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Miss France : les 31 perles chantent "Manava" avant de s'envoler

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Miss France : les 31 perles chantent
FAA'A, le 2 décembre 2015 - C'est dans une ambiance très chaleureuse que les reines de beauté se sont envolées hier soir, après avoir passé dix jours au fenua. Les candidates de Miss France 2016 ont regagné la métropole pour rejoindre Lille et participer à l'élection nationale le 19 décembre prochain.


Arrivées le 22 novembre dernier, les 31 prétendantes au titre de Miss France 2016 sont reparties hier soir. Accueillies avec des colliers de fleurs, elles se sont envolées, tout sourire, avec des colliers de coquillages comme le veut la tradition polynésienne. Une foule nombreuse est venue à l'aéroport leur faire un dernier "nana" et leur souhaiter bonne chance. Parmi le public, des fans et notamment des petites filles qui désiraient une dédicace de leur candidate préférée. En guise de reconnaissance, les ambassadrices régionales nous ont offert une belle surprise en chantant en chœur "Manava", avant de se rendre en salle de transit.

Les 31 perles ont passé dix jours au fenua, dans le cadre de leur préparation au concours de beauté. Très sollicitées, elles ont enchaîné les représentations et les prestations. Après avoir offert à la population un défilé en paréo le lendemain de leur arrivée, elles ont visité le marché de Papeete et découvert la gastronomie locale, puis assisté à une soirée prestigieuse au Coco's. Les filles se sont ensuite rendues à Moorea afin de réaliser des shootings photo, des clips vidéo individuels et se sont également pliées à un test de culture générale. Elles ont aussi profité de leur séjour de rêve dans nos îles pour s'imprégner de la culture polynésienne. Initiation au tressage, création de monoï, nage avec les dauphins et les raies, balade sur le lagon en paddle, rencontre avec les habitants, une perle noir en cadeau… les reines de beauté ont été toutes conquises !

L'élection nationale se tiendra le samedi 19 décembre prochain au Zénith de Lille, la région native de Camille Cerf, Miss France 2015. L'événement, dont le jury est présidé cette année par Jean-Paul Gaultier, aura pour thème "Les rêves" et sera diffusé en direct sur TNTV. Mauruuru, manava et maeva !

Miss France : les 31 perles chantent

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La charmeuse d'anguilles de la vallée de Papenoo

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La charmeuse d'anguilles de la vallée de Papenoo
PAPENOO, le 2 décembre 2015 - Ce pourrait être une légende des temps modernes tant elle reflète notre époque. Une jeune scientifique polynésienne étudie les anguilles afin de mieux comprendre l'état de santé de nos rivières.

Cette histoire ressemble à la légende de Hina, mais racontée à l'envers. Au lieu d'une belle princesse poursuivie par une anguille monstrueuse, elle raconte comment une jolie vahine poursuit les puhi à travers les rivières de Tahiti. Au lieu de leur couper la tête, elle les subjugue pour ensuite les tatouer et leur injecter sous la peau… une puce électronique.

Car cette histoire se passe aujourd'hui. Son héroïne n'est pas une princesse de légende mariée contre son grès à un monstre, mais une femme moderne : Herehia Helme, jeune scientifique polynésienne doctorante à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE) de Paris. La chercheuse a tout de même des goûts étranges : elle semble avoir une passion pour ces poissons gluants aux allures reptiliennes que sont les anguilles. Au point de passer ses journées les pieds dans l'eau des rivières des vallées de Vaihiria et de Papenoo pour les capturer et les examiner sous toutes les coutures…

ANGUILLES SOUS SURVEILLANCE


La charmeuse d'anguilles de la vallée de Papenoo
Car c'est pour étudier ces animaux mystérieux que Herehia est revenue à Tahiti après de longues études en métropole. Elle partage avec Hina un don pour provoquer des coups de foudre chez les anguilles… Sauf que chez Herehia, ces coups de foudre sont littéraux : elle utilise des chocs électriques pour paralyser et capturer les animaux. "Ça ne leur fait aucun mal" assure-t-elle en même temps qu'elle verse quelques gouttes de somnifère dans le bac des anguilles capturées avec son équipe de deux CAE et d'un technicien de Marama Nui armés d'épuisettes.

« Le chiffre : 8000 anguilles pourraient vivre dans la vallée de la Papenoo estime Herehia Helme. »

Une fois les animaux endormis, elle en profite pour les mesurer, compter les centimètres entre leurs nageoires et d'autres parties de leur anatomie pour différencier les espèces… Et si c'est un individu qui n'avait jamais été rencontré, elle lui fait un petit tatouage de couleur qui indiquera où il a été capturé et lui injecte une puce électronique pour l'identifier précisément.

ARRIVÉES SOUS LA PLUIE, PAR UNE NUIT SANS LUNE

La charmeuse d'anguilles de la vallée de Papenoo
Sa thèse intitulée "l'impact des barrages hydroélectriques sur le peuplement des anguilles de Polynésie française" est financée à parts égales par l'Etat à travers le dispositif CIFRE et par la société Marama Nui, la filiale d'EDT chargée de la gestion des ouvrages hydroélectriques de Tahiti. Un beau budget de 15 millions de francs pour un travail de trois ans de recherche, sous la direction scientifique du laboratoire Criobe de Moorea. Le but : étudier si les aménagements des barrages effectués à Tahiti sont efficaces pour faciliter le transit des anguilles, tout en en découvrant plus sur ces animaux très peu étudiés sous nos latitudes. "C'est un animal très mystérieux" explique Herehia. "On ne sait même pas où elles vont se reproduire exactement, on n'a pas encore trouvé comment assurer la reproduction artificielle, on ne sait pas à quelle vitesse elles grandissent…" La seule étude effectuée précédemment a été réalisée par un professeur de lycée très motivé et date des années 1990.

La scientifique en est à sa deuxième année de thèse, poursuivant les travaux entamés par des CAE avant elle. Elle a déjà fait des découvertes intéressantes. Ainsi, avec 8000 anguilles qui pourraient peupler la rivière Vaituoru de la vallée de Papenoo, l'espèce se porte bien. Aussi bien que les mesures des années 1990 en tous cas. Autre découverte intéressante, les civelles (jeunes anguilles) qui arrivent de l'océan choisissent un moment très particulier pour découvrir l'eau douce : un jour de nouvelle lune pendant la saison des pluies, après une grosse averse. Un résultat à confirmer à la prochaine saison des pluies, à moins que El Niño ne viennent perturber leurs habitudes. Mais Herehia a encore de longues années de recherche devant elle avant de percer les mystères des anguilles polynésiennes.

Voici donc la nouvelle légende des anguilles de Papenoo. Encore en cours d'écriture, cette histoire n'a pas de morale mais est un reflet de notre monde à croisée de la modernité et de la tradition. Ses acteurs sont une femme indépendante et curieuse, à la poursuite du savoir ; une grande entreprise industrielle qui déploie des moyens pour réduire son impact sur l'environnement ; et des animaux mythiques venus tout droit des anciennes légendes et qui sont encore loin d'avoir révélé tous leurs secrets…

Les grands voyages des anguilles de Polynésie

Nos anguilles sont les mêmes que celles du reste des îles du Pacifique. Elles sont trois espèces : la plus courante avec 90% des individus observés est l'anguille marbrée (puhi pa'a), adaptée à tous les environnements de rivière et qui devient la plus impressionnante, jusqu'à 1m50 de long. En deuxième place, l'anguille à oreilles (puhi taria'a) devient aussi longue mais reste plus fine et préfère vivre en altitude. Elle est très rare sur l'île de Tahiti. Enfin, l'anguille de vase (puhi vari) aime les eaux boueuses et stagnantes des estuaires. On l'observe parfois dans les caniveaux.

Toutes connaissent un cycle de vie très complexe. Nées en un lieu mystérieux, vers Fidji ou les Samoa, elles sont alors de simples vermisseaux transparents appelés civelles. Rapidement, elles se jettent dans le grand océan et se laissent porter vers l'est par les courants jusqu'à trouver un cours d'eau qu'elles pourront remonter. Une fois installées, elles grandissent. "Ados", elles deviennent jaunes, puis elles se transforment en adultes après trois à quinze ans (selon l'espèce) et changent de couleur pour devenir des anguilles argentées. Elles peuvent encore séjourner des dizaines d'années dans leur rivière d'adoption sous cette apparence finale. Mais pour se reproduire, elles devront toujours retourner à l'océan, vers leur lieu de naissance. Une fois parties, elles ne reviendront jamais de la longue migration vers le lieu inconnu qui héberge leur reproduction.

La charmeuse d'anguilles de la vallée de Papenoo
10% de l'eau des retenues d'eau réservées aux anguilles

Yann Wolff, directeur de Marama Nui nous explique pourquoi le producteur d'hydro-électricité co-finance ces recherches sur les anguilles :

"Nous avons lancé il y a quatre ans un programme pour mesurer l'impact éventuel de nos ouvrages hydro-électrique sur la faune des vallées. Depuis les années 2000, à l'époque où le groupe EDT a pris la gouvernance de Marama Nui, nous avons une volonté très forte d'être irréprochables sur les projets environnementaux. Et dans notre activité, ces projets passent par la faune dans les rivières." Des problèmes découverts par la chercheuse à Vaihiria ont d'ailleurs conduits à l'aménagement d'un déversoir pour faciliter la remontée des espèces animales. A Papenoo, 10% du débit est depuis longtemps réservé à la création de voies de passages pour les anguilles, chevrettes et autres gobies.

Le directeur explique que les anguilles sont le prédateur alpha des rivières polynésiennes. A la tête de la chaîne alimentaire, l'état de santé de l'espèce reflète la santé de l'ensemble de l'écosystème. "Et puis l'anguille a une place majeure dans la société polynésienne." L'entreprise aimerait pouvoir pérenniser ces recherches pour faciliter un aménagement environnemental intelligent de ses ouvrages existants et de tout nouveau projet hydro-électrique décidé par le gouvernement.

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Continuité territoriale : le nombre de bénéficiaires continue de baisser

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Continuité territoriale : le nombre de bénéficiaires continue de baisser
PARIS, le 2 décembre 2015. Les sénateurs examinent aujourd'hui au Palais du Luxembourg les crédits de la mission outremer du projet de loi de finances 2016. Nuihau Laurey, co-rapporteur de ce budget 2016 des Outre-mer, devrait intervenir en séance. La commission des affaires sociales a donné un avis "favorable mais sans enthousiasme" à ce projet de budget. Elle regrette notamment "l'effondrement du nombre de bénéficiaires" de la continuité territoriale.

Le projet de budget alloué aux Outre-mer sera débattu ce jeudi au Sénat. La commission des affaires sociales du Palais du Luxembourg qui l'a examiné reconnaît dans son rapport que "les crédits de la mission (Outre-mer) faisaient l’objet d’une certaine préservation dans le contexte contraint des finances publiques" mais "que l’atonie de l’effort financier de l’Etat envers les outre-mer ne suffirait pas à couvrir l’immensité des besoins de ces territoires". Pour 2015, les crédits de la mission « Outre-mer » s’élèveront, en effet, à 2,06 milliards d’euros (246 milliards de Fcfp), soit une quasi-stabilité par rapport à l’année 2014.

Le rapporteur Didier Robert donne un avis "favorable mais sans enthousiasme" à ce projet de budget outre-mer. Le sénateur réunionnais note que "s’il existe en effet un effort financier en direction des outre-mer dans le contexte dégradé des finances publiques, cet effort ne peut qu’être qualifié de minimal".


Continuité territoriale : le nombre de bénéficiaires continue de baisser
. 670 bénéficiaires en 2014

L'aide à la continuité territoriale tous publics (ACT) a été réformée en fin d'année dernière. Elle n'est désormais plus un droit annuel mais un droit triennal (sauf pour les étudiants et les formations professionnelles). Les économies attendues de cette réforme étaient importantes, puisque le projet de budget prévoyait alors d’allouer à l’aide à la continuité territoriale 11,3 millions d’euros (1,348 milliard de Fcfp) pour 2015 contre 26,3 millions d’euros ( 3,138 milliards de Fcfp) en 2014.
Cette réforme des conditions d’éligibilité à l’aide à la continuité territoriale a entraîné un "effondrement du recours à l’aide 'tous publics', confirmant la remise en cause d’une politique qui constitue pourtant la traduction des principes d’égalité des droits, de solidarité nationale et d’unité de la République entre l’hexagone et les outre-mer", note la commission. En Polynésie, le nombre de bénéficiaires est ainsi en diminution depuis 2011. Cette année-là, ils étaient 950 à en bénéficier contre 737 en 2012, 722 en 2013, 670 en 2014 et 365 au 31 août 2015.

. Défiscalisation : "un manque de lisibilité"
La commission met en lumière un "manque de lisibilité des différentes politiques de défiscalisation, en dépit de la nécessité de leur rationalisation". "Les différentes politiques de défiscalisation, indispensables à la survie économique des outre-mer, font l’objet de mesures de rationalisation qui se traduisent par des coups de rabots successifs, sans que la lisibilité globale de ces dispositifs ne soit améliorée." Le rapporteur regrette un impact insuffisant sur le logement. "Malgré la mise en place d’un plan spécifique, les mesures relatives au logement continuent par ailleurs de souffrir d’un manque criant de moyens", indique Didier Robert. "En particulier, la faiblesse des crédits dédiés à la réhabilitation ne permet pas de lutter contre l’habitat indigne, qui demeure trop répandu dans les territoires ultramarins."

Ce projet de budget, qui n'a pas suscité "l'enthousiasme" au sein de la commission des lois, "semble n’avoir aucune autre ambition que celle de continuer à garantir un niveau minimal de ressources aux outre-mer", indique le rapport. "En aucun cas, il ne propose une politique de nature à encourager l’investissement et l’emploi dans des territoires qui en ont pourtant tant besoin, et qui seule pourrait permettre de parvenir à une véritable égalité des chances di[ans l’ensemble de la République". Le constat de la situation outre-mer que fait la commission est très négatif : "Sur l’ensemble des sujets qui intéressent la commission des affaires sociales, les indicateurs apparaissent en effet durablement dégradés. (…) comme l’an passé, votre rapporteur ne peut que souligner que le mouvement de résorption des inégalités avec l’hexagone présente un inquiétant ralentissement."]i Le rapporteur rappelle ainsi que "l’écart de développement entre la France métropolitaine et les outre-mer continue à s’établir à 20 ans en moyenne, et atteint jusqu’à 28 ans pour la Polynésie française".



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Isabelle Sachet : "C’est une décision déchirante, mais je fais ça pour mon pays"

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Isabelle Sachet :
PAPEETE, 2 décembre 2015 - Isabelle Sachet a démissionné du Tahoera'a pour rejoindre, mardi, le groupe Tapura Huiraatira à l'Assemblée. Précieux renfort que cette 28e voix en faveur de l'action du gouvernement, à Tarahoi, à une semaine du vote du budget primitif 2016. L'élue de la 3e section électorale des îles du Vent nous explique ce qui l'a conduite à prendre cette décision.

Qu’est-ce qui motive la démarche qui vous conduit à rejoindre le groupe Tapura Huiraatira ?

Isabelle Sachet : Ma démarche a commencé depuis plusieurs mois, depuis que le Président Edouard Fritch a été élu. Le Président Flosse l’avait choisi. Il nous avait dit que c’était le seul capable de le remplacer, de lui succéder ; il voyait en lui une personne de confiance ; que président de l’Assemblée il avait travaillé dans l’intérêt général. (…) Vous connaissez la suite. Pendant des mois j’ai fait mon possible pour réconcilier nos deux leaders, sans résultat. (…) Il y a deux ans, lorsque le président Flosse m’a approché pour être sur la liste Tahoera’a, j’ai dit oui, pour le Pays. Aujourd’hui, c’est le Président Edouard Fritch qui dirige et je me dois de le soutenir. D’autant que lorsque nous avons décidé d'élire Édouard Fritch Président, en septembre 2014. Comme tous les élus Tahoera'a, je lui avais assuré que nous le soutiendrions. Je souhaite honorer ma parole.

Elue sur la liste Tahoera’a en mai 2013, n’avez-vous pas le sentiment de trahir l’engagement qui vous vaut d’être représentante aujourd’hui ?

Isabelle Sachet : Pour moi, par fidélité à cet engagement, nous n’aurions jamais dû être scindés en deux groupes puisque 62000 électeurs ont choisi d’élire une majorité de 38. Aujourd’hui, tout cela nous dépasse. Il me semble que je n’ai pas à porter cela sur mes épaules. De nombreux électeurs me demandent de rejoindre Edouard pour le Pays. Je m’engage pour le bien commun, pour l’intérêt général. Je n’ai rien à gagner de cette démarche sinon aider à remonter le Pays le Président pour lequel nous avons voté, à la demande de Gaston Flosse.

Des bruits courent disant que votre choix serait lié aux intérêts de votre époux, M. Sachet, et à la situation économique de son entreprise.

Isabelle Sachet : Merci de me poser cette question. J’estime que c’est un coup très bas. Mon mari ne m’a jamais mis la pression pour que je rejoigne Edouard Fritch. C’est un homme sincère, intègre, qui a toujours dirigé avec prévoyance sa petite entreprise de travaux en bâtiment, en bon père de famille. Je peux vous dire que depuis 10 ans que nous galérons, il n’a jamais licencié personne. Aller dire aujourd’hui que mon mari a « les deux pieds dans l’eau » c’est faux ! Je pense que c’est une manière détournée pour occulter les vraies raisons de mon départ.

Après Jacques Raioha, Rudolph Jordan, qui ont démissionné pour revenir tout de suite au Tahoera’a, vous, ce sera un aller sans retour ?

Isabelle Sachet : Ce sera un aller sans retour mais j’espère toujours que nous parviendrons à travailler ensemble. Ca fait des mois que je réfléchis à ma situation. Le mois dernier je l’ai exposé à mon groupe, devant le président du parti. J’y ai bien réfléchi. Je peux vous dire que c’est douloureux pour moi. Le Tahoera’a, c’est ma famille politique depuis l’âge de 20 ans. J’ai toujours suivi le président Flosse. Je l’ai soutenu lorsqu’il était au plus bas, parce que je respecte la personne. Je sais qu’aujourd’hui il souffre de mon départ. J’en souffre beaucoup aussi. C’est une décision déchirante ; mais je fais ça pour mon Pays. Gaston Flosse aura toujours une grande place dans mon cœur.

Certains observateurs estiment aussi que vous restiez au Tahoera’a par égard pour votre maman qui est très proche de Gaston Flosse.

Isabelle Sachet : Oui, clairement. Nous sommes une famille Tahoera’a depuis de nombreuses années. Je savais que j’allais lui faire de la peine. Je lui ai demandé son avis, je lui ai confié mon mal-être. Elle a compris. Mais ce n’est pas tant elle que moi : je n’étais pas prête à quitter ce parti qui est toute ma vie. Aujourd’hui, elle a accepté. Elle m’a dit « Tu fais ce que tu as à faire ». Mais je sais qu’elle souffre. Je voudrais lui dire que je l’aime très fort. De savoir qu’elle souffre, ça me fait beaucoup de peine.

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Onzième édition du Tahiti Travel Exchange

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Onzième édition du Tahiti Travel Exchange
PAPEETE, le 02/12/2015 - (CONSEIL DES MINISTRES) - Cet évènement se tiendra vendredi à l'hôtel Intercontinental Resort Tahiti de Punaauia. L'objectif est de présenter aux tour-opérateurs et agents de voyage nord-américains (États-Unis et Canada), la destination Tahiti Et Ses îles. L’occasion pour eux, de parfaire leurs connaissances de la destination et des produits qu’ils pourront proposer à leur clientèle.

Le marché Nord-américain a représenté, en 2014, 71 548 touristes (62 278 US et 9720 Canada), soit 17,6% de plus qu’en 2013. L’estimation de 2015 prévoit 73 112 touristes Nord-américains environ, soit une augmentation de 2,2% environ par rapport à 2014.

Le marché Nord-américain présente les caractéristiques suivantes :
- 94% d’entre eux voyagent avec leur époux (se) ou partenaire ;
- 81% sont des couples mariés
- 50% sont âgés entre 45 et 55 ans – la moyenne d’âge étant de 48 ans.

En outre, de par sa proximité (8 heures de vol entre Papeete et Los Angeles), l’Amérique du Nord est le 1er marché de la Polynésie française, avec 40% de nos visiteurs. Cette formation des agences sur la destination est essentielle car, même à l’heure d’internet et du développement des e-TO, 75% des visiteurs Nord-américains passent encore par un tour-opérateur ou un agent de voyage.

Pour les partenaires locaux, cet événement constitue une opportunité d’aller à la rencontre des différents organismes qui vendent notre destination afin de se présenter, d’échanger avec eux et de développer leur réseau avec les professionnels du marché américain. Pour d’autres partenaires, qui ne sont pas dimensionnés, d’un point de vue humain ou financier, pour se déplacer sur les salons internationaux, cet évènement constitue un moyen de se faire connaître et de promouvoir leur activité.

Le concept de cet événement est similaire au format des ateliers de formation sur la destination Tahiti Et Ses Iles qui ont lieu durant l’année sur les différents marchés. Toute la journée, des rendez-vous personnalisés, sous forme de "speed dating", seront programmés afin que les partenaires locaux puissent rencontrer tour à tour l’ensemble des tour-opérateurs participants.

Pour cette 11ème édition, 139 agents de voyage et tour-opérateurs feront le déplacement. L’organisation d’un tel évènement a toute sa pertinence et reste une très bonne occasion de promouvoir et partager les richesses touristiques de la destination et surtout de faire connaitre le savoir-faire et le savoir-être polynésiens.


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Bagarre mortelle à Taha'a : Heimanu Vautier écope de 6 ans ferme et part en détention

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Bagarre mortelle à Taha'a : Heimanu Vautier écope de 6 ans ferme et part en détention
PAPEETE, le 2 décembre 2015 - L'agresseur de Stellio Tiatia, tabassé à mort en mars 2013 à Taha'a, a été condamné ce mercredi à 6 ans de prison ferme. Placé sous surveillance électronique en avril 2014 après un an de détention provisoire, Christian Heimanu Vautier était arrivé libre à l'audience. Il est reparti menottes aux poignets entre deux policiers pour purger la fin de sa peine à Nuutania.

L'avocat général a requis ce mercredi matin une peine comprise "entre 8 et 12 ans" de prison contre Christian Heimatu Vautier, 27 ans, coupable d'avoir "involontairement causé la mort" de Stellio Tiatia en l'assommant de coups, il y a un peu plus de deux ans lors d'une violente bagarre à Taha'a. Les jurés de la cour d'assises de la Polynésie française se sont montrés beaucoup plus cléments en condamnant l'accusé à 6 ans de prison ferme. Arrivé libre à l'audience -il était assigné à résidence sous surveillance électronique depuis avril 2014 après avoir passé un an en détention provisoire-, Heimanu a été directement conduit à la maison d'arrêt à l'issue de l'audience pour y purger le reliquat de sa peine.

Un affront insurmontable

L'accusé et sa victime ne se connaissaient pas. Le 8 mars 2013 vers 21 h, Heimanu, bien alcoolisé, traînait son mal de vivre du côté de Patio. Il venait de se prendre la tête avec sa femme dont il doutait de la fidélité. Arrivé à hauteur de Stellio Tiatia qui buvait et rigolait avec ses copains sur un banc de la place Maina Nui en ce vendredi soir, le jeune homme avait tenté de taper l'incruste. Mais Stellio avait rembarré cet inconnu visiblement ivre, sous l'emprise du paka et de mauvaise humeur. Un affront pour Heimanu.

"Il s'est senti défié et, comme l'a souligné l'expert psychologue, l'accusé est rentré dans une logique d'affrontement plus ou moins guerrière", a analysé le représentant du ministère public dans ses réquisitions. "Incapable de passer son chemin, il entendait se faire respecter et a passé son énervement sur Stellio". D'abord dominé par sa future victime, l'accusé avait ensuite pris le dessus jusqu'à s'acharner sur Stellio, sonné et à terre, à coups de pied et de poing sur le corps et à la tête. Le malheureux, père de famille sans histoire, était décédé des suites d'un violent coup de pied porté sur la face avant du cou, l'asphyxiant jusqu'à l'arrêt cardiaque. "Un coup si violent que le légiste a d'abord cru à un étranglement" a fait remarquer l'avocat général.

"Ce n'est pas seulement Stellio qui est mort ce jour-là, c'est un peu tout le monde dans cette famille"

Depuis le box des accusés, Heimanu a demandé pardon, regrette, redit qu'il n'a jamais voulu en arriver là, qu'il ne voulait pas tuer Stellio. "C'est lui qui le dit... Mais est-on obligé de le croire ?" se demande le parquet qui rappelle les propos du gendarme qui a dirigé l'enquête : "Une telle violence, je n'avais jamais vu ça". Pour sa défense, Heimanu a continué de soutenir qu'il est entré en rage car il se sentait en danger, menacé de mort par Stellio quand celui-ci avait pris brièvement l'ascendant dans la bagarre, l'étranglant avec une clé de bras.

L'avocate des parties civiles, Me Lorna Oputu, s'est attachée quant à elle à rappeler qui était Stellio Tiatia, et dans quel état se trouve son clan aujourd'hui. Une famille unie qui vivait dans le bonheur, aujourd'hui brisée : "Ce n'est pas seulement Stellio qui est mort ce jour-là, c'est un peu tout le monde dans cette famille". Agé de 40 ans, marié depuis vingt ans et père de trois enfants, Stellio Tiatia avait quitté son poste d'agent communal à Paea en 2011 pour suivre sa femme originaire de Taha'a et en mal de son île. Très bon joueur de futsal, pêcheur émérite, apprécié de tous et pas bagarreur, il s'était vite intégré dans la communauté, travaillait à sa reconversion dans l'agriculture. "Malheureusement il a croisé la route de cet homme qui a fait de sa vie un ring", "un lâche", "un boxeur des rues", "un prédateur" qui s'est "immiscé dans la vie de cette famille sans y avoir été invité et qui a bouleversé l'ordre établi", a déploré Me Lorna Oputu.

Tué à coups de bocal en verre au visage, la carotide sectionnée
La deuxième affaire soumise aux jurés de la cour d'assises cette semaine sera examinée sur deux jours, demain jeudi et vendredi. Noël Mervin, un sans domicile fixe de 33 ans, est accusé du meurtre, en juillet 2013 à Huahine, d'un membre d'une famille qui lui avait offert un abri sur son terrain.

Rapidement chassé des lieux en raison de son comportement, il y revenait malgré tout de temps à autre pour rencontrer un second SDF avec qui il avait sympathisé. Complètement ivre le jour du drame, il s'en était pris à sa victime, Christophe Nauta, qui lui demandait de faire moins de bruit, tout en lui faisant remarquer qu'il en avait assez de payer pour sa consommation d'électricité alors même qu'on lui avait conseillé de tracer la route.

Noël Mervin s'était acharné sur le visage du malheureux avec un bocal en verre, allant jusqu'à lui entailler la carotide. Détenu depuis les faits, il encourt 30 ans de réclusion criminelle. La victime, 50 ans, était décédée d'une hémorragie.

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Conseil des ministres du 02 décembre 2015

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Conseil des ministres du 02 décembre 2015
Avis sur les mises à jour du plan ORSEC pour la Polynésie française

Le Haut-commissaire a, conformément aux dispositions de l’article 97, 1° de la loi organique statutaire, sollicité l’avis du gouvernement sur le projet de plan ORSEC.

En métropole, la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, les décrets n° 2005-1157 du 13 septembre 2005 relatif au plan ORSEC et n° 2005-1158 du 13 septembre 2005 relatif aux plans particuliers d'intervention constituent les documents de références en matière de secours.

En Polynésie française, le statut dispose que l’Etat est compétent en matière de sécurité et d’ordre public (article 14-1°). L’article 3 du décret n° 2007-422 du 23 mars 2007 relatif aux pouvoirs du haut-commissaire de la République, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat en Polynésie française précise que le Haut-commissaire a la charge de l’ordre public, de la sécurité et de la protection des populations. Il peut requérir les personnes, biens et services dans les conditions fixées par la loi.

Selon les dispositions en vigueur, "le plan Orsec détermine, compte tenu des risques existant dans la Polynésie française, l'organisation générale des secours et recense l'ensemble des moyens publics de l'Etat, de la Polynésie française, des communes et de leurs établissements publics et des moyens privés susceptibles d'être mis en œuvre. Il définit les conditions de leur emploi par l'autorité compétente pour diriger les secours.

Le plan Orsec comprend des dispositions générales applicables en toute circonstance et des dispositions propres à certains risques particuliers. Dans ce dernier cas, il précise le commandement des opérations de secours.

Le plan Orsec est arrêté par le haut-commissaire de la République en Polynésie française, sous réserve des dispositions de l'article L. 742-7.
"

Une mise à jour de ces dispositions générales et particulières était rendue nécessaire en raison de l’évolution des ordonnances, d’une part, et de la situation des risques et des moyens disponibles, d’autre part.

Modification des conditions sanitaires d’introduction et d’importation des bovins en Polynésie française

Sur proposition du Président de la Polynésie française, le Conseil des ministres a approuvé un arrêté visant à réglementer les modalités de transport, par avion et par bateau, des bovins en Polynésie française.
Celui-ci prohibe, notamment, les escales des navires transportant les bovins dont le statut sanitaire mettrait en danger le cheptel de la Polynésie française. Il impose également que les animaux soient individuellement identifiés, soit par une marque agréée officiellement, soit par un transpondeur répondant à la norme ISO.

Toujours afin de garantir le niveau de protection sanitaire de la Polynésie française, l’obligation de tester les bovins vis-à-bis de la paratuberculose a été rétablie en plus de l’examen clinique et les exigences au regard de la septicémie hémorragique ont été redéfinies en cohérence avec le code de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE).

Le certificat sanitaire d’importation doit avoir été préalablement négocié avec l’autorité compétente du pays exportateur et approuvé par le service en charge de la biosécurité.

Quote-part des ressources du budget de la Polynésie française pour le FIP

Comme chaque année, le gouvernement a été consulté sur le projet de décret fixant la quote-part des ressources du budget de la Polynésie française destinée à alimenter le fonds intercommunal de péréquation.

Ce projet concernant les années 2013 et 2015 a fait l’objet d’un avis favorable.

Ce projet de décret propose un taux de prélèvement de 17 % conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi organique portant statut de la Polynésie française, qui précisent que "cette quote-part ne peut être inférieure à 15 %" "des impôts, droits et taxes perçus au profit du budget général de la Polynésie française".

La quote-part du FIP est déterminée en deux étapes : un premier décret établit l’assiette provisoire et fixe le taux applicable à partir du budget primitif de l’année en cours, avant qu’un deuxième décret établisse l’assiette définitive sur la base du compte administratif.

Le montant définitif de la quote-part de la Polynésie française au FIP au titre de 2013 calculé à partir des recettes constatées au compte administratif 2013 s’élève à 13 357 384 339 Fcfp.

Le montant prévisionnel de la quote-part de la Polynésie française au FIP au titre de 2015 calculé à partir des recettes prévues au budget primitif 2015 s’élève à 13 654 913 400 Fcfp.

Subvention en faveur de l’entreprise adaptée APRP

Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi en faveur de l’entreprise adaptée "Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées" (APRP) d’une subvention d’un montant de 22 214 072 Fcfp au titre de l’aide au développement.

Le versement de cette aide était tributaire de la signature, au préalable, d’un avenant à la convention d’objectifs triennale liant le Pays et les APRP permettant de maintenir, pour l’année 2015, les modalités d’attribution de l’aide au développement à l’identique des années antérieures au vu des difficultés financières de l’entreprise.

Cette aide s’inscrit en complément de celle allouée à l’APRP au titre de l’aide au poste, d’un montant de 25 085 928 Fcfp, portant la contribution de la Polynésie française au titre de l’exercice 2015 à 47 300 000 Fcfp pour un effectif de 19 salariés handicapés.

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Mission en métropole du ministre de la Santé

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Mission en métropole du ministre de la Santé
PAPEETE, le 02/12/2015 (CONSEIL DES MINISTRES) - Le ministre de la Santé a effectué une mission en métropole, fin octobre, afin notamment de rencontrer les principales agences de l’Etat avec lesquelles la Polynésie française est actuellement en train d’élaborer des conventions d’appui technique. Il s’agissait, d’autre part, d’échanger de façon plus approfondie sur les contraintes et enjeux du système de santé polynésien dans le cadre de l’autonomie du Pays avec différentes institutions.

Concernant l’EFS (Etablissement Français du sang), il existe un partenariat ancien liant cette structure à la Polynésie française. La nécessité d’un support scientifique a été rappelée, avec de surcroît un dispositif de secours en matière de produits sanguins, qui fait l’objet d’une convention séparée entre le CHPF (Centre hospitalier de Polynésie française) et le centre de transfusion de Lille. Un nouveau projet de convention cadre a été élaboré en 2014 et transmis à l’EFS. La nouvelle convention doit maintenant être approuvée avant une signature possible début 2016.

Le projet de plan cancer polynésien a par ailleurs été présenté. L’INCa (Institut national du cancer) a renouvelé son accord pour accompagner la mise en œuvre de certaines de ses dispositions, au moyen notamment d’une convention cadre. Le projet de convention cadre avec l’InVS (Institut national de la veille sanitaire) est désormais prêt à être signé. Le premier projet de programme de travail biennal 2016-2017 fait actuellement l’objet d’échanges techniques entre la Polynésie française et l’Institut. Le ministre de la Santé a exprimé le souhait que les structures de recherche de la Polynésie française, représentées essentiellement par les travaux de l’Institut Louis Malardé (ILM) en matière de maladies émergentes et de ciguatoxines puissent faire l’objet d’une reconnaissance dans le réseau des centres de référence. L’InVS s’est engagé à expertiser ce point, pour rechercher des modalités adaptées, en particulier pour les maladies à ciguatoxines qui constituent un enjeu touchant d’autres outre-mer et pour lesquelles les structures référentes sont inexistantes en métropole.

Les spécificités du système polynésien ont été longuement évoquées avec le directeur de cabinet de la ministre de la Santé, des affaires sociales et des droits des femmes, notamment s’agissant des contraintes d’accès aux soins pour les populations éloignées de Tahiti avec les surcoûts structurels du système de santé qui s’y rapportent. Le projet de constitution d’une filière de prise en charge du cancer à l’échelle des territoires du Pacifique Sud a reçu un accueil favorable, dans l’hypothèse où les trois collectivités (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis et Futuna) auront une démarche d’ensemble partenariale et coordonnée, avec une expertise économique probante.

Un large tour d’horizon des problématiques de santé polynésiennes a été fait en outre avec le conseiller spécial santé de la ministre des Outre-mer. Ont notamment été évoqués les projets de filière de prise en charge des malades atteints de cancer ainsi que le fonctionnement des mécanismes d’indemnisation des personnes souffrant de conséquences médicales des essais nucléaires. Une revue des conventions liant la Polynésie française et les agences de sécurité sanitaire a ensuite été faite avec le Directeur général de la santé. Concernant le fonctionnement de la commission de suivi des conséquences des essais nucléaires, le Directeur général de la santé a fait part du projet d’adjoindre un médecin polynésien au comité d’indemnisation des victimes (CIVEN). La Polynésie sera prochainement saisie pour faire des propositions en ce sens.

Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) a apporté son soutien au projet de constitution d’une filière de cancérologie à l’échelle des territoires francophones du Pacifique Sud et a proposé de plaider en ce sens lors des prochaines instances de la FHF. L’objectif de la rencontre avec le CNOM (Conseil national de l’ordre des médecins) a porté essentiellement sur les moyens possibles pour faciliter l’apport de compétences médicales en situation démographique difficile. Il a été rappelé que la procédure de validation des diplômes pour des médecins diplômés hors de l’Union européenne s’applique sur l’ensemble du territoire et donc que si des médecins formés en Amérique latine ou dans le Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande) avaient le souhait d’exercer en Polynésie, la procédure nationale peut parfaitement s’appliquer à eux.

Le Directeur général de l’EHESP (Ecole des hautes Etudes de Santé Publique) a accepté de construire un programme de formation et d’accompagnement des personnels d’encadrement du système de santé polynésien (fonctionnaires CEAPF ou FPT), au-delà des fonctionnaires d’Etat qui passent dans les filières habituelles de formation de l’Ecole.

La visite du cyclotron de l’hôpital Saint-Louis a aussi été organisée afin de compléter la visite effectuée en mai du Tep-scan de l’IGR (imagerie utilisant des traceurs radio-actifs produits par un cyclotron et qui permet en particulier de suivre l’efficacité du traitement pour certains cancers). Ces équipements sont habituellement développés en métropole pour un bassin de population minimal d’1 million d’habitants. L’isolement de la Polynésie pourrait toutefois permettre de concevoir l’installation d’un tel équipement dans nos îles, à l’instar d’autres départements d’outre-mer. Cette mission a par ailleurs été également l’occasion de rencontrer des malades polynésiens actuellement pris en charge à Paris.

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Trois jours de "rêve" au Salon du livre de Taiarapu

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Trois jours de
PAPEETE, le 2 décembre 2015. Le Salon du livre de Taiarapu ouvre ses portes ce jeudi matin. Jusqu'à samedi midi, auteurs et conteurs sont au rendez-vous. Des espaces sont dédiés pour les enfants.

Les organisateurs du Salon du livre de Taiarapu ont pour objectif de donner le goût de la lecture aux plus jeunes. Ils ont donc mis en place différentes animations et espaces pour le salon qui ouvre ce matin. Au total, près de 2 000 élèves venant des écoles, CJA, collège et lycée, du public et du privé devraient venir au salon.
Ce salon, organisé au Centre culturel Teaputa, a pour thème "Lire c’est rêver les yeux ouverts" "afin de montrer qu’au travers de livres, de contes, de légendes, de paysages, de recettes, de photographie, d’images…, nous pouvons nous évader vers d’autres horizons", explique Heinui Teururai, chargée de l'organisation du salon du livre à Taravao.
Deux types d’animations sont proposés. Certains ateliers seront animés par les élèves pour d’autres élèves. Ils seront ainsi amenés à lire ou raconter des œuvres ou à donner leurs impressions sur des romans. Un atelier théâtre sera également mis en place. "Il s’agit pour les élèves de mettre en scène des lectures, en français, en reo ou en anglais, en utilisant le numérique ou pas", souligne Heinui.
Les enfants pourront également écouter les histories de Coco la conteuse et les légendes polynésiennes racontées par Patrick Rochette.

Les élèves pourront aussi rencontrer des auteurs et éditeurs. "L'objectif est de mettre en contact un public d'élèves avec un écrivain dont les ouvrages ont été lus pour démystifier la fonction et la rendre plus accessible au travers d’échanges ciblés sur des ouvrages produits et disponibles au salon", met en avant Heinui. Petits et grand spourrotn ainsi rencontrer les auteurs : Annelise Heurtier, Patrice Guirao, Patrick Chastel, Flora Devatine, Robert Koenig, Sylvia Richaud, …
Un atelier des parents sera aussi mis en place. "Il a pour objectif de proposer des ouvrages aux parents en fonction de l’âge de leurs enfants. Mais surtout, montrer comment partager une histoire avec son enfant", conclut Heinui.








Programme
Au Centre culturel Teaputa à Taravao
Jeudi 3 décembre :

7 h 45 : accueil
8h00 : discours des officiels
8h30 : ouverture du salon. Exposition et animations
16h30 : Fermeture du salon

Vendredi 4 décembre :
8h00 : ouverture du salon. Exposition et animations
16h30 : fermeture du salon

Samedi 5 décembre :
8h00 : ouverture du salon. Exposition et animations
11h00 : fermeture du salon


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Athlétisme – Saut en Hauteur : Focus sur l’exceptionnel Teura Tupaia.

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Nous avons pu assister au concours de saut en hauteur de la deuxième journée du Défi Olympians. Le jeune Teura Tupaia, quinze ans, a remporté largement le concours en passant la barre à 1M90. Ce jeune garçon talentueux devrait pouvoir partir en métropole l’année prochaine pour poursuivre dans la voie de l’athlétisme.
Athlétisme – Saut en Hauteur : Focus sur l’exceptionnel Teura Tupaia.
PIRAE, le 2 décembre 2015. La deuxième et ultime journée du Defi Olympian’s s’est déroulée samedi au stade pater. Cette journée de compétition était dédiée aux sauts et lancers. Nous avons voulu nous intéresser cette fois-ci à la compétition de saut en hauteur pour prendre des nouvelles de Teura Tupaia qui, depuis quelques années, fait preuve d’un talent extraordinaire.
 
Cette journée de compétition s’est déroulée sous l’égide de la fédération tahitienne d’athlétisme dont la présidente Titaua Maurin a été reconduite dans ses fonctions le 7 octobre dernier pour quatre nouvelles années. Nous remercions au passage Arsène Leu et Olivier Agussan, membres du conseil fédéral, pour leur précieuse collaboration.
 
Sur la quinzaine d’athlètes listés en sénior, une dizaine étaient présents. Le concours a démarré avec 6 athlètes du club central. Le concours a débuté avec une barre à 1M40, Teura Tupaia, du club Aorai, s’est préservé des premières barres. Il a tenté sa première barre à 1M55, qu’il a réussi au premier essai ‘en ciseau’.
 
A 1M65, cinq athlètes étaient encore en lice dont quatre qui ont pu franchir cette hauteur. Timona Poareu échoue lors des trois essais à sa disposition. Raihau Lehot passe au deuxième essai, Thomas Slowinski touche la barre avec le haut du dos mais réussit à passer au premier essai. Jacques Tetauira débute mais il a une bonne détente, il réussit au premier essai, comme le champion Teura Tupaia.
 
A 1M70, c’est l’hécatombe, Raohau Lehot, Thomas Slowinski, Jacques Tetauira ne parviendront pas à passer cette barre au bout des trois essais à leur disposition. Teura Tupaia passera la barre du premier coup.
 
La barre est positionnée à 1M80 puis à 1M85 que Teura réussira à passer au deuxième essai. La barre est alors positionnée à 1M90, que Teura passera au 3e essai après une envolée de toute beauté. Il échouera à 1M95, 9 centimètres en dessous de son record personnel phénoménal pour son âge, 2M04. Teura n’est âgé que de 15 ans.

Athlétisme – Saut en Hauteur : Focus sur l’exceptionnel Teura Tupaia.
PIRAE, le 2 décembre 2015. La deuxième et ultime journée du Defi Olympian’s s’est déroulée samedi au stade pater. Cette journée de compétition était dédiée aux sauts et lancers. Nous avons voulu nous intéresser cette fois-ci à la compétition de saut en hauteur pour prendre des nouvelles de Teura Tupaia qui, depuis quelques années, fait preuve d’un talent extraordinaire.
 
Cette journée de compétition s’est déroulée sous l’égide de la fédération tahitienne d’athlétisme dont la présidente Titaua Maurin a été reconduite dans ses fonctions le 7 octobre dernier pour quatre nouvelles années. Nous remercions au passage Arsène Leu et Olivier Agussan, membres du conseil fédéral, pour leur précieuse collaboration.
 
Sur la quinzaine d’athlètes listés en sénior, une dizaine étaient présents. Le concours a démarré avec 6 athlètes du club central. Le concours a débuté avec une barre à 1M40, Teura Tupaia, du club Aorai, s’est préservé des premières barres. Il a tenté sa première barre à 1M55, qu’il a réussi au premier essai ‘en ciseau’.
 
A 1M65, cinq athlètes étaient encore en lice dont quatre qui ont pu franchir cette hauteur. Timona Poareu échoue lors des trois essais à sa disposition. Raihau Lehot passe au deuxième essai, Thomas Slowinski touche la barre avec le haut du dos mais réussit à passer au premier essai. Jacques Tetauira débute mais il a une bonne détente, il réussit au premier essai, comme le champion Teura Tupaia.
 
A 1M70, c’est l’hécatombe, Raohau Lehot, Thomas Slowinski, Jacques Tetauira ne parviendront pas à passer cette barre au bout des trois essais à leur disposition. Teura Tupaia passera la barre du premier coup.
 
La barre est positionnée à 1M80 puis à 1M85 que Teura réussira à passer au deuxième essai. La barre est alors positionnée à 1M90, que Teura passera au 3e essai après une envolée de toute beauté. Il échouera à 1M95, 9 centimètres en dessous de son record personnel phénoménal pour son âge, 2M04. Teura n’est âgé que de 15 ans.

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A Mahina, parties simultanées pour la reprise du Club d'échecs

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A Mahina, parties simultanées pour la reprise du Club d'échecs
MAHINA, le 2 décembre 2015 - A l'occasion de la reprise du "Club échecs" du Collège de Mahina, une simultanée a été organisée à l'heure du déjeuner dans la cour principale du collège ce mardi 1er décembre.

Les élèves volontaires, tous niveaux confondus, ont eu le plaisir de se confronter à Marc Figorito, fils de Norbert Figorito, le président d'honneur du Cercle d'échecs de Tahiti.

Une belle occasion pour les élèves de tester leur niveau et leur résistance face à ce joueur aguerri. C'est un professeur de mathématiques du collège qui organisait l'événement, il se réjouit de l'engouement des élèves pour ce jeu de réflexion.

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Inauguration de la 9ème édition du Salon "Te Noera a te rima’i"

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Inauguration de la 9ème édition du Salon
PIRAE, le 02/12/2015 - Le ministre de la Santé et de la recherche, Patrick Howell, a participé ce mercredi, à l’inauguration de la 9ème édition du Salon des artisans traditionnels "Te Noera a te rima’i" , qui a ouvert ses portes, ce matin, à la salle Aorai Tini Hau.

Le comité "Tahiti I Te Rima Rau", présidé par Irène Atu, est à l’origine de cette manifestation, qui s’est transformée, en quelques années, en véritable village ou petits et grands peuvent retrouver la magie de Noël. Plus d’une centaine d’exposants participent à cette manifestation présentant l’artisanat traditionnel des cinq archipels de la Polynésie française, sur le thème Te hono tini no Noera ou "les divers liens de Noël".

A l’approche des fêtes de fin d’année, le public pourra ainsi trouver de nombreuses idées cadeaux, et est invité à découvrir des pièces uniques, sculptées ou gravées dans la pierre et le bois, des compositions alliant nacre et coquillage, des bijoux, des objets d’apparat ou de décoration, des tableaux, du linge de maison et bien d’autres créations.

Plusieurs concours seront organisés tout au long de ce salon, et des prix récompenseront certaines des plus belles créations confectionnées à partir de matières premières libres. Le public retrouvera également des concours autour du thème des fêtes de fin d’année, et ainsi des jeunes de 15 à 21 ans sont, par exemple, attendus pour la fabrication de diverses décorations de Noël. Des prestations de danses et des défilés sont également au programme, tout comme des démonstrations de tressage ou encore de confection de tifaifai.

Le salon "Te Noera a te rima’i" se déroulera du 2 au 24 décembre, et sera ouvert au public du lundi au dimanche de 8h30 à 18h.

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Rugby – Interclubs : Faa’a devant Raiatea et Pirae en U18.

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Un tournoi interclubs a été organisé par le RC Pirae, venant couronner une saison ‘jeunes’ prolixe en rencontres. Les jeunes de Pirae, Faa’a et Punaauia ont pu faire étalage de leur talents respectifs mais la surprise est venue de l’équipe de Raiatea qui, pour sa première participation, s’impose en U18.
Rugby – Interclubs : Faa’a devant Raiatea et Pirae en U18.
PIRAE, le 2 décembre 2015. Le dernier tournoi de rugby ‘jeunes’ de l'année 2015, organisé par le RC Pirae, s'est tenu le samedi 28 novembre 2015, au stade communal de Pirae. Ce tournoi s’est déroulé sous l’appellation ‘interclubs’ car préparé, organisé et géré par les clubs eux-mêmes. Il a rassemblé plus de 140 jeunes, de 7 à 17 ans, des écoles de rugby de Pirae, Faa'a, Punaauia et Taputapuatea (Raiatea).

Il a permis également de récompenser en fin de tournoi les équipes jeunes de chaque catégorie - U11, U13, U15 et U18 - ayant remporté le championnat interclub 2015, comptant 5 tournois de septembre à novembre. Par ailleurs, les U9 de Punaauia et Pirae se sont également affrontés et ont montré des dispositions prometteuses pour la suite.
 
Chez les U11, la grande "finale" tant attendue entre Punaauia et Pirae a tenu toutes ses promesses, les 2 équipes étant au coude à coude au classement général. Ce match clé a été très serré et il a fallu un sursaut de combattivité, sur un mouvement général, pour que le groupe de Pirae puisse marquer l'essai de la victoire.
 
Les jeunes de Punaauia ayant manifestement beaucoup donné dans ce match "couperet" se faisaient par la suite arracher la victoire sur le fil lors de leur opposition contre Faa'a. Pour ce tournoi, Pirae l'emporte donc devant Faa'a et Punaauia, décrochant ainsi le titre de champion interclub 2015, son 2ème titre cette année après la coupe de Tahiti 2015.
 

Rugby – Interclubs : Faa’a devant Raiatea et Pirae en U18.
En catégorie U13, le match phare opposait à nouveau Pirae et Punaauia et encore une fois, le spectacle fut au rendez-vous : jeu de mouvement, passes après contact, plaquages, etc...La confrontation a été très serrée avec, au final, un match nul mérité. Le groupe de Faa'a monte en puissance progressivement mais ne peut encore rivaliser au score face aux deux autres formations.

Pirae et Punaauia ont été départagés au "goal-average" et c'est finalement Punaauia qui remporte ce tournoi, devant Pirae et Faa'a. Pour autant, au classement général sur les divers tournois de l’année, Pirae s'adjuge le titre de champion interclub 2015.
 
En U15, l'opposition attendue était le match entre Pirae et Faa'a et comme prévu, il fut intense. Les jeunes de Faa'a mettaient la pression les premiers pour mener au score, mais l'équipe de Pirae ne lâchait rien en marquant également, tout en laissant passer plusieurs occasions d'essai sur les derniers mouvements.
 
Sur une dernière attaque, un jeune de Faa'a transperçait plein champ, il était repris au plaquage mais réussissait à transmettre à son partenaire en soutien pour planter l'essai de la victoire. A noter également, l'équipe de Punaauia monte en puissance à chaque tournoi, avec de nouveaux joueurs intégrés dans le groupe.
 
N'oublions pas non plus les "féminines" de Pirae, qui ont encore une fois marqué contre toutes les autres équipes, en montrant beaucoup de courage dans leur engagement. Faa'a remporte finalement le tournoi devant Pirae 1, Punaauia et Pirae 2 (à dominante "féminine"). Au classement général, c'est néanmoins Pirae 1 qui gagne le titre de champion interclub 2015.

Rugby – Interclubs : Faa’a devant Raiatea et Pirae en U18.
Pour les U18, le point marquant de ce tournoi était l'engagement d'une équipe de Taputapuatea (Raiatea), dont le club a créé des liens d'amitié et de partenariat avec le RC Pirae depuis 2 ans, avec des voyages d'échange deux fois par an. Ce fut l'occasion pour ces jeunes de se confronter aux équipes de Tahiti et il faut reconnaître qu'ils ont montré des qualités de jeu remarquables : vitesse, puissance, jeu de mouvement...Pourtant les occasions de match à Raiatea sont peu fréquentes.

Et grâce aux progrès enregistrés, ils ont décroché une belle victoire face à Pirae et ont répondu dans le combat face à l'équipe de Faa'a. Pour autant, Faa'a a encore démontré sa capacité à s'adapter, à gagner le dernier duel, pour marquer et fort logiquement Faa’a s'impose dans toutes les rencontres. Ainsi, Faa’a remporte le tournoi devant Raiatea et Pirae, pour être sacré champion interclub 2015, après avoir gagné la coupe de Tahiti 2015.
 
A la fin du tournoi, les différents vainqueurs du championnat interclubs ont reçu leurs trophées respectifs et un goûter a pu être offert à tous les jeunes pour les féliciter d'avoir fait honneur aux valeurs du rugby, non seulement lors de ce tournoi mais également lors de toutes les rencontres de l'année.

Rugby – Interclubs : Faa’a devant Raiatea et Pirae en U18.

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Pompiers : du matériel spécifique pour les interventions à risques

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Pompiers : du matériel spécifique pour les interventions à risques
PAPEETE, le 2 décembre 2015. Les sapeurs-pompiers de Papeete ont récemment fait l'acquisition de nouveaux équipements pour les besoins du centre de secours afin de compléter le matériel spécifique aux interventions présentant des risques chimiques et toxiques.

La cérémonie s'est déroulée en présence de Mareva Trafton, 4e adjointe au maire, et du lieutenant- colonel Franck Machingorena, directeur adjoint de la Protection civile.
Le matériel d'une valeur de 2,3 millions Fcfp a été financé par le fonds intercommunal de péréquation (FIP). Les pompiers ont ainsi réceptionné des paires de gants, une valise de contrôle scaphandre, des adaptateurs pour ARI (Appareil respiratoire isolant), des tenues étanches liquides Type 3, des bottes nitrile, des masques Total III Filtrants, des cartouches filtrantes et des tenues scaphandres LS Hybuter, le tout entreposé dans une remorque.
A ce jour, le centre de secours de Papeete est le seul à posséder ce type de matériels.
Les pompiers de Papeete ont reçu du nouveau matériel pour faire face aux risques chimiques et toxiques.


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COP21 : La Polynésie, "coupable malgré elle" du réchauffement climatique (Fritch)

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COP21 : La Polynésie,
PARIS, 2 décembre 2015 - Edouard Fritch propose de faire de la zone économique exclusive polynésienne une grande "aire marine gérée". L’aire marine éducative des Marquises a séduit et va s’exporter en métropole.

Lors de la COP21 qui se tient à Paris (Le Bourget), Edouard Fritch n’est pas seulement le Président de la Polynésie française. Il porte aussi la parole des territoires océaniens, les premiers touchés par le réchauffement climatique. Pour lui, la montée des eaux "constitue une violation de notre identité, tant notre histoire et notre culture sont intimement liées avec notre océan et la nature". Il ajoute qu’avec Samoa, Tonga, Tuvalu, les Cook, Niue ou encore Tokelau, "nous partageons le même ADN mais aussi le même ennemi : le dérèglement climatique". Si l’enjeu peut sembler marginal au regard de grands pays très peuplés, il a rappelé que les pays polynésiens, océan compris, représentent près de deux fois la superficie de l’Europe : "Je pense sincèrement que l’appellation « Grand Pays Océanique » serait plus appropriée que le traditionnel « Petits territoires insulaires »".

S’il a une nouvelle fois demandé à ce que les collectivités françaises du Pacifique puissent accéder au fonds vert pour financer leur transition énergétique, Edouard Fritch s’est refusé à présenter la Polynésie française sous le seul terme de victime mais plutôt "coupable malgré elle, car victime des effets de la civilisation moderne". Ainsi, il appelle la Polynésie à se "réveiller" face à son bilan carbone : 3,4 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par habitant chaque année.

Pour Edouard Fritch, la Polynésie ne doit pas uniquement subir le réchauffement climatique mais aussi apporter des solutions "pour que nous soyons nous-mêmes un exemple". Et cet avenir en vert doit pour lui se développer autour de trois axes : "protéger notre biodiversité, respecter notre culture et promouvoir l’écocitoyenneté".

Malgré tout, les Etats océaniens aimeraient voir le réchauffement limité à 1,5 degré pour assurer la survie de leurs territoires, quand le compromis final de la COP21 risque de dépasser les deux degrés. "Vraisemblablement, ils seront déçus", admet Edouard Fritch. Mais ce n’est là qu’une étape : "Quelle que soit l’issue, la COP21 a été une plateforme excellente pour nous : on a pu parler des problèmes insulaires, des problèmes des Océaniens".

L’aire marine éducative des Marquises s’exporte en France

C’est peut-être la contribution la plus tangible de la Polynésie française à la prise de conscience du réchauffement climatique. Ce mercredi après-midi, Edouard Fritch a signé avec Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, un partenariat …
L’idée est née à Tahuata, aux Marquises, afin d’impliquer les enfants à la protection de leur littoral. Relier l’enseignement et la responsabilité de la protection de l’environnement. En octobre dernier, le directeur de l’agence des aires marines protégées avait estimé le concept "exportable au plan national, mais aussi international". L’initiative a ensuite reçu le soutien du ministère des Outre-mer. Avec la signature de cette convention, il s’agit de reproduire la même expérience dans les écoles primaires de métropole, à commencer par celle de La Rochelle. Le Président du Pays, Edouard Fritch, y voit "une reconnaissance nationale de l’importance de ce concept né en Polynésie française".

La Polynésie, future immense aire marine gérée ?

La protection de l’océan devient l’affaire du Pays tout entier. Si la conscience de l’enjeu devient un peu plus nette chaque jour, le travail se faisait jusqu’à présent en ordre dispersé. L’archipel des Australes travaille avec la fondation Pew à la mise en place d’une aire marinée protégée. Les Marquises y réfléchissent aussi avec le projet de classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce mercredi, lors de la COP21 à Paris, Edouard Fritch a décidé de passer à la vitesse supérieure : "Nous sommes décidés à élargir la réflexion sur l’ensemble de la zone économique exclusive" en faisant de la Polynésie française une immense aire marine gérée.

Cependant, il y a une différence de niveau. L’aire marine gérée n’est qu’un des différents paliers avant d’atteindre le niveau d’aire marine protégée. Il s’agit pour le Président du Pays d’avancer par étapes en associant les populations. "Nous souhaiterions, avant de nous lancer, impliquer les populations et les acteurs économiques comme les pêcheurs. Mais aujourd’hui, il y a une vraie volonté en Polynésie française de la part des maires de protéger l’océan".

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Isabelle Sachet, "une excellente recrue" affirme Edouard Fritch

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Isabelle Sachet,
PARIS, 2 décembre 2015 - Le Président Edouard Fritch s'est exprimé en marge de la COP21 sur l'actualité politique locale, et notamment le ralliement dans le groupe Tapura Huiraatira de la représentante Isabelle Sachet.

Isabelle Sachet vient de quitter le Tahoeraa pour rejoindre le Tapura. Satisfait ?

Edouard Fritch : L’environnement politique aujourd’hui nous est favorable. Le président du Tahoeraa Huiratiraa fait tout pour pousser les gens dans nos bras. Donc, je ne vais pas commenter plus. Mais je ne suis pas étonné de la décision qui a été prise par Isabelle Sachet. Je pense que la décision a été bien murie. Cela me réjouit énormément puisque je vais lancer mes Assises de la famille pour le début d’année prochaine et je comptais bien l’appeler pour participer à la réflexion puisqu’elle gère les Fare Metua. C’est une excellente recrue. Elle va contribuer à définir dans les mois à venir une vraie politique de la famille pour notre pays.

A une semaine du vote du budget, il vous manque encore une voix pour atteindre la majorité à l’assemblée. Etes-vous confiant ?

Edouard Fritch : Je reste optimiste. Vous savez, je ne dis pas que mon budget est parfait mais nous avons décidé de faire des efforts, nous avons réduit les dépenses des pouvoirs publics et cet argent économisé servira pour investir et pour créer de l’emploi. On peut toujours me critiquer sur les orientations mais je compte sur tout le monde dans cette affaire et je fais avec les moyens que j’ai.

Vous pourriez accepter des amendements de l’opposition?

Edouard Fritch : Si les amendements sont bons, oui. Nous accepterons les amendements qui viennent pour aider le pays à aller mieux. Mais lorsqu’on me dit que les Polynésiens ont besoin de 30000 Fcfp pour ses commandes alors que l’on sait que la paire de tennis ou la montre se commande directement par Internet, il y a un problème. Je ne vais pas m’opposer, je dis simplement que c’est dommage. Je crois qu’il aurait fallu faire une consultation avant. Il y a des avantages pour les uns mais il y a de gros inconvénients pour les autres.

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Comment les voyages sans visa aux Etats-Unis pourraient changer

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Comment les voyages sans visa aux Etats-Unis pourraient changer

Une lutte politique s'est engagée à Washington pour réformer le privilège accordé aux ressortissants de 38 pays riches, libres de venir aux Etats-Unis sans visa, des parlementaires poussant pour que chaque voyageur fournisse ses empreintes digitales avant de prendre l'avion.

Le secteur du tourisme craint que l'ajout de procédures ne dissuade des touristes de venir aux Etats-Unis. Le privilège dont bénéficient la plupart des pays européens, dont la France, signifie que leurs ressortissants n'ont pas à faire la queue dans un consulat américain pour obtenir un visa, pour des séjours courts. Ils n'ont qu'à remplir, sur internet, un formulaire bien connu: ESTA.

Ces éléments biographiques sont ensuite croisés avec diverses bases de données criminelles et terroristes.

Réagissant aux attentats de Paris et aux risques posés par des jihadistes détenteurs de passeports européens, la Maison Blanche a annoncé lundi que chaque passager devra bientôt déclarer dans ce formulaire ESTA s'il s'est rendu dans des pays "sanctuaires terroristes".

Mais des sénateurs, emmenés par la démocrate Dianne Feinstein et le républicain Jeff Flake, ont annoncé mardi vouloir aller beaucoup plus loin en rendant obligatoire la collecte d'empreintes digitales et d'une photographie avant le voyage. Aujourd'hui, empreintes et photo sont prises à l'aéroport d'arrivée aux Etats-Unis.

L'entourage de la sénatrice Feinstein explique à l'AFP que la collecte pourrait se faire dans les quelques aéroports étrangers où des agents d'immigration américains sont déjà présents. Mais pour la très grande majorité des voyageurs, la mesure obligerait à aller donner ses empreintes dans un consulat ou ailleurs, de quoi dire adieu à la spontanéité d'un séjour américain.

"Ce genre de mesures semblent empoisonnées, comme s'ils voulaient tuer le programme", se lamente Jonathan Grella, vice-président pour la communication de l'US Travel Association. "Je ne suis pas sûre que les élus se rendent compte du coût pour les voyageurs, de l'impact sur les voyages et sur nos relations diplomatiques".

 

- Partage de renseignements -

 

Un projet de réforme concurrent se préparait cette semaine chez la majorité républicaine de la Chambre des représentants, dont le président Paul Ryan a évoqué plusieurs pistes mercredi matin.

"Dans les prochains jours, la Chambre continuera à évaluer ces propositions afin qu'on sache exactement qui entre dans notre pays", a-t-il déclaré.

La généralisation du passeport électronique semble faire consensus. Ces passeports ont une puce qui contient les mêmes informations que la page d'identité du passeport, ainsi qu'une photo numérique et, selon les pays, des empreintes digitales. Il est plus difficile de les contrefaire.

Dans les faits, la quasi-totalité des voyageurs exemptés de visas ont déjà un passeport électronique, les seules exceptions concernant quelques passeports délivrés avant octobre 2006, et qui arriveront de toute façon à expiration en 2016.

Tous les pays de l'Union européenne délivrent des passeports biométriques depuis 2009, avec une photo numérisée et les empreintes de deux doigts.

Là où les Etats-Unis pourraient sévir serait le partage de renseignements, en exigeant des pays partenaires qu'ils alimentent plus régulièrement le flot d'informations, quitte à les sanctionner.

Aujourd'hui, tous les pays membres du programme d'exemption de visas doivent partager avec les Etats-Unis leurs listes de suspects de terrorisme, explique Marc Frey, qui dirigea le programme américain d'exemption de visas de 2007 à 2010. Les Américains sont aussi en droit de demander des vérifications de casier judiciaire sur des passagers, au cas par cas.

Mais l'administration Obama et des élus veulent s'assurer de l'exhaustivité de ces informations, et forcer leurs alliés à utiliser systématiquement la base de données d'Interpol sur les passeports volés et perdus. Elle en compte 45 millions, selon Dianne Feinstein, mais la plupart des pays ne la consulteraient jamais.

Le programme, pour ses partisans, a permis depuis sa création en 1986 et ses multiples réformes depuis le 11 septembre 2001 un renforcement historique des contrôles et des échanges entre forces de l'ordre partenaires.

"Le plus gros problème, c'est le nom du programme d'exemption de visa", dit Marc Frey à l'AFP. "Les gens croient qu'on peut juste montrer son passeport britannique ou français, monter dans un avion et arriver à New York ou Washington. Ce n'est plus du tout le cas".


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Fin du blocage de l'aéroport de Wallis et Futuna

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Fin du blocage de l'aéroport de Wallis et Futuna

L'aéroport international de Wallis et Futuna, paralysé depuis le 23 novembre, a été débloqué mercredi après la signature d'un accord entre le préfet et les responsables coutumiers, ont indiqué les autorités.

Une vingtaine de personnes du district de Hihifo à Wallis, où se situe l'aéroport, en bloquaient les accès, réclamant l'embauche de deux personnes à l'Aviation civile, en contrepartie de l'accès au foncier.       La Grande chefferie coutumière de ce petit archipel français du Pacifique sud, sans laquelle rien ne se décide, avait apporté son soutien au mouvement.        

En début de semaine, Georges Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, avait adressé un courrier aux coutumiers "appelant l'ensemble des parties à se retrouver au plus vite pour renouer le dialogue et rechercher la voie d'une solution consensuelle et durable".         

Mercredi, un protocole d'accord, prévoyant notamment l'établissement d'une convention entre l'Aviation civile et les chefs wallisiens, a été signé entre la préfecture, l'Aviation civile et les coutumiers.       

Le préfet Marcel Renouf a exprimé "sa grande satisfaction", tout en déplorant "le gâchis et le temps perdu" dans ce conflit.

L'archipel de Wallis et Futuna est desservi par la compagnie Air Calédonie International (ACI), qui opère plusieurs rotations par semaines dont certaines font escale à Fidji. Cinq vols ont été annulés pendant le blocage, concernant environ un millier de passagers.        

"Un vol spécial est déjà parti et un autre décollera jeudi en fin d'après-midi de Nouméa. La desserte inter-île entre Wallis et Futuna est opérationnelle", a indiqué à l'AFP une porte-parole d'ACI.         Territoires français les plus éloignés de la Métropole, Wallis et Futuna (10.934 hab.) sont régulièrement le théâtre de conflits avec l'administration, qui représente plus de 60% des emplois.


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MH370: des analyses nouvelles montrent que les recherches se font au bon endroit

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MH370: des analyses nouvelles montrent que les recherches se font au bon endroit

L'Australie a annoncé jeudi que de nouvelles données sur la disparition du vol MH370 confirmaient que les recherches qu'elle dirige se déroulent au bon endroit, laissant espérer qu'un jour l'épave sera retrouvée. 

L'Australie a pris la tête des recherches pour tenter de retrouver le Boeing 777 de Malaysia Airlines. Celui-ci s'est volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur pour Pékin, avec 239 personnes à bord, et se serait abîmé dans l'océan Indien.

Sur la base de relevés satellitaires sur la possible trajectoire de l'avion, qui avait dévié de son plan de vol, des bateaux explorent les fonds sous-marins au large de la côte ouest de l'Australie. Ils ont parcouru jusqu'ici 75.000 kilomètres carrés, sur une zone de recherches estimée à 120.000 km2, sans résultat.

Le vice-Premier ministre australien Warren Truss a expliqué que le Groupe des sciences et de la technologie de l'armée australienne avait été chargé de croiser à nouveau toutes les données disponibles, afin d'être sûr que rien n'avait été mal interprété. 

Ses conclusions, fondées sur des modèles de données Inmarsat de communications par satellite, de dynamique aéronautique et d'informations météorologiques, ont été rendues publiques jeudi.

"Les principaux résultats de ce travail supplémentaire valident ce qui a été jusqu'alors entrepris. Ils confirment que l'avion se trouve probablement quelque part dans ces 120.000 kilomètres carrés", a-t-il déclaré.

"Cela nous encourage et atteste que tous les efforts sont faits pour que les recherches soient bien orientées et, comme nous l'espérons, porteront un jour leurs fruits", a ajouté Warren Truss.

Trois navires continuent à parcourir la région, ce qui nécessite quatre jours de voyage aller et quatre jours retour dans des conditions difficiles entre le port de ravitaillement et la zone de recherches.

La disparition du MH 370 a suscité une multitude de spéculations mais les enquêteurs pensent que l'avion s'est écrasé quelque part dans le sud de l'océan Indien, après s'être retrouvé à court de carburant. 

En juillet, un fragment d'aile de l'appareil, de deux mètres de long, a été retrouvé sur une plage de l'île française de La Réunion, apportant la première preuve tangible d'une fin de vol tragique.

Les experts considèrent cependant que seule une localisation de l'épave et une récupération des boîtes noires permettront de résoudre le mystère du MH370. 


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Indonésie: 18 personnes ensevelies par un glissement de terrain

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Indonésie: 18 personnes ensevelies par un glissement de terrain

Dix-huit personnes ont été ensevelies jeudi par un glissement de terrain provoqué par des pluies torrentielles dans un village de l'ouest de l'Indonésie, ont annoncé les autorités de ce pays d'Asie du Sud-Est.

Trois personnes ont été découvertes mortes et les secouristes sont à la recherche de 15 corps dans le village de Lebong Tandai, sur l'île de Sumatra.

Plusieurs maisons ont été ensevelies sous des masses de terre et de roches qui ont glissé d'une colline aux premières heures de la journée, a précisé un porte-parole de l'agence des catastrophes naturelles, Sutopo Purwo Nugroho.

Les opérations de secours ont été freinées par l'accès difficile au site de la catastrophe.

Plus tôt dans la semaine, un glissement de terrain à Sumatra avaient déjà fait deux morts et neuf blessés.

Les glissements de terrain sont fréquents dans l'archipel au climat tropical, en particulier pendant la saison des pluies qui a débuté ces dernières semaines et dure plusieurs mois.


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