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Recrutement dans les communes : un nouvel arrêté pour les tests d'aptitude physique

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Recrutement dans les communes : un nouvel arrêté pour les tests d'aptitude physique
PAPEETE, le 14 mars 2016. Pour le recrutement des agents en charge de missions de sécurité publique dans les communes (mutoi, pompiers) des tests d'aptitude physique sont obligatoires. Un arrêté du haut commissariat de septembre 2013 indiquait les conditions à remplir, mais la rédaction laissait place à l'interprétation du texte. Le 2 mars dernier, l'arrêté a été rédigé de manière plus claire.

Selon les textes en vigueur, "le candidat à un emploi relevant de la spécialité sécurité publique doit être déclaré apte aux épreuves physiques et sportives suivantes : une épreuve de course à pied ; une épreuve physique choisie par le candidat lors de la procédure de recrutement parmi les disciplines suivantes : saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids ou natation". Dans l'arrêté de septembre 2013, les annexes fixent les notes attribuées aux candidats en fonction de leurs performances et précisent : "la somme des points de cotation obtenus dans les deux exercices est divisée par deux pour obtenir la note finale du candidat. Toute note inférieure à 8 entraîne l'élimination du candidat". Une rédaction qui pouvait laisser place à l'interprétation. Ainsi, certaines communes ont compris qu'une moyenne en-dessous de 8 était éliminatoire ; d'autres ont estimé que le candidat qui avait 8 à l'une des deux épreuves était éliminé d'office.

Cette rédaction, insuffisamment précise de l'arrêté de septembre 2013, a donné lieu à au moins une plainte devant le tribunal administratif de la part d'une candidate s'estimant lésée. Quand Tahiti Infos avait interrogé, fin février, le Centre de formation et de gestion (CFG) et la direction des affaires communales du haussariat à ce sujet, ces services avaient confirmé qu'il y avait effectivement un souci d'interprétation. Un nouveau texte, plus précis, était en cours de rédaction. Ainsi, le 2 mars, un nouvel arrêté a été signé par le secrétaire général du haut commissariat (il a été publié au journal officiel le 11 mars). Il indique : "la somme des points de cotation obtenus dans les deux exercices est divisée par deux pour obtenir la note finale du candidat. Le candidat ayant obtenu une note inférieure à 8 à l'une des épreuves est éliminé". Cette fois, le doute n'est plus permis.



Recrutement dans les communes : un nouvel arrêté pour les tests d'aptitude physique
Pirae recrute cinq mutoi

La ville de Pirae recrute cinq agents de police ! La date limite de dépôt des candidatures est fixée au vendredi 18 mars. Le dossier de candidature est à retirer au bureau des ressources humaines de l’hôtel de ville (1er étage). Le diplôme minimal requis : DNB, CAP OU BEP. L'annonce de recrutement de la mairie rappelle que les tests d'aptitude physique sont obligatoires et éliminatoires (et fait référence à la nouvelle rédaction de l'arrêté du 2 mars 2016). Les épreuves physiques se dérouleront le 4 avril pour les candidats ayant rendu un dossier complet.

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La montée en puissance des services civiques

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La montée en puissance des services civiques
PAPEETE, le 14 mars 2016. En Polynésie française, les premiers contrats de services civiques ont été signés en 2014, ils étaient alors moins de 100 jeunes à disposer de ce dispositif. Ils ont été près de 350 à en bénéficier en 2015 et seront près de 600 en 2016. Le service civique offre aux jeunes, le plus souvent sans diplôme, une première expérience du travail.

L'insertion des jeunes en difficulté, inscrite comme une priorité nationale en 2015 avait permis déjà de faire progresser largement le nombre de contrats en service civique ouverts sur le territoire. L'expérience démontrant son utilité, l'Etat passe à la vitesse supérieure et proposera au total en 2016, quasiment 600 contrats de service civique. Au total plus d'une vingtaine d'organismes (mairies, services du Pays, associations etc…) acceptent ces jeunes en contrat de service civique pour des missions ponctuelles En 2015, les communes ont accueilli un total de 128 jeunes en service civique. "Nous avons remarqué qu'en Polynésie française de nombreuses communes acceptent de prendre des jeunes en service civique. Nous avons une situation sociale difficile ici et ces contrats leur permet d'avoir une première expérience non pas de la vie active, parce que ce n'est pas un emploi, mais une première expérience des relations humaines, de la vie en société. Cela les conduit après au goût du travail" indique le haut commissaire Lionel Beffre.

De fait, en 2015 ces jeunes polynésiens, âgés de 21 ans en moyenne en 2015, qui ont accepté ces contrats de service civique étaient à 94% des demandeurs d'emploi. Et avaient une formation initiale relativement faible (62% avaient un niveau de formation inférieur au bac, 31% un niveau bac et 7% seulement un niveau scolaire supérieur au bac). Ces jeunes, de surcroît sans aucune expérience professionnelle pérenne, ont eu là une première expérience à valoriser dans leur parcours. Toutefois, il n'existe pas encore de suivi statistique mis en place pour mesurer l'impact de ces services civiques sur l'employabilité des jeunes passés par ce dispositif à l'issue de leurs contrats.

Le Pays a aussi eu recours à ces services civiques pour proposer aux jeunes des missions dans l'environnement, la culture ou le sport "C'est vraiment une première expérience qui dure quand même huit mois, assez pour que le jeune puisse se rendre compte de ce que c'est le travail et s'impliquer dans sa mission" commentait la ministre de l'éducation, de la jeunesse et des sports Nicole Sanquer.


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C'était le nombre d'engagés en service civique en 2015 en Polynésie française. 75% ont été accueillis dans les communes, 15% auprès du gouvernement polynésien et 10% dans des associations, des fédérations ou par l'université.
Pour l'année 2016, il est prévu un quota de 600 engagés en service civique pour des missions de huit mois, soit une augmentation de 79% par rapport à 2015.

DEUX EXPERIENCES ORIGINALES EN POLYNESIE
Un partenariat entre l'université et le RSMA

Un volet original de ce service civique ouvert en Polynésie repose sur une convention, signée en janvier 2015 entre l'Etat, le Pays, l'Université de Polynésie française et le Régime du service militaire adapté (RSMA). Le but était que de jeunes étudiants, en service civique puissent devenir des tuteurs de jeunes issus du RSMA et les aider dans leurs recherches d'emploi. Les étudiants acceptant ce service civique (rémunéré à environ 60 000 Fcfp par mois) travaillent à cette mission pendant six mois. A l'issue d'une première année de tutorat, le bilan est assez positif : sur les 37 jeunes issus du RSMA appuyés par les aides de leurs tuteurs, six ont été embauchés en CDD, 19 sont dans l'attente de réponses des employeurs, un est en formation, un en stage d'insertion en entreprise. Dix en revanche ont abandonné et rompu tout contact avec leur tuteur.


Lutte contre le décrochage scolaire


En 2015, dans le cadre de la politique contre le décrochage scolaire, le ministère de l'éducation a mis en place un programme permettant d'accueillir une vingtaine de jeunes décrocheurs (âgés de 16 à 25 ans) afin qu'ils puissent réintégrer le système éducatif. 20 contrats d'engagement de service civique ont été édités pour une durée de huit mois, de septembre 2015 à avril 2016. En fonction de leur profil, diverses solutions leur sont proposées : reprendre une scolarité, obtenir une qualification professionnelle en lycée pro, en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation, ou encore les aider à rechercher un emploi. Ces jeunes perçoivent une indemnité mensuelle de 50 000 Fcfp versée par l’Etat dans le cadre de leur contrat : un sacré coup de pouce pour remettre le pied à l'étrier. En 2015, les 20 premiers contrats pour ces décrocheurs scolaires ont permis à 14 jeunes de reprendre leurs études, quatre ont bénéficié d'un accompagnement du Service de formation et d'insertion (Sefi), deux ont abandonné.

La montée en puissance des services civiques
Quelles missions pour les jeunes en service civique ?

Le service civique peut prendre principalement deux formes :
* l'engagement de service civique , ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans pour une durée de 6 à 12 mois pour l'accomplissement d'une mission d'intérêt général reconnue pour la Nation, donnant lieu à une rémunération et à une protection sociale prise en charge par l'État ;

* le volontariat de service civique outre-mer est également accessible aux personnes âgées de 18 à 25 ans, après dérogation de l'agence de service civique, auprès de personnes morales de droit public pour des missions relevant des domaines suivants : enseignement ; information et communication ; sciences et techniques ; activités d'administration, d'économie ou de gestion ; activités culturelles et artistiques ; activités médicales, sanitaires, sociales et vétérinaires.

En 2015, en Polynésie française, 33% de ces jeunes en service civique ont eu à intervenir dans des missions d'éducation, 25% dans la culture, 21% dans l'environnement, 8% dans le domaine de la solidarité, 5% dans des interventions d'urgence, 4% dans le sport, 2% dans la santé et 2% dans le secteur de la mémoire et de la citoyenneté.

Les jeunes en service civique –pour une durée de six mois à un an- doivent être âgés de 16 à 25 ans. Ils sont engagés pour des missions d'accompagnateur, d'ambassadeur, de médiateur auprès d'une personne morale de droit public ou d'un organisme sans but lucratif de droit français. Les indemnités mensuelles sont de 60 525 Fcfp (montant brut) versés par l'Agence nationale du service civique. Aucune condition de diplôme n'est requise. La durée hebdomadaire du service civique est de 24 heures.

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Pirae interdit la baignade aux embouchures des rivières

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Pirae interdit la baignade aux embouchures des rivières
PIRAE, le 14 mars 2016. En janvier dernier, suite à une rupture de l'émissaire des eaux usées de l'hôpital, la baignade était interdite par "précaution sanitaire" dans la baie du Taaone. Cet incident remettait en lumière la récurrence de la très mauvaise qualité des eaux aux embouchures de la Fautaua et de la Hamuta. Aussi, un arrêté municipal du 3 mars interdit désormais la baignade sur ces points précis. Toutefois, la baignade dans la baie du Taaone reste possible.

Il était temps. Alors que la mauvaise qualité des eaux de baignade est constamment relevée, année après année, par les analyses des eaux effectuées par le Centre d'hygiène et de salubrité publique (CHSP), la baignade est enfin interdite aux embouchures des rivières de la Fautaua et de Pirae. L'arrêté signé par le maire de la commune Édouard Fritch le 3 mars dernier est on ne peut plus clair sur les raisons qui ont conduit la municipalité à prendre cette mesure radicale. "Considérant qu'en vertu de ses pouvoirs de police municipale, il appartient au maire d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et l a salubrité publique ; Considérant que pour des raisons de salubrité et de sécurité publique, il y a lieu d'interdire la baignade aux embouchures des rivières de la Fautaua et de la Hamuta".

En effet, les embouchures de ces deux cours d'eau sont toujours extrêmement polluées. A chaque publication par le CHSP de la qualité des eaux de baignade, ces débouchés de rivières (et quasiment partout à l'aval des cours d'eau à Tahiti) sont systématiquement classés en "mauvaise qualité". Les analyses effectuées mi janvier dans la baie de Taaone, après la rupture d'une canalisation des eaux usées de l'hôpital dans le lagon à 150 mètres du bord de la plage, n'avaient pas dérogé à la règle. Bien entendu on y trouvait de la pollution (d'origine fécale) avec une qualité des eaux de baignade mauvaise dans le panache de pollution au milieu de la plage. Mais, la situation était nettement plus préoccupante encore aux embouchures des deux rivières qui bordent cette baie, car les seuils relevés au débouché de la Fautaua étaient bien pires.

On y avait trouvé, six fois plus d'Escherichia Coli qu'il n'en faut pour atteindre le seuil minimal de la mauvaise qualité de l'eau et dix fois plus d'entérocoques intestinaux. Des concentrations de bactéries entre deux et 23 fois supérieures aux polluants relevés dans le panache de la "pollution momentanée" ! Bref, ces analyses soulignaient une fois encore la contamination constante de ces deux embouchures. Avec des eaux qui apparaissent non conformes pour la baignade.

D'UN AVIS DE PRUDENCE Á L'INTERDICTION

Au vu de ce constat, il y avait donc urgence à agir, même si la situation était connue depuis longtemps. Ainsi, en août 2014, le site internet de la ville de Pirae présentait les résultats d'analyse des eaux de baignade effectués quelques mois plus tôt par le CHSP : ils confirmaient une mauvaise qualité des eaux de baignade aux embouchures des deux rivières. Toutefois, un simple avis à la prudence était lancé à la population : "par précaution, il est rappelé aux baigneurs d’éviter les embouchures de rivières et les sites à proximité. Plus vous vous éloignez vers la pointe Iriti, plus la qualité de l’eau de baignade sera de meilleure qualité".

Un an et demi plus tard, l'interdiction de baignade est à présent effective, par un arrêté municipal. Des panneaux indiquant cette interdiction seront prochainement installés sur la plage Laroche par laquelle, le plus souvent, la population peut se retrouver à se baigner à proximité de ces embouchures. "Cette interdiction entre en vigueur à la date du présent arrêté et jusqu'à ce que le Centre de l'hygiène et de la salubrité publique atteste d'un seuil de qualité des eaux compatible avec ces fréquentations" précise encore l'arrêté municipal de Pirae. Dans le cas de ces embouchures de rivières, extrêmement chargées de polluants qui proviennent de toute la longueur du cours d'eau, il faudra réaliser un long travail pour que les eaux usées (et pluviales) soient traitées comme elles le doivent, avant d'espérer inverser la tendance. Pour la Fautaua, la situation est plus problématique encore car, la rivière, est à cheval entre Pirae et de Papeete. Il faudra donc un travail conjoint et simultané des deux communes sur leur assainissement collectif et individuel avant d'espérer voir la situation s'améliorer.






Pirae interdit la baignade aux embouchures des rivières
Baignade et activités nautiques "aux risques et périls" du public

L'arrêté municipal de la mairie de Pirae sur la baignade ne se limite pas aux seules interdictions de baignade aux embouchures des rivières de la Hamuta et de la Fautaua. Il permet aussi à la municipalité d'indiquer que la baignade dans la commune n'est pas surveillée. "L'ensemble du littoral de l a commune est considéré comme étant une zone de baignades et d'activités nautiques non surveillée. Les baignades et les activités nautiques sont pratiquées aux risques et périls des intéressés. Les mineurs relèvent de la responsabilité des parents ou de tout adulte les accompagnant". Une baignade "non surveillée" qui ne dédouane néanmoins pas la municipalité de toute responsabilité en cas d'accident ou de noyade. Si des dangers existent (courants forts par exemple), ils doivent être signalés. Enfin le maire, dans le cadre de ses missions de police générale, doit assurer une intervention rapide des secours.

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Reconnaissance de maladie professionnelle pour deux ex-travailleurs civils de Moruroa

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Reconnaissance de maladie professionnelle pour deux ex-travailleurs civils de Moruroa
PAPEETE, le 14 mars 2016- La cour d'appel de Papeete a rendu un arrêt, le 18 février dernier, prouvant l'évidence du lien entre les cancers dont souffraient ces deux anciens ouvriers du Centre d'expérimentation du Pacifique et leur mission à Moruroa. L'arrêt précise que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est "présumé avoir commis un manquement à son obligation de sécurité".

Avant que la loi Morin de janvier 2010 ne soit promulguée - a priori pour faciliter l'indemnisation des victimes des essais nucléaires-, le seul véritable angle d'attaque pour tenter d'obtenir réparation du préjudice subi était lié à la reconnaissance de la maladie professionnelle. A Papeete, entre 2007 et 2010, une dizaine de dossiers, soutenus par l'association Moruroa e Tatou a été porté devant le tribunal du travail. Une procédure longue comme toujours avec les multiples appels, mais qui a porté ses fruits dans 90% des cas. Ainsi le 18 février 2016, la cour d'appel de Papeete a rendu un arrêt concernant le cas de deux anciens personnels civils, ex travailleurs de Moruroa, dont le dossier judiciaire de demande de réparation avait été entamé en 2007 ! Neuf ans de procédures pour que la demande de reconnaissance de maladie professionnelle de Lucien Faara et Robert Voirin soit enfin admise sans l'ombre d'un doute.

Après les acceptations par la justice, de cette reconnaissance de maladie professionnelle pour des anciens personnels militaires ou leurs ayant-droits, la procédure concernant des personnels civils du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) était sans doute plus délicate encore. "Il aura fallu un marathon judiciaire pour que l’évidence du lien entre les essais nucléaires et les maladies des anciens travailleurs de Moruroa soit réaffirmée avec force par les juges" , s’étonne Roland Oldham, le président de l'association Moruroa e Tatou.
Dans ce dossier, les avocats de l'association Moruroa e tatou, Me Jean-Paul Teissonnière et Me Philippe Neuffer, étaient opposés à l’employeur des deux anciens travailleurs, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et à la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) qui gère les dossiers de maladies professionnelles. "Les obstacles opposés tant par le CEA que par la CPS expliquent la lenteur de la procédure. En effet, le CEA refusait de se reconnaître comme employeur, puis affirmait que les maladies dont souffraient MM. Faara et Voirin ne pouvaient avoir pour origine les essais nucléaires dont 'l’innocuité' est affirmée dans de nombreux rapports ! De son côté, la CPS exigeait le remboursement des indemnisations par le ministère de la défense" précise l'association Moruroa e Tatou dans un communiqué de presse.

Le 18 février 2016, la Cour d’appel de Papeete statue définitivement. Elle déboute le CEA et la CPS et reconnaît que la maladie dont est décédé Lucien Faara et celle dont est atteint Robert Voirin doivent être pris en charge au titre de la législation sur les maladies professionnelles. La cour d’appel reconnaît des "présomptions graves précises et concordantes sur l’existence de retombées radioactives présentant un danger sanitaire" en lien avec l’activité professionnelle des deux hommes. Elle conclut qu’il est "établi que le Commissariat à l’énergie atomique avait conscience du danger auquel étaient exposés les salariés sur les sites de tirs nucléaires, notamment atmosphériques, en Polynésie". En conséquence, le CEA est "présumé avoir commis un manquement à son obligation de sécurité" en ne prenant pas "toutes les précautions nécessaires pour préserver" ces travailleurs du danger qui les menaçait. Toutefois, cette décision de la cour d'appel n'est pas encore un point final à cette bataille juridique. Un pourvoi en cassation est tout à fait probable.






Maladie professionnelle et faute inexcusable

Les dossiers judiciaires des anciens travailleurs de Moruroa - avant que la loi Morin ne soit promulguée - ressemblent étrangement à un autre grand scandale sanitaire et social de la France métropolitaine, celui de l'amiante. C'est la "même logique" qui a été utilisée reconnaît Me Philippe Neuffer. Avant la loi Morin, la reconnaissance de la maladie professionnelle devant les tribunaux du travail, des anciens de Moruroa était le seul angle d'attaque possible.

Comme pour l'amiante, d'anciens travailleurs ont obtenu non seulement la reconnaissance de leur maladie professionnelle, mais aussi la faute inexcusable de leur employeur. Ainsi, le 10 septembre 2008, le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Bordeaux a reconnu que le cancer broncho-pulmonaire ayant entraîné le décès d’une personne ayant travaillé au Centre d’expérimentations du Pacifique (CEP) entre 1966 et 1969, lors des campagnes d’essais nucléaires menées par la France "était dû à la faute inexcusable de son employeur, une société sous-traitante du Commissariat à l’énergie atomique (CEA)". Mais, pour les dossiers instruits à Papeete c'était un peu plus compliqué créant, de fait, un traitement différencié des dossiers suivant leur point d'ancrage. "Ici les lois sociales et le code du travail protègent avant tout les intérêts de l'employeur, la réglementation sociale est obsolète. Pour obtenir la faute inexcusable de l'employeur il faut agir dans un délai très court. Il a donc fallu faire œuvre de création" commente Me Philippe Neuffer.

Ce sont ces différentes décisions de la justice du travail, de plus en plus nombreuses dans les dix premières années 2000, qui ont conduit à la rédaction d'une loi relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires. Promulguée en janvier 2010, la loi Morin devait permettre aux victimes et leurs ayant-droits d'obtenir une meilleure réparation du préjudice subi. Depuis cette loi Morin, tous les nouveaux dossiers de demande d'indemnisation – une centaine en Polynésie française - ont ainsi migré du tribunal du travail vers le tribunal administratif. Avec finalement, on le sait six ans plus tard, avec bien peu de réussite au terme des procédures engagées. Finalement les affaires engagées devant le tribunal du travail ont créé "moins d'espoirs déçus" admet Philippe Neuffer. Tous les espoirs reposent désormais sur les annonces de François Hollande à Papeete, le 22 février dernier, au sujet de la rédaction d'un nouveau décret qui viendrait améliorer les indemnisations obtenues via la loi Morin.

Concernant la maladie et la faute inexcusable de l'employeur, il est intéressant de noter qu'en novembre 2015, dans le cadre de l'amiante, certaines entreprises condamnées pour faute inexcusable ont obtenu la possibilité de se retourner contre l'Etat. Cet arrêt du 9 novembre 2015 du conseil d'Etat "a fait l'effet d'une bombe" écrivait le journal en ligne, Chef d'Entreprise.com.

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Fenua Tonight, le nouveau Talk Show de Taliercio sur Première

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Fenua Tonight, le nouveau Talk Show de Taliercio sur Première
PAPEETE, le 14 mars 2016- Alexandre Taliercio va présenter un tout nouveau talk-show sur Polynésie 1ère à partir du 14 mars.
Du lundi au vendredi à 17h50, les téléspectateurs ont désormais rendez-vous avec « Fenua Tonight ». Rencontre !


Peux-tu nous rappeler brièvement ton parcours ?
Alexandre Taliercio : J’ai commencé la radio à l’âge de 16 ans, et la télévision dès mes 19 ans sur l’antenne de Télé Polynésie devenue depuis Polynésie 1ère. Depuis bientôt 20 ans donc, je n’ai quasiment jamais cessé d’être présent sur le petit écran soit pour animer des émissions régulières de talk-show, des jeux et des événements spéciaux. J’ai aussi assuré la production exécutive d’émissions comme « L’ile des Vérités » sur la chaîne de la TNT nationale NRJ12 où j’officiais aussi à l’antenne comme animateur. Je suis également à l’origine avec des collègues parisiens de la belle émission d’aventure « Tahiti Quest » que j’ai coproduite. Depuis un an maintenant j’étais surtout présent sur la bande FM locale.

Quel est le concept de cette nouvelle émission ? A qui s’adresse-t-elle ?
Avec « Fenua Tonight », l’idée est de recevoir tous ceux qui à leur niveau font en sorte de construire notre beau pays, dans tous les secteurs. Il s’agit d’un talk-show dans l’esprit de ce qui se fait aux USA où l’interview est aussi prétexte à dégager beaucoup d’humour de la part des invités. Les prendre à contre courant des entretiens que nous pouvons avoir l’habitude de suivre ailleurs... Il y aura évidemment de la place pour des questions parfois piquantes voire impertinentes mais toujours en bonne intelligence et à la seule condition de faire ainsi avancer le débat sur les thématiques abordées. Il sera bien entendu aussi question de traiter de l’actualité culturelle de notre pays en recevant ses principaux acteurs. De par son contenu où nous évoquerons aussi ce qui peut faire le « buzz » sur les réseaux sociaux l’idée est de pouvoir fédérer grâce à ce programme un public le plus large possible, à la fois des jeunes mais aussi la tranche 30 ans et plus.

Que va-t-elle apporter de nouveau au paysage médiatique local ?
Avant toute chose : un créneau supplémentaire d’expression, une nouvelle fenêtre sur qui fait la vie de notre pays à une heure de grande écoute. La possibilité pour nos invités d’exister pour le plus grand nombre en prenant le temps de savoir qui ils sont et ce qu’ils font, quelle est leur personnalité… Le tout avec un ton convivial.

On parle de la signature « Taliercio », qu’elle est-elle et va-t-on la retrouver dans « Fenua tonight" ?
J’ai indéniablement mon style. Je n’explique pas comment je suis si à l’aise derrière un micro ou une caméra, c’est une chance. Je suis désinhibé, totalement naturel, difficilement pris au dépourvu et surtout sans langue de bois. Si c’est ce que vous appelez la « signature Taliercio » alors oui, cela représente bien l’ADN de ma manière de fonctionner. Cela implique aussi de grandes responsabilités dont j’ai pleine conscience. Mon style est avant
toute chose mis au service des téléspectateurs afin de les informer et les divertir le plus sympathiquement et objectivement possible, mais aussi afin de faire ressortir à tout prix « la substantifique moelle » de mes invités.

Si tu devais décrire « Fenua Tonight » en 3 mots ?
Proximité - Convivialité – Vérité.

Les médias et plus particulièrement la télévision sont être au cœur de ta vie depuis très longtemps, qu’est-ce qui te passionne dans cet univers ?
La chance de pouvoir exister pour le plus grand nombre en leur apportant quelque chose. Ce n’est pas le tout d’être connu. Au-delà de la futilité que représentent les paillettes liées à ce milieu, que je produise et anime un programme pour 250 000 personnes ou des millions, je le fais avec la même obligation de résultat, celle d’apporter le maximum de qualité dans le programme diffusé à l’antenne. Un téléspectateur n’est pas plus respectable à un endroit plutôt qu’un autre. Je suis naturellement emphatique, j’aime les gens, je suis curieux sur le monde qui m'entoure, des raisons qui m’ont fait me dire qu’autant mettre tout cela à profit d’émissions qui me permettent de le partager, d’apprendre, avec le sourire ...

Fenua Tonight, le nouveau Talk Show de Taliercio sur Première

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Premier jour de grève à Air France

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Premier jour de grève à Air France
PAPEETE, le 14 mars 2016. La direction régionale d'Air France Polynésie et France et le syndicat USAF-UNSA Air France de Papeete ne sont pas parvenus ce lundi soir à trouver un terrain d'entente pour la signature d'un protocole d'accord.


Depuis jeudi dernier, les négociations s'enchaînent entre la direction régionale d'Air France et le syndicat USAF-UNSA Air France de Papeete. Mais, ce lundi soir, les deux parties n'avaient pas encore pu trouver un terrain d'entente pour aboutir à la signature d'un protocole d'accord.
L'appel à la grève, effective depuis lundi matin, concerne les personnels au sol et naviguant. Ce lundi, l'agence de Papeete et le service client téléphonique ont pu malgré tout fonctionner.

Contactée à plusieurs reprises, nous n'avons pu joindre la direction d'Air France qui était en "réunion". La direction a communiqué, en fin de journée, par voie de communiqué adressé aux médias. "Tous les agents étaient présents ce lundi matin dans les bureaux et à l'agence d'Air France rue Lagarde, aucun gréviste n’était recensé", a indiqué la direction dans ce communiqué.

Les passagers d'Air France sont pour le moment épargnés puisque le prochain vol de la compagnie pour Paris est prévu ce mercredi à 8 h 40."Air France est entrain d'analyser les différentes possibilités et préviendra ses clients si leur parcours devait être modifié", indique la compagnie aérienne.

De son côté, le syndicat USAF-UNSA Air France n'a pas souhaité ce lundi faire de commentaires sur l'évolution des négociations.

Les discussions ont duré tout le week-end, jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, mais n'ont pas permis d'aboutir à la signature d'un protocole d'accord avant l'expiration du préavis de grève.

Le préavis de grève a été déposé mardi dernier. Parmi les 18 points de revendication, le syndicat USAF-UNSA Air France demande "une égalité de traitements entre les agents polynésiens et métropolitains".
La délégation régionale d'Air France rassemble environ 110 personnes.



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Va’a « Sélectives Australie »: Tuatini Makiroto déjà au Top

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Ce samedi 12 Mars, les pré-sélections pour les championnats du monde d’Australie se sont terminées. Résultat : 16 jeunes, 16 opens et 3 rameurs de chaque catégorie restantes, à savoir, Seniors Femmes, vétérans femmes et vétérans sont quasiment sûre de partir à la conquête de la médaille d’Or en Mai prochain à Brisbane.
Va’a « Sélectives Australie »: Tuatini Makiroto déjà au Top
Avec des conditions de vent favorable, un fort vent d’Est, la Fédération Tahitienne de Va’a a pu sélectionner les meilleurs rameurs de vitesse du pays. Ainsi, dans la catégorie open, la finale était composée de Tuatini Makiroto, Hititua Taerea, Abel Teriitemataua, Nohoarii Tahiata, Brice Punuataahitua et Heirani Mati. Et c’est le médaille do’r des derniers Jeux du Pacifique, Tuatini Makiroto qui a su tirer son épingle du jeu devant Hititua Taerea. Le format de sélection a changé pour cette compétition car celle-ci était éliminatoire. En effet, les rameurs ne devaient donc plus seulement arriver premiers dans leurs séries pour être sélectionnés, mais passer les tours éliminatoires pour arriver dans les 16 premiers ou les 3 premiers du classement, selon la catégorie.

Chez les open dames, c’est Mereani Marakai de Bora Bora qui rafle la première place ! Chez les plus de 40 ans, c’est Leilani Wong. Pour la catégorie des 50 à 60 ans, c’est Frida Faura qui a été la plus rapide.

Chez les vétérans +40 ans, le multiple champion, Karyl Maoni reste intouchable ! Steve Hart pour les vétérans de 50 à 60 ans et Rodolph Bernardino chez les 60 à 70 ans sont les plus affûtés du moment.

Va’a « Sélectives Australie »: Tuatini Makiroto déjà au Top
Tuatini Makiroto, vainqueur en catégorie sénior

« Aujourd’hui, ce sont les préliminaires des championnats du monde, ce n’était pas vraiment important. Ce qui était important c’était d’avoir le pied dans les douze premiers pour pouvoir partir en Australie. Après, gagner ça a quand même une influence psychologique. Ça va m’aider à prendre confiance en moi le jour-J. » Moehau C

Les résultats des finales ci-dessous :

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Foot Ligue 1 Vini : L’ordre du quatuor final défini

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L’ordre des quatre premiers du championnat de Ligue 1 est enfin connu. Après l’attribution des points de bonus relatif à l’arbitrage et l’encadrement, Manu Ura était déjà hors course… Cette dernière journée allait seulement définir qui de Pirae ou Vénus allait prendre la 4ème place, synonyme de demie finale face à l’ogre Tefana…
Foot Ligue 1 Vini : L’ordre du quatuor final défini
Ce vendredi 11 Mars, trois matches étaient au programme. A Mahina, les joueurs de l’AS Vénus, pas très en verve depuis quelques matches, n’a pas pu faire mieux que de concéder le nul face à une équipe d’Aorai qui a su élever son niveau et qui quitte ce championnat avec les honneurs. Score final, 1 à 1.

Du côté de Paea, l’attribution des points de bonus a tout simplement éliminé Manu Ura de la course au titre… Et pour cette dernière sortie, les protégés de Jacquie Graffe l’ont emporté face à Central Sport grâce entre autre à un triplé de François Mu qui permet aux mauves de l’emporter 5 à 2. A Puurai, Tefana a largement dominé son match, qui l’opposait à un timide Pirae, sur le core de 6 à 2.

Enfin en clôture de journée, le Tairapu FC a fait match nul sur son terrain face à Dragon, 4 à 4. Ce sont donc les joueurs de la presqu’île qui joueront le match de barrage pour rester en Ligue 1, le 1er Avril.

Au terme de cette ultime journée, les demies finales en vue du titre de champion de Tahiti, opposeront Tefana à Pirae et Central à Vénus. Ces rencontres auront lieu le 28 Mars en ouverture du Festival des îles au stade Pater à partir de 18H. La finale quant à elle se tiendra le 1er Avril à 20.30.

Foot Ligue 1 Vini : L’ordre du quatuor final défini
Les résultats :

Vénus : 1 – 1 : Aorai
But Vénus : Teaonui Tehau (12′)
But Aorai : Valdarno Kohumoetini (43′)

Manu Ura : 5 – 2 : Central Sport
Buts Manu Ura : François Mu (4′, 7′, 74′), Johnny Beaumert (61′), Axel Temataua (75′)
Buts Central Sport : Jay Warren (36′, 85′)

Tefana : 6 – 2 : Pirae
Buts Tefana : Alvin Tehau (6′), Tahiti Keck (30′, 35′), Manutea Taae (32′), Tamatua Lucas (55′), Temarii Tinorua (85′)
Buts Pirae : Marc Siedjir (50′), Tearii Labaste (65′ SP)

Taiarapu FC : 4 – 4 : Dragon
Buts Taiarapu FC : Yohann Tihoni (7′, 56′, +90′), Wallen Teiri (60′)
Buts Dragon : Kevin Nemia (4′), Manarii Porlier (44′), Jacques Tetauira (87′), Jean Kaltak (+90)

Le classement :

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Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés

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La 3e édition du Tahiti Waterman Tour a démarré ce week end à Punaauia. Le Tahiti Waterman Tour continue à se développer et connaît un succès grandissant. L’imagination des organisateurs semble être sans limite avec la création d’un championnat de courses de pirogue à voile en parallèle ou encore d’une nouvelle étape de la WTT à Rangiroa, une étape de ‘survie’.
Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés
PUNAAUIA, le 15 mars 2015. La 3e édition du Waterman Tahiti Tour a démarré le week end dernier sur la plage du PK 18 de Punaauia. C’est Georges Cronsteadt et Marguerite Temaiana qui se sont imposés lors de la course de SUP Race. En paddle board c’est Bruno Tauhiro et encore Marguerite Temaiana qui ont remporté la course.
 
En natation c’est Nicolas Vermorel et Emmy Lallement qui s’emparent des premières places. Les deux journées de courses ont été riches en nouveautés. Les athlètes ont dû participer à des séries qualificatives. Pour la première fois, une catégorie ‘kids’ a été proposée au moins de 15 ans.
 
La lagon de PK 18 s’est avéré être un terrain de jeux aquatiques parfait pour ce cru 2016 de la WTT. Le paddle board est une discipline liée au sauvetage. Cette année, une formation au sauvetage sera proposée aux athlètes de tous âges, en parallèle de la compétition.
 

Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés
Stéphan Lambert a volontairement refusé de divulguer les résultats officiels, notamment de la catégorie Waterman, celle où les athlètes doivent faire toutes les disciplines. Pour lui ces résultats sont secondaires, c’est le dépassement de soi qui prime. Les résultats seront divulgués lors d’une soirée, le 25 mars prochain au Mango. ‘Un départ, une arrivée, pas de résultats, juste une aventure…’
 
En ce moment même le ‘Ultimate Waterman’ se déroule sur 8 jours en Nouvelle Zélande avec une formule plus axée sur le surf et avec seulement 8 athlètes invités. Surfing New Zealand bénéfice d’un financement du gouvernement NZ sur trois ans de 86 millions de fcp, qui ne représente qu’une partie du budget. Du côté de Tahiti, Stéphan Lambert nous a annoncé que ‘le gouvernement ne s’intéresse pas encore à nous’.

Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés
Stéphan Lambert, organisateur :
 
Comment se présente le cru 2016 du Waterman Tahiti Tour ?
 
« Cette année, on va amener le Waterman Tahiti Tour à Rangiroa pour une étape ‘Explorer’ qui sera assez unique parce que les athlètes devront faire toutes les épreuves habituelles mais ils devront aller à la pêche pour se nourrir, faire leur bivouac donc ce sera une épreuve très nature où il faudra être en communion totale. »
 
« La deuxième nouveauté, ce sont les ‘Waterman Kids’ qui travailleront cette année que sur du combo, en enchainant la natation, le stand up paddle et le paddle board 12 pieds. On a aussi cette année la mise en place de formations sur les premiers gestes de secours, pour qu’à la fin, les athlètes puissent être en mesure de passer leur diplôme de secourisme. »
 
« Une pétition est adressée à tous les inscrits. Notre groupe voudrait avoir une vraie licence waterman, une licence multi-sport aquatiques, de manière à ce que tous les athlètes puissent être couverts officiellement. Il y a un gros vide juridique aujourd’hui. Les licences spécifiques ne couvrent les athlètes que dans leurs disciplines alors qu’il y a de plus en plus d’organisateurs qui font des évènements avec plusieurs disciplines. »
 
Du nouveau du côté de la pirogue à voile ?
 
« On peut dire que la pirogue à voile c’est ‘l’engin spatial du waterman’. Le championnat est lancé, c’est une grosse première pour la Polynésie, cela faisait longtemps que l’on avait envie de faire ça. On a de très jolis parcours autour de Tahiti, de Moorea. L’apothéose sera en fin d’année, la traversée Tahiti-Bora sur 4-5 jours en s’arrêtant dans toutes les îles. »
 
Contrairement aux années passées, avez vous pu obtenir l’implication du gouvernement ?
 
« Non, pas pour l’instant. On est en partenariat avec la fédé de surf parce qu’elle a une délégation de service public sur le SUP, le paddle board et le body surf. J’ai eu la chance d’être nommé président de cette commission pour développer ces trois championnats. Non, en terme de partenariat, on est soutenus par des entreprises privées comme Isuzu, la Brasserie de Tahiti, Reef, Lokahi, Salt Water Family, Tahitian Spartan, Swell Tahiti... »
 
« Le Tahiti Tourisme nous aide toujours un petit peu, bien sûr Air Tahiti Nui sans lequel on ne pourrait rien faire, Vodafone qui s’est intéressé à notre projet cette année, Powerade qui est là depuis 15 ans. Par contre le gouvernement, le ministère des sports non, on a pas encore réussi à attirer leur attention. » SB

Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés

Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés

Waterman Tahiti Tour – Etape 1 PK 18 : Une 3e édition pleine de nouveautés

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Stop aux piqûres de moustiques

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Stop aux piqûres de moustiques
FAA'A, le 15 mars 2016. (COMMUNIQUE) Devant la prolifération de gîtes à moustiques le Maire de Faa’a et son conseil municipal appellent à la prévention et demandent aux administrés de détruire ces gîtes afin de se protéger des risques de chikungunya, zika ou encore la dengue.

Depuis quelques mois, de fortes pluies se sont abattues sur la commune. Cette situation provoque la création de gîtes larvaires et donc la prolifération des moustiques.

Le Maire rappelle à toute la population les gestes de prévention à adopter par chacun, tous les jours, pour éviter de se faire piquer et voir apparaître une épidémie de maladies telles que le chikungunya, zika, dengue…

Chacun doit veiller à l'élimination des gîtes à son domicile et dans son entourage par des opérations suivantes :
- Eliminer les eaux stagnantes autour de la maison après chaque forte pluie, et au moins une fois par semaine : soucoupes, sous les pots, vases, déchets, pneus, gouttières bouchées, fosses septiques non étanches...
- Se protéger des piqûres de moustique, en utilisant des produits répulsifs (sprays, crèmes), vêtements couvrants, spirale, moustiquaires, ...
- Consulter sans attendre un médecin en cas d’apparition des symptômes de ces maladies : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, éruption cutanée, nausées ou fatigue.




Stop aux piqûres de moustiques

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Trois zones de pêche réglementées à Punaauia

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Trois zones de pêche réglementées à Punaauia
PUNAAUIA, le 15 mars 2016. Depuis le 29 février, trois zones de pêche sont réglementées sur Punaauia : la zone de Tata'a (PK8), Nuuroa (PK14) et Atehi (PK18).

Vous avez peut-être déjà vu les amers de couleur jaune sur la côte de Punaauia. Ils délimitent les trois zones de pêche qui sont réglementées depuis la fin du mois de février. Ces espaces sont délimités précisément par des points GPS. Leur contour est précisé dans un document de la Direction des ressources marines et minières (en ligne sur le site www.peche.pf) qui a recensé toutes les zones de pêche règlementées de Polynésie française.

Sur Punaauia, on recense maintenant trois zones où la pêche est encadrée : la zone de Tata'a (PK8), Nuuroa (PK14) et Atehi (PK18). Dans ces espaces, toute pêche est interdite à l'exception de la pêche à la ligne (pêche à la traîne comprise) et la pêche au fusil sous-marin de jour. Les campagnes de ramassage de taramea sont autorisées sont si elles organisées par le comité de gestion de la commune.

Dans la zone de Nuuroa, la pêche au filet des ature est autorisée de 5h00 à 12h00 à l’aide d’un filet maillant « Ature » d’une longueur maximale de 100 mètres. La pêche des inaa à l'épuisette est autorisée.
La détention de toutes espèces marines dans des enclos, viviers ou parcs d’agrément est prohibée dans les trois espaces.
Un comité de gestion des zones de pêche réglementée de la commune de Punaauia a été mis en place. Il a pour mission de faire des propositions en matière de préservation des écosystèmes, de la biodiversité marine et de pêche des espèces marines au droit de la commune.

Ce comité de gestion est composé des mêmes membres que ceux du comité de surveillance des espèces animales marines et d’eau douce et de deux représentants de la société civile désignés par le conseil municipal, l’un dans le domaine de l’environnement, l’autre dans le domaine du tourisme.
Les trois ZPR occupent 435 hectares d'espace marin protégé et constituent près de la moitié de l'espace maritime total d'environ 940 hectares au droit de la commune de Punaauia.



Baie de Nuuroa
Trois zones de pêche réglementées à Punaauia

Atehi (PK 18)
Trois zones de pêche réglementées à Punaauia

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Air France : les passagers redispatchés sur Air Tahiti Nui

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Air France : les passagers redispatchés sur Air Tahiti Nui
PAPEETE, le 15 mars 2016. La compagnie Air France informe que les passagers qui devaient prendre l'avion ce mercredi au départ de Papeete partiront finalement ce mardi soir sur le vol Air Tahiti Nui.

Dans un communiqué, Air France informe sur les modifications prévues pour le prochain vol. "En raison d’un mouvement social et dans un souci de garantir l’acheminement de ses clients, les passagers prévus sur le vol AF077 de demain mercredi 16 mars à 8h40 au départ de Papeete seront confirmés sur les vols Air Tahiti Nui de ce soir mardi 15 mars à 23h10 et 23h55 à destination de Los Angeles", précise le communiqué.
"Les passagers allant jusqu’à Paris connecteront sur les vols Air France au départ de Los Angeles", explique la compagnie. "Air France enverra automatiquement à chaque client son nouvel itinéraire sur l’adresse email et le numéro de téléphone indiqués dans son dossier de réservation."
En revanche, aucune modification n'est prévue sur l'avion en provenance de Paris et Los Angeles. Son arrivée est toujours prévue pour 6h25 ce mercredi matin.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter Air France au 40.47.47.47 en journée continue jusqu’à 16h30.

Le syndicat USAF-UNSA Air France de Papeete a déposé mardi dernier un préavis de grève. Malgré plusieurs rencontres depuis, aucun protocole d'accord n'a pu être signé. La grève est donc effective depuis lundi.

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"Tahiti Music Land 3" : Ahzee, Miss Roxx et Sparkerman sont les invités du festival électronique

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PAPEETE, le 15 mars 2016 - Feel to Live Music et Radio 1 organisent la troisième édition de "Tahiti Music Land" le 24 mars prochain, place To'ata. L'ambiance de ce grand festival électronique sera assurée notamment par trois invités internationaux : les DJs Ahzee, Miss Roxx et Sparkerman.


Fort de l'engouement du public local pour les deux précédentes éditions, qui ont accueilli des stars comme Tommy Driker ou Quentin Mosimann, le concert "Tahiti Music Land 3" se tiendra le 24 mars, sur l'aire de To'ata. Les coproducteurs de l'événement, Solive de Feel to Live Music et Radio 1, annoncent "une programmation riche et variée pour le plus grand festival électronique de la Polynésie". Les DJs locaux T-Unit et Kenzo chaufferont la place, avant que le "phénomène new-yorkais" DJ Ahzee, "la sulfureuse" DJ Miss Roxx et "l'incroyable robot" Sparkerman entrent en scène.



Ahzee, de la cave aux boîtes de nuit

Né à New York le 26 mars 1990, Ishmael Azeez, alias Ahzee, est passionné de musique depuis le plus jeune âge. Il fait ses premières armes en jouant des platines dans la cave ses parents, puis se lance enfin en sortant son premier single en 2013, "Born Again", sous les labels BIP Records et House Garden Records. Le titre est une réussite, que ce soit au Canada, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne, et même aussi en France et en Belgique, où il atteint le Top 20. Il collabore ensuite sur "Drums" avec le DJ belge diMaro qui fait danser les foules. L'opus sort bientôt dans son pays natal, aux États-Unis, sous le label indépendant Ultra Music, qui a notamment travaillé avec Calvin Harris, Tiësto, ou encore David Guetta. Ses succès sur youTube totalisent déjà près de 30 millions de vues.
Par ailleurs, Ahzee s’amuse à remixer ses morceaux préférés. Sur son Soundcloud, il revisite régulièrement les hits du moment, du "Wake Me Up !" de son collègue Avicii, au "Wrecking Ball" de Miley Cyrus, en passant par "The Monster" d’Eminem et Rihanna ou "Flute" de New World Sound et Thomas Newson. Mêlant ses influences méditerranéennes à son électro house explosive, il dévoile début 2014 un nouveau single baptisé "King". Ses prestations énergiques lui permettent aujourd'hui de se produire dans les plus grands festivals et boîtes de nuit de Suisse, France, Belgique, et bien évidemment, dans les clubs de sa ville natale, à New York.

Miss Roxx, la DJ sexy

Elle a été la touche sexy derrière les platines de l'émission "Bienvenue chez Cauet" sur NRJ12, durant les deux saisons (2011 et 2013), et elle a été par ailleurs mannequin et playmate pour le célèbre magazine Playboy. Mais c'est depuis 2006 que vous la retrouvez dans les clubs, chaque week-end, où elle enflamme les dancefloors du monde entier avec un style bien à elle, un mélange explosif de sons électro, électro-house et club. DJ internationale, sa réputation s'exporte bien au-delà de ses frontières et lui permet de jouer dans de nombreux pays : Brésil, Japon, Philippines, Singapour, Dubai, Barhain, Ile Maurice, Russie, Allemagne, Suisse, Autriche, France, Montenegro, Slovaquie, Liban, Pologne, Italie, Luxembourg, Tunisie, Maroc, Belgique, Monaco…
Outre ses prestations en club, elle est également invitée à jouer dans les plus prestigieux festivals et événements, Mix Move Pioneer, Fashion Tv, Formula 1 GP, Gala Royal de Monaco. Vous pouvez en outre retrouver Miss Roxx sur Contact, radio pionnière de la musique électronique en France, tous les jours de minuit à 1 heure, depuis maintenant deux ans pour son émission "In Bed With Miss Roxx".

Sparkerman, l'homme robot

Sparkerman mettra le feu pendant les prestations des DJs tout au long du festival. Avec des effets de lumières et d’artifices, cet homme robot sera la touche originale de ce show électronique. Il devrait étonner le public polynésien

Pratique

Jeudi 24 mars
Avec les DJs Ahzee, Miss Roxx et Sparkerman
Première partie : DJs T-Unit et Kenzo
Tarifs : 2 000 Fcfp (assis dans les tribunes) ; 3 000 Fcfp (debout dans la fosse) ; 10 000 Fcfp (VIP, salon et siège en tribune centrale face à la scène, avec boisson et cocktail dînatoire)
Billets en vente à Carrefour Punaauia & Arue, Radio 1 et sur www.radio1.pf
Place To'ata
À partir de 19 heures

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Golf - 1er Classic Central Tahiti Infos : Le tandem Maggy Dury/Jérémie Decian s’est imposé

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La première édition du Classic Central Tahiti Infos s’est déroulé dimanche au golf d’Atimaono. Cette compétition, qui se déroulait par équipe de deux, a proposé une formule ludique. C’est le tandem Jérémie Decian/Maggy Dury qui s’est finalement imposé. Rendez vous les 26 et 27 mars pour le concours individuel.
Golf - 1er Classic Central Tahiti Infos : Le tandem Maggy Dury/Jérémie Decian s’est imposé
PAPARA, le dimanche 12 mars 2016. Cette compétition existe depuis 26 ans mais elle a fait peau neuve suite au partenariat entre la section golf du club de Central et Tahiti Infos. La compétition individuelle avait été reportée au 26 et 27 mars prochain en raison des intempéries qui ont frappé la Polynésie à la fin du mois de février.

C’est la partie ‘scramble’ qui s’est déroulée ce week end. Le ‘scramble’ est un peu l’équivalent du double au tennis. Cela se joue à deux, c’est une forme de jeu ‘pour le fun’, puisque le résultat n’influe pas sur l’index. Les deux partenaires peuvent donc jouer l’esprit complètement libéré. Comme au tennis, les deux joueurs (ou joueuses) doivent d’abord s’entendre sur le mode de jeu.

La stratégie consiste à définir qui drive en premier, qui putte en premier, qui indique la ligne de putt, toutes ces petites choses qui permettent de bien jouer tout en s’amusant. Cette formule de jeu a permis de faire jouer les dames en équipe mixte, ce qui n’est pas le cas dans une compétition individuelle en stroke play.

Certaines équipes ont bien maîtrisé le côté stratégique de cette formule de jeu, ce qui leur a permis de se hisser en haut du classement. 

Golf - 1er Classic Central Tahiti Infos : Le tandem Maggy Dury/Jérémie Decian s’est imposé
Le départ en ‘shotgun’ a été donné à 9h. Il s’agissait ainsi de répartir toutes les équipes sur tous les trous du parcours pour démarrer en même temps la compétition à l'heure prévue. Par exemple, l’équipe qui a commencé sur le trou n°6, a terminé le parcours sur le n°5. La compétition a duré environ 5 heures.

C’est finalement le tandem Jérémie Decian/Maggy Dury qui remporte ce ‘scramble’. En début de partie, sur le trou n°5, Jérémie Decian a décoché un drive de 260m, la balle n’était plus qu’à environ 80m du trou. Sa coéquipière, Maggy Dury, a envoyé directement la balle dans le trou ce qui leur a permis de faire un ‘eagle’ et de jouer ainsi 2 coups sous le par dès le premier trou.

Ensuite, ils enchaineront 9 par et 8 birdies pour totaliser un score de 62 soit -10 en dessous du par. Ils sont vainqueurs en brut mais aussi en net. Très belle performance car ils ont touché tous les fairways (partie du parcours au milieu tondu ras) sans aller dans le rough (partie du parcours sur les côté non tondu, herbe haute).

Plusieurs équipes ont réalisé des bons scores. Vainqueurs en 2ème série brut : Michel Teriimiro et Tamihau Taurei qui ont fait le déplacement de Moorea. Vainqueurs en 2ème série net : Olivier Ravel et Alain Ateo. La remise des prix s’effectuera lors de la dernière journée du tournoi, le dimanche 27 mars, au restaurant du golf à partir de 15h.

Golf - 1er Classic Central Tahiti Infos : Le tandem Maggy Dury/Jérémie Decian s’est imposé
Air Tahiti Nui, Air Tahiti, AXA, Banque de Polynésie, EDT, Fare du Collectionneur et de la Perle, Intercontinental, Millesime, Noni Energy, Optical, Polynesian Golf Academy, Srixon, Soleil Sucré, Vaimato : Central Sport Golf et Tahiti Infos remercient tous ces sponsors ainsi que tous les participants. Rendez-vous le 26 et 27 mars pour la compétition en individuel. Michel Cunéo & SB

© Photos Michel Cunéo

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Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture

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Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture
PAPEETE, le 15 mars 2016- Elle a 20 ans, elle habite chez ses parents à Moorea et elle étudie l’histoire à l’Université. Ce mardi matin, alors qu’elle était en cours, elle a reçu un coup de téléphone : ‘Vous êtes bien Raumiri Terii, de Moorea ? Vous avez bien déposé un bulletin dans l’urne de la station Pacific de Punaauia ? Eh, bien il vient d’être tiré au sort et vous avez gagné une superbe voiture ! »

Deux heures plus tard, sous un soleil radieux, Raumiri arrive à la station Shell de Prince Hinoi au volant d’une vielle voiture qui a plus de 200 000 kilomètres au compteur et montre quelques signes évidents de fatigue. Là, l’attendent Albert Moux, PDG du groupe Pacific Shell, Alain Pontonnier, son directeur commercial, Noël, le gérant de la station Pacific de Punaauia plaine ou a été déposé le bulletin gagnant, et Teiki Vahine, le directeur commercial de la concession Hyundai.

Alain Pontonnier entraine l’étudiante jusqu’à la voiture qu’elle a gagné : Une superbe Hyundai 6 iX 25 flambant neuve d’une valeur de 3,450 Millions de Francs. Au moment où Albert Moux lui remet les clefs, la jeune fille n’en revient toujours pas, elle a les larmes aux yeux : « Je ne comprends pas ce qui m’arrive, nous confiera-t-elle, je n’arrive pas à y croire ! »

« Nous sommes heureux de permettre à une jeune étudiante de gagner cette belle voiture, indique Albert Moux, c’est un joli coup de pouce pour bien démarrer dans la vie ! Nous avons comptabilisé plus de 300 000 bulletins, et c’est un huissier de justice, Me Elie qui a procédé au tirage au sort. Le jeu remporte vraiment un grand succès. C’est la deuxième année que nous le faisons, en Polynésie, mais aussi en nouvelle Calédonie et à Fidji ! ça fait plaisir de voir les gens gagner un si beau cadeau ».

« Il reste encore 5 voitures à gagner ainsi que 3,750 millions Fcfp en bons d’essence ! » précise Alain Pontonnier, « un tirage au sort est effectué tous les deux mois pour gagner une voiture, et un tous les mois pour désigner des gagnants de bons d’essence d’une valeur de 5000 Francs. Pour jouer, c’est simple, il suffit de se rendre dans une station Shell ou Pacific, de remplir le bulletin qui est remis par la caissière et le glisser dans l’urne ! »

Un grand bravo à la jeune Raumiri et un grand faito’ito à tous ceux qui vont tenter leur chance.

Vous n'avez pas gagné la voiture cette fois-ci, mais vous avez peut-être gagné un bon d'essence ! consultez la liste ci-dessous:

Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture

Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture

Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture

Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture

Shell-Pacific : Raumiri, 20 ans, étudiante, gagne la 1ère voiture

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Produits périmés en rayon à Papara : le gérant de la supérette Alice à l'amende

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Produits périmés en rayon à Papara : le gérant de la supérette Alice à l'amende
PAPEETE, le 15 mars 2016 - Le procureur avait requis, le mois dernier, 6 mois de prison avec sursis et 18 peines d'amende à 30 000 francs chacune pour tromperie sur la marchandise contre un commerçant accusé d'avoir écoulé plus de 500 produits alimentaires divers et avariés, entre 2014 et 2015 dans son magasin de Papara. Il a été condamné ce mardi matin à une peine de 200 000 Fcfp d'amende pour ce délit.


Il échappe à la prison avec sursis, mais a été reconnu coupable du délit de tromperie sur la marchandise. Le gérant du magasin Alice de Papara, jugé le 23 février dernier pour avoir sciemment écoulé pendant des mois, dans ses rayons, les produits périmés de son stock, a écopé ce matin d'une peine de 200 000 Fcfp pour ce délit. Il devra aussi s'acquitter de dix-huit amendes à 15 000 Fcfp chacune. Il encourrait une peine de maximale de 2 ans de prison et 4,4 millions de francs d'amende. Sa fille, gérante de fait pour avoir servi de prête-nom à l'activité commerciale de son père, a été relaxée. Il a été établi qu'elle ne s'était jamais préoccupée de la gestion de la boutique.

Le gérant, aujourd'hui âgé de 83 ans et gravement malade, avait mis la clé sous la porte en novembre 2015. Entre 2014 et 2015, et à la faveur de plusieurs contrôles qui n'avaient rien fait changer à ses habitudes, la direction générale des affaires économiques (DGAE) avait découvert près de 500 références de produits périmés laissés à la vente : du lait en poudre pour bébé, des sauces, soupes, gâteaux où fromages, des conserves de poisson, des jus de fruit. De la viande avariée finissait même dans le ma'a tinito et autres plats à emporter.

Des dates limites dépassées de plus de 500 jours

"On a quand même retrouvé lors d'un contrôle 28 kilos de viandes dont la date limite de consommation était dépassée", avait souligné l'agent de la DGAE au président du tribunal correctionnel, à l'évocation de l'affaire le mois dernier. "C'est un enjeu de santé publique pour les consommateurs" avait rappelé le représentant du ministère public avant de requérir la condamnation du commerçant.

Un premier contrôle de la DGAE avait constaté dès 2014 les mauvaises habitudes du commerçant qui se fichait manifestement des dates limites de consommation (DLC) et autres dates limites d'utilisation optimale (DLUO). L'affaire avait même donné lieu à une enquête de gendarmerie, au cours de laquelle le personnel du magasin avait raconté recevoir du patron en personne les consignes de ne pas retirer des rayons les produits périmés. Des fromages entiers étaient par exemple reconditionnés à la coupe pour se débarrasser de l'emballage et ainsi tromper le consommateur.

Pour sa défense, le vieux commerçant a essayé de rejeter la faute sur l'incompétence de son équipe et la négligence de ses fournisseurs. Sans vraiment convaincre. "De la parfaite mauvaise foi", avait même estimé le représentant du parquet. Certains des produits retrouvés en rayon par les agents de la DGAE présentaient des dates limites de consommation dépassées de plus de 500 jours.

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Inégalités : les recettes de Victorin Lurel

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Inégalités : les recettes de Victorin Lurel
PAPEETE, le 15 mars 2016. S'attaquer à la sur-rémunération des fonctionnaires d'Etat, révision de la fiscalité, mise en œuvre d'une véritable continuité territoriale étudiante… Voici quelques-unes des propositions du député de Guadeloupe (PS) et ancien ministre des Outre-mer. Victorin Lurel a remis mardi son rapport sur l'égalité réelle des Outre-mer.

Le député de Guadeloupe (PS) et ancien ministre des Outre-mer Victorin Lurel a rendu public mardi son rapport sur l'égalité réelle des Outre-mer, qui recommande notamment de décréter "l'état d'urgence sociale dans les Outre-mer" et de déclencher "un big-bang économique" afin d'aboutir à une convergence en matière d'égalité économique avec l'Hexagone d'ici 25 ans.

Dans son rapport remis à la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et à la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité réelle Ericka Bareighs, Victorin Lurel fait 35 recommandations, déclinées en 75 propositions. Une partie concerne la Polynésie française. Le député antillais rappelle ainsi "qu'outre-mer, les infrastructures portuaires et aéroportuaires sont désormais insuffisantes ou inadaptées aux besoins de développement des territoires" et recommande donc de les remettre au goût du jour. "Dans les archipels du Pacifique, ces carences pénalisent non seulement les activités touristiques et l'attractivité des territoires mais renforcent également l'isolement des populations éloignées de hubs de transports", souligne Victorin Lurel.

L'ancien ministre des Outre-mer s'était vu confier en juin par le Premier ministre Manuel Valls une mission parlementaire pour "définir les voies et les moyens pour aboutir à l’égalité réelle au niveau économique et social" entre les 11 territoires d'outre-mer et l'Hexagone, à la suite d'une demande de François Hollande.

UN PROJET DE LOI D'ICI L’ÉTÉ
Ce rapport sera suivi d'un projet de loi qui devrait être présenté d'ici l'été à l'Assemblée nationale. Il s'agira d'une loi d'orientation, qui sera ensuite suivie de déclinaisons par territoire ultramarin, via des "plans de convergence" d'une durée maximale de 25 ans, "le temps d'une génération".

"Nous avons une base pour déposer un projet de loi, qui posera le principe général d'égalité réelle",
a déclaré la ministre George Pau-Langevin, même si "toutes ces propositions n'ont pas forcément vocation à être dans ce projet de loi".

Inégalités : les recettes de Victorin Lurel
"De nombreux retards subsistent" entre les territoires et la métropole, note le rapport, notamment en termes de transport, d'infrastructures, mais aussi en termes d'accès au logement, d'emploi, de pauvreté, illettrisme ou de mortalité infantile.
Le taux de mortalité et l'espérance de vie constituent des indicateurs révélateurs de cet état de précarité. Ainsi, alors que la moyenne nationale s'établit à 3.4 décès pour 1 000 enfants nés vivants, ce taux de situe entre 3.9 et 9.9 outre-mer, et jusqu'à 13.5 à Mayotte. Il est de 9.8 en Polynésie selon les derniers chiffres. En matière d'espérance de vie, les donnés montrent qu'un Ultramarin a une espérance de vie plus faible que celle d'un habitant du Nord-Pas-de-Calais, région hexagonale qui connait les plus faibles performances.

"Réduire de moitié la sur-rémunération des fonctionnaires"
La sur-rémunération outre-mer des fonctionnaires est une nouvelle fois pointée du doigt. En février 2015, la Cour des comptes décryptait "l'inextricable maquis" des sur-rémunérations des fonctionnaires de l'Etat en poste outre-mer. La Cour recommandait "une réforme d'envergure".
L'ancien ministre des Outre-mer va dans le même sens et énumère une série de griefs contre le système en place : "les majorations sont très supérieures aux écarts de prix réels. Elles ont un caractère inflationniste, tirent à la hausse les salaires du privé, pèsent sur la compétitivité des productions locales (tourisme par exemple), elles favorisent des mobilités 'd'optimisation financière", sans toujours un projet associé ou un intérêt pour le territoire", détaille le Guadeloupéen. "Par ailleurs, les difficultés d'attractivité ne sont pas avérées, sauf cas particuliers ciblés sur certains territoires seulement (Guyane et Mayotte en particulier) et déjà traitées par des primes spécifiques", ajoute le rapport.
En ce qui concerne, la Polynésie française, Victorin Lurel propose de réduire de moitié la sur-rémunération soit "un niveau encore largement supérieur au différentiel d'inflation". Le nouveau taux "serait applicable immédiatement pour les nouveaux arrivants". "Pour les militaires, la réforme pourrait être appliquée à l'ensemble des agents dès l'année de mise en œuvre, et son gain serait immédiat dès la première année", ajoute le document. "Pour les personnels en place, une indemnité compensatrice serait instaurée afin de leur assurer la neutralité financière de la réforme", ajoute le rapport.
Ces économies seraient recyclées "pour le financement des plans de convergence des territoires ultramarins", indique Victorin Lurel.
Selon la Cour des comptes, 10 000 fonctionnaires d'Etat bénéficient du système de sur-rémunération en Polynésie française.

Les propositions en bref
- "Assurer un égal traitement statistique des outre-mer par rapport à l'Hexagone, afin de disposer des données nécessaires à l'appréciation de leur convergence réelle. Inciter à l'harmonisation des méthodologies des enquêtes réalisées par les instituts statistiques relevant de compétences territoriales (ISPF pour la Polynésie française)."

- "Engager une discussion avec les autres collectivités et Pays sur une révision et une modernisation de leur fiscalité"

- "Concernant les territoires du Pacifique, la mise en œuvre d'une politique d'égalité impliquera la mise en œuvre d'une véritable continuité territoriale étudiante. En Polynésie française, par exemple, les étudiants rencontrent des difficultés d'immatriculation à La Sécurité nationale." Pouvoir s'affilier à la Sécurité sociale "prend un temps considérable qui met ces étudiants dans une situation de grande précarité", rappelle le rapport de Victorin Lurel.

Lire le rapport de Victorin Lurel

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Surf Pro – Papara Pro WQS 1 000 : Mateia Hiquily, Taumata Puhetini et Steven Pierson au top

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La compétition Papara Pro WQS 1000 s’est poursuivie ce mardi à Taharu’u. Mihimana Braye s’est fait éliminer mais Mateia Hiquily est encore en lice. Taumata Puhetiini et Steven Pierson, deux surfeurs expérimentés, sont également qualifiés pour le round 4, comme Jocelyn Poulou et Enrique Ariitu deux surfeurs locaux moins titrés.
Surf Pro – Papara Pro WQS 1 000 : Mateia Hiquily, Taumata Puhetini et Steven Pierson au top
PAPARA, le 15 mars 2016. La compétition Papara Pro WQS 1 000 s’est poursuivie ce mardi sur le spot de Taharu’u. Cette compétition fait partie du circuit international des World Qualifying Series. Elle est également une des six compétitions de la zone Hawai’i-Tahiti Nui, créée par la World Surf League début 2016. Le Rangi Pro, qui vient de s’achever, fait également partie de ces deux circuits de compétitions.
 
Seuls certains surfeurs Tahitiens ont la motivation et les moyens nécessaires pour tenter leur chance à l’international. En premier lieu, on a Mihimana Braye. Actuellement très bien placé au classement international WQS, à la 9e place, après être sorti au round 4 à Rangiroa, une compétition qu’il avait pourtant remportée l’année dernière, il n’a pas pu aller bien loin non plus à Papara.
 
Entré au round 2, Mihimana se retrouve face à Dimitri Ouvré, Hira Teriinatoofa et Ulualoha Napeahi. Seuls les deux premiers étant qualifiés, il se retrouve troisième derrière le vétéran double champion du monde ISA Hira Teriinatoofa, avec un total de 13.65 contre 13.75. Il sort donc prématurément de la compétition, s’exprimant ainsi : ‘J’ai perdu lors de ma série aujourd’hui. Je reste reconnaissant pour tout ce qui m’arrive dans la vie, cela me motive pour travailler encore plus. Le meilleur est à venir. Merci les boyz, je vous souhaite le meilleur pour cette compétition. 2016 sera mon année.’
 
Le deuxième prétendant susceptible de rejoindre Michel Bourez dans l’élite du WCT en fin d’année est Mateia Hiquily. 52e WQS en 2015, il participera aux ‘Primes Event’ cette année. Il parvient aujourd’hui à se qualifier pour le round 4 en totalisant 14.50, et en étant deuxième de sa série. Il a remporté cette compétition en 2014 et a toutes les capacités pour réussir à s’imposer, après un Australian Open décevant qui l’a relégué à la 68e place du WQS.

Surf Pro – Papara Pro WQS 1 000 : Mateia Hiquily, Taumata Puhetini et Steven Pierson au top
Le troisième homme à suivre est Taumata Puhetini. Taumata Puhetini est un peu plus âgé. Faute de sponsors, il ne s’est jamais exporté. Il a annoncé cette année vouloir le faire, même si son employeur n’a pas encore trouvé de remplaçant. Il se qualifie lui aussi pour le round 4 avec un total de 13.35. Taumata est le tenant du titre, il est donc un très bon candidat à la victoire.
 
Steven Pierson est lui aussi qualifié pour le round 4. Dans le top 100 WQS en 2014, Steven a longtemps été le n°2 après Michel Bourez. Il reste un compétiteur expérimenté et talentueux, lui aussi un sérieux candidat à la victoire. Il a créé son école de surf mais n’a pas renoncé au monde de la compétition.
 
O’Neil Massin, actuellement 98e au classement WQS, ne parvient pas à se qualifier. Il continue sa mauvaise série débutée en Australie. Il est un des meilleurs surfeurs locaux et avait eu de très bons résultats en 2015 à Rangi et Papara.
 
Ariihoe Tefaafana était dans la même série que Mateia, il n’a pas réussi à se qualifier pour le round 4. En 2015 il avait été blessé, pas de chance pour lui, qui est pourtant un des meilleurs surfeurs de Taharu’u.
 
Parmi les surfeurs qualifiés pour le round 4 ne participant pas réellement aux compétitions internationales du circuit WQS on a Jocelyn Poulou, un habitué de Papara ou encore Enrique Ariitu qui a levé le pied à l’international pour raisons personnelles. C’est lui qui a battu O’Neil Massin de 0.60, le reléguant à la 3e place de la série 7.
 
Vehiatua Prunier n’est pas non plus passé, il s’arrête au round 3, comme Teiva Mare et Hira Teriinatoofa qui, comme Ariihoe Tefaafana, sont parmi les meilleurs locaux de Taharu’u. SB

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Moorea : Un cybercafé qui milite pour la protection de l'environnement

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Moorea : Un cybercafé qui milite pour la protection de l'environnement
MOOREA, le 15/03/2016 - Afin de sensibiliser la population et plus particulièrement les adeptes de jeux vidéo à la protection de l'environnement, la société Cyber Moorea, basée à Maharepa, met en place des opérations de récoltes de canettes en échange de quelques minutes de jeux. Une initiative originale qui fonctionne : 9 000 canettes ont été récoltées.

Crée en aout 2015, la société Cyber Moorea, basée à Maharepa, propose à sa clientèle l’accès à internet, la vente de carte téléphonique et surtout des séances de jeux vidéo. Depuis la fin de l’année 2015, son gérant a décidé de se lancer dans une action ludique tournée autour de la sensibilisation à la protection de l’environnement auprès de la population de l’île sœur.

La société propose en effet à son public, dont la majorité est âgée de 7 à 15 ans, de ramasser des canettes de limonades vides et de les lui rapporter en échange de quelques minutes de jeux vidéo : deux minutes de jeux pour dix canettes apportées. Pour une heure de jeux, il faut donc 300 canettes. "C’est également une manière d’aider les enfants qui ont épuisé leur argent de poche", ajoute-t-on du côté du cybercafé.

Cette action éco-citoyenne ne s'arrête pas là. La société lance aussi un appel aux personnes qui ne sont pas adeptes de jeux vidéo. Ces dernières peuvent aussi déposer leurs canettes vides dans les locaux du cybercafé pour recevoir de l’argent en espèces. "Notre objectif est de sensibiliser les jeunes à l’écologie et à la valeur du travail. Quant à nous, on espère que la société va se faire une bonne réputation auprès du public grâce à cette opération", explique Jean Robin, le gérant de Cyber Moorea.

Après avoir fait ses études et travaillé pendant 15 ans dans le domaine de l’internet à Paris, ville "15 000 fois plus polluée", Jean et sa femme ont décidé de venir s’installer en Polynésie française pour monter leur société à Moorea.

Jean Robin a grandi dans la région de Clermont-Ferrand. Il veut transmettre les valeurs qu’il a reçues de ses parents, notamment concernant la protection de l’environnement. Le déclic lui est venu lors de son premier séjour au fenua. "Dès notre arrivée à Tahiti, on a été fascinés par la nature luxuriante de ce pays. Mais par la suite, on a découvert de nombreux déchets qui traînaient dans divers endroits. On s’était dit qu’il fallait faire quelque chose".

Depuis la mise en place de cette opération, la société a récolté 9 000 canettes de limonade vides. Celles-ci sont envoyées à la société Soremat qui les récupère en échange d’une certaine somme d’argent.

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Tahaa : Des rencontres inter MFR organisées cette semaine sur l'île vanille

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Tahaa : Des rencontres inter MFR organisées cette semaine sur l'île vanille
TAHAA, le 15/03/2016 - Le mouvement des maisons familiales rurales (MFR) organise jusqu'à vendredi des rencontres inter MFR à Taha'a. L'objectif est de fédérer les huit structures de formation MFR au travers d'activités culturelles, sportives et pédagogiques. Des rencontres qui rassemblent plus d'une centaine de jeunes.

Pour le lancement de ces rencontres, lundi dernier, plusieurs personnalités ont fait le déplacement et chacun a rappelé de l'importance des actions menées par les maisons familiales rurales (MFR), notamment sur le plan de la formation scolaire et continue des jeunes.

En Polynésie, les MFR existent depuis plus de 30 ans. Ce dispositif a permis à de nombreux jeunes polynésiens, en marge du système scolaire classique, d’obtenir un diplôme et de s’insérer dans la vie active.

Ce projet tend à dispenser à un échantillon de bénéficiaires de contrat d’accès à l’emploi (CAE). Dans la continuité du projet Rapa, le ministère du travail a amorcé un second projet intitulé CAE - création et gestion d’entreprise. C’est ainsi qu’à l’occasion de l’ouverture des rencontres inter MFR, la ministre du Travail et le vice-président du comité polynésien des maisons familiales rurales ont signé la convention cadre dudit projet.

Ce projet Rapa a permis aux MFR d’émarger sur la formation pour adultes et dans cette perspective, elles s’attacheront à développer l’offre de formation.

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