Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46756 articles
Browse latest View live

Quatorze morts dans une fusillade en Californie, deux suspects tués

$
0
0
Quatorze morts dans une fusillade en Californie, deux suspects tués

Au moins 14 personnes ont été tuées mercredi en Californie dans une fusillade aux motivations encore indéterminées ayant visé une fête de fin d'année d'employés réunis à San Bernardino, la pire tuerie aux Etats-Unis depuis trois ans. 

Quelques heures après le drame, le chef de la police locale Jarrod Burguan a assuré à la presse que les mobiles des deux auteurs de fusillade, tués dans la foulée, n'étaient pas connus "à ce stade". "Mais nous n'avons pas exclu le terrorisme", a précisé Jarrod Burguan. 

La police a identifié les deux auteurs présumés comme étant un homme et une femme de 28 et 27 ans. Tous deux étaient lourdement armés et "il s'agit au minimum d'une attaque de l'ordre du terrorisme intérieur", a estimé M. Burguan.

L'homme identifié est Syed Farook, un Américain de 28 ans, employé de la ville. Il était accompagné d'une jeune femme de 27 ans, Tashfeen Malik, dont la nationalité n'est pas connue.

Peu d'informations circulaient en revanche sur l'identité des victimes de la fusillade, parmi lesquelles figuraient 17 blessés dont certains dans un état critique. 

Les deux suspects été tués dans un 4x4 noir par la police lors d'un échange de tirs sur un axe routier.

"Ils étaient tous les deux armés d'un fusil d'assaut et d'une arme de poing", avait auparavant indiqué M. Burguan.

David Bowdich, un responsable du FBI de Los Angeles, n'a ni confirmé ni écarté l'hypothèse d'un acte terroriste.

Alors qu'aucun lien n'avait encore été établi par les autorités avec une quelconque idéologie ou religion, la communauté musulmane de Californie a fermement condamné la fusillade lors d'une conférence de presse impromptue. 

"Pourquoi a-t-il fait une chose pareille? Je n'en ai aucune idée", a dit un beau-frère de Syed Farook, Farhan Khan, invité à la conférence. "Je suis choqué", a-t-il ajouté. 

La tuerie a été perpétrée lors d'une réunion festive des personnels de santé du comté de San Bernardino, durant laquelle une dispute a éclaté, un convive quittant les lieux. La police a ensuite confirmé que ce convive était Syed Farook.

Les deux suspects décédés étaient "déterminés" et vêtus de tenues paramilitaires.

Une troisième personne a été interpellée mais son implication dans l'attaque reste à prouver, a souligné le policier. 

Avec plusieurs auteurs, cette fusillade diffère d'autres tueries aux Etats-Unis souvent réalisées par des déséquilibrés solitaires qui atteignent un point de rupture. 

 

- 'Comme en mission' -

 

Les tireurs "avaient préparé leur acte, comme s'ils étaient en mission", a commenté Jarrod Burguan.

La fusillade a consterné le président Barack Obama.

Le visage grave, il a déploré ces tueries qui se reproduisent aux Etats-Unis et sont "sans équivalent ailleurs dans le monde".

Le bilan de cette fusillade est le plus lourd depuis le carnage perpétré en décembre 2012 dans l'école de Sandy Hook à Newtown (Connecticut, nord-est), où 26 personnes avaient trouvé la mort, dont 20 enfants de CP.

Les coups de feu se sont produits en fin de matinée au Inland Regional Center, un centre social au service de personnes handicapées. 

Olivia Navarro, 63 ans, a reçu un appel de sa fille Jamile, qui travaillait dans ce vaste bâtiment où les handicapés, en particulier les enfants, reçoivent des soins. 

"Elle m'a dit +il y a des tireurs dans le bâtiment! On va s'enfermer dans une pièce et éteindre la lumière+", a raconté Olivia Navarro à l'AFP.

Le bain de sang a plongé San Bernardino dans la stupeur et l'effroi, les écoles recevant notamment l'instruction de confiner les élèves et les habitants de rester chez eux.

Des centaines de membres de forces de l'ordre ont été déployés, avec le soutien du FBI.

Les télévisions américaines ont diffusé des images prises d'hélicoptère montrant des agents des forces d'intervention, abrités derrière leurs véhicules, près du 4x4 criblé de balles, un corps reposant à terre non loin.

 

- 5 jours après une autre tuerie -

 

Cette nouvelle fusillade intervient cinq jours seulement après une tuerie dans un centre de planning familial dans le Colorado qui avait déjà provoqué la colère du président Obama et relancé pour la énième fois le débat sur la réglementation des armes à feu aux Etats-Unis. 

La candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, a affirmé dans un tweet qu'elle refusait "d'accepter ceci comme normal". "Nous devons agir pour mettre fin à la violence avec les armes à feu immédiatement", a-t-elle ajouté.

Plusieurs candidats républicains dont Donald Trump ont fait part de leurs "pensées et prières" pour les victimes et les forces de l'ordre.  

A la date du 27 novembre, les Etats-Unis ont été le théâtre de 351 fusillades de masse en 2015, soit plus d'une par jour, selon le site Shootingtracker, qui recense tous les incidents de ce type.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La franchise douanière à 30 000 Fcfp est officiellement applicable

$
0
0
La franchise douanière à 30 000 Fcfp est officiellement applicable
PAPEETE, 3 décembre 2015 - La franchise douanière à 30 000 Fcfp est en vigueur depuis le 1er décembre dernier.

L’Assemblée a voté la semaine dernière un amendement augmentant la franchise douanière de 20 000 à 30 000 Fcfp pour les achats commandés par les particuliers. La mesure est officiellement applicable depuis sa publication au Journal officiel de la Polynésie française.

La nouvelle franchise douanière (30 000 Fcfp) est dorénavant applicable. Cette franchise définit le seuil de coût, en incluant les frais de transport, en-deçà duquel une commande faite par un particulier à l’étranger, livrée dans un même colis, échappe à toutes formalités ou taxes douanières.

Jeudi 26 novembre, l’augmentation de cette franchise de 20 000 à 30 000 Fcfp avait été votée à la demande des représentants souverainistes avec le soutien des élus Tahoera’a. Cette nouvelle norme est applicable depuis sa publication au Journal officiel, mardi dernier dans le numéro spécial 1972.

L'augmentation de cette franchise par l’Assemblée avait provoqué la grogne des commerçants locaux, qui dénoncent une concurrence déloyale, en raison d’une plus grande facilité offertes aux achats sur internet, à la veille des fêtes de Noël.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mexican connection : peines confirmées en appel pour Pageau et Fiumarella

$
0
0
Mexican connection : peines confirmées en appel pour Pageau et Fiumarella
PAPEETE, le 3 décembre 2015 - Les appels de Thierry Pageau et Alphonse Fiumarella, deux des sept prévenus condamnés à de lourdes peines de prison ferme en première instance en décembre 2014 pour trafic d'ice dans l'affaire dite de la Mexican connection, démantelée par les douanes en 2012, ont été rejetés ce jeudi matin par la cour d'appel.

Le premier avait écopé de 3 ans de prison ferme, mais sans mandat de dépôt. Le second avait été condamné à 6 ans de prison ferme. Ecroué, il avait aussi écopé d'une forte amende douanière correspondant au 468 grammes d'ice importés du Mexique au centre de cette affaire, soit 46, 8 millions de francs. Ces jugements ont été confirmés ce matin.
Alphonse Fiumarella avait demandé "la clémence" de la justice sur ce point, invitant les magistrats à revoir cette sanction financière à la baisse. Outre l'amende à payer, Alphonse Fiumarella s'était vu confisquer des entrepôts qu'il possédait pour une valeur estimée à environ 20 millions de francs. Il souhaitait les récupérer.

Thierry Pageau, lui, contestait ses condamnations pour association de malfaiteurs et importation, ne reconnaissant que la possession et l'usage de stupéfiants. Dans les deux cas, le parquet général avait rejeté les arguments des deux hommes et demandé la confirmation des peines prononcées par le tribunal correctionnel en première instance.

468 grammes d'ice dans le slip

Thierry Pageau avait été impliqué par tous ses co-prévenus dans cette affaire de trafic d'ice, organisé depuis la maison d'arrêt de Nuutania par le détenu Angelino Diaz Nogueira, trafiquant bien connu et condamné à 10 ans de prison ferme dans ce dossier pour trafic de stupéfiants en récidive. En 2012, les douanes avaient découvert le pot aux roses en interpellant à l'aéroport un homme ayant transité par le Chili et qui transportait sur lui 468 grammes d'ice cachés dans le slip.
L'enquête avait permis de mettre au jour une organisation chapeautée par Diaz, depuis sa cellule, avec la complicité de dealers dont les noms reviennent régulièrement dans les enquêtes pour trafic de stupéfiants. Leurs copines faisaient le relais avec l'extérieur, des téléphones étaient introduits en douce dans la prison.

Une petite quantité d'ice avait été découverte au domicile de Thierry Pageau lors des perquisitions, mais les témoignages recueillis au cours de l'enquête avaient fait état d'une cinquantaine de grammes qui lui seraient passés entre les mains pour le compte de Diaz. Thierry Pageau a comme en première instance crié au complot, reconnaissant a minima un usage festif sur une courte période avec sa compagne de l'époque Sabine Boiron, condamnée pour sa part à 18 mois de prison avec sursis dans ce dossier et qui s'était désistée de son appel.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La colonisation, toujours d'actualité

$
0
0
La colonisation, toujours d'actualité
Professeur de civilisation polynésienne à l'université de la Polynésie française, Bruno Saura s'est penché sur la question des temps coloniaux en Polynésie. Sans complexe du mot colonisation, le professeur soutient qu'aujourd'hui, le Territoire est sous "une colonisation culturelle".

Avec son livre Histoire et mémoire des contemporains coloniaux en Polynésie française, Bruno Saura s'adresse en premier lieu aux habitants de la Polynésie française qui souhaitent mieux connaître l'histoire de la colonisation et les résistances que cela entraîna.

Qualifié d'"objectif et passionné" par son éditeur, Christian Robert, Bruno Saura explique que, dans l'histoire de la colonisation, il y a forcément des rapports inégaux : "C'est l'Occident qui vient s'installer en Polynésie plus que la Polynésie en Occident."

Pour le professeur de civilisation ancienne de l'université de la Polynésie française (UPF), la Polynésie reste dans une situation coloniale : "Le fait que la langue régresse malgré tout, c'est bien la preuve d'une situation coloniale. Aux Samoa ou aux Tonga, la situation n'est pas la même."

Mais les Polynésiens choisissent de "rester à l'intérieur" de cette colonisation française, notamment en votant pour certains partis politiques, c'est donc une "situation coloniale consentie". Bruno Saura nuance ses propos : "Pour certains, le fait qu'il y ait une autonomie interne depuis 1984 signifie que la Polynésie n'est plus dans une situation coloniale mais elle a été quand même été inscrite sur la liste des colonisés de l'ONU assez récemment." Il qualifie alors cette colonisation de "culturelle". "Désormais, nous ne sommes plus dans la période d'installation coloniale ou l'on s'empare des territoires", continue-t-il, mais les actes de résistance demeurent. "Le fait que les gens aient maintenus leur langue, parlent en tahitien, c'est un acte de résistance au quotidien. Mais là, il n'y a pas de dates, pas de grands hommes, ce sont des choses quotidiennes et discrètes."

Pour son ouvrage, Bruno Saura repasse sur 250 ans d'histoire – de l'arrivée de Wallis à aujourd'hui – en les illustrant avec des faits historiques qui "parlent aux gens". Comme les grands juges polynésiens qui existaient aux xixe et xxe siècles, les to'ohitu. "Cette institution est perçue par la majorité des Tahitiens d'aujourd'hui comme une institution indigène, réputée avoir existé depuis les temps pré-européens, alors qu'elle est, en réalité, née de l'acculturation missionnaire", écrit-il dans le livre édité au Vent des îles. Par les faits historiques, il rétablit la vérité. Pour le professeur, le débat sur le colonialisme doit exister, et son livre en est une contribution.

Bruno Saura dédicacera son livre samedi 5 décembre de 8h30 à 12h00 à la librairie Odyssey.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Planchers effondrés dans des fare MTR : ils n'avaient pas été traités contre les termites !

$
0
0
Planchers effondrés dans des fare MTR : ils n'avaient pas été traités contre les termites !
PAPEETE, le 3 décembre 2015. Les planchers des fare MTR qui se sont effondrés n'ont pas été traités contre les termites a annoncé ce jeudi le ministre du Logement. Tearii Alpha a précisé que les archives du FDA (Fonds de développement des archipels) seront passées au peigne pour fin pour identifier les "responsabilités".


Le 25 novembre, nous relayions le témoignage d'un médecin de Huahine avait vu plusieurs habitants de Huahine blessés après l’effondrement de planchers de fare MTR. Deux jours plus tard, Tearii Alpha annonçait le départ de deux architectes pour l'île pour identifier l'origine du problème. Répondant à une question orale de la représentante Tapura Huiraatira Béatrice Lucas, le ministre du Logement Tearii Alpha a annoncé ce jeudi à l'assemblée que les deux experts avaient constaté que les matériaux n'avaient pas été traités contre les termites. Pour résumer, ce sont des "petits vers qui ont réduit quasiment en miettes le plancher. Les ossatures principales du plancher n'ont pas été attaquées." Mais la mission est loin d'amener un constat rassurant puisqu'ils ont noté que les "cloisons" souffraient aussi du même problème.

Le gouvernement a donc décidé de lister l'ensemble des habitations concernées par ce problème "avec l'expertise des communes et des techniciens de l'OPH". Les maires ont été appelés à adresser une liste avant mardi prochain. Ensuite, le ministre déterminera l'enveloppe nécessaire pour réhabiliter ces fare MTR.

Le ministre du Logement a souligné qu'il fallait maintenant déterminer les "responsabilités" dans ce dossier car, "en principe", les fare MTR devaient faire l'objet de contrôles après leur édification. "Tous les fare OPH subissent des contrôles techniques à l'issue de leur construction", a rappelé Tearii Alpha. "Nous allons analyser les archives du FDA (Fonds de développement des archipels) on regardera si cela a été fait et quelles sont les responsabilités dans cette affaire."


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Budget outre-mer : l'amendement de Nuihau Laurey fâche George Pau-Langevin

$
0
0
Budget outre-mer : l'amendement de Nuihau Laurey fâche George Pau-Langevin
PARIS, le 3 décembre 2015. Le sénateur a fait adopter un amendement pour revenir sur la baisse de 477 millions de Fcfp de la DGA, contre l’avis de la ministre des outre-mer. Mais par un jeu de technique comptable complexe, le budget de la Polynésie risque de perdre 1,9 milliard de Fcfp.

Tout avait pourtant bien commencé, lors de l’examen du budget dédié à l’outre-mer pour l’année 2016 par le Sénat ce jeudi. Tous les groupes politiques, de droite comme de gauche, ont chacun à leur tour félicité la ministre George Pau-Langevin pour avoir réussi à préserver ses crédits, alors que la plupart des autres secteurs sont touchés par des baisses de dotations. Comme lors de l’examen par l’Assemblée nationale le mois dernier, le budget outre-mer se dirigeait vers une adoption sans difficulté. Mais comme le mois dernier, ce sont les parlementaires polynésiens qui se sont fait entendre sur la question de la baisse de la Dotation globale d’autonomie, pour la troisième année consécutive.
Nuihau Laurey parle alors d’« erreur » et de « reniement de la signature de l’Etat" et propose un amendement pour revenir sur cette baisse annoncée. Pourtant, George Pau-Langevin s’est déjà engagée devant l’Assemblée nationale à prélever les 477 millions de Fcfp (4 millions d’euros) manquant sur son propre budget pour que les crédits de la Polynésie restent stables.

La ministre des Outre-mer, habituellement flegmatique, s’agace de devoir répéter encore des choses qu’elle a dites à maintes reprises ces dernières semaines. Elle rappelle d’abord que l’Etat est revenu au financement du RSPF. Elle explique que selon les règles comptables, si sa solution n’était pas acceptée, c’est une somme quatre fois plus élevée qui devrait être retirée à la Polynésie. Et elle conclut son intervention en direction du sénateur et ministre des Finances du gouvernement Fritch : "Si vous voulez absolument faire comme ça, faites-le, vous perdrez 16millions » d’euros, soit 1,9 milliard de Fcfp."
En réponse, Nuihau Laurey affirme que la ministre l’a mal compris, que sa proposition est « bonne » mais qu’il veut simplement « la compléter ». George Pau-Langevin est à court d’argument : « Si vous n’avez pas confiance, vous n’avez pas confiance. Mais ce n’est pas raisonnable par rapport à l’intérêt de votre territoire »
Le chef de file des socialistes au Sénat, Didier Guillaume, enfonce le clou : puisque la ministre s’est engagée publiquement, autant la croire, d’autant que l’amendement de Nuihau Laurey est « bancal ». Le nouveau sénateur, pour son premier budget national, semble isolé.


Budget outre-mer : l'amendement de Nuihau Laurey fâche George Pau-Langevin
Mais Lana Tetuanui demande la parole et fait souffler un vent de colère dans l’hémicycle du Sénat, habituellement si calme. Elle se dit « stupéfaite » et « s’insurge » contre le grignotage de la DGA, cette « dette nucléaire ». En pleine sommet sur le climat à Paris, la sénatrice polynésienne aborde les conséquences environnementales et sanitaires liées aux essais nucléaires. « On n’a pas fait des essais dans les autres collectivités. En Polynésie, si ! C’est nous qui avons payé le plus cher pour la grandeur et la dignité de notre mère-patrie », tonne-t-elle. Pour elle, la DGA est « la reconnaissance de notre mère-patrie envers tout ce qui a été fait dans notre pays. » Applaudissements des sénateurs présents.
Mal à l’aise, George Pau-Langevin se trouve dans le mauvais rôle : « Pas à nous, ce genre d’observations », dit-elle en rappelant qu’en 1995 elle faisait partie des opposants à la reprise des essais nucléaires à Moruroa. Elle répète qu’elle propose « une solution raisonnable » et trouve ces critiques « pas très justes » par rapport au soutien qu’apporte par ailleurs l’Etat au fenua. Et d’ajouter, fataliste : « Si vous ne voulez pas, on ne va pas vous forcer. Cet amendement n’ira pas dans le sens des intérêts de la Polynésie, c’est tout. »

Budget outre-mer : l'amendement de Nuihau Laurey fâche George Pau-Langevin
Mais au Sénat, la droite et le centre sont majoritaires. L’amendement de Nuihau Laurey est adopté. La séance se termine dans la confusion, une suspension de séance est demandée en urgence. Au final, Nuihau Laurey a gagné son bras-de-fer contre la ministre des Outre-mer mais il risque donc de perdre plus de 1,9 milliard de Fcfp qui manqueront au budget de la Polynésie française. Le budget de l’Etat devrait faire la navette entre les deux assemblées et c’est généralement l’Assemblée nationale, dont la majorité soutient le gouvernement, qui a le dernier mot.
Dans un communiqué ce jeudi, les sénateurs Laurey et Tetuanui "regrettent profondément les paroles prononcées par la ministre des Outre-mer". "Par son intervention, Mme Pau-Langevin a démontré, selon les sénateurs polynésiens, sa totale incompréhension du sujet des essais nucléaires en Polynésie", ajoutent les deux élus.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Moorea : Les jeunes sapeurs-pompiers organiseront le Téléthon 2015

$
0
0
Moorea : Les jeunes sapeurs-pompiers organiseront le Téléthon 2015
MOOREA, le 03/12/2015 - Le Téléthon 2015 se tient demain et samedi en Polynésie. Sur l'île sœur, l'Association des jeunes sapeurs-pompiers organisera cet évènement, de 7h30 à 13h30 et pour l'occasion, ses membres et les volontaires effectueront le tour de l'île en course à pied. L'objectif est de sensibiliser la population sur la recherche génétique pour sauver des vies, elle pourra notamment soutenir cette action en faisant des dons.

L'association des jeunes sapeurs-pompiers (AJSP) de Moorea a obtenu l'accréditation de l'AFM TELETHON Polynésie, pour l'organisation du Téléthon 2015 sur l'île sœur. L'opération se tiendra samedi, à partir de 7h30 jusqu'à 13h30.

Cette année, les jeunes sapeurs-pompiers, âgés de 11 à 16 ans, ont décidé de lancer un défi, en réalisant un tour de l'île à pied.

L'objectif est de sensibiliser la population de Moorea aux différentes recherches réalisées en faveur des maladies génétiques neuromusculaires, pour sauver des enfants malades en Polynésie.

La population pourra par ailleurs, déposer des dons dans des urnes prévues à cet effet.

Pour atteindre son objectif, l'AJSP lance également un appel aux dons, aux entreprises afin que celles-ci apportent leurs contributions. "Il vous suffit de déposer vos dons pécuniaires dans la caisse Téléthon, au moment du passage des coureurs dans votre entreprise. La caisse sera déposée sur un dévidoir", explique Louis Teariki, président de l'AJSP.

Une autre caisse sera mise à la disposition du public et des entreprises, à l'arrivée de la course sur le terrain communal, en face de l'ancien EDT, à Vaiare. Des caisses seront également disponibles dans chaque mairie annexe de l'île.

Pour l'occasion, l'AJSP a aussi fait imprimer 1 000 exemplaires de leur calendrier 2016. Il sera en vente à 500 Fcfp pour l'achat de matériel pédagogique. Cent calendriers seront aussi en vente, samedi, en faveur du Téléthon.

Programme de la course

Tour de l'île en deux groupes qui prendront deux itinéraires différents : départ de la mairie de Papetoai pour une arrivée en face de Toa Moorea.

Premier itinéraire (groupe A) : Mairie de Papetoai / Urufara / Opunohu / Vaihere / Pihaena / Paopao / Paraoro / Maharepa / Tiaia / Temae / Teavaro / Vaiare

Deuxième itinéraire (groupe B) : Mairie de Papetoai / Tiahura / Nuuroa / Varari / Atiha / Haapiti / Maatea / Haumi / Afareaitu / Patae / Vaiare

7 heures : Rassemblement des coureurs à la mairie de Papetoai
7h30 : départ de la course à pied
12h30 : Arrivée à Vaiare, sur le terrain communal en face de Toa Moorea


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rendez-vous au premier festival des chorales du cœur, samedi, au parc Paofai

$
0
0
Rendez-vous au premier festival des chorales du cœur, samedi, au parc Paofai
PAPEETE, le 03/12/2015 - Un festival qui répond aux besoins exprimés par les jeunes issus des confessions religieuses. Plusieurs jeunes talents partageront avec le public leur passion à travers le chant, la musique et l'expression orale, sur le thème "les jeunes et la foi", de 18 heures à 20h30. Les jardins de Paofai seront également illuminés durant toutes ces périodes de fêtes.

Plus de 2 000 jeunes se mobiliseront samedi pour le premier festival des chorales du cœur "Te reo hau nui" qui se tiendra, dans les jardins de Paofai, de 18 heures à 20h30, une initiative du ministère de la jeunesse et des sports. Un évènement qui répond à une forte demande de la jeunesse polynésienne issue des confessions religieuses.

Ce festival permettra également de promouvoir le talent des jeunes dans le cadre d'activités socio-culturelle dans un esprit de partage. L'occasion aussi pour cette jeunesse de partager avec le public sa passion pour la musique et le chant, sur le thème "les jeunes et la foi".

Dix communes participeront à l'évènement et les choristes dirigés par leur chef de chœur seront accompagnés d'un groupe musical de trois à six musiciens, ou d'un ensemble a capella.

À l'ouverture du festival, le comité organisateur procèdera à l'illumination des jardins, où la population pourra en profiter jusqu'aux festivités de noël.

Si le début de cette aventure suscite un vif intérêt chez les jeunes, deux années d’expériences contribueraient à conforter ce concept et progresser vers l’idée de rencontres avec d’autres groupes dans la région du Pacifique anglophone et francophone.

Ainsi, l’association The Wave of God souhaite innover en proposant un "Festival des Chœurs du Pacifique" qui aurait lieu, tous les 2 ans.

Le projet offre alors une nouvelle dimension, celle de l’échange culturelle à l’échelle régionale, qui viendrait enrichir notre jeunesse. La première édition du festival des chœurs du Pacifique pourrait se tenir en 2017.

Rendez-vous au premier festival des chorales du cœur, samedi, au parc Paofai

Rendez-vous au premier festival des chorales du cœur, samedi, au parc Paofai

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le nombre d'étudiants en médecine insuffisant pour combler les besoins selon Patrick Howell

$
0
0
Le nombre d'étudiants en médecine insuffisant pour combler les besoins selon Patrick Howell
PAPEETE, le 3 décembre 2015. "Toutes les pistes doivent être explorées, les médecins européens ou extra-européens ne doivent pas être négligés" pour répondre aux besoins de professionnels de la santé, indique le ministre Patrick Howell.

A la sortie du conseil des ministres le 25 novembre dernier, le ministre de la Santé Patrick Howell confiait penser "sérieusement" au recrutement de médecins cubains. Nicole Bouteau, représentante A ti'a Porinetia, l'a interrogé à ce sujet ce jeudi à l'assemblée lors de la séance des questions orales. "Qu'il s'agisse de l'hôpital de Taravao, de celui de Uturoa ou encore celui de Nuku Hiva, le manque de personnel médical dans ces unités de santé est récurrent", a-t-elle rappelé. "Cette situation que l'on connaît depuis de longues années est plus que préjudiciable aux populations des archipels éloignés qui se voient obligées d'avoir recours aux évasans alors que pour les Marquises par exemple, Taioahe dispose de l'infrastructure de santé pour répondre aux besoins des six îles de l'archipel." "Avant d'envisager d'aller chercher des médecins hors de notre Pays, avons-nous fait le tour des solutions pour rendre les postes dits 'isolés' plus attractifs dans nos archipels ?", a-t-elle demandé au ministre.
Patrick Howell a d'abord commencé par rappeler que "les autorités sanitaires de métropole rencontrent aussi des difficultés grandissantes pour remplacer des médecins dans certaines régions, dont l'isolement est relatif. Toutes les pistes doivent être explorées, les médecins européens ou extra-européens ne doivent pas être négligés".

Pour Patrick Howell, le nombre de médecins polynésiens ne suffira pas pour combler les besoins. "Un jeune médecin privilégie avant tout le travail collégial au sein d'une équipe. Ce n'est pas, en général, ce qu'il y a dans nos structures", ajoute-t-il. "Le critère financier n'est pas toujours déterminant. Le retour est compliqué car le nombre de poste au sein de chaque spécialité est limité chez nous. Nous devons être imaginatifs. Le schéma d'organisation sanitaire prévoit de constituer des équipes au sein d'un établissement de soins primaires et en mettant en place un centre hospitalier polynésien, qui regroupera le CHPF, les établissements de Taravao, Uturoa et Taiohae. La solution ne peut pas reposer que sur le retour des étudiants actuellement en formation même si nous devons tout faire pour ceux qui auront le projet de revenir."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pourquoi la vanille de Tahiti est-elle si chère ?

$
0
0
Pourquoi la vanille de Tahiti est-elle si chère ?
PAPEETE, le 03/12/2015- - La vanille de Tahiti est un produit de luxe. A partir de 40 000 francs le kilo de vanille séchée, elle bat des records. Climat, maladie, processus de régénération des plants, la petite gousse a dû faire face à de nombreux aléas. Treize tonnes de vanilles mûres seulement ont été produites cette année, contre 30 tonnes en moyenne.

Avant de rentrer sous l'ombrière, les mains et les chaussures sont passées à l'alcool. L'objectif est de tuer les virus et les champignons car la vanille est un fruit sensible. Plus connue à Madagascar ou à La Réunion, la vanille de Tahiti a aussi très bonne réputation. Son arôme anisé n'est nulle part égalée et certains pâtissiers en raffolent.

La production moyenne, aux alentours de 30 tonnes de vanille mûre, donne 15 tonnes de vanille préparée, le fruit perdant la moitié de son poids au séchage. Un chiffre qui ne suffit pas à satisfaire les acheteurs, qui en demandent environ 18 tonnes. Et pour 2015, seulement 13 tonnes ont été cueillies soit 7 tonnes de vanille préparée. Ce qui est très peu. Résultat, les cours se sont envolés, passant de 5 000 francs environ à 15 000 francs le kilo de vanille mûre. Après le temps de séchage et la préparation, le kilo de vanille du Pacifique est vendue de 40 000 à 49 000 francs au consommateur polynésien !

Pour déterminer le cours de la vanille, chaque mois, d'avril à septembre environ, les ona (acheteurs) et vaniculteurs se réunissent dans leur district de production. Selon la quantité, le prix est décidé. Et cette année, de mois en mois, les petites gousses se sont amenuisées, les prix ont donc grimpé.

Pourquoi la vanille de Tahiti est-elle si chère ?
Haapape et Tahiti

La variété Haapape est la plus cultivée. Les gousses vertes sombres, arrondies et longues sont massives (16 g). Sandra Lepers, la responsable du laboratoire de l'établissement public Vanille de Tahiti, situé à Raiatea, inspecte régulièrement ses plants de vanille sous ombrières avec précision. "Nous regardons comment ils évoluent selon le climat, les maladies, les espèces...", explique-t-elle. Dans sa collection variétale, elle a planté plusieurs types de vanille pour faire des tests.

Sa préférée reste la "Tahiti" très concentrée en arôme, plus que la Haapape. Mais celle-ci pèse moins lourd que sa concurrente (10 g). De fait, les agriculteurs la choisissent moins pour leurs champs. La vanille est vendue au kilo et la qualité de l'arôme n'entre pas en jeu dans le prix.

Sans régénération, pas de vanille. Plusieurs causes ont engendré la baisse de production. Tout d'abord, le processus de régénération n'a pas été entrepris à temps. La vanille est une liane qui a besoin de se régénérer tous les sept à dix ans environ. Comme les pieds continuent de produire jusqu'au bout, la plupart des vaniculteurs n'ont pas voulu arracher leurs plants avant la date limite. Jusqu'à se trouver au pied du mur et être obligés d'entamer le processus de régénération. De plus, personne ne savait vraiment comment allaient réagir les plants massivement plantés sous ombrières en 2003.

Aidés par les vulgarisateurs, appelés aussi conseillers, du fare vanira, les agriculteurs ont replanté, mais il a fallu trois ans avant que les pieds donnent de nouveaux fruits. Normalement, l'année prochaine, la production devrait revenir à la moyenne, soit 30 tonnes de vanille mûre. "L'objectif, d'ici à 2020, est de passer à 70 tonnes de vanille mûre soit 35 tonnes de vanille préparée. À partir de 2017, il faudra rechercher de nouveaux marchés, il va rester 15 tonnes à écouler", explique Carine Vairaaroa, la directrice de l'établissement Vanille de Tahiti.

Pour y arriver, 42 ombrières vont être installées après la période cyclonique chez 41 producteurs "qui ont déjà une bonne production". Les résultats sont attendus pour 2019. Dans le détail, 13 ombrières sont prévues à Raiatea, 10 à Taha'a, 10 à Huahine, 7 à Tahiti et 2 à Moorea. Pour fournir aux vaniculteurs des plants indemnes de virus et maladies, plusieurs pépinières ont été installées sur les îles concernées.
à l'intérieur, les salariés de l'établissement Vanille de Tahiti travaillent sur des plants qui donneront les futures boutures pour les agriculteurs. 500 boutures par ombrière sont à fournir !

Sur la totalité des 816 producteurs de vanille, tous ne travaillent pas sous ombrières, plus de la moitié d'entre eux ont des structures traditionnelles, en plein champ, sur des tuteurs vivants.

Pourquoi la vanille de Tahiti est-elle si chère ?
La fusariose, maladie difficile à éradiquer

Autre cause de la baisse de la production : la fusariose. Maladie de la vanille qui, pour l'instant, n'a pas de remède. Timeri Atuahiva est la spécialiste du sujet, elle a soutenu sa thèse sur le sujet en février dernier. La fusariose se transmet surtout quand il pleut et rentre dans la plante principalement là où elle est coupée. Comme pour les mains ou les pieds, Sandra Lepers asperge d'alcool chaque tige coupée. Pour Timeri, il n'y a pas vraiment de facteurs précis pour savoir d'où provient la fusariose. " C'est surtout le manque d'entretien de la plantation qui fait qu'elle se développe". Des recommandations sont données aux producteurs mais toutes ne sont pas suivies. Ses recherches ont révélé que ce champignon restait en surface et ne se baladait pas dans les plantes.

Pas assez frais, pas assez sec

Le dernier facteur de malchance pour la vanille résulte du climat. En 2014, le temps n'était "pas assez frais, pas assez sec", explique Sandra Lepers. Bien heureusement, la plupart des agriculteurs n'ont pas qu'une seule source de revenus. La majorité d'entre eux ont plusieurs cultures sur leurs parcelles, certains pêchent, d'autres font de la transformation, comme Heiata Millaud qui a installé son usine dans sa maison (voir ci-dessous). La culture de la vanille du Pacifique n'est pas encore prête de s'éteindre.

Pourquoi la vanille de Tahiti est-elle si chère ?
Le mariage de la fleur de Vanille, un travail d'orfèvre

La fleur de vanille est capricieuse. Elle s'ouvre à 6 heures du matin pour se fermer à jamais aux alentours de 13 heures. "Les anciens partaient à flanc de montagne tôt le matin, avec leur sécateur, pour marier la fleur", se souvient l'agricultrice Heiata Millaud. Elle explique alors comment marier la fleur : "tu baisses cette poche-là, tu lèves la petite poche, tu prends le pollen, le truc jaune, tu le mets dans la poche et tu refermes". "Ca y est, elle est mariée", s'exclame-t-elle enjouée. Après deux mois, la fleur tombe et le fruit commence à grossir. En pleine période de production, la vanicultrice mariait jusqu'à 1000 fleurs par jour de juin à septembre.

Heiata, l'agricultrice aux multiples idées
Pourquoi la vanille de Tahiti est-elle si chère ?
Avec ses 76 hectares de terre à Raiatea, Heiata a de quoi planter. Aujourd'hui, elle exploite 4 hectares en produisant de la vanille mais aussi des agrumes et des fleurs avec le père de ses enfants, Loulou. A 50 ans, elle aimerait que ses enfants reprennent le domaine. Mais en Polynésie comme ailleurs, la succession n'est pas si simple.

" Vivre mieux". C'est pour ce principe que Heiata Millaud est passée de l'élevage de poule pondeuse à la culture des plantes. " Même si je gagne beaucoup moins, je suis plus en accord avec moi-même", dit-elle avec le sourire. L'agriculture a l'habitude de faire visiter ses champs, elle organise régulièrement des balades pour les touristes. Elle a même replanté des plants de vanille de manière traditionnelle sur un arbre pour que les vacanciers puissent différencier les espèces. A côté, sous son ombrière, les plants sont un peu laissés à l'abandon. Son ombrière a dix ans. Elle reconnaît qu'elle devrait commencer à la changer mais elle n'a pas le temps. "Pour régénérer, faut que ça aille vite, il faut enlever tout ce qui est jaune et séché. Ceux qui ont régénéré leurs ombrières il y a trois ans ont gagné le jackpot cette année", reconnaît-elle. Pour la vanille, il faut être patient." La liane met trois ans à produire, ensuite il faut 9 mois " comme un bébé" pour passer de la fleur au fruit mature puis 3 à 6 mois de séchage.
Depuis deux ans, Heiata Millaud se consacre plus à la transformation des fruits de son exploitation, notamment les agrumes. Elles mitonnent des chutneys et des confitures dans le laboratoire de transformation installé dans la maison familiale. Les gousses de vanille séchée ne sont plus vendues qu'aux touristes.

Transmission

Ses filles l'ont rejointe dans l'aventure de la transformation. Un soulagement pour Heiata qui, approchant de l'âge de la retraite, s'inquiète de la pérennité de son entreprise. Son père avait acheté les 76 hectares de terre pour un million de Fcfp il y a cinquante ans mais ne les avait jamais exploités. C'est Heiata avec l'aide de Loulou, le père de ses enfants, qu'elle a tout mis en œuvre. Elle veut aujourd'hui transmettre son patrimoine. "Mes filles ont fait un BTS pour les petites et moyennes entreprises, elles ne sont pas trop tournées vers la terre." Mais l'agricultrice ne désespère pas de les intéresser au travail manuel.
Jamais à court d'idée pour prospérer, l'agricultrice a planté des oiseaux de paradis le long de la rivière. "C'est plus beau dans le paysage et je peux en vendre pour les bouquets". Pour l'aider à cultiver, Heiata embauche des personnes en contrat d'accès à l'emploi (CAE) car elle n'a pas les moyens d'avoir de salariés. Elle regrette que les banques "ne la suivent pas " dans tous ses projets. Sur ses 76 hectares, seulement quatre hectares sont exploités. " En même temps je comprends, il y a trop d'aléas", continue-t-elle. Aujourd'hui elle a peur du cyclone mais continue d'envisager l'avenir pour elle mais surtout pour ses filles. " Elles ont tout dans leurs mains : le foncier, la culture, la transformation." Ne reste plus qu'à organiser la vente sur Internet. " Le problème c'est qu'à 50 ans, j'ai dû mal à m'y mettre", s'amuse-t-elle. Pour sûr, sa confiture de pétale de tiare maison ferait fureur auprès des fines bouches du monde entier.

Noémie Debot-Ducloyer


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tir à l’arc – Championnats de NZ : Tahiti va tenter sa chance à Wellington. Focus.

$
0
0
Le championnat de Polynésie, qui s’est déroulé à Pirae dimanche dernier, a été une occasion d’aller à la rencontre des aficionados de tir à l’arc de Polynésie. Une délégation se prépare à partir pour les championnats de Nouvelle Zélande qui auront lieu à Wellington début janvier.
Tir à l’arc – Championnats de NZ : Tahiti va tenter sa chance à Wellington. Focus.
PIRAE, le 3 décembre 2015. Dimanche dernier, la fédération tahitienne de tir à l’arc a donné rendez vous à ses licenciés pour le championnat de Polynésie. En toile de fond, un prochain déplacement vers Wellington où la Polynésie tentera sa chance face à différents pays.
 
Nous avons pu à cette occasion rencontrer les membres de la fédération pour en savoir un peu plus sur cette discipline olympique qui connaît un certain succès à Tahiti, notamment chez les jeunes. Le tir à l’arc est une discipline qui demande beaucoup de concentration, c’est également un sport convivial comme nous avons pu nous en rendre compte dimanche.

Tir à l’arc – Championnats de NZ : Tahiti va tenter sa chance à Wellington. Focus.
Tearii Winkelstroeter de la fédé de tir à l’arc :
 
Ton analyse de cette compétition ?
 
« Aujourd’hui, c’est le championnat de Tahiti. On a plusieurs catégories : débutant, intermédiaire, minimes, cadet et sénior. C’est la dernière grosse compétition de l’année. C’est une préparation pour les championnats de Nouvelle Zélande auxquels on participera dans un mois et qui vont se dérouler à Wellington du 2 au 8 janvier. »
 
Quelques mots sur votre fédération ?
 
« Au jour d’aujourd’hui, on doit avoir un peu plus de 200 licenciés inscrits et entre 30 et 50 archers qui pratiquent régulièrement. Aujourd’hui, pour la compétition, on a rassemblé une trentaine de personnes. Tout ça réparti sur quatre clubs, un sur la presqu’île, deux sur Pirae qui sont as Dragon et Pirae TA Club et enfin le club des jeunes qui regroupe principalement tous les jeunes de l’école de tir. »
 
Comment sont définies les catégories ?
 
« En fait c’est lié au distances. Le débutant qui tire sans viseur tire à 10 mètres, le débutant qui tire avec viseur avec plus de pratique tire à 20 mètres, après on passe à la catégorie minime qui tire à 30 mètres, les cadets tirent à 60 mètres et ensuite junior et sénior avec deux types d’arc différents, 50 mètres pour les arcs à poulie et 70 mètres pour les arcs classiques. L’arc classique étant l’arc reconnu aux jeux olympiques. »

Tir à l’arc – Championnats de NZ : Tahiti va tenter sa chance à Wellington. Focus.
C’est toujours sympa d’échanger avec la Nouvelle Zélande ?
 
« Tout à fait, on sera 250 archers environ. C’est un championnat open, on rencontrera aussi Fidji, la Nouvelle Calédonie, la Papouasie Nouvelle Guinée, l’Australie, parfois on a des archers d’Angleterre qui viennent pour faire le championnat. Cela nous permet de voir ce qui se passe à l’international pour pouvoir espérer un jour élever notre niveau et participer à quelques étapes du championnat du monde. »
 
« Notre but est de participer à une étape du championnat du monde puisque pour le moment nous ne pouvons pas participer aux jeux olympiques. Si on voulais le faire, il faudrait le faire sous les couleurs de la France auquel cas il faudrait faire le championnat de France et toutes les compétitions de l’année pour se qualifier. En terme de coût, c’est inaccessible. »
 
C’est une discipline qui plaît aux jeunes ?
 
« Oui, elle peut se pratiquer seul, on se retrouve un peu en ‘recueillement avec soi même’, mais après avoir tiré ses flèches on est avec les autres, c’est convivial. C’est un sport à la fois individuel et collectif, cela plait énormément aux jeunes et aux adultes encore plus. C’est un sport assez complémentaire avec les études. On doit respecter le matériel, son voisin et cela demande rigueur et concentration. »
 
Un remerciement, quelque chose à ajouter ?
 
« Merci à tous les participants, les parents qui viennent nous aider, le Dock de l’habitat qui nous a prêté des glacières. (…) Ceux qui vont partir sont Teiva Winkelstroeter, le plus ancien et le plus médaillé d’entre nous, moi même, Jean Gooding, Maitia un archer handisport et deux autres Timothée Veccella, Florian et Ralph Lenciski. » SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Surf – Vans World Cup - Michel Bourez fait le show au round 3 mais sort au round 4.

$
0
0
Au round 3 de cet Hawaiian Pro, Michel Bourez avait obtenu le meilleur total sur deux vagues de la Triple Crown. Le round 4 n’a pas été aussi favorable pour Michel puisqu’il a été synonyme d’élimination. Le Pipeline Master, troisième compétition de la Triple Crown, sera crucial puisqu’il y jouera son maintient dans le Top 34 pour la la saison 2016.
Surf – Vans World Cup - Michel Bourez fait le show au round 3 mais sort au round 4.
HAWAII, le 3 décembre 2015. Michel Bourez est actuellement à Hawaii pour participer à la Triple Crown, une série de compétitions qui clôture la saison du surf professionnel qui comporte deux circuits : Le World Qualifying Series (WQS) et le championnat du monde (WCT).
 
Les deux premières compétitions de la Triple Crown sont deux compétitions WQS, la Hawaiian Pro et la Vans World Cup, la troisième est le Pipeline Masters. La Triple Crown, qui se gagne sur le total des trois compétitions, est un titre convoité par tout surfeur professionnel, Hawaii étant sous de nombreux aspects, la ‘Mecque du surf’.
 
Michel Bourez avait réussi une saison exceptionnelle en 2014 terminant le championnat du monde en 5e position. Le début de saison 2016 avait été beaucoup plus compliqué puisque Michel Bourez, blessé à Teahupo’o en session libre, avait été contraint au forfait sur deux épreuves. Il est actuellement 22e, à la limite de la relégation.
 
Lors du Hawaiian Pro, qui s’est déroulé sur le spot de Haleiwa la semaine dernière, Michel Bourez est apparu en pleine forme, il a avoué en interview être finalement revenu à 100% de sa forme. Il fait un bon parcours en se hissant jusqu’en demi finale. Alors que les deux premiers surfeurs de la série de quatre sont qualifiés pour la finale, il termine 3e à 1,5 point du deuxième, Dusty Payne, le gagnant de la triple Crown 2014.
 

Surf – Vans World Cup - Michel Bourez fait le show au round 3 mais sort au round 4.
Il enchaine ensuite avec la Vans World Cup en entrant directement au round 3. Il fait une entrée fracassante dans cette compétition, qu’il a remportée en 2014. Il obtient le meilleur score de la Triple Crown, 18.60 sur 20. Les vagues sont grosses, les séries proposent des vagues d’environ trois mètres voire plus.
 
Il prend une première vague notée 9 sur 10, puis une deuxième notée 7.33, s’assurant ainsi une position de leader de la série plutôt confortable. Il continue dans sa lancée en prenant une vague qui sera notée 9.60 qui le met définitivement hors de portée. Michel Bourez, qui surfe face à la vague, propose des enchainements de ‘rollers’ hyper radicaux sur cette vague surpuissante et les juges ne s’y trompent pas.
 
Le lendemain, ce jeudi 3 décembre, Michel Bourez entre en scène mais les choses tournent mal, il tombe dans la première vague et n’arrive pas à trouver de sections favorables au marquage de points. Julian Wilson se met à l’abri avec un 7.33 puis un 9.00 d’entrée de jeu. Michel bataille avec Joel Parkinson le champion du monde qui propose un surf clairement moins incisif dans ce type de vague, mais ce sera insuffisant.
 
Michel termine 4e de la série avec un total de 10.20. C’est évidemment une déception car perdre à ce stade de la compétition limite fortement ses chances de remporter la Triple Crown 2015. Ceci dit, ces deux dernières compétitions ne comptent pas pour le championnat du monde WCT.
 
Michel Bourez jouera son maintient dans l’élite du Top 34 en 2016 lors du Pipeline Masters qui se déroulera du 8 au 20 décembre prochain. Il a en tous cas récupéré la totalité de ses capacités physiques, si la chance avec les vagues est au rendez vous, il aura de quoi rivaliser avec l’élite mondiale pour rester éventuellement dans le WCT pour la huitième année consécutive.
 
On retiendra de cet Hawaiian Pro, le vibrant hommage rendu par Michel Bourez après son round 3 à Malik Joyeux, tragiquement disparu il y a exactement dix ans sur le North Shore Hawaiien des suites d’un accident de surf. SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Zika : les études sur des malformations cérébrales chez des bébés ont démarré fin 2014

$
0
0
Zika : les études sur des malformations cérébrales chez des bébés ont démarré fin 2014
PAPEETE, le 3 décembre 2015. Depuis la fin de l'année 2014, le Bureau de veille sanitaire polynésien menait des investigations sur une possible corrélation entre de graves atteintes cérébrales sur des fœtus ou des nouveau-nés et le virus du Zika. Quand le Brésil, où le Zika sévit actuellement a déclaré une épidémie de microcéphalies chez des nourrissons, cette hypothèse s'est renforcée.

La suspicion d'un lien entre de graves malformations cérébrales chez des fœtus ou des nouveau-nés et le virus Zika "est très forte" explique le docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du Bureau de veille sanitaire. Il faudra toutefois encore des études pour que la communauté scientifique internationale confirme ces hypothèses. En Polynésie française, ce sont les pédiatres de l'hôpital du Taaone qui ont lancé l'alerte : habituellement des telles malformations cérébrales sur des nouveau-nés n'interviennent, ici, que tous les 10 ou 15 ans, aussi quand plusieurs cas se sont succédé en quelques mois, des recherches ont été lancées ainsi que sur les causes d'interruption médicales de grossesses : là encore des cas de malformations cérébrales, des microcéphalies sont apparues. Il y a eu en une année, 40 fois plus de malformations cérébrales chez des nouveau-nés qu'habituellement.

Pour l'heure, la cause commune à ces 18 cas répertoriés semble la concomitance durant les premiers mois de grossesse d'une exposition des mères au virus du Zika, durant l'épidémie qui a sévi entre septembre 2013 et fin avril 2014. Si des interruptions médicales de grossesse ont eu lieu pour éviter à des mères de mettre au monde des enfants lourdement handicapés, huit ont été menées à leur terme. Deux des nourrissons sont décédés dans les premiers mois de leur vie, six sont vivants et aujourd'hui âgés de un an à 18 mois : trois d'entre eux sont microcéphales, trois autres sont atteints par un dysfonctionnement neurologique du tronc cérébral provoquant des troubles de la déglutition. Ceux-là devraient pouvoir récupérer avec l'âge ces fonctions végétatives.

Au fenua, le Zika n'est, a priori, plus une menace aujourd'hui. Avec près de 70% de la population atteinte par le virus entre 2013 et 2014, le risque d'une nouvelle épidémie n'est pas attendu avant 10 ou 15 ans. A moins que ce virus, très méconnu, jusqu'à son apparition en Polynésie française, ne révèle d'autres mauvaises surprises avec sa propagation mondiale en cours.

LIRE AUSSI, Zika : des conséquences graves sur des bébés infectés in utero

Zika : les études sur des malformations cérébrales chez des bébés ont démarré fin 2014
Docteur Henri-Pierre Mallet, responsable du Bureau de veille sanitaire à la Direction de la santé

Quels sont effets constatés exactement ?

Il s'agit de malformations cérébrales qui surviennent pendant la grossesse lors du 1er ou du 2e trimestre qui soit donne des malformations sévères qui deviennent des microcéphalies, donc des petits crânes car le cerveau n'est pas correctement formé en-dessous, soit des malformations plus légères atteignant une autre partie du cerveau, le tronc cérébral.

Qu'est-ce qui vous a mis sur la piste ?


Les premiers cas investigués étaient des cas extrêmement rares : il y a deux, puis trois puis quatre cas décrits. Ce sont les pédiatres de l'hôpital qui nous ont alertés. On n'a pas fait le rapprochement avec le Zika dans un premier temps et puis c'est apparu comme une hypothèse qui s'est renforcée. Enfin, le dernier élément qui nous a fait penser que le lien avec ce virus pouvait être fait, c'est ce qui se passe au niveau international. Il y a actuellement des épidémies de Zika dans plusieurs pays d'Amérique latine et en particulier au Brésil où le Zika sévit depuis le début de l'année et malheureusement on constate une épidémie de microcéphalies chez des nouveau-nés.

Avec le Zika on a eu aussi des cas de syndromes de Guillain-Barré, maintenant ces malformations cérébrales, doit-on s'attendre à d'autres découvertes ?

Le Guillain-Barré on a vu que c'était une complication après l'infection, une réaction auto-immune chez les adultes, ici, si ces malformations se confirment il s'agirait plus d'une infection directe du virus chez le fœtus comme d'autres infections peuvent se produire comme avec la rubéole.
En Polynésie française, il n'y a pas eu de décès directement lié au Zika, alors qu'au Brésil il y aurait eu un ou deux décès parmi des millions de cas…


Le Zika, une maladie qu'on ne connaissait peu et qui se révèle dangereuse finalement ?

Maintenant les choses vont sans doute un peu changer. Quand on a déclaré notre épidémie à l'époque, la communauté scientifique internationale disait : "c'est un petit virus, ce n'est pas bien grave, ça va passer". Et puis aujourd'hui tout le monde considère sa dangerosité potentielle, ce sera suivi de très près d'autant que le virus menace à présent les départements et territoires français d'Amérique qui seront très probablement touchés par le Zika puisque le virus est aux frontières de la Guyane.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Concert de Tribal Seeds vendredi soir

$
0
0
Concert de Tribal Seeds vendredi soir
PIRAE, le 3 décembre 2015 - Invité par Insane Tahiti, le groupe international Tribal Seeds se produira en concert ce soir, au Royal Tahitien, à partir de 18 heures.

Basés à San Diego, en Californie, les six artistes (Steven Rene Jacobo, Tony-Ray Jacobo, Carlos Verdugo, Victor Navarro, Tony Navarro et Joe Rodriguez,) influencés notamment par Bob Marley, Steel Pulse ou encore Midnite, viennent pour la première fois à Tahiti nous offrir du rock et du reggae "100 % roots".

Les groupes du fenua Vevo et Torea assureront, quant à eux, la première partie du concert.



Infos pratiques

Vendredi 4 décembre, à partir de 18 heures
Royal Tahitien
Tarifs : 4 000 Fcfp ; 8 000 Fcfp (VIP)
Billets en vente à Carrefour Punaauia et Arue - Radio1 Fare Ute - www.tiarefm.pf - Xtrem Gym Fare Ute et Hôtel Royal Tahitien
Contact : 87 30 11 11

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tourisme : plus de visiteurs qui restent moins longtemps

$
0
0
Tourisme : plus de visiteurs qui restent moins longtemps
PAPEETE, le 3 décembre 2015 - L'ISPF vient de publier les chiffres du tourisme pour août 2015. Le dernier mois des grandes vacances a été très bon, avec 14,2% de touristes supplémentaires par rapport à août 2014.

Sur les huit premier mois de l'année, cette belle performance du mois d’août permet de repasser en positif sur l'année et d'avoir un nombre de visiteurs en croissance de 1,5%. Le tourisme de croisière comme le "tourisme terrestre" sont en croissance, mais ce sont les "excursionnistes", donc des croisières trans-pacifiques qui s'arrêtent quelques jours à peine dans nos îles, qui tirent vraiment les chiffres en août avec +13% et 36 696 visiteurs... Des touristes qui n'apportent que très peu à nos économies.

Du coup, malgré ces bons chiffres, le nombre de nuitées touristiques est en baisse sur les huit premiers mois de l'année. Car nos visiteurs étaient plus nombreux mais sont restés moins longtemps : 14,4 jours en moyenne contre 14,6 jours l'année précédente. Et pour les hôtels c'est encore pire, puisque les visiteurs en hébergement non-marchand, principalement du tourisme affinitaire venant de métropole pour visiter amis et famille, a augmenté sa durée de séjour d'un jour et demi (à 32 jours en moyenne) , alors que la durée de séjour en hébergement payant a diminué à 12,4 jours en moyenne (contre 12,7 en 2014).

Malgré ces deux chiffres en porte-à-faux, la situation des hôtels polynésiens s'améliore légèrement, à 62,3% de remplissage entre janvier et aout. Un effet statistique causé par la fermeture d'un hôtel à Raiatea en début d'année (le Hawaiki Nui, qui avait bien du mal à remplir ses chambres). Le secteur continue donc de se concentrer autour des hôtels de très grand luxe de Bora Bora, ce qui explique également pourquoi le revenu moyen par chambre disponible a explosé, à 34 162 francs sur les huit premiers mois de l'année (3000 Fcfp de plus que l'année dernière) : les hôtels les moins chers ferment les uns après les autres.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le groupe UB40 va faire vibrer To'ata dimanche !

$
0
0
Le groupe UB40 va faire vibrer To'ata dimanche !
PAPEETE, le 3 décembre 2015 - Arrivés mercredi soir, le groupe mythique de reggae se produira en concert dimanche, place To'ata, à 18 heures. Les artistes ont débarqué à Tahiti avec 5 tonnes de matos de musique…


Avis aux amateurs de reggae. Dans le cadre de leur tournée "South Pacific Tour", les onze artistes de UB40 seront sur scène dimanche et vont secouer la place To'ata. Dans notre récente interview, la formation confiait son impatience de se produire à Tahiti, et d'achever ainsi l'année en beauté.

UB40 est un groupe de musique britannique fondé en 1978 à Birmingham, en Angleterre En bientôt 40 ans de carrière, nous avons tous entendu au moins une fois leurs tubes : entre autres, “Red Red Wine”, “Kingston Town”, “Higher Ground”, “Can’t Help Falling In Love”, “Baby Come Back”, “I Got You Babe”…

Le nom UB40 fait référence à un formulaire britannique de demande des droits au chômage (Unemployment Benefits). Dès leurs débuts, leur style musical est unique et, dans les années 80, c’est l’un des groupes de reggae ayant reçu la plus grande diversité d’influences. Preuve de leur notoriété, UB40 a vendu plus de 70 millions de disques à ce jour.

Des places sont encore disponibles et une navette spéciale pour Moorea sera mise en place avec le Terevau le soir-même, à 21h30.


Le groupe UB40 va faire vibrer To'ata dimanche !
Pour les habitants de Moorea

Le Terevau fera une navette exceptionnelle retour vers Moorea, le soir du concert, à 21h30. Le tarif de la navette sera au même prix que d'habitude, il n'y aura pas de supplément. Attention, il n'y a que 360 places disponibles. Par ailleurs, il faudra acheter ses places à l'avance, car il ne sera pas possible d'acheter son billet retour vers Moorea le soir, les guichets étant fermés.
Contact : 40 50 03 50

Le groupe UB40 va faire vibrer To'ata dimanche !
Infos pratiques

Billets en vente en ligne sur : http://4events-pacific.com/billetterie-concert-ub40-a-tahiti/
Ou dans les points de vente suivants : Bose (Centre Vaima) / Istore (Pacific Plaza) / Kelly Surf (Carrefour Punaauia)
Tarifs des places : 4 500 Fcfp (fosse debout) ; 5 500 Fcfp (gradins sur les côtés) ; 6 500 Fcfp (en face dans la tribune officielle en bas) ; 7 500 Fcfp (en face dans la tribune officielle en haut)
Tarifs CE disponibles sur demande
Site : www.4events-pacific.com
Facebook : 4 Events Pacific
Renseignements au 87 78 66 17

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hine, un nouveau regard sur les femmes de Polynésie

$
0
0
Hine, un nouveau regard sur les femmes de Polynésie
PAPEETE, le 4 décembre 2015- Le nouveau magazine féminin était attendu par de nombreuses vahine, il est désormais à leur disposition ! Après FenuaTV, Tahiti Infos et Tahiti Pacifique Hebdo, le groupe Fenua Communication élargit son offre éditoriale avec Hine, dédié à toutes les femmes de Polynésie.


Albert Moux l'avait annoncé, vous l'attendiez, et bien le voici ! Disponible dès aujourd'hui, Hine est le nouveau produit de la presse écrite dans le paysage médiatique local. Le magazine se veut fondamentalement local et s'adresse aux vahine polynésiennes. "Nous devrions dire à toutes les femmes de Polynésie", précise Bertrand Parent, le rédacteur en chef du Pôle Magazines. Chaque mois, une "invitée" sera déclinée dans différents thèmes : une ambassadrice de la beauté ou de la mode, mais aussi une femme politique, une chef d'entreprise, une sportive, etc.

Pour le premier numéro, c'est notre rayon de soleil du fenua Mehiata Riaria qui illumine la couverture. "C'est en quelque sorte la marraine de Hine, elle incarne la femme polynésienne dans toute sa splendeur", explique Sarah Moux, cogérante du groupe Fenua Communication et directrice de publication, qui a été épaulée par Nathalie Montelle, rédactrice en chef de Tahiti Infos. Au fil des 124 pages, les lectrices retrouveront les incontournables sujets mode, beauté, santé, bien-être, people, cuisine, déco, sexo… mais aussi des dossiers sur le tourisme ici et ailleurs pour celles qui ont des envies d'évasion, des experts apportant de précieux conseils, des focus sur des stars dans "LA People" avec Ramzi Malouki, des témoignages, etc. Et puis, Noël oblige, de nombreuses idées cadeaux seront à découvrir.


Un magazine Haut de gamme
"La vahine locale sera bien sûr sous les feux des projecteurs, mais il est aussi ouvert et dédié aux vahine du monde, avec une vision sociétale large", analyse encore Bertrand Parent. Hine, c'est en outre un magazine participatif et interactif, dans lequel les femmes pourront poser leurs questions et partager leur passion. Pour autant, s'il répond aux attentes de la gent féminine de prime abord, les hommes ne sont pas en reste, puisque un portrait masculin leur sera consacré chaque mois ainsi qu'une rubrique shopping.

Maquette moderne et stylisée, mise en scène élégante et attractive, shootings mode soignés et professionnels réalisés par des photographes de prestige comme Tim McKenna, Teikidev ou Cyril JustC, la marque féminine de Fenua Communication est résolument classe. Imprimé sur du papier glacé de 90 grammes, avec un dos carré collé et édité à 8 000 exemplaires, Hine sera vendu dans 145 points de vente à seulement 390 Fcfp. Un produit haut de gamme, mais pas cher. "C'est très encourageant et presque jubilatoire de créer un nouveau support payant en 2015, le deuxième du groupe après Tahiti Pacifique Hebdo", note Bertrand Parent.

Pour vous abonner à Hine télécharger le document: ABONNEMENT

Le groupe Fenuacommunication en plein essor
Hine, un nouveau regard sur les femmes de Polynésie
Grâce à la nouvelle rotative Pacific Press (une Goss Community), inaugurée à Papara le 25 juin dernier, l'homme d'affaires Albert Moux poursuit le développement de sa société Fenua Communication, qui possède déjà l'hebdomadaire télé gratuit Fenua TV (créé en 2006) et Tahiti Infos (site web créé en 2010 et version papier depuis 2012). Après avoir passé le quotidien tout couleur et gratuit à 40 pages le 26 juin dernier, puis à 48 récemment, le lancement de la nouvelle formule de Tahiti Pacifique Hebdo a été réalisé le 14 août dernier. Hine est aujourd'hui le nouvel étage de la fusée, qui enrichit de toute beauté l'offre éditoriale du média désormais bien installé.

Pour son démarrage, le magazine est nourri de multiples publicités, les annonceurs ayant répondu de façon massive, d'autant que la période des fêtes approche. "Ce n'est pas de la mégalomanie, nous avons simplement été raccord avec la demande, d'un côté des besoins des annonceurs et de l'autre de l'attente du public", remarque Alain Barbaroux, directeur commercial de Hine. "C'est avant tout une aventure humaine extraordinaire et remplie d’émotions", confie Sarah Moux.

Hine, un nouveau regard sur les femmes de Polynésie
Sarah Moux, directrice de la publication : "C'est un magazine qui s'inscrit dans l'air du temps"

"Nous avons lancé le magazine Hine afin d'étoffer notre gamme de supports, en plus de FenuaTV, Tahiti Infos et Tahiti Pacifique hebdo, et répondre aux envies du lectorat féminin. Il s'adresse notamment aux vahine entre 25 et 50 ans, modernes, ambitieuses, entreprenantes et intéressées par les sujets de société. Inspiré notamment des magazines Elle et Vogue, il s'inscrit dans l'air du temps avec de nombreuses rubriques qui leur sont consacrées et dans lesquelles elles devraient se retrouver. Nous dressons également des portraits de personnalités féminines, mais aussi ceux de tane, aux profils variés et aux carrières atypiques.
Mehiata est en Une pour le lancement de Hine ; outre le fait qu'elle soit Miss Tahiti 2013 et première dauphine de Miss France 2014, elle est très appréciée par tous les Polynésiens et représente la vahine actuelle. Tim McKenna, reconnu pour son professionnalisme, a réalisé la couverture ainsi que ses neuf pages de mode. Une équipe de cinq photographes va tourner et plusieurs designers vont apporter leurs regards singuliers. Hine souhaite ainsi mettre en avant les talents, doués dans leur domaine.
De dimension internationale et dotée d'une maquette dynamique, notre publication est différente et complémentaire du magazine féminin déjà en place. C'est un véritable challenge personnel, et je me suis surpassée, car j'adore les défis. Lorsque mon père m'a confié les rênes de Tahiti Infos, c'était un grand honneur et le quotidien connaît aujourd'hui une notoriété certaine. Avec Hine, il m'a de nouveau fait confiance et j'en suis très reconnaissante. Toute notre équipe de passionnés espère que Hine vous donnera autant de plaisir que nous en avons eu à le concevoir."



Hine, un nouveau regard sur les femmes de Polynésie
Albert Moux, gérant de Fenua Communication : "Lorsque je fais les choses, je ne les fais jamais à moitié"

Fort de notre nouvelle rotative inaugurée en juin dernier, nous nous sommes considérablement développés en peu de temps. En cinq mois, Tahiti Infos est passé de 16 à 40 pages, puis 48, nous avons ensuite initié une périodicité nouvelle pour Tahiti Pacifique Hebdo, et désormais nous lançons un nouveau magazine pour les femmes. Notre gamme est complète afin de satisfaire le plus grand nombre. Il est vrai que j'avais souhaité racheter le groupe Media Polynésie, mais l'opération ne s'est pas réalisée pour diverses raisons. J'ai racheté les parts de Tahiti Pacifique il y a trois ans après avoir lancé le site Tahiti Infos et cela me tenait à cœur de poursuivre cette lancée. Lorsque je fais les choses, je ne les fais jamais à moitié, ou alors je ne les fais pas. Aujourd'hui, les produits s'installent, ils font leur chemin, et je dois dire que les équipes font un travail remarquable, et l'ambiance est excellente. Parmi les projets en 2016, nous allons rafraîchir et moderniser la maquette de FenuaTV. Et puisque beaucoup s'interrogent à ce sujet, Tahiti Infos restera gratuit. Nous avons investi lourdement avec notre rotative, et nos produits sont variés et de qualité. Je suis très satisfait des résultats.

Diaporama de la soirée de lancement
Plus de 450 convives ont participé jeudi soir la soirée de lancement au Méridien. Une soirée haute en couleur où le champagne coulait à flot, couronnée par un somptueux feu d'artifice.
Merci à Alice et son équipe chargée de l'organisation

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une truffe géante de Charente en colis express pour l'Elysée

$
0
0
Une truffe géante de Charente en colis express pour l'Elysée
Bordeaux, France | AFP | vendredi 04/12/2015 - Un peu plus d'un kilogramme, c'est le poids d'une truffe noire, dite du Périgord, récoltée dans une truffière de Charente et expédiée vendredi par colis express à l'Elysée par un revendeur bordelais.

Cette truffe noire, plus connue des botanistes sous le nom de "Tuber melanosporum", a été reniflée par un labrador, mercredi après-midi, au pied d'un chêne truffier en territoire charentais, à la lisière de l'Entre-deux-Mers (nord-est de Bordeaux), a précisé à l'AFP Mathieu Trellu, cogérant de Truffe Extra France, une société de vente en gros basée à Barsac (Gironde).

Le propriétaire de la truffière, "qui préfère rester anonyme", s'est adressé au revendeur bordelais travaillant habituellement avec de grand chefs étoilés, comme Alain Ducasse, Joël Robuchon ou Marc Veyrat.

Mais cette fois, la PME bordelaise a fait affaire avec le chef de l'Elysée, Guillaume Gomez, grâce à un intermédiaire parisien qui a lui aussi requis l'anonymat, indique M. Trellu, confirmant une information de France 3 Aquitaine.

Le grossiste bordelais n'a pas davantage souhaité révéler le prix de cette "truffe exceptionnelle" de 1,007 kg, précisant toutefois que le kilo de truffe se négocie dans une fourchette comprise entre 850 et 1.000 euros.

"C'est extrêmement rare de trouver une truffe aussi grosse, surtout après un été aussi chaud que l'été passé", assure M. Trellu, selon qui le poids moyen d'une truffe "varie de 20 à 150 grammes".

"Et pour des gros calibres comme celui-ci, on a rarement une maturité homogène. Mais celle-ci est mature partout et sera donc excellente", a-t-il dit.

rhl/ban/pad

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le complexe de Vaimiti : ses "grandes oreilles"

$
0
0
Le complexe de Vaimiti : ses
PAPEETE, le 4 décembre 2015. Alors que la soirée d'élection de Miss France 2016 arrive à grands pas, les 31 candidates continuent leur préparation à Lille "où il fait un peu froid, mais je suis contente d'y être" confie sur sa page Facebook Vaimiti Teiefitu, Miss Tahiti 2015. "C'est une ville magnifique que je découvrirai chaque jour un peu plus. J'ai hâte de rencontrer les Lillois et d'apprendre davantage sur leur culture."

Dans une interview à TF1, la belle tahitienne confie avoir comme complexe ses "oreilles, je les trouve trop grandes". La partie de son corps qu'elle aime mettre en valeur est sa "bouche". "J'aime beaucoup mettre des rouges à lèvres de couleurs vives", ajoute-t-elle.

On apprend également que "Kate Middleton, la duchesse de Cambridge" est selon elle "la femme qui incarne le mieux l'élégance".

Si elle devait passer une soirée en tête à tête avec une célébrité masculine, ce serait "Leonardo DiCaprio pour discuter de son engagement pour la protection de l'environnement".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Noera Market Place i Faa’a" du 16 au 19 décembre 2015 à l’esplanade de Outuaraea.

$
0
0
FAAA, le 04/12/2015 - Cette 1ère édition du "Noera Market Place", durera quatre jours, où seront réunis les acteurs économiques de la commune.

La commune de Faa’a organise la première édition du "Noera Market Place i Faa’a" du 16 au 19 décembre 2015 à l’esplanade de Outuaraea, où les acteurs économiques de la commune seront réunis pendant 4 jours. Les temps forts marquants de cet évènement a pour but de véhiculer des messages de solidarité, de convivialité et de rassemblement.

Ces actions visent à la fois au soutien et au développement du tissu économique existant sur notre commune.

Aussi, nous attendons 50 à 80 patentés essentiellement de Faa’a. Patentés, chefs d'entreprise, venez-vous faire connaître et participez à cette belle opération.

Pour plus d’informations et/ou inscriptions, merci de bien vouloir prendre contact auprès du service Emploi et Insertion au 40 800 960 poste 630 ou au 87 74 75 37 demander Ella TOKORAGI.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46756 articles
Browse latest View live