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Suivez les matchs des Tiki Toa du 3 au 7 novembre en direct sur TNTV

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Suivez les matchs des Tiki Toa du 3 au 7 novembre en direct sur TNTV
DUBAÏ, le 30 octobre 2015 - L’aventure Tiki Toa continue sur TNTV avec le tournoi international de Dubaï 2015. Du 3 au 7 novembre, suivez les matchs de la sélection tahitienne de beach soccer, dès 6 heures du matin.


En plus des Tiki Toa, sept autres équipes du monde entier, dont le Portugal et la Russie, vont participer au prestigieux tournoi Samsung Beach Soccer Intercontinental Cup Dubaï 2015, qui est l’un des rendez-vous incontournables de la saison. Placés dans le groupe B, les vice-champions du monde de la discipline devront affronter l’Iran, le Mexique et le Portugal.

Un match qui prend des allures de revanche opposant les deux derniers finalistes du mondial de la Fifa à Espinho. Dans le groupe A, on notera également la présence de la Russie, championne du monde en 2011 et en 2013.

Tous les matchs seront commentés par Olivier Huc et un consultant technique, à partir de 6 heures. Pour les téléspectateurs qui souhaiteraient (re)voir les rencontres, elles seront rediffusées dans la journée à 16 heures et en dernière partie de soirée.

Le calendrier des matchs diffusés en direct ou léger différé sur TNTV

Mardi 3 novembre : Tahiti/Iran
Mercredi 4 novembre : Mexique/Tahiti
Jeudi 5 novembre : Portugal/Tahiti
Vendredi 6 novembre : Team A/Team B (demi-finale)
Samedi 7 novembre : Team A/ Team B (finale)

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"Made in Vairao" d'André Marere

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PAPEETE, le 30 octobre 2015 - La galerie des Tropiques accueille une trentaine d'œuvres d'André Marere jusqu'au 10 novembre. L'artiste, que nous n'avions pas revu depuis plusieurs années, nous fait le plaisir de dévoiler sa nouvelle exposition "Made in Vairao", entre tiki et scènes de vie locales.


Bien connu des amoureux d'art local, André Marere n'avait pas été présent dans une galerie depuis trois ou quatre ans. Pour son retour, il a choisi celle des Tropiques où il dévoile sa nouvelle exposition intitulée "Made in Vairao". C'est l'un des rares Polynésiens qui peint au fenua, et nous pouvons quasiment affirmer qu'il est né avec un pinceau dans la main.

Né en métropole de parents polynésiens, l'artiste a posé le pied à Tahiti à l'adolescence, quand il avait 14 ans, et sa première exposition date des années 1970, lorsque ses réalisations étaient accrochées aux cimaises de la galerie Winkler. Á l'époque, ce sont des posters que découvraient les spectateurs, affichant notamment de superbes tiki.

ART POLYNÉSIEN ET SCÈNES DE VIE LOCALES

Des décennies après, les tiki font toujours partie de ses thèmes de prédilection. Parmi les tableaux à l'acrylique exposés à la galerie des Tropiques, ils occupent aujourd'hui encore une place prépondérante dans l'œuvre de Marere, aux côtés des tapa, des pétroglyphes et des tatouages. En effet, André confie être "très attaché à l'art polynésien, et plus généralement à la culture ancienne". Les nostalgiques retrouveront par ailleurs d'anciens de ses travaux qui sont remis en lumière.

L'artiste montre également des scènes de vie locales, qui expriment avec justesse la douceur de la Presqu'île où il réside car, dit-il, "le cadre est non seulement magnifique mais surtout, les gens sont agréables". Ce bien-être se ressent dans ses peintures, qui brossent tour à tour une famille à la pêche, des enfants sautant dans le lagon, des vahine confiant leurs secrets, un matahiapo songeur, ou encore des paysages abstraits. Son exposition "Made in Vairao" est un pur moment de détente et une invitation à la contemplation.

Infos pratiques

Du 30 octobre au 10 novembre
Vernissage vendredi 30 octobre, à partir de 18 heures

Galerie des Tropiques

Ouvert du mardi au vendredi, de 9 heures à midi et de 14 à 18 heures
Samedi de 9 heures à midi
Fermé tous les lundis

Contact : 40 41 05 00






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Priorité de la nouvelle équipe municipale de Papara : L'éclairage public et la cantine scolaire

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Priorité de la nouvelle équipe municipale de Papara : L'éclairage public et la cantine scolaire
PAPARA, le 30/10/2015 - Le nouveau maire de Papara et ses neuf adjoints ont été élus ce vendredi, lors du premier conseil municipal, qui s'est tenu à la mairie. Putai Taae a été élu, sans surprise. La nouvelle équipe aux commandes de la commune, compte bien tenir ses promesses, rétablir l'éclairage public et régler les problèmes de cantine sont leurs priorités.

La population s'est déplacée en masse ce matin, à la mairie de Papara, pour l'élection du maire et de ses adjoints. Plusieurs invités de marque étaient également au rendez-vous, le gouvernement d'Edouard Fritch, ainsi que plusieurs élus de l'assemblée et leur Président, Marcel Tuihani. Une élection qui s'est déroulée dans le calme et la bonne humeur.

Pour le Président du Pays, il était important pour lui de participer à cette élection : "c'est symbolique, le combat de Putai était important pour ses amis de l'assemblée, pour le groupe Tapura Huiraatira et notre petite majorité".

Sur les 33 membres du conseil municipal, la liste de Putai Taae, "A Here ia Papara", détient 24 sièges, 5 pour Béatrice Le Gayic, 3 pour Christelle Lehartel et 1 pour Médéric Tehaamatai. Après la session religieuse, place au vote et c'est sans surprise que Putai Taae a été élu. Dans son discours, le nouveau maire de Papara appelle au rassemblement des élus pour le bien de la population. "Ici, il n'y a pas de partis politiques ou de couleurs, nous ne faisons qu'un et nous travaillerons pour la population", a-t-il lancé après avoir été élu.

À l'issu de ce premier vote, les conseillers municipaux ont procédé à l'élection des neuf adjoints au maire et c'est la liste menée par Gaston Tunoa qui l'a emportée avec 24 voix (voir encadré).

Avec les problèmes financiers de la commune ou encore l'éducation, un challenge de taille attend cette nouvelle équipe, qui mise avant tout sur l'éclairage public et la cantine scolaire. "Nous allons démarrer ces chantiers, le plus tôt possible", assure Gaston Tunoa, 1er adjoint au maire de Papara.

"Je suis en train de voir avec le ministre de l'équipement et un responsable de l'EDT, dans quelles mesures, nous pourrions, dans les deux mois à venir, remettre en route l'éclairage public. C'est-à-dire que nous réparerons les installations qui sont en place avant d'entamer le programme de rénovation de l'éclairage public tel qu'il était prévu par l'ancien conseil municipal", précise le Président Edouard Fritch. "Le président nous a promis d'être présent le 24 décembre au soir pour procéder à l'éclairage de la route de ceinture. Pour les quartiers, il va falloir attendre encore un peu, sûrement que tout sera réglé d'ici l'année prochaine", souligne le nouveau maire de Papara, Putai Taae.

Autre problème à résoudre au plus vite, celui de la cantine scolaire. "Ce problème n'est pas encore résolu. La semaine prochaine j'irai discuter avec les directeurs d'écoles pour que tous les enfants puissent manger à la cantine", explique Putai Taae.

D'autres soucis au niveau de l'éducation sont à relever comme la construction de l'école d'Apatea et la rénovation de celle de Tiamao. Des projets qui seront soutenus par le gouvernement : "Il faut qu'il y ait une attention particulière concernant l'école du centre. Il ne faut pas charger l'ancienne équipe car ils ont fait de leur mieux. Pour Tiamao, je vais voir avec le nouveau conseil, si c'est ce qu'ils veulent, et bien, nous mettrons les fonds qu'il faudra pour acheter ce terrain, je crois qu'il est estimé de l'ordre de 500 millions Fcfp", assure Edouard Fritch.

Avant de redresser les finances, le nouveau maire a annoncé son souhait à mettre en place un audit afin de voir l'état dans lequel se trouve la commune, aujourd'hui.

Priorité de la nouvelle équipe municipale de Papara : L'éclairage public et la cantine scolaire
La commune de Papara compte neuf adjoints au maire

- 1er adjoint au maire : Gaston Tunoa, en charge de la sécurité publique et civile, la prévention et la gestion du personnel

- 2ème adjointe au maire : Béatrice Peyrissaguet en charge de la santé

- 3ème adjoint au maire : Jean-Louis Benvenuti qui se chargera des finances

- 4ème adjointe au maire : Titaina Buchin en charge de l'éducation

- 5ème adjoint au maire : Roonui Fenuaiti, qui s'occupera de la jeunesse et des sports

- 6ème adjointe au maire : Heia Teina, qui se chargera des secteurs primaires

- 7ème adjoint au maire : Jean Torohia, en charge des grands travaux

- 8ème adjointe au maire : Norma Pohetai, pour la culture, l'artisanat et la religion

- 9ème adjointe au maire : Tiarenui Papara, en charge de la communication et des relations publiques


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Assemblée : Rudolph Jordan souhaite rejoindre le groupe Tapura

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Assemblée : Rudolph Jordan souhaite rejoindre le groupe Tapura
PAPEETE, 30 octobre 2015 – Rudoph Jordan pourrait rejoindre prochainement le groupe Tapura Huiraatira. L’élu Tahoera’a de la section des îles Sous-le-vent en a fait la promesse aux élus pro-Fritch, jeudi à Tarahoi.

"Je n'ai pas encore vu Jordan et je pense que je le verrai plus tard mais la vice-présidente du groupe Tapura Huiraatira (Dylma Aro) m'a informée ce matin de la décision de Jordan de suivre notre majorité et donc de nous rejoindre à l'assemblée de Polynésie française, ce qui portera le nombre à 28", a confirmé Edouard Fritch vendredi matin à Papara où il s’est rendu pour l’élection de Putai Taae à la tête de la mairie.

Rudolph Jordan serait-il en passe de rejoindre le groupe des pro-Fritch à l’assemblée ? Pour l’instant, rien n’est fait. Mais celui qui prétendait encore le 24 août dernier "le Tahoera’a Huiraatira est, et restera mon parti et mon groupe", face aux rumeurs le donnant déjà sur le départ, semble avoir réalisé un pas décisif jeudi après-midi : il a remis sa lettre de démission du groupe Tahoera’a et une lettre de demande d’adhésion au Tapura à la vice-président du groupe.

Il l’a fait "pour nous montrer qu’il est digne de confiance", confirme un élu Tapura, contacté vendredi. Mais à la lumière de l’épisode Raioha, encore présent dans toutes les mémoires, les documents lui ont été rendus, charge à lui de les signifier à qui de droit, au Tahoera’a et au secrétariat de l’assemblée.

Pour l’heure, la potentielle adhésion de Rudolph Jordan au Tapura en est là. L’élu de la section des îles Sous-le-vent a indiqué son intention de rejoindre le groupe des pro-Fritch pour la séance du 12 novembre prochain. C’est ce jour-là aussi que les deux ministres démissionnaires René Temeharo et Frédéric Riveta seront en mesure de siéger de nouveau à Tarahoi, en séance plénière. Dans cette hypothèse, le groupe des pro-Fritch serait à une voix de la majorité absolue dans l’hémicycle, à l'heure d'entamer le débat budgétaire pour l'exercice 2016.

Mais en deux semaines, beaucoup de choses peuvent encore arriver. "J'espère qu'avec Gaston Tong Sang à Bora Bora, ils formeront une bonne équipe pour se battre à l'assemblée pour les projets liés à cette commune", projette Edouard Fritch en vue de cette nouvelle recrue sous sa bannière. "Je suis assez content mais je reste optimiste car dès lors où on met en avant les problèmes de la population, je reste persuadé que nous trouverons une équipe d'élus décidés comme nous à œuvrer pour le Pays et à faire taire surtout nos différences et à faire taire ce qui nous sépare, et ce qui, aujourd'hui, ne peut aller à l'encontre des intérêts de nos populations".

Interrogé par Radio 1, Rudolph Jordan a estimé vendredi à Papara que "quatre" élus pourraient le suivre s'il rejoignait le groupe Tapura.

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Un stage, un dépliant, un rapport et…un article de presse

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Un stage, un dépliant, un rapport et…un article de presse
PAPEETE, le 30 octobre - Heitiare Fong est élève en terminale au lycée professionnel de Faa'a. Elle se prépare à un baccalauréat Service de proximité et de vie locale. Dans ce cadre elle effectue un stage au sein de l'association Fare Aupuru. Elle doit notamment faire paraître un article de presse dans un journal pour valider son immersion dans le monde professionnel.

"Je m'appelle Heitiare Fong. Je suis en classe de terminale bac pro Service de proximité et de vie locale au lycée professionnel de Faa'a. J'effectue mon stage au Fare Aupuru pour une durée d'un mois du 5 au 30 octobre 2015. Cette année, le projet de la structure est de travailler sur les 5 sens, un travail qui se fait quotidiennement. Le travail dans le social est difficile; il faut savoir s'intégrer, s'adapter aux différents situations et publics. Mais cela me plaît énormément. Plus tard j'aimerais être assistante sociale".

Pour valider son stage, l'étudiante a dû mener à bien plusieurs missions. "J'ai réalisé un dépliant sur la journée des foulées du front de mer. Je dois faire paraître un article dans la presse et enfin, il me faut faire un diaporama sur le rapport d'activité d'un enfant du centre."

Le Fare Aupuru est un centre d'accueil pour enfant en souffrance mentale (autistes, maladie orpheline). Il est dirigé par Évelyne Chanteau. Ces enfants et adolescents souffrent de troubles graves de la relation et de la communication. La structure accueille les enfants à partir de 3 ans et des jeunes adultes.

Les objectifs éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques sont variés : la propreté, l'hygiène et l'ordre, l'éducation sensorielle (visuelle, auditive, toucher, goût, odorat), l'éducation motrice et psychomotrice, locomotion, préhension, coordination psychomotrices, l'éducation physique et sportive : natation, parcours psychomoteur, la communication en relation individuelle, en groupe, en société : par le langage oral, écrit, langage des signes, pictogramme, l'expression corporelle et mimiques…, l'autonomie quotidienne : alimentaire, vestimentaire, des gestes simples, L'expression et la maîtrise des sentiments et de la vie affective ( amitié, plaisir et agressivité) et l’apprentissage du respect du corps de l’intimité de chacun.

Le centre accompagne et conseille la famille, dans leurs démarches administratives (les soins et les rééducations…). La prise en charge tend à favoriser l'épanouissement, la réalisation de toutes les potentialités, affectives et corporelles, l'autonomie maximale quotidienne sociale et professionnelle.

FONG HEITIARE

Contacts

Rue Jacques Morenhout, derrière Superette Mobil – Papeete
Tel/Fax: 40 57 70 99
Le Fare Aupuru accueille les enfants de 6H55 à 14H55 du lundi au jeudi et de 6H55 à 12H30 le vendredi
(fermeture du centre à 14 heures le vendredi).

Un stage, un dépliant, un rapport et…un article de presse

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La violence au cœur des débats

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La violence au cœur des débats
PAPEETE, le 31 octobre 2015 - Depuis 2013, le Groupe de réflexion sur la prévention des violences cherche à réunir les acteurs du secteur. Rejoint par l'association formation, action, recherche en Polynésie, la mairie de Faa'a, l'association polyvalente d'aide judiciaire et l'association Hotu area, il organise un séminaire qui lancera un programme de trois années de rencontres.

"Famille, parentalité et violence adolescente en Polynésie", tel est le nom du grand chantier lancé par le Groupe de réflexion sur la prévention des violences (GRPV), l'association formation, action, recherche en Polynésie (AFAREP), la mairie de Faa'a, l'association polyvalente d'aide judiciaire (APAJ) et l'association Hotu area. Il s'étirera sur trois années de rencontres, actions, échanges et commencera par un séminaire prévu du 5 au 10 novembre. Pour animer les travaux qui démarreront jeudi, deux intervenants ont fait le voyage de métropole. Lucien Hounkpatin, ethno-psychanalyste et maître de conférence à l'université Paris XIII et André Sirota, professeur émérite à l'université Paris X et psychanalyste de groupe.

"On parle beaucoup de ces thèmes en ce moment et en particulier depuis la Marche blanche, mais ils ne sont pas nouveaux", rapporte Nadine Collorig, présidente du GRPV, psychologue clinicienne et docteur en anthropologie. "Voilà près de 15 ans que nous observons sur le terrain une problématique de parentalité, de délitement familial, de manque de repère, de difficulté de l'enfant et des parents à trouver leur place." Ces observations "qui ne touchent qu'une petite partie de la population", insiste Nadine Collorig, sont faites par l'ensemble des acteurs de terrain."
De ces difficultés découlent des "comportements asociaux, des faits de violence qui vont crescendo", affirme Nadine Collorig. Elle ajoute que "tous les acteurs font les mêmes constats, chacun dans leur coin". Il n'y a pas de pont entre eux, pas de communication. C'est l'un des objectifs du séminaire et plus globalement du chantier lancé pour trois années. "Au cours du séminaire, nous allons nous retrouver, faire connaissance, mettre au point des actions que nous proposerons dans les mois à venir aux habitants. Les injonctions infantilisent tandis que les propositions rendent les familles actrices du changement."

Un chantier en trois temps

Les cliniciens à l'initiative du projet expliquent : "être parent, c’est savoir renoncer ; renoncer à l’idéal d’une rencontre, et accepter l’enfant en tant que sujet désirant. Qu’est-ce que la violence exprimée chez ces jeunes vient dire des relations entre générations aujourd’hui ? Y aurait-il un impossible à dire, un impossible à partager ? Cela serait-il conséquent à une perte de symbolique, une rupture de transmission ? Quelles peuvent être les conséquences de cet effondrement pour les jeunes, en termes de radicalisation groupale ? Nous avons mené plusieurs réunions avec des professionnels d’institutions du territoire (centre de la mère et de l’enfant, service social, centre hospitalier, assistantes sociales des collèges et lycées, service d’alcoologie et toxicomanie, agents de différentes mairies de Tahiti...) afin de partager nos observations de terrain. Les échanges mettent en exergue une même problématique : les parents sont démunis face à leurs enfants, face au discours social (« tu ne taperas plus »), face à l’incompréhension du système scolaire. Ils ne savent plus comment éduquer leur enfant.

Le chantier va s'organiser en différents temps. Un temps de préparation, d'évaluation, un tems d'événement, un temps de continuité de l'action, un temps de "redynamisation" et d'étendue du projet pour permettre aux acteurs de terrain de trouver un cadre dynamique indispensable pour les amener à soutenir d'eux-mêmes par la suite et pour qu'ils s'autorisent à mobiliser leurs propres ressources. Le temps 1 est celui de la préparation, elle a débuté en juin 2014 entre les professionnels du territoire. Il est un temps de réflexion via notamment le séminaire, encadré par des professionnels. Le temps 2 sera celui de la mise en place de l'action dans les quartiers en présence des intervenants professionnels extérieurs et des membres du comité de pilotage (créé pendant le séminaire). Un colloque sera organisé en partenariat avec l'Apaj au moment des assises des victimes en novembre 2016. Le temps 3, enfin, sera celui de la poursuite dans les communes intéressées.

La violence au cœur des débats
Savons-nous faire ? Peut-on apprendre ? Qui peut apprendre aux autres ?

Lucien Hounkpatin, ethno- psychanalyste et maître de conférence à l'université Paris XIII et André Sirota, professeur émérite à l'université Paris X et psychanalyste de groupe vont animer une conférence à l'Université de Polynésie française le 10 novembre à partir de 17h30 sur le thème "Être parent aujourd'hui". Ce rendez-vous portera sur la parentalité et les difficultés à devenir parents. André Sirota annonce : "Nos corps savent comment il faut s’y prendre pour faire un enfant matériellement, puisque ça n’a pas changé depuis la nuit des temps. Bien au contraire, aujourd’hui, faire grandir un enfant psychiquement, affectivement, culturellement, socialement, c’est une autre histoire. C’est beaucoup plus difficile qu’auparavant. Savons-nous faire ? Peut-on apprendre ? Qui peut apprendre aux autres ? Nous donnerons des réponses à ces questions.
Partout dans le monde, les contextes ont tellement changé que la permanence de base des cadres sociaux nécessaires pour grandir ou aider à grandir a disparu. Quand nous ne savons pas quel est l’avenir, tant pour nous-mêmes que pour nos enfants, comment faire pour donner la conviction aux plus jeunes qu’il y a un avenir enviable pour eux, et le sentiment profond que la vie vaut la peine d’être vécue, sans leur mentir ?
En tant que parent, éducateur, professeur, adulte, comment faire pour aider les plus jeunes à chercher une place et à prendre place parmi les autres et dans la société où ils vivent, alors qu’ils font chaque jour l’expérience d’une société qui les ignore, alors que pour développer le désir de grandir il est indispensable de se sentir attendu par les parents, les éducateurs, les ancêtres, les instances qui dirigent la société ?"

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Les malentendus tombent à propos du centre d'hébergement étudiant

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Les malentendus tombent à propos du centre d'hébergement étudiant
PAPEETE, le 30 octobre 2015 - Des étudiants du CHE, le Centre d'hébergement étudiant, qui se trouve sur le campus de l'université de Polynésie française se sont plaints de certains dysfonctionnements. Ils en ont appelé au ministre concerné. Jeudi soir ils rencontraient la directrice de l'Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française, responsable de la gestion des bâtiments.

Le collectif Avenir étudiant s'est fait entendre à plusieurs reprises, les conditions de vie du Centre d'hébergement étudiant (CHE) n'étant pas convenable, selon lui. Ses membres ont envoyé une lettre à l'ancien ministre de la Jeunesse et des sports, René Temeharo. Lequel a effectué, assisté de Cécile Tiatia, conseillère technique au ministère de l'éducation, une visite des lieux le 29 septembre 2015 pour constater la situation. Suite au remaniement ministériel, la visite est restée sans suite. Jusqu'à ce que Danièle Guyonnet, la directrice de l'Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française se déplace à son tour et aille à la rencontre du collectif jeudi soir. "Je crois qu'il y a eu des malentendus et un problème de communication. Après avoir discuté et répondu à leurs interrogations, les étudiants ont paru rassurés." Retour sur les malentendus.

"Il y eut d'abord ce problème de disparition des kitchenettes", rapporte Teriitua Janex, membre du collectif. "Avant il y avait une kitchenette par chambre, depuis la rentrée il y a une seule cuisine commune par bâtiment, elle se trouve au rez-de-chaussée, ce qui n'est pas pratique pour ceux qui habitent dans les étages".
Rencontrées, Danièle Guyonnet et Cécile Tiatia, conseillère technique au ministère de l'éducation s'en expliquent. "Nous avons récupérés la gestion des bâtiments dans un état qui n'est pas bon. Nous avons entrepris des travaux de remise aux normes après avoir fait un état des lieux. Cet état des lieux, réalisé par la Socotec en juillet 2015, a notamment montré que les plaques chauffantes des chambres représentaient un danger. C'est pourquoi nous les avons retirées et avons préféré construire des cuisines communes. Nous entendons maintenant les requêtes. Les étudiants se plaignent de perdre du temps dans les cuisine car il n'y a pas assez plaques chauffantes, mais nous ne pourrons rééquiper chaque chambre dans l'immédiat. C'est aussi une question de budget. Les étudiants demandent aussi un congélateur, des micro-ondes et rice cooker : nous attendons une demande écrite pour agir."

"Ensuite", poursuit Teriitua Janex, "le portail qui était toujours ouvert est désormais fermé le week-end, en raison, semble-t-il d'un problème de sécurité. Mais cela rend difficile les visites des parents qui viennent voir leurs enfants alors que des squatteurs sont toujours sur le toit de l'un des bâtiments ; qu'ils ont une télécommande et entrent et sortent comme ils veulent."
Danièle Guyonnet assure avoir demandé à rouvrir le portail en journée à partir de ce week-end du 1er novembre. Concernant les squatteurs, elle confirme. "Ce sont des personnes qui revendiquent la terre et que nous avons toujours eu là."

Enfin, la fédération de tir a investi "une salle qui était destinée à devenir une salle d'étude" a constaté Teriitua Janex. "Ils étaient là mercredi soir à s'entrainer".
Un entraînement a bel et bien eu lieu, "mais c'était le dernier" annonce Danièle Guyonnet. "En fait, en fin d'année scolaire dernière, la fédération nous avait demandé le réfectoire de l'IJSPF pour s'entrainer. Ce que nous n'avions pu accepter car elle était déjà utilisée pour des cours de cuisine. À cette époque, nous étions à quelques jours des Jeux du Pacifique. Nous avions prêté une salle du CHE puisqu'il n'y avait plus personne. Ils nous ont redemandé cette année mais nous sommes en pourparlers avec l'UPF pour leur prêter deux salles. Deux salles qu'ils utiliseraient en journée, qu'ils équiperaient de chaises, tables et rétroprojecteurs et qu'ils laisseraient ouvertes après leur passage. Cela devrait se confirmer début janvier." La fédération a profité de l'attente mais Danièle Guyonnet a préféré mettre un terme cette semaine à l'occupation "pour éviter toute polémique".

Qui gère quoi?

Le Centre d'hébergement étudiant compte cinq bâtiments, 228 lits pour 114 chambres. Il a été affecté à l'Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française en 2013 à la fermeture de la société d'aménagement et de gestion de Polynésie française (Sagep). Il est donc sous la responsabilité du ministère de la jeunesse. L'octroi des logements est, quant à lui, sous la responsabilité du ministère de l'Éducation. Le manque de place est criant. Cinq-cents demandes étudiantes ont été faites en 2015. C'est pourquoi, dans le cadre du contrat de projet 2015-2020, la construction par la société TNAD de quatre bâtiments supplémentaires est prévue.



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Finale Nouvelle-Zélande - Australie : les All Blacks jouent pour l'histoire

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Finale Nouvelle-Zélande - Australie : les All Blacks jouent pour l'histoire
Twickenham, Royaume-Uni, samedi 31/10/2015 - Les All Blacks, qui affrontent l'Australie en finale de la Coupe du monde samedi à Twickenham (17h00 locale, 6h00 à Tahiti), ont l'occasion de décrocher un deuxième titre mondial consécutif, ce qui scellerait leur réputation de meilleure équipe de l'histoire.

Plus de 78% de victoires depuis 1903... Et même 90,5% depuis le titre de 2011. Les All Blacks dominent la planète ovale depuis la nuit des temps. Mais ils n'ont, pour l'instant, décroché que deux titres mondiaux, en 1987 et 2011; comme l'Australie (1991, 1999) et les Springboks (1995, 2007). Et encore, les Néo-Zélandais se sont-ils imposés à chaque fois à domicile.

Voilà donc l'occasion de se détacher pour de bon ; de devenir la première équipe triple championne du monde et de tuer une bonne fois pour toutes cette réputation de "looser" qui leur colle au maillot depuis les éliminations prématurées en 1991, 1999 (demi-finale) et surtout 2007 (quart de finale).

Ce rendez-vous particulier coïncide avec la fin d'une génération dorée, incarnée par l'emblématique capitaine Richie McCaw. Si le troisième ligne refuse obstinément de confirmer que cette 148e sélection (un record) sera sa dernière, ses coéquipiers Dan Carter (111 sél.), Ma'a Nonu (102 sél.), Conrad Smith (93 sél.) et Keven Mealamu (130 sél.) tireront à coup sûr leur révérence internationale.

Le rebond des Wallabies

Cette immense expérience s'est révélée extrêmement précieuse durant la compétition, notamment lors d'une demi-finale qu'il a fallu patiemment déverrouiller face à l'Afrique du Sud (20-18). Elle sera encore indispensable samedi pour contrer le rebond des Wallabies, encore moribonds à l'automne 2014 avant de reverdir sous la houlette du sélectionneur à poigne Michael Cheika.

Car ces Wallabies, eux aussi en quête d'une troisième couronne mondiale, possèdent de sérieux arguments qui leur ont permis de terminer devant le pays de Galles et l'Angleterre au premier tour. Puis d'éliminer l'Ecosse (35-34) et l'Argentine (29-15) sur la route de la finale.

Les Australiens comptent notamment dans leurs rangs deux troisièmes lignes, David Pocock et Michael Hooper, capables d'enrayer les enchaînements adverses par leur seule activité sur les points de rencontre (rucks). Leur défense, particulièrement hermétique, et quelques individualités (l'ouvreur Bernard Foley, le centre Matt Giteau, l'ailier Drew Mitchell ou l'arrière Israel Folau) sont, elles aussi, capables d'un exploit pour déposer la Coupe William Webb Ellis dans la corbeille wallaby.

"Biggest and best ever"

Au lendemain du match pour la 3e place, remporté par l'Afrique du Sud face à l'Argentine (24-13), ce 48e match clôturera la 8e édition du Mondial, proclamé avant même le match d'ouverture comme "The biggest and best ever" (le plus grand et le meilleur jamais organisé).

Cette Coupe du monde a notamment permis d'établir un record de fréquentation ; puisque quelque 2,4 millions de spectateurs au total se sont rendus dans les stades (contre 2,2 en France en 2007), avec en prime un record pour un match de Coupe du monde (89.267 pour Irlande-Roumanie à Wembley le 27 septembre).

Sans compter la foule qui s'est pressée dans les "fanzone" pour suivre les matches sur écran géant (1,5 million). Le Mondial a permis d'injecter 2,5 milliards de livres (296 milliards Fcfp) dans l'économie anglaise qui a enregistré 1,9% de hausse dans le domaine des ventes de détail en septembre.

La finale, pour laquelle les 80.125 places disponibles à Twickenham ont été vendues, sera précédée par un survol des Red Arrows, l'équivalent britannique de la Patrouille de France. A la fin du match, le drapeau de la nation gagnante s'affichera sur la "London Eye", la grande roue plantée sur les bords de la Tamise à proximité du centre de la capitale anglaise.

Enfin, dimanche, au lendemain du match, World Rugby dévoilera le nom du "joueur de l'année", récompense pour laquelle sont notamment en course quatre joueurs qui prendront part à la finale ; les All Blacks Daniel Carter et Julian Savea, ainsi que les Australiens David Pocock et Michael Hooper.

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Une médaille de prix Nobel vendue 800.000 dollars aux enchères

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Une médaille de prix Nobel vendue 800.000 dollars aux enchères
Los Angeles, Etats-Unis, vendredi 30/10/2015 - La médaille du prix Nobel de médecine accordé en 1963 à un ancien professeur de Cambridge pour son travail révolutionnaire sur le système nerveux central a été vendue aux enchères pour près de 800.000 dollars.

La médaille d'or de 23 carats remise à feu Sir Alan Lloyd Hodgkin a été achetée par un collectionneur privé non identifié tard jeudi, a indiqué la maison de vente Nate Sanders.

Frappée du portrait d'Alfred Nobel d'un côté et du nom du lauréat de l'autre, elle avait été mise à prix 450.000 dollars et a été vendue au final pour 795.614 dollars.

Un autre prix Nobel mis aux enchères en mai avait coûté 765.002 dollars.

Depuis début 2014, environ dix médailles de prix Nobel ont été vendues aux enchères, les familles des lauréats cherchant à monétiser ces prestigieuses récompenses.

Le Nobel de la Paix remis en 1936 à l'Argentin Carlos Saavedra Lamas a été vendu 1,16 million de dollars l'an passé, après avoir été trouvé dans un magasin de dépôt-vente.

C'est la discipline de médecine qui détient pour l'instant le record: l'Américain James Watson, qui a gagné le Nobel 1962 pour sa co-découverte de la structure de l'ADN, a récolté 4,76 millions de dollars en vendant sa médaille en décembre 2014.

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La rue Bernière revêt ses habits de Halloween

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La rue Bernière revêt ses habits de Halloween
PAPEETE, 30 octobre 2015 - L'association Team Bernière a accompagné plus de 65 enfants du quartier de Pirae à la chasse aux bonbons, où les plus beaux déguisements étaient récompensés en sucreries. Les riverains ont joué le jeu, décorant leurs maisons et préparant leurs propres costumes pour essayer d'effrayer – un peu – les bambins.

Ce n'est pas une tradition millénaire, l'Église ne l'apprécie pas plus que ça, mais les enfants l'adorent. Halloween pour eux ce sont les déguisements, les bonbons et quelques frissons bien innocents au détour d'une maison particulièrement bien décorée ou d'un déguisement par trop réaliste.

Plus d'une soixantaine d'entre eux ont pu vivre cette fête pratiquement comme dans les films américains grâce à l'association Team Bernière. La rue Bernière est celle qui longe la rivière de la Fautaua côté Pirae, et cette association essaye d'animer le quartier au maximum pour les enfants et les jeunes. Formations de secourisme pour les ados, équipes de futsal, formations professionnelles…

Mais la centaine d'adhérents avait une requête spéciale pour le 30 octobre : organiser une fois de plus la fête de Halloween pour les familles du quartier. L'asso a donc demandé aux habitants de se préparer au passage d'une horde d'enfants effrayants encadrés par ses bénévoles.

Les résidents ont répondu présent. Ils ont prévu les stocks de bonbons et certains ont décoré leurs maisons avec toiles d'araignées, balais de sorcières et autres joyeusetés. Les enfants et leurs parents ont ainsi pu se promener dans toutes les servitudes en étant bien accueillis. La fête fut très réussie et devrait se renouveler l’an prochain pour la cinquième année consécutive.

La rue Bernière revêt ses habits de Halloween
William Ticchi, président de l'AS Team Bernière

"L'AS Team Bernière est une association de quartier qui regroupe les gens qui habitent dans la rue. Nous avons entre 80 et 120 membres. Nous avons participé au concours "J'embellis ma commune", on organise des formations, nous avons participé au concours de futsal de Pirae, aux Tuaro Maohi… Tout ce qu'il faut pour occuper un peu cette jeunesse qui recherche du travail. Alors aujourd'hui c'est pour les vraiment jeunes, les enfants. On a mis des messages sur tous les portails, à partir du feu rouge, la pizzeria du Manguier, et jusqu'à Somatec. On commence dans le parking de Orchidée Cythère, ensuite on va à Hyper U où il y aura une distribution de bonbons par le supermarché, et ensuite on remonte la rue, avec les bénévoles qui accompagnent les enfants, sécurisent la route pour les voitures et les servitudes pour les chiens, et il y aura un goûter à la fin. C'est la quatrième année, et on dirait qu'il y a de plus en plus de participants. On avait 65 enfants inscrits à la dernière réunion, et il y en a beaucoup qui arrivent que je ne connais pas, on peut les inscrire à l'association. Pour savoir tout ce qu'on organise, il suffit d'aller sur la page Facebook AS Team Bernière."




La rue Bernière revêt ses habits de Halloween
Famile Tarano

Les enfants : "Nous on aime Halloween, c'est pour les bonbons, mais il n'en faut pas trop. Sinon on a plein de caries ! Se déguiser aussi c'est pas mal."

La maman : "On est membres de l'association Team Bernière, et c'est la troisième année que nous participons à Halloween. Si c'est comme l'année dernière, à la fin les citrouilles seront remplies de bonbons. Mais on a prévu des sacs pour les vider, c'est bien organisé (rires)."





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Les All Blacks champions du monde de rugby

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Les All Blacks champions du monde de rugby
Twickenham, Royaume-Uni, samedi 31/10/2015 - Les All Blacks, l'emportent 34 à 17 face à l'Australie en finale de la Coupe du monde 2015 de rugby, samedi à Twickenham. L'équipe néo-zélandaise décroche un deuxième titre mondial consécutif.

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A la veille de l'Hawaiki Nui Va'a, Huahine en fête (diaporama)

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A la veille de l'Hawaiki Nui Va'a, Huahine en fête (diaporama)
FARE, le 01 novembre 2015- A quelques jours du départ de la plus importante course de pirogues de l’année, Huahine se prépare. Samedi, c’était la fête du potiron. Peu de cucurbitacées, mais des sourires, des fruits, des guitares et de magnifiques stands. Le village de Fare, en effervescence, s’apprête à accueillir la foule de l’Hawaiki nui Va’a…petite promenade en image au milieu de ces scènes de vie…captées par l’objectif du photographe officiel de Huahine, Petero Koerber, que nous remercions.


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Deux frères sortent du tribunal pour vol de scooter et repartent chez eux...sur un scooter volé

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Deux frères sortent du tribunal pour vol de scooter et repartent chez eux...sur un scooter volé
PAPEETE, le 1 novembre 2015 - Deux frères bien connus de l'autorité publique pour faits de vols ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Faa'a après avoir été appréhendés pour vol de scooter. Ils n'en étaient pas à leur premier méfaits car lorsqu'ils ont été arrêtés chevauchant une machine volée, ils sortaient du tribunal de Papeete, où il venaient de répondre pour...vol de scooter.

Ce samedi 31 octobre, la victime d'un vol de cyclomoteur contacte le centre opérationnel de la gendarmerie. Elle vient de reconnaître, dans l’agglomération de Faa'a, son scooter en circulation, conduit par deux individus. Les service de police municipale et de gendarmerie sont informés et les muto'i ne tardent pas à intercepter, à l'entrée du parking Henri Hiro à Faa'a, le scooter et ses deux "occupants".

Les deux mis en cause, deux frères, défavorablement connus pour des faits de vol ont été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Faa'a. Le conducteur âgé de 17 ans reconnaît être l'auteur du vol, le plus âgé reconnaît bénéficier du deux roues en connaissance de cause.

A l'issue, le premier est convoqué devant le juge des enfants le 17/12/2015 aux fins de mise en examen pour vol, le second est convoqué devant le tribunal correctionnel le 3/12/2015 pour recel de vol.

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142 conducteurs contrôlés à Taravao: 16 contrevenants

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142 conducteurs contrôlés à Taravao: 16 contrevenants
TARAVAO, le 31 octobre 2015- La gendarmerie a mis en place à Taravao un dispositif de lutte contre l'insécurité routière au rond point de carrefour samedi 31 octobre 2015 de 21 heures à 23 heures 00.

Vingt gendarmes des unités de Taravao, Papara, de la Brigade motorisée de Faa'a et du DSI de FAA'A renforcés de deux policiers municipaux ont été employés sur les lieux.

Au total ce sont 142 conducteurs et leurs véhicules qui ont été contrôlés ( voitures, motos et scooters ) . Dix conducteurs conduisaient sous l'empire d'un état alcoolique ( taux de 0,38 à 0,70 Milligramme d'alcool par litre d'air expiré ), six d’entre eux présentaient un taux délictuel et ont fait l'objet d'une rétention de permis de conduire et d'une convocation en justice.

Un défaut de permis et d'assurance ont également été constatés,

Ainsi que deux défauts d’équipement sur des scooters.

La gendarmerie rappelle que la lutte contre la délinquance routière demeure une priorité. D'autres opérations similaires seront ainsi conduites dans les semaines à venir.

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Surf – World Qualifying Series : Mihimana Braye, le prochain ‘Michel Bourez’ ?

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Suite à un dernier bon résultat à Itacaré, au Brésil, Mihimana Braye, 19 ans, se classe 106e dans le circuit WQS. Il rate de peu le Top 100, synonyme de qualification assurée pour les compétition à points du WQS, les ‘Primes’. Le bilan reste positif, sa place lors des championnats du monde Pro junior en fin d’année lui offrira une dernière chance de se qualifier.
Surf – World Qualifying Series : Mihimana Braye, le prochain ‘Michel Bourez’ ?
BRESIL, le 1e novembre 2015. Mihimana Braye est un des meilleurs espoirs du surf polynésien. Il a actuellement 19 ans. Il a fait d’excellents résultats cette année, en remportant le Rangi Pro, une compétition Pro Junior organisée par la World Surf League aux Tuamotu, puis le Taapuna Master, la compétition de surf locale prestigieuse.
 
Il est en voyage depuis 5 mois environ, afin de tenter sa chance lors des compétitions qualificatives (WQS) pour le championnat du monde (WCT). Les compétition du WQS appelées ‘prime’ sont celles les plus cotées en termes de ‘prize money’, comme en terme de points qualificatifs pour le championnat WCT.
 
Rappelons que Michel Bourez est dans le WCT pour la 7e année consécutive, s’il fait un bon résultat à Hawaii dans la 11e étape il y restera, dans tous les cas de figure la relève doit être préparée.
 
L’élite du Top 34 est composée d’Australiens, d’Américains et les Brésiliens sont montés en puissance ces dernières années. Les français ultra-marins ne sont pas en reste, les deux grands champions que sont Michel Bourez et Jérémy Florès, tentent de tirer leur épingle du jeu dans un milieu à forte concurrence.
 
Mihimana Braye n’est pas le seul candidat à la relève. Il y a également le jeune Mateia Hiquily, 63e au classement WQS car il a participé aux ‘Primes’ cette année ou encore Keoni Yan, 140e, qui s’est installé à Hawaii. Ariihoe Tefaafana, de la même génération, est actuellement sur Tahiti, il est également très talentueux, tout comme O’Neil Massin, vainqueur de la dernière compétition WQS organisée à Tahiti, le Papara Pro.
 
Mihimana était au Brésil depuis 2 semaines. Il a participé à deux compétitions WQS 6000.  Dans la première, organisée à Florianopolis, il n’a pu passer qu’un seul tour. Par contre, dans la 2e compétition, il a pu passer les 3 premières séries, échouant de peu en 8e de finale.

Surf – World Qualifying Series : Mihimana Braye, le prochain ‘Michel Bourez’ ?
Mihimana Braye a pu nous accorder une interview depuis le Brésil :
 
Tu a fais un bon parcours dans cette compétition ?
 
« Oui, mais si j’avais passé cette dernière série, j’aurais sécurisé ma place dans les ‘primes’ de l’année prochaine, en étant dans le Top 100 des meilleurs surfeurs de compétition, pour être considéré comme un surfeur Pro car tu gagnes de l’argent dès la première série dans ces compétitions. Je suis actuellement 106e donc cela va être juste pour les ‘Primes’. »
 
« J’étais 145e avant les étapes du Brésil, grâce à cette perf’, je suis monté au classement. Mon objectif cette année, c’était de me qualifier pour les championnats du monde junior en fin d’année et d’être dans les ‘Primes’ l’année prochaine. Pour les ‘Worlds’ j’ai réussi, pour les ‘Primes’ c’est juste. Il me reste, malgré tout, la possibilité de terminer dans les 5 premiers au championnat du monde junior pour avoir la ‘wildcard pour tous les ‘Primes’ de l’année prochaine, alors on y croit ! »
 
Satisfait de ton évolution cette année ?
 
« Je suis content car j’ai travaillé dur et j’en récolte les résultats. En 2013, j’étais 370e au classement WQS, en 2014 j’étais 220e et en 2015 je suis à la 106e place. Je reste confiant, cela me motive encore plus pour réaliser mon rêve, entrer dans le WCT. Petit à petit, si je continue ainsi, j’espère y être d’ici trois ans, j’ai 19 ans, j’en aurai 22, donc on y croit. »
 
« Je remercie mon coach Kader Touati qui m’en apprend tous les jours ainsi que mon sponsor Tokahi Surf Wear pour l’énorme soutien, pour les voyages et le reste. Je suis fier de représenter la marque partout dans le monde. Merci à Air Tahiti Nui qui m’a fait gagner un billet lors de ma victoire au Rangi Pro. Merci aussi à Blast Tahiti, Fcs, Mata Store et Enviropol. Je remercie mes parents et la famille qui me manque, ma copine qui me rejoint bientôt et merci à Symon Bounce et Tahiti Infos pour l’article, Maururu Roa. » SB

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Espagne: les joueurs du Barça penauds après s'être déguisés pour Halloween

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Espagne: les joueurs du Barça penauds après s'être déguisés pour Halloween
Madrid, Espagne | AFP | dimanche 01/11/2015 - Les joueurs du FC Barcelone ont demandé pardon dimanche pour avoir enfilé des déguisements d'Halloween et fait irruption dans la salle de presse du stade de Getafe samedi après leur victoire 2-0 en Liga, niant avoir voulu manquer de respect à leurs adversaires.

Les images des stars de l'équipe catalane grimés en vampire, zombie ou autres morts-vivants, notamment Neymar, Luis Suarez ou Dani Alves, ont fait le tour des réseaux sociaux samedi soir dans l'ambiance bon enfant de cette fête, célébrée chaque année à la veille de la Toussaint.

Mais certains joueurs de Getafe n'ont pas apprécié l'attitude des Barcelonais, déclenchant un début de polémique. Le milieu algérien Mehdi Lacen a ainsi évoqué une attitude "incorrecte de (son) point de vue" et a assuré qu'il n'aurait jamais fait ce genre de choses un jour de victoire au Camp Nou.

"En aucun cas il n'était dans notre état d'esprit d'offenser ou d'importuner nos camarades de l'équipe de Getafe", se sont défendus les Barcelonais dans un communiqué publié dimanche soir par le club catalan.

En particulier, les joueurs ont regretté d'avoir fait irruption dans la petite salle de presse du Coliseum Alfonso-Pérez au moment où un de leurs adversaires du soir, le milieu offensif Victor Rodriguez, était en train de s'exprimer devant les journalistes.

"C'était un malheureux hasard, nous lui avons demandé pardon personnellement et nous lui témoignons tout notre respect", ont ajouté les joueurs barcelonais.

"L'effectif est conscient de la responsabilité d'être joueur du FC Barcelone et souhaite présenter ses excuses à quiconque se serait senti offensé, en particulier les membres de l'équipe de Getafe et leurs supporteurs", concluent-ils.


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Libre-échange avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande : l’Océanie veut passer à la vitesse supérieure

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Libre-échange avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande : l’Océanie veut passer à la vitesse supérieure
RAROTONGA, dimanche 1er novembre 2015 (Flash d’Océanie) – Les ministres océaniens du commerce ont achevé en fin de semaine leur réunion régionale sur l’affichage de leur volonté d’accélérer le processus de mise en place d’un accord de libre-échange ouvert aux deux grands voisins que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

À l’issue de cette réunion ministérielle, qui se tenait dans la capitale des îles Cook, le dossier des négociations en vue de faire démarrer l’accord « PACER Plus », spécifique aux échanges entre pays du Forum des Îles du Pacifique (FIP) et ces deux grands pays, s’est taillé une part de choix.
Les ministres des 14 États membres du FIP, dans leur déclaration finale, ont pris l’engagement de « redoubler d’efforts » en vue de parvenir à une conclusion de ce traité.

Des accords similaires (dont le « PICTA » pour Pacific Island Countries Trade Agreement) ont été mis en place ces dix dernières années, mais ils ne concernent que les 14 États insulaires du FIP, pas l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

L’accord « PACER » (pour Pacific Agreement for closer Economic Relations, accord océanien pour des relations économiques plus étroites) vise à abattre les barrières douanières pour les produits australiens et néo-zélandais, déjà très bien représentés sur les marchés des petites îles du Pacifique.
Parmi les lignes-force avancées par Canberra et Wellington afin de convaincre les pays océaniens d’ouvrir plus largement leurs portes : l’idée de promouvoir un « régionalisme » économique dans la zone Pacifique et une meilleure visibilité des produits insulaires sur les marchés internationaux.
Afin de parvenir à un accord rapide, l’Australie a annoncé une augmentation de son aide aux frais de fonctionnement d’un bureau de promotion des investissements et du commerce dans le Pacifique, situé à Sydney, le tout à hauteur d’un million et demi de dollars australiens, a annoncé le FIP dans un communiqué le 30 octobre 2015.

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Air Niugini rachète 7 avions à KLM

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Air Niugini rachète 7 avions à KLM
PORT-MORESBY, dimanche 1er novembre 2015 (Flash d’Océanie) – Air Niugini, la compagnie aérienne de Papouasie-Nouvelle-Guinée, devrait prochainement prendre livraison de sept avions Fokker 70, rachetés en seconde main à KLM, a annoncé la compagnie néerlandaise le 22 octobre 2015

Cette vente d’appareils usagés, du point de vue de KLM, annonce un changement de fournisseurs et ouvre la voie à l’achat d’appareils de taille similaire, mais de fabrication brésilienne : des Embraer 190s et 175s, jugés plus économiques et moins coûteux à entretenir.

Les deux premiers exemplaires brésiliens devraient être réceptionnés en décembre 2015, a annoncé KLM.

Pour AirNiugini, les Fokker, en version F100s, sont déjà utilisés depuis une dizaine d’années sur les lignes domestiques mais aussi régionales, à destination des villes australiennes les plus proches, comme Cairns.
Le premier rachat de Fokker à KLM remonte à fin 2013.

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Condamnations d’élus à Vanuatu : effet ricochet possible aux îles Salomon ?

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Condamnations d’élus à Vanuatu : effet ricochet possible aux îles Salomon ?
HONIARA, dimanche 1er novembre 2015 (Flash d’Océanie) – La récente condamnation de 14 députés par la Cour Suprême de Vanuatu pourrait avoir, par effet de contrecoup, des répercussions dans toute la région, ont estimé fin octobre 2015 les antennes régionales d’organisations de lutte contre la corruption.
Selon la branche salomonaise de l’ONG Transparency International, cette sentence, qui crée un précédent dans toute la région Pacifique insulaire, « envoie un message fort à tous les députés des îles Salomon ».
Dans son jugement, la Cour Suprême de Vanuatu, le 22 octobre 2015, a condamné 14 députés, dont plusieurs anciens Premiers ministres de Vanuatu, à des peines de prison allant, dans certains cas, jusqu’à quatre ans de prison ferme, pour corruption.

La branche salomonaise de l’ONG, Transparency Solomon Islands, en réaction à ces peines, a rappelé peu après que la juge Mary Sey avait à plusieurs reprises, pour justifier sa sentence, évoqué la notion de « trahison de la confiance du public » de la part de dirigeants nationaux.
« Les actes de corruption doivent être éradiqués de Vanuatu et les peines, que ces élus ont eux-mêmes entérinées sous forme de lois à Vanuatu, doivent être appliquées », a renchéri la magistrate en rendant lecture de son verdict et des condamnations qui l’ont suivi.
Ce jugement, selon l’ONG, pourrait potentiellement créer une dynamique plus hardie en matière de verdicts à l’encontre d’élus impliqués dans des affaires de corruption, a estimé l’ONG.

Transparency Solomon Islands a aussi rappelé des situations similaires de lutte pour le pouvoir entre majorité et opposition aux îles Salomon.
Au gré d’alliances très fluctuantes là aussi entre groupes parlementaires et députés, qui favorisent souvent le dépôt de motions de censure et la chute de gouvernements fragiles, « un environnement qui favorise la pratique de pressions à travers le prisme de la corruption et des pots-de-vin est non seulement très plausible, mais aussi très tentant », a déclaré l’ONG dans un communiqué.
Aux îles Salomon, ces derniers jours, le Premier ministre Manasseh Sogavare a été à deux doigts de chuter par voie de motion de censure.
L’opposition a finalement retiré cette motion en fin de semaine dernière, après que M. Sogavare ait nommé en urgence sept nouveaux ministres, recrutés au sein du groupe parlementaire des non-inscrits.
Les titulaires précédents de ces portefeuilles avaient subitement, les jours précédents, changé de camp et rallié l’opposition.
Les portefeuilles concernés étaient ceux de l’intérieur, de l’infrastructure, des forêts, du commerce et de l’industrie, des régions, de l’éducation et des affaires foncières.
Par effet de contrecoup, le remaniement-express de la semaine dernière a aussi touché les ministères de la police et des services pénitentiaires, de la culture et du tourisme ainsi que de la justice.

Condamnations d’élus à Vanuatu : effet ricochet possible aux îles Salomon ?
C’est dans ce climat délétère que le Forum des Îles du Pacifique (FIP) et l’Australie ont annoncé, fin octobre 2015, la nomination d’un nouveau coordinateur de la mission régionale d’assistance aux îles Salomon (RAMSI).
La RAMSI est une force déployée en juillet 2013 et consistant, avec des militaires et policiers australiens, néo-zélandais et océaniens, à rétablir l’ordre aux îles Salomon après cinq années de conflit ethnique ayant entraîné un effondrement de l’État de droit.
Après une intervention d’abord centrée sur la remise en place des organes essentiels de l’État et de l’ordre public, la RAMSI, principalement financée par l’Australie, a progressivement déplacé son action vers un rôle de rétablissement des services essentiels de ce pays mélanésien, avec un fort accent sur la bonne gouvernance.
Désormais affichée en phase de retrait, cette RAMSI sera désormais « coordonnée » par Quinton Devlin, nommé par Canberra « Coordinateur Spécial ».


Ce diplomate de carrière australien, au cours de sa carrière, a notamment été en poste au Brésil (adjoint au chef de mission ces trois dernières années), mais aussi à Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) où, au début des années 2000, il a suivi de près la mise en place du processus de paix sur cette île, théâtre d’une guerre sécessionniste entre 1987 et 1999.
Il devrait prendre ses fonctions aux îles Salomon en décembre 2015, en remplacement de Justine Braithwaite, qui occupait ce poste depuis novembre 2013, a annoncé Mme Julie Bishop, ministre australienne des affaires étrangères.
L’une des principales missions figurant sur la feuille de M. Devlin sera de superviser le retrait définitif de la RAMSI d’ici à la mi-2017, a précisé Mme Bishop.


Dans le plus grand pays de la Mélanésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où la vie politique est tout aussi tumultueuse, le Premier ministre Peter O'Neill a lui-même survécu, en fin de semaine dernière, à une motion de censure déposée par l’opposition, qui tentait une nouvelle fois de le renverser.
Sa stratégie a, cette fois-ci, consisté à déposer une contre-motion engageant la responsabilité de son gouvernement et sollicitant des élus un vote de « confiance ».
Il a obtenu 78 voix pour, et seulement deux contre.
Le groupe de l’opposition avait préféré quitter l’hémicycle avant la tenue de ce vote.
Entre-temps, le Président par intérim du Parlement, Aide Ganasi, a jugé la motion de défiance non recevable.



Condamnations d’élus à Vanuatu : effet ricochet possible aux îles Salomon ?
Jeudi 22 octobre 2015, la Cour Suprême de Vanuatu a condamné 14 députés et anciens ministres à des peines de prison ferme, dans une affaire de corruption perçue comme sans précédent dans cet archipel mélanésien.
Dans cette série de sentences, d’une ampleur jamais connue dans la jeune histoire de cet ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides, l’ancien Premier ministre francophone et jusqu’à récemment Vice-premier ministre Moana Carcasses, au centre de cette affaire de pots-de-vin et de corruption, a écopé d’une peine de quatre ans de prison fermes avec effet immédiat.
Le Président du Parlement, Marcelino Pipite, qui avait profité de la récente absence du Président de la République pour proclamer une grâce pour lui-même et les treize autres élus, écope quant à lui d’une peine de trois ans de prison.
La même sentence a été prononcée pour un autre ancien Premier ministre francophone, Serge Vohor.
La plupart des autres politiques reconnus coupables des mêmes chefs d’accusation, souvent de corruption passive, ont aussi reçu des peines du même ordre de longueur, rapporte la presse locale.
Le seul de ces élus ayant apparemment trouvé grâce aux yeux de la justice vanuatuane est Willie Jimmy, vétéran de la politique, qui avait, dès le début des audiences, choisi de coopérer avec l’accusation et d’emblée plaidé coupable.
Il a bénéficié d’une forme de clémence en ne se voyant condamné qu’à vingt mois de prison avec sursis.
Aux termes de la loi, les peines pouvaient atteindre les dix ans de prison.
Ces sentences ont été annoncées par la juge Mary Sey, dans un climat tendu, alors que des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans le calme à l’extérieur de la salle d’audiences.
La magistrate, en rendant sa sentence, a comparé la corruption à un « cancer » qui minait la vie politique.
Aucun incident n’a été signalé.
La veille, le Président du Grand Conseil des Chefs coutumiers avait jugé utile d’appeler la population au calme, à au respect de l’état de droit et à celui aussi des valeurs coutumières et traditionnelles, qui fondent cet État insulaire.

Au cours des jours précédant l’annonce de ce verdict, le climat avait été particulièrement tendu dans la capitale vanuatuane.
Vendredi 16 octobre 2015, la police avait lancé une vaste opération visant à arrêter 11 des 14 députés reconnus coupables par la Cour.
Juste avant le lancement de cette opération de police, le Président en titre, Baldwin Lonsdale, de retour dans l’archipel, avait ordonné la révocation de l’amnistie prononcée par Marcelino Pipite, Président du Parlement.

Un jugement charnière

Ces condamnations sont considérées comme faisant date dans l’histoire de Vanuatu, devenu indépendant en 1980, après des années de pratiques douteuses de la part des politiques.
La création, au milieu des années 1990, d’un bureau du médiateur censé veiller au bon respect du code des dirigeants, et d’une déontologie dans la classe politique, n’a eu que peu d’effets : les rapports parfois cinglants de la première titulaire de ce poste, la Française d’origine Marie-Noëlle Ferrieux-Patterson, ont pour la plupart été ignorés.
Les 14 personnalités reconnues coupables et condamnées jeudi 22 octobre 2015 sont Moana Carcasses, Marcelino Pipite, Steven Kalsakau, Paul Telukluk, Serge Vohor, Jonas James, Tony Nari, Thomas Laken, Silas Yatan, Sebastien Harry, Arnold Prasad, Tony Wright, Jean Yves Chabot, John Amos et Willie Jimmy.
Mercredi 21 octobre 2015, la même Cour Suprême de Vanuatu avait invalidé les grâces prononcées le 10 octobre 2015 par le Président du Parlement, qui déclarait alors agir en tant que Président de la République par intérim, en l’absence momentanée du chef de l’État.

Tentatives d’ « auto-grâce »

Marcelino Pipite, Président du Parlement de Vanuatu, avait profité d’une brève période d’intérim des fonctions du Président de la République, Baldwin Lonsdale, en voyage à l’étranger, pour gracier 14 députés, dont lui-même, reconnus coupables de corruption quelques ours plus tôt.
À Vanuatu, le Président du Parlement assume automatiquement les fonctions du Chef de l’État lorsque ce dernier se trouve en déplacement à l’étranger.

Vendredi 9 octobre 2015, au terme de longues audiences, la Cour Suprême de Vanuatu avait rendu un verdict prononçant coupables M. Pipite ainsi que 13 autres députés membres de l’Assemblée (52 sièges) dans une affaire de corruption active ou passive.
Parmi les coupables : l’ancien Premier ministre Moana Carcasses, devenu Vice-premier ministre au sein du gouvernement actuel, à la faveur du vote d’une motion de censure.
De nombreuses autres personnalités sont aussi ministres au sein du gouvernement actuel, dirigé par le Premier ministre Sato Kilman.
Dans son jugement rendu mercredi 21 octobre 2015, dans une salle d’audiences comble, le juge Oliver Saksak a estimé en substance que l’intérim de la Présidence de la République ne conférait pas tous les pouvoirs dont dispose le Président en titre.
Il a aussi validé la révocation de ces grâces, prononcée par M. Lonsdale dès son retour dans cet archipel mélanésien.
Dans l’affaire de corruption à l’origine de ces batailles judiciaires, et qui concerne 14 députés (dont le Président du Parlement et l’ancien Premier ministre Moana Carcasses), la Cour Suprême doit prononcer les sentences jeudi 22 octobre 2015.

Répercussions sur l’exécutif

Toutefois, depuis, le Premier ministre Sato Kilman a dû se résoudre à démettre de leurs fonctions les quatre ministres concernés.
Il assume depuis leur intérim aux fonctions de ministre des affaires foncières (jusqu’ici assumé par Paul Telukluk), de l’équipement et des travaux publics (jusqu’ici assumé par Tony Nari), de l’éducation, de la jeunesse et des sports (jusqu’ici assumé par Tony Wright) et du changement climatique (jusqu’ici assumé par Thomas Laken).

L’opposition, pour sa part, a déposé en milieu de semaine dernière une motion de censure à l’encontre du Premier ministre Sato Kilman.
Le débat de cette motion pourrait avoir lieu le 21 octobre 2015.
Motif de cette motion : la conduite de plusieurs membres du gouvernement actuel, en lien direct avec l’affaire judiciaire de corruption, suivie des grâces prononcées par M. Pipite.
Plus tôt dans la semaine, plusieurs députés de l’opposition avaient aussi exprimé leur surprise en constatant que des sommes importante avaient été déposées sur leurs comptes bancaires personnels.
Ces sommes émanant du gouvernement, portaient la mention « remboursement cyclone tropical Pam ».
Selon Ham Lini, chef de l’opposition, le versement de ces sommes (dépassant les huit mille dollars US) ne figure à aucun chapitre budgétaire et pourrait par conséquent se révéler illégal.
Ce nouvel épisode dans l’histoire politique chargée de Vanuatu a une nouvelle fois relancé le débat sur la nécessité de toiletter a Constitution actuelle, mise en place lors de l’accession des Nouvelles-Hébrides (condominium franco-britannique jusqu’en juillet 1980).

Pour démêler cet imbroglio politico-judiciaire, l’un des cas de figure présentés comme une option par le Président Lonsdale, en début de semaine, pourrait même aller jusqu’à une dissolution du Parlement et la convocation du peuple aux urnes pour de nouvelles législatives.
Cette option pourrait être à l’ordre du jour, mais en dernier recours, a précisé le chef de l’État.


À l’origine de la condamnation des députés, le vendredi 9 octobre 2015 : d’importantes sommes d’argent remises sous forme de « prêts » aux élus, qui se sont aussi trouvés avoir soutenu la dernière motion de censure en date dans l’histoire politique agitée de cet archipel mélanésien.
La motion avait renversé M. Joe Natuman, alors Premier ministre, qui avait auparavant renversé M. Carcasses par le même procédé de motion de défiance.
Au cours des audiences, M. Carcasses avait adopté une stratégie de défense consistant à affirmer que ces « prêts » aux députés (pour un total annoncé à quelque 35 millions de vatu, soit plus de 275.000 euros) provenaient de ses fonds propres et a démenti en bloc toute notion de pot-de-vin.
La Cour en a décidé autrement en reconnaissant tous les accusés coupables des chefs d’accusation portés à leur encontre et en estimant que le versement de ces sommes avait pour vocation principale d’influencer les élus en vue d’un soutien à la motion de censure contre M. Natuman.

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Maeva, futur commandant de compagnie en Polynésie ? Et pourquoi pas…

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Maeva, futur commandant de compagnie en Polynésie ? Et pourquoi pas…
PAPEETE, le 1er novembre 2015 - Maeva Vantai, 29 ans, originaire de Papeete, est brigadière. Gendarme adjoint à la compagnie des archipels, elle a brillamment réussi le concours des sous-officiers et s'est envolée jeudi pour une année de formation en école, en métropole. En cas de succès, de longues années de travail l'attendent encore loin du fenua avec un objectif : devenir officier de police judiciaire et pourquoi pas revenir au pays.

Déterminée, pugnace… et travailleuse. Très travailleuse. Maeva Vantai, 29 ans, s'est envolée jeudi dernier pour la métropole, direction l'école de gendarmerie de Montluçon, dans l'Allier. La jeune femme est l'un des rares candidats en Polynésie française à avoir réussi le concours sous-officiers de gendarmerie, en début d'année. "Sur 298 candidats au départ, seulement 6 ont réussi lors du dernier concours", détaille l'adjudant-chef Gérard Legrand, chef du Centre de recrutement, de concours et de sélection de la gendarmerie nationale pour la Polynésie française (CRCS). Maeva qui a dû s'y reprendre à cinq fois afin d'atteindre son but. Déterminée, on vous dit.

"Mon père est militaire, j'ai toujours été attirée par ces carrières, mais j'ai su que je voulais faire gendarme dès la classe de 5e, grâce à leurs interventions dans les écoles, aux journées d'appel à la préparation de la défense (JAPD)", confie Maeva. Titulaire d'un bac professionnel en comptabilité, la gendarmette franchit pas à pas les épreuves. Avec succès.

Le concours de gendarme adjoint volontaire en poche, elle effectue un premier séjour d'un an en métropole pour sa formation avant de connaître sa première affectation : "De septembre 2012 à mars 2014, à la compagnie de gendarmerie maritime de l'Ile longue, en Bretagne. Pour être à côté de la mer ! Et connaître une autre spécialité de la gendarmerie départementale, qu'on n'apprend pas à l'école".

Une première affectation au fenua, à Hao

Puis c'est un retour un peu inespéré, car rarement accordé, au fenua. Sa demande de mutation acceptée et son investissement personnel récompensé, Maeva est affectée à la brigade de Hao, aux Tuamotu, en 2014 : "J'assistais les officiers de police judiciaire (OPJ) dans leurs fonctions. C'est une petite brigade, il n'y a pas trop d'activité mais beaucoup de contacts avec la population locale, on est amené à faire plein de choses, de la police route, du renseignement, du judiciaire aussi". Le judiciaire, justement. C'est ce que préfère la jeune femme : "L'imprévu, être confrontée à des situations exceptionnelles…".

Pendant son affectation en Polynésie française, Maeva est admise au concours des sous-officiers qu'elle réussit en mars 2015. Et c'est une nouvelle aventure en métropole qui s'annonce, en école à Montluçon : "Mes camarades m'ont dit que la formation était encore plus approfondie, cette fois, on apprend vraiment un métier".

Entre examens et validation des acquis, la route est encore longue pour Maeva qui souhaite devenir gendarme de carrière, et ne s'interdit pas de rêver à un poste de commandement, pourquoi pas un jour, dans son fenua ? "Comme capitaine ! Peut-être la première femme polynésienne commandant de compagnie !" s'enthousiasme l'adjudant-chef Gérard Legrand. "C'est minimum huit ans", tempère la jeune femme, la tête sur les épaules. "Six ans pour les meilleurs", positive le chef du centre de recrutement.

Un parcours et un objectif qui peuvent faire rêver, mais qui ne doivent pas occulter le travail à fournir et les sacrifices à consentir pour y arriver quand, en Polynésie française comme ailleurs, trop de candidats se présentent à ces concours en dilettantes : "Il faut beaucoup travailler", rabâche la jeune femme. "J'ai même pris des cours particulier de soutien pour me préparer spécifiquement aux épreuves".

"Même avec un bon niveau scolaire, ça ne suffit pas toujours"

"Maeva a passé cinq fois le concours de sous-off' pour en arriver là. Elle est passée par la petite porte, elle n'a jamais baissé les bras. Elle n'y est pas arrivée par hasard, il y a du boulot derrière. Beaucoup de jeunes qui n'ont pas de travail viennent s'inscrire à toutes sortes de concours –police, gendarmerie, douanes, pénitentiaire- sans en savoir beaucoup plus. Et au final, ils se préparent mal. Et même avec un bon niveau scolaire, ça ne suffit pas toujours", prévient l'adjudant-chef Gérard Legrand. "Il faut que les candidats se préparent. L'examen n'est pas simple. C'est long. Cela dure sept heures. Et cela nécessite une préparation que nous voulons désormais prendre le temps d'expliquer aux candidats à l'occasion des inscriptions". Avec de belles perspectives à la clé en cas de succès.


Maeva, futur commandant de compagnie en Polynésie ? Et pourquoi pas…

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Fin des inscriptions le 20 novembre, pour le concours du 29 février 2016
Les inscriptions pour le prochain concours sous-officiers de gendarmerie seront closes le 20 novembre à minuit heure de métropole, donc mieux vaut s'y prendre jusqu'au 19 novembre ici en Polynésie française. Le concours en tant que tel aura lieu le 29 février 2016.

Renseignements au Centre de recrutement, de concours et de sélection (CRCS) de la gendarmerie nationale pour la Polynésie Française, caserne Bruat à Papeete. Tél : 40.46.74.36.

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