Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46482 articles
Browse latest View live

Fortes pluies à Hitia'a : huit randonneurs coincés dans la vallée au PK 37 secourus par hélicoptère (Màj)

$
0
0
Fortes pluies à Hitia'a : huit randonneurs coincés dans la vallée au PK 37 secourus par hélicoptère (Màj)
PAPEETE, le 10 novembre 2015 - De fortes pluies se sont abattues ce mardi après-midi sur la côte est de Tahiti, entre Tiarei et Hitia'a o te ra. Huit jeunes randonneurs surpris par la crue d'une rivière sont actuellement bloqués dans la vallée au PK 37 à Hitia'a. A 18 h, ils avaient tous été hélitreuillés avec succès par les secours.


Une pluie torrentielle s'est abattue ce mardi après-midi vers 14 h sur Tiarei, Mahaena et Hitia'a o te ra. Des dégâts matériels ont été constatés au PK 32 ou sept fare ont été inondés. Tous les occupants ont été relogés chez des proches ou, en attendant, à l'école primaire de Mahaena.

Mais le plus inquiétant concernait en début d'après-midi le sort de huit jeunes randonneurs d'une vingtaine d'années, coincés quelques part au PK 37 dans la vallée ou ils étaient partis en balade avant cet abat d'eau.

Des SMS pour rassurer leurs proches

"Ils ont pu contacter leurs familles par SMS pour dire qu'ils avaient trouvé un refuge mais sont actuellement bloqués par la montée des eaux" a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Les randonneurs auraient donc réussi à se mettre en sécurité en attendant les secours qui interviennent en ce moment même. Quatre d'entre eux ont été hélitreuillés sains et saufs par l'hélicoptère Dauphin dans un premier temps, suivis des quatre autres.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Moorea : noyade d'un touriste américain de 74 ans

$
0
0
Moorea : noyade d'un touriste américain de 74 ans
PAPEETE, le 10 novembre 2015 - Noyade accidentelle d'un ressortissant américain, ce mardi au PK 14, à Pihaenna.


Un homme est décédé accidentellement par noyade au PK 14 à Pihaenna (île de Moorea), ce vendredi à 12 h 30, a-t-on appris ce soir auprès de la gendarmerie.

La victime était âgée de 74 ans. De nationalité américaine, le septuagénaire séjournait à l’hôtel Hilton ou il était en vacances en compagnie de son épouse.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Demandeurs d'asile : l'Australie se défend face aux critiques de l'ONU

$
0
0
Demandeurs d'asile : l'Australie se défend face aux critiques de l'ONU

Le ministre australien de l'Immigration a défendu la politique extrêmement dure menée par son pays envers les demandeurs d'asile face aux critiques du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU et en particulier celles émanant de pays comme la Corée du Nord.

Le bilan de l'Australie en matière des droits de l'Homme vient d'être évalué à Genève par le Conseil selon le processus dit "d'examen périodique universel" au cours duquel les Etats membres des Nations unies peuvent émettre leur opinion. 

Une bonne partie de la centaine de pays ayant participé ont critiqué la politique australienne: les bateaux de demandeurs d'asile sont refoulés en haute mer et ceux qui parviennent malgré tout à gagner les rives du continent sont placés dans des camps sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle Guinée, sur l'île de Nauru, dans le Pacifique et sur l'île Christmas, dans l'océan Indien.

"Nous avons été critiqués, je l'ai noté, par le Bangladesh, par l'Iran et par la Corée du Nord", a déclaré Peter Dutton mardi soir au groupe de médias Australian Broadcasting Corporation. 

"Franchement, je crois que le processus des Nations unies se déprécie si on a des pays comme la Corée du Nord qui tentent de nous faire la leçon sur les droits de l'Homme".

Canberra dit que sa politique, en oeuvre depuis 2013, dissuade les passeurs et a permis de sauver des vies en évitant que les migrants ne risquent leur vie en tentant de gagner l'Australie sur des embarcations de fortune. 

Les pays de l'Union européenne "n'ont de toute évidence pas réussi à faire face à l'effondrement de leurs points de passage frontaliers" contrairement à l'Australie qui a sécurisé ses frontières, a-t-il encore assuré.

"Les dividendes de notre politique, c'est que nous proposons davantage de places permanentes de demandeurs d'asile", a ajouté le ministre, à référence à 12.000 visas supplémentaires proposés par Canberra aux réfugiés en provenance de Syrie.

L'Australie cherche à obtenir un siège au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour la période 2018-2020.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vanuatu : remaniement ministériel a minima

$
0
0
Vanuatu : remaniement ministériel a minima

Le Premier ministre de Vanuatu, Sato Kilman, a annoncé mardi un remaniement qui voit la nomination d’un nouveau Vice-premier ministre en la personne de Christopher Emelee, en remplacement du francophone Moana Carcasses, récemment condamné à une peine de quatre ans de prison ferme dans une affaire de corruption et de pots-de-vin.
Christopher Emelee conserve par ailleurs les fonctions de ministre de l’agriculture et des pêcheries.
Dans le cadre de la même annonce, le ministère du commerce, laissé vacant par M. Carcasses, a été réattribué à Dunstan Hilton, jusqu’ici ministre de la justice.
Les affaires de la justice ont été reprises par Robert Bohn, homme d’affaires d’origine américaine et naturalisé ni-Vanuatu.
M. Bohn est le premier citoyen naturalisé à avoir été élu député dans cet archipel (devenu indépendant en 1980) lors des législatives de novembre 2012.

M. Carcasses, tout comme treize autres députés, a été reconnu coupable de corruption et condamné à de la prison ferme (des peines allant de trois à quatre ans pour chacun des condamnés).
Ces condamnations, qui constituent un précédent dans l’histoire politico-judiciaire de cet archipel, avaient de fait durement impacté le gouvernement de M. Kilman, au sein duquel se trouvaient plusieurs des députés condamnés occupant des fonctions ministérielles.
Les audiences en appel des condamnations des 14 députés devraient débuter jeudi 12 novembre 2015.
Le Président de la République, Baldwin Lonsdale, était personnellement intervenu en octobre 2015 pour annuler une tentative de promulgation de grâces présidentielles, annoncées en son absence par le Président du Parlement, Marcellino Pipite, qui faisait aussi lui-même partie du groupe des élus condamnés.
Depuis, les appels s’étaient multipliés, notamment de la part de l’opposition, afin d’encourager M. Kilman à former un gouvernement d’unité nationale, à la faveur d’un nécessaire remaniement.
M. Lonsdale, dans une déclaration publique, a lui aussi lancé un ultimatum au Premier ministre afin qu’il remanie son gouvernement en profondeur, dans un esprit d’ouverture, avant le 22 novembre 2015.
La principale motivation invoquée est l’urgence à rétablir le bon fonctionnement du Parlement, en vue de l’examen du budget 2016 qui, faute de majorité claire, pourrait se trouver fortement retardé.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Indonésie: des orangs-outans fuyant les feux de forêts, attaqués par des villageois

$
0
0
Indonésie: des orangs-outans fuyant les feux de forêts, attaqués par des villageois

Une mère orang-outan et son petit ont réussi à échapper aux feux de forêts qui ont détruit leur habitat naturel en Indonésie, mais ont ensuite été attaqués par des villageois en colère, a indiqué mardi une ONG de défense des animaux.

Amaigris par le manque de nourriture, les singes apeurés ont été secourus par l'Association internationale pour le sauvetage des animaux, à Kalimantan, la partie indonésienne de l'île de Bornéo. Alors que les orangs-outans fuyaient la jungle en feu, des habitants ont lancé des cailloux contre eux et essayé de les ligoter, selon l'ONG.

De nombreux singes fuient leur habitat naturel dans la jungle, détruit peu à peu par les incendies à répétion chaque année pendant la saison sèche, et essayent de trouver de la nourriture dans des villages où les habitants les considèrent comme des ennemis.

"Fort heureusement, notre équipe de secours est arrivée à temps, autrement les orangs-outans auraient été tués. La mère était assez maigre car elle n'avait pas mangé depuis le début des incendies au moins un mois auparavant", a raconté à l'AFP la directrice des projets de l'ONG, Karmele Llano Sanchez.

Secourus le mois dernier, la mère et le bébé orang-outan ont été relâchés dans la nature après des examens médicaux, a-t-elle ajouté.

Comme les années précédentes, des milliers de feux ont été allumés pour l'essentiel illégalement en Indonésie, afin de défricher et fertiliser des terres en vue d'accroître principalement les plantations d'huiles de palme, notamment à Kalimantan. Les incendies ont ravagé des centaines de milliers de hectares de forêts, provoqué de nombreuses infections respiratoires parmi la population et obscurci le ciel de plusieurs pays d'Asie du Sud Est.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Fête des célibataires" en Chine: pénurie de lait pour bébé en Australie

$
0
0

Une société agroalimentaire australienne a été contrainte de présenter ses excuses aux parents qui ne trouvent plus son lait pour bébé dans les rayons des supermarchés en raison de l'appétit chinois pour ses produits, exacerbé par de gigantesques soldes en ligne.

Bellamy's Organic a reconnu avoir été surprise par l'énorme demande chinoise pour son lait maternisé bio, en particulier avec les ventes en ligne organisées à grand renfort de promotions par le groupe chinois Alibaba le 11 novembre à l'occasion de la fête dite des "célibataires".

La journée du 11 novembre, appelée "double-onze" en Chine, est censée évoquer le célibat à cause de la succession de "1" dans la date. Depuis 2009, Alibaba saisit l'occasion pour doper ses ventes à grand renfort de promotions censées consoler les personnes esseulées, mais séduisant tout le monde.

En moins de 12 heures, les internautes chinois avaient dépensé mercredi plus de huit milliards d'euros sur la populaire plateforme d'achat en ligne Tmall, propriété d'Alibaba, le lait de la compagnie australienne figurant en bonne place parmi les produits recherchés.

Bellamy's Organic s'est excusée mardi soir sur sa pageFacebook après avoir reçu des plaintes de consommateurs australiens.

"Nous croyons savoir qu'en ce moment, il est difficile de trouver notre gamme de produits et prenons acte de la frustration des mamans et papas" a-t-elle déclaré. "L'achat de nos produits dans le but exclusif de les revendre à l'étranger a limité les stocks" en Australie, a ajouté Bellamy's, qui explique avoir demandé aux distributeurs australiens de limiter le nombre de boîtes qu'il est possible d'acheter en une seule fois.

La directrice générale Laura McBain a dit au Sydney Morning Herald que la demande chinoise, antérieure à la "fête des célibataires", avait pris la compagnie "par surprise". "En conséquence, les rayons des supermarchés australiens sont dévalisés. Nous n'avions pas anticipé cette situation où les mamans n'auraient plus accès à nos produits".

La demande chinoise pour le lait infantile produit à l'étranger s'explique notamment par une série de scandales alimentaires. En 2008, six bébés avaient péri et 300.000 autres avaient été rendus malades par du lait mélangé à de la mélamine.

L'action de Bellamy's Australia, maison mère du fabricant de produits alimentaires infantiles, a décuplé depuis son entrée en Bourse en août 2014 à plus de 10 dollars (6,5 euros).

"Il y a eu un pic énorme cette semaine, en bonne partie dû aux soldes de la journée des célibataires en Chine", a dit l'analyste Angus Nicholson à l'AFP. "Il est quasiment impossible de trouver du lait pour bébés en Australie et en Nouvelle-Zélande. Tout est envoyé en Chine".


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mystère autour d'évanouissements en série dans une école anglaise

$
0
0
Mystère autour d'évanouissements en série dans une école anglaise

Des malaises en série et sans raison apparente dans une école du nord de l'Angleterre ont laissé perplexes mercredi services de secours et policiers, qui soupçonnent un possible "effet d'entraînement".

L'incident s'est déroulé à la Outwood Academy, dans la ville de Ripon, lors d'une cérémonie pour commémorer la signature de l'armistice de la Première Guerre mondiale. Il faisait chaud dans le hall de l'école où se déroulait la cérémonie.

Une quarantaine d'enfants ont été saisis de malaises, vertiges ou évanouissements.

"Quelques enfants se sont d'abord évanouis et il semblerait qu'il y a eu ensuite un effet d'entraînement", a déclaré Dave Winspear, un responsable des pompiers, en guise d'explication. Car "aucune substance dangereuse ou élément inquiétant" n'a été trouvé dans l'école, selon lui.

"Les enfants ont ressenti de l'angoisse, ont commencé à se sentir mal et ça a dégénéré", a-t-il ajouté.

L'incident a donné lieu à un important déploiement des secours, des pompiers et de la police.

Joshua Hall, un élève de 15 ans, a raconté comment l'épidémie s'était propagée. "Nous étions tous dans le hall du Souvenir et tout au bout, des gens ont commencé à tomber dans les pommes". 

"C'était plutôt effrayant, on n'a parlé que de ça toute la journée et c'est devenu de pire en pire", a-t-il noté. 

Un autre élève, soucieux de conserver son anonymat, a raconté: "Quand le premier garçon s'est senti mal, on s'est dit que c'était tout. Mais on a entendu le bruit sourd d'une chute, quelqu'un d'autre s'était évanoui".  

"Après, ça a été un effet domino, trois ou quatre autres sont tombés et plein d'élèves sont rapidement sortis pour prendre l'air. Ils nous ont fait sortir et quelques filles ont eu des crises de panique", a-t-il ajouté.

L'école compte plus de 600 élèves qui ont entre de 11 à 18 ans. 


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Après une nuit dans leurs voitures, les ouvriers coincés par la crue à Mahaena sains et saufs

$
0
0
Après une nuit dans leurs voitures, les ouvriers coincés par la crue à Mahaena sains et saufs
PAPEETE, le 11 novembre 2015 - Après les huit randonneurs surpris par les pluies et les crues et secourus hier soir par l'hélicoptère Dauphin dans la vallée de Hitia'a o te ra, les neuf ouvriers coincés toute la nuit dans leurs véhicules sur une rive de la rivière de la grande vallée à Mahaena ont regagné la berge sains et saufs ce mercredi matin.

Après avoir passé la nuit à l'intérieur de leurs véhicules, les neuf ouvriers d'une société d'extraction bloqués du mauvais côté de la rivière de la grande vallée au PK 32, district de Mahaena, demeuraient toujours dans l'impossibilité de traverser la rivière ce mercredi à 6h30.

Vers 6h, un policier municipal a même tenté de rejoindre les naufragés à la nage mais il a dû renoncer en raison de la force du courant.

Ce n'est que vers 9h30 que la décrue a permis aux employés de regagner l'autre rive au moyen de la drague de la Société d’extraction qui a pu traverser la rivière. Tous les employés sont en bonne santé.

Le commandant de la compagnie de gendarmerie des Îles du Vent, les militaires de la brigade de Tiarei, le chef de centre des pompiers locaux, le police municipale et le gérant de la société se trouvaient sur les lieux.

Rappelons que mardi soir, huit jeunes adultes (entre 18 et 20 ans) qui effectuaient une randonnée le long de la rivière Vaiau'a à hauteur du Pk 37,5 à Hitia'a s'étaient retrouvent bloqués par la montée des eaux.

Ils avaient adressé des messages ''SMS'' à leurs familles, indiquant qu'ils étaient en sécurité sur les hauteurs. A 16h, le Haut-Commissaire décidait d'engager l'hélicoptère inter-administration Dauphin N3. A 17h, une première rotation avait permis la récupération des quatre premières victimes. A 17h40, les quatre derniers naufragés étaient récupérés à leur tour.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Surf – World Qualifying Series : Mateia Hiquily, le meilleur tahitien au classement après Michel Bourez.

$
0
0
Après Michel Bourez, Mateia Hiquily est le meilleur surfeur pro Tahitien, avec une place de 42e au classement WQS, l’antichambre du Top 34 Elite. Il vient de progresser de 22 places grâce à une 9e place lors du ‘Prime Event’ Oi HD à Sao Paulo, au Brésil. Comme son ami d’enfance Mihimana Braye, Mateia Hiquily a tous les atouts pour prendre la relève de Michel Bourez dans le WCT.
Surf – World Qualifying Series : Mateia Hiquily, le meilleur tahitien au classement après Michel Bourez.
Le 10 novembre 2015. Le Tahitien Michel Bourez est actuellement à la 22e place du championnat du monde (WCT) comprenant le Top 34 du surf professionnel. Il reste à Michel la 11e et ultime étape hawaiienne, le Pipe Masters, pour gagner sa qualification pour une 8e année dans ce Top 34. S’il ne se maintenait pas dans le Top 22, il sera tout simplement sorti du championnat du monde en 2016.
 
Rappelons qu’en fin d’année, les 22 meilleurs surfeurs au classement sont maintenus dans le WCT, et les 10 meilleurs classés des séries qualificatives (WQS) sont promus dans le Top 34, hors surfeurs déjà qualifiés dans le WCT. Pour obtenir des points dans le WQS, il faut participer aux nombreuses compétitions WQS, cotées entre 1 000 et 10 000 pour les ‘Prime Events’.
 
Dans ces ‘Primes Events’, on peut voir la participation d’athlètes du Top 34 qui sont en bas de classement et qui peuvent ainsi assurer leur maintien, ce fut le cas par exemple de Jérémy Florès en 2014. On peut y voir également des surfeurs qui sont dans le haut du classement WQS et qui peuvent prétendre au WCT.
 
On peut voir également dans ces ‘Primes’ les 5 meilleurs juniors du championnat du monde Pro junior de l’année précédente, ce fut le cas de Mateia Hiquily cette année. Grâce à ces compétitions, il a marqué des points pour monter dans le classement WQS, notamment une 9e place en fin de semaine dernière au Brésil, qui le positionne à la 42e du classement WQS et qui le rapproche donc d’une possible qualification dans le WCT.
 
Le fin de saison, calé sur la houle du nord touchant Hawaii, comporte une épreuve WCT mais également deux compétitions WQS ‘Prime Event’, le Hawaiian Pro et le Vans World Cup. Mateia Hiquily pourrait engranger de nouveau points lui permettant de monter au classement.

Surf – World Qualifying Series : Mateia Hiquily, le meilleur tahitien au classement après Michel Bourez.
Mateia Hiquily, 20 ans, au micro de Tahiti Infos :
 
Depuis combien de temps parcours-tu le monde ?
 
« Deux ans ou plus…J’ai commencé tout jeune, vers 13-14 ans, mais cela fait un an que je fais les compétitions de manière très sérieuse car j’ai eu la chance, grâce à mes résultats en championnat du monde en 2014, de pouvoir faire les ‘Primes’. »
 
Tu a perdu ton sponsor principal ?
 
« Oui, j’ai perdu mon sponsor Billabong qui me suivait depuis tout jeune. Maintenant j’ai Air Tahiti Nui qui m’aide beaucoup pour les voyages et mes parents bien sûr. Shop Tahiti m’aide aussi pour les planches au niveau local. »
 
Tu as fait un excellent résultat dernièrement au Brésil ?
 
« Oui j’ai fait 9e dans une compet WQS 10 000 au Brésil, je prends conscience que tout est possible, qu’il faut juste s’entrainer et y croire. Tout peut arriver, il faut juste que j’essaie d’être un peu plus consistant et on verra bien pour la suite. »
 
Tes objectifs pour ce fin de saison ?
 
« J’aimerais me rapprocher encore des gars qui vont rentrer dans le WCT voire même pouvoir y rentrer moi-même, ce serait encore mieux. J’espère en tous cas faire de belles performances tout en prenant du plaisir, bien sûr. »
 
Comment se passent tes études par correspondance ?
 
« J’ai fait deux ans par correspondance et j’ai pu ensuite obtenir mon baccalauréat. Je me suis depuis focalisé à 100% sur le surf. »
 
Un remerciement ?
 
« J’aimerais remercier ma famille, mes sponsors et tous les gens qui me supportent à Tahiti. Merci à Kainalu Coaching qui m’a entrainé longtemps, Kader Coaching également pour les deux semaines de training avant le Brésil. Merci aussi à Heinere Paez pour le coaching également. Merci aussi à Hugo Tauru qui me filme dès qu’il le peut. Merci à Tim Pruvost, Tim Mc Kenna et aussi Domenic Mosqueira pour les super photos. »

Le classement des surfeurs 'Pros' Tahitiens :
 
Michel Bourez 22e WCT
 
Mateia Hiquily 42e WQS
Steven Pierson 98e WQS
Mihimana Braye 125e WQS
Keoni Yan 143e WQS
O’Neil Massin 270e WQS
Taumata Puhetini 276e WQS
Ariihoe Tefaafana 298e WQS
Tereva David 352e WQS

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918

$
0
0
La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918
PAPEETE, le 11 novembre 2015 - Lionel Beffre, haut-commissaire de la République, a présidé ce mercredi matin la cérémonie de commémoration du 97ème anniversaire de l’Armistice de 1918.

A cette occasion, des élèves d'une classe de 3ème du collège de Papara et d'une classe du lycée professionnel de Saint-Joseph ont pris part à la cérémonie, ainsi qu'une trentaine de jeunes convoqués pour la "Journée Défense et Citoyenneté" (JDC) ce même jour. Huit d'entre eux ont déposé une gerbe au monument aux morts de Papeete aux côtés des autorités et ont participé à la formation dispensée par le Service national dans le cadre de la JDC.

L'hymne national a été chanté par les élèves de 3ème 6 du collège de Papara, au terme de la minute de silence respectée en hommage aux morts pour la France.
A l'issue de cette cérémonie de commémoration, le haut-commissaire, le contre-amiral et le directeur de l'Office national des anciens combattants se sont entretenus avec les jeunes participant à la JDC.

Hommage au tahitien Heiarii Moana, décédé en Centrafrique le 5 novembre 2014

En métropole, un hommage a été rendu aux quatre militaires morts en opération extérieure ces douze derniers mois, au nombre desquels le tahitien Heiarii Moana, décédé en Centrafrique le 5 novembre 2014.

Étaient présents aux côtés du haut-commissaire à Papeete : Edouard Fritch, président de la Polynésie française, Marcel Tuihani, président de l'assemblée de la Polynésie française, Maina Sage, députée de la Polynésie française, Nuihau Laurey, sénateur de la Polynésie française, le contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l'Isle, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, Michel Buillard, maire de Papeete et Angelo Frebault, président du CESC.

Avec communiqué, crédits photos : haut-commissariat

La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918

La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918

La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918

La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918

La jeunesse conviée au 97ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Football – Coupe de France : Les oranges au combat malgré ‘l’affaire Pirae’.

$
0
0
Les oranges de Pirae, dont plusieurs Tiki Toa fraichement revenus de Dubaï, affronteront Pontivy GSI le samedi 14 novembre prochain au stade Pater. Ils auront besoin de tout le soutien du public pour s’imposer face à cette équipe de métropole. Nous avons rencontré Heimana Salem le nouveau président du club qui nous a donné quelques nouvelles de ‘l’affaire Pirae’.
Football – Coupe de France : Les oranges au combat malgré ‘l’affaire Pirae’.
PIRAE, le 10 novembre 2015. Nous en parlions récemment dans nos colonnes, un des clubs les plus titrés de Tahiti, l’AS Pirae s’était retrouvé avec deux présidents. Devant la non présentation des comptes du club et le quatrième report de l’assemblée devant élire le nouveau président, une partie des membres du club dont les joueurs de l’équipe première avaient élu Heimana Salem au poste de président à la place de Pierre Kautai.
 
Heimana Salem avait proposé un projet de redynamisation du club bien ficelé qui avait su convaincre. Rappelons qu’au sein de l’as Pirae se trouve Marama Vahirua mais se trouvent également de nombreux Tiki Toa comme Naea Bennett, Heimanu Taiarui, Tearii Labaste, Raimana Li Fung Kuee… Une équipe première qui n’avait pas pu faire entendre sa voix lors de la dernière assemblée, l’assemblée de trop pour les joueurs excédés.
 
Charles Ariiotima nous avait confié qu’il communiquait avec les deux présidents en attendant que la situation se débloque, notamment concernant les aspects pratiques liés au 7e tour de la coupe de France qui se jouera le samedi 14 novembre prochain à 14H, au stade Pater et dont le prix de la place est fixé à 200 fcp. C’est justement par rapport à cette échéance importante que nous avons voulu savoir ce qu’il en était de cette ‘affaire’.
 
Rappelons que du côté du clan de l’ancien président, aucune action en justice n’avait été finalement annoncée, l’ancien bureau s’estimant dans son droit. Nous avons pu rencontrer Heimana Salem qui a pu nous ajourner sur la situation.

Football – Coupe de France : Les oranges au combat malgré ‘l’affaire Pirae’.
Heimana Salem au micro de Tahiti Infos :
 
« Depuis que les médias se sont emparés de l’affaire, on n’a plus revu M. Pierre Kautai aux entrainements. C’est Marama Vahirua qui est en charge des entrainements. Après avoir craint son départ suite à cette situation, nous sommes heureux qu’il soie encore parmi nous. Il semble plus motivé que jamais avec nos jeunes et c’est positif. »
 
« Nous avons également fait le point sur les catégories jeunes, nous avons découvert une véritable catastrophe, à peine une trentaine de licenciés sur la totalité de ces catégories. On a pu relancer tout ça, les jeunes représentent l’avenir du club. Apparemment, les jeunes c’était le cadet des soucis de l’ancienne équipe. »
 
« Nous avons déposé plainte non pas au sujet de la validité de mon élection mais en ce qui concerne les comptes de l’ancien bureau, afin qu’un audit soit réalisé, pour que toute la lumière soit faite sur ces comptes. Nous voulons repartir sur des bases financières saines. »
 
« Les rapports entre l’équipe première et l’ancienne présidence du club étaient catastrophiques. Cela ne pouvait plus durer ainsi. Les joueurs font beaucoup de sacrifices, ils méritent notre respect et notre considération. Mon plan d’action est parfaitement organisé avec plusieurs points qui feront l’objet d’une mise à jour régulière pour en vérifier l’état d’avancement. »
 
« On a également découvert que l’association AS Pirae regroupait plusieurs disciplines sportives, il est important de les dissocier pour plus de transparence financière. J’espère que ce nouveau départ est le bon car les joueurs le méritent. Nous avons plusieurs Tiki Toa qui font la fierté de notre Pays à l’international, ces champions méritent d’évoluer dans un club où les choses se passent bien, dans un club où on les respecte, dans un club où on les écoute. » SB

Football – Coupe de France : Les oranges au combat malgré ‘l’affaire Pirae’.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Cité Grand : quel avenir pour ces logements libérés par l'armée ?

$
0
0
Cité Grand : quel avenir pour ces logements libérés par l'armée ?
PIRAE, le 11 novembre 2015. Le président Edouard Fritch, accompagné du ministre du logement Tearii Alpha, a accueilli ce mercredi après-midi Thierry Repentin, délégué interministériel national à la mixité sociale dans l’habitat, sur le site de la cité Grand à Pirae. Depuis juillet 2013 ces anciens logements des militaires sont tous entièrement inoccupés

La cité Grand est un complexe de plus de 120 logements appartenant à l’armée qui doit être transféré au Pays dans le cadre du contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD). Dans le cadre de la rétrocession des terrains militaires aux communes qui butte en Polynésie française depuis plusieurs années sur des problèmes de compétences, l'option désormais fortement envisagée serait que ce soit le Pays qui reprenne tous les terrains sur lesquels sont édifiées des structures de logements afin de les reconvertir en logements à vocation sociale. C’est également le cas de la cité Mariani à Taravao.

Le délégué interministériel, en Polynésie depuis le début de la semaine assister aux premières Assises de l'habitat des Outre-mers, souhaite que les infrastructures reviennent le plus rapidement possible à la Polynésie française, d’autant que ce dossier de la rétrocession des terrains militaires a pris beaucoup de retard en raison de problèmes juridiques.

Le président du Pays souhaite pour sa part qu’une partie des logements puissent être mis à disposition des étudiants qui sont scolarisés dans la cité scolaire du Taaone. Le délégué interministériel a souligné que le CRSD permettait également d’ouvrir ces anciens logements militaires à un foyer de personnes âgées, mais qu’ils pourraient accueillir des services à la personne ou des locaux associatifs d’intérêt public.

Cité Grand : quel avenir pour ces logements libérés par l'armée ?

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'indivision n'est pas une fatalité ! Des pistes de réflexion…

$
0
0
 L'indivision n'est pas une fatalité ! Des pistes de réflexion…
PAPEETE, le 11 novembre 2015. En marge des Assises de l'habitat des Outre-mer organisées pour la première fois en Polynésie française une conférence sur la gestion de l'indivision était organisée pour présenter l'expérience maori en la matière. Mais le débat reste passionné sur ce sujet délicat.

On le sait depuis de nombreuses années : en Polynésie les problèmes fonciers, issus de l'indivision, constituent souvent un frein à la construction de logements alors que le territoire en manque cruellement, et même au développement. Mais sortir de l'indivision relève aussi de la mission impossible quand il s'agit de rassembler plusieurs centaines d'ayant droits, tous devant être en mesure de prouver, par leur généalogie, leur appartenance à une famille et donc leurs droits sur une terre. "Aujourd'hui sortir de l'indivision est un parcours long et coûteux. Il n'y a pas de solution rapide car il faut pouvoir remonter toute la généalogie pour établir ne serait-ce que la liste complète de tous les ayant-droits sur une terre. Et puis nous butons toujours sur les dispositions du code civil français. Il n'est pas suffisant pour gérer le foncier ici et c'est ce qui explique sans doute les 1800 dossiers coincés en commission de conciliation" explique Monil Tetuanui, animateur de la fédération To'u Fenua qui regroupe huit associations familiales d'indivisaires.

Ce mardi matin, des représentants de toutes ces associations ont participé à une conférence sur les modes de gestion de l'indivision pratiqués chez nos voisins maori de Nouvelle-Zélande où l'indivision règne également en maître sur de larges parcelles de terres. Même si l'histoire de la Nouvelle-Zélande est marquée par de massives spoliations de terres maoris par la couronne britannique au milieu du 19e siècle, des décisions de justice rendues 150 ans plus tard par des tribunaux spécialisés ont permis de rendre une partie au moins de ces terres confisquées autrefois. Problème : comment rendre compatible l'exploitation d'un patrimoine foncier quand ils sont parfois jusqu'à 4000 à en être les légitimes propriétaires ?

PRETS A FONDER UN TRUST ?

Certains ont donc choisi de faire fructifier ces terres en constituant des trusts. A la tête de ces sociétés foncières pesant parfois plusieurs milliards de dollars, un bureau élu par les différents copropriétaires et des décisions prises à la simple majorité de ces copropriétaires. C'est le bureau qui gère complètement la terre ont expliqué un professeur d'université de Wellington et une avocate spécialiste en droit foncier maori.

Mais comment faire pour que ces trusts sur le modèle du droit anglo-saxon puissent être proposés localement ? Et la formule est-elle aussi alléchante qu'elle n'y paraît. Pas si sûr, avance Yves-Louis Sage, maitre de conférences à l'université de Polynésie. "Le trust est adaptable en Polynésie française car c'est une compétence du Pays donc en théorie c'est possible mais il ne faut pas perdre de vue que lorsqu'on crée ce trust on sort une partie du patrimoine pour le confier au trust qui en devient le propriétaire. Cette solution n'est peut-être pas la panacée" indique ce spécialiste du droit privé. En droit français, une partie du foncier en indivision peut déjà être gérée à la façon de ces trusts anglo-saxons via le système de la fiducie. "Ce système est trop compliqué et a trop d'inconvénients" tranche Monil Tetuanui indiquant que pour la fiducie aussi les preuves de la généalogie ralentissent considérablement les possibilités.

Pour le ministre du logement polynésien Tearii Alpha, "la solution c'est l'indivision familiale, c'est de transférer les droits de propriété à un trust familial. Vous êtes propriétaire de votre parcelle et un bailleur vient construire chez vous un ensemble familial". Cette idée a visiblement encore du mal à convaincre les associations familiales présentes dans la salle mais elle fera certainement son chemin d'ici quelques années. Car conclut Tearii Alpha "il vaut mieux avoir un hectare de terrain à occuper entre plusieurs membres d'une même famille qu'un mètre carré tout seul dont on ne peut rien faire".

Vers une gestion collective de l'indivision ?

La gestion collective de l'indivision : c'est l'une des solutions nouvelles développées tout au long de ces Assises de l'habitat par le ministre du logement Tearii Alpha pour pouvoir enfin utiliser ces réserves foncières vierges pour l'instant car engluées dans des tentatives de sortie d'indivision qui n'en finissent pas. Son credo ? Faire du logement social familial. "Nous sommes ici les champions du code civil : tout le monde veut être propriétaire tout seul de sa parcelle et de sa maison. Mais parfois la parcelle qu'on va récupérer est trop petite pour en faire quelque chose. Alors il faut voir autre chose que seulement le passage devant le tribunal. C'est pourquoi la gestion collective de l'indivision est une solution à envisager sérieusement mais pour cela il faut s'organiser, avoir des généalogistes formés, des transcripteurs pour faire le travail préalable".

L'avantage de cette gestion collective de l'indivision serait de mettre à disposition rapidement, pour les familles concernées, des programmes de construction de logements familiaux soutenus financièrement par le Pays. Car les 30 000 logements à construire en Polynésie française au cours des 20 prochaines années ne pourront pas tous l'être sur le domaine public qui n'est pas extensible à souhait. Il faut donc être imaginatif et innovant. Pour ces ensembles familiaux indivis pas besoin de convaincre l'ensemble des ayant-droits, "il faut isoler ceux qui s'entendent, qu'ils trouvent une solution entre ceux-là avec une quotité inscrite pour chacun : il faudra aussi que tout cela soit transcrit pour être opposable au tiers, mais ensuite les bailleurs seront prêts à investir sur ces terrains privés pour peu que ces indivisaires soient organisés". Tearii Alpha est convaincu que même avec les exigences du code civil français cette gestion collective de l'indivision pourra prochainement fonctionner en Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 novembre 2015

$
0
0
Elaboration de la réglementation énergétique des bâtiments : projet de recherche universitaire ecomeb

Le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres une proposition de subvention à l’université de la Polynésie française pour la réalisation d’une thèse intitulée « projet Ecomeb ».

Cette thèse a pour objectif d'initier et de faire aboutir la réflexion sur les outils et les méthodes adaptés au contexte local permettant la conception de bâtiments économes en énergie. En effet, la Polynésie a entrepris de mettre en œuvre une politique de maîtrise de l'énergie à l'échelle de son territoire. Elle est cependant confrontée à un frein important du fait de l'inexistence d’une base de connaissances scientifiques locales sur la conception des bâtiments.De ce fait, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation dédiée à la conception des bâtiments.

Menées sur 3 ans, ces recherches doivent permettre de caractériser les interactions bâtiments/occupants et d’élaborer des outils d’aide à la décision pour les acteurs de la construction, sur des bases scientifiques.

Une première partie du travail portera sur la qualification des sollicitations climatiques spécifiques pour les bâtiments en Polynésie française. La caractérisation du climat polynésien et l’élaboration de séquences climatiques types sur les durées annuelles et hebdomadaires constituent en effet un prérequis indispensable.

Dans un second temps, une étude expérimentale sera menée dans des bâtiments existants, anciens et récents. Des simulations numériques dynamiques permettront ensuite d’extrapoler les résultats et analyses obtenus à des configurations de bâtiments différentes et des conditions climatiques « types ». Ces simulations permettront ainsi de valider des prescriptions de conception pour différents niveaux de performance des bâtiments.

À terme, ces connaissances scientifiques viendront étayer et conforter la future réglementation énergétique des bâtiments de la Polynésie française, en cours d’élaboration.

Le montant global est estimé de 12,2 millions Fcfp sur les 3 années, avec un financement à hauteur de 6,7 millions Fcfp par la Polynésie française et le solde par l’UPF.



Espace info énergie

Le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres une proposition de subvention à la Fédération des Œuvres Laïques de Polynésie française pour le financement du fonctionnement de l’Espace Info Energie (EIE).

Dans le cadre de son partenariat avec l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie pour l’accompagnement de sa politique énergétique, le Pays a montré sa volonté de mobiliser l’ensemble des acteurs sur des actions de maîtrise de l’énergie, en instaurant et en cofinançant le fonctionnement de l’Espace Info Energie (EIE).

Un espace info-énergie est un outil conçu et soutenu par l’ADEME, qui a pour mission de délivrer une information de qualité et conseiller gratuitement le grand public sur les réflexes simples à adopter et les solutions à mettre en œuvre afin de réduire sa consommation d’énergie et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

En Polynésie française, cet espace est animé depuis avril 2015 par la Fédération des Œuvres Laïques de Polynésie française (la FOL). La FOL a en effet recruté deux conseillers qui ont pour mission de sensibiliser et de favoriser le « passage à l’acte » en proposant aux particuliers des conseils et solutions concrètes ayant pour finalité la maîtrise des consommations d’énergie et le recours aux énergies renouvelables.

L’EIE a participé aux évènements « Save the coconuts », qui ont animé la campagne de communication de la Polynésie française pour la COP21, et a fait la promotion de la campagne radiophonique et audiovisuelle intitulée « éco aina » incitant aux bons gestes en matière de maîtrise de l’énergie.

L’EIE permettra notamment :

• de faciliter des actions courantes telles que les conseils relatifs à la sensibilisation à la maîtrise de l’énergie,
• de finaliser et diffuser un guide « grand public » sur la maîtrise de l’énergie,
• de faciliter la diffusion de l’étiquette énergie Polynésienne auprès des commerçants et particuliers,

Pour en savoir plus et suivre les activités de l’espace info énergie de Polynésie, le public est invité à rejoindre la page facebook dédiée, https://fr-fr.facebook.com/EspaceInfoEnergie/



Soutien du Pays aux actions de préservation du lagon de Moorea


Le plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea a été rendu exécutoire par arrêté n° 410/CM du 21 octobre 2004. Dès 2005, le Comité Permanent du PGEM s’est substitué à la commission locale de l’espace maritime, comme le prévoit le code de l’aménagement, pour participer à la mise en place et à la gestion de cet espace maritime.

La matérialisation sur le terrain des différentes zones et l’information des habitants et des visiteurs sur les règles du dispositif, ne se sont traduites par des changements de comportement des usagers qu’à partir de l’année 2006. Sous le pilotage du Pays et grâce aux actions conjointes de la commune et des organisations locales, la compréhension et le respect du PGEM sont devenus significatifs, mais l’élément décisif reste une présence marquée sur le terrain afin d’informer les usagers sur la réglementation, de relever les infractions et de les transmettre aux services compétents.

Afin de rendre le PGEM plus réactif et en prise directe sur les réalités de l’île, l’association « PGEM Moorea » a été créée en avril 2007, l’objectif principal étant la protection du lagon de Moorea. Elle a également pour vocation d’assurer les missions d’information et l’application des prescriptions du PGEM en étroite collaboration avec le Comité Permanent.

Au titre de l’année 2015, l’association PGEM Moorea bénéficie d’une subvention de 5 millions Fcfp pour lui permettre de poursuivre ses actions de surveillance, de communication, de médiatisation, et de continuer à sensibiliser le public et tous les usagers à la protection du lagon de Moorea. Cette aide marque l’engagement du Pays pour les actions de préservation du milieu lagonaire et la reconnaissance de l’intérêt des actions menées par l’association « PGEM de Moorea ».


Le Pays accompagne les professionnels pour la promotion des produits perliers de Tahiti

Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention de 52 millions Fcfp à l’association « Tahitian Pearl Association of French Polynesia» (TPAFP). Cette association, qui regroupe des professionnels de la filière perlicole, a été créée en mai 2014, suite à la dissolution de la « Maison de la perle » chargée de la promotion de la perle de culture de Tahiti.

Cette subvention lui permettra de financer son fonctionnement et ses activités de promotion de la perle de culture de Tahiti pour l’année 2015, au niveau local et international, en ciblant les deux marchés principaux que sont la Chine (et en particulier Hong Kong) et le Japon.

Les principales actions de promotion concernent :

• Un partenariat avec Tahiti Pearl Promotion Society of Japan (TPJ), qui est un regroupement de grossistes japonais en perles de culture de Tahiti, pour conduire un programme de promotion au Japon ;
• Un partenariat avec l’association Tahitian Pearl Association of Hong Kong (TPAHK), basée à Hong Kong, pour la promotion de la perle de culture de Tahiti sur le marché chinois. Ce partenariat est déjà en œuvre avec une représentation lors des 4 salons internationaux de la bijouterie à Hong Kong et la venue en Polynésie française du 4 au 11 novembre 2015, d’un « Study Tour » regroupant une vingtaine de bijoutiers détaillants chinois ;
• L’adhésion à la Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie et Orfèvrerie, Perles et Pierres Précieuses (CIBJO) ;
• La participation à l’élaboration du volet « Perle » dans le magazine « Luxury & Dream », diffusé à partir de décembre 2015, visant une cible touristique privilégiée (grands hôtels, bateaux de croisière, jets privés, etc.) ;
• Enfin au niveau local, l’accompagnement des ventes aux enchères de perles de culture de Tahiti.

La promotion de la perle de culture de Tahiti, qui reste la première ressource à l’export de la Polynésie française, est essentielle pour faire connaître davantage notre gemme polynésienne sur le marché local et surtout à l’international.


Régime d'importation de certains produits d'entretien


Le régime d'importation de certains produits d'entretien spécialisés est assoupli pour tenir compte des besoins des collectivités et des petites et moyennes entreprises utilisatrices de produits d'entretien industriels. En conséquence, la lessive liquide, destinée au lavage automatique de la vaisselle, est désormais libre à l'importation. Cette décision, prise après concertation avec les fabricants locaux de produits d'entretien, introduit plus de concurrence sur ce segment de marché particulier.


Projet de loi du Pays pour une adaptation du code du travail

Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission au conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, un projet de loi du pays portant diverses mesures d’adaptation du code du travail visant à encadrer juridiquement la convention de forfait des cadres et à introduire un assouplissement des règles en matière de durée du travail et de repos.

Concernant la convention de forfait des cadres

En Polynésie française, la convention de forfait est, pour l’heure, conclue sans support légal. Bien que la pratique soit beaucoup moins répandue qu’en métropole, il est apparu nécessaire de la réglementer a minima et de permettre ainsi le recours à ce type de convention en toute légalité. Seuls les forfaits annuels en heures seront autorisés et limités aux cadres.

L’acceptation par ces derniers reste une condition essentielle de signature de la convention. En son absence, la convention ne peut lui être imposée. La notion de cadre y est par ailleurs définie en fonction de 4 conditions cumulatives.

Ce projet de texte détermine par ailleurs la rémunération minimale à percevoir par le cadre et impose le fait de fixer un nombre maximal hebdomadaire ou mensuel dans la convention. Une convention non conforme encourt la nullité. Le salarié cadre reste assujetti aux règles limitant la durée du travail, quotidienne et hebdomadaire, aux repos journaliers, aux jours fériés et congés.

Toutefois, en raison de l’autonomie de ce salarié dans l’organisation du temps de travail, l’employeur n’est pas soumis à l’obligation de contrôler la durée du travail. Cette exclusion est conforme à la jurisprudence de la cour de cassation qui confirme que la réglementation relative à la durée du travail ne peut être appliquée à un salarié qui organise librement son activité sans être soumis à un horaire de travail déterminé (cass. soc., 10 novembre 1993, n° 89-42513).

Concernant les règles en matière de durée du travail

Le code du travail comporte une section destinée à accueillir les dispositions particulières au secteur de la manutention portuaire en matière de durée du travail, dans le chapitre III du titre I du livre Il de la partie III. Cette section ne comportait jusqu’à présent aucune disposition relevant de la loi du pays.

Les entreprises de manutention portuaire sont tributaires des mouvements de navires, ce qui peut les amener à dépasser les durées maximales journalières et hebdomadaires de travail. Elles disposent déjà (par voie d’arrêté complété par un accord collectif) d’une dérogation permanente leur permettant de porter de 10 heures à 12 heures la durée maximale journalière de travail. Elles ne peuvent par contre dépasser la durée maximale de 48 heures par semaine que dans le cadre de dérogations de droit commun accordées par l’inspecteur du travail en cas de circonstances exceptionnelles et pendant une durée limitée.

Or, les aléas d’exploitations liés aux mouvements des navires ne constituent pas des circonstances exceptionnelles. Par ailleurs, les délais dans lesquels ils sont prévisibles sont souvent incompatibles avec ceux nécessaires à l’instruction d’une demande de dérogation. Il apparaît donc indispensable de créer un régime propre au secteur de la manutention portuaire.

Cependant, s’agissant d’un secteur à fort risque d’accident du travail, les dépassements d’horaires ne sauraient être permis en dehors de tout contrôle. C’est pourquoi, après concertation avec les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés du secteur concerné, le régime proposé est celui d’une autorisation accordée par l’inspecteur du travail pour une période d’un an renouvelable, l’accord sur le renouvellement étant lié au bilan de l’utilisation des dérogations précédemment accordées. Cette obligation de production d’un bilan sera fixée dans un arrêté pris en Conseil des ministres.

Concernant les règles en matière de repos

L’article Lp. 3222-3 du code du travail pose le principe d’un repos hebdomadaire d’une durée minimale de vingt-quatre heures consécutives. Ce repos a lieu, en principe, le dimanche.

Néanmoins, certains secteurs d’activités, listés à l’article Lp. 3222-5, sont admis de plein droit à donner le repos hebdomadaire par roulement. La mise en application des dispositions de l'article Lp. 3222-5 est conditionnée par la signature de l'accord prévu par l'article Lp. 3222-6.

Le projet de texte soumis à l’avis du CESC vient actualiser cette liste car certaines entreprises doivent assurer une prestation de services qui nécessite un mode d’organisation du travail en continu sur sept jours ou qui doivent intervenir le dimanche. Elles concernent les catégories d’établissement suivantes :

- les centres d’appels et de télétraitement ;
- les entreprises de nettoyage qui interviennent dans les établissements ouverts au public le dimanche ;
- les entreprises de services à la personne dont les activités nécessitent d’assurer une continuité de services ;
- lors du séjour des navires de croisières, grands yachts et autres navires en escale : entreprises assurant leur accueil et leur départ, entreprises en charge du lamanage, entreprises en charge du chargement et du déchargement des marchandises et de leur transport, entreprises ayant une activité d’exploitant de magasins et aires de dédouanement et entreprises assurant des prestations à bord des navires ;
- les entreprises et prestataires de services associés aux activités touristiques ou de manifestations sportives ou culturelles.

L’intégration des entreprises entrant dans ces catégories leur éviterait de faire les démarches administratives tous les ans pour bénéficier de la dérogation.

Les autres catégories d’établissement qui ne figurent pas dans cette liste doivent faire une demande de dérogation temporaire à l’autorité administrative compétente, selon une procédure définie aux articles Lp. 3222-10 et Lp. 3222-11, qui nécessite notamment la saisine pour avis du maire et de l’inspecteur du travail.

Dans le cadre de foires, expositions, salons, colloques, congrès et séminaires, les entreprises organisatrices présentent les demandes de dérogation temporaire pour le compte de l’ensemble des participants, au ministre chargé du travail. Les formalités imposées par les articles précités sont assez lourdes à accomplir administrativement car des délais doivent être respectés dans la transmission des documents.

Dans un souci de simplification, il est introduit une procédure allégée pour les entreprises organisant ce type de manifestations dont la durée n’excède pas trois semaines.

Seule une déclaration administrative sera suffisante sous réserve que les entreprises organisatrices produisent un certain nombre de documents justificatifs, dont la liste sera fixée par arrêté pris en Conseil des ministres.

Il est en outre prévu une sanction administrative en cas de non-respect des nouvelles dispositions et de celles existantes relatives à la dérogation sur autorisation administrative, qui peut être donnée à la fois aux entreprises organisatrices et aux entreprises participantes.

Les organisations professionnelles représentatives d’employeurs et de salariés ont été consultées sur ces points lors d’une consultation globale tripartite organisée le 29 septembre dernier.


Approbation des budgets modificatifs du Centre hospitalier de Polynésie française

Le Conseil des ministres a rendu exécutoire sept délibérations du Conseil d’administration du CHPF du 29 septembre dernier portant adoption des budgets modificatifs du budget général et des 6 budgets annexes aux fins d’appréhender avec la plus grande exactitude l’ensemble des dépenses et des recettes de l’établissement sur l’exercice 2015.

Pour le budget général, en section de fonctionnement, hors écritures de variation de stocks et de régularisation, un ajustement budgétaire est opéré à hauteur de 320 millions Fcfp tant en dépenses qu’en recettes.

On note en effet l’inscription au budget de l’établissement d’une recette nouvelle correspondant au montant de la subvention récemment attribuée au titre de la prise en charge par le Pays des intérêts sur les avances de trésorerie versées en 2012 et 2013 ainsi que la mobilisation de 170 millions Fcfp de résultats excédentaires antérieurs.

En contrepartie, sont ouverts des crédits de dépenses supplémentaires pour tenir compte d’une augmentation de charges à caractère médical pour 200 millions Fcfp, à caractère général ou hôtelier pour 80 millions Fcfp et de personnel pour 40 millions Fcfp.

En section d’investissement, on relève en recettes l’inscription au budget de l’établissement d’un emprunt de 900 millions Fcfp destiné à financer la tranche 2015 du plan d’investissement triennal 2015-2017 de l’établissement, en lieu et place de l’excédent affecté à l’investissement inscrit au budget primitif 2015. En ce qui concerne les six budgets annexes, les mesures d’ajustements en dépenses d’un montant global de + 92 millions Fcfp, sont principalement gagées par la mobilisation des résultats excédentaires dégagés sur les exercices antérieurs.


Subvention en faveur de l’association « SOS Suicide »

Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association « SOS Suicide » d’un montant de 2 millions Fcfp.

Cette aide financière concrétise le soutien du Pays envers cette association dont les missions consistent notamment à venir en aide aux personnes présentant des comportements suicidaires ainsi qu’à leur famille par la mise en place d’une ligne de crise ouverte 24h/24h, à organiser des actions de prévention contre le suicide par la tenue de manifestations dédiées au grand public, et à réaliser une étude épidémiologique sur la santé mentale en Polynésie française.


Subvention en faveur de l’association « Moruroa e tatou »

Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association « Moruroa e tatou » d’un montant de 5 millions Fcfp.

Cette aide financière permettra à l’association de poursuivre ses actions à destination des anciens travailleurs des sites des essais nucléaires et de leur famille et notamment le soutien qu’elle leur apporte quant à la constitution de leurs dossiers de demande d’indemnisation.


11ème Hura Tapairu 2015

Te Fare Tauhiti Nui - La Maison de la Culture organise du 26 novembre au 5 décembre le 11eme Hura Tapairu, qui réunira 24 formations de ori tahiti. Cette édition proposera plusieurs catégories de concours afin de permettre aux groupes de s’investir selon leurs moyens :

− le Hura Tapairu, comprenant ote’a et aparima ;
− le Mehura ;
− le Ori tahito vahine (concours individuel optionnel) ;
− le Ori tahito tane (concours individuel optionnel).

Cette liste s’étoffera d’une nouvelle catégorie réservée aux musiciens, « Te Pahu Nui », qui permet aux orchestres de créer et chorégraphier un morceau musical de 3 à 5 mn autour du Pahu, instrument phare du Hura Tapairu puisque, depuis les débuts de l’événement, c’est le seul instrument imposé.

Le cahier des prix a été revu cette année, d’une part en raison du nouveau concours facultatif « Pahu Nui », et d’autre part pour revaloriser la catégorie phare du concours : « Hura Tapairu ». La quête d’excellence, le travail d’écriture, de chorégraphies, de costumes, les enjeux renouvelés à l’occasion d’une soirée de finale, justifient l’engouement du public pour cet événement qui est désormais inscrit dans le calendrier culturel du pays.


Expositions temporaires au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha au mois de novembre

Le musée de Tahiti et des îles inaugure en novembre deux expositions temporaires : l’exposition temporaire « Des écritures à l’écriture » de l’association Tenete et l’exposition « Face à l’immensité » de Jean Paul Forest.

Depuis son ouverture en 1977, le musée de Tahiti et des Iles - Te Fare Manaha entretient des liens étroits avec l’association oecuménique Tenete. Depuis 40 ans, Tenete a mis en dépôt au musée une collection d’objets anciens dont plusieurs sont exposés en permanence. Ainsi, l’association dispose d’un siège au conseil d’administration de l’établissement.

L’exposition « Des Ecritures à l’écriture » présentée par Tenete et le Musée de Tahiti et des îles, propose une réflexion autour du passage de l’oralité à l’écriture, apparue à l’arrivée des premiers missionnaires.

Le visiteur est invité à parcourir cette histoire singulière où se mêlent oralité, signes, écriture manuscrite et imprimée, à travers la découverte d’objets, de livres et d’archives, tous convergeant vers un étonnant dialogue entre la lance de Napuka et la Bible de Nott.
Des projections de films et des documents interactifs seront mis à disposition du public.
Des conférences, tables rondes et des ateliers pour les enfants sont également au programme.

Cette exposition, orchestrée par Robert Koening, Président de l’association Tenete, en co-commissariat avec Théano Jaillet, directrice du Musée de Tahiti et des Iles, aura lieu du 13 novembre 2015 au 27 mars 2016 dans la salle d’expositions temporaires du Musée. Le service du patrimoine achivistique et audiovisuel a mis à disposition des numérisations de documents et des films.

“Face à l’immensité” permettra au public, du 17 novembre 2015 au 21 février 2016, de découvrir, les oeuvres de l’artiste sculpteur Jean Paul Forest, présentées exceptionnellement dans les salles d’exposition permanente du Musée.

“Face à l’immensité” fait écho à notre condition humaine d’individu perdu dans un univers sans limites, tiraillé entre la peur de l’inconnu et notre fascination pour l’immensité. Les œuvres de Jean Paul Forest incitent le visiteur à la découverte de l’immensité qui l’entoure, et ouvrent la réflexion de l’infiniment grand à l’infiniment petit, du macrocosme présent dans les microcosmes.

En écho à l’exposition, une journée d’étude « Figures et trajectoires de l’immensité » est prévue à l’Université de la Polynésie Française, le mercredi 18 novembre 9 h à 17 h, ainsi qu’une conférence par Marcel Otte, sur le thème de l’immensité, le jeudi 19 novembre, à partir de 18h15, dans l'amphithéâtre A3.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Course à pied : les défis de Tahiti Iti ce dimanche 15 novembre

$
0
0
Course à pied : les défis de Tahiti Iti ce dimanche 15 novembre
TARAVAO, le 11 novembre 2015. Le club de l'Athlétisme Taiarapu, sous l'égide de la fédération d'athlétisme de Polynésie française organise ce dimanche 15 novembre, les Défis de Tahiti Iti 2015. Différents parcours sont programmés dont un semi-marathon.


Les épreuves sont ouvertes aux coureurs licenciés et non licenciés sur présentation obligatoire d’une photocopie de la licence ou du certificat médical à l’inscription et d'une autorisation parentale pour les mineurs à remplir sur place. Les pré- inscriptions seront closes le vendredi 13 novembre à 12h, mais les coureurs désireux de participer peuvent s'inscrire également avant le départ des courses sur l'aire de départ, (parking Super U Taravao) dimanche à partir de 5h30. Les dossards sont à retirer dimanche matin à partir de 5h 30 sur l’aire de départ.

Le départ du semi marathon est programmé à 7 heures depuis le Super U Taravao. Une heure plus tard, à 8 heures départ du 4km et de la marche populaire.
Les tarifs d'inscription : gratuit pour les s enfants de 2002 à 1998 , quelle que soit la course.
Pour les personnes à partir de 1997 et avant (quelle que soit la course)
⁃ Licenciés (FAPF – FTTRI) avant le jour de la course : 1000 Fcfp
⁃ Licenciés (FAPF – FTTRI) le jour de la course : 1500 Fcfp

⁃ Non licenciés avant le jour de la course : 1500 Fcfp
⁃ Non licenciés le jour de la course : 2000 Fcfp
Le règlement doit être effectué à l’ordre de : ADAT : Association pour le Développement de L’Athlétisme à Taiarapu. J. Aubineau BP 8342 98719 TARAVAO -




Course à pied : les défis de Tahiti Iti ce dimanche 15 novembre

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Trois plaisanciers secourus par la FEPSM entre Tahiti et Moorea

$
0
0
Trois plaisanciers secourus par la FEPSM entre Tahiti et Moorea
FAAA, le 11 novembre 2015. Ce mardi soir, les bénévoles de la station FEPSM 08 de Vaitupa sont intervenus auprès de trois plaisanciers en panne moteur qui avaient demandé l'assistance du MRCC Papeete. En pleine nuit, un bonitier s'est porté au secours du voilier.

Dans la soirée du mardi 10 novembre, le MRCC Papeete sollicitait la Station de Sauvetage en Mer (SSM08) de Vaitupa pour porter assistance à un voilier de 11,5m ayant une avarie moteur et souhaitant une assistance pour se mettre en sécurité au mouillage à Tahiti.

Malgré des appels d'urgence du MRCC Papeete sur la VHF canal 16, aucun navire n'était disponible dans le secteur pour porter assistance. Aussi vers 21h20, le bonitier Haatuputeraa affilié de la FEPSM (Fédération d'entraide polynésienne de sauvetage en mer) appareille de Vaitupa pour porter assistance au voilier dans le chenal de Moorea. 20 minutes plus tard, les bénévoles de la SSM08 de Vaitupa arrivaient sur zone, localisaient le voilier et le mettaient en sécurité.

A 21h55, une remorque est passée entre les deux navires et le convoi a fait route vers Vaitupa. A 23h30, le voilier et ses trois occupants se retrouvaient en sécurité au mouillage de Vaitupa par les bénévoles de la FEPSM.

Le voilier impliqué était en avarie depuis le début de matinée entre Huahine et Moorea mais le skipper expérimenté avait réussi à se rapprocher des côtes de Tahiti à la voile et par ses propres moyens. Une fois encore, les bénévoles de la FEPSM sont intervenus, de nuit, au profit des usagers de la mer démontrant que la FEPSM fait partie intégrante du dispositif de sécurité maritime mis en place par le MRCC Papeete.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Assemblée : Rudolph Jordan se rétracte et reste au Tahoera'a

$
0
0
Assemblée : Rudolph Jordan se rétracte et reste au Tahoera'a
PAPEETE, le 12 novembre 2015 - L'élu de la section des îles Sous-le-vent a fait transmettre, jeudi matin, une lettre de rétractation à Sylvana Puhetini, présidente du groupe Tapura Huiraatira. Mardi, Rudolph Jordan avait démissionné du groupe Tahoera’a Huiraatira et rejoint les représentants pro-Fritch.

Coup de théâtre : jeudi à 8h30, il a fait déposer une lettre de rétractation et donné procuration à la représentante Tahoeraa Huiraatira Patricia Amaru, pour la séance plénière.

"J'ai le regret de vous informer de ma décision de revenir sur ma démission du groupe Tahoera'a Huiraatira et vous prie de considérer ma lettre du 10 novembre comme nulle et avenue" (sic) expose le courrier laconique de rétractation transmis à Sylvana Puhetini.

C'est à la suite d'une entrevue avec Teura Iriti, jeudi matin vers 8 heures que Rudolph Jordan a signifié sa décision à la présidente du groupe Tapura Huiraatira. La lettre de rétractation a été remise à Sylvana Puhetini par l'intermédiaire de la secrétaire de Marcel Tuihani, le président de l'assemblée. En début de matinée, Jordan avait pris son petit déjeuner comme si de rien n'était avec Félix Faatau, son homologue et ami, élu dans la section des îles Sous-le-vent et membre du groupe Tapura Huiraatira depuis mai dernier.

Comportement surprenant de la part de Rudolph Jordan, alors qu'il a pris part au déplacement d'Edouard Fritch, mardi à Bora-Bora, pour procéder à diverses inaugurations. Mercredi, l'élu incertain était jusque vers 18 heures en compagnie de représentants du Tapura Huiraatira avec qui il a participé à une réunion de groupe au domicile de Jacquie Graffe, en prévision de la séance de ce jeudi matin.

Mardi matin, Rudolph Jordan avait donné des instructions à Sylvana Puhetini pour que ses courriers de démission du groupe Tahoera'a et d'adhésion au Tapura soient déposés au secrétariat de l'assemblée : "Jordan est parti du Tahoera'a parce qu'on lui a proposé une septième place (sur la liste de la section des îles Sous-le-vent pour les Territoriales de mai 2018, ndlr). Aujourd'hui, peut-être qu'on lui a proposé une troisième place, je n'en sais rien", estime Sylvana Puhetini. "Je n'ai pas eu de conversation avec lui ce matin ; il ne répond plus (au téléphone) à son copain Félix ; il n'est pas présent à la séance, alors qu'il est là (à Papeete)... (...) Chacun est libre de venir et de partir comme il veut. On ne met aucune pression. Tous les élus sont les bienvenus s'ils viennent soutenir l'action du gouvernement. Tant qu'ils sont là pour ça et pas pour leur place aux prochaines élections, ils sont les bienvenus".

Valse-hésitation au Tahoera'a

"Il a probablement estimé que la famille Tahoera'a était la meilleure famille", a déclaré jeudi à la presse Teura Iriti tout en restant mystérieuse sur la teneur de l'entretien avec Rudolph Jordan, qui avait eu lieu quelques instants auparavant. "La rumeur dit que certains élus du Tapura, huit m'a-t-on appris, veulent créer un nouveau groupe à l'assemblée. On me rend compte de cela suite à la réunion organisée chez Jacquie Graffe hier soir (mercredi, ndlr)", relate Marcel Tuihani, président-délégué du Tahoera'a. "Ca a certainement fait réfléchir Rudolph".

"Je pense que ces gens frisent le ridicule", a commenté Frédéric Riveta à propos du subit revirement de Rudolph Jordan. "Je pense que certaines personnes qui sont dans l'hémicycle devraient assumer les décisions qu'ils prennent. Vis-à-vis de l'opinion publique je trouve que c'est ridicule. En politique, quand on prend une décision on l'assume pleinement", clame le ministre démissionnaire. Quant aux raisons du rétropédalage de son confrère : "C'est toujours la même personne qui continue de faire la pluie et les beaux jours. Il s'agit d'une question d'alignement sur la liste électorale", estime-t-il aussi suggérant une intervention déterminante de Gaston Flosse.

"A l’instar de Jacques Raioha, cet aller-retour très bref renforce la détermination de Rudolph Jordan, encouragé dans ce sens par les militants du Tahoera’a Huiraatira qui ont salué sa décision", se réjouit un communiqué adressé en fin de matinée par la cellule communication du parti de Gaston Flosse. "Que cet exemple puisse inspirer d’autres élus du Tahoera’a Huiraatira qui font actuellement l’objet de pressions de la part du Tapura et de son président Edouard Fritch (...)".

En quelques mois, Rudolph Jordan est en effet le deuxième élu orange à tergiverser dans ses décisions. En août dernier, Jacques Raioha, jeune élu de la section des Tuamotu de l'Est, avait été au cœur d'une valse-hésitation qui l'avait conduit en l'espace d'un week-end à démissionner du groupe orange à l'assemblée pour rejoindre le Tapura Huiraatira, avant de rétropédaler dès le mardi suivant.

Compte tenu de cette situation, le groupe Tapura Huiraatira demeure à 19 élus et les représentants pro-Fritch à 27 compte tenu des huit élus du groupe A Ti'a Porinetia. La répartition des 57 sièges de l'hémicycle donne en outre 19 représentants pour le Tahoera'a et onze pour le groupe UPLD.

Assemblée : Rudolph Jordan se rétracte et reste au Tahoera'a
Frédéric Riveta pas convoqué ?

Frédéric Riveta n’a pas reçu de convocation pour la plénière de jeudi, nous a-t-il appris peu avant l’ouverte de cette séance qui devait marquer son grand retour à l’assemblée.
Le ministre démissionnaire de l’Agriculture affirme qu’il arrive à peine d’un séjour aux îles Australes et que jeudi matin, ni ses collaborateurs ni lui-même n’avait été informé de la tenue d’une séance plénière à l’assemblée. "Un courrier a été envoyé à tous les représentants", s’étonne le président Marcel Tuihani en affirmant que Frédéric Riveta en avait également été destinataire. "Je ne sais pas de quoi il parle. Peut-être devrait-il s’informer un peu mieux de ce qui se passe à l’assemblée".
En dépit de cette prétendue non convocation, Frédéric Riveta a tout de même siégé à la séance de jeudi à la place qui lui est dorénavant dédiée au sein de l’hémicycle, dans le groupe Tapura Huiraatira.
L'autre ministre démissionnaire pour renforcer les troupes du groupe des pro-Fritch, René Temeharo n'a pas participé à la séance de jeudi. Il est actuellement en déplacement en métropole pour participer au congrès des maires où il figurera la semaine prochaine au titre de sa fonction de président du Centre de gestion et de formation (CGF).



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Budget 2016 des Outre-mer : Lana Tetuanui interpelle la ministre

$
0
0
Budget 2016 des Outre-mer : Lana Tetuanui interpelle la ministre
PARIS, le 12 novembre 2015. Dans les questions d'actualité posées au gouvernement lors d'une séance plénière au Sénat ce jeudi matin où devait être présenté le budget 2016 des Outre-mer, la sénatrice polynésienne Lana Tetuanui a interpellé la ministre George Pau-Langevin sur la situation budgétaire des collectivités en Polynésie française.

Dans un premier temps, la sénatrice polynésienne qui est également une élue de l'assemblée territoriale a rappelé que le projet de loi de finances 2016 a fait l'objet d'un avis défavorable de l'Assemblée de Polynésie, particulièrement en raison de la réforme -et de la baisse annoncée- de la DGF (dotation globale de fonctionnement) allouée aux communes. Une baisse de dotation mal venue pour des communes polynésiennes qui dépendent essentiellement des financements publics de l'Etat et du Pays, faute d'avoir comme en métropole une fiscalité communale fortement structurée, capable d'abonder les finances des municipalités.

Mais c'est sur la baisse annoncée également de la DGA (dotation globale d'autonomie) allouée cette fois au Pays que Lana Tetuanui a été la plus pugnace face à la ministre au Palais du Luxembourg. "Le mécontentement demeure général en raison de la baisse de la dotation d'autonomie. Liée à la force de frappe nucléaire, elle doit être sanctuarisée, après deux années de baisse dans le cadre du pacte de responsabilité, car la Polynésie ne bénéficie pas des mêmes modes de soutien budgétaire que les collectivités métropolitaines".

Dans sa réponse, George Pau-Langevin n'a apporté aucun espoir quant à un recul sur la baisse constatée de la DGA. "Je suis consciente de l'émotion provoquée par la baisse des crédits de la dotation d'autonomie en Polynésie française. Nous n'avons pas accédé à la demande de faire passer cette dotation de 80 millions à 84 millions d'euros, car cela aurait entraîné la suppression immédiate de 16 millions d'euros d'autorisations d'engagement. Je m'engage cependant à ce que 84 millions d'euros soient alloués en gestion à la Polynésie française.
Quant à la DGF, les communes de Polynésie française et de Mayotte, fragiles, sont exemptées de l'effort demandé aux autres collectivités territoriales. La DGA a d'ailleurs été désindexée de la DGF afin de ne subir aucune baisse. En définitive, l'évolution sera favorable aux communes d'outre-mer
".

Bref, le budget des 48 communes polynésiennes est pour l'instant préservé en ce qui concerne les crédits que l'Etat leur alloue : une "bonne nouvelle" que la ministre ne manquera pas d'évoquer lors de sa rencontre ce vendredi soir à Paris avec Cyril Tetuanui, le président du syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française.

Budget 2016 des Outre-mer : Lana Tetuanui interpelle la ministre

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Makemo : L'atoll commémorait, hier, les anciens combattants polynésiens

$
0
0
Makemo : L'atoll commémorait, hier, les anciens combattants polynésiens
MAKEMO, le 12/11/2015 - En ce 11 novembre 2015, Monsieur Félix TOKORAGI, maire de Pouheva et son conseil municipal ont invité la population, la communauté enseignante et les élèves à la commémoration de l'Armistice qui a mis fin à la Première Guerre Mondiale.

Cette cérémonie a débuté, devant la mairie, par une levée des couleurs Françaises et Polynésiennes accompagnée des chants de la Marseillaise et de l'Hymne Polynésien que les élèves du collège, sous la houlette de leur Principal, Monsieur Jean Pierre MESNARD entonnaient avec ferveur.

Le cortège s'est ensuite déplacé à la mairie où une gerbe a été déposée par Monsieur le Maire et le représentant du Souvenir français de passage à Makemo accompagnés des enfants.

Le colonel Charlie MAZINGUE, Délégué Général du Souvenir Français, invité de la journée, a prononcé une allocution au cours de laquelle il a rappelé les missions de l'association à savoir : la conservation de la mémoire des morts pour la France et la transmission de cette dernière aux jeunes générations pour préserver la paix et la liberté.

Monsieur le Maire, à son tour, a rappelé le devoir pour tous d'honorer la mémoire de nos ainés qui se sont sacrifiés, afin que nous vivions libres aujourd'hui. Il a conclu, en remerciant les participants de leur venue et a lancé une invitation à la population pour venir toujours plus nombreuse lors des prochaines commémorations.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les jeunes de Moorea s'initient à la culture polynésienne

$
0
0
Les jeunes de Moorea s'initient à la culture polynésienne
MOOREA, le 12/11/2015 - Les jeunes protestants de Moorea se sont retrouvés samedi dernier pour leur grand rassemblement annuel. L'occasion pour l’Église Protestante Ma'ohi d'inculquer à cette jeunesse les valeurs de la culture polynésienne. Un moment de partage qui a ravi aussi bien les grands que les petits.

Le comité des jeunes protestants du troisième arrondissement de Polynésie Française a organisé samedi dernier à Papetoai, son grand rassemblement annuel pour les jeunes issus de toutes les paroisses protestantes de Moorea.

Le thème retenu pour cette année est celui de l’unité "Te ho'era'a" en faisant notamment référence à l’unité au sein de sa famille ainsi qu’à la communion avec la nature.

"Il s’agissait notamment d’inculquer à nos jeunes les valeurs familiales comme l’éducation et le respect. On essaye aussi de leur faire ressentir ce sentiment d’appartenance à nos racines, à notre culture et à notre terre. Ensuite, ça sera à eux de transmettre ces valeurs à leurs enfants" explique Tina Teikivahitini, membre du comité UCJG de la paroisse de Maharepa.

Ces jeunes se sont retrouvés pour vivre de grands moments de partages et d’échanges, à travers plusieurs ateliers culturels comme le tressage, la préparation du coprah et les techniques de pêche.

Pour cette occasion, quelques "metua" sont venus apporter leur expérience afin de permettre à ces jeunes de se réapproprier quelques techniques ancestrales.

Chaque groupe participant à ces ateliers était mélangé avec des jeunes issus des différentes paroisses de l’ile sœur. L'objectif était de "favoriser le partage et éviter l'esprit de compétition". L'important est de les encourager à se réapproprier le savoir-faire ancestral.

Ce qui n’est pas toujours chose facile pour cette jeunesse, comme nous l’affirme Temauri Roberto, animateur dans l’atelier de coprah : "Certains sont influencés par la culture occidentale. Mais on fait de notre mieux".

La journée s'est terminée avec des spectacles de chants et danses, où toute cette jeunesse a pu exprimer ce qu'elle ressentait par rapport au thème de ce rassemblement, à savoir : "l'unité".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46482 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>