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Le Tahiti Mahana Beach en exploitation dès 2022 ?

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Le Tahiti Mahana Beach en exploitation dès 2022 ?
PAPEETE, le 14 octobre 2015. Deux groupements d’investisseurs participent au dialogue compétitif qui donnera lieu, en décembre prochain, à la sélection par le Pays de l’aménageur-exploitant du Tahiti Mahana Beach, sur le domaine de Outumaoro, à Punaauia. Le complexe touristique ne verra pas le jour avant 2022, selon l'estimation du gouvernement.

On ne sait pas quelle sera son allure ; mais on nous assure que le cahier des charges du Tahiti Mahana Beach précise que le complexe devra être réalisé avec un "souci d’équilibre entre hôtellerie, immobilier de loisir et services et une organisation centrée sur un cœur de « resort » offrant une palette d’activités unique en Polynésie et un style d’inspiration polynésienne", qu’il visera une clientèle de luxe mais qu’il devra rester accessible à la population locale.

Le cahier des charges laisse libre les "candidats de s'exprimer sur l'opportunité d'un casino lié à un hôtel de 250 chambres minimum et d'autres infrastructures de loisir - parc aquatique - et d'espaces publics", précise un communiqué remis à la presse mercredi.

Le ministre de l’Equipement a fait un point ce mercredi sur l’avancement de la procédure de sélection de l’investisseur-aménageur qui prendra à son compte la réalisation et l’exploitation du Tahiti Mahana Beach. Mais ce point s’est fait sur fond de mystère, compte tenu a-t-on expliqué de la confidentialité inhérente à la procédure en cours.

Deux groupes chinois restent en lice, à ce stade : le groupement sino-hawaiien Recas-China Railway-Group 70 ; et le groupe chinois Towercrest. Le groupement sélectionné par le Pays sera connu mi-décembre prochain. La signature des contrats avec celui qui s’implantera pour une période emphytéotique à Outumaoro est prévue en juin 2016 tandis que le Pays aura mené dès janvier prochain les travaux routiers et d’assainissement de la zone, seules dépenses à la charge de la collectivité.

Le remblai annoncé en juillet 2014 par Gaston Flosse sur 18 hectares et financé par le Pays, est dorénavant transféré à la charge de l’investisseur et ne pourra excéder le 12 hectares et les 650 000 m3.

Cinq ans de travaux

Le complexe Tahiti Mahana Beach n’entrera pas en exploitation avant 2022 avec un démarrage des travaux en 2017, selon l’estimation faite par Albert Solia mercredi, tout en précisant que la gestion et le planning du chantier seront totalement sous la responsabilité de l’aménageur : "La réalité des travaux ne se fera pas avant (…) juin 2016. A partir de ce moment-là, on peut espérer que dans les 6 mois, des choses avanceront. (…) Des adaptations réglementaires importantes devront au préalable être faites. (…) La durée des travaux est variable selon les candidats mais on a toujours estimé qu’il y aurait au moins 5 ans de travaux", a-t-il expliqué. "Mais on reste prudent, tout cela dépend des investisseurs".

L’investissement pour la réalisation de ce complexe touristique était annoncé d’un montant de 280 à 300 milliards, sur la base des esquisses réalisées par l’architecte hawaiien Francis Oda et son bureau d’étude, le Goup 70 international. Ce projet avait été retenu au terme d’une première phase de sélection, en juillet 2014 sous la présidence Flosse. L’UPLD avait très vite déposé plainte pour favoritisme. Et dès son installation en septembre 2014, le gouvernement Fritch avait contesté l’orthodoxie de cette première procédure de sélection. Une nouvelle procédure d’appel à candidature avait été lancée à l’international. Elle est aujourd’hui sur le point d’arriver à son terme.

Après un appel à manifestation d’intérêt (AMI) publié à l’international en janvier dernier, trois aménageurs ont été retenus par le Pays, courant juin, sur les cinq qui s’étaient manifesté. A l’issue d’une phase de cadrage, courant juillet, durant laquelle le chinois Forebase avait renoncé à poursuivre l’aventure, l’établissement TNAD est possession depuis le 15 septembre des offres faites par les deux candidats qui restent en compétition.

Ces deux investisseurs potentiels ont dorénavant jusqu’à fin novembre pour remettre à TNAD leurs offres finales, en conformité avec le cahier des charges présenté par le Pays. L’investisseur retenu pour le Tahiti Mahana Beach, c’est-à-dire celui qui financera la réalisation de ce projet sur les terres domaniales de Outumaoro et qui exploitera le complexe touristique, doit être sélectionné courant décembre prochain.

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Municipales à Papara : trois femmes et trois hommes en compétition

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Municipales à Papara : trois femmes et trois hommes en compétition
PAPARA, le 14 octobre 2015. Ce dimanche 18 octobre, les électeurs de Papara sont appelés aux urnes (de 8 h à 18 h) pour désigner leur prochain tavana (avec un second tour prévu le 25 octobre). Le fauteuil de maire est convoité sur cette commune de la côte Ouest alors que les défis à relever sont nombreux.

Papara, une commune où il fait bon vivre…. mais le travail qui attend la future équipe municipale est important et les ressources financières manquent cruellement. A une trentaine de kilomètres de Papeete, loin de l'agitation de la ville, Papara a su attirer au cours des 25 dernières années vers son littoral, ses plages de sable noir, ses vallées encaissées, ses rivières impétueuses, ses spots de surf, de nombreux habitants. Ce sont les chiffres du recensement qui le démontrent : 6 199 habitants en 1988 et plus de 11 000 aujourd'hui.

Toutefois, il reste beaucoup à faire pour le bien-être des habitants dans une commune marquée par des difficultés financières depuis plusieurs années. Le déficit budgétaire de la commune est encore estimé à 228 millions de Fcfp. Dans le passé, la gestion de la commune de Papara a été épinglée à deux reprises en 2004 et en 2012 par des rapports de la Chambre territoriale des comptes (CTC), très critiques. La situation financière de la commune s’est détériorée à partir de l’année 2002. Or, en mars 2012, la CTC ne constatait pas de mieux, au contraire, entre 2003 et 2010 la hausse des dépenses de fonctionnement a été deux fois plus forte que les recettes ! La synthèse est lapidaire : Papara "vit largement au-dessus de ses moyens". Depuis 2012, un plan pluriannuel de redressement budgétaire a été planifié, dont le terme est fixé désormais en 2018. Et le retour à l’équilibre budgétaire de Papara, "implique de substantielles économies de gestion" jusqu'à la fin de l'année 2018.

INVESTIR, OUI MAIS COMMENT ?

Il faut pourtant pour la commune continuer à investir. En matière scolaire tout d'abord : deux des quatre écoles élémentaires de la ville nécessitent des travaux importants. Pour Apatea, fermée depuis août 2013, la reconstruction de la future école s'annonce compliquée. Si les financements (avec l'appui de l'Etat) pour ces lourds travaux d'équipement sont trouvés, on apprenait en revanche que la démolition des bâtiments serait retardée car il va falloir désamianter les anciens bâtiments. La nouvelle école Apatea de 14 classes ne devrait pas ouvrir avant la rentrée scolaire 2017-2018. Incertitude aussi et surtout lourds travaux de réhabilitation/reconstruction à prévoir à l'école Tiama'o. Le foncier – une propriété privée- serait racheté par le Pays mais il va falloir, là aussi reconstruire pour se mettre aux normes.

L'investissement devra se poursuivre aussi pour la distribution de l'eau potable. Même s'il y a du mieux depuis deux ans : la qualité de l'eau s'améliore chaque année. Entre 2013 et 2014, le taux de conformité est passé de 86% à 91%. Mais la modernisation du service d'eau potable avec la rénovation du réseau de distribution (notamment sur les conduites principales de Maruia), la pose de compteurs d'eau, de stabilisateurs, de capteurs de pression est toujours en cours.

Enfin, depuis plus de cinq ans, les habitants se plaignent de l'absence d'éclairage public sur la route de ceinture qui parcourt la commune sur une douzaine de kilomètres. Pour mener ce chantier à bien et garantir un peu plus de sécurité sur cette route principale et sur quelques-unes qui desservent les principales vallées il faudra investir environ 50 millions de Fcfp. Une aide vers le Pays a été sollicitée. En août dernier, la commune obtenait une subvention de 2,7 millions de Fcfp pour financer 80% des études en vue de la rénovation de l'éclairage public routier. Autant dire que ce n'est pas demain que la route de Papara aura retrouvé la lumière.


Pour retrouver les listes complètes en compétition pour le premier tour de dimanche, CLIQUER ICI

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« Chpt du monde Junior » : J3 – Les tahitiens se battent !

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« Chpt du monde Junior » : J3 – Les tahitiens se battent !
A l’issue des deux premières journées du Championnat du monde de surf Junior à Oceanside en Californie, sept tahitiens, Poenaiki Raioha, Mauiki Raioha, Eliot Napias, Maxime Leleu en junior et Ulysse Cuitot, Manarii Varuamana, Warren Peckett en cadet, se retrouvent au repêchage et quittent ainsi le tableau principal de la compétition. Une très lourde sentence puisque pour les garçons ce ne sont pas moins de 10 séries de repêchage qu’il faut braver, contre 6 dans le tableau principal, pour enfin pouvoir prétendre au Graal. Les filles elles, ont 8 séries de repêchage contre 5.

Heureusement les jours se suivent mais ne se ressemblent pas à Oceanside pour nos jeunes Aito, qui certainement piqués au vif ont su reprendre du poil de la bête et nous offrir des performances remarquables ce troisième jour de compétition. Une hargne sans doute communicative puisque Sacha Lévy-Agamy (U16), dernier garçon en lice dans le tableau principal, parvient à franchir une nouvelle étape, au même titre que Karelle Poppke en U18 et Vahine Fierro en U16. Quant à Marion Philippe, elle doit s’incliner et rejoindre les garçons en repêchages.

« Chpt du monde Junior » : J3 – Les tahitiens se battent !

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Surf « Chpt du monde Junior » : J3 – Les tahitiens se battent !

By Tamatoa Tefau
Updated: 15 octobre 2015

Lu 9 fois
thumbs_TAH_Flag_ISA_SeanEvans

A l’issue des deux premières journées du Championnat du monde de surf Junior à Oceanside en Californie, sept tahitiens, Poenaiki Raioha, Mauiki Raioha, Eliot Napias, Maxime Leleu en junior et Ulysse Cuitot, Manarii Varuamana, Warren Peckett en cadet, se retrouvent au repêchage et quittent ainsi le tableau principal de la compétition. Une très lourde sentence puisque pour les garçons ce ne sont pas moins de 10 séries de repêchage qu’il faut braver, contre 6 dans le tableau principal, pour enfin pouvoir prétendre au Graal. Les filles elles, ont 8 séries de repêchage contre 5.

Heureusement les jours se suivent mais ne se ressemblent pas à Oceanside pour nos jeunes Aito, qui certainement piqués au vif ont su reprendre du poil de la bête et nous offrir des performances remarquables ce troisième jour de compétition. Une hargne sans doute communicative puisque Sacha Lévy-Agamy (U16), dernier garçon en lice dans le tableau principal, parvient à franchir une nouvelle étape, au même titre que Karelle Poppke en U18 et Vahine Fierro en U16. Quant à Marion Philippe, elle doit s’incliner et rejoindre les garçons en repêchages.
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Sacha Lévy-Agamy, Round 2

Chez les juniors, Poenaiki est le premier à disputer sa série de repêchage Round1. Bien qu’il marque un petit score (5.07 pts), il domine son adversaire danois Christoffer Holler et continue dans la compétition. Seulement quelques heures plus tard on le retrouve à l’eau pour le repêchage du Round2. Là il est comme transcendé et ne laissera aucune chance à ses trois adversaires. Il s’impose sur un score de 11.94 pts.

Maxime Leleu, en repêchage du Round1 va également prendre la 1ère place de sa série en coiffant au poteau le portugais Francisco Duarte (8.50 pts) et l’argentin Sebastian Ventura (8.70 pts) avec un total de 11.67 pts.

Mauiki Raioha qui a quitté le tableau principal hier au Round 2 après s’être néanmoins bien battu, livre bataille à son tour. Comme s’ils s’étaient passés le mot, lui aussi ne laissera aucune chance à ses trois adversaires et totalise 11.33 pts.

Chez les cadets, le scénario est le même ! Ulysse Cuitot en repêchage du Round1 affronte Jack Verbraeken (BEL) et Agustín Cedeño (PAN) qui fait de nombreuses tentatives pour détrôner le tahitien, en vain. Ulysse prend la 1ère place avec un total de 7.43 pts.

Sacha Lévy-Agamy qui avait scoré 11.57 pts au Round 1, ne ménage pas ses efforts pour rester dans le tableau principal. Il y arrive en terminant 2ème avec 8.93 pts derrière le français Léo-Paul Etienne (13.77 pts).

Manarii Varuamana, Warren Peckett (U16) et Eliot Napias (U18) n’ont pas concouru aujourd’hui.

« Chpt du monde Junior » : J3 – Les tahitiens se battent !
Du côté des filles, Karelle Poppke (U18) 2ème hier au Round1 va cette fois tenir la dragée haute à toutes ses adversaires. Malgré les assauts de la péruvienne Leilani Aguirre (9.97 pts), la tahitienne s’impose avec 10.10 pts.

Vahine Fierro en U16 prend elle aussi part à la compétition (Round 2) quelques heures après, de manière remarquable. Certes elle n’a rien pu faire contre l’américaine Tiare Thompson (10.33 pts), elle décroche néanmoins son ticket pour l’étape suivante avec 8 pts.

Seul petit ombre au tableau de la journée, la 4ème place de la tahitienne Marion Philippe (U18) au Round 2. Une série durant laquelle elle s’est néanmoins bien battue. Elle obtient 8.04 pts contre 12.77 pts pour la péruvienne Melani Giuta, 10.93 pour Himena Suzuki (JAP) et 9.64 pts pour Sophie McCulloch (AUS).

On souhaite encore beaucoup de courage à nos jeunes Aito qui sont tous encore en compétition et qui ont démontré aujourd’hui leur capacité à retourner la situation à leur avantage.


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Surf « Chpt du monde Junior » : J3 – Les tahitiens se battent !

By Tamatoa Tefau
Updated: 15 octobre 2015

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A l’issue des deux premières journées du Championnat du monde de surf Junior à Oceanside en Californie, sept tahitiens, Poenaiki Raioha, Mauiki Raioha, Eliot Napias, Maxime Leleu en junior et Ulysse Cuitot, Manarii Varuamana, Warren Peckett en cadet, se retrouvent au repêchage et quittent ainsi le tableau principal de la compétition. Une très lourde sentence puisque pour les garçons ce ne sont pas moins de 10 séries de repêchage qu’il faut braver, contre 6 dans le tableau principal, pour enfin pouvoir prétendre au Graal. Les filles elles, ont 8 séries de repêchage contre 5.

Heureusement les jours se suivent mais ne se ressemblent pas à Oceanside pour nos jeunes Aito, qui certainement piqués au vif ont su reprendre du poil de la bête et nous offrir des performances remarquables ce troisième jour de compétition. Une hargne sans doute communicative puisque Sacha Lévy-Agamy (U16), dernier garçon en lice dans le tableau principal, parvient à franchir une nouvelle étape, au même titre que Karelle Poppke en U18 et Vahine Fierro en U16. Quant à Marion Philippe, elle doit s’incliner et rejoindre les garçons en repêchages.
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Sacha Lévy-Agamy, Round 2

Chez les juniors, Poenaiki est le premier à disputer sa série de repêchage Round1. Bien qu’il marque un petit score (5.07 pts), il domine son adversaire danois Christoffer Holler et continue dans la compétition. Seulement quelques heures plus tard on le retrouve à l’eau pour le repêchage du Round2. Là il est comme transcendé et ne laissera aucune chance à ses trois adversaires. Il s’impose sur un score de 11.94 pts.

Maxime Leleu, en repêchage du Round1 va également prendre la 1ère place de sa série en coiffant au poteau le portugais Francisco Duarte (8.50 pts) et l’argentin Sebastian Ventura (8.70 pts) avec un total de 11.67 pts.

Mauiki Raioha qui a quitté le tableau principal hier au Round 2 après s’être néanmoins bien battu, livre bataille à son tour. Comme s’ils s’étaient passés le mot, lui aussi ne laissera aucune chance à ses trois adversaires et totalise 11.33 pts.

Chez les cadets, le scénario est le même ! Ulysse Cuitot en repêchage du Round1 affronte Jack Verbraeken (BEL) et Agustín Cedeño (PAN) qui fait de nombreuses tentatives pour détrôner le tahitien, en vain. Ulysse prend la 1ère place avec un total de 7.43 pts.

Sacha Lévy-Agamy qui avait scoré 11.57 pts au Round 1, ne ménage pas ses efforts pour rester dans le tableau principal. Il y arrive en terminant 2ème avec 8.93 pts derrière le français Léo-Paul Etienne (13.77 pts).

Manarii Varuamana, Warren Peckett (U16) et Eliot Napias (U18) n’ont pas concouru aujourd’hui.

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Du côté des filles, Karelle Poppke (U18) 2ème hier au Round1 va cette fois tenir la dragée haute à toutes ses adversaires. Malgré les assauts de la péruvienne Leilani Aguirre (9.97 pts), la tahitienne s’impose avec 10.10 pts.

Vahine Fierro en U16 prend elle aussi part à la compétition (Round 2) quelques heures après, de manière remarquable. Certes elle n’a rien pu faire contre l’américaine Tiare Thompson (10.33 pts), elle décroche néanmoins son ticket pour l’étape suivante avec 8 pts.

Seul petit ombre au tableau de la journée, la 4ème place de la tahitienne Marion Philippe (U18) au Round 2. Une série durant laquelle elle s’est néanmoins bien battue. Elle obtient 8.04 pts contre 12.77 pts pour la péruvienne Melani Giuta, 10.93 pour Himena Suzuki (JAP) et 9.64 pts pour Sophie McCulloch (AUS).

On souhaite encore beaucoup de courage à nos jeunes Aito qui sont tous encore en compétition et qui ont démontré aujourd’hui leur capacité à retourner la situation à leur avantage.

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Le programme du jeudi 15 octobre :

Spot Sud

7h – 8 séries garçons U-18 Round 3
9h40 – 8 séries garçons U-16 Round 3
12h20 – 4 séries filles U-18 Round 3
13h40 – 4 séries filles U-16 Round 3
15h00 – 8 séries garçons U-18 Repêchage Round 3

Spot Nord

7h – 2 séries garçons U-16 Repêchage Round 1
7h30 – 4 séries garçons U-18 Repêchage Round 2
8h30 – 16 séries garçons U-16 Repêchage Round 2
12h30 – 8 séries filles U-18 Repêchage Round 2
14h30 – 8 séries filles U-16 Repêchage Round 2

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Football – ‘L’affaire AS Pirae’ vue de l’intérieur.

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Après plusieurs reports d’assemblée générale lors desquelles les bilans financiers et moraux du club devaient être présentés par l’ancienne équipe, les joueurs de l’équipe première excédés ont sollicité l’élection d’un nouveau bureau. Le club de l’as Pirae, un des clubs les plus titres du football tahitien, se retrouve donc avec deux président de clubs, Pierre Kautai et Heimana Salem.
Football – ‘L’affaire AS Pirae’ vue de l’intérieur.
PIRAE, le 15 octobre 2015. Le club de football AS Pirae est un des clubs les plus titrés en Polynésie. Depuis 2013, avec l’arrivée de Marama Vahirua puis de plusieurs ‘Tiki Toa’ issus du beach soccer, le club est au plus haut niveau du football tahitien, avec un titre de champion en 2013-2014 et dans la foulée une O’League 2014 de qualité, avec 3 matchs de poule remportés au plus haut niveau du football océanien.
 
‘L’affaire’ a éclaté au grand jour vendredi, lorsque les joueurs de l’as Pirae sont entrés sur le terrain en décalage juste avant leur match de ligue 1 contre Central, en signe de protestation. Suite à divers reports d’assemblée générale et à la non présentation en temps voulu des bilans financiers de l’ancienne équipe, le 30 septembre dernier un nouveau président a été élu, Heimana Salem.
 
Par la suite, une énième assemblée a permis à l’ancien président Pierre Kautai de présenter finalement son bilan avant d’être réélu par des ‘joueuses de futsal’. Il y aurait donc à ce jour deux présidents au club de Pirae : l’ancien Pierre Kautai et le nouveau Heimana Salem. Suite à la publication au journal officiel de l’élection du nouveau bureau, l’affaire pourrait prendre une tournure judiciaire.

Football – ‘L’affaire AS Pirae’ vue de l’intérieur.
Une personne de l’ancien groupe qui a vécu les derniers évènements de l’intérieur a bien voulu briser la ‘loi du silence’ sous le couvert de l’anonymat.
 
Que s’est-il donc passé pour arriver à une telle situation ?
 
« Je ne me souviens pas de toutes les dates mais je peux affirmer qu’il y a eu 5 assemblées générales convoquées par M. Pierre Kautai ayant pour but la présentation du bilan moral et financier. Lors de la première, un premier report a été fait pour quorum non atteint. A la 2e, le président n’avait ni bilan moral, ni bilan financier, les personnes présentes ont demandé à ce que ces bilans soient présentés, l’assemblée a donc été reportée pour la 2e fois. »
 
« Lors de la 3e convocation, il n’avait toujours pas de documents, il a fait un bilan moral oral. J’ai déjà assisté à ce genre de réunion, il me semble que les bilans doivent être tapés à la machine et remis aux personnes présentes. L’assemblée a donc été à nouveau reportée pour que les documents soient faits. »
 
« Le 30 septembre, l’assemblée a été convoquée pour la 4e fois, mais là encore, Pierre est arrivé les mains vides. Il est venu simplement annoncer un nouveau report au jeudi 8 octobre car son bilan n’était pas prêt. Quelqu’un a alors pris la parole, suite à son départ, proposant à l’assemblée de poursuivre la réunion, une proposition acceptée à l’unanimité. »
 
« Cette personne a demandé si quelqu’un était volontaire pour prendre la présidence de l’as Pirae. Mr Heimana Salem a proposé sa candidature, il a proposé son projet devant l’assemblée, un projet bien structuré, bien argumenté, contrastant avec l’ancien bureau, venant les mains vides avec du ‘chalala’. Il a été élu à l’unanimité avec son nouveau bureau. Le tout a été déposé à la DRCL et c’est paru au journal officiel. »
 
« Lors de la réunion du 8 octobre, une 5e assemblée à laquelle j’assisté comme aux précédentes, à notre grande surprise, Pierre Kautai a finalement lu un bilan moral avant que la trésorière ne présente un bilan financier. Il a été réélu suite cette assemblée par des membres qu’il a fait venir, des joueuses de futsal de Pirae. Aucun joueur de l’équipe de Pirae n’a participé au vote. »
 
« Pierre Kautai a joué sur les cotisations des joueurs de l’équipe A qui ne seraient pas à jour, selon lui. On avait jamais entendu parler de l’équipe de futsal de Pirae avant cette élection, soi-disant elles avaient payé leur cotisation. Ce 8 octobre, les joueurs ont demandé à pouvoir s’exprimer devant l’assemblée, cela leur a été refusé par Pierre Kautai. »
 
Les joueurs souhaitent un renouveau ?
 
« Oui. Ils ne sont pas menés spécialement par quelqu’un, ils sont solidaires entre eux pour un changement au niveau de la tête de l’as Pirae. Je n’oserais pas parler d’incompétence de l’ancien bureau mais je pense que c’est de la maladresse quand même, car convoquer 5 fois de suite une assemblée générale, je dirais que c’est du je-m’en-foutisme. Les joueurs se donnent aux entrainements, ils mériteraient mieux que cela. En novembre, il y a un match de Coupe de France, on recevra une équipe de métropole. J’espère que cela ne se répercutera pas sur l’équipe car cela serait vraiment dommage. »
 
Il y a plusieurs sections, les jeunes, les vétérans, c’est une grande famille ?
 
« Les jeunes U18 ont fait le doublé coupe-championnat en 2014-2015 et une partie joue aujourd’hui en équipe première. Il y a également les Tiki Toa. Ils s’entendent bien. L’évolution des Tiki Toa dans le beach soccer est gérée au mieux dans l’intérêt de tout le monde, vu qu’ils représentent Tahiti à l’étranger. Ils ont leurs entrainements propres en parallèle, ce n’est pas un problème. Tous les mardis et jeudi, ils sont tous ensemble pour préparer les matchs de ligue 1. »
 
« C’est une très grande famille. C’est la 3e équipe la plus titrée après Central et Tefana. Pirae a de grands joueurs et peut rivaliser avec Tefana. Il faut régler ce problème de bureau. Pirae a plusieurs catégories de jeunes et également une équipe de vétérans qui est d’ailleurs championne en titre, c’est clair que le club est à la recherche de renouveau et de sponsors pour faire avancer tout ça. »

Football – ‘L’affaire AS Pirae’ vue de l’intérieur.
Nous avons contacté un des proches de Pierre Kautai qui a souhaité également conserver son anonymat. Il a déclaré que l’ancienne équipe était dans son droit, que la nouvelle équipe est une ‘usurpatrice’, qu’il n’y aurait pas de plainte déposée puisque Pierre Kautai a été réélu dans les règles, avant de mettre un terme à la discussion.

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L’Aquathlon Manava Suite Resort se fera avec la participation de Laure Manaudou.

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C’est confirmé, la multiple championne olympique Laure Manaudou sera bien à Tahiti pour une dizaine de jours pour participer à un aquathlon organisé par Punaruu Triathlon en partenariat avec l’association des enfants malades de l’hôpital du Taaone. La compétition sera accessible à tous niveaux.
L’Aquathlon Manava Suite Resort se fera avec la participation de Laure Manaudou.
PUNAAUIA, le 15 octobre 2015. C’est désormais officiel, billets à l’appui : Laure Manudou participera à un aquathlon organisé à Tahiti par le club Punaruu  Triathlon. Ce triathlon se déroulera à Punaauia le 31 octobre prochain.
 
Les participants intéressés peuvent s’informer au 89 593 593. Nous avons pu joindre Adil Abounaidane pour une interview exclusive, il a pu nous donner quelques détails sur la manifestation à venir et sur les motivations de la championne olympique.


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Défisc: "les inquiétudes n'ont pas lieu d'être"

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Défisc:
PARIS, le 15 octobre 2015- Le Premier ministre Manuel Valls a réuni ses ministres pour leur rappeler l’importance des outre-mer et coordonner les politiques publiques dans les territoires ultramarins.

Le ministère des Outre-mer a une tâche particulière : coordonner les politiques publiques dans des territoires très différents tout en ayant à gérer qu’une petite partie de l’argent public qui y est utilisé. « Nous disposons de 2milliards d’euros alors que le total des dépenses est plutôt de 16 milliards d’euros » , explique la ministre George Pau-Langevin pour justifier la réunion du tout premier séminaire gouvernemental consacré aux outre-mer.

Etaient notamment présents autour du Premier ministre Manuel Valls, le ministre de l’Economie Michel Sapin ou encore la ministre de la Justice Christiane Taubira et son collègue de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Objet de la rencontre, remotiver les troupes : « Il fallait faire le point sur ce que chacun faisait dans les outre-mer et mobiliser ceux qui ne semblent pas encore totalement convaincus de l’importance des outre-mer »
, explique la ministre des Outre-mer, qui a utilisé tous les arguments pour convaincre : une politique efficace ultramarine contribue « au rayonnement de notre pays », l’importance des outre-mer pour la France dans les négociations sur le climat.

Il n’est pas prévu pour le moment de renouveler l’exercice. Le Premier ministre a plutôt proposé d’organiser des séminaires sur des thèmes transversaux, qui soient traités par le ministère des Outre-mer mais qui concernent aussi d’autres ministères, comme celui de l ‘Economie. « Par exemple, les ressources minières. », ajoute George Pau-Langevin. Entre le nickel de Nouvelle-Calédonie, l’or de Guyane et les ressources minières de l’océan Pacifique, le sujet mérite d’être creusé.


Nucléaire : Pau-Langevin pour « établir une sorte de présomption d’imputabilité »

Le ministère de la Santé a réuni mardi dernier pour la première fois depuis deux ans la commission de suivi des indemnisations des essais nucléaires, qui était géré auparavant par le ministère de la Défense. Comment expliquer ce changement politique, salué par les associations ? Faut-il y voir la pression de l’ONU qui pointait le peu de personnes indemnisées ?

Même sans le comité de décolonisation de l’ONU, Nous constatons tous qu’il y a un nombre d’indemnisations qui est relativement dérisoire par rapport au nombre de cas que l’on peut imaginer. Il est clair qu’il y avait un disfonctionnement. Il faut se rappeler que nous avons aujourd’hui des autorités administratives indépendantes. Aujourd’hui, on n’a pas besoin de changer la loi. Mais ce dont on a besoin, c’est qu’on arrête demander aux gens de produire des preuves qui sont presque impossibles à produire et qu’on essaye d’établir une sorte de présomption d’imputabilité. Nous voudrions que les procédures sooent plus fluides et donc peut-être qu’en matière de preuve et de lien entre la maladie et la présence sur les lieux, on ait une jurisprudence beaucoup plus souple. »


Défisc’ : « Les inquiétudes n’ont pas lieu d’être. »

La défiscalisation a été prolongée jusqu’en décembre 2018. Travaillez-vous sur un dispositif alternatif ?
« La prolongation que nous avons faite a simplement pour but de trouver la solution qui prendra la suite du régime actuel. Ce qu’il faut retenir c’est que pour nous, le principe de la défiscalisation est acquis de manière durable et pérenne. Donc, les inquiétudes qui se font jour, à mon avis n’ont pas lieu d’être. »

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Coupure d'eau au Supermarché Faa'a ce jeudi 15 octobre

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Coupure d'eau au Supermarché Faa'a ce jeudi 15 octobre
FAA'A, le 15 octobre 2015. (COMMUNIQUE) Une casse sur le réseau de distribution hydraulique a été détectée ce jeudi 15 octobre 2015, devant le magasin supermarché de Faa’a.

La commune de Faa'a vous informe que l’ensemble du secteur de la route de ceinture Nelson Mandela, côté mer subit depuis 9 heures du matin une interruption de la distribution en eau potable pour une durée non déterminée.

Les agents du service Eau et Assainissement de la commune interviennent en ce moment afin de réparer la casse et permettre une alimentation normale de la population.

Pour toutes informations complémentaires, merci de bien vouloir prendre contact auprès du service Eau et Assainissement au 40 83 35 33.

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"Ea'ttitude Nocturne" : Journée mondiale du diabète à Paofai

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PAPEETE, le 15 octobre 2015. (COMMUNIQUE) Dans le cadre de la journée mondiale du diabète, le Ministère et la Direction de la santé organisent la Ea'ttitude - Nocturne centrée sur la promotion de saines habitudes de vie le vendredi 13 novembre 2015 de 16h à 20h au Tahua Autonomie (Paofai).

Cette journée regroupera activités sportives (Body Jam, Kuduro, Tamure, Circuit Training, Challenge RPM, Challenge circuit Training, Yoga, Tai-Chi) ainsi qu'une animation de dégustation de recettes de cocktails de fruits frais, des stands d'informations et un FlashMob Géant en soutient aux patients diabétiques.

Un challenge inter-entreprises sera également à l'ordre du jour sur le parcours de santé installé dans les jardins de Paofai.

Comment participer à ce challenge ?
1-Constituez une équipe de 4 personnes (3 équipes maximum par entreprise).
2-Inscrivez-vous gratuitement en remplissant le formulaire d’inscription à envoyer à l’adresse suivante : herenui@tahiti-expert-events.com avant le 10 Novembre.
Formulaire disponible sur Facebook "Diabète en Polynésie".

Bonne humeur, esprit d’équipe et “Happy Face“ au rendez-vous !!
Participer à cette journée et à ce challenge, c’est l’assurance de passer un bon moment entre amis et collègues.
N’hésitez plus, motivez votre entourage et commencez à vous préparer

Programme:

- 16H00: Ceremonie d'ouverture avec les Tiki Toa (Terrain de Beach Soccer)
- 16H20 - 19H30: Stands d'information
- 16H25-16H30: Echauffement Collectif (Terrain de Beach Soccer)
- 16H35 - 17H35: Challenhe Inter-Entreprise (Parcours Santé) et Circuit Training (Fitness Park)
- 17H00 - 19H20: Cours Collectifs (Kuduro / Yoga / Tamure / Challenge RPM / TaiChi / Body Jam)
- 17H00 - 19H00: Atelier Boissons Santé
- 19H20 - 19H35: Remise des Prix
- 19H30 - 19H45: Flash Mob
- 19H45 - 10H00: Rassemblement En Soutien aux Patients Diabètiques


Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook officielle "Diabète en Polynésie" ou contactez l’agence Tahiti Expert Events ou
Tél. : (+689) 40 82 62 47 – Web:
http://www.tahiti-expert-events.com

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Journée pédagogique : Ateliers à la Maison de la Culture

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Journée pédagogique : Ateliers à la Maison de la Culture
PAPEETE, le 15 octobre 2015. (COMMUNIQUE) Te Fare Tauhiti Nui – La Maison de la Culture vous rappelle qu’elle organise ses ateliers en journée pédagogique ! Afin de permettre aux enfants du primaire de se détendre tout en s’amusant, voici des ateliers sympathiques à enchaîner toute la matinée de ce vendredi 16 octobre 2015. Au programme et uniquement les vendredis pédagogiques :

APPRENDRE A JOUER AUX ECHECS OU SE PERFECTIONNER AVEC TEIVA TEHEVINI
-7 à 10 ans : de 8h30 à 10h00

Teiva Tehevini est instructeur agréé et exerce sa passion – les échecs – tout en formant vos enfants. Qu’il s’agisse de découvrir le jeu ou de se perfectionner, les joueurs découvriront toutes les finesses de ce jeu de stratégie. Techniques, échiquier, pions, mats, pats, parties nulles, tournoi… un programme complet tourné vers la réflexion.

ETRE CREATIF AVEC VALERIE DELAHAYE
-6 à 10 ans : de 8h30 à 10h00 – dessin au crayon
-3 à 5 ans : de 10h15 à 11h45 – fabrication d’un robot articulé en carton

Valérie Delahaye est décoratrice professionnelle et propose aux enfants de réaliser une création dans le cadre de son atelier. Découverte des techniques de peinture, mosaïque, peinture sur verre ou vitrail, la décoration et la réalisation d’objets permettront de laisser libre cours à la créativité de votre enfant !

ATELIER MODELAGE AVEC MAREVA TCHONG
-3 à 5 ans : de 8h30 à 10h00
-6 à 10 ans : de 10h15 à 11h45

Voici un atelier qui permet de découvrir la matière tout en développant l’imagination. En créant des animaux, des paysages, Mareva Tchong, enseignante à a la retraite, accompagne les enfants pour créer une histoire à partir de ce qu’ils ont modelé. Une création tant intellectuelle que ludique !

Et de 13h00 à 14h45, une projection de dessins animés est proposée aux enfants en salle de projection.

Tarifs :
1 420 Fcfp / cours / enfant
1 135 Fcfp / cours pour le 2ème enfant dans le même atelier
150 Fcfp / enfant pour la projection

Inscriptions sur place (places limitées)
Renseignements au 40 544 536.

Retrouvez toutes les infos sur www.maisondelaculture.pf - Rubrique « Actualités »

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Climat : « partager les réussites » des outre-mer

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Climat : « partager les réussites » des outre-mer
PARIS, le 15 octobre 2015- Lors d’un colloque à Paris, Edouard a demandé « des réponses concrètes » et « une vraie écoute » des grandes nations à l’égard des Etats insulaires du Pacifique.

A 45 ans jours du début du sommet mondial de Paris pour lutter contre le changement climatique, George Pau-Langevin s’efforce de faire entendre la voix des outre-mer. Lors d’un colloque consacré ce jeudi au réchauffement climatique dans les outre-mer, la ministre a régulièrement cité la Polynésie française en exemple.
Elle rappelé que les territoires ultramarins peuvent être l’une des premières victimes, comme certains atolls polynésiens qui « sont directement menacés » , mais aussi « des avant-postes en matière de recherche. » Et de citer le premier Swac en Polynésie, les serres agricoles recouvertes de panneaux solaires à la Réunion pour alimenter un millier de foyers ou encore l’expérience de l’énergie thermique des mers à la Martinique. Pour la députée Maina Sage, il faut « sortir de la logique de compétition entre nos territoires. L’important, c’est de partager la réussite au service de tous. »

Parmi les exemples à suivre, Pascal Ehrel a présenté l’aire marine éducative de Tahuata, aux Marquises, pour « connaître, vivre et transmettre » le lien avec la mer. Cinq autres AME vont voir le jour en Polynésie et cette idée est devenue un label pour les écoles primaires. Dans ce domaine, George Pau-Langevin espère que les Marquises pourront « servir de modèle ». Les contributions des outre-mer pour lutter contre le changement climatique seront réunies dans un « Agenda des solutions ultramarines» en vue de la Cop21. Mais George Pau-Langevin rappelle que quelle que soit l’issue de ce sommet mondial, « le travail ne fera que commencer ».





Climat : « partager les réussites » des outre-mer
COP21: Edouard Fritch hausse le ton

Jeudi à Paris, Edouard Fritch s’est fait le porte-parole des petits Etats insulaires du Pacifique face à la menace du réchauffement climatique. En ouverture d’un colloque consacré à cette thématique dans les outre-mer, le président du Pays s’est montré particulièrement ferme en vue de la conférence mondiale sur le climat qui se tiendra fin novembre, à Paris : « Vue du Pacifique insulaire, vous vous battez pour un delta de carbone supplémentaire, alors que nous nous battons dès à présent pour protéger nos terres et nos lagons. » De ce sommet mondial, il attend « des réponses concrètes » et « une vraie écoute des grands pays » . Et de marteler : « Nous formulons le vœu que nous, petits Etats invités à la COP21, ne soyons pas des faire-valoir ou les spectateurs alibis d’une grande messe médiatique planétaire au service des grandes nations. »

Edouard Fritch rappelle que la Polynésie a initié sa transition énergétique mais il juge « inacceptable » que le Pays ne soit éligible ni aux fonds nationaux ni aux fonds internationaux, comme le Fonds Vert pour le climat et « compte sur le gouvernement pour réparer instamment cet oubli ». Il souhaite aussi qu’une plus grande part de ce fonds Vert serve à la protection des océans. Et d’aller plus loin encore : « Je demande à la France, grande puissance maritime, grâce notamment à la Polynésie française, de rendre hommage à l’océan et, qu’à l’instar du défi de Bonn pour les forêts, la COP21 engage, ce que nous pourrions appeler, le « Défi de Paris pour les îles et les Océans ». »

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Affaire Sofipac : 7 ans ferme, mandat de dépôt et 100 millions d'amende requis contre William Bernier

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Affaire Sofipac : 7 ans ferme, mandat de dépôt et 100 millions d'amende requis contre William Bernier
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Les réquisitions du parquet sont tombées, ce jeudi, dans la pharaonique affaire d'escroquerie à la défiscalisation Sofipac. Si le représentant du ministère public n'a pas caché les difficultés qui s'annoncent pour l'Etat et la Polynésie française, parties civiles au procès, à recouvrer les centaines de millions de francs de préjudice fiscal "évaporés" dans cette fraude à 3,8 milliards, il a pour sa part pris de lourdes réquisitions d'amendes et de prison ferme contre les principaux acteurs du dossier.


Une peine de 7 ans de prison ferme, avec mandat de dépôt, et 100 millions de francs d'amende a été demandée par le ministère public à l'encontre de William Bernier, ancien patron de ce cabinet de défiscalisation basé à Tahiti à la fin des années 2000 et chef d'orchestre désigné de cette escroquerie portant sur plus de 3,8 milliards de francs. William Bernier est également poursuivi pour blanchiment d'argent. Il n'est pas réapparu au palais de justice pour écouter les plaidoiries des avocats de la défense.

5 ans de prison ferme, avec mandat de dépôt également, et 50 millions de francs d'amende ont été requis contre Yolande Wong Lam, la principale apporteuse d'affaire de la Sofipac. Elle avait monté des centaines de dossiers bidons après avoir démarché des dizaines d'éleveurs, petits producteurs de vanille et autre gérants de pension de famille, profitant notamment du carnet d'adresse de Ruben Amaru.

A ce titre, l'ancien vice-président de la chambre d'agriculture, qui a lui aussi participé au montage de quelques dossiers, encourt 8 mois de prison avec sursis et 1 million de francs d'amende. Le parquet a jugé l'homme de bonne foi pendant l'enquête quand il a avoué ne pas comprendre grand-chose à ce qu'il faisait ou à ce qu'on lui demandait de faire, mais a estimé que ses fonctions lui imposait "un peu plus de vigilance".

295 millions d'amende en peines cumulées

La fille de Yolande Wong Lam, Graziella Wong Lam, risque quant à elle 1 an de prison avec sursis et 30 millions de francs d'amende si le tribunal venait à suivre les propositions du ministère public pour avoir capté sur son compte en banque l'argent des commissions prélevé par sa mère.

Joël Marama, prévenu entre autre pour avoir maquillé du matériel d'occasion en matériel neuf afin de le faire entrer dans le cadre des dispositions prévues par la loi Girardin risque lui aussi 30 millions de francs d'amende, et 18 mois de prison ferme.

40 millions de francs d'amende et 3 ans de prison ferme ont par ailleurs été requis contre Franck Tehaamatai, autre apporteur d'affaire central du dossier, pour sa participation active à l'escroquerie, notamment dans le secteur de la perliculture ou sa responsabilité est engagée dans près de 80 dossiers.

Le parquet qui a enfin requis 30 millions de francs d'amende et 3 ans de prison ferme avec mandat d'arrêt -il était absent à l'audience- contre Walter Hugon pour sa participation au montage des dossiers frauduleux. Des peines comprises entre 6 et 12 mois de prison avec sursis assorties de 1 à 5 millions de francs d'amende ont été requises contre les seconds couteaux de l'affaire. La quasi totalité de ces réquisitions s'accompagnent d'une interdiction de gérer pendant une période de cinq ans pour les intéressés.

Pour le parquet, l'escroquerie en bande organisée est caractérisée

Alors que l'ensemble des prévenus s'est appliqué depuis l'ouverture des débats, lundi, à placer le dossier sur le terrain de l'incompétence ou de la négligence, tout en morcelant l'accusation en se rejetant les responsabilités les uns sur les autres, le substitut du procureur Aurélien Buffart a au contraire demandé au tribunal que soit retenue la circonstance aggravante d'escroquerie en bande organisée.

"Tous les critères de la loi Girardin ont été bafoués dans les contrats proposés par la Sofipac : il n'y a eu aucun investissement productif, zéro, aucun bien neuf n'a été acheté, aucun emploi n'a été créé. C'est une somme qui, dans un monde idéal, aurait du être un transfert de fonds frais de l'Etat vers la Polynésie française", a asséné le représentant du ministère public, qui ne se fait par ailleurs que peu d'illusion sur la capacité de l'Etat et de la Polynésie française à recouvrer les centaines de millions de francs de recettes fiscales qui se sont ainsi "évaporés" dans cette affaire : "Monsieur Bernier, qui rappelons-le est un banquier, n'a pas mis l'argent à la poste de Papeete. Il a un compte au Crédit Agricole de Genève en Suisse, l'argent est ensuite passé dans des assurances-vie, il y a eu l'achat d'un appartement dans le XVIe arrondissement de Paris revendu à perte, un classique dans le blanchiment d'argent sale, et cette maison à Aix-en-Provence en SCI au nom de sa femme qui n'a pourtant jamais travaillé de sa vie".

Des petits producteurs mal informés et abusés servent de prête-noms

Profitant de l'absence de contrôle et de nécessité d'agrément de la Direction générale des impôts pour tout dossier de défiscalisation inférieur à 35 millions de francs pacifiques, la Sofipac avait monté et présenté entre 2005 et 2010 plus de 300 dossiers frauduleux à un cabinet de défiscalisation métropolitain qui les avaient validés sans trop les vérifier. L'affaire avait éclaté à la suite d'un contrôle fiscal du Pays dans les comptes de la Sofipac, en 2009, et la découverte de fausses factures par centaines.

En bout de chaîne, les petits exploitants du secteur primaire démarchés par les apporteurs d'affaire de la Sofipac avaient été abusés, entre incompréhension profonde et sincère du dispositif Girardin, présenté ostensiblement par les prévenus comme une simple subvention "venant de France" à ne pas laisser passer, et un besoin d'argent "en cette période de crise naissante" a rappelé le parquet, citant l'un d'eux entendu au cours de l'enquête : "Pour moi c'était de l'argent tombé du ciel".

Ces derniers servaient in fine de prête-noms pour donner un semblant de crédibilité aux dossiers présentés en métropole. Au cours de l'enquête, la quasi totalité de ces petits exploitants ont découvert, entre autres péripéties, que la Sofipac passait commande en leur nom de matériels qu'ils n'avaient jamais demandé, l'objectif étant pour le cabinet-conseil d'atteindre coûte que coûte le seuil des 35 millions de francs afin d'encaisser les commissions y afférentes.

La Sofipac captait en outre directement sur ses comptes les transferts de fonds de la métropole au titre de la défiscalisation, puis les dispatchaient aux ayants droit amputés de l'essentiel du montant déclaré aux investisseurs mais dissimulé aux bénéficiaires.

"Cette affaire n'est pas le procès de la loi Girardin" a tenu toutefois à souligner Me Bourion, représentant l'agent judiciaire de l'Etat, partie civile. "C'est une loi qui fonctionne très bien dans l'intérêt des collectivités d'outre-mer quand elle est bien appliquée. Mais si cet instrument tombe entre les mains de gens pas très sérieux, cela fait des dégâts considérables. Ici, plus les millions tombaient, plus on les ramassaient, et on se rend compte qu'il ne reste rien de ces millions. Monsieur Bernier et les autres savaient ce qu'ils faisaient".

Le tribunal a prévu de mettre sa décision en délibéré et le jugement sera rendu dans plusieurs semaines.

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Ma'itira'a tavana i Papara : E toru vahine e, e toru tane e horo atu

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Ma'itira'a tavana i Papara : E toru vahine e, e toru tane e horo atu
PAPARA, le 15/10/2015 - E tupu te ma'itira'a i teie tapati 18 no atopa i muri nei. E 'iriti hia te mau piha ma'itira'a mai te hora 8 i te po'ipo'i tae atu i te hora 6 i te ahiahi. E ono mau tino e horo ra no teie hatuara'a matamua. Te vahi papu ra, rave rahi mau tapura ohipa e ti'a i te rave i roto i teie 'oire.

Hau i te 30 tirometera e fa'ata'a ra ia Papara e ia Pape'ete, 'oire ruperupe mau a teie, mai te he'euri o tana mau fa'a, tana mau 'anavai, mau pae tahatai. I teie mahana, hau i te 11 000 rahira'a ta'ata e noho ra i Papara.

Teie ra, rave rahi mau fa'anahora'a e ti'a i te rave 'oi'oi no te maita'i o te huira'atira, mai te parau anei no tana tapura faufa'a, 228 mirioni toata farane e 'ere hia nei e te 'oire. E piti taime to te piha numerara'a a te Hau, te CTC i fa'aara i teie fifi. Te tumu, mea rahi roa te mau ha'amau'ara'a, e 'aita ho'i i rahi tei o mai. No reira, mai te matahiti 2012 ra, ua fa'anaho hia mai e te CTC i te tahi tapura faufa'a ta'a'e no te fa'aiti i ta ratou mau ha'amau'ara'a tae atu i te hope'ara'a o te matahiti 2018.


EAHA TE MAU 'OPUARA'A TIA'I HIA RA ?
I te pae o te ha'api'ira'a : E piti mau fare ha'api'ira'a e ti'a i te fa'a'api hia. I Apatea, ua tapiri hia ta ratou fare ha'api'ira'a i te 'ava'e no atete 2013 ra. I teie mahana, te tia'i hia nei te fare ha'api'ira'a 'api, teie ra, te vai nei te tahi mau fifi i ni'a i te patura'a i, noa atu te vai nei te tauturu moni a te Hau Nui. Ua taere hia te vavahi ra'a i te fare ha'api'ira'a tahito no te tahi ia mau vi'ivi'i o tei 'ite hia i reira, oia ho'i, teie ra'au ta'ero, te amiante. E'ita ato'a e papu e matara anei teie fare ha'api'ira'a 'api no Apatea, hau te ha'amatara'a ha'api'ira'a 2017-2018.

I Tiama'o, e'ita ato'a e papu : e fa'a'api anei ra aore ia e patu-fa'ahou-hia i te ho'e fare ha'api'ira'a 'api ? Te vahi fifi, o te parau ia no teie fenua fatu hia e te tahi 'opu feti'i. Ia au i te mau parau i hiti na, te 'opua nei te fa'aterera'a o te Hau Fenua i te ho'o i teie tuha'a fenua.

Te parau no te pape, parau mau te 'opere nei te 'oire i te pape ma no te huira'atira, te vahi e titau i te 'apo'ora'a 'oire 'api, maoti ra, te fa'a'pira'a i te mau 'auri pape, te tamaura'a i te mau uati pape ato'a ho'i. Te mea papu, ua ha'amata hia teie tuha'a.

Te vahi pe'ape'a roa atu i Papara, o te parau ia no te mori i ni'a i te poromu. Pae matahiti i teie nei, to te huira'atira fa'a'itera'a i tona mana'o 'ino'ino i ni'a i teie tumu parau. No reira, titau hia i te 'apo'ora'a 'oire e tu'u 50 mirioni toata farane i roto i teie tapura 'ohipa, ua ani ato'a hia i te tauturu a te Hau Fenua. I te 'ava'e no 'atete i topa a'e nei, 2,7 mirioni toata farane i horo'a hia i te 'oire no te 'aufau i te mau titorotorora'a no te fa'a'api i te mau mori. Tona aura'a, e'ita teie fifi e matara 'oi'oi.

TE MA'ITIRA'A

E piti hatuara'a o tei tapura hia no teie ma'itira'a tavana 'oire no Papara. Mai te peu, e roa'a i te ho'e tapura i te 'afara'a o te mau reo o te feia ma'iti, o oia ato'a ia tei mana atu. Ia 'ore, e fa'atupu hia te pitira'a o te hatuara'a, tarena hia i te Tapati 25 no atopa i muri iho. I reira, e horo fa'ahou te mau pupu i roa'a i te 10 % o te mau reo i ha'amana atu.


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La filière coco à la recherche d’un avenir rentable

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La filière coco à la recherche d’un avenir rentable
PAPEETE, 15 octobre 2015 - L’assemblée a validé le compte financier 2014 de la Caisse de soutien des prix du coprah, jeudi matin, après avoir longuement débattu sur l’avenir d’un secteur d’activité coûteux alors que la filière coco se cherche encore un avenir.

A l’ordre du jour de la séance plénière de jeudi, la délibération portant approbation du compte financier de la Caisse de soutien des prix du coprah (CSPC) et affectation de son résultat a été adoptée à l’unanimité par la représentation polynésienne.

Le montant définitif des recettes de cette Caisse de soutien en 2014 est arrêté à 2,15 milliards Fcfp et celui des dépenses à 2,1 milliards Fcfp. Le résultat global de l’établissement est bénéficiaire de 14,2 millions Fcfp. Ce résultat est affecté au fonds de roulement qui passe de 279,6 millions en début d’exercice à 293,8 millions Fcfp à la clôture de l’exercice budgétaire 2014.
La collectivité compte a recensé l’an dernier 10974 coprahculteurs essentiellement dans les archipels des Tuamotu et des Marquises.

La CSPC est un fonds public qui a pour but de soutenir les prix du coprah en vue d’assurer des revenus stables aux producteurs de coprah. La S.A. Huilerie de Tahiti a obligation d’acheter comptant aux coprahculteurs l’intégralité du coprah produit en Polynésie française à prix fixé (140 Fcfp le kilo de coprah lorsqu'il est de première qualité, de 55 à 65 Fcfp lorsqu'il est de qualité moindre). Cette marchandise est pressée pour en extraire l’huile de coprah puis essentiellement vendue à l’export, mais à perte. La Caisse compense les pertes d’exploitation de l’Huilerie. Ce système a été mis en place en 1967 et maintenu depuis afin de fixer les populations dans les archipels en leur donnant l’opportunité d’une activité rémunératrice… mais largement subventionnée.

Depuis plusieurs années, les volumes traités par l’Huilerie sont en constante augmentation tout comme l’effectif des coprahculteurs, qui a bondi de près de 10% en l’espace de deux ans pour atteindre près de 11000 personnes en 2014. Parallèlement la production devrait passer de 11 200 tonnes en 2012 à 14 600 tonnes fin 2015, soit +17% de la production par rapport aux 12 900 tonnes prévues lors du calcul de la dotation pour cette année. Elle devrait franchir les 16 000 tonnes en 2016. Ces statistiques en forte progression sont sans doute liées à la nature de ce secteur d’activité qui révèle son caractère refuge, en temps de crise. Une qualité qu’a reconnu le représentant Tahoera’a Thomas Moutame en évoquant un "secteur pourvoyeur d’emplois et de revenus".

Un problème se pose cependant en Polynésie. Si l’activité liée à l’exploitation de la cocoteraie est nécessaire aujourd’hui au maintien d’un certain l’équilibre démographique de la collectivité, lorsqu’elle n’est tout simplement pas indispensable à certaines familles pour lesquelles elle représente la source principale de revenus, son caractère exclusivement centré sur la production de coprah est toujours plus en demande de deniers publics. L’huile produite en Polynésie est vendue à perte, compte tenu des coûts pratiqués.

La CSPC 2015 à compléter au plus vite

La problématique a indirectement été abordée jeudi à l’assemblée, sous l’angle d’une diversification de l’activité de la filière coco. "Où en est la volonté politique de soutenir le secteur primaire ? Existe-t-elle vraiment ?", a interpellé le représentant souverainiste Vito Maamaatuaiahutapu, en constatant que trois ministres se sont succédé à l’Agriculture en l’espace de 2 ans et demi depuis mai 2013 et en rappelant les propos d’Edouard Fritch qui avait déclaré son intérêt pour une diversification de la filière coco. Le représentant UPLD est même allé jusqu’à évoquer la création d’un ministère du cocotier.

La représentante Tapura Virginie Bruant a souligné qu’il serait "compliqué de soutenir indéfiniment cette caisse et il nous appartient de trouver une solution viable pour assurer l’avenir de la filière coco", en appelant à une réflexion la plus large possible. Teva Rohfritsch lui a répondu indirectement en constatant que "les tiroirs de l’administration sont pleins de rapports, dont certains remontent aux années 80. Les pays d’Asie ont largement étudié et mis en pratique. Ils sont aujourd’hui en exploitation. Ne réinventons pas l’eau chaude. Allons voir ce qui se passe ailleurs. Et sortons de ce couloir où nous sommes enfermés entre Tahiti et Paris, alors que l’économie se passe tout autour de nous". Le ministre de l’Economie annonce une participation active de ses équipes pour la définition d’une approche économique de l’agriculture fondée sur "un écosystème vertueux". Cela passera-t-il par la réorientation du secteur vers la production d'huile vierge de coco, la valorisation du bois de cocotier, le développement d'une gamme de produits dérivés ? L'huile vierge semble en vogue mais "il n'existe à ma connaissance aucune étude marketing sérieuse", a observé le ministre de l'Economie.

En attendant, le gouvernement doit se préparer dans l’urgence à trouver les 300 millions Fcfp qui font défaut pour faire face à la production prévisionnelle de coprah que devra absorber l’Huilerie d’ici la fin 2015 : "et on ne peut pas parier sur un éventuel cyclone", a dit Teva Rohfritsch : "il est important que nos populations des îles soient payées". Il a annoncé une "réunion en urgence" dès le retour d’Edouard Fritch de Paris, dimanche, pour prévoir un complément de dotation à la CSPC.

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Arue : Bilan positif pour le 7ème forum de l'emploi

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Arue : Bilan positif pour le 7ème forum de l'emploi
ARUE, le 15/10/2015 - Ils étaient plusieurs centaines de demandeurs d'emploi à s'être déplacés ce jeudi, au gymnase de Arue. Plus d'une quarantaine de professionnels étaient présents pour guider et informer ce public particulier. Parmi ces différents partenaires, l'armée a attiré un grand nombre de jeunes. Pour le maire, cet événement est plus que nécessaire pour répondre aux attentes des entreprises, mais aussi des demandeurs d'emploi.

Le gymnase de Arue était bondé de monde ce jeudi, pour la septième édition du forum de l'emploi. Militaires, gendarmes, secouristes, administrations ou encore hôtel, le panel était large pour permettre aux demandeurs d'emploi de mieux s'orienter dans leurs démarches.

Pour le maire, Philip Schyle, ce genre d'événement est intéressant mais inquiétant également. "Ce forum est un indicateur de l'état de santé de la demande d'emploi, et là effectivement, depuis ce matin, ça ne désemplit pas. C'est vrai que c'est quand même préoccupant, quand on voit autant de demandeurs d'emploi, énormément de jeunes, mais aussi des moins jeunes".

Et justement, parmi les nombreux partenaires, les jeunes hommes se sont orientés vers l'armée. Une échappatoire intéressante pour eux. "Ça fait au moins deux ans que je cherche du travail et ce n'est pas évident d'en trouver ici. L'armée m'intéresse et je préfère m'engager pour avoir un bon avenir plus tard. Je voudrais faire de la mécanique", souligne Tahaki, 22 ans.

L'armée de terre propose 400 métiers. "Ça va du mécanicien, au cuisinier ou à l'informaticien, on a vraiment de tout", explique l'adjudant Alexandre. Chaque année, l'armée attire toujours autant de monde. "On est un des plus gros recruteurs du fenua. Pour exemple, cette année, ce sont 230 jeunes qui sont partis suivre leur formation en Métropole", précise l'adjudant, soit plus d'une cinquantaine de nouvelles recrues, par rapport à l'année dernière.

Les services du haut-commissariat ont également fait le déplacement, afin d'informer le public sur les différents concours qu'il propose, et Maunakea, 22 ans, a l'air très intéressée par le concours de secrétaire administratif. "Ca fait environ deux mois que je cherche du travail, j'ai fait une formation pendant un an dans un cabinet d'huissier. Durant cette formation, j'ai appris pas mal de choses et je me dis que c'est ce domaine-là qui pourrait me convenir".

Le secteur hôtelier n'a pas été oublié, avec la présence du "The Brando" qui a six postes à pourvoir, "des postes s'ouvrent parce que les gens viennent et restent six mois, car avec l'insularité à Tetiaroa les gens ne restent pas longtemps", prévient le directeur adjoint de l'hôtel, Christophe Daynes.

L'hôtel compte actuellement 150 employés en plus des prestataires de service. Du personnel qui est formé et logé directement sur place et cela peut poser quelques contraintes vis-à-vis des employés. "Si ce sont des Polynésiens qui viennent des Tuamotu, ça va parce qu'ils ont l'habitude de l'insularité. Par contre, les jeunes qui viennent de Tahiti restent moins de temps. Donc nous avons un peu de turn-over que nous devons combler en faisant ces forums de l'emploi", rajoute Christophe Daynes.

Et enfin, dans la commune de Arue, douze personnes ont vu leur contrat CAE renouvelé pour une nouvelle année.



Arue : Bilan positif pour le 7ème forum de l'emploi
Le 5ème Carrefour de l'emploi public se tiendra le 22 octobre prochain, à l'université

Plus de 1000 visiteurs sont attendus pour ce nouveau rendez-vous qui sera ouvert de 8 heures à 16 heures sur le campus de l'université, le 22 octobre prochain. Ce carrefour de l'emploi public accueillera soixante professionnels d'institutions publiques.
L’objectif est triple :
•mieux connaître les différentes fonctions publiques présentes sur le territoire (Etat, Pays, Communes) et les métiers du secteur public ;
•connaître les perspectives d’emploi, les différents modes de recrutement des administrations et les qualifications requises ;
•rencontrer en un seul lieu tous les professionnels, potentiellement recruteurs, pour des emplois ainsi que pour des stages.


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Concerts exceptionnels de Crestiano Toucas

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Concerts exceptionnels de Crestiano Toucas
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Crestiano Toucas se produira lors de deux concerts exceptionnels les 23 et 24 octobre. L'accordéoniste de renommée internationale sera accompagné de trois musiciens du fenua : Félix Vilchez, Florence Tolza et Abel Dumont.


Avis aux mélomanes : Crestiano Toucas sera de passage à Tahiti, dans le cadre de la tournée Pacific Tour 2015. Cet accordéoniste virtuose et compositeur, qui excelle dans la world music, fera l'honneur d'offrir deux concerts la semaine prochaine, les 23 et 24 octobre. L'artiste sera accompagné par des musiciens du fenua : Félix Vilchez (claviers), Florence Tolza (flûtes) et Abel Dumont (contrebasse).

Á cette occasion, son répertoire sera axé en partie sur la musique d'Astor Piazzola (tango), l'association Tango Tahiti étant partenaire pour l'organisation de ces représentations. Samedi 24 octobre, la soirée au restaurant Le White se prolongera en outre avec une Milonga (bal tango) musicalisée par DJ Guy.

ACCORDÉON, JAZZ ET RYTHMES LATINS

Toucas joue sur les accordéons italiens Victoria, fabrication dite "a mano" : les lames sont fabriquées artisanalement. Le son est précis, mat et puissant. Sa musique a l'accent du Sud : les rythmes sont latins, les notes nerveuses, les échanges sur scène animés.

De ses parents portugais, il puise la richesse du fado, La passion du jazz, née à l'adolescence, laisse aussi ses traces. Les rencontres et les projets avec des musiciens cubains et brésiliens ont légué les plus récentes couleurs au jeu et aux compositions de Toucas.

Concerts exceptionnels de Crestiano Toucas
Infos pratiques

Vendredi 23 octobre, à 19h30
Restaurant La Casa Mahina
Réservations au 40 43 08 00

Samedi 24 octobre, à 19h30
Restaurant Le White
Réservations au 40 42 70 88

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Pina'ina'i, une cinquième édition en l'honneur de Flora Devatine

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Pina'ina'i, une cinquième édition en l'honneur de Flora Devatine
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Le premier spectacle Pina'ina'i a été donné en 2011, à l'occasion du salon du livre. L'objectif était alors de promouvoir la littérature locale. Depuis, le concept a pris son envol. Il fixe toujours le même objectif mais il existe pour lui-même. Des centaines de spectateurs s'y pressent.

"On a commencé avec une centaine de spectateurs. Pour le dernier spectacle, en 2014, la Maison de la culture avait prévu 500 chaises. Toutes étaient prises et on comptait une centaine de personne en plus, debout", rapporte le chorégraphe Moana'ura Tehei'ura, co-fondateurs de Pina'ina'i et membre de l'association Littérama'ohi. Devant le succès de l'initiative, la Maison de la culture a bien proposé le Grand théâtre comme lieu d'accueil "mais nous préférons rester sur le paepae a Hiro. Celui-ci a été construit en hommage à l'auteur Henri Hiro, un poète polynésien engagé dont les écrits n'ont pas toujours été bien reçus mais dont on reconnait aujourd'hui la qualité. Nous restons donc tout naturellement sur le paepae."

L'édition 2015 de Pina'ina'i c'est 16 tableaux, 22 textes, 20 danseurs, 15 lecteurs "ou plutôt des orateurs-acteurs", corrige Moana'ura Tehei'ura. "Nous sommes passés un cran au-dessus. Sur scène, les lecteurs connaissent leur texte sur le bout des doigts et incarnent des personnages comme par exemple, un croque-mort, une bourgeoise britannique, une personne qui sort d'une boîte de nuit, une veuve,…"

Les tableaux seront inspirés du quotidien, comme par exemple une salle de bain, ou bien encore d'univers d'artistes étrangers comme ceux de Tim Burton. C'est Jeff Tenerii qui sera aux commandes de la musique, "mais on pourra aussi entendre des extraits d'album de Gotan Project. Tout ça pour dire d'abord que la littérature polynésienne n'est pas cloisonnée à nos fonds de vallée, qu'elle peut se marier et s'harmoniser avec toutes les autres. C'est aussi pour dire qu'elle se vit au quotidien."

Cette année, Pina'ina'i, "l'écho", met à l'honneur Flora Devatine. "Une auteure bien connue à l'étranger, elle donne des conférences un peu partout et ses textes sont étudiés dans des universités en Californie, mais qu'on connait peu ici. Nous nous sommes dit qu'il ne fallait pas attendre que nos trésors soient morts pour leur rendre hommage!"

Pratique

Sur le paepae a hiro de la maison de la culture
Samedi 17 octobre à partir de 18 h 30
Tél.: 40 54 45 44
Facebook : Littéramā'ohi


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Agression sexuelle à Bora Bora : il s'introduit chez sa victime endormie, s'allonge sur elle et prend la fuite (Màj)

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Agression sexuelle à Bora Bora : il s'introduit chez sa victime endormie, s'allonge sur elle et prend la fuite (Màj)
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Un homme a été interpellé par les gendarmes pour une agression sexuelle commise sur une jeune femme le week-end dernier à Bora. Il a été jugé ce jeudi après-midi en comparution immédiate à Papeete et condamné à 1 ans de prison avec sursis et mise à l'épreuve.

Le prévenu, âgé de 27 ans, avait été déféré au parquet mardi et placé en détention provisoire en attendant d'être jugé. Il s'était introduit au domicile de sa victime alors que celle-ci était endormie, pour tenter d'abuser d'elle.

Le jeune homme avait commencé à lui retirer ses sous-vêtements pour lui toucher les parties intimes et s'était allongé près d'elle. La malheureuse s'était réveillée avec son agresseur à ses côtés mais avait néanmoins réussi à le repousser, en s'y prenant à plusieurs reprises. Le tane avait fini par s'en aller devant la résistance opposée par sa victime, avant d'être rattrapé par les gendarmes.

Il a finalement écopé ce jeudi d'1 an de prison avec sursis et mise à l'épreuve.

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Une journée pour tes titis

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Une journée pour tes titis
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Tous les ans, le mois d'octobre est consacré au cancer du sein. Ce dimanche est une journée de sensibilisation, de partager, de prévention et d'information sur la maladie pour le grand public. De nombreuses manifestations sont prévues.

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Le nombre de nouveau cancer du sein est passé de 64 cas en 2001 à 136 en 2011. Il a entraîné la mort de 24 personnes en 2011. Il survient en moyenne autour de 56 ans. C'est pour cette raison que la "radio titi" est vivement conseillée à partir de 50 ans. Elle est gratuite et permet de dépister la maladie à un stade précoce. Ce qui facilite sa prise en charge et augmente les chances de guérison.

Pendant tout le mois d'octobre, en Polynésie comme dans le reste du monde, de nombreuses manifestations sont organisées pour le grand public et les professionnels de santé. Ce dimanche 18 octobre est une journée spéciale à Tahiti pour les femmes et les hommes. Car eux aussi peuvent être touchés, directement (le cancer du sein touche un homme sur 1000) et indirectement lorsqu'une femme de la famille tombe malade. Cette journée sera aussi l'occasion de parler des maladies de la femme plus globalement et de la prévention de ses maladies avec notamment la consultation d'un gynécologue au moins une fois par mois.


Programme

Randonnée "marche pour ses titi" dans la vallée de la Fautaua avec le guide Noël Tauira. De 7h30 à 9h30. Tarif : 1000 fcfp. Inscriptions tous les jours au parc de Paofai de 11h30 à 14 heures.
Parc Paofai
10 heures : ouverture officielle,
10h15 : remise des dons au profit de la Ligue contre le cancer,
10h30 à 11 heures : mini-conférence du docteur Bertrand Billemont sur le cancer du sein
11 heures à midi : mini-conférence du docteur Pierre Catteau sur le dépistage du cancer du sein
11 heures : démonstration et dégustation de recettes diététiques,
12 heures : animation musicale,
13 heures à 15 heures : beach soccer avec les Tiki Toa,
14 heures à 14h30 : spectacle de danse de l'école Ori hei,
15h30 à 16h30 : Ukulele pink party menée par Moana ukulele school,
16h45 : tirage au sort et remise de lots (billets Ait Tahiti – Kitchen aid),
17 heures : concert du groupe Torea

Des séances de yoga et de massages seront proposées toute la journée.

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La semaine de l'innovation publique en Polynésie

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La semaine de l'innovation publique en Polynésie
Papeete, le 15/10/2015 - Initiative nationale organisée par le secrétariat général, la semaine de l'innovation publique se déroule dans toute la France du 12 au 18 octobre. La Polynésie a choisi le jeudi 15 octobre pour développer les thématiques autour de la modernisation de l'action publique.

La deuxième édition de la semaine de l’innovation publique, organisée à travers toute la France, a mis en lumière tous les projets et les actions innovantes développés dans les services publics. "Elle se veut un instantané de cette énergie collective qui anime les agents publics innovants", indique le site du gouvernement (www.semaine-innovation-publique.gouv.fr.

Du 12 au 18 octobre 2015, l'État met donc à l'honneur "une administration en mouvement au service de tous les usagers : particuliers, chefs d'entreprises, responsables associatifs mais aussi fonctionnaires - agents publics, acheteurs publics, agent des administrations déconcentrées.

Du côté de la Polynésie, "le pays souhaite engager l'innovation numérique en mettant en œuvre le programme d'une e-administration qui reposera sur les outils informatiques, des plateformes numériques et des outils de transmission performants", indique Teva Rohfritsch, ministre de la relance économique lors de l'ouverture de la journée de l'innovation publique hier. A titre d'exemple, il prend la modification des textes réglementaires pour valider la signature électronique.
Le premier objectif de cette "transformation" sera de mettre en œuvre une infrastructure moderne du service public numérique, qui sera inscrite au budget de l'exercice 2016.
Le second volet portera sur "la création des contenus" attendus par les usagers. "L'objectif est de créer une relation virtuelle avec nos usagers", continue le ministre. Pour ce volet, le gouvernement compte sur la contribution de ses services publics. "Nous devrons faire preuve de créativité et pragmatisme. L'un des objectifs sera de changer la perception de la qualité des services rendus", insiste Teva Rohfritsch.

Innovations numériques

Parmi les innovations numériques, on retrouve le site de Lexpol-cloud qui assure la publication des lois et règlements qui lui sont applicables. Avec Lexpol-Cloud (2013), une "mutation importante a été opérée, est-il écrit sur le programme de la journée, la mise en place d’un extranet sécurisé a permis à Lexpol de devenir une plateforme coopérative pour l’administration territoriale."

On trouve aussi le Système d’information géographique Otia (le cadastre). L'application Otia permet de gérer la conservation et la publicité du cadastre polynésien au sein de la Direction des affaires foncières (DAF). Elle a été mise en service en juillet 2014 pour l'ensemble des agents de l'administration puis ouverte à certains professionnels du foncier (géomètres et notaires). Elle sera utilisée dans les mairies avant la fin de l'année puis ouverte au grand public courant 2016. Pratique, les usagers pourront commander et payer leurs documents cadastraux directement en ligne sans avoir à se déplacer à Papeete ou dans une antenne de la DAF.

Le système d’information géographique TEFENU@ fait également l'objet d'une conférence. Te Fenu@ est un géo-portail, c'est à dire un site Internet public sous la forme d'une carte où l'on peut afficher et consulter l'information géographique produite par l'administration polynésienne. La dernière version associe la navigation dans Google Maps et le Géoportail de l'IGN. " Il atteint une précision, une fraîcheur et une richesse qu'aucun des deux n'a jamais atteint sur la ZEE polynésienne", indique Karl Tefaatau, le directeur de l'économie numérique.

La caisse de prévoyance sociale (CPS) s'inscrit aussi dans une refonte de son approche numérique pour passer d’un axe essentiellement informatif à une offre de e-services vers ses partenaires : assurés, employeurs, professionnels de santé, administrations. Ainsi, la CPS souhaite répondre à une forte attente de simplification et de facilitation des démarches quotidiennes.

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Accidents en hausse, la gendarmerie annonce une série de contrôles inopinés

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Accidents en hausse, la gendarmerie annonce une série de contrôles inopinés
PAPEETE, le 15 octobre 2015 - Les accidents de la route sont en augmentation de 20 % depuis le début de l'année. Pour tenter d'enrayer la tendance, la gendarmerie va déployer des motos banalisées pour traquer les mauvais comportements.


Ceintures non attachées, usage du téléphone et autres tablettes au volant, casque sur la tête oublié ou non conforme pour les conducteurs de deux-roues : la gendarmerie a annoncé ce jeudi qu'elle allait renforcer sa présence sur les routes du fenua à compter de la semaine prochaine afin de traquer les mauvais comportements générateurs d'accidents.

70 accidents constatés chaque mois

Des postes de surveillance spécifique seront déployés à ces occasions, "sur son secteur de compétence" fait savoir la cellule sécurité routière de la gendarmerie. Des motos banalisées seront déployées pour relever les infractions.

Cette opération a été décidée après un constat qui alarme les autorités : les accidents de la route, qu'ils soient matériels ou corporels, ont augmenté de 20 % depuis le début de l'année. Autour de 70 accidents sont ainsi constatés chaque mois par les gendarmes sur les routes de Polynésie française.

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