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Un policier poignardé en Nouvelle-Calédonie lors d'une intervention

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Un policier poignardé en Nouvelle-Calédonie lors d'une intervention
Nouméa, France | AFP | jeudi 29/10/2015 - Un policier a été poignardé lors d'une intervention sur un cambriolage jeudi à Nouméa, mais ses jours ne sont pas en danger, a indiqué la police nationale dans l'archipel.

Les policiers avaient été appelés par des brancardiers qui avaient observé deux jeunes cambrioleurs qui tentaient de s'introduire dans une maison en passant par la fenêtre, à proximité de l'hôpital du quartier de Magenta.

"Un des deux voleurs a essayé de s'échapper à l'arrivée de la police. Un agent l'a poursuivi et a voulu le ceinturer quand il a reçu un coup de couteau au thorax", a indiqué à l'AFP Thierry Bourrat, porte-parole de la police.

Le second cambrioleur a ensuite été trouvé caché dans un placard de la maison.

"Le policier souffre d'un pneumothorax, ses jours ne sont pas en danger", a-t-on précisé de même source.

Agé de 22 ans, l'auteur du coup de couteau était récemment sorti de prison après avoir été condamné pour l'incendie d'un mur d'escalade, déjà à Magenta fin 2013.

Son complice est lui âgé de 17 ans. Placés en garde à vue, le premier sera poursuivi pour homicide involontaire et le second pour vol en réunion.

Dans un communiqué, le haut-commissaire de la République, Vincent Bouvier, a condamné "avec la plus grande fermeté, un acte extrêmement grave" tout en saluant "l'investissement remarquable de ce policier et plus globalement de l'ensemble des fonctionnaires de police dans la lutte contre la délinquance au quotidien à Nouméa".

cw/sla/it

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Pour les Fidji, la COP21 risque de n'être que "du vent"

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Pour les Fidji, la COP21 risque de n'être que
Suva, Fidji | AFP | jeudi 29/10/2015 -La conférence de Paris sur le climat (COP21) risque de n'être que "du vent", par manque de volonté de nombreux pays industrialisés, a estimé le Premier ministre des Fidji, un archipel qui subit déjà les ravages du réchauffement climatique.

"J'attends encore de voir, chez de nombreux pays industrialisés, la volonté politique nécessaire pour faire face à leurs obligations vis-à-vis de l'Humanité", a déclaré mercredi Voreqe Bainimarama lors d'une conférence sur le climat à Suva.

"Je crains vraiment que la COP21 ne soit que du vent", a-t-il ajouté.

"Je n'irai pas à Paris en arborant le gentil sourire habituel du Pacifique", a-t-il averti. "Avec les autres dirigeants insulaires, je veillerai à rappeler les nations industrialisées à leurs obligations."

Les dirigeants du monde entier vont tenter du 30 novembre au 11 décembre de trouver un accord global pour limiter le réchauffement climatique.

"Si le monde n'agit pas de façon décisive dans les prochaines semaines pour commencer à faire face au plus grand défi de notre époque, alors le Pacifique, tel que nous le connaissons, est condamné", a dit M. Bainimarama.

"Condamné à souffrir des conséquences les plus négatives de la hausse des températures provoquée par la hausse des émissions de carbone qui ont accompagné le développement industriel."

Si certains Etats insulaires risquent d'être submergés par l'élévation annoncée du niveau des océans liée au réchauffement climatique, les îles Fidji souffrent déjà, elles, d'une érosion de leur littoral, de la perte de terres arables et du renforcement des tempêtes tropicales.

M. Bainimarama a également souligné le problème posé par la position ultraconservatrice de l'Australie en matière de climat. Il a appelé son homologue australien Malcolm Turnbull -un ancien ministre de l'Environnement- à ne plus écouter les faucons qui ont déterminé la politique climato-sceptique de son prédécesseur.

"Rejoignez-nous contre les défenseurs du charbon et les climato-sceptiques de votre gouvernement", a imploré M. Bainimarama. "Vous avez montré par le passé de la détermination sur cette question. Maintenant que vous êtes Premier ministre, faites de même!"

Alors chef de l'armée, M. Bainimarama avait pris le pouvoir en 2006 lors d'un coup d'Etat, sans effusion de sang. Il est devenu Premier ministre en 2014 après la victoire de son parti aux élections.

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Restauration: Le roi du jeu australien s'offre un siège à la table de De Niro

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Restauration: Le roi du jeu australien s'offre un siège à la table de De Niro
Sydney, Australie | AFP | jeudi 29/10/2015 - Le groupe du roi du jeu australien James Packer a annoncé jeudi qu'il reprenait 20% des restaurants gastronomiques japonais Nobu, dont l'acteur américain Robert De Niro est un des propriétaires.

Crown Resorts, qui opère de nombreux hôtels et casinos, versera 100 millions de dollars pour cette prise de participation, annoncée deux jours après l'inauguration du dernier casino phare du groupe, "Studio City" à Macao, en présence de Robert De Niro.

Les deux présidents de Crown, James Packer et Rob Rankin, entreront au conseil d'administration de Nobu.

Nobu, qui compte plusieurs dizaines de restaurants sur les cinq continents, appartient au grand cuisinier japonais Nobu Matsuhisa, à Robert de Niro et à l'homme d'affaires Meir Teper.

"Nous considérons que la marque Nobu est complémentaire de la position de Crown dans le secteur mondial de la distraction haut de gamme et Nobu a des perspectives de croissance à court terme très attractives, avec plusieurs ouvertures prévues", a indiqué Crown Resorts dans un communiqué.

"James Packer a noué il y a quelques années la relation entre Crown et Nobu. Cette acquisition vient cimenter cette relation."

C'est la société de production du magnat australien, RatPac Entertainment, qui a produit "The Audition", un court-métrage commandé à Martin Scorsese pour l'inauguration de Studio City, et dans lequel apparaissaient Robert De Niro, Leonardo DiCaprio et Brad Pitt.

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Un aérostat militaire dérive plusieurs heures dans le ciel américain

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Un aérostat militaire dérive plusieurs heures dans le ciel américain
Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 28/10/2015 - Un gros aérostat de surveillance militaire a rompu ses amarres et a dérivé plusieurs heures mercredi dans le ciel de l'est des Etats-Unis, avant de retomber au sol en provoquant quelques dégâts sur des lignes électriques.

Embarrassante pour les militaires américains, la courte odyssée du ballon radar, de 74 mètres de long, a été suivie en direct par les médias américains, suscitant également un vif intérêt sur les réseaux sociaux.

Après quelques heures de dérive, l'appareil a touché terre dans le comté de Montour, dans l'État de Pennsylvanie, selon le Norad, le commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada.

Pendant son odyssée, l'aérostat a traîné derrière lui une partie de son câble d'amarrage, des centaines et des centaines de mètres de câble qui selon les médias américains ont provoqué des dégâts à l'approche du sol.

Des coupures de courant ont été constatées dans la zone de la petite ville de Bloomsburg, au nord-ouest de Philadelphie.

Des photos circulant sur Internet montraient également l'empreinte sur le sol laissé par son câble.

Une journaliste de la chaîne WNEP-TV a posté une photographie de ce qui ressemble à un morceau de la structure du ballon, accroché dans un arbre.

Selon le capitaine de vaisseau Scott Miller, porte-parole du Norad, le ballon qui était suivi dans sa dérive par 2 F-16 armés a touché terre après avoir commencé à se dégonfler, pour une raison inconnue.

"Nous n'avons jamais sérieusement envisagé de l'abattre", a-t-il affirmé.

Le Norad avait demandé à tous les témoins apercevant le ballon de prendre contact avec la police.

Il a dû aussi du se coordonner avec les contrôleurs aériens américain de la FAA pour éviter toute mauvaise rencontre avec des avions. Dans sa course, le ballon est monté jusqu'à une altitude de 15.000 pieds (4.500 mètres).

L'aérostat fait partie d'un système expérimental de défense anti-aérienne testé dans la région de Washington, avec un autre ballon du même type qui a été ramené au sol.

Le système, controversé pour son coût (2,8 milliards de dollars dépensés depuis plus d'une décennie) et construit notamment par le groupe américain Raytheon, sert à détecter les missiles de croisière, avions et drones ennemis, mais aussi des bateaux et des chars d'assaut.

Mais Edward Snowden, qui a révélé l'ampleur des programmes de surveillance de l'agence de renseignement américaine, estime manifestement que le système peut aussi servir à des fins de contrôle de la population.

"C'est apparemment la seconde confirmation que la surveillance de masse mène à des voyages non autorisés", a-t-il tweeté ironiquement, en allusion à son propre départ des Etats-Unis, après la publication de ses révélations.

D'autres internautes ont commenté avec humour et moqueries la dérive de ce joyau technologique devenu pourtant incontrôlable.

"Avez-vous entendu parler d'une grosse baudruche vide valant des milliards de dollars parcourant les Etats-Unis? Mais assez parlé de Donald Trump", a ironisé un internaute, en référence au candidat républicain qui enchaîne les meetings de campagne.

lby-wat-seb/faa

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Patrick Howell à la découverte du cyclotron

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Patrick Howell à la découverte du cyclotron
PARIS, le 29 octobre 2015- En mission à Paris, Patrick Howell a visité un Cyclotron, une installation moderne et coûteuse qui permet de mieux diagnostiquer les cancers.

Ce mercredi, Patrick Howell, le ministre de la Santé, avait rendu-vous au sous-sol de l’hôpital Saint-Louis, à Paris. C’est ici qu’est installé le seul cyclotron des hôpitaux de Paris. Pour s’en approcher, il faut revêtir une tenue de protection, de la cagoule en passant par la combinaison jusqu’aux bottes. Car dans la zone, des matières radioactives sont manipulées. La machine est entourée de 400 mètres cube de béton, enterrés à 12 mètres de profondeur. Le procédé est assez simple : les cellules cancéreuses sont grandes consommatrices de glucose. On y ajoute un fluor 18, radioactif. Les deux grosses bobines de cuivre du cyclotron accélèrent les particules pendant près de deux heures afin de préparer la solution qui sera injectée dans le corps du patient. Ainsi, les cellules cancéreuses apparaitront parfaitement à l’écran, ce qu’il imagerie traditionnelle ne pourrait pas faire.

L’hôpital du Taaone pourrait-il un jour bénéficier d’un tel équipement ? patrick Howell n’en est qu’au tout début du processus. Mais cet objectif est « traiter les patients chez nous et d’éviter les évacuations sanitaires en France. » Il lui fallait donc se rendre compte sur place des atouts de cette technologie. Seulement, il y a le coût : entre 716 et 835 millions de Fcfp. Alors pour le moment, taote Howell examine cette piste, évalue le personnel nécessaire et réfléchit au montage financier, auquel l’Etat serait appelé à participer.

Pour lui, Tahiti pourrait jouer le rôle de grand centre hospitalier francophone du Pacifique, où viendraient se faire soigner les patients de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna afin de limiter les evasans en métropole ou à l’étranger : « Il y a une réflexion d’ensemble à mener sur la possibilité de mettre en place du matériel lourd chez nous et de faire les évacuations sanitaires sur la Polynésie.
Cet élément viendrait s’intégrer au plan cancer que le ministre a présenté à l’Institut national du cancer. Ce n’est que la première étape d’un long processus.

Patrick Howell à la découverte du cyclotron

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Orientations budgétaires : une gare maritime pour les croisiéristes à Papeete en 2018

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Orientations budgétaires : une gare maritime pour les croisiéristes à Papeete en 2018
PAPEETE, le 29 octobre 2015. Le président du Pays, Edouard Fritch a prononcé un long discours ce jeudi matin à l'occasion du débat d'orientations budgétaires pour 2016. Il a annoncé notamment la construction d'un ensemble d'accueil des croisiéristes à Papeete. Des infrastructures qui pourraient voir le jour en 2018.

Le tourisme de croisière a le vent en poupe en Polynésie française, c'est même ce segment particulier qui a permis ces dernières années de constater une progression des visiteurs sur le territoire. Le nombre d’escales de paquebots est passé de 450 en 2013 à plus de 700 en 2015. Nouveauté pour les prochaines années, des compagnies exploitant des navires de croisière Carnival Cruise, Ponant ou Hainan "étudient la possibilité de baser, dès 2017, un paquebot à Papeete" indiquait Edouard Fritch.

Mais l'accueil de ces gros navires de croisière ne va pas sans quelque difficulté. On le voit particulièrement en centre-ville de Papeete : embouteillages sur le front de mer, paralysant parfois durant toute la journée les voies de circulation de l'hyper centre. "C’est pourquoi nous nous sommes engagés à améliorer les conditions d’accueil de ces croisiéristes. Les équipements à terre de PaoPao et Papetoai, à Moorea, sont en cours de finalisation. Une étude est en cours afin d’aménager une zone de débarquement et de loisirs sur la plage de Makarea à Fakarava et le port autonome a engagé les études relatives à la construction d’un ensemble d’accueil des croisiéristes à Papeete, comprenant une gare maritime adaptée mais aussi des espaces touristiques aménagés" précisait encore le président du Pays.

L’opération comprend les aménagements des épis paquebots nord et sud, la réalisation d’une passerelle publique surélevée, les voiries et réseaux divers (parkings bus-taxis-bagages et voiries entre terminal et boulevard) et la construction d’un bâtiment terminal passagers et gestion bagages, accessible depuis la passerelle publique. Le calendrier retenu prévoit une phase d’études de janvier à octobre 2016 pour des travaux de 2017 à 2018.

Même préoccupation de réserver un accueil privilégié en Polynésie française aux navigateurs et aux propriétaires de grands yachts. "Comme la croisière, cette niche est d’un grand intérêt pour nous car elle offre à nos concitoyens des îles de l’activité et de l’emploi". Aussi, avec le soutien de l’Etat, au travers du Contrat de projets, "les équipements des Marquises et des Gambier, portes d’entrée Est pour les navigateurs, mais aussi des Tuamotu et des Australes, seront développés. L’objectif est d’offrir à cette clientèle des itinéraires de visite des archipels, équipés de marinas ou des points d’ancrage sécurisés et aménagés".



Pour lire le discours en entier prononcé ce jeudi matin par le président Edouard Fritch à l'occasion de ce débat d'orientations budgétaires, CLIQUER ICI

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Les aéroports de Takume et Ua Huka ne seront pas fermés immédiatement

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Les aéroports de Takume et Ua Huka ne seront pas fermés immédiatement
PAPEETE, le 29 octobre 2015. La suppression envisagée des aérodromes de Takume (Tuamotu) et de Ua Huka (Marquises) dans le futur schéma directeur des transports interinsulaires, pour transformer la liaison en desserte maritime uniquement, avait fortement inquiété les habitants de ces îles. Ce choix est, pour l'instant, écarté annonce Edouard Fritch, dans son discours prononcé ce jeudi matin à l'occasion du débat d'orientations budgétaires.

"Je vous annonce que je ne fermerai pas les aéroports de Takume et Ua Huka tant qu’une solution alternative satisfaisante ne sera pas proposée" a déclaré le président du Pays devant les élus territoriaux de l'assemblée de Polynésie française qui semble avoir pris la mesure de l'émoi provoqué par ces alternatives.

Au sujet des liaisons vers les archipels, le président du Pays a recentré son discours de ce jeudi matin sur les actions positives envisagées dans le schéma des transports interinsulaires. "Au niveau des ports et aéroports, nous poursuivrons les programmes de réhabilitation, de modernisation et de réalisations des infrastructures nécessaires au désenclavement des îles Sous-le-vent, des îles Australes, des îles Marquises et des îles Tuamotu-Gambier". Il est donc prévu de faire un état des lieux des différentes infrastructures portuaires ou aéroportuaires, indiquant leur état général et le niveau de service attendu "pour programmer des opérations lourdes de réfection ou de mise à niveau".

En 2016, il est prévu d’améliorer l’accueil des passagers en modernisant les aérogares pour répondre aux doléances des usagers. "Les actions porteront surtout sur les Tuamotu de l’Est". Sont concernés a priori dans les programmes de travaux de l'année prochaine les aérodromes de Hikueru, Tatakoto, Pukarua, Reao, Vahitahi, Nukutavake et Fakarava.

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Bora : Ils impriment des faux billets pour s'acheter du paka au nez et à la barbe des dealers

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Bora : Ils impriment des faux billets pour s'acheter du paka au nez et à la barbe des dealers
PAPEETE, le 29 octobre 2015 - Les gendarmes de Bora Bora ont interpellé mercredi deux jeunes de 17 et 19 ans, pour contrefaçon et mise en circulation de fausse monnaie. Les copies de billets de 10 000, 5 000 et 1 000 francs ont été écoulées auprès de dealers de pakalolo. Qui n'y ont vu que du feu.


Une petite imprimante couleur. C'est tout ce qu'il aura fallu à deux jeunes de 17 et 19 ans pour se lancer dans une contrefaçon artisanale de billets de banque, entre le 8 et le 28 octobre dernier à Bora Bora. Les deux escrocs en herbe, des cousins originaires du quartier Hitiaa, ont été interpellés jeudi par les gendarmes de la brigade locale.

Les militaires avaient été alertés par un policier municipal qui s'était fait remettre l'un des faux billet mis en circulation, une coupure de 10 000 francs. Les faussaires en herbe ont ainsi édité pour 70 000 francs de fausses coupures, des copies de billets de 10 000, 5 000 et 1 000 francs.

Les victimes ne devraient pas porte plainte...

Les victimes des deux cousins ne devraient toutefois pas déposer plainte. Tout l'argent contrefait a été écoulé auprès de dealers locaux pour s'acheter du pakalolo.

L'imprimante et le matériel informatique ayant servi à la contrefaçon ont été saisis par les gendarmes. L'aîné des deux jeunes en est quitte pour une convocation devant le tribunal correctionnel le 28 janvier prochain, le plus jeune devra s'expliquer devant le juge des enfants le lendemain.

L'enquête a été réalisée par la brigade de Bora Bora.


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Santé : regroupement du CHPF et des hôpitaux de Taravao, Uturoa et Taiohae

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Santé : regroupement du CHPF et des hôpitaux de Taravao, Uturoa et Taiohae
PAPEETE, le 29 octobre 2015. Dans son discours prononcé ce jeudi matin en ouverture du débat d'orientations budgétaires pour 2016, le président Edouard Fritch a annoncé qu'en matière de santé "l’année 2016 sera consacrée à la mise en œuvre des principales orientations stratégiques décrites dans le nouveau Schéma d’Organisation Sanitaire 2015-2020". Ce SOS, les élus territoriaux ne l'ont pas encore eu en mains, officiellement, mais il leur sera présenté "prochainement".

Edouard Fritch a néanmoins listé quelques-unes des mesures qui seront prises, et on comprend qu'une nouvelle articulation des missions sanitaires va se mettre en place avec de nouveaux modes opératoires et la création de nouvelles structures. Ainsi, sera mise en place une "Autorité de régulation de la santé et de la Protection sociale chargée de la définition des orientations stratégiques, de la mise en œuvre et de la régulation de la politique de santé". Il est prévu, par ailleurs, un regroupement de l’ensemble des structures publiques de santé de soins primaires et de prévention au sein d’un établissement public de soins primaires et de prévention.

Plus concrètement, le centre hospitalier du Taaone et les hôpitaux périphériques de Taravao, Uturoa (Raiatea) et Taiohae (Nuku Hiva-Marquises) seront regroupés au sein de la "communauté hospitalière polynésienne". Toutefois, le président du Pays n'a rien révélé du mode opératoire, ni des missions qui seront confiées à ces différentes entités. Il s'agit pourtant d'une révolution des us et coutumes : en effet, le CHPF est un établissement public et administratif du Pays (EPA) avec un budget propre et dont les agents sont intégrés à la fonction publique hospitalière territoriale. De leur côté, les hôpitaux périphériques sont pour l'instant placés sous la gestion directe de la Direction de la santé et leurs agents ne relèvent pas de la fonction publique hospitalière. Ce qui n'est pas allé sans mal, particulièrement depuis le début de l'année en cours à Taravao.

Dans les archipels éloignés sera également instauré un établissement public de soins primaires et de prévention pour permettre "une allocation des moyens plus ciblée". Ce futur établissement public des soins donnera "un rôle majeur aux infirmiers exerçant en poste isolé par la mise en place, dès 2016, d’un DU infirmier en soins de santé primaire insulaire permettant de renforcer les compétences de ces agents, souvent première porte d’entrée dans le circuit de soins" détaillait le président Fritch. Toujours dans les îles, l'amélioration de la santé passe par un renforcement des équipements de transport sanitaire. "La construction d’hélistations au niveau des hôpitaux de Moorea et de Uturoa rendront effective les rotations héliportées vers le CHPF améliorant la prise en charge des urgences vitales". Ces projets seront initiés en 2016 indique Edouard Fritch.

Dans les archipels éloignés encore, des mesures incitatives d'installation de médecins libéraux dans les îles seront étudiées pour assurer une meilleure couverture des soins. Enfin, dans les endroits les plus reculés de la Polynésie française, "une offre itinérante privée pourrait éventuellement se mettre en place par le biais d’un appel à projet".

D'entrée de jeu sur le chapitre de la santé, Edouard Fritch a annoncé que la priorité sanitaire du Pays vise la réduction du surpoids et de l’obésité "avec un objectif de réduction des prévalences de – 30 % dans les dix prochaines années". Mais, en dehors de cette déclaration d'intention faite par le président du Pays, rien n'a été détaillé dans son discours sur la manière d'aborder ces questions et de parvenir à cet objectif.

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Le procès de Bruno Marty reporté au 14 janvier 2016

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Le procès de Bruno Marty reporté au 14 janvier 2016
PAPEETE, 29 octobre 2015 - Présenté en comparution immédiate jeudi après-midi, Bruno Marty a sollicité un report de son procès en comparution immédiate, afin de préparer sa défense. Le directeur général du Laboratoire des TP est convoqué à l'audience du 14 janvier prochain. Il quitte le Palais de justice sans même avoir été placé sous contrôle judiciaire.

La mesure restrictive de liberté était requise par le parquet, assortie de l'interdiction de se rendre physiquement dans les bureaux de la SEM Laboratoire des travaux publics jusqu'à la date de son procès. Le tribunal a estimé que le placement sous contrôle judiciaire ne se justifiait pas : Bruno Marty se présentera libre, le 14 janvier prochain date à laquelle est reporté son procès.

Le directeur général du Laboratoire des TP a été présenté jeudi matin au parquet après avoir été placé 24 heures en garde à vue et longuement entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en juillet dernier sur des soupçons de détournement de fonds publics. La justice soupçonne Bruno Marty d'avoir détourné en 2014 près de 2,2 millions Fcfp de la trésorerie de la SEM qu'il dirige pour payer des notes de restaurants, essentiellement. Les faits avaient été dénoncés par le commissaire aux comptes de la SEM dans un rapport communiqué à la justice .

> Lire : Bruno Marty soupçonné de détournement de fonds au Laboratoire des TP

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Air Tahiti obtient le soutien de la défiscalisation nationale pour l'achat d'un avion

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Air Tahiti obtient le soutien de la défiscalisation nationale pour l'achat d'un avion
PAPEETE, le 29 octobre 2015. Depuis deux ans, la compagnie aérienne Air Tahiti tentait, sans succès jusqu'ici, d'obtenir un agrément du ministère des finances à Bercy pour pouvoir défiscaliser l'acquisition d'avions neufs pour renouveler sa flotte. Ce jeudi matin, Edouard Fritch a annoncé dans son discours devant les élus territoriaux que l'agrément fiscal métropolitain avait été accordé pour l'achat d'un nouvel avion.

C'est fait ! "Après l’adoption par votre assemblée du plan de desserte interinsulaire, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que la compagnie Air Tahiti vient d’obtenir l’agrément fiscal métropolitain pour l’acquisition d’un nouvel avion" a simplement déclaré le président du Pays au cœur de son discours lançant le débat d'orientations budgétaires pour 2016. En septembre dernier, le report, à plusieurs reprises, de l'adoption par les élus territoriaux d'un texte législatif fixant le cadre juridique du transport interinsulaire en Polynésie, avait fait craindre aux dirigeants de la compagnie aérienne intérieure de ne pas pouvoir bénéficier de ce support financier important, évalué à environ 800 millions de Fcfp.

En 2013, alors que la compagnie s'était engagée dans le renouvellement complet de sa flotte, la direction d'Air Tahiti avait appris que l’agrément de défiscalisation nationale avait été refusé par la DGI (direction générale des impôts) à Bercy, le ministère des finances. Faute de ce soutien financier de l'Etat, la compagnie avait fait l'acquisition de son premier avion neuf, un ATR 42-600, à la fin de l'année 2013, en contractant un emprunt. Depuis, la compagnie avait continué néanmoins de travailler sur un plan de renouvellement de sa flotte pour six nouveaux appareils en espérant obtenir l'agrément fiscal de défiscalisation nationale. Un premier accord pour un de ces avions a donc été obtenu, mercredi en fin de journée, à Paris.

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Essais nucléaires: un nouveau vétéran irradié obtient d'être indemnisé

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Essais nucléaires: un nouveau vétéran irradié obtient d'être indemnisé
Lille, France | AFP | vendredi 30/10/2015 - Le tribunal administratif de Lille a ordonné l’indemnisation par l’État d'un ancien militaire irradié lors des essais nucléaires français en Polynésie et au Sahara dans les années 1970, et décédé d'une leucémie début octobre.

Dans son jugement, rendu le 20 octobre et communiqué à la presse vendredi, le tribunal a ordonné au ministère de la Défense de "saisir le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires" (Civen) afin qu'il "procède à l'évaluation des préjudices de toute nature imputables à la maladie radio-induite" dont le plaignant, Bernard Bertin, a été atteint.

La requête de M. Bertin faisait suite au refus du ministère de la Défense d'indemniser le plaignant, un ancien militaire en poste au Sahara en mars 1966 et en Polynésie entre 1966 et 1967. Elle avait été soutenue par l'association des vétérans des essais nucléaires (Aven).

M. Bertin, qui avait présenté sa demande d'indemnisation le 30 juin 2011, est décédé à 70 ans trois jours après l'audience du 6 octobre, atteint d'une leucémie diagnostiquée en 2010. Dans ce cas, l'indemnisation est versée aux ayants-droit.

Ce militaire s'était engagé dans la marine en 1966. Il avait travaillé comme décontamineur, notamment en Polynésie, lorsqu'avaient été réalisés "six essais nucléaires atmosphériques" et au Sahara.

"C'est une très bonne décision, mais ce qui est regrettable, c'est que M. Bertin a initié cette procédure en 2011, il aurait déjà dû obtenir une indemnisation de la part du ministère de la Défense (...) je regrette la lenteur et cette résistance du ministère à faire convenablement appliquer le dispositif d’indemnisation", a déclaré l'avocate de l'Aven, Cécile Labrunie.

La loi Morin de janvier 2010 avait été le premier pas permettant aux victimes des essais nucléaires français de demander une indemnisation pour les cancers développés par la suite.

Au niveau national, 17 dossiers de vétérans des essais nucléaires à peine avaient donné lieu, fin 2014, à des indemnisations sur 931 reçus par le Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen).

En septembre, Manuel Valls s'est dit "favorable" à un réexamen des conditions d'indemnisation des victimes compte tenu du taux extrêmement faible (2%) de dossiers retenus par le Civen.

Entre 1960 et 1996, 210 essais nucléaires ont été menés au Sahara et en Polynésie, impliquant quelque 150.000 personnes.

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Le "batbridge", pont pour chauves-souris, construit aux Pays-Bas

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La Haye, Pays-Bas | AFP | vendredi 30/10/2015 - Le hasard du calendrier ne pouvait être plus ironique : c'est à l'approche de la fête d'Halloween qu'a été ouvert au public un tout nouveau pont spécialement conçu pour servir d'abri aux chauves-souris, dans la ville néerlandaise de... Monster!

"L'idée, c'est que le pont serve d'abri pour quatre espèces de chauves-souris à différents moments de l'année", explique à l'AFP Bart Reuser, du cabinet d'architectes "Next Architects".

D'une longueur de 25 mètres et d'un coût de 700.000 euros, le pont est construit en béton, un matériau qui "conserve la chaleur en hiver" et "n'est pas trop chaud en été", selon M. Reuser.

Surnommé "batbridge", il comporte de nombreuses cavités dans lesquelles les mammifères ailés peuvent passer l'hiver ou se reproduire.

Le pont, construit à Monster (ouest des Pays-Bas), se trouve sur une "route de vol" utilisée par les chauves-souris.

Pour l'hiver, une cavité creusée sur la base du pont a été imaginée. "C'est en quelque sorte une espèce de bunker, parce qu'on s'est rendu compte que les chauves-souris se réfugiaient souvent dans des bunkers en hiver", selon M. Reuser.

Pour l'été, de profonds sillons ont été creusés sous le pont.

Aucune voiture ne viendra perturber la quiétude des animaux : seuls les cyclistes et les piétons pourront traverser le pont.

Les chauves-souris seront en outre à l'abri d'éventuels prédateurs comme des chats car il sera impossible à ces derniers d'accéder aux cavités via l'eau.

M. Reuser n'attend pourtant pas de chauves-souris dans l'immédiat : le pont s'inscrit dans un projet plus large d'une zone écologique et récréative qui ne sera achevé que début 2016.

Vu du ciel, le pont a une forme de "S". Un côté est bardé de lamelles en bois, l'autre est construit en briques rouges.

Les Pays-Bas comptent une vingtaine d'espèces de chauves-souris, toutes protégées depuis 1973, selon l'association néerlandaise pour les mammifères.

Une des principales menaces pour ce type d'animal est la difficulté de trouver des abris, par exemple au vu du fait que des arbres creux sont coupés ou que des maisons sont restaurées et isolées.

"C'est vrai que l'installation de ce pont dans la ville de Monster peu de temps avant Halloween est ironique, mais ce n'est pas du tout intentionnel, assure M. Reuser, Halloween n'est pas une fête très importante aux Pays-Bas"

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1504 : Un Français premier découvreur de l’Australie ?

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1504 : Un Français premier découvreur de l’Australie ?
AUTRALIE, le 30 octobre 2015. L’Australie a-t-elle été explorée pour la toute première fois par un navigateur français, un siècle avant sa découverte officielle par le Hollandais Willem Janszoon ? Dans Tahiti-Infos, le 15 octobre dernier, nous avions montré que les Portugais, dès 1521, connaissaient la grande île. Mais avant eux encore, en 1504, un explorateur, originaire de Normandie, non seulement l’aurait découverte, mais y aurait vécu six mois et aurait même ramené un Aborigène qui se maria plus tard à Honfleur… Plongée dans un passé aussi mystérieux qu’étonnant.

Dès 1488, les Portugais avaient réussi à franchir le cap de Bonne Espérance, au sud de l’Afrique. Lors de son périple vers l’Orient, entre 1497 et 1499, le navigateur lusitanien Vasco de Gama avait été bien plus loin, ouvrant une voie nouvelle au commerce des épices et des métaux précieux entre l’Europe et les Indes. Evidemment, les promesses de cette route ne laissèrent pas indifférents les marins d’autres pays et c’est ainsi que des négociants normands de Honfleur décidèrent de tenter à leur tour leur chance, en confiant un bateau -et leurs économies- à un jeune capitaine n’ayant peur de rien, Binot Paulmier de Gonneville.
Formé au Portugal, il était décidé à braver, lui aussi, les mers australes.

Faire fortune au sud

Avec à son bord deux pilotes portugais, Paulmier quitta Honfleur le 24 juin 1503, pour le grand sud et une terre australe dont l’emplacement était très flou : le Portugais Cabral, le 24 avril 1500, avait en effet découvert, par hasard, un possible continent austral, baptisé Brésil, en s’écartant de la route de Vasco de Gama (navigation à l’ouest de l’Afrique pour suivre les vents portants avant de bifurquer plein est, sur le cap de Bonne Espérance).
“Terra Australis”, Brésil… Tout cela demeurait vague, mais Paulmier en était sûr, il y avait bien un continent austral où faire fortune, à l’est…
Malheureusement pour lui, notre Normand jouera de malchance ; il reviendra, certes vivant, mais sans cargaison susceptible de rembourser la mise de ses associés et sans le profit qui aurait pu financer un second voyage. Mieux même, ou plutôt pire, l’échec commercial de l’expédition fut tel qu’elle tomba dans l’oubli et qu’elle le serait restée à jamais si, en 1663, un membre de la famille de Paulmier, le chanoine de Lisieux, Jean Paulmier de Courtonne, n’avait décidé de rendre hommage à la mémoire de son aïeul en racontant son aventure extraordinaire.

Dans le sillage de Vasco de Gama

Les archives du chanoine sont familiales et imprécises. Elles contiennent suffisamment d’approximations pour que le récit lui-même soit remis en cause à sa parution par certains, qui dénonceront une invention pure et simple, tandis que d’autres, à sa lecture, en concluront, un peu vite, que Paulmier, après une longue dérive due à une tempête au large de l’Afrique du Sud, débarqua bien au Brésil, dans les pas de Cabral. A l’époque, quand on n’allait pas aux Indes, on ne pouvait que toucher les côtes de cette nouvelle terre tout récemment découverte. Personne ne soupçonnant l’existence de l’Australie, il n’était pas pensable d’imaginer y aborder.
O, que fit le bateau de notre intrépide Normand ? Il mit le cap au sud-ouest dans l’Atlantique, pour profiter des vents portants, avant de bifurquer une fois l’équateur franchi, sur Bonne Espérance, dans le sillage de Vasco de Gama.

Un mois de dérive plein est…

Le cap africain était réputé difficile à doubler. Pour Paulmier, ce fut le désastre : il essuya une formidable tempête ; on ne sait pas s’il était déjà dans l’océan Indien ou s’il était encore dans l’Atlantique, mais le fait est que l’Espoir, son petit navire de 120 tonneaux seulement, avec soixante hommes à son bord, devint ingouvernable. Entre les trentièmes et les quarantièmes rugissants, il ne put que se laisser dériver dans l’immensité de l’océan Indien, dramatiquement vide.
A bord, la situation était tendue, le scorbut s’était installé, mais la peur souda l’équipage ; finalement, au terme d’un mois d’errance, sans voir une terre, le 6 janvier 1504, totalement perdu, Paulmier découvrit une côte droit devant et y aborda. Il lui fallait, de toute urgence, faire de l’eau, des vivres, du bois, soigner ses marins et surtout redonner à l’Espoir les capacités d’un véritable navire, apte à rentrer au port.

Des indigènes à la peau claire

L’état du bateau était, en effet, inquiétant et les réparations ne laisèrent que peu de temps aux hommes d’équipage pour commercer. Il n’y a d’ailleurs pas grand-chose à acheter, à troquer ou à échanger, mais malgré tout, Paulmier fut satisfait, car les “naturels à la peau claire” étaient pacifiques ; les relations entre les Français et ce peuple inconnu se maintinrent au beau fixe. Les Indiens ne travaillaient pas, remarqua-il, car la nature était généreuse en nourriture et ils se moquaient des richesses des hommes blancs.
Paulmier de Gonneville le dira, il a touché “le paradis des mers australes” dans ce qu’il appelle “la grande terre australe” ou “les Indes méridionales”.
L’amitié entre les Normands et les Indiens fut si franche qu’après un long semestre de réparations, un jeune homme appelé Essomeriq, fils du chef local, embarqua pour le voyage retour.
Après avoir passé de si longs mois dans ce cadre idyllique, le Normand n’avait plus le temps de chercher à commercer ailleurs ; situant sa découverte à six semaines de voile, en condition normale, à l’est de la pointe sud de l’Afrique, il lui fallait rentrer à Honfleur avec le peu qu’il avait dans ses cales, ce qu’il fit en revenant très difficilement sur ses pas, pour arriver en France au terme d’un calvaire épouvantable, de près d’un an.

1504 : Un Français premier découvreur de l’Australie ?

Des pirates, la ruine et la honte…

C’est peu de dire que la route du retour fut éprouvante et interminable ; le pire restait pourtant à venir pour Paulmier : une attaque par des pirates dans les eaux de Guernesey, le 7 mai 1505. Le Normand, pour sauver son navire de l’incendie, le jette à la côte. Toute sa cargaison, tous ses biens, son précieux journal de bord, tout est pillé, détruit, volé, brûlé. A un jet de pierre des côtes françaises, c’est le coup de grâce.

Quinze mois après leur départ, vingt-sept hommes sur soixante avaient survécu.
Livrés à eux-mêmes sur le rivage de France, il leur restait douze jours de marche à effectuer, épuisés, affamés, en guenilles ; honteux, vaincus, ils entrèrent piteusement, le 20 mai 1505, à Honfleur, à pied, sans bateau, sans bagages, sans la moindre richesse et sans gloire aucune.
Binot Paulmier de Gonneville était ruiné et ses associés refusèrent, bien entendu, après une si funeste odyssée, de remettre au pot pour un second voyage. Celui-ci, s’il avait eu lieu, aurait permis de ramener dans son pays l’indigène, peut-être le premier Aborigène ayant jamais posé les pieds en Europe (et fait souche…).
Paulmier, pour le consoler, le maria à une jeune parente qui lui donna quatorze enfants avant de mourir. “L’Indien” se remaria à Honfleur et eut encore sept filles.

L’actuelle Australie occidentale

Quant à l’Australie, il fallut attendre plus de deux siècles pour que les navigateurs comprennent que cet aventureux Français avait, très certainement, été le premier à y séjourner (une “Terra australis” qui n’avait rien à voir avec le Brésil).
La dérive d’un mois de l’Espoir après Bonne Espérance, avec des vents le poussant à l’est, ne pouvait le conduire que sur une seule côte, celle de l’actuelle Australie occidentale, entre les villes de Broome au nord et d’Albany au sud, peut-être là même où se dresse aujourd’hui la moderne Perth…

Au XVIIIe siècle, d’autres marins français lurent et relurent le livre du chanoine de Lisieux, qui se disait descendant de Paulmier et de “l’Indien des terres australes” : des Français qui s’appelaient Bouvet, Bougainville et Kerguelen.

1504 : Un Français premier découvreur de l’Australie ?

Australie : les grandes dates

- Dès le IXe siècle, à l’époque de Charlemagne donc, des navigateurs chinois ont très probablement exploré la côte nord de l’Australie. En 1290, le journal de Marco Polo fait état d’une terre riche au sud de Java.

- Au Xe siècle, des marins venus du Sud-Est asiatique (Bugis, Makassar et Bajau) fréquentent régulièrement les eaux australiennes (le pays est appelé Marege) pour y pêcher des holothuries, revendues ensuite en Asie.

- En 1504, le Français Binot Paulmier de Gonneville passe sans doute six mois sur la côte occidentale de l’Australie, après avoir dérivé un mois depuis le cap de Bonne Espérance.

- Entre 1521 et 1524, le Portugais Cristóvão de Mendonça conduisit la première expédition secrète portugaise (deux ou trois caravelles) en Australie. D’autres navigateurs lusitaniens lui emboîtèrent le pas.

- En 1540, l’existence de la grande île était révélée par les Portugais aux cartographes de l’école de Dieppe, en France ; cette nouvelle terre était baptisée “Java Major” (“Jave La Grande” en français).

- En 1606, la découverte officielle de la “Nouvelle-Hollande” est faite par Janszoon, suivi de nombreux autres navigateurs hollandais.

- En 1688, le boucanier anglais William Dampier suit et reconnaît la côte nord-ouest et finalement, après beaucoup d’autres, James Cook la “découvre” à son tour en 1770. Il accoste à Botany Bay. 18 ans plus tard, la Grande-Bretagne débarque ses premiers forçats ; une nation va naître.

1504 : Un Français premier découvreur de l’Australie ?

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Papara : Putai Taae confirmé dans sa position de maire par le conseil municipal avec 24 voix

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Papara : Putai Taae confirmé dans sa position de maire par le conseil municipal avec 24 voix
PAPARA, le 30 octobre 2015- Les membres du nouveau conseil municipal étaient réunis ce matin à Papara pour désigner le nouveau maire de la commune. Putai Taate a remporté 24 voix, une voix est revenue à Mederic Tehaamatai alors que 5 votes étaient blancs et trois nuls.

Le gouvernement s'est déplacé pour soutenir le nouveau maire. On a pu également noter la présence de Marcel Tuhiani. La surprise du jour est venue de Rodolphe Jordan, élu Tahoeraa de Bora Bora qui semblerait être intéressé à rejoindre le groupe Tapura Huiraatira. Une affaire à suivre.



Papara : Putai Taae confirmé dans sa position de maire par le conseil municipal avec 24 voix

Papara : Putai Taae confirmé dans sa position de maire par le conseil municipal avec 24 voix

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La délinquance polynésienne dans le détail, en 2015

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La délinquance polynésienne dans le détail, en 2015
PAPEETE, 30 octobre 2015 - La délinquance constatée en Polynésie française augmente en 2015 : +8,7% pour les atteintes aux biens ; +5,8% pour les violences volontaires.

Les chiffres sont révélés en détail par le périodique Tahiti Pacifique Hebdo, dans son édition de vendredi. Ces statistiques de la délinquance rendent compte de l'évolution factuelle sur les neufs premiers mois de l’année comparée à 2014 sur la même période.

Premier constat, les atteintes aux biens (AAB) sont en hausse de 8,7%. 5301 faits ont été constatés sur la période. Il s’agit principalement de vols simples (2742 faits), de vols liés à l’automobile et aux deux-roues (1286 faits) et de cambriolages (837 faits). La part des mineurs mis en cause est de 33% pour l’ensemble des atteintes aux biens.

Sur l'autre volet de la délinquance, les violences volontaires sont en hausse de 5,8%. Les forces de l’ordre recensent 2 000 Atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) dont 175 faits de violences sexuelles (+28%) et 260 menaces de violence. Au nombre des AVIP, les vols avec violence (140 faits) sont en baisse de plus de 10% en zone urbaine. Les violences physiques non crapuleuses, c’est-à-dire les violences "gratuites", principalement commises dans le cercle familial, restent stables par rapport à 2014 mais constituent toujours la plus grande partie des violences avec 1422 faits.

On observe donc sur la période une forte hausse du taux des violences sexuelles (+28%). Ces faits se sont produits principalement dans le périmètre familial. Les services de l’Etat estiment que cette forte augmentation pourrait être liée à un comportement de dénonciation plus systématique, de la part des victimes ou de leur entourage. Ces violences physiques ou sexuelles, commises dans le cercle intrafamilial, est une préoccupation et doit faire l’objet des principaux efforts en matière de prévention. La consommation d’alcool et/ou de paka est souvent constatée comme facteur aggravant par les forces de l’ordre, qui ont d’ores et déjà effectué en 2015 plus de 2500 interventions pour conflits dans le cercle familial.

Le haut-commissaire a rappelé, le 19 octobre dernier, à l’occasion du séminaire annuel des commandants de gendarmerie, qu’il souhaite une mobilisation collégiale, pour faire face aux phénomènes de délinquance. Il estime qu’il faut en traiter les causes "en amont" en traitant "le décrochage scolaire, la défaillance de l’autorité parentale, les addictions aux drogues ou à l’alcool, le désœuvrement, la précarité sociale". Un rôle que l'Etat "ne peut assumer seul, mais pour lequel il peut et doit jouer un rôle moteur d’initiatives et de propositions".

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Les tupapa’u sont sur les routes de Tahiti. Attachez vos ceintures !

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PAPEETE, le 30 octobre 2015. Pour Halloween, Tahiti Heritage vous conte quelques histoires insolites et pourtant bien réelles, qui se sont déroulées en trucks ou en voiture autour de l’île de Tahiti.

Les tupapa’u sont sur les routes de Tahiti. Attachez vos ceintures !
LA VOITURE ENSORCELEE

Par une belle nuit sans nuage, une grosse voiture 4×4 circule sur la route de ceinture du coté de Taravao. La voie est complètement dégagée, ce qui incite le conducteur à jouer un peu avec l’accélérateur. Il décide de prendre le virage, à la corde, comme en rallye avec Sébastien Loeb ou Colin McRae, en freinant à la dernière minute. Mais au moment crucial, les freins ne répondent pas et le volant refuse de tourner. La voiture, qui heureusement a de grandes qualités pour rouler en tout terrain, continue sa folle embardée tout droit dans le champ voisin, se faufile entre les arbres, et atterri dans le fossé.

Sain et sauf, c’est le principal. Comme le véhicule sortait d’une révision chez le garagiste, le propriétaire pense immédiatement à une mauvaise intervention qui aurait disjonctée le circuit électronique qui commande la direction assistée comme l’assistance du freinage. Le garagiste, pourquoi pas ?

Il porte plainte contre le garagiste. Un expert est nommé et constate que la direction comme les freins sont en bon état de fonctionnement.
Le conducteur décide d’effectuer sa propre enquête en se rendant discrètement sur les lieux de l’accident Il apprend par une habitante voisine que déjà plusieurs voitures ont quitté soudainement la route à cet endroit sans que l’on comprenne pourquoi.

Un coin à éviter ! Moralité, tout virage est piégeur.

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LA DAME BLANCHE DE LA HAMUTA

Une femme têtue à ne pas contrarier. Au siècle dernier, avant le percement de l’imposante avenue du Prince Hinoi, la route de ceinture était le seul chemin permettant de se rendre sur la cote Est. Cette route enjambait la rivière Hamuta par un petit pont situé à peu près au même emplacement que de nos jours.

De nombreux accidents, quelquefois mortels, ont eu lieu sur ce vieux pont de la rivière Hamuta. Selon les dires, il semblerait que plusieurs passants aient vu une belle femme qui descendait de la montagne pour aller à la mer et que ceux qui s’opposaient à son passage étaient bousculés. Cette personne serait la guerrière Tahiri Vahine qui habitait la vallée de Hamuta et se rendait sur la plage du Taaone pour voir son île natale, Fakarava, aux Tuamotu.

Souvenir, souvenir !

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L’AUTO-STOPPEUSE INVISIBLE

Tout le monde connaît l’homme invisible, mais la femme, non. Cette histoire est arrivée du coté de Paea de nombreuses fois à plusieurs chauffeurs de trucks, ces bus polynésiens en bois bien colorés.

A Paea, une belle femme couverte d’une grande tunique blanche, attend le truck qui va au Tuirai, les grandes fêtes de juillet qui se déroulent dans la capitale. Elle se met au bord de la route pour attendre, mais ne semble pas très pressée car elle laisse passer les trucks chargés pour en attendre un qui n’a pas de passager.

Enfin s’arrête un truck vide !
Cette femme qui redoute la promiscuité s’assoit au fond du truck, près de la porte arrière. Le chauffeur aguiché par cette belle dame blanche est déjà en train de fantasmer. Il jette un œil dans le rétroviseur pour surveiller sa passagère, tout en continuant de suivre la route avec son autre oeil. Et soudain, il ne la voit plus, les banquettes sont vides ! Sous le choc son truck fait une grande embardée et manque de quitter la route.

Un rêve ? Peut-être, mais ce qui est étonnant c’est que des histoire similaires se sont produites plusieurs fois dans le même secteur.

LE TUPAPA’U GENDARME BIENVEILLANT

Les tupapa’u (fantômes) ne sont pas toujours signe de mauvais présage. Certains comme ce tupapa’u gendarme de Hitiaa au contraire, essaye de nous prévenir d’un danger.

« Lorsqu’il fait signe de s’arrêter, il faut lui obéir car il te prévient que tu vas avoir un accident » conseillent les habitués.

Ah, s’il y avait de tel gendarme partout.

Un autre tupapa’u gendarme également bien sympathique sévit à Papara au Pk 39,40.

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LA VACHE TUPAPA’U DE LA TAHARU’U

Un animal dérangeant. Pendant de nombreuses années, régulièrement dans la nuit se produisaient des accidents dans le virage avant le pont de la Taharu’u. Certes, la courbe du virage qui est un peu forte pourrait expliquer ce nombre important de véhicules qui ont quittés la route et se sont retrouvés dans le fossé, quelquefois les quatre roues en l’air. L’alcool, peut être pour certains, mais même des hommes sobres et signataires de la croix bleue ont dérapé.

Les conducteurs expliquaient qu’ils avaient vu une vache sur la route et qu’en essayant de l’éviter ils s’étaient retrouvés dans le fossé. Ceci est d’autant plus étonnant qu’il n’y a pas de troupeau de vaches dans les environs. Pourtant, souvent à l’aube des traces de chaînes étaient visibles dans la boue de la propriété voisine.
Bien vache cette histoire !

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UNE ETRANGE COMPAGNIE

Il y a bien une cinquantaine d’années, Manuarii attendait le truck du coté de Papeari pour se rendre au marché de Papeete. En ce temps, la route était en soupe de corail et le truck roulait doucement en s’arrêtant tout le temps. Il n’y avait pas encore d’arrêt, aussi on étalait une feuille de bananier ou une palme de cocotier en travers de la route pour signaler au chauffeur notre présence.

Manuarii s’assoit dans le truck à coté d’un vieux copain d’enfance, Ernest, un petit homme à la peau déjà bien tanné par le temps qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps. La conversation part sur les souvenirs d’enfance et est si animée que les trois heures du trajet passent très rapidement. Arrivés au marché de Papeete, on se sépare pour faire ses courses chacun de son coté tout en se congratulant en se souhaitant « Nana, à la prochaine ».

Le soir, rentré chez lui, heureux de cette belle journée, Manuarii raconte à sa femme qu’il a rencontré son vieux copain Ernest. En entendant ce nom, sa femme se crispe et son visage prend un air épouvanté. Elle dit alors à son mari : « Ce n’est pas possible, on l’a enterré la semaine dernière ! »
Cette histoire n’est pas un phénomène isolé. Plusieurs personnes nous ont confié avoir rencontré des personnes qui étaient décédés quelques temps auparavant.

En cas de doute, pincez votre voisin de truck pour voir sa réaction.

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LA BRINGUE DE L’AU-DELA A NIVEE

Une dose de frissons. Pour le Matahiti api, se déroule tous les ans le traditionnel tour de l’Ile en truck. Cette année là, vers 1965, l’ambiance était particulièrement chaude dans le truck avec un orchestre plus ou moins improvisé composé d’une contrebasse locale fabriquée avec une poubelle et un balai, des ukulélé ou pour les plus démunis deux petites cuillères pour battre le rythme. Chacun chantait à tut tête.

La route de ceinture est très escarpée et étroite du coté de Nivee à Hitiaa o te ra. Au détour d’un virage le chauffeur aperçoit un énorme cochon, de deux quintaux au moins, qui se tient au milieu la route. Il donne un coup de volant à droite pour essayer de se faufiler entre l’animal et le bord de la route. Mais le passage est trop étroit, les roues s’engagent sur la pente, le truck vacille se retourne et tombe dans l’océan.

Depuis, on entend quelquefois de la musique de bringue ou des personnes pleurer lorsque l’on passe dans ce coin. Il y a 10 ans, un touriste américain a campé à cet endroit. La nuit, il a entendu de la musique et s’est rapproché discrètement en se cachant derrière les branches de purau. Au bout de quelques minutes, il est allé à la rencontre des danseuses. Soudain, les femmes sur un pas de danse se sont retournées, elles étaient toutes défigurées.

Les connaisseurs évitent de s’attarder dans le lieu.

Retrouvez d’autres histoires étranges dans la rubrique Sites insolites de Tahiti Heritage http://www.tahitiheritage.pf/sites-insolites/

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OPT : le tarif local passe à 80 Fcfp dès lundi

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OPT : le tarif local passe à 80 Fcfp dès lundi
PAPEETE, 30 octobre 2015 - Le tarif du transport intérieur de la lettre de moins de 20 grammes passe de 75 Fcfp à 80 Fcfp dès lundi. De même, le tarif appliqué pour les avis d’arrivée de colis et la modification d’adresse passe de 75 Fcfp à 80 Fcfp.

Ces tarifs étaient restés inchangés depuis 2012. À titre de comparaison, le même service fourni par La Poste, en métropole, est de 90,7 Fcfp et sera porté à 95,5 Fcfp au 1er janvier 2016.

En Polynésie, l’OPT dit constater des pertes d’exploitation en augmentation sur son activité postale. Elle estime que le phénomène est dû aux contraintes logistiques liées à l’acheminement et la distribution du courrier à travers 87 agences et compte tenu de la géographie polynésienne. L’acheminement du courrier par avion et par bateau représente plus de 40% du prix de l’affranchissement pour les archipels.

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Signature d’une convention « classe de défense et de sécurité globale »

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Signature d’une convention «  classe de défense et de sécurité globale »
FAA'A, le 30 octobre 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des Sports, Nicole Sanquer-Fareata, a signé une convention « classe de défense et de sécurité globale », jeudi, au collège de Faa’a, avec l’amiral, commandant supérieur des forces armées de Polynésie française, Bernard-Antoine Morio de l’Isle, le vice-recteur, Jean-Louis Baglan, et le président de l’association régionale de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Hervé Varet.

Cette convention a été impulsée par le Polynôme académique de la Polynésie française, l’équivalent des trinômes académiques en France métropolitaine, dans le cadre du lien Armée – Nation. Les classes « de défense et de sécurité globale » sont un partenariat fort entre une unité militaire et une classe de collège. Intégrées à un projet d’établissement, elles permettent aux élèves de vivre une expérience intéressante et susceptible de les aider dans leur scolarité.

La convention-cadre conclue le 8 mars 2011 définit le développement des partenariats entre les ministères en charge de la défense et de l'éducation nationale, favorisant l'égalité des chances. Les ministères concernés ont développé conjointement un certain nombre de partenariats visant à favoriser l'insertion sociale et la réussite scolaire de jeunes issus de milieux défavorisés. La démarche consistant à exprimer à ces jeunes les attentes de la Nation envers eux a suscité leur intérêt et leur adhésion.

Les « classes de défense et de sécurité globale » du collège de Faa’a et de Papara s’inscrivent dans cette dynamique et leurs projets pédagogiques transdisciplinaires suscitent la participation active des élèves. Ils sont intégrés dans le parcours citoyen républicain du programme d’éducation civique, et dans le projet d’établissement.

Ces classes ont pour vocation de constituer un support permettant de donner plus de sens à l’enseignement et de faciliter l’apprentissage des élèves en les motivant. Ce dispositif s’est montré particulièrement adapté pour les jeunes collégiens scolarisés dans des établissements classés « réseau d’éducation prioritaire (REP+) ».

Le collège de Faa’a et les écoles primaires de ce même secteur forment un REP+ depuis la rentrée scolaire d’août 2015. Tout comme le Collège de Papara, qui également en REP+, a reconduit sa convention « classe défense et de sécurité globale » signée il y a un an.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 31 octobre au 1er novembre 2015

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Pharmacies de garde : Consultable sur le site www.ordre-pharmaciens-polynesie.com/index.php/pharmacies-de-garde

Pharmacies de garde : Du Samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre 2015

- Papeete : Pharmacie FARIIPITI. Tél : 40 42 68 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie OTEANIA. Tél. 40 85 59 00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/
Tour de garde officiel des médecins du samedi 31 Octobre 2015 à partir de 12h30 au lundi 02 novembre 2015 à 06h00

Iles du vent :

- secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BORNES Annie Tél. 40.42.46.72

- Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr CARPENTIER Antoine Tél. 40.42.56.67

- Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tél. 40.53.27.52

- Commune de Papara : Dr NEGUI Gilles Tel. 40.57.40.90

- Taravao et la presqu’île : Dr LAFITTE Bernard Tél. 40.57.21.88

- Secteur de MOOREA : Dr GALLEZOT GIRARDEAU Dorothée Tél. 40.56.32.32

Iles sous le Vent :

- Ile de Bora-Bora : Dr LOPEZ EGUILAZ Maria Tél. 40.60.36.36

- Ile de Huahine : Dr LABIT Christophe tél. 40.68.81.81

- Ile de Raiatea : Dr LAMARQUE Didier Tél. 40.66..33.66

- Ile de Tahaa : Dr DANA Raphael Tél. 40.65.65.67– 87.76.12.76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tél.87.28.89.86

MARQUISES

- Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tél. 87.73.49.55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Cardella : Tél. 40,46,01,25 ou 40,46,04,00 (à partir de 07h00 et de 12h00)
Paofai : Tél. 40,46,18,18 poste 4114 (à partir de 08h00 et de 13h00)

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 1er novembre 2015
Clinique vétérinaire de TAMANU . Tél : 40 58 45 14

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