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Meurtre de Angélo Opuu : un troisième suspect écroué au Mans trois mois après le drame

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Meurtre de Angélo Opuu : un troisième suspect écroué au Mans trois mois après le drame
LE MANS, le 16 mars 2016 - Un troisième homme a été interpellé, mis en examen pour homicide volontaire et écroué, la semaine dernière, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'Angélo Opuu, cet ancien militaire tahitien de 34 ans installé en métropole et tué à coup de couteau le 29 décembre 2015 dans une rue mal fréquentée de la ville du Mans (Sarthe).

Plus de trois mois après le drame, les enquêteurs ne lâchent pas le morceau. Ce nouveau mis en cause dans le meurtre d'Angélo Opuu est "originaire de la région parisienne mais il est souvent au Mans" ont révélé hier nos confrères métropolitains de la Maine Libre. Il a été interpellé par les services de la police judiciaire, en milieu de semaine dernière.

"Des déclarations contradictoires"

À ce jour, trois personnes suspectées du meurtre d'Angélo Opuu sont sous les verrous. L'instruction en cours cherche à déterminer les responsabilités de chacun et à savoir qui a donné le coup de couteau mortel ce mardi 29 décembre un peu avant minuit. La rue dans laquelle s'était déroulé le drame, où se trouvent de nombreux bars, est réputée mal fréquentée.

À ce jour, "les déclarations des uns et des autres sont pour le moins contradictoires". Aussi, "pour y voir vraiment clair", de nouvelles personnes pourraient être interpellées dans les semaines à venir ont précisé à nos confrères des sources proches de l'enquête.

Le 16 janvier dernier, la famille tahitienne de la victime avait organisé à Papeari une émouvante veillée d'hommage à leur proche tragiquement disparu à 18 000 km de là. Dernier d'une fratrie de quatorze enfants, scolarisé à Papeari puis Taravao, il s'était engagé dans l'armée à 18 ans. Père d'un petit Poea, 6 ans, Angélo Opuu avait été inhumé au Mans où il avait élu domicile à la demande de sa femme et mère de son fils.

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Dimanche, on célèbre la journée mondiale de l'eau

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Dimanche, on célèbre la journée mondiale de l'eau
PAPEETE, le 16/03/2016 - La direction de l'Environnement organise dimanche, dans les jardins de Paofai, un village sur le thème de l'eau et de l'emploi, dans le cadre de la journée mondiale de l'eau, célébrée le 22 mars. L'objectif de cet événement est d'attirer l'attention de la population sur l'importance de conserver cette ressource naturelle indispensable. Plusieurs activités récréatives et pédagogiques seront mises en place.

En 1993, l'assemblée générale des Nations unies a mis en place une journée dédiée à l'eau, qui est célébrée tous les 22 mars. Depuis l'instauration de cette journée, chaque année, plusieurs pays mettent en avant divers événements autour de l'eau. L'objectif de cette journée est d'attirer l'attention du public sur l'importance de la conservation de l'eau et du développement des ressources en eau.

L'eau est un élément important pour le corps humain et pour la planète. Si aujourd'hui les statistiques semblent confirmer qu'il y aura toujours assez d'eau sur notre planète demain, dans son rapport annuel 2015 sur l'or bleu, l'ONU note qu’il y a urgence "à changer radicalement la façon de l'utiliser et de la partager. Le monde devra faire face à un déficit hydrique global de 40 %" dès 2030.

En Polynésie, la direction de l'Environnement organisera ce dimanche dans les jardins du parc Paofai, un village sous le thème de l'eau et l'emploi. Une première édition avait été organisée l'an dernier, avec une approche culturelle et ludique destinée aux familles. Près de 2 000 personnes ont répondu à l'appel.

Le village sera ouvert de 9 heures à 17 heures. "Plusieurs activités récréatives et pédagogiques seront au programme, avec des spectacles pour les plus jeunes, des ateliers-démonstrations et un concours photo", précise le communiqué de la Présidence. Les professionnels du secteur institutionnel, associatif et privé seront également de la partie.

Enfin, un fare de l'eau sera installé pour permettre aux étudiants ou chercheurs d'emploi de rencontrer les différentes entités qui travaillent dans le secteur de l'eau.

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AccorHotels a vendu ses trois Sofitel de Polynésie

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AccorHotels a vendu ses trois Sofitel de Polynésie
PAPEETE, le 16 mars 2016 - Les trois hôtels Sofitel de Polynésie, le Sofitel Bora Bora Marara Beach Resort, le Sofitel Bora Bora Private Island et le Sofitel Moorea Ia Ora Beach, viennent d'être vendus à Grey Investment Group.

C'est désormais officiel : depuis le 5 mars le groupe AccorHotels a vendu les trois Sofitel de Polynésie au fonds d'investissement Grey Investment Group. Cette entreprise n'est pas inconnue dans nos îles puisqu'elle est propriétaire depuis 2012 du Méridien Tahiti. Créée aux Samoa en 1937, elle investit de plus en plus dans des hôtels situés dans le Pacifique Sud.

L'accord trouvé entre AccorHotels et Grey Investment Group donne la propriété des hôtels à l'investisseur, mais AccorHotels continuera de les exploiter sur le long terme. Les samoans se sont également engagés à financer une "rénovation en profondeur des trois resorts". Le communiqué de presse explique enfin que ce montage financier est basé "sur un désir stratégique de AccorHotels de recycler du capital pour se concentrer sur plus d'investissements et de développements en Europe."

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"Le Medef Polynésie n'est pas au bord du quai à regarder passer le train"

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PAPEETE, le mercredi 16 mars 2016 - Le MEDEF renouvelle son bureau jeudi après-midi. A cette occasion Olivier Kressmann actuel président du MEDEF qui vise un nouveau mandat a accepté de revenir sur ses deux ans à la tête du syndicat des patrons et de nous en dresser un bilan.

Question : Rapidement que retenez-vous de ce premier mandat ?
Olivier Kressmann : Aujourd'hui, le dialogue, l'aide et l'entre-aide sont vraiment essentiels pour pouvoir avancer. Nous sommes aujourd'hui dans des problématiques tellement complexes qu'on a besoin les uns des autres et que cette dimension de dialogue social avec les partenaires est vraiment incontournable.
Par ailleurs, nous sommes passés de 16 organisations sectorielles à 20 organisations sectorielles en deux ans, soit au global environ 150 sociétés adhérentes de plus. C'est bien la réponse à ce travail que j'ai souhaité, d'affirmer plus que jamais le MEDEF comme un partenaire de défense des intérêts des entreprises en général, par là j'entends l'entité entreprise et non le seul patron. Cette croissance d'adhérents est bien la démonstration que les chefs d'entreprise ont compris l'importance d'une représentation.

Q : Quels sont les principaux dossiers que vous avez mené à terme ces deux dernières années ?
En priorité le dossier le plus lourd à conduire, c'est l'obtention en fin de l'année dernière de la prorogation à 2025 du dispositif de défiscalisation qui était prévu en terme à 2017. C'est quand même dix ans de visibilité de plus, c'est un élément extrêmement important pour les investisseurs. Un combat important, dont la réussite est due à l'association du monde économique avec le monde politique.
L'autre dossier important est la mise en place de la Haute Autorité à la concurrence qui était un sujet attendu par les chefs d'entreprises. C'est une réalité aujourd'hui, il reste maintenant à la laisser travailler et à avoir confiance en son indépendance et en sa volonté d'optimiser notre modèle économique et donc à ne pas laisser de situations monopolistiques excessives ou des situations abusives perdurer. C'est un plus mais c'est aussi un moins car ça crée des inquiétudes.
En attente de mise en œuvre, il reste également le dossier sur la réforme de l'impôt sur la transaction. C'est un sujet délicat qui forcément ne peux pas plaire à tout le monde, mais qui se fait dans un souci d'équité fiscale. C'est un travail mené en commun avec la direction des impôts et le ministère de la relance économique qui devrait être mis en place prochainement. Les bases sont là, elles sont saines, reste maintenant à ce qu'elles se développent.

Q : Quels sont les chantiers qu'il reste à finaliser ?
Il reste à finaliser un dossier important: la réforme de la protection sociale généralisée (PSG). La réforme des retraites est un sujet urgent à valider dans cette réforme.
La partie maladie a elle aussi besoin d'être réformée tant sur l'organisation de l'autorité la gouvernance de la caisse de prévoyance sociale que sur les principes de cotisation. C'est aujourd'hui en train de se concrétiser puisque c'est le thème des rencontres de la présidence et des représentants sociaux. C'est un dossier prioritaire.
Un autre sujet important à venir se concentre sur la problématique de création de l'emploi. Créer de l'emploi tout comme investir ne se décrète pas. Ces mécanismes répondent à une visibilité donnée par les orientations économiques du pays. Ils passent aussi par une relance économique qui dépend de la commande publique. Or tout cela ne peut pas passer autrement que par une réforme du code du travail. Il en va de la responsabilité pour les générations future des partenaires sociaux et du courage politique.

Q : Les principales difficultés rencontrées dans cette mandature ?
Le changement de gouvernement parce qu'il a été accompagné d'une pollution des guerres politiques. Elles ont malheureusement détourné le gouvernement de la priorité économique qu'il devait avoir.

Q: Vous représentez-vous pour un nouveau mandat ?
Oui, mais ce sera je pense la dernière parce que 4 ans à la présidence du MEDEF ça prend beaucoup de temps, j'ai quand même une société à faire tourner dans un monde qui évolue très vite. Je pense que le MEDEF Polynésie doit changer de tête, de discours et quatre ans c'est bien et je pense même que c'est assez.

Q : Quels sont vos objectifs pour la nouvelle mandature ?
Poursuivre ce travail de cohésion, d'échange et de travail constructif avec les partenaires économiques et sociaux.
Faire aboutir tout ça, rendre les clefs du camion avec une économie relancée et surtout ma réussite sera vraiment quand j'aurais le sentiment d'être dans un vrai partage avec les partenaires sociaux et le gouvernement d'un travail d'optimisation de notre vie économique avec des développements dans des domaines où nous sommes resté très timorés comme bien sur le numérique mais encore plus toute l'économie de l'eau sans oublier le tourisme où la aussi nous devons nous montrer inventif.

Q : La stratégie économique du gouvernement vous semble-elle adaptée à la conjoncture économique de la Polynésie Française ?
L'esprit et les intentions sont adaptés, maintenant il faut que les actes suivent. Nous pouvons comprendre qu'on ne rectifie par le tir de dix ans d'errance en quelques mois. Nous avons été patients en 2015 mais il faut que maintenant les choses se mettent en marche et je compte sur le gouvernement pour les mettre en œuvre. Dans tous les cas nous y veillerons. Le MEDEF Polynésie n'est pas au bord du quai à regarder passer le train.


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Compte-rendu du conseil des ministres du 16 mars

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Voici le compte-rendu du conseil des ministres du 16 mars


4e édition du Festival du ‘uru

Le Président de la Polynésie française, en charge du portefeuille de l’agriculture, a présenté au Conseil des ministres une communication portant sur la 4ème édition du Festival du ‘uru. Fort du succès rencontré depuis la première édition en 2013, la valorisation du fruit de l’arbre à pain s’inscrit désormais parmi les produits vivriers auxquels le Gouvernement s’attache à redonner une place dans l’histoire et le terroir des Polynésiens.

Cette opération revêt un rôle majeur pour la promotion et la valorisation de nos ressources propres et participe de ce fait à marquer une plus grande présence de l’agriculture au cœur de la Polynésie française.

Une place qui doit notamment prendre du sens par la valorisation de ce patrimoine alimentaire au service de la santé. En effet, le changement des modes alimentaires de la population, marqué par le recul des denrées de base traditionnelles au profit du riz, des céréales et des produits agro-transformés, conduit à une progression inquiétante de l’obésité et des pathologies associées à une mauvaise nutrition. Aussi, la politique agricole du Gouvernement s’engage à poursuivre la préservation et la valorisation de notre patrimoine alimentaire traditionnel par des programmes et des actions de promotion des produits amylacés issus de la culture vivrière.

Plusieurs animations sont prévues, alliant artisanat, alimentation, culture et agriculture, notamment :
- projections audiovisuelles (interlude du ‘uru, préparation du ma, pièce de théâtre) ;
- contes et légendes autour de l’histoire du ‘uru ;
- exposition spéciale ‘uru ;
- médecine traditionnelle ;
- cuisine traditionnelle ;
- présentation des cultivars et des techniques culturales du ‘uru par le service du développement rural et les producteurs du SPG BioFetia ;
- démonstrations techniques de bouturage, marcottage par le service du développement rural ;
- ventes de produits transformés à base de ‘uru.

Enfin, la participation de plusieurs restaurateurs de la ville de Papeete et de lycées professionnels dont les formations sont axées vers les services de restauration est prévue. En introduisant le produit à leur carte de menu, ils mettent en avant leur intérêt pour cette opération de promotion du ‘uru.

La 4ème édition du festival du ‘uru aura lieu du 17 au 19 mars dans les Jardins de la Maison de la Culture.



Construction du « Fare Natura »

Le ministère en charge du Tourisme a exposé au Conseil des ministres la première phase opérationnelle de mise œuvre du projet Fare Natura. Les travaux de construction devraient démarrer en octobre 2016 pour se terminer en début d’année 2018.

Pour la réalisation de ce projet, la Polynésie française a décidé de déléguer la maîtrise d’ouvrage à l’établissement TNAD.

Le projet du Fare Natura trouve sa genèse dans la volonté des chercheurs présents sur le site d’Opunohu de vulgariser et partager leurs connaissances et recherches avec un large public et, notamment, les jeunes en développant un outil pédagogique. C’est le Ministère des ressources marines qui, dès 2013, a financé, à hauteur de 21 848 000 Fcfp les études permettant d’aboutir en 2014 à un avant-projet détaillé.

Compte tenu de l’intérêt touristique du projet qui permet de présenter la richesse de la biodiversité terrestre et marine de nos îles, le ministère du Tourisme a financé les études relatives à la muséographie et proposé le financement de sa construction par le Contrat de Projets 2015-2020, à hauteur de 636 000 000 Fcfp TTC. Ce musée offrira à un large public de visiteurs l’opportunité de découvrir les particularités de notre nature, de nos lagons, mais aussi les perspectives de développement écologique de notre pays.

Le Fare Natura est le fruit d’un partenariat particulièrement original qui témoigne d’une volonté du gouvernement de diversifier l’attractivité de l’île sœur et de proposer des activités entre science et nature à nos visiteurs. Ce musée s’apparentera plus à une cité des sciences dédiées à la nature de Tahiti Et Ses Iles et aux développements technologiques à même de préserver l’équilibre entre Nature et Homme.

Il a pour ambition de rendre la recherche accessible et de montrer que le développement durable et l’innovation sont des moteurs économiques pour notre tourisme. Le Fare Natura sera un lieu ludique et atypique où le visiteur pourra explorer les mystères de la science, multiplier les expériences insolites, plonger dans le monde de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Un espace où petits et grands, polynésiens ou touristes, scientifiques ou simples amateurs pourront satisfaire leur curiosité.




Régime fiscal d’exonération des droits et taxes pour la rénovation des hôtels


Le régime fiscal d’exonération de droits et taxes à l’importation applicable aux établissements d’hébergement de tourisme, institué par la délibération n° 92-6 AT du 24 janvier 1992 modifiée a été reconduit jusqu’au 31 décembre 2017 par l’article LP 3 de la loi du pays n° 2015-16 du 14 décembre 2015.

Le principe de ce dispositif est que les établissements hôteliers classés en application de la délibération n° 2000-140/APF du 30 novembre 2000 modifiée et à jour de la redevance de promotion touristique (RPT) puissent bénéficier d’une exonération de droits et taxes à l’importation.

L’objectif visé par ce dispositif est d’encourager une rénovation permanente des établissements en allégeant leurs charges d’exploitation, favorisant ainsi leur compétitivité au niveau international. Ainsi, sur un parc de 44 hôtels et résidences de tourisme international, 32 établissements sont éligibles et bénéficieront de ce régime d’exonération jusqu’à fin 2016.


Indice des prix : baisse de 0,6% en février

Au mois de février, l'indice des prix à la consommation baisse de 0,6 % et s'établit à 107,11. Cette évolution est essentiellement due à la baisse de 2,5 % des prix dans la division transport (- 0,5 point d'indice). Sur douze mois, l'indice général est en repli de 1,0 %.

Les baisses de prix dans les divisions transports et logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles sont en partie compensées par l'augmentation des prix des produits alimentaires.

L'indice ouvrier diminue de 0,5 % en février 2016. Il est en repli de 0,8 % sur douze mois. Hors transport aérien international, l'indice général évolue comme l'indice ouvrier : - 0,5 % sur un mois et - 0,8 % sur douze mois.



Projet d’importation de riz long en provenance du Vietnam


En Polynésie française, l’approvisionnement et la commercialisation du riz blanc non parfumé à grains longs sont soumis à un régime de soutien spécifique.

Le Conseil des ministres a été informé de l’entrée sur le marché d’un nouvel opérateur proposant des prix compétitifs par rapport aux offres actuelles, qui bénéficient pourtant pour leur part d’un dispositif de soutien des prix relevant de la catégorie des produits de première nécessité.

Dès lors, le Conseil des ministres a demandé au ministre de la Relance économique d’examiner l’opportunité de maintenir le dispositif de soutien pour ce produit de manière à permettre la libre concurrence entre les acteurs du secteur.


Représentativité des organisations syndicales de salariés au niveau de la Polynésie française

Les articles Lp. 2221-2 et Lp. 2221-3 du code du travail disposent que, pour pouvoir bénéficier de la représentativité au niveau de la Polynésie française, toute organisation syndicale de salariés ou toute union syndicale de salariés doit avoir obtenu, au cours des deux dernières années, une moyenne de voix aux élections des délégués du personnel, titulaires et suppléants, supérieure à 5 % du nombre de voix exprimées.

Après validation des résultats des élections professionnelles par la commission idoine réunie le 15 février dernier, le Conseil des ministres a adopté un arrêté se rapportant à la représentativité des organisations syndicales de salariés.

Sur la base de ces résultats, sont reconnues représentatives au niveau de la Polynésie française, les organisations syndicales ci-après, classées en fonction du nombre de voix obtenues aux élections des délégués de personnel, titulaires et suppléants, des années 2014 et 2015 :

1°) Confédération des syndicats des travailleurs de Polynésie/Force ouvrière (CSTP/FO) : 11 999 voix, soit 33,21 % des suffrages 2014 et 2015 ;
2°) Confédération des syndicats indépendants de Polynésie (CSIP) : 6 438 voix, soit 17,82 % des suffrages 2014 et 2015 ;
3°) Confédération A Ti’a I Mua : 6 292 voix, soit 17,42 % des suffrages 2014 et 2015 ;
4°) Confédération OTAHI : 3 904 voix, soit 10,80 % des suffrages 2014 et 2015 ;
5°) Confédération O Oe To Oe Rima : 3 165 voix, soit 8,76 % des suffrages 2014 et 2015.
L’article Lp. 2221-12 dispose que, les organisations syndicales représentatives peuvent se voir attribuer des subventions pour leur fonctionnement interne. Le critère retenu est celui du nombre des délégués du personnel et des représentants élus aux comités d’entreprises, titulaires et suppléants, obtenu au cours des deux dernières années.


Le montant de la subvention susceptible d’être allouée à chaque syndicat, compte tenu de ces derniers résultats, se répartit comme suit :

CSTP/FO : 7 544 536 Fcfp
A TI’A I MUA : 4 046 033 Fcfp
CSIP : 3 228 293 Fcfp
O OE TO OE RIMA : 2 161 677 Fcfp
OTAHI : 2 019 461 Fcfp

Les projets d’arrêtés attributifs de subvention ne pourront être produits que sur présentation, par chaque syndicat, des pièces obligatoires au traitement des demandes de subvention.




Présentation du plan d’action rivières

Les ministres de l’Équipement et de l'Environnement ont présenté le plan d'action rivières, élaboré par les deux ministères, avec les concours de la DEQ (Direction de l'Equipement) et de la DIREN (Direction de l'Environnement):

Ce plan d'action rivières se décline en 10 points :

1. Poursuite et mise en commun des programmes pluriannuels d'entretien et de protection des berges élaborés par la DEQ et celui d'évaluation et réhabilitation des rivières et cours d'eau de la DIREN. Ces programmes, ainsi que le programme de relogement des familles en cours de lancement par le ministère du Logement, qui mettent en avant la protection des personnes, des biens et la préservation de l’environnement des rivières et cours d’eau de l’île de Tahiti, forment un total de près de 30 milliards Fcfp sur 10 à 15 ans ;

2. Lancement d’un Schéma directeur de gestion des rivières et des cours d’eau. Ce schéma directeur s’inscrira dans la PSE (Politique Sectorielle de l’Eau), dont l’élaboration est actuellement en cours sous conduite de la DIREN;

3. Mise en place d’une « Commission rivières », regroupant à la fois le Pays, l’Etat (Direction de la Protection Civile), les communes, le CESC, le président de la FAPE (Fédération des Associations de Protection de l’Environnement) et le Président de la Chambre syndicale des entreprises de génie-civil. Cette commission devra se prononcer sur toutes les demandes d’autorisations d’extractions et évaluera annuellement les besoins de curage de chaque rivière. Elle sera également en charge de valider le plan pluriannuel de curage et d’entretien des rivières qui sera établi conjointement par la DEQ et la DIREN ;

4. Mise en place de cahiers des charges pour toutes les entreprises réalisant des curages en rivières et extractions. Ces cahiers des charges détailleront les modalités d’exécution des travaux. Ils seront établis conjointement par la DIREN et la DEQ ;

5. Mise en place d’un « fonds rivières » qui sera alimenté par les redevances de curage et d’extractions. Ce fonds sera destiné aux actions de contrôles et de surveillance des rivières et cours d’eau, ainsi qu’aux actions de protection et de réhabilitations. Ce fonds peut être estimé aujourd’hui à 50 millions Fcfp par an, mais il a vocation à doubler très rapidement, par une accentuation des contrôles (seul 1/3 des extractions semblent faire l’objet d’un paiement de redevance) ;

6. Mise en place de contrôles communs sur le terrain à la fois par les agents assermentés de la DEQ et de la DIREN;

7. Lancement par la DEQ des études économiques et du cahier des charges de gestion et d’extraction, en vue de l’appel d’offres, pour l’ouverture de la première carrière de l’île de Tahiti en roches massives sur la côte est. Les études géotechniques en cours confirment la qualité du gisement en matériaux de deux sites majeurs ;

8. Refonte des textes régissant l’activité d’extractions de matériaux, ainsi que pour les curages, dont l’un des textes date de 1958. Les sanctions administratives seront élargies, et celles d’ordre financières seront renforcées, pour tout dépassement des quantités autorisées. La DIREN devrait à terme être l’entité administrative unique qui délivrera les autorisations de curages et d’extractions et qui procèdera à leurs contrôles ;

9. Mise en place de mesures concrètes afin d’optimiser les besoins en matériaux d’extractions.
a. Les constructions en bois seront favorisées par le biais d’une fiscalité favorable au bénéfice des particuliers (accroissement du délai d’exonération de l’impôt sur la propriété bâtie) et des sociétés de production de bois local et des entreprises de construction de maisons en bois (baisse de 20% de leur fiscalité à l’instar de ce qui a été établi pour les producteurs d’énergies renouvelables, et notamment hydroélectrique, comme Marama Nui) ;
b. Le réemploi des matériaux de déconstruction dans le bâtiment, et des matériaux d’enrobés dans les travaux publics, sera favorisé dans les marchés publics du Pays et de ses établissements publics.

10. Mise en place d’un Observatoire des rivières et des cours d’eau. Il s’agit d’un réseau de suivi des ressources en eaux superficielles, de la source à la mer, qui pourrait être alimenté et accessible via une plateforme internet. Il fait partie d’un réseau plus large d’observation et de suivi des masses d’eau douce et marine. Une partie du fonctionnement de cet Observatoire sera pris en charge par le fonds rivières.

Ce vaste plan d'action, qui reprend les principales propositions faites par le CESC dans son rapport sur la problématique des extractions établi en 2011, est une refonte globale de la gouvernance et de la gestion des rivières et cours d'eau de notre fenua, l'une des grandes richesses de nos îles hautes, telle que souhaitée par l'ensemble des concitoyens.

Le plan d'action sera présenté en détail dans les prochains jours, aux diverses parties prenantes (association des maires de Polynésie, élus de l'Assemblée de la Polynésie, associations de protection de l'environnement dûment reconnues d'intérêt public, associations de riverains propriétaires, entreprises de travaux, protection civile, etc), lors de diverses réunions d'informations qui seront animées par les ministres eux-mêmes et leurs équipes.



Qualité des eaux de consommation des communes de Tahiti et des îles

Dans le cadre de ses missions de protection et de promotion de la santé de la population, le Centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) a poursuivi en 2015 le contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation, distribuées par les réseaux et fontaines publics à Tahiti et dans les îles. Sur 140 points de contrôle, 331 prélèvements ont ainsi été effectués en 2015 par le CHSP. Malgré une diminution de 12% du nombre de prélèvements par rapport à 2014, 23 communes ont pu faire l’objet d’un classement de la qualité de leurs eaux distribuées en 2015. Ces communes représentent 90% de la population du Pays.

Chaque année, le CHSP établit et diffuse auprès des communes un rapport de synthèse faisant état de la qualité de l’eau qu’elles distribuent. Il s’avère qu’en 2014 et 2015, le nombre de communes distribuant de l’eau potable est passé de 7 à 9 avec Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Faa’a, Punaauia et Bora Bora qui ont obtenu 100% de résultats conformes, les communes de Papara et Tumaraa ayant elles obtenu, respectivement, 99% et 98%. Les réseaux de distribution de Temae, Nuuroa et Maharepa 2 à Moorea ont obtenu aussi 100% de conformité en 2015. Ces 9 communes et ces zones de Moorea desservies en eau potable regroupent 58% de la population du Pays. Viennent ensuite Rimatara et Huahine avec respectivement 93% et 90% de conformité.

Le suivi de l’évolution de ces taux de conformité depuis 2012, pour chaque commune bénéficiant d’un classement, permet de souligner :

• la régularité de Papeete, Arue, Mahina, Faa’a et Bora-Bora dans le maintien de leur taux de conformité à 100% ;
• la progression continue de Pirae, Punaauia et Papara leur permettant en 2015 d’être classées parmi les communes distribuant de l’eau potable ;
• les progrès remarquables et continus de Rurutu (de 52% en 2013, 62% en 2014 à 83% en 2015) ;
• la progression notable de Paea entre 2014 et 2015 (de 52% à 71%) ; de Rimatara (de 75% à 93%) ;
• la persévérance de Tumaraa, Rimatara et Tahaa malgré la baisse de leur taux de conformité en 2014 permettant ainsi à Tumaraa de distribuer de l’eau potable en 2015 ;
• la baisse en 2015 comme en 2014 de leur taux de conformité pour Taputapuatea, Huahine, Tubuai et Uturoa alors que les 3 premières communes avaient jusqu’alors été en constante progression ;
• l’absence marquante de délivrance d’eau potable dans toute la zone rurale de Tahiti, hors Papara et les zones à Taravao desservies par le réseau Van Bastolaer fournissant de l’eau potable depuis novembre 2015.

Les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants ou encore utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles.

En 2015, aucune fontaine publique de Tahiti n’a délivré une eau de qualité conforme en permanence. Sur Moorea, les 2 fontaines (Temae et Nuuroa) alimentées par le réseau de distribution ont continué à fournir une eau d’excellente qualité. A noter que les communes de Maupiti et Nuku-Hiva ont installé des fontaines publiques équipées de filtration et de lampes UV. La qualité des eaux de ces fontaines est variable mais un classement n’a pu être établi en raison du nombre insuffisant de contrôles.

A ce jour, 11 atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable opérationnelle.

La réalisation de travaux contribue à une amélioration de la qualité des eaux de consommation mais les efforts et les investissements doivent se poursuivre en particulier au niveau des communes de la zone rurale de Tahiti hors Papara, à Moorea dans les zones non encore desservies en eau potable, à Raivavae et aux Marquises.

Le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que le projet PAPE proposé par le Syndicat pour la promotion des communes ou les Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS depuis 2004.


Qualité des eaux de baignade

Le Centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) a également poursuivi en 2014 et 2015 son programme de contrôle de la qualité sanitaire des eaux de baignade en mer (plages) et en eau douce (embouchures de rivières et sources), mis en place depuis 1985. Depuis 2010, le contrôle et l’interprétation des résultats d’analyses sont effectués sur la base de la dernière directive européenne n° 2006-7-CE du 15.02.2006 relative à la gestion de la qualité des eaux de baignade.

Il n’est actuellement pas possible de réaliser des campagnes de prélèvements dans toutes les îles. Grâce à la présence d’une antenne du CHSP dans certaines îles et à l’auto-contrôle effectué par la commune de Bora Bora, les îles de Tahiti, Moorea, Bora Bora, Raiatea et Tubuai ont pu faire l’objet de campagnes de prélèvements et figurer dans le classement de la qualité des eaux en 2014 et 2015. Ainsi, 104 points de contrôle ont pu faire l’objet d’un classement de leur qualité en 2015, comme en 2014. En 2015, 926 prélèvements ont été réalisés.

Les conclusions du rapport sur la qualité des eaux de baignade en 2014 et 2015 sont les suivantes :

A Tahiti, en 2015, 63 % des points en mer sont propres à la baignade contre 67 % en 2014, et seulement 20 % des eaux douces sont propres à la baignade contre 25 % en 2014. Ainsi, entre 2014 et 2015, la qualité générale des eaux de baignade s’est légèrement dégradée, en particulier en zone rurale. A noter qu’il y a toujours une différence marquée entre la zone urbaine et la zone rurale avec en 2015, 56 % de points propres à la baignade en zone urbaine contre 73 % en zone rurale. La qualité des eaux de baignade en zone rurale reste toujours meilleure que celle en zone urbaine.

Si on examine l’évolution de la qualité des eaux de baignade en mer à Tahiti depuis 2010, on constate une tendance générale à une légère amélioration aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale.

A Moorea, en 2015, la qualité des eaux de baignade en mer sur Moorea s’est légèrement dégradée avec 73 % de points propres à la baignade contre 80 % en 2014. Par contre, les trois embouchures de rivières contrôlées sont toujours impropres à la baignade. Depuis 2010, on observe toutefois une tendance générale à l’amélioration de la qualité des eaux de baignade en mer à Moorea.

A Bora Bora, la qualité des eaux de baignade reste excellente.

A Raiatea et Tubuai, les points en mer contrôlés en 2015 sont propres à la baignade.

Les principales causes de pollution des eaux de baignade restent constantes au fil des années. Ce rapport et la carte de qualité des eaux de baignade seront diffusés auprès des communes et des services administratifs concernés ainsi qu’auprès du public. Ils seront mis en ligne sur le site internet du CHSP : www.hygiene-publique.gov.pf


Création d'un comité de pilotage des archives en Polynésie française

Le ministre en charge de la communication a proposé au Conseil des ministres la création d'un comité de pilotage chargé d'examiner et de proposer des solutions aux problématiques liées à l'archivage des documents produits ou détenus par l'État sur le territoire.

Depuis juillet 1990, date de l’inauguration du dépôt des archives, à Tipaerui, le Service territorial des archives conserve le patrimoine intéressant la Polynésie française.

À ce jour, le dépôt des archives affiche un taux d’occupation de ses magasins de près de 60%, ce qui représente 9 000 mètres linéaires d’archives. Un tiers de ces archives sont des documents versés par l’État, les services de l’État ou la Justice.

Les méthodes de traitement des archives ont grandement évolué. Depuis quelques années, les processus de collecte, de tri et de classement ont bénéficié de nouveaux outils. Ainsi, sur le territoire national, les archives départementales assurent une mission de proximité avec les préfectures.

C’est sur la base du même schéma que les services de l’État souhaitent s’appuyer sur le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel pour assurer les mêmes fonctions : la gestion des tableaux de tri, le contrôle scientifique et technique, la conservation, la restauration. Le Pays, quant à lui, souhaite garder la maîtrise de ses archives.


Les principales missions du comité peuvent se résumer comme suit :

- définir les grands axes stratégiques nécessaires à la prise en compte et à l’amélioration du traitement archivistique des archives ;
- orienter, étudier et coordonner toutes opérations techniques permettant de dresser un constat sur la situation générale de l’activité d’archivage ;
- identifier et évaluer les besoins immédiats et futurs à mettre en œuvre ;
- examiner toute question relative à la bibliothèque, à la médiathèque et au dépôt légal en Polynésie française ;
- proposer toute solution permettant de garantir la sauvegarde, la sécurité et l’accessibilité des fonds archivistiques patrimoniaux du Pays ;
- étudier toute proposition de facilitation d’échanges inter-services d’archives de contenus numérisés.

Les premiers travaux du comité viseront à la réalisation d’un état des lieux des archives en Polynésie française.
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L'épidémie de grippe saisonnière est confirmée

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L'épidémie de grippe saisonnière est confirmée
PAPEETE, le 16 mars 2016. Depuis le début de l'année, 31 cas de grippe ont été confirmés par les laboratoires de l'hôpital et l'Institut Louis Malardé, le seuil épidémique est atteint depuis la semaine dernière. La grippe touche l'ensemble de la Polynésie française.

Fièvre, douleurs articulaires, maux de tête et nez qui coule : vous avez peut-être la grippe ! Selon le Bureau de veille sanitaire, "une augmentation du nombre de cas de syndromes grippaux est signalée depuis la fin du mois de février, conséquence de l’épidémie hivernale qui sévit en métropole".
Depuis le début de l’année, 31 cas de grippe ont été confirmés par les laboratoires du Centre hospitalier du Taaone et de l’Institut Malardé. Il s’agit uniquement de virus grippal de type A. La semaine dernière, le nombre de cas rapporté par les services d’urgence a dépassé le seuil épidémique.

Le communiqué de presse édité ce mercredi après-midi par la direction de la santé, recommande en cas de douleurs importantes ou de difficultés respiratoires, de consulter son médecin traitant ou le dispensaire le plus proche. La direction de la santé conseille d'éviter de se rendre aux urgences des hôpitaux, car ces services qui doivent répondre en priorité aux urgences vitales, sont souvent "surchargés inutilement". Aussi les patients atteints d'un "simple" syndrome grippal devront attendre parfois longuement avant d'être pris en charge. Pour lutter contre la propagation de la maladie, il est nécessaire de respecter les mesures dites "barrières" en limitant la contamination de son entourage.


L'épidémie de grippe saisonnière est confirmée
Que faire dès l'apparition des symptômes ?

Consultez votre médecin traitant rapidement :
si vous faites partie d’une catégorie à risque de grippe grave
en cas de signes de gravité (gêne respiratoire)

Évitez les contacts avec votre entourage
(famille, collègues, etc…) ou portez un masque afin de limiter la propagation de l’épidémie

Utilisez des mouchoirs à usage unique

Veillez à bien vous hydrater : "buvez de l'eau"
Prenez du Paracétamol pour lutter contre la fièvre et les douleurs en respectant les doses et le nombre de prises par jour
N’utilisez pas d’autres médicaments sans avis médical

FOIRE AUX QUESTIONS

Qu’est-ce que la grippe ?
La grippe est une maladie infectieuse très contagieuse transmise par des virus.

Où trouve-t-on les virus de la grippe ?
Dans les sécrétions bronchiques et les crachats, sur la peau des mains, sur les objets contaminés

Comment attrape-t-on la grippe ?
Au contact des malades qui toussent, ou en touchant des objets contaminés (poignées de portes , rampes, ustensiles, etc…)

Quels sont les symptômes de la grippe ?
La grippe commence par une fièvre brutale accompagnée de maux de tête, douleur, fatigue et signes respiratoires (toux).

Pendant combien de temps un malade est-il contagieux ?
Pendant cinq jours à partir du début des symptômes

Y a-t-il un traitement contre la grippe ?
Les antibiotiques ne sont pas efficaces contre les virus de la grippe. Seul un traitement contre la fièvre et les douleurs doit être prescrit (paracétamol)

La grippe peut-elle être grave ?

C’est une maladie souvent bénigne. Certaines personnes fragiles peuvent nécessiter des soins spécifiques, voire une hospitalisation : Nourrissons, personnes âgées de + de 60 ans, malades chroniques en affections de longue durée( ALD), femmes enceintes, personnes obèses.

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Qualité des eaux : Quelles plages conseillées pour se baigner ?

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Qualité des eaux : Quelles plages conseillées pour se baigner ?
PAPEETE, 16 mars 2016 - Le Centre d'hygiène et de salubrité publique vient de sortir son rapport sur la qualité des eaux de baignade. A Tahiti, la qualité générale est moyenne. Moorea est nettement plus conforme. Mais pour trouver une qualité irréprochable, il est conseillé d'aller (dans l'ordre) à Tubuai, Raiatea et Bora Bora.

En Polynésie française, on peut se baigner toute l'année. Ce privilège est à relativiser en fonction du contexte sanitaire dans lequel chacun de nous peut barboter, pour son plus grand bonheur, dans le lagon. Car, à lire les rapports publiés par le Centre d'hygiène et de salubrité publique (CHSP), il n'est pas toujours conseillé d'aller s'immerger. En 2014 et 2015, le CHSP a concentré ses efforts de surveillance sanitaire sur les îles les plus peuplées, les plus touristiques et, plus pragmatique, celle ou un agent du CHSP est en poste. Tahiti, Moorea, Bora Bora, Raiatea et Tubuai ont vu leurs eaux de baignade prélevées régulièrement. Ces échantillons sont ensuite analysés à la recherche de deux bactéries : Escherichia coli et les entérocoques intestinaux, des indicateurs microbiologiques utilisés pour estimer le risque sanitaire. En effet "lorsque la contamination fécale est forte, ces deux témoins restent les meilleurs indicateurs du risque sanitaire" précise le rapport du CHSP.

Les résultats sont contrastés. Sur l'île de Tahiti, en 2015, la qualité des eaux de baignade en mer est excellente dans 24% des cas, bonne à 37%, suffisante pour 2% et malheureusement insuffisante dans 37% des cas. Le CHSP précise que la qualité des eaux de baignade dans la zone urbaine de Tahiti (de Arue à l'est à Paea à l'ouest) est insuffisante dans 44% des cas ! Il est ainsi nettement plus conseillé de choisir un site de baignade en zone rurale où l'eau est excellente à 37% et bonne à 36%. Se baigner à Moorea est plus sûr. En 2015 en effet, les eaux de baignade de l'île sœur sont excellentes à 46%, bonnes à 27% et insuffisantes à 27%. Tubuai est baignée par des eaux à 50/50 excellentes et de bonne qualité Raiatea peut s'enorgueillir d'avoir des eaux de baignade en mer sans souci : les eaux y sont excellentes à 56% et bonnes à 44% ! Enfin, la perle du Pacifique, Bora Bora porte décidément bien son nom : la qualité de ses eaux de mer y est excellente à 94% et bonne à 6%.

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Apprendre le tahitien en vidéo (quiz)

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Apprendre le tahitien en vidéo (quiz)
PAPEETE, le 16 mars 2016. Depuis le début du mois, Steve Chailloux diffuse une fois par semaine une vidéo pédagogique sur la langue tahitienne. De façon ludique, le professeur de tahitien à l'université de Hawaii explique comment écrire le tahitien. Au sommaire des trois premières vidéos : 'l'importance des "accents". Ce passionné du reo tahiti explique l'importance de l'orthographe.

Depuis le début du mois, vous diffusez chaque semaine une vidéo pour aider les internautes à écrire correctement en tahitien. Pourquoi avez-vous décidé de lance ce projet ?

J’ai décidé de faire ces vidéos pour m’amuser mais surtout pour partager avec un maximum de personnes présentes sur les réseaux sociaux ce que je sais de la langue tahitienne et de ses écritures. Par exemple, je connais des personnes autour de moi qui se sont toujours demandées à quoi pouvaient bien servir les « accents » en tahitien. Il y a également celles qui étaient frustrées de ne pas comprendre les différences fondamentales qui existent entre l’écriture de l’Académie tahitienne – Fare Vāna’a et celle de l’Église protestante māòhi connue autrement comme étant l’écriture de Duro Raapoto. C’est pourquoi j’ai décidé d’aborder ces sujets dans mes vidéos en choisissant volontairement une perspective décontractée, légère et amusante pour faire passer le message le plus efficacement. L’objectif étant d’intéresser les gens sur des sujets sérieux liés à la langue tahitienne sans pour autant toutefois tomber dans le piège de se prendre au sérieux.

Dans vos vidéos, vous expliquez l'importance de l'orthographe. Le sens d'un mot peut être différent s'il a ou non un tārava. Pourquoi est-ce important, selon vous, d'être "bon" en orthographe en écrivant en tahitien ?

Premièrement, en Polynésie française on emploie souvent le terme de graphie alors que moi je préfère parler d’orthographe. Maintenant, pour répondre à votre question, il faut préciser de quelle orthographe on parle. J’ai lu, récemment quelque part, qu’il existait 14 façons d’écrire en tahitien. Si ces 14 hypothétiques orthographes existent réellement, il convient alors dans ce cas de préciser que 12 d’entre elles au moins sont totalement marginales et ne sont utilisées que par une minuscule pincée d’individus isolés. Pour être clair, selon moi ces soi-disant 12 orthographes n’ont aucun poids, particulièrement dans le débat contemporain autour des enjeux liés à l’écriture de notre langue. Leur seule mention, sans autre nuance, contribue malheureusement à rendre le débat autour de l’écriture du tahitien encore plus inextricable, pour le grand public, qu’il ne l’est réellement.

À présent, soyons clair. Il existe en Polynésie française deux orthographes concurrentes utilisant des « accents » et jouissant d’un poids significatif dans la société tahitienne actuelle. Comme je l’évoquais tantôt, il s’agit de l’orthographe de l’Académie tahitienne – Fare Vāna’a et celle de l’Église protestante māòhi créée par Duro Raapoto. Bien qu’en théorie l’orthographe officielle de la langue tahitienne soit celle de l’Académie tahitienne, l’usage extrêmement répandu cependant de l’orthographe de Duro Raapoto, à l’intérieur tout comme à l’extérieur de l’Église protestante māòhi, fait qu’elle ne peut pas être ignorée. Lorsqu’on ne cherche pas à les juger en appliquant par exemple sur l’orthographe de Raapoto les règles inhérentes de l’orthographe de l’Académie ou inversement, autrement dit lorsqu’elles sont appréhendées séparément l’une de l’autre, nous sommes en face de deux orthographes cohérentes notamment avec l’usage des « accents » qui est effectué.

Sur un critère uniquement juridique voire administratif, dissociant ce qui est officiel de ce qui ne l’est pas, je serais enclin à dire que la bonne orthographe est celle de l’Académie tahitienne. Or les choses ne sont pas aussi linéaires que cela. Car le caractère officiel d’une orthographe ne garantit pas forcément son usage absolu. La réalité du terrain fait qu’il y a aujourd’hui, d’une part, une tranche de la population qui écrit avec l’orthographe de l’Académie tahitienne, et d’autre part, une autre qui préfère utiliser celle de Duro Raapoto sans oublier également ceux qui ont fait le choix de s’affranchir de tous les « accents » à l’écrit. Qui a raison et qui a tort ? Plutôt que d’adopter une position dogmatique sur la question, je préfère laisser le choix aux gens d’utiliser l’orthographe avec laquelle ils se sentent le plus à l’aise à l’écrit, qu’elle soit celle de l’Académie ou celle de Raapoto.

Le fait qu'il n'existe pas qu'une seule graphie rend-il l'apprentissage du tahitien plus difficile ?

Comme je l’ai dit, en tahitien il existe deux orthographes importantes et la raison pour laquelle la plupart des gens pensent qu’écrire en tahitien est compliqué c’est parce que ces deux orthographes comportent des « accents » dont le rôle et l’importance sont ignorés par beaucoup de personnes. C’est un faux problème de penser que l’existence concomitante de deux orthographes en tahitien constitue un frein absolu à l’apprentissage de la langue donc de son écriture.

Car il suffit tout simplement de choisir une orthographe parmi les deux disponibles et de s’y tenir. Je parlais tantôt des « accents » qui constituaient la raison principale selon laquelle les gens pensent que c’est compliqué. En fait, que l’on adopte l’orthographe de l’Académie ou celle de Raapoto, il existe seulement trois « accents » exprimant trois sons différents pour chacune des orthographes. C’est tout ! Si une personne veut apprendre à écrire en tahitien et qu’elle choisit d’utiliser par exemple l’orthographe de Raapoto, il lui faudra apprendre l’utilisation de trois malheureux petits accents pour exprimer l’occlusive glottale (tuì), la voyelle longue (tāumi) et la combinaison (tāfare).

C’est précisément ce que je cherche à faire comprendre aux gens au travers de mes vidéos. C’est à dire que, pour l’instant, je me suis servi de ces vidéos comme étant des outils de démystification des deux orthographes. Dans la première série de vidéos que j’ai publié, j’ai tenté d’expliquer de manière ludique et rigolote la différence entre ces trois « accents » dans les deux orthographes afin d’aider les spectateurs à réaliser que ce n’est pas insurmontable.



Une vidéo par semaine
Depuis début mars, Steve Chailloux, professeur de tahitien à l'Université de Hawai'i depuis 2011, réalise une fois par une semaine une vidéo pour apprendre le tahitien. Ce travail est réalisé entre Hawaii et Tahiti : Steve Chailloux filme les séquences chez lui à Hawai'i et les envoie ensuite chez son beau-frère Arnaud Simonnet, à Tahiti afin qu’il effectue le montage de la vidéo finale ! "Nous travaillons en équipe", explique Steve Chailloux. "J’imagine le contenu et la forme de la vidéo, il s’occupe du montage puis nous voyons ensemble les détails des animations que nous voulons inclure dans la vidéo. Sans son talent et ses compétences, il n’y aurait tout simplement pas de vidéos."
Pratique
Retrouver les vidéos sur la page Facebook "E REO TŌ ’OE" sur le site internet www.tahiti-infos.com

Visionner les trois premières vidéos



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Eau de consommation : Bora Bora, bon élève des archipels

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Eau de consommation : Bora Bora, bon élève des archipels
PAPEETE, 17 mars 2016 - Alors que les communes de la zone urbaine de Tahiti ont globalement offert en 2015 une eau de consommation de bonne qualité, les communes de Tumaraa, Huahine et surtout Bora Bora se distinguent dans les îles Sous-le-vent.

L’importance des investissements à réaliser pour offrir une eau potable à la population, dans les archipels, et l’absence d’autocontrôle, conduisent le centre d’hygiène et de salubrité publique à constater en 2015 la fourniture d’une eau encore en-dessous des standards réglementaires.

> Lire aussi : L'eau du robinet est potable dans neuf communes polynésiennes

La commune de Bora Bora se distingue une fois de plus en 2015 en servant une eau 100% potable à toute sa population. Viennent ensuite les communes de Rimatara et Huahine dont le taux de conformité varie de 93% à 90%. Sur l’île de Raiatea, la commune de Tumaraa offre une eau potable à 98% avec 100% de conformité dans la section de commune de Tevaitoa.

Aux Australes, à Rimatara, la section de commune de Marama présente également un résultat conforme à 100% en 2015.
En 2015, sur les 48 communes de Polynésie française, 31 n’ont toujours pas mis en place un programme complet d’autocontrôle, obligeant à déclarer leurs eaux non potables. C’est particulièrement le cas à Raivavae (Australes), aux îles Marquises et dans l’archipel des Tuamotu. Pour rappel, la réglementation impose à tous les exploitants des réseaux publics ou privés, fontaines et citernes, cette obligation d’autocontrôle de la qualité d’eau qu’ils distribuent.

En dépit de cette situation, on note aux Australes les bons résultats de Rimatara (90%) et Rurutu (62% à 83%).
En vue de se conformer aux exigences du Code général des collectivités territoriales (CGCT), qui impose la fourniture d’une eau potable avant le 31 décembre 2024 (délai repoussé de 9 ans en mars 2015), plusieurs communes des Tuamotu ont décidé de mettre en place un service de distribution d’eau potable avec l’aide de l’Etat, du Pays, du syndicat pour la promotion des communes et du syndicat intercommunal à vocation multiple des Tuamotu-Gambier (SIVMTG).

Dans les Tuamotu, quelques communes ont construit des centrales de production d’eau potable comme à Tatakoto, Anaa et Faaite à partir de dessalement d’eau de mer, ou à Puka Puka, Reao, Rangiroa, Tematangi, Hereheretue et Ravahere à partir de la récupération d’eau de pluie. Le dispositif prévoit une distribution de l’eau réalisée par camion-citerne ou à partir de fontaines directement au niveau des centrales de production d’eau potable. A ce jour, onze atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable opérationnelle.

La technique principalement retenue dans l’archipel des Tuamotu-Gambier a consisté à mettre en place des citernes individuelles et publiques de collecte d’eaux de pluie. L’eau est en grande partie non potable et la distribution inexistante. La période sèche conduit à une pénurie d’eau. 80% des habitations des Tuamotu ont été dotées de citernes individuelles de récupération d’eau pluviale grâce au programme de financement tripartite Etat-Pays-particuliers mis en place par tranche depuis 2003.

Seules deux îles bénéficient de l’eau souterraine et de surface : Mangareva et Makatea. Hao est le seul atoll qui dispose d’un réseau d’alimentation en eau. Il est alimenté par de l’eau osmosée, mais ne fonctionne que ponctuellement car les installations sont vétustes.

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L'Equipement et l'Environnement ensemble pour le Plan Rivières

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L'Equipement et l'Environnement ensemble pour le Plan Rivières
PAPEETE, 16 mars 2016 - Le plan Rivières de Polynésie française est présenté comme une petite révolution. Il sera progressivement mis en place à partir de juin prochain sur la base d’une action conjointe de l’Equipement et de l’Environnement et inscrite dans la durée.

"Le gouvernement qui osera enfin prendre à bras le corps ce problème sera celui qui sauvera nos vallées, nos rivières et nos lagons" a cité Albert Solia, mercredi à la mi-journée, en préambule de l’intervention conjointe avec Heremoana Maamaatuaiahutapu. Et de déclarer : "Le gouvernement Fritch a décidé ce matin d’être ce gouvernement-là".

Face à la presse, les ministres en charge de l’Equipement et de l’Environnement ont présenté les grands axes du "Plan rivières de la Polynésie française", un plan d’action en 10 points validé le matin même lors du conseil des ministres. La phrase reprise par Albert Solia pour souligner le volontarisme des deux ministères est extraite du rapport alarmant qu’avait réalisé le Conseil économique social et culturel en juillet 2011, à propos des extractions de matériaux sur les sites et espaces naturels de Polynésie française.

Le CESC y dénonçait sans détour le laxisme environnemental des gouvernements successifs qui, devant les abus manifestes en matière d’extraction, "ont depuis des années préféré fermer les yeux et laisser faire, voire encourager avec complaisance ces activités, pour construire les logements, les infrastructures, les ouvrages et les bâtiments indispensables au développement du Pays" alors que des solutions alternatives au tout béton existent, que la réglementation est en place, bien que perfectible, mais ne demande qu’à être appliquée, et que la solution réside souvent dans la concertation avec les populations riveraines et dans une gestion assidue et méthodique des 79 rivières qui coulent à Tahiti et Moorea.

Les comités de suivi abandonnés

Le Plan d’actions Rivières échafaudé par la direction de l’Equipement (DEQ) en collaboration avec la direction de l’Environnement (Diren) a puisé son inspiration dans les recommandations de ce rapport du CESC. Il sera formalisé, selon Albert Solia, avant juin prochain dans un schéma directeur de la gestion des rivières. Une "Commission rivières", entité mixte, doit également être créée sous trois mois pour se prononcer sur toutes les demandes d’autorisation d’extraction d’agrégats. Les Comités locaux de suivi sont abandonnés et ouvertement critiqués : "le bilan de ces comités (…) est très insuffisant", a résumé Albert Solia, "(leur) objet, qui est d’informer sur le contenu et le déroulement des travaux, a été dévoyé pour en faire des comités de gestion et donc des centres de décision, ce qui n’est pas acceptable". Exit donc les comités locaux au bénéfice d’un « gros machin » chargé de l’arbitrage et regroupant à la fois le Pays, l’Etat, les communes, le CESC, la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement (Fape) et le Président de la Chambre syndicale des entreprises de génie-civil.

> Lire aussi : Aménagement de la Taharu'u : un mauvais exemple ?

Pour compenser la réduction des opérations d’extraction de matériaux dans le lit des rivières, des études sont actuellement en cours sur la côte est de Tahiti (vallée de Papenoo et Orofara) pour localiser des sites d’implantation de carrières d’extraction de roches massives. On estime entre 600 et un million de mètres cubes le besoin annuel en agrégats, en Polynésie française.

Pour réduire la demande en agrégats des mesures fiscales incitatives sont annoncées pour favoriser le développement des constructions en bois. Les marchés publics mentionneront le réemploi des matériaux de déconstruction dans le bâtiment, et des matériaux d’enrobés, dans les travaux publics.

Le ministre de l’Environnement a également annoncé mercredi une refonte de la réglementation afin de permettre à terme un meilleur contrôle des opérations d’extraction ou de l’incivilité des riverains à l’origine de pollutions.
Ce plan Rivières de Polynésie française doit encore être présenté pour avis au CESC notamment dans la perspective de la définition du schéma directeur et de l’évolution du cadre réglementaire.

Les 10 axes du Plan d’actions Rivières

1. Poursuite et mise en commun des programmes pluriannuels d'entretien et de protection des berges élaborés par la DEQ et celui d'évaluation et réhabilitation des rivières et cours d'eau de la DIREN. Ces programmes représentent un total de près de 30 milliards Fcfp sur 10 à 15 ans.

2. Lancement d’un Schéma directeur de gestion des rivières et des cours d’eau. Ce s’inscrira dans la Politique Sectorielle de l’Eau dont l’élaboration est actuellement en cours sous conduite de la DIREN.

3. Mise en place d’une « Commission rivières ». Elle devra se prononcer sur toutes les demandes d’autorisations d’extractions et évaluera annuellement les besoins de curage de chaque rivière. Elle validera le plan pluriannuel de curage et d’entretien des rivières établi conjointement par la DEQ et la DIREN.

4. Création d’un cahier des charges pour toutes les entreprises réalisant des curages en rivières et extractions. Ce cadre détaillera les modalités d’exécution des travaux.

5. Mise en place d’un « fonds rivières » par les redevances de curage et d’extractions. Destiné aux actions de contrôles et de surveillance des rivières et cours d’eau, ainsi qu’aux actions de protection et de réhabilitations, ce fonds pourrait recueillir 100 millions Fcfp par an, à terme.

6. Contrôles renforcés sur le terrain à la fois par les agents assermentés de la DEQ et de la DIREN.

7. Lancement par la DEQ des études économiques et du cahier des charges de gestion et d’extraction, en vue de l’appel d’offres, pour l’ouverture de la première carrière de l’île de Tahiti en roches massives sur la côte est.

8. Refonte des textes régissant l’activité d’extractions de matériaux, ainsi que pour les curages. Les sanctions administratives seront élargies, et celles d’ordre financières seront renforcées, pour tout dépassement des quantités autorisées.

9. Mise en place de mesures concrètes afin de diminuer les besoins en matériaux d’extractions : accroissement du délai d’exonération de l’impôt sur la propriété bâtie pour les constructions en bois ; baisse de 20% de la fiscalité des sociétés de production de bois local et des entreprises de construction de maisons en bois ; réemploi des matériaux de déconstruction dans le bâtiment, et des matériaux d’enrobés dans les travaux publics, favorisé dans les marchés publics.

10. Mise en place d’un Observatoire des rivières et des cours d’eau. Il s’agit d’un réseau de suivi des ressources en eaux superficielles, de la source à la mer, qui pourrait être alimenté et accessible via une plateforme internet. Il fait partie d’un réseau plus large d’observation et de suivi des masses d’eau douce et marine.

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Point d’orgue du Tōta Tour, vendredi à partir de 18h30

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Point d’orgue du Tōta Tour, vendredi à partir de 18h30
PAPEETE, le 17 mars 2016 - Organisé depuis 2009, le Tōta Tour (tota signifie pièce) est un moment de partage, de communication, de sensibilisation à la trisomie 21 et de récolte de fonds pour les structures d’accueil d’enfants porteurs de l’anomalie génétique. Cette année, il se traduit par des échanges dans des écoles et par une soirée festive de musique et de danse.

Le Tōta Tour a commencé cette semaine. Les enfants du centre Papa Nui sont allés à la rencontre des lycéens du Taaone, ils ont vendu des plantes ce jeudi matin dans le collège Mahina. Pour clore l’événement, ce soir, c’est la fête. Des artistes vont se relayer place Vaiete.

Le centre médico-éducatif Papa Nui qui accueille des enfants de 6 à 20 ans porteurs de trisomie 21 est géré par l’association Heimanava, présidée par Mereana Alexandre. Jusqu’en 2014 l’association gérait aussi le centre Heimanava mais, faute de moyens, ce centre a dû fermer ses portes. L’organisation financière de l’association ainsi que la répartition des éducateurs, du personnel et des pensionnaires ont été revues. Les enfants, adolescents et jeunes adultes sont désormais tous accueillis au centre Papa Nui. Désormais 24 places sont disponibles, 20 places sont d’ores et déjà prises. Pas moins de 32 familles gravitent autour de la structure.

Malgré les difficultés, leur quotidien reste pris en charge. Tout au long de l’année ils suivent des séances d’art thérapie par exemple, ils reçoivent des élèves d’établissements scolaires de Tahiti, participent à des activités au sein d’écoles, collèges, lycées. Ils s’occupent de leur jardin, font pousser des plantes qu’ils vendent une fois par mois à l’entrée d’un supermarché.

Au fil du temps, après quinze années, les regards changent doucement autour des personnes atteintes d’anomalie génétique. "Prenons l’exemple de la vente de plantes, elle est devenue une activité reconnue au sein du centre mais aussi par les clients", constate Stéphane Marandin le directeur du centre Papa Nui. "Avant, les enfants et le personnel du centre se déplaçaient pour la vente, rentraient avec ou sans argent et cela importait peu. Côté passants certains achetaient des plantes, d’autres donnaient seulement de l’argent pour aider, d’autres encore laissaient de la nourriture. Maintenant le groupe de vendeurs se déplace, investi, motivé. Les clients repartent tous avec des plantes et, en rentrant, l’argent récolté est au pot pour financer des sorties. Ce qui permet au groupe de s’ancrer dans la réalité."

L’association ne compte pas en rester là. "Nous avons de grands projets", indique Stéphane Marandin. "Nous renforçons les échanges avec les établissements scolaires, nous invitons les élèves d’écoles à venir au centre et nous travaillons à l’ouverture d’un centre pour adultes."

Le collège participe aussi au Tōta Tour

Depuis le mois de février, le collège de Mahina récolte les "tōta" pour aider le centre éducatif Papa Nui qui accueille des adolescents atteints de trisomie, dans leurs projets.
Pour cette première participation, le collège de Mahina a sensibilisé l'ensemble de ces élèves. Une boite a été installée à la vie scolaire pour récupérer les pièces. L'Association des parents d'élèves a également joué le jeu, en faisant un don de 20 000 Fcfp au centre Papa Nui. Un arbre à pain a d'ailleurs été offert par le centre Papa Nui, au collège de Mahina.
La matinée s'est terminée avec le mini-concert de Sabrina Laughlin, marraine du Tōta Tour.

Corinne Tehetia

Point d’orgue du Tōta Tour, vendredi à partir de 18h30
Programme

La soirée aura lieu place Vaiete, elle commence ce soir à 18 heures avec la Moana ukulele school.
À partir de 19 heures quelques discours vont se succéder. La musique reprendra à 19h20 avec Sabrina Laughlin accompagnée de la chorale de Saint-Thérèse et les enfants du centre Papa Nui. Puis à :
19h30 : groupe Vevo
20 heures : animation Mama Roro & papa Penu
20h10 : danse J-Army
20h20 : animation Mama roro & Papa Penu
20h30 : group Jamaroots
21 heures : animation Mama Roro et Papa Penu
21h10 : danse J-Army
21h20 : groupe Code 9.8
Accès libre, possibilité de faire des dons.

Point d’orgue du Tōta Tour, vendredi à partir de 18h30

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Consommation : l'indice des prix mensuel baisse de 0,6% en février

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Consommation : l'indice des prix mensuel baisse de 0,6% en février
PAPEETE, le 17 mars 2016. En février 2016, l'indice des prix à la consommation baisse de 0,6 % selon le "Points conjonctures" de l'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) publié ce jeudi.

Cette évolution est essentiellement due à la baisse de 2,5 % des prix dans la division transport (- 0,5 point d'indice). Cette évolution est principalement liée à la baisse de 9,8 % des prix des carburants et lubrifiants pour véhicules personnels (- 0,3 point d'indice). Les prix des transports aériens internationaux diminuent de 2,8 %. Sur douze mois, les prix dans la division transports sont en repli de 5,2 %.

Les baisses de prix dans les divisions transports et logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles sont en partie compensées par l'augmentation des prix des produits alimentaires. Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées diminuent de 0,2% en février 2016 (-0,1 point d'indice). Les baisses intervenues sur les prix des viandes (- 0,6 %), des légumes (- 0,5 %) et des laits, fromages et œufs (- 1,4 %) sous-tendent cette évolution. Les prix des pains et céréales augmentent de 0,1 % et ceux des fruits de 2,4 %. Sur douze mois, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées progressent de 1,6 %.

En raison des soldes et autres promotions, les prix dans la division articles d'habillement et articles chaussants baissent de 2,8 % en février 2016 (- 2,9 % pour les articles d'habillement et - 2,6 % pour les articles chaussants). Sur douze mois, les prix des articles d'habillement et articles chaussant diminuent de 7,4 %.

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Jaloux il passe ses nerfs... sur la Vierge Marie : 30 000 francs d'amende

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Jaloux il passe ses nerfs... sur la Vierge Marie : 30 000 francs d'amende
PAPEETE, le 17 mars 2016 - Comme chaque semaine, le tribunal correctionnel siégeant en juge unique a examiné plusieurs dizaines de dossiers ce jeudi matin, dont certains parfois cocasses.

Violences les moins graves, vols simples, menaces ou conflits de voisinage, les affaires défilent rapidement devant le juge unique. Le magistrat rend ses décisions sans suspendre l'audience, dans la foulée des réquisitions du procureur et des plaidoiries des avocats, quand il y en a.

Ce jeudi matin, une peine de 30 000 francs d'amende a été prononcée contre un tane jaloux renvoyé devant le tribunal pour avoir menacé de tuer sa femme à coups de marteau à la tête quand les gendarmes étaient intervenus, en janvier dernier à la Presqu'île, pour le calmer. Le tane n'avait pas mis ses menaces à exécution, préférant finalement passer ses nerfs, à grands coups de masse, sur une petite grotte artificielle et une statue de la Vierge Marie érigée dans le jardin. Il reprochait à sa compagne d'être rentrée trop tard de la plage où il l'a soupçonnait d'être allée retrouver son amant. Il a été condamné pour destruction de bien appartenant à autrui.

La jalousie excessive, c'est également ce qui a valu une peine d'amende -40 000 francs- à un jeune homme de 30 ans venu gifler sa compagne sur son lieu de travail, en janvier dernier à Papeete. Le mari lui avait auparavant volé son vini et découvert que la jeune femme avait pris un amant pendant qu'il était parti en vacances. Le couple est depuis séparé.

Toujours au chapitre des violences conjugales, le tribunal a condamné à soixante-dix heures de travail d'intérêt général un jeune papa accusé d'une agression bien plus violente sur sa compagne. Cette dernière avait perdu connaissance après s'être fait frapper puis traîner par les cheveux sur la route, en juillet 2015 à Moorea, à quelques encablures du domicile du couple. Le tane était entré dans une rage folle parce que la malheureuse lui reprochait avec force d'avoir beaucoup trop bu d'alcool ce jour-là. "Elle m'insultait, elle me mettait la pression..." a expliqué le jeune homme. Le couple est toujours ensemble et la victime n'a pas demandé de dommages et intérêts.

Un jeune homme d'une vingtaine d'années devra quant à lui revenir le 28 avril pour savoir à quelle sauce il sera mangé. Il était renvoyé devant le tribunal pour avoir entraîné sa jeune nièce au fond d'une servitude de quartier à Mahina pour lui donner des claques et, selon la victime et un témoin, l'intimider dans le cadre d'une plainte pour agression sexuelle que la jeune fille avait déposée contre lui. S'il a reconnu des attouchements à la barre -l'instruction de ce pan du dossier est toujours en cours- il s'est défendu d'avoir voulu faire pression sur la plaignante. La mère du prévenu, et grand-mère de la victime, ayant semblé prendre la défense de son fils plutôt que de la plus jeune dont elle était pourtant censée représenter les intérêts, le tribunal a préférer renvoyer l'affaire le temps de tirer au clair cet imbroglio familial.

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Air France : la grève "arrêtée", un nouveau préavis déposé

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Air France : la grève
PAPEETE, le 17 mars 2016. La grève à Air France est "arrêtée", indiquaient jeudi matin la direction régionale de la compagnie et le syndicat Usaf-Unsa. Mais, aucun protocole d'accord n'a été signé.

" Aucun protocole d'accord de fin de conflit n'a pu être signé sachant que la direction est restée campée sur sa position ne proposant à la signature qu'un accord figé depuis dimanche 13 mars au soir, à la fin du préavis de grève", a regretté le syndicat dans un communiqué.
Le syndicat a décidé ce jeudi de déposer un nouveau préavis de grève qui concerne cette fois uniquement les PNC. "Les revendications concernent les inégalités de traitements des personnels ainsi que les accords du PNC. Le syndicat attend un changement d'attitude de la direction à l'égard de son personnel", indique le syndicat Usaf-Unsa.

Cette fois, le préavis de grève concernerait la période du 25 au 27 mars si aucun accord n'est trouvé d'ici là. Les vols impactés risquent d'être ceux prévus le vendredi 25 et le dimanche 27 mars.

En attendant, les vols d'Air France pourront être effectués normalement
. Les passagers qui doivent prendre l'avion ce vendredi matin au départ de Tahiti pourront embarquer comme prévu.




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Aménagement de la rivière Taharu'u : un mauvais exemple ?

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Aménagement de la rivière Taharu'u : un mauvais exemple ?
PAPARA, 17 mars 2016 - En avril 2014, le ministre de l'Équipement, Albert Solia était venu sur les rives de la Taharu'u pour détailler son plan d'aménagement de cette rivière de Papara qui devait préfigurer un travail plus général sur les cours d'eau de Tahiti. La Taharu'u devait devenir un site pilote. Deux ans plus tard, alors que la phase 2 des travaux a démarré, la méfiance gagne du terrain.

"Un comité de suivi ce n'est pas fait pour bloquer : ce doit être un médiateur, un tampon qui se place entre les riverains, les associations d'un côté ; le gouvernement et les entreprises qui travaillent comme maître d'ouvrage de l'autre". Cette déclaration a été prononcée, ce mercredi, par Bernard Roure. Ce conseiller municipal de Papara, en charge de l'environnement, a été choisi voici plusieurs semaines maintenant par divers interlocuteurs (associations, mairie de Papara entre autres) pour devenir le président du comité de suivi de Papara. Après diverses réunions préparatoires, ce comité de suivi n'attend plus qu'une délibération du conseil municipal de Papara pour exister officiellement : ce qui doit être fait le 31 mars prochain. Ce comité de suivi, dont les missions englobent tous les aspects environnementaux de la commune, devra "organiser la concertation, assurer le suivi des actions, organiser la communication et la sensibilisation, mettre en œuvre la participation du public" est-il noté dans la présentation effectuée il y a une dizaine de jours.

Même si ses centres d'intérêts sont multiples (gestion des déchets, eau, petite fourmi de feu…), le comité de suivi de Papara se créée, avant tout, parce que depuis deux ans la rivière Taharu'u est en chantier. Or sur place, régulièrement, les travaux se passent mal et la colère des riverains gronde. Menace d'interrompre les travaux, refus du droit de passage des engins et des camions de chantier sur certaines servitudes, l'ambiance peut être lourde parfois sur les berges de la Taharu'u. "Le problème c'est que depuis le début du chantier, l'entreprise fait un peu n'importe quoi. Sur la première tranche des travaux, il n'y a pas vraiment eu de concertation avec les premiers concernés : les habitants, qu'ils soient propriétaires, locataires, squatters ou indivisaires. Du coup, les projets qui arrivent du Pays passent systématiquement en force, c'est ce qui me choque d'autant que sur la Taharu'u les travaux sont prévus pour durer jusqu'en 2024. Le problème c'est la communication" poursuit Bernard Roure.

Quand il est en entretien avec Tahiti Infos, ce mercredi vers midi, Bernard Roure ne se doute pas que le gouvernement est en train, au même moment, de présenter son plan d'action rivières dont l'ambition paraît noble. Mais dans ce plan d'action, les comités de suivi communaux sont tout simplement écartés de la concertation directe avec le gouvernement. Ainsi, le comité de suivi de Papara n'est-il pas encore officialisé, qu'il se retrouve déjà au bord du chemin. Les riverains et les associations de défense de la rivière qui s'opposent, depuis deux ans, à certains des choix effectués pour l'aménagement de la rivière qui borde leurs propriétés, apprécieront.

"ON NE S'OPPOSE PAS A LA SECURISATION DES BERGES MAIS AUX EXTRACTIONS"

Des extractions avec les travaux en cours, nécessairement il y en a eu. 100 000 m3 de matériaux ont été déjà sortis et sont stockés sur la rive droite de la rivière. Avec l'élargissement du lit de la rivière pour construire un bassin dégraveur (voir en encadré), d'autres matériaux continuent d'être extraits. Des cailloux qui ont bien failli partir vers Faratea pour y être concassés. Mais la population et la municipalité s'y sont opposées. Extractions de matériaux, construction d'un bassin dégraveur : voilà ce qui fait grincer des dents aux riverains, particulièrement à ceux qui sont implantés le plus près des rives. Depuis 2008, date de sa création, le message de l'association Ia Ora Taharu'u ne change pas de registre sur ces questions-là. "Nous ne sommes contre l'aménagement de la rivière, le renforcement des berges et donc les travaux de sécurisation. On ne veut pas stopper les travaux, seulement, il ne faut pas que cela soit fait n'importe comment" témoignent des membres de l'association. Après les enrochements d'une partie des berges et l'élargissement du lit de la rivière, réalisés durant la phase 1 des travaux en 2014 et 2015, les maisons situées juste en aval, là où la rivière se resserre, ont été inondées lors des pluies du 21 février dernier. De l'eau qui est montée en une heure à peine, jusqu'aux genoux "comme il n'y en avait jamais eu". Désormais, en phase 2, les travaux se concentrent sur le bassin dégraveur, situé en amont et laissent donc ces maisons à la merci de nouvelles inondations. "On nous a présenté, il y a deux ans, un plan d'aménagement de la rivière qui semblait agréable et bien ficelé avec des berges revégétalisées, une promenade au fil de l'eau… Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est que le véritable but était de construire ce bassin dégraveur pour continuer à extraire des matériaux de la rivière".

Aménagement de la rivière Taharu'u : un mauvais exemple ?
"Ce bassin dégraveur, ça fait peur"

Bernard Roure est conseiller municipal de Papara en charge de l'environnement et des déchets.

A écouter les riverains, les associations et même les élus de Papara aujourd'hui la création d'un bassin dégraveur dans le lit de la Taharu'u semble cristalliser la colère de tous. Qu'en pensez-vous ?

Bernard Roure : C'est vrai que ce bassin dégraveur inquiète : pour moi et même collectivement ici à la municipalité de Papara, on pense que ce n'est pas bon. Ce bassin sert à récupérer les cailloux qui arrivent de l'amont de la rivière. Or, ce bassin, il va falloir le vider régulièrement : une société sera mandatée tous les trois mois environ pour venir récupérer ces matériaux. Ça va faire une noria de camions régulièrement. Et puis si on enlève ces matériaux, ils n'iront plus nourrir la plage, il y a donc une vraie inquiétude. Un jour ou l'autre pour retenir le sable sur la plage, il faudra donc bétonner et ce sera un désastre. Les plus anciens riverains nous le disent : la plage a reculé au cours des années, ils le disent et je les crois.

Un bassin dégraveur, comment ça marche en fait ?

On ne sait pas grand-chose en fait. On sait qu'un seuil bétonné est en cours de construction, que le lit de la rivière a été fortement élargi à cet endroit pour y récupérer les cailloux d'un certain diamètre. Ensuite on nous parle de poteaux écartés les uns des autres de 2,50 mètres et placés en quinconce sur environ 110 mètres de largeur dans le lit de la rivière. J'ai demandé plusieurs fois : ces poteaux, quels sont leur rôles ? Personne n'a su jusqu'à présent m'expliquer le bien fondé de ces poteaux. Et puis vous imaginez la vue pour les riverains avec tous ces poteaux de 2,50 mètres de haut, plantés-là sous leurs yeux. Enfin, les travaux s'effectuent en ce moment sur ce bassin dégraveur au lieu de se concentrer d'abord à renforcer les berges. Le tavana dit : "d'abord on doit protéger la population" et ce n'est pas ce qui est fait actuellement. Ce bassin dégraveur, c'est avant tout un objet commercial !

http://www.tahiti-infos.com/video/
Ce qu'ils aimeraient que nous ne sachions pas...

Présentation faite aux membres du comité de suivi de Papara, 7 min pour tout comprendre...

Posté par Association Ia Ora Taharuu sur jeudi 17 mars 2016
Un documentaire amateur de l'association Ia Ora Taharu'u

Pas toujours facile de comprendre les travaux en cours dans la rivière et de les accepter. Les riverains, parfois inquiets, parfois en colère, se retrouvent régulièrement démunis face aux arguments développés par les techniciens du ministère de l'Equipement en réponse à leurs questions. Pour ne pas rester sur des incertitudes, des incompréhensions, une des membres de l'association Ia Ora Taharu'u a entrepris, en juillet 2015, un voyage en France pour aller rencontrer des spécialistes des aménagements et de la gestion des rivières.

Dans un petit film documentaire de sept minutes à peine, elle a intégré les interviews de trois de ces interlocuteurs : un géologue spécialiste en hydrologie, un ingénieur hydraulique et le président d'un syndicat intercommunal du Gave du Pau, depuis 20 ans. Ils y évoquent la conséquences des extractions sur les rivières qui ne sont plus autorisés en France.

En raison d'une demande qui s'est fortement accentuée au cours des dernières décennies, les prélèvements faits dans les rivières sont nettement plus importants que la possibilité pour le cours d'eau de se regénérer. "Il faudra quelques siècles pour compenser ce qui a été enlevé en 30 ans".

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 19 au 20 mars 2016

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www.ordre-pharmaciens-polynesie.com/index.php/pharmacies-de-garde

Pharmacies de garde : Du Samedi 19 au dimanche 20 mars 2016

- Papeete : Pharmacie MAMAO. Tél : 40 43 16 51
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47

-Faa’a : Pharmacie TAHITI-FAA'A. Tél. 40 82 79 79
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/
Tour de garde officiel des médecins du samedi 12 mars 2016 à partir de 12h30 au lundi 14 mars 2016 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BARRIER Josiane Tel. 40 85 55 55

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr DANIEL Laurent Tel. 40 42 56 67

-Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr MORIN Éric Tel. 40 57 39 99

-Taravao et la presqu’île : Dr SERRERO Denis Tel. 40 57 72 22

-Secteur de MOOREA : Dr PERCHOC Yann Tel. 40 56 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr DUVAL François Tel. 40 67 67 07 – 87 78 27 80

-Ile de Huahine : Dr LABIT Christophe Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr GRES Thomas Tel. 40 66 28 60

-Ile de Tahaa : Dr ROUVEYROL Régis Tel 40 65 60 60 – 87 73 95 04

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 ou 40 46 04 00 - Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114 - Samedi à partir de 13 h00 au lundi 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 20 mars 2016
Clinique vétérinaire de PAOFAI (Papeete) . Tél : 40 42 55 00

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La caravane du Fifo reprend la route

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La caravane du Fifo reprend la route
PAPEETE, le 17 mars 2016 - Chaque année, le Festival international du film documentaire océanien se déroule début février. Quelques semaines plus tard, la caravane du festival emmène les films dans les îles, à la rencontre du grand public et des scolaires. C’est le Fifo hors les murs. La première projection 2016 du Fifo hors les murs aura lieu lundi, à Raiatea.

Le départ a sonné pour la caravane du Fifo "hors les murs". Première projection à Raiatea le lundi 21 mars. Suivront les îles Sous-le-vent puis Moorea. En avril direction les Tuamotu, puis les Australes, les Marquises et enfin Tahiti septembre. Soit au total 14 îles visitées. Pas moins de 250 projections pour les scolaires et 40 projections pour le grand public (dont les détenus de la maison d’arrêt de Raiatea et de Tahiti) sont prévues. Près de 10 000 élèves pourront profiter du spectacle ce qui ajoute aux 6 551 scolaires déjà touchés par le Fifo "dans les murs".

Hors les murs, hors du fenua


Ce n’est pas tout, le Fifo partira aussi hors Polynésie, en Australie, en Nouvelle-Calédonie sur la grande terre et dans les îles, à Wallis-et-Futuna et en métropole. "Nous avons essayé d’aller à Fidji, sans succès pour l’instant et nous avons des demandes en Chine notamment", assure Heremoana Maamaatuaiahutapu, le ministre de la Culture.

"Le Fifo hors les murs c’est un peu la raison d’être du festival", résume Wallès Kotra, directeur régional Nouvelle-Calédonie 1ère, fondateur du Fifo il y a 13 ans. "La caravane va à la rencontre de l’Océanie, toute l’Océanie, de toutes les générations. Le Pacifique ce n’est pas seulement le passé, c’est aussi l’avenir. Avec la projection des documentaires dans les îles, les jeunes peuvent s’imbiber de l’univers des autres, des voisins et cousins."

Pour Michèle de Chazeau, représentante du Fifo dans les îles, le passage de la caravane est attendu. "Professeurs et élèves préparent en amont les projections, ce n’est pas seulement une bonne occasion de manquer l’école, c’est un moment de partage, de découverte parfois c’est aussi un moyen de prendre conscience que ses problèmes sont aussi ceux des autres. Des discussions émergent sur des sujets qui seraient restés confidentiels sans cela."

Dans certaines îles toutefois, les spectateurs sont rares "par manque de communication", indiquent les organisateurs. Mais la volonté de changer est réelle. À Huahine par exemple le maire envisage de mettre à disposition un truck pour faciliter le transport.

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Décès de Mama Vaetua, une grande dame de la culture

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Décès de Mama Vaetua, une grande dame de la culture
PAPEETE, le 17 mars 2016. Patua Colin, dite Mama Vaetua, est décédée ce jeudi. Elle était membre de l'Académie tahitienne et était connue de nombreux Polynésiens grâce aux émissions qu'elle a animées sur RFO.

Patua Colin, plus connue sous le surnom de Mama Vaetua, était une des grandes figures de la culture tahitienne. Membre du Fare Vana'a depuis 1983, "elle avait une connaissance très profonde des racines des mots", souligne l'académicienne Florienne Panai. "C'est un dictionnaire vivant qui s'en va."
Mama Vaetua est décédée jeudi matin à Papeete à l'âge de 95 ans. Une veillée a eu lieu jeudi soir dans son quartier à Tipaerui.
Mama Vaetua a effectué toute sa carrière dans l’enseignement, d’abord à Taha’a, d’où elle est originaire, puis à Huahine et à Tipaerui, s’attachant à transmettre son savoir, particulièrement dans le domaine des langues.

DES ÉMISSIONS SUR RFO
A la retraite en 1982, elle a fait vivre le théâtre en reo tahiti sur les planches de la Maison de la culture dans les années 1980. Dotée d'un talent indéniable pour la scène et la comédie, elle a aussi animé plusieurs émissions culturelles sur la chaîne de RFO. Beaucoup de Polynésiens l'ont connue grâce au petit écran. On se souvient d'elle aussi pour la publicité " Le Chat y a que chat".
"Passionnée par la culture polynésienne, Mama Vaetua a également collaboré avec Vaihere Cadousteau pour rédiger les thèmes du groupe Tamarii Tipaerui, offrant son expérience et son talent à la jeunesse", rappelle le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, dans un communiqué. Patua Colin a aussi été membre du jury du Heiva i Tahiti et du Heiva i Taha’a.
" Sans faillir, malgré la maladie, elle a jusqu’au bout consacré son énergie au reo tahiti, et nous laisse à tous en héritage le fruit de son remarquable savoir", souligne le fils de Maco Tevane. "Malgré la tristesse, ses enfants et ses petits-enfants peuvent être fiers de cette grande dame qui, sa vie durant, a œuvré pour la transmission de notre langue, avec générosité et passion."
Mama Vaetua a été décorée à plusieurs reprises. Elle est a été faite chevalier puis officier des Palmes académiques et a reçu la médaille du Mérite et a été décorée de l'Ordre de Tahiti Nui.
Viriginia Teriiama, fille de Mama Vaetua, est aussi membre de l'Académie tahitienne.



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Contrat de projets : les travaux tardent à démarrer dans les communes

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Contrat de projets : les travaux tardent à démarrer dans les communes
PAPEETE, le 17 mars 2016. Les communes ont pris du retard dans les travaux validés en 2015 dans le cadre du contrat de projets. Les tavana demandent que "les arrêtés d'attribution des subventions" soient notifiés "rapidement". Etat et Pays leur rappellent "d'anticiper".

La grande nouveauté du contrat de projets 2015-2020 était un volet spécifique dédié aux communes. Douze milliards de Fcfp leur sont réservés. Dans ce cadre, 10 projets pour un montant total de plus de 1,5 milliard de Fcfp ont été validés ce mois-ci. Le Pays engagera ainsi en 2016, de manière paritaire avec l’Etat, une enveloppe globale de plus de 650 millions de Fcfp.
Mercredi, les représentants des communes, le Pays et l'Etat ont fait le bilan d'exécution de la programmation 2015 et il était plutôt mitigé. "J’ai été amené à constater que la plupart des investissements programmés l'an passé n'ont fait l'objet d'aucun démarrage", a regretté Edouard Fritch lors de son discours.

Du côté des communes, les tavana regrettent que les arrêtés de subvention aient été notifiés "tardivement". "On a demandé à ce qu'on nous notifie rapidement les arrêtés d'attribution des subventions pour qu'on puisse démarrer rapidement", a commenté Cyril Tetuanui, président du Syndicat pour la promotion des communes. "Ça a tout retardé."
"Les communes sont plus enclines à attendre de se voir notifier les arrêtés de subvention pour lancer les opérations alors qu'elles pourraient le faire plus tôt au plan réglementaire",
a analysé le président du Pays.
Pour le haut-commissaire, il n'y a "pas de retard". "Les arrêtés d'attribution ont été pris dans les délais prévus", assure Lionel Beffre. Pour lui, c'est plutôt l'organisation des communes qui est à revoir. "On leur a rappelé avec le président qu'il s'agissait d'aller vite. A l'époque, elle nous avait expliqué que leur projet était prêt et qu'il n'y avait aucune raison de tarder."
Le haut-commissaire a donc insisté sur l'anticipation : "Les communes doivent anticiper pour que le jour où l'arrêté arrive il n'y ait plus qu'à lancer l'appel d'offres".

Dans le cadre du volet communes du contrat de projets, Etat et Pays paieront la plus grosse part des investissements, les communes abonderont en fonction de leur taille entre 5% et 15% du montant des opérations. Trois domaines sont éligibles au financement de ce contrat de projets: l'alimentation en eau potable, la gestion des déchets et l'assainissement des eaux usées. Il s'agit des trois obligations inscrites dans le Code général des collectivités territoriales (CGCT) pour lesquelles les communes polynésiennes ont pu repousser le délai d'application à 2024 l'an dernier. Il leur reste donc huit années pour pouvoir remplir ces obligations.

Le contrat de projets peut aussi été utilisé pour financer la protection des populations sur les atolls dépourvus d’abris aux risques naturels.



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Des préparations à base de 'uru à déguster jusqu'à samedi à la Maison de la culture

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Des préparations à base de 'uru à déguster jusqu'à samedi à la Maison de la culture
PAPEETE, le 17/03/2016 - Le Festival du 'uru, à la Maison de la culture, est ouvert jusqu'à samedi après-midi. Plusieurs stands d'information et de dégustation ont été préparés. Parmi les exposants, on retrouve Françoise Roche. Elle commercialise plusieurs produits à base de 'uru : des cakes, des cannelés ou encore de la confiture. Des produits originaux et agréables en bouche.

Des produits réalisés avec le fruit de l'arbre à pain, c'est le challenge que s'est lancé Françoise, Fanfan pour les intimes, et son époux, il y a plusieurs mois. Si Françoise aime vendre ses produits, son mari, lui, était formateur de cuisine et de pâtisserie. À la retraite, ils ont décidé de lancer leur petite activité en élaborant plusieurs recettes à base de fruits et légumes locaux.

Pour le Festival du 'uru, ils ont sorti le grand jeu et présentent au grand public les différents produits cuisinés par le mari de Fanfan avec le fruit de l'arbre à pain. "Le 'uru, c'est quelque chose qu'on utilise souvent dans notre cuisine. Le 'uru braisé, c'est très bon. Pour faire de la confiture, il faut utiliser du 'uru bien mûre", explique Fanfan.

Des cakes, de la confiture, des achards ou encore de la tarte façon Tatin, l'offre est large. Fanfan assure qu'aucun produit chimique n'a été ajouté. "Le 'uru est une matière première qui n'est pas évidente à travailler. Il faut faire des essais. Pour la confiture, il faut vraiment que le 'uru soit tendre, mou, sinon ce n'est pas la peine. Après, il faut malaxer, il ne faut pas que ça reste en morceaux. En mettant du citron, ça allège un peu le goût aussi. Le 'uru, c'est un fruit que l'on peut utiliser dans plusieurs matières", précise-t-elle.

Mettre en valeur les produits locaux, sans exagérer sur les quantités de sucre, permet aussi de réduire les risques de diabète ou d'obésité. "Mon mari fait un petit peu de diabète, on essaye donc de diminuer la dose et on fait attention, de respecter les doses de sucre. C'est vrai que l'on a tendance à mettre trop de sucre, mais à la longue, ça devient écœurant. Donc on met en place des recettes qui respectent cela."

D'autres produits sont en cours de réalisation : "Bientôt, nous commercialiserons des macarons au 'uru", annonce-t-elle. Fanfan et son mari ne manquent pas d'idées. On a déjà hâte de découvrir les futurs produits du couple.

Le couple est à la recherche d'un local pour commercialiser leurs produits, car "pour le moment, on ne peut pas faire de dépôt dans les magasins", confie Fanfan.

Si vous souhaitez déguster les produits de Fanfan et son mari, ils vous attendent au Festival du 'uru, dans les jardins de la Maison de la culture, jusqu'à samedi.

Des préparations à base de 'uru à déguster jusqu'à samedi à la Maison de la culture

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