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"Gang" des vélos : des victimes sortent du silence pour éviter qu'un drame ne se produise

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PAPEETE, le 28 mars 2016- Hina et Heiarii* ont été agressés par une bande à vélo le samedi 12 mars, vers 2 heures du matin. Nous les avons rencontrés samedi pour recueillir leur témoignage. Ils lancent un appel aux noctambules afin que ceux-ci restent sur leurs gardes, car ces jeunes à vélo n'ont, selon eux, "aucune éducation".

Il était 2 heures du matin, quand Hina et son petit ami Heiarii ont eu le malheur de se retrouver nez à nez avec le "gang" des vélos, en sortant de boîte de nuit. "On était en train d'aller à notre voiture jusqu'au McDo parce qu'on s'était disputés. Du coup, je suis tombée dans les pommes et lorsque je me suis réveillée, la bande de jeunes était là tout autour", se rappelle Hina.

Les événements se sont enchaînés, le sac de Heiarii ainsi que le portable de Hina leur ont été arrachés. S'ensuit une poursuite pour récupérer leurs biens. "Le gars qui avait le sac de mon copain l'a jeté par terre et le téléphone de Heiarii s'est cassé. Par contre, mon téléphone, ils ne me l'ont pas rendu", déclare Hina. À cet instant, le ton monte très vite quand Heiarii reproche au voleur d'avoir cassé son téléphone. "Un jeune est descendu de son vélo et il a dit à ses amis de s'en prendre à mon copain parce qu'il était tout seul", raconte la jeune femme.

Aujourd'hui, ce jeune couple de 22 ans n'arrive pas à oublier cette mésaventure. Ils la racontent comme si cela s'était produit hier. "Tu ne te sens plus en sécurité à Pape'ete" , rétorque Heiarii. "On était sortis pour aller boire avec des copains. On s'était un peu pris la tête mais ce n'était pas méchant, on est allés pour se parler et tout. Pendant qu'elle était tombée dans les pommes, j'étais en train de la réanimer et là, comme elle a dit, ils arrivent comme cela et ils te demandent si tu veux de l'aide mais, ils te piquent tes affaires par derrière, après ils s'en vont", explique-t-il. "Je me suis dit que si j’en tape un, eh bien les trente me tombent dessus. Et après ma copine qui tombe dans les pommes devant trente garçons, donc je me suis dit aussi que si je me bats, eh bien ils peuvent la prendre et l'emmener quelque part, on ne sait pas ce qui peut se passer." "Ils étaient agressifs", rajoute Hina. "Il y en avait un qui est descendu de son vélo et il a mis sa tête contre la tête de mon copain et il lui a dit : "hey quoi on t'a rendu ton téléphone." J'avais peur et j'ai paniqué et, quand je panique eh bien je tombe dans les pommes."

À l'arrivée des agents de la direction de la sécurité publique (DSP), plus de la moitié des jeunes à vélo s'est enfuie. Hina et Heiarii se sont sentis en sécurité, mais… "Je me suis dit dans ce cas-là, je ne sais pas quelle est la procédure, ils auraient pu prendre quelques jeunes à part et leur demander leurs prénoms, leurs âges, ce qu'ils font par ici… Mais pas du tout", raconte Heiarii. Selon le couple, ces jeunes à vélo devaient avoir une moyenne d'âge de 15 ans.

Cependant, cette mésaventure ne pousse pas pour autant le couple à rester chez eux. Ils sont juste plus prudents désormais, quand ils sortent. "C'est sûr que, dans la tête, après, ce n'est plus pareil, quand tu sors. Quand tu te fais agresser comme cela, eh bien ça te fait réfléchir. Maintenant toutes les personnes que l'on connaît et qui sortent seules, on leur dit de vraiment faire attention parce qu'on ne sait pas ce qui peut arriver. Je n'y croyais pas jusqu'à ce que ça nous arrive et maintenant que cela nous est arrivé, eh bien on tire les leçons de tout cela. Mais bon, il faudrait les arrêter quoi", prévient Heiarii. i["On est encore sortis hier soir [vendredi, NDLR], mais on a fait plus attention. Nos téléphones sont restés à la maison"]i , rajoute Hina.

Le taux de délinquance est en forte augmentation sur le fenua et toute cette violence exaspère les populations. Les causes principales sont l'alcool, la drogue, mais aussi les mauvaises fréquentations. Les forces de l'ordre travaillent actuellement sur un plan d'action pour tenter de mettre fin aux activités de cette « bande à vélo ». Le procureur a été saisi, une note devrait d'ailleurs être envoyée aux services de la DSP cette semaine, afin de leur donner les directives à suivre avant d'agir. Et si ces jeunes se font prendre, la note sera salée. "Au jour d'aujourd'hui, on peut déjà relever certaines infractions au Code de la route, puisqu'ils conduisent très souvent de manière dangereuse. Ils circulent sans éclairage, ce sont des infractions prévues au Code de la route", explique le commandant Tuheiava, chef de l’unité de sécurité et de proximité à la DSP. "Le défaut d'éclairage est passible d'une amende de 3e classe de 8 000 francs. Dans le cas d'une conduite à contresens, cela monte à 30 000 francs, même si ces infractions ne sont pas habituellement relevées. C'est dangereux", précise le procureur José Thorel.

La DSP enquêtera aussi sur l'origine des vélos pour déterminer s'ils sont volés ou non. "Dans le cas précis de ces jeunes à vélo, il y a des soupçons de vol, car nous avons constaté une recrudescence des vols de vélos. La DSP est chargée de mener les vérifications sur la propriété de ces vélos que nous retrouvons dans ces attroupements qui troublent l'ordre public" , ajoute José Thorel.

La responsabilité des parents est également mise en cause. Heiarii, lui, ne mâche pas ses mots : "Qu'est-ce que ces jeunes font sur la route à 2 heures du matin ? Qu'est-ce que les parents font ? Ils se réunissent et ils font vraiment n'importe quoi, ce n'est pas comme s'ils sortaient pour aller faire du vélo ou s'amuser." Le discours est le même du côté de la DSP. "Nous ne pouvons pas soigner tous les maux de la terre. Nous faisons de notre mieux et ce serait bien aussi que les parents en fassent autant", précise le commandant Tamatea Tuheiava.

Le chef de l'unité de sécurité et de proximité à la DSP invite toutes les personnes qui pourraient entrer en contact avec ces jeunes à vélo, à porter plainte en appelant au 17. Toute information concernant l'agissement de ces fauteurs de trouble pourrait permettre aux forces de l'ordre à "mieux cibler les opérations à venir".

*Les prénoms ont été modifiés.



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Bagarre au coupe-coupe dimanche de Pâques à Punaauia

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Bagarre au coupe-coupe dimanche de Pâques à Punaauia
PUNAAUIA - Provoqué par son jeune neveu, un homme de 57 ans a sorti le sabre d’abattis dans la nuit de samedi à dimanche au domicile familial de la servitude Fuller 2. Les blessures de sa victime sont heureusement superficielles et l'homme a écopé de 8 mois de prison avec sursis ce mardi après-midi en comparution immédiate.

C'est l'histoire d'une cohabitation qui se passe mal dans le fare familial, et qui aurait pu très mal se finir. Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, un homme de 57 ans a cédé aux provocations d'un jeune neveu de 21 ans, ivre, et l'a blessé au crâne et aux deux bras à coups de sabre d'abattis. La tension ne datait pas d'hier entre les deux hommes, et l'alcool aidant, l'affrontement était devenu inévitable.

L'intervention des gendarmes a finalement ramené le calme dans cette servitude de Punaauia et l'aîné, qui a reconnu les faits, a été interpellé et placé en garde à vue. Jugé ce mardi en comparution immédiate, il a écopé de 8 mois de prison avec sursis et interdiction de vivre sous le même toit que la victime. Il devra se trouver un autre logement.

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Ouverture du Festival des Îles

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Ouverture du Festival des Îles
PIRAE, le 29 mars 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, entouré de plusieurs membres de son gouvernement, a participé, a assisté, lundi après-midi, à l’ouverture du Festival des îles, dans l’enceinte du stade Pater.

Cette grande fête polynésienne du football, qui en est cette année à sa huitième édition, célèbre le football sous toutes ses formes : le football traditionnel, qui rythme le calendrier sportif polynésien tout au long de l’année, le futsal, dont la popularité ne cesse de croître d’année en année, et le beachsoccer, marqué ces dernières années par les exploits des Tiki Toa.

Cette année encore, le Pays est un des partenaires majeurs de la Fédération Tahitienne de Football dans l’organisation de cet évènement. En effet, outre le soutien financier apporté, le Pays apporte également un soutien logistique important notamment par la mise à disposition des installations sportives de l'Institut de la Jeunesse et des Sports de Polynésie française (IJSPF) et la mise à disposition des agents du Pays pour l’assistance technique.

Dans son discours, le Président n’a pas manqué de souligner l’importance d’événements tels que le Festival des îles pour la jeunesse polynésienne. Il est en effet le théâtre de rencontres, d’échanges et de partage entre les athlètes issus des cinq archipels. Edouard Fritch a également rappelé que le sport était un formidable moteur d’intégration. Il porte en effet par essence des valeurs indispensables à la cohésion sociale comme la loyauté, le respect des règles et de l’autre, ou encore le dépassement de soi. Enfin, le Président a remercié les bénévoles, qui s’impliquent chaque année dans l’organisation de cet événement mais aussi dans l’ensemble du mouvement sportif polynésien.

Au cours de cette 8ème édition du Festival des Îles, ce ne sont pas moins de 113 équipes, et près de 1800 participants, venus de tous les archipels de la Polynésie française, qui s’affronteront jusqu’au 2 avril prochain.

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Page enfant : Les écrans, à consommer avec modération !

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Page enfant : Les écrans, à consommer avec modération !
PAPEETE, le 29 mars 2016 - Télévision, tablette, vini, ordinateur, les écrans sont partout. Peut-être même dans ta chambre. Ils apportent beaucoup, tu peux apprendre, voyager, découvrir, t’amuser sans avoir à bouger de ton canapé. Mais ils ne sont pas sans danger. Nathalie Colin-Fagotin est psychologue. Elle parle de ces dangers pour mieux te protéger.

Personne ne dit le contraire. Les écrans, et avec eux les dessins-animés, les documentaires, les jeux, les reportages, les réseaux sociaux font grandir, évoluer, réfléchir. À condition de les utiliser avec modération. Car ils ne sont pas sans danger.

Des écrans dans toutes les pièces

La psychologue Nathalie Colin-Fagotin insiste d’abord en rappelant qu’il n’y a plus un seul écran dans une maison. Il en existe de très nombreux. Il ne faut donc pas considérer seulement le temps passé derrière la télévision. Il faut aussi penser aussi à celui passé avec son vini, sa tablette, son ordinateur.

Lorsque le temps passé devant les écrans est trop important, à en croire Nathalie Colin-Fagotin "cela empiète sur le développement de l’enfant ou de l’adolescent". Les écrans sont gourmands et jaloux, ils t’attirent et retiennent ton attention. Si tu te laisses embarquer, tu passes moins de temps à créer, à imaginer, à mobiliser ta logique, tes connaissances, ton savoir-faire pour inventer, pour résoudre des problèmes. Or, la créativité a besoin d’être sollicitée.

Cauchemars et anxiété

Tu risques aussi de tomber sur du contenu qui n’est pas adapté à ton âge. À la télévision ou au cinéma il y a des petites pastilles qui indiquent l’âge minimum requis pour regarder un film ou un documentaire. "Ces pastilles ne sont pas là par hasard. Des spécialistes se sont penchés sur la question avant de les placer. Sur internet, le risque ce n’est plus de passer l’interdit c’est tout simplement de ne pas avoir de guide", explique Nathalie Colin-Fagotin. Elle raconte, pour donner un exemple, qu’elle rencontre souvent des adultes qui ont regardé un film violent quand ils étaient jeunes. Ce film s’appelle Les dents de la mer. Il a déclenché des phobies, certains ont refusé de se baigner pendant des années à cause de lui. Les images choquantes peuvent déclencher des angoisses, être responsables de cauchemars, d’anxiété…

Dernières choses. Les écrans sont des stimulants nerveux. Il est donc préférable de les arrêter au moins ½ heure avant le coucher pour bien dormir. Ils sont aussi associés à du grignotage qui n’est souvent pas très équilibré ni très nutritif. Plus tu passes de temps devant un écran, plus tu grignotes et moins tu te dépenses.


La règle des "3-6-9-12"

Il existe une règle simple. Elle a été établie par le psychiatre Serge Tisseron et est reprise par l’Association française de pédiatrie ambulatoire. C’est la règle des "3-6-9-12". Elle se traduit par : pas d’écran avant 3 ans, ou le moins possible. Pas de console de jeu portable avant 6 ans. Pas d’internet avant 9 ans puis, internet accompagné jusqu’à l’entrée du collège. Internet seul à partir de 12 ans, avec prudence.


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Prison ferme et amendes pour trois pakaculteurs de Taiarapu Ouest

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Prison ferme et amendes pour trois pakaculteurs de Taiarapu Ouest
PAPEETE, le 29 mars 2016 - Plus de 13 kilos de paka sous toutes ses formes avaient été retrouvés par les douanes en janvier 2015 chez trois trafiquants suspectés de participer à un réseau organisé de revente de cannabis. Jugés ce mardi, ils ont été condamnés à des peines de 6 mois à 1 an de prison ferme, et devront aussi payer pour 3,5 millions d'amendes douanières.


Deux kilos d'herbe chez l'un, quatre kilos chez le deuxième et plus de sept kilos chez le dernier : les douanes n'avaient pas fait le voyage à pour rien, en janvier 2015 à Taiarapu Ouest. Agissant de concert avec la gendarmerie dans le cadre d'une enquête sur un trafic structuré de pakalolo, les perquisitions avaient permis de découvrir de véritables pépinières aux domiciles des trois suspects jugés ce mardi au tribunal correctionnel. Si tous ont essayé de noyer le poisson, expliquant être eux-mêmes de gros consommateurs, le représentant du parquet leur a rapidement coupé l'herbe sous le pied : "Arrêtez de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas…".

"Un dernier gros coup..."

L'un des trois hommes a finalement reconnu avoir voulu faire "un dernier gros coup". Son idée : ramasser rapidement suffisamment d'argent pour se ranger et "ouvrir un petit snack en bord de route". Il n'en aura pas eu le temps. Le plus âgé des trois, la soixantaine, a eu beau expliqué qu'il fumait le paka depuis ses 13 ans, "comme la cigarette", "jusqu'à 20 grammes par jour", l'argument n'a pas convaincu. Interpellé en possession de 7,6 kilos de paka, et déjà condamné pour trafic par le passé, il écope d'1 an de prison ferme et 2 millions de francs d'amende. Ses deux compères ont été condamnés à des peines de 6 mois de prison ferme et respectivement 500 000 et 1 million de francs d'amendes douanières.

Un contrôle routier qui tombe mal pour les dealers
Rouler en voiture de nuit, sans éclairage, devant les gendarmes de la brigade motorisée n'est pas la meilleure idée qui soit quand on se balade avec 360 grammes de pakalolo sur la banquette arrière. Deux copains d'une quarantaine d'années qui rentraient de Papeete où ils étaient allés fourguer leur drogue l'avaient appris à leurs dépens, en septembre 2015, interpellés sur un banal contrôle routier au PK 11 à Punaauia. Les militaires, attirés par la forte odeur, n'avaient eu qu'à se baisser pour découvrir des dizaines et des dizaines de boîtes d'allumettes reconditionnées. Agriculteurs à la campagne, les deux hommes avaient reconnu dealer à la capitale "pour subvenir à leurs besoins". Jugés ce mardi, ils ont respectivement écopé de 6 mois et 1 an de prison avec sursis sous réserve de l'exécution d'une peine de travail d'intérêt général.

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Un jeune étudiant polynésien invente une appli: les horaires de bus version 2.0

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Un jeune étudiant polynésien invente une appli: les horaires de bus version 2.0
PAPEETE, le 29 mars 2016 - Le concept : les usagers des trucks partagent en temps réel la position de leur bus, pour permettre à la communauté de savoir quand leur transport en commun arrivera à l'arrêt. De quoi révolutionner le quotidien de nombreux Polynésiens ! Cette application mobile s'appellera Apetahi et devrait sortir dans deux mois pour toutes les plate-formes mobiles.

Les transports en commun de Tahiti ne sont pas dans leur meilleure forme. Depuis que le Pays a décidé de réglementer le marché, ce qui a correspondu à l'abandon des trucks au profit des bus, le nombre de transports en commun en circulation a chuté et la fiabilité de leurs horaires est devenue notoirement aléatoire.

Un jeune étudiant polynésien invente une appli: les horaires de bus version 2.0
Mais loin des polémiques, Wilfred Johnston est plutôt dans l'optique de trouver des solutions. Ce jeune étudiant polynésien, que l'on pourrait qualifier d'un peu geek, a décidé d'utiliser les sciences et les nouvelles technologies pour aider les usagers des bus. L'idée est née il y a cinq ans, alors qu'il était encore en seconde au lycée de Taaone : "Je sortais d'un examen de statistiques que j'avais très bien réussi. Des maths plein la tête, je me suis demandé, en attendant mon bus, s'il était possible de prédire les horaires des bus en construisant une base de données avec leurs heures d'arrivée en fonction du jour, de la météo… Je l'ai fait, et mon système était fiable à 70 % ! Mais les statistiques ne sont pas encore assez fiables, et je me suis dit que le mieux était de demander directement à ceux qui sont dans le bus de partager leur position."

Il a alors construit plusieurs prototypes de sites ou d'applications, mais les technologies mobiles n'étaient pas encore stabilisées à l'époque et il devait les recoder chaque année, pour suivre les évolutions rapide du secteur. Il avait également du mal à passer au stade suivant, la publication sur les divers app stores… Mais aujourd'hui, Wilfred Johnston est en première année à l'école du numérique Poly3D. Des études qui ont boosté ses capacités en code, gestion de projet et sa confiance en lui. Ses coachs, au courant de son projet, étaient également ravis de l'aider.

"IL N'Y AURA PAS DE PUB, L'APPLICATION SERA GRATUITE… JE VEUX JUSTE AIDER LES GENS"

C'est pourquoi le jeune Polynésien de 21 ans s'est relancé dans le projet, dans le peu de temps libre que lui laissent ses études. Aujourd'hui, un prototype est prêt, même s'il reste encore du travail à faire pour livrer une version finale au téléchargement des internautes.

Un jeune étudiant polynésien invente une appli: les horaires de bus version 2.0
L'application s'appellera Apetahi, elle sera compatible Android, iPhone et Windows Phone. Et son développeur a plein d'idées pour la développer, à commencer par y intégrer la géolocalisation pour faciliter le signalement de la position des bus, mais aussi des fonctionnalités sociales. "L'idée est de pouvoir parler avec les membres de l'application. Quand quelqu'un postera où il se trouve, ceux qui viendront après auront tous la position du bus. Donc ils pourront le remercier directement dans l'application avec un petit message, un smiley… Un remerciement ça fait toujours plaisir ! J'ai aussi d'autres idées, des petites choses pour améliorer progressivement l'application."

Pour suivre l'évolution de l'application et être prévenu dès qu'elle sera en ligne, rendez-vous sur la page Facebook Apetahi - Application Mobile.

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Tupapa’u, vingt épisodes de fiction télévisée

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Tupapa’u, vingt épisodes de fiction télévisée
PAPEETE, le 29 mars 2016 - L’aventure est en gestation depuis deux ans. Le premier épisode sera diffusé sur Polynésie 1ère le 4 avril. La série télévisée Tupapa’u, tournée au fenua avec des acteurs du territoire, raconte l’histoire d’une terre hantée par son ancien propriétaire, qui la protège depuis une centaine d’années contre tous les promoteurs étrangers qui auraient l’idée de venir la détruire ou la transformer…C’est aussi une histoire d’amour entre deux fantômes.

L’aventure Tupapa’u est à l’initiative de Marie-Ève Tefaatau gérante de Pacific Production et qui a notamment lancé Rai et Mana, Rai et Nono ou bien encore Les Vilaines. "J'ai toujours été très sollicitée pour faire du repérage autour de Tahiti et de ses îles pour le compte de grosses équipes de productions internationales", explique-t-elle. "J'ai souvent été confrontée outre les problèmes d'indivision, aux croyances de certaines familles tournant autour de certaines légendes qui auraient la faculté de protéger des vallées, des morceaux de terrain, des pierres, etc...Toutes les histoires que j'ai pu entendre et que j'ai toujours respectées, m'ont donné l'idée de cette fiction".

En gestation depuis deux ans, cette aventure s’est concrétisée par le tournage du pilote, il y a un mois. Le texte de Marie-Ève Tefaatau a été adapté par Nicolas Pruvot, réalisateur. Au total onze comédiens et huit techniciens sont embarqués. La première diffusion est prévue le 4 avril à 19h25 sur Polynésie 1ère.

Pendu à 700 mètres d'altitude


La série compte vingt épisodes de treize minutes chacun. L’aventure est originale. "Avant ce jour, aucune boîte de prod locale a tenté l’aventure ! Produire une telle série demande du budget mais elle est surtout basée sur de réelles compétences, que ce soit de l'équipe technique comme de l'équipe des comédiens. Ce projet existe parce que nous avons tous voulu dépasser nos craintes, c'est un projet commun, qui n'existe que parce que nous avons tous voulu partager notre talent. Un comédien a été pendu dans le vide (avec sécurité) au-dessus d'une falaise à 700 mètres d'altitude, le réalisateur monte aux arbres, comme se pend lui aussi dans le vide pour être au cœur de l'action...Cette équipe, est une équipe de défis, qui aime se surpasser ! "

Près de 85% de la série a été tourné en montagne sur des secteurs de Punaauia, Papeari, Taravao et Faaone. Le reste dans une vieille maison abandonnée dit "secret spot" mais tout est en décor naturel. "Les comédiens comme l'équipe technique ont travaillé les pieds dans la boue pendant plusieurs semaines mais nous avons pu ramener une ambiance totalement en phase avec le sujet de notre série. Les tournages ne sont pas terminés, nous en avons encore pour quelques temps."

La vie d'après


Rai et Mana et Rai et Nono sont des séries désormais diffusées à l’international. Les vilaines est en phase de sous-titrage pour une diffusion au Canada. "Tupapa’u va suivre le même chemin", annonce Marie-Ève Tefaatau. "Mais il n'y aura pas de saison 2, parce que l'histoire ne s'y prête pas pour le moment et parce qu’il y a déjà autre chose en gestation. J’aime innover ! "

Tupapa’u, vingt épisodes de fiction télévisée
Le pitch

Tupapa’ c'est l'histoire d'une terre hantée par son ancien propriétaire, qui la protège depuis une centaine d'années, contre tous les promoteurs étrangers qui auraient l'idée de venir la détruire ou la transformer. C'est une histoire d'amour entre deux fantômes qui n'ont pas eu le temps de s'aimer lorsqu'ils étaient vivants.

Nina et Buzz vivent ensemble dans la maison familiale. La première prépare une licence en histoire, le second est le chef d’une petite entreprise de jardinage. Charly, le cousin de Buzz vit avec eux. À la mort de sa mère, Nina hérite d’un coffre contenant des titres de propriété d’une grande terre nommée « La plantation » et d’un document ressemblant étrangement à une carte au trésor. Intriguée par ces documents, elle se met à faire des recherches sur sa généalogie et les terres de sa famille.

Elle apprend alors, que John Riesling, son arrière-arrière-grand-père, plus connu sous le nom de John l’anglais, était très riche. Mort subitement à 40 ans de la grippe Espagnole, la légende raconte qu’il aurait enterré son argent quelque part dans la propriété. Nina décide alors d’aller sur la terre de ses ancêtres pour essayer de retrouver ce trésor. Sans avouer la vérité à ses proches, elle convainc Buzz de la suivre en lui promettant un contrat en or. Ils embauchent Korail et Tutu, deux amis paysagistes afin de les aider sur ce gros chantier. Seul Charly reste très réticent car il connaît les légendes de Tupapa’u qui hanteraient la plantation…



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Plainte contre la France : "On ira jusqu’au bout", assure Moetai Brotherson

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Plainte contre la France :
FAAA, 29 mars 2016 - Moetai Brotherson, le conseiller spécial aux affaires internationales du Tavini, évoque la mission d’une semaine qu’il vient de réaliser à New York, au siège des Nation Unies, avec le représentant souverainiste Richard Tuheiava.

Sur place, 57 entretiens étaient programmés avec les représentants d'Etats qui ont soutenu la procédure initiée en 2013 avec la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser. Il confirme la gestation d’une action régionale visant la France devant la justice internationale pour crime contre l’humanité, avec une plainte qui pourrait être déposée "avant la fin de l’année".

"Nous avons rencontré toutes les personnes que nous voulions voir. C’est pour nous une manière de travailler plus efficacement, dans l’optique de nos prochaines prises de paroles, en juin devant le comité des 24 et en octobre devant la quatrième commission", explique-t-il.

Quels étaient vos objectifs à New York, la semaine dernière ?

Moetai Brotherson : Nous avions plusieurs sujets à aborder avec l’ensemble des pays qui nous soutiennent. Evidemment l’actualité politique récente, avec la venue à Tahiti de François Hollande. Et les quelques proposition d’évolution statutaire, notamment celle de Pays associé de Gaston Flosse d’un côté, et cette nébuleuse des accords de Papeete dont on ne sait pas bien ce qu’ils peuvent contenir, leur périmètre, leur orientation, mais dont on sait que c’est l’option retenue par le Tapura et par l’Etat. Nous sommes allés expliquer pourquoi, dans un cas comme dans l’autre, on trouvait cela inadapté : nous ne sommes plus à la recherche d’un énième toilettage statutaire mais dans un projet de constitution. Nous souhaitions faire un point là-dessus.
Nous avons évidemment évoqué la candidature d’Oscar Temaru aux prochaines élections présidentielles, pour bien expliciter qu’il ne s’agit bien sûr pas pour lui, étant indépendantiste, de devenir président de la République française. D’abord parce que statistiquement c’est assez peu probable, mais surtout parce que ce n’est pas du tout sa volonté. Sa volonté c’est démontrer le paradoxe qui est le nôtre : aujourd’hui la seule élection au suffrage universel qui donne véritablement les pleins pouvoirs sur la colonie dans laquelle nous vivons, c’est l’élection présidentielle de la République française. Ca, ils l’ont bien compris également.
Ensuite, nous avons abordé les deux grands sujets qui ont déjà fait l’objet d’une résolution à l’ONU (la deuxième résolution après la réinscription), à savoir celui du nucléaire et celui des ressources naturelles. Nous avons réexpliqué le miroir aux alouettes que nous donne à contempler la France concernant les ressources naturelles : « Oui, oui, vous êtes compétents », nous disent-ils. Mais ils oublient juste la deuxième partie de la phrase : « sauf quand ce sont des minerais stratégiques ». On sait pourtant que les ressources naturelles sous-marines qui se trouvent dans nos océans feront partie, le moment venu, de cette dernière catégorie
.

En quoi l’ONU peut-elle, selon vous, être d’un quelconque secours une fois cela expliqué ?

Moetai Brotherson : C’est dans l’ADN même de l’ONU. Dans les textes fondateurs de l’Organisation des nations unies, et notamment dans la résolution 15-40, il y a tout un chapitre sur le fait que les ressources naturelles appartiennent aux peuples autochtones et doivent leur bénéficier en premier lieu. C’est absolument dans les attributions de l’ONU que de s’assurer de cela.

Compte tenu de la relation étroite qui lie la collectivité polynésienne à la France, pensez-vous qu’une telle distinction puisse s’opérer ?

Moetai Brotherson : C’est pour cela que nous sommes réinscrits et que nous sommes dans une démarche de décolonisation. Nous disons que tant que l’on restera dans le carcan statutaire qui est le nôtre, on se fera effectivement avoir au tournant. Quoi qu’en disent nos dirigeants actuels, qui sont soit naïfs, soit complètement inconscients s’ils pensent avoir une quelconque force d’initiative sur ces questions clés sans que l’Etat ait son mot à dire. C’est vrai que dans le carcan statutaire qui est le nôtre aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire ; mais c’est bien en raison de cela que nous sommes réinscrits à l’ONU.

Et concernant le nucléaire, dans le cadre de l’indemnisation que vous souhaitez de la France, que pensez-vous obtenir à New York ?

Moetai Brotherson : Nous avons rappelé cette semaine la résolution adoptée par les élus locaux en 2013 avec une large majorité. (…) Elle reconnait la nature coloniale du fait nucléaire, les mots ont leur importance. Ensuite elle cherche à établir une compensation pour les dégâts environnementaux liés à ces essais. Nous avons rappelé l’existence de cette résolution parce qu’il y a des tentatives de la part de la France de minimiser, voire d'ignorer ce texte selon la tactique habituelle.
Nous avons également informé les pays que nous avons rencontrés au sujet de ce formidable élan local autour de la pétition lancée par l’association 193 et qui recueille à ce jour près de 40 000 signatures, en moins de 6 mois. C’est tout à fait considérable et ça a beaucoup impressionné nos interlocuteurs. Ce fait sera introduit lors de nos prochaines prises de parole en juin
.

Qu’en est-il de la plainte contre la France devant le tribunal pénal international ?

Moetai Brotherson : C’est le troisième élément qui a motivé notre déplacement, l’éventualité de cette plainte devant les tribunaux internationaux.

La Polynésie ne pourra pas la porter, n’étant pas un Etat. Comment comptez-vous y parvenir ?

Moetai Brotherson : Le Tavini Huiraatira depuis sa création a montré sa détermination : quand on annonce des choses, on va jusqu’au bout. Lorsqu’on a évoqué la réinscription, tout le monde nous a rit au nez en disant que nous n’y arriverions jamais. Nous sommes réinscrits depuis le 17 mai 2013.
Ceux qui pourraient avoir un sourire concernant l’éventualité d’une plainte contre la France devant les tribunaux internationaux feraient bien de s’en souvenir.
Nous sommes en contact avec des cabinets d’avocats internationaux, avec l’ensemble des Etats qui se sont déjà engagés dans ce type de démarche parce que victimes d’essais nucléaires des grandes puissances et nous avons des échanges réguliers et constants avec leurs équipes de juristes. Nous sommes prudents, méthodiques mais déterminés
.

A poser une plainte pour crime contre l’humanité ?

Moetai Brotherson : Oui, tout à fait. Parce que si c’est le seul moyen d’amener la France à un état d’esprit plus coopératif, à condescendre enfin à venir à la table des discussions… Eh bien on ira jusqu’au bout.

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Tina Cross jette un pavé dans la mare de Secosud

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Tina Cross jette un pavé dans la mare de Secosud
MATAIEA, le 29 mars 2016. Dans une lettre ouverte, adressée aux administrateurs du syndicat intercommunal Secosud, l'ancienne tavana de Teva i Uta s'insurge de la main mise du Pays sur cette entité communale regroupant le sud de Tahiti pour la fourniture d'électricité. Valentina Cross estime que les règles du jeu ont été manipulées pour permettre au groupe EDT Engie de remporter la mise.

Décidément, la production et la distribution de l'énergie électrique sont des missions de service public plus que juteuses à Tahiti dont les enjeux financiers et techniques sont d'une telle complexité qu'ils peuvent échapper à la vigilance de ceux qui doivent prendre des décisions au nom de l'intérêt général. C'est avec ce leitmotiv en tête que Valentina Cross, conseillère municipale d'opposition à Teva i Uta a pris sa plume en fin de semaine dernière. Dans un courrier, daté du 24 mars, et présenté comme une lettre ouverte de trois pages aux maires, maires délégués et membres du conseil municiopal des communes de Hitia'a O Te Ra, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest et Teva i Uta, l'ancienne tavana met en garde les administrateurs du syndicat Secosud sur les prochaines décisions qu'ils ont à prendre. L'objet du courrier est écrit en en-tête de la lettre ouverte : "défense des intérêts des quatre communes du Secosud". Un courrier que l'élue municipale a fait remettre à l'ouverture du conseil d'administration de Secosud qui se réunissait jeudi dernier pour le vote de son budget 2016.

Valentina Cross rappelle tout d'abord le contexte. Avec un retard de plus de deux ans, le syndicat intercommunal Secosud en charge de l'électrification des quatre communes du sud de Tahiti, doit choisir un nouveau délégataire de service public pour la fourniture et la distribution de l'électricité. En août 2015, un appel d'offres a donc été lancé pour renouveler, pour les 17 prochaines années, la concession de service public de la distribution d'énergie électrique. Trois candidats ont été pré-selectionnés : la société Cégélec, un groupement représenté par Teva Sylvain président du Syndicat des professionnels des énergies renouvelables (Sper) et le groupe EDT Engie. Or, il ne resterait en lice aujourd'hui plus que le groupe EDT. Selon nos informations, Cégélec s'est retiré de ce marché de concession pour diverses raisons techniques qui ont été explicitées en interne uniquement à Secosud. Quant au groupement de Teva Sylvain, "certains membres se sont désistés pour rendre la candidature de celui-ci non crédible" explique Tina Cross dans sa lettre ouverte. Au final, il ne reste donc plus que le groupe EDT Engie qui va "pouvoir répondre aux conditions qui lui conviennent, et ce, sans véritable concurrence" écrit la conseillère municipale de Teva i Uta.

INTÉRÊT GÉNÉRAL

Dans son courrier, Valentina Cross précise que les conditions idéales offertes à EDT Engie résultent de l'avenant 17 à la convention de distribution électrique de Tahiti signé le 29 décembre dernier par le président du Pays, Edouard Fritch et le groupe EDT. L'article 12 bis B de cet avenant précise les conditions de la vente d'électricité hors du périmètre de la concession. C'est là qu'apparaissent, à plusieurs reprises, des mentions faites au syndicat Secosud qui rachète de l'électricité à EDT pour la fournir ensuite à ses administrés. Or, le syndicat intercommunal Secosud est la seule entité à être compétente en matière de fourniture électrique sur les quatre communes de Tahiti. Il ne devrait donc pas apparaître directement dans la concession du nord de l'île, organisée entre le Pays et le groupe EDT. C'est cette main mise du Pays dans les affaires de Secosud qui interpelle en tout premier lieu l'ancienne tavana de Teva i Uta qui avait tenté, dès 2010, de sortir de la dépendance avec EDT. "J'en appelle aux tavana des quatre communes qui ont la légitimité au travers de Secosud pour agir directement et défendre l'intérêt général de nos communes. Le Pays n'a rien à faire dans les affaires du Secosud. Le syndicat est compétent à lui seul et je ne comprends pas pourquoi le Pays s'immisce là-dedans" indique l'élue à Tahiti Infos.

D'autant que cette ingérence se traduit ensuite pour la conseillère municipale par des coûts importants. En achetant le mix électrique d'EDT comprenant de l'hydroélectricité et de la production thermique, les quatre communes du sud de Tahiti qui ont toutes les installations de barrages de Marama Nui sur leur territoire, se retrouvent à payer le tarif de 22 Fcfp le kWh alors qu'il n'est que de 12 Fcfp selon l'élue quand il ne s'agit que d'hydroélectricité. Elle fixe donc à 500 millions de Fcfp par an le surcoût. "Une somme qui ne serait pas de trop dans les budgets de nos quatre communes" commente encore Valentina Cross. Elle poursuit ses calculs en ajoutant une somme de 900 millions de Fcfp qui résulte de la prestation complète actuelle d'EDT pour fournir et distribuer l'électricité aux habitants des quatre communes du sud de l'île (à raison d'un coût moyen payé par les usagers d'environ 40 Fcfp le kWh). "Messieurs les maires, nos populations nous ont élus afin de garantir la défense du service public au nom de l'intérêt général. Vous avez aujourd'hui l'opportunité d'une véritable remise en concurrence". La conseillère municipale propose ainsi de déclarer infructueux le dernier appel public à candidatures. Secosud pourrait alors acheter directement de l'hydroélectricité à la société Marama Nui, au prix de 12 Fcfp le kWh : il ne resterait plus qu'à déléguer la distribution de cette électricité, par le biais d'un nouvel appel d'offres limité à cette seule mission "où même EDT, compte tenu de son expérience, pourra participer avec toute chance de l'obtenir si ses prix sont compétitifs".

Une ingérence du Pays ?

Dans sa lettre ouverte, la conseillère municipale de Teva i Uta dénonce ainsi une ingérence du Pays dans les affaires du Secosud qui ne concernent pourtant que les quatre communes du sud de Tahiti. En novembre dernier, lors de la présentation du plan de transition énergétique de la Polynésie française le ministre en charge des énergies, Nuihau Laurey avait évoqué la situation de Secosud. Tahiti Infos avait alors interrogé le ministre sur cette allusion alors que Secosud est hors de la compétence du Pays. Nuihau Laurey avait alors répondu que Secosud est effectivement une autorité référente, comme le Pays, "mais compte tenu de leurs faiblesses de moyens, le Pays souhaite accompagner Secosud pour son ouverture à une plus grande concurrence. La fin de la concession est fixée au 31 décembre 2015, je n'ai pas le sentiment que Secosud soit en capacité de choisir dans les deux mois" avait commenté le ministre. De fait, c'est effectivement le cas. Nuihau Laurey avait conclu en soulignant qu'il n'y avait pas volonté de "se substituer mais d'accompagner Secosud".

Secosud concerne quatre communes

Le syndicat pour l’électrification des communes de Polynésie (Secosud) est un syndicat intercommunal à vocation unique (Sivu) qui regroupe Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Hitia'a O Te Ra et Teva I Uta. Créé par l’arrêté n° 663/BAC du 10 février 1975. Il est compétent pour la construction, l’exploitation des installations de production et de distribution de l’énergie électrique et notamment de la construction de l’éclairage public. Son siège est basé à la mairie de Taiarapu Est.

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Coopération régionale : Maina Sage salue l'avancée pour les Outre-mer

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Coopération régionale : Maina Sage salue l'avancée pour les Outre-mer
PARIS, le 29 mars 2016. Les territoires ultramarins français, répartis sur divers océans, peuvent désormais entamer des rapports directs de négociations avec les territoires étrangers voisins. La Polynésie française, de part son statut d'autonomie, avait déjà cette possibilité. Il lui faudra pourtant se rattraper désormais sur le statut des agents territoriaux, placés en ambassade.

Jeudi dernier, l'assemblée nationale a adopté à l’unanimité la loi relative à la coopération régionale Outre-mer. Le texte ne visait que les "départements" ultramarins (en fait les collectivités territoriales régies par l'article 73 de la constitution) : Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte et vient renforcer leurs compétences en matière de négociation dans toutes les actions de coopération d'ordre économique, culturel ou environnemental. Ces territoires pourront ainsi mieux prendre part aux enjeux de leur région tout en contribuant au rayonnement de la France dans le monde. Félicitant l’avancée majeure qu’il représente pour ses compatriotes ultramarins, Maina Sage, intervenant pour le groupe UDI, a demandé l’harmonisation de ce dispositif à l’ensemble des Outre-mer. En effet, si les Collectivités des Outre-mer (COM) telles que la Polynésie (régies, elles, par l'article 74 de la constitution) peuvent déjà mener des actions de coopération, ce nouveau texte prévoit des avantages non encore étendus, notamment en ce qui concerne le statut des agents territoriaux placés dans les ambassades. En raison des statuts des collectivités "autonomes" d'outre-mer, il faudra une prochaine loi organique pour leur étendre ces dispositions, ce qui prendra un peu de temps.

En attendant, cette coopération régionale ouverte aux départements ultramarins vers leurs voisins étrangers, est une reprise des possibilités déjà existantes pour les collectivités à statut d'autonomie. Ainsi, dans la loi organique de 2004, organisant le statut d'autonomie de la Polynésie française, trois articles mentionnent dans la section 2 de la loi les "compétences particulières de la Polynésie française". Ainsi l'article 15 précise : "La Polynésie française peut disposer de représentations auprès de tout Etat ainsi que l'une de ses entités territoriales ou territoire reconnu par la République française ou de tout organisme international dont cette dernière est membre ou tout organisme international du Pacifique". L'article 16 posait déjà des ponts pour la coopération économique dans son rayonnement régional : "le président de la Polynésie française négocie, dans le respect et pour l'application des engagements internationaux de la République, des arrangements administratifs avec les administrations de tout Etat ou territoire du Pacifique, en vue de favoriser le développement économique, social et culturel de la Polynésie française". Enfin, l'article 17 précise que "dans le respect des engagements internationaux de la République, le président de la Polynésie française négocie et signe, dans les matières relevant de la compétence de la Polynésie française, des conventions de coopération décentralisée avec des collectivités territoriales françaises ou étrangères, leurs groupements ou établissements publics".

Après que la coopération régionale directe soit désormais ouverte aux départements ultramarins, il va falloir travailler à un autre rattrapage pour assurer aux agents territoriaux des COM d'avoir les mêmes garanties que leurs homologues de Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte. En effet, l’article 16, de la loi qui vient d'être adoptée, prévoit que les agents de la collectivité territoriale, agissant dans le cadre de cette coopération régionale, puissent bénéficier des privilèges et immunités du corps diplomatique d’État, reconnu par la convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques. Mais, même s'il est fait allusion à la diplomatie internationale, cette coopération régionale ouverte aux Outre-mer se cantonne pour l'heure exclusivement à des échanges économiques. La loi, adoptée la semaine dernière, définit des cas où les collectivités régionales et départementales peuvent déroger à l’interdiction de signer des accords internationaux. Elle élargit aussi le champ géographique de la coopération régionale, qui était jusque-là très limité. Une collectivité pourra également durant le mandat de l'exécutif, mettre en place un programme-cadre de coopération, sur plusieurs thématiques (relevant des compétences de la collectivité) et avec plusieurs pays voisins.


Un accord aérien à venir avec Samoa

Un arrêté ministériel du 17 mars 2016, autorise le président de la Polynésie française à engage des négociations avec le gouvernement de l'Etat indépendant des Samoa "aux fins de la conclusion d'un accord aérien". Avant d'entamer ces discussions de coopération régionale, il a fallu d'abord que le gouvernement polynésien informe, en décembre 2015, "les autorités de la République française de l'intention d'engager des discussions aéronautiques avec le gouvernement des Samoa occidentales" puis l'attente d'une réponse favorable du ministre des affaires étrangères et du développement international datée du 1er février 2016, avant que cette négociation avec un état étranger puisse démarrer.

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Salon des îles-sous-le-vent : l'artisanat à l'honneur

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Salon des îles-sous-le-vent : l'artisanat à l'honneur
PAPEETE, le 29 mars 2016 - La deuxième édition du salon des Iles-Sous-le-Vent s'est ouverte hier à l'Assemblée de Polynésie et durera jusqu'au 10 avril.
Te Hotu Rau no Raromatai : les merveilles des Iles-Sous-le-Vent, le thème du deuxième salon des Iles-Sous-le-Vent annonce la couleur.
L'artisanat sera à l'honneur de cette édition. Avec 30 artisans venus, des îles de Taha'a, Raiatea, Huahine et Maupiti qui présenteront chacun leurs spécialités tâchant de mettre en valeur la richesse de leurs îles respectives, cette édition s'annonce animée et riche en découvertes.
A l'occasion de l'inauguration du salon le ministre en charge de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu à montré son soutien pour la cause de la défense de la culture et de l'artisanat polynésien.
Des concours de confection de tifaifai, de parures de coquillages, de couronnes en fibres végétales viendront égayer chaque journée du salon. Les concours débuteront à 09h pour se clôturer à 15h. Par ailleurs, l'élection de "Mama Rima'i no Raromatai" sera le clou de l'évènement. Les candidates présenteront un orero suivi d'un défilé de robes locales.
"L'objectif est de promouvoir notre artisanat et de le défendre. Nous faisons des objets de qualité qui dure sur des années et que nous pouvons transmettre à nos enfants et petits-enfants" déclare la présidente du comité organisateur des expositions artisanales des Iles sous le vent, Rosina Mou Fat.



Salon des îles-sous-le-vent : l'artisanat à l'honneur
Les artisans proposeront des ateliers d'apprentissages aux métiers de l'artisanat, "un moyen de promouvoir la culture, partie intégrante du patrimoine polynésien", par ailleurs ces ateliers "sont aussi le moyen de montrer qu'il y a du travail dans l'artisanat, il suffit juste de nous laisser le temps de le prouver et nous laisser l'opportunité de le développer", indique Rosina Mou Fat.
Ukulélé, collier de perles, de corail, de coquillages, tambour, tifaifai ou encore robes sont exposées et mis en vente par les artisans qui ont également prévu d'initier les visiteurs du salon à leurs techniques.
Enfin en plus de la promotion de l'artisanat, le salon sera aussi l'occasion de montrer la cuisine des îles sous le vent. Tous les jours, une île présentera ses spécialités culinaires.
Heremoana Maamaatuaiahutapu ministre de la culture étati présent lors de l'inauguraiton du salon des iles sous le vent

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Golf – Classic Central Tahiti Infos : Cédric Boschat s’impose chez les pros

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Le Classic Central Tahiti Infos s’est déroulé ce week end à Atimaono. Malgré une chaleur éprouvante pour les compétiteurs, le spectacle a été au rendez vous et environ d’une centaine de participants ont pris part à la compétition. Dotation financière intéressante, lots tirés au sort dont plusieurs billets, tout était réuni pour que cette fête du golf soit réussie.
Golf – Classic Central Tahiti Infos : Cédric Boschat s’impose chez les pros
Le Classic Central Tahiti Infos s’est déroulé ce week end à Papara, au Golf d’Atimaono. Cette compétition existe depuis plus de deux décennies mais le club organisateur, la section golf du club historique Central, a voulu la rebaptiser pour marquer le coup suite au partenariat avec Tahiti Infos, votre journal gratuit.
 
La compétition s’est faite en deux phases. La première phase, qui s’est jouée le 12 mars, était dédiée au ‘Scramble’, le jeu par équipe. C’est le tandem Maggy Dury/Jérémie Decian qui s’était imposé au terme d’une compétition ludique, le résultat n’influant pas sur l’index, le classement de chaque joueur.
 
La deuxième phase, qui s’est déroulée sur deux jours samedi et dimanche dernier, était destinée au jeu en individuel. La compétition a remporté un vif succès, près d’une centaine de joueurs y ont participé. L’événement a pu bénéficier de beau temps même si la chaleur a compliqué la donne pour les joueurs. Malgré les fortes pluies du mois dernier, le terrain avait été bien préparé pour l’occasion. 

Golf – Classic Central Tahiti Infos : Cédric Boschat s’impose chez les pros
Cédric Boschat rafle la mise chez les pros
 
C’est Cédric Boschat qui a pu s’imposer dans la catégorie pro, devant Francis Mayes, Jérémy Décian, Adam Castillo, Charles Poroi et Félix Hitiura. Le 1e a empoché 300 000 fcp de dotation financière, le 2e 200 000 fcp et le 3e 100 000 fcp.
 
En 1e série homme, Matahiapo Wohler, qui s’était imposé en 2015, n’a pas pu réitérer son exploit car c’est Jean-François Cazaux qui l’a devancé de 4 coups au classement final. Jean François Cazaux s’est montré satisfait du résultat qui a été selon lui « difficile à réaliser tant les conditions étaient rudes avec cette chaleur accablante », il a dû en effet jouer aux heures les plus chaudes de la journée.
 
Son résultat global est positif avec 76 coups pour chaque journée. Nous retiendrons également son coup de « drive » exceptionnel au départ du trou n°6, qui est arrivé en début de « green », soit un jet de plus de 300 mètres.
 
Chez les femmes, c’est Vaea Nauta qui s’est imposée en 1e série avec à chaque fois un score de 79. Après une 2e place en 2015, elle s’octroie, comme en 2014, la première place.
 
Nouveauté cette année, en plus des concours spéciaux comme le « plus long drive » et le « plus près du trou », les organisateurs ont ajouté un concours d’approche qui se jouait à partir d’un tapis installé au-dessus de la piscine du club house, avec pour objectif un drapeau sur le motu du lac du trou n°10.
 
En ce qui concerne ces concours spéciaux, le « plus long drive » a été remporté par Vaea Nauta et Rayan Baker. Le « plus près du trou » a été remporté par Vaiea Opuhi et Serge Janiaczyk, les « meilleures approches » par Laina Faraire et Michel Cuneo.
 
De façon unanime, les participants se sont montrés satisfaits de l’événement. Les vainqueurs se sont partagés la dotation financière, de nombreux lots ont été tirés au sort dont un billet Air Tahiti Nui à destination du Japon qui a été remporté par Nauriki Dury ou encore un billet pour Fakarava offert par Air Tahiti à Mr Julien Trehel.
 
Le Club Central et Tahiti Infos remercient chaleureusement Air Tahiti Nui, Air Tahiti, la Banque de Polynésie, Edt, le Fare du collectionneur et de la perle, l’Intercontinental, Millesime, Noni Energy, Optical, la Polynesian Golf Academy, Le Restaurant le Jasmin, Srixon-Cleveland –XXIO et Vaimato, pour leur contribution au succès de l’événement.

Golf – Classic Central Tahiti Infos : Cédric Boschat s’impose chez les pros
Interview de Cédric Boschat :
 
« Je suis très heureux d’avoir remporté la compétition Pro. Les conditions ont été très dures avec cette chaleur accablante. Samedi, au départ du trou n°6, j’ai mal essuyé mes mains pleines de sueur et j’ai malheureusement envoyé ma balle hors limite. Au départ du 7, j’étais donc déjà à +4, ce qui n’est pas très bon pour un joueur Pro. Malgré ça, j’ai pu gérer et finir le parcours sur ce résultat en alternant « birdies » et « bogeys », ce qui est plutôt satisfaisant au final, avec un 76. »
 
« Dimanche, le niveau de jeu était plus élevé. Sur le retour, alors que j’étais toujours à -2 au départ du 17, j’ai appris que mon concurrent direct pour la victoire était à +3 sur le total des 2 journées et moi qu’à +2. Sur le 17, j’ai fait une petite erreur avec un « chip » trop long en bord de « green », je me suis retrouvé à ce moment-là à égalité avec Francis Mayes. »
 
« Il me fallait alors faire « birdie » sur le 18 pour gagner, ce que j’ai pu heureusement parvenir à faire avec le trou parfait. Un fer 4 en plein milieu puis un bois 3 plein « fairway » et enfin, à 95 m du drapeau, un coup de « pitch » qui va planter le mat à 80 cm de celui-ci. C’est apparemment le meilleur score de tous les compétiteurs avec 70, soit 2 coups en dessous du par. Merci à tous. »
 

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17 morts sur les routes en 2015

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17 morts sur les routes en 2015
PAPEETE, le 29 mars 2016 - Comme en 2014, les routes ont fait 17 morts en 2015. Même si les accidents sont en nette diminution depuis 10 ans le nombre de morts est en augmentation au premier trimestre 2016 par rapport à 2015.

Le nombre d'accidents de la route est en constante diminution depuis de nombreuses années, il y a 20 ans les forces de l'ordre recensaient plus de 500 accidents de circulation, il y a 10 ans ce chiffre était passé à 300. En 2015, le haut-commissariat annonce 147 accidents.

Même si ces chiffres sont encourageants et que depuis 2013, le nombre d'accidents a baissé de 47,24 %, on constate que la diminution des accidents de la route s'est ralentie. En effet, si l'année 2014 avait enregistré 92 accidents de moins que l'année 2013, en 2015 les forces de l'ordre ne relèvent que 20 accidents de moins qu'en 2014.

Cependant, "les comportements dangereux restent fréquents sur les routes, comme en attestent la hausse des accidents mortels et la prégnance de la consommation d'alcool dans les causes de mortalité sur les premiers mois de l'année 2016", rappelle le haut-commissariat dans un communiqué de presse.

En effet, si au 29 mars l'année 2015 n'enregistrait qu'un seul mort sur les routes de Polynésie française, à la même date l'année 2016 en compte déjà cinq. À noter qu'à la même date en 2014 le haut-commissariat dénombrait également 5 morts sur les routes.

2015 en chiffres

17 morts sur les routes en 2015
L'année 2015 a enregistré de légères baisses par rapport à 2014 en matière d'accidentologie. Le haut-commissariat rapporte 147 accidents de la route, qui ont fait 178 blessés soit 25 de moins qu'en 2014 et 17 tués comme en 2014.

Les forces de l'ordre ont décidé de dresser la liste des facteurs aggravants des accidents de la route en Polynésie française. Ainsi, 75 % des victimes décédées sur la route sont des hommes.

17 morts sur les routes en 2015
Par ailleurs, 60 % des accidents mortels seraient dus à un défaut de maîtrise du véhicule. Plus d'un accident mortel sur deux implique un deux-roues. De plus, 30 % des victimes décédées sur la route sont âgées de moins de 25 ans. Enfin, 24 % des accidents mortels seraient imputables à la consommation d'alcool.

En plus des accidents, les forces de l'ordre ont relevé de nombreuses infractions au Code de la route lors de contrôles routiers. Ainsi, près de 2 500 conducteurs ont été contrôlés en état d'ébriété ou positifs aux stupéfiants. Par ailleurs, 3 600 conducteurs ont été contrôlés en excès de vitesse et 550 conducteurs de deux-roues ont été contrôlés sans casque. À noter que l'alcool, l'excès de vitesse et l'absence de casque sont les principales causes d'accidents mortels sur les routes.

2016, une année difficile sur les routes
Les premiers chiffres pour l'année 2016 sont encourageants pour ce qui est des accidents, mais inquiétants en ce qui concerne les accidents mortels. En effet, au 22 mars 2016, le haut-commissariat a annoncé 38 accidents soit cinq de moins qu'à la même période en 2015. Les forces de l'ordre rapportent 54 blessés, soit huit de moins qu'à la même période l'année dernière. Ainsi, les postes accidents et blessés enregistrent un léger recul par rapport à 2015, cependant les accidents mortels sont en très nette augmentation. En effet, alors qu'au 29 mars 2015, les forces de l'ordre enregistraient un décès dû à un accident de la route, en 2016 on en compte cinq, soit quatre de plus. Par ailleurs, selon le rapport du Haut-commissariat, en ce début d'année trois des cinq accidents mortels sont imputables à la consommation d'alcool. Par ailleurs, deux des accidents concernent des usagers de deux-roues.

Renforcer la répression pour faire baisser les accidents
Pour faire face à la remontée des accidents mortels sur la route de Polynésie, les services de police et de gendarmerie annoncent la couleur : ils seront plus sévères sur les contrôles routiers. "La pression des contrôles routiers sera donc maintenue sur les deux-roues, compte tenu de leur implication forte dans les accidents de la route, des phénomènes de « runs », les modifications des engins contre lesquels luttent les forces de l’ordre et de la fréquence de constatation des défauts d’équipement ", annonce le haut-commissariat.

Par ailleurs, au vu de l'implication de l'alcool dans les accidents, la fréquence des contrôles d’alcoolémie sera également renforcée, ils seront réalisés "en parallèle aux actions de prévention menée sur le thème de la consommation excessive d’alcool dans le cadre du plan de prévention de la délinquance."
Enfin, les sanctions pour les récidivistes seront plus sévères. En effet, avec l'accord du procureur de la République, le gendarme pourra se servir de "sabots de Denver" afin d'immobiliser les véhicules des conducteurs identifiés comme étant multirécidivistes ou ayant commis des faits de délits routiers graves.

Par ailleurs, les récidivistes de la conduite sans permis peuvent passer par la case prison depuis avril 2015. Téléphoner au volant est enfin passible d'une amende de 18 000 Fcfp.


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Foot, Futsal, Beachsoccer – Festival des îles : Une fête du foot a partager sans modération

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Le Festival des îles se déroule cette semaine à Pirae. Cette manifestation sportive importante réunit cette année presque 2000 participants issus de Tahiti et ses îles. Le futsal mais aussi le football et le beach soccer sont mis à l’honneur toute la semaine. M. Fritch, président du Pays, était présent pour donner le coup d’envoi à cette fête du foot, du partage et de la solidarité.
Foot, Futsal, Beachsoccer – Festival des îles : Une fête du foot a partager sans modération
La cérémonie d’ouverture du 8e Festival de îles s’est déroulée ce lundi 28 mars au stade Pater. Pas moins de 1814 participants ont défilé devant les officiels. Le Festival des îles est un événement sportif majeur qui rassemble des athlètes issus des divers archipels de Polynésie. Pas moins de 113 équipes sont inscrites, elles participeront à 414 matchs, toutes disciplines confondues, il y aura du futsal, du football et du beach soccer.
 
Le futsal reste la discipline phare de ce festival. Ce « sport de quartier » s’est développé depuis quelques années à Tahiti mais également dans les îles. Les pouvoirs publics ont répondu à cet engouement populaire. Economiquement accessible, le futsal permet aux jeunes et moins jeunes de se dépenser en toute convivialité. Il se pratique en intérieur et peut donc se faire par tout temps, de jour comme de nuit.
 
Le Festival des îles, qui peut se faire également grâce à de nombreux bénévoles, est prévu du lundi 28 mars au samedi 2 avril, c’est à dire toute cette semaine. Chaque année, l’ambiance est au rendez-vous pour des matchs colorés où une rivalité bon enfant se trame entre Tahiti et ses îles éloignées.
 

Foot, Futsal, Beachsoccer – Festival des îles : Une fête du foot a partager sans modération
De nombreuses personnalités étaient présentes pour la cérémonie inaugurale, à commencer par Mr le Président Edouard Fritch, Mme la Ministre de l’éducation, de la jeunesse et des sports Mme Nicole Sanquer, Mr Thierry Ariiotima, président de la fédération tahitienne de football, Mme Tea Frogier Ministre de la solidarité ou encore Patrick Howell, Ministre de la santé.
 
Mr Charles Ariiotima était également présent. Plutôt discret, Charles est la cheville ouvrière de la fédération tahitienne de football. Il occupe le poste de directeur des compétitions. Les compétitions ont d’ailleurs débuté dès lundi après-midi dans la salle polyvalente de Fautaua. La ville de Pirae, grâce aux installations sportives héritées des Jeux du Pacifique de 1971, compte plusieurs sites dans un périmètre proche. Elle se prête ainsi à cette manifestation de grande ampleur.
 
La semaine du foot sous toutes ses formes se déroule donc actuellement à Pirae, une fête du foot mais aussi une fête de la solidarité et du partage, les maitres mots du Festival des îles. Le public est bien évidemment invité à se joindre à ces festivités pour suivre les matchs et encourager les sportifs.
 
La cérémonie d’ouverture a été suivie par les deux demi finales de la ligue 1, composées des quatre premiers du championnat. Dans la première demi finale, Tefana a pu s’imposer sur le score sans appel de 6-1 face à son rival Pirae. Dans la deuxième demi finale, Central, qui semble monter en puissance depuis quelques mois, a battu Venus 4-0.
 
Tefana et Central se retrouvent donc en finale. Il faudra attendre vendredi soir pour connaître le champion 2016, les deux équipes s’affronteront au stade Pater à 20H30.

Foot, Futsal, Beachsoccer – Festival des îles : Une fête du foot a partager sans modération
Infos Pratiques :
 
Les billets et pass-foot du Festival des îles sont en vente au complexe de Fautaua mais aussi dans tous les sites de compétition : Dragon, JT, Taaone.
 
Les tarifs :
 
2.000 Frcs le Pass Foot Festival des îles (accès aux 6 journées de compétition)
500 Frcs le billet journalier du Festival des îles

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TKD : Les frères Tinirau aux championnats de France

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Les championnats de France Séniors-Junior 2016 se tiendront les 16 et 17 avril prochains Palais des sports de Gerland à Lyon. Le tenant en titre des -74 kg, Remuela Tinirau sera présent à ce rendez-vous de haut niveau pour remettre son titre en jeu.
TKD : Les frères Tinirau aux championnats de France
Loin des compétitions internationales depuis plus d’un an, Remuela a ouvert son club de Tae Kwondo « Te Toa Faa’a TKD » du côté de Faa’a depuis Octobre dernier. Après avoir loué une salle d’arts martiaux à Auae, il enseigne aujourd’hui à l’école Primaire de Pamatai à Faa’a. Lui et son petit frère Jack s’envoleront le 9 avril vers la métropole. L’ancien Capitaine de la sélection tahitienne tentera de relever un sacré défi.

Rencontre avec Remuela Tinirau, un combattant tahitien au palmarès éloquent :

Palmares :

• Titre :

Triple champion de France (2004-2012-2015)

Double Vice-champion de France (2003-2012)

Triple médaillé de bronze au championnat de France (2005-2013-2014)

Championnat Oceania Sénior (2008)

Vice-champion Oceania (2014)

Champion Open International de Madrid Sénior (2013)

Médaillé de bronze de l’US Open (2005)

Champion de France Universitaire (2013)

• Participation :

Championnats du monde Sénior (2014-2015)

Championnat d’Europe Universitaire

Open International de Suisse (2012-14-15)

Open International d’Hollande (2013)

Open International d’Espagne (2013-14)

Open International de Croatie (2013-14)

Open International d’Autriche (2014)

Open International de Thaïlande (2014)

Open International de Bosnie (2015)


L’interview :

Comment te sens tu pour cette compétition ?

« Mentalement, je suis à 100% . Physiquement, ce ne sera pas la même chose que l’an dernier car je m’entrainais tous les jours dans mon club de Montpellier et je participais souvent à des compétitions de niveau national et international. Ce ne sont pas vraiment les même conditions que j’ai ici. Mais comme je te le dis, mentalement je suis à 100%. Le fait d’avoir peu de moyen me motive encore plus à arracher cette victoire et si je pars, c’est pour tout donner! »

Quel sera votre programme là-bas?

« On arrivera en France une semaine avant la compétition pour pouvoir s’acclimater. On rejoindra directement mon club de Montpellier et s’entrainera là-bas, histoire de se réadapter au haut niveau. Ensuite, on partira avec tout le club vers Lyon, la veille de la compétition. »

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Boxe : Teahu Faufau de Central Olympic, vainqueur en Nouvelle Calédonie

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Une délégation composée de trois boxeurs tahitiens et du coach Akau, ont fait le déplacement vers le caillou pour participer à une soirée de combat organisé par le team Bastien, le Total Kombat. Teahu Faufau, de Central Olympic est sorti vainqueur de son combat tandis que Manava Akau et Ruta Ioteva s’inclinaient aux points. Notre juge arbitre international, Roland Brillant, faisait également partie du déplacement car il arbitrait le combat professionnel de boxe de la soirée.
Boxe : Teahu Faufau de Central Olympic, vainqueur en Nouvelle Calédonie
Ce samedi 19 Mars, l’arène du sud de Païta en Nouvelle Calédonie était le théâtre d’une soirée de boxe et de Muay Thai. Composée de cinq combats amateurs en boxe anglaise et cinq combats amateurs de boxe thaï, la soirée s’est terminée avec deux combats professionnels, un en boxe anglaise qui a opposé le Calédonien, médaillé d’or des derniers Jeux du Pacifique, Luke Hema au Néo-Zélandais Sosefo Falekaono l’autre combat, en boxe thaï entre le français Reda Oudgou et le Néo-Zélandais Edwin Sam.


Boxe : Teahu Faufau de Central Olympic, vainqueur en Nouvelle Calédonie
Du côté des tahitiens, Teahu Faufau de Central Olympic, inscrit en -69kg, a remporté son combat aux points face au « coriace » Antoine Gayon qui a d’ailleurs déjà demandé sa revanche, affaire à suivre… Manava Akau et Ruta Ioteva, tous deux du Papenoo BC, n’ont pas connu la même issue. Opposé à Yves Liufau (en -91kg), qui avait participé au sportstahiti.boxing tournament en Avril 2015, Manava n’a pas trouvé la faille face à un adversaire beaucoup plus grand. Toujours en -91kg, Ioteva Ruta, le champion de Polynésie Novice de la catégorie, n’a pas réussi à prendre le meilleur sur le calédonien Maituku Lamassi qui s’impose aux points.

A noter que Luke Hema, médaillé d’or aux derniers Jeux du Pacifique, s’est incliné pour son premier combat en boxe professionnel face au néozélandais d’origine Tongienne, Falekaono Sosefo.

Rappelons que ce déplacement vers la Nouvelle Calédonie, a été possible grâce à Roland Brillant du Polynesian Boxing Team.

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Basket : Une nouvelle phase pour les meilleurs

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Dans le but d’augmenter la fréquence des match au travers de la saison, la Fédération Tahitienne de Basket-ball a mis en place une troisième phase. Ce sont les équipes les mieux placés durant la phase régulière (aller et retour) qui reçoivent systématiquement.
Basket : Une nouvelle phase pour les meilleurs
C’est donc Excelcior qui accueillait Aorai, la semaine dernière, sur leur terrain à la mission. D’emblée les rouges et blancs ont affiché de beaux jeux défensifs et offensifs. A l’issue du premier quart temps, le score est en faveur d’Excelsior 19-7. Les hommes d’ Eric Teriierootirai ont dominé le match de bout en bout, à la mi-temps Excelsior menait 36-18 pour finalement l’emporter sur le score final de 68 à 57.

A Tamahana, Fei-Pi recevait Central. Les rouges et noirs ont donné du fil à retordre à Fei-Pi lors d’un premier quart temps qui s’est terminé sur le score serré de 19-16. Malgré un léger avantage de Fei-Pi, les centraliens n’ont rien lâché durant toute la rencontre. Dans le troisième quart temps les rouges et noirs créés une petite frayeur à leurs adversaires en revenant à 3 points. Ce ne sera qu’à la dernière période que Fei-Pi a su reprendre les rennes du jeu pour finalement s’imposer 84 à 67.

Chez les femmes, Aorai n’a pas été inquiétée par Excelsior malgré ses 15 points d’handicap. Les filles d’Aorai ont remporté le match sur le score de 82 à 52. Les joueuses de Central quant à elles, se sont déplacées sur les hauteurs de Tamahana pour y rencontrer Fei-Pi. Les filles de Brigitte Langomazino n’ont eu aucune difficulté pour s’imposer 77-30.

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USA: Dash le chien provoque une alerte sécuritaire dans une banque de Californie

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USA: Dash le chien provoque une alerte sécuritaire dans une banque de Californie

Porteur d'un nom à la sonorité proche de Daech, acronyme arabe du groupe jihadiste Etat islamique, le chien Dash a déclenché bien malgré lui une alerte dans une banque de Californie, ont rapporté des médias locaux.

Tout a commencé lorsque le propriétaire de l'animal et malade de la sclérose en plaque, Bruce Francis, a voulu faire un paiement sur internet pour rétribuer la personne qui promène son croisement de pitbull: dans le libellé de l'opération, il a simplement écrit "Dash".

Des responsables de la Chase Bank ont confondu avec "Daech" et annulé le paiement, selon des médias.

Et l'établissement a signalé l'opération au ministère américain du Trésor, qui a envoyé un message à Bruce Francis lui demandant d'"expliquer ce que signifie Dash".

"Je me suis dit +super, ils arrêtent le terroriste le plus stupide du monde+", a raconté cet habitant de San Francisco à la chaîne locale KTVU, au sujet de l'incident qui s'est produit en début de mois. 

Avec AFP


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Un passager anglais se prend en photo avec le pirate de l'air de l'avion égyptien

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Un passager anglais se prend en photo avec le pirate de l'air de l'avion égyptien
Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 30/03/2016 - Un jeune Britannique s'est fait prendre en photo avec l'Egyptien qui a détourné un avion d'EgyptAir mardi sur Chypre, une image surréaliste qui était mercredi à la une de la presse britannique et des réseaux sociaux.

Ben Innes, 26 ans, qui vit à Aberdeen, en Ecosse, pose en souriant dans l'avion à côté du pirate, muni d'une ceinture censée contenir des explosifs. Il était l'un des derniers passagers à avoir quitté l'avion.

"Je pensais que si sa bombe était réelle, je n'aurais de toute façon rien à perdre en me rapprochant de lui", a-t-il raconté au Sun.

"Après environ une demi-heure dans l'avion à Larnaca, j'ai demandé à faire une photo avec lui alors que nous étions tous assis à attendre. Je me suis dit: +pourquoi pas?+ S'il se fait exploser, cette photo n'existera même plus de toute façon."

"Je pensais aussi que c'était un moyen de voir si la ceinture était factice ou pas", a-t-il ajouté.

Le jeune homme a demandé à un membre de l'équipage de traduire sa demande au pirate qui a accepté, et une hôtesse de l'air a pris la photo.

Les proches du jeune homme se sont dit peu étonnés de son acte car selon un de ses amis cité dans le Guardian, "il n'a peur de rien". "Tout à fait dans son caractère", a renchéri un ami d'université cité par le Telegraph.

Le pirate de l'air a fait croire qu'il portait une ceinture d'explosifs pour contraindre le pilote d'un Airbus A-320 de la compagnie nationale EgyptAir reliant Alexandrie au Caire à se diriger vers Chypre, à environ 500 km des côtes égyptiennes.

Ont suivi six heures de tension sur l'aéroport de Larnaca (sud) pour les 55 passagers et les membres d'équipage qui ont été progressivement libérés.

Les autorités chypriotes ont rapidement indiqué qu'il ne s'agissait pas d'une affaire "terroriste" mais de "l'action individuelle d'une personne psychologiquement instable".

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Un trésor d'objets aborigènes anciens découvert sur un chantier à Sydney

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Un trésor d'objets aborigènes anciens découvert sur un chantier à Sydney
Sydney, Australie | AFP | mercredi 30/03/2016 - Plus de 20.000 objets aborigènes qui pourraient provenir d'un arsenal datant de la résistance à la colonisation britannique il y a deux siècles ont été découverts sur un chantier de travaux publics en banlieue de Sydney, ont annoncé mecredi des experts.

"C'est un site d'une très grande importance, pas seulement pour Sydney mais pour toute la Nation", a déclaré à l'AFP Scott Franks, du cabinet de conseil Tocomwall, spécialisé dans le patrimoine aborigène.

Il a précisé que ce site, situé à Randwick, n'avait pas encore été daté, mais souligné que la concentration d'objets sur une superficie aussi restreinte (700 mètres carrés) laissait penser qu'il puisse d'agir d'une cache d'armes utilisées contre les colons britanniques.

Parmi les objets découverts, figurent notamment des pointes de lance et des objets rituels.

Les Aborigènes et les indigènes vivent en Australie depuis plus de 40.000 ans et forment la population la plus pauvre et la plus marginalisée du pays.

Lors de l'arrivée des colons européens en Australie en 1788, les aborigènes étaient environ un million. Ils ne représentent plus aujourd'hui que 670.000 des 23 millions d'habitants du pays et sont les citoyens les plus désavantagés, avec une espérance de vie nettement plus courte.

grk/jac/ros

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