘Dito’ Apuarii.

Va’a V6 – Marathon Polynésie 1e : Diffusion en direct d’une course exceptionnelle
Une course emblématique
 
La conférence de presse s’est tenue au siège de Polynésie 1e en présence du directeur des antennes Mr Jean Philippe Lemée, Noella Tau la nouvelle présidente de l’association Polynésie 1e Va’a, Rodolphe Apuarii président de la fédération tahitienne de va’a, Enoch Laughlin président de la fédération des sports traditionnels et Kavika Knight président de l’association Va’a Ta’ie Toru, gérant les pirogues à voile.
 
 Le Marathon Polynésie 1e est une course emblématique qui a symbolisé longtemps la reprise de la saison, avant que le Défi Va’a News n’arrive en 2015. Son initiateur Ronny Poutoru, journaliste sportif de la station, est désormais à la retraite mais la course continue et reviens en force cette année à Temae, la magnifique plage de sable blanc de Moorea.
 
L’accès à Temae avait été refusé depuis plusieurs années pour raisons environnementales, le retour du Marathon Va’a se fait sous certaines conditions qui seront à respecter strictement, notamment celles visant les capitaines de bateaux accompagnateurs qui ne pourront pas jeter l’ancre n’importe où.
 
Une des autres nouveautés consistera à proposer au public, celui qui ne fera pas l’aller-retour vers Moorea en restant sur le site de la plage du Mahana Beach, de nombreuses activités : de l’initiation gratuite à la pirogue à voile, des sports traditionnels, ainsi que divers stands et animations diverses. Un événement festif à ne pas rater, même si pour la première fois il sera retransmis en direct sur Polynésie 1e, pour ceux qui ne pourront pas se déplacer. SB

Va’a V6 – Marathon Polynésie 1e : Diffusion en direct d’une course exceptionnelle
Christophe Lemée, directeur des antennes de Polynésie 1e :
 
C’est une première, cette diffusion TV en direct sur Polynésie 1e ?
 
« Polynésie 1e reste la chaîne de l’événement. On sait que le va’a reste important ici en Polynésie. Nos équipes sont toujours présentes lorsqu’il s’agit de mettre à l’antenne sur nos divers médias le sport en général et le va’a en particulier. On avait Hawaiki Nui Va’a en direct et cette année, pour la première fois en télévision, puisque les autres années c’était en direct sur la radio, nous allons réaliser cette course en direct du début à la fin. »
 
« Nous prendrons l’antenne vers 6H50 et nous devrions interrompre le direct aux alentours de 13H, heure estimée du retour des pirogues. C’est un événement qui pourra être suivi de partout également en radio grâce à un « minute par minute » puisque les journalistes seront sur le terrain grâce à nos trois bateaux pour commenter et faire vivre cet événement au plus près des va’a, lors de cette 26e édition. »
 
« Il y aura également sur notre site internet un « live tweet » avec du texte, de l’image, des photos en temps réel du début à la fin car il ne faut pas parler seulement de ceux qui sont devant mais il faut aussi parler de ceux qui sont au milieu et de ceux qui sont derrière, avec toutes les catégories, hommes, jeunes, femmes. Nous serons l’écho de leurs prouesses sportives sur nos trois antennes. »
 
L’animation à terre sera également la grande nouveauté ?
 
« Effectivement, des initiations, des sports traditionnels seront proposés sur la plage, sur le site. Les gens qui viennent au départ pourront rester jusqu’à l’arrivée car il y aura énormément d’associations qui participeront à des animations pour qu’il y ait une grande fête aussi à terre, à Tahiti comme à Moorea, pour que la fête sportive, traditionnelle, culturelle puisse vivre. »
 
« L’ensemble du personnel de Polynésie 1e se mobilise pour que cela puisse se faire dans les meilleures conditions. Il y a un grand élan de solidarité et de ferveur autour de cet événement qui aura lieu le l2 avril, je vous propose de venir nous rejoindre. Merci aux bénévoles, merci au public, merci à tous. »

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Alexandre Guardia, président de l'assemblée junior (diaporama)

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Alexandre Guardia, président de l'assemblée junior (diaporama)
PAPEETE, le 30 mars 2016. Les représentants de l'assemblée junior ont élu ce mercredi Alexandre Guardia comme président. Ce jeudi matin, les jeunes élus présenteront deux propositions de délibération.

Pendant le dépouillement, les regards entre les représentants se croisent, les sourires sont inquiets pour certains, confiants pour d'autres. Ce jeudi, c'était jour d'élection à l'assemblée, mais les représentants étaient des élèves de CM 1 et CM 2.
Quatre jeunes élèves étaient candidats : Ohanaarii Teriierooiterai, Ranihei Tuhoe, Clément Tambia et Alexandre Guardia. C'est ce dernier, scolarisé à l'école Saint Paul-Sainte Thérèse, qui a été élu au second tour par 30 voix pour Alexandre contre 25 pour Ranihei.

Alexandre Guardia, président de l'assemblée junior (diaporama)

DEUX TEXTES ÉTUDIÉS

Ce jeudi matin, deux propositions de délibération seront examinées par les représentants juniors, l'une portant sur l'environnement marin et la seconde sur l'amélioration de l'accueil des touristes au fenua.
La première proposition de délibération a été rédigée par les élèves de la classe de CM2 de l'école du CSP de Atuona de Hiva Oa. Ceux-ci ont proposé que chaque commune "institutionnalise au moins une aire marine éducative et protégée" et que "toute personne qui commercialise les ressources de la zone côtière" soit formée sur les "cycles des espèces exploitées, le milieu marin et la règlementation à respecter". L'autre texte présenté par l'école Saint Paul-Sainte Thérèse propose de redynamiser le Polynésie pour attirer les touristes en remettant "en fonction les trucks pour le tour des îles", que les communes "participent à la rénovation des façades des bâtiments" et que les "commerçants ouvrent leurs magasins le week-end en semaine paire" et soient ouverts lorsqu'il y aura des bateaux de croisière à quai.
La répartition des représentants juniors s'inspire de celle des adultes. Il y a 33 représentants des îles du Vent et pour chaque archipel des îles Sous-le-Vent, des Tuamotu Est-Gambier, des Marquises et des Australes trois élèves se sont déplacés. Quatre élèves handicapés ont siégé également.

Depuis 2010, l’Assemblée de Polynésie française et le ministère de l’Education organisent tous les deux ans l’Assemblée des représentants juniors de la Polynésie française. "À travers cet événement, il s’agit d’offrir aux élèves de CM1 et CM2 (Cours Moyen 1 et 2) une leçon d’éducation civique « grandeur nature » en leur proposant de découvrir la fonction de législateur et de l’exercer le temps d’une assemblée", indique l'assemblée. Les élèves sont accueillis au sein du centre de vacances, organisé par la Fédération des œuvres laïques, depuis lundi jusqu'à ce jeudi.


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571 travailleurs étrangers admis en Polynésie l’an dernier

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571 travailleurs étrangers admis en Polynésie l’an dernier
PAPEETE, 30 mars 2016 - En 2015, le nombre de demandes d’autorisation de travail pour étrangers a baissé de 4,9 % en Polynésie française par rapport à 2014, tandis que les autorisations délivrées sont de 571 en légère augmentation.

Les autorisations de travail effectivement délivrées par le Pays en faveur de travailleurs étrangers sont au nombre de 571 en Polynésie française en 2015, en augmentation de + 1,8 % par rapport à 2014, selon les chiffres communiqués mercredi par le gouvernement. Il s’agit de 152 autorisation pour une mission temporaire d’une durée inférieure à 6 mois à la demande d’employeurs situés à l’étranger ; de 409 autorisations d’une durée maximale d’un an pour ressortissants étrangers employés par des employeurs situés en Polynésie française ; et de 10 autorisations d’une durée de 5 ans pour des ressortissants étrangers durablement établis en Polynésie française et qui y possèdent des liens familiaux, professionnels ou économiques.
Sur les 419 autorisations d’une durée égale ou supérieure à un an délivrées l’année dernière, plus de 68 % (287) concernent des renouvellements.
Cinq refus d’autorisation ont en outre été prononcés en 2015 contre vingt-et-un l’année précédente.

Avec 331 autorisations de travail en cours de validité pour un effectif salarié déclaré à la Caisse de prévoyance sociale (CPS) de 61 024, le ratio de travailleurs étrangers est actuellement de 0,54 % dans la collectivité. Il est en comparaison de 6% en France métropolitaine.

Pour exercer une activité salariée en Polynésie française, toute personne n'ayant pas la nationalité française, y compris le ressortissant d'un pays membre de l'Union européenne, doit solliciter une autorisation de travail. La détention de cette autorisation de travail est préalable à l’obtention d’un titre de séjour délivré par l'Etat.
Photo : En 2015 le Pays a délivré 419 autorisations de travail en faveur d’étrangers pour une durée supérieure à un an.

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Punaauia : La randonnée de Vaitavere bientôt interdite au public?

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Punaauia : La randonnée de Vaitavere bientôt interdite au public?
PUNAAUIA, le 30 mars 2016 - La randonnée de Vaitavere à Punaauia est victime de son succès. Inquiets par une hausse de la fréquentation et des incivilités, les propriétaires envisagent de fermer l'accès du site au public.

Bruit, détritus, incivilités… Les riverains et propriétaires de Vaitavere excédés ont décidé de sévir et envisagent d'en interdire l'accès au public.

La randonnée de Vaitavere s'est popularisée ces deux derniers mois à tel point, que le week-end de Pâques, les propriétaires estiment la fréquentation à environ cent personnes par jour. Inquiets de cette fréquentation massive, les propriétaires hésitent à fermer l'accès au site. La mairie de Punaauia confirme l'engouement, "c'est vrai qu'il y a beaucoup de marcheurs qui vont là-haut. S'ils sont quelques-uns à s'aventurer sur les chemins privés, la plupart s'arrêtent sur les espaces communaux." Les mutoi, quant à eux, effectuent de plus en plus de rondes sur la zone afin d'en assurer la sécurité et verbalisent les voitures mal garées sur les bas-côtés qui agacent les riverains.

Le point de vue de Vaitavere à Punaauia a connu un engouement du public foudroyant. En l'espace de quelques mois, la fréquentation a été multipliée par quatre. Marcheurs, sportifs, cyclistes, groupes d'amis ont découvert cette randonnée de 2,5 km à proximité de la ville avec un panorama à 180 degrés sur la mer. Une route goudronnée suivie d'un chemin de terre entretenu et au bout, une vue spectaculaire, le site avait tout pour plaire. Le chemin a été créé il y a deux ans par une association de parapentistes.

Une page Facebook "Vaitavere addict" avait même vu le jour, il a été fermé le mardi 29 mars, après les plaintes des propriétaires. "Amis et amies Addict, l'accès à Vaitavere (après le portail vert) est désormais interdit. Le groupe Vaitavere a été dissous, car les administrateurs dont moi-même, ne voulons pas porter la responsabilité de certaines personnes inciviques. Les propriétaires du terrain l'ont décidé ainsi. Respectons et respectez leur décision", écrivait, mardi dernier, l'une des fondatrices de la page "Vaitavere addict"

En effet, la hausse de la fréquentation s'est accompagnée d'une hausse des incivilités. Aujourd'hui, Vaitavere est victime de son succès. Après le week-end pascal, les propriétaires des terrains privés de la fin du parcours ont pris contact avec l'association de parapentiste chargée d'entretenir le chemin en échange d'une autorisation de décoller du plateau "To'aroturahi", afin de leur faire part de leur inquiétude de cette recrudescence de la fréquentation. Il faut savoir que Vaitavere est un domaine communal, mais il s'arrête à la bambouseraie. Au-dessus, du château d'eau, à partir du portail vert, c'est un domaine privé qui ne porte plus le nom de Vaitavere. La première partie s'appelle "Moine". La deuxième partie du chemin et la piste de décollage de parapente s'appellent "To'aroturahi" et est-elle aussi une propriété privée.

Randonneurs vs Parapentistes

De leur côté, les parapentistes sont, eux aussi, excédés par la "musique boum boum" des groupes qui viennent sur place gâchant "le côté paisible de la montagne", ou encore par les "déchets que les gens laissent sans respect pour la beauté du site".

Agacé, Pierre Florentin un des membres de l'association des parapentistes de Tahiti fait partie des créateurs du chemin de terre, "nous avons créé ce chemin avec l'autorisation des propriétaires, nous l'entretenons et maintenons le site propre. Le problème, c'est que notre sport est, aujourd'hui, menacé à cause des incivilités de quelques-uns et ça, ce n'est pas acceptable. Les propriétaires envisagent de fermer l'accès pour tout le monde."

Les parapentistes n'hésitent donc pas affirmer "nous n'avons rien contre les randonneurs, mais si ça peut nous permettre de continuer à faire du parapente là-bas, nous n'hésiterons à fermer le site aux marcheurs."

Dans une tentative de médiation, les parapentistes ont contacté les modérateurs de la page "Vaitavere addict" en leur demandant de créer une association afin de "participer à l'entretien du chemin et à la réglementation de la fréquentation du site." À ce jour, le représentant des parapentistes indique "ne pas avoir eu de réponse."

Les randonneurs et sportifs sont, quant à eux, remontés et contre les parapentistes et contre les auteurs des incivilités "nous avions mis des panneaux pour sensibiliser les gens, ils ont été arrachés" indique l'un deux. Une autre "Vaitevere addict" depuis un peu plus d'un an indique "ce n'est pas chez nous, c'est sûr, mais quand nous montons, nous faisons attention ! Et puis c'est tellement beau là-haut que je ne comprends pas comment les gens peuvent monter et laisser leurs déchets."

Les "mordus du site" comptent répondre à la sollicitation des parapentistes et "monter une association pour que l'accès ne soit pas interdit mais réglementé ! Dans le seul but de protéger le site d'éventuelles personnes mal intentionnées."

La mairie de Punaauia informe,"les propriétaires font ce qu'ils veulent sur leur propriété, s'ils veulent interdire l'accès de leur dire, ils sont tout à fait en droit de le faire." La commune rappelle que pour la partie municipale le site n'était pas du tout destiné à cette utilisation, mais qu'il restera ouvert, "si les utilisateurs veulent faire du sport tant mieux, nous encourageons cela tant que l'utilisation reste publique et citoyenne. Il faut que les marcheurs se disciplinent un petit peu."

Les parapentistes et les propriétaires des lieux ont prévu de se rendre sur le site le samedi 2 avril afin de trouver une solution pour limiter l'accès sur le terrain.

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Hitia'a o te Ra : Dauphin Domingo est pour la communauté de communes

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Hitia'a o te Ra : Dauphin Domingo est pour la communauté de communes
HITIA'A O TE RA, le 30/03/2016 - Le maire de Hitia'a o te Ra a clairement exprimé sa position concernant la création d'une communauté de communes au sud de Tahiti. Pour lui, cela serait plus judicieux pour le fonctionnement de la sécurité. Le sujet sera débattu lors du prochain conseil municipal de Hitia'a o te Ra, et là, Dauphin Domingo pourrait être en difficulté puisque plus de la moitié des élus sont favorables au projet de défusion.

L'enquête publique concernant le projet de défusion de la commune de Hitia'a o te Ra continue son bout de chemin. Trois semaines après son lancement, l'avis de la population est clair. Selon un document que nous a remis le maire délégué de Hitia'a, Jacqui Drollet, les populations de Papeno'o et Hitia'a sont majoritairement favorables au projet de défusion. C'est, en tous cas, ce qui ressortirait des registres d'enquête. "Pour l'instant, sur les 1 100 signatures de Papeno'o, toutes sont favorables à la défusion. Sur les 565 signatures à Hitia'a, toutes, aussi, sont favorables. À Mahaena, sur les 160 signatures, il y a cinq avis défavorables et à Tiarei, sur 22 signatures, il y en a trois", détaille Jacqui Drollet.

Oui mais voilà, le maire de Hitia'a o te Ra, Dauphin Domingo a clairement exprimé sa position quant au projet de défusion. "Jacqui est venu nous voir, sans nous concerter, pour nous imposer le projet de défusion. Je lui avais dit de nous apporter les détails concernant le projet de défusion afin que la population sache et comprenne ce qui sera fait pour elle. Comment ferons-nous pour la police, pour les pompiers, les employés communaux, les taxes ? Mais rien. Il va à la rencontre de sa population et il parle de cette défusion, mais qu'est-ce qui nous assure que cela se passera exactement comme cela ?"

Pour le maire de Hitia'a o te Ra, il serait plus apte à créer une communauté de communes avec leurs homologues de Taiarapu et Teva i Uta. "Dans la communauté de communes, on rassemble plusieurs communes (sapeurs-pompiers, police…). Aujourd'hui, chaque commune n'a pas son atelier, sa caserne et sa brigade. Comment l'État demain va subventionner les petites communes ? Il y a 48 communes en Polynésie et 40 d'entre elles sont des communes associées. Et si demain, on devenait indépendants, qu'allons- nous faire ? Un exemple sur Mahaena, il n'y a pas de caserne sur place. Il faut que l'on mette en place une communauté de communes. Je reste sur cette position."

Ce sujet sera d'ailleurs débattu, lors du prochain conseil municipal qui devra se tenir au plus tard le 14 avril prochain. Et sur ce thème, les débats risqueront d'être houleux puisque la majorité des élus est favorable au projet de défusion. "Nous demanderons à ce que cette délibération de décembre 2014, concernant la commune du sud de Tahiti soit annulée. Et à partir de ce moment-là, les choses seront claires et nous travaillerons ensemble sur la défusion", précise Jacqui Drollet. En effet, le 10 décembre 2014, le conseil municipal de Hitia'a o te Ra avait voté largement en faveur de la création d'une communauté de communes. "Nous avions voté contre", assure le maire délégué de Hitia'a, mais à cette époque, Henri Flohr et ses amis "orange" étaient favorables. "Henri Flohr l'a suivi lorsqu'il a perdu une deuxième fois les élections. C'est à partir de là qu'il se bat pour le projet de défusion", rajoute Dauphin Domingo. "Aujourd'hui, Henri le soutient dans cette démarche de défusion, mais c'est leur problème. Je reste sur ce qui a été fait dès le départ. S'ils veulent renverser notre majorité, eh bien qu'ils le fassent", poursuit-il.

"Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Ils ont compris que leur intérêt était la défusion au lieu de la communauté des communes, où la commune de Hitia'a o te Ra se délesterait d'un certain nombre de prérogatives. Il valait mieux aller dans le sens de renforcer les prérogatives à l'intérieur des communes nouvelles", se défend Jacqui Drollet.

Défusion ou communauté de communes, le conseil municipal se positionnera définitivement dans les semaines à venir.


Plus de protocole d'accord entre Dauphin Domingo et Jacqui Drollet

Après les élections municipales de 2014, une nouvelle majorité UPLD se dessinait au sein du conseil municipal de Hitia'a o te Ra. Un protocole d'accord a ainsi été conclu entre les différents élus et cela a mené Dauphin Domingo sur le siège de maire de Hitia'a o te Ra. Dans ce protocole d'accord, au premier alinéa, le maire s'engage à mettre en place une gestion collégiale de la commune avec les maires délégués. Un point qui, selon Jacqui Drollet, n'a pas été respecté. "Nous avons essayé par tous les moyens de lui faire entendre raison. Au bout de deux ans, nous n'y sommes pas arrivés. Donc, nous avons décidé de reprendre notre signature et de réagir à tous les conseils municipaux en fonction des points qui seront mis à l'ordre du jour. Si ces points sont favorables à la population, nous voterons pour, s'ils sont défavorables, comme cela a été le cas, mercredi dernier, nous voterons contre", confie-t-il.

De son côté, Dauphin Domingo estime avoir toujours respecté ce protocole d'accord. Pour lui, c'est plutôt Jacqui Drollet qui est en tort : "C'est le maire délégué de Mahaena qui a mis en place ce protocole d'accord que nous avons signé. Je leur avais demandé à ce moment-là, est-ce que cette majorité tiendra réellement durant six ans ? Il m'a répondu oui." Et de poursuivre : "Tout allait bien lorsque nous parlions de défusion. Nous avions voté à l'unanimité ce projet. Mais lorsque Tiarei et Papeno'o ont été confrontées aux intempéries de décembre, je leur avais demandé de repousser de trois mois ce projet pour bien se concentrer sur les familles sinistrées. Mais je lui avais dit lorsqu'il m'avait suggéré cela, que ce projet ne faisait pas partie de notre protocole d'accord. Et aujourd'hui, il décide de mettre fin à ce protocole", regrette-t-il.

Hitia'a o te Ra : Dauphin Domingo est pour la communauté de communes

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Marchés publics : tous logés à la même enseigne

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Marchés publics : tous logés à la même enseigne
PAPEETE, le 30 mars 2016. Les représentants du CESC ont approuvé ce mercredi à l'unanimité (avec quelques recommandations supplémentaires) le projet de loi du Pays portant le code polynésien des marchés publics. A partir de janvier 2017, le code des marchés publics pourrait donc être le même pour le Pays et ses établissements publics et les communes. Il faudra attendre néanmoins le passage du projet de loi du Pays devant l'assemblée polynésienne.

Harmonisation et régularisation sont les maîtres mots de ce projet de loi du Pays. Dans l'exposé des motifs de ce projet du gouvernement polynésien on peut lire : "l'innovation majeure résulte de l'inclusion des établissements publics industriels et commerciaux (Epic) dans le champ d'application de la réforme". En effet, le code des marchés publics en vigueur actuellement -et qui n'a pas été revu en dépit de la loi organique statutaire de 2004- exclut pour l'instant ces établissements publics de son champ d'application. Malgré tout, quatre Epic sur les neuf que compte la Polynésie française appliquent le code des marchés publics de 1984 "en vertu d'une disposition particulière de leur texte institutif". Un code des marchés publics largement inspiré de ce qui se fait en métropole, alors qu'il a été modifié au moins une quinzaine de fois depuis. Dans une petite note en bas de page du document exposant les motifs de la loi du Pays présentée par le gouvernement on apprend aussi que "l'Office des postes et télécommunications bénéficie quant à lui d'une réglementation de ses marchés qui lui est propre". Bref, il était temps probablement d'harmoniser le code polynésien des marchés publics afin que les entreprises puissent y répondre rapidement et facilement, sans se perdre dans des procédures spécifiques et différentes selon le donneur d'ordres qui lancent les appels.

Dans le sens également d'une réponse plus aisée des petites et moyennes entreprises (PME) voire même des très petites entreprises (TPE) à un appel d'offres de marché public, le projet de loi de Pays permet de diviser un marché en plusieurs lots. "L'allotissement qui consiste à scinder les prestations objet d'un marché en différents ensembles homogènes et autonomes susceptibles d'être attribués séparément, est désormais érigé en principe afin de susciter une plus large concurrence entre les entreprises et leur permettre, quelle que soit leur taille d'accéder à la commande publique" précise l'exposé des motifs du projet de loi. "Cette unification des règles applicables à la passation et à l'exécution des marchés publics de la Polynésie française, des communes ainsi que leurs démembrements est souhaitable afin de simplifier les rapports avec les entreprises qui se verront désormais appliquer un corps de règles identiques". Ce travail de simplification entamée depuis janvier 2015 par le gouvernement arrive désormais à terme. Si les représentants du CESC ont souligné, ce mercredi, la clarté de ce projet de loi du Pays qui permet une refonte complète du code des marché publics, leur avis présente néanmoins quelques observations et critiques.

ABSENCE DE CONTRÔLE ?

Le principe du recours à la division des marchés publics en différents lots afin que des PME voire même des TPE participent à la commande publique a été apprécié par le CESC. Néanmoins, les représentants de la 4e institution du Pays insistent pour que la chambre de commerce et d'industrie puisse mettre en place des formations à destination des chefs d'entreprise afin qu'ils maîtrisent "les démarches qui actuellement sont très peu connues par les PME et TPE du territoire". Dans le débat de la séance plénière ce mercredi au CESC, Sébastien Bouzard du syndicat polynésien des entreprises et prestataires de services (Speps) soulignait cependant que l'une des principales causes de frilosité des PME à répondre à un appel d'offres public tenait surtout aux délais de paiement, le plus souvent à 90 jours, "un frein pour répondre aux appels d'offres".

La critique principale néanmoins porte sur "l'absence d'une autorité de contrôle et de régulation". Dans l'avis, le CESC rappelle que la commission consultative des marchés (CCM) en vigueur aujourd'hui est remplacée par des commissions d'appel d'offres (CAO). Mais, ces nouvelles commissions ne sont pas "investies des missions de contrôle actuellement dévolues à la CCM". Une inquiétude des représentants du CESC qui a été confirmée par les différents interlocuteurs auditionnés par la commission "Economie" de l'institution. Il manque dans le projet de loi du Pays, une entité au sein du Pays qui serait chargée "d'assurer la coordination des CAO, mais aussi la veille juridique par rapport à la législation nationale et à la jurisprudence".

Autre incongruité du texte du gouvernement soulevé par un représentant du CESC et qui n'a pas trouvé d'explication, le fait que certains marchés publics sont dispensés des procédures adaptées. Il en va ainsi des prestations de services juridiques (conseil juridique, représentation en justice) ainsi que les prestations de service de formation.



Des obligations de publicité variables en fonction du montant des marchés

- Dispense de procédures : jusqu'à trois millions de francs (hors taxes). Ce seuil de dispense de concurrence "ne doit pas contribuer à former une zone d'achat public dans laquelle toute forme de concurrence serait systématiquement bannie".

- Entre 3 et 15 millions de francs : une publicité adaptée. Cette publicité OBLIGATOIRE ne signifie pas nécessairement parution dans un journal d'annonces légales. Courriels, sites internet, courriers aux entreprises du secteur visé, affichage en mairie etc…


- Au-delà de 15 millions francs : un support de publicité imposé, via les annonces légales.


Procédures normalisées

Au-delà d'un certain montant de travaux, de prestations ou d'achats de matériel, en plus de la publicité qui doit être effectuée, l'acheteur public devra avoir recours à l'une des quatre procédures formalisées suivantes :
• L'appel d'offres (qui est la procédure de droit commun) dans laquelle l'acheteur public choisit l'attributaire, sans négociation, sur la base de critères objectifs préalablement portés à la connaissance des candidats.
• La procédure négociée au cours de laquelle l'acheteur public négocie les conditions du marché avec un ou plusieurs opérateurs économiques.
• La procédure de dialogue compétitif : l'acheteur public conduit un dialogue avec les candidats admis à participer en vue de définir ou de développer une ou plusieurs solutions de nature à répondre à ses besoins.
• Le concours : l'acheteur public choisit après une mise en concurrence et avis du jury, un plan ou un projet, notamment dans le domaine de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme, de l'architecture et de l'ingénierie ou des traitements de données avant d'attribuer le marché à l'un des lauréats du concours.

Avec la nouvelle loi du Pays sur le code des marchés publics, le seuil (hors taxes) des procédures normalisées resterait comme il l'est aujourd'hui à 35 millions de francs pour le Pays, mais passerait à 20 millions de francs pour les communes (il est actuellement de 5 454 454 Fcfp).

La grande nouveauté dans ces procédures normalisées introduite dans le projet de loi du Pays est la création d'une commission d'appel d'offres (CAO) dont le rôle est élargi. Ces commissions "auront désormais vocation à intervenir dans toutes les procédures normalisées à l'exception du concours". En revanche, leur rôle est consultatif aussi bien pour la Polynésie française que pour les communes.

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Noyade : un exercice pour sensibiliser les pêcheurs et les professionnels

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Noyade : un exercice pour sensibiliser les pêcheurs et les professionnels
MOOREA, le 30/03/2016 - Un exercice de simulation sur la noyade a été organisé à Paopao en fin de semaine dernière. L’objectif était de faire un rappel des consignes de sécurité aux pêcheurs et de mettre en situation réelle les différents intervenants, afin que ceux-ci puissent être opérationnels en cas de noyade.

Le comité de prévention AVP (accident sur la voie publique) a organisé un exercice de simulation en mer dans la baie de Cook à Moorea, jeudi dernier. Plusieurs intervenants, appelés à agir en cas d’accident de noyade sur Moorea, ont été mobilisés pour se mettre en situation réelle, tels que le service médical de l’hôpital de Afareaitu, les sapeurs-pompiers de Moorea, la gendarmerie nationale, les policiers municipaux et quelques agents communaux de la mairie de Moorea.

Pour cette simulation, les organisateurs ont choisi comme scénario la noyade de deux pêcheurs, survenue il y a plusieurs jours à Moorea, en mettant en scène, un pêcheur qui se noie. Ce dernier a été secouru par les sapeurs-pompiers. Une fois qu'il a été ramené au port de Paopao, il a été pris en charge par le service médical puis transporté à la caserne des sapeurs-pompiers de Paopao.

"Le but de cet exercice était de sensibiliser les pêcheurs sur les consignes de sécurité lors d’une partie de pêche. Par exemple, la nécessité de pratiquer la pêche sous-marine en binôme, d’être en possession d’un téléphone portable ou encore de penser à retourner en surface à chaque apnée. On leur a fait un rappel sur les réflexes à avoir en cas d’accident, comme appeler les secours sans attendre, aussitôt et non pas d'attendre à atteindre le rivage. Certains n’ont malheureusement pas ces réflexes", explique Hugo Tavaitai, coordinateur du comité AVP.

Outre les consignes de sécurité à respecter, il a également été conseillé aux pêcheurs de suivre des formations de secourisme et d’entretenir leur condition physique.

"À Moorea, peu importe la zone lagonaire où se trouve la victime, les secours prennent du temps à arriver car le chemin est loin pour eux. C’est pour cette raison qu’il est important que toute personne suive ces consignes de sécurité en cas d’accident en mer", rappelle le docteur Biarez, médecin de l’hôpital d’Afareaitu.

Cet exercice de simulation a aussi permis aux intervenants de revoir et de remédier à quelques difficultés qui pourraient surgir en cas d’accident, telles que la transmission du message d’alerte entre divers intervenants et services, ou encore la mise en synchronisation des tâches de tous les intervenants durant la prise en charge d’une victime.



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Servitudes : la libre circulation est une obligation juridique

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Servitudes : la libre circulation est une obligation juridique
PAPEETE, le 30 mars 2016. Une mauvaise interprétation de la réalité juridique conduit selon le procureur de la République à des entraves à la liberté de circulation en Polynésie française. Selon le procureur, si une "servitude" dessert plusieurs habitations, elle doit être ouverte à la circulation publique.

"Tout part d'un quiproquo de vocabulaire. Une servitude est une notion très particulière du droit civil pour qu'une personne obtienne le désenclavement d'une parcelle et obtienne un droit de passage sur une propriété privée. Mais ici, en Polynésie française, on parle de servitude pour des voies qui desservent des quartiers, des lotissements entiers. Au sens du droit, ce ne sont pas des servitudes". Le procureur de la République, José Thorel sait qu'il s'attaque à gros, dans le sens d'un changement des mentalités. Au début du mois de mars, à l'occasion de la présentation du plan de lutte contre la délinquance de la Polynésie française, il indiquait vouloir obtenir la clarification du régime juridique des servitudes desservant les habitations, dans le but d'arriver "à un texte commun qui posera le système juridique de chacune des voies de circulation afin que certains ne se fourvoient pas en indiquant que des chemins sont privés alors qu'ils doivent être ouverts à la circulation publique".

Pour le procureur de la République qui se réfère constamment au droit en vigueur et à la jurisprudence, "une voie privée, ouverte à la circulation publique" n'est pas un non sens. Bien au contraire, c'est du bon sens. A partir de l'instant où un chemin dessert plusieurs maisons, même s'il a été réalisé sur des terrains privés, doit être ouvert à la circulation publique. Et le public, ce sont "les gens, c'est-à-dire tout le monde". Dans ces voies, il faut que les secours, les livreurs, les agents d'EDT ou des compagnies des eaux, que les médecins, les habitants des maisons et leurs visiteurs puissent circuler librement.

ABUS DE PROPRIÉTÉ

Quand des "servitudes" sont revendiquées comme privées en Polynésie française et que quelqu'un y entrave la libre circulation de tous, il s'agit alors d'un "abus de propriété" explique encore José Thorel. Parfois, ces interdictions de passage conduisent à des faits de violences : on se souvient de la famille Bennett qui a été condamnée en 2015 pour avoir entravé la circulation sur la route Traversière et dont la cour d'appel vient de confirmer le jugement ; il y a eu aussi l'incroyable feuilleton de Papi et Mami Lee en juin/juillet 2015, vivant emmurés dans leur maison du quartier de La Mission à Papeete quand leur chemin d'accès avait été cloisonné. Depuis d'autres affaires moins médiatisées ont conduit à des condamnations, "nous avons eu le cas, à Papara, d'un propriétaire refusant le passage à ses voisins de l'ambulance qui venait chercher un malade dialysé" poursuit le procureur. "Ces refus du droit de passage génèrent en Polynésie française des violences, des troubles graves de l'ordre public, des mises en danger de la vie d'autrui". Toutes ces affaires d'entraves à la circulation ont démarré avec la justification par l'auteur du blocage du caractère privé (donc inviolable selon lui) de la voie utilisée. Ce qui constitue, au sens juridique, une interprétation erronée.

Le souci, c'est qu'en Polynésie française où la terre a un caractère sacré, défendre cette position de "voie privée ouverte à la circulation publique" - quand bien même la loi va dans ce sens – n'est pas naturel. Bien au contraire. Le procureur de la République en est bien conscient. "Il y a actuellement une mauvaise interprétation de la réalité juridique par différents acteurs de la vie locale. On a des maires, des avocats et même certaines administrations qui peuvent considérer que le propriétaire d'une servitude a le droit de bloquer en invoquant son droit de propriété" détaille José Thorel. Il sait, parfois, il a eu recours à des agents de la force de l'ordre pour faire lever un barrage, qui ne comprenaient pas le sens de cette intervention exigée au nom de la loi. Les mentalités seront longues à changer. Le travail de rédaction d'un texte commun entre l'Etat (haut commissariat et justice), le Pays (ministères de l'équipement d'une part et des affaires foncières d'autres parts) et les maires sera certainement long et ce travail de rédaction n'a d'ailleurs même pas encore commencé. L'objectif est d'obtenir un consensus sur ce texte (sous la forme d'une circulaire ou d'une note de situation) pour faire admettre à toutes ces parties prenantes le droit de libre circulation sur ces "servitudes" afin qu'elles le fassent respecter partout en Polynésie française. Pour qu'enfin, il n'y ait plus de "tabu" au droit de passage.




Des textes parfois anciens, une jurisprudence constante

Quels sont les textes qui fondent l'interprétation de la justice qui a constamment condamné ces dernières années les auteurs d'entraves à la circulation ? Il s'agit d'abord d'un texte de 1932, signé par le gouverneur des Établissements français d'Océanie qui classe les voies de communication et précise que sont considérés comme des chemins vicinaux "toutes les voies carrossables remontant les vallées ou se dirigeant vers l'intérieur des îles…" Cet arrêté est ancien, mais en l'absence d'une réglementation plus récente (la Polynésie française n'exerce pas encore toutes les compétences qui lui sont dévolues), il continue de s'appliquer. Cela a été confirmé par le conseil d'Etat en 1999.

Enfin, l'article 265 du Code de la route de la Polynésie française (il s'agit là d'une réglementation strictement locale) pénalise l'entrave. "Quiconque aura, avec l’intention d’entraver ou de gêner la circulation, placé ou tenté de placer, sur une voie ouverte à la circulation publique un objet faisant obstacle au passage des véhicules ou qui aura employé ou tenté d’employer un moyen quelconque pour y mettre obstacle sera puni à un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 18 000 à 500 000 Fcfp ou de l’une de ces deux peines seulement".

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Justice : Galenon n'a pas diffamé Banner

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Justice : Galenon n'a pas diffamé Banner
PAPEETE, le 30 mars 2016 - La chambre criminelle de la Cour de cassation a définitivement rejeté le pourvoi de Mario Banner contre Patrick Galenon. L'ancien directeur général du Port autonome accusait le syndicaliste de diffamation publique, après qu'il l'ait accusé d'être à l'origine du suicide d'un salarié du port en 2013.

L'affaire a débuté le 26 juillet 2013, par un préavis de grève envoyé par la CSTP-FO (dont Patrick Galenon était déjà le secrétaire général) à la direction du Port Autonome. Le septième point du préavis comportait une accusation très grave à l'encontre des dirigeants de l'établissement public : "De la responsabilité de la direction du port Autonome quant au harcèlement, mise en cause, demandes inconsidérées par rapport au personnel. Ces excès auraient même causé le suicide d'un des salariés" était-il écrit.

À ce moment, pas de diffamation publique puisque les préavis de grève ne sont – justement – pas publics… Jusqu'à ce que le document soit publié sur internet. La polémique devient alors ouverte et les deux personnalités s'interpellent par médias interposés. Le 30 juillet, M. Galenon réitère ses accusations dans une interview accordée aux Nouvelles de Tahiti : "depuis deux ans, comme par hasard depuis que monsieur Banner est directeur, il y a eu deux morts chez les aconiers, un mort chez lui".

S'ensuit la plainte pour diffamation, accompagnée d'un communiqué de presse où le directeur s'énerve : "Patrick Galenon va donc devoir assumer ses responsabilités, car des familles ont été jetées en pâture et salies par une personnalité du Pays qui, à ce que je sache, est bien loin d'être la belle colombe qui blanchit la campagne de notre Fenua."

LA COUR DE CASSATION RETIENT LA BONNE FOIS DU SYNDICALISTE

L'affaire a mis près de trois ans pour faire tout le processus judiciaire, tribunal correctionnel, cour d'appel et enfin le dernier échelon : la Cour de cassation. Les trois institutions sont toutes allées dans le même sens et jugé qu'il n'y a pas de diffamation, car les juges considèrent que Patrick Galenon était de bonne foi. Aucune preuve ne montre qu'il ait lui-même rendu public le document controversé, et il n'a ensuite fait que défendre sa position. Surtout, rien ne prouve qu'il ait alimenté une animosité personnelle contre le directeur et ait cherché à lui nuire.

Car si de tels propos auraient pu être illégaux dans un autre contexte, il s'agissait là d'un affrontement syndical où le grand public s'attend à beaucoup plus d'outrance. Comme l'expliquent les magistrats : "dès lors que les propos traduisent l'expression d'un libre droit de critique sans excéder les limites de la polémique, toujours particulièrement vive en matière syndicale, ce que tout lecteur de la presse ne peut ignorer, la diffamation n'est pas établie." La bonne foi du syndicaliste est donc retenue par les juges, dans le contexte tendu d'un conflit de travail qui bouillait depuis deux ans et allait aboutir à une grève. Finalement, c'est Mario Banner qui devra verser 1500 euros à Patrick Galenon au titre des frais de justice.

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Boxe Thaï : Aito Lenoir et Eddy Bellais décrochent leurs ceintures

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La délégation tahitienne de boxe thaï, qui a participé le week-end dernier à une soirée de fight en Nouvelle-Zélande, est arrivée hier soir à l’aéroport Tahiti-Faa’a. Nos représentants ont fait fier allure devant nos cousins maoris, sur cinq combats prévus les tahitiens ont en remporté trois. On retiendra les prouesses de deux aito qui ont réussi à décrocher deux ceintures, celle des Oceania Middle weight Title TBA pour Eddy Bellais et celle des Oceania Cruiser Weight pour Aito Lenoir.
Boxe Thaï : Aito Lenoir et Eddy Bellais décrochent leurs ceintures
Ce Samedi 26 mars 2016 à Whakatane, s’est tenue la Knuckle Up 2 Fight Night qui opposait cinq athlètes tahitiens face à une équipe maori. Les combats n’ayant aucun titre en jeu duraient 3 rounds de 2mn. Andrew Ihorai dit « Corino » n’a pas laissé de chance à son rival, à la troisième reprise il malmène son adversaire grâce à des combinaisons puissantes. L’arbitre préfère mettre un terme à la rencontre, Corino remporte son combat par arrêt de l’arbitre. Andrew enchaîne un deuxième combat qui lui a été proposé à l’improviste… Emoussé, notre représentant n’a pu tirer son épingle du jeu. Corino s’incline aux points.

L’autre combat opposait le tahitien Enoha Tauraatua qui était opposé à James McCougan. Au terme d’une joute acharnée, où les compétiteurs se sont rendus coup pour coup, la décision des juges allait en faveur du Néo-Zélandais.

Enfin, on retiendra une grosse déception du côté de Kalani Kavera qui n’a pas pu combattre, faute d’adversaire.

Changement de configuration pour les combats avec ceintures en jeu, les rencontre étaient désormais limités à 5 rounds de 2 minutes. Eddy Bellais remporte son duel aux points face à Johnny Clapperton. Aito Lenoir a pris le meilleur sur son adversaire durant tout le combat. Au quatrième round, il met K.O. le kiwi Keleher Kelvins sur un super high kick qui le touche en pleine tête . Le prochain objectif de la fédération locale sera une autre rencontre internationale au mois d’Octobre.


Boxe Thaï : Aito Lenoir et Eddy Bellais décrochent leurs ceintures
Parole à Aito Lenoir : « Il avait une bonne anglaise et sa jambe gauche était assez puissante. Ma stratégie était de travailler sur ses jambes pour le déstabiliser. Au quatrième round j’ai enchainé sur des low-kicks, à ce moment j’ai vu qu’il baissait sa garde pour contrer mes jambes et c’est là que j’ai embrayé sur un high kick, il est tombé.» « Je tenais à remercier tous les boys de la Team, c’est grâce à eux que j’ai pu atteindre ce niveau-là, ils ont rempli une part du travail, je me devais d’assurer le reste. Ce résultat fait du bien à toute l’équipe, ça va rebooster la team. J’aimerai aussi remercier tous ceux qui me supportent, le staff, ma famille, ma femme. Enfin je dédie aussi cette victoire à tous les habitants de Rurutu, de Rimatara, toute la famille des Australes, ma belle-famille de Hiva Oa et tout mon quartier de Tahiti. »

Parole à Eddy Bellais : « C’était un combat difficile parce-que mon adversaire était plus expérimenté que moi et il avait un physique imposant, il était vraiment coriace. J’ai réussi à le touché sur un high kick au troisième round, le coup l’a sonné et il est tombé. Il s’est relevé et le match a repris. Pour le reste je crois que c’est le cardio qui a fait la différence. J’ai remporté le combat aux points. »

Parole à Andrew Ihorai : « Au début, c’était prévu que je fasse un seul combat mais il y a eu un changement dans le programme. Suite à un désistement d’un combattant, mes organisateurs m’ont demandé si je ne voulais pas enchainer un deuxième combat contre celui qui n’avait plus de rival, j’ai tout de suite accepté. » « Dans mon premier combat je l’ai remporté par arrêt de l’arbitre, j’ai marqué mon adversaire au niveau des « Lows-Kicks » et au troisième round il n’a pas pu résister. Dans mon deuxième duel, je n’avais pas bien récupéré. Le mental était là mais le physique n’a pas tenu. Je me suis incliné aux points. »

Le mot du président Roland Darrouzes : « Je suis fier de l’équipe ! Par contre nous avons rencontré beaucoup de problèmes au niveau de l’organisation. Avant notre arrivée en Nouvelle-Zélande, il était prévu qu’il y ait cinq combats. C’est seulement quelques jours avant la compétition qu’on nous prévient qu’il n’y aura que quatre combats. Et ensuite pendant la soirée, il y avait du changement dans le règlement, certains combats de muay thaï se sont finalement fait dans les règles du K1 (pas de coups de coudes et un seul coup de genou par enchainement). »

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MMA : Une nouvelle salle de MMA avec « the Islander »

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Après sa victoire en Californie face à Chris Alvarez où notre aito a dominé son combat de bout en bout. Raihere Dudes est de retour au fenua et a de nouveau projet en ligne de mire. Dans un premier temps, les organisateurs lui ont prévu un autre combat dans « l’octogone » en Californie à la fin du mois d’avril avec peut-être une ceinture à la clé. Mais pour l’instant son principal projet qui lui tient à cœur est l’ouverture de sa nouvelle salle.
MMA : Une nouvelle salle de MMA avec « the Islander »
Un local de 180 m2 situé en face de l’école primaire Manutahi, vers Punavai plaine à Punaauia. La nouvelle demeure du Islander MMA ouvrira ses portes à partir de 4h30 du matin jusqu’à 23h30 pour les personnes qui ont un emploi du temps chargé. La salle sera entièrement équipée de matériel spécifique au MMA avec des tatamis qui recouvre sol et mur, une cage, des sacs de frappes, un endroit réservé au cross-fit et bien d’autres dispositifs qu’on retrouve dans les clubs américains.

En attendant l’inauguration prévue pour la mi-avril, Raihere, son frère et quelques co-équipiers s’entrainent dans son garage. Il faudra encore prendre son mal en patience car le jeu en vaut la chandelle.

MMA : Une nouvelle salle de MMA avec « the Islander »
Interview avec le fondateur de la Team Islander MMA, Raihere Dudes :

Quels sont les avantages que cette nouvelle salle va apporter ?

« Déjà on pourra s’entrainer à tout moment car la salle sera ouverte de 4h30 à 23h30. Cela va nous permettre d’augmenter la fréquence d’entraînement et se rapprocher du haut niveau. Ce sera surtout intéressant pour ceux qui veulent se préparer pour des combats à l’étranger. Le fait d’avoir une structure en continue (tôt le matin, jusqu’à tard le soir) va nous permettre aussi de faire venir des formateurs spécialisés en MMA ou en Boxe Thaï. Bien sûr, il y aura différents créneaux horaires, certains seront aussi réservés aux débutants ou encore aux amateurs qui ne veulent pas faire de compétition. Mon objectif principal est de former l’élite de demain dans cette discipline pour représenter au mieux notre fenua dans les contrées étrangères. »

Qu’en est-il de son aménagement ?

« On s’est basé sur les modèles américains. Toute la salle sera « tatamisée » aussi bien le sol que les murs, il y aura une cage dans le coin, des sacs de frappes, la salle sera climatisée et sonorisée, il y aura des écrans plasma qui diffuseront des sports de combats en continu. Enfin, il y aura un endroit dédié au cross-fit. »

C’est un projet que tu réalises tout seul ?

« Non, j’ai eu la chance de rencontrer un passionné d’arts martiaux et sports de combat en la personne de Tuanua Degage. D’ailleurs, je le remercie pour sa confiance et pour son aide. Aujourd’hui, nous sommes partenaire dans ce projet qui avance tout doucement mais sûrement. Je tiens à remercier aussi mes potes d’entrainements qui sont toujours présents pour m’aider pour les travaux de rénovation. »

Un dernier message ?

« Oui, je voudrai remercier tous mes supporters pour leurs soutiens. Lors de mon dernier combat, j’ai reçu des centaines de mp sur facebook, cela fait chaud au cœur et ça m’a redonné énormément d’énergie parce que quand tu es tout seul dans un autre pays ce n’est pas toujours évident. Donc, Mauruuru aux fans, mauruuru à l’île de Tahiti ! Je n’oublie pas de remercier mes sponsors Air Tahiti Nui, AitoSport, Sparkgreen, les 5 éléments et Vodafone. »

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Péter chez autrui, est-ce un délit?

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Péter chez autrui, est-ce un délit?

Une Suédoise a porté plainte contre un homme éconduit qui, pour se venger, avait pété chez elle avant de disparaître. La police a décidé qu'il n'y avait pas matière à poursuivre, l'intention étant impossible à prouver.

Selon la victime, habitant la commune de Laholm (sud), l'indélicat, accueilli dans son appartement en vue d'une relation charnelle, s'est abandonné après qu'elle eut changé d'avis et se fut refusée à lui, a précisé jeudi le quotidien Hallandsposten sur son site internet.

"Ca sentait très mauvais", a-t-elle écrit dans sa plainte en demandant réparation pour attentat à la pudeur, délit passible d'un an de prison, selon le journal. 

Après réflexion, les enquêteurs suédois ont convenu de refermer le dossier. "Il est impossible de prouver qu'il ait lâché un pet intentionnellement", a expliqué le porte-parole de la police locale, Kenneth Persson.


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DiCaprio dans la jungle indonésienne pour soutenir des défenseurs de la nature

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DiCaprio dans la jungle indonésienne pour soutenir des défenseurs de la nature

L'acteur américain Leonardo DiCaprio a effectué une visite dans la jungle indonésienne pour apporter son soutien à des groupes locaux oeuvrant pour la protection de la faune et la flore menacées par la déforestation et le braconnage.

L'oscar du meilleur acteur dans "The Revenant" a passé le weekend dernier dans la forêt tropicale du parc national Leuser, sur l'île de Sumatra. Ce site possède un potentiel immense pour la préservation à long terme de la nature et abrite de nombreux animaux tels des orangs-outans et tigres, espèces menacées par l'exploitation forestière.

Fervent défenseur de la nature et des espèces sauvages, DiCaprio a été pris en photo accompagné par des défenseurs de l'environnement locaux, aux côtés de deux éléphants de Sumatra, une espèce en voie d'extinction.

La Fondation Leonardo DiCaprio, qui mène des projets pour la protection de la biodiversité, la conservation des océans et des espaces sauvages, soutient ces groupes locaux afin d'"établir un méga-sanctuaire de la faune dans l'écosystème Leuser, le dernier endroit sur Terre où des orangs-outans de Sumatra, des tigres, des rhinocéros et des éléphants coexistent dans la nature", a indiqué l'acteur sur son compte Instagram.

Ce sanctuaire a pour objectif d'accroître la protection de cette zone, mais le projet est encore à un stade précoce, a déclaré pour sa part le défenseur de l'environnement indonésien Farwiza Fahan, qui a rencontré DiCaprio pendant sa visite.

A l'instar d'autres forêts tropicales d'Indonésie, ce vaste territoire est menacé par la forte expansion des plantations destinées à cultiver de palmiers à huile et à produire de la pâte à papier. Des espèces d'animaux en voix d'extinction y sont, elles, ciblées par des braconniers et des habitants de la région qui les considèrent comme une menace.

Avec AFP


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Solar Impulse 2 va reprendre son tour du monde le 15 avril depuis Hawaï

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Solar Impulse 2 va reprendre son tour du monde le 15 avril depuis Hawaï

L'avion solaire Solar Impulse 2 devrait reprendre son tour du monde le 15 avril en quittant Hawaï, si les conditions climatiques le permettent, pour se diriger vers le continent nord-américain, a indiqué jeudi à l'AFP une porte-parole de l'organisation.

"Le premier départ possible de Hawaï pour atteindre la côte Ouest des Etats-Unis est le 15 avril", a indiqué cette source, précisant que la première halte dans le pays n'était pas encore déterminée.

Le tour du monde de Solar Impulse 2, un avion expérimental révolutionnaire à batterie solaire, a subi un coup d'arrêt en juillet, à mi-parcours de son périple de 35.000 kilomètres.

L'appareil a été immobilisé pour plusieurs mois, le temps de réparer les batteries endommagées lors de sa dernière étape au-dessus du Pacifique, un périple record de 5 jours et 5 nuits entre Nagoya au Japon et l'archipel américain de Hawaï. Il a réussi son premier vol d'essai fin février.

Trois options sont pour l'instant évoquées pour la reprise de son périple: Riverside près de Los Angeles, Mountain View près de San Francisco (Californie), ou Phoenix (Arizona).

"Les destinations sur la partie continentale des Etats-Unis n'ont pas encore été confirmées et dépendront des conditions climatiques", a précisé la porte-parole. "Nous savons par expérience que traverser les Etats-Unis représente un défi en matière de climat".

L'objectif, selon elle, est d'atteindre l'aéroport new-yorkais de JFK "pour positionner SI2 pour la traversée de l'Atlantique". 

Parti d'Abou Dhabi le 9 mars 2015, Solar Impulse 2 a accompli jusqu'ici près de 18.000 kilomètres.

Ses ailes sont couvertes de plus de 17.000 cellules photovoltaïques, qui chargent ses batteries la journée. Les pilotes André Borschberg et Bertrand Piccard se relaient à chaque étape pour en prendre les commandes.

Surnommé le "paper plane" (avion en papier), il a une envergure de 72 mètres, plus grande que celle d'un Boeing 747, et un poids de 2,3 tonnes, soit celui d'une fourgonnette. Dans le minuscule cockpit, le pilote a volé jusqu'à 8.634 mètres d'altitude, utilisant des bouteilles d'oxygène pour respirer. Il doit aussi supporter de grandes variations de température.

Avec AFP


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L'homme de Flores nous aurait quitté plus tôt qu'on ne le pensait

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L'homme de Flores nous aurait quitté plus tôt qu'on ne le pensait

Le mystérieux homme de Florès, découvert en 2003 dans une caverne de l'île indonésienne du même nom, aurait disparu il y a 50.000 ans, soit bien avant que ce que l'on croyait, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature. 

L'Homme de Florès a été décrit à partir d'un squelette (crâne quasi intact, fémur, tibia, mains et pieds incomplets, bassin partiel, fragments de vertèbres...) et quelques restes d'un autre individu, mis au jour en septembre 2003 dans la grotte de Liang Bua. Cette cavité calcaire se trouve à 14 km au nord de Ruteng, capitale de la province de Manggarai (Florès occidental).

Depuis cette découverte, les Homo floresiensis, parfois surnommés "Hobbits" comme les petits personnages du "Seigneur des anneaux" de Tolkien, ont suscité de nombreuses controverses scientifiques.

D'abord au sujet de leur morphologie et leur origine. D'une taille d'environ 1m pour 25 kg, ils étaient dotés d'une tête anormalement petite par rapport à leur corps, abritant un cerveau d'une taille similaire à celui d'un chimpanzé. 

Espèce à part ? Descendant d'autres hominidés ? Homo sapiens atteint de nanisme, de microcéphalie ou encore de trisomie ? Une chose est sûr: Homo floresiensis déchaine les passions.

Selon une dernière étude publiée en février qui se base sur la morphologie crânienne du "petit homme", il n'a rien d'un Homo sapiens mais plutôt de véritables ressemblances avec l'Homo erectus.

Mais nouveau rebondissement, c'est maintenant son âge qui est remis en question. 

Lors de nouvelles fouilles entreprises entre 2007 et 2014, Thomas Sutikna, de l'université de Lakehead au Canada, et ses collègues (dont certains ont participé aux premières fouilles) ont revu la datation des couches de sédiments de la grotte. 

Résultat: l'homme de Flores a disparu de la grotte de Liang Bua il y a 50.000 ans, et non pas 12.000 ans, comme on le croyait auparavant.

D'autres espèces ont disparu sur l'île il y a 50.000 ans, sans que l'on sache pourquoi. "Vautour, oiseaux échassiers, Stégodon pygmée (un cousin depuis disparu des éléphants) et même le Komodo ont disparu au même moment que l'homme de Florès",  explique dans un communiqué Matt Tocheri, également de l'Université de Lakehead et coauteur de l'étude. 

Mais tout cela suscite une autre interrogation ! L'homme de Flores a-t-il survécu suffisamment longtemps pour rencontrer l'homme moderne qui a atteint l'Australie, il y a environ 50.000 ans ? 

Avec AFP


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