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TPE : exporter devient simple comme une lettre à la poste

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TPE : exporter devient simple comme une lettre à la poste
PAPEETE, le 27 octobre 2015 - Une nouvelle procédure pour les exportations de colis de moins de 30 kg et valant moins de 450 000 Fcfp vient d'être mise en place. Fini les transitaires obligatoires : il ne reste plus qu'un petit formulaire à remplir et les produits locaux seront envoyés à l'étranger… comme une lettre à la poste.

Depuis ce lundi 26 octobre, un artisan ou une entreprise qui exporte ses produits peut bénéficier d'une procédure de déclaration en douane très simplifiée directement dans les bureaux de postes des cinq archipels. Pour un coli de moins de 30 kg et valant moins de 450 000 Fcfp (la limite de l'assurance transport de l'OPT), il lui suffit de remplir une déclaration "CN23", disponibles à la poste, où il rentrera les mêmes informations qu'un coli normal (adresse de l'expéditeur et du destinataire, contenu et valeur du coli) et une petite case en plus : le code douanier des produits et leur pays d'origine. Pour les produits vivants, un champ permet de préciser les informations requises (il faudra généralement récupérer un certificat phytosanitaire à Motu Uta). Et c'est tout : aucunes taxes ou frais supplémentaires et la déclaration sur papier auto-copieur est directement en trois exemplaires.

UNE MESURE POUR FAVORISER LE E-COMMERCE DES ARTISANS

L'idée est de favoriser l'exportation des petites entreprises à l'heure où le e-commerce facilite grandement la recherche de clients dans le monde entier. Prenons le cas d'un artisan de Polynésie qui essaye de trouver une clientèle étrangère. C'est peut-être un fabricant de rames décoratives à Raiatea, un producteur de vanille de la Presqu'Île ou un bijoutier-créateur des Marquises. Il propose ses produits sur des plateformes spécialisées comme alittlemarket.com, etsy.com ou les grands classiques que sont ebay.com et amazon.com. Il a peut-être même créé son propre site internet.

Jusqu'à présent pour exporter un produit, même une babiole en nacre à 1000 Fcfp, il était obligé de passer par un professionnel des procédures douanières. Avec 1000 Fcfp de transport et au moins 6000 Fcfp de transitaire, le bijou-fantaisie à 8 euros voyait son prix multiplié par huit… et perdait toute chance d'être acheté. Du coup, pas étonnant que les artisans qui se risquent au e-commerce fraudaient presque tous et envoyaient leurs produits par simple coli, sans déclaration douanière. Avec le risque d'un contrôle fiscal, d'un contrôle douanier et bien sûr aucune cotisation pour leur retraite ou leur assurance maladie.

Désormais, ils n'auront plus que les frais de transport à ajouter auxquels les internautes sont habitués. Ils varient selon l'OPT entre 160 Fcfp (100 grammes par bateau) et 38 220 Fcfp (30 kilos par avion, prioritaire). Et à ce prix, ils auront une assurance sur leur marchandise…

Le chiffre : 10 000 colis ont bénéficié d'une déclaration douanière "ancienne version" en 2014. La nouvelle procédure devrait augmenter ce nombre.

TPE : exporter devient simple comme une lettre à la poste
CONTRÔLES À L'ARRIVÉE, PROCÉDURES PHYTO ET LE CAS DE LA PERLE

Si les petits exportateurs voient leurs tracasseries administratives diminuer, le formulaire simplifié reste soumis à de nombreuses limites. Déjà il faut que les produits exportés soient "d'origine locale" (voir encadré) ; pour les produits issus du vivant il faut faire sa déclaration au service phytosanitaire et récupérer le certificat ad hoc ; pour des bijoux contenant moins de 10 perles de Tahiti, il faut joindre une déclaration sur l'honneur qu'il ne s'agit pas de rebus (pour exporter plus de 10 perles, rendez-vous au service de la perliculture pour examen puis direction le transitaire).

Les formalités à Tahiti étant terminées, il faudra encore s'assurer que les douanes à l'arrivées vont laisser entrer le coli. D'où le certificat du phyto pour le miel, la vanille, le monoi et autres ra'au Tahiti. Mais même pour les autres produits, le nombre de règles et de normes applicables dans le monde est considérable. Là il faut se renseigner, en particulier pour le marché américain particulièrement exigent. Un service spécialisé de la CCISM pourra tout de même vous aider, il suffira de le contacter par mail à export@ccism.pf.

Qu'est-ce qu'un produit d'origine polynésienne ?

Une loi de 1989 impose une petite taxe statistique sur les exportations de tout produit qui n'est pas "d'origine polynésienne". Mais comme l'OPT ne peut pas collecter les taxes, ces produits ne peuvent pas bénéficier de la déclaration simplifiée et doivent toujours passer par un transitaire (à moins de se plonger dans la paperasse).

Les textes internationaux définissent un produit comme d'origine locale si au moins 40% de sa valeur ajoutée vient de Polynésie. Par exemple un T-shirt imprimé à Tahiti ne sera considéré comme local que si le coût de l'impression, de l'étiquetage et les autres transformations effectuées à Tahiti sont presque égaux au prix du tricot de base importé par l'entreprise.


L'avantage fiscal des exportateurs

Les professionnels du secteur connaissent bien cette spécificité fiscale polynésienne : tout le chiffre d'affaires à l'exportation des entreprises est exempté de l'impôt sur les sociétés. Cet impôt représente tout de même entre 25% et 35% des bénéfices d'une entreprise. C'est là que la déclaration simplifiée facilitera la vie des petits patrons : leur copie du formulaire CN24 pourra servir de justificatif auprès du fisc.

Précisément, c'est l'article 115-1 alinéa 6 du Code des Impôts qui prévoit que les entreprises qui "produisent, transforment ou revendent des biens corporels neufs ainsi que celles qui conçoivent, développent ou exploitent des productions informatiques ou multimédia, celles qui réalisent des prestations d'ingénierie afférentes à la protection de l'environnement et celles qui réalisent des prestations de génie civil, d'électronique et d'électromécanique bénéficient d'un abattement d'impôt égal au pourcentage du chiffre d'affaires réalisé à l'exportation par rapport au chiffre d'affaires total."

Malheureusement pour les artisans, seul l'impôt sur les sociétés payé par les sociétés anonymes bénéficie de cet avantage fiscal considérable. L'impôt sur les transactions et les patentes n'en profitent pas…

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Feux rouges: 6 mois de travaux à Mahina

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Feux rouges: 6 mois de travaux à Mahina
Mahina, le 27/10/2015 - Les travaux d'aménagements des carrefours à feux tricolores entre le pont de la Tuauru et la servitude de Supermahina, ont démarré, il y a trois semaines. Plusieurs chantiers sont d'ailleurs visibles et devraient durer six mois. Le coût total pour ces travaux est fixé à plus de 212 millions Fcfp, financé à 80 % par l'Etat et 20 % par le Pays.

Des panneaux annonçant des travaux en cours longent la route de ceinture de Mahina, après le pont de la Tuauru, direction Papenoo. Six carrefours sortiront de terre dans six mois, l'objectif est de réguler la circulation, très dense, aux heures de pointe.

Face à cela, les habitants de la commune restent tout de même perplexes. "Ça va être pire", lance Isabelle, habitante du quartier de la Socredo. "Avec ces futurs carrefours, on va encore plus s'arrêter et perdre du temps. Ils auraient dû prévoir un rond-point au niveau du collège", assure Ioane, résidant de la vallée de la Tuauru. 90 % de la population rencontrée et interrogée partage le même avis, alors que les habitants dans les hauteurs voient l'arrivée de ces carrefours, d'un bon œil : "c'est bien pour nous. Quand on arrive au niveau de la route de ceinture, on a du mal à s'insérer sur la voie. On ne nous laisse pas souvent passer".

Depuis trois semaines, ils sont près de 30 hommes à travailler sur ces différents chantiers.


SIX CARREFOURS A DES POINTS STRATÉGIQUES
Le premier chantier démarre après le pont de la Tuauru, vers Papenoo. Là, on retrouve Beneto Harehoe et son équipe. Ils doivent élargir la route tout en s'adaptant à la configuration du pont, qui sera rénové. "Nous allons refaire les bordures de route, le trottoir sera rehaussé et nous allons mettre des évacuations pour les eaux pluviales".

Du côté de la descente de Atima, un autre carrefour est en préparation. L'équipe est dirigée par Heimanu Tematafaarere et leur mission n'est pas de tout repos. "Nous allons mettre un passage pour piétons juste à la descente de cette servitude, avant le feu tricolore. Nous devons réaliser également un trottoir avec une piste cyclable, d'une largeur de 2 mètres. Les caniveaux côté montagne et côté mer seront recouverts avec une dalle pour la réalisation du trottoir". La circulation alternera à cet endroit, "il y aura trois voies. Deux feront 3,50 mètres de largeur et celle du milieu mesurera 3 mètres".

Autre secteur ciblé, celui de Mahinarama qui accueillera également un carrefour à feux tricolores avec des trottoirs de chaque côté. Un endroit très fréquenté où se situe la caserne des pompiers, le poste de police municipale ainsi que le dispensaire et le parc à matériel de la commune.

Direction, cette fois-ci, la descente de Supermahina où l'on retrouve Marunui Le Caill et son équipe. Le schéma est identique avec la mise en place d'un carrefour, de quatre passages piétons et des trottoirs. "Il y aura aussi un arrêt de bus avec des feux pour les piétons", précise Marunui.

Une fois ces chantiers terminés, les équipes se retrouveront au collège de Mahina, où seront installés deux carrefours à feux tricolores, le premier se situera à la descente du collège, côté Arue et le second se trouvera en face de la descente de la Casa Mahina. "Pour ce second carrefour, nous allons couper la montagne car ce sera par-là que les véhicules sortiront du collège", explique Heimanu Tematafaarere.

Ce gros chantier sur Mahina devra être terminé au mois de mars, mais les équipes déplorent néanmoins l'attitude des personnes au volant. "Ce serait bien qu'ils pensent un peu à nous et qu'ils respectent la limite de vitesse, surtout qu'il y a des panneaux. Nous nous déplaçons beaucoup et ce n'est pas évident car les voitures filent. Nous travaillons pour eux, donc un peu de bon sens, ça ne fait de mal à personne", lâche l'un d'eux.

Pour l'aménagement de ces carrefours à feux tricolores sur la commune de Mahina, le coût global est fixé à plus de 212 millions Fcfp, financé à hauteur de 80 % par l'Etat et 20 % par le Pays.


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40 tickets de cinéma offerts aux jeunes défavorisés de Mamao

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40 tickets de cinéma offerts aux jeunes défavorisés de Mamao
PAPEETE, le 27 octobre 2015 - L'Association sportive de la Police nationale a offert 40 tickets de cinéma aux jeunes défavorisés des quartiers de Mamao. L'association a été créée en 2014, pour financer toutes les activités sportives de la Police nationale.

C'est sa deuxième action à but social, après un don de matériels sportifs aux jeunes de la Mission en 2014. Les tickets donneront accès à une avant-première qui aura lieu ce jeudi 29 octobre à 18h30, pour la sortie du film "Le dernier chasseur de sorcières" avec Vin Diesel. Les autres billets sont à vendre pour le grand public à 2500 Fcfp. Le bénéfice servira à financer le déplacement de deux équipes de l'association à une course internationale "va'a police" à Hawaii en février prochain. Tous ceux qui veulent que nos muto'i aient une chance de devenir les aito du va'a des forces de l'ordre international peuvent participer.

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Moorea : Les jeunes s'informent sur les métiers du RSMA

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Moorea : Les jeunes s'informent sur les métiers du RSMA
Moorea, le 27/10/2015 - Le RSMA continue ses réunions d'informations dans les communes. La semaine dernière, la cellule recrutement s'est rendue à Moorea, pour sensibiliser les jeunes aux différentes formations que le Régiment du service militaire adapté (RSMA) propose. Des activités qui ne laissent pas cette jeunesse indifférente.

Le rendez-vous était fixé à la mairie de Teavaro puis à Papetoai, jeudi dernier. Plusieurs jeunes ont répondu présent pour cette réunion d'information concernant les différentes formations proposées par le Régiment du service militaire adapté (RSMA).

Un large panel de formations qui peut satisfaire l'ensemble des jeunes polynésiens, à la recherche d'un emploi, comme le bâtiment, le tourisme, les transports ou encore le secrétariat. Des formations mises en place par rapport aux besoins réels du marché de l'emploi. "Le régiment a mis à la disposition de la collectivité, des jeunes pour les constructions de l'hôpital du Taaone et de la future prison de Papeari", explique le major Eric Bach, chef de la cellule recrutement.

Durant cette réunion, le major Eric Bach a rappelé de la possibilité pour les stagiaires de suivre des cours de remise à niveau, pour celles et ceux qui n'ont aucun formation. Le RSMA peut accueillir chaque année, jusqu'à 30 % d'illettrés.

Mais avant d'être reçus, les candidats sont sélectionnés sur leurs capacités physiques. "À ce jour, 1 800 dossiers sont en cours d’étude. Les jeunes attendent dès 5h30 du matin, aux portes du RSMA de ARUE pour s’inscrire .Vous avez donc intérêt à avoir une attitude irréprochable pendant votre formation. Les erreurs seront jugées sévèrement", prévient le major Eric Bach. "Beaucoup sont recalés à cause du cannabis".

Selon les chiffres de la cellule de recrutement, plus de 500 volontaires stagiaires sont formés chaque année et environ 120 volontaires techniciens exercent leur premier emploi. 80 % parmi eux trouvent un emploi en sortant du RSMA.

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L'école primaire d'Arikitamiro a organisé son cross annuel, vendredi dernier

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L'école primaire d'Arikitamiro a organisé son cross annuel, vendredi dernier
MAKEMO, le 27/10/2015 - L'ensemble des élèves ont participé à cet évènement, encadré par les professeurs d'école et les parents d'élèves. Plusieurs catégories ont été programmées durant la matinée de vendredi. Les trois premiers de chaque catégorie ont reçu leurs médailles. La matinée s'est terminée autour d'un goûter offert par les enseignants.

Chaque année, l'école primaire d'Arikitamiro de Makemo organise un cross qui réunit l'ensemble de ses élèves. Pour cette nouvelle édition, ils sont 130 élèves à y avoir participé. L'évènement s'est tenu vendredi dernier de 7 heures à 9 heures.

Les élèves ont été répartis dans 18 catégories, suivant leur âge. Les STP et les SP se sont retrouvés à la salle omnisport, de la SM jusqu'à la CE2, le cross s'est tenu dans l'enceinte de l'école. Les élèves des CM1 et CM2 se sont affrontés sur le terrain de football.

Après plus d'une heure et demie de course, les trois meilleurs de chaque catégorie ont été récompensés et tout ce beau monde s'est retrouvé autour d'un grand goûter offert par les enseignants.

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Une fosse à ciel ouvert derrière le centre Tamanu, le fiu du voisinage

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Une fosse à ciel ouvert derrière le centre Tamanu, le fiu du voisinage
PAPARA, le 27/10/2015 - Un restaurant situé sur le site du centre Tamanu à Papara est au coeur des débats depuis plusieurs mois. En effet, les eaux usées se déversent dans une fosse se trouvant à l'arrière de ce restaurant, sur le terrain du propriétaire de centre Tamanu. Depuis, les odeurs nauséabondes sont très présentes et le voisinage n'en peut plus.

Cela fait plus d'un an que Heimana, une habitante de Papara supporte ces odeurs nauséabondes. "Ces nuisances olfactives durent depuis l'installation du restaurant, mais c'est surtout l'année dernière que nous avons commencé à subir cela", explique-t-elle.

En effet, à l'arrière du restaurant les clients ne peuvent pas imaginer ce qui se passe sur le terrain voisin, où se trouve une fosse à ciel ouvert. "On retrouve de l'huile ou de l'eau usées, ça mousse, ça pue, il y a des mouches", déplore Heimana. "Je pense que leur fosse ne doit pas répondre aux normes", confie-t-elle. Ce que réfute le propriétaire du terrain. "Cela représente 10 000 litres de fosse qui a été réalisée dans les normes".

L'an dernier, Heimana avait contacté le service de l'hygiène. "Il a fallu que j'intervienne auprès d'eux pour qu'un camion vienne vidanger cette fosse et cette année, ça recommence", assure-t-elle, "si à chaque fois, je dois déposer plainte ou intervenir, c'est inadmissible et je n'ai pas que ça à faire".

Aujourd'hui, le scénario se répète, mais heureusement que Heimana a pris les devants en déposant une plainte auprès de la brigade municipale. "La mairie est intervenue ce matin (hier NDLR) et un camion a été envoyé pour vidanger cette fosse".

Selon elle, trois familles vivraient dans cette situation depuis l'installation de ce restaurant. Heimana craint pour la santé de tous les habitués de la plage. "Nous habitons près de la mer et comme on peut l'apercevoir, il y a du sable qui aspire ces eaux usées et qui les rejette sur la plage".

Si elle choisit de tirer la sonnette d'alarme, c'est pour que chaque institution prenne ses dispositions en termes d'hygiène.

Elle espère néanmoins que ce problème soit définitivement résolu, dans les plus brefs délais.

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KNKY, l'artiste caméléon

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KNKY, l'artiste caméléon
PAPEETE, le 27 octobre 2015 - La galerie Winkler accueille pour la première fois l'exposition individuelle de KNKY, un artiste aux multiples influences qui joue de son anonymat. Du 29 octobre au 10 novembre, venez découvrir des œuvres originales, entre cultures urbaine, océanienne et américaine !


Du street art à la pop, en passant par "la culture du Tiki" comme il le clame, les influences de KNKY (prononcer "Kanaky") sont nombreuses et originales. Une belle créativité que l'artiste doit à ses multiples voyages qui ont enrichi ses connaissances. Né en Nouvelle-Calédonie en 1972, sa signature fait référence à sa terre natale, qui nourrit en outre ses réalisations. Cependant, tel un caméléon, il s'amuse à changer de pseudos car, dit-il, il n'a "pas de problème d'ego". Josh, Ratboy, Van Nenn, Surfer, KNKY, KANAKY ou Slumdog sont en réalité une seule et même personne. Il change ainsi régulièrement d'identité sur les réseaux sociaux afin d'être toujours en "mouvement".

KNKY commence le graffiti à l'âge de 14 ans, puis se spécialise dans l'impression. Il choisit la rue comme lieu d'expérimentation et s'exprime aussi bien par le biais de stickers, de pochoirs, de sérigraphies, de bombes aérosols, etc. Très vite, il aime décorer des planches de skate et de surf, et se découvre une vraie passion pour les autocollants. D'ailleurs, il a monté voilà dix ans environ sa petite entreprise "Tahitian Design", qui réalise "des stickers pour des marques internationales, locales ou personnels." Il raconte : "Surfeur dans l'âme, j'ai grandi sur le Caillou, baignant dans l'univers des bandes dessinées. Mon père mélanésien était un jeune branché pendant l'occupation des États-Unis, et c'est donc tout naturellement que j'ai adopté la culture américaine, celle des super héros, etc. Quant à ma mère, d'origine vietnamienne, elle a dû me donner le goût du travail."

LE RECYCLAGE AU CŒUR DE SON ŒUVRE

Le recyclage est l'un des éléments fondateurs de son art. Son exposition a été réalisée uniquement à partir de produits dérivés posés sur la toile. Il n'y a aucune "perte" dans son œuvre, tout est réutilisé : l'encre, les chutes de papier issues de son atelier d'impression, les éléments qu'il chine au gré de ses voyages, etc. Dans ses supports, nous retrouvons, pêle-mêle, d'anciens patrons de couture, des pages de bandes dessinées, de vinyles… parce que la texture ou le graphisme du papier l'ont séduit.

Au-delà de la technique, KNKY s'approprie sans tabou le street art, le surf, les motifs polynésiens, la culture populaire américaine, ou encore les mangas japonais. L'ensemble signe son appartenance au monde qui l'entoure. Parmi la trentaine d'épreuves d'artiste, les gravures et les autocollants, le spectateur s'étonnera de ce tableau de Paul Gauguin détourné façon Andy Warhol, avec une vahine aux allures très "pop", s'amusera de Silver Surfer (le Surfeur d'Argent), ou encore sourira de ces Mickey et Minnie revisités, le tout marqué par de nombreuses références et touches humoristiques, mais aussi des clins d'œil, comme par exemple celui contre le vandalisme qu'il dénonce.

"UN VOYAGEUR ET UN IMPRIMEUR"

Le métier de steward lui a permis de parcourir une grande partie du globe : l'Asie, les États-Unis, le Japon, l'Europe, les Mascareignes, l'Indonésie... Fort de ses rencontres et de ses découvertes, il a pu perfectionner ses différentes techniques avec des copains imprimeurs. "Je suis un voyageur et un imprimeur. C'est justement pour répondre à ces deux facettes de ma personnalité que j'ai choisi ce style de vie singulier", confie-t-il. Et d'ajouter : "Je n'ai pas fait d'école d'art, j'ai appris en autodidacte, afin d'être libre dans mon art. Je n'apprécie pas qu'on me colle des étiquettes."

Á 43 ans, KNKY réside depuis quinze ans en Polynésie et fait partie de la communauté Crewzing, composée notamment des artistes locaux Tahe ou Hell Ton John. Aujourd'hui, il possède un talent indéniable et expose régulièrement dans des galeries à Tokyo, mais également lors du Marché international d'art contemporain consacré au surf (MIACS) à Biarritz, pour la cinquième année consécutive. Une grande marque japonaise de l'électronique, qui a décidé de miser sur l'art urbain, est par ailleurs son sponsor principal. Multiplicité des images et mixité des symboles sont sa marque de fabrique, ne manquez pas sa première exposition individuelle, à découvrir dès jeudi.

KNKY, l'artiste caméléon
Infos pratiques

Du 29 octobre au 10 novembre
Cocktail vernissage jeudi 29 octobre, à partir de 18 heures

Galerie Winkler
17 rue Jeanne d'Arc, Papeete, Tahiti
Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures
Le samedi de 8h30 à midi

Contact : 40 42 81 77

KNKY, l'artiste caméléon

KNKY, l'artiste caméléon

KNKY, l'artiste caméléon

KNKY, l'artiste caméléon

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Ivre en bateau il s'endort entre Taha'a et Raiatea, laissant ses enfants de 6 et 10 ans seuls à bord, à la dérive

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Ivre en bateau il s'endort entre Taha'a et Raiatea, laissant ses enfants de 6 et 10 ans seuls à bord, à la dérive
PAPEETE, le 27 octobre 2015 - Un père de famille ayant trop forcé sur la boisson s'est écroulé aux commandes de son bateau, dimanche entre Raiatea et Taha'a, laissant ses enfants qui l'accompagnait seuls, à la dérive. Ils ont été secourus par un plaisancier qui passait par là, a appris ce mardi la rédaction de Tahiti Infos.


Un homme âgé de 46 ans demeurant à Taha'a s'est rendu en bateau à Raiatea avec ses deux enfants de 6 et 10 ans, dimanche dernier, pour passer un bon moment avec la famille et les amis. Un tellement bon moment, que le quadragénaire en a oublié de surveiller sa consommation d'alcool.

Complètement saoul, il décide finalement de regagner son île de Taha'a vers 14h, en bateau avec ses deux enfants. Mais sous l'effet de l'alcool, le père de famille fini par s'effondrer au volant, laissant l'embarcation à la dérive avec ses petits, impuissants.

Pas de permis, aucun matériel de secours à bord

Des plaisanciers, qui passaient heureusement par-là, ont fini par répondre aux appels à l'aide des deux enfants à la dérive puis ont pris le bateau en remorque pour le ramener à Raiatea.
Interpellé par les gendarmes de l'île à son arrivée, le mis en cause a été placé en cellule de dégrisement. Les vérifications ont font apparaître que l'intéressé ne disposait d'aucun titre nécessaire à la navigation, ni d'aucun matériel de secours.

Les enfants, eux, ont été raccompagnés par les gendarmes à Taha'a pour être remis à leur mère. Une procédure pour mise en danger de la vie d'autrui a été ouverte. Le dossier a été transmis au parquet de Papeete.



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Affaire TNPG – La justice donne raison au COPF.

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Un contentieux oppose d’un côté le COPF, la fédération de boxe et la fédération de voile et d’un autre Gerald Huioutu qui fut le chef de la délégation polynésienne aux derniers Jeux du Pacifique. Selon l’avocat du COPF, la justice aurait prononcé l’annulation de l’assemblée qui avait élu M. Huioutu au poste de président de l’association TNPG.
Affaire TNPG – La justice donne raison au COPF.
PIRAE, le 27 octobre 2015.Le président du comité olympique de Polynésie française a convoqué les médias ce lundi après midi, afin d’évoquer un contentieux entre le COPF et l’association TNPG. Le COPF est l’organisme qui chapeaute l’ensemble des fédérations sportives de Polynésie française.
 
L’association Tahiti Nui Pacific Games est l’association qui gère les moyens financiers attribués à la délégation pour les Jeux, pouvant servir à rapatrier certains athlètes pour les jeux et autres frais divers sur place, une enveloppe de 120 millions au total pour la dernière édition. Cette association avait fait l’objet d’un changement de président quelques mois seulement avant les Jeux.
 
Le COPF contestait la validité de cette élection et le manque de transparence de la gestion de l’enveloppe de 120 millions d’argent public, constatant également un manque d’équité. Selon l’avocat du COPF, le tribunal civil de première instance a finalement annulé l’assemblée de février 2015, Bernard Costa a donc retrouvé son poste de président de l’association.

Tauhiti Nena, président du comité olympique de Polynésie française :
 
« Le comité olympique dont je suis le président, reconnaissait l'association TNPG présidée par Bernard Costa, on sait que c'est une personne qui est compétente, qui fait les choses en toute transparence. Il y a eu ensuite seulement 3 mois avant les derniers Jeux du Pacifique, un 'putsch' d'une dizaine de présidents de fédé, et encore, puisque beaucoup n'étaient pas présents et avaient donné procuration. Ils ont voulu récupérer la gestion de cette association, avant les Jeux du Pacifique, pour les fonds. »
 
« Donc pour nous pas de souci, on est dans un pays libre, sauf qu'ils n'ont pas voulu que la fédé de boxe vote, ni que la fédé de voile vote, ni que le président du Copf n'intervienne, alors qu'au niveau du sport c'est quand même une institution qui est reconnue au niveau international, on était par ailleurs membre de droit de cette association. »
 
« On a donc amené l'affaire au tribunal par rapport à ces irrégularités, parce qu'ils n'avaient pas la majorité et parce que ce sont des voyous. »
 
« Ils n'ont pas accepté que la boxe ni la voile ne votent, alors qu'elles étaient pourtant représentées par leurs vice-présidents, il y avait également quelques présidents de fédé absents.  C'est sûr que si on avait su qu'il y aurait eu un putsch, on aurait fait le nécessaire, après c'était Bernard Costa qui gérait et pas nous. On ne fait pas un putsch à trois mois des Jeux du Pacifique. On a donc fait un référé au tribunal. »
 
« S'il y avait eu une bonne gestion de l'association, il n'y aurait pas eu de souci or pendant toute la période de préparation des jeux, on a eu aucune donnée. Il n'y a eu aucune transparence au niveau de la gestion, ni aucune équité dans la gestion. »
 
« Je prends exemple du budget prévisionnel où il y avait 10Mcp prévus pour le rapatriement des athlètes de l'étranger. Au volley ball, une douzaine d'athlètes ont été rapatriés et pris en charge par l'association, à la boxe il n'y a eu qu'un athlète qu'on a rapatrié qui a été médaillé d'argent aux Jeux et on n'a pas voulu prendre en charge son déplacement. C'est juste un exemple pour montrer qu'il n'y a eu aucune équité. »
 
« On a demandé à ce qu'ils n'aient pas le droit d'avoir des produits dérivés au nom du COPF et du conseil des Jeux. On a reçu un courrier du conseil des Jeux qui les informait qu'ils n'en avaient pas le droit, sous peine de poursuites. »
 
« Nous concernant, on leur a dit qu'ils n'en avaient pas le droit, sauf s'ils reversaient les bénéfices au COPF. Il y en avait pour six millions. Aujourd'hui, on a aucun retour. S'il n'y avait pas de recette, on leur a demandé à ce que les produits reviennent au COPF, ce qui est logique puisqu'ils ont utilisé le logo du COPF. »
 
« C'est très bien qu'il y ait eu une décision de justice qui nous donne raison et qui ait prononcé l'annulation de l'assemblée générale de l'association TNPG. L'ancien président Bernard Costa reprend les rennes de l'association. Elle condamne Gerald Huioutu qui n'est autre que l'adjoint du chef de service de la jeunesse et des sports. »
 
« C'est quand même grave que l'adjoint du chef de service de la jeunesse et des sports, gère des fonds publics, gère cette association dans l'illégalité, avec des irrégularités en ce qui concerne la vente de produits dérivés, ce qui fera l'objet d'une autre plainte. L'association a son siège dans les locaux mitoyens du COPF, on ne les a pas vus pendant 7 mois. Maintenant que la justice nous a donné raisons, des poursuites vont suivre. »
 
« Il y a également la plainte d'un contribuable qui demande des justificatifs. Un courrier a été adressé à l'ancien ministre des sports et au président du COPF. Concernant les déplacements des Jeux, on lui a remis tous les éléments concernant la délégation et autre, concernant les fonds publics, on lui a demandé de s'adresser directement à M. Gérald Huioutu. Je pense que c'est une affaire qui ira loin. »

Affaire TNPG – La justice donne raison au COPF.

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Fédé Surf – Changement de président : ‘Des idées nouvelles pour développer davantage le surf’.

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Lionel Teihotu vient de succéder à Philippe Klima à la direction de la fédération tahitienne de surf. Au programme de la continuité mais également de nouvelles idées pour faire avancer le surf polynésien dont les enjeux économiques sont évidents. Cela passera, entre autres, par une mise en valeur des compétitions fédérales grâce à de nouveaux moyens, qu’il faudra trouver.
Fédé Surf – Changement de président : ‘Des idées nouvelles pour développer davantage le surf’.
Lionel Teihotu vient d’être élu au poste de président de la fédération tahitienne de surf face à une autre liste composée, entre autres, de Bernadette Wasna, Max Wasna ou encore de Dominique Guérin. Lionel Teihotu travaille au service du tourisme et est passionné de surf. Il est le président du Taapuna Surf Club. Il a constitué un bureau composé de diverses personnalités du surf local.
 
Le surf est, rappelons-le, avec le va’a, le sport-roi de la Polynésie. Les pratiquants du week end sont nombreux. Depuis quelques années, les compétitions fédérales ont engendré un vivier de jeunes surfeurs talentueux aspirant au haut niveau, même si l’on se rend compte parfois que c’est un peu ‘la galère’ pour ces jeunes talents, qu’il manque quelque chose pour les aider à se professionnaliser, et d’assurer ainsi la relève de Michel Bourez.
 
Le gestion de la Billabong Pro Tahiti, la mise en valeur des surfeurs locaux, les water patrols, le ‘life guarding’, le surf scolaire, l’environnement, le développement du bodyboard, du SUP…Les sujets sont nombreux et le travail à fournir conséquent pour faire progresser tout un secteur source de développement économique au potentiel certain.

Fédé Surf – Changement de président : ‘Des idées nouvelles pour développer davantage le surf’.
Lionel Teihotu, président de la fédération tahitienne de surf :
 
Comment l'idée d'une liste dissidente a vu le jour ?
 
« C'était une volonté du président sortant qui a voulu céder sa place pour le prochain mandat qui arrive, de 2016 à 2019. Il m'en avait fait part au lendemain du dernier Taapuna Master en mai dernier me demandant si j'étais intéressé pour reprendre la fonction. Je lui ai dit que j'allais y réfléchir et petit à petit la réflexion a laissé la place à la décision finale de se présenter pour proposer une continuité mais aussi quelques nouvelles idées, pour essayer de développer davantage le surf, pour que le surf soit sur la carte sportive du pays à sa juste valeur. »
 
Il y a déjà des pistes de réflexion ?
 
« Faire en sorte que les divers championnats sur le fenua retrouvent leur cartes de noblesse, qu'ils aient plus de visibilité, mettre en valeur davantage les sportifs qui s'investissent bénévolement dans ces championnats, jeunes et moins jeunes, faire en sorte que les gratifications de fin d'année, les prix, soient bien acceptés par les surfeurs-acteurs, ces jeunes qui sont le futur du développement du surf, pour motiver les jeunes à se licencier, à participer à ces diverses compétitions du week end mais également sur le plan scolaire, pour faire en sorte que le surf scolaire continue à se développer, avec on l'espère, le soutien des services du Pays, du ministère de la jeunesse et des sports. »

Fédé Surf – Changement de président : ‘Des idées nouvelles pour développer davantage le surf’.
Il y a les compétitions pour les petits, les jeunes mais ne manque-t-il pas quelque chose pour aider les juniors à se professionnaliser ?
 
« Le programme que j'ai proposé, accentue tout ce qui est encadrement, avec bien sûr le paramètre du haut niveau, c'est pour cela que dans la liste se trouvent Steven Pierson qui a toutes les qualifications et l'expérience requise, ou encore Tereva David, un jeune homme qui possède également les qualifications. Il y a également Olivier Napias dans le bureau, pour que l'on trouve une solution pour soutenir ces futurs champions qui arrivent à leur majorité. »
 
« Forcément, il faudra trouver des financements, ce sont des choses que l'on devra construire ensemble avec les services de la jeunesse et des sports, par rapport à des textes qu'il faudra améliorer pour que la fédération puisse apporter un support logistique mais surtout financier, à travers des partenariats. On espère également à ce niveau un soutien de la WSL à travers un partenariat positif avec cette structure professionnelle, il y a certainement quelque chose à faire de ce côté là, en mode 'gagnant-gagnant'. »
 
Au niveau de la Billabong Pro Tahiti, vous êtes satisfaits du partenariat fédé-WSL-société privée Top ?
 
« Le sujet 'Top' a été évoqué dans le programme lors de l'assemblée générale jeudi soir, pour voir où est-ce que l'on en est avec ce partenariat Top-WSL-fédération qui en est à sa 2e année sur 3. Il faut voir exactement ce qui a été convenu par contrat, voir si nous sommes satisfaits et si la WSL l’est également, point par point. Des avenants peuvent être faits pour que l'on retrouve cette situation de 'win-win situation'. »
 
« On ne pourra pas changer les choses d'ici l'année prochaine mais on pourra amorcer le changement, dans l'intérêt du surf polynésien. Pour que les regards soient braqués sur Teahupo'o mais également sur toutes les compets' de la fédération qui doivent être le pilier du développement du surf. A une époque il y avait de supers évènements, cela allait des bals, aux élection de Mister, des super remises de prix...pour remotiver les gens, les surfeurs. On sait que la situation économique du pays est difficile, il va falloir trouver des subventions, monter des dossiers etc...Il y a l'histoire des 'Wildcards' également, il faudra que l'on en rediscute. » SB

Le conseil fédéral se compose de 12 membres :
 
Mr TEIHOTU Lionel,
Mme Ingrid LEBOUCHER,
Mr Yann DUHAZE,
Mr Olivier NAPIAS,
Mr Eimata CARROLL,
Mr TAMA Audibert,
Mr DEXTER Firmin,
Mr Steven PIERSON,
Mr DAVID Tereva,
Mme Isabelle DETIGNY,
Mme Nathalie MASSIN,
Mr KLIMA Philippe
 
Le bureau fédéral se compose de 6 membres :
 
au poste de vice-présidente nous avons Mme Ingrid LEBOUCHER,
au poste de secrétaire général ce sera Mr DUHAZE Yann
au poste de secrétaire adjoint nous retrouverons Mr TAMA Audibert
au poste de trésorier, Mr Eimata CARROLL,
et pour finir le trésorier adjoint Mr NAPIAS Olivier

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Training $andra Network en liquidation judiciaire

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Training $andra Network en liquidation judiciaire
PAPEETE, le 27 octobre 2015. La justice commerciale a prononcé lundi la liquidation judiciaire de la société Training $andra Network. Une enquête préliminaire demeure ouverte, par ailleurs au pénal, pour escroquerie à l’encontre de la dirigeante, Sandra Faraire.

Le tribunal mixte de commerce de Papeete a ordonné ce lundi la liquidation judiciaire de la SARL Training $andra Network. La cessation de paiement de cette société spécialisée en "formation pour devenir riche", avait été constatée le 23 juillet dernier, et un mois plus tard, le 24 août, une procédure de redressement judiciaire décidée par le tribunal de commerce, sous le régime simplifié. La liquidation judiciaire prononcée doit permettre aux créanciers d'établir la liste des dettes accumulées par la société puis une procédure de vérification des créances est ouverte pour déterminer l'existence, le montant ou la nature des créances déclarées. A l'issue de cette période de remboursement des dettes de la société, les comptes de liquidation sont déposés au greffe du Tribunal de commerce afin que la société soit radiée du registre du commerce et des sociétés. Elle perd alors sa personnalité morale.


Mais les ennuis judiciaires de cette société ne se limitent pas aux seuls recours déposés contre elle au tribunal de commerce. En effet, depuis plusieurs mois une enquête préliminaire a été confiée à la Direction de la sécurité publique (DSP) visant directement Sandra Faraire, la dirigeante de T$N, pour des soupçons d’escroquerie. Une cinquantaine de victimes, au moins, se sont manifestées directement auprès du parquet de Papeete. Les préjudices de ces victimes vont de 50 000 à 100 000 Fcfp selon les contrats de formations achetés avec lesquels les stagiaires espéraient un retour sur investissement important dans l'année qui suivait et pour lesquels certains réclament toujours le remboursement intégral, puisque la formation n'a pas eu le succès escompté d'enrichissement. Sandra Faraire pourrait donc être renvoyée en correctionnelle dans les semaines qui viennent. Elle encourt cinq ans d’emprisonnement, des peines d’amende et une interdiction d'exercer toute activité commerciale.

Toutes ces poursuites judiciaires n'entament pas la bonne humeur de la fondatrice de cette société. Dans un effort de transparence, Sandra Faraire a elle-même annoncé directement sur la page Facebook de T$N, dès lundi en fin de journée, la liquidation judiciaire de sa société par le tribunal de commerce. Mais comme toujours elle présente l'information sous un angle avantageux. "La liquidation de la société T$N a été lancée ! Nous avons fait l'information à ce sujet depuis deux mois. Merci pour la suite et continuez à être heureux, la vie est magnifique" publiait-elle lundi en fin de matinée. Loin de stopper ses ardeurs entrepreneuriales, cet épisode judiciaire permet à la fondatrice de cette société de rebondir et de faire passer pour des jaloux ceux qui lui mettent des bâtons dans les roues. Un post publié par un internaute commente cette liquidation judiciaire de la façon suivante "une autre expérience qui prouve que vous êtes les meilleurs... Allez T$N pour toujours... Go go go"! Il s'agit sans doute d'une incompréhension sur le sens exact de ce qu'est une liquidation judiciaire : à savoir que la SARL ne peut plus faire face au paiement de ses créances.


LE MIEL ET LA VANILLE

Mais on entendra certainement encore parler de Sandra Faraire et de ses projets d'investissements faramineux, d'autant qu'elle peut encore faire appel de cette décision de liquidation judiciaire pour ne pas à avoir à exécuter les remboursements de ses dettes, dans l'immédiat. En tout cas, preuve de son acharnement à exister, Sandra Faraire annonce qu'elle va installer un bureau à Londres où elle est appuyée, depuis deux ans indique-t-elle, par un partenaire d'affaires "général des Nations-Unies (…), personne connue et de grande réputation" dont on ne retrouve, pourtant, aucune trace sur Internet !

Après la formation en coaching personnel pour devenir riche en quelques mois, le nouveau filon de la société se profile désormais dans le secteur primaire, plus particulièrement le miel et la vanille, si l'on en croit les appels lancés pour le recrutement d'une vingtaine investisseurs avec un droit d'entrée au nouveau projet fixé à 30 000 Fcfp. Sous le nom, "Le Miel et Vanille", ce projet d'investissement qui était ouvert "aux clients T$N uniquement" promet aux participants "de percevoir 100 000 Fcfp mensuels pendant une année et à compter du 8ème mois de votre participation". Une annonce aussi alléchante que douteuse, comme l'ont été les précédentes initiatives de cette société qui peine ensuite à rembourser ses "clients".

T$N refuse pour autant toute qualification de vente pyramidale (ou vente multiniveau). A la place, la société préfère se présenter comme "le premier leader en réseau". Le réseau de quoi ? Toute la question est là, car si la société est prodigue en conseils de développement personnel et en paroles divines, moins d'un an et demi après sa création, elle est en passe de tirer sa révérence. Sans avoir apporter la richesse promise à de nombreux "clients" qui réclament le remboursement des sommes engagées.


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Le cargo mixte de luxe Aranui 5 est en route vers Tahiti

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Le cargo mixte de luxe Aranui 5 est en route vers Tahiti
PAPEETE, le 28 octobre 2015 - Sur sa page Facebook, la société Aranui a annoncé ce weekend le départ de l'Aranui 5, construit en Chine, vers son nouveau port d'attache à Papeete.

Le trajet devrait durer un mois, notamment à cause d'un arrêt en Australie pour présenter au monde du tourisme l'étrange concept alliant fret et containers d'un côté, à un produit de croisière de luxe sur l'avant du navire. La page Facebook de l'armateur présente justement les différents aménagements touristiques du cargo mixte. Mais vous pouvez les découvrir plus en profondeur et avec plus de photos dans notre article du 10 aout dernier.

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Conseil des ministres du 28 octobre 2015

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Investissements privés pour la construction de cuves de stockage des hydrocarbures à Motu Uta

Le Conseil des ministres a rendu exécutoire les délibérations prises par le conseil d’administration du Port autonome de Papeete en sa séance du 12 octobre dernier, validant ainsi les modalités opérationnelles de mise en œuvre du protocole d’accord relatif au devenir des dépôts d’hydrocarbures de Fare-Ute.

Ce protocole a été conclu, le 27 mai dernier, entre l’Etat, représenté par le Haut-commissaire de la République, la Polynésie française, représenté par le Président de la Polynésie française, les sociétés Total Polynésie, Petropol, Pacific Petroleum & Services et le Port Autonome de Papeete. Il remplace le précédent accord signé en juin 2008 dont le programme prévisionnel n’a pas pu être respecté.

Sur proposition de l’Etat, le Pays a ainsi décidé d’interdire tout dépôt d’hydrocarbures à Fare Ute et en particulier ceux des compagnies Petropol, Total Polynésie et Pacific Petroleum pour des motifs fondés sur des impératifs de sécurité des biens et des personnes. Cette décision implique ainsi leur déménagement vers d’autres terrains sur la zone récifale.

Après plusieurs mois de négociations entre les différentes parties, ce projet de construction de nouvelles cuves aux normes de sécurité actuelles intégrant l’évolution de nouvelles technologies va donc pouvoir commencer très prochainement, notamment par une phase d’études de 17 mois suivie d’une phase de travaux qui s’étalera entre le 2nd semestre 2016 et le 1er semestre 2020. Une fois ces investissements réalisés commenceront alors les travaux de dépollution du dépôt de Fare Ute. Ces investissements estimés à près de 5 milliards Fcfp seront financés par des sociétés privées.


Convention pluriannuelle ADEME-Pays 2015-2020 pour l’accompagnement de la transition énergétique de la Polynésie française

Le Vice-président, sénateur de la Polynésie française, a présenté en Conseil des ministres un projet de convention pluriannuelle entre l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et le Pays, courant sur la période 2015 à 2020, et ayant pour objectif d’accompagner la transition énergétique de la Polynésie française.

En effet, la Polynésie française souhaite poursuivre sa démarche partenariale et contractuelle avec l’ADEME, contribuant ainsi à la mise en œuvre de sa politique énergétique, dans la continuité des précédents accords établis depuis 1997.

Cette convention a pour objet de définir le programme conjoint et les contributions financières que les parties conviennent de mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le Pays en matière de transition énergétique. Les modalités d’action peuvent se décliner sous la forme d’études d’aide à la décision, d’études techniques de faisabilité, d’aides à l’investissement (dont opérations exemplaires), de formations, d’informations, de sensibilisations du grand public, des scolaires, des élus ou encore des professionnels.

Ainsi, de nombreux acteurs économiques sont susceptibles de bénéficier des modalités d'intervention prévues, comme les collectivités, les organismes publics ou parapublics, les communes, les entreprises, les associations et le grand public.

Pour atteindre ses objectifs, le Pays va axer ses efforts sur les points suivants :

- le développement des énergies renouvelables ;
- la maîtrise de la demande d'énergie ;
- la diversification des sources d'approvisionnement énergétique ;
- le développement de projets pilotes dans le domaine de l'énergie ;
- la gestion des moyens de stockage de l'énergie.

Dans cette optique, la convention pluriannuelle ADEME – Pays se décline selon les trois volets d’interventions suivants :
• Volet 1 : « Priorité aux économies d’énergie » qui comprend les thématiques suivantes :
- L’accompagnement dans les démarches de maîtrise de l’énergie.
- La promotion de l’éco-construction ;
- La promotion des déplacements et de l’aménagement durables ;
• Volet 2 : « Diversification du mix énergétique » qui vise toutes les actions favorisant la pénétration des énergies renouvelables et de substitution.
• Volet 3 : « Accompagnement des projets territoriaux de développement durable » comprenant essentiellement la thématique du changement climatique et ses actions conjointes d’adaptation et/ou d’atténuation.

Dans ce cadre, le Pays s’engage à mobiliser une participation financière à hauteur de 579 000 000 Fcfp HT pour la durée de la convention, soit 96,5 millions Fcfp HT par année. La contribution de l’ADEME se décline de la même manière et dans les mêmes proportions. Il est à noter que la Polynésie française fait partie des rares collectivités pour lesquelles l’effort financier de l’ADEME a été maintenu malgré sa réduction budgétaire. Ce projet de convention a été validé par les différentes commissions nationales de l’ADEME. Il doit maintenant être soumis à l’Assemblée de la Polynésie française.


Indice des prix : baisse depuis le début de l’année

L'indice des prix à la consommation est stable en septembre 2015 et s'établit à 107,79. L'augmentation des prix des produits alimentaires (+ 0,6 %) et des autres biens et services (+ 1,0 %) a compensé la baisse des prix du transport (- 0,9 %).

Depuis le début de l'année, comme sur les douze derniers mois, l'indice des prix à la consommation baisse (respectivement de - 0,7 % et - 0,1 %). Hors transport aérien international, l'indice général est en légère hausse (+ 0,1 %) par rapport au mois précédent.


Quotas de fleurs coupées pour la Toussaint et la Saint Valentin

Pour répondre à la demande des fleuristes, et sur la base des prévisions de production de fleurs locales établies par le SDR (Service du développement rural), le Conseil des ministres a acté l’ouverture de quotas de fleurs coupées pour la Toussaint 2015 (23 000 tiges) et pour la Saint Valentin 2016 (14 000 tiges).


Zones de pêche réglementées sur l’atoll de Rangiroa

L'atoll de Rangiroa dispose du plus grand lagon de Polynésie française (1 800 km²), riche de nombreuses espèces qui procurent à sa population ressources alimentaires et touristiques. Même si l'île est encore relativement peu impactée par la présence humaine, la bonne gestion de ces richesses marines a conduit conjointement la commune, les pêcheurs et le Pays à mettre en place une zone permettant la reconstitution des stocks et, plus globalement, la préservation des espaces naturels.

Sur le plan touristique, la réputation de Rangiroa n'est plus à faire dans le monde de la plongée sous-marine et ses passes, tout autant que le site dit du "Lagon bleu", attirent de nombreux visiteurs. Un important travail de concertation sur site, appuyé entre 2010 et 2012 par le WWF, a permis d'aboutir à la validation d'une zone de pêche réglementée (ZPR) de 180 km² soit 10% de la surface du lagon de Rangiroa. C'est actuellement l'espace marin fortement protégé le plus étendu de Polynésie française. La zone, qui sera prochainement balisée de marques jaunes où toute pêche est interdite, se situe dans le quart sud-ouest de l'atoll et la limite côté océan est située à une distance de 100 mètres au-delà de la crête récifale, comprenant donc aussi la pente externe du récif (dans le but de préserver certaines ressources qui y vivent telles que les langoustes).

Cependant, afin de permettre l’exploitation de certaines ressources, il est prévu que des pêches communautaires dûment autorisées par le Pays, telles que l’exploitation de trocas ou de burgaux, ou encore des opérations d'enlèvement de l’étoile de mer épineuse « taramea » en cas de prolifération. puissent être réalisées à l'intérieur de cette zone. Prenant en compte les souhaits et besoins des habitants se rendant parfois pour plusieurs jours sur les motu inclus dans la ZPR, la pêche est autorisée dans deux secteurs bien précis à condition de respecter la règle de consommation sur place, et sans qu'aucun produit de la pêche ne puisse être ramené aux villages, ni même sorti de la ZPR. Ces règles s'appliquent à tous, résidents permanents comme visiteurs.


Apprentissage, contrats aidés, formation professionnelle continue des salariés et des demandeurs d’emploi

Après les partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite, puis le Conseil Economique, Social et Culturel de la Polynésie française, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, a présenté au conseil des ministres, les projets de courrier permettant la saisine de l’Assemblée de la Polynésie française.

Il s’agit de poursuivre l’examen des projets de loi portant modification des dispositifs relatifs:

- à l’apprentissage ;

Le projet de loi du Pays vise à modifier le dispositif de l’apprentissage en améliorant les modalités d’organisation de la formation théorique et pratique. Parmi les propositions de modifications, on relèvera plus particulièrement la désignation du SEFI en qualité de centre de formation des apprentis (CFA) « hors les murs » de la Polynésie française et le partenariat étroit entre le ministère en charge de l’éducation et le vice-rectorat de la Polynésie française en vue de faciliter la définition d’une carte des formations professionnelles disponibles en apprentissage et d’augmenter l’offre de formation disponible.

- aux mesures de contrats aidés ;

Dans l’optique de garantir une employabilité durable des demandeurs d’emploi, il est proposé de remplacer les mesures « Convention Relance Entreprise » et « Contrat d’Emploi Durable » par une mesure d’aide à deux volets, axée uniquement sur le contrat de travail à durée indéterminée, intitulée Aide au Contrat de Travail (ACT) et Aide au Contrat de Travail Professionnel (ACT PRO).

- à la formation professionnelle continue des demandeurs d’emploi ;

Le présent projet de loi du pays vise à :

- permettre l’organisation de stages de formation de niveau supérieur au niveau V ;
- préciser les modalités de sanctions des formations (diplôme, titre à finalité professionnelle, certificat de qualification ou certificat de qualification professionnelle) ;
- et à élargir le panel d’organismes pouvant accueillir un stagiaire pour la période d’alternance.
- au contrôle de la qualité d’une formation financée par le fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés.

Les modifications proposées accordent par ailleurs au fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés, la possibilité de veiller à la qualité des formations financées par le fonds.


Dispositif pour les sportifs de haut niveau

En 2007, la Polynésie française s’est dotée d’un dispositif pour favoriser le développement du sport de haut niveau. Après dix années de fonctionnement, l’usage des textes a fait apparaître leurs limites, et a imposé une adaptation du contexte sportif du Pays. C’est ainsi que la Commission du sport de haut niveau de la Polynésie française, qui sera désormais nommée la Commission consultative du sport de haut niveau, a travaillé à la modification des textes initiaux avec les objectifs suivants :

- accroitre la fonctionnalité du dispositif en le rendant plus opérationnel tout en allégeant le processus administratif ;
- s’adapter à la réalité du terrain en constante évolution, en dépassant les limites actuelles de la réglementation, tout en étant davantage réceptif aux demandes du mouvement sportif ;
- prendre en compte la spécificité de chaque discipline tout en assumant un principe d’équité entre elles ;
- mieux répondre aux exigences du haut niveau en identifiant les disciplines répondant réellement à ces exigences ;
- améliorer les critères qualitatifs pour valoriser la liste des sportifs de haut niveau ;
- accompagner plus efficacement les sportifs de la liste dans leurs projets et dans leur suivi médical ;
- favoriser l’amélioration des performances en ciblant mieux les aides aux sportifs de la liste.

Le but de la refonte de ces textes était tout d’abord de combler un vide juridique en reconnaissant le caractère de haut niveau des disciplines sportives à prendre en considération. Des modifications et précisions ont également été apportées à la plupart des articles et, enfin, les critères d’accès sur la liste des sportifs de haut niveau ont été profondément remaniés en introduisant une catégorie « Jeune ».

Concernant le texte relatif à l’attribution de bourses individuelles au titre du sport de haut niveau, il a été procédé à un décloisonnement de la destination des fonds faisant l’objet de l’attribution des bourses, et leur plafond a été augmenté et réorganisé en fonction des catégories de bénéficiaires auxquelles elles sont dédiées.

Le texte relatif au suivi médical des sportifs de haut niveau a lui été largement remanié et des précisions ont été apportées concernant les disciplines présentant des risques potentiels avérés.

La ministre chargée des sports a ainsi présenté en Conseil des ministres ce texte très attendu du mouvement sportif. Dès son adoption par l’Assemblée de la Polynésie française, les fédérations pourront demander l’inscription de leurs sportifs sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau, et la commission se réunira afin d’étudier ces demandes. Une nouvelle liste de sportifs de haut niveau pourrait alors être validée en début d’année 2016.


Relance du secteur des Travaux Publics et du Bâtiment : point d’avancement du plan de campagne 2015 de la Direction de l’Equipement

En 2014, le montant des engagements des crédits d'investissement de la Direction de l'Equipement, a été de 17,109 milliards Fcfp et le montant des liquidations de ces mêmes crédits d'investissements a atteint 11,7 milliards Fcfp. A la date du 20 octobre 2015, le montant global des engagements est de 14,232 milliards Fcfp, dont 6,6 milliards Fcfp de liquidations. Le taux de réalisation des engagements est de 97% soit un progrès constant depuis 2013.

A fin septembre 2015, ce sont près de 8,6 milliards Fcfp portant sur de nouvelles commandes d’études et de travaux qui ont été passées, alors qu’en 2014, la Direction de l’Equipement disposait, à la même période, de 7,23 milliards Fcfp d’opérations nouvelles engagées. Cela confirme l’important travail réalisé par les équipes de la Direction de l’Equipement depuis plus de deux années.

Sur les trois premiers trimestres de l’année 2015, ce sont près de 126 appels d’offres ou consultations qui ont été lancées, et 70 marchés signés. Par ailleurs, la volonté du Pays d’améliorer l’efficacité économique et sociale de la commande publique s’est concrétisée par des modifications du code des marchés publics.

Ainsi, en 2014 le gouvernement a mis l’accent sur la reprise de l’activité économique, en soutenant les entreprises sur le plan financier (augmentation de l’avance forfaitaire, délais de paiements, intérêts de retard, etc …) et sur le plan économique en permettant, notamment, aux jeunes entreprises sans référence, et aux entreprises en redressement judiciaire, de pouvoir soumissionner aux marchés publics. Cette année, et après les statistiques de l’emploi sur l’année 2014, le gouvernement sur proposition du ministre de l’Equipement, à décider d’inciter les entreprises du secteur à participer concrétement à la reprise de l’emploi, par l’introduction de clauses sociales et de critère social dans le code des marchés publics. C’est ainsi que l’Assemblée de la Polynésie française a voté la Délibération n°2015-53 du 25 août 2015, qui a introduit ces innovations.

Ces dispositifs d’insertion sociale, qui ont donc posé comme l’un des critères de jugement des offres, l’embauche de demandeurs d’emplois inscrits au SEFI, ont été immédiatement mis en œuvre dans les marchés engagés depuis lors par la Direction de l’Equipement.

Sont ainsi d’ores et déjà concernés, les marchés suivants :
- Digue de protection sur Hao : chantier de 4500 h , délai 9 mois  3 ouvriers
- Chaussées Avenue du Prince Hinoi : chantier de 4200 h, délai 5 mois (3000 h pour les revêtements, 1200 h pour les réseaux) 5 ouvriers
- Dégraveur de Taharuu : chantier de 4200 h, délai 10 mois 3 ouvriers
- Darse à Uturoa : chantier de 4200 h, délai 10 mois 3 ouvriers.


Projet d’arrêté relatif à la conduite des véhicules nautiques à moteur

Les randonnées encadrées en véhicules nautiques à moteur pour les personnes non-titulaires d’un titre de conduite ne peuvent être organisées que par un établissement agréé à cet effet et dans les conditions d’organisation règlementées. La règlementation prévoit que la navigation en convoi des véhicules nautiques à moteurs est autorisée uniquement de jour et qu’elle ne peut s’effectuer que dans la limite des eaux intérieures, à savoir les lagons.

Or, il s’avère que cette limitation de navigation dans les eaux intérieures (lagons) constitue, aujourd’hui, un obstacle à une gestion et une coexistence harmonieuse des usagers sur cet espace maritime où le nombre des activités nautiques ne cesse de croitre, notamment dans la bande des 300 mètres du rivage. Par ailleurs, on observe que les prestataires loueurs de véhicules nautiques à moteur proposant des randonnées touristiques encadrées en jet ski à leur clientèle sont obligatoirement limités par une navigation lagonaire alors que parfois la réalisation d’un tour complet d’une île (ex. cas de Moorea), ou un accès difficile pour une portion de zone de lagon (ex. cas de Punaauia), peut exiger à sortir du lagon tout en restant dans la limite des deux milles nautiques de la côte.

Le projet d’arrêté adopté par le Conseil des ministres a pour objet d’autoriser la navigation en convoi des véhicules nautiques à moteur au-delà de la limite des 300 mètres du rivage et en deçà de deux mille nautiques de la côte et à instaurer une obligation, pour les prestataires loueurs de véhicules nautiques à moteur, de tenir un registre retraçant le nombre de sorties, les véhicules nautiques à moteur utilisés et leur maintenance, et les guides encadrant les sorties.


Premier Heiva Tarava Tahiti

Le 1er Heiva Tarava Tahiti est un évènement créé conjointement par le ministère en charge de la Culture et par Te Fare Tauhiti Nui – la Maison de la Culture qui répond à plusieurs objectifs, notamment promouvoir et transmettre la langue polynésienne à travers le Tarava Tahiti, encourager la jeunesse à l’apprentissage du chant polyphonique, susciter l’intérêt du public pour le Tarava, et permettre à un public de connaisseurs, mais également de novices, de s’initier aux subtilités de cette discipline. A la demande des groupes de chants, il apparaît ainsi nécessaire de créer une manifestation autour du Tarava Tahiti, en dehors du Heiva I Tahiti, afin de mieux les mettre en valeur.

Pour cette première édition, qui se déroulera le samedi 14 novembre dans les jardins de Paofai, sept groupes participeront à l’événement. Chaque groupe interprétera tout d’abord deux chants, le premier sera un « Paripari fenua » et le deuxième un « Himene Purera’a ». La prestation durera 14 minutes pour chaque groupe. La première prestation de chaque groupe sera basée sur des textes datant de 1929 qui ont la particularité de décrire avec précisions les lieux des districts concernés. L’objectif est ainsi de faire redécouvrir, par le public, mais également les interprètes, les chants interprétés autrefois. Pour clôturer la journée, un 3ème chant composé par Dayna Tavaearii, sera chanté par l’ensemble des groupes participants, soit près de 600 chanteurs.

L’objectif de cette manifestation est également pédagogique. Six ateliers seront organisés, dans l’après-midi, autour des thématiques suivantes : les voix « ‘auri » femme, les voix « ‘auri » homme, le schéma des emplacements et des formations, le rôle du ra’atira, l’écriture, et enfin le costume et la tenue. Les ateliers se dérouleront de 15h à 17h30, et le concert de Himene, de 18h à 21h.

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La défiscalisation "mériterait d’être prolongée au-delà de 2020", pour le gouvernement Fritch

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La défiscalisation
PAPEETE, 28 octobre 2015 - Le gouvernement Fritch "accueille avec satisfaction" la décision de la ministre des Outre-mer de présenter un amendement au projet de loi de finances 2016 afin de proroger jusqu’en 2020 le dispositif de la défiscalisation.

Par le biais d'un communiqué officiel, le gouvernement polynésien a exprimé, mercredi après-midi, sa satisfaction à l'annonce d'une possible prorogation du dispositif de défiscalisation "afin de clarifier et de stabiliser le cadre des aides à l’investissement outre-mer au moins jusqu’au 31 décembre 2020", selon la déclaration faite mardi par la ministre de l'Outre-mer, George Pau-Langevin. Jusqu’à présent, le dispositif de défiscalisation Lodéom était programmé depuis 2009 pour arriver à son terme le 31 décembre 2017.

"La décision du gouvernement central est la résultante d’un intense travail de persuasion des exécutifs et des parlementaires des différentes collectivités ultramarines, ainsi que des organisations patronales regroupées au sein de la FEDOM, pour convaincre le gouvernement de l’impérieuse nécessité de maintenir ce dispositif au soutien de nos économies insulaires", précise le communiqué de l'exécutif polynésien. "Si cette prorogation est une bonne nouvelle pour les entreprises, elle mériterait d’être prolongée au-delà de 2020 afin de donner plus de visibilité aux investissements lourds, notamment dans les domaines du tourisme, du transport ou du logement qui sont des secteurs clés du développement économique. Le gouvernement de la Polynésie française soutient le travail de nos parlementaires qui entendent déposer de nouveaux amendements lors de la discussion du budget de l’outre-mer pour aller plus avant dans le maintien du dispositif".

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Défusion des communes : "Le parcours du combattant pour le prix de la liberté" (Jacqui Drollet)

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Défusion des communes :
HITIAA, le 28/10/2015 - Le haut-commissaire Lionel Beffre a présenté, à travers un courrier, la procédure à appliquer pour la défusion de la commune de Hitiaa o te ra. Une procédure longue et semée d'embuches, mais le maire délégué de Hitiaa ne baisse pas les armes, pour autant. L'objectif reste le même et il espère que cela aboutira d'ici 2018.

"Le parcours du combattant pour obtenir le prix de la liberté", le maire délégué de Hitiaa reste déterminé. Avec quelques élus de cette commune associée, il a convié la presse ce matin, pour faire un point sur l'avancée de la procédure de défusion, confirmée à deux reprises par le conseil municipal, à un an d'intervalle.

Dans un courrier réceptionné le 22 octobre dernier, à la mairie de Hitiaa, le haut-commissaire s'engage à procéder, dans les prochaines semaines, à la nomination d'un commissaire enquêteur chargé d'étudier ce projet de défusion, de recueillir les observations du public et des experts, et de rédiger un rapport d'enquête.

Ce sera la première étape du processus. Selon Jacqui Drollet, il faudra trouver une perle rare, "le haut-commissaire ne veut pas que le commissaire enquêteur ait un conflit d'intérêt, dans cette procédure. C'est-à-dire, qu'il n'y ait aucun lien familial avec les habitants de cette commune", et de rajouter, "je fais confiance au haut-commissaire, mais le seul souci est qu'on ne connaît pas le délai que prendra cette première étape."


QUEL SERA LE RÔLE DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR ?
Selon le maire délégué de Hitiaa, le haut-commissaire se garde bien de préciser le rôle de ce commissaire enquêteur. "Non seulement, il va le désigner avec précaution mais il fixe le périmètre de son action. Et là encore, je ne vois pas d'opposition, nous avons travaillé sur cela, comme il explique dans son courrier : de configuration des lieux. Ce commissaire enquêteur va avoir la collaboration d'une équipe de géomètres, cartographes, biologistes marins puisque nous avons de jolis lagons, des récifs, peut-être examiner le sens des courants, la puissance du vent..."

Une fois cette enquête terminée, le haut-commissaire instituera une commission dans chaque commune associée. "Elle sera chargée de rendre un avis sur les conclusions rendues par le commissaire enquêteur. Les membres de cette commission seront élus, sur la base d'un scrutin plurinominal majoritaire", précise le courrier du haut-commissaire, Lionel Beffre.

Une élection qui laisse perplexe, le premier magistrat de la commune associée de Hitiaa. "On ne sait pas très bien comment ça va se dérouler. Pas de prise de candidature. Sous quel contrôle ? Quel type de résultat ? On n'en sait trop rien. On espère simplement que les choses seront démocratiques et que les gens soient élus correctement. On a l'impression quand même que ça va être un conseil municipal bis. Et si par bonheur, ce conseil municipal bis était la copie conforme du conseil municipal actuel, ce qui est probable, ça nous ferait deux conseils municipaux pour examiner le projet, bon pourquoi pas ? Allons-y jusqu'au bout", lâche Jacqui Drollet.


LA LIBERTÉ DEVRAIT ÊTRE ACQUISE D'ICI 2018, SELON JACQUI DROLLET
Une fois que la commission rendra sa décision, le conseil municipal se prononcera, à nouveau sur le sujet. "Nous allons examiner le travail du commissaire enquêteur et l'avis de la commission", précise Jacqui Drollet.

Le haut-commissaire saisira, par la suite, l'avis du conseil des ministres, "si celui-ci est favorable, nous pensons que dans un délai très rapproché le haut-commissaire prendra un arrêté créant les nouvelles communes avec leurs limites géographiques. À l'issue duquel arrêté, des élections nouvelles seront organisées, en fonction du nombre de conseillers à élire. Ce ne seront plus les mêmes, puisque ça sera à ce moment-là, par rapport au nombre de la population, sur le dernier recensement".

"Les élections auront lieues et les nouveaux conseillers municipaux de Papenoo, Tiarei, Hitiaa et Mahaena, entreront en fonction avec leur propre budget. Voilà le prix de la liberté et le parcours du combattant que nous sommes prêt à aborder sereinement", déclare Jacqui Drollet.

Si le maire délégué de Hitiaa est sûre de l'aboutissement du projet, en revanche, il ne peut assurer de la durée que cette procédure prendra.

Pour lui, la population de Hitiaa s'est déjà exprimée à ce sujet. "Je vous certifie que la campagne que nous avons mené, l'an dernier, était axée sur la défusion. Les électeurs qui ont voté pour nous, l'ont fait en connaissance de cause et à chaque fois qu'on fait une conférence de presse, les gens viennent nous encourager à poursuivre. D'ailleurs, on a des comités de soutien, nous en avons 17 sur Hitiaa, on va se réunir bientôt et on va annoncer à nouveau, l'étape que nous avons franchie et ce qu'il nous restera à faire".

Le maire délégué de Hitiaa espère que d'ici 2018, les électeurs retourneront aux urnes pour désigner les conseillers municipaux des quatre communes à part entières : Papenoo, Tiarei, Mahaena et Hitiaa.

Défusion des communes :
Jacqui Drollet, maire délégué de Hitia'a


Quel est votre point de vue, après avoir reçu le courrier du haut-commissaire ?

"Quand on lit son courrier et la procédure qu'il nous adresse, dès les premières phrases, on comprend que c'est un parcours du combattant et que le prix de la liberté est élevé. Pour la nomination, du commissaire enquêteur, il va falloir trouver quelqu'un de neutre et qu'il n'y ait aucun conflit d'intérêt, dans la commune. Je fais confiance au haut-commissaire et il trouvera ce commissaire enquêteur. Dans quel délai, on n'en sait rien. Il nous a bien expliqué qu'il n'était pas tenu par le CGCT, par un quelconque délai, ce qui est vrai. Ceci étant, il y a aussi des règles républicaines, les courriers administratifs. Souvent, il faut attendre un mois avant de pouvoir avoir une réponse et des fois, la jurisprudence dit : si dans trois mois vous n'avez pas répondu, c'est favorable. Donc, on a de quoi préciser un certain nombre de délai. Ceci étant, nous espérons que ce commissaire enquêteur soit désigné avant la fin de l'année."

Quel est le sentiment des autres élus de la commune ?

"Jusqu'à preuve du contraire, les deux premières délibérations ont été adoptées à l'unanimité du conseil municipal, c'est-à-dire à 29 conseillers sur 29, c'est le seul élément d'appréciation que j'ai en ma position et qui fait foi."

Le haut-commissaire est-il en train de jouer le jeu ou pas ?

"Il n'a pas la possibilité de ne pas jouer le jeu, mais il serait mal venu qu'il utilise le principe de précaution pour ne rien faire."


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Hervé Hotier et Nathalie Lanoë : un duo flûte/piano pour deux concerts

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Hervé Hotier et Nathalie Lanoë : un duo flûte/piano pour deux concerts
PAPEETE, le 28 octobre 2015 - Musique en Polynésie invite les artistes Hervé Hotier et Nathalie Lanoë pour deux concerts les 30 octobre et 1er novembre. Le superbe duo flûte/piano interprétera certaines œuvres de grands compositeurs.


Pour la première fois en Polynésie, les musiciens Hervé Hotier (flûte) et Nathalie Lanoë (piano) se produiront lors de deux concerts vendredi et dimanche. Deux programmes différents sont prévus, avec notamment des œuvres de Bonis, Borne/Bizet, Debussy, Fauré, Gluck, Paganini, Poulenc, Ravel, Rimski Korsakov, Schumann, Tchaikovsky, Bolling… Les représentations dureront environ une heure et demie.

Originaire du Nord de la France, Hervé Hotier commence la musique à l'âge de six ans au Conservatoire national de région de Douai, où il reçoit une formation complète de flûte et musique de chambre. Il étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et débute sa carrière comme flûte solo de l’Orchestre symphonique de San-Sebastian, en Espagne (1990-1994). Il est nommé de 2003 à 2008 professeur à l’École supérieure de musique de Catalogne (Espagne). Il enseigne depuis 2004 au Conservatoire à rayonnement régional de Clermont-Ferrand. Il anime en outre de nombreuses master-class et assure régulièrement la préparation d'étudiants aux concours instrumentaux et pédagogiques nationaux et internationaux.

Née à Marseille, Nathalie Lanoë est initiée au piano à l’âge de quatre ans par sa mère. Entrée au Conservatoire national de région de Marseille dans la classe de Pierre Barbizet, elle reçoit la médaille d’or en 1983. Elle étudie ensuite au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où elle est récompensée du Premier Prix de piano (1987) ainsi que du Premier Prix de musique de chambre (1988). Au terme de cette formation, elle est admise en cycle de perfectionnement où elle fonde le Geister trio.
Au cours de sa formation, elle reçoit l’enseignement de maîtres tels que Aldo Ciccolini, Gérard Mounier, Jean Hubeau, Jean-Claude Pennetier, Brigitte Engerer, et, à l’étranger, de György Sebok, Maria Curcio, Dmitri Bashkirov. Elle obtient, entre autres distinctions, le Premier Grand Prix de son Altesse Leila Meriem au concours international de Meknes (Maroc, 1996), le Prix spécial France Clidat pour l’œuvre de Liszt, le troisième Grand Prix du Concours International de Sofia, (Bulgarie, 1994).

Nathalie mène une double carrière de soliste et de chambriste en France et à l’étranger, et de nombreux festivals la sollicitent. Nathalie Lanoë enseigne au Conservatoire National de Région de Marseille depuis 1989.

Écoutez Hervé Hotier et Nathalie Lanoë : https://youtu.be/ITDBIp-dBzg://

Hervé Hotier et Nathalie Lanoë : un duo flûte/piano pour deux concerts

Hervé Hotier et Nathalie Lanoë : un duo flûte/piano pour deux concerts
Infos pratiques

Vendredi 30 octobre, à 20 heures
Conservatoire artistique de la Polynésie française

Dimanche 1er novembre, à 17 heures
Hôtel Le Méridien Tahiti

Tarifs : 3 000 Fcfp (adhérents) ; 4 500 Fcfp (non adhérents) ; 1 000 Fcfp (jeunes et étudiants)

Contact : 87 78 80 62 ou 87 78 93 07

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La protection sociale généralisée a 20 ans : et après?

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La protection sociale généralisée a 20 ans : et après?
PAPEETE, le 28 octobre 2015. En 1995 la mise en place de la protection généralisée en Polynésie française assurait un accès pour tous aux soins et l'ouverture de minima sociaux, un sacré bond en avant. 20 ans plus tard, cette PSG a du mal à financer les retraites en raison d'un déséquilibre entre le nombre de cotisants en activité et l'enveloppe des pensions à payer. Mais, la nécessaire réforme tarde à se mettre en place.

C'est symptomatique : poser des questions au sujet de la réforme de la protection sociale généralisée au gouvernement relève en ce moment presque du tabu. Il serait "trop tôt" pour en parler nous a-t-on répondu il y a quelques semaines. Pourtant la mise en place de cette réforme pour rééquilibrer le versant retraite de cette PSG est non seulement primordiale mais inscrite dans la convention du retour de l'Etat au financement du régime de solidarité territorial (RST ou RSPF).

L'absence, ce mercredi matin, de la ministre de la solidarité Tea Frogier à l'ouverture de l'exposition sur les 20 ans de la PSG dans les locaux de la Caisse de prévoyance sociale à Mamao était révélateur, même si on nous répondra que la réunion hebdomadaire du conseil des ministres était prioritaire. Soit. Mais faute d'avoir des réponses sur le calendrier de cette réforme, sur son avancement, on comprend bien que les projets de loi du Pays sont loin d'être prêts. D'après des partenaires sociaux, la rédaction de ces textes n'aurait même pas commencé car les propositions initiales apportées par le gouvernement ont été considérées comme inacceptables. "Invendable" lance le président du conseil d'administration de la CPS, Yves Laugrost issu du sérail syndical (voir en interview ci-dessous). Au point, qu'il n'espère plus de texte pour la fin de l'année 2015.

Pourtant, il va bien falloir s'y mettre. La tranche A de la retraite est déficitaire depuis 2008. Entre 2009 et 2014, il a manqué à la CPS plus de 23 milliards de francs de cotisations pour couvrir les besoins de la retraite : pour payer les pensions dues, la caisse a pioché dans ses réserves. Si rien n'est fait, dès l'année prochaine, le risque est de voir les montants des pensions retraites diminuer de près de 20% pour les ajuster aux recettes réellement perçues en cotisation. Une situation explosive et impossible à justifier pour les retraités actuels qui ont cotisé tout au long de leur vie professionnelle et verraient leurs propres efforts de solidarité ne pas être payants au moment de leur cessation d'activité.

Depuis une bonne dizaine d'années la situation est connue, des centrales syndicales ont lancé des alertes, des alarmes même. Le coût de la PSG a triplé en 20 ans et l'écart entre recettes et cotisations a atteint son niveau de rupture avec le passage de la crise économique : moins de cotisants et une progression exponentielle des ressortissants du régime de solidarité territorial (RST) qui bénéficient des prestations familiales et d'une couverture santé mais sans participer financièrement au régime. "On paie des années d'instabilité où il était difficile de faire des réformes" commente Armelle Merceron, vice-présidente du comité de gestion du régime de solidarité territorial (RST). "Il y a des décisions à prendre" poursuit-elle. Quand ? La question reste posée d'autant que le gouvernement n'a plus de majorité à l'assemblée de Polynésie : la réforme de la PSG est donc de nouveau aux prises de positions politiques contraires. A suivre…


La protection sociale généralisée a 20 ans : et après?

La protection sociale généralisée a 20 ans : et après?
Yves Laugrost, président du conseil d'administration de la CPS

La réforme de la PSG où en est-on ?

C'est le gouvernement qui porte cette réforme. Sur la maladie il y a eu un consensus sur la réforme de l'assurance maladie entre les différents partenaires : gouvernement, CPS, employeurs et certaines organisations syndicales pour faire un régime d'assurance maladie unique financé par une cotisation de type CSG qui viendrait se substituer aux cotisations.

Donc on sépare maladie et retraite : qu'est-ce que ça apporte ?

D'abord ça élargit l'assiette de cotisation puisque aujourd'hui les entreprises au travers des salariés et de la part patronale cotisent pour 75% des dépenses à travers la CST. L'idée c'est d'élargir l'assiette de cotisation et de faire participer plus de monde au financement.

Les salariés vont-t-ils devoir payer plus ?

Non, la logique veut qu'en élargissant on fait payer moins ! On n'a pas encore les chiffres mais on a des idées là-dessus : les salariés devraient payer moins. La réforme sur ce sujet avait été initiée par les partenaires sociaux en 2011 et présentée alors au gouvernement Temaru. On n'a fait que reprendre les travaux faits à l'époque.

On a pris du retard ?

Sur la maladie on n'a pas pris de retard on va avoir normalement un budget à l'équilibre cette année sur l'assurance maladie mais par contre sur la retraite on a de vraies difficultés et on a pris énormément de retard, on a 15 ans de retard.

Et la retraite, du coup, on la finance comment ?

En sortant la maladie ça nous permet de récupérer des marges de manœuvre sur la retraite. On peut surtout arriver à une réforme équilibrée sans forcément que ça soit trop pénible. Car aujourd'hui, tel que ça a été présenté par M. Luc Tapeta ce n'est pas acceptable par les salariés et je crois même que les employeurs ne sont pas favorables à ça car pour leurs salariés c'est invendable.

Ça mettrait le feu aux poudres ?

Voilà, tout à fait.


La protection sociale généralisée a 20 ans : et après?
Régis Chang, directeur de la CPS

Savez-vous où nous en sommes de la réforme de la PSG ?

Des réformes on en a fait beaucoup déjà depuis cinq ans, progressivement sur les principales branches de l'assurance maladie et des retraites. Ce qui est enclenché depuis quelques années, c'est une remise à plat du système global.

Et cette remise à plat, ça se fera comment précisément ?

C'est une réforme globale dans laquelle on doit mettre la famille au centre de la protection sociale, ensuite discuter de la prise en charge de la maladie, puis probablement ajuster les paramètres de la retraite et enfin réfléchir sur les risques nouveaux qui sont à relever, notamment la dépendance.

C'est là une partie du problème du financement de cette PSG : on a plus de maladie parce qu'on vit plus vieux mais moins de cotisants parce qu'il y a la crise économique…

On a un système par répartition où les actifs cotisent pour les inactifs, effectivement la protection sociale est étroitement liée à l'économie de la Polynésie. Tout dépend de la situation de cette économie. Par exemple, pour cette année en 2015, la protection sociale est bien meilleure que ce qu'on a connu au cours des six dernières années. La masse salariale progresse un peu, donc en cotisations nous avons plus de recettes. Les réformes mises en œuvre sur les retraites anticipées notamment et les ajustements sur l'assurance maladie vont permettre cette année, sauf pour la retraite A des régimes des salariés, d'avoir trois régimes à l'équilibre.

On nous a agité un chiffon rouge qui n'était pas nécessaire ?

Non, les réformes de 2013 portent leurs fruits. Maintenant il convient de poursuivre les efforts réalisés mais en ouvrant le volet de la famille. Depuis 1995 c'est une branche qui n'a pas fait l'objet d'une modernisation. Est-ce qu'il ne convient pas d'ajouter des prestations légales ? En Polynésie nous n'avons par exemple de prestations légales sur les aides au logement pour les jeunes… Certaines prestations légales verront probablement le jour, un dispositif d'aides sociales, des allocations familiales sous conditions de ressources, ça fait partie des sujets abordés… Mais la famille doit être mise au centre de la protection sociale.

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Deux requêtes rejetées par le tribunal sur les élections à Papara

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Deux requêtes rejetées par le tribunal sur les élections à Papara
PAPEETE, le 28 octobre 2015. Le tribunal administratif de Papeete a rendu deux ordonnances, ce mercredi, liées à des incidents rapportés lors du scrutin du 2e tour des élections municipales à Papara. Dans les deux cas, le tribunal a rejeté les réclamations. L'une concernait la présence d'une chèvre vêtue d'un T-shirt du Tahoera'a.

Une chèvre dans un bureau de vote, vêtue d'un T-shirt au logo du Tahoera'a ? C'est ce qu'a rapporté, en tout cas devant le tribunal administratif, un colistier de la liste A Here ia Papara arrivée en tête au second tour. Bernard Roure qui fait partie, depuis dimanche soir, du conseil municipal de la commune a expliqué que dimanche dernier "un électeur a accompli son devoir électoral dans le bureau de vote N°5 accompagné d'une chèvre vêtue d'un T-shirt de couleur orange sur lequel était inscrit le nom di parti politique Tahoera'a Huiraatira". Cet incident relevé dans le procès-verbal de l'élection a été ensuite transmis par le haut commissariat au tribunal administratif. Mais ce dernier reconnait que "si les observations consignées par M. Roure au procès-verbal des opérations électorales formulent un grief de façon précise, elles ne contiennent pas de conclusions tendant à l'annulation de ces élections, ni ne précisent les conséquences que le juge est invité à tirer de ce grief". En conséquence, la requête qui n'est pas suffisamment motivée a été rejetée. Effectivement, il aurait été franchement inopportun pour un vainqueur de ce scrutin de demander l'annulation des élections en pointant une faute commise par la liste adverse ! Bernard Roure figurait en 11e position sur liste de Putai Taae : il est donc depuis dimanche soir l'un des 24 conseillers municipaux élus sur la liste gagnante des élections.

La seconde requête, rejetée également sur des questions de forme par le tribunal administratif, a été déposé par Yves Conroy. Cet habitant de Papara est un habitué des procédures auprès de la justice administrative. Lors des opérations électorales de dimanche dernier à Papara, il avait relevé que "le président d'un bureau de vote aurait refusé comme pièces justificatives les cartes de la caisse de prévoyance sociale et les cartes militaires avec photographies". Un refus qui aurait donc pu conduire des électeurs à ne pas pouvoir effectuer leur devoir d'électeur, mais ceci n'est pas précisé. Aussi, là encore, si ces observations lors des opérations électorales du second tour des municipales à Papara formulent un grief argumenté "elles ne contiennent pas de conclusion tendant à l'annulation de ces élections ni ne précisent les conséquences que le juge est invité à tirer de ce grief".

Ce vendredi, à partir de 9 heures les 33 nouveaux conseillers municipaux de Papara se réunissent pour la première fois pour élire, en leur sein, le maire et ses adjoints après avoir voté une délibération qui en déterminera le nombre exact. Ensuite on peut enfin espérer que la municipalité pourra gérer la commune sans autre soubresaut électoral jusqu'en 2020, date des prochaines élections.

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Triathlon : Championnats du monde X TERRA, 1er novembre prochain à Hawaï

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Triathlon : Championnats du monde X TERRA, 1er novembre prochain à Hawaï
Tahiti est depuis cette année inscrit au circuit Asie Pacifique des triathlons X-Terra.  A ce titre, les vainqueurs participent au championnat du monde X-Terra à Maui, qui aura lieu le 1er novembre prochain.
 
Grâce au club VSOP, huit athlètes tahitiens et deux accompagnateurs s’envoleront cette semaine pour Hawaï.
 
Pour les deux représentants du comité d’organisation du VSOP (René Sabatier et Jean Pierre Leloch) ce sera l’occasion de s’inspirer de l’organisation bien rodée des hawaiiens, encourager les athlètes tahitiens qualifiés et faire la promotion de la X-TERRA TAHITI qui aura lieu le 14 mai 2016 à Tahiti, auprès de l’ensemble des triathlètes présents à Maui.
 
 
Nos athlètes devront parcourir 1,5Km de natation, 35 Km de VTT et 10 Km de course à pied.
La remise des prix aura lieu le soir même. Le club VSOP invitera les champions du monde féminin et masculin à participer le 14/05/2016 au prochain Xterra Tahiti, grâce à l’aide du partenaire Air Tahiti Nui.
 
Bon courage à nos huit champions Polynésiens pour ce championnat qui réunit plus de 100 pays mondiaux.

Les 8 athlètes  tahitiens :
 
  1. Christian ANDRES :  50-54
  2. Isabelle ANDRES :    45-49
  3. Rudy GUEGUEN :  19-24
  4. Mickaël CANEVET :  40-44
  5. Heiroa TAURAA :  45-49
  6. Rony DEXTER :  60-64
  7. Philippe ARMAN :  30-34
  8. Thomas Lubin : 25-29

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Tension en mer de Chine: les chefs des Marines américaine et chinoise se parlent

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Tension en mer de Chine: les chefs des Marines américaine et chinoise se parlent
Washington, Etats-Unis | AFP | jeudi 29/10/2015 - Le chef de la marine chinoise et son homologue américain se sont entretenus par vidéoconférence jeudi, deux jours après une patrouille d'un navire de guerre des Etats-Unis dans une zone de la mer de Chine revendiquée par Pékin, selon la marine américaine.

Le chef des forces américaines dans le Pacifique, l'amiral Harry Harris, va par ailleurs se rendre en Chine, pour une visite "planifiée de longue date", a indiqué un responsable américain sous couvert de l'anonymat.

Le responsable n'était pas en mesure de donner des détails sur la durée de la visite, ni sur son programme.

La vidéoconférence entre le chef de la marine américaine, l'amiral américain John Richardson et l'amiral chinois Wu Shengli "a duré à peu près une heure".

"Elle a été professionnelle et productive", a indiqué le lieutenant Tim Hawkins, un porte-parole de la marine américaine, sans donner de détail sur le contenu de la conversation.

Les Etats-Unis ont envoyé mardi le destroyer lance-missiles USS Lassen croiser à moins de 12 milles d'îlots artificiels que Pékin a construit sur des récifs de l'archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale.

Le geste a provoqué la colère de Pékin, qui a convoqué l'ambassadeur américain et prévenu que le gouvernement chinois "défendrait résolument sa souveraineté territoriale et ses intérêts maritimes"

La marine américaine a affirmé de son côté qu'elle comptait renvoyer d'autres navires dans la même zone.

L'archipel des Spratleys fait également l'objet de revendications d'autres pays voisins, dont les Philippines, alliées de Washington, le Vietnam, la Malaisie et Brunei.

Mardi, le USS Lassen a d'ailleurs également patrouillé près des îles revendiquées par les Philippines ou le Vietnam, a souligné un responsable américain.

La zone des 12 milles marins (22 km) est celle reconnue internationalement sur laquelle un Etat côtier peut appliquer sa souveraineté, dans les airs et sur mer.

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