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Pensez à détruire les gîtes à moustiques !

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Pensez à détruire les gîtes à moustiques !
PAPEETE, le 4 février 2016. La dengue 1 est revenue en force en Polynésie française depuis la fin de l'année 2015. Pour échapper au virus, il faut se protéger efficacement des moustiques qui en sont les vecteurs, et détruire régulièrement leurs sites de reproduction pour ne pas les laisser proliférer.

Une bonne idée pour une bonne action le week-end qui pointe son nez : la chasse aux moustiques ! Et plus précisément la destruction systématique des lieux où ils aiment à se reproduire autour de nos maisons et même dans nos maisons. Car on ne le dira jamais assez, le moustique Aedes qui est le principal vecteur de la dengue est domestique : la femelle Aedes trouve chez nous, dans nos maisons, non seulement le gîte pour y placer ses œufs (n'importe quel petit réservoir d'eau) et le couvert (avec des repas de sang humain à portée de trompe).

On connait l'équation à résoudre : pour échapper le plus possible aux piqûres des moustiques il convient d'utiliser des répulsifs cutanés pour éloigner les femelles adultes de notre peau particulièrement le matin et le soir quand les moustiques sont les plus actifs. Et de manière simultanée, il faut les empêcher de se reproduire. La lutte anti-vectorielle mécanique, celle qui permet de détruire les gîtes larvaires implique donc une mobilisation de tous et une veille constante pour espérer ressentir une baisse significative de la population de moustiques autour de chez soi. En gardant à l'esprit que le moustique Aedes apprécie l'eau claire (non croupie) et n'a pas besoin de grandes quantités d'eau pour y déposer ses œufs.

"Ce n'est pas la flaque, la marre d'eau sale ou la rivière en crue qui sont des gîtes à moustiques vecteurs de la dengue. Là on y retrouve des moustiques qui ne sont pas de la même espèce que ceux qui transmettent le virus. La faute vient des gens qui tolèrent chez eux des seaux d'eau, une brouette, des pneus, la gamelle d'eau du chien" indiquait le docteur Henri-Pierre Mallet, le 20 janvier dernier. Une déclaration qu'il faut garder en tête avant de partir à la chasse aux gîtes dans sa maison et dans sa cour.

Le moindre sous-pot ou vase de fleurs doit être vidé, asséché ou rincé régulièrement (tous les trois jours), les réserves d'eau doivent être traitées (il existe des produits larvicides bio efficace), les gouttières nettoyées pour ne pas que les feuilles accumulées créent une flaque suffisante pour le développement des larves qui deviendront des moustiques adultes en moins de deux semaines. Il ne reste plus qu'à se mettre au travail !


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Affaire du câble Honotua : 1 milliard Fcfp d'amende requis contre Alcatel

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Affaire du câble Honotua : 1 milliard Fcfp d'amende requis contre Alcatel
PAPEETE, le 4 février 2016 - Les réquisitions dans le procès pour favoritisme lié à l'installation du câble internet sous-marin entre la Polynésie française et Hawaii sont tombées ce jeudi en fin de matinée. Le ministère public demande notamment la condamnation de la société Alcatel à 1 milliard Fcfp d’amende pour recel de favoritisme. Délibéré le 22 mars.

Dans le procès Honotua, la plus grosse part des réquisitions en amende prononcées jeudi concerne la société Alcatel Submarine Networks (ASN), filiale d'Alcatel : il est réclamé à la société qui avait remporté le marché 1 milliard de Fcfp.

Le ministère public reproche à la société Alcatel, par le biais de sa filiale Alcatel Submarine Network (ASN), d’avoir profité entre 2005 et 2008 d’un "processus d’entreprise" mis en œuvre en amont de la signature du contrat pour l’installation du câble Honotua. Processus qui aurait reposé sur la présence de "sous-marins" d’Alcatel intervenant en qualité de consultants pour le compte de l’Office polynésien des postes et télécommunications (OPT), dans le cadre de l’élaboration du dossier d’appel d’offre pour le câble.

L’accusation estime que Georges-Louis Krebs a agi par influence et servi de relais entre l’OPT et Alcatel, pour recommander l'intervention de Jean-Claude Billy et Henri-Ferdinand Savary, deux anciens employés d’Alcatel recrutés es-qualité comme consultants par l’OPT. "Tout le monde savait qui ils étaient", a noté le substitut Aurélien Buffart laissant entendre que l’information ne pouvait pas avoir échappé aux autres éventuels soumissionnaires à ce marché. Cela explique pour lui que la société Taiko s’était retirée de la consultation, ne laissant en course que l’offre d’Alcatel, en 2008. "Comment voulez-vous être sûr, dans de telles conditions, lorsque vous soumissionnez à un tel marché en donnant des informations commerciales hautement confidentielles que celles-ci ne seront pas portées à la connaissance de votre concurrent ?". La société Taiko s’était plainte de cette situation par courrier début 2007, en annonçant son retrait de la course. Pour cet opérateur, l’appel d’offre était "biaisé". La présence de Jean-Claude Billy et Henri-Ferdinand Savary, consultants de l’OPT, a agi comme un "épouvantail" qui a fait fuir la concurrence, a estimé le ministère public. Les deux consultants avaient notamment la charge de la rédaction de l'appel d'offre.

Le 10 janvier 2008, seul soumissionnaire, Alcatel-Lucent avait signé avec l’OPT un marché de 8,6 milliards Fcfp (72,2 millions d'euros) pour la pose d’un câble sous-marin à haute vitesse permettant de relier Tahiti à Hawaï, aux États-Unis : Honotua.

"Localement", la justice reproche aux différents responsables de l'OPT d'avoir couvert en toute connaissance de cause ce mélange des genres, au détriment de toute forme de déontologie dans l'attribution des marchés publics et avec la bénédiction de leur ministère de tutelle. "Les dérives peuvent venir de la paresse, de l'incompétence, de la volonté de briller pour avoir apporté l'internet au fin fond des Tuamotu". Ce que le ministère public a qualifié de "petits arrangements entre amis" a été porté à la connaissance de la justice à peine une semaine après la signature du contrat par Jean-Paul Pistolet, ancien fonctionnaire détaché à l'OPT, lors d'une audition en garde à vue au cours de l'instruction de l'affaire Sofrecom.

Pour la défense, ce dossier est non seulement vide compte tenu de l'absence d'action positive de favoritisme, mais il est aussi prescrit. Tous demandent la relaxe.

Relaxe pour Jean-Paul Barral

Pour les personnes ayant agi en sous-main, selon l’analyse du ministère public, des peines sont requises pour complicité de favoritisme : Georges-Louis Krebs pourrait se voir condamner à 18 mois de prison avec sursis et 2 millions de Fcfp d'amende. Les deux consultants sont logés à des enseignes différentes, en fonction de leur implication dans le dossier : 1 an de prison avec sursis et 1 million de Fcfp d'amende requis contre Jean-Claude Billy, six mois de prison avec sursis pour Henri-Ferdinand Savary.

Viennent ensuite les réquisitions concernant les personnes impliquées localement dans ce dossier.

Jean-Paul Barral, d’abord. Pour cet ancien président du conseil d’administration de l’Office, le ministère public ne retient aucune charge et demande la relaxe. Jean-Paul Barral était devenu PCA de l’OPT le 26 septembre 2007 : "Il a signé le contrat", reconnait le ministère public, "mais ce n’est pas le contrat qui est en cause, c’est tout ce qui s’est passé avant et il n’était pas là !".

Pour les autres, les réquisitions les plus lourdes concernent Georges Puchon, conseiller technique au sein de l'OPT pendant les négociations de ce juteux contrat : 18 mois de prison avec sursis et 2 millions de Fcfp d'amende ont été requis contre lui. "S’il y en a bien un qui ne pouvait pas ignorer l’existence du courrier de Taiko, c’est bien lui", a relevé le procureur.

En tant que ministre en charge des postes et télécommunications au moment des faits, les réquisitions à l'égard d'Emile Vernaudon sont de un an de prison avec sursis, 2 millions de Fcfp d'amende et cinq ans de privation des droits civiques. Il est accusé du délit de favoritisme. "Il était pressé de voir réalisé ce projet avec Alcatel", constate le procureur en rappelant que la signature d’un contrat de gré à gré avait d’abord été envisagée par Vernaudon, avant que l’on ne se rende compte de l’impossibilité légale d’une telle procédure au regard du code des postes et télécommunications.

Viennent ensuite deux anciens présidents du conseil d'administration de l'OPT, Jean-Alain Frébault et Alphonse Teriierooiterai contre lesquels le procureur a requis des peines identiques : 1 an de prison avec sursis, 2 millions de Fcfp d'amende et deux ans de privation des droits civiques pour le délit de favoritisme. Tous deux clament leur soumission à l’autorité politique.

Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 22 mars prochain.

Lire aussi : Coup d'envoi du procès pour favoritisme présumé dans l'affaire du marché du câble Honotua


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Va’a scolaire : Direction Hawaii pour les élèves du collège de Arue

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Sous l'impulsion de leur professeur d'EPS, Mr Pure Nena, ce sont 13 élèves issus de l'AS Va'a du collège de Arue qui partiront en direction d'Oahu à Hawaii pour participer à la King Kalakaua Race, la plus grande course à destination du scolaire.
Va’a scolaire : Direction Hawaii pour les élèves du collège de Arue
Un rendez-vous qui ne sera pas de tout repos pour nos représentants puisque que la course démarrera le dimanche 7 février quelques heures après leur arrivée. Pour palier à cet inconvénient, les collégiens de Arue devront gérer leur sommeil durant le trajet. Les hostilités se tiendront à Oahu les 7 et 12 février avec des courses en V1, V6, relais V1 dans les catégories U16 garçons, U16 filles et mixtes.

Va’a scolaire : Direction Hawaii pour les élèves du collège de Arue
Ce déplacement a plusieurs objectifs avec sur le plan sportif, la participation à une compétition internationale mais aussi culturel et linguistique avec les visites de plusieurs sites pendant leur séjour notamment le Bernice Pauahi Beeshop Museum, Pearl Harbor ou bien encore le Polynesian Cultural Center.

Va’a scolaire : Direction Hawaii pour les élèves du collège de Arue
Ce projet est le fruit de deux ans de préparation, en parallèle de leurs entraînements et cursus scolaire. Les élèves ont dû s'employer lors d'actions de levées de fond pour financer le voyage tels que l'opération d'emballage cadeau, les ventes de plats, l'organisation d'une journée fitness réalisés par les élèves et leurs professeurs. La beauté du sport, c'est aussi de permettre à tout élève d'horizons sociales divers de prétendre à ce genre de projet et parmi eux, cinq n'ont jamais pris l'avion pour sortir de Tahiti...

A noter également que lors des derniers championnats de Polynésie de Vitesse, les U16 garçons du collège de Arue ont remporté la médaille d'or.

Va’a scolaire : Direction Hawaii pour les élèves du collège de Arue
Parole à Uratua Teihotaata et Raiamanu Tehauritaua

Uratua Teihotaata : "On est vraiment stressé parce qu'on ne s'est pas trop encore à quoi s'attendre là-bas mais on a vraiment hâte d'y être. Je pense qu'il faudra juste que l'équipe soit soudée pendant la compétition et tout se passera bien."

Raiamanu Tehauritaua : "C'est important pour nous de représenter au plus haut les couleurs de notre établissement car c'est la première fois que le collège de Arue fait un déplacement de ce genre et aussi parce que nous serons les seuls représentants tahitiens là-bas."

Composition de la délégation :

Professeurs : Sandrine Labaste, Philippe Sendra, Pure Nena,
Les élèves :
- Tehuritaua Raiamanu
- Teai Tokahi
- Herrmann Faahei
- Tinomoe Vaiana
- Teuru Nahei
- Teihotaata Uratua
- Tinorua Hoturai
- Mollen Teeei
- Heioro Mania
- Brothers Toarii
- Arapa Terupe
- Brotherson Vaanaiki
- Ah-Fou Hoatapu

L'équipe tient à remercier toutes les personnes qui ont aidé à la réalisation de ce projet : le collège de Arue, ses professeurs et son administration, l'Association des Parents d'élèves, le Foyer Socio éducatif, Mr Bruno Loyant, le restaurant le Dahlia, Maururu.

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Deux DUT à l'université de Polynésie à la prochaine rentrée

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Deux DUT à l'université de Polynésie à la prochaine rentrée
PUNAAUIA, le 4 février 2016. Ce sera une grande nouveauté de la prochaine rentrée universitaire sur le campus d'Outumaoro : deux filières pour des diplômes universitaires technologiques seront ouvertes. L'université a choisi de s'allier avec l'Institut universitaire technologique (IUT) de Bordeaux.

Tout devrait être officialisé en avril prochain pour que l'université de Polynésie française soit prête à accueillir ses premiers étudiants de filières technologiques dès la prochaine rentrée. Deux filières seront proposées en gestion administrative et commerciale d'une part, en techniques de commercialisation d'autre part. "Il faudra faire connaître cette possibilité aux futurs bacheliers avant qu'ils ne s'engagent pour leurs études supérieures vers d'autres filières" admet Eric Conte, le président de l'UPF (université de Polynésie française). Pour l'UPF, cette ouverture de filières technologiques qui seront sanctionnées par un diplôme (DUT) en deux ans est le résultat d'un constat et d'une concertation menée avec le monde du travail local.

De nombreux lycéens polynésiens, notamment ceux issus de STMG (sciences et technologies du management) recherchent le plus souvent des filières "technologiques", une fois leur bac en poche. Par ailleurs, des études menées entre l'UPF et les organisations patronales polynésiennes ont démontré qu'il existe des débouchés sur le marché local pour des jeunes formés dans ces filières.

Pas question pour autant pour l'UPF d'ouvrir directement sur son campus un IUT (institut universitaire technologique). La structure est trop lourde à gérer et à financer. Le choix s'est donc porté pour une solution plus souple avec un partenariat avec l'IUT de Bordeaux. L'intérêt de cette solution est la flexibilité : "nous recruterons des enseignants agrégés pour des contrats de deux ou quatre ans. Ainsi si dans quelques années les débouchés sur cette filière sont saturés, nous pourrons fermer cette voie et en ouvrir d'autres en adéquation avec le marché du travail local". A la prochaine rentrée universitaire, l'UPF accueillera deux promotions de 30 élèves chacune dans les deux branches ouvertes. Les places étant limitées, "les élèves seront sélectionnés" précise encore Eric Conte. Le président de l'université imagine néanmoins déjà que ces étudiants ayant acquis un DUT pourront ensuite poursuivre leur enseignement avec une licence professionnelle : après tout l'IUT de Bordeaux en propose près d'une cinquantaine! Mais ça ce n'est pas encore pour la prochaine rentrée.


Une voie universitaire pour les filières technologiques

L'ouverture de ces deux premiers DUT au sein de l'université de Polynésie française répond aussi à une problématique des résultats des étudiants qui se retrouvent sur le campus d'Outumaoro. L'arrivée sur les bancs de la fac se révèle souvent compliqué pour des lycéens issus des filières technologiques (plus encore pour ceux des filières pro) et conduit souvent au décrochage scolaire. A l'UPF, à l'issue de la première année, le taux de réussite atteint à peine 4,6 % pour les étudiants ayant un bac technologique en poche et 0,8% pour les bacheliers pro.

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Météorite ou pas ? Le propriétaire d'une étrange pierre voudrait en être sûr

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Météorite ou pas ? Le propriétaire d'une étrange pierre voudrait en être sûr
PAPEETE, le 4 février 2016. Le 29 décembre 2000, un météore traversait le ciel de Tahiti, au-dessus de la Presqu'île, provoquant une déflagration à près de 40 km d'altitude. Selon les observations du laboratoire de géophysique de Pamatai aucun fragment n'aurait touché le sol. Pourtant, le lendemain, un habitant avait ramassé d'étranges roches. 16 ans plus tard, il veut en avoir le cœur net et savoir s'il a en mains, une météorite ou pas.

Il n'en démord pas. Pour lui cet étrange caillou au cœur dense et à la surface striée, pesant, près de huit kilos, est une météorite. Mais bien entendu, il ne peut pas le prouver. Son seul argument est l'histoire qu'il raconte. Ce 29 décembre 2000, il se trouvait entre Taravao et Faaone, quand il a entendu le son d'une puissante déflagration. "J'ai même ressenti comme un vibration sur le sol et une sensation de chaleur derrière mon épaule mais je n'ai pas vu la boule de feu".

Ce n'est que plus tard, en regardant le journal télévisé qu'il apprend qu'un météore a traversé le ciel au sud de Tahiti. Il fait alors le lien avec ce qu'il a "senti". Le lendemain, il se met donc en route et décide de monter sur le plateau, à la recherche de potentielles traces d'impact sur le sol. Pour le laboratoire de géophysique de Pamatai, la déflagration était celle d'un météore, un corps céleste qui s'est par conséquent désagrégé, sans toucher terre. Et si, finalement, toute la roche extraterrestre ne s'était pas dispersée dans l'atmosphère ? "De petits débris, des fragments qui seraient tombés sur terre, oui c'est possible" admet Dominique Reymond, le responsable du laboratoire de Pamatai.

Pour s'assurer de sa qualité de météorite, le mieux serait de confier la pierre ou un échantillon à des experts. Le Muséum d'histoire naturelle de Paris, par exemple. C'est bien ce qui a été fait à l'époque, mais les réponses fournies par le Muséum ainsi que par un laboratoire de l'université de Lyon ne satisfont pas le "découvreur de météorite" de la Presqu'île. "Ils n'ont effectué qu'une analyse visuelle sans aller plus loin" déclare-t-il. Mais, il insiste : sa pierre extra-terrestre est peut-être d'un genre méconnu. Elle mériterait donc d'être analysée plus en détails. Depuis Tahiti, difficile néanmoins de trouver des passionnés de pierres extra-terrestres prêts à engager des frais pour effectuer ces recherches. Après tout, s'il s'agit vraiment d'une météorite, la valeur marchande de ce caillou peut être considérable. Il espère ainsi que son témoignage éveillera la curiosité de passionnés (*).

(*) Les personnes souhaitant être mis en relation peuvent composer le 89 599 419.


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Inde: un singe chapardeur attaché et encagé à Bombay

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Inde: un singe chapardeur attaché et encagé à Bombay
Bombay, Inde | AFP | vendredi 05/02/2016 - Le singe capturé, ses pattes étroitement liées derrière son dos, est assis recroquevillé dans un coin d'un quartier commerçant de Bombay (Inde), tentant de dénouer le cordon qui serre également ses chevilles.

Le primate, attrapé il y a quelques minutes par un professionnel, est placé dans une cage.

Il a été capturé à la demande des habitants du quartier, lassés des nuisances qu'il causait avec trois ou quatre autres singes depuis six mois, volant de la nourriture et déchirant les coussins en vente dans l'un des magasins du coin.

Les singes, très respectés par les hindous majoritaires en Inde, saccagent parfois jardins, bureaux ou terrasses et vont même jusqu'à attaquer les gens transportant des aliments mais ils sont rarement soumis à un tel traitement dans le pays.

Quand les habitants du quartier de Sion ont repéré l'un d'eux vendredi matin, ils ont appelé un professionnel pour l'attraper, une opération réussie grâce à des fruits placés pour le piéger.

Les habitants se sont réunis pour se féliciter de cette capture, des bandages étant noués pour attacher ses poignets et ses coudes ainsi qu'une corde autour de son cou.

Les entraves lui ont ensuite été ôtées et le singe placé dans une cage où il a mangé du raisin, regardant la foule d'un air désespéré.

Le primate va désormais être libéré dans la campagne du nord de la ville, a indiqué un représentant des services forestiers de l'Etat du Maharashtra.

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Eruption du volcan Sakurajima dans le sud du Japon

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Eruption du volcan Sakurajima dans le sud du Japon
Tokyo, Japon | AFP | vendredi 05/02/2016 - Le volcan Sakurajima est entré en éruption vendredi en début de soirée dans le sud du Japon, a annoncé l'agence météorologique tandis que la télévision publique diffusait des images spectaculaires de projections de lave rougeoyante haut dans le ciel.

L'agence a précisé sur son site internet que cette éruption, au large de la ville portuaire de Kagoshima (600.000 habitants), située à près d'un millier de kilomètres au sud-ouest de Tokyo, avait débuté à 18H56 (09H56 GMT). Aucun dommage ni blessé n'était déploré dans l'immédiat.

Des coulées pyroclastiques - mélange de gaz, cendres et fragments de pierres - risquent d'être projetées dans un périmètre de 2 kilomètres, a prévenu l'agence qui a élevé le niveau d'alerte à 3 (sur une échelle de 1 à 5), restreignant l'accès au site.

En revanche, l'ordre n'a pas été donné aux quelque 4.000 résidents de cette île d'évacuer les lieux.

Le volcan, qui culmine à 1.117 mètres, se situe à une cinquantaine de kilomètres de la centrale nucléaire Sendai, dont les réacteurs 1 et 2 ont été récemment relancés.

Si le régulateur a jugé qu'ils répondaient aux critères plus sévères imposés après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, les habitants sont très perplexes et les organisations antinucléaires se sont opposées à ce redémarrage qui, selon elles, fait fi des risques sismiques et volcaniques.

La compagnie d'électricité qui exploite ces unités, Kyushu Electric Power, a aussitôt assuré ne pas avoir constaté d'impact de l'éruption sur les installations, selon les médias.

Depuis 2009, Sakurajima connaît de 500 à 1.000 petites éruptions chaque année. En août 2013, une éruption spectaculaire avait dispersé des cendres dans toute la région.

Le Japon est situé dans la "ceinture de feu du Pacifique", une zone de séismes et de volcans. En septembre 2014, un volcan du centre du pays, le mont Ontake, était entré violemment en éruption et avait pris par surprise des promeneurs, faisant une soixantaine de morts.

hih-uh-anb/kap/at

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Polémique sur les tarifs bancaires en Nouvelle-Calédonie

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Polémique sur les tarifs bancaires en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | vendredi 05/02/2016 - Une intersyndicale contre la vie chère a dénoncé vendredi en Nouvelle-Calédonie "l'insuffisance dramatique" d'un accord signé cette semaine entre l'Etat et les banques sur la réduction des tarifs bancaires.

"Cet accord est inacceptable et dramatiquement insuffisant alors qu'on demande depuis dix ans l'alignement de tous les tarifs sur ceux pratiqués en Métropole", a déclaré Didier Guénant-Jeanson, l'un des porte-parole de l'intersyndicale.

Il a en outre déploré que les "taux d'emprunt" également supérieurs dans l'archipel ne soient "toujours pas concernés" et a réclamé une "mise à plat globale" du système bancaire en Nouvelle-Calédonie.

"Notre pays est en crise depuis deux ans mais les banques continuent de faire des bénéfices juteux", a-t-il ajouté, rappelant que le résultat net des banques de la place s'était élevé à 9,3 milliards CFP en 2014 (77,5 millions euros).

Dans le cadre de négociations annuelles, le haut-commissaire de la République et les banques ont signé mardi un accord, qui prévoit notamment cette année une baisse de 2% des frais de tenue de compte et de 50% de l'abonnement internet.

Affirmant que 2015 serait "le meilleur exercice de la décennie" pour les banques calédoniennes, le député UDI Philippe Gomes s'est lui aussi insurgé contre cet accord.

Il a indiqué dans un communiqué que les frais de tenue de compte et l'abonnement internet étaient en moyenne respectivement "deux fois et onze fois supérieurs" aux tarifs de Métropole.

"Les Calédoniens font pourtant partie des meilleurs payeurs de la République, avec seulement 3% de créance douteuses (..) contre 9% dans le reste de l'Outre-mer", a également indiqué l'élu.

L'association UFC-Que Choisir a également vivement critiqué cet accord, dénonçant "l'apparition de nouveaux frais bancaires et l’augmentation parfois significative, de certains autres".

L'intersyndicale contre la vie chère a indiqué qu'elle demanderait une entrevue avec Manuel Valls, lors de sa venue en Nouvelle-Calédonie du 10 au 13 mars prochains.

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Australie: Black-out sur la question des passeurs payés pour refouler des réfugiés

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Australie: Black-out sur la question des passeurs payés pour refouler des réfugiés
Sydney, Australie | AFP | vendredi 05/02/2016 - Les autorités australiennes ont refusé vendredi de confirmer ou démentir les accusations selon lesquelles elles auraient payé des passeurs pour renvoyer en Indonésie des demandeurs d'asile se dirigeant vers l'Australie.

Ces accusations avaient été lancées par Amnesty International dans un rapport documentant deux cas.

Début décembre, le capitaine indonésien d'un bateau transportant 65 demandeurs d'asile avait déclaré devant un tribunal être retourné en Indonésie après avoir négocié avec la marine australienne et reçu 32.000 dollars qu'il a partagés avec les autres passeurs présumés.

Une commission d'enquête a été mise en place par le Sénat australien sur cette affaire. Elle a demandé vendredi matin au général Andrew Bottrell, chef des opérations au sein de la Force australienne de protection des frontières, si ces paiements avaient eu lieu.

"Cela touche au coeur des opérations (...) je ne suis pas en mesure de répondre à cette question", a répliqué le général.

"Nous ne confirmons ni ne démentons", a répondu quant à lui le secrétaire à l'Immigration et à la Protection des frontières, Michael Pezzullo, tout en affirmant que les opérations australiennes étaient légales.

L'Australie mène une politique très dure vis-à-vis des réfugiés, qui est vivement critiquée par les organisations de défense des droits de l'Homme.

Les bateaux de migrants sont systématiquement refoulés en haute mer et les demandeurs d'asile qui parviennent malgré tout à gagner les rives australiennes sont placés dans des camps sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle Guinée, sur l'île de Nauru, dans le Pacifique, et sur l'île Christmas, dans l'océan Indien.

Le gouvernement australien oppose le black-out aux médias enquêtant sur les "opérations" des forces australiennes contre les bateaux de migrants, ce qui est dénoncé par de nombreux organes de presse.

Pour Amenesty International, les preuves du paiement de passeurs par l'Australie pour renvoyer des demandeurs d'asile sont accablantes.

"Ce genre de paiement par les responsables australiens relèverait du crime transnational", a déclaré jeudi dans un communiqué Graham Thom, porte-parole d'Amnesty.

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Nouvelle-Calédonie: accord sur les listes électorales en vue du référendum de 2018

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Nouvelle-Calédonie: accord sur les listes électorales en vue du référendum de 2018
Paris, France | AFP | jeudi 04/02/2016 - Manuel Valls a annoncé qu'un accord avait été conclu avec les parties calédoniennes sur la question des listes électorales pour les élections régionales en Nouvelle-Calédonie, à l'issue du comité des signataires de l'accord de Nouméa jeudi à Matignon.

Le Premier ministre a par ailleurs indiqué qu'il se rendrait sur le territoire du 10 au 13 mars.

"Les partenaires sont parvenus à un compromis, un véritable pacte de confiance (...) Cet accord politique permet de régler définitivement la question des listes électorales spéciales pour les élections provinciales", a-t-il déclaré.

"Les partenaires considèrent que le litige sera définitivement clos une fois que les opérations ultérieures relatives à la radiation des électeurs effectivement inscrits après le 8 novembre 1998 auront été réalisées, c'est-à-dire au printemps 2016", a-t-il précisé.

En juin, un accord avait été trouvé entre les parties, indépendantiste et loyaliste, sur la question sensible des corps électoraux et notamment sur les modalités d'inscription automatique de Calédoniens sur la liste électorale pour le référendum d'autodétermination de 2018. Mais une divergence d'interprétation subsistait sur les conditions d'inscription sur les listes provinciales (prochaines élections prévues en 2019).

Ces listes doivent servir de base pour établir la liste de la consultation de 2018.

Sur l'avenir institutionnel du territoire, 2015 a été "l'année de l'analyse", 2016 "doit être celle de la formulation des positionnements", a affirmé le Premier ministre. Les différentes formations politique devront se prononcer "d'ici l'été sur leur vision de l'exercice de ces compétences".

L'Etat, a-t-il dit, "jouera un rôle moteur" dans ces discussions. "Je souhaite que l'année 2016 pose les bases de ce qui sera possible après, pour pouvoir choisir", a poursuivi Manuel Valls.

Les élus calédoniens explorent depuis plusieurs années les différentes options institutionnelles, de l'indépendance totale du territoire à l'autonomie élargie ou la création d'un Etat-associé, mais des divergences demeurent.

Pour l'Union calédonienne (UC-FLNKS, indépendantiste), Rock Wamytan a émis "une réserve" sur le nombre de personnes concernées par l'accord sur les listes. "Aujourd'hui, il s'agit d'une étape", a-t-il affirmé, "nous avons fait des propositions et nous allons continuer".

"C'est un premier pas vers un rapprochement de nos points de vue, je ne doute pas qu'il nous amènera tranquillement vers un nouvel accord", a estimé pour sa part le sénateur Pierre Frogier (Pour la Calédonie dans la République). "La seule solution c'est de se mettre autour de la table, de définir dans un premier temps ce qui nous rapproche et ce qui nous éloigne", a-t-il affirmé.

L'accord de Nouméa de 1998 prévoit un processus de décolonisation via des transferts de compétences et la préparation du référendum d'autodétermination qui doit se tenir au plus tard en 2018. Le comité des signataires se réunit au moins chaque année pour permettre aux forces politiques calédoniennes de faire le point avec l'Etat sur son application.

La question de la sécurité et de la montée de la délinquance en Nouvelle-Calédonie a également été abordée lors des discussions. Le Premier ministre a demandé à l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), à l'Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN), et aux services judiciaires, de faire des propositions sur l'organisation et les moyens des services.

La réunion de jeudi sera suivie samedi par de nouvelles discussions consacrées au nickel, ressource rare qui a fait la richesse de la Nouvelle-Calédonie, mais qui traverse une crise en raison de la baisse des cours.

Une nouvelle réunion du comité des signataires doit avoir lieu en septembre.

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Les Polynésiens, nouvel atout pour le tourisme

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Les Polynésiens, nouvel atout pour le tourisme
PAPEETE, le 5 février 2016. Les Polynésiens et leur culture sont deux atouts largement mis en avant dans la nouvelle campagne de promotion de Tahiti Tourisme. Objectif : ne plus viser que les honeymooners mais attirer les touristes intéressés par la culture locale, les habitants du fenua et le tourisme vert.




Le mot « Petit » est inscrit à côté d'un petit garçon marquisien. A gauche de cette image, une baleine à bosse est accolée au mot « grand ». Voici un des visuels de la nouvelle campagne de promotion de Tahiti Tourisme. Le GIE en charge de la promotion de la Polynésie souhaite donner un nouveau visage à la destination. Les images de plage de sable blanc, de bungalows sur pilotes et des fonds marins ne suffisent plus à se différencier. Des paysages similaires sont en effet proposés dans de nombreuses autres destinations maintenant.
Sont donc placés au coeur de cette nouvelle campagne de promotion « la culture locale, le peuple et son style de vie », décrit Vaihere Lissant, directrice marketing et communication à Tahiti Tourisme. « On s'adresse à des voyageurs pour qui l'exclusivité est un must, qui cherchent une expérience, des sensations, des souvenirs ». En plus des honeymooners, « notre point fort », Tahiti Tourisme vise donc deux types de vacanciers : ceux qui cherchent à s'évader, à déconnecter du monde et ceux qui cherchent à avoir des expériences uniques, grâce à nos paysages, la culture...

La nouvelle campagne mise sur les oppositions qui cohabitent en Polynésie : « Les îles de Tahiti offrent aux voyageurs à la fois la chaleur, la fraîcheur » permet de « tisser des liens, de vous déconnecter du monde ». Le mot « Mana » a été mis en avant dans cette campagne : « le mana, énergie vitale, force spirituelle qui nous entoure », indique la voix off d'un clip promotionnel. « Vous pouvez le voir, l'entendre, le goûter et le toucher »
Cette nouvelle campagne a déjà été lancée en janvier aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle sera prochainement déployée en Europe.

Visionner le clip promotionnel de Tahiti Tourisme

Gina Bunton, directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme
Les Polynésiens, nouvel atout pour le tourisme
Vous lancez cette année votre nouvelle campagne de communication. Disposez-vous d'un budget suffisant pour promouvoir la destination ?

Nous lançons la nouvelle campagne globale, qui est la suite logique de notre repositionnement et notre nouvelle marque.

L'idée est de donner une nouvelle visibilité à la destination, de donner un nouveau positionnement mais aussi d'ouvrir le choix de nos visiteurs, leur montrer les expériences qu'ils peuvent avoir au-delà de Bora Bora, des bungalows sur pilotis et du mont Otemanu.

On optimise au mieux les budgets que nous avons. Nous avons aujourd'hui un soutien très fort qui nous vient du ministère du Tourisme. Il renouvelle toujours son soutien et essaie de trouver les financements dont nous avons besoin. Après en tant qu'organisme de promotion, nous avons toujours besoin de plus de budget. Nous regardons nos compétiteurs et la part de voix que nous avons sur le marché se réduit d'année en année car le budget d'autres destinations augmente, le coût des publicités et de la participation aux salons aussi. C'est surtout une question de parts de voix et de visibilité, il y a de plus en plus de nouvelles destinations. On essaie d'adapter nos actions et nos opérations à ce qu'on peut faire avec les budgets qu'on a.
Cette nouvelle campagne est principalement digitale mais on va avoir aussi du print et de l'affichage. D'un pays à l'autre, les supports vont varier selon les médias les plus efficaces pour trouver nos cibles. Internet permet de cibler le consommateur à un moment clé.


Les Polynésiens, nouvel atout pour le tourisme

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Futsal – Championnat OFC 2016 : Les Aito Arii ont besoin du soutien de la Polynésie

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La sélection de Tahiti de Futsal est actuellement à Fidji. Elle participera au championnat de Futsal 0FC 2016 pour tenter de gagner sa qualification à la coupe du monde de Futsal Colombie 2016. La sélection, composée de 14 joueurs et 6 accompagnants, n’aura pas de supporters sur place. Pour Jacob Tutavae l’entraineur, ce sera ‘bon pour le moral si les Polynésiens s’intéressent à notre performance.’
Futsal – Championnat OFC 2016 : Les Aito Arii ont besoin du soutien de la Polynésie
Fidji, le 4 février 2016. Le public connaît bien désormais les Tiki Toa grâce à leurs nombreux exploits en beach soccer. Les Aito Arii évoluent quand à eux en futsal, cette discipline, qui consiste à jouer au football en salle et qui est devenue très populaire en Polynésie française. Les licenciés de ce sport sont très nombreux en Polynésie, plus de 5000.
 
C’est un sport accessible au plus grand nombre qui a pu rencontrer du succès également dans les îles, comme en témoigne l’événement proposé chaque année par la fédération tahitienne de football, le ‘Festival des îles’, qui a rassemblé en 2015 plus de 1500 participants. Thierry Ariiotima, le président de la fédération tahitienne de football, a toujours été sensible à la cause du futsal en Polynésie.
 
Heitapu Hunter a pu mettre en place une sélection de Tahiti de futsal afin de défendre les couleurs de la Polynésie à l’extérieur. Jacob Tutavae est un joueur emblématique mais pas seulement puisqu’il s’est également impliqué auprès des instances fédérales pour développer la discipline. C’est logiquement qu’il a été nommé, après plusieurs titres de champion avec son équipe de Punaauia, entraineur de la sélection.
 
Le dernier événement futsal important avait été le choc entre la sélection de Tahiti et l’équipe de France courant 2015, qui s’était soldé par un nul 5-5 et une défaite 0-3. La sélection tahitienne n’avait pas démérité, notamment lors du premier des deux matchs.
 
La sélection a quitté Tahiti pour Suva, où doit se dérouler le championnat de Futsal OFC 2016, du 8 au 13 février. Six équipes sont en lice : Fidji, la Nouvelle Calédonie, La Nouvelle Zélande, les îles Salomon, Vanuatu et Tahiti. Le gagnant du championnat obtiendra sa qualification pour la coupe du monde Fifa de Futsal qui se déroulera en Colombie en 2016. SB

Futsal – Championnat OFC 2016 : Les Aito Arii ont besoin du soutien de la Polynésie
Jacob Tutavae, entraineur de la sélection :
 
Comment caractériserais-tu le futsal ?
 
« Petit frère du football à 11, le Futsal est un sport à part entière mais différent de son aîné. Les deux premières choses qui me viennent à l’esprit lorsque je pense au futsal, c’est la technique et la vitesse de jeu : un jeu à 2 touches de balles, des dribbles et des contrôles de la semelle. Ce sport est vraiment surprenant par sa rapidité et le rythme des matchs. Le ballon de futsal ne rebondit quasiment pas et favorise ainsi un jeu au sol où les passes fulgurantes s’enchaînent. »

La rapidité est la principale différence avec le football à 11 ?
« Il faut savoir que, 70% des passes ont une vitesse comprise entre 14 et 38 km/h. La durée moyenne des temps de jeu est de 6 secondes. 70% des temps de courses ne dépassent pas 5 secondes et la durée des actions ne dépasse guère 3 secondes. Cela prouve que le ballon circule beaucoup. Ces chiffres prouvent que la vivacité est au cœur de cette pratique. »
 
Que dire sur le développement du Futsal ?
 
« C’est le sport-roi au Brésil et en Espagne. Le futsal connaît un développement important en Polynésie Française, puisqu’il regroupe plus de 5000 licenciés répartis dans 40 comités de futsal. »
Quels sont tes objectifs pour le Futsal en général ?
« En tant que sélectionneur, ma volonté est de promouvoir le futsal qui est adapté aux archipels éloignés et aux quartiers sensibles de Tahiti, dans le but de lutter contre l’obésité, le diabète et la consommation d’alcool et produits illicites. Je souhaiterais également accentuer les efforts de formation des cadres et des éducateurs, instaurer les prémices du professionnalisme à l’horizon 2020, et former les jeunes talents en vue de participer à des tournois internationaux. »
 
Quelques mots sur le championnat qui s’annonce ?
 
« En ce qui concerne le championnat OFC 2016, nous n’avons pas de supporters sur place, ce sera bon pour le moral de savoir que les Polynésiens s’intéressent à notre performance notamment si les médias en parlent. Je remercie la fédération tahitienne de football, les partenaires et les personnes qui de près ou de loin ont contribué à la préparation et au déplacement des Aito arii. »

Les matchs programmés :
 
8 février Tahiti-Salomon
9 février Tahiti Nouvelle Zélande
10 février Tahiti-Fidji
10 février Tahiti –Nouvelle Calédonie
12 février Tahiti-Vanuatu
 
Le nom des joueurs sélectionnés :
 
TEVA DUROT  
MATANA BEA  
STEEVE WONG  
TAMANUI TURIHONO  
MANEA RATEAU  
ALEXIS TOOFA  
GABRIEL KAVERA  
USIERA PUKOKI  
ANDERSON TINO  
TEIVARII KAIHA  
TANE TAVE  
SMITH TINO  
HEIMANA FAARAHIA  
PAUL PITO
 
La liste des officiels
 
 
HEITAPU HUNTER (CHEF DE DELEGATION)
JACOB TUTAVAE (COACH)
 
HEIFARA DEANE (ADJOINT)  
TURIA TEAI (INTENDANT)  
JEAN-BAPTISTE BARSINAS (ENTRAINEUR GARDIENS)  
GERARD TAAROA (MASSEUR)  
 

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Ce week-end, on "fifote" !

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Ce week-end, on
PAPEETE, le 5 février 2016 - Il reste encore trois jours pour "fifoter". Profitez du week-end pour voyager au travers des documentaires de ce cru 2016 et les nombreuses animations mises en place à la Maison de la Culture. La cérémonie de remise des prix se tiendra ce soir, à 19 heures. N'oubliez pas de voter pour vos films préférés !


Le voyage continue encore ce week-end au cœur du village qui se tient à la Maison de la Culture. Venez découvrir des documentaires des quatre coins de l'Océanie, et profitez-en pour rencontrer les réalisateurs et tous les professionnels de l'audiovisuel mais aussi participer aux animations proposées pour l'occasion.

La cérémonie de remise des prix aura lieu ce soir au Grand Théâtre, à 19 heures, puis les films primés seront projetés de 21 à 23 heures. Le festival se poursuivra ensuite jusqu'à dimanche.

Projection des documentaires
Jusqu'au dimanche 7 février, de 8 heures à 22h30 (Petit Théâtre, Grand Théâtre et salle Muriavai)
Rencontres avec les réalisateurs invités et présents
Entrée : 1 000 Fcfp/jour ; 500 Fcfp (étudiants et groupes d'au moins 10 personnes)


Infos pratiques
Contact : 87 70 70 16 ou 40 50 31 15
Site : www.fifo-tahiti.com
Facebook : FIFO Tahiti

Les principales animations
Ateliers gratuits – Inscriptions au 87 70 70 16

- L’atelier de tournage et montage sur iPad
Jusqu'au samedi 6 février, de 8h30 à midi et de 13h30 à 17 heures. Comment optimiser la prise de vue avec une tablette et/ou un smartphone ? Que faire des images et comment les organiser pour monter des séquences cohérentes ?

- L’atelier d’écriture de scénario
Vendredi 5 février, de 15 à 17 heures, et samedi 6 février, de 9 à 11 heures.
Les participants découvriront cette année le phénomène de la web série. Comment penser la série ? Comment l’écrire pour la produire ?

- L’atelier "cinémagraph" (nouveauté)
Vendredi 5 février, de 9 à 16 heures.
Les participants découvriront et réaliseront des cinémagraphs, ces images animées d’un léger mouvement répétitif qui donne une impression de vidéo.

- Le défi “jeu vidéo Fifo” (nouveauté)
Jusqu'au vendredi 5 février.
Les participants partageront la vie d’un vrai studio de production installé pour l’occasion dans le village du Fifo. Ils intégreront l’une des 4 légions techniques (son, infographie, programmation, game design) animées par les Padawans afin de réaliser en moins de 3 jours le jeu de plateforme Fifo développé par Studio Poly3D.

- Inside the doc
Jusqu'au 5 février.
Rencontrez les réalisateurs ou les producteurs des films projetés et découvrez les coulisses d'un documentaire.

- Le pré-casting de la série "Al Dorsey" (nouveauté)
Rendez-vous jusqu'au 7 février pour tenter de participer au tournage d'une série made in Tahiti inspirée des romans de Patrice Guirao

- Le café Fifo (nouveauté)
Le style documentaire ouvre les débats, lance des discussions. Autour d'un petit café, ceux qui le désirent pourront se retrouver et discuter des films qu'ils viennent de découvrir.

- Stand démo de Matarai (nouveauté)
Découvrez Tahiti vue du ciel avec des images prises depuis des drones…

- La fun zone mobile
Amusez-vous tout en découvrant le monde de l'audiovisuel

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Exposition "Des écritures à l’écriture" : un document pédagogique destiné aux élèves

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Exposition
PUNAAUIA, le 5 février 2016 - L’exposition "Des écritures à l’écriture", à découvrir au Musée de Tahiti et des îles jusqu’au 27 mars, propose une réflexion autour du passage de l’oralité à l’écriture, apparue à l’arrivée des premiers missionnaires. À l'initiative de l’association Tenete, présidée par Robert Koenig, un document pédagogique est désormais disponible pour les élèves.



C'est un voyage au cœur d'un archipel de signes. Le visiteur parcourt cette histoire singulière où se mêlent pétroglyphes, "rongorongo" (tablettes pascuanes), tatau, etc., à travers la découverte d’objets, de livres et d’archives, tous convergeant vers un étonnant dialogue entre la lance de Napuka et la Bible de Nott (la première version du texte sacré traduite intégralement en langue tahitienne par le missionnaire anglais Henry Nott), point d’orgue du passage de l’oralité à l’écriture.

Si l’introduction de l’écriture dans les sociétés océaniennes par les premiers missionnaires a "considérablement transformé la tradition polynésienne", l’exposition "Des écritures à l’écriture" ne cherche pas à "opposer une tradition à une autre, mais plutôt à les inscrire dans une continuité", rapporte Robert Koenig, le président de l'association Tenete. Depuis son ouverture en 1977, le Musée de Tahiti et des îles - Te Fare Manaha entretient en effet des liens étroits avec cette association œcuménique, qui a mis en dépôt une collection d’objets anciens dont plusieurs sont exposés en permanence.

TROIS NIVEAUX SCOLAIRES

L’association Tenete, organisatrice de l’exposition, et l’association des Amis du Musée ont élaboré ensemble un livret contenant questions, chasse aux photos et calligraphies, pour trois niveaux scolaires : primaire (du CM1 à la 6e), collège et lycée. L’association des Amis du Musée animera également un atelier de calligraphie.

"L’objectif est de faire découvrir aux jeunes visiteurs la richesse de leur histoire et de leur patrimoine grâce à une promenade ludique et culturelle, mais aussi par un vrai questionnaire", explique Robert Koenig. Une belle initiative pédagogique à saluer.

Exposition
Pratique

Exposition "Des écritures à l'écriture"
Jusqu'au 27 mars
Musée de Tahiti et des îles
Ouvert tous les jours de 9 à 17 heures, sauf le lundi
Contact : 40 54 84 35

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Outumaoro: Journées portes ouvertes au lycée Saint-Joseph

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Outumaoro: Journées portes ouvertes au lycée Saint-Joseph
PAPEETE, le 5 février 2016 - Le samedi 6 février et le jeudi 11 février 2016, le lycée professionnel Saint-Joseph de Outumaoro ouvrira ses portes au public, une occasion de faire découvrir les différents ateliers de formation. Quatre nouveaux diplômes seront proposés dès la rentrée 2016: Le CAP Poissonnier ; le CAP construction bois ; le CAP « Petite et Moyenne Hôtellerie » ainsi qu’un Bac Pro Agencement de l’espace architectural seront lancés dès août 2016. L’Enseignement Professionnel offre une véritable voie d’avenir en Polynésie et il propose une alternative à une jeunesse qui ne trouve pas satisfaction dans l’enseignement général.

Le Lycée Saint Joseph compte 580 élèves, 70 enseignants et 19 non enseignants. L’établissement propose des formations « Construction en bâtiment », « Tourisme et Artisanat », « Agent Polyvalent de Restauration» ou encore un CAP « Art et techniques de la Bijouterie », des Baccalauréats professionnels (« Boucher Charcutier Traiteur », « Service aux personnes et au territoire », « Esthétique Cosmétique et Parfumerie », « Eléctro-technique », « Maintenance des Equipements industriels » « Aménagement et Finition du Bâtiment ») et 2 sections post bac : Un BTS Agencement de l’environnement architectural et une Mention Complémentaire « Technicien en Energie renouvelable »



Outumaoro: Journées portes ouvertes au lycée Saint-Joseph
Le lycée Saint- Joseph, dirigé par Jimmy Wong depuis 2002, est composé de 5 sites : le principal à Outumaoro, face à Carrefour Punauiaa, l’autre à Pirae du côté du marché de Pirae, l’un à Makemo aux Tuamotu, à Rikitea aux Gambiers et à Nuku Hiva aux Marquises. Sylvie Martin tient le rôle de Chef de Travaux au lycée Saint Joseph d’Outumaoro : Elle est responsable, entre autres, de l’organisation des « PFMP » Périodes de formations professionnelles, de chaque filière ; elle sert d’interface entre le monde scolaire et le monde professionnel.

« Notre lycée propose un grand panel de formations : À Makemo et à Rikitea par exemple, nous avons une section professionnelle « Nacre », à Pirae le Bac Pro Gestion Administration, le Bac Pro Artisanat et Métier d’Art option communication visuelle plurimédia, à Nuku Hiva nous enseignons la Gestion et l’Entretien de la Petite Exploitation Rurale. »

Sylvie Martin nous informe que le lycée Saint-Joseph situé à Outumaoro ouvrira ses portes au public, les samedi 6 février et jeudi 11 février, afin de faire découvrir toutes les filières proposées et surtout les nouvelles ouvertures annoncées pour la prochaine rentrée : Les CAP Poissonnier et Construction Bois offrent des perspectives adaptées à l’environnement polynésien ; également le nouveau CAP « Petite et Moyenne Hôtellerie » s’inscrit dans la logique du développement touristique ; le baccalauréat professionnel « Agencement de l’espace architectural » offre également des alternatives de travail environnementales.

Nous avons interviewé quelques élèves du Lycée Saint Joseph de Outumaoro. Ils ont de 14 à 20 ans, ils s’appellent Vaka, James, Haunui, Willy, Tetua ou Lucie. Ils viennent de différents milieux sociaux, et même de différents pays ; ils ont choisi une filière professionnelle. Ils témoignent :

« Je suis en CAPD CEB parce que l’enseignement général, c’est trop théorique, je n’aimais pas rester assis à longueur de journée et les profs n’arrivaient pas à me gérer »,

« J’ai décidé de venir à Saint-Jo parce que je m’ennuyais au collège, j’aime bien travailler sur des chantiers, ça me plaît»,

« Moi j’ai choisi de venir au lycée Saint Jo parce que je veux être capable de construire moi même ma maison »,

« Je suis ici parce qu’on m’y a mis, je ne comprenais rien au collège, j’avais du mal à apprendre, ici je me sens valorisé, en plus, avec les stages, tout ce que j’apprends a un sens »,

« Je suis à Saint Jo, parce que lorsque j’étais bébé, j’ai fait une hémorragie cérébrale, à cause de ça, je fais tout doucement, ça ne veut pas dire que je ne comprends pas, au contraire, seulement il me faut du temps ; au collège, on n’a pas voulu de moi, on m’a redirigé ici, et je suis bien content, j’aime ce que j’apprends, je compte même aller jusqu’au bac pro »

« Venir à Saint-Joseph, c’est un choix personnel ; j’aurais très bien pu faire l’école de commerce, mais j’en ai décidé autrement : Plus tard je veux ouvrir ma propre pension de famille et ici on nous apprend tout ce qu’il faut, l’artisanat, la cuisine, l’entretien des locaux, on a des cours de gestion, et puis on apprend aussi l’anglais, on fait même des sorties culturelles, on voit que nos profs s’investissent pour nous, moi ça me plaît »

« J’ai choisi de faire un bac pro esthétique, parce que c’est ce que j’ai toujours voulu faire. Mes parents préféraient que j’aille dans l’enseignement général, alors j’ai passé mon Bac Lettres et ensuite je suis allée à l’université poursuivre des études d’anglais. Et puis j’ai dit « stop », je me suis réorientée en filière professionnelle et j’adore ça, je ne regrette absolument rien »


Outumaoro: Journées portes ouvertes au lycée Saint-Joseph
La filière professionnelle n’est plus une voie destinée aux élèves en difficultés, c’est aussi un domaine d’avenir qui allie éducation et professionnalisme, dans un cadre à la recherche de l’excellence, tout à fait adapté au public actuel : Avec la toute récente réforme des collèges et lycées, le Lycée professionnel Saint Joseph se renouvelle donc avec 4 nouveaux diplômes qui tiennent compte de l’environnement polynésien et qui ont toutes les raisons d’être des voies d’avenir sur le marché du travail :
- CAP Poissonnier
- CAP Petite et Moyenne Hôtellerie
- CAP Constructeur Bois
- Bac Pro Agencement de l’espace Architectural

Le samedi 6 février au matin et le jeudi 11 février, le lycée ouvrira ses portes au public, l’occasion de découvrir dans quelles conditions les élèves apprennent, ce qu’ils apprennent et la passion qu’ils mettent à l’ouvrage. Tous les diplômes intègrent plusieurs semaines de formations professionnelles en entreprises, qui lorsqu’elles se passent très bien, donnent l’espoir à ces futurs demandeurs d’emplois de trouver un poste immédiatement après l’obtention de leurs diplômes.

Pour en savoir plus, le Lycée Saint-Joseph a sa page facebook ; on y découvre les diverses activités et la vie de ces jeunes lycéens bien prometteurs :
https://www.facebook.com/Lycee-Professionnel-St-Joseph-Punaauia-337047843148113/?fref=ts

Télécharger le programme

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Point Break – Avant première : On a sauté de la falaise avec nos héros

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L’avant première du film Point Break a eu lieu jeudi soir devant une salle de presque 400 places comble. Le film a tenu ses promesses avec des scènes à couper le souffle, dont celle de surf tournée à Teahupo’o. Malgré la déception de ne pas voir Tahiti citée dans le scénario, le bilan est positif, ce fut une belle soirée réunissant une fois encore la grande famille du surf tahitien.
Point Break – Avant première : On a sauté de la falaise avec nos héros
Papeete, le 5 février 2016. Pour la 2e fois en un mois, le président de la fédération tahitienne de surf Lionel Teihotu aura réussi à réunir la famille du surf local, cette fois-ci dans la salle 1 du cinéma le Majestic. Ce fut une belle soirée de projection en partenariat avec Tahiti Infos qui s’est terminée par la remise des prix de champions de Polynésie du stand up paddle, accompagnée d’un cocktail dinatoire.

La projection a été réellement spectaculaire puisque le film était proposé en 3D pour le plus grand bonheur des nombreux jeunes et moins jeunes présents. On peut certes regretter que Tahiti ne soit à aucun moment nommée dans le film, la scène de Teahupo'o étant censée se dérouler dans l'océan Atlantique. La vague est en tous cas filmée de manière magistrale avec des valeurs de cadre différentes et de magnifiques couleurs. On reconnaît la vague de Matahi Drollet qui figure bien dans le montage.

Malgré des critiques acerbes à l'international, le rythme du montage du film est soutenu et ne laisse pas place à l'ennui. De gros moyens ont été mis en œuvre et cela se voit. Les prouesses techniques et esthétiques  du film devraient ravir le public polynésien venu très nombreux lors de cette avant-première qui rappelons-le était payante.

Point Break – Avant première : On a sauté de la falaise avec nos héros
On se laisse embarquer par cet enchainement de scènes plus spectaculaires les unes que les autres. Les amateurs de sports extrêmes auront raison d’apprécier : motocross, tow in, wingsuit, snowboard, escalade, fight…La réussite esthétique et les prouesses techniques des scènes d’action sont indéniables, un vrai régal pour les yeux.
 
Finalement, on est pris par le tête à tête ‘idéologique entre les deux héros qui pour le coup renvoie au film culte original. On peut relever également l’originalité scénaristique ‘militante’ à tendance altermondialiste de ces ‘méchants’ qui volent aux multinationales pour faire pleuvoir une pluie de dollars sur une région pauvre d’Amérique du Sud.
 
Et puis il y a aussi certaines trouvailles à couper le souffle, la chute libre du ciel jusque dans un trou béant au Mexique suivie de l’ouverture des parachutes ou, vers la fin du film, la scène d’escalade le long d’une cascade au Venezuela absolument sublime et pleine d’émotion. Les scènes intermédiaires sont belles, avec un lever du jour dans un décor de montagne magnifique, des situations originales et des ‘fiestas’ au goût actuel.

Point Break – Avant première : On a sauté de la falaise avec nos héros
Tereva David membre du conseil fédéral :
 
Ton impression du film ?
 
« Le film était vraiment top avec vraiment beaucoup d’action. Si tu veux voir un film d’action, c’est sûr que c’est celui là qu’il faut voir. Tous les sports extrêmes sont représentés, de la glisse, du snowboard, du base jump, de l’escalade, du surf…On ne s’est pas ennuyés. Je ne suis pas un grand fan de films, je vais rarement au cinéma mais celui là, s’il repasse à la télé, je le regarderai encore tellement il est top. »
 
Un petit regret que Tahiti ne soit pas citée ?
 
« Cela aurait été une super pub pour notre île, ils ont sûrement leurs raisons mais c’est sûr que c’est un peu dommage. Que l’on fasse partie des films de Hollywood, c’est un début, peut être que cela incitera d’autre films à se faire ici et que d’autres Tahitiens pourront être impliqués, dans le paddle, le wake board ou n’importe quoi d’autre. Il y a beaucoup de jeunes qui sont forts ici. Et puis Tahiti commence à être connue, les gens savent que c’est une ‘destination glisse’ de rêve. »
 
Tu viens d’intégrer l’équipe fédérale ?
 
« Je suis vraiment content de faire partie de l’équipe. Je ne pensais pas y être un jour mais la fédé a besoin de soutien. Beaucoup de gens attendent beaucoup de la fédé mais c’est important aussi de participer. Je voulais aider et comprendre le fonctionnement pour pouvoir améliorer l’avenir des jeunes surfeurs tahitiens. Cette soirée a rassemblé beaucoup de surfeurs de différentes générations, pour voir un film tourné chez nous, c’était top. Il faut que l’on continue à se réunir comme ça plus souvent. » SB

Point Break – Avant première : On a sauté de la falaise avec nos héros

Point Break – Avant première : On a sauté de la falaise avec nos héros

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SUP Race : Niuhiti Buillard, l’outsider devenu champion

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Humble et réservé, le jeune Niuhiti Buillard vient tout juste de souffler ses 24 bougies, ce jeudi. Avec à peine deux années de pratique dans les bras, il est devenu en 2015 champion de Polynésie de Stand Up Paddle Race (SUP) après des résultats réguliers tout au long de la saison. Désormais hissé parmi l’élite, il espère pouvoir enchaîner les bonnes performances.
SUP Race : Niuhiti Buillard, l’outsider devenu champion
Peu de monde le connaissait il y a deux ans et le « black horse » (cheval noir), comme le site SupRacer le surnomme, a explosé aux yeux de tous lors de l’Iron Mana 2014 à Bora Bora. Il y a remporté la course longue distance de SUP et s’est ensuite fait remarqué lors d’autres événements. Il a notamment fini vice-champion de Polynésie en 2014 et 2ème de la course Molokai to Oahu en 2015.

Niuhiti n’a pourtant pas un physique imposant (1m78 pour 69 kilos) mais il a une technique qui saute aux yeux. Souple comme un chat et explosif dans son coup de rame, il avance souvent plus vite que ses adversaires sur l’eau. « C’est Lewis Laughlin qui m’a dit d’aller faire des courses de SUP parce qu’il m’avait vu ramer au niveau de l’aéroport. Il m’a dit que j’allais vite et puis c’est un peu par hasard que je me suis lancé » nous confie-t-il.

SUP Race : Niuhiti Buillard, l’outsider devenu champion
Jusqu’à cette année, il n’avait aucun entraînement spécifique mais cela a changé nous promet Niuhiti : « J’ai commencé la musculation il n’y a pas très longtemps parce qu’il faut que je progresse physiquement ». Il espère franchir prochainement un palier supplémentaire, pour pouvoir notamment représenter le Fenua à l’étranger.

Car depuis peu, il est devenu l’athlète numéro 2 de la marque 404 (Four O Four) juste derrière le fondateur et rider vedette Danny Ching. Niuhiti espère ainsi pouvoir multiplier les déplacements et participer aux plus grands événements SUP, tout en continuant à prospecter pour des sponsors supplémentaires. Mais pour cela, il faudra être performant et ça, le jeune champion le sait.

SUP Race : Niuhiti Buillard, l’outsider devenu champion
Niuhiti Buillard, champion de Polynésie 2015 de SUP Race :
Que peux-tu dire sur ce titre 2015 que tu remportes ?

« C’était une année très dure et je suis vraiment très content de remporter ce titre en SUP Race après ma 2ème place la saison dernière. En 2015, j’ai dû gérer, entre les courses à l’étranger et les courses locales, en plus des compétitions de va’a que j’essayais également de faire. Je suis vraiment heureux de faire partie de « l’élite » des champions, comme Georges, Bruno ou Rete, ce cercle fermé. »

Quels sont tes projets et objectifs pour 2016 ?

« Avec mon sponsor de planche 404, on va continuer à travailler améliorer les modèles parce que c’est une marque américaine qui est efficace dans le « flat », quand la mer est calme mais moins dans le surf. Il faut qu’elle soit plus top et que l’on en tire le meilleur. Sinon au niveau personnel, j’espère pouvoir conserver mon titre de champion de Polynésie et dans le même temps réaliser de bons résultats à l’étranger et gagner. Ce sera important pour moi si je veux attirer les sponsors car un jour, j’espère pouvoir vivre grâce au SUP. »

Des remerciements ?

« Un grand mauruuru à 404, qui me fournit toutes mes planches et m’aide dans mes déplacements à l’étranger. Noni Energy et Manuia Tahiti qui me soutiennent depuis mes débuts. VMG Blades pour mes dérives, STC nutrition, Viper Va’a et Air Tahiti Nui pour mes compétitions à l’international. A ma famille et ma petite amie qui sont là pour moi et que j’espère pouvoir aider en faisant de ma passion mon métier. »

SUP Race : Niuhiti Buillard, l’outsider devenu champion
Le classement du championnat masculin de SUP Race 2015 :
  • BUILLARD Niuhiti (Hm)
  • TAUHIRO Bruno (FTS)
  • POULAIN Teva (FTS)
  • VERO Patrick (Re)
  • CRONSTEADT Georges (Re)
  • COWAN Tamarua (Hm)

  • LEOU-ON Eric (Re)

  • BENNETT Lorenzo (Re)

  • BOPP DU PONT Manatea (Hm)
  • TAIE Charles (Tuv)
  • CONTI Atamu (Hm)

  • EBB Te’ina (Re)
  • TARATI Vincent (Hm)

  • CONTI Jacky (Teiki) (Ma)
  • HAUMANI Manuarii (Herald) (Hm)

SUP Race : Niuhiti Buillard, l’outsider devenu champion

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Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe

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Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe
PAPEETE, le 5 février 2016. Pour préparer le jour de l’an chinois, Tahiti Heritage vous transporte au cœur du temple Kanti de Papeete, pour découvrir un volet peu connu de la culture chinoise de Tahiti.

Le temple chinois de Tahiti est à cette époque de l’année (chinoise) particulièrement fréquenté à la fois par les fidèles qui viennent remercier Kanti pour les faveurs de l’année écoulée et par ceux qui souhaitent, un peu avant l’heure, renouveler les protections et connaître l’avenir pour la nouvelle année. Une année sous le signe du singe de feu rouge, un singe que l’on dit malin, débrouillard, doué en affaires et opportuniste.

UNE ARCHITECTURE ORIENTALE

L’unique temple chinois de Tahiti se dresse dans le quartier de Mamao à Papeete. Il surprend en premier abord par son architecture très orientale, avec ses grandes colonnes rouges, sa façade verte et son toit en pagode en tuiles vernissées rouges. Le temple a été dessiné il y a seulement une trentaine d’année par M. Liaw, un architecte et géomancien de Taiwan qui a scrupuleusement respecté les principes du Feng-Shui. Cet art millénaire chinois a pour but d’harmoniser l’énergie environnementale d’un bâtiment de manière à favoriser le bien-être de ses occupants en agençant les flux visibles (cours d’eau) et invisibles (les vents) pour obtenir un équilibre des forces et une circulation de l’énergie.

La façade reprend les couleurs traditionnelles chinoises :
•le rouge, la couleur la plus symbolique de la culture chinoise, qui représente la prospérité et le bonheur ;
•le vert, qui symbolise l’espérance ;
•le jaune, associé à l’or et donc à la fortune.

Le temple à été inauguré le 30 Mai 1987 pour remplacer un vieux temple construit sur ce même site et détruit par un incendie le 20 mai 1981. C’était une simple construction rectangulaire avec des murs en planches et un toit en tôle ondulée qui ne ressemblait en rien à une pagode. Cependant des motifs décoratifs au faîtage marquaient la destination religieuse de l’édifice qui aurait été édifié vers 1860, bien avant l’arrivée des premiers coolies de la Grande plantation d’Atimaono à Papara en 1865.

Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe
LES GARDIENS DU TEMPLE

Un couple de lions en marbre blanc, offerts par la république populaire de Chine, jouent un peu le rôle de chiens de garde en bas des escaliers conduisant au temple. Des statues de lions gardiens sont traditionnellement installées devant les palais impériaux et les temples chinois car ils sont dotés de pouvoirs protecteurs.
En haut des marches, l’entrée du temple est gardée par deux dragons, des animaux typiques de la mythologie chinoise. Le dragon qui appartient à la famille des immortels est le symbole du principe mâle (yang), le phénix étant le symbole du principe femelle (yin).


Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe

Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe
KANTI, DIEU DE LA GUERRE

Devant le temple trône la sculpture de Kanti. Kanti ou Guan Gong est un personnage-clé de l’histoire de la Chine qui vécut entre les années 162 et 219, à l’époque où la Chine était divisée en trois Royaumes. Célèbre par son courage, sa loyauté et son patriotisme, Kanti est également renommé pour ses qualités de bonté et de générosité envers les pauvres notamment. Il a été divinisé en tant que Dieu de la guerre et des arts martiaux.
La sculpture de Kanti, a été offerte par Gaston Amouy en 2007. Initialement, la sculpture était bien mal placée sur le trottoir à l’extérieur des jardins du temple. Une nuit, on a subtilisé l’épée du guerrier, ce qui a du être très humiliant pour le dieu de la guerre. Une autre nuit, la sculpture a été barbouillée d’huile de vidange. Du coup, la sculpture du vénérable Kanti a été déménagée dans un endroit plus sûr, à l’intérieur de l’enceinte de la propriété devant son temple.

Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe

Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe
LES DIVINITES DU TEMPLE

L’intérieur du temple chinois de Mamao est la représentation d’un bâtiment administratif officiel où siège le fonctionnaire Kanti. Devant sa statue, se trouve son bureau, où sont déposées les offrandes, sur lequel se trouve cinq objets rituels : un brûloir d’encens flanqué de chaque côté d’un vase et d’un candélabre.

La pièce avec ses mûrs et plafond noirs est sombre, enfumée et parfumée par les bâtonnets d’encens qui se consument. Une atmosphère propice au recueillement.
Dans le mur du fond de couleur noir se détachent trois renfoncements, des autels, qui brillent par leur couleur rouge et or.
Dans l’autel du centre, trône la statue du dieu Kanti, avec à sa gauche la statue de son fils adoptif, qui est en même temps son adjoint, et à sa droite, son écuyer porte-arme.
Une fresque représente le Serment du Jardin des Pêchers où Guang Gong, Liou Pei et Tchang Fei, amis inséparables, prêtèrent serment de fraternité jusqu’à la mort.
A droite se trouve l’autel de Tchong Ten Sou, maître taoïste chargé de chasser les mauvais esprits et d’améliorer le Feng Shui.
A gauche, trône l’autel de Mazu Niang Niang, la déesse de la mer et des marins qui a le pouvoir d’éloigner les catastrophes naturelles maritimes. Les pêcheurs locaux viennent demander sa protection avant leurs sorties en mer. C’est une déesse très importante en Chine où les adeptes implorent la déesse pour avoir un enfant, pour rétablir la paix, pour obtenir la solution à un problème ou pour leur bien-être général.
Au fond, à gauche, l’autel des cent familles, présumées originelles de toute la population chinoise en Chine.
A droite de la porte d’entrée, l’autel de Guan Yin, la déesse de la compassion et de la miséricorde qui est l’une des déités les plus populaires en Asie.
A gauche de la porte se trouve l’autel de Thi Tsou Ya, le dieu propriétaire de la terre, où repose les esprits de la terre.
A l’entrée du temple, siège l’autel de Tu Ti Kung le dieu de la terre (à qui on offre les gâteaux de lune) et Tuti po, le couple des divinités de la fertilité qui assure la protection de l’agriculture.
A droite de la porte d’entrée, l’autel de Kwan Yin Yang est dédié à la déesse de la miséricorde ou du Lotus, c’est une divinité du panthéon bouddhiste.
Au fond à droite se cache l’autel de Chim Soo Kung, une simple plaque noire gravée de sinogrammes pour rappeler l’histoire tragique de ce coolie chinois de la plantation d’Atimaono qui s’est sacrifié pour éviter une sanction collective de rapatriement et fut guillotiné en 1869. La communauté chinoise de Tahiti en a fait un martyr.

Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe

Le Temple chinois de Tahiti en fête pour l’année du singe
CULTE DES ANCETRES ET DES ESPRITS

Le concept de religion est plutôt occidental. Il y a cependant dans la culture chinoise, certains aspects qu’on pourrait qualifier de religieux, (culte des ancêtres, culte des esprits, croyances animistes). La religion chinoise est en fait un mélange d’influences provenant du confucianisme, du taoisme, et du bouddhisme, trois courants de pensée à caractère philosophique plutôt que déiste.
L’objet du culte chez les chinois est de s’assurer la protection surnaturelle au moyen de cadeaux. Pour cela, il faut solliciter le dieu par des offrandes de toutes sortes (bâtonnets d’encens, nourriture, papier-monnaie) pour obtenir ses faveurs.

LE RITUEL

Avant les offrandes, la communication doit être établie avec l’au-delà. Avec le gong et le tambour, on annonce qu’on est là pour demander audience à Kanti. Pour s’assurer de sa présence, on jette des croissants en bois dont un côté est plat et l’autre bombé. L’esprit est présent quand les deux croissants tombent sur une face opposée. Localement, les croissants servent à interroger Kanti qui donne une réponse selon la position des croissants :
•2 faces bombées = non
•2 faces opposées = oui
•2 faces plates = incertitude.

L’ORACLE

Quand le destin de l’homme échappe à son libre arbitre, souvent il s’adresse à une puissance extérieure pour connaître le cours futur des événements et influer sur lui, d’où l’utilité de l’oracle pour mieux maîtriser sa destinée. Pour obtenir un oracle, il faut secouer une boîte contenant 100 bâtonnets de bois où est inscrit un numéro. Quand une baguette tombe de la boîte, il faut l’apporter au gardien du temple qui donne en échange l’oracle correspondant au numéro de la baguette. C’est en langage souvent sibyllin la réponse de l’au-delà. Les 100 numéros représentent 100 cas de situations humaines anciennes dont l’évolution peut être mise en parallèle avec des situations actuelles.

Kung Hei Fat Choi !

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Le salon du tourisme a ouvert ses portes ce matin à la salle Aorai Tinihau

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Le salon du tourisme a ouvert ses portes ce matin à la salle Aorai Tinihau
PIRAE, le 05/02/2016 - C'est un rendez-vous incontournable pour les polynésiens, puisque le public est venu en masse pour cette première journée. L'ensemble des pensions de familles et les hôteliers sont présents pour vous faire découvrir la richesse culturelle polynésienne à des tarifs attrayants. Et à chaque fois que ce salon est organisé, le stand d'Air Tahiti est pris d'assaut. Vous pourrez en profiter jusqu'à dimanche.

Des promotions qui peuvent aller jusqu'à 50 % sur les billets d'avion pour découvrir les différentes îles de la Polynésie Française, les résidents ont pris l'habitude des offres alléchantes qui sont proposées durant les trois jours du salon du tourisme qui a ouvert ses portes ce matin, à la salle Aorai Tinihau.

Et c'est également l'objectif qu'a retenu le GIE Tahiti Tourisme lorsque cet évènement a vu le jour, en 2007. Depuis, les offres ont bien évolué, les prestataires sont de plus en plus nombreux. "Nous avons un beau Pays, où on peut se reposer dans un milieu qui est extraordinaire par rapport à ce qui est proposé ailleurs", a souligné le Président du Pays, Edouard Fritch, ce matin.

L'ensemble des archipels est représenté. Nous avons rencontré la gérante de la pension Kauehi Lodge, Colette Vaiho et pour elle, malgré que son atoll soit une réserve biosphère, le tourisme a malgré tout du mal à s'en sortir. "Le problème est que nous n'avons qu'un seul vol par semaine. Le tourisme de Kauehi n'est pas connu partout dans le monde", regrette-t-elle. "Ce sont des sujets que l'on aborde très souvent avec la direction d'Air Tahiti, sur la manière dont on pourrait aider cette industrie à pouvoir se développer tout en faisant en sorte qu'Air Tahiti ne perde pas d'argent", précise Jean-Christophe Bouissou, ministre du tourisme.

L'atoll de Kauehi est situé à 45 km au nord-est de Fakarava et à 462 km au nord-est de Tahiti. De forme ovale, Kauehi s'étend sur 24 km de longueur et 18 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées d'environ 15 km2 et un lagon de 320 km2 accessible par une passe navigable, la passe Arikitamiro. Un petit coin de paradis qui compte 300 habitants et qui accueille une vingtaine de touristes chaque année, ce qui est bien peu pour faire vivre la pension de Colette. "Je pense qu'on devrait mettre plus en valeur l'ensemble des atolls de la Polynésie et non pas simplement Bora Bora ou les îles sous le vent. Bora c'est vrai que c'est beau mais venez aussi aux Tuamotu, c'est aussi beau que Bora. Nous proposons quelques activités comme les excursions, pique-nique sur le motu ou pêche au gros ou lagunaire. On a un club de plongée qui vient juste de s'installer, la passe est vraiment magnifique".

La plongée est l'activité principale qui peut être proposée aux Tuamotu, Sabrina est professeur et vit à Arue. Elle aimerait bien partir aux Tuamotu avec son mari, pour faire de la plongée : "Nous avons choisi d'aller à Rangiroa et Fakarava. Je profite des offres du salon pour venir acheter nos billets d'avion et profiter des offres qui sont proposées. On pense partir pour les vacances de Pâques parce que je suis professeur donc on part pendant les vacances scolaires".

LE STAND D'AIR TAHITI PRIS D'ASSAUT DES L'OUVERTURE
Le salon du tourisme a ouvert ses portes ce matin à la salle Aorai Tinihau
C'est devenu une habitude, le stand d'Air Tahiti est bondé de monde et les réservations s'enchainent. "Progressivement, on a du s'organiser pour mettre en place un dispositif pour pouvoir servir la clientèle. Aujourd'hui, on a une trentaine de postes de réservation qui nous permettent de réserver des vols en direct sur des terminaux qui sont à Atlanta, puisque notre système de réservation est posté là-bas. Sur les trois jours, nous aurons une cinquantaine d'agents qui vont se relayer, ils viennent de Tahiti et des îles pour renforcer nos équipes", explique Moearii Darius, chef du service marketing stratégiques et opérationnels à Air Tahiti.

La clientèle locale attend ce salon pour partir dans les îles à des prix attractifs. "Nous proposons des promotions de près de 50 % sur le billet d'avion et pour les séjours en hôtels, on propose des promotions de 45 %", précise Moearii. Mais attention, ces offres sont uniquement valables si on part dans des pensions ou dans des hôtels : "C'est vrai qu'on a des demandes : "Ah et si je vais voir ma grand-mère dans telle île ?", on leur répond désolé. L'objectif du salon est d'aider le tourisme local et les tarifs qui sont proposés sont valables si les personnes vont dans des hébergements, pensions ou hôtels", souligne Moearii.

Florian est allemand, c'est la première fois qu'il vient en Polynésie et il compte bien profiter des séjours qui lui sont proposés. "C'est le quatrième pays que je visite dans le Pacifique et j'aime beaucoup la Polynésie. Je cherche à découvrir la culture de ce Pays. Après nous irons avec ma compagne au Chili".

Le salon du tourisme fermera ses portes dimanche à 16 heures.


Le salon du tourisme a ouvert ses portes ce matin à la salle Aorai Tinihau
Jean-Christophe Bouissou, ministre du Tourisme

Cet événement est important pour le tourisme polynésien ?


"Le salon, c'est 20 à 25 % de la fréquentation des hôtels, ce qui veut donc dire que l'équilibre des comptes d'exploitation de nos structures hôtelières reposent aussi sur cette clientèle locale qui est particulière et qui cherche aussi l'authenticité, le contact avec la population. La petite hôtellerie siée à ce genre de tourisme.
Notre industrie touristique est en train de se structurer et de se professionnaliser. Il y a encore beaucoup à faire parce que les marchés évoluent. Le marché touristique chinois, par exemple, souhaite que nous nous adaptions en termes de signalétique, de langage. Que les polynésiens et les prestataires puissent s'adresser directement dans leur langue. Ça évolue et il faut absolument que des formations soient mises en place entre 2016 et 2018.
"

Vous avez établi une feuille de route pour le tourisme étranger. Est-ce qu'il sera de même pour le tourisme local ?

"Regardez ce que l'on fait au travers du salon du tourisme, c'est de la promotion, c'est une baisse drastique sur les tarifs des billets d'avion, mais aussi sur la petite hôtellerie. On voit que cela fonctionne bien. Il y a désormais deux salons par an pour augmenter les chiffres d'affaires et mieux répartir les touristes locaux dans l'année. La feuille de route est très simple, c'est ce que l'on fait déjà depuis un certain nombre d'années. On va continuer à renforcer. Et si demain il faut trois salons, pourquoi pas ?"



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SOS Suicide en visite au centre opérationnel de la gendarmerie

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SOS Suicide en visite au centre opérationnel de la gendarmerie
PAPEETE, le 5 février 2016 - Le docteur Stéphane Amadeo, président de l'association SOS Suicide, et trois de ses membres, ont visité mercredi dernier le centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie (CORG) de Papeete.

Accueillis par le lieutenant-colonel Bastian, officier d'état-major, et le capitaine Rebourcier, chef du CORG, ils ont pu se familiariser avec ce service qui assure la gestion de 130 000 appels en moyenne chaque année, en provenance de toute la Polynésie française.

Le suicide, "véritable fléau en Polynésie française"

Parmi ces appels, quelques-uns émanent de personnes en situation de grande détresse psychologique. "Le recours à une conférence à trois entre l'appelant, la gendarmerie et SOS suicide permet dans bien des cas de dédramatiser la situation et d'éviter le passage à l'acte", explique la gendarmerie. "L'écoute et le lien à établir avec la personne en détresse doivent guider l'action des uns et des autres. Cette rencontre a ainsi permis de confronter les expériences et a été riche d'échanges. Elle a pour but de lutter ensemble contre le suicide, véritable fléau en Polynésie française".



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