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Les locaux de Tahiti Nui Travel aux enchères

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Les locaux de Tahiti Nui Travel aux enchères
PAPEETE, 15 mars 2016 - Les 713 m2 de l’immeuble Ateivi détenus par la SA Tahiti Nui Travel sont mis en vente aux enchères sur saisie immobilière ce mercredi matin au prix de 280 millions Fcfp.

La vente aux enchères sur saisie immobilière est organisée ce mercredi à 8 heures, à la demande de la banque de Tahiti. Elle se tiendra au palais de justice, à l'audience des saisies immobilières du tribunal civil de première instance de Papeete. Cette vente est consécutive à la liquidation judiciaire des entreprises du groupe Casino, prononcée par le tribunal mixte de commerce de Papeete le 13 avril 2015. Pour couvrir ses emprunts liés à ses activités dans la grande distribution, l'homme d’affaires Franck Falletta avait mis en garantie bancaire les surfaces immobilières détenues par son agence de voyage, la société Tahiti Nui Travel (TNT) dans l’immeuble Ateivi, rue Mgr Tepano Jaussen à Papeete.

L’expérience de Franck Falletta dans le secteur de la grande distribution, à Tahiti sous les enseignes Casino et Géant Casino, s’est achevée prématurément en 2014, après un peu plus d’un an d’activité mais avec une ardoise abyssale de 3,5 milliards Fcfp.

Les créanciers qui en ont l'opportunité mettent aujourd'hui en œuvre leurs garanties. C'est le cas de la banque de Tahiti qui essayera ce mercredi de tirer son épingle du jeu avec la vente aux enchères de 713 m2 de surfaces commerciales en centre-ville au prix de base de 280 millions Fcfp.

L’enchère doit porter sur trois lots. Le premier, mis à prix 80 millions Fcfp, concerne la partie du rez-de-chaussée de l’immeuble, aujourd’hui louée à l’agence Tekura Tahiti Travel, d’une surface de 173 m2 à quoi s’ajoutent trois emplacements de stationnement en sous-sol. Les lots 2 et 3 sont répartis sur le premier étage de l’immeuble Ateivi et sont chacun mis en vente avec trois places de stationnement en sous-sol. Les locaux concernés sont aujourd’hui occupés par les services de réservation, du planning, de marketing produit et de vente sur internet de l’agence de voyage Tahiti Nui Travel. Ils se répartissent l’espace du premier étage, de part et d’autre de la sortie d’ascenseur. A droite, une surface de 312 m2 est mise à prix 120 millions Fcfp, tandis que les 199 m2 situés à gauche de la sortie d’ascenseur sont mis en vente au prix plancher de 80 millions Fcfp.

Le reste de l’immeuble est en copropriété avec les sociétés Océane Property et BDO-Fitec. Le 3e étage du bâtiment, où sont installés la comptabilité et la direction de la SA Tahiti Nui Travel, appartient à la SCI Océane Property, une société immobilière en partie détenue par Franck Falletta. Cette espace n’est pas concerné par la vente aux enchères, pas plus que ne le sont les 4e et 5e étages de l’immeuble Ateivi qui appartiennent à la société d’audit et d’expertise comptable BDO-Fitec.

Franck Falletta ne sera pas présent lors de la vente aux enchères des biens immobiliers de sa société. L'homme d'affaires est actuellement absent de Polynésie pour raisons personnelles.

Dans l’immédiat, cette vente sur saisie immobilière ne devrait affecter qu’à la marge l’activité commerciale de l’agence de voyage Tahiti Nui Travel, dans la mesure où son impact n’aura pour effet que de contraindre l’entreprise à une réorganisation de ses services. L’activité de transporteur touristique de TNT n’est pas non-plus impactée. Première agence de voyage polynésienne en terme d'activité, la SA Tahiti Nui Travel a réalisé un chiffre d’affaires de près de 4 milliards Fcfp en 2015.

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Mario Banner conteste toujours son éviction du port autonome

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Mario Banner conteste toujours son éviction du port autonome
PAPEETE, le 15 mars 2016. Durant quatre ans, de mai 2011 à juillet 2015, Mario Banner était directeur général du port autonome. Fin juillet 2015, le gouvernement met soudainement fin à ses fonctions. Après une action en référé, rejetée en août dernier, Mario Banner poursuit toujours le Pays "pour le principe".

Mario Banner, qui a repris ses fonctions au sein de la police nationale - où il est commissaire - depuis quelques mois est venu en "voisin" assister à l'audience du tribunal administratif ce mardi matin. Mais il a refusé de commenter sur ce qui avait été échangé. La décision sur son dossier n'est attendue que d'ici, au mieux, une quinzaine de jours et il laissera le soin à son avocate de s'exprimer à ce sujet. Après une tentative en référé, en août dernier, pour contester son éviction de la tête du port autonome de Papeete qui avait été rejetée, cette fois c'est sur le fond que le Pays est attaqué.

En l'occurrence, Mario Banner estime que l'arrêté ministériel mettant fin à ses fonctions doit être annulé. Plusieurs raisons sont avancées et notamment un délai insuffisant pour présenter ses observations. Mario Banner avait en effet reçu le courrier de demande préalable d'entretien avant licenciement, 24 heures à peine avant le rendez-vous prévu. Toutefois, le rapporteur public indique que l'ex directeur général du port n'a quitté ses fonctions que le 22 juillet dernier, il avait donc tout le temps nécessaire pour remettre un dossier complet au gouvernement prouvant ses compétences à gérer de manière efficiente le port, ce qu'il n'a pas fait.

Autre argument développé, la défense de Mario Banner indique que la décision de mettre fin à ses fonctions de directeur général du port n'a pas été motivée. Le rapporteur public répond que le conseil des ministres peut mettre fin quand il le veut aux fonctions des directeurs de ses établissements publics. "Le conseil des ministres peut révoquer à tout moment" insiste le rapporteur public renvoyant ceux qui en douteraient à la lecture de l'article 93 de la loi organique sur le statut de la Polynésie française. Par ailleurs, "il n'y a pas d'erreur manifeste d'appréciation dans l'intérêt du service" : Mario Banner a été directeur du port pendant quatre ans, le gouvernement a jugé "utile d'opérer un changement mais pour autant ses compétences ne sont pas remises en cause". Le rapporteur public estime par conséquent que la requête en annulation déposée par l'ancien directeur du port doit être rejetée.

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Stéphane Diemert défend encore bec et ongles l'ex haut conseil

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Stéphane Diemert défend encore bec et ongles l'ex haut conseil
PAPEETE, le 15 mars 2016. L'ancien président de l'ex Haut conseil de Polynésie française prétend, entre autres, que l'abrogation de la délibération de septembre 2015 supprimant cette autorité administrative n'a eu qu'un but politique : mettre fin à ses propres fonctions. Le rapporteur public estime néanmoins que "le détournement de pouvoir" n'est pas fondé.

Le haut conseil de Polynésie française avait été créé par l'ancien gouvernement de Gaston Flosse en juillet 2013, dès l'arrivée aux affaires du Tahoera'a mais, immédiatement, cette nouvelle entité dont le statut juridique est mal défini (service du Pays, institution, autorité indépendante ?) est attaquée, notamment devant le conseil d'Etat. En mars 2014, le haut conseil sous la forme d'une autorité administrative collégiale est à nouveau formé mais a perdu nettement de ses prérogatives. Sa consultation sur les divers textes du Pays n'est plus que facultative. Le changement au sein de l'exécutif du Pays en septembre 2014 prévoit une mort annoncée de cette autorité. De fait, le 10 septembre 2015 le haut conseil est purement et simplement abrogé par une délibération adoptée à l'assemblée de Polynésie à une large majorité. C'est cette délibération qui est attaquée, devant le tribunal administratif, car elle met ainsi fin aux fonctions du président de cette autorité.

Tous les arguments soulevés devant le tribunal administratif ont été rejetés par le rapporteur public, ce mardi, lors de l'audience. Il relève par exemple que le conseil supérieur de la fonction publique a été consulté au sujet de la suppression du Haut conseil et que les représentants de l'assemblée ont été bien informés, puisqu'un rapport complet leur avait été remis en août 2015. Stéphane Diemert a invoqué en outre le détournement de pouvoir estimant que sa fin de fonctions avait un motif politique. Le rapporteur public rétorque que bien d'autres motifs, dont certains s'appuient sur de précédentes décisions du Conseil d'Etat, ont justifié l'abrogation du haut conseil.

Il ne s'agit pas plus d'un acte discriminatoire. Le caractère brutal de la fin de fonction ne peut pas être mis en avant, dans la mesure où Stéphane Diemert a reçu une nouvelle affectation dans un délai raisonnable. En conséquence, aucune mesure transitoire particulière ne saurait bénéficier à l'ex président du haut conseil. Quant à l'absence de contre signature des ministres, aux côtés de celle du président du Pays, dans un arrêté ministériel mettant fin aux fonctions du président du Haut conseil, il est rappelé que cet arrêté "constate" seulement "la fin de fonction de M. Stéphane Diemert". Délibéré attendu dans quinze jours.

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Swac de l'hôpital : Froid de Polynésie passe à l'attaque au tribunal

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Swac de l'hôpital : Froid de Polynésie passe à l'attaque au tribunal
PAPEETE, le 15 mars 2016. La SA Froid de Polynésie demande au tribunal administratif d'annuler une décision du conseil d'administration de l'hôpital confiant au Pays la maitrise d'ouvrage du projet de climatisation par l'eau de mer du centre hospitalier. Le rapporteur public considère que la requête est irrecevable.

Le projet d'installation d'un système de climatisation par l'eau froide des mers (Sea water air conditioning, Swac) du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) est entré, ce mardi, dans une phase contentieuse. Toutefois, ce recours déposé par la société Froid de Polynésie a peu de chances d'aboutir si le tribunal administratif va dans le sens des arguments développés par le rapporteur public. Ce dernier a, en effet, conclu sur l'irrecevabilité de la requête.

Tout le dossier part d'une décision, en mars 2015, du conseil d'administration du CHPF de confier au Pays la maîtrise d'ouvrage de l'installation d'un Swac pour l'hôpital au Pays. La société Froid de Polynésie, qui s'était positionnée depuis plusieurs années comme potentiel distributeur de froid à l'hôpital - en ayant obtenu, depuis 2011, une concession sur l'espace public maritime dans la passe de Taaone - estime qu'il s'agit d'une concurrence mal venue de la part du secteur public.

Mais, le rapporteur public évoque des "difficultés importantes" quant à la recevabilité du recours. Il note, en premier lieu, que rien ne justifie l'intérêt à agir du requérant. En effet, la décision prise par le conseil d'administration du CHPF ne provoque a priori aucune conséquence directe sur l'activité de Froid de Polynésie, car elle ne modifie en rien les conditions d'exploitation de la société qui peut se développer sur d'autres projets pour fournir du froid à des clients qui seraient positionnés sur Pirae et Arue. Le rapporteur public rejette comme une fin de non recevoir le fait que Froid de Polynésie tente de se prévaloir comme un contribuable ou un usager en arguant que cette décision a des conséquences financières puisque la décision attaquée du conseil d'administration de l'hôpital n'a aucune portée sur les finances publiques.

Sur le motif de concurrence invoquée, le rapporteur public rappelle que la décision du conseil d'administration de l'hôpital habilite seulement le directeur à déléguer la maitrise d'ouvrage au Pays. Elle ne suffit pas à fonder que les droits de la société Froid de Polynésie seraient lésés. Enfin, cette décision n'écarte en rien la possibilité de cette société de répondre aux divers marchés publics qui seraient lancés sur le projet de Swac de l'hôpital, pas plus qu'elle n'empêche la société de se développer en dehors de ce projet. "La distorsion de concurrence n'est qu'hypothétique" concluait le rapport public. La décision du tribunal administratif a été mise en délibéré.



Sur le sujet lire aussi :
La société Froid de Polynésie s'interroge sur la saga du Swac

ET

Swac de l'hôpital du Taaone : un quatrième essai à confirmer

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Papeno'o : Le littoral, en zone rouge, est englouti par la mer

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Papeno'o : Le littoral, en zone rouge, est englouti par la mer
PAPENO'O, le 15/03/2016 - En quelques années, la mer a pris 50 mètres sur les parcelles de terre, c'est le constat que dresse le maire délégué de Papeno’o, Vetea Avaemai. Avec les pluies diluviennes de ces derniers temps, l'enrochement au niveau du PK 17 s'est effondré. Pour lui, c'est l'homme qui est responsable de tout ce qu'il se passe. Il aimerait cependant que des solutions soient trouvées pour les familles qui vivent en bord de mer.

Un enrochement effondré, des murs détruits, une énorme crevasse a fait son apparition. Depuis la semaine dernière, les habitants du PK 17 de Papeno’o vivent dans la crainte, car ils n'ont plus de protection en cas de forte houle.

Ils ont fait appel au Pays, mais celui-ci ne peut agir. En effet, ce sont des terrains privés. En 2004, le gouvernement de l'époque avait réalisé l’enrochement, celui-là même qui est détruit aujourd'hui, alors que sur la carte des aléas, mise en place en 1996, ce terrain était déjà en zone rouge.

"La houle continue de creuser ! Si on laisse les choses se faire, ce sera l'ensemble des maisons construites en bord de mer qui seront touchées", explique le maire délégué de Papeno’o, Vetea Avaemai. "Quand on dort le soir, on entend des bruits sourds", ajoute Augustine, résidente en bord de mer.

La crainte est omniprésente. Ces familles ne savent plus comment se comporter : "Si on nous demande de laisser cinq mètres entre le bord de mer et notre maison, nous le ferons volontiers, si le Pays venait à nous aider à reconstruire une nouvelle maison", assure Augustine.

Remettre sur pied l'ancien enrochement soulagerait ces familles, mais pour combien de temps ? Lorsque l'on voit le résultat sur l’ouvrage réalisé il y a une dizaine d'années, on peut craindre que le même scénario se reproduise de nouveau d'ici quelques années.

La nature reprend toujours ses droits : c'est le triste constat que l'on peut tirer de cette histoire. Même le maire délégué en est convaincu : "On voit, à Papeno’o, depuis le cimetière jusqu'à l'embouchure, nous avons perdu beaucoup de terres. La mer a pris près de 50 mètres. Pour moi, c'est l'homme qui est responsable de tout cela", et de poursuivre, "entre les rochers qui sont ramassés dans les rivières pour les mettre en bord de mer… À l'époque, tout se faisait naturellement, il y avait un cycle naturel. Depuis, tout a été chamboulé avec tous ces travaux. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes."

DES HABITATIONS CONDAMNÉES
Aujourd'hui, une trentaine de familles sont concernées et vivent le long du littoral entre l'école Mamu et l'embouchure. Ces maisons sont construites sur des zones à risques, et selon les textes, c'est le maire qui a en charge la sécurité de ses administrés.

Conscient des risques et désabusé, le maire délégué relativise. "Je leur ai déjà dit qu'il fallait réfléchir. On ne sait pas ce que peut nous réserver la nature", assure Vetea Avaemai.

Il faudrait reloger les familles sur des zones bleues, mais accepteront-elles de quitter leur terre ? Rien n'est moins sûre.

Malgré les risques, l'école maternelle de Mamu a rouvert ses portes

Il y a deux semaines, la clôture de l'école maternelle de Mamu a été endommagée avec la forte houle, ce qui a entrainé la fermeture de l'établissement durant deux jours.

Depuis jeudi dernier, les 139 élèves ont repris le chemin de l'école. Selon son directeur, "une clôture en tôle a été installée provisoirement, mais on ne sait pas qui devra financer la future clôture ou l'enrochement".

Situé sur une zone à risque, cet établissement scolaire devrait être déplacé et c'est d'ailleurs en projet, selon le directeur : "On en sait pas encore où est-ce que la future école sera construite. Tout ce que l'on sait, c'est qu'elle sera déplacée".

Et pour éviter tout risque d'accident, certaines zones sont interdites d'accès pour les enfants.



Plusieurs millions pour refaire un enrochement

Nous avons interrogé un professionnel pour le coût d'un nouvel enrochement plus sûr sur la zone concernée.

"Pour que ce soit costaud, il faut que les blocs soient de 2 m à 2,50 m pour la base. Et le mur doit avoir une forme trapézoïdale. Un enrochement de 15 m de long avec une base de 2,50 m, une hauteur de 4 m et une largeur de la tête de l’enrochement de 1 m, coûterait environ 1,9 millions de francs. À ce prix s’ajoute le coût du déplacement de l’engin, 100 000 francs, et la mise en place du tissu géotextile qui est à 2000 francs du m2."


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Intoxication à la Ciguatera à Rapa

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Six intoxications à la ciguatera ont été décelées sur l'île de Rapa lundi. L'infirmier faisant partie des malades sera remplacé dès mercredi matin par un infirmier de Tubuaï et d'un médecin du SAMU.
Intoxication à la Ciguatera à Rapa
RAPA, le mardi 15 mars 2016 - Lundi, six cas de ciguatera ont été déclarés sur l'île de Rapa, parmi les malades se trouvent le seul infirmier de l'atoll, une famille dont une petite fille de deux ans. Ainsi les autorités sanitaires ont décidé d'envoyer dans la journée de mardi un infirmier et un médecin afin "d'assurer la continuité des soins".
Un hélicoptère Dauphin du détachement de la 35F est parti de Tahiti dans la journée de mardi avec, à son bord, un médecin du SAMU et du matériel. "Une escale à Tubuai est prévue afin d’embarquer l’infirmier qui sera également acheminé à Rapa. Après un ravitaillement en carburant et une nuit à Raivavae, l’hélicoptère devrait arriver mercredi matin sur l’île de Rapa", indique le communiqué de presse de la Présidence.
L'intoxication serait due à la consommation d'un saumon de Rapa. Les premiers symptômes de la maladie se seraient déclarés le lundi après le déjeuner.

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Ismaël Huukena à nouveau dans le grand bleu

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Ismaël Huukena entame le 17 mars une nage en solitaire dans le grand bleu en cinq étapes, au départ de Teahupoo avec une arrivée à Punaauia le 22 mars.
Ismaël Huukena à nouveau dans le grand bleu
PAPENOO, le 15 mars 2016 - C'est un nouveau défi empreint d'un message culturel et écologique que s'est fixé le Marquisien Ismaël Huukena. Son objectif, une nage en solitaire de Teahupoo à Taapuna en cinq étapes de 6 heures de nage du jeudi 17 mars au mardi 22 mars.

Ismaël est un habitué de ce genre de défi, il compte déjà à son actif plusieurs traversées de ce genre : Tautira-Mahina, Huahine-Maupiti, Vaitupa-Moorea. Adrien Bono un ami de longue date du nageur marquisien indique "ce n'est plus vraiment un challenge, il n'a plus rien à prouver, cette fois ci c'est plus pour les enfants et pour dénoncer", nonobstant cette dernière traversée reste une épreuve à boucler, "je ne me suis jamais aventuré par là –bas, admet-il, si j'arrive à boucler ces étapes, je pourrai dire que j'ai fait le tour de Tahiti à la nage"


Défendre la culture Polynésienne

Si le côté sportif du challenge est indéniable, le nageur cherche avant tout à lui donner une dimension culturelle. Ainsi, le défi se déroule sous l'égide de l'association Te Matahuarere no te Reva Te Moana e te Fenua et afin de promouvoir la culture polynésienne, les écoles de trois communes : Teahupo, Vairao et Toahotu animeront la cérémonie d'accueil de la première journée avec des danses, des O'rero et récits de contes et légendes de leur communes d'origine. Ainsi, aucune étape n’a été choisie au hasard, qu’elle ait trait à la culture ou à l’environnement.

Pour l'arrivée des autres étapes, soit Papeari, Papara, la pointe des pêcheurs et Taapuna, Ismaël espère que les habitants des communes respectives se mobiliseront pour raconter des histoires et mythes. "Nous voulons essayer de faire revivre la culture au travers des gens" explique Ismaël Huukena, "aujourd'hui les jeunes préfèrent jouer aux jeux vidéo et se connecter sur les réseaux sociaux plutôt que de s'intéresser à leur culture, nous voulons leur en montrer l'importance" ajoute le Marquisien.

La Traversée

Ismaël Huukena compte bien faire cette traversée dans le grand bleu dans le respect de la tradition. Ainsi, il nagera seul muni d'un simple pareu, un masque, un tuba et de palmes. Trois de ses neveux le suivront en pirogue et un membre de l'association restera également à distance prêt à intervenir en cas de besoin. Le respect de la tradition prévaut, mais l'équipée ne s'oppose pas pour autant aux nouvelles technologies. Un vent d'innovation vient en effet souffler sur la traversée. Un pilote de drone vient se joindre aux marins afin de filmer le défi.

Les étapes et horaires de la traversée
Ismaël Huukena à nouveau dans le grand bleu
La traversée d'Ismaël Huukena se déroule en 5 étapes avec un départ le 17 mars de Teahupoo et une arrivée le 22 mars à Taapuna ou Faa'a en fonction de la vitesse de sa nage.
- Départ de Teahupoo le 17 Mars 2016 à 9h arrivée prévue vers 15h à Vairao
- Vendredi repos
- Départ de Vairao le 19 Mars 2016 à 9h- arrivée prévue vers 15h à Papeari
- Départ de Papeari le 20 Mars 2016 à 9h- arrivée prévue vers 15h à Papara ( Taharuu )
- Départ de Papara le 21 Mars 2016 à 9h- arrivée prévue vers 15h à la grotte de Maraa et la pointe des pêcheurs ( Punaauia )
- Départ de Punaauia le 22 Mars 2016 à 9h -arrivée prévue vers 15h à Taapuna ou Vaitupa à Faa'a

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Moorea : action coup de poing des mutoi contre les kitesurfeurs

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Moorea : action coup de poing des mutoi contre les kitesurfeurs
TIAHURA, le 15 mars 2016. En application d'un arrêté municipal de juillet 2015, interdisant la pratique du kitesurf sur les trois sites majeurs de l'île sœur, les policiers municipaux et la brigade nautique de Moorea sont intervenus en nombre, ce mardi matin, à Tiahura. Du matériel a été saisi.

La polémique sur l'interdiction du kitesurf à Moorea n'occupe plus les médias comme ce fut le cas en septembre dernier. Non pas que les kitesurfeurs appliquent à la lettre l'arrêté municipal pris en juillet dernier par la municipalité. Cela tient plus aux conditions météo. Avec le phénomène El Niño, l'île sœur a été peu ventilée ces derniers mois. "On a rien eu depuis des mois et des mois" reconnaît un membre du bureau de l'association Moorea Kitesurf. Ce mardi matin, les conditions étaient, enfin, idéales. La tentation pour de nombreux adeptes de cette discipline a été sans doute trop forte : certains ont donc bravé l'interdiction municipale et ont commencé à déployer leurs ailes sur la plage de Tiahura.

Mais, rapidement un fort déploiement de policiers municipaux à terre et en mer (avec le soutien de la brigade nautique) est venu rappeler les contrevenants à l'ordre. Plusieurs voitures de police ont été envoyées à Tiahura, de même qu'un bateau avec trois mutoi à bord. Un kitesurfeur les apercevant en approche a pu s'éloigner. Mais, une partie de son matériel laissé à terre sur un motu, un sac et des pompes pour regonfler sa voile, a été emporté.

Un moniteur d'une école de kitesurf, qui donnait un cours à un touriste américain a, lui, été directement appréhendé sur le plan d'eau. "Ils sont venus s'accrocher à mon bateau et ils m'ont rappelé l'interdiction du kite sur place. Moi, j'ai ouvert une école de kite en 2004 et à l'époque j'avais obtenu, de la mairie, une autorisation temporaire d'occupation du domaine maritime. La mairie ne s'étant pas manifesté pour me signaler la fin de cette autorisation, j'ai continué à exercer en dépit de l'arrêté d'interdiction du kite" témoigne David. Sa planche et sa voile ont été emportés par les policiers municipaux. "J'étais à peu près certain qu'ils n'avaient pas le droit de saisir le matériel, mais je n'ai pas fait d'opposition. J'ai réussi seulement à obtenir un papier manuscrit avec le nom du mutoi attestant que la planche et la voile avaient été emportés. Mais je ne sais pas comment je pourrai les récupérer".

Pour l'association Moorea Kitesurf, cette opération coordonnée et les saisies effectuées, viennent renforcer le sentiment de harcèlement dont ils se sentent victimes depuis septembre dernier. "On ne peut plus sortir une aile sans être coursé sur la plage ou en mer". Un recours en annulation de l'arrêté municipal a été déposé en décembre dernier devant le tribunal administratif de Papeete par l'association : ses membres attendent avec impatience que leur dossier soit examiné.

Moorea : action coup de poing des mutoi contre les kitesurfeurs

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Commission SCAN : 24 dossiers présentés

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Commission SCAN : 24 dossiers présentés
PAPEETE, le 16 mars 2016. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La commission consultative de soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN), présidée par le ministre en charge de l’économie numérique, Teva Rohfritsch, a examiné, mardi, 24 dossiers de demande d’aide à l’écriture, au développement, à la production et à l’organisation de manifestations, dans le secteur audiovisuel.

Le montant d’aide total sollicité est de 63 796 288 Fcfp, représentant 11% des dépenses globales prévues dans le cadre de ces projets, qui sont de 578 665 445 Fcfp.

L’avis de la commission consultative relatif à ces dossiers sera présenté prochainement au Conseil des ministres.

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Pêche sous marine: Championnat de Polynésie en individuel 2016 et sélectives pour le mondial

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Pêche sous marine: Championnat de Polynésie en individuel 2016 et sélectives pour le mondial
PAEA, le 16 mars 2016. (COMMUNIQUE) Le championnat de Polynésie en individuel 2016 se tiendra le samedi 19 et le dimanche 20 mars à la marina d’Aquatica à Paea.

6 manches sont prévues au total pour ce championnat qui seront aussi comptabilisées pour définir notre sélection pour le mondial qui se tiendra en Grèce au mois de septembre 2016.

Pour pouvoir y participer, les pêcheurs devront obligatoirement être licenciés dans un club affilié à la fédération tahitienne.

Les pêcheurs sont convoqués à 7h et la pesée se tiendra à 15h30.
Le produit de la pêche sera mis à la vente.
La population est invitée à se joindre à cette pesée pour apprécier les prises de nos champions.

Pour plus d’informations, contacter Romuald M. au 87 78 20 93 ou vtstahiti@hotmail.com

Classement du championnat 2015

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La vente des locaux de Tahiti Nui Travel reportée

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La vente des locaux de Tahiti Nui Travel reportée
PAPEETE, 16 mars 2016 - La vente aux enchères sur saisie immobilière des surfaces commerciales détenues par la SA Tahiti Nui Travel, en centre-ville, est reportée au 4 mai prochain.

Une demande de renvoi faite par le représentant de l’agence de voyage a été accordée par le tribunal civil de première instance de Papeete, mercredi matin. La vente aux enchères sur saisie immobilière est reportée de sept semaines, au 4 mai prochain.

Elle fait suite à la liquidation judiciaire des entreprises du groupe Casino, prononcée par le tribunal mixte de commerce de Papeete le 13 avril 2015. Pour couvrir ses emprunts liés à ses activités dans la grande distribution, l'homme d’affaires Franck Falletta avait mis en garantie bancaire 713 m 2 de surfaces immobilières détenues par son agence de voyage, la société Tahiti Nui Travel (TNT), dans l’immeuble Ateivi, rue Mgr Tepano Jaussen à Papeete.

Aussi, l’enchère doit porter sur trois lots. Le premier, mis à prix 80 millions Fcfp, est la partie du rez-de-chaussée de l’immeuble, occupée par l’agence Tekura Tahiti Travel, d’une surface de 173 m2. Le lot comprend trois emplacements de stationnement en sous-sol. Les lots 2 et 3 sont répartis sur le premier étage de l’immeuble Ateivi et sont chacun mis en vente avec trois places de stationnement en sous-sol. Les locaux concernés sont aménagés de part et d’autre de la sortie d’ascenseur. A droite, une surface de 312 m2 est mise à prix 120 millions Fcfp, tandis que les 199 m2 situés à gauche de la sortie d’ascenseur sont mis en vente au prix plancher de 80 millions Fcfp.

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Nike lance la première chaussure qui se lace toute seule

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Nike lance la première chaussure qui se lace toute seule
New York, Etats-Unis | AFP | mercredi 16/03/2016 - L'équipementier américain Nike a présenté mercredi à New York la première chaussure de sport à laçage automatique, la HyperAdapt 1.0, qui sera disponible à la vente fin 2016.

Des capteurs situés au niveau du talon activent le laçage une fois le pied dans la chaussure. Deux boutons situés sur le côté de la chaussure permettent d'ajuster le serrage.

Le designer vedette de Nike, Tinker Hatfield, a indiqué, lors de la présentation que Nike travaillait déjà à d'autres innovations permettant l'ajustement automatique.

Nike avait déjà présenté une chaussure à laçage mécanique, mais il s'agissait d'une édition limitée, la Nike Mag, modèle très montant inspiré du film "Retour vers le futur II".

Une série avait été vendue en 2011 aux enchères.

tu/bdx

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Réouverture de la Vallée de la Fautaua

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Réouverture de la Vallée de la Fautaua
PAPEETE, le 16 mars 2016. (COMMUNIQUE) La Ville de Papeete informe le public de la réouverture de la Vallée de la Fautaua.

Les intempéries du mois de février ont causé de nombreux éboulements sur le site et par mesure de précaution, ce dernier a été officiellement fermé le 15 février dernier.

Les sentiers sont à présent dégagés et sécurisés.

Pour les autorisations d'entrée, joindre la régie des recettes de la mairie de Papeete, au 40 415 836.

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Va’a Vitesse – Championnats du monde : Focus sur Tenaturanui Maono de Huahine

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Les séries qualificatives pour les prochains championnats du monde de va’a ont eu lieu samedi dans la rade du Taaone. 61 athlètes de tous âges se sont qualifiés pour participer à ces championnats du monde qui se dérouleront en Australie du 5 au 15 mai et qui seront suivis, deux ans plus tard, par les championnats du monde annoncés en Polynésie en 2018.
Va’a Vitesse – Championnats du monde : Focus sur Tenaturanui Maono de Huahine
PIRAE, le 16 mars 2016. Les séries qualificatives pour les championnats du monde de va’a vitesse ont eu lieu dans la rade du Taaone samedi. L’enjeu était de taille puisqu’il s’agissait de gagner son ticket pour participer aux championnats du monde de va’a prévus à l’est de l’Australie, du 5 au 15 mai 2016, sur la Sunshine Coast.
 
On citera quelques qualifiés : Tuatini Makiroto, Hititua Taerea, Abel Arii Teriitematua en open, le champion Karyl Maoni, Steve Hart, Rodolph Bernadino en vétéran, Revi Thon Sing, Ariimana Porai, Tutearii Hoatua en junior et Teanavai Pahuiri, Moana Perry et Hitinui Tuteirihia en cadets, les trois premiers de chaque catégorie.
 
Chez les filles on retrouve Mereani Marakai, Puarui Guntaro, Tenaturanui Maono en open, Leilani Wong, Frida Faura, Birgitte Langomazino en vétéran, Hereiti Tavaearii, Terohirohioarii Tetuaapua, Pearl Samg Mouit en junior et Ranitea Tavaearii, Hereani Teahurai et Kaipolanie Ohiti chez les cadettes, qui sont les trois premières de chaque catégorie.
 
De nombreuses catégories étaient représentées, cadets, juniors, open et vétérans, chez les hommes comme chez les femmes. En Polynésie, le va’a c’est avant tout le va’a sur longue distance, voire des courses inter-îles, comme les épreuves importantes du calendrier de la fédération tahitienne de va’a.

Va’a Vitesse – Championnats du monde : Focus sur Tenaturanui Maono de Huahine
Le va’a de vitesse est pourtant une discipline qui existe bel et bien et la Polynésie est actuellement en tête de tous les rendez-vous internationaux, comme lors des derniers championnats du monde au Brésil en 2014, la compétition se déroulant tous les deux ans.
 
Après l’Australie, ces championnats du monde se dérouleront en Polynésie, ce qui pourra générer une émulation tant au niveau des sportifs que des encadrants. Au total, une soixantaine d’athlètes ont été retenus, 61 exactement, toutes catégories confondues.
 
Au niveau des athlètes sélectionnés, on ne retrouve pas vraiment les stars du V6 marathon, ni même du V1. Certains évoquent des questions de dopage, car il y aurait des contrôles systématiques aux championnats du monde. Pour d’autres, le planning de courses marathon est déjà bien chargé pour ces athlètes qui gèrent leur vie professionnelle et leur vie familiale en parallèle du va’a. Enfin, on peut surtout dire que c’est un autre type d’effort, basé sur l’intensité, l’explosivité, plus que sur l’endurance.
 
Ces séries qualificatives se sont déroulées dans la rade du Taaone, dans une zone qui a été interdite à la baignade après un arrêté pris en début de mois. Lors de la conférence de presse faite à la Mairie de Pirae au moment de l’annonce de la tenue des championnats du monde de va’a à Pirae, il avait été annoncé que le problème de la pollution de ces eaux allait être pris à bras le corps en prévision de ces championnats du monde de 2018.
 
L’ensemble de la zone de Aorai Tini Hau devrait être réhabilitée pour un projet d’ampleur visant à moderniser la commune avant ces championnats.

Va’a Vitesse – Championnats du monde : Focus sur Tenaturanui Maono de Huahine
Tenaturanui Maono, qualifiée pour les championnats du monde :
 
Qu’as tu pensé de tes séries ?
 
« C’était un peu dur mais je me suis entrainée pour ça. Mon objectif était de me placer dans cette sélection pour partir en Australie. Je suis arrivée depuis trois semaines, on avait reporté la journée à aujourd’hui à cause du mauvais temps, donc j’ai profité de ces trois semaines pour m’entrainer encore, là où je suis actuellement, à Paea. »
 
Tu vis à Huahine, ton parcours ?
 
« Oui, je m’entraine dans la commune de Fare, côté Bali Hai, à côté de l’hôtel Lapita. Je suis venue ici pour représenter mon île, Huahine. Je suis fière de mon île alors je rame pour elle. (…) Je n’ai pas trop voyagé, seulement en Calédonie, donc c’est bien aussi de voir ce qu’il y a ailleurs comme en Australie. »
 
« J’ai commencé la rame sur le tard, vers 14 ans. Au début c’était juste comme ça mais quand je suis venue à Tahiti et que j’ai vu tous ces gens, cela m’a boosté et cela m’a donné envie de faire de la rame. La rame c’est notre culture, cela représente les Tahitiens. Pour me relaxer je fais aussi un peu de surf, quelques compétitions de surf aussi. On a de bonnes vagues chez nous. »
 
Un remerciement ?
 
« Je remercie ma famille de Huahine, tous les membres du bureau de mon club Fare Nui Va’a et surtout mon coach, mon père. Gros bisous à ma famille qui m’attend à Huahine. » SB

Va’a Vitesse – Championnats du monde : Focus sur Tenaturanui Maono de Huahine

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Candidature aux Jeux du Pacifique, délégations de service public : la ministre chargée des sports répond à Tauhiti Nena

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Candidature aux Jeux du Pacifique, délégations de service public :  la ministre chargée des sports répond à Tauhiti Nena
La semaine dernière, le président du COPF, Tauhiti Nena, annonçait qu’en cas de succès de la candidature de la Polynésie française pour l’organisation des Jeux du Pacifique en 2023, le soutien de l’Etat pour renouveler les infrastructures serait de l’ordre de 12 à 15 milliards Fcfp. A ce jour, aucun engagement de l’Etat n’a été confirmé sur le montant de l’accompagnement financier, si ce n’est qu’il est conscient des enjeux pour la société polynésienne, et qu’à ce titre, il serait à nos côtés à toutes les étapes, de la candidature à l’organisation de ces Jeux. La ministre, Nicole Sanquer-Fareata a pu présenter le dossier de candidature et avoir la confirmation orale du soutien de l’Etat lors de sa mission en métropole et ses rencontres avec le ministre, M. Kanner, et le Secrétaire d’Etat aux sports, M. Braillard.

En effet, si le COPF est l’instance qui porte la candidature auprès du Conseil des Jeux du Pacifique, il doit compter sur le soutien du Pays et de l’Etat, notamment du point de vue financier. C’est pour cela que le Président de la Polynésie a souhaité mettre en place un comité de candidature, composé de 4 quatre membres du mouvement sportif (COPF), 4 quatre membres du Pays et 2 membres de l’Etat. Ce comité de travail aura pour mission de conduire la candidature de la Polynésie à l’organisation des Jeux du Pacifique 2023.

Le succès de cette candidature est l’objectif de toutes les instances dirigeantes du Pays car, au-delà de l’aspect sportif, c’est toute la population qui devrait bénéficier du retentissement de cet événement, avant, pendant et après les Jeux, et ce dans divers domaines tels que la santé publique, la cohésion sociale, l’économie, le tourisme ou encore l’emploi et la formation.

Le président du COPF a également fait part d’un autre enjeu derrière ce succès espéré, à savoir, la reconnaissance de la Polynésie française par le Comité International Olympique (CIO).

Ce discours porté par Tauhiti Nena auprès des présidents des fédérations sportives depuis plusieurs années est fallacieux. En effet, les conditions d’admission au CIO sont claires : être un territoire indépendant. Seule une modification des statuts du CIO pourrait alors rendre éligible la Polynésie à son inscription au CIO, ce qui n’est pas d’actualité au sein de l’organisation, bien au contraire. Seuls les comités nationaux sont reconnus par le CIO. C’est le cas par exemple du CNOSF, le comité national olympique du sport français, qui devrait représenter le COPF, mais l’obstination acharnée du président du COPF à vouloir être membre à part entière, ferme les portes au niveau national mais également océanien.

En effet, le financement auquel fait référence le président du COPF, à hauteur de 100 à 200 millions Fcfp de budget de fonctionnement annuel, est un financement qui serait déjà disponible à la Polynésie si les accords avec le CNOSF étaient acceptés. Il s’agit du programme de la solidarité olympique qui est un programme pour lequel nous serions déjà éligibles si le COPF n’allait pas à l’encontre du statut du CNOSF et des propositions de partenariat faites, à l’instar des accords signés entre le CNOSF et le CTOS de la Nouvelle-Calédonie. Et, bien évidemment, il s’agit de financement dans le cadre d’un projet présenté et non d’un chèque en blanc attribué pour reconnaissance au sein de l’organisation du CIO, comme le laisse sous-entendre Tauhiti Nena.

Concernant les délégations de service public (DSP) octroyées aux fédérations sportives qui en font la demande, le président du COPF, Tauhiti Nena, a affirmé que les fédérations de rugby, dragonboat et paintball, s’étaient vues retirer leur DSP « sans explications ».
Pour rappel, lors de la réunion avec les fédérations, la ministre a expliqué son souhait qu’un contrôle minutieux soit effectué pour chaque demande de renouvellement de délégation de service public. En effet, nous restons persuadés que la rigueur et le contrôle sont de mise dès lors qu’un financement public est octroyé.

Concernant la fédération tahitienne de rugby, un courrier transmis par la DJS le 4 décembre 2015, la prévenait de l’avis défavorable quant à l’attribution de sa délégation de service public, en raison notamment des irrégularités constatées lors de l’assemblée générale de la fédération, celles-ci ne permettant pas de garantir l’éthique et la démocratie dans son fonctionnement.

Concernant la fédération de dragon boat, celle-ci ne répond pas aux critères d’octroi de la DSP à savoir, « mettre en œuvre, chaque année, des actions tendant au développement du sport pour tous et du sport de haut niveau, et à la formation de ses membres et cadres techniques » (extrait de l’arrêté n° 491 CM fixant les conditions d’attribution et de retrait de la DSP en Polynésie française). De plus, nous considérons que cette pratique sportive est une discipline connexe au va’a et nous souhaitons donc que le bureau de la fédération de dragon boat se rapproche de celle du va’a. Etant quasiment tous membres du conseil fédéral du va’a, les discussions devraient être facilitées. Cette démarche va dans le sens d’une mutualisation des moyens humains, logistiques et financiers, en raison d’un contexte économique général défavorable.

Pour le paintball, la discussion n’a pas lieu d’être, puisque la fédération en question n’a même pas fait de demande.

Pour que les informations soient complètes, deux fédérations différentes sollicitent la DSP pour les deux disciplines suivantes : le rugby et la boxe. Une autre procédure d’instruction se déclenche alors et chaque bureau sera reçu par la DJS et le ministère, dans les prochaines semaines, afin de présenter le projet de développement de leur discipline. Celle répondant le plus aux critères se verra attribuer la DSP pour les quatre prochaines années. -o-o-o-o-o-

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The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo

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Après deux jours sans compétition qui a permis aux 8 athlètes de découvrir les paysages somptueux de la région de Queenstown dans l’île du sud de la Nouvelle Zélande, nos watermen ont pu participer à la 3e épreuve, le Sup Surf. Le niveau était relevé puisqu’il y a avait dans les rangs le champion du monde et le vice-champion du monde de la discipline. Manoa Drollet a pu malgré tout se hisser à la 5e place.
The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo
NOUVELLE ZELANDE, le 15 mars 2016. La compétition The Ultimate Waterman se déroule actuellement en Nouvelle Zélande. Il s’agit d’une formule de compétition spéciale : 8 athlètes invités s’affrontent sur 8 disciplines pendant 8 jours. Au programme il y a 3 épreuves d’endurance, 4 de surf et une d’apnée.
 
La compétition a commencé par les deux épreuves d’endurance, le va’a OC 1 et le Paddle Surf. Dans ces deux épreuves, notre représentant Tahitien, le surfeur de gros Manoa Drollet, a pu terminer à la 6e position. Au classement général, il était 6e à l’issue de la première épreuve remportée par Danny Ching, puis 7e à l’issue de la deuxième épreuve remportée par Zane Schweitzer.
 
Nos 8 watermen ont ensuite quitté la région d’Auckland pour se rendre dans l’île du sud dont est originaire l’organisateur Greg Townsend. Le président de Surfing New Zealand n’est pas peu fier de faire découvrir sa région au monde entier à travers cet événement. En 2015, c’était le spot magique de Pinnacles au pied des falaises près de Dunedin, cette fois-ci c’était la région de Queenstown, ses secrets spots et ses merveilles naturelles.

The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo
L’événement étant largement sponsorisé par le gouvernement néozélandais et son comité du tourisme, c’est en toute logique que les athlètes ont pu avoir la chance de visiter des sites fabuleux. Quatre d’entre eux ont pu sauter du Nevis Bungy, haut de 134 mètres. Comme en 2015, les hélicoptères étaient de sortie pour faire découvrir aux athlètes une région aussi fraiche que magnifique parsemée de lacs et de montagnes majestueuses, de vagues à perte de vue.
 
Après deux jours dédiés au déplacement de la caravane Ultimate Waterman, les 8 athlètes ont pu participer à la 3e épreuve qui s’est déroulée mardi. C’est le vice-champion du monde, le Hawaiien Zane Schweitzer (vainqueur du Sapinus Pro 2015) qui a pu s’imposer comme lors de la deuxième épreuve. Il a pu prendre le dessus sur le champion du monde actuel de la discipline, le Brésilien Caio Vaz.
 
La session s’est déroulée dans un secret spot magique offrant de belles vagues creuses de 3-4 mètres pour certaines. Manoa Drollet a pu cette fois-ci obtenir une belle 5e place ex-aequo mais il reste malgré tout à la 7e place du classement général.
 
Danny Ching reste l’actuel premier mais cela ne saurait durer car le surf n’est pas son point fort or il reste encore trois épreuves de surf, le short bord, le long board et le surf de gros, trois épreuves qui devraient permettre à Manoa Drollet de remonter au classement.

The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo
Classement de la 3e épreuve :
 
1st – Zane Schweitzer (HAW)
2nd Caio Vaz (BRA)
3rd Daniel Kereopa (NZL)
4th Connor Baxter (HAW)
5th Manoa Drollet (PYF)
5th Kala Alexander (HAW)
7th Danny Ching (USA)
7th Mark Visser (AUS)
 
Classement général après 3 épreuves :
 
1st Danny Ching (USA)*, 3258
2nd Mark Visser (AUS)*, 2978
5th Caio Vaz (BRA)*, 2918
3rd Zane Schweitzer (HAW), 2670
4th Connor Baxter (HAW), 2058
6th Daniel Kereopa (NZL), 1896
7th Manoa Drollet (TAH), 1693
8th Kala Alexander (HAW), 1533
 
Les astérisques correspondent aux athlètes qui ont déjà joué leur joker, le ‘double-whammy’ qui leur permet, en choisissant leur discipline de prédilection au préalable, de doubler leurs points sur cette discipline. Manoa Drollet n’a pas encore joué son joker.

The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo

The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo

The Ultimate Waterman – Epreuve 3 Sup Surf : Manoa Drollet 5e ex-aequo

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Air France : toujours pas d'accord en piste

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Air France : toujours pas d'accord en piste
PAPEETE, le 16 mars 2016. Aucun terrain d'entente n'a encore pu être trouvé entre la direction régionale d'Air France et le syndicat Usaf-Unsa. Le prochain vol de la compagnie au départ de Tahiti est prévu vendredi.

Depuis lundi, une partie du personnel d'Air France, "100% des PNC" selon le syndicat Usaf-Unsa, est en grève à Papeete. L'avion d'Air France a décollé pour Los Angeles mercredi matin mais sans passagers. Les voyageurs avaient en effet été appelés à se présenter au comptoir d'Air Tahiti Nui mardi soir afin de s'envoler pour les Etats-Unis. L'inconvénient pour eux est d'avoir eu le droit, par conséquent, à une escale prolongée à Los Angeles pour ceux qui avaient Paris pour destination finale.

Le prochain vol d'Air France au départ de Tahiti est prévu vendredi. On saura donc ce jeudi si les passagers seront ou non redirigés vers Air Tahiti Nui. Si vous devez prendre l'avion d'Air France vendredi surveillez bien vos mails et votre téléphone, la compagnie informe les passagers par ces moyens de communication.

Dans un communiqué adressé mercredi aux médias, le syndicat majoritaire Usaf-Unsa "déplore un silence radio d’une direction qui reste bornée et campée sur ses positions. Inacceptable pour son personnel !" "Nous alertons une fois encore Monsieur le directeur régional sur les retombées désastreuses qu’engendrerait un entêtement dont il serait tenu pour seul responsable", ajoute ce communiqué. "L’Usaf-Unsa dénonce l’impact économique, touristique et politique d’une attitude 'jusqu'au-boutiste' totalement décalée avec la réalité qu’affiche la direction locale."
Le syndicat dénonce les "inégalités entre agents polynésiens et métropolitains, le non-respect des accords collectifs, des conditions de travail dégradées…". "Même avion, même uniforme, même travail mais plans d’économies largement supérieurs, efforts supérieurs et sans fin, reconnaissance et traitement inégaux. Est-ce là, la considération que porte l’entreprise à son personnel polynésien ?", interpelle le syndicat Usaf-Unsa.

De son côté, la direction d'Air France Polynésie a adressé mercredi soir un communiqué aux médias en précisant qu'elle n'avait "jusque-là pas souhaité communiquer sur les démarches en cours pour préserver la sérénité des discussions". Elle précise que "l'accord issu des négociations est ouvert à la signature". Pour le directeur Alex Hervet, c'est un "bon protocole" qui propose une "vraie avancée". Ce protocole contient notamment "une prime relative à l'atteinte des objectifs du plan Transform Papeete".

La délégation régionale d'Air France rassemble environ 110 personnes.


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L'eau du robinet est potable dans neuf communes polynésiennes

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L'eau du robinet est potable dans neuf communes polynésiennes
PAPEETE, 16 mars 2016 - Neuf communes de Polynésie française ont distribué de l’eau potable en 2015, selon le rapport annuel sur la qualité des eaux de consommation communiqué mercredi par l’administration. Un résultat en nette amélioration par rapport à 2014.

L’année dernière, une eau potable était fournie au robinet à 58% de la population polynésienne. Entre 2014 et 2015, on constate une légère augmentation du nombre de communes, passé de sept à neuf, desservant de l’eau potable sur l'ensemble de la collectivité.

Les communes de Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Faa’a, Punaauia et Bora Bora ont délivré de l’eau potable avec 100% de résultats conformes lors des mesures réalisées par le service d’hygiène et de salubrité publique. Les communes de Papara et Tumaraa ont respectivement été contrôlées à 99% et 98% de conformité. Le rapport annuel communiqué mercredi par l’administration (ci-dessous) souligne également le bon résultat des trois réseaux de distribution de la commune de Moorea : Temae, Nuuroa et Maharepa II avec 100% de conformité.

Viennent ensuite les communes de Rimatara et Huahine dont le taux de conformité varie de 93% à 90%. De même, on note que la qualité de l’eau distribuée entre 2014 et 2015 s’est beaucoup améliorée dans cinq communes, notamment à Papara (de 91% à 99%), Tumaraa (de 84% à 98%), Rimatara (de 75% à 93%), Rurutu (de 62% à 83%) et Paea (de 52% à 71%).

Cette amélioration est analysée par suite des travaux que la majorité des communes réalisent sur leurs réseaux de distribution, en vue de se conformer aux exigences du Code Général des Collectivités Territoriales avant le 31 décembre 2024.

A ce jour, onze atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable opérationnelle.
Plusieurs communes des Tuamotu ont décidé de mettre en place un service de distribution d’eau potable, notamment à Tatakoto, Anaa et Faaite à partir de dessalement d’eau de mer, ou encore Puka Puka, Reao, Rangiroa, Tematangi, Hereheretue et Ravahere à partir de la récupération d’eau de pluie.

Dans les zones rurales de Tahiti, les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants ou encore utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles.

En 2015, aucune fontaine publique de Tahiti n’a délivré une eau de qualité conforme en permanence. Sur Moorea, les deux fontaines (Temae et Nuuroa) alimentées par le réseau de distribution ont continué à fournir une eau d’excellente qualité. A noter que les communes de Maupiti et Nuku-Hiva ont installé des fontaines publiques équipées de filtration et de lampes UV. La qualité des eaux de ces fontaines est variable mais un classement n’a pu être établi en raison du nombre insuffisant de contrôles.

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19 millions de Fcfp répartis entre cinq syndicats

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19 millions de Fcfp répartis entre cinq syndicats
PAPEETE, le 16 mars 2016. La CSTP-FO reste le premier syndicat représentatif. Il touchera pour son fonctionnement une subvention de 7.5 millions de Fcfp. Au total, les cinq organisations syndicales se partageront 19 millions de Fcfp.

Le conseil des ministres a rendu public ce mercredi la représentativité des différents syndicats de salariés. Pour y prétendre, les organisations doivent avoir obtenu, au cours des deux dernières années (ici 2014 et 2015) une moyenne de voix aux élections des délégués du personnel, supérieure à 5% du nombre de voix exprimées. Une nouvelle fois, c'est la CSTP-FO qui est sur la première marche du podium. Elle est suivie par la CSIP, A ti'a i Mua, Otahi et O Oe to oe rima (voir graphique ci-dessous).


Mais en plus de l'élection des délégués du personnel, les résultats obtenus lors de l'élection des représentants élus aux comités d'entreprises sont importants. En effet, ce sont ces deux résultats qui sont pris en compte pour obtenir des subventions pour le fonctionnement interne des syndicats. Et là, le classement est légèrement différent. La CSTP-FO est toujours devant, mais vient ensuite A Ti'a i Mua, la CSIP, Oe oe to oe rima et Otahi. Au total, l'enveloppe à se partager atteint 19 millions de Fcfp. Le syndicat de Patrick Galenon rafle 7.5 millions de Fcfp (voir graphique ci-dessous). A Ti'a i Mua devrait recevoir 4 millions de Fcfp. La CSIP pourra elle compter sur 3.2 millions de Fcfp. Viennent ensuite Oe oe to oe rima et Otahi qui toucheront respectivement 2.2 et 2 millions de Fcfp.
Pour obtenir ces subventions, chaque syndicat devra produire des pièces obligatoires au traitement des demandes de subvention précise le communiqué du conseil des ministres.


19 millions de Fcfp répartis entre cinq syndicats

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Moorea : La construction du Fare Natura démarrera en octobre

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Moorea : La construction du Fare Natura démarrera en octobre
MOOREA, le 16/03/2016 - Le projet d'écomusée avait été initié par les chercheurs présents sur le site d'Opunohu. L’objectif du Fare Natura est de mettre en valeur "les écosystèmes de la faune et de la flore polynésienne, avec une large collection d’espèces vivantes exposées dans des environnements récréant leur milieu naturel". Les travaux de construction devraient démarrer en octobre, pour se terminer début 2018.

Après plusieurs années d'attente, le Fare Natura va enfin voir le jour. Les travaux de construction pour la première phase devraient démarrer en octobre et dureront jusqu'en début 2018. C'est en tous cas ce qui a été présenté ce matin en conseil des ministres, par le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou.

Pour la réalisation de ce projet, la maitrise d'ouvrage a été remise entre les mains de l'établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD).

Cette Maison de la Nature imaginée par le Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe) a pour but d’être à la fois un site de découverte de la biodiversité locale pour les touristes, mais aussi un lieu de pédagogie ludique et interactif pour les populations locales.

En 2013, le ministère des ressources marines avait financé à hauteur de 21 848 000 francs, les études permettant d'aboutir en 2014 à un avant-projet détaillé.

Compte tenu de l’intérêt touristique du projet qui permet de présenter la richesse de la biodiversité terrestre et marine de nos îles, le ministère du Tourisme a financé les études relatives à la muséographie et proposé le financement de sa construction par le Contrat de Projets 2015-2020, à hauteur de 636 millions de francs.

"Ce musée offrira à un large public de visiteurs l’opportunité de découvrir les particularités de notre nature, de nos lagons, mais aussi les perspectives de développement écologique de notre pays."

Le Fare Natura est le fruit d’un partenariat particulièrement original qui témoigne d’une volonté du gouvernement de diversifier l’attractivité de l’île sœur et de proposer des activités entre science et nature à nos visiteurs. Ce musée s’apparentera plus à une Cité des sciences dédiée à la nature de Tahiti et ses îles et aux développements technologiques à même de préserver l’équilibre entre la nature et l'homme. Il a pour ambition de rendre la recherche accessible et de montrer que le développement durable et l’innovation sont des moteurs économiques pour notre tourisme.

Le Fare Natura sera un lieu ludique et atypique où le visiteur pourra explorer les mystères de la science, multiplier les expériences insolites, plonger dans le monde de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Un espace où petits et grands, Polynésiens ou touristes, scientifiques ou simples amateurs pourront satisfaire leur curiosité.




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