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Portraits lumineux d'Olivier Louzé

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Portraits lumineux d'Olivier Louzé
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - La galerie Winkler accueille la nouvelle exposition d'Olivier Louzé, dès ce soir et jusqu'au 27 octobre. Dans la lignée de ses dernières œuvres, l'artiste explore davantage les matières sur une série de portraits, toujours aussi expressifs et puissants, mais aussi des torses.

Très réputé au fenua, Olivier Louzé est de retour avec vingt-cinq réalisations hautes en couleur, "le travail d'une année". Pour sa nouvelle exposition, à découvrir aux cimaises de la galerie Winkler, il dévoile une série de portraits, "son thème de prédilection", mais aussi des torses, "celui d'une femme sur lequel repose une couronne de fleurs" et d'un homme, "tatoué et portant un collier". Le style de cet artiste, reconnaissable parmi tant d'autres, privilégie les tons ocres "afin de mettre en lumière les volumes et d'apporter un côté sobre et singulier aux œuvres", explique-t-il. Il travaille ainsi sur "les contrastes entre la lumière et l'ombre pour valoriser les personnages et leurs regards."

Par ailleurs, les différents supports utilisés par Louzé jouent sur le relief des visages et des attitudes. "Je brosse la peinture pour lui donner un aspect plus brut, et j'apporte une évolution dans mes supports : mortier, tapa, kere (fibre de cocotier, ndlr), toile, etc.", commente-t-il encore. Ainsi, nous retrouvons du bois, où se grave ici et là sur un mortier particulier des motifs de tatouage. Le tapa offre, quant à lui, une nouvelle fenêtre mêlant la fibre à la douceur des regards. La toile apporte, elle, un ton moucheté où la touche colorée révèle le végétal. L'ensemble, présenté dans un écrin rustique propre à l'artiste, est authentique.

DU VANUATU Á LA POLYNÉSIE

Né le 13 mai 1979, Olivier Louzé n’a pas fait les beaux-arts ni pris de cours de peinture. C’est un autodidacte qui ne cesse de travailler son talent à la recherche de nouveautés et surtout des libertés que la peinture lui procure. Ayant grandi au Vanuatu, c'est à son retour en métropole qu'il se lance dans ses premières créations vers l'âge de quinze ans. Le peintre brosse notamment "des portraits de chefs mélanésiens, et notamment des visages âgés, marqués", "en tant que loisir et pour le plaisir au départ". Les nombreux retours de son entourage sur son travail l'encouragent à persévérer. Entre 1998 et 2000, il revient alors aux sources, sur son lieu d'enfance, et présente plusieurs expositions au Vanuatu.

Installé en Polynésie depuis onze ans maintenant, cet ancien formateur et éducateur en élevage au SMA (service militaire adapté) vit désormais de sa peinture, qu'il qualifie de "réaliste". Ce passionné ajoute : "J'essaie de m'éloigner de la photo qui me sert de modèle et de faire ressortir les détails qui m'attirent." Du charme de la vahine à la force du a'ito, en passant par le regard rieur d'une enfant, ses œuvres transpercent le spectateur.

Portraits lumineux d'Olivier Louzé

Portraits lumineux d'Olivier Louzé
Infos pratiques

Du 15 au 27 octobre
Cocktail vernissage jeudi 15 octobre, à partir de 18 heures
Galerie Winkler
17 rue Jeanne d'Arc, Papeete
Renseignements au 40 42 81 77 ou 49 90 81 77
Ouvert du lundi au vendredi, de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17h00
Le samedi de 8h30 à midi

Portraits lumineux d'Olivier Louzé

Portraits lumineux d'Olivier Louzé

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Dernière minute : William Bernier tente de mettre fin à ses jours

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Dernière minute : William Bernier tente de mettre fin à ses jours
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Principal prévenu dans l'affaire Sofipac et sous le coup des lourdes réquisitions prononcées par le parquet, William Bernier avait quitté de façon inattendue le palais de justice ce jeudi à la mi-journée. Il a été retrouvé inconscient dans la pension de famille qui l'hébergeait après avoir tenté de mettre fin à ses jours.

La rumeur avait enflé une bonne partie de l'après-midi, ce jeudi, dans les couloirs du palais de justice de Papeete. Principal prévenu dans le dossier de fraude à la défiscalisation Sofipac, William Bernier avait déserté les lieux de façon inattendue à la mi-journée après le réquisitoire implacable du parquet, et n'était pas réapparu dans l'après-midi alors que son avocat, Me Gourdon, s'apprêtait à plaider sa cause.

L'information nous a été confirmée en fin d'après-midi de sources judiciaires : l'ancien patron de la Sofipac, le visage fermé et visiblement sonné par les réquisitions du procureur de la République avant de quitter subitement le palais de justice, a été retrouvé inconscient après avoir tenté de mettre fin à ses jours dans la pension de famille qu'il occupait le temps de son procès.

Hospitalisé d'urgence au CHPF du Taaone, son pronostic vital ne serait toutefois pas engagé.

Rappelons que le ministère public a requis ce matin à son encontre une peine de 7 ans de prison ferme avec mandat de dépôt et 100 millions de francs d'amende pour escroqueries et blanchiment d'argent. Le substitut du procureur Aurélien Buffart avait également suggéré, "vu l'ampleur du préjudice", "la saisie de l'argent sur ses comptes" et "de prendre tout ce qu'il y a prendre".

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Un voilier s'échoue à Taha'a, un homme de 70 ans sauvé par hélitreuillage

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Un voilier s'échoue à Taha'a, un homme de 70 ans sauvé par hélitreuillage
PAPEETE, le 16 octobre 2015- A 03h00, ce vendredi matin, le MRCC Papeete a reçu un appel de détresse par radio VHF sur le canal 16 émis, par un homme de 70 ans, seul à bord de son voilier échoué à Tahaa (Iles sous le vent).

Le MRCC a aussitôt relayé l’information par radio aux navigateurs sur zone. Le patrouilleur de haute mer de la marine nationale ARAGO présent dans le secteur a répondu à l’appel et s’est dérouté à la demande du MRCC ainsi que la vedette de la brigade de gendarmerie de Tahaa.

L’évacuation par les airs du naufragé étant requise au regard du lieu de l’échouement, l’hélicoptère inter-administrations DAUPHIN a été mobilisé par le MRCC. Le naufragé a été déposé sain et sauf à l’hôpital de Raiatea à 06h00.

L’utilisation de la radio VHF dans l’archipel de la société a permis au naufragé de contacter rapidement et efficacement le MRCC sur le canal 16, veillé 24h/24.

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FireChat : Une app gratuite pour rester connecté...même en cas de cyclone

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http://www.tahiti-infos.com/video/
ARUE, le 16 octobre 2015 - FireChat, une application de messagerie mobile qui fonctionne même en cas de coupure totale du téléphone et d'internet, est déployée en Polynésie, à commencer par Arue. Cet outil développé après le printemps arabe pourra être utilisée pour coordonner la population après un cyclone.

Scénario catastrophe, un cyclone a ravagé Tahiti. Les lignes téléphoniques sont tombées un peu partout, il n'y a plus d'appels, de sms ou d'internet. Les militaires ont leurs radios pour ce genre de cas. Mais les citoyens n'ont plus aucun moyen de communiquer avec leurs proches, les communes ne peuvent plus parler à leurs administrés et les secours civils sont lourdement restreints.

Mais depuis quelques années, les nouvelles technologies ont une réponse à ce cas de figure. Des "réseaux maillés", où chaque smartphone relaie les messages des appareils proches à leurs destinataires sans nécessiter d'infrastructures (voir encadré).

Une jeune pousse américaine nommée OpenGarden a développé une solution de ce type, l'application smartphones et tablettes FireChat qui connait une croissance fulgurante dans le monde. La start-up a décidé de déployer FireChat à grande échelle en Polynésie et d'utiliser notre territoire comme plateforme de développement pour pousser la technologie du réseau maillet. Le but est de faire de nous une vitrine technologique. "Ce n'est plus une expérience à l'échelle d'une ville. La Polynésie va être le premier à la lancer à l'échelle d'un pays" vante le directeur de Tahiti Smart Network, le partenaire local de la start-up américaine. L'entreprise a même pour ambition d'aider les gens à installer des relais avec leurs vieux routeurs non utilisés, ainsi recyclés pour renforcer le "réseau citoyen".

Le lancement officiel de FireChat a été fait le jeudi 15 octobre lors du forum de l'emploi à Arue, commune qui a adopté l'application dans ses services. C'est avant tout pour pouvoir encore communiquer en cas de coupure des réseaux que la commune a été séduite, alors que le risque cyclonique est maximal cette année.

Phylip Schyle : maire de Arue et un des premiers utilisateurs polynésiens

Le maire de Arue est très impliqué dans le lancement de l'application en Polynésie. "Moi ce qui m'avait interpellé quand j'ai découvert cette application lorsque j'étais à San Francisco et sur le point de rencontrer ses créateurs, c'était l'opportunité de pouvoir communiquer en cas de catastrophe alors que la Polynésie venait d'être placé sous un risque cyclonique important. Pour coordonner les secours de la commune, et surtout pour communiquer : qu'on puisse se dire où il y a des difficultés, contacter nos proches. Ça a été ma première motivation.

Je pense que tous mes collaborateurs ainsi que mes élus ont installé l'application FireChat, en plus elle est gratuite. Nous invitons la population à faire de même. Et on est en train de réfléchir à un développement peut-être plus important de l'application, mais pour l'instant je ne peux pas en dire plus."

FireChat : Une app gratuite pour rester connecté...même en cas de cyclone
Premier projet d'un futur opérateur polynésien

Pour l'entreprise qui organise ce lancement en Polynésie l'objectif est aussi économique, comme nous l'explique le directeur général de Smart Tahiti Networks, Thierry Lehartel. Smart Tahiti Networks est le partenaire local d'OpenGarden pour le lancement de ChatFire dans nos îles. C'est surtout le nouveau nom de l'entreprise NiuTV, qui propose depuis deux ans des boitiers de "smart TV" regorgeant d'applications Web. La société a changé d'enseigne et car elle a désormais pour ambition de "créer un opérateur internet alternatif. Il faut changer tous les modèles locaux en termes de service d'accès" affirment ainsi Thierry Lehartel et son associé, Marc Collins.

"Notre premier projet est FireChat," expliquent les deux co-fondateurs, "pour montrer quelles sont les possibilités pour arriver à des coûts de communication moins chers et pour qu'on utilise les forces de notre environnement. Nous sommes insulaires, 80% de la population se trouve à Tahiti et même dans quelques communes pendant les heures de travail. Nous avons 40% de smartphones, mais la plupart n'ont pas de 3G parce que les gens ne peuvent pas se la payer. Il y a moyen de mobiliser cette infrastructure humaine en créant le premier réseau citoyen, en commençant par Firechat."

Plus de nouvelles sur ce nouvel acteur du net dans quelques mois. En attendant, nous avons testé FireChat pour vous. Il il y a quelques bugs sous Android, des plantages intempestifs et une difficulté lors de la création du compte (utilisez un mail plutôt que l'option SMS). Mais elle est efficace et fonctionne effectivement sans internet. C'est aussi une bonne application de messagerie, c'est d'ailleurs grâce à elle que nous avons contacté Mrs Lehartel et Collins pour ce papier, car ils ne répondaient pas à nos appels téléphoniques…


FireChat : Une app gratuite pour rester connecté...même en cas de cyclone
FireChat : SMS et Messenger sans opérateur

C'est la version la plus high-tech de radio-cocotier : FireChat est une application pour iPhone et Android qui peut se passer totalement de l'internet. Cet outil de messagerie instantanée, d'échange de photos et de salle de discussion en ligne utilise la connectivité wifi et bluetooth de nos téléphones modernes pour échanger directement les messages de la communauté entre les appareils. S'il y a suffisamment d'utilisateurs dans la zone, un message fait rapidement le tour de la communauté. Depuis son lancement en 2014, FireChat s'est déjà fait une place dans le top 10 des applications de messagerie les plus utilisées et est applaudie par la presse high-tech américaine. Son principal concurrent est l'application Serval Mesh, qui est open source.

La nécessité pour ce genre de technologie basée sur les concepts et les protocoles des réseaux peer-to-peer comme bittorrent a été établie lors des printemps arabes en 2011. Alors que les foules défiaient les dictateurs de la région, la réponse des autorités a souvent été de couper les réseaux téléphoniques et internet. Ces outils de coordination et d'organisation des foules étaient trop puissants dans les mains des protestataires… Depuis, de premiers projets contre cette censure du net ont démontré leur utilité lors de catastrophes naturelles, en premier l'ouragan Sandy qui avait coupé les réseaux de communication à New York. Alors, seul Commotion Wireless, un projet open source antérieur à FireChat, était debout et permettait de communiquer.

FireChat de son côté est une application propriétaire mais gratuite sortie en 2014. Elle a prouvé son utilité en Irak lors de restrictions du gouvernement à l'accès à internet, puis à Hong Kong lors de la longue protestation étudiante.



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Me Gourdon, avocat de William Bernier : "La perspective d'aller à Nuutania lui a été insupportable"

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Me Gourdon, avocat de William Bernier :
PAPEETE, le 16 octobre 2015 – Le tribunal correctionnel a décidé ce vendredi de repousser au mardi 27 octobre la suite et la fin de l'affaire Sofipac d'escroquerie à la défiscalisation, en raison de l'absence du principal prévenu, William Bernier, hospitalisé après sa tentative de suicide jeudi après-midi et dans les intérêts duquel Me Pascal Gourdon, son avocat, devait plaider ce matin.


La présidente du tribunal correctionnel, Denise Lacroix, a renvoyé au 27 octobre la fin de l'audience dans l'affaire Sofipac, constatant l'absence du principal prévenu William Bernier. L'ancien banquier et patron de la Sofipac, 71 ans, avait été hospitalisé hier après-midi après avoir tenté de mettre fin à ses jours. Un geste désespéré qui est intervenu après les lourdes réquisitions prises à son encontre par le substitut du procureur Aurélien Buffart : 7 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, 100 millions de francs d'amende et la saisie de ses avoirs.

William Bernier avait quitté le palais de justice peu de temps après l'intervention du ministère public, pour rejoindre la pension de famille ou il séjourne. L'homme d'affaire y avait été retrouvé inconscient et en sang, les veines tailladées et blessé à la carotide selon plusieurs sources. Conduit d'urgence au CHPF du Taaone, "il était sur la table d'opération hier soir, et depuis je n'ai plus de nouvelles" a déclaré son avocat Me Pascal Gourdon ce matin à l'audience.

Le parquet ne comprends pas ce renvoi

Le tribunal a attendu près de deux heures que l'hôpital fournisse, à la demande du parquet, un certificat médical permettant d'évaluer l'état de santé du prévenu et la suite à donner aux événements. En vain. La présidente du tribunal a finalement décidé du renvoi de l'affaire au nom "du sacro-saint principe qui prévoit que les prévenus doivent pouvoir s'exprimer en dernier" et de "l'état de santé officiellement inconnu" de William Bernier.

Le substitut du procureur, a contrario, s'était prononcé pour la poursuite de l'audience : "Les débats sont clos depuis jeudi à 10 h, l'avocat de monsieur Bernier est là pour prendre la parole en son nom, je ne comprends pas".

Me Pascal Gourdon, lui, a fait valoir qu'il n'avait pas mandat de représentation pour son client en cas d'absence de celui-ci.

Me Pascal Gourdon, avocat de William Bernier : "Je ne sais pas dans quel état de santé il se trouve"
Vous avez pu vous entretenir brièvement hier avec William Bernier après le réquisitoire du procureur et avant qu'il n'attente à sa vie, vous l'avez trouvé réellement affecté ?
"Il n'a rien laissé paraître. C'est tout le problème. Je lui ai expliqué comment il fallait prendre ces réquisitions, certes très sévères, mais qui ne sont que des réquisitions. Ce qui l'a affecté, à mon avis, c'est évidemment le mandat de dépôt au terme de l'audience. Il est clair que le tribunal n'allait pas rendre sa décision le jour même et que la perspective d'aller à Nuutania, vraisemblablement pour plusieurs jours, a dû être insupportable".

Quelles sont les dernières nouvelles sur son état de santé ?
"L'information que je tiens de sa fille hier soir (jeudi soir, Ndlr) est qu'il était sur la table d'opération au CHPF. Elle a pris l'avion de Tetiaroa ou elle travaille pour rejoindre Tahiti et se rendre à son chevet. Le CHPF n'a pas souhaité me donner d'informations sur son état de santé au motif que je ne suis pas de la famille. J'ai donc transmis cette information à la présidente qui a demandé au procureur de requérir un certificat médical de l'hôpital, certificat qui n'est toujours pas arrivé depuis une heure trente que nous l'avons réclamé. Je comprends que la présidente a donc renvoyé l'affaire à une date ultérieure".

C'est justifié selon vous ?
"Oui, car on ne sait pas précisément dans quel état de santé il se trouve. Si le pire était arrivé, il n'y aurait pas lieu de tenir cette audience. Deuxièmement : je n'ai pas de mandat de représentation de sa part. Je l'assistais, il était présent, je n'avais pas de raison d'avoir un tel mandat".

Il conteste l'escroquerie, que comptiez-vous plaider aujourd'hui dans ses intérêts ?
"Je réserve ma plaidoirie pour le tribunal, mais évidemment je conteste certains points affirmés par les parties civiles ou le procureur et qui sont erronés, nous en fournirons la preuve".

Le quantum de la peine requise contre votre client est élevé, trop élevé selon vous ?
"J'estime que la peine requise est importante. Plus importante que ce qui a été retenu à Wallis et Futuna pour une affaire de défiscalisation du même ordre par exemple. Au mois de mars 2015, la cour d'appel de Nouméa a réformé la décision des premiers juges et à réduit la peine à trois ans de détention dont un an avec sursis et deux ans pouvant faire l'objet d'un aménagement, ce qui veut dire que les personnes ne vont pas en prison. On est loin de ce qui a été requis dans ce procès".

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Période cyclonique : des réunions publiques seront organisées, la semaine prochaine, à Faaa.

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Période cyclonique : des réunions publiques seront organisées, la semaine prochaine, à Faaa.
FAAA, le 16/10/2015 - À l'approche de la saison cyclonique de novembre à mars, le Maire et les membres de son conseil municipal informent la population que des réunions d'information publiques se tiendront cette semaine. L'objectif est de présenter le plan communal de sauvegarde, la liste des lieux d'abris ou encore recenser les personnes qui souhaiteraient intégrer le programme d'évacuation.

Les réunions démarrent lundi soir, à l'école Vaiaha de 18 heures à 20 heures et sur la place Outuaraea de 18 heures à 20 heures.
Mardi, les équipes se retrouveront à la mairie de Faa'a, au bâtiment Rautea de 18 heures à 20 heures et sur le parking de la boulangerie "Point Chaud" de 18 heures à 20 heures.
Mercredi soir, le rendez-vous est donné à la salle polyvalente de l'Eglise Christ-Roi de 19 heures à 21 heures et sur le parking du dispensaire Mont-Sinaï de 18 heures à 20 heures.
Et enfin, jeudi soir, le public est attendu au Fare va'a de la marina de Vaitupa de 18 heures à 20 heures.

Pour tous renseignements, veuillez-vous rapprocher du standard au 40 80 09 60.

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"Raid Vaipahi – Je cours pour ton cœur", les inscriptions sont ouvertes

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TEVA I UTA, le 16/10/2015 - Organisé par le Rotary Club, cet évènement se tiendra le samedi 31 octobre à Teva i Uta. Trois parcours sont au programme :

- Parcours Elite 13 km (à partir de 15 ans). Départ à 9h du jardin botanique de Papeari.
- Parcours Découverte de 7 km (à partir de 15 ans). Départ à 9h du jardin botanique de Papeari.
- Marche de 5km (tout âge). Départ à 9h30 du jardin Vaipahi à Mataiea.

Les deux courses "Elite" et "Découverte" se feront en binôme homme-homme, femme-femme, mixte. Deux bracelets seront remis sur le parcours "Elite" et un sur le parcours "Découverte", que les équipes devront présenter à l’arrivée.

Toutes les courses seront gérées en autosuffisance.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au vendredi 30 octobre à 16h30 à Intersports Fare Ute et Tahiti Sport dans la galerie marchande de Carrefour Taravao.

Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez joindre Jannick au 87 76 23 77 (janick aubineau25@gmail.com) ou Bernadette au 8778 86 40 (bernadettetaputu@mail.pf).

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 17 au 18 octobre 2015

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Pharmacies de garde : Consultable sur le site www.ordre-pharmaciens-polynesie.com/index.php/pharmacies-de-garde

Pharmacies de garde : Du Samedi 17 au dimanche 18 octobre 2015

- Papeete : Pharmacie du MARCHE. Tél : 40 42 06 77
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47

-Faa’a : Pharmacie TAHITI-FAA'A. Tél. 40 82 79 79
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie TAMANU. Tél. 40 58 45 17
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/
Tour de garde officiel des médecins du samedi 17 Octobre 2015 à partir de 12h30 au lundi 19 Octobre 2015 à 06h00


Iles du vent :

- Secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BLONDEAU Charles Tél. 40.82.80.13

- Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr BERTRAND Serge Tél. 40.48.03.43

- Commune de Paea : Dr BOUTRY Bruno Tél. 40.53.27.53

- Commune de Papara : Dr MORIN Eric Tel. 40.57.39.99

- Taravao et la presqu’île : Dr HAAS Hugues Tél. 40.57.01.02

- Secteur de MOOREA : Dr BUSSEUIL Brigitte Tél. 40.56.26.19


Iles sous le Vent :

- Ile de Bora-Bora : Dr DUVAL François Tél. 40.67.67.07

- Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tél. 40.68.82.20

- Ile de Raiatea : Dr DIOCHIN Pascal Tél. 40.66.23.01

- Ile de Tahaa : Dr ROUVEYROL Régis Tél. 40.65.60.60– 87.73.95.04

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tél. 87.28.89.86

MARQUISES

- Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tél. 87.73.49.55


CLINIQUES DE PAPEETE :

Cardella : Tél. 40,46,01,25 ou 40,46,04,00 (à partir de 07h00 et de 12h00)
Paofai : Tél. 40,46,18,18 poste 4114 (à partir de 08h00 et de 13h00)

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 18 octobre 2015
Clinique vétérinaire de TAMANU . Tél : 40 58 45 14

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Période cyclonique : La municipalité de Teva i Uta, fait le point sur les risques potentiels dans les vallées

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Période cyclonique : La municipalité de Teva i Uta, fait le point sur les risques potentiels dans les vallées
TEVA I UTA, le 16/10/2015 - Trois vallées ont été visitées en début de semaine, par l'équipe municipale et le directeur de Marama Nui, Yann Wolff, les vallées de Vaihiria, Vaite et Titaaviri. L'idée est de constater les réels dangers en cas de crues, afin de mieux déterminer le plan d'évacuation.

Lundi dernier, le maire de la commune associées de Teva i Uta s'est rendu dans les vallées de Vaihiria, Vaite et Titaaviri, accompagné de plusieurs élus. La délégation communale a fait le déplacement avec le directeur de Marama Nui, Yann Wolff, qui y a installé ses ouvrages hydroélectriques. L'idée est de faire le point sur les dangers potentiels dans ces vallées, en cas de cyclone.

Ainsi après une rapide réunion pour faire le point sur l’état des barrages, les différents scénarios en cas de crue ont été abordés, afin de déterminer le plan d’évacuation et les zones à risques. L’équipe communale et celle de Marama Nui se sont ensuite rendues sur place, afin de visualiser ces zones.

À l'issue cette visite, les élus prévoient de partir à la rencontre des habitations concernées afin de les informer sur la procédure d’évacuation à suivre.

Nous vous rappelons qu’en cas de cyclone, les municipalités seront prévenues par le Haut-Commissariat entre 72h à 48h avant son arrivée à Tahiti. Une alerte jaune, orange puis rouge sera déclenchée. Comme le rappelle le dépliant qui est actuellement distribué dans chaque foyer, nous vous recommandons de faire dès à présents vos réserves d’eau, de nourritures, de matériels, etc. De protéger, de manière hermétique, vos documents importants et de consolider vos fare.

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« Tefana blue water 2015 » : La team Marara Spearfishing boyz remporte la première édition avec un Haurepe de 32 kilos

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« Tefana blue water 2015 » : La team Marara Spearfishing boyz remporte la première édition avec un Haurepe de 32 kilos
FAA'A, le 16 octobre 2015. (COMMUNIQUE) Comme annoncé la semaine dernière, la première compétition de pêche sous marine en haute mer s’est tenue le dimanche 11 octobre à la marina de Vaitupa. Après le débriefing avec les capitaines et les commissaires, les équipes se sont élancées dès 8 heures sur la zone de pêche répartie entre Tahiti, Moorea et Tetiaroa. Les règles étaient simples, les équipes de 2 ou 3 pêcheurs pouvaient flècher pāere, haurepe, va’u (10 catégories de poisson) en les coursant, en les appâtant ou en utilisant des leurres sans hameçon. Pour que la pêche soit validée, les prises devaient peser 5 kilos minimum et les équipes devaient être à quai à 15H30 au plus tard.

Cap sur le DCP Aroa

Les mordages et prises ont été nombreux sur la zone comprise entre Tahiti et le DCP AROA au large de Temae à Moorea. les équipes engagées s’étaient bien sûr bien renseignées auprès des pêcheurs de Vaitupa, de Arue et de Punaauia et la majorité d’entre elles a d’ailleurs fait le choix de pointer directement sur ce DCP comme les équipes de Bora bora et l’équipage du Team marara spearfishing boyz. Cette dernière équipe, aiguillés par d’autres pêcheurs sur la zone, prennent en course un Haurepe. Après plusieurs tentatives infructueuses (le haurepe sondant à chaque plongée) , la bête se présente enfin à portée de tir et Rainui MANUTAHI ne se fera pas prier pour décocher sa flêche. Les autres équipes sur la zone sont moins chanceuses.Après plusieurs heures de recherche, Les équipes de bora bora prennent le cap des côtes de Haapiti pour tenter de prendre des va’u, tāti’a ou utu... hélàs sans succès.

L’équipe Manini de Gérard GRAVE, John DEANE et Poema DUPREL (la seule féminine de la compétition) a annoncé la couleur au départ de Vaitupa. c’est un ha’urā ou rien ! Pour cela, ils concentrent leur pêche au large des motu du club med où durant la semaine ils ont aperçu des Ha’urā. Malgré leur expérience dans le domaine, le gros poisson ne sera pas au rendez vous.

Deux équipes pointent directement sur Tetiaroa. le team Ta’ero ava piloté par Teina CABRAL et Le team Popoti. Cette dernière, coaché par Tony DROLLET sur son poti ‘auhopu, décide de teaser les mahi mahi entre Tahiti et Moorea mais sans succès. Heiava TEATA, Manutahi CHOUNE et Julien SIREUIL décident ensuite de concentrer leur pêche à la pointe « motu taitai » à Tetiaroa et passent plusieurs heures à appâter. le poisson est bien là et ils sortent un beau va’u de plus de 7 kilos. Hélàs pour eux, ils quittent trop tardivement Tetiaroa et ne seront pas à quai à temps pour valider leur pêche qui leur aurait valu la deuxième place.

Léquipage du Team DIOCS piloté par Vidal LOUX et l’équipage de Tefana sont les seuls à pointer dans la direction opposé. Alors que Eric ROOINO, Tamui TUHEIAVA et Raymond CHAN du Team DIOCS traînent du côté du DCP de Pā’ea, le Team TEFANA piloté par Mehetia CARINI, se dirigent vers le DCP de Atiha. Sur place, ils appâtent à tout va et attirent des pāere. ils n’en prendront qu’un seul. sur la même zone ils voient de gros ave qui resteront à distance contrairement à un gros Paratā (aileron blanc du large) qui viendra les taquiner histoire de leur rappeler qu’ils ne sont pas chez eux...

Cette première édition aura donc été une grande réussite malgré le peu de poisson. les pêcheurs dont la majorité participe au championnat de Polynésie de pêche sous marine ont apprécié de pouvoir changer de gamme et sortir autre chose que des pa’ati.

Le rendez vous est déjà pris pour l’année prochaine !

Le podium :

1.Team Marara spearfishing boyz (Laurent PARA, Rainui MANUTAHI, Tuhei PUTOA, Teehau MAITUI, Tenati FAARA) : 1 haurepe de 32 kilos
2.Team Ta’ero ‘ava (Teina CABRAL ; Maheanuu PIHATARIOE, Vatea AUMERAN, Dadou VERDET, Pero KURU ) : 1 mahi mahi de 6 kilos
3.Team Tefana (MEhetia CARINI ; Yann BRUA, Dell LAMARTINIERE, Rahiti BUCHIN, Vehia TERIIPAIA)

Parole à Rainui MANUTAHI, membre du team marara spearfishing boyz, ‘aito nui de la Tefana Blue water : Notre objectif était de ne pas rentrer bredouille ! Aussi nous nous étions dit que dès le départ de la compétition nous irions directement sur le haut fond de Haapiti ou je savais que nous pourrions sortir des Tāti’a, et Va’u à l'aide de flasher et de paru.. Mais le matin du jour J, nous avons eu beaucoup d'échos sur des mordages de Haurā entre le chenal de Papeete et la zone Nord de Tahiti. en direction du DCP AROA et seulement 30 minutes après le départ, nous avons croisé un poti Marara qui nous a indiqué la présence d’un Haurepe en surface. Grâce à l’expérience de notre capitaine Laurent Para, nous l’avons rapidement retrouvé et au bout de 5 tentatives de mise à l'eau, nous avons enfin pu placer une flèche. le Haurepe s’est attaqué par trois reprises à la coque du bateau et il s’apprétait à charger Tuhei PUTOA qui a heureusement pu porter le coût de grâce avant qu'il ne lui arrive dessus.
Parole à Dadou VERDET membre du Team ta’ero ‘ava, 2ième du contest : On est monté dans la tempête en direction de Tetiaroa pendant une heure. Dans un gros banc et on a essayé de teaser, sans succès. On est redescendu sur moorea et notre capitaine Teina CABRAL a pris en course un Mahimahi. Au bout de 2 mises à l’eau, j’ai pu le tirer avec un fusil de 110 cm. Après nous avons essayé la même technique sur d’autres Mahimahi et tenté encore de traîner dans des bancs mais sans succès. Peu de poisson mais que d’adrénaline !

Remerciements : Le club Tefana Tautai nā raro remercie chaleureusement la mairie de Faa’a, la coopérative de Vaitupa (BB gros), les Ets Sin tung hing, Noni Energy, Ihunt toutes les équipes et particulièrement celles qui se sont déplacés de Bora bora. le rendez – vous est pris pour l’année prochaine.


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Réunion tripartite avec les représentants des personnels de direction des établissements scolaires du second degré

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Réunion tripartite avec les représentants des personnels de direction des établissements scolaires du second degré
PAPEETE, le 16/10/2015 - La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata, et le Vice-recteur de la Polynésie française, Jean-Louis Baglan, ont reçu, hier après-midi, les représentants des personnels de direction des établissements scolaires du 2nd degré.

C’est la première fois qu’une telle réunion tripartite s’est tenue en Polynésie française sur des sujets tels que la mobilité et les lettres de mission des personnel de direction, la constitution d'un groupe de travail tripartite dans le cadre de la mise en place d'un protocole commun et partagé d'évaluation des personnels de direction, ou d'un vade-mecum destiné aux personnels de direction nouvellement arrivés.

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Une enquête sur la santé mentale commence ce lundi en Polynésie

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Une enquête sur la santé mentale commence ce lundi en Polynésie
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - SPMG c'est le nom d'une étude sur la santé mentale. Elle est menée dans plusieurs sites de la planète. Des enquêteurs vont travailler en Polynésie française à partir d'aujourd'hui.

L'étude "la santé mentale en population générale : images et réalités" (SMPG) est une recherche-action internationale menée par l'Association septentrionale d’épidémiologie psychiatrique (ASEP) et le Centre Collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS, Lille, France). Elle est menée en Polynésie du 19 au 30 octobre en partenariat avec l'association SOS suicide. "Quinze équipes de deux personnes, formées par des professionnels venus de métropole, vont sillonner les lieux publics de Tahiti et Moorea comme les supermarchés, les mairies, les plages, les marchés, etc.", indique Germaine David Vanquin de l'association SOS suicide. "Au total, nous devrons remplir 900 questionnaires pendant la période de l'enquête."

Les objectifs principaux de l'étude SMPG sont, d'une part, de décrire les représentations liées à la "maladie mentale", la "folie", la "dépression" et aux différents modes d'aide et de soins, et, d'autre part, d'évaluer la prévalence des principaux troubles mentaux, dans la population générale âgée de 18 ans ou plus.

Aujourd’hui, l’enquête en est à sa troisième phase de réalisation. Plus de 77000 personnes ont été interrogées : 64 000 en France (dont 3 400 dans les DOM) et 13 500 pour les sites internationaux sur 86 sites dont 71 en France et 15 à l'étranger. L’enquête SMPG met en évidence des variants et invariants culturels dans les représentations du "fou", du "malade mental" et du "dépressif". Les troubles psychiques sont repérés partout, mais varient selon les sites.

Ces données aident à bâtir des programmes de promotion de la santé mentale incluant la lutte contre la stigmatisation, la discrimination et favorisant l'insertion sociale. Elles sont aussi utiles pour l’adaptation du fonctionnement et la gestion des services de santé mentale.

Programme

Une soirée pour le grand public est programmée jeudi. Elle commencera par des conférences et sera suivi d'un cocktail dinatoire animé par Guy Laurens.

Docteur Stéphane Amadeo (Tahiti) : introduction, situation en Polynésie française, résultats de l’enquête "Start".
Professeur Annette Beautrais (Nouvelle-Zélande) : Suicide et tentatives de suicide en Nouvelle-Zélande, suicides en série (clusters) et prévention.
Révérend Lilo Filifaiesea (Tonga) : ligne de crise et prévention du suicide à Tonga.
Docteur Jean-Luc Roelandt et Imane Benradia (Lille) : l’enquête santé mentale en population générale « images et réalités », résultats en France et dans 13 pays.
Docteur Benjamin Goodfellow (Nouméa) : l’enquête santé mentale en population générale « images et réalités », résultats en Nouvelle-Calédonie.

À partir de 18 heures à l'hôtel Le Méridien.
Inscriptions : 87 790 787 (Germaine) ou 40 44 47 67 sossuicide@mail.pf

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Salon de l'habitat, de la moto et du loisir

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Salon de l'habitat, de la moto et du loisir
FAA'A, le 16 octobre 2015 - Du jeudi 22 au dimanche 25 octobre, le salon de l'habitat expo ainsi que celui de la moto et du loisir se tiendront sur le site de Vaitupa, à Faa'a, de 9 à 18 heures. L'occasion de découvrir les nouveautés et les dernières tendances.


Habitat expo : 8e édition

Comment construire ou rénover son fare pour qu’il soit le plus éco-responsable possible (économie d’énergie, exposition, solaire, éolien, stockage d’eau de pluie, recyclage des eaux usées…) ? S’appuyant sur les derniers dispositifs de construction d’habitation principale mis en place par le gouvernement, Habitat Expo réunira en un même lieu tous les acteurs qui jouent un rôle majeur afin d'apporter aux visiteurs tous les conseils nécessaires pour mener à bien un projet immobilier.

Déco, ameublement, cuisines, électro-ménager, énergies, écologie, sols/toitures, outillage, jardins, piscines, banques et assurances… tous les professionnels du secteur seront présents.




Salon de l'habitat, de la moto et du loisir
Moto & loisir : 5e édition

Motos, vélos, paddle, va’a, surf, skateboard, kitesurf, sports extrêmes… Tous les spécialistes vous attendent sur le site de Vaitupa pour vous proposer les dernières tendances en matière de loisir, de moto, de sport et de prêt-à-porter.

Á noter aussi : des conférences débats, des directs radio et de nombreux lots à gagner.

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Hura Tapairu : fin des inscriptions ce lundi

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Hura Tapairu : fin des inscriptions ce lundi
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - Avis aux retardataires : les inscriptions au Hura Tapairu seront closes ce lundi, à midi. La Maison de la Culture appelle tous les groupes qui ne sont pas encore inscrits à contacter en urgence l’établissement.


Te Fare Tauhiti – La Maison de la Culture tient à informer toutes les troupes qui souhaitent participer au Hura Tapairu à retirer leurs dossiers d'inscription en urgence. Dernier délai : ce lundi, à midi.

Les groupes doivent déposer :
- Un dossier de concours comprenant une présentation succincte du groupe avec éventuellement son palmarès et le texte intégral du thème en reo ma’ohi et en langue française ; les paroles de toutes les chansons en reo ma’ohi ; les noms des auteurs-compositeurs et la liste nominative des membres du groupe participant au concours (nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance) et leur fonction (musicien, danseur, danseuse, etc.)
- Un dossier technique comprenant le programme détaillé du spectacle (filage) et la fiche technique pour le son et la lumière.

11E ÉDITION DU 25 NOVEMBRE AU 5 DÉCEMBRE

La 11e édition du Hura Tapairu aura lieu du 25 novembre au 5 décembre, au Grand Théâtre. Ce concours de danse traditionnelle, qui encourage la créativité, est organisé en particulier à l’adresse des petites formations de danse qui y présentent des œuvres originales inspirées du patrimoine culturel de Polynésie française. Il existe trois épreuves de danse distinctes : la catégorie "Over all", incluant les ‘ote’a et ‘aparima, celle du "Mehura" et enfin celles du "‘Ori Tahito Tane" et du "‘Ori Tahito Vahine", qui sont individuelles et facultatives.

Lancé en 2004, ce concours crée régulièrement la surprise, avec des groupes assez peu connus, et est devenu un rendez-vous incontournable du calendrier culturel polynésien. La dernière édition a été marquée par la victoire de Manohiva, de Poerava Taea, qui a remporté le Prix Hura Tapairu.

Hura Tapairu : fin des inscriptions ce lundi
Infos pratiques

Les dossiers d’inscription et les règlements peuvent être téléchargés sur www.maisondelaculture.pf ou récupérés auprès de la production :
[production@maisondelaculture.pf ]mail:

Concours du 25 novembre au 5 décembre
Grand Théâtre
Renseignements au 40 50 31 10

Palmarès 2014

Prix Hura Tapairu :
1er : MANOHIVA de Poerava Taea
2e : HEI RURUTU AVERA de Titaina Tunutu Contios
3e : HEI TAHITI 1 de Tiare Trompette

Prix Mehura :
1er : MANOHIVA MEHURA de Poerava Taea
2e : HEI TAHITI 1 de Tiare Trompette
3e : HEI TOA NUI 2 de Heirani Salmon
4e : MEHURA TAPAIRU de Maheata Teavai

Catégorie Aparima :
1er – HEI TAHITI 1 de Tiare Trompette
2e - MANOHIVA 1 de Poerava Taea
3e - HEI RURUTU de Titaina Tunutu Contios & Tuarani Tematahotoa

Catégorie Otea :
1er : MANOHIVA de Poerava Taea
2e : HEI TAHITI 1 de Tiare Trompette
3e : HEI TOA NUI 1 de Heirani Salmon

Ori Tahito Vahine : Nahema Charles du groupe ORIRAU
Ori Tahito Tane : Tenoha Deschoenburg du groupe HEI TOA NUI 1

Le groupe TETUAHURAITI de Vaimoe Teinaore remporte un prix spécial pour ses compositions musicales.
Vaihere Doudoute, du groupe TE AO E REVA, remporte un prix spécial pour le message délivré par son thème.

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Les pensions de familles remplies à 23,6 % fin 2014

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Les pensions de familles remplies à 23,6 % fin 2014
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - Le chiffre est stable, le coefficient moyen de remplissage des pensions de famille est, au dernier trimestre 2014 le même que celui du dernier trimestre 2013. Dans ce secteur, les établissements classés se révèlent plus attractifs que les établissements non-classés.

L'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) indique dans un Point de conjoncture consacré au tourisme que "au dernier trimestre 2014, le coefficient moyen de remplissage des pensions de famille reste stable à 23,6 % par rapport au même trimestre de l'année 2013". Le coefficient moyen de remplissage étant le niveau moyen de fréquentation d'un hébergement sur une période donnée. Il est obtenu en divisant le nombre de chambres vendues par le nombre de chambres offertes à la location. Sur les cinq archipels de Polynésie, 256 établissements sont recensés. Ils peuvent y accueillir plus de 3 519 occupants dans 1 298 bungalows et chambres.

Mais cela reste une moyenne. La fréquentation des pensions de familles a augmenté dans les archipels des Marquises et des Tuamotu Gambier tandis qu'elle a diminué dans les Îles-du-Vent et des Îles sous le vent. L'ISPF montre par ailleurs que le taux de remplissage des établissements classés est de dix points plus élevé que celui des établissements on-classés (voir encadré).

Par ailleurs, les pensions de familles sont toujours occupées en majorité par des touristes internationaux (58 % des nuitées vendues sur le dernier trimestre 2014). Enfin, le revenu moyen par chambre loué, c'est-à-dire le prix moyen auquel est louée une chambre sur une période donnée (recette hébergement divisé par le nombre de chambres louées) est 11 500 Fcfp. Il diminue légèrement entre le dernier trimestre 2014 et le dernier trimestre 2013 (- 1%).

Mélinda Bodin, présidente de l'Association des hôtels de familles de Tahiti et des îles, conteste les chiffres avancés car "l'ISPF s'appuie seulement sur une centaine de pensions classés. L'institut ne tient pas compte de la labellisation Fare que nous avons mis en place en 2013."

Le classement "tiare"

La procédure de classement par tiare est une démarche volontaire. Le classement est, d'après l'association des pensions de famille "très rigoureux". Il est établi officiellement par le service du tourisme, l'organisme public chargé par le gouvernement de veiller au respect d'une centaine de critères. Ce classement compte trois niveaux :
- un tiare : confort simple, excellent rapport qualité/prix.
- deux tiare : bon confort, le tout au meilleur prix.
- trois tiare : excellent confort, services attentifs et prix raisonnables.
Il n'est pas définitif, "la commission de classement est habilitée à rétrograder voire radier des établissements qui ne seraient plus aux normes".

Pour plus d'informations sur les critères de classement :
http://www.tourisme.gov.pf


Les pensions de familles remplies à 23,6 % fin 2014

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Ea'ttitude - Nocturne : bougez pour votre santé

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Ea'ttitude - Nocturne : bougez pour votre santé
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - Dans le cadre de la Journée mondiale du diabète, le ministère et la direction de la Santé organisent la Ea'ttitude - Nocturne centrée sur la promotion de saines habitudes de vie, vendredi 13 novembre, de 16 à 20 heures, au Tahua Autonomie (Paofai). Attention : inscriptions avant le 10 novembre.


Cette journée regroupera plusieurs activités sportives (body jam, kuduro, tamure, circuit training, challenge RPM, challenge circuit training, yoga, tai-chi…) ainsi qu'une animation de dégustation de recettes de cocktails de fruits frais, des stands d'informations et un flash mob géant en soutien aux patients diabétiques. Un challenge inter-entreprises sera également à l'ordre du jour sur le parcours de santé installé dans les jardins de Paofai.

Comment participer à ce challenge ?
1- Constituez une équipe de 4 personnes (3 équipes maximum par entreprise)
2- Inscrivez-vous gratuitement en remplissant le formulaire d’inscription à envoyer à l’adresse suivante : herenui@tahiti-expert-events.com avant le 10 novembre
Formulaire disponible sur Facebook.

Programme :
- 16 heures : cérémonie d'ouverture avec les Tiki Toa (terrain de beach soccer)
- 16h20-19h30 : stands d'information
- 16h25-16h30 : échauffement collectif (terrain de beach soccer)
- 16h35 – 17h35 : challenge inter-entreprises (parcours santé) et circuit training (fitness park)
- 17 heures-19h20 : cours collectifs (kuduro / yoga / tamure / challenge RPM / tai-chi / body jam)
- 17 heures-19 heures : atelier boissons santé
- 19h20-19h35 : remise des prix
- 19h30-19h45 : flash mob
- 19h45-20 heures : rassemblement en soutien aux patients diabétiques

Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook officielle "Diabète en Polynésie" ou contactez l’agence Tahiti Expert Events :
Tél. : 40 82 62 47 – Web : http://www.tahiti-expert-events.com://

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5e Carrefour de l'emploi public

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5e Carrefour de l'emploi public
La 5e édition du Carrefour de l'emploi public aura lieu au campus de l'Université de la Polynésie française (UPF), mardi 22 octobre, de 8 à 16 heures. Organisé par l’UPF et les trois fonctions publiques présentes sur le fenua (Pays, communes et État), ce rendez-vous permet une rencontre concrète entre toutes les personnes intéressées par une carrière dans le secteur public (étudiants, demandeurs d'emploi…) et les professionnels.

Et aussi : conversations avec un jury de concours, ateliers thématiques, offres de stages, etc.

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Taha'a : Il menace de tuer sa femme au couteau et l'étrangle avec une lanière de sac à main

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Taha'a : Il menace de tuer sa femme au couteau et l'étrangle avec une lanière de sac à main
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - Un homme de 29 ans a été déféré au parquet de Papeete ce vendredi après-midi pour des violences aggravées sur sa femme. Les faits remontent à dimanche dernier, au domicile du couple sur l'île de Taha'a. La victime a été sérieusement blessée.

Un jeune père de famille, marié et papa de deux enfants, a été conduit sous escorte de la gendarmerie au palais de justice de Papeete ce vendredi après-midi. Déféré devant le magistrat de permanence du parquet, son placement en détention provisoire a été requis pour ces violences conjugales aggravées. Il sera jugé lundi en comparution immédiate.

Agé de 29 ans, l'homme a reconnu avoir violemment agressé sa compagne lors d'une dispute qui remonte à dimanche dernier, à Taha'a. Très énervé contre sa vahine, il l'a rouée de coups, tirée par les cheveux, menacée de mort avec un couteau, mais il a surtout tenté de l'étrangler avec la lanière d'un sac à main. La malheureuse, qui présente d'importants hématomes notamment au cou, s'est vue délivrer une importante incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours.

L'homme a expliqué aux enquêteurs avoir craqué ce jour-là, excédé par sa vahine qui, selon ses dires, le laissait trop souvent tout seul à la maison avec les enfants et lui prenait son argent pour aller jouer.

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Quand l’Australie s’appelait “Jave la Grande”…

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L’histoire officielle de la découverte de l’Australie est connue : l’île continent aurait été abordée le 26 février 1606 par le Hollandais Willem Janszoon, qui navigua à bord du “Duifken” jusqu’au golfe de Carpenterie (dans les actuels “Territoires du Nord”). Il était parti en novembre 1605 de l’île de Java. Les Hollandais baptisèrent leur découverte la Nouvelle Hollande ; pourtant, elle avait déjà un autre nom de baptême, bien français, “Jave La Grande”…
Quand l’Australie s’appelait “Jave la Grande”…
PAPEETE, le 16 octobre 2015. L’Australie a-t-elle été découverte par les Hollandais, comme le certifie l’histoire officielle de notre grand voisin ? C’est possible, mais loin d’être certain, tant le faisceau de présomptions indiquant que d’autres marins abordèrent la grande île est dense.

A Dieppe, on savait…

Le premier nom de baptême connu et reconnu de l’Australie plaide pour une découverte antérieure : des cartographes français, qui n’avaient pas pu inventer cette terre, la firent figurer sur leurs portulans dès le milieu du XVIe siècle. La carte de Jean Rotz date de 1542 et figure, en lieu et place de l’actuelle Australie, cette terre nouvelle, baptisée du nom français de “Jave la Grande” ; un élément repris en 1546 par une autre cartographe, Pierre Desceliers, à qui l’on doit une mappemonde où figure “Jave La Grande”, que l’on retrouve encore en 1547, sur la “Harleyan World Map” ou “carte Dauphin”.
A Dieppe, plus de soixante ans avant la découverte officielle par Janszoon, les dessinateurs et cartographes auteurs de portulans savaient donc parfaitement qu’une terre immense s’étendait au sud de l’Asie du Sud-Est.
Les Français seraient-ils, dans ces conditions, les vrais découvreurs de la grande île ?

Un voyage secret en 1521

L’histoire non officielle de la découverte de l’Australie nous apprend que les Portugais organisèrent, en grand secret, au début du XVIe siècle, un voyage d’exploration dans cette région du monde. Les Lusitaniens s’étaient durablement installés en Indonésie dès 1511, puis au Timor en 1516, à 500 km seulement des côtes australiennes.
A cette époque, le traité de Tordesillas, conclu en 1494 entre l’Espagne et le Portugal, afin de séparer le monde en deux parties, l’une réservée aux Espagnols, l’autre aux Portugais, interdisait à ces derniers de naviguer dans le Pacifique Sud. Or, ceux-ci cherchaient avec avidité des épices, mais surtout de l’or et de l’argent.
Depuis Timor, le navigateur portugais Cristóvão de Mendonça entreprit, dans la plus grande discrétion, une exploration de la proche mer du sud, avec deux -ou trois- caravelles, entre 1521 et 1524, afin d’en recenser les richesses ; mais, compte tenu de l’interdit dû au traité de Tordesillas, l’expédition resta quasiment confidentielle. Rien ne devait filtrer ni “fuiter”. Après ce voyage, d’autres expéditions suivirent, les Portugais, aussi intrépides que discrets, étant apparemment parvenus à quasiment faire le tour de l’Australie.

Des noms français et portugais

A la suite de ces voyages, des cartes secrètes furent ramenées d’Asie et conservées à Lisbonne, cartes détruites lors du grand tremblement de terre de 1755 (durant lequel se perdit une bonne partie des archives du royaume).
Mais, malgré le devoir d’absolue confidentialité, dès 1540, des navigateurs et cartographes portugais venus travailler à Dieppe (dont Cristóvão de Mendonça lui-même) auraient révélé le secret de leur découverte, celle de la “Terra Australis”, à leurs confrères cartographes français.
Le port de Dieppe était alors la ville où les portulans les plus précis et les plus sophistiqués étaient dessinés. D’ailleurs, sur ces cartes de l’école de Dieppe, figurent à la fois des noms francisés et des noms portugais, preuve de l’origine des sources d’inspiration des géographes et dessinateurs dieppois, sans doute portugais pour certains d’entre eux.

Un kangourou dès 1593 !

Pour corroborer ces quasi certitudes, mentionnons les ruines de Bittangabee Bay, en Nouvelle Galles du Sud ; sur les fondations d’une construction réalisée par les premiers colons en 1844, émergent des pierres anciennes dont une est datée de 1524, possible preuve qu’une caravelle portugaise a sans doute hiverné ici.
Mieux même, en 1593, l’atlas "Speculum Orbis Terrae", du Hollandais Cornelis de Jode, fait apparaître, pour symboliser cette région, une grande île et… un kangourou ! (Un cheval pour l’Europe, un chameau pour l’Asie, un lion pour l’Afrique). On connaissait donc déjà les marsupiaux.
Enfin, les débris d’une caravelle de Cristóvão de Mendonça auraient été découverts en 1836 par des baleiniers naufragés, vers Port Fairy, dans l’Etat du Victoria (épave qui a été observée et décrite par une quarantaine de témoins jusqu’en 1880, date à laquelle on en perdit la trace).

Java Major, Java Minor

Il semble évident, à la lecture de ces éléments, que les Portugais connaissaient parfaitement bien l’existence de l’île continent, 80 ans avant sa découverte officielle ; ils lui avaient donné le nom de“Java Major” en portugais, devenu “Jave La Grande” une fois francisé à Dieppe, par opposition à l’autre île qu’était “Java Minor” (“Jave La Petite”, aujourd’hui l’île de Java, en Indonésie).
En revanche, à la lumière des informations exhumées du passé, il est assez peu probable que des Français aient pu découvrir l’Australie avant les Portugais et les Anglais (sinon en 1504, mais c’est une autre histoire dont nous vous reparlerons…). En France, les cartographes dieppois connaissaient l’existence de la Terra Australis, grâce aux indiscrétions de leurs collègues et amis portugais, longtemps avant le Hollandais Janszoon, en 1606.
“Jave La Grande” (et la secrète) fut, après le débarquement néerlandais, rebaptisée Nouvelle-Hollande, avant de prendre officiellement, en 1824, le nom d’Australie…

Australie : les grandes dates

- Dès le IXe siècle, à l’époque de Charlemagne donc, des navigateurs chinois ont très probablement exploré la côte nord de l’Australie. En 1290, le journal de Marco Polo fait état d’une terre riche au sud de Java.

- Dès le Xe siècle, des marins venus du Sud-Est asiatique (bugis, makassar et bajau) fréquentent régulièrement les eaux australiennes (le pays est appelé Marege) pour y pêcher des holothuries, revendues ensuite en Asie.

- Entre 1521 et 1524, le Portugais Cristóvão de Mendonça conduisit la première expédition européenne (deux ou trois caravelles) en Australie. D’autres navigateurs lusitaniens lui emboîtèrent le pas.

- En 1540, l’existence de la grande île était révélée par les Portugais aux cartographes de l’école de Dieppe, en France, cette nouvelle terre étant baptisée “Java Major” (“Jave La Grande” en français).

- En 1606, la découverte officielle est faite par Janszoon, suivi de nombreux autres navigateurs hollandais.

- En 1688, le boucanier anglais William Dampier suit et reconnaît la côte nord-ouest et finalement, après beaucoup d’autres, James Cook la “découvre” à son tour en 1770. Il accoste à Botany Bay. 18 ans plus tard, la Grande-Bretagne débarque ses premiers forçats ; une nation va naître.

Quand l’Australie s’appelait “Jave la Grande”…



Quand l’Australie s’appelait “Jave la Grande”…


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Légende de Pipiri ma

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Redécouvrons la belle histoire des ‘Ainanu*, deux enfants qui se sauvèrent, pensant être abandonnés par leurs parents, qui furent emportés un gigantesque cerf-volant et se transformèrent en trois belles étoiles que l’on peut admirer le soir dans le ciel de Tahiti.
Légende de Pipiri ma
Par une nuit splendide, Taua Tiaroroa et Rehua, sa femme, quittent à pas légers leur demeure où, sur de moelleuses et fraîches nattes, dorment paisiblement leurs petits enfants Pipiri et Rehua, sa sœur. La pirogue gisante sur le sol, promptement dépouillée de son abri de feuilles sèches, est mise à flot, les deux époux s’y élancent et allument un rama. En quelques coups de pagaie les voilà au large où ils vont pêcher au flambeau.

Les poissons de la baie et jusqu’au plus petit crabe viennent se prendre dans leurs filets.
Aussi nos heureux pêcheurs ne tardent-ils pas à regagner le rivage.
Taua Tiaroroa apprête le umu (four) en toute hâte et bientôt, disposé sur les cailloux rougis au feu, le poisson grille en répandant au loin une odeur appétissante.

Cependant Pipiri-ma (Pipiri et sa sœur) ne dorment plus. Impatients d’apaiser la faim qu’excite en eux le parfum du poisson cuit, ils sont déjà assis sur leur couche, munis chacun d’un morceau de maiore (uru) et d’une coupe en coco pleine de pape miti (eau de mer pour assaisonner le poisson)

Comment se fait-il qu’on ne les appelle pas encore pour manger ?

Ils s’inquiètent et leurs yeux se mouillent de larmes.

Rehua, la mère, fait diligence pourtant, et, en guise d’assiettes, étale avec symétrie sur le aretu (herbe) du fare noa (fare pour les repas) de larges feuilles de purau, où elle dispose le maiore cuit, le taioro, le miti no’ano’a (eau de mer parfurmée), le popoi fe’i et des vases pleins d’eau pure. Des cocos dépouillés de leur enveloppe fibreuse sont ouverts et laissent voir leur doux nectar limpide.

« Tout est prêt, dit-elle joyeuse à son mari, va, maintenant, va éveiller nos petits amis. »

Mais Taua Tiaroroa craint d’interrompre le sommeil de ses chers enfants. Il hésite et répond « Non, ne les réveillons pas, ils dorment d’un profond sommeil ! »
Et pourtant Pipiri-ma attendent et se consument d’impatience dans le fare moe (fare pour le sommeil)

Les paroles de leur père les attristent et les blessent profondément. Eux que l’on appelle toujours pour venir se régaler du produit de la pêche au flambeau, on les délaisse aujourd’hui ! Rehua, toute pensive, mange à peine et songe à ses petits amis. Le repas achevé, elle se dirige avec son mari vers le fare moe. En les entendant approcher : « Sauvons-nous ! » disent Pipiri-ma. Mais la porte est fermée alors ils se fraient un passage à travers les branches sèches de purau qui forment le pourtour de la case et vont se blottir au dehors sous l’auvent qui la protège.

Les parents s’avancent à pas comptés et palpent doucement dans l’obscurité les nattes encore chaudes… Mais où sont donc les enfants ?
« Nos petits amis n’y sont réellement pas ! » s’exclame Rehua d’une voix brisée par l’émotion. Ils parlent, ils palpent de nouveau et leur inquiétude est à son comble, car la couche est déserte !

Mais d’où vient que la clarté du ciel pénètre dans la case ?
Taua Tiaroroa et Rehua aperçoivent alors l’ouverture par laquelle les enfants se sont échappés ; ils s’élancent au dehors en appelant « E Pipiri-ma ! Pipiri-ma ! »
Les enfants, se voyant découverts, s’enfuient à toutes jambes et ne s’arrêtent hors d’haleine que sur le sommet d’une montagne. Le frère précède sa sœur plus faible, qu’il entraîne par la main. « Retourne vers nos parents, lui dit-il, retourne. »
Mais celle-ci pleure et ne répond pas, car c’est son frère qui est l’auteur de cette belle équipée.
Les parents approchent toujours !
Un cerf-volant flottait par là d’aventure, Pipiri-ma se cramponnent à sa queue et se laissent emporter vers les cieux. A cette vue, les parents se lamentent et s’écrient: « E Pipiri-ma Pipiri-ma Revenez vers nous ! » ,
mais les enfants « Non nous ne reviendrons pas, la pêche au flambeau serait encore mauvaise, ce ne serait pas une pêche pour les enfants !! »
Certain Mahu qu’ils rencontrent les encourage dans leur fuite.
« Gardez-vous, leur dit-il, gardez-vous de retourner sur vos pas. »
Puis, s’adressant aux parents, ce méchant mahu les appelle trompeurs !
Et les parents de crier encore, de crier toujours
« E Pipiri-ma ! Pipiri-ma ! Revenez, revenez vers nous »
Mais les enfants
« Non nous ne reviendrons pas, la pêche au flambeau serait encore mauvaise, ce ne serait pas une pêche pour les enfants ! »
« C’est assez crié, dit Taua Tiaroroa à sa femme, tu vois bien que nous ne pourrons jamais les rejoindre retournons et ne nous obstinons pas davantage. »
Rehua n’entendait plus son mari , folle de douleur, elle répétait
« E Pipiri-ma ! Pipiri-ma ! Revenez, revenez vers nous ! »

Et dans le lointain allaient s’éteignant ces paroles si cruelles pour la pauvre mère : « Non, nous ne reviendrons pas, la pêche au flambeau a été mauvaise, elle n’a pas été une pêche pour les enfants. »

Depuis ce temps, lorsque les belles constellations du Sud apparaissent dans tout leur éclat sur le ciel pur de Tahiti, les Tahitiennes montrent du doigt le scorpion et disent :
« Voilà Pipiri-ma, les Ainanu changés en étoiles. Un soir, ils furent emportés à la queue d’un cerf-volant qui, lui aussi, fut métamorphosé en un brillant flambeau rouge. »
L’âme attristée par cette légende, un instant elles s’arrêtent, puis, après avoir considéré le ciel, elles reprennent leur marche en murmurant à demi voix cette parole plaintive « E Pipiri-ma ! …

* Ai, manger, Nanu non convié à .

Légende de Pipiri ma
Exposition A rahu to Moemoea .. Créeons nos reves

Sarahina (Sabrina, la fille de l’artiste Bobby) et sa fille de 7 ans, Matairea, exposeront leurs œuvres à la maison de la Culture de Papeete , Salle Muriavai du mardi 20 octobre au vendredi 24 octobre, a la maison de la Culture , Salle Muriavai. Des oeuvres enfantines, des oeuvres légendaires, des rêves….
Le produit de la vente permettra de soutenir l’association Vahine Orama de la presqu’île qui vient en aide aux victimes de violences conjugales et à leurs enfants.

Légende de Pipiri ma
La pierre de Pipiri Ma de Huahine

La pierre de Pipiri Ma, se trouve à Huahine à la sortie de Fare à gauche en allant vers l’aéroport. Mais il faut être bien informé car aucun panneau ne signale cette pierre légendaire. Au contraire, un poteau électrique a été planté juste devant, sans que les responsables du tourisme de Huahine s’en offusquent !


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