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Fukushima: Tepco commence à geler le sol d'une "enceinte souterraine", pour stopper l'eau contaminée

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Fukushima: Tepco commence à geler le sol d'une

La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé jeudi avoir commencé dans la matinée à geler une enceinte souterraine en construction autour des réacteurs afin de stopper les flux d'eau et la contamination radioactive.

"Nous avons entrepris cette opération à 11H20 (02H20 GMT)", a expliqué Tokyo Electric Power (Tepco) qui avait reçu mercredi de la part de l'Autorité de régulation nucléaire la permission de débuter cette opération délicate.

Elle doit permettre d'éviter que les eaux provenant de la montagne ne pénètrent dans les sous-sols de la centrale, générant ainsi des quantités massives de liquide souillé qu'il faut ensuite pomper pour le décontaminer et stocker. 

En évitant que l'eau n'entre en continu dans les installations et ne file en partie dans l'océan voisin, Tepco espère faire avancer plus rapidement les travaux de décontamination.

Les travaux pour ce "mur de glace" ont débuté en 2014, ils entrent désormais dans la phase cruciale. Il s'agit d'implanter une rangée de tuyaux à la verticale dans le sol tout autour des bâtiments des quatre réacteurs les plus abîmés (sur une longueur de 1,5 kilomètre) et d'y injecter ensuite un liquide réfrigérant censé geler le sol alentour pour constituer cette enceinte infranchissable.

Il faudra huit mois environ pour que le sol soit gelé, selon Tepco qui promet de "surveiller le niveau de l'eau alentour", mais d'aucuns mettent en garde contre le risque de voir surgir autour de la centrale des débordements de liquide stoppé par le mur souterrain.

Le problème de l'eau contaminée entrave depuis le départ les avancées sur le site Fukushima-daiichi, mis en péril le 11 mars 2011 par un tsunami gigantesque dû à un violent séisme au large du nord-est de l'archipel.

Avec AFP


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Tesla dévoile une berline toujours 100% électrique, mais bon marché...et crée l'évènement

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Tesla dévoile une berline toujours 100% électrique, mais bon marché...et crée l'évènement
LOS ANGELES, le 31 mars 2016- C'est la folie à Los Angeles ou Tesla s'apprête à dévoiler la Model 3, une voiture 100% électrique mais dont le prix vise à lui ouvrir le marché grand public et donner un coup de fouet au marché des véhicules propres.

Des milliers de personnes se pressent aux abords de Pasadena, et, alors que l'évènement est prévu pour 20h30, dès 16 heures, les files de voitures ont commencé à se constituer, provoquant des embouteillages monstres.
Dès 10 heures ce jeudi matin, devant tous les magasins Tesla, les files d'attentes ont commencé à se constituer. A Colombus, des personnes ont même passé la nuit devant le magasin.

A la clef, la possibilité de s'inscrire sur une liste qui désignera la personne qui pourra essayer la voiture, mais aussi de commander "à l'aveugle" son véhicule.

Tesla dévoile une berline toujours 100% électrique, mais bon marché...et crée l'évènement
La model 3 n'est pourtant pas attendu dans des délais très courts. Il s'agira d'une voiture destinée à être distribuée en grande série, le constructeur californien de véhicules électriques de luxe s'étant fixé l'objectif de produire 500.000 véhicules par an en 2020, contre 50.000 l'an dernier.
Son prix devrait s'établir autour de 35.000 dollars (31.500 euros) hors subventions publiques, selon les rares informations distillées par Tesla, qui ne vend actuellement que deux modèles - la berline Model S et le crossover Model X - au prix de base de 70.000 dollars, soit le double.

La Model 3 serait une berline compacte s'alignant dans le segment de l'Audi A4, avec quatre roues motrices, selon des sources proches du dossier.
Elle serait équipée, selon ces mêmes sources, des technologies d'assistance à la conduite comme le système Autopilot mais les fonctionnalités seront adaptées.

L'autonomie devrait être comprise entre 300 et 500 km en fonction de la motorisation et de l'option de batterie choisies. La batterie devrait être d'une capacité de 75 kilowattheure (kWh) ou 90 kWh.
Le démarrage de la production et les premières livraisons aux Etats-Unis sont prévus fin 2017 et 2018 en Europe. Les pré-réservations seront possibles à partir du 31 mars, contre un acompte de 1.000 dollars ou 1.000 euros.

"C'est la voiture la plus importante de la jeune histoire de Tesla. Elle va dire siTesla est un constructeur automobile de long terme", estime Jessica Caldwell, analyste chez Edmunds.com.

- Cachet contre image -

Le groupe, dont les innovations technologiques ont changé les usages de la voiture comme Apple avec le téléphone portable, doit prouver qu'il n'est pas un "smartphone sur roues", résume Mme Caldwell.
"Tesla doit prouver qu'il peut fabriquer une voiture de grande qualité dans de gros volumes", renchérit Karl Brauer chez Kelley Blue Book.
Dès le lancement de la start-up en 2003, Elon Musk, son charismatique fondateur et patron, avait indiqué que la mission du groupe était d'aider à l'accélération de la transition mondiale vers un mode de transport durable.

Pour y parvenir, Tesla avait choisi de pénétrer le segment électrique par le haut de gamme avec la sportive Roadster, dont il avait racheté les châssis à Lotus. Le groupe était ensuite descendu en gamme de prix avec la Model S, premier véhicule construit intégralement, et le crossover Model X. Avec la Model 3, M. Musk veut concrétiser ses ambitions de départ.
Des interrogations entourent toutefois le calendrier, Tesla ayant par le passé connu de gros retards de production.
Le groupe assure avoir pris en compte l'impératif des volumes dès la conception: la Model 3 ne disposera pas, par exemple, de portières papillon, une technologie complexe présente sur le Modèle X.

Tesla doit aussi composer avec la concurrence de General Motors (GM), qui va commercialiser dès la fin de l'année une berline électrique bon marché, la Chevrolet Bolt, bardée de nouvelles technologies et avec une autonomie de batterie de plus de 320 km.
Cette année d'avance devrait permettre à GM de gagner des parts de marché, d'autant que les deux tiers des 3.000 concessionnaires du réseau Chevrolet aux Etats-Unis devraient écouler la Bolt, assure à l'AFP Darin Gesse, responsable Produits et Marketing.

"Il y a le cachet pour Tesla mais Chevrolet a l'image de la marque", défend M. Gesse.
L'essentiel est de créer un appel d'air, rétorque-t-on chez Tesla. "Si la Model 3 était arrivée sur le marché maintenant, cela aurait vraiment changé la donne", estime toutefois Karl Brauer.
Pour l'analyste, le grand défi de la Model 3 sera de séduire au-delà des inconditionnels de la marque Tesla et face aux bas prix de l'essence à la pompe, qui favorise davantage les voitures à combustion.

"Il y aura de la curiosité parce que c'est Tesla, mais va-t-elle se traduire dans les ventes? J'en doute", opine Jessica Caldwell.
En février, 39.247 voitures "propres", hybrides compris, ont été vendues aux Etats-Unis, soit environ 3% du 1,34 million de véhicules écoulés, selon le site Hybridcars.com. Le segment électrique compte dans ce total pour 0,4%.

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Tikahiri assurera la première partie de Johnny

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Tikahiri assurera la première partie de Johnny
PAPEETE, le 31 mars 2016 - Le 4 mai prochain, Johnny Hallyday sera à Tahiti pour un concert unique à Toata. Comme à chaque étape de sa tournée, il a demandé à un groupe rock local d'assurer la première partie, et en Polynésie c'est le groupe de rock paumotu Tikahiri qui assurera le spectacle.

C'est officiel, Tikahiri assurera la première partie du concert de Johnny Hallyday le 4 mai prochain. "Ce sera un live de 30 à 40 minutes avec 6 ou 7 titres choisis pour le public dans nos quatre albums, du rock plus apaisé et des paroles compréhensibles. Ce sera surtout un vrai show son et lumière !" présente Aroma Salmon, chanteur et guitariste du groupe.

Jouer devant les 6200 spectateurs attendus n'effraie pas le groupe, qui a déjà fait des scènes autrement plus imposantes lors de festivals métropolitains : 20 000 spectateurs à La Rochelle par exemple. Mais devoir assurer le show avant une superstar comme Johnny, c'est une première qui les motive énormément. C'est pour eux le signe que le groupe est de plus en plus calibré pour l'international. Car depuis deux ans, le groupe essaie de percer en Europe et aux États-Unis avec un nouvel album en anglais (intitulé "Son of Sun") produit par un professionnel métropolitain et enregistré dans un grand studio parisien, ainsi que quatre nouveaux clips réalisés par Patric Ullaeus, une personnalité du milieu des vidéo-clips européens.

Le troisième clip de l'album est justement sorti ce jeudi, sur la chanson "Dying Young". Partagé sur la page Facebook du groupe, il vaut le détour : il a été tourné dans les ruines de l'hôpital abandonné de Mamao, avec des références visuelles faisant des clins d'œil inquiétants à Shining, The Grudge ou Poltergeist. Il réussit très bien à nous donner des frissons de sueur froide… Justement le but recherché par le groupe de métal paumotu au style absolument unique.

C'est donc un groupe qui arrive à maturité qui va assurer la première partie de Johnny. Les musiciens espèrent pouvoir rencontrer la star en personne, qu'ils voient comme "un vrai rocker, un homme qui a beaucoup souffert, qui a eu des passages difficiles comme nous, donc ça nous parle" explique le groupe.

L'organisation du concert, nos confrères de Radio 1, explique qu'il reste encore des places à vendre pour l'événement. Les plus accessibles sont des billets debout à 9 000 Fcfp ou assis à 10 000 Fcfp. Les plus chères sont les places VIP, à 30 000 Fcfp, mais incluant un cocktail dinatoire…


Aroma Salmon, membre fondateur de Tikahiri, chanteur, guitariste, auteur
Tikahiri assurera la première partie de Johnny
Vous allez faire la première partie de Johnny. Êtes-vous fan ?
"J'aime beaucoup quelques chansons qu'il a fait, quelques tubes que j'ai entendu à la radio. Mais le personnage lui-même est un rocker, et c'est un grand bonhomme. Il est sensible, timide, il fait de la bonne musique. Il est aussi paradoxal, il est passé par des moments vraiment difficiles. Cet homme, avec sa carrière, nous parle. On lui ressemble un peu, quelque part. On est vraiment heureux de faire sa première partie, on a hâte !""

Il y a un an vous annonciez une tournée en France en même temps que l'enregistrement de Son of Sun, mais les concerts ont été annulés ?
"Alors oui, on est allés en France, on a passé de supers moments avec l'enregistrement, mais ensuite la tournée européenne prévue a été reportée car on a eu des projets personnels à mener. Mais là on va au Japon pour quelques dates en septembre/octobre, et on met en place une tournée européenne pour la saison des festivals l'année prochaine."

Sur quoi travaillez-vous maintenant ?
"Là on est en train de composer pour deux nouveaux albums. On a plein de compos pour un album uniquement en paumotu, beaucoup plus tribal, et un album électro-rock en anglais. On sortira ces deux albums en même temps. Les deux vont de pair, puisque à la base on a deux passeports, français et néo-zélandais, et on a aussi cette culture anglo-saxonne, française, tahitienne et Paumotu. C'est un mélange, et le fait de sortir deux albums c'est cohérent avec ce qu'on est. On espère l'enregistrer en 2017."



Mato Rai Chebret, nouveau membre du groupe
Tikahiri assurera la première partie de Johnny
Tu viens de rejoindre le groupe, comment ça c'est passé ?
"Et bien ça c'est passé assez naturellement. Le groupe m'a appelé pour me proposer de faire du clavier et envoyer des sons, et j'ai dit oui. Mon frère était déjà dedans depuis un an, et moi ça fait maintenant deux mois. Du coup il se trouve que la vie est belle et mon premier live avec Tikahiri va être pour faire la première partie de Johnny !"

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Le gouvernement prépare un label de qualité pour les perles

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Le gouvernement prépare un label de qualité pour les perles
PAPEETE, le 31 mars 2016. Le gouvernement prépare un projet de loi du Pays pour les produits perliers. Ce texte a pour but, à terme, de mettre en œuvre une certification des produits dans le "cadre d'un label de qualité".

Le président du Pays et le ministre de l’Economie bleue ont rencontré ce jeudi les organisations professionnelles représentatives de la perliculture, pour leur exposer le contenu du projet de loi du Pays relatif à la production des produits perliers en Polynésie française.
"Tous sont unanimes pour reconnaître que la qualité des perles de culture de Tahiti doit être le critère prioritaire pour valoriser ce produit, tant sur le marché local qu’à l’international", indique un communiqué de la présidence. "La mise en œuvre, à terme, d’une certification des produits, qui sera également définie dans le cadre d’un label de qualité, sera un atout majeur de différenciation de la perle de culture de Tahiti par rapport à la concurrence internationale. L’objectif principal est de trouver les moyens de revaloriser l’image et de remonter le cours moyen de la perle de culture de Tahiti, d’aller vers une meilleure professionnalisation et organisation interne du secteur, gage de réussite de la profession."

"Tous ont approuvé la mise en place de nouvelles règles de gestion de la ressource, et notamment, la création d’un quota de production globale qui sera proposé par le Conseil de la perliculture, puis ramené au niveau individuel, sur la base notamment de normes environnementales et sanitaires, de bonnes pratiques de production et de commercialisation et de respect de la réglementation"
, poursuit le communiqué.

Les travaux doivent se poursuivre la semaine prochaine.

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Trahi par l'alarme vidéo de ses victimes, le cambrioleur part en prison

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Trahi par l'alarme vidéo de ses victimes, le cambrioleur part en prison
PAPEETE, le 31 mars 2016 - Fiu des vols à domicile, de plus en plus de particuliers s'équipent en dispositifs de vidéo-surveillance couplés à des alarmes ou partagent leurs expériences sur les réseaux sociaux. Un cambrioleur récidiviste filmé en pleine action du côté de Bora Bora l'a appris ce jeudi à ses dépens.


Un homme d'une quarantaine d'années a écopé d'1 an de prison dont 6 mois ferme avec mandat de dépôt pour Nuutania, ce jeudi en comparution immédiate, pour un cambriolage commis le 21 février dernier chez un couple de médecins de Bora Bora. Le cambrioleur, qui habitait dans le voisinage immédiat, s'était déjà introduit chez ses victimes du jour il y a tout juste un an pour voler tout ce qui traînait : tablettes, téléphones, cash. Du grand classique pour ce monte-en-l'air déjà condamné six fois pour des faits identiques mais qui ne semblait pas avoir pris ces avertissements au sérieux .

Sa silhouette reconnue par les mutoi sur l'enregistrement vidéo

Si le cambrioleur prenait soin d'attendre que la maison se vide de ses occupants pour passer à l'action –il a reconnu qu'il épiait les allées et venues du couple- il ignorait en revanche que ces derniers avaient installé un système d'alarme couplé à un kit de vidéo-surveillance et c'est bien cela qui a causé sa perte. L'enregistrement a été remis aux gendarmes chargés de l'enquête qui, avec l'aide des policiers municipaux, ont rapidement pu mettre un nom sur cette silhouette bien connue de leurs services.

Pour sa défense, le cambrioleur a cherché à faire croire au tribunal qu'il ne voulait, à l'origine, voler que de la nourriture. Une excuse désormais systématiquement servie au tribunal. "Il nous prend pour des imbéciles", a lâché le représentant du ministère public Michel Bonnieu, rappelant comme à chaque fois "l'exaspération qui gagne les foyers polynésiens" face à la multiplication de ces intrusions à domicile.

Pour se faire une idée, un groupe facebook, Polynésie vols, revendique plus de 4 500 membres. Les utilisateurs victimes de vols ou de cambriolages y échangent des informations pour tenter de retrouver leurs biens… et parfois même des photos ou des vidéos d'auteurs surpris en flagrant délit.

Pour l'anecdote, le cambrioleur de Bora Bora était en train d'effectuer une peine de travail d'intérêt général aux services techniques de la mairie, conséquence d'une précédente condamnation pour vol, quand il est allé se servir chez ses voisins.

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Une nouvelle vedette pour la fédération polynésienne de sauvetage en mer

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Une nouvelle vedette pour la fédération polynésienne de sauvetage en mer
PAPEETE, 31 mars 2016 - La fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer a signé une convention de prêt à usage avec le Pays, pour une vedette de 28 pieds destinée à renforcer ses moyens nautiques pour des opérations sur la zone du triangle Punaauia, Moorea, Arue.

Il s’agit d’une vedette de type coque aluminium de 28 pieds, dénommée Ravaru et équipée de deux moteurs hors-bord de 115 Cv. Le navire était auparavant utilisé par la Direction des ressources marines pour les opérations de contrôle des Dispositifs de concentration de poisson (DCP). Réformé, il était maintenant destiné à être soumis aux enchères. Il a fait l’objet d’une convention de prêt à usage, signée jeudi matin entre le ministre en charge de la Relance économique, Teva Rohfritsch, et le président de la Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer (FEPSM), Stanley Ellacott.

"Plutôt que de faire une opération financière, nous avons préféré le mettre à disposition pour le sauvetage en mer", a expliqué Teva Rohfritsch. "On le prend en l’état", s’est félicité jeudi matin Stanley Ellacott à propos de ce navire sensé renforcer les moyens d’intervention de la fédération sur le Nord de Tahiti. "Je crois que neuf, il a une valeur de 15 millions Fcfp. Il sera affecté à la station de sauvetage de Vaitupa. La zone Punaauia-Moorea est très accidentogène. Il viendra en appui de la flotte de nos bénévoles pour combler ce manque de moyens que l’on rencontre la nuit et le week-end. Il vient combler un manque pour nous, parce que dans chaque poste de secours, il doit y avoir des moyens dédiés", a-t-il ajouté en se disant "content de constater que depuis l’année dernière le Territoire nous aide beaucoup dans notre action, bien que le sauvetage en mer soit une compétence régalienne".

Teva Rohfritsch a souligné à ce titre que "la vie humaine n’a rien à voir avec la répartition des compétences au sein de la loi organique. Nous sommes tous contents lorsque l’on retrouve quelqu’un qui se perd en mer".

Un premier navire a déjà été confié par le Pays en 2015, sur le même principe, à la FEPSM pour renforcer ses moyens d’intervention nautiques. Il s’agit d’un navire anciennement utilisé par le service du Développement rural. Il est aujourd’hui affecté à la station de sauvetage de la FEPSM sur la zone Marquises Sud.

La polynésienne de sauvetage en mer apporte son concours aux opérations dirigée par le centre de secours militaire du MRCC. La fédération s’appuie sur un effectif d’un peu plus de 200 pêcheurs ou plaisanciers bénévoles à travers la Polynésie française. S’ils sont amenés à intervenir, dans le cadre d’une opération de sauvetage, la fédération prend en charge les dépenses de carburant en puisant dans la subvention de 1,5 million Fcfp que lui accorde l’Etat, chaque année. "Ce qui fait la force de la fédération", souligne Stanley Ellacott, "c’est la solidarité des gens de mer. Nous avons la chance que l’Etat ait de gros moyens aériens, cependant, derrière on a toujours besoin d’un bateau pour intervenir en mer. Les naufragés peuvent être hélitreuillés mais les bateaux ont toujours été complémentaires".

Une nouvelle vedette pour la fédération polynésienne de sauvetage en mer

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A la Une de Tahiti Pacifique Hebdo demain

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A la Une de Tahiti Pacifique Hebdo demain
• Une délégation des Australes arrive cette semaine à Tahiti pour présenter son projet de grande aire marine protégée d’un million de kilomètres carrés. Une soixantaine de réunions et plus de 500 personnes ont été consultées. La synthèse de ces rencontres, éditée par Pew, va être rendue publique le 6 avril prochain. Tahiti Pacifique Hebdo vous livre les extraits de ce rapport, en avant-première.
• A partir de cette semaine, retrouvez le carnet de bord de Teva Plichart qui nous fait vivre de l’intérieur l’aventure de « Trésors de Tahiti » l’équipe tahitienne qui s’alignera en juillet au Tour de France à la voile.
• Dans sa chronique, Alex du Prel rend hommage à Jean-Claude Brouillet, décédé à l’âge de 91 ans dans son ranch en Californie. Un grand aventurier et l’un des pionniers de la perle noire.
• Culture : nous avons rencontré les élèves du Centre des métiers d’art qui ont réalisé plusieurs pièces destinées à Nukutepipi, l’atoll des Tuamotu acheté par par le milliardaire canadien Guy Laliberté.
Et bien sûr toutes nos rubriques habituelles et nos confidences. TPH, tous les vendredis, 250 F.

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La Fondation Lucie cherche des photographes pour exposer lors de la Cop 22

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La Fondation Lucie cherche des photographes pour exposer lors de la Cop 22
PAPEETE, le 31 mars 2016 - Approuvé par le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et porté par la Fondation Lucie, un concours de photographie vient de s’ouvrir. Il est accessible à tous les jeunes citoyens du monde, concernés par la thématique du changement climatique. Les clichés sélectionnés seront exposés aux délégués internationaux au sommet sur le climat des Nations Unies (COP22) à Marrakech.

Après la 21ème Conférence des parties (COP 21) organisée à Paris fin novembre 2015 se tiendra la COP 22, en novembre 2016 à Marrakech. Cette future Conférence des Nations Unies sur le climat aura pour thème "l’atténuation aux effets du changement climatique et l’innovation en matière d’adaptation". Dans le cadre de cet événement, une exposition de photographies est prévue.

Les jeunes de 7 à 18 ans du monde entier sont invités à participer à l’exposition. Un concours est organisé. Il vient d’être lancé alors que les gouvernements se préparent à signer l'accord de Paris sur le climat lors d'une cérémonie spéciale à New York le 22 Avril.

Géré par Lucie Fondation, lancé par le photographe de paysages Henry Dallal (fondateur du projet Riposter au changement climatique) et approuvé par le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ce concours a pour objectif de "sensibiliser les jeunes du monde entier au changement climatique, en leur donnant une voix qui sera entendue par les dirigeants mondiaux et les négociateurs. Vue à travers le prisme de la jeune génération du monde, leur interprétation du changement climatique sera d'autant plus poignante", explique le secrétariat de la CCNUCC.

"L'accord de Paris sur le climat a été un succès retentissant. Mais l'accord lui-même ne constitue que la première étape. Il doit maintenant être signé, ratifié et mis en œuvre par tous les gouvernements. Pour une mise en œuvre rapide et efficace, nous avons besoin de l'appui de toutes les tranches de la société. La photographie et l'art peuvent jouer un rôle clé pour souligner visuellement les impacts du changement climatique et les nombreuses possibilités pour une action climatique efficace", a déclaré Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la CCNUCC.

Pour participer au concours, il suffit de se rendre sur le site internet http://cc.lucies.org, d’y glisser son cliché et de se présenter.


La COP c’est quoi?

La Conférence des parties (COP) est une manifestation qui réunit des représentant des pays ayant ratifié la Convention de Rio. Adoptée lors du Sommet de la Terre, cette convention a pour but d’assurer la conservation de la diversité biologique. La première Conférence des parties a eu lieu en mars 1995, elle a reconnu la nécessité d’un renforcement des engagements des pays développés et a fixé par pays et par région des objectifs quantifiés de réduction ou de limitation des émissions ainsi que des politiques et mesures.

Contact

http://cc.lucies.org/
Lily Barratt : lily@scottprenn.com
44 (0) 207 100 6683

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Les paysages maoris vus par les Mao’hi

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Les paysages maoris vus par les Mao’hi
PAPEETE, le 31 mars 2016 - Des étudiants de Licence 3 des filières géographie, histoire et environnement océaniens de l’université de Polynésie françaises rentrent tout juste d’un voyage d’étude en Nouvelle-Zélande. Dans leurs bagages des clichés sur leurs thèmes d’études comme par exemple la structuration des paysages par l’agriculture ou bien encore la reconstruction de Napier et le potentiel de l’art déco. Ces clichés sont actuellement exposés à la bibliothèque de l’UPF.

Le "paysage" urbain, rural, patrimonial, culturel, social ou économique. Tel est le fil rouge de l’exposition photographiques qui vient de s’ouvrir à la bibliothèque de l’université de Polynésie française. Cet événement intitulé "Paysages néo-zélandais vus par les étudiants polynésiens" est organisé dans le cadre des Journées d’arts et de la culture dans l’enseignement supérieur. Il est réalisé par les étudiants de Licence 3 des filières géographie, histoire et environnement océaniens.

Les étudiants sont partis en voyage d’étude en Nouvelle-Zélande. Ils ont travaillé sur l’aménagement des territoires et l’urbanisme à Auckland, la structuration des paysages par l’agriculture, les risques telluriques, l’exploitation des ressources géothermiques, le tourisme et le développement durable dans l’île du Nord, la gestion et conservation du patrimoine naturel, la reconstruction de Napier et le potentiel de l’art déco, les centres régionaux de l’île du nord et leur rôle polarisant, la place des Maori dans la société et le territoire néo-zélandais d’aujourd’hui.

Les clichés exposés à la bibliothèque illustrent ces thèmes. La photographie permet d’appréhender la diversité et la complexité des paysages néo-zélandais, tout en renseignant les habitudes, les coutumes, les appropriations, les mises en valeur, les exploitations et les risques paysagers.

Pratique

Exposition "Les paysages néo-zélandais vus par les étudiants polynésiens" se tient jusqu’au 24 avril à la bibliothèque de l’université de Polynésie française.
L’accès est libre du lundi au vendredi de 7h30 à 19 heures et le samedi de 8 heures à 16 heures.
Tél. : 40 86 64 00
Mail : scd@upf.pf


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Tahua taura'a manureva : Hō'ē miria e te 'āfa no te fa'a'āpī i te vāhi fāri'ira'a ta'ata e te vāhi tāpe'ara'a pere'o'o

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Tahua taura'a manureva : Hō'ē miria e te 'āfa no te fa'a'āpī i te vāhi fāri'ira'a ta'ata e te vāhi tāpe'ara'a pere'o'o
FA'A'A, le 31/03/2016 - A piti matahiti i teie nei i te fa'a'āpi-ra'a-hia i te tahua taura'a manureva. No reira, i te matahiti 2019, e oti teie mau patura'a. Te fā, oia ho'i, nō te pāhonora'a i te mau fa'auera'a nā te ara, i te pae no te huru fāri'ira'a i te mau ta'ata. Te tāpura faufa'a i fa'anaho hia mai, Hō'ē miria e te 'āfa farāne pātifita. Tītau hia i te taiete "Aéroport de Tahiti" e ia tārahu i te fare moni.

I te matahiti 2019 i muri nei, e oti te mau fa'a'āpīra'a o tei rave hia i te tahua taura'a manureva nō Fa'a'a. I te vāhi fāri'ira'a ta'ata e te vāhi tāpe'ara'a pere'o'o, parau 'āpī teie mai roto mai i te taiete "Aéroport de Tahiti" (ADT). E taiete teie e ti'a'au ra i te mau tahua taura'a manureva nō Fa'a'a, nō Ra'iroa, nō Popora e nō Ra'iatea.

I te matahiti i ma'iri a'e nei, ua rave hia te tahi mau ha'amaita'ira'a i te vāhi fāri'ira'a ta'ata nā te ara. Ua taui-ato'a-hia te tahua no te fa'auta i te mau tauiha'a, e tae mai te piti o te tahua i teie 'āva'e no tiurai i muri nei.

I te 'āva'e nō 'atete, e ha'amata hia te mau patura'a i te vāhi fāri'ira'a manihini, hau rātou a tae atu i te tuha'a hi'opo'ara'a a te mau mūto'i 'ōti'a fenua. E nō te fāri'i maitai nei ia rātou, e ha'amau-ato'a-hia i te hō'ē pa'epa'e nā te mau 'upa'upa. I te tahi a'e pae, e fa'a'ite'ite hia i te tahi mau tauiha'a huru rau nō te fenua nei.

I ni'a i te tahua mātāmua, e fa'a'āpī-ato'a-hia i te vāhi fa'arevara'a. 30 mirioni farāne patifita o tei fa'ata'a hia nō te ha'amau mai i te hō'ē piha ha'utira'a nā te mau tamari'i, te tahi ato'a vāhi nō te māta'ita'i i te 'āfata teata o tei feruri hia. E ha'amaita'i-ato'a-hia i te piha Manuhiri nō te mau horopātete o tei ho'o mai i te mau tīteti moni roa a'e. Nō rātou, e ha'amaita'i hia i tā rātou mau mā'a. E fa'anaho-ato'a-hia i te tahi vāhi māta'ita'ira'a 'āfata teata, nō te feia puhipuhi 'ava'ava, e'ita rātou e mo'e hia. E ha'amau-ato'a-hia i te tahi mau fare pape nā rātou.

Te fa'aara nei te taiete ADT, e rave hia i te mau patura'a rarahi i te ārea matahiti 2017-2019. "E fa'ahepo hia ia mātou i te rave i tera mau fa'a'āpira'a, no te pāhono i te mau fa'auera'a nā te ara. Inaha, 'aita tātou e fa'atura rā i te reira i teie mahana", o te reo ia no Eric Dumas, te ti'a fa'atere no teie taiete.

Nā te taiete hōho'a Island Studio i fa'anaho mai i teie 'ōpuara'a. No reira, i te pae nō te vāhi i reira te mau horopātete e haere e ti'i i tā rātou mau tīteti manureva, ia oti ana'e te mau ha'amaita'ira'a, hō'ē ana'e vāhi o tei fa'ata'a hia nā te mau rerera'a nā te ara e tae noa atu i te mau rerera'a nā roto i te mau ta'amotu. Te fā, oia ho'i, te fa'aitira'a i te mau ha'amāu'ara'a a te mau taiete manureva.

Nā roto i teie mau fa'a'āpira'a, te ti'aturi nei te taiete ADT e ia maita'i atu ā tāna tāpura faufa'a, i ni'a i te mau fare toa e te mau fare tāmā'ara'a e vai nei i te tahua taura'a manureva.

Tera rā, te fa'aara nei o ADT, e'ita roa atu te mau taiete manureva e amo i te mau ha'amāu'ara'a nō teie mau fa'a'āpira'a. Ia au i te reo o Eric Dumas, e'ita ato'a rātou e ha'amara'a i tā rātou mau tute i teie mau matahiti i muri nei.

Nō Jean-Christophe Bouissou, te fa'atere hau i te pae nō te fāri'ira'a rātere, mea maita'i roa teie mau fa'a'āpira'a, i mua i teie 'ōpuara'a Tahiti Mahana Beach. Oia mau, i te matahiti 2019, e nehenehe te tahua taura'a manureva nō Fa'a'a e fāri'i e piti manureva rarahi e, e fa'areva e toru manureva rarahi.

Tahua taura'a manureva : Hō'ē miria e te 'āfa no te fa'a'āpī i te vāhi fāri'ira'a ta'ata e te vāhi tāpe'ara'a pere'o'o

Tahua taura'a manureva : Hō'ē miria e te 'āfa no te fa'a'āpī i te vāhi fāri'ira'a ta'ata e te vāhi tāpe'ara'a pere'o'o

Tahua taura'a manureva : Hō'ē miria e te 'āfa no te fa'a'āpī i te vāhi fāri'ira'a ta'ata e te vāhi tāpe'ara'a pere'o'o

E AHA TE AURA'A ?

taura'a manureva : aéroport


Tau, c’est se poser ou se percher. Taura'a, c’est le lieu ou le moment où quelque chose se pose. On peut le traduire selon le contexte par : perchoir, atterrissage, aéroport, aérodrome… Manureva ‘avion’ est un composé de manu ‘oiseau’ et de reva, qui désigne soit le ciel, soit l’action de partir. Ailleurs en Polynésie, l’avion, c’est aussi la ‘pirogue qui vole’, vakalele en futunien, wakarere en māori.

Exemples :

- Manu iti ē, tei hea tō 'oe taura'a. 'Ua tāpū te ta'ata i te rā'au. (Turo a Raapoto) : ‘Petit oiseau, où te percher ? Les hommes ont coupé les arbres.’
- I 'ō nei ihoā ïa 'oe e tau ai i teie mau mahana ! : ‘C’est donc ici que tu traînes (lit. que tu te perches) ces jours-ci !’
- E tau mai te manureva i te hora hitu 'e te 'āfa. : ‘L’avion atterrit à sept heures et demi.’
- 'Aita e taura'a nō te manureva nā te ara mai i te Henua 'Enana : ‘Il n’y a pas d’aéroport international aux Marquises.’


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Saga Papeari : la commune recherche 60 familles d'accueil

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Saga Papeari : la commune recherche 60 familles d'accueil
TEVA I UTA, le 31/03/2016 - La 24e édition de la Saga se tiendra sur le site du motu Ovini à Papeari, du 25 juin au 31 juillet. Un événement qui rassemblera une centaine d'enfants issus de familles modestes, au cours duquel ils apprendront la navigation d'un bateau à voile. Et pour bien préparer leur venue, la municipalité lance un appel aux populations de Papeari et Mataiea pour les accueillir.

Plus d'une centaine d'enfants se retrouveront à Papeari durant les vacances scolaires de juillet. En effet, la commune accueillera en son sein, la 24e édition de la Saga, sur le motu Ovini. Cette année, l'événement se tiendra du 25 juin au 31 juillet. Une idée qui a été mise en place par Henri Cornette de Saint-Cyr, plus connu sous le nom de "Doudou".

L'objectif est de faire naviguer des centaines d'enfants issus de familles polynésiennes modestes afin de leur faire découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles sensations à travers la voile et l'évasion. L'occasion aussi pour les enfants de vivre les valeurs du partage, de l'amitié, de l'écologie, de la solidarité.

Et pour mener à bien cet événement, la municipalité lance un appel aux familles de Mataiea et Papeari qui pourraient accueillir ces enfants. "Trente familles d'accueil à Mataiea et trente également sur Papeari", précise la mairie.

Des modalités de participation ont été définies :

- Une famille accueille entre deux et quatre enfants, âgés de 8 à 18 ans (en fonction de la capacité d'accueil).
- La Saga est ouverte pendant cinq semaines avec un roulement des enfants, chaque dimanche. Les familles d'accueil sont libres de choisir d'héberger des enfants pendant une, deux, trois, quatre ou cinq semaines selon leurs disponibilités durant la période.
- L'hébergement, le petit déjeuner et le dîner sont à la charge des familles d'accueil, tandis que le repas de midi est pris en charge par la commune.
- Le bus communal est mis à la disposition de la Saga qui assurera le ramassage des enfants jusqu'au motu Ovini.
- Le ramassage s'effectuera entre 7 et 8 heures. Le retour est prévu à partir de 16 heures dans les familles. Une personne devra être disponible pour accueillir les enfants.
- En contrepartie de leur accueil, les familles percevront une compensation financière. Les enfants des familles d'accueil pourront également profiter des activités de la Saga et pratiquer la voile avec les enfants de la Saga.
- Les familles bénéficieront d'un accompagnement des organisateurs de la Saga et des services sociaux.

Celles et ceux qui seraient intéressés, peuvent d'ores et déjà se faire connaître auprès des services de la mairie au 40 57 42 22 (demandez Hinanui), ou laisser leurs coordonnées par message privé sur la page Facebook de la commune.


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Papeete : Du sport pour occuper les enfants durant les vacances scolaires

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Papeete : Du sport pour occuper les enfants durant les vacances scolaires
PAPEETE, le 31/03/2016 - Dans le cadre du projet éducatif local, la ville de Papeete et l'association Agir pour l'insertion organisent une semaine thématique "le fair-play gagnant !", en faveur de 90 enfants issus des quartiers de Papeete, âgés de 8 à 12 ans, jusqu'au 8 avril prochain, au complexe sportif Willy-Bambridge. Dix animateurs se chargent de guider et d'encadrer ces enfants.

Quatre-vingt-dix enfants des quartiers de Titioro, Tipaerui, Taunoa, Mama'o et de la Mission participent depuis mardi dernier et jusqu'au 8 avril prochain à une semaine thématique intitulée "le fair-play gagnant !", organisée par la municipalité et l'association Agir pour l'insertion (API), au complexe sportif Willy-Bambridge.

Ce projet a été mise en place dans le cadre du projet éducatif local (PEL). Dix animateurs se chargent d'accompagner ces jeunes sur des activités sportives. Deux objectifs ont été retenus pour cet événement : favoriser et développer le respect (décisions de l'arbitre, règles du jeu, matériel…) ; mais aussi adopter une attitude fair-play quelle que soit la finalité d'une rencontre sportive.

Chaque jour, les enfants sont accueillis au complexe sportif et sont répartis dans chaque atelier.

Mercredi prochain, un grand tournoi est prévu dans plusieurs disciplines : beach soccer, futsal, volley-ball, beachminton et beach-volley, de 8 heures à 15h30.

Le projet éducatif local a vu le jour en 2007, ce dispositif regroupe plusieurs actions dont le but est d'aider les enfants à obtenir de bons résultats scolaires. Pour mener à bien cette idée, il est proposé aux élèves l'aide aux devoirs et l'accès aux loisirs à des tarifs préférentiels. Des actions sont également mises en place durant les pauses déjeuner. Le projet éducatif local concerne aujourd’hui sept établissements scolaires de la ville de Papeete, soit trois quarts des établissements de la commune : les CJA (centre des jeunes adultes) de Papeete, les collèges de Taunoa et de Tipaerui et les écoles primaires de Mama’o, Hitivainui, Pina’i et Taimoana. Piloté par la ville et mis en place par l'API, le PEL privilégie aussi les actions de proximité.

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Deux ans pour préparer une nouvelle vie

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Deux ans pour préparer une nouvelle vie
PAPEETE, le 31 mars 2016. L'association Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF) a accompagné 111 familles en 2015. Pendant deux ans, elle leur propose de ne payer qu'un tiers du loyer de leur logement et les accompagne pour construire un nouveau projet de vie.

Tihoti habitait l'atoll de Fakarava. Puis sa femme est tombée malade. Avec ses six enfants, il l'a suivie à chacune de ses évasans. Au bout de la cinquième, ses maigres économies avaient fondu. Toute la famille s'est retrouvée "coincée" à Tahiti, explique-t-il. Martin lui avait toujours été salarié jusqu'en 2013, année où il a été licencié et qui a marqué le début des difficultés. Ces deux familles, comme 109 autres en 2015 ont été aidées par l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF). Cette l'association a été créée en 2008 pour aider les familles aux revenus modestes à trouver un logement dans l'immobilier privé pendant deux ans. Le temps qu'elles se construisent un projet de vie, qu'elles puissent retrouver du travail ou se former par exemple.

Les familles aidées paient 1/3 du loyer. Les 2/3 restant sont pris en charge par l'association. Pour y parvenir, celle-ci reçoit une subvention du Pays. Elle est de l'ordre de 74 millions de Fcfp en 2015 et devrait atteindre "150 millions de Fcfp" en 2016, a annoncé ce mercredi matin Tearii Alpha, le ministre du logement, lors du séminaire de l'AISPF.

En 2015, 111 familles ont pu être accompagnées par les deux salariés de l'entreprise, soit 432 personnes. Au terme des deux ans, "70% des familles ressortent du dispositif d'aide au logement AISPF avec de meilleures situations sociales et professionnelles", assure Vaiatu Frogier, directrice de l'AISPF.

Nadia fait ainsi partie des familles qui ont réussi à rebondir en partie grâce à l'AISPF. Elle est arrivée de Raiatea, avec ses trois enfants et son mari. Tous ensemble, ils se sont retrouvés à la rue une semaine. Finalement l'AISPF a pu leur trouver un logement. Nadia a aussi pu suivre au Centre de formation pour adultes une formation d'agent de propreté et d'hygiène grâce au service social de Pirae. Aujourd'hui, elle travaille. Son conjoint lui est actuellement en formation. Désormais, chaque mois, ils payent leur loyer de 42 000 Fcfp. Le sourire aux lèvres, Nadia met en avant que le dossier de demande de logements auprès de l'OPH est prêt.

Face au ministre du Logement, Vaiatu Frogier a demandé à ce que les "familles méritantes" prises en charge par l'AISPF soient prioritaires lors des attributions de logement de l'OPH. Pour Nadia, son rêve serait dé décrocher un logement OPH et ne pas finir sur la longue liste des demandeurs de logements sociaux.

Les impayés augmentent
Une des difficultés de l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF) est "l'augmentation des impayés", a souligné ce jeudi matin Antonina Bambridge, présidente de l'AISPF. En 2015, ils ont augmenté de "59% par rapport à 2014". Le montant cumulé des impayés pour la période de 2009 à 2015 est de 12.4 millions de Fcfp. "Nous avons le sentiment que pour certaines familles et accompagnants sociaux, intégrer le dispositif AISPF est une fin en soi. Mais pas du tout", a-t-elle mis en avant. "C'est le début d'un processus qui devrait, à l'issue des deux ans le dispositif, leur permettre de s'installer durablement dans un logement et assumer les charges d'une famille. C'est l'apprentissage de l'autonomie."
En cas d'impayés, l'association engage systématiquement des procédures à l'encontre des mauvais payeurs "dans le respect d'une égalité de traitement en tous", indique Antonina Bambridge.



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Un dispositif fiscal pour rénover les logements vacants

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Un dispositif fiscal pour rénover les logements vacants
PAPEETE, le 31 mars 2016. Le ministre du Logement Tearii Alpha a annoncé ce jeudi que des incitations fiscales seront mises en place pour inciter les propriétaires à faire des travaux dans les logements vacants. Le dispositif devrait être présenté d'ici le mois de juin.

Plus de 8 800 logements étaient vacants en 2012, selon le dernier recensement de l'Institut de la statistique de la Polynésie française. Une situation paradoxale quand on sait que de nombreuses familles attendent depuis des mois voire des années un logement auprès de l'Office polynésien de l'habitat (OPH).

Les deux tiers de ces logements vacants
se situent dans l’île de Tahiti, principalement dans les communes de Punaauia et Papeete qui concentrent chacune 12 % des logements vacants. Moorea regroupe 10 % des logements vacants, essentiellement des maisons individuelles. Sur Papeete, la moitié de ces logements ont été construits avant 1989 et concernent davantage les immeubles privés. Les logements vacants sur Punaauia sont soit des appartements en immeubles collectifs récents, soit des maisons individuelles plus anciennes.

Pour mettre fin à cette situation, le ministre du Logement Tearii Alpha a annoncé ce mercredi matin lors du séminaire de l'association Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF) que ses équipes travaillaient sur un dispositif incitatif pour encourager la rénovation du parc immobilier. Cette aide prendra la forme "d'un avantage fiscal, d'une exonération d'impôts fonciers ou d'autres taxes", indique le maire de Teva i Uta. "En contrepartie, le loyer devra être encadré après que l'appartement ou la maison soit rénovée".
Tearii Alpha a également annoncé que ce dispositif pourrait être géré par l’AISPF, "forte de son expérience et de son professionnalisme dans le domaine de la gestion locative, puisse se positionner ensuite sur cette nouvelle offre et accroitre son parc de logements à loyers encadrés".
Le ministre du Logement ajoute : "Imaginez qu'il y ait 200 ou 300 propriétaires qui acceptent de rentrer dans le dispositif que nous souhaitons mettre en place, ce serait 300 possibilités de relogement pour des situations d'urgence. Par les temps, qui courent c'est intéressant."
En novembre 2015, les dossiers de demande de logements sociaux de l'OPH atteignaient près de 6000 familles non satisfaites.



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Plan rivières : le gouvernement va lancer une communication télévisée

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Plan rivières : le gouvernement va lancer une communication télévisée
PAPEETE, le 31 mars 2016. Pour mieux expliquer les objectifs du plan rivières, des spots télévisés seront réalisés. Après des années d'informations parfois contradictoires, de travaux sur le terrain qui ne paraissent pas en adéquation avec les annonces faites, le Pays veut se donner les moyens de convaincre.

Après l'exposé, il y a quinze jours en Conseil des ministres, le plan rivières était présenté ce jeudi après-midi à la Présidence aux "institutions". Dans la grande salle de réunion, il n'y avait pas foule. Le président de l'assemblée de Polynésie accompagnée d'une élue, quelques représentants de la Fédération des associations de protection de l'environnement et des chefs d'entreprise qui effectuent "des extractions pour curage" dans les rivières. Les ministres de l'Equipement et de l'Environnement, côte à côte ont joué les VRP de ce plan. D'autres réunions d'information seront organisées mais le planning n'a pas encore été bouclé. Néanmoins, soucieux de faire accepter ses vues, le gouvernement a prévu de faire réaliser des spots télévisés pour informer la population dans son ensemble. Le but : faire comprendre la différence (de taille) entre curage (par nécessité d'entretien d'une rivière) et extractions de matériaux que les associations dénoncent comme un pillage des rivières et une mort lente des plages aux embouchures.

Dans son plan, le ministère de l'Equipement indique aussi que les contrôles sur les rivières seront renforcés pour éviter les extractions sauvages. La redevance de curage payée par les entreprises qui viennent effectuer ces travaux d'entretien devrait doubler (de 50 millions à 100 millions de Fcfp par an) grâce à ces contrôles. Ce qui est effectivement un aveu d'impuissance de ce qui existe aujourd'hui. Ironie du plan présenté par le ministère: le fonds rivière qui sera créé, abondé par cette redevance de curages et d'extractions, viendra financer les nouveaux contrôles.


Frère Maxime vice-président de la Fédération des associations de la protection de l'environnement (Fape)
Plan rivières : le gouvernement va lancer une communication télévisée
"Sur une échelle de 100 on est arrivé à 2"

Comment avez-vous apprécié, appréhendé ce plan rivières ?

Ce plan-là c'est vraiment une grande promesse, une grande nouveauté. Il y a vraiment une volonté de mettre en place une politique de longue haleine en essayant de voir tous les problèmes. Il y a un grand début, mais comme je l'ai dit sur une échelle de 100 on est arrivé à 2. Il y a beaucoup de travail d'analyse et d'approfondissement pour préciser certaines orientations. Nous, en tant que Fédération de protection de l'environnement, nous sommes contents d'entendre un discours comme celui-là mais c'est un travail qui va se faire pendant dix ans au moins, et il doit y avoir un suivi à chaque instant

Sur la rivière Taharu'u à Papara, il y a deux ans déjà, il y avait aussi cette volonté de travailler dans un cadre précis, mais pour l'instant ce n'est pas une réussite. Qu'en pensez-vous ?

Je ne suis pas rentré dans le détail de cette affaire de la Taharu'u. Notre politique à la Fape c'est toujours de laisser les associations immédiatement concernées s'en occuper. On les aide simplement, parce qu'on ne peut pas aller partout. Je ne vais pas faire de jugement, mais je pense qu'il y a une très mauvaise communication entre les deux parties, si bien que tout le monde a raison de taper sur l'autre.

Quand vous serez partie prenant dans la commission rivières, il vous faudra pourtant prendre partie, dans chaque dossier ?

Là on sera obligé de s'engager. Mais il ne s'agit pas de défendre la rivière de Taharu'u uniquement. Je viens d'en parler avec le directeur de l'Equipement, il faudra qu'il explique sur le plan scientifique, technique ce que c'est le curage, comment on le fait, comment on le contrôle. Et là, il y a une mésentente c'est certain. En voyant ce qui se fait, c'est catastrophique.

Winiki Sage, président du CESC (président de la Fape)
Plan rivières : le gouvernement va lancer une communication télévisée
"Ce n'est que le début"

Le CESC avait effectué, à votre initiative, en 2011 un rapport complet sur les dangers des extractions, il est enfin pris en compte cinq ans plus tard par le gouvernement, c'est une satisfaction ?

C'est une vraie reconnaissance du travail effectué, mais effectivement ce n'est que le début. Enfin on voit une politique à moyen et long terme que l'on avait jamais vue et que l'on avait critiquée et on voit une transversalité : parce que ça nous énervait, nous les associations, d'avoir différents sons de cloches selon les ministères. Il y avait eu un souci de travail en commun. Aujourd'hui tel que c'est présenté, ça paraît très beau, mais on attend la mise en œuvre qui va demander des moyens, par rapport aux contrôles notamment, ce qui a été très déficient pour l'instant sur le terrain.

Le ministre parlait de six à huit embauches de personnes pour effectuer ces contrôles sur le terrain, est-ce que ce sera suffisant pour suivre de près la trentaine de rivières de Tahiti ?

Largement insuffisant c'est sûr. Il faut des personnes qui bougent tout le temps, mais c'est déjà un bon début. Jusqu'à présent, c'était essentiellement les associations qui lançaient des alertes, qui avons dénoncé les choses. Au contraire, on voudrait pouvoir faciliter les procédures.

Et les carrières en roches massives, cette fois c'est bon ?

Il était temps ! Effectivement c'était une des préconisations majeures du rapport du CESC pour arrêter de massacrer les rivières. Une a été identifiée à Papenoo sur un plateau, juste avant la limite du plan d'aménagement détaillé. L'autre site se trouve à Orofara avec un site de qualité apparemment, et là, sur un site qui appartient entièrement au territoire, ce devrait être plus simple.

Albert Solia , Ministre de l'Equipement
Plan rivières : le gouvernement va lancer une communication télévisée
"On va communiquer avec des spots télévisés"

Les carrières en roches massives, c'est la grande idée depuis quelques années pour stopper les extractions en rivières. Cette fois, c'est fait ?

C'est lancé, je l'avais déjà annoncé déjà. Il y a un premier site qui a été reconnu, il est à Papenoo, il a été testé en partie : le site appartient en partie au Pays en partie à une indivision, il faudra régler çà, mais on sait qu'on a la ressource en qualité importante et en grande quantité. J'ai lancé l'étude économique pour faire ensuite le lancement dans deux ans environ d'une concession. Le deuxième site se trouve à Orofara à Mahina, on a préparé tout ça avec la commune, le PGA est en cours de modification, des tests sont en cours sur un terrain du Pays et sur une très grande zone. Nous avons des millions de m3 ici. Ces carrières vont permettre de séparer les besoins réels pour les constructions de la notion de curage qui sera toujours obligatoire et nécessaire.

Il n'y aura plus d'extractions en rivières ?

On va communiquer avec des spots télévisés sur ce sujet, car ces notions de curage et d'extractions sont difficiles à expliquer. Les extractions c'est vraiment enlever des matériaux pour les utiliser, les transporter ailleurs. Quand on fait un curage, on enlève effectivement des matériaux, mais dans des quantités limitées, sur des épaisseurs reconnues pour éviter qu'ensuite l'eau ne déborde en cas de crue.

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Surf « Coca-Cola Teen Surf Session » : De belles performances à Papenoo

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Cette 2ème étape du calendrier fédéral qui s’est déroulée à l’embouchure de la Papenoo dans une ambiance festive, de très belles conditions de vagues et du beau temps ! Une fois de plus nos jeunes ont brillé sur les vagues et confirment que la discipline du surf au fenua se porte bien.
Surf « Coca-Cola Teen Surf Session » : De belles performances à Papenoo
Mercredi 30 mars à Papeete, le rythme des compétitions bat à plein temps, les espoirs du surf local ont pu s’affronter le week-end dernier au « Coca-Cola Teen Surf Session ». Ce championnat de Tahiti est réservé spécialement aux jeunes de 18 ans et moins. Les garçons évoluent dans les catégories : Benjamins (12 ans et moins), Minimes (13-14 ans), Cadets (15-16 ans) et Juniors (17-18 ans). Pour les filles, on utilisera le terme « ondines », avec 2 catégories qui leurs sont attribuées dans ce concours : Les minimes ondines (14 ans et moins) et les juniors ondines (18 ans et moins).

C’est Haunui David qui s’impose chez les benjamins avec 10.06 pts devant Augustin Monbrison (10.04) et Tamahei Temu (6.17). Toujours au top, Kauli Vaast s’illustre à la première place en minimes et en cadets. Dans la catégorie juniors, c’est Mauiki Raioha (14.1) qui se place en pole position suivit de Nainoaiki David (10.83).

Chez les filles, en minimes ondines Mathilde Monbrison (13.34) s’octroie la victoire, derrière elle, on retrouve Aelan Vaast (9.33) et Eva Levy-Agami (6.86). Enfin chez les juniors ondines, c’est une fois de plus Marion Philippe (14.5) qui se hisse à la première place, Ynes Mouzaui-Balcon (7.67) s’offre la deuxième place et Tehani Tefaatau (7.63) complète le podium. Les prochains rendez-vous de ces jeunes espoirs se tiendront les 27 et 28 février 2016 !

La Fédération Tahitienne de Surf et le Taapuna Surf Club remercient chaleureusement tous les parents, les officiels et bénévoles présents, et surtout, leur solide et fidèle partenaire COCA-COLA pour le soutien inconditionnel de ces jeunes, et même, très jeunes talents. Tamatoa Tefau

Retrouvez tous les résultats dans le Fichier joint :

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Natation « chpts de France » : Stéphane Debaere, « je veux prendre du plaisir »

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Les championnats de France Elite ont lieu du 29 Mars au 3 Avril à Montpellier à la piscine Olympique d’Antigone. Plusieurs tahitiens prendront part à cette compétition d’envergure internationale, dont le nouveau « chouchou » des polynésiennes et des polynésiens, Stéphane Debaere qui est inscrit pour le 100m Nage Libre et le 50m Nage Libre et 50m Brasse. Particularité comme tous les 4 ans, ces championnats servent de sélections Olympiques. Donc saveur particulière et pression autrement plus prononcée…
Natation « chpts de France » : Stéphane Debaere, « je veux prendre du plaisir »
Interview :

Comment te sens-tu avant les championnats de France ?

« Je me sens plutôt bien. Physiquement et techniquement je suis sur les bons rails pour performer. Je touche du bois, je n’ai pas eu de petits pépins non souhaitables comme tomber malade ces dernières semaines. La différence se fera sur le plan mental. Comme chaque année, il faut gérer cette pression qui n’est pas évidente. »

Comment gères-tu cette pression ?

« Question complexe. Parfois, tu as tous les ingrédients en toi et ça ne passe pas. A l’inverse, tu te sens pas super à l’approche d’une course et tu exploses. C’est la complexité du haut niveau, et plus particulièrement du sprint, rien n’est joué d’avance, c’est un peu la loterie aussi. D’autant plus que c’est one shot à chaque fois que je monte sur le plot. Je n’ai pas une grosse marge de manoeuvre comme l’a un Florent Manaudou. Nous sommes une vingtaine de nageurs (sur une centaine d’engagés) à chaque fois à se battre le matin en séries pour pouvoir avoir le privilège de renager le soir et passer à la télé en direct (rires). C’est 8 places pour la finale prestigieuse (finale A) et 8 places pour la finale dévalorisée (finale B). Cela dit, je me dis que cela reste que du sport … »

Comment t’es-tu préparé ?

« Je me suis préparé comme à chaque fois avec beaucoup d’engagement, de volonté et de sérieux avec différentes personnes qui croient en moi. J’ai même accentué certaines choses où l’on me reproche un manque de sérieux comme le sommeil. J’ai mis toutes les chances de mon côté pour que cela réponde correctement le jour J. Cela dit, il y a certains paramètres dans une préparation que tu voudrais parfois occulter mais que tu dois composer avec, comme des questions sur mon avenir me concernant … Encore une fois, je verrai bien une fois que j’aurais touché le mur. »

Quel est ton objectif face aux meilleurs mondiaux ?

« Mon objectif en toute sincérité est avant tout de ne pas décevoir certaines personnes, de leur faire plaisir. Des personnes qui ont fait beaucoup pour moi et que j’ai certainement trop sollicité. Une façon pour moi de les remercier tout simplement. Cela peut paraître bizarre, mais mon plaisir personnel passe après. Bien sûr que je vais essayé de kiffer au maximum des moments uniques comme monter sur un plot juste à côté de Florent, car dans 20 ans je serai le seul à pouvoir ressentir ces émotions vécues. C’est quelque part la beauté du sport. »

NB : « en une », c’est une photo pour son équipementier JAKED. En 2009, dans cette même piscine Antigone, à l’époque des combinaisons qui avaient suscité polémique, Stéphane Debaere avait explosé et était rentré dans la cour des grands en réalisant 49″81 soit la 2ème meilleure performance française de tous les temps 20 ans et moins sur le 100m NL !

Suivez l’actualité sportive de nos Aito à l’internationale sur www.sportstahiti.com.

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Japon: séisme de magnitude 6,0 au large du sud-ouest, pas de risque de tsunami

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Japon: séisme de magnitude 6,0 au large du sud-ouest, pas de risque de tsunami
Tokyo, Japon | AFP | vendredi 01/04/2016 - Un séisme de magnitude 6,0 s'est produit vendredi matin au large de la côte sud-ouest du Japon, selon l'institut d'études géologiques américain USGS, mais il n'y a pas de risque de tsunami, a précisé l'Agence japonaise de météorologie.

La secousse s'est produite à 11H39 locale (02H39 GMT), avec un épicentre situé en mer à quelque 350 km de Tokyo (sur l'île principale de Honshu), à une profondeur sous terre de 10 km, a indiqué l'agence nippone qui a pour sa part évalué la magnitude à 6,1.

Une large partie de l'ouest de l'archipel a été secouée, particulièrement les préfectures de Wakayama, Gifu, Shizuoka et Aichi, mais aucun blessé n'a été rapporté dans l'immédiat.

"Il se peut que le niveau de la mer varie un peu mais il n'y a pas de danger de raz-de-marée", a précisé l'agence.

"Il y a avait eu des séismes importants il y a près de 12 ans dans cette même zone où l'on redoute des secousses en chaîne de grande ampleur", a souligné sur la chaîne publique NHK le professeur Takashi Furumura, sismologue de l'Université de Tokyo.

"Plusieurs tremblements de terre relativement forts s'étaient alors produits et il est possible que l'on revive un tel phénomène. Il faut dès lors être vigilant vis-à-vis des risques de tsunami si les secousses devenaient plus importantes", a-t-il prévenu.

La NHK, qui possède un réseau de caméras se déclenchant immédiatement en cas de séisme, a montré des images de fortes trépidations à Wakayama.

Des trains ont été momentanément arrêtés pour vérification des voies.

Le Japon, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les normes parasismiques, renforcées au fil des années, permettent d'éviter d'importants dégâts même lors de ce type de secousses.

Toutefois, les tsunamis sont redoutés. Tous les Japonais ont en mémoire la tragédie de mars 2011, lorsqu'un tremblement de terre de magnitude 9 au large du nord-est a entraîné un raz-de-marée qui a emporté 18.500 vies et mis en péril la centrale Fukushima Daiichi.

kap/jpa

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Projet Hyperspace: Un Polynésien va partir dans l'espace

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Projet Hyperspace: Un Polynésien va partir dans l'espace
PAPEETE, le 31 mars 2016- Il a 32 ans et a souhaité garder l’anonymat afin de ne pas inquiéter ses proches. Nous l’appellerons Mahi. Mahi est un enfant du Pays, il a grandi à Raiatea et travaille depuis 10 ans en Californie dans la section Recherche & Developpement de la société Space Exploration Technologie (Space X) dirigée par le génie des nouvelles technologies Elon Musk.

La semaine dernière une sélection rigoureuse l’a désigné pour participer, avec deux autres chercheurs, l’Américain John John Fisher et la Japonaise Katsu Yui Sutchi, au lancement de la première capsule de vols interstellaires domestiques, Hyperspace programmé pour l’année prochaine.

Projet Hyperspace: Un Polynésien va partir dans l'espace
Un projet gardé secret

C’est dans le plus grand secret que la société de Elon Musk a travaillé sur ce projet, qui réunit les technologies du Cargo Dragon développé par la société Space X et celle du projet Hyperloop* une sorte de TGV solaire subsonique.

La navette Hyperspace 2017 sera ainsi propulsée par un champ magnétique généré par des moteurs à induction linéaire totalement alimentés par l’énergie solaire. Elle pourra à terme entrainer avec elle des compartiments supplémentaires et proposer ainsi au grand public un voyage interstellaire.

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Une base de lancement aux Gambier

Afin de préserver toute sa confidentialité au projet, la base de lancement « test » a été installée aux Gambier, dans une île proche de Mangareva.

C’est ainsi que les habitants de Mangareva ont vu débarquer en juillet 2013 bon nombre de containers encadrés par les forces armées américaines. Afin de satisfaire la curiosité de la population qui voyait débarquer l’US Air force avec du matériel, un communiqué avait été publié par le Haut-commissariat à Papeete :
« La présence actuelle d'une délégation de l'US Air force aux Gambier s'inscrit dans le cadre d'un accord diplomatique avec la France. Cet accord dont les premiers échanges remontent à 2005 permet aux autorités américaines de conduire régulièrement en Polynésie française des missions de suivi satellitaire. Comme convenu de longue date, le Haut-commissaire recevra au cours de la semaine prochaine, l'officier de l'US Air force responsable de cette mission», écrivait-il alors.

Si cette base était consolidée à terme, elle pourrait devenir un haut lieu touristique pour le départ de voyages domestiques dans l’espace, ce qui représenterait une manne d’ampleur pour le développement du tourisme polynésien.

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Un an de préparation et d’entrainement

Pour Mahi, c’est un long parcours qui commence. La base astronautique de la société Space Exploration Technologie située non loin de la base militaire de Fort Irwin dans le désert de Californie est sur-équipée pour favoriser les entrainements. Centrifugeuses, simulateurs, exercices d’impesanteur…
Une mise en condition indispensable qui durera un an, le temps nécessaire pour terminer les travaux de la base de lancement.
Mahi se montre très motivé et fier d’avoir été sélectionné. « Aller dans l’espace c’est un rêve de gosse, pour moi, qui va se réaliser ! Nous étions 128 postulants au départ, il a fallu passer un grand nombre d’examens et de tests en tout genre, mathématiques, psychologiques, sportifs… J’ai été impressionné par la performance de Katsu, elle était la seule femme, et elle a décroché son passe ! II fallait la voir à l’entrainement, ce tout petit bout de femme ! » , nous explique-t-il. « En plus je suis très fier de contribuer à un projet qui va propulser la Polynésie au sommet de l’échelle mondiale du développement technologique tout en favorisant son essor économique» conclut-il

Le premier lancement est programmé pour le 1er avril 2017. Tahiti Infos, même s’il n’est pas facile d’obtenir des informations compte-tenu de l’aspect confidentiel du sujet, suivra ce projet de très près.

Projet Hyperspace: Un Polynésien va partir dans l'espace
Un exercice de mise en Impesanteur : S'essayer au vol parabolique

Un volet important de la formation : bouger dans l'espace en flottant, autrement dit, tester l'impesanteur. Comment est-ce possible sur Terre où la gravité s'exerce en permanence ?

Simple : des avions spéciaux tels que le Boeing DC-9 ou l'Airbus zéro G du CNES reproduisent cet effet. L'avion monte à 10 000 mètres d'altitude puis effectue une chute libre sur près de 2 500 mètres. Ses moteurs fonctionnent toujours pour compenser la résistance de l'air.

Conséquence : tout ce qui se trouve à bord de l'appareil perd toute pesanteur et flotte. Au bout d'une vingtaine de secondes, le pilote remet les gaz pour éviter une catastrophe. Un exercice somme toute violent pour les astronautes, mais indispensable pour se préparer à leur expédition spatiale.





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Le développement durable vu par des Océaniennes

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Le développement durable vu par des Océaniennes
PALAU, le 31 mars 2016- « Nous devons raconter au monde ce que nous vivons. Les décideurs doivent savoir dans quelle mesure les activités qui ont des effets sur l’environnement se répercutent sur nos moyens d’existence. Ils doivent avoir une vision globale de la société et comprendre en quoi les politiques ont des répercussions concrètes sur chacun de ses membres ; en tant que professionnels et spécialistes, nous devons chercher par quels moyens nous pouvons les aider », explique Klouldil de Palau.

Klouldil est l’une des Océaniennes qui apparaissent dans un nouveau documentaire produit par FemLINKPACIFIC, en partenariat avec la Communauté du Pacifique (CPS). Ce documentaire donne la parole à des Océaniennes des Îles Cook, de Kiribati, de Nouvelle-Calédonie, de Palau, du Samoa, des Îles Salomon et de Tuvalu, qui expriment leurs vues sur le développement durable et sur ce qu’elles jugent essentiel pour améliorer leur quotidien et favoriser durablement leur bien-être.

« Sisters of the Pacific Ocean – Rising from the Waves » est narré par Lucille Chute, une jeune médiactiviste, employée au Centre des médias du réseau rural FemLINKPACIFIC de Labasa, aux Fidji. Réalisé grâce au concours financier du Programme « Femmes du Pacifique, moteur du développement du Pacifique », il expose le point de vue des Océaniennes sur le développement durable et la sécurité humaine, en recueillant leurs avis sur les actions à mener pour favoriser le développement de nos États et Territoires insulaires océaniens.

« L’objectif de ce film est d’offrir aux femmes du Pacifique un nouvel espace qui leur permette de faire connaître leurs priorités au regard du développement durable. Il vise à orienter la prise de décision aux échelons régional et mondial, de manière à définir des stratégies efficaces et des mesures concrètes qui profitent à tous », commente Leituala Kuiniselani Toelupe Tago-Elisara, Directrice adjointe de la Division développement social de la CPS.

Mme Tago-Elisara ajoute que de telles actions médiatiques font écho aux engagements de haut niveau que les dirigeants mondiaux, dont trois chefs d'État du Pacifique (Fidji, Samoa et États fédérés de Micronésie), ont pris en septembre 2015, lesquels sont axés sur l’élimination de la violence à l'égard des femmes, le renforcement de la participation des femmes à la vie politique, le rôle des jeunes femmes et tout ce qui a trait à la sécurité écologique – comme, par exemple, le changement climatique.

Dans sa déclaration faite à l’occasion de l’édition 2016 de la Journée internationale de la femme, le Directeur général de la Communauté du Pacifique, Colin Tukuitonga, avait appelé à « débattre plus avant des solutions à mettre en place pour éliminer les disparités entre les genres dans le Pacifique et des moyens concrets de traiter ce dossier, sachant que, malgré certaines avancées majeures, les femmes et les filles qui veulent réaliser leur plein potentiel continuent de se heurter à des obstacles culturels, sociétaux, économiques et institutionnels, comme l’indique le rapport sur la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing publié par la CPS en 2015. »

Et d’ajouter : « La participation de représentants des administrations océaniennes et d’organisations de femmes de la société civile à la soixantième session de la Commission de la condition de la femme permettra non seulement de mettre en exergue les obstacles persistants qui se dressent sur la voie de l’égalité des sexes, mais aussi de faire connaître et d’orienter la manière dont les indicateurs associés aux Objectifs de développement durable et au programme mondial connexe établi à l’horizon 2030 peuvent générer des transformations profondes pour les Océaniennes. Et n’oublions pas que ce qui profite aux femmes profite à l’ensemble de la communauté ».

Pour visionner le documentaire, veuillez cliquer sur le lien suivant :

(https://www.dropbox.com/sh/h3qeu0itio22zmv/AAATeHtxGMl9pP4chhoYnGSCa?dl=0&preview=Rising+from+the+Waves+10min.mp4).
Une version longue sera diffusée dans le courant de l’année 2016.

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