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Câble régional : Un protocole d'accord a été signé entre la Polynésie et la Nouvelle-Zélande

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Câble régional : Un protocole d'accord a été signé entre la Polynésie et la Nouvelle-Zélande
PAPEETE, le 05/02/2016 - Le Président du Pays est arrivé jeudi soir sur le fenua, après quelques jours passés en Nouvelle-Zélande. L'objectif principal de son déplacement a été de rencontrer le ministre des affaires étrangères néo-zélandaise, Murray McCully, afin de discuter du projet d'un câble régional qui reliera la Polynésie Française à la Nouvelle-Zélande, pour desservir les îles Cook ou encore Niue. Une initiative qui ne pourra être que bénéfique pour le fenua.

Lors de l'inauguration du salon du tourisme vendredi matin à la salle Aorai Tinihau, le Président de la Polynésie Française, Edouard Fritch a dressé un bilan de son séjour en Nouvelle-Zélande, où il a rencontré le ministre des affaires étrangères néo-zélandaise, Murray McCully.

Cette énième rencontre entre les deux hommes est basée sur un projet qui unira les deux Pays, à savoir, la construction d'un câble sous-marin commun. "Mais un câble qui serait à vocation régionale, Pacifique et polynésienne, c'est-à-dire qu'il irait desservir les îles Cook, Rarotonga, Niue", précise Edouard Fritch.

Un projet qui pourra être bénéfique pour le Pays, "nous avons besoin de sécuriser notre câble Honotua, c'est-à-dire qu'il faut aller rejoindre un autre circuit qui existe. Il y a plusieurs possibilités pour cela, soit aller au Chili, comme il était question un moment donné, mais c'est plus de 15 milliards, soit aller nous-mêmes chercher d'autres destinations comme les Fidji… Ce qui est naturellement beaucoup plus cher".

Pour cette collaboration avec Aotearoa, le coût d'investissement pour la Polynésie pourrait atteindre 2 à 3 milliards de Fcfp "au lieu de 7 ou 8 milliards si on le fait autrement. Donc, nous, nous aurions moins de la moitié du câble à construire reliant la Polynésie aux îles Cook". Un protocole d'accord a été signé entre les deux Pays pour récolter d'ici juillet, les informations nécessaires pour les décisions futures.

Un autre projet intéresse également les néo-zélandais, celui de la route du corail. Un projet qui consisterait à mettre en place une desserte aérienne intra-polynésienne pour établir des passerelles directes entre les diverses destinations régionales. "Ce projet est beaucoup plus complexe parce qu'aujourd'hui, nous n'avons aucun appareil adapté à cette route. Donc nous avons beaucoup discuté des coûts et des déficits si on partait avec les paramètres que nous avons aujourd'hui".

Ce sujet sera débattu d'ailleurs au mois de juillet "puisque le Polynesian Leader Group se retrouvera à Tahiti pour le prolongement de la COP 21", conclut le Président de la Polynésie Française.

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Séisme à Taïwan: 3 morts dans l'effondrement d'un immeuble

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Séisme à Taïwan: 3 morts dans l'effondrement d'un immeuble
Taipei, Taïwan | AFP | samedi 06/02/2016 - Trois personnes sont mortes dans l'effondrement d'un tour de seize étages dans la ville de Tainan (sud-ouest de Taïwan), consécutif à un séisme de magnitude 6,4 qui a touché le sud de l'île tôt samedi, selon un premier bilan des secours.

Parmi ces morts figure un bébé de dix mois, a précisé Lin Kuan-cheng, porte-parole des pompiers.

Au total, quatre immeubles se sont effondrés mais les recherches se concentraient essentiellement samedi matin autour de la tour de seize étages.

Les secours continuaient d'en extirper des survivants, s'efforçant d'accéder aux appartements par les fenêtres.

Les opérations se poursuivent "appartement par appartement", a déclaré le porte-parole des pompiers.

Plus d'une centaine d'habitants de l'immeuble ont été secourus, et des responsables ont indiqué que 29 avaient été hospitalisés.

Mais il était impossible selon eux de déterminer dans l'immédiat combien de personnes restaient prisonnières de l'immeuble effondré.

Des médias locaux ont rapporté que la tour comptait plus de 200 habitations.

Une survivante a raconté sur la chaîne de télévision locale SET TV comment elle avait réussi à se frayer un chemin hors des décombres.

"J'ai utilisé un marteau pour casser la porte de mon appartement qui était déformée et fermée à clef, puis j'ai réussi à sortir en grimpant", a-t-elle déclaré en sanglotant.

Au moins 30 personnes ont été secourues d'un autre immeuble d'habitation de sept étages.

La secousse est survenue à 04H00 locales (20h00 GMT vendredi) à une profondeur de 10 kilomètres, à 39 kilomètres au nord-est du port de Kaohsiung, la deuxième ville du pays, a indiqué l'institut géologique américain (USGS).

La magnitude initialement annoncée de 6,7 a été abaissée à 6,4.

Le Centre d'alerte du Pacifique a indiqué ne pas attendre de tsunami.

Taïwan, proche de la jonction entre deux plaques tectoniques, est régulièrement touchée par des tremblements de terre.

Une secousse de 7,6 avait frappé l'île en septembre 1999, tuant quelque 2.400 personnes.

En juin 2013 un tremblement de terre de 6,3 dans le centre de l'île avait fait quatre morts et provoqué de nombreux glissements de terrain.


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Un bébé otarie affamé s'attable dans un restaurant chic en Californie

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Un bébé otarie affamé s'attable dans un restaurant chic en Californie
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | vendredi 05/02/2016 - Un bébé otarie affamé s'est faufilé jusqu'à un restaurant chic en bord de mer près de San Diego, en Californie (ouest des Etats-Unis), s'offrant une petite sieste sur une confortable banquette avant d'être secouru par les services de protection des animaux.

Le bébé otarie, une femelle, a été retrouvé par l'équipe de nettoyage du restaurant The Marine Room, situé sur la plage de La Jolla, jeudi au petit matin.

"Elle a dit 'je peux voir le menu'? J'ai demandé si elle avait une réservation", a plaisanté le chef Bernard Guillas, un Français, interrogé par l'AFP.

Il a expliqué qu'il y a "un bout de plage entre une maison et le restaurant et l'otarie s'est faufilée sur la rampe d'accès et à travers la porte arrière".

"Elle s'est installée sur la banquette à côté de la fenêtre puis s'est endormie", ajoute celui qui officie chez The Marine Room depuis 21 ans, et vit depuis trente ans aux Etats-Unis.


Un bébé otarie affamé s'attable dans un restaurant chic en Californie
Sur des photos qu'il a publiées sur Facebook et qui ont fait fureur sur internet, on voit la petite otarie recroquevillée et dormir. Sur d'autres, elle se dresse sur ses pattes et regarde l'océan par la fenêtre. "Elle avait l'air de penser: 'je dois retourner là-bas'", remarque le chef.

L'équipe du restaurant a appelé Sea Life, le parc d'attraction aquatique, et ses services vétérinaires, pour venir au secours du petit mammifère qui avait perdu beaucoup de poids: "elle pesait 9 kilos et aurait dû en peser presque 20", souligne Bernard Guillas.

C'est la première fois en 75 ans d'existence du restaurant qu'un animal est retrouvé dans sa salle à manger.

Bernard Guillas estime que c'est un symptôme du phénomène climatique El Nino, qui fait monter la température de l'eau et perturbe la chaîne alimentaire: "il y a beaucoup moins de poissons pour eux, et une énorme population de bébés otarie cette année".

Depuis des mois, les organismes de protection de la vie marine s'inquiétaient d'un nombre alarmant d'otaries s'échouant sur les plages californiennes et d'un taux de mortalité anormal parce qu'elles ne trouvent pas à se nourrir. El Nino devrait empirer la tendance.

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Convoi exceptionnel à Raiatea: L'hydravion de Tahiti Air Charter est arrivé !

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Convoi exceptionnel à Raiatea: L'hydravion de Tahiti Air Charter est arrivé !
Papeete, le 17 février 2015- Il était attendu en juillet 2013. L'hydravion de la compagnie de Tuanua Degage Tahiti Air Charter est finalement arrivé tôt ce mercredi matin. Il a été débarqué de l’Hawaiki Nui à Uturoa pour ensuite rejoint son hangar tout neuf à l’aéroport de Raiatea.
Malgré ses ailes rangées dans un container, l’opération a nécessité le premier convoi exceptionnel de l’histoire de l’île. Gendarmerie et police municipale étaient donc sur le pied de guerre pour que la traversée de la ville, à une heure d’affluence se passe sans problème.
Mission accomplie et le bel oiseau a rejoint son hangar tout neuf pour y être remonté. Mais il faudra malgré tout attendre encore un peu pour le voir prendre son envol.

Retrouver l'article paru dans Tahiti Infos en mai 2013 décrivant le projet


Convoi exceptionnel à Raiatea: L'hydravion de Tahiti Air Charter est arrivé !

Convoi exceptionnel à Raiatea: L'hydravion de Tahiti Air Charter est arrivé !

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Perquisition à la TEP pour des soupçons de double facturation

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Perquisition à la TEP pour des soupçons de double facturation
PAPEETE, le 5 février 2015 - Ce vendredi matin, des policiers de la DSP ont perquisitionné les bureaux de la TEP dans le cadre d'une enquête préliminaire sur une opération à 170 millions entre la TEP et la SPRES. Cette dernière aurait facturé deux fois les mêmes travaux.

L'information a été révélée par nos confrères de Polynésie Première vendredi 5 février à midi : des policiers de la Direction de la sécurité publique (DSP) ont perquisitionné les locaux de la SEML Transport d'Énergie électrique en Polynésie (TEP) vendredi matin.

Le procureur José Thorel nous confirme l'information, et nous explique que la perquisition a été ordonnée par le parquet dans le cadre "d'une enquête préliminaire concernant l'examen d'une opération entre la SPRES (une entreprise de travaux publics) et la TEP, de 170 millions de francs."

Il s'agit de la pose d'un câble électrique entre Arue et Papeete il y a trois ans. Il devait être enterré à un mètre de profondeur, mais il avait en fait été déposé pratiquement à fleur de sol, à 10 cm de profondeur. "Il a donc fallu refaire les travaux, et apparemment la SPRES a refacturé la TEP pour les effectuer. Mais quand vous passez commande d'un chauffe-eau auprès de votre plombier pour 170 000 Fcfp et qu'il se trompe dans les branchements, en mettant le câble du gaz sur l'eau par exemple, vous le rappelez pour qu'il vienne corriger son erreur. Mais vous n'allez pas lui repayer les 170 000 Fcfp !" explique le procureur.

SOUPÇONS DE CONFLIT D'INTÉRÊT


Perquisition à la TEP pour des soupçons de double facturation
Au cœur de cette enquête – qui pourrait ne déboucher sur rien, rappelons le principe de présomption d'innocence – se trouve Bruno Marty, qui est le président du conseil d'administration de la TEP, et un ancien dirigeant de la SPRES. "Au moment où les travaux sont commandés, Bruno Marty est à la tête de la SPRES, et au moment où la facture est payée, Bruno Marty est à la tête de la TEP. Donc nous enquêtons pour déterminer si les travaux ont bien été facturés deux fois, et s'il y a eu conflit d'intérêt."

Pour rappel, ce même Bruno Marty a été relaxé le 14 janvier par le tribunal correctionnel de Papeete dans l'affaire dite "des frais de bouche". Il était accusé par le parquet d'avoir utilisé la carte bancaire du laboratoire des travaux publics pour des fins personnelles, pour un total de plus de 2 millions de francs. Selon Tahiti Pacifique (édition du 29 janvier), le juge a prononcé la relaxe pour une question de forme, il n'a pas reconnu la qualification de détournement de fonds publics. Mais le procureur José Thorel fera appel parce que "il s'agit, à nos yeux, d'un détournement de fonds par personne chargée d'une mission de service public. Il n'y a donc pas à prouver que les fonds sont publics".

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Pénurie de spécialiste en anatomo-pathologie : l'inquiétude des praticiens hospitaliers

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Pénurie de spécialiste en anatomo-pathologie : l'inquiétude des praticiens hospitaliers
PIRAE, le 5 février 2016. Le syndicat des patriciens hospitaliers de Polynésie française (SPPF) tire la sonnette d'alarme. La fermeture, en décembre dernier, de l'unique laboratoire privé en anatomo-pathologie a reporté sur le laboratoire de l'hôpital une surcharge de travail importante alors qu'il manquait déjà, depuis deux ans, un spécialiste dans ce service du CHPF. Un candidat s'est présenté mais l'administration refuse de prendre en compte la totalité de son ancienneté.

"Anatomo-pathologie au Centre Hospitalier de Polynésie française : recrutement du second médecin empêché par le refus de la prise en compte de son ancienneté professionnelle". C'est le titre d'un communiqué de presse du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française. Une histoire qui ressemble étrangement au blocage, en mars 2013, du service d'oncologie (traitement des cancers) où un médecin en instance de titularisation dans la fonction publique hospitalière territoriale s'était vu refuser la prise en compte complète de son ancienneté professionnelle antérieure. Un conflit qui avait conduit ce médecin à refuser le poste en oncologie dans ces conditions.

Cette fois encore, c'est un peu le même scénario. Depuis deux ans, un des deux postes de médecin en anatomo-pathologie n'est pas pourvu au CHPF. La spécialité, qui consiste à analyser de prélèvements de lésions cancéreuses est rare. "La pénurie nationale de médecins spécialistes en anatomo-pathologie est à l’origine de l’absence de recrutement d’un second médecin à l’hôpital du Taaone depuis plus de deux ans" précise le communiqué du SPPF. La situation s'est tendue plus encore depuis que l'unique laboratoire privé de cette spécialité à Tahiti a fermé. "Au laboratoire de l'hôpital nous réalisons, en priorité, les diagnostics demandés par le CHPF. Et avec un seul médecin en poste, c'est déjà très difficile" témoigne Marc Lévy, le président du Syndicat des patriciens hospitaliers de Polynésie française. Certains prélèvements en provenance de l'extérieur ne sont donc pas analysés, tout simplement. "Chaque semaine qui passe la situation est un peu plus tendue avec des prélèvements qui s'accumulent, des diagnostics qui ne sont pas faits, alors que nous avions alerté les autorités sanitaires du Pays sur la situation depuis plus d'un an" poursuit-il.

Une solution semblait avoir été trouvée, au moins pour un effectif normal au laboratoire de l'hôpital, avec la candidature parvenue au CHPF d'un médecin spécialiste, en fin de carrière. Mais voilà, une fois encore, l'offre de rémunération proposée à ce médecin ne prend pas en compte toute son ancienneté. Le SPPF espère néanmoins que des discussions pourront s'ouvrir pour considérer à nouveau l'extrême urgence de la situation. "Les moyens pour permettre le diagnostic des cancers ne correspondent pas aux besoins des malades de la Polynésie française" conclut le communiqué de presse.

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Fifo 2016 : "Another Country" consacré Grand Prix du jury et "Hip hop - Eration", prix du public

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Fifo 2016 :
PAPEETE, le 5 février 2016 - Pour la 13e édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo), le jury présidé par Abderrahmane Sissako vient d'attribuer le Grand Prix au film australien "Another Country", tandis que "Hip hop - Eration" a reçu le prix du public. Le village est ouvert jusqu'à dimanche, alors profitez-en !


Parmi les 160 documentaires inscrits, en provenance de Polynésie, d'Australie, de Nouvelle-Zélande, de Papouasie Nouvelle-Guinée, de Nouvelle-Calédonie, du Vanuatu, ou encore des îles Salomon, les membres du comité de présélection du Fifo ont retenu au total 60 films : 11 en compétition, 23 hors compétition, 8 autres dans la catégorie "Pacific Islands", ainsi que 18 courts métrages pour la Nuit du court océanien.

Pour cette 13e édition, le président Abderrahmane Sissako vient de consacrer le film australien "Another Country" Grand Prix du jury (voir palmarès ci-contre). Comédien australien et aborigène, David Gulpilil y raconte l’histoire de de son peuple dont le mode vie a été interrompu par celui des "Blancs". Entre rires et larmes, sur des thématiques différentes, d'autres pépites ont été dévoilées dans ce cru 2016, riches en apprentissage. À l'instar de "Hip hop - Eration", un hymne à la vie, qui a reçu le prix du public.

UNE COMMUNICATION EFFICACE

À la croisée des mondes polynésien, micronésien et mélanésien, le Fifo est un formidable lieu d'échange et de partage grâce aux rencontres avec les professionnels de l'audiovisuel, les débats mis en place et les animations proposées, avec de nombreuses nouveautés. Des milliers de visiteurs et de scolaires vibrent au rythme de ce merveilleux village, rassembleur des communautés océaniennes et tisseur de liens entre les générations. "La fréquentation est de l'ordre de 21 000 entrées dans les salles à ce jour, ce qui représente environ 1 000 billets vendus par jour depuis mardi", nous confie Vaiana Giraud, responsable de la communication à la Maison de la Culture. Et de confirmer : "Et ce n'est pas fini, puisque le festival continue jusqu'à dimanche. C'est donc encore une belle année." Ensuite, le voyage se poursuivra avec le Fifo "hors les murs" dans les îles, mais aussi en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Calédonie, à Wallis, à Paris, en Australie...

Soulignons la communication efficace de la Maison de la Culture, qui fait vivre quotidiennement les festivités aux Polynésiens, et même en temps réel grâce au "live" offert par l'OPT. Nous saluons également la belle implication des 12 étudiants en communication de l'Institut supérieur de l'enseignement privé de Polynésie (ISEPP), encadrés par Dominique Morvan, éditrice et professeur à l’ISEPP, et Vaiana Giraud. Ils réalisent des "newsletters" bien utiles, expérimentant ainsi les conditions de travail d’une "mini rédaction" de journal. Cette 13e édition est, une fois encore, un franc succès. Vive le Fifo !

Fifo 2016 :
Le palmarès du Fifo 2016


Grand Prix Fifo-France Télévisions :
"ANOTHER COUNTRY", réalisé par Molly Reynolds et produit par Peter Djigirr, Rolf De Heer et Molly Reynolds.

1er prix spécial du jury :
"THE GROUND WE WON", réalisé par Christopher Pryor et produit par Deer Heart Films Ltd

2e prix spécial du jury :
"THE PRICE OF PEACE", réalisé par Kim Webby et produit par Christina Miligan, Roger Grant et Kim Webby

3e prix spécial du jury :
"TUPAIA", réalisé par Lala Rolls et produit par Oceania Film, Island Film Productions et Polynésie 1ère

Prix du public :
"HIP HOP-ERATION", réalisé par Bryan Evans et produit par Alex Lee et Paula Jones

Prix du meilleur court-métrage océanien :
"FIXED", réalisé par Codey Wilson et Burleigh Smith et produit par Rob Viney et Burleigh Smith

Fifo 2016 :
Abderrahmane Sissako, cinéaste et président du jury : "Je suis très sensible à la beauté de l'Océanie"

Réalisateur, scénariste et acteur, Abderrahmane Sissako a été le premier cinéaste africain à obtenir en 2015 le César du Meilleur réalisateur pour "Timbuktu", qui a reçu sept statuettes au total. Avec l'aide de six autres personnalités, le président du jury a eu la lourde responsabilité de primer les meilleurs films. Avant son retour demain, il nous confie ses impressions à l'issue des délibérations.


Quel bilan tirez-vous de ce cru 2016 ?
Je tiens à souligner que tous les membres du jury ont été heureux de vivre cette 13e édition marquée par une sélection très riche, tant par la qualité que la diversité des films proposés. Nous ne nous sommes pas ennuyés une seconde, alors que nous devions regarder trois films par jour.

Sur quels critères avez-vous attribué vos prix ?
Les films doivent nous toucher, susciter des émotions en chacun de nous, avec une forme qui accompagne le fond. Je me considère avant tout comme spectateur et non juge. Les documentaires parlent du monde, des problèmes sociaux, etc., et je trouve qu'il y avait un bel équilibre entre les sujets sur l'identité et ceux traitant l'Histoire.

Les membres du jury ont-ils dû débattre longuement pour départager les lauréats ?
Nous avons passé trois heures ensemble pour mener ces délibérations. Il a fallu nous retrouver et faire le bilan des jours écoulés. Il y avait 11 films en compétition, donc nous avons échangé sur chacun d'entre eux, nous nous sommes tous exprimés afin de nous mettre d'accord sur le grand prix et les trois autres prix spéciaux.

Qu'est-ce qui a retenu votre attention dans le film lauréat du Grand Prix ?
Encore une fois, il faut que le documentaire nous emporte dans une émotion. Aussi, nous avons tous nos subjectivités, donc l'important pour un film est surtout de participer à un festival comme celui-ci.

Quel regard portez-vous sur l'Océanie ?
Je connaissais déjà un peu la région pour m'y être intéressé au travers des reportages ou des ouvrages, et je dois dire que je suis très sensible à la beauté de l'Océanie. L'identité océanienne est bien reflétée dans les films de ce cru 2016. Il y a encore de nombreux de combats à mener, d'autres à défendre, ce beau voyage permet de comprendre certains aspects culturels fondamentaux.

Quelles impressions retiendrez-vous de la Polynésie ?
J'ai rencontré un peuple chaleureux, doux et conscient de son identité, malgré sa peur de la perdre Les valeurs véhiculées sont profondes et j'ai été particulièrement touché par la gentillesse et la tendresse des Polynésiens. J'ai envie de revenir, d'aller plus loin dans ma curiosité…

Quels sont vos projets désormais ?
J'ai eu une année très chargée en portant le film "Timbuktu". Je vais maintenant me pencher sur l'écriture d'un nouveau projet consacré à la Chine et l'Afrique, autour des relations humaines.

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"La rupture du câble en vol ne tient pas" avance un expert missionné par Air Moorea

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PAPEETE, le 5 février 2016 - Alors qu'un procès devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année, comme l'a annoncé il y a quelques semaines le procureur de la République José Thorel, la société, représentée par Me Quinquis, sort de son silence et conteste ouvertement le scénario retenu par les experts judiciaires et ceux du bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).


Le juge d'instruction doit rendre incessamment sous peu son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, visant les responsables présumés dans le douloureux dossier du crash d'Air Moorea. Hasard ou pas, c'est le moment qu'a choisi la société pour contre-attaquer médiatiquement, vendredi, en présentant les conclusions d'un expert qu'elle a elle-même missionné, "pour donner son avis" précise Me Quinquis.

Un avis qui contredit purement et simplement les conclusions des experts en aéronautique du très sérieux bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), et reprises par les experts judiciaires au cours de l'enquête. Selon l'hypothèse retenue lors de l'instruction, la cause quasi certaine de l'accident serait la rupture du câble à cabrer des gouvernes arrières de l'appareil, lors de la phase ascensionnelle du twin-otter. L'enquête qui avait du même coup pointé du doigt de graves manquements de maintenance et d'organisation au sein de la compagnie à l'hibiscus.

L'hypothèse d'un malaise du pilote ressortie

"Le câble était nécessairement sous tension au moment de l'impact", avance au contraire Bertrand Dubucq, l'expert en aéronautique pour Air Moorea, après que l'avocat de la compagnie, Me Quinquis, ait pris soin de préciser que son exposé était à considérer hors du cadre des investigations judiciaires menées jusqu'à présent. "Donc il n'a pas pu se rompre avant, donc il n'a pas pu se rompre en vol".

Au terme d'une projection sur grand écran de sa reconstitution des faits, mélange d'images de synthèse et de photos des débris de l'empennage de l'appareil, Bertrand Dubucq en est arrivé à la conclusion que c'est le "désaxage" de la structure arrière de l'appareil qui aurait conduit à la rupture éventuelle du câble quand l'avion a été englouti par les flots après son contact ultra-violent à la surface de la mer, moins d'une minute après le décollage depuis l'aéroport de Temae. Les dégâts tels qu'observés par l'expert auraient été provoqués par le câble encore tendu sous l'effet de la torsion de la queue de l'appareil. Sa rupture aurait aussi pu intervenir lors de la remontée à la surface de l’empennage par le câblier Ile de Ré, mais en tout cas "pas en vol" martèle l'expert.

Pour étayer ses dires, Bertrand Dubucq se fonde sur les données très officielles, mais parcellaires, du premier rapport de constatation de l'accident établi par le CEPR de Saclay. Cet organisme rattaché au ministère de la Défense avait notamment réalisé des clichés ou l'on peut distinguer des traces suspectes de frottements sur la gouttière du cadran dans laquelle coulissait le câble, et d'un morceau de carlingue comme déchiré par ce même câble, sous tension, depuis un œillet qu'il traversait.

"Ce que nous disons, c'est que ces dommages n'auraient pas pu être observés si le câble avait cédé avant l'impact". L'expert qui s'étonne enfin que le BEA n'ai pas jugé utile de reprendre l'intégralité des travaux du CEPR quand il a récupéré l'enquête : "Ils sont partis du postulat que le câble s'était rompu en vol et nous ne sommes pas d'accord. La moitié des éléments rapportés par le CEPR ont été ignorés".

Comment expliquer dès lors la chute brutale de l'appareil ? "Un malaise du pilote n'est pas à exclure", reprend Me Quinquis, qui assure disposer d'éléments médicaux pouvant étayer cette hypothèse. L'autopsie pratiquée à l'époque sur Michel Santurenne, pilote aguerri de 53 ans, n'avait révélé aucune trace d'infarctus ou encore de malaise diabétique. Le crash d'Air Moorea avait coûté la vie à vingt personnes.

"C'est malhonnête" estime Nicolaz Fourreau
Le représentant de l'association de défense des familles des victimes de la catastrophe aérienne de Moorea s'est invité, hier, à la conférence de presse donnée par la société Air Moorea. Il n'a pas manqué de faire part de son agacement à l'issue de "ce plan de communication" : "C'est malhonnête de sortir cela aujourd'hui, on est à quelques jours de la fin de l'instruction et ils sortent un lapin de leur chapeau. La défense a le droit de présenter ses arguments".

"Mais il y a des simplifications un peu malhonnêtes sur la rupture du câble, comme la possibilité qu'il tombe au fond de la carlingue sans efforts. C'est faux, c'était un moment du vol ou il y avait les plus grandes tensions sur ce câble, donc il a forcément eu des réactions violentes. Je ne mets pas en doute les qualités de l'expert –missionné par la compagnie, Ndlr- mais ce n'est pas un expert judiciaire, c'est un expert indépendant qui travaille uniquement avec les compagnies aériennes. On est sur un axe de défense classique d'une compagnie qui met tout sur le dos d'un pilote".

"Une parodie de défense pour se dédouaner"

"Pour avoir écouté les dernières minutes pénibles du vol, après avoir entendu le fameux juron on entend beaucoup d'actions et de réactions du pilote. C'est assez étonnant qu'un pilote qui aurait fait un malaise s'amuse à manipuler les boutons qui sont sur la partie haute du poste de pilotage. Il y a beaucoup d'approximation. Par contre on note que la compagnie dépense beaucoup de moyen, des films, des recompositions pour mettre des doutes alors que l'instruction est finie et que beaucoup d'experts ont mis en avant que seule une rupture du câble pouvait avoir eu pour conséquences le comportement de l'avion tel qu'il l'a eu".

"Il faut savoir que la compagnie a essuyé beaucoup de refus d'experts pour se défendre parce qu'il n'y avait pas de possibilités techniques autres que celle qui est avancée par le BEA -la rupture du câble pendant l'ascension, Ndlr- dans son rapport. N'oublions pas que ce rapport met aussi en avant tous les dysfonctionnements de la compagnie, sa médiocrité, et ce ne sont pas les arguments qu'elle développe aujourd'hui qui remettront en cause que cette compagnie était mal gérée. C'est une parodie de défense pour se dédouaner".


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Nouvelle-Calédonie: des mesures seront "rapidement prises" pour faire face à la crise du nickel

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Nouvelle-Calédonie: des mesures seront
Paris, France | AFP | samedi 06/02/2016 - Des mesures de soutien à l'industrie calédonienne du nickel, confrontée à une crise mondiale, vont être "rapidement prises", ont annoncé samedi Matignon et les partenaires calédoniens dans une déclaration commune.

Manuel Valls a réuni samedi le Comité des signataires de l'accord de Nouméa pour évoquer la crise mondiale que subit le secteur du nickel, principale richesse de la Nouvelle-Calédonie dont les cours mondiaux s'effondrent.

Les signataires partagent le constat que "la violence de la chute des cours mondiaux est source de très graves difficultés et fait souffrir durablement l’ensemble des acteurs calédoniens".

Ils en "appellent à une démarche de solidarité renforcée entre tous les opérateurs de la filière nickel, et en particulier les trois grands opérateurs métallurgiques".

"Affirmant leur volonté de dépasser les conflits récents", les signataires "s’engagent à élaborer un programme prévisionnel d’urgence des exportations". "Afin de tenir compte des changements brutaux intervenus sur les marchés, des mesures seront rapidement prises afin de conforter l’ensemble des métiers de la mine et de la métallurgie, et l’ensemble des zones du territoire", indiquent-ils dans leur déclaration.

L'Etat s'engage en outre à s'impliquer dans la recherche de solutions concernant les investissements et financements de la SLN, la Société Le Nickel, premier employeur privé du Caillou.

"Les partenaires considèrent que l’approche commune des enjeux du nickel et les discussions relatives à l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie sont indissociables", concluent-ils.

Manuel Valls avait annoncé jeudi qu'un accord avait été conclu avec les parties calédoniennes sur la question des listes électorales pour les élections régionales en Nouvelle-Calédonie, à l'issue du comité des signataires de l'accord de Nouméa à Matignon. Ces listes doivent servir de base pour établir la liste de la consultation de 2018 sur le statut de la Nouvelle-Calédonie.

Le Premier ministre se rendra sur l'île du 10 au 13 mars.

mat/ff/nm

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Une épidémie de Zika en cours à Tonga

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Une épidémie de Zika en cours à Tonga
NUKU’ALOFA, Tonga — Le petit royaume des îles Tonga, dans le sud du Pacifique, a annoncé ce vendredi être aux prises avec une épidémie du virus Zika après que la maladie ait été confirmée chez cinq personnes.

Près de 300 autres cas suspects de Zika ont aussi été relevées.

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis (CDC) a ajouté que des circulations actives du virus étaient également signalées dans les îles Samoa américaines et à Samoa. Il est demandé aux touristes qui se rendent dans la région de se protéger contre les moustiques qui propagent la maladie.

Le ministre de la Santé de Tonga, le docteur Saia Piukala, a déclaré à l’agence Associated Press que l’épidémie de Zika est la première vécue sur l’archipel et qu’il attend les résultats de tests sanguins effectués à l’étranger. Les coûts empêchent de mener de plus nombreux tests parmi les cas suspects, mais que les patients sont soignés en raison de leurs symptômes. Le docteur Piukala ne rapporte pour l'instant aucun cas de femme enceinte infectée.

Les responsables sanitaires de l’archipel ont commencé à répandre des insecticides autour des écoles et dans les lieux de concentration de personnes pour tenter de ralentir la propagation du virus.

Trois des cinq infections ont été confirmées en Nouvelle-Zélande, après le retour au pays de touristes qui avaient visité Tonga.



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La Polynésie française pourrait bénéficier des financements de l'AFL et de la CDC

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La Polynésie française pourrait bénéficier des financements de l'AFL et de la CDC
PARIS, le 6 février 2016. Nuihau Laurey, sénateur et vice-président du Pays a rencontré ce vendredi 5 février, Yves Millardet, président du directoire de l’Agence France Locale (AFL) et Dominique Mirada, directeur outre-mer de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) dans le cadre du financement de la Polynésie française.

La perspective d’une entrée de la Polynésie française au capital de l’Agence France Locale, société spécialisée dans le financement des collectivités territoriales, est en discussion depuis plus d’une année. La situation financière difficile de la Polynésie française n’avait cependant pas permis de finaliser une telle opération jusqu'à présent, dont l’objet est de permettre à la collectivité de diversifier ses sources de financement et surtout d’en réduire le coût.

L’amélioration de la situation des finances publiques polynésiennes permet aujourd’hui d’avancer sur ce sujet, sous réserve qu’une extension des dispositions du CGCT (Code général des collectivités territoriales) soit effectuée pour autoriser la Polynésie française à souscrire au capital de cette structure de financement des collectivités locales. A l’heure actuelle, seules les communes polynésiennes, leurs établissements publics et leurs groupements sont éligibles à ces dispositions.

Deux solutions juridiques sont envisagées afin de permettre au Pays d’adhérer à cette société publique de financement des collectivités. La première consisterait en une modification législative et la seconde, plus simple, envisagerait une extension des dispositions concernées à la collectivité par voie d’ordonnance qui pourrait être sollicitée par les sénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey. Un protocole définissant l’ensemble des conditions d’une adhésion future de la Polynésie française à l’AFL est en cours de finalisation notamment en soumettant cette adhésion à l’ Assemblée de la Polynésie française.

Le vice-président a également rencontré Dominique Mirada, directeur outre-mer de la Caisse des Dépôts et Consignations afin de finaliser les termes d’un protocole de partenariat financier. Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement des réunions de travail initiées depuis 2014 afin de favoriser le retour de la Caisse des Dépôts et Consignations au financement des grandes opérations d’investissements publics de la Polynésie française qui pourront faciliter le lancement de projets structurants, dans le cadre du contrat de projets 2015-2020 du Pays ou des communes ou encore dans le cadre du troisième instrument financier. Un protocole de partenariat d’une durée de cinq ans permettrait à la Polynésie de bénéficier de financements à long terme de ses projets à hauteur d’une enveloppe spécifique de 100 millions d’euros (12 milliards Fcfp).

Sous réserve d’échanges à formaliser dans le cadre d’un suivi financier de la collectivité, la CDC s’engage à examiner le financement des opérations présentées par la Polynésie française sur la période, sous forme de prêts sur fonds d’épargne dans la limite de 20 M€ (2,4 milliards Fcfp) par an.

Enfin, le vice-président a évoqué l’ensemble des grands projets d’investissements publics et privés pour lesquels l’intervention de la Caisse des Dépôts et Consignations serait envisageable au travers de financements externes classiques ou par le biais de prises de participation minoritaires.
Dominique Mirada effectuera à la fin du mois de février un déplacement en Polynésie française pour évaluer plus précisément l’ensemble de ces projets.

La finalisation de ces deux opérations avec l'AFL et la CDC durant l’exercice 2016 permettra à notre collectivité de consolider durablement sa situation financière.

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Ouverture de la Coupe du maire de volleyball

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Ouverture de la Coupe du maire de volleyball
PAPEETE, le 6 février 2016. L’ouverture de la Coupe du Maire de Volleyball, organisée par la Fédération Jeunesse Papeete Nui, s'est déroulée ce samedi 6 février 2016, salle Maco Nena à Tipaerui, en présence du maire de Papeete, Michel Buillard, accompagné de Marcelino Teata, adjoint au maire en charge du sport.

Cette manifestation regroupe 33 équipes de femmes et 30 équipes d'hommes soit au total 630 jeunes issus de tous les quartiers de Papeete.

La Fédération Jeunesse Papeete Nui est un regroupement de 25 associations de quartiers de Papeete qui rassemble plus de 600 jeunes de 16 ans et plus autour de manifestations à caractère sportif, culturel, social et de loisir.

Elle a pour objectif de promouvoir les bienfaits du sport, de véhiculer les valeurs citoyennes et de manière générale, favoriser la cohésion sociale, la sociabilisation, le respect et la lutte contre l’oisiveté.
Ainsi tout au long de l’année la Fédération met en place un programme d’actions sportives en beach soccer, volleyball, futsal, tuaro maohi.

Ouverture de la Coupe du maire de volleyball

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Huit nouvelles familles reçoivent les clés de leur fare OPH

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Huit nouvelles familles reçoivent les clés de leur fare OPH
PAPEETE, le 6 février 2016. Le ministre du Logement, Tearii Alpha, a procédé, ce vendredi matin à une remise de clés de fare OPH auprès de six familles de Papenoo, Mahina, Vairao, Afaahiti et Toahotu ont reçu leurs clés des mains du ministre.

Dans l’après-midi, ce sont deux familles habitant Papeari qui, à leur tour, ont obtenu les clés de leur nouveau fare.

Cette nouvelle remise de clés est le résultat de l'accélération des programmes de construction des fare OPH voulue par le gouvernement.

Depuis le 1er janvier 2016, vingt familles ont pu ainsi devenir propriétaires de leur logement.

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Un véritable engouement pour les "premiers secours"

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Un véritable engouement pour les
PAPEETE, le 6 février 2016. Les premières séances de sensibilisation aux "gestes qui sauvent" mobilisant l'ensemble des associations agréés de premier secours ont démarré. A la mairie de Papeete, les 30 stagiaires inscrits ont participé avec enthousiasme à la session ouverte dans l'après-midi.

Aborder les gestes utiles aux premiers secours en une séance de deux heures seulement ? Oui, c'est possible et c'est ce qui est proposé tout au long du mois de février dans les différentes communes de Tahiti par les associations agréées sous l'égide de la direction de la protection civile du Haut commissariat. Une manière de mobiliser chaque citoyen sur des situations d'urgence vitale où chaque minute compte. Samedi après-midi les 30 stagiaires inscrits pour la session organisée à la mairie de Papeete sont attentifs et curieux.

Les motivations à être là sont diverses mais se rejoignent. "Ces gestes pourraient nous aider un jour à sauver quelqu'un. J'en ai pris conscience récemment : un pote était tombé du toit et tous autour de lui nous ne savions pas quoi faire à part prévenir les secours. Et puis c'est vrai aussi que ce qui s'est passé en France en novembre dernier m'a remué. Ces gens blessés grièvement, perdant leur sang et trop peu de gens autour sachant quoi faire" explique Tauarii. Eric est satisfait de cette première approche : "j'ai beaucoup appris, des gestes simples finalement qui viennent compléter quelques acquis déjà". A ses côtés Nathalie exprime aussi sa gratitude. "J'ai des enfants, j'aimerai bien savoir m'y prendre en cas d'urgence, acquérir les bons réflexes".

A LA PORTEE DE TOUS

Il faut parfois savoir très peu de choses pour sauver une vie. L'arrêt cardiaque respiratoire en est l'exemple le plus frappant. "Lorsque quelqu'un est en arrêt cardiaque et ne respire plus normalement, dès la première minute son cerveau n'est plus oxygéné avec des conséquences irréversibles. D'où l'importance d'avoir une réaction rapide" explique Xavier Brisson, sapeur-pompier à Taravao. Les témoins, les proches doivent en priorité appeler le Samu au 15 et pratiquer un massage cardiaque en attendant l'équipe médicalisée. L'idéal est aussi de demander aux personnes alentour d'aller chercher un défibrillateur pour relancer le cœur par un choc électrique.

Ces appareils, très simples d'utilisation, on en trouve presque partout, répartis sur tout le territoire de Tahiti mais beaucoup trop l'ignorent. Les grands magasins, la CPS, les grandes administrations, les piscines en ont, mais aussi le yacht club d'Arue et les sièges des grandes banques ! "Il faut en moyenne 15 minutes aux secours pour arriver auprès d'une personne victime d'un arrêt cardiaque respiratoire. Cela peut être fatal. Mais une victime qui aura bénéficié d'un massage cardiaque aura 4% de chance de survie, 40% de chance lorsqu'on utilise le défibrillateur" poursuit Xavier Brisson. Il n'y a donc pas à hésiter. "L'idée est que vous pouvez être le premier maillon de la chaine de secours" conclut Tania Tepea, secouriste de la protection civile en rappelant : "Quand il s'agit d'une urgence médicale, ayez toujours le réflexe d'appeler le 15". Les séances de sensibilisation se poursuivent tout au long du mois de février dans toutes les communes de Tahiti. Informations et dates disponibles sur le site internet du haut-commissariat : CLIQUER ICI

Pour aller plus loin

Pour devenir secouriste, la formation Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) est l'option la plus simple. Des associations agréées délivrent cette formation en huit heures seulement. Pour connaître les prochaines sessions, on peut se renseigner par exemple auprès de Joanita de la protection civile au 87 71 88 13 ou Heifara à la fédération polynésienne des sapeurs-pompiers au 87 72 84 00.

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Enfants violés : L'AS Aorai réagit

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Enfants violés : L'AS Aorai réagit
PIRAE, le 07/02/2016 - Dans un communiqué, le bureau de l'AS Aorai remet les pendules à l'heure et donne ses impressions suite à l'affaire qui met en cause ce club. La semaine dernière, une affaire de viols en réunion impliquant un ancien entraineur du club a fortement terni les activités de cette association sportive. Des faits condamnables mais qui ne doivent pas mettre en péril la pratique du sport dans ce club.

Ces derniers jours de nombreux articles de presse des différents médias de la place relatent des actes plus que condamnables. Des actes rappelons-le qui auraient été commis par un membre au sein de son propre logement.

S’il est évident que l’As Aorai condamne de tels agissements, il réclame tout de même de bien dissocier ces actes personnels de l’institution As Aorai. Aujourd’hui, nous nous étonnons de cet amalgame.

En effet, l’As Aorai est composé de nombreux éducateurs bénévoles qui ne comptent pas leur temps avec la jeunesse Polynésienne au regard des bons résultats sportifs que l’on connait. Que ce soit au basket, au football, au tennis, à l’athlétisme et même à la boxe, tous les jours ces bénévoles œuvrent pour vos enfants, nos enfants en toute sécurité.

Nous nous sentons salis au regard de certains écrits ou propos actuels et nous demandons à la justice de faire son travail et de nous laisser continuer de former cette jeunesse sereinement.

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A Saint-Pétersbourg, le policier tirait sur les voitures mal garées

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A Saint-Pétersbourg, le policier tirait sur les voitures mal garées

SAINT-PETERSBOURG (AFP) - Que faire quand on est policier et que des voitures mal garées gênent l'accès à l'immeuble où habite son amie? Tirer sur les voitures, comme l'a fait un policier finalement arrêté par ses collègues à Saint-Pétersbourg.

Sergueï Stepanov, 38 ans, analyste-programmeur dans la police routière, a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi et fait l'objet d'une "enquête pénale pour dégradations de biens", a annoncé vendredi le Comité d'enquête, chargé des enquêtes pénales en Russie.

L'homme est soupçonné d'avoir tiré sur plusieurs voitures, la presse locale évoquant même sur la foi de témoignages une quarantaine de véhicules visés depuis le début du mois.

Les enquêteurs donnent l'exemple d'une voiture de marque "Mitsubishi Galant sur laquelle il a tiré à plusieurs reprises, causant des dommages d'au moins 9.600 roubles (111 euros) à son propriétaire".

Des "délits similaires", autrement dit d'autres voitures visées par le policier sont "en cours de vérification", selon le communiqué du comité" d'enquête.

En fait, les voitures mal garées l'empêchaient de garer sa propre voiture près de l'immeuble où habitait son amie, selon le journal en ligne Fontanka.ru.

 

Inde: un singe chapardeur attaché et encagé à Bombay

BOMBAY (Inde) (AFP) - Le singe capturé, ses pattes étroitement liées derrière son dos, est assis recroquevillé dans un coin d'un quartier commerçant de Bombay (Inde), tentant de dénouer le cordon qui serre également ses chevilles.

Le primate, attrapé il y a quelques minutes par un professionnel, est placé dans une cage.

Il a été capturé à la demande des habitants du quartier, lassés des nuisances qu'il causait avec trois ou quatre autres singes depuis six mois, volant de la nourriture et déchirant les coussins en vente dans l'un des magasins du coin.

Les singes, très respectés par les hindous majoritaires en Inde, saccagent parfois jardins, bureaux ou terrasses et vont même jusqu'à attaquer les gens transportant des aliments mais ils sont rarement soumis à un tel traitement dans le pays.

Quand les habitants du quartier de Sion ont repéré l'un d'eux vendredi matin, ils ont appelé un professionnel pour l'attraper, une opération réussie grâce à des fruits placés pour le piéger.

Les habitants se sont réunis pour se féliciter de cette capture, des bandages étant noués pour attacher ses poignets et ses coudes ainsi qu'une corde autour de son cou.

Les entraves lui ont ensuite été ôtées et le singe placé dans une cage où il a mangé du raisin, regardant la foule d'un air désespéré.

Le primate va désormais être libéré dans la campagne du nord de la ville, a indiqué un représentant des services forestiers de l'Etat du Maharashtra.

 

Chine: le Parti offre des étrennes électroniques pour le Nouvel an

PEKIN (AFP) - Le Parti communiste chinois (PCC) a trouvé une astuce pour souhaiter la bonne année du Singe aux technophiles: un mot de passe en forme de citation du président Xi Jinping et, à la clé, une "enveloppe rouge", autrement dit de l'argent sous forme d'étrennes électroniques.

La tradition en Chine veut que les adultes offrent aux enfants de l'argent dans des enveloppes rouges à l'occasion du Nouvel an lunaire, qui tombe lundi, en gage de bonne étoile.

Modernité oblige, ces "enveloppes rouges" se présentent de plus en plus sous forme électronique avec le boom du commerce en ligne impulsé par les géants de l'internet du pays, Tencent et Alibaba, qui offrent désormais la possibilité d'envoyer les étrennes "en ligne".

Le Parti communiste a pris le train en marche: en partenariat avec les deux mastodontes du web, il a mis en jeu 300.000 yuans (40.800 euros) à gagner sur trois jours sur Alipay, le service de paiement électronique d'Alibaba, fondé par Jack Ma, un des hommes les plus riches de Chine.

Pour gagner, il faut récupérer un mot de passe donné par le puissant Département à l'organisation du parti unique sur son compte WeChat, la très populaire application de messagerie de Tencent.

Mais le compte, géré par l'agence de presse Chine nouvelle, ne délivre pas n'importe quel type de mot de passe. 

Celui donné vendredi était: "Vous gagnerez selon votre travail". La veille, c'était: "Aussi longtemps que nous persévérerons, le rêve chinois deviendra réalité".

Soit deux extraits du discours du président Xi Jinping pour ses vœux télévisés à la nation le 31 décembre, passés en boucle ce jour-là.

Et "pour tout effort que vous ferez vous serez doublement récompensés en 2016", promettait vendredi sur WeChat le Département à l'organisation du PCC, en charge notamment des promotions des 88 millions de membres.

La firme de Jack Ma contribue financièrement à l'opération, précisait le département, mais l'argent offert "n'a rien à voir avec les cotisations des membres" et est "récolté sur les sites de Chine nouvelle et d'Alipay en leur nom".

Vers midi vendredi, le site avait été visité plus de 100.000 fois.

Mais tout l'argent mis en jeu avait été gagné quelques secondes à peine après sa mise en ligne à 11H00.

Quelques internautes ont trouvé l'exercice "curieux", l'un deux estimant que "le Parti et le gouvernement devraient se contenter de bien faire leur travail".

Un autre se demandait: "Est-ce que quelqu'un a vraiment touché quelque chose ?"


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Deux suicides en une semaine à la prison de Nouméa

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Deux suicides en une semaine à la prison de Nouméa

Deux détenus se sont suicidés la semaine dernière à la prison de Nouméa, au centre d'un plan de sécurisation d'urgence après une mutinerie en janvier, a rapporté lundi le journal Les Nouvelles calédoniennes.

"Il s'agit de deux jeunes détenus de 24 et 25 ans, qui se sont pendus mardi et vendredi derniers", a confirmé à l'AFP, Yves Mathis, directeur de cabinet du haut-commissaire de la République, précisant que les deux drames n'étaient pas liés.

Le premier détenu a été conduit dans un état grave à l'hôpital où il a succombé à ses blessures et serait l'un des participants à une émeute dans la prison du Camp Est qui a eu lieu dans la nuit du 24 au 25 janvier, a rapporté le quotidien local.

Lors de ces incidents, un gardien avait été roué de coups et brièvement séquestré, avant qu'une vingtaine de détenus, qui étaient parvenus à sortir de leur cellule, ne brûlent des matelas et cassent du mobilier.

Dépêchée sur place, Claire Mérigonde, adjointe au chef de la mission des services pénitentiaires de l'Outre-mer, avait annoncé le 29 janvier un plan d'urgence pour sécuriser l'établissement et étoffer le nombre de surveillants.

Plusieurs millions d'euros ont été investis au cours des dernières années pour restructurer le Camp Est, dont une partie des bâtiments date de l'époque du bagne (fin XIXe siècle-début du XXe siècle).

Avec 434 détenus pour 404 places selon la direction, la prison reste en surpopulation et la canicule qui règne actuellement sur le Caillou ne contribue pas à apaiser les esprits.

"Ces suicides mettent en évidence le mal-être au Camp Est où les violences des détenus envers eux-mêmes, envers les surveillants ou le matériel sont en augmentation", a déclaré à l'AFP Julie Beurois, membre de la Ligue des droits de l'homme et représentante locale de l'OIP (Observatoire international des prisons).

Elle a également dénoncé les actions de l'Etat "uniquement tournées vers le sécuritaire" et pas suffisamment vers la formation et la réinsertion dans cette prison où la plupart des pensionnaires sont des jeunes kanaks. 

Avec AFP


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Les matons fidjiens se mettent au Français

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Les matons fidjiens se mettent au Français
SUVA, dimanche 7 février 2016 (Flash d’Océanie) – Les gardiens de prison de Fidji ambitionnent prochainement de parler Français, afin de pouvoir faire face à une diversification de la population carcérale dans cet archipel.

Parmi ces nouveaux venus dans les geôles fidjiennes : des détenus qui parlent le Français, d’où la nécessité pour le personnel pénitentiaire d’apprendre à mieux communiquer dans la langue de Molière, a rapporté la télévision nationale en milieu de semaine dernière.

Pour joindre les actes aux paroles, ce sont huit gardiens de prison fidjiens qui devraient suivre des cours d’initiation à l’Alliance Française de Suva, a précisé Apimeleki Taukei, directeur adjoint des services de l’administration pénitentiaire.

Ils commenceront par un module de quarante heures, à raison de deux sessions de quatre heures par semaine, selon le directeur des cours à l’Alliance Française de Suva, Gaël Corrignan, cité par la presse locale.

« Ça devrait leur permettre d’avoir une connaissance de base et de mieux interagir avec ces détenus (…) Récemment, nous avons constaté une augmentation de la population carcérale étrangère (…) Et sur les 31 étrangers que nous avons actuellement, deux parlent Français (…) Le but, c’est d’abord de faire en sorte que tous les détenus puissent avoir aux services auxquels ils ont droit », a-t-il expliqué.

Autre motivation pour cette formation : le fait que certains des agents de ces services rejoignent épisodiquement les forces de l’ONU, à travers le monde et dans des pays où le Français est aussi parlé.

Mais la grande majorité des détenus non-Fidjiens se trouvant actuellement dans les geôles de l’archipel ne sont pas Français : ils sont principalement asiatiques et plus spécifiquement chinois.

Pour eux aussi, l’administration pénitentiaire fidjienne a lancé une série de modules d’apprentissage du mandarin
Les cas d’arrestations de ressortissants chinois se sont multipliés au cours des quinze dernières années à Fidji.

Parmi les dernières interpellations en date : celle, mardi 2 février 2016, d’un individu de 49 ans qui, dès son arrivée à l’aéroport international de Nadi (Ouest de l’île principale de Viti Levu), a été arrêté alors qu’il se trouvait en possession de matériel typiquement utilisé par des fraudeurs aux distributeurs automatiques de billets. Il se trouvait à bord d’un des nouveaux vols directs reliant Hong Kong à Nadi, par la compagnie Fiji Airways, a précisé la police, qui rappelle que l’an dernier, six Chinois avaient aussi été interpellés dans des circonstances similaires.

La fouille de leurs bagages avait révélé la possession de pas moins de quatre cent cartes de distributeurs automatiques.
Trois autres ressortissants chinois ont aussi comparu le 4 février 2016 devant un tribunal de Suva. Ils doivent répondre de chefs d’accusation de blanchiment d’argent.

Les audiences se déroulent avec l’aide d’un interprète, les accusés déclarant ne pas savoir du tout s’exprimer en Anglais.
Début février 2016, un premier vol charter et inaugural a acheminé directement de Pékin à Nadi quelque 300 touristes chinois.

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El Niño : les îles Marshall déclenchent un état d’urgence

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El Niño : les îles Marshall déclenchent un état d’urgence
MAJURO, dimanche 7 février 2016 (Flash d’Océanie) – La nouvelle Présidente des îles Marshall, Hilda Heine, à peine installée à la tête de cet État océanien, a décidé en milieu de semaine dernière d’instaurer un état d’urgence en réponse à la sécheresse qui frappe le pays du fait de la prévalence du phénomène climatique El Niño.

Mme Heine, en faisant cette annonce, a notamment souligné les pénuries d’eau potable qui frappent d’ores et déjà plusieurs atolls de cet archipel.

En réponse immédiate à cette situation, le gouvernement des îles Marshall a incité la population à stocker l’eau de pluie et, dans certains atolls, a aussi mis en place des solutions alternatives s’appuyant sur la mobilisation d’osmoseurs.

Mais Mme Heine n’ a pas caché que le principal objectif de la proclamation de cet état d’urgence est avant tout de permettre de mobiliser des fonds d’urgence venant des partenaires traditionnels des îles Marshall, et en premier lieu les États-Unis.

Urgence en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Autre pays touché par la sécheresse associée à El Niño : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où, selon les dernières estimations, quelque huit cent mille personnes, principalement dans des zones isolées, connaissent une pénurie soit d’eau potable, soit alimentaire.

Le gouvernement papou affirmait la semaine dernière avoir lancé plusieurs opérations ponctuelles de livraison de denrées alimentaires d’urgence. Mais sur place, les populations se plaignent de ne pas encore reçu ces aides en nature.

Principal obstacle à une action efficace sur le terrain : l’isolement de ces communautés qui, pour certaines, vivent dans des villages inaccessibles par des moyens de transport conventionnels, faute d’axes routiers.

Fin janvier 2016, les frustrations des populations locales face à ces retards auraient provoqué la mise à sac de plusieurs dépôts alimentaires dans la région des Hauts-Plateaux de l’Ouest.
Bilan de cette mise à sac : un butin de 2.700 sacs de riz de 20 kilogrammes, 1.600 cartons de conserves de poisson, 300 cartons d’huile de cuisine et 70 sacs de farine.

La police et l’armée, sur place, n’ont pu empêcher ce pillage en règle : après avoir tiré quelques coups de semonce en l’air pour tenter de disperser la foule, soldats et policiers ont préféré renoncer à intervenir face à une meute estimée à une trentaine de personnes.
Une personne aurait été légèrement blessée.

Ces réserves avaient été livrées depuis la capitale et stockées dans les locaux du district de Tambul-Nebilyer, rapporte la presse locale.

L’appel de l’UNICEF

Fin janvier 2016, le fonds mondial des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), lançait un appel à une solidarité à l’échelle régionale, évoquant la situation qui touche non seulement le Pacifique, mais aussi certaines régions de l’Asie du Sud-est (comme l’Indonésie ou les Philippines).

Rappelant la destruction des cultures vivrières, des animaux et la raréfaction des sources d’eau potable, l’organisme onusien estimait que pas moins de 62 millions de dollars US étaient nécessaires pour venir en aide efficacement aux enfants dans les zones touchées.

En Océanie, les pays les plus touchés depuis le début de cet épisode particulièrement sévère d’El Niño sont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aussi plusieurs autres États de la région comme Fidji, Tonga, Samoa, Vanuatu et Palau.

Dans ces pays, les autorités ont depuis plusieurs semaines lancé des alertes à la population concernant cette sécheresse provoquée par El Niño.

« El Niño est en ce moment à son pic et nous nous attendons à ce que les impacts viennent après », estime Krishna Krishnamurthy, expert des risques climatiques au PAM (Programme alimentaire mondial de l’ONU).

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L'ex-otage australienne veut retrouver son mari et rester au Burkina, son pays d'adoption

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L'ex-otage australienne veut retrouver son mari et rester au Burkina, son pays d'adoption

L'Australienne Jocelyn Elliott, 76 ans, relâchée samedi grâce à l'aide du Niger après avoir été kidnappée avec son mari médecin à la mi-janvier au Burkina Faso par des jihadistes liés à Al-Qaïda, a déclaré lundi à Ouagadougou vouloir retrouver son époux et rester au Burkina.

"Je veux être avec mon mari bientôt pour que nous puissions aller à Djibo (nord du Burkina où résidait le couple) et continuer là-bas", a déclaré Mme Elliott au palais présidentiel de la capitale où elle a été reçue par le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

Mme Elliott, qui a lu une courte déclaration en français à la presse, n'a pas évoqué ses conditions de détention ni de libération.

Elle avait été accueillie samedi par le président nigérien Mahamoudou Issoufou à Dosso (sud-est du Niger). Elle est arrivée lundi matin à Ouagadougou en compagnie de la ministre nigérienne des Affaires étrangères Aichatou Kané Boulama.

Originaires de Perth, les époux Elliott vivaient au Burkina depuis 1972 et étaient engagés dans des opérations humanitaires en faveur des populations de la province du Soum et des pays voisins du Mali et du Niger.

Chirurgien de formation, le Dr Arthur Kenneth Elliot, 81 ans, dirigeait une clinique. Le couple était apprécié par les habitants de Djibo qui se sont mobilisés pour demander la libération de "leurs" compatriotes.

"Je suis très émue de (me) trouver ici au milieu de ma famille du Burkina. Je veux remercier la population du Burkina pour le soutien durant mon absence", a ajouté Mme Elliott. 

Mme Elliott, qui a paru fatiguée, a également adressé ses "remerciements aux gouvernements du Niger, du Burkina Faso et de l'Australie".

Mme Elliott et son mari avaient été enlevés à Djibo à la frontière avec le Mali et le Niger, dans la nuit du 15 au 16 janvier lors d'une action apparemment coordonnée. 

Cette nuit-là, à Ouagadougou, des attaques jihadistes avaient fait 30 morts et 71 blessés. Dans la journée du 15 janvier, une attaque contre des gendarmes avait également fait deux morts à Tin-Akoff, dans le nord.

 

- 'Bon espoir' pour son mari -

 

L'enlèvement du couple australien avait été revendiqué par Ansar Dine, groupe jihadiste de l'ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, au nom de "l'Emirat du Sahara". Selon des spécialistes des milieux islamistes, cette appellation désigne une branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le président Kaboré a lui salué "l'action faite pendant quarante ans (par le couple) au profit des plus démunis sur le plan de la santé dans les zones difficiles du Burkina (...) quarante ans c'est pratiquement toute une vie au service du Burkina".

Le président n'a pas non plus commenté les détails de la libération de l'otage mais précisé qu'elle avait été obtenue "grâce à la coopération entre le Burkina et le Niger".

"Je voudrais saluer sincèrement le Niger pour le travail que nous avons pu faire sur le terrain pour cette libération. Je voudrais également dire que le travail doit se poursuivre parce que le docteur Elliott n'a pas encore été libéré mais nous avons bon espoir que quelque chose sera fait dans les prochains jours", a-t-il précisé.

"Nous travaillons toujours avec le Niger et l'Australie pour que le couple puisse encore se retrouver", a-t-il poursuivi.

Le Niger a déjà participé à des négociations pour la libération d'otages occidentaux détenus par des groupes islamistes, notamment celle du franco-serbe Serge Lazarevic. Enlevé en novembre 2011 dans le nord du Mali, il avait été libéré après plus de trois ans de détention aux mains d'Aqmi.

La ministre nigérienne Aichatou Kané Boulama qui accompagnait Mme Elliott a, elle, déclaré à son propos: "elle est admirable. J'admire son courage. Je trouve qu'elle est comme toutes les femmes africaines".

"Qu'elle ait sa résidence à Djibo, son don de soi pour les populations de Djibo pendant quarante ans c'est formidable", a-t-elle conclu. "Le travail continue pour libérer son mari et, Inch'Allah, on va le libérer".

Avec AFP


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