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Les "Marraines" exposent côte est et côte ouest

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PAPEETE? le 13 novembre 2015 - Les Marraines ont toujours eu l'habitude d'exposer leurs créations une fois l'an, au sacré cœur à Arue. Et cela depuis bientôt 15 ans. Depuis un an elles élargissent leur action. Elles exposent désormais à deux reprises : à Punnauia dès le 19 novembre et à Arue, à partir du 2 décembre.

Pour trouver un cadeau original tout en réalisant une bonne action, rendez-vous à l'exposition-vente des "Marraines". Il s'agit d'un événement rassemblant une vingtaine d'artistes/artisanes qui créent des meubles rustiques, des bijoux, des décorations de noël, du linge de maison, des accessoires, des vêtements pour enfants ou des robes pour adultes, etc. Aux côtés de ces produits, souvent uniques, se trouvent des plantes, de la confiture, des poteries, etc. Le tout est à vendre à la mairie de Punaauia puis au sacré cœur de Arue.

Une tombola est aussi organisée pendant ces jours d'exposition. Tous les stands donnent un lot, les tickets sont vendus tout au long du salon. Le tirage au sort se fait le dernier jour.

Deux foyers de jeunes filles

La bonne action, pour les acheteurs, est indirecte. Pour les Marraines, il est direct puisqu'une partie du profit des ventes (20% environ) est reversée à deux foyers de jeunes filles de Tahiti : le foyer maternel Maniniaura à Mahina et le foyer Te nui here à Paea. Cela permet l'achat de produits de première nécessité : lait maternel, couches, linge de maison, vêtements, produits d'hygiène mais aussi visites chez le médecin, cours particuliers, formation…Les 80% de profits restant sont utilisés pour le fonctionnement de l'exposition-vente (location des salles, communication) mais aussi l'achat de matériel qui sert aux créations des Marraines.

En plus de ces deux actions phares, les Marraines (elles sont une vingtaine en moyenne tous les ans) se rendent auprès des jeunes femmes qui vivent dans les foyers. "Nous y allons parfois pour apporter des dons, des achats de fourniture dont les mamans ont besoin pour elle ou leur enfant", explique Framboise Wallet-Malgras l'une des Marrainse. "Nous allons tout simplement les voir pour passer du temps avec elle et leurs enfants, nous discutons avec les éducatrices parfois pour envisager des réparations ou d'autres travaux dans la maison ou l'aménagement du jardin.... Nous intervenons aussi ponctuellement pour des formations et ateliers, nous organisons des collectes pour les jeunes filles qui quittent le foyer et nous agissons en cas d’urgence des lorsqu’une jeune femme sortie du foyer se trouve en difficulté."

Pour plus de transparence, les Marraines se font un plaisir de raconter leur aventure lors des expositions.

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Pratique

Du 19 au 21 novembre à la mairie de Punaauia, de 8h30 à 17 heures.
Du 2 au 5 décembre à la salle de la paroisse, église Sacré Cœur de Arue (après la laiterie Sachet et la station Mobil en venant de Papeete, de 8h30 à 17 heures.



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Une histoire de la vie, sous l'eau, avec les cétacés

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Une histoire de la vie, sous l'eau, avec les cétacés
PAPEETE, le 13 novembre 2015 - Le couple, Leina Sato, apnéiste et Jean-Marie Ghislain, photographe vit près de l'océan et de ses habitants. Elle côtoie les cétacés, lui les requins. Ils ont transmis leur attachement à leur fille, Nai'a, dès ses premières heures de vie. Voici leur histoire.

Jusqu'à l'arrivée de leur petite fille, Leina Sato et Jean-Marie Ghislain menaient une "vie de nomade". "Nous accumulions les voyages, en gardant toutefois un pied-à-terre en Europe. Nous étions auprès de l'océan. Jean-Marie, photographe, allait à la rencontre des requins, j'ai vécu à Hawaii pendant une dizaine d'années. C'est au contact des dauphins que je me suis réconciliée avec le monde des humains. À la suite d'une dépression sévère à l'âge de 14 ans, les dauphins et les baleines m’ont permis de vivre une seconde enfance, ravivant des sensations oubliées. Des sensations qui avaient illuminé mon quotidien quand j’étais enfant: une réconciliation avec le corps et une vie conjuguée au présent, la capacité de s’émerveiller devant le monde et se sentir en communion avec lui. Complice de la vie."

Une grossesse pas comme les autres

Le lien créé entre les cétacés et Leina Sato est indéfectible. Elle a souhaité le partager (et le transmettre?) à sa fille, dès ses premiers instants de vie. "Si je me fie à mon intuition, Nai'a notre petite fille, a côtoyé les dauphins depuis sa conception", dit-elle. "Je suis presque certaine qu'elle a été conçue à Hawaii, et je me souviens très bien de la période qui a suivi cette journée si particulière - notamment d'une après-midi durant laquelle j'ai passé une heure délicieuse à danser avec nos amis dauphins. Il régnait dans l'eau un air de fête - comme si nous célébriions quelque-chose...Mais je ne savais pas alors que j'étais enceinte." Elle l'apprend quelques semaines plus tard, de retour en Europe.

Si le couple avait pu passer toute la grossesse de Leina Sato dans l'eau ou près de l'eau, jamais éloigné des cétacés, il n'aurait pas hésité mais, pour des raisons professionnelles et économiques ils sont restés quelques temps en Europe. "Le "second contact" in-utero a eu lieu pendant le troisième mois de grossesse lors d'un autre voyage à Hawaii. Nous avons plongé avec les dauphins à plusieurs occasions : deux semaines de rencontres mémorables, durant lesquelles des dauphines sont souvent venues nous "visiter" accompagnées de leurs petits. Nous avons repris notre démarche trois mois plus tard, au mois de septembre, lorsque nous avons rassemblé les fonds nécessaires pour le projet."

La Polynésie française qui a permis la rencontre du couple quelques années plus tôt s'est imposé comme la première destination dans le cadre de ce projet, d'histoire, de livre. "Nous avons décidé de retourner ensemble à Rurutu lors de mon sixième mois de grossesse pour rendre hommage aux baleines, mais surtout pour immerger notre enfant dans leurs chants. Sachant que le fœtus commence à être sensible aux sons à partir du sixième mois de la grossesse, nous étions séduits par l'idée que la première berceuse de notre enfant puisse être le chant des baleines à bosse."

Premières rencontres


Nai'a (qui signifie "dauphin" dans la langue hawaiienne) a aujourd'hui 10 mois et demi. Elle fêtera son premier anniversaire le 16 décembre. Elle a rencontré ses premiers dauphins en juillet-août. "Nous avons passé deux mois en famille sur l'île de Hawaii, son lieu de naissance, pour ses premières immersions dans l'océan. Lorsque les dauphins étaient présents dans la baie, nous l'emmenions dans une petite bouée au large. Nous pouvions alors passer près d'une heure dans l'eau à flotter parmi eux et Nai'a y a pris l'habitude singulière de faire ses siestes dans la bouée, bercée par la houle. Il semble encore trop tôt pour dire exactement quel impact notre démarche prénatale a eu sur la petite. En tout cas, il est certain qu'elle a une vraie aisance dans le milieu aquatique et elle s'est montrée très curieuse et alerte en présence des dauphins." Quant à la réaction de ces derniers, "cela a été très touchant de constater qu'il s'agissait à nouveau des mères et de leurs petits qui venaient nous rendre visite le plus souvent." L'histoire du couple et de leur bébé est désormais consignée dans un ouvrage.

Une histoire de la vie, sous l'eau, avec les cétacés
L'enfant de l'océan

Paru aux éditions Les Arènes, l'ouvrage signé Leina Sato et Jean-Marie Ghislain raconte les rencontres de Leina Sato, apnéiste, enceinte avec des cétacés (baleines, cachalots, dauphins) dans différentes région du globe, dont la Polynésie française. Il est disponible dans les librairies locales.



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Séisme de magnitude 7.0 au large du Japon, sans dégâts majeurs

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Séisme de magnitude 7.0 au large du Japon, sans dégâts majeurs
Tokyo, Japon | AFP | vendredi 13/11/2015 - Un puissant séisme de magnitude 7,0 s'est produit au large de la côte sud-ouest du Japon samedi matin, les autorités japonaises faisant état d'un tsunami de faible ampleur sur une petite île et ne constatant aucun dégât important.

Selon l'Institut américain de géologie (USGS), l'épicentre de ce tremblement de terre de magnitude 7,0 survenu en faible profondeur, se trouvait à environ 160 kilomètres de la ville de Makurazaki, à une dizaine de kilomètres sous le fond marin.

La secousse est intervenue à 05H51 locales (20H51 GMT vendredi), a précisé l'USGS.

L'Agence météorologique nationale japonaise a émis une alerte au tsunami mais l'a annulée environ 90 minutes plus tard. Un tsunami de 30 centimètres de hauteur a été constaté dans l'île méridionale de Nakanoshima, a précisé l'agence.

Aucun dommage majeur n'a été signalé et deux réacteurs nucléaires situés sur l'île de Kyushu n'étaient pas affectés, selon les autorités. "Nous n'avons reçu aucune information faisant état de blessures ou dommages après le tremblement de terre et l'alerte au tsunami", a déclaré à l'AFP Tetsuro Shinchi, un responsable officiel du gouvernement de la préfecture de Kagoshima sur l'île principale de Honshu.

Les habitants ont néanmoins été appelés à la vigilance. "J'ai senti une secousse assez forte mais n'ai rien remarqué d'inhabituel", a-t-il ajouté.

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20% des tremblements de terre les plus puissants enregistrés dans le monde. Mais les normes de construction y sont très strictes et des exercices d'entraînement aux comportements à adopter en cas de catastrophe sont régulièrement menés dans les quartiers, réduisant les pertes humaines et ddommages.

En 2011, le pays a été frappé par un important séisme d'une magnitude de 8,9, suivi d'un violent tsunami, faisant près de 19.000 morts. Le tsunami avait provoqué sur la centrale de Fukushima le plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl.

bur-kgo-si-uh/lpt

© 1994-2015 Agence France-Presse

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L'Assemblée accueille dix stagiaires pour six mois

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L'Assemblée accueille dix stagiaires pour six mois
PAPEETE, le 13-11-15- Pour la deuxième année, le dispositif « jeunes cadres polynésiens » a été mis en place. Ainsi, dix étudiants vont poursuivre un stage à l'Assemblée. Ils effectueront 20 heures hebdomadaire ou 480 heures réparties sur six mois.

Marcel Tuihani a reçu les futurs stagiaires de l'Assemblée vendredi matin. Ils sont dix, entre 19 et 27 ans, à avoir été sélectionné pour entrer dans le dispositif "d'océanisation des cadres" issue de la délibération du 7 juillet 2014 de l'Assemblée.

Dès lundi prochain, les stagiaires travailleront dans les différents services de l'Assemblée aux côtés des élus et des fonctionnaires. " Vous avez votre jeunesse pour vous, vous pouvez contribuer à nous éclairer et vous pourrez accéder à toutes les informations importantes, nous attendons beaucoup de vous", a lancé le président de l'Assemblée lors de la signature officielle des conventions, le 13 novembre.

Sept étudiants viennent de l'université de la Polynésie Française (UPF), deux de l’institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie française (ISEPP) et une étudiante de l’école de commerce de Tahiti. Ces élèves effectueront un stage de six mois correspondant à 20 heures hebdomadaires ou 480 heures réparties sur une période de six mois. Leurs tuteurs de stage sont désignés parmi les présidents des commissions intérieures et les cadres administratifs.

A l'issue de leur stage, l'étudiant devra effectuer une présentation orale pour obtenir ou non une gratification méritoire assortie d'une lettre de recommandation du président de l'Assemblée.

Tokahi Coventry-Rousseau, 20 ans, stage dans le domaine de la finance et de la banque
L'Assemblée accueille dix stagiaires pour six mois
"J'ai choisi de faire mon stage à l'Assemblée de la Polynésie pour mieux comprendre le fonctionnement de notre Pays. J'espère nouer des contacts et atteindre mon objectif qui est d'être fonctionnaire de la Polynésie. Après mon stage, je pars faire un master en finance. Je suis actuellement en troisième année d'école de commerce à Tahiti."


Eva Disy, 26 ans, stage dans le domaine du droit de la famille, assistante sociale
L'Assemblée accueille dix stagiaires pour six mois
" Je suis très contente qu'on m'ait choisie, je vais faire tout mon possible pour ne pas les décevoir. Je suis en troisième année de licence de droit à l'Université de la Polynésie Française. Je veux faire un métier en rapport avec l'éducation."

Te Fetu o Naiki Barrier, 19 ans, stage dans le domaine de la culture et de la jeunesse.
L'Assemblée accueille dix stagiaires pour six mois
"Je suis étudiante en troisième année de droit. Par ce stage, je veux enrichir mes connaissances. C'est une première expérience professionnelle non négligeable, un réel tremplin et une bonne référence sur un CV. Après mon master de droit privé en France, j'aimerais revenir travailler au fenua pour faire évoluer ce Pays."


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Pêche aux trocas interdite à Faa'a

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Pêche aux trocas interdite à Faa'a
FAA'A le 13 novembre 2015. (COMMUNIQUE) Le maire de la commune Oscar Manutahi Temaru, ainsi que l’ensemble de son conseil municipal tient à rappeler que la pêche aux trocas est fermée dans le lagon de Faa’a cette année. Si celle-ci est ouverte dans les autres communes, il est formellement interdit de les pêcher dans les eaux communales de Faa’a.

Une dizaine de pêcheurs de Tipaerui et Taunoa étaient en infraction mercredi 11 et jeudi 12 novembre 2015. C'est ainsi que les agents de la Direction des Ressources Marines et Minières sont intervenus sur le plan d'eau pour saisir les trocas et relâcher le tout de l'autre côté du récif.

Il est rappelé que la pêche au troca est strictement réglementée. Elle est interdite en tout temps, mais une dérogation peut être autorisée par un arrêté du Conseil des ministres qui en fixe les zones, les dates et les quotas de pêche. C'est ainsi que le comité fixe les zones lagonaires ouvertes à la pêche et les zones de réserve où la pêche est interdite.

Aussi, les contrevenants s’exposent à la saisie de la marchandise, de leur matériel de pêche et à une amende. S’ils sont en situation de récidive, ils risquent en plus une peine d'emprisonnement.

A Faa’a, plus de 60 tonnes de trocas ont été pêchées lors des deux dernières campagnes de pêche. Afin de préserver notre ressource, la pêche aux trocas n’a pas été ouverte cette année dans la commune. La population de Faa'a notamment les pêcheurs est avant tout la première à bénéficier de ces pêches.

Pour tous renseignements complémentaires, veuillez-vous rapprocher d’Ella Tokoragi au 40.80.09.60 poste 630.

Le service communication de la Mairie de Faa'a
Site web : www.faaa.pf – Facebook Ville de Faaa

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Attentats de Paris : Le président de l’Assemblée témoigne de son horreur et de sa solidarité

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Attentats de Paris : Le président de l’Assemblée témoigne de son horreur et de sa solidarité
"La France vient de subir une attaque terroriste sans précédent. Nous sommes tous choqués et bouleversés par l’horreur de ces attentats, par l’ampleur du carnage qui vient de se perpétrer au cœur de Paris. Le président de l’Assemblée, au nom de l’Institution et au nom des tous les représentants, exprime toute sa solidarité aux victimes et à leurs familles, et les assure de nos prières. Nous pensons tous à l’épreuve terrible qu’elles traversent."

"Nous témoignons aussi au chef de l’Etat notre total soutien dans ces heures douloureuses, et l’encourageons dans sa détermination à lutter contre les
terroristes. Nous approuvons sa décision de mobiliser tous les moyens nécessaires pour y parvenir. C’est une attaque contre notre patrie, contre les valeurs universelles qu’elle porte, contre la démocratie. Nous sommes loin d’en avoir mesuré toutes les conséquences.

"Nos pensées vont aussi vers tous les Polynésiens qui vivent à Paris et qui sont sans doute dans l’angoisse de ce qui se passe, dans l’attente de nouvelles de leurs proches. Je les invite à la plus grande prudence et à respecter les consignes données par les autorités."

"La Polynésie française subira les conséquences indirectes de ces attentats et des regains de tensions qu’ils vont provoquer sur la scène internationale.
Pour l’heure le président de l’Assemblée appelle les Polynésiens à rester unis et solidaires dans cette épreuve que traverse la nation française et à travers elle, le monde libre auquel nous appartenons."

Réaction du groupe A TI’A PORINETIA
" La France a de nouveau été lourdement touchée dans sa chair, un peu moins d'un an après les attentats de Charlie Hebdo; des attentats sans précédent dont le bilan est terrifiant.

C'est avec une vive émotion que l'ensemble des élus du Groupe A T’i'a Porinetia adressent leur soutien à la Nation. Nos pensées et nos prières vont aux
victimes, à leur famille. Notre peine, notre émotion, notre indignation sont immenses face à ces attaques barbares.

Solidaire, la Polynésie se tient aux côtés de la France dans ces circonstances tragiques.

Teie faahou te mau tāparahiraa haapohe taata i te fenua Farāni.

Tē hepohepo nei mātou, tē mana'ona'o nei mātou i teie mau taata i pohe, i tō rātou mau 'utuāfare e te pure ato'a nei mātou nō rātou.

Ei auturu, te ti'a nei o Pōrīnetia i piha'i iho ia Farāni i roto i teie 'oto rahi !
"

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Le clip de Vahine orama sera diffusé en janvier sur les télés

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Le clip de Vahine orama sera diffusé en janvier sur les télés
PAPEETE, le 13 novembre 2015 - Vahine Orama prépare un clip vidéo. Il sera diffusé sur TNTV et Polynésie première mi-janvier. Une pierre de plus sur l'édifice de cette organisation qui se bat depuis 2003 pour permettre aux femmes d'exercer leurs droits.

Le clip vidéo consiste en la mise en scène d'une chanson rédigée et composée par Moana Louis de Blackstone productions. Une quinzaine de femmes chante, l'enregistrement a eu lieu du 9 au 11 novembre, une dizaine de personnalités défilent à l'écran, la prise de vue a eu lieu vendredi 13 novembre. Des chiffres seront incrustés et des saynètes seront jouées dans l'ombre. Il est question de violence et de réconciliation. "Nous souhaitons dire aux femmes de en pas avoir honte, de en pas rester isolée. Nous voulons qu'elles prennent conscience que la violence n'est pas normale, même si c'est ce qu'elles ont toujours connu", indique Silvy Deschamps, chargée de la communication de l'organisation Vahine Orama. "L'isolement, le doute, la honte caractérisent les situations de violence. Une violence qui touche toujours beaucoup de femmes et de plus en plus jeune. Il n'est pas rare de voir garçon et fille se mettre à couple à 14 ans, attendre un enfant à 15 puis entrer dans le cercle vicieux de la violence aussitôt après l'accouchement."

3,5 millions de Fcfp

Vahine Orama est une organisation née le 25 novembre 2003. Elle œuvre depuis cette date pour permettre aux femmes de Polynésie française d'exercer leurs droits, et d'être accompagnées face à leurs difficultés quotidiennes, tant familiales que professionnelles. Il y a près d'un an, l'organisation a répondu à un appel à projets lancé par Najat Vallaud-Benckacem lorsqu'elle était ministre des Droits des femmes. En mai 2014, avec la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, elles ont lancé cet appel à projets du fonds d’expérimentation pour la Jeunesse destiné à mettre en œuvre des actions innovantes de lutte contre les stéréotypes sexistes. Le fonds a été doté d'un million d'euros (soit 118 millions de Fcfp) pour la Polynésie française en plus des cinq départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion) et les territoires de Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna.

Dans ce contexte, toutes les associations, collectivités, entreprises ou particuliers qui présentaient une idée originale pouvant servir de base à une expérimentation ont été invité à se positionner et participer à cette initiative faisant partie du 4ème plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes. Une communication du ministère expliquait que : "Avec l’appel à projets lancé ce jour, il s’agit de sensibiliser et mobiliser les acteurs locaux, collectivités, associations, pour mettre en place des actions nouvelles de lutte contre la formation des inégalités et d’agir sur les pratiques des professionnels et sur les représentations des jeunes pour mieux prévenir les violences faites aux femmes." Pour la Polynésie française, seule Vahine Orama s'est distinguée.

"Nous avons remporté 30 000 euros grâce à cela", soit 3,5 millions de Fcfp. Cette somme permet la réalisation mais aussi la réactualisation de flyers, le jeu de saynètes dans une trentaine de collège de Tahiti et des îles et la formation de référents. Les saynètes sont inspirées du théâtre de l'Opprimé du Brésilien Augusto Boal convaincu que le théâtre "peut et doit être un outil pour changer le monde", que l'être humain possède le langage théâtral. Les référents sont une soixantaine, ils sont des professionnels du social pour la plupart, sont pompiers, gendarmes et, parfois, "simples" particuliers engagés. Le clip, sera diffusé sur TNTV et Polynésie première à partir de janvier 2016, viendra appuyer leur travail de fond quotidien.

Le clip de Vahine orama sera diffusé en janvier sur les télés
Témoignage de Sabrina Laughlin, chanteuse

L'artiste a découvert la chanson mardi dernier, directement dans le studio d'enregistrement de Moana Louis de Blackstone productions : "le texte et la mélodie sont beaux, c'est accessible, c'est doux et en même temps dynamique. C'est prenant et ça appelle à la réflexion. Je n'ai pas hésité une seconde à m'investir dans ce projet, c'est tout naturel. Cela me touche bien sûr, je suis sensible à la violence faite aux femmes. Ce sont des rayons de soleil dans les foyers, si elles sont touchés, il n'y a plus d'équilibre, tous les membres sont concernés. Les difficultés rencontrées par certains ados par exemple peuvent s'expliquer par ces violences. Nous, chanteuses, sommes les bouches de celles qui ne parlent pas, qui ne peuvent pas ou ne veulent pas parler".

Le clip de Vahine orama sera diffusé en janvier sur les télés
Chaque jour en Polynésie, plus de 3 femmes sont victimes d'un acte violent

D'après le haut-commissariat les principales infractions dont sont victimes les femmes sont : les coups et blessures volontaires criminels ou correctionnels et les atteintes sexuelles, la plupart du temps les week-ends, au sein même du domicile conjugal. Chaque jour en Polynésie, plus de 3 femmes sont victimes d'un acte violent. Plus de 1 200 faits de violence sur des femmes sont enregistrées chaque année par les forces de l'ordre en Polynésie française. En réalité, le chiffre doit être plus élevé, car le dépôt de plainte n'est pas systématique. Toujours d'après le haut-commissariat, le chiffre noir est préoccupant.

Tu sais on voudrait juste…

Moana Louis de Blackstone productions a composé la chanson et rédigé les textes. Elle dure 3,45 minutes, voici un extrait. :

"Tu sais on voudrait juste
Etre aimées
Mais pas avec des coups
Ni toute cette jalousie, non
On voudrait être aimées
Ô vahinés
Dis stop à la violence
Qu'on soit respecté"

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Attentats : "rétablissement des contrôles" aux frontières mais pas de "fermeture" (Elysée)

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Attentats :
PARIS, le 13/11/15 - François Hollande a "décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières", a indiqué l'Elysée et non "la fermeture" comme annoncé dans un premier temps par le président de la République vendredi soir après les attentats en série à Paris qui ont fait au moins 120 morts.

Le rétablissement des contrôles aux frontières avait en fait déjà été décidé et mis en oeuvre à compter de ce vendredi pour un mois, afin de sécuriser l'entrée sur le territoire dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21), prévue du 30 novembre au 11 décembre, où 195 délégations officielles sont attendues.

Le président François Hollande avait annoncé dans sa première intervention depuis l'Elysée vendredi soir "la fermeture des frontières" pour "nous assurer que personne ne pourra rentrer pour commettre quelque acte que ce soit. Et en même temps que ceux qui auraient pu commettre les crimes qui sont hélas constatés puisse également être appréhendés, s'ils devaient sortir du territoire".

Le ministère des Affaires étrangères avait précisé par la suite qu'aux frontières terrestres "des contrôles sont effectués aux points de passages routiers, ferroviaires, maritimes et aéroportuaires".

"Les aéroports continuent de fonctionner. Les liaisons aériennes et ferroviaires sont assurées", a-t-on ajouté au Quai d'Orsay.

L'état d'urgence décrété vendredi par le chef de l'Etat permet aux autorités "d'interdire la circulation des personnes ou des véhicules", d'instituer "des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé" et d'interdire le séjour dans une zone géographique "à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics", selon la loi de 1955 qui l'a créé.


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Attaques à Paris : message du président Fritch au président de la République

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Attaques à Paris : message du président Fritch au président de la République
HIVA OA, le 13 novembre 2015. Le président de Polynésie française en déplacement aux Marquises ce vendredi a adressé un message à François Hollande.

"Monsieur le Président, J’ai appris avec effroi les attentats qui ont frappé la capitale ce soir, faisant des dizaines de victimes.
Au nom du gouvernement et au nom de tous les Polynésiens, je tiens à vous exprimer tout notre soutien et toute notre solidarité en ces instants monstrueux.

Je vous exprime également notre attachement aux valeurs de liberté et de fraternité dont notre Nation a fait sa devise.
Face à cette barbarie, nous répondons à votre appel à l’unité du pays et nous vous encourageons dans la lutte engagée contre la haine et l’intolérance.

Nous exprimons toute notre compassion et notre soutien à l’égard des familles des victimes dont nous partageons la douleur.
Soyez assuré, Monsieur le président, de la présence des Polynésiens aux côtés de l’ensemble de nos compatriotes
".

A la suite des attaques, ce jour, à Paris, le Président Edouard Fritch a demandé à ce que les drapeaux des édifices du Pays, Présidence, ministères, services et établissements publics, soient mis en berne.

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A Paris, Miss Tahiti 2015 "choquée" mais solidaire après les attaques terroristes

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A Paris, Miss Tahiti 2015
PARIS, le 13 novembre 2015. Depuis l'annonce des multiples attaques terroristes dans Paris ce vendredi tous les Polynésiens qui ont de la famille ou des amis à Paris cherchent en priorité des nouvelles des leurs.

Plusieurs internautes se sont ainsi interrogés au sujet de Vaimiti Teiefitu qui a quitté Tahiti mardi soir pour rejoindre le comité Miss France à Paris pour les premiers préparatifs de l'élection de Miss France 2016.

Qu'ils se rassurent, en dépit de l'heure tardive dans la capitale, Vaimiti a posté un message sur sa page Facebook. "Tout va bien, à part que le moral est au plus bas. Choquée et triste de voir des attentats dans cette si belle ville... Pensées aux familles des victimes et à la France toute entière. Parce que ce soir, nous sommes tous PARIS.‪#‎JesuisParis‬ ‪#‎attentats‬ ‪#‎stopviolence‬"

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Attentats : une couronne de fleurs pour la paix à Papeete ce dimanche

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Attentats : une couronne de fleurs pour la paix à Papeete ce dimanche
PAPEETE, le 13 novembre 2015. En hommage aux victimes des attentats de Paris du 13 novembre 2015, des citoyens polynésiens se mobilisent pour confectionner une couronne de fleurs géante qui sera déposée dimanche au Haut commissariat.


Ce mouvement de solidarité est né sur les réseaux sociaux et une page Facebook dédiée a été spécialement ouverte pour échanger informations et messages. " En fonction de sa taille (de la couronne de fleurs) nous essayerons de "couronner" le bâtiment du Haut commissariat".

Le principe est simple, chaque participant confectionnera une couronne de fleurs d'environ un mètre de long et tous les éléments de cette couronne de fleurs seront assemblés ensuite. Les organisateurs ont prévu différents rendez-vous pour ceux qui souhaitent participer

- pour ceux qui n'ont pas de matériel, le point de rencontre est fixé à partir de 14 heures Place Tarahoi où des fleurs et des fils seront mis à disposition.

- pour ceux qui préfèrent travailler leur élément de couronne de chez eux, le rendez-vous est fixé à partir de 15h00 Place Tarahoi.

Puis entre 15 heures et 16 heures, nous allons assembler la couronne bout à bout. Ce sera un hommage polynésien, qui nous ressemble et nous rassemble face aux horreurs et aux violences"

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Attentats à Paris : Air France maintient ses vols de et vers la France, retards à prévoir

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Attentats à Paris : Air France maintient ses vols de et vers la France, retards à prévoir
Paris, France | AFP | samedi 14/11/2015 -La compagnie Air France a annoncé qu'elle maintenait ses vols depuis et vers la France, en dépit des attentats de Paris qui ont fait au moins 120 morts vendredi soir.

"Suite aux événements survenus en région parisienne le 13 novembre, Air France confirme que l'ensemble de ses vols de/vers la France à venir est maintenu", a annoncé la compagnie aérienne dans un communiqué.

"Des retards au départ et à l'arrivée sont à prévoir suite aux renforcements des contrôles aux frontières par les autorités. Il est demandé aux passagers d’anticiper leur arrivée à l’aéroport et d’être en possession une pièce d’identité valide", poursuit le texte.

"En cas d'évolution de la situation, Air France tiendra informés ses clients dans les plus brefs délais", ajoute Air France.

bur/ep/ei

© 1994-2015 Agence France-Presse

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Papeete : Les cambrioleurs font main basse sur les bouteilles d'alcool

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Papeete : Les cambrioleurs font main basse sur les bouteilles d'alcool
PAPEETE, le 13 novembre 2015 - Les policiers du service de nuit de la DSP ont interpellé deux jeunes cambrioleurs en flagrant délit, dans la nuit de jeudi à vendredi avenue Clémenceau.

Les deux comparses, âgés de 21 et 25 ans, avaient mis toutes les chances de leur côté en se baladant avec leur butin sur un scooter sans éclairage, grillant au passage un feu rouge sous les,yeux de la police. Le passager a alors tenté de se débarrasser d'un sac dans lequel une caisse enregistreuse, un ordinateur portable et seize bouteilles d'alcool ont été découvertes.

Placés en garde à vue, ils ont reconnu le cambriolage d'un restaurant du centre-ville de Papeete. Le préjudice est estimé à 350 000 Fcfp. En état de récidive légale, ils sont convoqués devant le tribunal correctionnel en milieu d'année prochaine.

Des fumeurs d'ice et de paka pas très discrets
La brigade anti-criminalité (BAC) de la DSP a par ailleurs interpellé trois jeunes en voiture, mercredi dernier à 22 h 45, soupçonnés d'être en possession de produits stupéfiants. Lors du contrôle, un sachet plastique ayant contenu de l'ice a été découvert dans le vide-poche d'une portière.

La perquisition qui s'en est suivie au domicile du conducteur du véhicule a confirmé les soupçons de la police. 84 grammes de paka conditionnés pour la revente et tout le matériel du parfait dealer ont été découverts. Les trois jeunes ont reconnu à des degrés divers consommer de façon festive.

L'un des trois, défavorablement connu des forces de l'ordre, est convoqué devant le délégué du procureur.

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100 litres de komo et du paka saisis dans une maison de Papara

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100 litres de komo et du paka saisis dans une maison de Papara
PAPARA, le 13 novembre 2015. Dans le courant de la journée de ce jeudi, les militaires de la brigade de gendarmerie de Papara contrôlent un homme en état d'ivresse manifeste sur la voie publique. Interpellé, il avoue avoir consommé de l'alcool fermenté de fabrication artisanale chez son frère.

Les gendarmes se sont donc déplacés dans la maison du frère au PK 33 côté montagne pour une perquisition. Cette opération a permis la découverte d'un fût contenant 100 litresde Komo Puaka (boisson fermentée de fabrication artisanale ) mais également d'une plantation de cannabis comprenant 40 pieds de 50 cm,12 pieds de 1,50 m et encore 244 jeunes pouces de cannabis. La saisie-destruction de tout ces marchandises illicites a été opérée immédiatement.

Le propriétaire du fût d'alcool fermenté et de la plantation, âgé de 23 ans, a été entendu sur les faits. Une enquête est en cours confiée à la brigade territoriale de Papara.

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Attentats à Paris : la Polynésie française reste "extrêmement vigilante" (Haussariat)

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Attentats à Paris : la Polynésie française reste
PAPEETE, le 13 novembre 2015. Le Haut-Commissariat de la République de Polynésie française a publié un communiqué de presse ce vendredi en fin d'après-midi "relatif aux effroyables attaques terroristes à Paris".

Le Président de la République a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Corse.

Dans ce contexte, la Polynésie française reste extrêmement vigilante dans le cadre du plan Vigipirate. Le Haut-Commissaire a donné des instructions pour que soit renforcée la surveillance des sites sensibles avec une mobilisation accrue des forces de l’ordre afin de prévenir les risques d’attentats.

S’agissant des frontières, la mesure annoncée par le Conseil des Ministres à Paris implique un contrôle des entrées et sorties du territoire métropolitain. Elle n’aura pas de répercussions sur les contrôles qui sont d’ores et déjà effectués de manière systématique par la police aux frontières en Polynésie française.

Des perturbations du trafic aérien sont toutefois envisageables. Il est recommandé aux usagers des transports aériens de prendre contact avec les compagnies aériennes.

La Préfecture de Police de Paris a mis en place une cellule de crise et un numéro d’urgence : le 0033 800 40 60 05 (à composer en Polynésie française).

Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française exprime sa très vive émotion et sa compassion aux familles des victimes de ces actes atroces. Avec tous les Polynésiens, il partage leurs souffrances et tient à leur dire toute sa solidarité.

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A Paris, la délégation polynésienne du SPCPF sous le choc

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A Paris, la délégation polynésienne du SPCPF sous le choc
PARIS, le 13 novembre 2015. Depuis le début de cette semaine une petite délégation de maires, de conseillers municipaux et de cadres du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF) est à Paris pour faire avancer les dossiers locaux auprès des institutions nationales. Vendredi soir au moment des attaques à Paris, la délégation était dispersée après une nouvelle journée chargée en rencontres officielles. Ce samedi matin, c'est l'abattement qui domine.

"Notre dernière rencontre du jour avec les directeurs de cabinet du président de la République, de la ministre des Outre-mer et divers conseillers s'est terminée vendredi soir vers 21 heures. Nous sommes tous partis alors en direction de notre hôtel, dans le sud de Paris (XIVe arrondissement" nous explique Ronan Gloaguen, directeur de communication du SPCPF.

"Certains d'entre nous étaient fatigués et ont regagné leurs chambres. De mon côté j'ai décidé de sortir prendre un verre. Je me suis arrêté dans un café du quartier pour regarder le match de foot entre la France et l'Allemagne mais pour la 2e mi temps j'avais regagné ma chambre d'hôtel. Tout paraissait complètement normal à ce moment là. Je n'ai compris qu'il s'était passé quelque chose de grave que lorsque mon téléphone a sonné : ma soeur me demandait où j'étais. Comme je ne comprenais pas bien le sens de sa question, elle m'a dit allume la télé ! Il y a des attentats partout dans Paris". Et c'est ensuite devant la télévision qu'une grande partie de la nuit s'est déroulée.

Au matin, dans la salle du petit-déjeuner de cet hôtel parisien, la délégation du SPCPF se sent hagarde et impuissante. "On a regardé tout ce qui se passait à la télévision, comme à Tahiti finalement" reprend Ronan Gloaguen. Se posent désormais des questions pratiques : la semaine prochaine cette petite délégation polynésienne devait grossir avec l'arrivée prévue d'autres tavana venant participer au Congrès des maires de France à partir de mardi prochain. Et surtout à la journée consacrée aux communes d'outre-mer lundi, à la mairie de Paris. "On ne sait pas encore si ces manifestations publiques sont maintenues ou annulées".

Ce week-end devait être un moment de détente avant une nouvelle semaine chargée de travail et de rencontres. "On avait prévu de souffler un peu, de se balader. Mais franchement on n'en a plus trop envie. C'est une ambiance très curieuse, très pesante aussi".

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Après les attentats, le congrès des maires annulé : des tavana partis pour revenir

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Après les attentats, le congrès des maires annulé : des tavana partis pour revenir
PARIS, le 14 novembre 2015. Des tavana polynésiens ont pris l'avion pour Paris ce vendredi pour participer au congrès des maires de France. Mais la manifestation à la porte de Versailles qui devait se tenir de mardi à jeudi à Paris, a été annulé et reporté au 31 mai "à la demande de l’Etat", à la suite des attentats dans la capitale.

Le congrès annuel de l'AMF (association des maires de France) devait rassembler près de 11.000 élus pendant trois jours porte de Versailles, ce qui en faisait l'une des plus importantes manifestations publiques programmées la semaine prochaine dans la capitale. Des maires et des élus municipaux polynésiens ainsi qu'une délégation du Syndicat pour la promotion des communes polynésiennes (SPCPF) devaient participer dès lundi à la mairie de Paris à la journée consacrée aux communes ultramarines. Le 98ème congrès des maires se tiendra finalement du 31 mai au 2 juin 2016. Une réunion exceptionnelle est néanmoins prévue le mercredi 18 novembre, à Paris.

Par ailleurs, suite aux tragiques attentats qui ont frappé Paris vendredi soir, Caroline Tang, Déléguée de la Polynésie française a pris, à regret mais en responsabilité, la décision d'annuler la messe pour les malades polynésiens soignés en métropole, qui devait se dérouler ce dimanche 15 novembre à 19h, à la Basilique Notre Dame du Perpétuel Secours, 55, boulevard de Ménilmontant.
Cette traditionnelle messe donnée à l'occasion de la venue de nombreux élus de Polynésie pour le congrès des maires devait réunir comme chaque année des centaines de Polynésiens. Les conditions de leur sécurité n'étaient plus réunies.



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Le plan Vigipirate renforcé dans tous les territoires d'outre-mer

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Le plan Vigipirate renforcé dans tous les territoires d'outre-mer
Paris, France | AFP | samedi 14/11/2015 - Non soumis à l'état d'urgence décrété par le président François Hollande pour la métropole, les départements et collectivités d'outre-mer voient le plan Vigipirate "renforcé", a annoncé ce samedi George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer.

A la suite des attentats qui ont eu lieu à Paris et aux abords du Stade de France à Saint-Denis, l'état d'urgence a été décrété sur l'ensemble du territoire hexagonal et en Corse. "Dans tous les territoires des Outre-mer, le plan Vigipirate (...) a été renforcé selon les consignes données par les préfets et les hauts-commissaires", a indiqué la ministre dans un communiqué.

Présente vendredi soir aux côtés du président de la République au Stade de France, Mme Pau-Langevin "tient à apporter le soutien des Outre-mer aux victimes et à leurs proches".

La députée guyanaise Chantal Berthelot (apparentée PS) a suspendu sa campagne pour la collectivité unique de Guyane ce week-end, de même que Serge Letchimy, député (apparenté PS) en Martinique. Le sénateur réunionnais Paul Vergès (PCR) a appelé à "l'indispensable cohésion de tous".

En Guadeloupe, Victorin Lurel (PS), président du conseil régional et candidat à sa réélection, a annoncé une "trêve des manifestations publiques dans le cadre de la campagne".

Le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, a exprimé "la compassion et le soutien" des Polynésiens aux familles des victimes et assuré que la collectivité, la plus éloignée de la métropole dans le Pacifique, "répond à l'appel à l'unité du pays" lancé par le président Hollande. A Wallis et Futuna, les drapeaux ont été mis en berne samedi.

A Mayotte, jeune département de l'océan indien où 90% de la population est musulmane, les cadis (juges traditionnels) ont condamné "cette boucherie" perpétrée par des "criminels terroristes". Ils ont également lancé "un appel à tous les musulmans mahorais, et de France à développer des activités de solidarité nationale afin d'aider le gouvernement dans ce combat sans merci contre ces criminels sans aucune croyance".

Par ailleurs, le dîner annuel du Conseil représentatif des Français d'outre-mer (Crefom), prévu lundi soir en présence du Premier ministre Mauel Valls et de l'ancien président Nicolas Sarkozy, est "reporté", selon un communiqué.

sla/frd/bir

© 1994-2015 Agence France-Presse

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Attentats à Paris : recueillement officiel lundi à midi à Papeete

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Attentats à Paris : recueillement officiel lundi à midi à Papeete
PAPEETE, le 14 novembre 2015. Dans un communiqué du Haut commissariat de la République de Polynésie française, il est indiqué qu'une période de deuil national de trois jours est décrété. Un moment de recueillement sera organisé devant le bâtiment du Haut commissariat lundi 16 novembre à 12 heures.

Par un décret de ce jour, le Président de la République, a décidé trois jours de deuil national du dimanche 15 novembre au mardi 17 novembre 2015, afin de rendre hommage aux victimes des attentats commis à Paris, le 13 novembre 2015.

Compte tenu des évènements dramatiques qui viennent de se produire à Paris, le Haut-Commissaire a écourté son déplacement à l'extérieur du territoire, il sera présent ce dimanche, pour accueillir devant le bâtiment du Haut-commissariat, les personnes qui se seront mobilisées à 14h, place Tarahoi, pour rendre un hommage aux victimes des attentats à Paris.

De plus, le Haut-Commissaire a demandé que soit organisé un moment de recueillement, lundi 16 novembre 2015 à 12h, devant le bâtiment du Haut-Commissariat avenue Pouvana’a A Oopa, à Papeete dans le cadre du deuil de trois jours décrété par la Président de la République.

Comme au niveau national, les drapeaux sont mis en berne sur l’ensemble des édifices publics en Polynésie française.

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41e salon des Marquises : une centaine d'exposants présents

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41e salon des Marquises : une centaine d'exposants présents
PIRAE, le 14 novembre 2015. La ministre du Travail, Tea Frogier, a officiellement ouvert samedi matin, sur le site d’Aorai Tini Hau, à Pirae, le 41ème salon des artisans de l’archipel des îles Marquises. Cette manifestation, soutenue par le Président de la Polynésie française et le service de l’artisanat traditionnel, est organisée du 14 au 29 novembre par la fédération artisanale Te Tuhuka o te Henua Enana, présidée par Stéphane Tuhoe.

Plus d’une centaine d’artisans des îles de Fatu Hiva, Hiva Oa, Tahuata, Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka, ont fait le déplacement afin d'exposer leurs créations, qui sont le fruit de plusieurs mois de travail. Les œuvres présentées témoignent de l’habilité de ces artisans à travailler et à maîtriser les matières premières pour la fabrication d’une sculpture en bois ou en pierre, d’un tapa en écorce de uru (arbre à pain) ou encore d’une parure en os ou en graines. Des créations originales en pierres fleuries ou en pyrogravure seront également exposées.

Les artisans feront partager leur culture à travers les démonstrations mises en place quotidiennement avec la réalisation d’objets sculptés, la fabrication et la teinture de tapa ainsi que la confection de colliers en graines ou encore le fameux kumu hei, également appelé "bouquet d’amour, en raison des fragrances aphrodisiaques qu’il dégage et qui parfume la chevelure des Marquisiennes.

Deux journées, reprenant les démonstrations faites au cours de la semaine, et consacrées à la préparation ainsi qu’à une dégustation de plats typiques des îles Marquises, auront lieu les samedis 21 et 28 novembre à partir de 10h. Des prestations de danses marquisiennes seront assurées par les groupes Te Toa vii fenua enana, Taki toa, Kaipeka et Aukara. Le salon est ouvert au public de 8 heures à 19 heures.

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