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Une "classe de défense et de sécurité globale" au collège de Taravao

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TARAVAO, le 12/11/2015 - La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata, a signé ce matin une convention "classe de défense et de sécurité globale" au collège de Taravao, en présence du président de l’association régionale de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Hervé Varet.

La convention-cadre conclue le 8 mars 2011 définit le développement des partenariats entre les ministères en charge de la défense et de l'éducation nationale, favorisant l'égalité des chances. Les ministères concernés ont développé conjointement un certain nombre de partenariats visant à favoriser l'insertion sociale et la réussite scolaire de jeunes issus de milieu défavorisé. La démarche consistant à exprimer à ces jeunes les attentes de la Nation envers eux a suscité leur intérêt et leur adhésion.

La convention signée jeudi matin a été impulsée par le Polynôme académique de la Polynésie française, l’équivalent des trinômes académiques en France métropolitaine, dans le cadre du lien Armée – Nation. Les classes "de défense et de sécurité globale" sont un partenariat fort entre une unité militaire et une classe de collège. Intégrées à un projet d’établissement, elles permettent aux élèves de vivre une expérience intéressante et susceptible de les aider dans leur scolarité.

Les "classes de défense et de sécurité globale" du collège de Taravao s’inscrivent dans cette dynamique et leurs projets pédagogiques transdisciplinaires suscitent la participation active des élèves. Ils sont intégrés dans le parcours citoyen républicain du programme d’éducation civique, et dans le projet d’établissement.

Loin d’être des filières de préparation pour les armées, ces classes ont pour vocation de constituer un support permettant de donner plus de sens à l’enseignement et de faciliter l’apprentissage des élèves en les motivant. Ce dispositif s’est montré particulièrement adapté pour les jeunes collégiens scolarisés dans des établissements classés "réseau d’éducation prioritaire (REP+)".

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Faa'a : la population doit prendre ses dispositions pour élaguer

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Faa'a : la  population doit prendre ses dispositions pour élaguer
FAAA, le 12/11/2015 - En cette période de risques cycloniques, le groupe Electricité de Tahiti (EDT) rappelle la nécessité d’élaguer les arbres à proximité des réseaux électriques aériens ainsi que la responsabilité des propriétaires à travers l'arrêté n°468/SG du 3 juin 1932.

- "Les branches des arbres plantés à 1,50 m des fossés et au-delà devront être élaguées par les soins des propriétaires des terres situées en bordure des voies, de façon à ne pas gêner la circulation des voitures et véhicules ainsi que les communications téléphoniques et les lignes de distribution de l’énergie électrique."

- "Sur le parcours du réseau téléphonique et du réseau électrique, les arbres devront être élagués par les propriétaires, de manière qu’il existe une distance de 2m au moins entre le fils supérieur et les plus basses branches. Les branches mortes ou susceptibles de détériorer les fils par leur chute, devront être coupées quelle que soit leur hauteur, au-dessus des fils."

Dans un objectif commun de prévention des risques, tous les propriétaires dans les situations décrites ci-dessus sont priés de prendre les mesures nécessaires.

- Pour les élagages et tailles des arbres, il n’y a pas de modalités particulières cependant ils restent à la charge du propriétaire de l’arbre.
- Pour les abattages d’arbres, le propriétaire doit faire sa demande en mairie, qui transmettra ensuite avec avis (favorable ou pas) au Service du Développement Rural (SDR) du Pays. C’est ce dernier qui interviendra pour abattre l’arbre, les frais d'intervention restent à la charge du propriétaire.

Pour toutes les demandes adressées à la commune. Elles seront étudiées par le service Aménagement urbain communal mais elles ne pourront être toutes réalisées en raison des faibles moyens humains et matériels disponibles.

Merci de bien vouloir prendre contact auprès du service Aménagement Urbain de la commune de Faa’a au 87.77.83.35, ou auprès des services de l’Électricité de Tahiti au 40.86.77.77.

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Greffes d'organes : le Taaone tout à fait autonome

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Greffes d'organes : le Taaone tout à fait autonome
PAPEETE, le 12 novembre 2015 - Le chirurgien Arnaud Méjean, venu former au prélèvement d'organes son confrère Stéphane Leroux du Taaone, a terminé sa mission. L'équipe polynésienne est désormais capable de réaliser des greffes de rein à partir de donneurs vivants ou de donneurs en mort encéphalique sans aide de l'extérieur.

Le chirurgien Stéphane Leroux qui exerce au centre hospitalier du Taaone était déjà capable de réaliser des greffes à partir d'un donneur d'organes en état de mort encéphalique. Il pratique l'opération depuis son internat. Ce qui lui manquait pour rendre son service autonome c'était la pratique de greffe à partir de donneur vivant. C'est cela qu'a permis Arnaud Méjean, chirurgien urologue transplanteur à l’hôpital Georges Pompidou et au centre hospitalier universitaire de Necker à Paris. "En fait, je suis venu faire du compagnonnage", précise-t-il. "Du coaching."

Greffe, prélèvement

Pour comprendre la mission il faut s'entendre sur les termes. La greffe, autrement appelée transplantation, est une opération chirurgicale qui consiste à remplacer un organe malade par un organe sain. En Polynésie, la greffe concerne seulement les reins. L'organe sein peut provenir d'un donneur en état de mort encéphalique (absence totale d'activité cérébrale chez un patient) ou bien d'un donneur vivant qui fait le choix d'offrir l'un de ses organes. "Lorsque l'organe provient d'un patient en état de mort encéphalique, on peut pratiquer une grande incision pour le récupérer", explique Arnaud Méjean. "Lorsqu'il est vivant, nous utilisons la technique dite de cœlioscopie ou laparoscopie. Une technique mini-invasive qui nous permet de récupérer le rein sans avoir à ouvrir le patient." C'est cette technique que Stéphane Leroux a mise en pratique aux côtés d'Arnaud Méjean.

Question d'éthique

La technique du prélèvement est délicate. Certains chirurgiens refusent même de la pratiquer pour des raisons éthiques notamment. "En effet, notre métier de chirurgien c'est d'opérer un patient pour traiter l'un de ses organes malade. Greffer un patient à partir d'un donneur vivant, c'est opérer une personne parfaitement saine, ce qui occasionne un stress chirurgicale non négligeable", précisent les spécialistes. Mais cela permet de sauver plus de vies…

La mission impliquant le chirurgien Arnaud Méjean a commencé en octobre 2013. "Nous visions à l'origine 15 greffes à partir de donneurs vivants et de donneurs en mort encéphalique. La mise en place des deux types de greffes ont été mené de front", rapporte Stéphane Leroux. "Nous en sommes à 37 deux ans plus tard, quasiment jour pour jour", poursuit Arnaud Méjean. Ce qui semble considérable aux yeux de l'équipe. "Car il a fallu tout faire : adapter la loi, former le personnel, sensibiliser le public au don d'organe…Au total, il aura fallu dix ans."

Depuis, Arnaud Méjean est venu en Polynésie cinq fois une semaine pour partager son expérience. Son dernier passage en tant que "coach" s'achève aujourd'hui. Il ne devrait plus être amené à revenir sauf cas particulier. L'équipe du Centre hospitalier du Taaone est prête à fonctionner en autonome. Des dossiers de dons sont en cours. "À partir du moment où l'on décide de donner l'un de ses organes, lorsque l'on est vivant, il faut compter six mois à un an, le temps d'obtenir les décisions de justice, de passer devant le comité d'éthique, de faire les examens, etc.", indique Carine Domelier, coordinatrice à l'hôpital. Les prochaines greffes à partir de donneur vivant devraient avoir lieu en 2016.

Greffes d'organes : le Taaone tout à fait autonome
Interview de Carine Domelier, coordinatrice à l'hôpital

Quel est le bénéfice pour les patients et les donneurs d'avoir sur place une équipe formée comme celle du Taaone?

"Avant que l'équipe ne soit opérationnelle, les patients en attente de rein devaient se rendre en France, s'inscrire sur une liste d'attente et patienter en moyenne deux ans. Les couples, donneur/receveur, devaient aux aussi aller en métropole et y rester plusieurs semaines avant de pouvoir rentrer. Tout le monde peut désormais rester en Polynésie, à Tahiti mais aussi dans les îles. Il y a peu nous sommes allés chercher un patient aux Marquises pour réaliser une greffe. Cela réduit aussi le temps d'attente. Je n'ai pas encore de chiffres précis, mais en France pour l'année 2014, si l'on rapporte le nombre de greffes au nombre d'habitants on compte 12 opérations, en Polynésie on est à 20. Tout cela est rendu possible grâce à l'investissement de chacun."

Vous êtes tant que ça dans la chaîne?

"Oui! Le prélèvement et la greffe ne sont pas seulement l'affaire d'un chirurgien. Tout autour de lui il y a toute une équipe, plusieurs services sont impliqués. Je pense au personnel de la réanimation, des urgences, de la radiologie, des laboratoires, des scanners, parfois aussi, lorsqu'il y a un accident de la route, il faut faire intervenir le procureur, les gendarmes. C'est une véritable course contre la montre. Je ne parle pas des cas de greffes à partir de donneur vivant, mais à partir de donneur en mort encéphalique. Il faut compter au minimum 10 à 15 heures à partir du moment où l'on décide que le rein peut être greffé. Ensuite, l'organe peut être conservé au plus 20 heures une fois prélevé. Sans l'investissement et la disponibilité de chacun tout cela serait impossible."

Qu'en est-il du don d'organes sur le territoire, le sujet est-il connu désormais ?

"Les premières greffes ont eu lieu en octobre 2013, nous avons commencé à parler de don d'organes à partir de ce moment-là. Nous avons fait des campagnes de communication qui commencent à porter. Le sujet n'est plus tabou mais il n'est pas encore partagé au sein des familles. Lorsqu'un patient est en état de mort encéphalique, c'est à la famille de décider si oui ou non on peut prélever un organe et c'est vers elle que nous, professionnels nous nous tournons. Lorsque nous abordons la question avec la famille, en général elle n'a pas de réponse car elle n'en n'a pas parlé avec la personne concernée. Dans le doute, elle refuse le don. C'est la seule raison qui la pousse au refus. On entend souvent dire que les religions sont responsables c'est un mythe, les religions sont pour le don d'organes. Il est donc vraiment important d'en parler, que l'on soit d'accord ou non. En aucun cas nous incitons à dire oui au don d'organes, nous incitons à en parler pour éviter l'embarras à l'heure du choix, et parfois un refus."




Greffes d'organes : le Taaone tout à fait autonome

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Diabète : deux journées "mondiales" à Tahiti

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Diabète : deux journées
PAPEETE, le 12 novembre 2015 - Chaque année, une journée mondiale est organisée par la fédération internationale du diabète (FID) et soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a lieu le 14 novembre depuis 1991. De très nombreuses initiatives sont organisées un peu partout dans le monde. En Polynésie elles ont lieu à Tahiti et dans les îles.

La journée mondiale du diabète se décline aussi en Polynésie. Des manifestations sont organisées dans tous les archipels. Aux Tuamotu, 31 atolls sont mobilités dans la campagne de lutte contre le diabète avec des activités à Napuka, Hereheretue, etc., mais aussi aux Australes, aux îles Sous-le-Vent, aux Marquises.

À Moorea des stands d'informations et de dépistages seront proposées. À Tahiti, la journée est marquée par deux évènements marquants : EA'ttitude Nocturne, vendredi, dans les jardins de Paofai et Ea Nui i Taiarapu à la marina Puunui à Toahotu.

Diabète : deux journées
Programme de l'EA'ttitude nocturne le vendredi 13 novembre

La cérémonie d'ouverture commence à 16 heures avec les Tiki toa. Des stands d'informations seront accessibles de 16h30 à 19h30. Un échauffement collectif est prévu entre 16h25 et 16h30 puis :
16h35 à 17h35 : challenge inter-entreprise sur le parcours de santé et circuit training au niveau du fitness park.
17 heures : kuduro sur le terrain de beach soccer et yoga dans les jardins
17h50 : tamure sur le terrain de beach soccer
18 heures : challenge RPM sur 'l'espace RPM et taï chi dans les jardins
18h45 : body jam sur le terrain de beach soccer
19h30 stretching
17heures à 19 heures : atelier "boissons santé" à côté de l'accueil
19h20 à 19h35 : remise des prix
19h30 à 19h45 : flash mob sur le terrain de beach soccer (vidéo de la chorégraphie disponible sur la page Facebook/Diabète en Polynésie
19h45 à 20 heures : rassemblement en soutien aux patients diabétiques

Programme Ea Nui i Taiarapu le samedi 14 novembre

8 h30 : accueil des officiels par un mave mai
9 heures : prière
9h15 : pièce de théâtre
9h30 : discours des officiels et ouverture officielle au grand public
10 heures : lancement va'a 12 avec des équipages mixtes
10 heures à 15 heures : espace loisirs pour les enfants (slackline, bouées gonflables)
11 heures à 15h45 : hula
11 heures à midi : cours d'aquagym
12 heures ma'a Tahiti
12h30 : zumba, stands d'information, démonstration de germination et du jardin potager
13h15 : battle danse / qi-gong
14h30 : hura
15 heures à 16 heures : yoga
15h45 : kuduro
16h45 : remise des prix va'a


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Lycée hôtelier : le tribunal rejette la requête d'un professeur mécontent

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Lycée hôtelier : le tribunal rejette la requête d'un professeur mécontent
PAPEETE, 12 novembre 2015 - Un ancien professeur du lycée hôtelier de Punaauia voit sa demande d’indemnisation déboutée devant le tribunal administratif. Il demandait à être dédommagé pour ne pas avoir été renouvelé en poste après une affectation de deux ans en Polynésie française.

En octobre 2014, la ministre de l’Education, Nicole Sanquer, avait opposé son refus au renouvellement des séjours du proviseur du lycée hôtelier de Punaauia et de trois professeurs de cet établissement. C’est en réponse à une requête engagée par l’un des enseignants que le tribunal administratif de la Polynésie française s’est prononcé dans une décision rendue publique mardi.

Ce professeur certifié d’hôtellerie et restauration demandait à ce que la Polynésie française soit condamnée à l'indemniser d'un préjudice de 2,35 millions Fcfp pour le refus de renouvellement de son contrat et la perdre du bénéfice du coefficient de majoration de traitement de 1,84 et de l’indemnité d’éloignement associés à ce poste en Polynésie. Il avait été mis à disposition de la collectivité pour une durée de deux ans à compter du 16 août 2013 et affecté au lycée hôtelier de Tahiti. Par une décision du 24 novembre 2014, la ministre polynésienne de l’Education avait refusé de renouveler son séjour en dépit d’avis favorables de la commission consultative paritaire et de son chef d’établissement.

Un usage, pas un droit

De telles décisions de la part du ministère sont très rares et en général liées à une faute grave de l’enseignant. Ce professeur défend au contraire que son action a permis de faire classer 3 étoiles l’hôtel d’application de son établissement ; qu’il l’a commercialisé ; et que les élèves et étudiants ont obtenu d’excellents résultats aux examens : bilan en quoi il a "suivi la lettre de mission de sa hiérarchie lui demandant de "redresser" le lycée hôtelier après plusieurs années d’immobilisme". Aussi, le requérant a-t-il invoqué l’illégalité de cette décision et le harcèlement moral dont il aurait fait l’objet. Ce professeur prétendait avoir été victime d'un règlement de comptes entre enseignants. Une cabale à laquelle se serait associée la ministre. Il demandait à ce que soit annulée cette décision de non renouvellement et à être indemnisé des pertes de revenus liées à la majoration de traitement qu’il aurait obtenus lors d’un second séjour de deux ans.

Le tribunal administratif a jugé que si le renouvellement de la mission de deux ans est un usage dans l’Education en Polynésie, ce n’est pas un droit. Quant à l'application aux traitements du coefficient de majoration de 1,84 accordé aux fonctionnaires de l’Etat en service dans les territoires d’outre-mer, celle-ci est subordonnée à l'exercice effectif des fonctions dans la collectivité où ce coefficient est susceptible de s'appliquer. Mais dès lors qu’il n'exerçait plus de fonctions en Polynésie française, cet enseignant ne pouvait prétendre à être indemnisé de la perte du produit de l'application de ce coefficient à son traitement. Sa demande a été rejetée.

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Collecte de sang le samedi 14 novembre durant le festival Alternatiba

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PUNAAUIA, le 12 novembre 2015. Le centre de transfusion sanguine organise une collecte de sang le samedi 14 novembre à la mairie de Punaauia de 8 h à 12h dans le cadre de la manifestation Alternatiba. Venez nombreux !

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Les sculptures de Morlot rendent hommage à l'océan

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Les sculptures de Morlot rendent hommage à l'océan
PAPEETE, le 12 novembre 2015 - La nouvelle exposition de Claude Morlot est à découvrir du 13 au 25 novembre, à la galerie des Tropiques. Ses sculptures, se déclinant sous toutes les formes, sont un hymne de toute beauté à l'océan, le thème de cette collection.


Doté d'un talent remarquable, Claude Morlot est de retour à la galerie des Tropiques pour le plus grand plaisir de ses nombreux aficionados. En effet, l'artiste est très apprécié du grand public et reconnu par ses pairs. Ce métropolitain, originaire de Dijon, est installé en Polynésie depuis une trentaine d'années. Après un long séjour à Bora Bora, il réside désormais à Tahiti où il se consacre à la création de ses œuvres.

De son grand-père ébéniste, il a hérité de la passion du bois, qu'il a longtemps travaillé. Ces dernières années, le sculpteur s'est tourné davantage sur la pierre et a réalisé des pièces magnifiques. En 2015, il présente donc sa nouvelle exposition sur le thème "Océan", "un thème cher aux Polynésiens" remarque Claude Morlot.

UN MONDE AQUATIQUE DIVIN...

Entre les mains de l'artiste, "la pierre devient fluide et se métamorphose en un monde aquatique où les vagues donnent naissance à une faune extraordinaire sous l'œil des divinités océanes". Poissons, baleines, voiliers, vahine… Morlot plonge le spectateur dans son univers original et au pouvoir attractif certain.

"Noir intense du basalte contrastant avec la matière brute, lignes pures, rondeurs et angles vifs insufflent une vie marine" à cette trentaine de sculptures. Un hommage vibrant à cet élément naturel et essentiel qui nous apporte tant de richesses.

Les sculptures de Morlot rendent hommage à l'océan
Infos pratiques

Du 13 au 25 novembre
Vernissage vendredi 13 décembre, à partir de 18 heures
Galerie des Tropiques

Ouvert du mardi au vendredi, de 9 heures à midi et de 14 à 18 heures
Samedi de 9 heures à midi
Fermé tous les lundis
Contact : 40 41 05 00

Les sculptures de Morlot rendent hommage à l'océan

Les sculptures de Morlot rendent hommage à l'océan

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Le dispositif de défiscalisation est prorogé jusqu'en 2025

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Le dispositif de défiscalisation est prorogé jusqu'en 2025
PARIS, 12 novembre 2015 - L’Assemblée nationale s’est prononcée jeudi en faveur d’une prorogation du dispositif de défiscalisation jusqu’en 2025, dans les collectivités françaises d’Outre-mer (COM).

Le dispositif de la Lodéom était programmé depuis 2009 pour arriver à échéance le 31 décembre 2017. Le Projet de loi de finance 2016 envisageait sa prorogation jusqu'au 31 décembre 2018. L’Assemblée nationale s’est prononcée jeudi en faveur d'un délai supplémentaire. Les départements français d’outre-mer (DOM) devraient bénéficier du dispositif de défiscalisation jusqu’en 2020 avec une généralisation du crédit d’impôts.

Dans les collectivités d’outre-mer (COM) telles que la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, St Barthélémy, St-Pierre-et-Miquelon ou Wallis et Futuna, le dispositif de défiscalisation est prorogé de huit ans jusqu’au 31 décembre 2025.

Cette prorogation du dispositif de défiscalisation a été soumise à la représentation nationale par amendement déposé par le ministre du Budget et défendu par Jean-Paul Tuaiva en séance.

La décision de l'Assemblée nationale doit encore être validée par le Sénat. La loi de finances 2016 doit être adoptée au plus tard le 18 décembre prochain.

Les députés polynésiens remercient dans un communiqué commun, pour leur soutien "les députés Valérie Rabault, rapporteure générale de la commission des finances et Victorin Lurel, ainsi que les représentants des entreprises d’outre-mer réunis au sein de la FEDOM".

"La preuve est faite que l’union des chefs d’entreprise et des parlementaires polynésiens et calédoniens et le resserrement des liens trouve tout leur intérêt dans la défense des dossiers auprès des institutions métropolitaines", se félicite l'antenne polynésienne de la CG-PME, dans un communiqué adressé tôt dans l'après-midi, jeudi.

Pour Olivier Kressmann, ce vote est "une très belle victoire de l'ensemble des collectivités françaises d'outre-mer et de leurs forces économiques et politiques". "On mène un combat soudé et bien organisé depuis deux ans maintenant", ajoute le président du Médef-Polynésie. "Cette prorogation jusqu'en 2025 du dispositif de défiscalisation donnera à l'ensemble des entrepreneurs ultramarins la capacité de travailler sur des projets avec des délais raisonnables". Quant à la position des élus du Palais du Luxembourg vis-à-vis de la prorogation de huit ans du dispositif de défiscalisation en faveur des COM : "On sait que du côté du Sénat le sujet est parfaitement compris : ils savent que c'est un dispositif important".

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Le cluster maritime polynésien prend sa place dans l'économie bleue

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Le cluster maritime polynésien prend sa place dans l'économie bleue
PAPEETE, le 12/11-15- Le mois de novembre a été chargé pour le jeune cluster maritime de Polynésie. Ses membres ont assisté aux Assises de l'économie de la Mer, à Marseille les 3 et 4 novembre, et aux rencontres des Clusters Maritimes des Outre-Mer, à Paris les 5 et 6 novembre. L'occasion d'asseoir leur position au côté du cluster maritime Français.

La Polynésie n'a pas été oublié pendant les Assises de l'économie de la mer qui se sont déroulées à Marseille les 3 et 4 novembre dernier. A cette occasion, 1 830 entrepreneurs et décideurs liés à la mer étaient présents. Pour la Polynésie, différents enjeux ont été évoqués: la politique et la gouvernance portuaire, la compétitivité des ports, les énergies marines renouvelables dont l'énergie thermique des mers, les missions océanographiques, les biotechnologies marines, les enjeux de la pêche internationale … Pour la première fois en onze ans d'Assises, le ministre de l'économie bleue, Teva Rohfritsch a tenu une séance plénière. Il a présenté les projets maritimes du Pays et invité les acteurs nationaux à ne pas délaisser les territoires français du Pacifique au profit des investisseurs et porteurs de projets asiatiques ou américains.

Formation maritime

Concernant la formation maritime, plusieurs actions ont été programmées entre les clusters Outre-Mer et l'École nationale supérieure Maritime (ENSM) de Marseille. L'objectif est de faire connaitre davantage les filières existantes et de faciliter les conditions des concours d'entrée pour la jeunesse des territoires d'outre-mer. De même, avec le lycée maritime de Sète, plusieurs discussions et liens devraient permettre un accès renforcé pour les élèves du Fenua.

Un nouveau groupement pour la croisière

Sur le volet croisière, une première rencontre des clubs de la croisière français a été organisée, réunissant les principaux ports de croisière hexagonaux des façades Méditerranée et Atlantique ainsi que le Tahiti Cruise Club. "Les enjeux sont importants, que ce soit pour le développement de synergies commerciales ou opérationnelles, la mise en place de labels ou critères qualité en commun et la relation aux armateurs de croisières", indique le représentant du Tahiti Cruise Club. Le Club de la Croisière de Marseille assure le leadership de ce nouveau groupement national et Tahiti se positionne comme "l'un des pivots solides des actions et dispositifs à venir".

Les clusters d'outre-mer

Les Rencontres outre-mer, qui ont suivies les Assises de la mer, ont été l'occasion pour la Polynésie d'échanger spécifiquement avec différents acteurs et décideurs publics nationaux. Par exemple, les rencontres avec les Pôles "Mer Méditerranée" et "Bretagne" ont favorisé la réflexion sur de nombreux projets industriels et économiques comme la construction et la propulsion navale, les écosystèmes marins, les biotechnologies, les énergies...
Les réunions avec la Marine nationale ont permis de définir les moyens actuels et les prévisions de déploiements dans les prochaines années en Polynésie, tant sur les missions de surveillance, de sécurité que de secours en mer. "L'arrivée de nouveaux moyens dédiés en Polynésie dans les deux prochaines années est actée. Reste à en définir précisément le périmètre d'action", commente le cluster maritime de Polynésie.

Les travaux des Ports d'outre-mer, qui se sont réunis mi-octobre à Papeete, ont également été présentés à l'Union nationale des Ports de France. Pour finir, le cluster polynésien a rencontré la direction générale de l'outre-mer pour faire le point sur les dossiers du tourisme nautique et maritime, les infrastructures maritimes et portuaires, la formation et les emplois. Il a été convenu pour la Polynésie, de maintenir en 2016 les sujets liés au yachting et à la croisière.

"Le souhait général est que le secteur maritime dans chaque département et collectivité d’Outre-mer puisse être un vecteur de croissance pour ces territoires, ainsi qu’une source d’emplois et de compétitivité, alors que 97% de la ZEE française se trouve en Outre-mer", précise le cluster maritime Français dans un communiqué. Une prochaine journée de coordination des Clusters maritimes d’outre-mer se déroulera à la fin de l'année 2016.

Noémie Debot-Ducloyer avec le CMPF

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Salon des Marquises du 14 au 29 novembre

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Salon des Marquises du 14 au 29 novembre
PIRAE, le 12 novembre 2015 - Le site d’Aorai Tini Hau accueillera, du 14 au 29 novembre, le 41e salon des Marquises. Depuis les îles de Fatu Hiva, Hiva Oa, Tahuata, Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka, plus d’une centaine d’artisans a fait le déplacement afin d'exposer leurs créations, fruits de plusieurs mois de travail.

Sculptures en bois ou en pierre, tapa en écorce de uru (arbre à pain), parures en os ou en graines, créations originales en pierres fleuries ou en pyrogravure… les visiteurs seront sans aucun doute enchantés par le talent des artisans, qui auront le plaisir par ailleurs de partager leur culture à travers des démonstrations.

L’inauguration officielle aura lieu le samedi 14 novembre, à 10 heures, à la salle Aorai Tini Hau de Pirae. Deux dates sont d’ores et déjà à retenir, les samedis 21 et 28 novembre, à partir de 10 heures, journées qui reprennent toutes les démonstrations faites au cours de la semaine et qui sont aussi consacrées à la préparation et à la dégustation de plats typiques des îles Marquises. Les prestations de danses seront assurées par les groupes Te Toa vii fenua enana, Taki toa, Kaipeka et Aukara.

Les heures d’ouverture au public sont de 8 à 19 heures.

D'après communiqué

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Hura Tapairu et stage international au CAPF : le 'ori tahiti à l'honneur

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Hura Tapairu et stage international au CAPF : le 'ori tahiti à l'honneur
PAPEETE, le 12 novembre 2015 - Le concours de danse Hura Tapairu 2015 aura lieu du 26 novembre au 5 décembre, à la Maison de la Culture, tandis qu'un stage international de pratique des arts traditionnels se tiendra au Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) du 30 novembre au 4 décembre. En faisant coïncider ces deux événements culturels, les organisateurs mettent judicieusement le 'ori tahiti en valeur.


Le Hura Tapairu est sur le point de souffler sa 11e bougie. Créé en 2004 par la Maison de la Culture, ce concours de danse traditionnelle ne cesse de prendre de l'ampleur. Pour l'édition 2015, 20 groupes répartis en 25 formations présenteront un spectacle au Grand Théâtre, sur le thème de leur choix, avec comme condition majeure : la créativité. Cette compétition permet aux petites troupes (maximum 30 personnes) de s'exprimer quand elles n'ont pas la possibilité de participer au Heiva i Tahiti, plus exigeant en termes d'organisation.

Cette année, 6 formations sont inscrites en Hura Tapairu (ote’a et aparima), 20 en Mehura, 6 danseuses en Ori tahito Vahine, 5 danseurs en Ori Tahito Tane et 6 orchestres en Pahu Nui. Le Pahu Nui est un nouveau concours optionnel qui a notamment pour objectif de rendre ses lettres de noblesse au pahu (tambour traditionnel), en lui donnant une place centrale dans l’orchestre. Pour cette catégorie inédite, deux musiciens, Heremoana Urima et Libor Prokop, éclaireront le jury, présidé par Matani Kainuku et composé de Vanina Ehu, Fabien Dinard, Moana’ura Tehei’ura, Kelly Terorotua et Oscar Tereopa.

DES ANIMATIONS POUR LE PUBLIC

Outre les prestations des troupes du 26 novembre au 5 décembre, les spectateurs découvriront, lors de l'intermède du 4 décembre, des projections d’images des éditions précédentes. Par ailleurs le soir de la finale, le 5 décembre, Milky Way se produira en concert, juste avant l’annonce des résultats. Ce groupe de 5 musiciens compte notamment parmi ses membres Tamatoa Kautai, auteur compositeur de la chanson "Taura" des Tamari’i Ha’uti.

Notez également que le service de l’Artisanat traditionnel sera présent avec une vingtaine d’artisans qui animeront le hall du Grand Théâtre en exposant leurs œuvres liées à la danse. Enfin, la "Nuit Hura Tapairu" se fera au Tahiti Pearl Beach Resort (ex-Radisson) le 11 décembre, avec les lauréats du concours.

LE CONSERVATOIRE, ACTEUR DE LA CULTURE

Depuis 2009, le CAPF organise deux stages internationaux par an, placés judicieusement dans le calendrier culturel : en juin pendant la période du Heiva et en décembre au moment du Hura Tapairu. La 13e édition se tiendra du 30 novembre au 4 décembre, avec toujours la même mission, celle de la transmission des bases du 'ori tahiti et la découverte des arts traditionnels polynésiens.

Parmi les nationalités qui s'engagent de plus en plus dans la pratique de la danse tahitienne, le Japon arrive largement en tête, avec un taux de participation atteignant 80 % cette année ! Á l'issue de leur formation, les élèves ne reçoivent pas de diplôme mais une attestation. Le but est de valoriser le fenua à l'étranger, obtenir des répercussions économiques sur le Pays et surtout partager l'amour de la culture polynésienne.

Hura Tapairu et stage international au CAPF : le 'ori tahiti à l'honneur
Le programme des soirées de concours (sous réserve de modifications)

Jeudi 26 novembre – 19 heures :
Honi Hei (Mehura)
Hiro’a Tahiti (Mehura)
Hei Rurutu Mehura (Mehura)
Hitireva (Hura Tapairu - Ori Tahito Vahine - Ori Tahito Tane - Pahu Nui)

Vendredi 27 novembre – 19 heures :
Tamarii Poerava (Mehura)
Rai Hoa Here (Mehura)
Ahutoru Nui (Mehura)
Hura Mai Ana Ana (Mehura)

Samedi 28 novembre – 19 heures :
Ori Noa (Mehura)
Manava Tahiti (Hura Tapairu - Ori Tahito Vahine - Ori Tahito Tane)
Vaimarama Nui (Mehura)
Te Maeva (Mehura)
Hei Rurutu (Hura Tapairu - Ori Tahito Vahine - Ori Tahito Tane - Pahu Nui)

Jeudi 3 décembre – 19 heures :
Te Purotu Nui No BT (Mehura)
Tamariki Poerani Mehura Tapairu (Mehura)
Te U’i Rohotu (Hura Tapairu – Mehura - Ori Tahito Vahine - Ori Tahito Tane - Pahu Nui)
Te Vahine Ori No Matairea (Mehura)
Hura Mai Rupe Rupe (Mehura)
Hitireva Tapairu (Hura Tapairu - Ori Tahito Vahine - Pahu Nui)

Vendredi 4 décembre – 19 heures :
Matarufau Vahine (Mehura)
Tumanava (Mehura)
Matarufau Tane (Mehura)
École de danse Tauariki (Mehura)
Intermède et remise des prix, annonce des finalistes

Samedi 5 décembre – 16 heures :
Finales de Mehura et Hura Tapairu
Annonce des lauréats et remise des prix

Hura Tapairu et stage international au CAPF : le 'ori tahiti à l'honneur
Infos pratiques

Soirées de concours – 19 heures / Tarif unique : 1 500 Fcfp
Du jeudi 26 au samedi 28 novembre
Du jeudi 3 au vendredi 4 décembre

Finales de Mehura et de Hura Tapairu – 16 heures / Tarif unique : 2 500 Fcfp
Samedi 5 décembre

Gratuit pour les enfants de – de 2 ans
Sur demande d’un billet « bébé »

Vente des billets : sur place uniquement

Exposition artisanale et culturelle – de 17 à 20 heures dans le hall
Bijouterie en coquillage, tressages, couronnes de fleurs, instruments traditionnels…

Nos horaires de vente :
Du lundi au jeudi de 8 à 16 heures
Vendredi de 8 à 15 heures
Sur place 1 heure avant les spectacles
FB : La Maison de la Culture de Tahiti

Renseignements : 40 54 45 44 / www.maisondelaculture.pf

Hura Tapairu et stage international au CAPF : le 'ori tahiti à l'honneur

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Construire des bâtiments conçus pour consommer moins

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Construire des bâtiments conçus pour consommer moins
PAPEETE, le 12 novembre 2015. Afin d'élaborer la réglementation énergétique des bâtiments en Polynésie française, le gouvernement vient de valider un projet de recherche universitaire Ecomeb. Le but : concevoir des bâtiments économes en énergie.

Le vice-président du Pays, Nuihau Laurey, en charge du ministère des énergies a présenté ce mercredi au Conseil des ministres une proposition de subvention à l’université de la Polynésie française pour la réalisation d’une thèse intitulée "projet Ecomeb". Cette thèse a pour objectif d'initier et de faire aboutir la réflexion sur les outils et les méthodes adaptés au contexte local permettant la conception de bâtiments économes en énergie.

La Polynésie française a entrepris de mettre en œuvre une politique de maîtrise de l'énergie à l'échelle de son territoire qui a été présentée le 2 novembre dernier et déclinée à travers le plan de transition énergétique valable pour les 15 prochaines années et qui implique de développer des constructions capables dès leur conception d'être moins énergétivores. Le territoire est cependant confronté à un frein important du fait de l'inexistence d’une base de connaissances scientifiques locales sur la conception des bâtiments. De ce fait, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation dédiée à la conception des bâtiments pour assurer une consommation énergétique maîtrisée.

Menées sur trois ans, ces recherches doivent permettre de caractériser les interactions bâtiments/occupants et d’élaborer des outils d’aide à la décision pour les acteurs de la construction, sur des bases scientifiques. Une première partie du travail portera sur la qualification des sollicitations climatiques spécifiques pour les bâtiments en Polynésie française. La caractérisation du climat polynésien et l’élaboration de séquences climatiques types sur les durées annuelles et hebdomadaires constituent en effet un pré-requis indispensable.

Dans un second temps, une étude expérimentale sera menée dans des bâtiments existants, anciens et récents. Des simulations numériques dynamiques permettront ensuite d’extrapoler les résultats et analyses obtenus à des configurations de bâtiments différentes et des conditions climatiques "types". Ces simulations permettront ainsi de valider des prescriptions de conception pour différents niveaux de performance des bâtiments. À terme, ces connaissances scientifiques viendront étayer et conforter la future réglementation énergétique des bâtiments de la Polynésie française, en cours d’élaboration.

Le montant global est estimé de 12,2 millions Fcfp sur les trois années, avec un financement à hauteur de 6,7 millions Fcfp par la Polynésie française, le restant de la somme étant engagée par l’université de Polynésie française.

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Les tavana polynésiens défendent leurs dossiers à Paris

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Les tavana polynésiens défendent leurs dossiers à Paris
PARIS, le 12 novembre 2015. Depuis lundi une délégation de maires et d'élus municipaux multiplient les rencontres institutionnelles à Paris. Les sénateurs rencontrés appuieront les demandes posées dans le bon sens. Aujourd'hui, les tavana polynésiens ont un entretien avec la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin.

Lundi, la délégation de maires et d'élus municipaux polynésiens ont rencontré François Baroin, l'ex ministre de l'Outremer est aujourd'hui le président de l’Association des Maires de France : les élus polynésiens en mission à Paris le retrouveront donc la semaine prochaine pour le congrès annuel des maires de France. Un moment institutionnel qui reste néanmoins un rendez-vous important pour que les communes fassent entendre leurs voix et leurs problématiques aux élus nationaux. Or, en ce qui concerne les communes polynésiennes, il existe des dossiers en attente d'être traités.

Justement, anticipant des demandes d'adaptation des lois nationales aux spécificités ultramarines polynésiennes, les tavana ont rencontré mardi deux sénateurs incontournables : Philippe Bas, le président de la commission des lois du Sénat et Michel Magras, sénateur de Saint-Barthélemy qui préside de la délégation sénatoriale à l'outre-mer. Ces rencontres se sont déroulées de manière très satisfaisante, et l'accueil réservé à la délégation d'élus polynésiens est très positif. Les deux sénateurs ont manifesté un grand intérêt aux propos développés par les élus et les techniciens qui les accompagnent. Cyril Tetuanui, le président du SPCPF (Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française) s'est déclaré "très satisfait de l'écoute témoignée par les personnalités rencontrées", et "confiant dans l’appui qu’ils apporteront pour faire aboutir les dossiers portés par la délégation polynésienne".

Ce vendredi la délégation polynésienne sera reçue par George Pau Langevin, la ministre des Outre-mer. Les discussions porteront de nouveau sur la réforme du CGCT, le mode de scrutin dans les communes associées notamment. La ministre avait accepté il y a quelques mois que les élus polynésiens travaillent sur ces dossiers eux-mêmes avant de déposer des textes législatifs au parlement.



La délégation à Paris

Outre Cyril Tetuanui, le président du SPCPF, la délégation est composée de Lorna Oputu, vice présidente du SPCPF, de Philip Schyle, maire de la commune de Arue, de Christian Vernaudon, conseiller municipal de la commune de Punaauia, tout récemment désigné membre du Conseil Economique, Social et Environnental (CESE). A ce groupe qui a fait le déplacement depuis Tahiti s'est jointe la sénatrice Lana Tetuanui, présente à Paris en ce moment car le Sénat aborde le budget 2016 des Outre-mer.

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Nucléaire : Condamné en 2009 à indemniser deux travailleurs affectés à Moruroa, le CEA se défend en appel

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Nucléaire : Condamné en 2009 à indemniser deux travailleurs affectés à Moruroa, le CEA se défend en appel
PAPEETE, le 12 novembre 2015 - La chambre sociale de la cour d'appel a examiné, ce jeudi, les appels du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de ses condamnations par le tribunal du travail, en 2009, à indemniser deux anciens travailleurs polynésiens détachés à Moruroa, l'un malade, l'autre décédé d'un cancer. Les arrêts seront rendus le 18 février, les deux parties campent sur leur position.


En juin 2009, le tribunal du travail de Papeete faisait condamner l'Etat à indemniser Lucien Faara et Robert Voirin, deux ouvriers affectés dans les années 60 et 70 sur des sites d'essais nucléaires du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) et malades de cancers. Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) avait fait appel et l'audience, repoussée en 2012 suite à des demandes d'expertises complémentaires formulées par la cour, s'est finalement tenue ce jeudi, trois ans plus tard.

Reconnue en première instance par le tribunal du travail, la qualité d'employeur du CEA a de nouveau été contestée par l'avocat du Commissariat à l'énergie atomique, Me Franck Dremaux. Lucien Faara et Robert Voirin ayant été affectés à Moruroa par des sociétés sous-traitantes.
Un argument que ne peut pas entendre leur avocate, Me Cécile Labrunie : "Le CEA nie sa qualité d'employeur alors qu'il avait la maîtrise à la fois des contrats de travail et de la sécurité sur le site. Ce sont deux personnes qui ont travaillé pendant des années au contact de substances radioactives sur les sites d'exploitation et qui sont aujourd'hui soit décédée des suites de leur cancer, ou en train de se battre aujourd'hui contre la maladie. Ils ne comprennent pas qu'on puisse encore aujourd'hui nier les conséquences des essais nucléaires et que leur maladie n'aurait aucun lien avec ceux-ci. Nous avons demandé à la cour de confirmer la responsabilité du CEA en tant qu'employeur".

Les cancers radio-induits, "c'est établi"

Le tribunal du travail avait estimé en 2009 que le CEA avait ainsi violé "son obligation contractuelle de sécurité", le condamnant à verser 1 million Fcfp à chacun des enfants de Lucien Faara, décédé en 2004, en réparation de leur préjudice moral. Sa veuve qui demandait le versement d'une rente avait été déboutée.
Le second axe de la défense aura été pour le CEA de s'appuyer sur les expertises qui n'apportent pas la preuve "d'un lien de causalité" entre les maladies des plaignants et leurs activités sur les sites du CEP. Pour Me Dremaux, l'ensemble des personnels qui ont travaillé lors des tirs étaient "protégés et surveillés médicalement", qui plus est contre "un risque d'exposition qui n'existe pas". Roland Oldham, président de Moruroa e tatou, regrettent qu'on inverse ainsi la charge de la preuve : "Comme notre avocat l'a plaidé, il est impossible de démontrer scientifiquement et sans aucun doute que les maladies de Voirin et Faara ne viennent pas de Moruroa. Il y a donc toujours ce doute-là qui plane".

Là encore, chacun campe sur ses positions : "Leur point commun, c'est qu'ils ont tous les deux travaillé pendant des années à Moruroa et ont contracté un cancer dont il est établi aujourd'hui qu'il est radio-induit", affirme Me Labrunie.
Roland Oldham qui s'est malgré tout félicité d'une chose : "La CPS a eu l'air de changer un peu de discours, et se bat aussi pour obtenir du CEA le remboursement des frais de santé engagés. Pour nous la CPS soutient aujourd'hui le combat de Moruroa e Tatou, ce qui n'était pas aussi clair en 2009".
La cour d'appel rendra ses arrêts le 18 février 2016.



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Hawaiki Nui Va’a – Edouard Fritch : ‘Il faut s’organiser autrement.’

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A l’issue de la 24e édition d’Hawaiki Nui Va’a nous avons pu obtenir une interview du Président du Pays Mr Edouard Fritch. Il trouve l’événement formidable mais pense qu’il pourrait gagner en accessibilité au niveau local comme au niveau international, que des choses peuvent être améliorées. Les championnats du monde de va’a prévus en 2018 seront, selon lui, une bonne occasion d’en faire la promotion.
Hawaiki Nui Va’a – Edouard Fritch : ‘Il faut s’organiser autrement.’
Le 12 novembre 2015. En marge de la 24e édition d’Hawaiki Nui Va’a, nous avons pu interviewer Edouard Fritch, le Président du Pays, au sujet de ce qui peut être considéré comme l’événement sportif de l’année. Rappelons qu’Hawaiki Nui Va’a a été conçue au début des années 90 par Edouard Maamaatua, avec quelques uns de ses amis de l’époque.
 
Cette course de pirogue V6 en haute mer, se fait en trois étapes, sur trois jours, entre Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora, pour un total de 129 km. Les changements ne sont pas autorisés, ce qui la rend particulièrement éprouvante, contrairement à la course de Moloka’i qui accepte les changements et qui elle a vu le jour au début des années 50.
 
Quelques chiffres : Il y a eu 93 participants à Moloka’i en 2015 contre 83 pour Hawaiki Nui, en ce qui concerne la course principale. En ce qui concerne la participation étrangère, il y a eu cette année une pirogue de Californie et deux de métropole à Hawaiki Nui. Pour Moloka’i, il y a eu six pirogues californiennes, deux australiennes, une brésilienne et quatre Tahitiennes.
 
Hawaiki Nui Va’a est une compétition sportive mais c’est également un événement culturel permettant une connection avec les îles. Les quelques visiteurs sont ravis d’y avoir participé mais, malgré ses 24 ans d’existence, l’événement attire relativement peu de participants étrangers. Comment la rendre plus attrayante sans la dénaturer ? Comment faciliter l’accès au public de cette course exceptionnelle ?
 
Difficulté de trouver à se loger, pris élevé des billets, absence de packages pour les rameurs étrangers comme pour le public, difficulté technique et physique de la course…Nombreux sont les écueils afin de rendre la course plus accessible. Nous avons pu obtenir une interview avec Edouard Fritch qui a émis la volonté de voir se démocratiser d’avantage cet événement sportif.

Hawaiki Nui Va’a – Edouard Fritch : ‘Il faut s’organiser autrement.’
Mr le Président Edouard Fritch au micro de Tahiti Infos :
 
Que pensez-vous d’Hawaiki Nui Va’a ?
 
« C’est bien. C’est toujours un événement de référence dans le domaine sportif, cela reste pour les piroguiers la course où il faut gagner, où il faut se placer dans le top 10. Lorsqu’on les voit se ‘défoncer’ comme ils l’ont fait lors de cette édition, cela ne peut que faire plaisir. Il faut dire qu’actuellement Hawaiki Nui, au delà de l’importance pour le pays, c’est un événement qu’il faut porter à l’échelon international. On a quelques équipes étrangères cette année, mais le succès n’est pas là. »
 
« Il faudrait que dans les deux ans qui viennent, avant les championnats du monde, on fasse un peu plus de promotion de cette compétition, qu’on la fasse connaître un peu plus. Moloka’i, on est allé là bas gagner et c’est devenu une ‘course tahitienne’ mais c’est ici que les champions doivent se rencontrer. C’est pour cette raison que je pense beaucoup à ces championnats du monde pour faire vraiment la promotion de cette course. »
 
On peut rendre la course plus accessible sans perdre son identité ?
 
« Tout à fait. On est à la 24e édition, la prochaine cela fera 25 ans. Les sportifs se préparent pour ce genre de course. Ce n’est pas pareil lorsqu’il y a des changements. Effectivement, on prend le temps de la récupération alors que là on pousse le corps à l’extrême. Dans le domaine sportif, vous savez ce que cela veut dire. C’est un peu comme dans le Tour de France où l’on sollicite le corps au maximum. »
 
« Je suis d’accord avec la perception des organisateurs, il faut maintenir cette identité mais il faut qu’on réfléchisse. Ce qui me préoccupe aujourd’hui pour Hawaiki Nui, c’est l’optimisation des moyens qui sont mis en place. Hawaiki Nui est une course qui coûte excessivement cher aux clubs et au Pays. Il faut trouver une solution, je crois qu’il faut s’organiser autrement. »
 
« Regardons ce qui se passe aux championnats du monde où les pirogues sont mises à la disposition des sportifs, si on faisait ça pour Hawaiki Nui, on économiserait déjà une quarantaine de millions, parce qu’il faut des bateaux, nous mobilisons des bateaux dans l’administration. Il y a des choses à exploiter, des choses à rendre plus efficientes en matière financière, de façon à ce que cette course soit plus ouverte. »
 
« J’ai appris que les Marquisiens ont eu beaucoup de mal, qu’ils n’ont pas réussi à réunir la somme qu’il fallait pour venir, ce n’est pas normal. Il faut que cette course puisse être ouverte à tout le monde, donc il faut optimiser les coûts, de façon à ce qu’elle soit accessible. »
 
Hawaiki Nui, c’est aussi un lien entre les îles ?
 
« On a envie que cela se produise un peu partout. C’est vrai qu’il y a ces îles, Huahine, Raiatea, Taha’a, Bora Bora…C’est un facteur de cohésion sociale quelque part, puisque c’est l’occasion de se voir, de faire une compétition dans les règles de l’art. Lorsqu’on regarde l’arrivée de ces courses, ils sont contents d’arriver, contents de s’être affrontés et la population suit. Elle a applaudi Opt à Bora comme Edt et Shell à Raiatea et Taha’a, il y a une conception du sport qui est intéressante à percevoir et à exploiter. »
 
« C’est un peu la raison pour laquelle cette compétition devrait bénéficier à plus. Le trajet qui a été imaginé au départ est super, effectivement, cette course par étapes entre les îles, il n’y a pas de course équivalente dans le calendrier des compétitions. Sur le plan sportif, c’est optimal, il faudrait que l’on trouve autre chose pour que dans d’autres archipels également, on puisse créer ce phénomène social. » SB

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Maklai, “le Papou blanc” oublié

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Maklai, “le Papou blanc” oublié
PAPEETE, le 12 novembre 2015. A LA RENCONTRE DES PAPOUS. Nikolaï Mikloukho Maklai (1846-1888) fut sans doute le premier ethnologue et anthropologue à vivre en totale immersion avec les peuples qu’il étudiait. Sa carrière, trop courte car il y sacrifia sa santé, l’amena dans le Pacifique Sud. Il travailla essentiellement en Nouvelle-Guinée, avec un rêve fou en tête : créer un Etat papou “sauvage”, interdit aux missionnaires, aux colons et au progrès. A 41 ans, Maklai mourut d’épuisement…

Ses dates de naissance et de décès parlent pour lui : Nikolaï Mikloukho Maklai n'aura vécu que 41 ans, mort de fatigue au terme d'une carrière entièrement vouée à ses passions, à ses engagements, une vie faite de dévouement et d’honnêteté, non dénuée d’un certain panache… Beaucoup, à la lecture de sa biographie, se demanderont même si l'homme n'était pas un peu fou : sans arme, il n'hésita jamais à se livrer à ses interlocuteurs, même hostiles, qu’il approcha toujours avec le plus profond respect et la plus grande humanité. Un comportement aux antipodes de celui des beachcombers et autres négriers qui sévissaient à son époque dans les archipels océaniens, en Mélanésie plus particulièrement.

Dormir pour ne pas être tué !

En septembre 1871, il pose les pieds, au terme d’un périple interminable, sur la côte nord-est de la Nouvelle-Guinée, dans la baie de l’Astrolabe (près de l’actuelle ville de Madang).
A l’époque, les indigènes n’ont aucun contact avec les Européens.
Frôlant parfois la mort, ne comptant que sur sa bonne étoile, il vivra sur place comme un véritable Papou, mais contractera, prix de la sincérité de son séjour, diverses maladies et fièvres qui finiront, plus tard, par l’emporter prématurément.
Alors que la plupart des indigènes qu’il rencontre n’ont jamais vu un homme blanc et lui sont très hostiles, Nikolaï a une tactique pour survivre en toutes circonstances, même quand il est prisonnier dans un village et que sa mise à mort est imminente : il se couche sur une natte et fait mine de s’endormir. Mieux même, si confiant, ou si naïf, il s’endort à chaque fois et se réveille entouré de Papous incrédules mais devenus amicaux.

Jamais armé

Dans les pires circonstances, il remerciera toujours le destin d’être parti en exploration en laissant son revolver dans sa cabane. Ainsi était-il sûr de ne pas répondre à la violence par la violence et de n’avoir aucun autre moyen de défense que son sommeil, qui a toujours désarmé ses ennemis.
Ses connaissances en anatomie et en médecine lui permettront également de soigner et de guérir, ce qui lui vaudra une réputation dépassant largement les villages qu’il étudiait. Malheureusement, face au paludisme, aux bactéries, aux microbes, aux amibes, il n’avait pour lui-même qu’un peu de quinine, parfois de la morphine. Dans ses divers campements, ses paillasses inconfortables furent ses lits de douleur, ce dont il fit le constat dans ses journaux, mais dont jamais il ne se plaignit (sinon parce que les jours passés cloué au lit retardaient ses travaux).

Pour un Etat Papou “sauvage”

Nikolaï Mikloukho Maklai retournera plusieurs fois sur la grande île sauvage, allant jusqu’au bout du bout de ses ressources physiques, adoré des Papous, mais pris pour un idéaliste un peu farfelu dans beaucoup de cercles occidentaux, lui qui rêvait de la création d’un Etat papou “sauvage”, fermé aux prêcheurs, au modernisme et aux corrupteurs étrangers.
Le premier, il se battra pour un concept nouveau, la “protection internationale des autochtones”, bénéficiant de nombreux appuis, en Australie notamment.
Le rêve du Russe, cet hypothétique Etat papou, bien dilué et corrompu par les réalités de la modernité, ne verra pas le jour avant 1975, année de l’indépendance de la Papouasie Nouvelle-Guinée.

Maklai, “le Papou blanc” oublié
Nikolaï Miklouko-Maklaï et les Papous

- 17 juillet 1946 : naissance de Nikolaï près de la ville de Novgorod.
- Octobre 1870 : Mikloukho-Maklaï quitte Cronstadt pour sa première expédition vers la Nouvelle-Guinée. Le voyage durera quasiment un an, entre l'archipel du Cap Vert, Rio de Janeiro, la Patagonie, Valparaiso, l'île de Pâques, Tahiti, la Nouvelle-Irlande. Il parvient à recruter deux serviteurs en cours de route, le Tahitien Boy et un Suédois, Olsson.
- 27 septembre 1871 : Mikloukho Maklaï débarque en Nouvelle-Guinée, dans la baie de l'Astrolabe, près de la ville actuelle de Madang (côte est), chez les Orang Papuwah, les hommes aux cheveux crépus. Il y restera plus d'un an, vivant à la manière d’un Papou
- 19 décembre 1872 : un steamer russe, le Izoumroud, retrouve Mikloukho vivant sur la plage où il avait été laissé. Son cuisinier tahitien est mort, son domestique suédois moribond, lui-même est très affaibli par quatorze mois de séjour et des fièvres le conduisant au délire. Le 22 décembre, le Izoumroud l’embarque et lève l’ancre.
- 1873-1874 : deuxième séjour en Nouvelle-Guinée, au nord-ouest de la grande île. Il mène la lutte contre les pirates malais, parvenant même à capturer un des chefs.
- 1874-1876 : la colonisation avance très vite, trop vite à son goût, et il se résout à détruire une bonne partie de ses notes, ayant peur qu'en cas de publication, elles n'exposent des tribus isolées encore protégées de l'influence des Blancs.
- 1876-1877 : retour émouvant de celui que l'on appelle là-bas Maklaï, sur les lieux de son premier séjour papou.
- 1880-1881 : nouvelle mission en Nouvelle-Guinée, dans la région de la pointe sud, où il constate que les missionnaires déstructurent déjà considérablement la société indigène.
- 1882-1883 : très affaibli, Maklaï revient en Europe. Il sillonne les grandes villes et capitales, Saint-Pétersbourg, Paris, Londres, Berlin où il monte au créneau pour la défense de ses chers Papous. Il retourne pour la troisième fois dans la baie de l'Astrolabe (ce sera son dernier séjour en Nouvelle-Guinée).
- 2 avril 1888 : décès de Nikolaï Mikloukho-Maklaï en Russie, dans sa 42e année, épuisé par ses séjours prolongés en territoires vierges, victimes de fièvres, d'amibes, de bactéries, fatigué par son vain combat pour la création d'un Etat papou coupé du monde et de la civilisation corruptrice.

Un visionnaire incompris

Peut-on parler de succès ou doit-on parler d'échec lorsque l'on évoque la vie de Mikloukho Maklai qui fut, de son vivant, un géant méconnu (voire moqué) et qui est resté, aujourd'hui encore, dans un trop grand anonymat ?
Bien sûr, son ambition utopiste de créer un Etat papou préservé des méfaits de la civilisation, de la colonisation et de l'évangélisation, n'a jamais vu le jour. A l'époque, les puissances occidentales ne s'embarrassaient pas de ce genre d'utopie pour avancer leurs pions dans le vaste Pacifique, et d'ailleurs, aujourd'hui encore, dès que des enjeux miniers ou pétroliers sont en balance, rien ne se fait au bénéfice des indigènes.

Il n'empêche : l'anthropologie et l'ethnologie, comme les pratiquait Maklaï, n'avaient jamais été vécues avec la même intensité, le même engagement, la même sincérité.

On retrouvera, plus tard, cette démarche auprès d'autres grands noms de ces sciences, comme Claude Lévi-Strauss et même le jeune Paul Emile Victor, lors de son année passée seul sur la côte est du Groenland, à Kangerlussuatsiaq, au sein d'une famille Inuits, “Eskimo parmi les Eskimo”. Mais les progrès de la science leur permettaient de vivre parmi des peuples indigènes en témoins attentifs sans souffrir de toutes les affections qui ruinèrent la santé du Russe et qui lui coûtèrent la vie. Quant au combat politique de Maklaï, en faveur des Aborigènes comme des Papous et d'autres peuples du Pacifique, il n'a pas été mené en vain, puisque les droits fondamentaux des peuples autochtones ont, petit à petit, été reconnus ; il suffit de voir l'évolution du statut des Aborigènes en Australie ces dernières décennies pour s'en convaincre.

Sur ce plan, Maklaï avait raison, son seul tort étant d'avoir eu un siècle d'avance sur ses contemporains qui, pour la plupart, ne pouvaient comprendre la portée de ses travaux. A ce titre il est, et il restera, grâce à Tosltoï qui le pressa de publier ses notes pour faire passer son message, l'un des plus grands visionnaires du XIXe siècle en Océanie. Sa réussite est à chercher dans cette volonté qui fut la sienne. Maklaï est celui qui a planté la première graine d'un humanisme respectueux ; celui-ci ne fait que commencer à sortir de terre, plus de cent ans après sa mort…

Maklai, “le Papou blanc” oublié

EXTRAIT : Face à la mort, “un petit somme”

Dans le cadre de son installation dans la baie de l’Astrolabe, lors de son premier séjour en Nouvelle-Guinée, Mikloukho vit une expérience violente, dont il se tirera avec détachement, désinvolture diront certains :

J’ai fait mon entrée sur la place. Des hommes armés de javelots q’y étaient regroupés (…). A mon arrivée, quelques javelots se sont levés et plusieurs des présents ont pris une attitude belliqueuse, prêts à me percer de leurs lances. (…) Soudain deux flèches, intentionnelles ou non, ont sifflé près de moi. Des mots vifs ont fusé, destinés sans doute aux archers (…) et j’ai compris que les indigènes avaient cherché à savoir comment je réagirais à la surprise d’une volée de flèches. (…) Deux ou trois hommes vociféraient en me lançant des regards hostiles A l’appui de leurs paroles, ils agitaient leurs javelots. L’un d’eux, particulièrement arrogant, a même failli me toucher l’œil ou le nez avec la pointe de son arme en prononçant une phrase à laquelle je n’ai évidemment rien compris (bien m’en avait pris de laisser mon revolver chez moi, car je n’étais pas sûr d’accueillir avec le même sang-froid une seconde tentative de ce genre, si mon adversaire s’avisait de récidiver). Situation saugrenue : ne sachant pas parler leur langue, j’aurais mieux fait de partir, mais j’avais terriblement sommeil. La route était longue jusqu’à chez moi. Pourquoi ne pas dormir sur place ? De toute façon, je ne pouvais pas me faire comprendre. Sans plus réfléchir, j’ai repéré un coin à l’ombre où j’ai traîné une natte neuve - à la vue de laquelle m’était venue l’idée de faire ici un petit somme. Et c’est avec une immense volupté que je me suis étiré dessus. Fermer mes yeux fatigués par la lumière du soleil fut un égal plaisir. Il me fallut pourtant les entrouvrir afin de dénouer les lacets de mes souliers, de déboucler mes guêtres, de défaire ma ceinture et de trouver quelque chose à me glisser sous la tête. J’au vu alors les indigènes se ranger autour de moi en demi-cercle, exprimant sans doute, outre leur étonnement, diverses suppositions sur l’évolution des événements. Une des dernières silhouettes que j’ai aperçues avant de refermer les yeux a été celle de l’indigène qui avait failli me blesser. Debout à quelques pas de moi, il examinait mes souliers. En repensant à l’incident, je me suis dit qu’il aurait pu se terminer beaucoup plus tragiquement et l’idée m’est soudain venue que ce n’était peut-être qu’un début, que le dénouement était encore à venir . Mais enfin, tant qu’à être tué, peu importait que ce fût debout, assis, couché sur une natte ou en plein sommeil. Puis j’ai pensé que si je devais mourir, l’idée de l’avoir fait payer de leur vie à deux, trois ou même six sauvages eût été une bien maigre consolation. De nouveau, je me suis félicité de ne pas avoir pris mon revolver. Je m’endormais la tête pleine du chant des d’oiseaux ”.

Le Russe s’endort réellement deux bonnes heures et trouve, à son réveil, quelques indigènes le regardant sans hostilité, assis à quelques pas de lui, désarmés. Regrettant de ne pouvoir leur parler, Mikloukho se rhabille (ce qui intéresse vivement ses hôtes), se lève et salue tout le monde de la tête avant de rentrer chez lui le plus naturellement du monde…

Maklai, “le Papou blanc” oublié

Maklai, “le Papou blanc” oublié
A LIRE :

“Le Papou blanc” : Naufragé volontaire chez les sauvages de Nouvelle-Guinée (1871-1883)

Nikolaï Mikloukho-Maklaï

traduit du russe par Yves Gauthier

Editions Phébus (mars 1994). Existe aussi dans la collection 10-18 (1995).

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Malheureux en amour, malchanceux au jeu

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Malheureux en amour, malchanceux au jeu
Pour ce vendredi 13, Tahiti Heritage vous raconte une petite histoire qui s’est déroulée dans les années 1980, à une époque où l’Euromillion n’avait pas encore franchit le Pacifique et où les tombolas organisées par les clubs sportifs avaient de francs succès.

Un grand club sportif de Tahiti organise une tombola dotée d’un premier prix de 10 millions de francs pacifiques. Une somme rondelette pour l’époque. Un grand supporter de l’équipe de foot du club, chauffeur de truck de la presque île, décide d’acheter un carnet de 10 billets. Il demande à sa femme, très superstitieuse, de choisir la série des numéros du carnet de billets. Le 13, chez les occidentaux et le 4 en Asie sont de porteurs de malchance. A éviter donc ! A l´inverse dans la culture asiatique le chiffre 7 qui est synonyme de bonheur et le 6 qui est le chiffre de la chance sont à rechercher.

Le chauffeur, un chaud lapin, a également une maîtresse dont la demeure est fort judicieusement située sur le trajet du truck. Cela lui permet donc de s’arrêter quelques instants lorsqu’il n’a pas de passagers.

Peu de jours après avoir acheté ses billets, étant particulièrement satisfait des prestations de sa maîtresse, notre chauffeur lui offre un billet de la fameuse tombola. Quelques temps plus tard à l’annonce des résultats, la femme, la vraie, se rend compte que le billet gagnant correspond aux numéros du carnet qu’elle a minutieusement choisit. Heureuse, elle revêt sa plus belle tenue et le carnet de billet à la main se rend en compagnie de son mari au siège du club sportif à Papeete pour récupérer son lot. Elle s’aperçoit alors que les billets précédents sont bien là, les suivants également mais que le sixième billet, le gagnant, est manquant.

Le choc est si fort que son cœur lâche. Triste fin, qui contredît le dicton bien connu « Chanceux au jeu, malheureux en amour » .

Mais tout n’est pas fini car la malchanceuse reprend du service en venant chaque nuit hanter le village de Tautira, habituellement si calme. Les semaines suivantes, des bruits de toutes sortes animaient les nuits. Les cris de la femme résonnaient dans la nuit noire. Quelques habitants excédés par le tapage nocturne, décident alors de soulever la tombe, d’ouvrir le cercueil et d’enfoncer une branche d’aito (arbre de fer) dans le cœur, comme dans les bons films d’épouvante.

Depuis le village a retrouvé son calme et la maitresse s’est offert un truck tout neuf en conservant son fidèle chauffeur.

Retrouvez d’autres histoires sur le site Tahiti Heritage http://www.tahitiheritage.pf
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Comment la défisc’ a gagné cinq ans de plus en deux semaines

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Comment la défisc’ a gagné cinq ans de plus en deux semaines
PARIS, le 13 novembre 2015. Il aura fallu l’insistance de Maina Sage en commission, de Jean-Paul Tuaiva en séance et des entrepreneurs ultramarins réunis au sein de la Fedom pour que la défiscalisation soit prolongée jusqu’en 2025 dans les Collectivités d’outre-mer du Pacifique, contre l’avis de la ministre des Outre-mer.

La date butoir de la fin des dispositifs de la défiscalisation n’a d’ailleurs été acceptée qu’en commission, le matin même de l’examen final en séance publique à l’Assemblée nationale, ce jeudi.Car lors de l’examen en commission élargie, le 27 octobre, George Pau-Langevin s’était montrée très réservée. Ce jour-là, elle annonçait la prorogation de la défiscalisation jusqu’en 2020 et répondait, un brin agacée "Et pourquoi pas 2030 ?", lorsque Maina Sage estimait que pousser à 2025 "ne serait pas un luxe" .

Ce jeudi à la mi journée, George Pau-Langevin était auditionnée par la commission des affaires économiques du Sénat cette fois. Et sa position n'avait toujours pas changé. 2025 ? "Nous estimons ne pas avoir aujourd’hui tous les éléments pour y voir clair jusqu’à cette échéance" avançait encore la ministre des Outre-mer. Prudente et sentant la pression des entreprises ultramarines (Pierre Gattaz, président du Medef, lui a rappelé l’importance de la défiscalisation, en la croisant à l’aéroport le matin même), elle ajoutait néanmoins : "C’est le Parlement qui vote la loi, nous ne nous opposerons pas à ce qu’il décidera".

Et c'est bien ce qui s’est produit, dans la soirée de jeudi, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. La rapporteure générale du budget, Valérie Rabault, a donné son accord, le gouvernement, par la voix du secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, a suivi et l’amendement des députés Victorin Lurel et Jean-Paul Tuaiva a été accepté. Il ne restait plus à ce dernier qu’à adresser un "un grand merci" au gouvernement pour la "bouffée d’air" offerte aux entreprises des collectivités d’outre-mer du Pacifique.

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EEN : une passerelle commerciale vers l’Europe, à la CCISM

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EEN : une passerelle commerciale vers l’Europe, à la CCISM
PAPEETE, 13 novembre 2015 - La Chambre de commerce et d’industrie ouvre officiellement le réseau Entreprise Europe Network aux entreprises polynésiennes. Une réunion d’information publique est organisée ce mercredi après-midi à la CCISM pour présenter les potentialités commerciales offertes par cette affiliation.

"Il faut que l’on s’intègre aux réseaux internationaux : c’est un gage important de réussite économique", a souligné Teva Rohfritsch, vendredi matin. Le ministre polynésien de la Relance économique a participé à l’annonce officielle de l’ouverture du réseau Entreprise Europe Network (EEN) aux entreprises polynésiennes. La Chambre de commerce d’industrie des services et des métiers (CCISM) s’est affiliée en début d’année au consortium TOPIC (Territoire d’outre-mer, Paris-île-de-France, Centre) afin d’intégrer le réseau EEN. Le consortium TOPIC regroupe la CCI Paris-île-de-France, la CCISM et la banque publique d'investissement (Bpifrance).

Après un temps d’adaptation des agents dédiés, la chambre consulaire polynésienne est aujourd’hui en mesure de servir de passerelle entre l’entrepreneuriat local et ce réseau qui se ramifie à travers près de 1000 organisations dans plus de 60 pays.

"On ne peut que trouver du bénéfice, à travers ce genre d’initiatives", commente en outre Teva Rohfritsch. L’économie polynésienne s’illustre en effet par l'immense déséquilibre de sa balance commerciale. Héritage de l'histoire, on importe 30 fois plus que l’on exporte vers l’Europe. En 2014, la collectivité a importé pour 63,2 milliards Fcfp de biens venant d’Europe, tandis que ses ventes en direction des pays de la communauté des 28 ont représenté guère plus de 2 milliards Fcfp.

Dans ce contexte, l'intégration au sein du réseau EEN offre une visibilité accrue aux entreprises locales, sur son vaste périmètre de représentation. Ce réseau se donne pour mission, partout où il est représenté, d’aider les entreprises à identifier des partenaires commerciaux potentiels, en Europe et à l’étranger. EEN s'articule aussi autour de compétences pour épauler les PME dans la conception de nouveaux produits et la conquête de nouveau marchés, les informer des activités et des possibilités qui s’offrent à elles au sein de l’Union européenne. EEN intervient également en matière de conseil à l’attention des petites entreprises, au sujet de la législation communautaire, les normes applicables, des droits de propriété intellectuelle, de la fiscalité… Enfin ce réseau peut intervenir en interface entre les acteurs économiques locaux et les décideurs européens pour fluidifier la communication entre les uns et les autres.

Le réseau EEN est largement financé par la commission européenne et son intégration est totalement gratuite pour les entreprises polynésiennes qui souhaiteraient s’y affilier, par le biais du consortium TOPIC.

A la demande de la Commission européenne, la structuration du réseau EEN s’est organisée autour de consortiums. Au sein de chacun, plusieurs acteurs se réunissent pour soumettre leurs projets à la Commission européenne. Ces consortiums offrent des maillages régionaux dans lesquels sont regroupés les acteurs du bassin (agences d’innovation et Chambres de commerce). TOPIC est l'un des dix consortiums répartis sur le territoire de la République. Au niveau de l’Europe, le réseau compte un peu plus d’une centaine de consortiums et plus de 1000 organisations qui participent à accompagner les entreprises dans leur développement. La CCISM est membre du consortium TOPIC depuis le 1er janvier 2015.

Séance d'information ouverte au public : mercredi 18 novembre à 13h30 à l'auditorium de la CCISM. Présentation de EEN-TOPIC et exposé sur le thème "EEN et les entreprises polynésiennes" ou, Comment se développer en Europe, rechercher des partenaires, s'informer ?

EEN : une passerelle commerciale vers l’Europe, à la CCISM
La Polynésie, "porte d'entrée" d'EEN vers le marché Pacifique

Hervé Parcineau est coordinateur du consortium TOPIC au sein du réseau Europe Entreprise Network. Il est en Polynésie française pour animer les rencontres, les conférences, les ateliers et promouvoir le réseau, dans le cadre des Journées d’information sur l’Europe, du 12 au 18 novembre.

Qu’avez-vous l’ambition d’offrir aux entreprises polynésiennes à travers leur intégration dans le réseau Enterprise Europe Network ?

Des opportunités commerciales pour développer leurs débouchées en Europe et ailleurs. La Polynésie se situe au milieu du Pacifique dans une zone commerciale en plein développement. On offre aux entrepreneurs locaux la possibilité de rencontrer des clients, des fournisseurs, des distributeurs, au travers d’outils comme la base de données qui est mise à disposition par la commission européenne. On permet l’organisation de rencontres d’affaires sur les grands salons internationaux – le réseau EEN compte aujourd’hui plus de 200 conventions à travers le monde – : nous offrons donc la possibilité de rencontrer des prospects en amont du déplacement, ce qui permet de rentabiliser les coûts. On tente aussi de stimuler l’innovation, au travers d’une veille par rapport à quelques filières identifiées en Polynésie et permettre des transferts technologiques…

Que vous apporte en retour votre représentation en Polynésie française ?

Dans le consortium EEN TOPIC, il y a la Nouvelle Calédonie et la Polynésie française. Vous êtes les seuls membres EEN à part entière, c’est-à-dire avec le financement de la Commission européenne, dans tout le Pacifique. Pour l’ensemble de l’Europe, vous êtes donc une porte d’entrée sur une zone extrêmement éloignée pour toutes les entreprises membres du réseau. Cela ouvre des perspectives vers des marchés tels que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, un chapelet de territoires et d’îles, sur lesquels des opportunités commerciales peuvent se présenter.

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Rotaract : une projection en avant-première pour financer une journée récréative

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Rotaract : une projection en avant-première pour financer une journée récréative
PAPEETE, le 13 novembre 2015 - L'événement vise plusieurs objectifs : permettre aux enfants du territoire de découvrir le dernier Disney comme les autres puisque le 25 novembre correspond à la date de sortie nationale mais aussi lever des fonds pour l'une des actions phare du Rotaract.

Le voyage d'Arlo c'est l'histoire d'un jeune Apatosaure qui va à la rencontre d'un petit garçon sauvage prénommée Spot. Le dessin-animé, accessible dès 3 ans, raconte les aventures du duo sur une terre où les dinosaures vivent toujours. La sortie nationale de ce film d'animation est prévue le 25 novembre, en France comme en Polynésie grâce au Rotaract!

Du wakeboard pour 20 jeunes

"Le Rotaract c'est la contraction de Rotary et d'action", précise Angélique Ah-Scha, la nouvelle présidente élue en juin dernier. "C'est un club ouvert à tous les jeunes de moins de 35 ans qui veulent agir sur le terrain, en particulier auprès d'enfants défavorisés." L'action phare du club c'est une journée récréative organisée chaque année pour des enfants de foyers sociaux. "Cette année nous emmènerons une vingtaine de jeunes à partir de 5 ans faire du wakeboard à Punaauia. Ils profiteront de l'activité par groupe de cinq, chacun leur tout, le midi on déjeunera dans les jardins." Les bénéficiaires sont choisis dans les foyers par les éducateurs et le personnel de chaque structure. Pour eux, tout est pris en charge par le Rotaract. "D'où les événements que nous organisons comme l'avant-première du dessin-animé."

En 2016, la petite équipe du Rotaract (ils sont 4 dans l'attente de nouveaux volontaires), espère pouvoir mener d'autres actions que la journée récréative de noël. "Nous aimerions aller passer une journée à la maison de retraite de Taravao par exemple. Nous emmènerons des jeux de société pour passer du temps avec les résidents."

Pratique

Le Voyage d'Arlo sera projeté en 3 D le 25 novembre à 18 heures au cinéma Le Majestic (salle 2).
Tarif unique : 2 500 Fcfp pour l'entrée, des cadeaux, un snacking et une boisson.
Renseignement : 87 20 55 36 (Angélique) 87 30 49 05 (Alexandre) et 89 70 07 11 (Kalina)

Facebook : Rotaract Tahiti


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